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Grand Raid 73 4

Ultra Trans Aubrac 12

8ème Trail des Balcons d’Azur 20

Trail des Piqueurs 32

Ceven Trail 44

Trail de la Drôme 54

Ergysport Trail du Ventoux 70

Trail Glazig 78

Trail des Ruthènes 86

Trail de Paris 92

SommaireSommaire

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Après la canicule de 2012, la tempête de 2013, le grand raid 73 tient enfin revanche avec des conditions printanières voire quasi estivales pour le plus grand bonheur de Gilbert Codet l’organisateur en chef et son équipe. Quant au Suisse Ryan Baumann lui aussi tient sa revanche après une seconde place en 2010 tronquée par une erreur de parcours. Emilie Lecomte l’emporte chez les féminines !

Ryan Baumann tient sa revanche…

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A 5h du matin lorsque les 300 traileurs partent à l’assaut de ce magnifique parcours de 73km pour 4800m de D+ les lampes frontales scintillent encore dans l’ascension des premières difficultés dont la roche du Guet et la bosse de Montgelas. Et c’est de là que les coureurs assis-tent à un beau lever de soleil qui aura ravi le vainqueur du jour, le suisse Ryan Baumann. Le membre du team Salomon Suunto Suisse avait de bonnes jambes jusqu’au 40ème km. Puis « victime d’un coup de mou » ses deux autres concurrents directs ont pu rejoindre celui qui pré-pare le trail de Verbier mi-juillet chez lui dans son jardin (déjà 3 fois second). Ainsi son compatriote Yann Bessard du team Perraudins Sports fera cause commune et ils ne leur resteront plus qu’à distancer le traileur du 13ème

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Steeve Dobert. Mais lui aussi ne voulait rien lâcher et il restera longtemps au contact des deux Suisses. Et dans la plus grosse difficulté du jour, l’ascension du Colom-bier rien n’était encore joué d’avance. Mais dans la se-conde partie du parcours comprenant davantage de descentes, le militaire savoyard n’a rien pu faire face aux attaques répétées des deux suisses beaucoup plus à l’aise techniquement. Parti devant, Baumann relance et croit en sa bonne étoile « On a fait de bons relais avec Bessard et on s’est bien aidé. Mais dans la descente j’ai senti que j’avais de bonnes jambes et j’ai relancé distan-çant ainsi progressivement mes poursuivants.

Et c’est de là que les coureurs assistent à un beau lever de soleil qui aura ravi le vainqueur du jour, le suisse Ryan Baumann

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Surtout, je ne voulais pas me perdre (son erreur de parcours lui avait coûté la 1ère place en 2010 terminant second) et j’ai bien gazé, une belle victoire à la clé » savoure le jeune vétéran âgé de 41 ans. Pour son compatriote qui lui aussi prépare le trail de Verbier tout s’est joué dans la descente car il était à la lutte avec Steeve Do-bert depuis un bon moment, seules 4 minutes séparant les deux hommes. Derrière ce beau podium on retrouve l’espagnol du team Helly Hansen qui vit aujourd’hui en Savoie Raul Fre-chilla. Second l’an dernier sur l’Echappée Belle, l’éducateur sportif s’offre une belle 4ème place en 9h23’39.

Chez les filles, Emilie Lecomte la traileuse du team Quechua était annoncée favorite. Elle aura réalisé un superbe parcours en tête de bout en bout. « C’était un plaisir de revenir courir sur ce terrain de jeu que j’affectionne particulièrement. Je me suis éclatée sur ce parcours qui me convenait parfaite-ment bien. Un bon dénivelé, des parties roulantes qui arrivaient juste au bon moment. De quoi me ravir. Je me suis quand même fait un peu peur avec une bonne hypo avant le mont Pelat. Mais je me suis ravitaillée et c’est reparti » commente celle qu’on reverra bientôt sur les Dolomites en juin puis sur la Ronda del Cim à Andorre. Derrière elle la suissesse Hélène Blatter aura bien eu beau s’em-ployer, elle ne pouvait rien faire face à la supériorité de la haut savoyarde de Thorens Glières. La trai-leuse du trail running team kalofen aura trouvé « les montées difficiles voire horribles. Et mes ge-noux m’ont beaucoup fait souffrir surtout dans les longues descentes du retour jugées interminables ». Sur la 3ème marche du podium Josiane Picollet de l’APDC trail termine sa course « ravie d’accrocher enfin cette course à mon palmarès depuis le temps que je la convoitais. » En 11h13’ elle termine aussi

1ère vétérane. On retrouve sur la ligne d’arrivée Josiane la mine fatiguée mais réjouie, le souffle court mais le teint apaisé, par cette énorme satis-faction d’avoir bouclé l’une des seules grandes courses de la région à laquelle elle n’avait encore jamais participé. C’est chose faite et on retrouvera Josiane cet été sur l’ultra trail du Beaufortain.

TRAIL DE CRUET23KM LAVILLE EN PROFITE Des conditions idéales, un parcours magni-fique au sein de cet écrin de verdure des Bauges. Mais une erreur de balisage aura pri-vé bon nombre de favoris d’un podium tant convoité. Pour le plus grand bonheur du néo traileur, Alexandre Laville, le gendarme de Morestel ! Les 300 traileurs engagés peuvent s’avouer heu-reux pour cette nouvelle édition réalisée sous le so-leil loin de la canicule de 2012 ou de la tempête de

l’an dernier. Le départ fut rapide, trop rapide peut être ! Ainsi les favoris annoncés Aurélien Brun du Team Technica, Roderick Assier de l’UAM, Tanguy Roche le biathlète de la féclaz et bien d’autres en-core auront suivi à tort une balise du parcours marche. Une erreur qui leur fit perdre dix bonnes minutes sur le peloton qui lui filait à bonne allure. Et sur la première partie du parcours le single track menant à la roche du Guet offrait un point de vue magnifique une fois parvenu au sommet. Mais pour y accéder doubler d’autres concurrents s’avé-rait un exercice difficile une fois engagé. Les trai-leurs égarés revenus des profondeurs du classe-ment auront ainsi accusé le coup pour remonter un à un la cohorte de concurrents.Il leur aura alors fallu s’employer pour revenir sur la tête de course, un pari difficile à relever. « Difficile de doubler sur le single track et avec autant de re-tard, j’ai préféré jeter l’éponge » avouera le mau-riennais Roderick Assier. Même scénario pour Lucas Humbert engagé avec le groupe de tête qui avait lui aussi le podium dans le viseur et terminera en roue libre à la 21ème place. Seul Aurélien Brun aura trouvé les ressources nécessaires pour se battre et remonter cette interminable guirlande multicolore menant ensuite au lac de la Thuile puis au col du Marocaz. Descendeur aguerri il parviendra au final à décrocher le podium mais termine « déçu de cette erreur de parcours car j’avais la gagne dans les jambes ». Quant à Alexandre Laville, le néo trai-leur de Morestel, il est aux anges surtout qu’il aura beaucoup moins subi l’erreur d’aiguillage du wa-gon de tête. « Parti prudemment je me suis d’abord fait enfermer dans les trente premiers, mais j’ai pu ensuite remonter de nombreux concurrents. En tête dans la première bosse, je me suis bien battu avec Aurélien Desachy (2ème au scratch en 2h12’13) sur les parties roulantes au sommet». Encore peu connu dans le milieu du trail, Alexandre Laville sera au départ des Drayes du Vercors sur le 60km (3200m D+) avant de s’offrir une longue pause pour profiter pleinement de la naissance de son se-cond enfant. Quant à son dauphin Jérôme Desachy venu de Seyssel c’est presque « un podium inat-tendu » qu’il se sera offert même si le jeune homme avait des ressources surtout en descente, un terrain sur lequel il « se sent à l’aise ». Si Aurélien Brun complète le podium grâce une incroyable remon-tée, on retrouve derrière le coureur certainement le plus déçu du jour, un jeune vététiste Thomas Colli-net qui s’essaye au trail depuis peu et termine donc 4ème en 2h14’52.

