Generation + magazine

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GÉNÉRATION + Magazine P .1

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Le magazine GENERATION + a pour but mettre en avant les seniors actifs tout en créant le lien intergenerationnel. Vous y trouverez plusieurs rubriques sur la santé, l'emploi, le tourisme, la culture, des portraits et des débats intergénérationnels.

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EDITOLe magazine GENERATION + est né d’une prise de conscience…

Selon un rapport de l’INSEE, entre 2010 et 2030, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dépassera le chiffre de 400 000. En 2040, près de 4 millions de personnes en France auront 85ans. La Guadeloupe n’est pas en reste, en 2007 elle comptait 6000 personnes âgées. Ce chiffre a plus que doublé, passant actuellement à plus de 12 000. Nous allons donc connaître un changement démographique majeur !

Il faut donc nous y adapter…

Le 9 juillet 2013 durant l’émission « le téléphone sonne » de France INTER, Mme Delaunay (ministre délégué aux personnes âgées) expliquait que compte tenu des résultats

du premier observatoire de la révolution de l’âge, elle est heureuse de constater que l’âge est assumé, les personnes de plus de 65 ans veulent assurer leur place dans la société. Le ministre témoignait sur le thème : la vieillesse serait-elle un nouveau monde ?

Oui, je dirais un nouveau tournant pour la société guadeloupéenne car il est temps de renouer avec le partage, la solidarité, et de créer ensemble une société plus unie et plus pacifiée. Ce vieillissement de la population va générer sur notre société des effets positifs quant à la croissance économique et la vie sociale. En effet, l’augmentation du nombre de personnes âgées de + de 65 ans peut générer de nouveaux emplois dans :

• Le service de proximité • Les nouvelles technologies numériques • La rénovation de l’habitat et la décoration • L’aide scolaire pour les jeunes • Le tourisme • L’assurance et dans bien d’autres secteurs

L’allongement de l’espérance de vie permet à 4 générations de se côtoyer dans un même foyer et c’est là, toute notre richesse : relier les âges de la vie pour nourrir la croissance.

Changeons dès maintenant notre vision du vieillissement et vivons quelque soit notre âge en suivant l’évolution du monde.

En cette période de rentrée scolaire, je cite : « On n’a jamais fini d’apprendre parce qu’on a jamais fini d’ignorer » Simone De Beauvoir

Alors bonne rentrée à tous ! GÉNÉRATION + Magazine • P.3

Il n’y a pas d’âge pour être

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SOMMAIRESILVER ECONOMIEInterview - Jérome Pigniez ................ 6

SANTE & FORMEQu’est-ce que l’arthrose ? ................. 8

RENCONTRESPORTRAIT - George Tarer ................ 12TÊTE A TÊTE - Jocelyne Béroard ..... 16 FACE A FACE - Débatintergénérationnel ........................... 18

DROIT ..............................21

DOSSIER SPECIALLa reconversion professionnelle ...... 22

ART DE VIVREVoyage ............................................. 30Vie quotidienne ................................ 32Mode ................................................ 34Librairie ............................................ 37Service + .......................................... 38

Directrice de publication :Jessy Govindama

Directrice artistique :Jessica ZorobabelCouverture :Cyril Mohamed

Rédaction et collaboration :Julie Lebroussa, Mylène Soliveau, Anissa Ali Bacha, Nadjib

SellaliPhotographe :

Max Photos, Philippe TIROLIENImpression :PRIM ANTILLES

Remerciements :Ellen Bessis, Monique Decastel, Elisabeth Eulalie, Sandra Agastin, Jocelyne Beroard, George Tarer, Valentine Vaty, Natacha Alphonse, Mimi, Anicée Martin, Muriel Balme,

Béatrice Lothaire

Pour nous joindre : STANDARD GENERAL 0590 95 27 16 – REDACTION composer le 0590 95 82 82 ou par fax 0590 95 82 84.

GENERATION + est éditée par la société EASYCOM STRATEGIE & DEVELOPPEMENT, S.A.R.L au capital de 1500 euros – 31 lot les

jardins de moudong sud 97122 Baie-Mahault. Siret : 751 615 014 00022 APE : 7021Z. Gérante Jessy GOVINDAMA

Imprimé par PRIM ANTILLES S.A.S au capital de 700 000 € - rue

Henri Becquerel BP 2174 – 97195 JARRY CEDEXDépôt légal : août 2014. ISSN en cours

Jérôme PIGNIEZ travaille sur le secteur du vieillissement de la population depuis plus de 10 ans. Aujourd’hui sa principale activité dans le secteur est de représenter les entreprises de la Silver Economie en tant que délégué générale syndical à l’ASIPAG*. A 40 ans il est également l’éditeur du site internet silvereco.fr** qui est le portail nationale d’informations sur la Silver Economie.

G+: La Silver Economie c’est quoi ? Jérôme PIGNIEZ: La Silver Economie est l’économie liée au vieillissement de la population. C’est une économie à 360° car elle va impacter tous les secteurs du marché quel que soit leurs origines.

G+: Actuellement, quelles sont les innovations au niveau technologique ou en matière de service qui améliorent le quotidien des seniors ?

J.P: Il y en a une multitude! Je pourrais vous citer l’exemple de la téléphonie mobile avec les smartphones et les tablettes simplifiés qui ne cessent d’être développés. Les systèmes de géolocalisation (GPS) pour les personnes atteintes d’Alzheimer. Du mobilier dit « intelligent », comme ces fauteuils équipés de capteurs et d’écrans permettant d’accéder aux commandes plus facilement pour les personnes à mobilité réduite. Au-delà de ces nouvelles technologies complexes, il est mis à disposition des choses assez simples, des produits ergonomiques répondant aux besoins quotidiens comme certains ustensiles de cuisines ou des chariots de courses qui se transforment en siège lorsque l’on a besoin de faire une pause.

G+:Y a t il un déficit de l’offre par rapport à la demande ?

J.P: Je ne pense pas, je pense plutôt que c’est l’inverse parce qu’il existe plein de choses à l’heure actuelle. Les seniors n’ont finalement pas de besoins exprimés, il s’agit d’une génération qui a connu le démarrage du téléphone, de la télé, d’internet... Que voulez-vous que l’on aille imaginer de plus? Par contre les besoins spécifiquement liés à une situation de dépendance ne sont généralement pas exprimés naturellement. Donc le défi de la Silver Economie est de faire la démonstration du large panel de solutions qui existent pour répondre aux problématiques liées au vieillissement.

G+: La Silver Economie serait-elle là pour aborder la question du vieillissement de façon plus décomplexée, plus ludique ?

J.P: Oui tout à fait mais il faut bien comprendre une chose : les personnes âgées n’ont pas de complexes à l’égard du vieillissement ce sont nos sociétés « jeunistes » actuelles qui ont un souci avec l’idée de vieillir.

G+: Quel impact a la Silver Economie sur l’emploi ?

J.P: Il y a deux éléments de réponses. Le premier concerne les emplois qui vont être au plus près des besoins quotidiens, à savoir, les aidants professionnels. Ce secteur à de tout évidence un bel avenir devant lui puisque la création d’emploi est croissante. Le second point concerne l’emploi des seniors. La Silver Economie doit aider à l’emploi des seniors et au maintien de leurs emplois.

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LA SILVER ECONOMIE: UNE ÉCONOMIE POUR TOUS !

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G+: Dans quels secteurs ?

J.P: Tous secteurs confondus. Maintenant si l’on doit zoomer sur certains secteurs et se référer à la Silver Economie, je peux faire référence à un débat très intéressant qui traite la question de la force de vente.

G+: C’est à dire ?

J.P: Prenons l’exemple d’une personne âgée qui se retrouve face à un jeune vendeur pressé de faire sa vente... Le senior aura généralement pour réaction de ne pas poser ses questions concernant ses besoins ou ses incompréhensions. C’est pourquoi des idées émergent dans le sens où nous pourrions avoir des seniors qui vendent aux seniors, que l’on mette en place des systèmes de ventes pour personnes âgées afin que ces derniers puissent exprimer leurs demandes en toute confiance. Le deuxième volet va concerner l’emploi du tout un chacun, car à un moment de notre vie nous allons tous faire face à la perte d’autonomie d’un proche dont il va falloir s’occuper. Ce que l’on constate c’est que les salariés qui se retrouvent dans cette situation sont victimes elles même de surmenage et font appel aux arrêts maladies de façon récurrente. Comment l’employeur peut-il intervenir ? Un patron peut mettre en place des process d’informations et de préventions à destination de ses équipes concernant les différents types de pathologie et les différentes aides auxquels ils pourraient avoir recours. L’employeur peut aussi mettre en place des plannings de temps de travail adaptés en aménageant des plages horaires de télétravail.

G+: Pourquoi ne sait-on pas penché plus tôt sur la question de la Silver Economie en France, alors que nous savions que les indicateurs démographiques prévoyaient un vieillissement de la population ? Dans le même temps nous constatons que les Etats Unis ont bel et bien un train d’avance sur nous dans ce domaine...

