Generation-Trail Magazine 7

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7 Trail Avril/Mai 2011 Le Magazine du Trail www.generation-trail.com © Photo : N.Freid - www.alsace-en-courant.com

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Le magazine du Trail Running sur internet

Transcript of Generation-Trail Magazine 7

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Le Magazine du Trailwww.generation-trail.com

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COPYRIGHT© SALOMON SAS. TOUS DROITS RÉSERVÉS. PHOTOGRAPHIE PRODUIT : SÉMAPHORE

« LÉGÈRE, SOUPLE, ÉNERGIQUE, C’EST LA CHAUSSURE DE TRAILLA PLUS ADAPTÉE À LA COURSE JAMAIS CONÇUE. »

– JONATHAN WYATT 2 PARTICIPATIONS AUX JEUX OLYMPIQUES ET

6 FOIS CHAMPION DU MONDE DE COURSE DE MONTAGNE

LA NOUVELLE

XR CROSSMAX

SALOMONRUNNING.COM

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Week-end Trail adidas 4

Nutratlétic par Virginie Govignon 6

Tendances 8

Gore-TEX : comment ça marche ? 28

The North Face Trans Gran Canaria 32

La Piste des Oasis 40

Raidlight ouvre la première station de trail

à St-Pierre de Chartreuse 50

Grand Brassac 52

Grussian Phoebus Trail 58

Belledonne Gelon Raidlight Trail 62

La Verticausse 66

Snow Trail Ubaye Salomon 72

Trail aux Etoiles en Pays Viganais 78

Dossier :

un nouveau regard sur la nutrition sportive 81

Trail des neiges de Castérino 86

La Nuit des Ruthènes 94

Trail du Petit-Ballon 98

Trail des Cabornis 104

Trail Glazig 106

Folies Extrême Trail 116

Trail du Val d’Egray 120

Défi Vellave by North Face 122

Sommaire

Responsable et Directeur de la publication : Fabrice BretonConception graphique - réalisation : L’agence de communication Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - [email protected]

Entreprises, organisateurs, pour communiquer dans Generation-Trail Magazine

contactez-nous au : 06 42 72 68 62ou par mail : [email protected]

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Generation-Trail était invité par adidas à l’occasion de sa convention annuelle qui avait lieu à Arca-chon en Gironde en mars dernier, où une tren-taine de coureurs de la marque aux trois bandes étaient présents. Olivier Gui, consultant pour adidas et organisateur de ce rassemblement en bord de mer était accompagné par des responsable d’adidas pour parler du positionnement de la marque et des objec-tifs 2011… Dominique Chauvelier, lui, était chargé de la partie sportive pendant ces trois jours. Coureurs de piste, de route et de Trail s’étaient donc réunis afin d’échanger, de partager et de passer des moments inoubliables. Pour Generation-Trail, c’était l’occasion de voir de plus près le Team Trail adidas, composé de Thierry Breuil, Maud Gobert, Laurence Klein, Fiona Porte, Damien Vierdet, Gilles Guichard et Romuald De Paepe. Seul, Syvain Court manquait à l’appel, bloqué en tant que militaire, par les évènements en Libye. Pour Maud et Fiona, c’était aussi l’occasion de décou-vrir le « monde » adidas, étant les nouvelles recrues 2011. Au programme donc de ces trois jours dans le

bassin d’Arcachon, des présentations produits, une sortie footing de 14 km le vendredi soir, des séries de 500 m le samedi matin, thalasso l’après-midi, apéro et dégustation d’huîtres au Cap ferret. Pour terminer avec une soirée festive le soir (voir très festive pour certains). Le dimanche matin c’est un Trail de 21 km dans les Dunes de sable de Biscarosse qui était au programme et qui nous a permis de découvrir ce lieu magnifique. Un Trail qui nous a bien fait mal aux cuisses. Une région qui n’a presque rien à envier aux région montagneuse !. Sur ce Trail « adidas », on ne vous cache pas que les traileurs du Team se sont ba-ladés, quoique certains ne s’attendaient pas à grim-per des côtes sableuses aussi raides. De notre côté, nous avons découvert un Team qui avec son palmarès impressionnant reste accessible, ouvert…. Une vraie leçon d’humilité. On retrouvera tous les traileurs et leurs tenues vertes et noires (ce sont les couleurs pour la saison 2011) sur tous les Trails de France, où les victoires seront certainement très nombreuses !

Week-end Trailadidas !

Thie

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Breuil

Damien Vierdet

Laurence Klein

Maud Gobert1

Séance Apéro sur la plage

du Cap-Ferret

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Entrainez vous plus ef� cacement, courez plus longtemps et récupérez plus vite. Grâce aux vêtements SKINS, et leur compression de gradient modi� ée, vous serez en mesure de faire des efforts plus soutenus plus longtemps, jour après jour.

Le niveau de compression est fonction de chaque partie du corps et s’accroit progressivement aux extrémités permettant entre autres, d’accélérer la circulation sanguine et d’augmenter l’apport d’oxygène aux muscles actifs. Vous pouvez ainsi repousser votre seuil d’épuisement et renforcer votre endurance générale.

Parallèlement aux effets de la compression, les produits SKINS favorise la thermorégulation de votre corps.

Le gainage musculaire, grâce au positionnement spéci� que des coutures favorise la stabilité des muscles tout en réduisant les vibrations et les douleurs post exercice.

Au-delà de l’entrainement, les produits de Récupération SKINS aident votre corps à éliminer les déchets métaboliques plus rapidement. Ils peuvent être même portés pendant le sommeil pour accélérer le processus de récupération naturelle du corps. Vous vous réveillerez ainsi plus frais et prêt à recommencer de nouveau.

Les béné� ces de nos produits sont démontrés par de nombreuses études scienti� ques indépendantes, dont plus de 5 ont été publiées dans des revues médicales.

skins.net*Faites accélerer votre sang

*

Damien Vierdet

Laurence Klein

Maud Gobert

Page 6: Generation-Trail Magazine 7

Nutratlétic

Sportif(ve)s, il y a ces petits troubles que vous gérez au quotidien, au point de les trouver «normaux» mais qui vous minent le moral : Fatigue matinale, sommeil per-turbé, manque de dynamisme, manque d’efficacité à l’entrainement, raideurs musculaires,... Et s’ils étaient les symptômes d’une recharge incom-plète de vos réserves en glycogène, d’un déséquilibre acide-basique de votre organisme...Pour éviter ces situations il y a plusieurs solutions :`• Réduire la consommation d’aliments acidifiants (sucre blanc, huiles raffinées, graisses, alcool, café, etc...)• Privilégier les aliments alcalinisants (fruits, légumes, herbes aromatiques, jaune d’oeufs, soja,..)• Faire la part belle aux aliments dits «en équilibre acide-basique» (noix fraîches, sucre intégral, céréales complètes, haricots verts, etc...)• RESPECTER une bonne HYGIENE ALIMENTAIRE AVANT, PENDANT et APRES L’ENTRAINEMENT.

Virginie, comment est né ton partenariat avec Nutratlétic ? A la fin de l’été c’est la période des bilans financiers des équipementiers et donc la période pour intégrer un team. A l’approche du festival des templiers, j’ai commencé par faire un point sur ma saison, sur mes besoins. Je n’avais toujours pas trouvé l’alimentation qui réponde à mes attentes. Très attentive à la qualité de ce que je mange, j’ai réalisé une étude comparative des produits proposés par les différentes marques de nutrition sportive. Mon choix s’est orienté vers deux marques dont Nutratletic. Je les ai mises involontaire-ment en concurrence et c’est Nutratletic qui fut la plus

convaincante tant sur la vitesse de proposition d’échan-tillons pour test que sur les arguments, la promotion de ses produits. Mon ancien sponsor me proposait la gratuité. Chez Nutratletic j’ai commencé par accepter une réduction de 30% sur les prix public. Finalement aujourd’hui je bénéficie de la gratuité ce qui est énorme compte tenu de la quantité de produits consommée et surtout de la qualité proposée ! Il n’est pas question pour moi de m’empoisonner à petit feu...