Les régionaux auront aussi bien figuré à l’image de Ludovic Thomasset des coureurs du Perron 7ème en 2h17 qui « 5ème en haut du col du Marocaz aura perdu 2 places dans la descente ». Ou bien encore le coureur de l’Entente Athlétique Chambérienne Romain Paulhe 11ème en 2h21’16 qui lui aura pré-féré « réaliser une course constante aussi à l’aise dans les montées que dans les descentes. » Chez les filles, on aura assisté à une autre chevau-chée fantastique, celle la jeune Corail Bugnard de Tresserve qui d’abord à la 3ème place, s’imposera en 2h21’34 en s’adjugeant une belle 13ème place au scratch. Elle devance Sandrine Etienne (2h32’43) et Rai Manikala (2h34’15). La Népalaise souvent en France et notamment dans la région car mariée à un haut savoyard espère bien revenir courir ici même si elle a davantage l’habitude des ultras. Quant à la chambérienne Nadège Cavagna 5ème

féminine elle termine « très satisfaite de ma presta-tion avec un chrono quasi identique à celui de 2011 » et se classe ainsi 1ère vétéran Femme.

Texte et photos : Alexandre Garin

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UltraTrans AubracVivre l’Aubrac

Autrement...

mais simplement

La TRANS AUBRAC, initialement organisée sur la base d’un Ultra Trail de 105km à travers la vallée de l’Aveyron, du Lot et de l’Aubrac se cours main-tenant en relais de 4. Et 2014 fût une année re-cord en nombre d’équipes de 4 courageux, dyna-miques et surtout joyeux traileurs/traileuses. Et si l’on essayé d’admirer la TRANS AUBRAC à tra-vers le prisme du TEAM MENDEZ… pas évident vous nous direz et pourtant !Le Team Mendez, c’est une équipe de 4 copains qui partagent une même passion pour la course à pied, le trail et le sport en général. La TRANS

AUBRAC, un moyen bien sympathique et unique de partager une journée sportive entre amis. Mais attention, journée sportive mais pas moins convi-viale. Car c’est bien là le mettre mot du Team Mendez : la CONVIVIALITÉ.La journée débute comme pour tous les traileurs au départ de Bertholène (solo ou relais) vers 4h30 du matin. Alors que beaucoup de participants sont concentrés sur l’épinglage de son dossard, l’inventaire de matériel nécessaire (la chaussette droite puis la gauche comme dirait ZZ), une bonne alimentation d’avant course, l’évacuation du

ULTRA TRANS AUBRAC

UltraTrans Aubrac

stress d’avant course… Le Team Mendez lui, at-taque sa journée dans la salle de bain, rasoir à la main avec un seul objectif : «faire renaître la mous-tache dans les pack» (cf Photo1). Vous l’aurez compris, Mendez ce sont les types moustachues avec un look totalement décalé : Casquettes et T-shirts fl oqués aux couleur du Team, Bob Paul Ri-card d’avant et d’après course et manchon de compression spécialement fournie par la marque qui soutien le team. Mais ne vous y trompez pas, les membres du Team Mendez sont loin d’être des culs de jatte, 3ème l’an passé en 10h21, ils sont là

pour défendre une place sur le podium.Réunis dans la salle des fêtes de Bertholène, le moment t’en attendu des 4 compagnons arrive : le tirage au sort. Qui fait quoi ? Qui va partir au son de Jack Sparow sous un déluge de lumière il-luminant le château de Bertholène ? Qui prendra le relais n°2 au pied du clocher tord de St Côme d’Olt pour 32km d’un chemin de croix menant à la capitale du couteau Français ? Qui emmènera le relais à travers les plateaux d’Aubrac et aura l’agréable surprise de goûter au ravitaillement 3 étoiles au guide Michelin ?

ULTRA TRANS AUBRAC

Qui aura l’immense privilège de terminer cette TRANS AUBRAC 2014 en faisant redescendre l’équipe vers la vallée du Lot ? Les étapes sont donc distribuées par tirage au sort et plus possible de s’échapper : ça se passe comme ça chez les MEN-DEZ ! C’est au son de Sheila et des gondoles à Ve-nise que les 4 copains rejoignent la ligne de départ dans l’enceinte du château, transistor Jaune sur l’épaule. 6h00, le château de Bertholène s’éteint pour s’embraser immédiatement sous un déluge de feu : le course est lancée ! La tête de course part très vite, les tortues Ninja (1ère l’an passé) mènent un train d’enfer. Les têtes d’affiches de l’Ultra suivent à très bon rythme (14km/h). Parmi eux, nous retrou-vons Guillaume Thisse, vainqueur l’an passé, Benja-min Beaume, 2ème en 2012-2013 et Renaud Roua-net (Team Hoka). Ce dernier venu sur l’Aubrac pour préparer son dé-but de saison et son UTMB a un objectif : courir, courir et encore courir sans jamais marcher. Renaud prend la tête de l’Ultra jusqu’au kilomètre 40 où une raideur musculaire l’oblige à réduire la foulée. Benjamin Beaume n’en demandé pas temps. Au pointage à Laguiole (km55) Benjamin pointe avec 6 minutes d’avance sur Rouanet. L’objectif de Benja-min, même si ce garçon reste discret, est bel et bien de remporter le graal aveyronnais synonyme d’une première place sur le podium tant convoité depuis 3 ans. Guillaume Thisse commence à montrer des signes de fatigue à mi parcours avec 25 minutes de retard sur le duo de tête et pointe à la 5ème place. De plus, Guillaume évite vivement une voiture lors de la traversée du village et voit apparaître une gêne aux adducteurs qui l’obligera à l’abandon au kilo-mètre 97 à cause d’une douleur trop aigue.

Au kilomètre 60, Renaud Rouanet retrouve une foulée aérienne. Arrivée à Aubrac (km77), seule-ment 8 minutes séparent notre duo de tête. Re-naud se lance alors à la poursuite de Benjamin sur les 29 derniers kilomètres. Au fur et à mesure des kilomètres, l’écart s’estompe. Renaud rattrape Ben-jamin pour l’avoir en ligne de mire à moins de 100m au kilomètre 97. Benjamin se retourne et voit une année de plus la première place lui glisser entre les baskets. Dans un sursaut d’orgueil, il accélère mal-gré les crampes et la fatigue. Il relance fort, très fort. Il terminera le dernier kilomètre à 16km/h sans pouvoir expliquer d’où lui vient cette énergie. Il entre dans le gymnase de Saint Geniez d’Olt en le-vant les poings rageurs d’une victoire bien méritée en 10h36. Renaud ne pouvant tenir les cadences élevées imposées par l’Auvergnat pointera 6 mi-nutes derrière lui. Le podium sera complété par Yves Loup Fanton en 10h58. Côté féminin, le duel était beaucoup plus amical entre Jourdan Martine et Emmanuelle Jamon qui en finissent quasiment main dans la main après 16h03 de course, toute surprise mais néanmoins heureuse de faire leur premier podium. Brossy Florence ter-mine troisième en 16h45. Pendant que la ligne d’arrivée commence à se garnir des coureurs du 105 solo, relais et 50km, le Team Mendez court toujours. Malgré, un staff (kiné et diététicien) bien présent, les coureurs du Team avancent à un rythme en deçà de leur performance de l’an passé. Le staff décide alors de sortir l’artillerie lourde pour doper ses athlètes et refaire son retard en glissant de la neige dans un verre remplit d’une potion magique naturelle fabriquée à base de gentiane associée à du saucisson local.