J.P: Il ne faut pas oublier que les Etats-Unis ont un lobby très puissant dans le domaine qui s’appelle l’A.R.P (Association Retired Person = l’Association des Retraités). Cette association a mis l’accent sur l’étude du vieillissement très tôt d’où le haut niveau de développement actuel. Par contre il est bon de rappeler que l’on n’a pas attendu l’Etat ni la naissance de la Silver Economie pour ouvrir un marché à l’attention des seniors. Les sociétés qui sont aujourd’hui dans la Silver

Economie y étaient déjà avant qu’on la nomme. Les maisons de retraites n’ont pas attendu pour pallier aux questions d’hébergement des personnes âgées par exemple. L’intérêt de la Silver Economie c’est d’avoir donné un nom à un business qui finalement était multiple et pas forcément reconnu. Je n’octroie pas le mal français qui consiste à ne pas être aussi réactif que l’on pourrait l’être. Reste que la majorité des acteurs avec lesquels je travaille au quotidien, impliqué dans la Silver Economie n’ont pas attendu le dernier moment pour s’engager pleinement dans le secteur.

G+: Les économistes situent l’apogée de cette économie aux alentours de 2030 qu’en pensez-vous ?

J.P: Entre 2030 et 2040 la masse de personnes âgées actuelle va commencer à baisser, mais il ne faut pas oublier qu’entre-temps l’espérance de vie va être plus grande. Nous aurons toujours plus de personnes dépendantes. Donc le secteur ne tarira pas. Pour information c’est un secteur qui prévoit +0,25% de PIB sur 15 ans alors pourquoi s’en priver!

G+: En somme la Silver Economie à un bel avenir devant elle...

J.P: Bien sûr et je le crois très sincèrement. Nous avons tous intérêt à y croire! Je dis souvent que je travaille sur la Silver Economie de manière égoïste car si l’on réussit le pari du bien vieillir par nos actions au quotidien à l’ASIPAG, qui va en profitez demain? Moi, mes enfants, mes petits-enfants et arrière-petits-enfants. On a tous intérêt à développer le plus vite possible cette Silver Economie.

Propos recueillis par Nadjib SELLALI

Pour toutes informations complémentaires:

. Syndicat de la Silver Economie ASIPAG* www.asipag.org 38, Rue des Mathurins 75008 PARIS @ : [email protected] Tél: 01.84.17.36.65.

. Portail nationale de la Silver Economie : www.silvereco.fr**

QU’EST-CE QUE L’ARTHROSE ?Une maladie due à l’usure précoce du cartilage qui évolue lentement parfois frappée depoussées congestives préjudiciables.

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SANTÉ

QU’EST-CE QUE L’ARTHROSE ? L’arthrose est une maladie due à l’usure précoce du cartilage. Elle peut toucher toutes les articulations mais elle se manifeste plus fréquemment au niveau de certaines articulations : genoux, hanches, doigts, orteils et rachis.

L’arthrose est une maladie chronique qui évolue lentement parfois frappée de poussées congestives préjudiciables. Elle relève d’un vieillissement anormal qui aboutit à la destruction progressive du cartilage. De plus la synoviale (enveloppe tissulaire de l’articulation) est frappée lors du processus arthrosique de même pour l’os sous-jacent au cartilage.

QUELLES EST L’ORIGINE DE L’ARTHROSE ? Malgré de nombreuses recherches, la cause de l’arthrose est indéterminée. Il s’agit d’une association de plusieurs facteurs :

La prédisposition est l’un de ces facteurs. Lors du développement d’une articulation, on constate parfois que la qualité du cartilage ou la structure articulaire peuvent être imparfaits dès l’origine.

Pour certaines formes d’arthrose, le facteur héréditaire est bien connu c’est le cas par exemple de l’arthrose des doigts et des genoux.

Une charge trop importante exercée sur les articulations est un facteur important, par exemple lors de surcharge pondérale, d’un travail physique intense ou de sports très exigeants. Une fracture osseuse, un accident de sport ou un fort trouble de la statique peuvent également contribuer au développement d’une arthrose.

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QUELLES SONT LES SYMPTÔMES ?Les signes d’une arthrose n’impliquent pas nécessairement que le patient ressentira des douleurs. De nombreuses personnes, même parmi les jeunes, dont les radiographies de certaines articulations révèlent des signes d’arthrose ne souffrent pas.

Les douleurs : La première gêne qui se manifeste est la douleur. Elle évolue peu à peu et se manifeste au niveau de l’articulation.

Les raideurs : En plus des douleurs, les patients souffrent souvent d’une raideur au niveau de l’articulation malade, notamment après un moment de repos.

La limitation des mouvements : Une articulation douloureuse et raide fonctionne moins bien. En fonction des articulations atteintes de la maladie, certains mouvements ne peuvent plus être exécutés, ou le sont avec plus de difficultés ; cela dépend des articulations atteintes par la maladie. Une arthrose des genoux ou des hanches peut rendre la marche difficile ou la position assise pénible. Il peut également devenir difficile d’enlever ses chaussures ou ses chaussettes. Du fait d’une articulation moins performante et d’une atteinte des muscles annexes, l’articulation peut perdre de sa stabilité. Dans ces conditions, le patient peut se sentir instable et craindre la chute.

Les mouvements provoquent un bruit de craquement : Le cartilage étant abîmé, les extrémités manquent d’élasticité en se mobilisant l’une par rapport à l’autre. Cela peut provoquer un bruit de craquement ou de frottement.

Les inflammations articulaires : Une arthrose, surtout dans le cas d’une arthrose des genoux et des doigts - peut entraîner des inflammations articulaires. Dans ce cas, l’articulation est douloureuse, chaude et enflée.

MODIFICATION DE LA STATIQUE CORPORELLEA un stade évolué de la maladie, la position des os peut se modifier. Cela risque de favoriser le développement, par exemple, de jambes arquées ou de genoux cagneux. Une arthrose des hanches peut occasionner une différence de longueur entre les deux jambes.

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QUE PEUT-ON FAIRE SOI-MÊME POUR RALENTIR L’ÉVOLUTION ? Dans la vie de tous les jours, il existe bon nombre de choses que vous pouvez faire vous-même afin d’alléger vos douleurs. Voici quelques recommandations : • Bougez, faites par exemple du vélo, nagez, marchez. Evitez les activités sportives qui font exercer une forte pression sur les articulations (par exemple le jogging sur bitume, le tennis). • Faites chaque jour des exercices qui sollicitent les articulations douloureuses ou raides, sans les surcharger, c’est-à-dire sans vous appuyer sur l’articulation. Détendre les articulations douloureuses permet de réduire la douleur. Ces exercices peuvent également fonctionner comme des signaux vous indiquant les articulations qui sont douloureuses, et que vous devrez alors ménager. • Evitez toute surcharge sur les articulations, qui ne ferait qu’augmenter la douleur. La douleur est le signe d’une surcharge sur l’articulation. • Evitez le surpoids. • Portez des chaussures confortables, qui maintiennent le pied sans le serrer, par exemple des chaussures avec des lacets et des semelles épaisses amortissantes. • Changez régulièrement la position de votre corps. Evitez de rester longtemps dans les positions assise et debout ou dans toute autre position qui surcharge les articulations, comme lors de longs

trajets en voiture. • Au repos, mettez les articulations en position confortable : les genoux et les hanches en extension ; il peut être plus agréable d’être allongé avec les jambes fléchies. • En cas d’arthrose des doigts, essayez d’éviter les mouvements de rotation ou de torsion. • Utilisez des accessoires pouvant vous aider, comme une canne ou une attelle. Pensez également à acquérir certains ustensiles ménagers, par exemple un ouvre-boîte électrique. Utilisez-les avant d’être incapable d’effectuer certaines activités. Dans la mesure où ils ménagent les articulations et contribuent ainsi à suspendre l’aggravation du mal, ceux-ci peuvent vous rendre bon nombre de services. • L’aménagement de votre maison, du jardin ou du poste de travail - grâce à de légères adaptations - vous facilitera peut-être le quotidien. Demandez l’avis d’un(e) ergothérapeute.

Ces conseils montrent à quel point il est important de maintenir un équilibre entre mouvement et repos. Vous devez évaluer vous-même vos propres limites qui, vous pourrez vous en rendre compte, peuvent être élargies

Sources : www.prevention.chwww.aidonslesnotres.fr 31 lot les jardins de Moudong sud

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PORTRAITGEORGE TARER« Je n’ai aucun regret dans la vie »

Fonceuse et passionnée, on l’écouterait pendant des heures tel un roman d’aventure. Un peu taquine, elle parle avec véhémence et conviction et attention Madame a du répondant ! Née le 5 juin 1921 à Morne à l’Eau, Mme George TARER est sollicitée de partout pour témoigner de son passé qui est le nôtre tellement elle a œuvré pour la Guadeloupe. Femme « potomitan » de la Guadeloupe, elle est un exemple pour chacun et nous brulions d’envie de mieux connaître sa personnalité et sa détermination, qui lui ont permis d’accomplir tous ses exploits.