Peux-tu nous décrire tes relations avec Nutratlétic ?J’ai contacté Yohann Jagoueix par l’intermédiaire de Guillaume Millet, ami au sein du team Lafuma, lui-même sponsorisé par Nutratletic. Après un ou 2 e-mails, nous avons bavardé au téléphone. Dès le pre-mier entretien j’ai choisi Nutratletic. Les arguments ont été les suivants :• Des produits d’origine naturelle sans colorant ni conservateur, sans aspartame dont les effets suppo-sés sur la santé sont plus qu’inquiétants!• Des produits dont l’efficacité a été validée par des études scientifiques et sur le terrain. Il est possible de trouver des témoignages comme celui de Laurent Va-lette. Il suffit de prendre conscience de l’ampleur de l’exploit réalisé par Guillaume Millet sur le Tor des Géants en novembre dernier! • Les principaux allergènes ou les ingrédients sources des intolérances alimentaires les plus fréquentes, ont été écartés des compositions : il n’y a ni protéines de lait, ni d’oeufs, ni de soja ou encore il n’y a pas de glu-ten. Il a été montré que les protéines végétales utili-sées ne provoquent pas les troubles gastriques qu’on observe avec des protéines animales que l’on trouve chez d’autres marques concurrentes.

Interview de Virginie Govignon, Team Trail Lafuma, en partenariat

avec Nutratléticpour la saison 2011

Page 7: Generation-Trail Magazine 7

• Bien sûr la gamme bénéficie de la sécurité antido-page Wall-protect.

Dès que Yohann a reçu ma sélection de courses pour 2011 il m’a adressé tout un colis. C’était une belle sur-prise puisqu’initialement j’avais accepté de comman-der les produits, me suffisant de la réduction de 30%.Il m’a rapidement conseillé dans l’usage au quotidien à l’entrainement comme pour la compétition. Par échanges de mails fréquents nous avons ajusté les do-sages. J’ai rapidement disposé de compléments ali-mentaires afin de compléter l’affûtage pré-compétitif (prépa Gruissan Phoebus Trail). Il a également fallu ré-cupérer de cette compétition qui avait accentué une carence vitaminique installée insidieusement pendant l’hiver où, en l’absence de compétition, j’avais un peu négligé mon alimentation. Le manque d’expérience m’a fait négliger l’importance de ma saison 2010, très longue et chargée au vu de mon très court passé de sportive. C’était ma première année dans le «haut ni-veau»! En effet, il faut envisager l’alimentation à toutes les échelles de temps, que ce soit sur une journée, sur une semaine, sur un cycle compétitif, sur une saison et donc sur plusieurs années! 2010 a généré des besoins énormes de mon organisme qui a continué à se re-construire durant l’hiver, d’autant plus que je courrais moins. J’aurais dû veiller à enrichir mon alimentation d’autant que les aliments frais sont moins riches en vitamines !

Peux-tu nous proposer un exemple d’utilisation de la gamme Nutratlétic ?Oui, bien sur, je vous propose ma première expérience «grandeur nature» : le Gruissan Phoebus Trail.Le premier gros avantage de la gamme c’est de ne pas devoir embarquer de gels ! Il n’est alors plus utile de programmer l’approche d’une grosse bosse, de parti-tionner sa course en fractions de 45 minutes, s’alour-dir son sac.

Nous respectons les mêmes règles de base : • Le sportif a déterminé au préalable le volume de li-quide qu’il consomme en une heure. Il a estimé quel temps il mettra pour rejoindre un point de ravitaille-ment où il rechargera son contenant (fonction du vo-lume de liquide qu’il accepte de porter). • Il déjeune donc 2h30 à 3h avant le départ de la course. Il commence à consommer 500 ml de «Nutrattente» par petites gorgées, très régulièrement, dès 2h avant le départ. Il s’agit d’une boisson agréable à consom-mer qui renferme des maltodextrines pour le respect de l’isotonie et du citrate qui joue le rôle de tampon gastrique. • Lorsque le coureur commence son échauffement ou bien 30 minutes avant le départ il change de boisson, commençant sa boisson de l’effort, le «Nutraperf». Il consommera cette boisson jusqu’à environ 3 heures d’effort. Ce créneau temps moyen correspond au temps au-delà duquel une sensation de faim apparait. Il est alors temps de sortir sa boisson de récupération : au choix selon vos gout vous choisirez un sachet de «Nutrarécup» goût salé ou sucré ou encore le «Nutra-gainer» au goût banane. ces boissons vous apportent des protéines qui rassasient tout en participant à la ré-paration musculaire. Une fois ce sachet consommé, soit une heure après en moyenne, vous reprenez votre boisson de l’effort. J’ai testé à Gruissan. Yohann m’avait prévenue : j’ai ef-fectivement ressenti cette petite sensation de faim que je saurai anticiper désormais ! C’est très agréable de changer de saveur mais aussi de texture au bout de 3h. le liquide un tout petit peu plus épais passe très bien dans le tube de la poche à eau ! je n’ai jamais ressenti le besoin de prendre de gel. Je dirais même que c’est un souci de moins.Vous trouvez donc ici un exemple d’utilisation du pack découverte que vous trouverez en vente sur le site In-ternet. Associé au laboratoire Lescuyer, ce groupe propose des compléments alimentaires fort intéres-sants. Des recherches ont montré en effet que la prise de compléments alimentaires s’avèrent judicieuses à l’af-futage et en récupération de compétition, lorsque le corps respectivement, a besoin de refaire ses réserves après avoir pris l’habitude de se débrouiller par lui-même à l’entrainement (et oui, il ne faut pas se gaver de compléments alimentaires constamment car le corps ne saura pas se débrouiller seul pendant la com-pétition!) et lorsque, épuisé, il a besoin d’un coup de pouce pour se reconstruire et «rebondir» avant de re-prendre l’entrainement. L’«Optiperf» répond très bien aux besoins du traileur. Pour ce qui est du mental, vous pouvez vous procurer des compléments chez Lescuyer mais cela sera l’objet d’un autre article ! Allez-y, tester Nutratletic et donnez moi vos impressions !!!

Au plaisir et excellentes expériences à vous ! Bises sportives,

Virginie Govignon.

Page 8: Generation-Trail Magazine 7

Tendances

L’unique stimulateur pensé et dé-veloppé pour et par les coureursCOMPEX RUNNER est un concen-tré de tous les programmes utiles à la pratique de la course à pied, et ceux-là uniquement. Pour sa conception COMPEX s’est entouré d’experts (coureurs de haut ni-veau, coureurs passionnés, re-vendeurs spécialisés, entraî-neurs, kinésithérapeutes) qui se

sont appliqués à comprendre les besoins de coureurs et à y ré-pondre de manière ciblée. De la préparation à la compétition, de l’intersaison à la reprise, sans ou-blier les périodes de blessures…autant de situations pour tirer profit de votre compagnon d’en-traînement. Le COMPEX RUNNER n’a pas fini de vous faire courir… 549 €

COMPEX Runner

Page 9: Generation-Trail Magazine 7

LunettesSalomon Fusion

LunettesJulbo Trail

Une gamme qui répond aux exi-gences des adeptes de sports out-door qui aiment l’effort et le chal-lenge.Le modèle FUSION de Salomon offre un design particulièrement agressif. Lunette ultra légère, flexible et avec un très bon main-tien grâce au double embout et le nez en élastomère. Excellente adhé-rence car Salomon propose sur cette lunette de l’élastomère à l’in-térieur des branches et de la face. La monture conçue pour offrir un

maintien exceptionel sur le visage grâce au design unique des branches et au nez auto ajustable. La lunette idéale pour le trail run-ning.