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Au fi nal, le Team Mendez viendra étayer le tableau des relais à la 17ème place en 11h53. Aux avant-postes de la course, les tortue Ninja (9h22) conser-vent leur titre devant Captrailgagnac 31 et les Bur-kinabais de Marnhac. Pour le Team Mendez et toutes les équipes présentent ce jour-là, l’objectif est atteint : passer une très bonne journée autour d’une même passion : le Trail !A noter, la belle performance des 2 équipes entière-ment féminines (les fi fi lles les révoilà et les belettes) qui se sont classées avec seulement 4 petites mi-nutes d’écart en 13h03 et 13h07. Il faut dire que le duel portait sur 2h00 de balnéothérapie à l’arrivée de la course au Château de la Falque à St Geniez d’Olt ! Ainsi que l’esprit d’équipe du relais Good Running Mirabelle qui ont accompagné dans leurs premiers 105km, les ultras traileurs Boussac et Or-belin tout au long du parcours qu’ils termineront en 18h40.La Trans Aubrac, c’est aussi un somptueux 50 kilo-mètres dénommée le «Trail du Capuchadou», com-prenez : l’ancêtre du couteau de Laguiole. Celui-ci traverse les plateaux de l’Aubrac Aveyronnais de part en part. Ces traileurs sont partis de Laguiole à 10h00 avec une petite heure d’avance sur les concurrents de l’Ultra. Ils sont logiquement les pre-miers à profi ter de la surprise mise en place par l’or-ganisation et le célêbre restaurateur Aveyronnais Sébastien Bras (3 étoiles au Michelin). En effet, la course passe juste sous les fenêtres du restaurant et derrière un genévrier, l’ensemble des coureurs de la TRANS AUBRAC 2014 ont pu déguster un ravi-taillement surprise concocté par le pâtissier du restaurant Michaël Jussey.

Recentrons nous sur le plan sportif. Côté féminin, le Capuchadou accueillait une vice championne olym-pique : Marion Clignet. Cette dernière s’impose en 5h19 avec le 9ème temps au scratch devant son amie Sarah Cameron en 5h40. Chez les hommes, Vin-cent Chauffour reste le maître en son pays. Le La-guiolais remporte une fois de plus l’épreuve en 4h38 devant Perrin Erik en 4h43. L’organisation tient à remercier l’ensemble des cou-reurs (600 cette année), les bénévoles (pas moins de 130 personnes ont œuvrés durant cette jour-née), le Conseil Région Midi Pyrénées, le Conseil Général de l’Aveyron, l’ensemble des municipalités que la Trans Aubrac traversent et accueillent, les partenaires privés : la coutellerie Honoré Durand à Laguiole (qui a permis de traverser son établisse-ment une année de plus et au forgeron qui a tra-vaillé pendant que les coureurs admiraient ses coups de marteaux), Auto 12 Laissac, Sport Aki-leine, l’école de kiné de Rodez, Errea - Run n Trail, le restaurant Bras et le Château de la Falque.

Rendez-vous en 2015…

Texte : Etienne Valayé - Photos : organisation

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dimanche 28 septembre 2014 Alise-Sainte-Reine • Côte-d’Or (21)

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Plus long, plus dur et encore plus beau !Pour sa huitième édition, le Trail des Balcons d’Azur fait peau neuve et hausse le niveau en proposant 4 nouvelles distances : Le samedi après midi, le P’tit TBA se décline en 25km avec 1 000 mètres de D+, et sera également le prologue pour les 54 coureurs inscrits sur le Défi TBA 105 km (25km le samedi et 79 km le dimanche) qua-lifi catif pour 3 points UTMB. Le dimanche, l’UT-BA ouvre le bal dés 5h00 à la lumière des fron-tales, sur un nouveau parcours de 79 km et 3 500 mètres de D+ (2 points UTMB et 85 points pour la Diagonale des fous) suivi à 7h00 par le TBA rallongé à 47 km et 2 200 mètres de D+ (1 point UTMB). Ce weekend de course est également la deu-xième étape du Challenge Trail Nature organisé par le Conseil Général 06, dont le TBA est une des épreuves majeure. Cette année encore le Trail des Balcons d’Azur à confi rmé son succès et sa réputation nationale, et fait le plein avec prés de 1100 inscrits (limite fi xée par les parcs dépar-tementaux) dont 185 femmes venant de 60 dé-partements, mais aussi internationale puisque 22 nationalités étaient représentées.

Trail Drôme LafumaLes Baronnies, terre de trail

8ème Trail des Balcons d’Azur26 et 27 Avril 2014

Trail Drôme LafumaLes Baronnies, terre de trail

8ème Trail des Balcons d’Azur26 et 27 Avril 2014

Le P’tit TBA ouvrait ce weekend de trail et 536 concurrents sur les 575 inscrits se retrouvaient sur la ligne de départ à 14h00 sous un grand soleil, pour en découdre sur ce nouveau parcours de 25 km. Un plateau déjà relevé avec Sylvain Camus, vain-queur de l’UTBA 2012, engagé cette année sur le Défi, et Gaétan Ferrando du Team Garmin, Eric Carrasus et Corail Bugnard du Team Tecnica ainsi qu’un bon nombre de spécialiste régionaux de la discipline. 53 coureurs sont engagés sur le Défi mais on remarquera surtout la joélette de Denis Campana emmenée par les coureurs de Ville-neuve Loubet Running, encouragés sur le départ par une ovation de l’ensemble des participants, grand moment d’émotion… Parti prudemment car il participe au Défi associant le 25 km du sa-medi et le 79 du Dimanche, alors qu’Eric Carrasus mène le train depuis le départ, Sylvain Camus a pris la tête dans la dernière partie de la course et

s’est imposé en 2h04’18 devant Mathieu Motsch du Colmar Marathon Club à 4mn et Eric Carrasus 3ème en 2h07’22. Chez les féminines, c’est l’impressionnante Corail Bugnard qui l’emporte en 2h16’33, avec au passage une superbe 6ème place au Scratch. Le podium est complété par Irina Malejonok ASVA (enga-gée sur le Défi) en 2h31’29 et Loriane Pit-zini Courir en Pays de Grasse en 2h44’28. Belle performance de la joélette qui boucle le parcours en 4h36 alors que les derniers concurrents ont franchis la ligne en 5h20. Le soleil de la journée aura marqué tous les concurrents et 17 d’entre eux ont abandonné.