En plein Pointe à Pitre, tout juste après le rond-point

Miquel, les nombreux bus sont à l’arrêt dans une chaleur pesante. On arrive devant un petit portail et là nous découvrons son petit cocon… Un petit jardin réveille en nous un sentiment de dépaysement qui nous fait tout de suite oublier que nous sommes en pleine ville. Mme George TARER vient nous accueillir chaleureusement et son dynamisme nous met tout de suite à l’aise. Elle avait déjà tout préparé pour l’interview, ses anciens témoignages, ses récompenses, ses dossiers de presse… « Mes enfants, je vais vous raconter tellement de chose, on est là jusqu’à demain matin » [rires]

C’EST LE PLUS BEAU MÉTIER DU MONDE

Les guadeloupéens disent que vous êtes la première sage-femme de Guadeloupe. Pourquoi avoir choisi ce métier ? Je voulais être institutrice. J’ai quitté à deux reprises les études de sage-femme dut à mon fort caractère. Je suis très insolente vous savez… insolente, fière et indépendante ! A l’époque, une femme indépendante était très mal vue. C’est le directeur de l’école des études de sage-femme qui m’a dit « Mon ptit ! Vous êtes trop indépendante pour faire institutrice. » Donc j’ai choisi l’éducation nationale, contre celle de l’éducation nationale pour être plus autonome dans ma vie professionnelle et c’est le plus beau métier du monde ! J’ai donné la vie à des milliers de guadeloupéens pendant 37 ans, à l’hôpital et à domicile dans des conditions affreuses. J’avais mes clients et les amis que je connaissais mais beaucoup d’autres personnes inconnues que j’assistais à l’accouchement parce qu’il le fallait. J’ai été la seule sage-femme à Marie-Galante de 1944 à 1945 et la contraception n’existait pas à l’époque.

CE SONT LES FEMMES QUI VONT CHANGER LA GUADELOUPE

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C’est pour cela que vous vous êtes engagé dans la cause des femmes ? J’ai aidé une femme à accoucher son 21ème enfant. La pauvre, elle s’était évanouie d’épuisement. Oui je me suis battu, pour la contraception et pour avoir des crèches en Guadeloupe. Il n’y avait aucune crèche à l’époque, les femmes étaient obligées de tout faire à domicile pour ne pas laisser les enfants tous seuls. Je suis partie à Vitry et Ivry accompagnée de Mme Tirolien, pour prendre tous les renseignements nécessaires pour monter les premières crèches à Pointe à Pitre. Et je suis très fière aujourd’hui de l’évolution de la femme. Nous avons franchi toutes les barrières. En Guadeloupe, les femmes ont pris le pouvoir et je suis fière de cela. [Fou rire]

[CE QU’IL FAUT FAIRE JE LE FAIS…]

Est-ce que c’est cela qui vous a permis d’intégrer la vie politique ? Mes enfants il faut savoir que j’ai été élevée dans une famille militante. Mes parents étaient ce qu’on appelait des « zambos », nom africain méprisant à l’époque que l’on donnait aux socialistes partisans d’Hegessipe Légitimus, fondateur du mouvement socialiste de la Guadeloupe. Je me suis lancée dans la politique à l’âge de 16 ans avec Mme Florette Morand, mornalienne comme moi-même et grande poétesse guadeloupéenne avec qui j’ai gardé contact. Nous faisions des conférences politiques à l’époque pour la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière). J’ai été adjointe au Maire et je peux dire sans me vanter que j’ai été plus qu’une adjointe, j’ai été Maire de Pointe à Pitre [Dit-elle avec fermeté]. Je gérais toute seule et je n’avais peur de rien. En 1982, une grève avait éclatée, la ville de Pointe à Pitre était assiégée. Ils avaient fermé toutes les écoles et on avait appelé pour dire qu’on avait oublié un enfant dans l’école maternelle de la rue Bebian. Je suis descendu dans la ville récupérer l’enfant malgré le gaz lacrymogène qu’on lançait partout. C’était un canular… Mais j’étais contre le sectarisme, c’est ce qui a fait

que j’ai démissionné. J’étais obligé de prendre mon indépendance pour faire ce que mon cœur me disait de faire. Je sentais que je pouvais donner aux autres. J’ai toujours fait les choses parce qu’il fallait le faire peu importe que vous étiez socialiste, de droite ou indépendantiste. Ce qu’il faut faire je le fais même aujourd’hui, sans appartenir à aucun parti. MA MÈRE ÉTAIT MA COPINE…

D’où tenez vous ce côté révolutionnaire ? Du côté de ma mère qui était une femme d’avant-garde. Elle lisait beaucoup George Sand, romancière avant-gardiste également, qui s’est engagée dans la politique. Enfin voilà l’origine du choix de mon prénom. J’ai perdu ma mère à 21 ans et cela a été très dure parce qu’elle était ma copine [elle sourit]. On rigolait comme deux bonnes copines, on était très proche.

J’AI ÉTÉ UNE ENFANT TRÈS GÂTÉE

Votre famille vous a toujours soutenu dans vos choix ? Toujours. On était deux enfants et j’étais la seule fille, j’ai été une enfant très gâtée. Tous mes choix, toutes mes décisions étaient soutenues par mes parents. Quand je décidais de quitter ou changer de directions mon père me disait «Men fou a yo ! Ou byen fè ! ». Mon père était mécanicien, et à l’époque toutes les voitures avaient un nom.

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Celle de mon père avait pour slogan « bien faire et laisser dire » [sourire]. Mes parents nous avaient inscrits à l’école des sœurs, mon frère et moi, pour une « meilleure éducation » ils disaient, mais ils nous ont récupéré après en disant « jamais plus on ne va se séparer de nos enfants ». Quand on est une famille soudée c’est une force. Mon mari et moi avons voulu créer cette force avec nos 7 enfants. J’ai 7 enfants, 18 petits enfants et 8 arrières petits-enfants.

Quel est le plus beau souvenir qui vous vienne à l’esprit ? J’ai tellement de beaux souvenirs ma fille ! Je pense à nos réunions tous les vendredis depuis des années, toute la famille et amis viennent à la maison prendre le gouter et c’est moi qui fait les gâteaux. D’ailleurs ce sont les plus beaux souvenirs de mon mari. [elle sourit]. Tout le monde vient et parle de n’importe quel sujet. Mon mari jouait le médiateur. Aujourd’hui ce n’est pas un gouter, tout le monde vient à midi parce que je fais un couscous. J’aime ces moments d’échange intergénérationnel. Justement que pensez-vous de cette montée de violence entre guadeloupéens ? Nous avons tendance à nous culpabiliser alors qu’il ne faut pas oublier que nous faisons partie d’un moule. Le monde entier connaît des bouleversements, la société en générale a changé, nous ne somme pas les plus mauvais. Je veux rappeler que la vie associative est très importante en Guadeloupe. On comptait plus de 6000 associations à l’époque et surement plus maintenant. Nous avons la chance d’avoir une vie associative très active. C’est un maillon pour la crise que nous vivons actuellement. Notre jeunesse aussi est extraordinaire et elle s’implique beaucoup. Je soutiens beaucoup les jeunes. Toutefois la famille perd ses valeurs et ses repères. Aujourd’hui la grand-mère, la fille et la petite fille font partie d’une même génération. Comment voulez vous qu’une enfant de 14 ans élève un enfant alors qu’elle-même n’a pas fini son cycle d’éducation. Parce que la vie ne se construit pas uniquement à l’école mais aussi grâce aux acquis et à l’expérience personnelle pour nous permettre de transmettre aux autres.

Êtes-vous croyante ? A l’époque non, quand je suis devenue communiste je n’ai plus fréquentée l’église. Mais il y a 5 ans après un problème familial, le père Hamot m’a contacté, il était 8h du soir, pour me dire qu’il sait que je suis dans une période difficile, d’avoir du courage et qu’il va prier pour moi. Et là, ça m’a tellement @maxphoto

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touchée, depuis ce jour là je ne rate pas une seule messe. Je suis très croyante. Et je pense que quelqu’un qui vit sans foi ni loi est malheureux. Vous savez, la spiritualité est importante, il faut avoir foi en quelque chose pour faire face aux difficultés de la vie.

Que pensez-vous du mariage pour tous ? Je n’en pense rien. Le problème de la vie des gens les regarde personnellement tant qu’il n’empiète pas sur la vie des autres. Le pape vient de dire « Qui suis-je pour condamner les homos ». Moun ka di « Dieu n’a pas dit ça ! » mé kantité biten bondié di pa fè moun ka fè !

Comment faites vous pour avoir cette vivacité à 92 ans ?J’ai une recette miracle ! Le matin, je mange comme un prince, le midi comme un roi et le soir comme un mendiant [elle sourit]. C’est comme ça qu’à 92 ans je trottine comme un lapin ! [Elle rigole].Je fais toutes mes courses toujours à pied !Ah je profite de la vie, je vie ma retraite pleinement. Je n’arrête pas durant la journée, je suis sollicitée de partout pour apporter mon témoignage sur divers sujets sociaux. Ma vie est riche et je prie et remercie le Seigneur chaque jour pour toutes ses merveilles. Et je le pense, Dieu a fait pour moi des merveilles. Je suis actuellement marraine de l’association mourir dans la dignité. Et ça sera mon dernier combat. Je suis contre le fait de maintenir une personne en vie artificiellement alors que le pronostique vital est irrémédiable. J’ai été indépendante toute ma vie, je ne peux pas m’imaginer dans une situation dépendante où on doit me laver, me faire manger, complètement alitée... Je suis pour le droit de mourir dans la dignité.