Verres Brun Photochromique. Ces verres Essilor à teinte variable Pho-tochromique sont adaptés aux sports requérant de passer alter-nativement d’une zone d’ombre à une zone plus lumineuse et inver-sement, comme le VTT en forêt ou la course à pied. Le porteur peut

ainsi conserver ses lunettes so-laires sur le nez en étant assuré de bénéficier d’une protection UV continue et d’une teinte de verres toujours adaptée aux conditions du moment. Incassable. Résistants aux chocs, aux impacts, aux rayures, à la déformation et à la chaleur. Poids réduits. Protection totale contre UVA et UVB, lumière bleue et infra rouges. Traitement Easyclean + Anti reflets 3 couches.

120 euros

Première Julbo conçue pour la pratique du trail run-ning, la Trail est votre arme absolue en milieu naturel : monture très flexible et légère (27g), construction très enveloppante pour un maintien optimal, champ de vision extra large, verres Zebra soft souples et ventilés !

130 euros

Page 10: Generation-Trail Magazine 7

Tendances

Le sac à dos sportif ultraléger,

seulement 215 grammes !

• Dos en filet 3D

• Une poche zippée et une poche filet frontale

• Une poche filet intérieure, avec sortie tube

poche à eau en haut des bretelles

• 2 poches bretelle pour le portable ou de

petits accessoires

• Cordon latéral de compression

Astuce ! Comprimer, c’est GARANTIR :

> un plus grand confort : la charge ne bouge

pas dans le dos

> une plus grande longévité du produit :

la charge ne produit pas de frottement

sur les tissus

> La compression par le BAS permet de mieux

répartir la charge pour un meilleur équilibre

> Vous avez aussi toujours accès au réglage

une fois le sac sur le dos.

• Contenance : 15 litres

• Poids : 215 g

• Prix conseillé : 69 euros

• Coloris : Greyline

• Disponible : Avril 2011

Conseillé pour le trail et le multisport.

Sac UrbanX-light 5 L

Sac UrbanX-light 15 L

Le sac à dos urbain polyvalentde petit volume :

Impossible de s’en passer !• Peut se porter sur la poitrine.• Dos en filet 3D• Une poche zippée frontale• Une poche filet intérieure• 2 poches bretelle pour le portable ou de petits accessoires.Contenance : 5 litresPoids : 140 gPrix conseillé : 45 eurosColoris : Greyline (gris)Disponible : Avril 2011Conseillé pour le trail et le multisport.

Page 11: Generation-Trail Magazine 7

VesteSpeed Quecha

Grâce au «trou» réalisé dans le dos de

cette veste coupe-vent et à son scratch

latéral, le coureur peut enfiler et ôter sa

veste sans retirer son sac à dos. Il suffisait

d’y penser ! De plus, grâce à son poids

ultralight (130 g seulement) et à sa grande

compacité, elle se fait vite oublier.

Coloris : noir/vert

Tailles : du S au XXL

Prix : 24,90 euros

disponible sur www.quechua.com

et dans les magasins Décathlon.

VesteSpeed Quecha

Page 12: Generation-Trail Magazine 7

du 1er avril au 15 mai 2011**

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Page 13: Generation-Trail Magazine 7

Showtime. Prends ton sac à dos et suit ta route. Mais attention :faire du sport pour entretenir la forme signifi e également boire beaucoup d’eau. Cela vous procure plus d’énergie, engendre une meilleure régulation de votre température corporelle et renforce le système cardiovasculaire. En bref, votre endurance sera renforcée et elle durera plus longtemps. Faites-nous confi ance, nous savons de quoi nous parlons. Pourquoi, pensez-vous que nous portons le nom de Camelbak?Hands-free hydration systems since 1989 WWW.CAMELBAK.COM

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Page 14: Generation-Trail Magazine 7

Tendances

Une chaussure légère, confortable, dotée d’une tige en mesh élastique et respirant associée à une semelle etun intercalaire ultra-amortissants. Chaussage et déchaussage aisés. Idéale pour les pieds fatigués. 65 euros

RX MOC

RX S-LAB

RX SLIDE

Modèle hommeAprès un effort d’endurance, cette chaussure respirante et amortissante reposera les pieds fatigués. Chaussage et déchaussage aisés.80 euros

Une mule super confortable, respirante et matelassée pour reposer les pieds après l’effort ou simplement pour flâner.55 euros

Page 15: Generation-Trail Magazine 7

Ces lacets améliorent le maintien, le confort, et la performance d’une chaussure. Une fois le lacet Xtenex® posé, on enfile ses chaus-sures comme des chaussons avec l’assurance de toujours retrouver le même réglage ; le pied est tenu sans être comprimé ; le laçage est anato-mique et personnalisé respectant la morphologie du pied de chacun. Sensation de bien-être et de lé-gèreté. Le déroulé du pied est plus libre et ne li-mite pas l’activité.Une fois posé, le lacet Xtenex® ne se défait pas, il ne glisse pas.

Quelque soit votre discipline sportive, profitez des bénéfices procurés par les lacets Xtenex®.A titre d’exemple :- vous réussirez une transition rapide et sans sou-cis en triathlon ;- votre confort sera parfait sur un marathon même si votre pied gonfle à l’effort ;- vous pourrez ôter votre chaussure pour enlever

un petit caillou et la remettre très rapidement sans délier et relier vos lacets sur un trail ;…

Le lacet Xtenex® ne comprime pas le pied même si celui-ci gonfle et permet de maintenir le pied bien dans son axe.

Réglez votre laçage pour un confort optimum… et ne touchez plus jamais à vos lacets !

A la pose, en étirant le lacet élastique, les nœuds s’effacent pour coulisser librement dans les œillets de la chaussure pour ensuite se reformer et se bloquer dans chaque œillet assurant une précision de réglage millimétrée impossible à réaliser avec un lacet classique.

Ouvrez la chaussure et enfilez-la comme un chaus-son sans toucher au lacet Xtenex®, le système élastique resserre la chaussure sur le pied auto-matiquement.

LacetsXtenec ®

Xtenex® : les lacets qui prennent soin de vos pieds. Grâce aux lacets élastiques et autobloquants Xtenex®, plus de tracas !

Page 16: Generation-Trail Magazine 7

Tendances

ZENSAH, marque de compression américaine encore peu connue en France mais qui mérite de devenir une référence. Maintien, confort et esthétique sont ses principales qualités. Le maintien des muscles est parfait sans pour autant se sentir serré, ce qui est appréciable lors de sorties longues. La matière est agréable à porter et l’absence de coutures sur les produitsZENSAH est un plus indéniable.Et pour finir les prix sont très attractifs. C’est donc une bonne surprise cette marque ZENSAH que vous pouvez découvrir sur le site http://www.offrun.com

X-SocksSpeed Metal

ZensahCompression

X-Socks Speed Metal Cobalt bleu, la nouvelle génération dechaussettes pour la course à pied. La X-Socks Speed Metal Cobalt est dotée d’une technologie réalisée à partir de fibres textile composées de métal.Objectif : réguler la température de votre pied par temps chaudou frais ! Des pieds rafraichis par réflection de la chaleur.La transpiration est auto-régulée sur toute la chaussette afin d’évacuer la transpiration plus rapidement et plus efficacement.Plusieurs protections au niveau de la cheville et du talon, comme sur toutes les chaussettes X-Socks. Utilisation entraînement / compétition. 25,00 euros

Page 17: Generation-Trail Magazine 7

High-techFoodUne alimentation liquide,

complète et équilibrée

pour les sports d’endurance

Peronin est un aliment innovant de haute technologie, idéal

pour les sports réclamant des efforts intenses et prolongés :

trail, triathlon, courses dans le désert, treks en montagne,

expéditions, courses de cyclisme, VTT. Peronin n’est pas un

complément alimentaire ou une boisson énergétique,

il constitue une alimentation complète et équilibrée, aussi

bien pour les sportifs d’endurance que pour les pratiquants

d’activités outdoor. Son atout ? Peronin s’emporte

facilement partout et ne nécessite qu’un peu d’eau

pour sa préparation.