8éme Trail des Balcons d’Azur26 et 27 Avril 2014

Le dimanche matin étaient proposées les deux épreuves reines du weekend, le 47 km et le 79 km. 185 inscrits sur le TBA 79 km, et 290 sur le TBA, malgré les prévisions météos défavo-rables qui risquent d’influer fortement sur les conditions de course rendant ces 2 épreuves plus difficiles encore. Après les grosses chaleurs de la veille, la pluie s’invite pendant une heure en tout début de matinée, les températures sont nettement plus fraiches que la veille, conditions qui au final, ont été très appré-ciées des coureurs. 5h00, à la lueur des frontales, ils sont 151 à prendre le départ, prêts à en découdre sur 79 km et 3 500m de dénivelé positif. On y remarque Sylvain Camus Team Garmin, enga-gé sur le Défi, Marc Ripol Team Altitrail, Olivier Darney Twinner Sport Cap 3000, Hugo Galeote ASM Triathlon, Gilles Spagnol Evasion Run-ning Nice, Gilles Frediani Vésubie Trail Club 06, Pierre Saucy Azurtrian-drun Fréjus et l’expérimenté Cyril Martel habitué des podiums du Trail des Balcons d’Azur. Coté Féminine on retrouve Irina Malejonok ASVA engagée sur le Défi, Laureline Gaussens ASA, Yulia Baykova ASD Run-ning ainsi que Martine Volay Interflora. Ce plateau très relevé laisse déjà augurer d’une course animée. Après 1h30 de course, c’est Olivier Darney qui se présente le 1er au Col Notre Dame, km 16, talonné à moins de 30 secondes par Hugo Galeote et Pierre Saucy., chez les féminines, Laureline Gaussens mène la danse devant Yulia Baykova, suivie à 18 minutes par Irina Malejonok et Martine Volay. Au col des Lentisques, km 20, c’est Gilles Spagnol qui pointe en tête, suivi de prés par Pierre Saucy, coté féminines les positions sont inchangées. Au col de Bellebarbe, km 27, Olivier Darney se présente en tète, 1 minute devant Gilles Spagnol et Gilles Frediani, cotés Féminines, pas de changement en tète de course mais Irina Malejonok se trompe de chemin et perd la 3ème place au profit de Martine Volay à 30 mi-nutes des premières. Au passage à Agay, km 30, Hugo Galeote se présente le 1er, suivi à 2 minutes par Olivier Darney et Gilles Frediani alors que Laureline Gaussens distance Yulia Baykova de 9mn et Martine Volay à 35 minutes. Irina Malejonok qui a couvert 14 km de plus suite à son erreur, est pointée 7ème à plus d’une heure des premières. Au Col de Belle Barbe, km 36 Gilles Spagnol, Gilles Frediani et Oli-vier Darney sont dans la même minute, mais rien n’est joué car les écarts restent faibles avec le groupe des poursuivants emmenés par Pierre Saucy. Du col de l’Evêque, km 42, jusqu’à Théoule km 66, les positions sont inchangées en tête de course mais Irina Malejonok reprend la 3ème place à l’issue d’une remontée époustou-flante. La dernière ascension vers le rocher des Monges permettra à Olivier Darney de distancer ses poursuivants, et de se présenter en tête au km 75 alors que Cyril Martel et Marc Ripol en embuscade depuis le début de la course, s’emparent de la 2ème et 3ème place au détriment de Gilles Spagnol et Gilles Frediani à moins de 4mn.


Olivier Darney dont c’est le premier Ultratrail l’emportera finalement en 8h18, devant que Cyril Martel et Marc Ripol 2ème ex-æquo en 8h21. Côté Féminine, Laureline Gaussens victime d’une chute assez sérieuse terminera l’épreuve main dans la main avec Yulia Baykova en 9h05, belle exemple de solidarité sportive, devant l’étonnante Irina Malejonok en 10h13. Après sa victoire de la veille, Sylvain Camus, victime de problèmes gas-triques, gérera sa course et termine 9ème en 8h56, et malgré son seul objectif de venir chercher les 3 points manquant pour l’UTMB, remporte le Défi du Trail des Balcons d’Azur avec une confortable avance, couvrant les 105 km et 4 500 de D+ en 11h, complétant ainsi sa collection de trophées du TBA (une pierre de l’Esterel sur son socle en chêne liège), devant Frederic Ascone en 12h30 et Irina Malejonok, 1ère féminine et 3ème au scratch du Défi en 12h45. Le dernier des 152 classés, Michet Bernard, Vétéran 4 (1940), engagé sur le Défi franchira la ligne en 15h55 sous les applaudissements d’une grande partie de l’organisation, et 18 coureurs ont abandonné. 7h00, 260 coureurs sur les 290 inscrits se pressent sous l’arche de départs prêts à s’attaquer à ce parcours de 47 km et de 2 200 mètres de déni-velé positif. Le Team Tecnica est en force ce weekend en alignant Aurélien Brun, vainqueur du TBA 2011 et 3ème du TBA 2013, Sandrine Motto Ross vainqueur femmes du TBA 2011 et 3ème féminine du TBA 2013, Romain Bushino, Yannick Heusey, Thierry Chatron, et Anna Santiago alors que du coté du Team Garmin on retrouve Sébastien Camus vainqueur UTBA 2012 et René Rovera vainqueur UTBA 2009. Très rapidement, Aurélien Brun affiche ses prétentions en se présentant le premier au col Notre Dame, km 16, en 1h17’07 avec 3mn d’avance sur Romain Bushino et Yannick Heusey et 4mn sur Sébastien Camus et René Rovera. Chez les Féminines le Team Tec-nica confirme sa suprématie avec Sandrine Motto Ross en tête, 6 mn devant Aline Grimaud (Team Champsaur Nature) et Amandine Guerdoux (ASPTT Nice). Les Tecnica resteront en tête jusqu’au deuxième passage au Col Notre Dame, Km23, mais au passage à Théoule, km 32, alors qu’Aurélien Brun à accentué son avance, ce sont Sebastien Camus et René Rovera qui le suivent à 15 mn, légèrement devant Romain Bushino et Yannick Heusey.


Chez les féminines, pas de changements mais Sandrine Motto Ross accentue son avance sur ses deux poursuivantes. Aurélien Brun couvrira les 47 km en 4h03, devant René Rovera en 4h07 et Sébastien Camus en 4h13. Sandrine Motto Ross terminera quand à elle en 4h59 devant Aline Grimaud en 5h10 et Amandine Guerdoux en 5h18. Le dernier des 237 classés franchira la ligne en 9h50, alors que 23 concurrents ont aban-donné. Malgré une météo capricieuse, ce 8ème Trail des Balcons d’Azur a été un succès et n’aura pas failli à sa réputation, la beauté des parcours proposés, la qualité du balisage, la sécurité, l’effi-cacité et la gentillesse des bénévoles de l’organi-sation ont encore fait l’unanimité parmi les cou-reurs. A la remise des récompenses, Philippe Cordero, l’organisateur de cette épreuve, tenait à remercier les 150 bénévoles qui ont contribués, par leur gentillesse, leur dévouement et leur effi-cacité, au succès de cette édition ainsi que ses

nombreux partenaires dont Altecsport, Altitrail, Eafit ,Tecnica, Décathlon, Géant Casino, Incomm et 6ème Sens. Sans oublier bien sur, le soutien de l’Office National des Forêts, des parcs départe-mentaux, du Conseil Général 06 et de la Mai-rie de Mandelieu la Napoule. C’était aussi l’occasion de rappeler qu’une partie des bé-néfices récoltés seront reversés à l’associa-tion Solidarité France Afrique pour des ac-tions solidaires au Maroc, à l’ONF pour le massif de l’Esterel (1e par participant) et seront investis dans des actions solidaires au Costa Rica, lors du Costa Rica Ultra Trail, www.latranstica.org, que nous organisons du 19 au 29 Novembre 2014 et sur lequel nous espérons vous retrouver.

Texte : Bernard MarchalPhotos : photo-sourire.com


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Trail des piqueurs !

Patrick BRINGER, le brillant vainqueur de la 6ème édition du trail des Piqueurs, sur la distance phare de 47km pour 2100 mD+, ne tarissait pas d’éloges sur le tracé atypique qui fait la renommée de ce trail hors norme. Il confi rmait, au micro de l’ani-mateur Franck Marret, que la réputation des« Piqueurs » n’était pas usurpée. Le caractère sau-vage de certaines parties du parcours a même réussi à lui faire oublier les images toutes fraîches du Népal d’où il revenait de quinze jours de trek !. L’alternance des tirés de cordes, des remontées de cascades, des traversées de ruisseaux, des hors pistes techniques ou ludiques l’ont beaucoup amusé ! Tout particulièrement l’escalade des deux chaos basaltique du Pic de Garde et du Courde-loup, deux passages il est vrai, unique dans le monde du trail. Propos confi rmés par les 914 cou-reurs inscrits sur les 11, 23 ou 47kms qui en re-viennent ébahis, ébouriffés dans la tête, épous-toufl és, emballés... chouchoutés aussi par tous les habitants du petit village de Saint Jean des Ol-lières. Pas de doute, le bouche à oreille, principal moyen de communication utilisé, va fonctionner à fond pour l’année prochaine.