Repères SON PARCOURS DE SAGE-FEMME 1944-1945 : Sage-femme à l’hôpital Grand Bourg Marie-Galante1945-1946 : Sage-femme infirmière au dispensaire Hygiène Sociale auprès du Dr. Nithila1946-1947 : Détaché au bureau d’Aide Social de la ville de Pointe à Pitre1947-1948 : Sage-femme chef à la maternité de l’hôpital général1949-1962 : Sage-femme chef 1ère classe au CHU de Pointe à Pitre1962-1978 : Surveillante Générale à la maternité de Pointe à Pitre1978-1981 : Surveillante Générale au service gynéco-obstétrique du CHU de Pointe à Pitre

Ses actions politiques 1927 : Militante socialiste au SFIO1944-1981 : Militante syndicale1950-1985 : Militante communiste1958 : Dirigeante de l’Union des Femmes Guadeloupéennes1959-1965 : Conseillère municipale de Pointe à Pitre1965-1985 : Adjoint au Maire de Pointe à Pitre1966-1967-1984 : Député suppléant 1976-1985 : Présidente de l’U.F.G Membre fondateur de l’Université du Temps Libre Présidente de la crèche CAF Ville « Alice Pétrine »1983 : Présidente de la Société Coopérative d’HLM Coordinatrice du Conseil Communal de Prévention de la Délinquance 1995-2008 : Présidente de l’AGTA

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P.16 • GÉNÉRATION + Magazine

TÊTE À TÊTEJOCELYNE BEROARD« Ce qui me motive c’est la vie tout simplement. »

Après tous les mouvements de protestation sur le mariage pour tous, la théorie du genre, « familiphobie »… quel est ton regard sur la famille aujourd’hui ?

Chacun choisit sa façon de vivre et ses repères. Quelques soient les composants de la famille, en principe, les parents éduquent et apprennent à l’enfant à traverser la vie avec le moins de dégâts possibles. Il y a de nombreuses familles monoparentales qui ont réussi parfaitement à éduquer le ou leurs enfants, je pense qu’il en est de même pour les couples homosexuels. Des reportages nous ont montrés que les enfants de ces familles n’étaient pas différents des autres et grandissaient harmonieusement. Les valeurs enseignées sont les mêmes. La seule différence est le regard de l’autre qui ne peut plus jouer à l’autruche, mais s’entraîner à accepter la différence. Tu es une artiste engagée dans plusieurs causes. C’est important pour toi de pouvoir faire bouger les choses ? il y a-t-il une cause en particulier qui te tient à cœur ?

Oui. Le devoir de mémoire. Nous avons encore beaucoup de mal avec notre histoire. L’accepter, en parler, la regarder et s’en libérer vraiment. Or si nous regardons bien nos comportements, nous avons encore beaucoup à défaire. Je ne parle pas uniquement que de nous, antillais, descendants d’esclaves, mais de tous ceux qui ont empoisonné leurs cerveaux avec des sentiments de supériorité ou d’infériorité et qui sont autant que nous concernés par cette histoire. IL est facile de dire qu’on sait qui on est, facile d’être haineux ou dédaigneux, il est moins facile de vouloir réellement faire changer les choses et se dire que ce n’est que cette solution qui permettra aux choses de changer positivement chez nous

Micha Bellemare

GÉNÉRATION + Magazine • P.17

Tu es la « femme » de Kassav, est-ce que ça a été difficile de t’imposer dans un groupe majoritairement masculin ?

Oui et non. Oui parce que mes rapports avec eux furent essentiellement musicaux et amicaux, donc pas d’embrouille. Non, parce que la solidarité masculine n’est pas un vain mot. Nous n’avons pas la même façon d’aborder ou traiter les choses et imposer mon point de vue demande une grande finesse que je n’ai pas toujours. Alors je peux passer pour celle qui veut imposer alors que je suis ouverte à la discussion, chose que n’aiment pas toujours faire les hommes, de même que reconnaitre que j’ai raison (je ris). Cela dit je ne cherche pas à m’imposer, mais faire avancer les choses pour le groupe. Si j’avais été plus égoïste ou avait des velléités de pouvoir, je ne serais pas restée là. Ce groupe nous a appris, à tous, à accepter l’autre tel qu’il est et participer entièrement à l’harmonie, en donnant priorité au groupe avant soi. Quand tu as besoin de te ressourcer, que fais-tu ?

Je rentre au pays dès que possible et prends un bain de famille. Mes petits neveux sont amusants et passionnants. Ma famille est mon équilibre. Et je fais des photos, le lundi de Pâques j’ai fait plus de 1000 photos de ma famille…. J’adore faire des portraits mais aussi la nature, alors je suis en permanence avec un appareil à shooter ci ou ça. C’est ma façon

de m’évader. Après j’ai beaucoup de boulot à trier, recadrer et poster pour partager ces moments avec eux et les autres. Femme et artiste emblématique des Antilles, qu’est-ce qui te motive dans la vie ? Est-ce qu’il y a une chose que tu regrettes ?

Ce qui me motive c’est la vie tout simplement. J’aime mon métier, alors il ne me reste qu’à apprendre à mieux me connaître et connaître ce qui m’entoure, ceux qui m’entourent, progresser, mieux me contrôler, être heureuse chaque jour. Un regret, peut-être celui de n’avoir pas eu d’enfant, et laissé s’envoler le père, mais ce n’est pas un vrai regret car je n’aurais pas été disponible et je ne conçois pas faire un enfant et sans avoir le temps de m’en occuper. Donc je dis que c’est bien comme ça et ma vie est loin d’être ennuyeuse. Quand prévois-tu la sortie de ton prochain album ?

Lorsque Kassav et mes obligations parallèles m’en laisseront le temps. Peut-être 2015. Mais aujourd’hui, faire des chansons qui ne passent pas en radio (pour d’autres raisons que la qualité) et qui sont copiées et re-copiées, donne à réfléchir. Mais il est vrai qu’on a encore envie de proposer des choses, dire des tas de choses et le meilleur endroit est dans une chanson, alors je le ferai un de ces jours, dès que l’inspiration s’imposera !

Micha Bellemare

P.18 • GÉNÉRATION + Magazine

FACE À FACEDÉBAT INTERGÉNÉRATIONNELL’ÉDUCATION VUE PAR DEUX GÉNÉRATIONS !Madame Valentine Vaty, 74 ans, Mère de 9 enfants et grand-mère de 23 petits-enfants et Natacha Alphonse, 30 ans, jeune maman de 2 petites filles témoignent toutes les deux sur l’éducation des enfants.

Génération +: A votre avis, Il y a-t-il un âge pour être maman ?

Valentine Vaty : Il n’y a pas d’âge mais à l’époque les femmes tombaient enceintes sans savoir comment. A la puberté on expliquait aux filles : « maintenant, tu es devenue une jeune fille, il faut faire attention aux garçons » et c’était tout, personne ne t’expliquait le

cycle des règles par exemple. Quand on allait voir le médecin pour savoir comment faire pour ne plus tomber enceinte, il vous disait : « Comment ? Vous ne savez pas ce que vous devez faire ? » Et je me disais « léssé missié la alow !? » [FOU RIRE] C’était l’abstinence la solution.

Natacha Alphonse : Je pense qu’il y a un âge où on a gagné en maturité de par nos expériences et c’est important pour l’éducation des enfants. Quand on a profité pleinement de sa jeunesse cela évite d’avoir des regrets. C’est difficile de fixer un âge précis parce que tout est relatif... Il arrive un moment dans notre vie où l’on est beaucoup plus fort pour faire face au quotidien très prenant d’un parent.

VV : Aujourd’hui on peut décider à quel moment on veut être maman. Il y a beaucoup d’informations et de moyens de contraception pour ne pas faire un enfant par accident.

G+: Avez-vous abordé la sexualité avec vos enfants?

VV : Ah non ! On ne parlait pas de ça à l’époque ! [FOU RIRE] Les enfants n’osaient même pas aborder le sujet !

G+: Pensez-vous aborder ce sujet avec vos enfants ?

NA : Mes filles ont 4 ans et demi et 2 ans et demi et j’ai déjà des petites questions de curiosité. J’avoue que ça me fait peur de devoir aborder le sujet mais je veux en parler avec elles tout de même. C’est important que mes filles puissent se sentir libre de tout me raconter quel que soit le sujet. Je pense que je dirai les choses clairement, sans les effrayer, mais de façon à ce qu’elles soient conscientes de leurs actes. A l’heure d’aujourd’hui je m’aide beaucoup de livres pour éduquer au mieux mes

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filles et je pense qu’un livre m’aidera à surmonter cette étape [SOURIRE].

G+: L’école a-t-elle un rôle à jouer dans l’éducation des enfants ?

VV : A mon époque l’école complétait l’éducation transmise par les parents. Tous les matins on devait lire la morale du jour au tableau, qui nous était ensuite expliquée par le professeur. On ne devait pas se comporter n’importe comment sinon on était réprimandé par les professeurs et les parents collaboraient.