Pour une compétition importante, une longue course en

montagne, un périple dans un désert à l’autre bout

de la planète ou toute autre aventure, Peronin est LA solution

aux problèmes d’alimentation, utilisée depuis de nombreuses

années par les sportifs de l’extrême.

Composé d’une poudre constituée de triglycérides à chaîne

moyenne, avec des suppléments en vitamines et minéraux,

Peronin est un aliment liquide complet assimilé par le corps

en six minutes seulement ! Cette assimilation directe

de l’aliment permet d’éviter la phase de digestion, synonyme

de fatigue, transit, manque d’oxygène et de bénéficier

immédiatement du potentiel énergétique du Peronin et ce,

de manière durable pendant l’effort.

> Peronin existe en trois saveurs : vanille, chocolat et

orange. En portion individuelle, double ou en boîte..

> Prix public portion individuelle : 5,90 euros

- Double portion : 9,90 euros

> Site internet : www.peronin.net

> Liste des points de vente : 04 76 96 42 46

> Disponible sur internet : www.lyophilise.fr

& www.inuka.com

Les points forts :

- Poids minime.

- Assimilation rapide et durable dans le corps.

- Prise d’énergie même en cas d’effort intense.

- Transit intestinal minimisé.

- Peronin n’est pas un produit dopant. Les triglycérides de

chaîne moyenne (MCT) ont été étudiées de façon intensive

et ne montrent aucune action de doping.

Page 18: Generation-Trail Magazine 7

L’Advanced Skin S-Lab Pack Salomon 2011 12 litres

est un nouveau sac ergonomique innovant avec

système d’hydratation, conçu pour la nouvelle

réglementation de l’UTMB. Fabriqué en petite série,

ce sac à un volume de 12 L. Caractéristiques : accès

rapide, facile et instinctif à vos bâtons quand vous cou-

rez. Vous pouvez aussi y accrocher un casque.

Cette construction innovante met en œuvre des

matières auto-ajustables et s’adapte à votre corps

une stabilité parfaite. Votre équipement reste en place

sans gêner votre respiration. Système de réglage léger

et facile à utiliser qui supprime les points de pression

sur le sternum. Nouvelle construction développée en

coopération avec SOURCE pour vous permettre de

vous désaltérer plus vite et plus facilement.

Poche à eau 1.5 L, système Quick Connection, grande

ouverture zippée, matériaux antibactériens. Housse

amovible pour poche à eau réalisée en tissu isolant,

pour un remplissage rapide.

Confort exceptionnel : séchage rapide et transfert

d’humidité amélioré pour éviter la formation d’odeurs.

Construction réglable innovante qui stabilise la charge

sur le dos lorsque vous courez.

Poches poitrine extensibles en Power Mesh

pour vos gels ou barres énergétiques.

Prix : 160 euros

L’Enduro 13 The North Face est un sac à dosergonomique, conçue pour les ultras. Volume : 13 litres. Caractéristiques : 2 porte-bidons latérauxavec bidons de 500 ml inclus. Large ceinture confortable et réglable à la taille avec 2 poches zippées pour vos gels et accessoires. Les 2 bretelles se rejoignent en V au niveau de la poitrine et sont maintenues par un velcro. Petite poche filet sur le velcro et sifflet sur l’une des bretelles. Porte-accessoires sur les bretelles. Panneaux du dos respirant pour une meilleure circulation de l’air.Prix : 80 euros

TendancesVersion 12L deL’Advanced SkinS-Lab Pack Salomon

Enduro 13 The North Face

Page 19: Generation-Trail Magazine 7

HI-TEC Infinity Pro HPi, powered by VIBRAM® O.D.D.Incroyablement légère, la chaussure HI-TEC Infinity Pro HPi offre d’excellentes prestations sur terrains variés, des sentiers les plus accidentés aux revêtements routiers, et permet une bonne adaptation du pied au sol. Les lacets élastiques offrent confort et rapidité de laçage.La tige synthétique sans coutures est parfaitement respirante et utilise la technologie déperlanteIon-mask™. Revêtements thermoformés pour un support léger, pointe avant moulée, doublure interne en Comfort Tec, semelle double densité VIBRAM® O.D.D.

SAUCONY ProGrid Xodus 2.0SAUCONY ProGrid Xodus 2.0 est la chaussure confortable des coureurs de trail de corpulence moyenne. Cette nouvelle version est encore plus légère que la SAUCONY ProGrid Xoduset présente un bon amorti. Membrane imperméable résistance et languette renforcée, semelle VIBRAM® Xodus utilisant des matériaux recyclés, pour une meilleure adhérenceet durabilité.Prix : 120 euros

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Page 20: Generation-Trail Magazine 7

La première chaussure de Trailfabriquée pour courir 1000 miles(plus de 1600 km) !Une chaussure destinée à la basepour l’armée anglaise et que les coureurs peuvent maintenant acheter.La technologie exclusive intégrée dansla PT-1000 a pris plus de 8 ans derecherche et a été testé sur des milliers de kilomètres par 40 instructeurs habitués aux conditions les plus difficiles(climatiques et terrains) pour obtenirce prototype final. Cette chaussure sera surtout utilisée pour des ultras. Une semelle assez raide et peudynamique mais qui vous emmènerasur tous les types de terrains. Si vous recherchez d‘abord la solidité avant le confort, alors la Gear PT-1000 est faite pour vous. Prix 129 euroshttp://www.ukgear.com/

TendancesScottEride Grip

Gear PT-1000

Mise en avant par le nouveau Team Trail Scott, cette chaussure a de très bonsarguments à faire valoir. Confort etdynamisme seront les principalescaractéristiques de cette chaussure Scott. Sa semelle très souple et qui emmène le corps vers l’avant permet d’avoirun répondant sur le sol très énergiquepour un gain de vitesse non négligeable. L’accroche est bonne sur terrain sec mais beaucoup moins sur terrains humides dûà des crampons trop peu présent. La stabilité est correcte mais elle montreses limites dans les descentes techniques. Au final une bonne chaussure de trail pour toutes distances mais qui doit encore progresser pour rivaliser avec les marques références en Trail. A suivre donc….