Patrick BRINGER devance sur la ligne Benjamin BEAUME, fi dèle parmi les fi dèles de ce trail, tou-jours placé depuis la première édition, est encore deuxième cette année, c’est le Poupou des Piqueurs (donc adoré par le public connaisseur). Cependant, Benjamin n’a rien lâché et améliore son temps de 2013 de près de 20’ !. Benoit CRE-TIEN, arrivé 10’ après Patrick, signait malgré tout un excellent chrono.

L’alternance des tirés de cordes, des remontées

de cascades, des traversées de ruisseaux, des hors pistes

techniques ou ludiques l’ont beaucoup amusé !


Lionel TRIVEL, en pleine préparation du Tor des Géants en septembre prochain, terminait 6ème. Il est vrai que, après son exploit sur le dernier Tor (4ème !), le parcours a dû lui paraître bien court : il lui aurait fallu 4 ou 5 tours de circuit et une douzaine de fois le dénivelé proposé pour que puissent s’ex-primer ses énormes qualités d’endurance et qualités men-tales ! Lui aussi était élogieux sur le tracé, n’hésitant pas à le comparer au célèbre Techni’Trail de Tiranges, cher à Guillaume MILLET.

Chez les dames, Sonia SEMMAD l’emportait en améliorant de 13’ le temps de Claire RIMBAUD, vainqueur en 2013. Sonia revient sur les Piqueurs car elle est touchée par la gen-tillesse des bénévoles et le caractère intimiste de cet événe-ment ! Elle devance de 12’ Stéphanie MAUZAT qui signe aussi un excellent temps.

Sur le 23km, c’est 450 coureurs qui se sont élancés sur un tracé, alternant aussi des zones techniques, ludiques parfois roulantes mais toujours surprenantes, la variété du terrain étant l’obsession des traceurs. Fabien DEMURE semblait avoir course acquise quand, à 3 kilomètres de l’arrivée, il fut vic-time d’une fringale dont il se souviendra très longtemps. Ré-sultat, il termine, à la peine, en 10ème position. Christian MAHE a su attendre patiemment son heure et confi rmer ainsi son excellent début de saison en l’emportant devant Samuel HUSSON et Stéphane AUBERT.

Valérie BRESSON, vainqueur chez les dames, lais-sait éclater sa joie sur la ligne d’arrivée. Plutôt spé-cialiste des ultras, elle a brillamment terminé en août dernier L’Echappée Belle, reconnu pour être un trail ultra technique. Pas étonnant alors qu’elle se soit parfaitement exprimée sur le tracé des Piqueurs. Elle devance Isabelle MEUNIER et Martine BARA-DEL, toutes les trois séparées de seulement 3’.

Enfin, sur le 11km, les spectateurs ont pu assister à une belle bagarre entre les trois premiers qui se tien-nent en moins de 1’. Il s’agit des jeunes Zakaria BAKHIRI qui termine en 48 minutes devant Arthur SERRIERES qui bat au sprint Alex RIA. La quatrième place est enlevée par Mathieu DELPEUCH, encore cadet : la relève est là ! Fabien CHARTOIRE qui adore les Piqueurs était là aussi, en préparation pour son 2ème objectif de l’année : l’Eco -Trail de Paris. Il ter-

mine malgré tout à la 6ème place après une semaine chargée professionnellement et surtout une grosse séance de qualité réalisée la veille.

Chez les dames, Aurore JARLIER devance Fran-çoise BAUBET et Véronique GASSE. Là aussi la lutte fut acharnée puisque moins de trois minutes les sé-parent !

La variété était présente non seulement dans les tra-cés, mais aussi dans la météo : le soleil se disputait la vedette avec les giboulées de mars, voire là grêle parfois... de quoi donner un peu plus de piquant à ce trail qui n’en manque pourtant pas !

Texte et photos : organisation.

*35km au sud de Grenoble

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20 juillet 20143 trails - 1 rando55km 33 km 17 km 16 km

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Ceven Trail

Une édition 2014 sous le signe du record et de la neige !

Ceven Trail

Le record de participation a encore été battu cette an-née, et ce sont plus de 800 coureurs qui se sont élan-cés samedi 1er mars sur les 3 courses de l’évènement : Le « Trail aux Etoiles » (58 km et 2900 m+), première manche du Challenge Gardois des Trails Longs, le « Trail de l’Oignon Doux » (21 km et 900 m+), 2ème

épreuve du Challenge Gardois des Trails Courts, et le petit dernier, le « Trail du Pays Viganais » (12 km 450m+).

Pour accéder au sommet du « Trail aux Etoiles », les 320 concurrents ont dû se hisser à 1250m d’altitude et fouler à partir de 1100 m une neige fraîche tombée les jours précédents, et que le vent violent avait par endroit amassé en de profondes congères.

Ceven Trail

C’est un trio de coureurs aguerris, Pascal Giguet, le gardois Emmanuel Gault, et le provençal Patrice Marmet qui se détachait assez vite du lot.

Le rythme soutenu imprimé dans la 1ère moitié de course par Pascal Giguet, faisait, dans un premier temps lâcher prise à Patrice Marmet, décramponnant même un instant Emmanuel Gault. Mais ce dernier refaisait rapidement son retard, pour se détacher à son tour en fin de course, et finir en vainqueur en 5h33’56 en battant le record de 5h40’ établi en 2013 par Antoine Guillon. Pascal Giguet conservait sa 2ème place en 5h40’30, assez loin devant Patrice Marmet en 6h04’42.- En-fin, sur le « Trail du Pays Viganais », ce sont les Anduziens Frédéric Gibert (51’59), et J.Claude Benoit (52’21) qui devançaient Guillaume Barthélémy (53’31), tandis qu’Aurélie Barrial inscrivait son nom au pal-marès féminin.

Chez les féminines, la talentueuse Nathalie Henriquès renouvelait sa victoire de 2013, en terminant à une excellente 17ème place au scratch, et en descendant sous la barrière des 7h (6h57’12). Arrivaient ensuite la V2, Véronique Chastel (Team Hoka), en 7h14’56, et la provençale Laurie Atzénie en 7h31’26.

Sur les autres courses de la journée, la lutte fut également acharnée.- Le vainqueur 2013 du « Trail de l’Oignon Doux », Christophe Vigier doublait la mise avec autorité en 1h40’05, devant Patrice D’Aletto (Team Raidlight) en 1h42’15, et Sébastien Bousquet.

Chez les féminines, Sandrine Motto-Ross s’imposait en 1h55’, devant Sylvaine Cussot t en 1h59’, et Aude Diet en 2h04’.

Texte et photos : organisation.

Ceven Trail

Nathalie Henriquès

Emmanuel Gault

Buis les Baronnies, paradis, entre autres, du trail.

Trail dela Drôme

Trail de la Drome

Trail dela Drôme

Avec 1700 inscrits, sur les trois distances proposées (13,7 km, 23,4 km et 38,4 km) le Trail de la Drôme, version 2014, n’a pas démérité. Bien au contraire, puisqu’il dépasse le score de 2013 (1600). Une per-formance qui était un peu inattendue, avec la pers-pective des Championnats de France de trail orga-nisés, en septembre eux aussi,à Buis les Baronnies. La question qui était dans toutes les têtes était celle de la concurrence que pouvaient se faire ces deux épreuves, sur le même site. André Giraud, Vice Pré-sident délégué de la Fédération Française d’Athlé-tisme le soulignait la veille de l’épreuve et apportait en défi nitive une réponse rassurante. « Il est vrai qu’avec une seconde organisation dans l’année sur les mêmes parcours, les organisateurs pouvaient craindre un tassement de la participation sur le Trail de la Drôme. Il n’en a rien été. C’est le signe qu’en

sélectionnant Buis les Baronnies, parmi de très nombreuses candidatures, pour servir de support à la seconde édition des Frances de trail, nous ne nous sommes pas trompés. Outre une organisation, que nous savons très rodée après six éditions, c’est le témoignage que les parcours tracés au cœur de la Drôme Provençale sont attractifs, techniquement et visuellement. » Buis les Baronnies, paradis, entre autres, du trail. Sur l‘Allée des platanes, peu après le départ (7 heures) du grand parcours, comptant pour le Trail Tour National (9 épreuves) Patrice Billet époux et coach de Denis Christine Billet, vainqueur des 100 bornes de Chavagnes en Paillers l’an passé (seconde performance de la saison sur la distance), s’apprête à tromper l’attente. En effet tracés au cœur des

Trail dela Drôme Un sacré tremplin

pour les Frances de trail.