NA : Je pense que l’école a un rôle à jouer au niveau du comportement en société. C’est-à-dire, dès les petites classes, apprendre à travailler en équipe, à avoir un respect envers la hiérarchie et les camarades.

G+ : Quelles sont les personnes qui ont contribué ou qui contribuent à l’éducation des enfants à part les parents ?

VV : Si les parents n’étaient pas là, les voisins veillaient sur les enfants et les réprimandaient s’ils faisaient des bêtises. C’était normal et cela même si l’on s’était fâché avec le voisinage! Les enfants passaient avant tout et on était bien content que la voisine jette un coup d’œil sur eux d’ailleurs.

NA : j’estime que les taties, les grands-parents, tout notre entourage participe à leur éducation. Généralement si une personne réprimande mon enfant et que je juge que c’est justifié, je ne dis rien. Mes enfants peuvent faire des bêtises en mon absence et je préfère qu’il y ait quelqu’un pour les reprendre.

G+: Que pensez-vous des punitions et des fessées ?

VV : Ah c’était des fessées couramment ! [FOU RIRE] On reprenait une fois mais pas deux. Mais j’ai toujours expliqué à mes enfants pourquoi

je les réprimandais. A l’époque on aimait les enfants mais on était très dur. Cependant aujourd’hui personne ne m’en veut.

NA : J’ai été surprise le jour où mon pédiatre m’a dit de ne pas corriger mes enfants en les tapant. J’ai décidé de donner des ultimatums et si malgré cela, elles ne veulent pas écouter, c’est la fessée. J’explique aussi toujours pourquoi je tape parce qu’un enfant ne voit pas les choses avec nos yeux.

VV : A lè la yo ka ba sé ti moun la on numéwo pou yo krié.

NA : Il faut faire la différence entre la réprimande et la perte de contrôle. Taper un enfant dans un excès de colère n’est aucunement salvateur, ni pour l’enfant, ni pour le parent.

G+ : Comment le couple s’entendait-il Valentine et comment s’entend-t- il Natacha de nos jours sur l’éducation des enfants ?

VV : On allait dans le même sens mon mari et moi. Par moment j’étais peut-être trop dur et mon mari me disait après « t’as été dur » mais jamais devant l’enfant. Si je donnais un ordre, il n’allait pas le défaire ! Quand mon enfant me demandait pour sortir, je pouvais lui dire oui mais je lui précisais de ne pas laisser son papa se coucher avant qu’il rentre. Papa’y té ka couché a huitè é démi [RIRE]. Quand je ne voulais pas que mon fils sorte, j’allais voir le papa pour lui dire « ton fils a besoin de sortir ce soir, dis-lui non ». Quand il venait me demander je lui disais « ben va demander à ton papa » [FOU RIRE]

NA : On communique beaucoup sur l’éducation de nos enfants, on prend ensemble les décisions pour elles et on s’appuie l’un et l’autre.

G+: Que pensez-vous de l’éducation aujourd’hui ?

VV : Les enfants me disent « je ne veux pas élever mes enfants comme j’ai été élevé ».

P.20 • GÉNÉRATION + Magazine

C’était dur mais an ka di yo « zot pa mo !»Je surveillais comment il se comportait à l’extérieur et à l’école. Mes enfants ne revenaient pas à la maison avec quelque chose qui ne leur appartenaient pas ! Les parents étaient très à cheval sur les principes et surtout le respect. Les enfants aujourd’hui décident ce qu’ils veulent, ils ont le choix. Avant on disait à l’enfant « tu n’aimes pas mais tu manges quand même, ça ne va pas te tuer » L’enfant devait accepter ce que ses parents voulaient et pouvaient lui donner. Laisser un enfant faire ce qu’il veut… sous-entend que vous ne l’aimez pas. Il faut donner aux enfants une marche à suivre pour qu’il puisse réussir toutes les épreuves de la vie quoi qu’il arrive.

NA : l’éducation aujourd’hui me fait vraiment peur. On risque de perdre nos enfants si on ne les suit pas avec toutes les influences qu’ils ont à l’heure actuelle. L’éducation que j’ai reçue serait parfaite maintenant sans les outils de punitions [RIRE]. J’ai quand même connu le martinet.

G+ : La société a-t-elle influencé ou influence-t-elle votre axe éducatif ?

VV : J’expliquais à mes enfants de ne pas regarder ce que leurs amis possédaient. Leurs parents pouvaient leur donner, moi pas « Je ne peux pas vous acheter des marques mais sachez là où les autres rentrent avec des chaussures à 12 francs, vous rentrez au même endroit avec des chaussures à 5 francs ».

NA : Cela m’est déjà arrivé que pendant que je donne une fessée, quelqu’un d’autre me dise « mais non ne la tape ». Et ça me met mal à l’aise dans mon autorité parentale.

G+ : Avez-vous un conseil à donner aux futures mamans ?

VV : Continuez à économiser pendant que l’enfant est petit. Un enfant grandi trop vite pour lui acheter une dizaine de chaussures alors qu’il est bébé.

NA : Apprenez et habituez votre enfant à dire je t’aime, c’est quelque chose qui aurait dû être naturelle peu importe l’âge de son enfant. Et que malheureusement qui se dit qu’à des moments très rares (maladie, décès, départ).

Propos recueillis par Jessy Govindama

Ainsi, l’article 203 du Code Civil dispose que chaque parent doit nourrir et entretenir ses enfants matériellement (logement, nourriture, frais de scolarité, santé…) et financièrement jusqu’à leur majorité ou lorsqu’ils sont majeurs étudiants ou à la recherche active d’un emploi jusqu’à ce qu’ils puissent s’assumer financièrement. L’enfant majeur doit alors justifier d’une recherche active d’un emploi ou d’une inscription dans un établissement scolaire.

Lorsque l’obligation alimentaire ne s’exécute pas volontairement, le parent ayant la résidence principale de l’enfant ou l’enfant majeur peut engager une procédure devant le Juge aux Affaires Familiales qui fixera une pension alimentaire en fonction des besoins de l’enfant et des moyens financiers du débiteur.

Par ailleurs, l’article 205 du Code civil prévoit une obligation des enfants envers leurs parents et autres ascendants. En d’autres termes, c’est au tour des enfants de subvenir aux besoins matériels et financiers des parents se trouvant dans un état de nécessité. Le Code de la santé publique prévoit également que lorsque l’un des parents est hospitalisé dans un établissement public de santé, un recours peut être exercé à l’encontre des enfants lorsque le parent ne peut régler ses dépenses de santé.

La primauté de la solidarité familiale sur la solidarité nationale prévue par le Préambule de la Constitution de 1946 se mesure principalement à travers l’obligation des enfants envers leur parent. Ainsi par exemple les personnes résidant en maison de retraite ont la possibilité de bénéficier d’une aide

financière afin de régler les frais d’hébergement. Le Conseil Général du lieu de résidence est compétent quant à l’attribution de cette aide et bénéficie d’une action en justice contre les enfants s’exerçant devant le Juge aux Affaires Familiales qui fixera la part contributive de chaque débiteur en fonction de leurs ressources.

Contrairement aux parents qui ne peuvent se décharger de leur obligation alimentaire, les enfants peuvent être dispensés de cette dette si le parent a manqué gravement à ses obligations envers eux.

Anissa Ali Bacha Avocat au Barreau de Lille

Nous vous invitons chers lecteurs, á nous faire parvenir par mail ou par courrier toutes vos questions juridiques. Notre équipe juridique se fera un plaisir de vous répondre á chacune de leurs chroniques.

Generation +Rubrique Droit([email protected] - 31 lot les jardins de moudong sud 97122 BAIE-MAHAULT)

DROITChaque individu par le fruit de son travail doit subvenir à ses besoins et ce n’est qu’en cas d’incapacité qu’il peut faire appel à la solidarité. Contrairement aux idées reçues, la solidarité familiale qui se traduit par une obligation alimentaire légale, encore méconnue aujourd’hui, prime sur la solidarité nationale.

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DOSSIER SPÉCIAL

Le saviez-vous ? A 30, 40 ou même à plus de 50 ans, plus d’un français sur cinq dit souhaiter changer de métier, donner un nouveau souffle à sa vie professionnelle (source sondage CSA – Octobre 2013).Même si vous n’y aviez jamais pensé auparavant, peut-être qu’après lecture, vous vous sentirez désormais concerné.

LES MOTIVATIONS D’UN CHANGEMENT FONDAMENTAL

Réorganisation interne, ambiance de travail tendue, absence de reconnaissance, omniprésence des objectifs toujours plus ambitieux infligés par la direction, licenciements, ou simplement envie de changer ou de prolonger la vie active après une carrière pleine de concessions, faire enfin ce que l’on dont a toujours rêver … sont autant de raisons de penser qu’il est temps de prendre le taureau par les cornes et de donner un vrai sens à sa vie.Au-delà d’une prise de risques : passer à côté d’un CDD ou d’une mission d’intérim, ou bien même perdre l’incroyable bénéfice de travailler en CDI, sortir, ne fut-ce qu’un temps du système privilégié de la vie active, du système bien rangé, il s’agit en fait d’écouter vos sens, vos motivations, vos envies ! Pour la première fois, franchissez le pas, osez vous écouter !