Page 21: Generation-Trail Magazine 7

La New Balance MR 759 TR conviendra parfaitement aux coureurs universels, de moins de 85 kg, à la recherche d’une chaussure combinant à la fois amorti, confort et maintien. Elle sera idéale pour courir en sous-bois. Entraînementsréguliers et compétitionssur toutes distances.Poids : 325gPrix : 115 euros

Trés bon rapport qualité / prix pour cette chaussure de trail. Idéale pour la pratique de trail de moyenne distance (jusqu’à 40 km). Rockstop sous la semelle avant pour amortir les chocssur des surfaces accidentées. Intérieur entièrement doublé mesh pour plus de confort et limiter les frottements.390 gPrix : 89 euros

New BalanceMR 759 TR

New Balance876

Page 22: Generation-Trail Magazine 7

Tendances

Le modèle offrant le meilleur rapport légèreté, protection, amorti et accroche tout en ayant une grande souplesse. Près du sol, la 315 offre de grandes sensations et d’excellents appuis. Idéale pour le coureur à la recherche d’une chaussure alliant dynamisme & protection.La chaussure de «base» du Team Inov-8 France.Prix : 120 euros

INOV-8Roclite 315

Plus dynamique quela Roclite 315 ce modèle offre un excellent rapport légèreté, confort, amorti et accroche. Elle saura satisfaire les coureurs à la recherche d’un produit dynamique et stable pour entrainement et trail courte distance. Terrains : dur et souplePrix : 115 euros

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La Adizero XT allie style et confort dans une chaussure de trail ultra légère. Son système exclusif de grip traction en fait une incontournable dans le Trail. Une accroche parfaite.Idéale pour les moins de 80 kgPoids : 292 gPrix : 115 euros

AdidasAdizero XT

AdidasRaven

L’Adistar Raven Adidas est une chaussure de trail légère pour coureurs à foulée universelle. Très performante sur les terrains boueux, la semelle n’accroche pas la boue. Excellent grip sur dans toutes les conditions climatiques. L’amorti au talon est très appréciable. Nylon Ripstop microperforépour plus de durabilité. Semelle intercalaire FORMOTION 360 qui se prolonge à l’avant du pied pourune meilleure adaptabilité au sol et plus de protection. AdiPRENE+ pour une meilleure propulsionà l’avant-pied. GEOFIT+ pour un chaussant optimal et FitFOAM pour un maximum de confort. Une chaussure que l’on conseille pour les longue sorties, entraînements et compétitions.Poids : 300 gTarif : 135 euros

Inov-8Roclite 295

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Nouveau modèle pour trail running,

mountain running, cross country et

course d’orientation. Chaque élément

de la tige, constituée de mesh léger et de

tissu anti-frottement, a été étudié pour

réduire le poids au maximum et garantir

les meilleures performances en

compétitition. Guêtre couvrant le lacet

et protégeant ainsi la chaussure des

pierres et de la boue. La semelle est

étudiée pour un usage tout terrain.

Elle garantit un maximum d’adhérence

sur les terrains les plus difficiles grâce à

sa gomme AT FRIXION avec technologie

IBS qui absorbe l’impact au sol, facilite la

foulée et retient en descente.

La semelle est innovante avec ses

crampons en gomme anti-abrasion sur

lesquels il est possible de fixer des clous

AT pour une meilleure adhérence sur

terrains off-trail. Ces caractéristiques

font de la Crosslite la chaussure parfaite

pour les compétitions en terrain humide

et boueux.

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SportivaCrosslite

Modèle phare des amateurs de trail, la GEL-TRABUCO 13 intègre une semelle extérieure conçue spécialement pour le trail afin de garantir une traction y compris sur lesterrains les plus techniques. Sa semelle intermédiaire Solyte augmente la réactivité de la chaussure tout enréduisant son poids. Elle gagne en amorti et en résistance. Ce modèle intègre également une semelle de propreté Comfordry pour un confort et un matelassage accrus. Système d’amorti GEL® Talon et Avant-Pied : atténue les chocs • Système DuoMax® : améliore le soutien et la stabilité • Système Trusstic® : stabilise la phase d’appui• Rock Protection Plate : protection contre les projectiles et rochers • Semelle extérieure Trail Specific : les crampons inversés procurent une excellente accroche.Notre avis : Référence pour beaucoup de traileurs, cette chaussure a de sérieux arguments. Elle sera parfaite pour vos entraînements ou lors de vos sorties compétitions. Un confort optimum, une bonne accroche et un déroulé du pied excellent, cette chaussure fait partie des meilleures sur le marché actuellement. Poids : 371g Prix : 110.00 euros

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Tendances

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Une chaussure encore peu présente surles sentiers mais qui mériterait d’être mis plusen valeur. C’est pour nous l’une des grandes surprises parmi toutes les chaussures testées. Un look sympa, un confort au dessusde la moyenne, une accroche quasi parfaite et une stabilité qui n’a rein à envier aux marques références dans le Trail. Cette Ravenous est prête pour les longues sorties. Pour ceux qui recherchent un bon amorti pour atténuer certaines douleurs du aux chocs, cette chaussure est faite pour vous. Un autre atout, son poids. Avec ses 318 g elle fait partie desplus légère du circuit. L’essayer c’est l’adopter !Prix : 110 euros

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En hiver comme au printemps, avec les intempé-ries, la boue et la neige, votre parcours de trail peut devenir un véritable calvaire. Pour que courir continue à rimer avec plaisir, le choix de vos chaus-sures devient alors primordial.

Un pied sec est un pied heureux !Parce que votre chaussure est l’interface entre le sol et votre corps, son choix n’est pas à prendre à la lé-gère. Un critère d’importance en matière de trail est le confort climatique, c’est-à-dire l’association des propriétés : imperméabilité et respirabilité. En effet, rien de pire que des pieds trempés pour favoriser la création d’ampoules et mettre fin à votre moment de détente.

Lors d’une activité physique intense, nos pieds peu-vent transpirer l’équivalent d’un verre par pied. Si cette humidité n’est pas évacuée, l’excès de cha-leur s’accumule et la température de vos pieds aug-mente. De même, lorsque vous courez en pleine nature, flaques, boue et cours d’eau vous obligent à poursuivre votre course avec des pieds trempés faute de temps pour les contourner. C’est pourquoi, nombre de marques considèrent désormais la mem-brane GORE-TEX® comme un composant essentiel

dans la fabrication de leurs chaussures, car elle les rend imperméables et parfaitement respirantes.

LA MEMBRANE GORE-TEX®

Comment ça marche ?

La membrane GORE-TEX® constitue le cœur des pro-duits GORE-TEX®. Elle contient 1,4 milliard de pores microscopiques par cm2, qui sont 20 000 fois plus petits qu’une goutte d’eau (pluie) mais 700 fois plus grands qu’une molécule de vapeur d’eau (sueur). Ainsi, la membrane GORE-TEX® est parfaitement imperméable et respirante, garantissant un confort thermique optimum. Intégrée dans le chausson qui compose la chaussure, elle n’est pas visible à l’œil nu mais est pourtant totalement efficace. Quel que soit le terrain et les conditions, vous restez concen-tré et performant.

ASTUCELes bonnes chaussettes Avant de mettre le pied dehors, pensez à enfiler des chaussettes techniques adaptées. Porter des chaus-settes n’affecte pas la fonctionnalité de la mem-brane GORE-TEX® mais choisir une paire 100% coton n’est pas conseillé car elles absorbent l’humidité et

GORE-TEX : comment ça marche ?AVEC LES CHAUSSURES GORE-TEX®Partez du bon pied !

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la conservent annulant ainsi les effets de l’isolation : la transpiration ne peut pas s’évacuer correctement de vos chaussures et vos pieds risquent de prendre froid ou de s’échauffer. Les matières synthétiques sont donc vivement recommandées.

LES CONSEILS POUR ENTRETENIRVOS CHAUSSURES GORE-TEX®

LAVAGE ET NETTOYAGE

• Eau tiède• Nettoyer l’extérieur des chaussures en cuir avec une brosse et l’extérieur des chaussures en tissus avec une éponge

PRODUITS D’ENTRETIEN• Aucun produit d’entretien n’endommage la mem-brane GORE-TEX®

• Ne pas utiliser de produits d’entretien gras ou hui-leux• Utiliser des produits à base d’eau

TRAITEMENT DÉPERLANTIl n’est pas nécessaire pour la membrane GORE-TEX® mais utile dans les cas suivants :• Procure une meilleure résistance aux salissures

• Évite le poids dû à la prise d’eau• Offre une isolation thermique idéale en maintenant la matière extérieure au sec• Empêche l’absorption d’eau au niveau de la tige puis la pénétration dans la chaussure

SECRET DE LA QUALITÉPour garantir la qualité de ses produits, la marque GORE-TEX® réalise des procédures de tests très ri-goureuses à toutes les étapes de développement et de fabrication du produit.