« montagnes » qui entourent la perle de la Drôme provençale, il est rare que les parcours croisent un chemin carrossable et voir passer les coureurs est chose difficile. « Pour les Frances de trail et notam-ment pour la grande distance (60 kilomètres), comme pour les courses d’aujourd’hui, nous ne dépasserons pas les 4 à 5 % de bitume », précise Hervé Simon, cheville ouvrière de ces deux organi-sations du Conseil énéral de la Drôme. Un handicap pour les suiveurs et les spectateurs, un bonheur pour les coureurs qui ont le sentiment vrai d’être immergés dans le wilderness. Ici c’est « pur » outdoor et la notion d’autonomie en course prend tout son sens. C’est tellement vrai que les possibili-tés de parcours sont infinies et renouveler l’intérêt des coureurs est presque un jeu d’enfant.Un poten-tiel qui gisait là depuis longtemps et qu’il suffisait seulement de mettre en valeur pour en souligner toute la richesse. En affichant la volonté de faire de Buis les Baronnies, un spot des sports outdoor, la municipalité a vu juste. Céline Lafaye, championne de France de trail court, vainqueur ici l’an passé soulignait elle aussi, à quelques instants du départ

du 24 kilomètres, les vertus de l’épreuve drômoise. « Courir ici c’est avant tout le plaisir de courir sur des mono-traces dont les difficultés et les pentes permettent de varier les allures de courses et de mettre en valeur ses capacités à maîtriser tous les terrains ». Le jardin de Julien Rancon. Au départ de l’épreuve phare, le Trail de la Drôme affichait un plateau plus qu’alléchant. Pas moins de quinze ath-lètes pouvant prétendre au top 5. Renommée et sérieux de l’épreuve sont à mettre au compte de ce succès. Mais pas que. La perspective des Frances de l’automne prochain, qui aura rempli l’atmosphère de ce week-end aux allures de printemps, aura sans doute contribué aussi à cet afflux de candidats (tes) au podium. Si à la veille de la course, Stéphanie Duc, plusieurs fois sur le podium, affirmait qu’elle n’éprouvait pas le besoin de reconnaître un par-cours, elle concevait que pour certains coureurs cela pouvait rassurer. Quant à Julien Rancon, triple champion de France de montagne et vainqueur 2013 du TTN court, le Trail de la Drôme il connaît.

Trail dela Drôme

pour l’avoir emporté à plusieurs reprises.

Parti favori, il n’aura laissé que peu de chance

aux autres prétendants. Au passage sur la digue

des Princes de Monaco en plein cœur du Buis,

après 23 kilomètres de course, une nouveauté de

ce parcours en huit qui permet aux coureurs des

autres distances, partant plus tardivement, d’ap-

plaudir « les cadors », il pointait déjà en tête.

Comptant déjà une minute sur Nicolas Martin et

une minute trente sur Xavier Thévenard. À l’arri-

vée, l’écart se soldera par près de six minutes.

Commentaires du vainqueur (3h14’ 43 pour 38,4

kilomètres et 1800 mètres de dénivelé positif) :

« J’ai un bon feeling avec cette course, peut-être

parce que j’y ai gagné à plusieurs reprises. Mais

cette victoire est de bon augure pour la suite

de la saison, montagne tout d’abord et à

l’automne les Frances de trail ». Car même s’il

ne sait pas encore sur quelle distance il s’alignera,

vingt trois ou soixante kilomètres, Julien Rancon,

est ici sur le Trail de la Drôme, c’est sûr, dans son

jardin.

Xavier Thevenard en reprise.

Bien que tête d’affiche de cette 7ème édition avec

Julien Rancon, vainqueur de l’UTMB et second de

la Grande Course des Templiers en 2013,

Xavier n’aura pas fait de miracle. Venu ici en re-

prise, après une saison de ski bien remplie, il aura

cependant honoré son contrat de coureur mé-

diatique. Venant même souffler dans le dernier

quart du parcours la seconde place à Nicolas

Martin, victime d’une chute en descente et de

crampes dans le final. Il déclarait peu après l’arri-

vée : « Je n’ai pas à être déçu. Julien est dans une

super forme et était imbattable. Pour ma part,

j’ai eu de bonnes sensations et c’est bien là l’es-

sentiel. Je sais que peu à peu les choses vont se

mettre en place. » Méthodique, posé et lucide,

Xavier Thévenard pouvait sereinement jeter un

œil sur ses objectifs 2014. Et de la sérénité il en

aura besoin, lui qui s’est fixé dans son tableau de

marche la Diagonale des Fous après avoir disputé

fin août la TDS.

Trail dela Drôme

Trail dela Drôme

L’outsider Anne Lise Rousset au rendez-vous. Chez les dames et sur les 38 kilomètres, Stéphanie Duc du Team Terre de Running Mizuno était la grandis-sime favorite. Championne de France de Trail long en 2013, elle n’entendait pas faire de la fi guration et assumait avant course ce rôle de leader.

Et pourtant sur la ligne, c’est une jeune de 25 ans, moins connue mais avec de brillants résultats ces derniers mois, Anne Lise Rousset, qui justifi e son rôle d’outsider. Cette vétérinaire qui partage sa vie entre Cantal et Aveyron, terres elles aussi de courses en pleine nature, commence à tâter du trail en 2011 et n’y éprouve que du plaisir. En effet venue au sport par le raid multi elle a du mal à y digérer les épreuves de VTT. En 2012 elle oriente son en-traînement de façon plus marquée vers cette disci-

pline et intègre en 2013 le Team Land. Troisième du récent Trail du Ventoux, elle claque ici une perfor-mance, saluée par Stéphanie Duc, victime de crampes, et Gaussens Laureline. Sa surprise et son plaisir sur la ligne d’arrivée auront été un moment de fraîcheur sur cette édition 2014. Laurent Brochot en Costaud.Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, on aura vécu sur la distance des 24 kilomètres et chez les hommes, le même scénario inattendu. On le sait, sur ces distances courtes où la vitesse s’accroit d’an-née en année et où le niveau est de plus en plus dense, comme d’ailleurs sur les distance longues, mais avec plus encore plus d’acuité, pronostiquer un podium devient de plus en plus aléatoire. Manu Meyssat, venu remettre en jeu son titre acquis l’an

passé semblait pourtant imbattable, comme Sté-phanie Duc. Et comme pour Anne Lise Rousset, chez les dames du 38 bornes, le verdict confirme l’avènement des principaux outsiders. Manu Meyssat pas dans son assiette (virus ou méforme ?) très vite ne sera plus dans le coup. Devant, les coureurs libé-rés de l’emprise psychologique de l’hyper favori, passent sans complexe la vitesse supérieure. Et c’est un vauclusien, venu en voisin qui dynamite le pelo-ton. Comme il y a quelques semaines au Trail du Ventoux, où il avait occupé pendant longtemps la tête de course avant de fléchir. « Au Ventoux j’ai manqué d’expérience et j’apprends peu à peu mieux gérer mes efforts. » Confiera Bertrand Bro-chot le vainqueur surprise des 24 kilomètres. Lui qui pratiquait, il y a encore trois ans seulement, le VTT au niveau élite. Même s’il trouve le parcours court

des prochains Championnats de rance trop court et le parcours long, trop long, on le reverra c’est sûr ici en septembre, lui qui privilégie courses de proximité et plaisir avant tout. Pour compléter cette brochette de nouveaux promus, c’est la dijonnaise, Elisa Bol-lonjeon, 27 ans, venue du triathlon, à moins que ce soit du foot ou encore du tennis, qui s’imposera sur le 24 kilomètres. Devant la Vice Championne du Monde de Trail 2013, Aurelia Truel elle même. Une Aurelia, elle aussi en reprise, qui venait de faire une semaine à très haute intensité.