L’ALIÉNATION DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

« Qu’est ce que tu voudras faire quand tu seras grand ? »Qui n’a jamais eu à répondre à cette question, à l’école ou lors d’un repas de famille ? Pour celles et ceux qui ont eu l’opportunité de choisir sa voie professionnelle, il s’agissait en fait, pour bon nombre d’entre nous, d’un cadeau empoisonné ; connaître son domaine de prédilection dès le plus jeune

âge sans pour autant maîtriser l’environnement de travail dans lequel nous passerons la plus grande partie de notre vie, au bout d’un an, cinq ans, 15 ans… 25 ou 30 ans pour les plus tenaces !

En tout cas, soyez certains que par obligation ou par choix, la piste de la reconversion professionnelle ne doit être, en aucun cas, ignorée. Du manutentionnaire en usine au « super cadre dirigeant », en passant par l’assistant, chacun peut envisager un jour de tourner la page.

RÉVOLUTION OU ORGANISATION ? Etat des lieux, remise en question, culpabilité, prise de conscience sont les passages obligatoires avant le grand saut !Sur un « coup de tête » ou après une longue phase introspective, nous sommes confrontés à peser le pour et le contre de ce choix fatidique. Il ne s’agit pas de tout « envoyer balader » du jour au lendemain. Mais au contraire de considérer les éléments de notre environnement avec grand soin : le foyer, les enfants en étude, les emprunts en cours… sont autant de critères qui ne doivent pas nous décourager mais, bien analysés, nous permettre de choisir le meilleur moyen de mener convenablement notre projet de reconversion sans trop perturber notre organisation de vie ou celle de nos proches.Pour ce faire, il existe des organismes publics des consultants, des sites internet qui pourront nous aider à se poser les bonnes questions, nous guider vers la meilleure orientation et nous informer des aides financières pour se former ou encore créer sa propre activité.

LA RECONVERSION PROFESSIONNELLELe long chemin vers le bonheur

GÉNÉRATION + Magazine • P.23

A CHACUN SA NOUVELLE VIE

Comme il n’y a pas d’âge pour apprendre à faire du vélo, il n’y en a pas non plus pour trouver sa voie.Il existe en Guadeloupe des organismes que nous nommerons « partenaires de route ». Il s’agit d’interlocuteurs spécialisés qui sauront vous guider et vous proposer des activités, des modules, des ateliers adaptés à votre recherche.

LE BILAN DE COMPETENCES

Il s’agit d’une prestation proposée aux salariés après généralement minium 10 ans d’expérience, ou aux demandeurs d’emploi qui souhaitent faire le point sur leur parcours professionnel. Dans le cadre d’un DIF (Droit Individuel à la Formation) ou par le biais du Pôle Emploi, les bilans de compétences sont réalisés sous forme d’entretiens collectifs et individuels par des psychologues du travail. Un travail personnel est demandé par la mise à plat des éléments de votre vie, en passant par une auto-analyse de vos cercles de vie ou encore un état des lieux de votre quotidien au travail, la prise de conscience de vos atouts et de vos freins personnels par le biais de questionnaires de personnalité et de tests psychotechniques, enfin la projection dans votre éventuelle future nouvelle vie avec les tests d’orientation …Au fil des séances de travail, un plan d’actions apparaît avec différentes options : envisager une Validation des Acquis par l’Expérience (VAE), un plan de formation dans le cadre d’une réorientation ou encore une création d’entreprise. Enfin des pistes concrètes qui vous pousseront à changer les choses !

UNIVERSITE DU TEMPS LIBRE

Voici maintenant plus de 10 ans que l’Université des Antilles Guyane (UAG) a créé l’Université du Temps Libre (UTL) pensée initialement pour un public de retraités ayant un besoin de préserver une activité. Au fil des années, force de constater que le positionnement de 3ème âge ne convient plus à cette nouvelle génération de quinquagénaires et sexagénaires, toujours plus dynamique, assoiffée de connaissances et d’actions, les matières et les activités proposées ont elles aussi évolué dans ce sens. Désormais l’Université du Temps Libre est ouverte à tout public ayant du temps libre, sans condition d’âge. Que vous ayez 20, 30, 40 ou plus de 65 ans, que vous soyez étudiant, parent au foyer, chômeur ou retraité, vous pouvez apprendre à l’UTL.

Le principe : Des matières dites de connaissances sont proposées sous forme de modules d’une durée moyenne de 20h (par cours de 2h). En choisissant une ou plusieurs d’entre elles, l’étudiant aura accès à une liste d’activités de loisirs (danse traditionnelle, natation…).En parallèle, l’équipe pédagogique et enseignante (coordinateurs et professeurs) travaille de concert avec leurs élèves sur un projet final en relation avec la matière de connaissances qu’ils auront traitées durant les 6 mois d’étude. Tout comme lors de la phase d’inscription, il n’y a pas de contrôle d’acquisition du savoir au terme de

Un bilan est possible pour les personnes ayant moins de 10 ans d’expérience. Il s’agit davantage d’un bilan d’orientation que d’un bilan de compétences (accessible au bout de 3 ans d’expérience minimum).En Guadeloupe, on observe que le bilan de compétences concerne tous les échelons de postes (exécutant, cadre, dirigeant), tous les secteurs d’activités (industrie, services, commerce…) sans réelle prédominance d’hommes ou de femmes.

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Souriez, c’est la rentrée !

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l’année universitaire. Le principal à l’Université du Temps Libre, c’est d’avoir appris, chacun selon son niveau, chacun selon ses envies et ses attentes.

LA RETRAITE, UNE RÉELLE RECONVERSION POUR NOS SÉNIORS

« Il me tarde tant d’être à la retraite, pour enfin vaquer à mes loisirs, m’occuper de mes petits enfants, découvrir le monde, me détendre… », Cette pensée taraude la majorité des esprits pour celles et ceux qui ne voient plus la lumière, tant ils sont accablés par le travail, qui ne leur convient pas toujours d’ailleurs. Comptabiliser les trimestres pour atteindre l’âge de la retraite est un automatisme pour grand nombre d’entre nous, car nous aspirons tous à la paix intérieure et l’on s’imagine, à tort, qu’il suffit d’arrêter pour que la vraie vie commence. C’est sans compter certains facteurs scientifiques et sociaux.

En effet, de génération en génération, le rythme de vie s’intensifie toujours un peu plus, l’espérance de vie augmente et, à l’âge de la retraite toujours bien méritée, les attentes, les interrogations, les craintes et les envies évoluent. Jardinage, bénévolat, famille, voyage, sont des activités qui ne suffisent plus à combler nos retraités.

Nos seniors sont mentalement et physiquement plus jeunes. Seul l’âge fait état de notre grade administratif dans un monde en perpétuel remaniement. Il fixe nos droits et nos devoirs tout au long de la vie, mais il ne dirige pas notre esprit.

C’est pour cela, qu’il ne faut pas attendre de partir à la retraite pour se poser les bonnes questions. Il s’agit là d’une réelle reconversion. Il faut anticiper l’arrivée de cette grande inconnue qui peut s’avérer fatidique pour beaucoup : occuper ses journées qui dure des années, réapprendre à vivre aux côtés de son (sa) conjoint(e) que l’on a croisé(e) toute sa vie, prendre soin de son esprit et de son corps… voilà les vraies préoccupations d’une vie de retraité.Encore une fois, face à cette phase de doute ou de stupeur, vous n’êtes pas seul(e). Des personnes compétentes sont là pour vous aider à ANTICIPER votre nouvelle vie. Pour faire un parallèle très peu subtile, on peut comparer la préparation à la retraite comme une crème anti-âge. Pour un résultat optimal, il ne faut pas attendre l’apparition des premières rides pour courir à la parapharmacie. Et bien là, c’est exactement la même chose, dès l’âge de 40-45 ans, des sessions d’information vous sont proposées pour vous préparer à ce bouleversement physique et psychologique.

Plus qu’une retraite complémentaire, un partenaire de route pour la vie de retraité.Sur les bulletins de salaires figure une multitude de cotisations que nous avons mis du temps à assimiler de par leur sigle et leur rôle qui nous paraissent souvent très éloignés de nos préoccupations immédiates. Seulement, quand vient le temps de comp-ta-bi-li-ser les 162 trimestres tels des points qui vous permettent d’avancer sur un jeu de l’oie, il est souvent trop tard pour se poser la question du pourquoi et du comment. Et c’est en cela que les organismes comme La Caisse Guadeloupéenne de Retraite par Répartition plus communément connue sous le sigle CGRR, au contact quotidien des futurs élus à la retraite complémentaire, savent de quoi il retourne.Face aux questions récurrentes des adhérents, les techniciens de la CGRR ont pu observer les tendances et ont su adapter leurs services en anticipant sur ces étapes de vie. En s’adressant directement auprès des entreprises de Guadeloupe (pour les secteurs de l’industrie, du commerce et de service), la CGRR, spécialisée dans la gestion des âges, organise par le biais de son association

Le déroulement de l’année universitaire (du temps libre) :Les cours sont dispensés de Décembre à Mai. L’inscription se fait sur simple dossier, sans contrôle de connaissance.Ouverture des inscriptions : début septembre Clôture des inscriptions : fin octobre

Les matières de connaissances déjà effectives : Anglais, Français, Espagnol, Histoire de l’Art, Informatique, la prévention du vieillissement cérébral, la Sophrologie, la découverte des huiles essentielles….