Il ne s’agit pas seulement de tester les laminés GORE-TEX® : les matériaux extérieurs, l’isolation, la membrane et la doublure doivent également résis-ter à des conditions extrêmes. La fabrication de la chaussure n’est lancée que si celle-ci est conforme aux normes de fabrication strictes des produits GORE-TEX®.

GORE-TEX : comment ça marche ?

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La préparation physique évolue. Elle se diversifie, se modernise, se complexifie.

Chacune de ses composantes devient de plus en plus l’apanage de spécialistes de l’entraînement, de la ré-cupération, mais aussi de la réathlétisation.

Cet ouvrage n’est donc pas seulement celui des Au-teurs-Coordonateurs, Aurélien Broussal et Olivier Bolliet, qui donnent l’occasion à de nombreux experts de s’exprimer dans leur domaine de prédilection. C’est donc d’une manière originale que le lecteur re-découvrira ou approfondira les différents thèmes in-contournables de la préparation physique, éclairé par des spécialistes.

Innovant dans la forme, l’ouvrage l’est encore plus dans le fond, puisque les auteurs ont réalisé un exer-cice que peu ont réussi jusqu’alors: faire le lien entre des connaissances scientifiques récentes et recettes de terrain concrètes.

Entre des ouvrages purement théoriques, qui consti-tuent le socle indispensable à l’analyse de l’entraî-neur, et des ouvrages pratiques, nourrissant concrè-tement le quotidien du préparateur physique, LA PREPARATION PHYSIQUE MODERNE trouvera sans aucun doute sa place dans la bibliothèque de tout passionné de méthodologie d’entraînement.

Co-Auteurs : Aurélien Broussal - Olivier Bolliet - Yannis Campione - Aurélie Javault - Alain Lacheze - Jacques Dechoux - Frederic Mompo - Thierry Maquet - Laurent Dela-court - Julien Cramet

Sommaire

Partie 1 - Optimisation de l’entraînement - Mise en place de tests de ratios de force – Olivier Bolliet - Mise au point spécifique sur les techniques d’étirement – Aurélien Broussal - Approche pratique du développement de la vitesse – Aurélien Broussal et Olivier Bolliet - Les méthodes culturistes au service de l’endurance et de l’hypertrophie musculaires - Frédéric Mompo, Aurélien Broussal et Nicolas Piemont - L’haltérophilie et la force athlétique : les exercices et les méthodes d’entraînement incontournables pour la préparation physique – Alain Lacheze et Aurélien Broussal - Approche outdoor de l’entraînement en endurance - Yannis Campione - Principes méthodologiques d’organisation des circuits et des parcours sportifs - Jacques Dechoux et Aurélien Broussal Partie 2 - Optimisation de la récupération - Tour d’horizon des techniques de récupération - Aurélien Broussal - Mise en place d’un protocole de récupération : l’exemple des sports de glace - Olivier Bolliet - Créer et réguler le programme d’entraînement - Aurélien Broussal - Périodisation non-linéaire de l’entraînement des qualités de force - Olivier Bolliet et Aurélien Broussal - Tirer le meilleur du sportif lors de l’affûtage - Aurélien Broussal Partie 3 - Optimisation de la prévention - Le travail en équilibre précaire, une composante de la préparation physique - Thierry Macquet et Laurent Delacourt - Le rééquilibrage des chaînes agonistes et antagonistes dans le cadre de la préparation physique - Laurent Delacourt - Renforcement dynamique du centre du corps – Aurélien Broussal - Travail préventif sur les chevilles - Aurélie Javault - Limiter les risques de rupture du ligament croisé antérieur - Aurélie Javault - Protéger l’épaule: des problèmes de coiffe aux instabilités chroniques - Julien Cramet

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La préparation physique moderneOptimisation des techniques de préparation à la haute performance

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Entre mer et volcans

The North FaceTrans Gran Canaria

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Traverser une île commence à être une rengaine connue des trailers. Après le Grand Raid de la Réu-nion ou la Transmartinique, nous voici aux Cana-ries. Mais avec son parcours d’une grande richesse de paysages et ses terrains variés, son organisation professionnelle et son niveau sportif relevé, cette Transgrancanaria pourrait bien devenir un tube planétaire.La Gran Canaria a bien sûr des airs de paradis ter-restre, avec ses grandes plages de sables fins, sa douceur climatique légendaire, 22° de température moyenne, et son ambiance espagnole typique qui in-vite aux fêtes nocturnes et à la dégustation de tapas en terrasse. Mais ce n’est pas que cela : c’est aussi une terre de contrastes, aux pentes abruptes, à la végétation parfois rase et d’autres foisonnantes, en fonction des zones micro-climatiques particulière-ment marquées. L’île est volcanique, montagneuse et rugueuse aussi. C’est sans doute cette caracté-ristique, celle de l’intérieur des terres, qui retiendra davantage le coureur venu fouler ses sentiers. Un pa-radis pour le fare niente, mais aussi un rêve pour le trailer.

Le parcours est bosselé : près de 6500 mètres de dé-nivelé positif pour l’épreuve reine des 123 kilomètres, quelques cols et surtout une succession de petites montées et descentes qui se révèlent particulière-ment usantes. Le sol est aussi varié que le paysage : on passe du sable à la piste roulante, des cailloux instables aux galets en passant par quelques zones asphaltées ou stabilisées. Difficile donc d’établir un profil type du coureur qui passera bien sur cette Trans Gran Canaria. Il faut sans doute de la polyvalence et aimer les relances. Dérouler sur les larges pistes et la plage des premiers kilomètres, zigzaguer dans les pierres et les broussailles de la partie centrale, qui culmine à près de 2000 mètres d’altitude à travers les pinèdes et les lacs de retenue, repartir d’un bon train sur les trente derniers kilomètres, descendant en montagne russe vers l’océan à travers un paysage plus vert et humide, qui possède même des aspects irlandais... Bref une course pour coureur tout terrain.

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Cette Transgrancanaria

pourrait bien devenir un tube planétaire.

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The North FaceTrans Gran Canaria

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A ce jeu là, c’est l’espagnol Zigor Iturrieta. qui s’est montré le plus fort. Dans une course très disputé, où Sébastien Chaigneau, autre favori désigné et le hongrois Nemetz Csaba, toujours constant dans ces grands évènements, n’ont rien lâché, le basque de Bilbao s’est finalement détaché dans les 20 derniers kilomètres. Après son podium remarqué lors de l’UTMB, Zigor confirme sa montée en puissance, lui que ne court sérieusement que depuis trois ans. Avec lui, Héras et l’incontournable Kilian Jornet l’Espagne pour-rait bien truster les victoires sur les ultras importants de ces pro-chaines années. A moins que les américains ne leur donnent la ré-plique. Les français ne sont cependant pas décrochés : Sébastien Chaigneau, préparé spécifiquement pour le Libyan Challenge mais qui a dû changer son fusil d’épaule après l’annulation bien compré-hensible de l’épreuve désertique, s’en sort bien avec une 3e place probante derrière le combatif hongrois. Antoine Guillon, qui visera avant tout le grand Raid de la Réunion cette année, n’est pas loin derrière, 4e, et entame ainsi sa saison 2011 de belle façon. Il pourra ainsi se consacrer sereinement à l’organisation de la deuxième édi-tion de sa 6666 le 18 avril.Chez les filles Lizzy Hawker n’a guère était inquiétée et relègue sa dauphine à plus d’une heure. Après ses victoires sur l’UTMB, à l’An-napurna 100 et au North Face Hong Kong l’anglaise continue son tour du monde des victoires.Derrière, parfois loin derrière, ce sont quelques 191 coureurs qui au-ront le plaisir de franchir la ligne d’arrivée de la course principale dressée au bord de mer à Las Palmas, après avoir pour beaucoup af-fronté une pluie diluvienne lors de leur deuxième nuit d’effort. Et oui, même aux Canaries, il arrive qu’il fasse mauvais temps ! Le soleil était heureusement de retour le lendemain pour agrémenter la récupéra-tion. Sylvain Bazinwww.transgrancanaria.net

Résultats :1. Zigor Iturrieta. 13H222. Csaba Nemeth 13H383. Sébastien Chaigneau 13H451ère femme : Lizzy Hawker, 15H55.123 kilomètres, 6500 mètres de dénivelé positif. 1er week-end de Mars.