Quant à Céline Lafaye, pas au mieux, elle abandon-nera après seulement un kilomètre de course. Beau-coup d’émotions pour la chouchou de la Drôme, toujours appréciée pour son talent, sa sympathie et sa clairvoyance.

Trail dela Drôme

Un renouvellement permanent de bon augure. L’émergence de nouveaux talents venus bousculer la hiérarchie atteste de la bonne santé d’une disci-pline en plein essor. Il suffit de gratter un peu dans les résultats pour découvrir des noms quasi incon-nus. Des noms qui cachent de nouveaux talents et des personnalités pleines de spontanéité. Comme Gaël Reynaud, originaire de Gap, 4ème du 38 kilo-mètres, venu au trail il y a peu, vainqueur de la VO2 trail à l’automne. Ou encore Benoit Girondel (9ème) le régional de l’étape. Une de ces rencontres que l’on a plaisir à faire. Ce drômois lassé du cyclisme sur route découvre le dimanche avec des potes, la course à pied sur chemins avant de se décider d’ajouter à cette pratique dominicale un dossard.

Pour sa première expérience il se lance sur le Grand Raid de la Réunion. Rien que ça mais abandonne. Puis il récidive l’an passé et termine 6ème. Quand on persévère. « Il paraît qu’à 27 ans j’ai une grosse marge de progression ».Dit-il avec un grand sourire proche de la dérision. Avant de poursuivre un peu plus sérieux : « Mais avec les excellents coachs que nous avons au sein du Team Asics Trail, je ne peux que les croire. »Puis plus sérieux encore : « Même si en trail ce sont les cannes qui font la loi et que tricher n’est pas possible, les conseils en matière de nutrition, de préparation, de récupération sont des plus indis-pensables à ce niveau pour s’améliorer ». Quand l’humour, décontraction et le sérieux font bon

ménage on se dit que le trail n’est pas prêt de se scléroser dans des attitudes fi gées et convenues. On ne peut que souhaiter aux Championnats de France du 28 septembre prochain se déroulent dans le même état d’esprit que celui de Benoit Girondel. Les organisateurs y attendent environ 2000 partici-pants. Soit autant que la population de Buis les

Baronnies. Une seconde fête du trail drômois à suivre absolument. Un vrai défi pour la Drôme, son Conseil Général associé au comité d’athlétisme et les forces vives de Buis les Baronnies.

Texte : organisationPhotos : Cyril Crespeau

Trail de la Drome

Trail dela Drôme

Trail de la Drome

ERGYSPORT TRAIL DU VENTOUX

Dimanche 16 mars, le 47,2 km de l’Ergysport Trail du Ventoux, comptait pour première étape du cir-cuit Salomon Skyrunner France Series 2014. Point commun aux deux vainqueurs Juliette Béné-dicto et Sébastien Spehler : ils avaient choisi les pentes du Géant de Provence pour ouvrir leur saison. Une ouverture en majuscules saluée par de violentes rafales de vent sur les crêtes du Géant de Provence les obligeant, ainsi que les autres traileurs, à avancer sur plusieurs kilomètres un peu comme des crabes pour éviter d’être trop déséquilibrés. En altitude les traileurs ont évolué sur la neige après avoir découvert des arbres fleuris près de la ligne départ à Bédoin.

Juliette Bénédicto, Entente Athlétique de l’Arve, est restée en tête pendant toute la course. « Je n’ai ja-mais connu mon avance par rapport à mes poursui-vantes et j’ai choisi le rythme qui me convenait. A l’arrivée, j’ai partagé ma joie avec mon compagnon

Julien Coudert. Il était aussi fatigué que moi puisqu’il était également engagé sur ce 48 km où il a pris la cinquième place. S’entraîner et participer à des trails en couple est particulièrement motivant. » Juliette et Julien sont les heureux parents d’une petite fille de 9 mois et d’un garçon de 6 ans. Juliette aimerait bien décrocher un dossard sur la Maxi Race.

Sébastien Spehler, team Adidas, champion de France 2013 de trail à Gap, a vécu un scénario de course un peu différent. Pensant évoluer en tête en compagnie de Michel Lanne et de Julien Navarro, il a découvert peu avant le sommet du Ventoux que Bertrand Brocho le précédait. Bertrand a basculé devant dans la descente suivi de près par Michel Lanne, qui distançait légèrement Julien et Sébas-tien. Au niveau du Chalet Reynard Sébastien était seul devant et a conforté au fil des kilomètres sa position.

ERGYSPORT TRAIL DU VENTOUXSÉBASTIEN SPEHLER ET JULIETTE BÉNÉDICTO DOMPTENT LE VENTOUX !


« Une victoire pour débuter une saison face à un très beau pla-teau et des conditions météorologiques difficiles autour du som-met, c’est bon pour le moral et valide ma préparation hivernale. » Pour son prochain gros objectif Sébastien change complètement de registre puisque après avoir évolué sur les sentiers du Ventoux il va sillonner les rues de Lyon à l’occasion du Lyon Urban Trail.

Michel Lanne, team Salomon, déjà deuxième en 2013 a récidivé. « Sous le chalet Reynard, Sébastien est revenu sur moi. J’étais en plein passage à vide car avec le vent j’avais oublié de m’hydrater et m’alimenter correctement. Je n’ai pas réussi à le suivre et à partir du trentième kilomètre j’ai fait le retour seul en troisième position. J´ai retrouvé des forces et même si je savais que Sébas-tien serait dur à aller chercher, je me suis accroché à l’idée que la deuxième place était jouable. J’ai rattrapé puis doublé Bertrand dans la longue descente de la combe de Maraval à quelques kilo-mètres de l’arrivée. Au final je suis très satisfait de cette deuxième


place car le niveau était très relevé. Sébastien était le plus fort aujourd’hui et je n’ai aucun regret sur ma course. Il ne fallait rien lâcher pour espérer un podium et ça confirme que le niveau du trail monte en France. Je vais m’accorder un peu de repos et pro-fiter de la neige pour faire du ski de randonnée. Ensuite je vais axer ma préparation sur le marathon de Zegama première manche des skyrunning world séries. Les quantités de neige res-tantes à partir de 1500 mètres auraient pu nous priver du pas-sage au sommet. Mais c’était sans compter sur le travail de forçat de Serge Jaulin, sa femme mais aussi d’Olivier Luppi et toute leur équipe. Ils nous ont préparé le terrain du mieux possible, pour que puissions passer au sommet en toute sécurité. Je tiens vrai-ment à les remercier pour leur engagement et pour la course qu’ils nous offrent chaque année. Certes il y a eu beaucoup de mistral pour cette édition, mais c’est aussi ça la montagne ! »

Le 26 km comptait pour une manche du Challenge court des trails de Provence. Amandine Ferrato et Fabien Merchat se clas-sent premiers. Sabine Ehrstrom, Fanny Cospain, Alexis Traub et Tristan Calamita, complètent les podiums. Au classement général après 4 étapes Laetitia Dardanelli et Pascal Règnerie sont leaders.

Texte Robert Goin. Photos Robert Goin / Génération-Trail


Sebastien Spehler

Trail GlazigLe bonheur de courir sur les sentiers Bretons !Dimanche 9 février, Plourhan, dans les Côtes d’Ar-mor, a accueilli le 25 et 45 km du Trail Glazig orga-nisé par l’association Plourhan Sport Aventure. Les tracés étaient au 2/3 en bord de mer et le reste en landes et campagnes d’où l’appellation Glazig, qui en Breton désigne la couleur bleu vert.