Les matières de connaissances en cours de réalisation pour la prochaine rentrée : L’Histoire de l’art caribéen, le Droit au quotidien, la Psychologie… Pour tout renseignement,tél : 0590 48 33 58 / 0590 48 33 55courriel : [email protected]

GÉNÉRATION + Magazine • P.27

Prereva, des sessions de préparation à destination de salariés mais aussi pour les demandeurs d’emploi (chômeurs en fin de droit).

CONCLUSION Sans vouloir flirter avec des clichés du « monde des bisounours », il est tellement plus simple et agréable de prendre le chemin du bonheur en douceur et en toute quiétude. A tout âge, finalement, c’est ça le but de notre vie, la sérénité !

Mais avant de refermer ce dossier, il est opportun de s’attarder sur un dernier point. L’inter génération est un terme qui revient de plus de plus, sans pour autant y trouver une réelle place dans notre société. Inter génération par ci, inter génération par là, on en parle à toutes les « sauces » mais on ne la perçoit pas. Elle existe puisque toutes les générations existent. Mais le lien intergénérationnel est disparate. Il s’agit trop d’une relation en pointillés, pas de réel échange, de moins en moins de transmission.Alors sans parler des enfants, entre « grands ados » et « jeunes séniors », il reste beaucoup à faire, à enseigner, à écouter. La Guadeloupe est riche de par sa culture et ses traditions, l’esprit de transmission. Même si l’Histoire des dernières décennies a bouleversé ce phénomène, il ne tient qu’à NOUS, qu’à VOUS de remettre le cavalier sur son cheval, de remédier à cela et de communiquer les uns avec les autres.

Sources :Victoria Vamur, Psychologue du travail – Coordinatrice au sein de l’Université du Temps Libre

Rollande Tolassy Golabkan, chargée de mission à la Caisse Guadeloupéenne de Retraite par Répartition (CGRR)

Florence GAVALY – Psychologue du Travail pour ALGEVA Conseils

Pour vous aider dans vos démarches, quel que soit votre âge, votre étape de vie, voici quelques adresses qui vous aideront à transiter et à cheminer vos projets.

Pôle emploi : www.pole-emploi.frPortail de l’orientation : www.orientation-pour-tous.frPortail de la reconversion :www.guidedelareconversion.fr CGRR : www.cgrr.fr - RDV Service retraite0590 21 77 05Association Prereva : www.formation-guadeloupe.frUniversité du Temps Libre : www.univ-ag.fr0590 48 33 58 / 0590 48 33 55Autres :http://www.gouvernement.fr/gouvernement/les-dispositifs-en-faveur-de-l-emploi-la-reconversion-professionnelle

Le module SENIOR 50 (à partir de 45 ans) intitulé « Comment aborder votre deuxième partie de carrière ? » permet de s’informer, réfléchir et échanger pour anticiper les ressources à la retraite, appliquer les principes de prévention santé, réfléchir sur sa dynamique professionnelle pour l’étape à venir.L’action SENIOR 60 (à partir de 50 ans) « Comment gérer la transition activité professionnelle – retraite ? » intervient entre 1 et 3 ans avant le départ à la retraite. Il s’agit là d’accompagner pour apprendre à organiser et gérer son temps de manière constructive, développer de nouveaux rapports sociaux, appréhender les questions de la gestion du patrimoine et de la succession, prévenir sa santé, s’engager dans des projets culturels, travailler autrement à la retraite… Autant de thèmes traités par des experts, des notaires, des médecins gérontologues, animateurs sportifs et qui sauront changer la mise puisqu’ils interviennent par anticipation.

Le principe est simple : il suffit que votre employeur vous inscrive à une session d’information auprès de la CGRR (organisme auquel votre employeur cotise pour votre retraite complémentaire). Sachez également que, pour accéder aux journées de formation organisées par la CGRR, vous pouvez faire valoir votre DIF (Droit Individuel à la Formation) pour lequel l’employeur cotise auprès d’une OPCA, association agréée pour la gestion du financement de la formation continue.

Pour tout renseignement,tél : 0690 64 84 16www.formation-guadeloupe.frCGRR : www.cgrr.fr - RDV Service retraite 0590 21 77 05

P.28 • GÉNÉRATION + Magazine

La Caisse Guadeloupéenne de Retraites par Répartition (CGRR), acteur majeur de la protection sociale en Guadeloupe, a jugé opportun d’initier les « séminaires de préparation à la retraite » dès l’année 1988.

En 2003, l’institution de Retraite complémentaire crée l’organisme de formation PREREVA qui se donne pour mission d’accompagner les seniors vers une cessation d’activité constructive, autour de projets de vie.

PREREVA a professionnalisé son accompagnement en mettant en œuvre des actions de formations axées sur la problématique de la gestion des âges. D’une façon générale, il s’agit de :

- Mettre en œuvre les changements individuels et collectifs nécessaires au maintien de la performance de chacun dans un contexte de vieillissement démographique, de pénurie de compétences et de contraintes de compétitivité où l’allongement de la vie professionnelle est inéluctable- Aider les acteurs socio-économiques (branches, entreprises, collectivités territoriales) à mieux prendre en compte la dimension «ressources humaines» de leurs projets, grâce à un effort d’anticipation des évolutions de l’emploi et des compétences et de diffusion plus systématique de l’ensemble des outils existants sur le champ de

l’accès à la qualification et de la reconnaissance des compétences

Les actions de PREREVA recouvrent donc l’ensemble des démarches contribuant au développement d’une gestion des ressources humaines plus dynamique et plus anticipative au sein des entreprises et des territoires, en encourageant les initiatives collectives et innovantes.

Par exemple, l’action « Sénior 50 » qui est une journée de formation/action destinée aux salariés autour de la cinquantaine permet d’engager une réflexion professionnelle et personnelle à un moment clé.

Autre exemple, l’action « Sénior 60 » qui s’adresse aux salariés à 2 ou 3 ans du départ effectif à la retraite et se déroule sur trois journées permet de considérer tous les aspects d’un changement de vie à venir. Ce séminaire alterne interventions d’experts et ateliers de réflexion.

Si nous devions émettre un regard sur le commentaire des stagiaires, nous dirions tout simplement qu’ils sont « bluffés » par le contenu qui leur est proposé. Ils utilisent les termes suivants : « outil indispensable pour bien appréhender une nouvelle étape de vie … l’abstrait est devenu concret ! »

En résumé, nous sommes fortement confortés et encouragés dans la conduite de ces actions. A chaque session, le nombre de stagiaires augmente car le « bouche à oreille » fonctionne bien et l’intérêt des entreprises est croissant.

Aussi, nous envisageons, très prochainement, la tenue d’une réunion d’information et de sensibilisation à l’attention des responsables Ressources humaines sur le bien fondé de ces actions qui deviennent incontournables, compte tenu des paramètres à considérer pour une : « RETRAITE REUSSIE »

Un contact pour renseignement :Sonia DELMES // 0590 239 356 ou 0690 648 416ou [email protected]

TÉMOIGNAGE

Je suis d’une nature plutôt entreprenante. Changer ne m’a jamais effrayée. Malgré une formation initiale d’assistante de gestion (bac +2), j’ai exercé dans le commerce, la location de voiture… Mais du haut de mes 36 ans, j’ai désormais trouvé ma voie puisque je suis désormais assistante maternelle. Certains pourraient penser que les personnes comme moi sont perdues car je n’ai pas épousé de carrière « stable ». Moi je pense plutôt que ces expériences m’ont permises de me trouver enfin. Il n’y a pas de chemin tracé pour tout le monde, les événements d’une vie font que nous devons nous adapter, en quelques sortes mettre en stand by nos ambitions, mais un jour ou l’autre les opportunités croisent notre chemin et le moment venu, nous sommes aptes à les saisir. Cindy Hoff – Guadeloupe

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VOYAGE

Pour vous, j’ai sélectionné 2 sites riches de beauté au naturel, havres de paix et de verdure. Ces hébergements ont aussi l’avantage de privilégier l’écotourisme et le respect de l’environnement. Que rêver de mieux pour commencer l’année 2014 en douceur.

L’HABITATION GETZ A VIEUX-HABITANTSUn petit chemin à travers la forêt qui s’ouvre sur un jardin ombragé. Ca y est, vous y êtes. Bienvenue à l’habitation Getz. Cette maison coloniale en bois pays datant du 18 ème siècle, donne vue sur la mer et la montagne. C’est dans cette belle bâtisse que se situe au rez-de-chaussée deux chambres d’hôtes au charme discret où tout appel à la sérénité. Toutes deux sont de plain pied et s’ouvrent sur terrasse. Le jardin accueille aussi, haut perché dans les arbres, trois cabanes en bois. Adeptes de dépaysement et de retour à la nature seront conquis.Pour sa gestion durable, l’habitation Getz a reçu en novembre 2013, le prix de l’environnement décerné par la Comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG) et la Chambre de commerce.