The North FaceTrans Gran Canaria

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Escapade Pédestreen Égypte en pleinepériode de bouleversement des Pays Arabes Le contexte Les uns après les autres, les pays arabes se soulèvent et le peuple se révolte contre les régimes en place.Le ministère français vient seulement de redonner l’autorisation à ses compatriotes de se rendre en Égypte mais qu’en est-il vraiment, qu’allons nous trouver là-bas ? Ce périple validera-t-il la tardive décision de me rendre sur cette épreuve après une longue réflexion ( image TV, cas de conscience, écrits multiples ) ou s’agira-t-ildu voyage de trop ? Le contraste L’arrivée au Caire avec le couvre feu décrété estimpressionnante. Pas un chat dans les rues à l’exception des militaires présents dans la vieille ville, les charssont postés aux grands croisements, c’est surréaliste pour le petit provincial que je suis. A notre retour, après la course, dans cette capitalede plus de 22 millions d’habitants, la physionomie n’est plus la même. Il fait jour, laissant place à une activité débordante, concert de klaxon où nulle tracede révolte n’est perceptible. Le concept Organisé par Gilbert Durando et son équipe dela Piste des Oasis, 45 coureurs sont venus chercherle dépaysement et le soleil, à la découverte du Désert Blanc sur une course de 103 km et 4 étapes. Ils repartirons tous ravis des paysages découvertsmais également conscient d’avoir été là au bon moment, qui sait même à un tournant de l’histoire Égyptienne. Dans notre quête nous avons pu bénéficierdes connaissances et de la gentillesse d’Ali, de Select Egypt, un guide remarquable qui a su éveiller notre curiosité et nous abreuver de légendes, récits...

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La piste des Oasis

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La course Au menu de ces quatre étapes, l’équipe de la piste des Oasis a proposé aux coureurs une variété trèsintéressante malgré une dominante de sable que nous étions venus chercher. La première étape de 23 km nousa permis de découvrir les dédalesde l’Oasis de Bahariya, son lac salé etde faire connaissance avec le sable. La seconde étape de 21 km, fut courueau centre du Désert Noir, collinesde basalte fortement érodées prises d’assaut par des vagues de sable rose, entre les dunes et les canyons. C’était l ‘étape parfaite pour ceux quiaiment les grandes étenduesdésertiques.

La piste des Oasis

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La troisième étape longuede 37 km,consistait en un parcours

varié des citadelles d’Akabat auxsculptures surréalistes du Désert Blanc. Petits oasis, chott, passages entre dunes

et canyons..., des paysages différentsont agrémenté la course jusqu’au centre du

Désert Blanc, où le vent a façonnédes formes extravagantes à l’infini

dans les carbonates déposésquelques centaines de millions

d’années auparavant.

La piste des Oasis

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La piste des Oasis

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La fin de cette étape m’a parue particulièrementinterminable car j’étais à court de forme et nous nous trouvions dans un parc national qui a rendula fin de course monotone (nous n’avions pas trop serpenté entre ces formes majestueuses carle balisage en aurait été trop délicat). La quatrième étape partait du désert blanc pour nous emmener sur un terrain sableux, fouillant avec un petit airde colorado. L’organisation s’est en tout point montrée à lahauteur de mes espérances proposant des étapes abordables, variées et très belles. Si les coureurs n’étaient pas assez jeunes à mon goût (sans doute en raison d’un budget conséquent mais pourtant moins cher que de nombreuses courses),

je garderais l’image des « vieux » comme je les ai appelés très positive. Certains sont même devenus une certaine référence, je pense à Babeth, Roger, Christian... à qui j’aimerai bien ressembler dansune vingtaine d’année. Voici en tout cas une excellente réponse à la soif de découverte qui m’anime tout en privilégiant l’une de mes passions, la course à pied.

Bran Héry, manager du Team GO2 et Coureur Classement Homme : 1 - Eric Thibault / 2 - Alexandre Brissard / 3 - Bran Héry Classement Femme :1 - Anne Marie Guyot /2 - Catherine Guernalec / 3 - Gisèle Malige

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Un havre pour trailers et randonneurs.Un site naturel pour courir dans de superbes pay-sages de moyenne montagne. Une base sportive pour se perfectionner. Un centre d’accueil pour tes-ter l’équipement ...Raidlight, jeune entreprise spécialiste des produits et techniques et vêtements outdoor, pour le trail et la randonnée, est installée depuis fin février à Saint-Pierre de Chartreuse, village de montagne situé à 900 mètres d’altitude, et crée la première « station de trail». A 1h15 de Lyon, à une demi-heure de Grenoble ou de Chambéry, l’entreprise a bâti avec le soutien de la commune de Saint-Pierre de Chartreuse et du parc naturel régional, un projet innovant et collectif.La station de trail, un concept innovantet multidimensionnelPour les trailers, c’est une base sportive, un lieu de partage et d’échanges. Un site d’entrainement avec

des parcours de randotrail de 10, 15, 20 et 30 kilo-mètres empruntant les chemins de randonnée alen-tour ; mais aussi des ateliers techniques, un “stade en herbe” où pratiquer des séries de fractionnés, un terrain balisé pour un travail de côte, un parcours vallonné pour faire du seuil, et un kilomètre vertical, tracé entre le bas du village et le sommet des pistes.Un espace d’accueil avec vestiaire, douches, sauna, et fauteuils de relaxation, des plans d’entrainements individualisés ou des formulas de stages complètent le dispositif.Les randonneurs trouveront sur place Cartusiana, le “bureau montagne”, regroupant les accompagna-teurs en montagne de Chartreuse, qui les aidera à organiser leur circuit et leur séjour. Le parc naturel de la Chartreuse met à disposition son réseau d’hé-bergeurs, d’accompagnateurs et d’animateurs d’acti-vités sportives ou culturelles pour un séjour, seul ou