Trail Glazig

Après une averse de grêle avant le départ, les conditions météorolo-giques ont été assez satisfaisantes avec le soleil qui a gagné son jeu de cache-cache avec les nuages. Seul bémol, le terrain était gorgé d’eau, avec des passages boueux et des appuis lourds et glissants. La veille, la pluie et le vent ont contraint les organisateurs à annuler le 9 et 18 km.

Christine Tarbis, licenciée à l’Esprit Trail Anjou, a signé victorieusement son entrée dans le Team Salomon en remportant le 25 km dames, devant Claudine Bagland, et Sophie Le Gonidec. « Je suis partie assez vite et me suis retrouvée en tête chez les féminines. Vers le dixième kilomètre j’ai su que j’avais trois minutes d’avance. J’ai alors géré la course à mon rythme. Je suis très satisfaite de ce résultat. J’avais envie d’ouvrir ma saison par une belle performance malgré ma forme pas encore optimale. »

Sur la course hommes, Xavier Le Meur aura été le plus rapide en bou-clant les 25km en 1h38. Vincent Rouxel et François Hérisson complè-tent ce podium 2014.

Trail Glazig

Trail Glazig

Laurent Jaffré, du team Humbleiz, remporte le 45km. Vivien Laporte, se classe deuxième et Jérôme Lucas, troisième. « La section sur les rochers en dé-but de course était particulièrement glissante, constate Laurent. J’ai voulu prendre aucun risque et au quinzième kilomètre j’avais un minute trente de retard sur trois coureurs. Le chemin côtier assez technique mais roulant m’a permis de revenir pro-gressivement et au vingt-troisième kilomètre je me suis retrouvé en tête en compagnie de Jérôme. J’ai constaté qu’il était dans le dur dans les côtes et je suis parti seul à l’avant en creusant régulièrement les écarts. Au départ je n’avais ni stress ni pression et j’ai ressenti des bonnes sensations au fil des kilo-mètres, même si mon pic de forme est prévu pour

mai et juin. Ma victoire est encourageante pour le suite de la saison. Je l’ai obtenue sans taper dans mes réserves »

Côté dames sur ce 45km, Stéphanie Le Floch de-vance largement Graziella Inisan et Cécile Mous-sard.Au final, malgré ces conditions météo assez compli-quées, les participants étaient une nouvelle fois unanimes sur la ligne d’arrivée : « Le Trail Glazig, ça se vit au moins une fois, c’est une épreuve qui réu-nie tous les ingrédients pour les amoureux de courses nature ! »

Texte : Robert Goin - Photos : Manu Mignard.

Trail Glazig

Trail Glazig

Trail des Ruthenes !


LE 16 FÉVRIER 2014, LE TRAIL DES RUTHÈNES A DE NOU-VEAU GOÛTÉ AU SUCCÈS… 700 TRAILEURS ET TRAILEUSES SONT VENUS À SALLES-LA-SOURCE DANS L’AVEYRON POUR PRENDRE LE DÉPART DE LA 4ÈME ÉDITION. DE 12 À 65KM, CHACUN A PU APPRÉCIER LA BEAUTÉ DES PAYSAGES DE CETTE RÉGION.


Trail des Ruthenes !Trail des Ruthenes !


Trail des Ruthenes !Trail des Ruthenes !Trail des Ruthenes !Sur le parcours long de 65km et 2980m de dénivelé positif, Guillaume Thisse a maîtrisé son sujet sur les sentiers boueux et glissants pour s’imposer avec 13 minutes d’avance sur François Lachaux et 16 minutes sur Papi Lucas. Virginie Govignon du team Land a réalisé la course parfaite pour dominer ses adversaires du jour du début à la fi n. Première féminine et une 7ème place au général, Virginie a montré tout son potentiel. Claire Rimbault et Emmanuelle Jamond complètent le podium.


Le Trail de 27km nous a livré de belles bagarres… et c’est l’Espagnol Jordi Gamito Baus qui fran-chit la ligne d’arrivée en tête avec 45 secondes sur Maxime Durand et 1’34 sur Gérald Moutia-poulle. Anne Lise Rousset n’a pas fait dans le détail sur ces 27km en reléguant sa dauphine Magali Croizier à plus de 25 minutes. Isabelle Gimenez prenant la 3ème marche du podium. Sur la plus courte des distances, le 12,5km, la victoire revient à Nicolas Cantagrel et Sandrine Recoules Novarro.

Texte Fabrice Breton. Photos : Céline Dumas.


Le rendez-vous est déjà pris pour 2015… car les participants sont unanimes

« c’est l’une des plus belles épreuves de début de saison… »

Pour cette édition 2014, 1579 coureurs ont pris le départ du Trail 80 km – épreuve phare de ce week-end sportif éco-responsable et étape du programme du Trail Tour National. Dès 12h00, les coureurs se sont élancés depuis la Base Ré-gionale de Loisirs de St Quentin-en-Yvelines (78) et tout au long du parcours, ils ont foulé les sentiers et chemins d’Île-de-France, en découvrant des lieux franciliens remar-quables : forêt Domaniale de Versailles, Domaine de l’Ob-servatoire de Meudon, Domaine national de Saint-Cloud...

ECO-TRAIL DE PARISILE-DE-FRANCE

ECO-TRAIL DE PARISILE-DE-FRANCE

ECO-TRAIL DE PARIS

C’est après 5h40’25 de course que Emmanuel GAULT du team Asics s’est imposé devant Fabien CHARTOIRE (5h51:51) et Vincent VIET (5h52:57). Suivent au classe-ment : Michaël Bosch, Benoît Holzerny, Thomas Saint Girons, Vivien Laporte...

Emmanuel Gault : « Je suis très heureux de cette victoire... après une saison très difficile l’année dernière. Cette victoire est d’abord pour mes enfants, ma famille... et mon team Asics qui m’a toujours soutenu.» Pour Manu Gault, c’est la 2ème victoire de la saison après sa première place sur le Trail aux étoiles.

Sur la course féminine, c’est l’italienne Simona MORBELLI qui se hisse sur la pre-mière marche du podium en bouclant le parcours en 7h12. Annabelle Souriau (7h25) et Anouk Lahache (7h58) complètent le podium.

Pour la 2ème plus longue épreuve de la journée, le Trail 50km, ce sont 1603 trailers qui se sont alignés sur la ligne de départ située au coeur du Domaine du Château de Versailles (78). Sur la première marche du podium, on retrouve l’allemand Martin SCHEDLER (3h29:45) devant Xavier BIGNON (3h33:57) et Stéphane FEJEAN (3h35:50).

La 1ère féminine, Sylvie QUITTOT, a parcouru quant à elle les 50km de cette épreuve en 3h54:21 et s’offre un top Ten (10ème au scratch) pour devancer Jennifer Lemoine (3h59) et Christine Tarbis (4h15). A noter l’abandon d’une des grandes favorites sur chute, Sylvaine Cussot.

Du côté de Meudon (92), ils n’étaient pas moins de 2720 participants à s’élancer de l’avenue du Château, dès 10h00, pour prendre part au Trail 30km. Une course très rapide remportée par Jonathan DUHAIL en 1h49:52 devant Nicolas DUHAIL (1h53’12) et Vincent Lemoine (2h00’44).

Aurélia Truel du Team Mizuno réalise une très belle performance chez les filles en s’imposant en 2h08’39 et en prenant au passage la 17ème place au scratch. Sophie Mileo et Elisa Bollonjeon prennent la 2ème et 3ème place de ce 30km.

ECO-TRAIL DE PARIS

Photos :Antony DaumontelArnaud Chabanol Daniel BlinAudrey Dochler

Photos :Antony DaumontelArnaud Chabanol Daniel BlinAudrey Dochler

ECO-TRAIL DE PARIS

Mag generation trail 25

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