L’HABITATION GETZTarifs :Chambre d’hôte pour 2 personnes La nuit : 90€La semaine : 420 €Cabane Zoé 2 à 3 personnes La nuit : 110 €La semaine : 540 €Table d’hôtesLes mercredis et dimanches soirs sur réservation Adultes : 22 €

Route de Géry - 97119 Vieux Habitants - GuadeloupeTél. : 05 90 24 46 86 - Portable : 06 90 58 70 20Email: [email protected]://www.chambrescabanesguadeloupe.com

Ressourcez vous en pleine nature! Dans la Caraïbes, nous avons la chance de posséder une des plus extraordinaires biodiversité du monde. Une forêt luxuriante, plein de richesses à qui sait la contempler

JUNGLE BAY A LA DOMINIQUEBâti au milieu d’une forêt de 22 hectares, à côté d’un site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Jungle Bay est composé de 35 bungalows perchés à flanc de coteau au milieu de gommiers et de cèdres.

Fortement engagé dans la préservation de l’environnement, Jungle Bay mène des actions impliquant touristes et populations locales. La résidence organise des randonnées vers les chutes Victoria, Sari Sari, Trafalgar et le lac bouillant (l’un des plus grands du monde). Pour poursuivre votre escapade bien-être, un spa propose des massages à base de produits naturels. Des cours de yoga et de méditation complètent ce tableau 100% détente.

SÉJOUR À JUNGLE BAYTarifsForfait Jungle Spa aventure (3 jours minimum)Comprenant : navette aller/retour pour l’aéroport, tous les repas et les jus de fruits frais locaux, randonnées et activités quotidiennes, une demi-heure quotidienne de soins au Spa, cours de Yoga le matin.Chambre double : 215 € (par personne et par nuit)

Téléphone: +1-767-446-1789http://www.junglebaydominica.comEmail : [email protected]

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ZOOM SUR L’ÉCOTOURISMEL’écotourisme tel que le définit « The international ecotourism society » est une forme de voyage responsable, dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et du bien-être des populations locales. Les Antilles qui détiennent une forêt humide extraordinaire, plus de 300 espèces d’arbres et d’arbustes, autant d’oiseaux et de magnifiques fonds marins, devraient être le terrain idéal de l’écotourisme. La Dominique ou le Costa Rica en Amérique centrale en ont fait un axe majeur de leur développement économique.

VIE QUOTIDIENNERetrouvez toutes nos petites astuces pour vous faciliter la vie !

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MODEGénération +: Quelle personnalité représente une référence de mode pour toi aujourd’hui ?

Ochun Fashion Design : Au niveau international j’aime beaucoup Monica Belucci parce que c’est une personne qui a toujours été très chic dans ses choix mais sans le côté strass et paillette. Et aujourd’hui je pense qu’il y a un amalgame entre la mode et la notoriété. Pour moi ce ne sont pas les personnes qui se font le plus voir qui ont forcément un goût sure.

G+: Où puises-tu ta créativité ?

OFD : Dans tout ! Je lis beaucoup, je fais beaucoup de recherche. Je regarde tout ce qui se passe autour de moi et après il y a des détails sur des imprimés, des pochettes de CD, sur n’importe quel support qui vont m’accrocher et là je vais me les approprier pour en faire quelque chose.

G+: Crées-tu librement sans te préoccuper de l’air de la mode ?

OFD : Je suis toujours mes envies en explorant tout ce qui se passe autour de moi, c’est pourquoi je vais sortir quelque chose qui me plait tout en étant dans l’air du temps.

G+: Le choix de tes tissus et tes couleurs reflète un métissage culturel extraordinaire, cependant il me semble que ce style a encore une image « vieillotte » auprès des jeunes.

OFD : Alors ça se démocratise de plus en plus depuis ces cinq dernières années mais c’est vrai qu’il y a encore ce côté vieillot mais dut au fait que nous soyons sur une petite île où nous sommes absorbé par tout. Les icônes mode et les références people sont à 99% occidentales et européennes, c’est donc difficile pour une jeune génération très mode de tendre vers cette tendance ethnique/créole. Lorsque que l’on s’intéresse à la mode, il nous faut des références, et tant que les références mode ne seront pas plus caribéennes et métissés, systématiquement ce style sera moins « fashion ». Mais tout dépend dans quel univers on évolue, si

l’on prend celui de la musique par exemple, toute les jeunes générations qui ont baigné dans le new soul avec des artistes comme Erykah Badu -qui entre parenthèse est une très belle icône de mode dans le style afro-, ont cette sensibilité. Mais c’est vrai qu’il va falloir avoir plus de représentations et modèles dans ce style multiculturel.

G+: Est-ce une mission pour toi de rajeunir ce style métissé ?

OFD : Ah ma mission ! [RIRE] Alors je ne parlerai pas de mission parce que je ne me suis pas lancé dans ce domaine pour ça mais c’est vrai que dans mon travail j’essaie le plus possible de faire des produits caribéens dans les couleurs, les matières, les formes et les imprimés. Je veux prouver que l’on peut réussir à avoir quelque chose de joli, de mode, de portable et représentatif de nos régions. C’est ce que j’essaie de faire à ma petite échelle.

G+: A ton avis, il y a-t-il un look à adopter selon son âge ?

OFD : Oui et non. Oui dans le sens où l’on peut tout porter selon sa personnalité et sa physionomie mais non quand on parle d’élégance. Quand on s’habille, l’idée est de se mettre en valeur et en fonction de l’évolution du corps. Avec l’âge, il peut y avoir des parties qui ne seront pas forcément avantageuse et donc pas idéal à mettre en avant.

G+: Quelle image de la femme souhaites-tu mettre en valeur ?

OFD : Elle n’a pas un physique particulier mais une manière d’être. Les femmes que j’aime habiller sont celles qui se sentent libres de choisir leur mode de vie, de suivre leurs envies et de porter quelque chose de différent, qui leur va, plus que quelque chose qui est à la mode. Donc je dirai que ma cible c’est la femme qui est ou qui tend à devenir libre d’être le modèle qu’elle veut incarner. J’aimerai simplement que chaque femme que j’habille réussis à faire rejaillir leur personnalité dans mes créations.

Propos recueillis par Jessy Govindama

La Mode selon Ochun Fashion Design

P.34 • GÉNÉRATION + Magazine

Mannequin : MimiHabillée par : Ochun Fashion Design Maquilleuse : Gaëalle Gimer Photographe : Philippe Tirolien

Mannequin : MimiHabillée par : Ochun Fashion Design Maquilleuse : Gaëalle Gimer Photographe : Philippe Tirolien

GÉNÉRATION + Magazine • P.37

Juste une ombre de Karine GIEBELUn thriller envoûtant dont les personnages psychologiquement tourmentés nous entraînent dans des situations aussi inattendues qu’inquiétantes. Difficile d’échapper aux émotions, sentiments, doutes et frayeurs portés par une agréable écriture, tissée de mots à la fois délicats et puissants. Je me suis laissé transporter avec délectation dans un univers angoissant et trouble. Un pur plaisir pour l’esprit.

Muriel Balme

Histoire du flirt de Fabienne Casta-Rosaz-Editions Grasset Voluptueuse et instruite, la plume distanciée de l’historienne et journaliste Fabienne Casta-Rosaz vous plongera dans l’univers intense du flirt en balayant les époques du XIXéme siécle á la révolution sexuelle des annees 70. Tantôt tragique, tantôt romanesque voir libertaire, Histoire du flirt donne une lecture eclairée sur les fantasmes et les interdits explicites ou suggérés entre les êtres.

Nadjib Sellali

LAPO FARINE de Tony DELSHAMUne histoire vraie qui s’est passé il y a quelques années à la Martinique. Celle d’un nègre repoussant, et bizarre, qui vit dans les bois. Sa grotesque silhouette et ses extravagances effraient les enfants et amusent les adultes. Mais un jour il recueille un bébé abandonné dans les bois, une petite fille, qu’il va tenter d’élever dans son repère à l’insu de tous, en déployant les ruses les plus invraisemblables. Pour sa fille, Lapo Farine affrontera tous les obstacles et se transformera miraculeusement. Un livre que j’ai lu il y a une dizaine d’années mais qui m’a marqué par son histoire captivante remplie de rebondissements. Les émotions me submergent aujourd’hui encore quand j’y pense.

Béatrice Lothaire

Et si c’était à refaire de Marc LEVYJournaliste au New York Times, Andrew Stilman vient d’être victime d’une agression mortelle. Mais le destin décide de lui donner une seconde chance… Andrew revient deux mois en arrière et revit chaque instant tout en essayant de démasquer son meurtrier. On se laisse emporter par les aventures pleines de rebondissement d’Andrew Stilman sans compter les pages. Dans un style très agréable à lire, on y trouve de l’humour, du suspens, de l’irréel, de l’amour… tous les ingrédients réunis pour un thriller qui pourrait parfaitement être adapté à nos écrans.

Jessy Govindama

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P.38 • GÉNÉRATION + Magazine

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