Raidlight ouvre la première“station de trail”à Saint-Pierre de Chartreuse

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en famille, d’une journée, un week-end, une semaine ou plus...Pour Raidlight, le projet incarne et prolonge l’esprit qui anime l’entreprise depuis sa création : l’interaction avec les utilisateurs comme clef du développement, le retour d’expérience des coureurs comme levier im-médiat d’amélioration et d’innovation. A Saint-Pierre de Chartreuse, traileurs et/ou randonneurs joueront les consultants : ils pourront tester les produits ou les prototypes en cours d’évaluation, sur tapis roulant ou sur les parcours de trail et livrer leurs impressions aux concepteurs de Raidlight grace à un système de bornes informatiques. Pour le Parc naturel régional de Chartreuse et la commune, qui ont co-financé la création de la station de trail, le projet de Raidlight est un outil de développement de territoire. « Nous sa-vons que l’avenir de la neige est en question pour les stations comme les nôtres » explique ainsi, dans une interview au magazine Endurance, Charlotte Dupont, responsable du développement sport nature au Parc régional. « Avec la raréfaction de l’or blanc, l’écono-mie est en baisse au fil des ans. Il nous faut trouver un second souffle, nous diversifier, aller vers les sports de pleine nature (...) »« Les 3 jours de Chartreuse » : Inaugurer la station de trail en courant les 2, 3 et 4 juin 2011Pour fêter son arrivée dans la région, Raidlight et l’association Smag organisent durant le week-end de l’Ascension, les 2, 3 et 4 juin, « Les 3 jours de Char-treuse ». L’occasion d’inaugurer le concept de station de trail, avec trois formats de compétition.• Le jeudi, un parcours à étapes avec liaisons et sec-tions chronométrées. Le vendredi, un kilomètre ver-tical ; le samedi, deux trails au choix : le Chartreuse Maratour (46 km et 3700 m D+), très montagnard qui arpentera les sommets les plus prestigieux de la Chartreuse : Le Bec Charvet, Chamechaude, Le Char-mant Som puis le Grand Som. Ou bien le Trail des Deux Soms (26 km et 1700 m D+), plus accessible.Parallèlement, le jeudi seront inaugurés la station de trail et le nouveau bâtiment de Raidlight à Saint-Pierre de Chartreuse. Le vendredi, seront proposées des conférences par des professionnels du sport, de la santé et de la diététique : Guillaume Millet, spécialiste de la physiologie de l’ef-fort : « S’entrainer en altitude est efficace mais... »Julien Rebeyrol, préparateur physique : « Comment peut-on savoir si l’on est bien hydraté? »Anthony Berthou, nutritionniste : « Importance de l’alimentation et de l’état micro-nutritionnel sur les performances »Loic Gouzergue, préparateur mental : « Tout ce que vous avez voulu savoir sur la préparation mentale »...Le samedi 4 juin, clôture avec une soirée festive et musicale.

Toutes les informations sont sur le site de l’associa-tion SMAG : http://www.smag-trail.com

Raidlight, la petitequi grimpe dans l’outdoorC’est à Saint-Genest-Malifaux dans le massif du Pilat (Loire) qu’est née Raidlight. Dès 1999, Benoît Laval, jeune ingénieur textile mais aussi coureur de fond puis trailer passionné, élabore ses premiers proto-types, avec le souci permanent de la légèreté. Il met à l’épreuve ses produits en les faisant tester par des coureurs durant les épreuves du week-end, puis sur les courses où lui même s’aligne: le Marathon des Sables, le Défi de l’Oisans...En onze ans, Raidlight crée dans la Loire une ving-taine d’emplois, et multiplie vêtements, sacs à dos, porte- bidons, tentes, sacs de couchage pour le trail, la course à pied, et la randonnée légère. Dans une in-terview à Endurance magazine, Benoît Laval explique la particularité de Raidlight. « On reste une anomalie dans le monde des marques outdoor qui sont plutôt des grosses marques, on le sait. Cela nous force à agir autrement, à être plus proche des clients pour concevoir, pour communiquer. »Raidlight privilégie la participation des sportifs dans la conception des produits. Exemple avec le Team Raidlight, qui rassemble quelque 3000 coureurs, le meilleur des panels pour expérimenter les produits et porter les couleurs de la marque. « Nous basons notre croissance sur l’innovation et une forte diffé-rentiation des produits, qui se doivent de répondre à un besoin, d’être ergonomiques, et plus légers. » Les produits correspondent à des besoins et sont validés par ceux qui les utilisent. Le chiffre d’affaires de l’en-treprise a progressé de 30 % par an.Raidlight privilégie les produits éco-conçus : matières écologiques (bambou, polyester recyclé); développe-ment de produits écologiques (bio-balisages, solu-tions alternatives aux gobelets plastiques jetable).En 2010, à 25 salariés dans dans 150m2, l’entreprise qui affiche une croissance à deux chiffres, est à l’étroit. Surtout depuis l’acquisition, en juin, de Vertical, en-treprise spécialisée dans les vêtements d’alpinisme, d’escalade, et de randonnée. En 2011, à Saint-Pierre de Chartreuse, Raidlight s’installe dans un bâtiment moderne de 1.000 m2, répondant aux normes écolo-giques : structure et bardage en bois, normes BBC, VMC double flux, équipements solaires...L’entreprise regroupe ainsi son laboratoire de recherche et déve-loppement, ses bureaux administratifs, la zone logis-tique, un magasin d’usine, et un centre d’entraîne-ment.Raidlight, qui emploie 30 personnes actuellement, table sur un effectif de 40 d’ici trois ans.

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© Photos : Generation-Trail

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Pour Generation-Trail,signé Thierry Breuil !

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9ème édition du Grand-Brassac Hivernal Trail en Dordogne en ce début février 2011 et toujours autant de succès pour cette épreuve devenue une incontour-nable dans le calendrier des Trails. Et pour accompagner ce succès, c’est un franc soleil et une douceur printanière qui se sont invités avec les 850 traileurs venus s’affronter sur les trois distances proposées par les organisateurs de l’association Gipsport Aventure.

Grand-BrassacHivernal Trail

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Sur l’épreuve reine, l’Extrême Trail d’une distance de 46 km (une étape de nuit de 16 km à courir le samedi soir et une étape de jour de 30 km à effectuer le dimanche matin), Thierry Breuil du Team adidas et triple champion de France de Trail, qui pour sa première sortie de la saison et sa première participation a réussi une très belle performance en s’imposant sur les deux étapes, ne laissant aucune chance à ses concurrents.

Malgré une blessure qu’il avait contractée sur la grande course des Templiers 2010 et qu’il l’a éloigné pen-dant plusieurs semaines des sentiers battus, il a sû montrer qu’il était tout de même le plus costaud : « Il y a longtemps que je souhaitais faire cette épreuve mais avec le Trail Tour National c’était compliqué, et comme cette année ce n’est plus le cas, je suis venus ici pour lancer ma saison. J’avais un peu d’appréhension avec ma blessure, mais cela a bien tenu. Maintenant place à d’autres belles épreuves. «, nous confiat-il sur la ligne d’arrivée. Concernant les classements, Thierry Breuil termine donc vainqueur dans un temps de 3h50’45“, Lionel Roye termine second en 3h54’16“ et Gilles Delmas prend la 3ème place en 3h55’51“. Chez les féminines, Irène Aubrée, gagne cet Xtrême Trail en 4h50’22“.Tous les coureurs étaient unanimes pour dire que cette épreuve valait vraiment le détour, à la fois pour ses parcours magnifiques et à l’ambiance qu’il y règne, avant, pendant et après la course. Rendez-vous en 2012 pour le 10ème anniversaire, avec certainement de nombreuses surprises au programme !

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La Méditerranée sourit à Julien Rancon et Sandrine Moto-Ross !Première étape du Trail Tour National 2011 pour les trails longs, dans l’Aude (11) à l’occasion du Gruissan Phoebus Trail. Et nouveau succès pour cet événe-ment de début de saison avec plus de 2000 coureurs au total sur la ligne de départ. Au programme pour les traileurs, un 18 km, un 23 km et l’épreuve phare, le 50 km (support du TTN) sur un parcours où les re-lances, les cailloux, le brouillard sur le Clap et le vent fort sur la fin de course auront été le lot de cette jour-née de février. Le grand favori du jour, Julien Rancon du Team New Balance & BV Sport (le champion de France en titre de trail court) n’a pas failli à sont sta-tut en s’imposant sur les bords de la méditerranée en 3h28’15“. Mais il a dû s’employer pour garder à dis-tance David Laget d’Endurance Shop, qui ne termine qu’à un peu plus de 2 minutes (3h30’54“). « Ce fût une course difficile, surtout sur la fin car David n’a rien laché et le vent de face n’a rien arrangé » déclara Julien Rancon sur la ligne d’arrivée. Quant à David Laget, cette seconde place derrière le champion de France de trail court est plus que prometteur pour la suite de sa saison « Je suis très satisfait de ma course, je me suis sentis bien sur tout le parcours et j’ai pu batailler avec Julien pendant les 25 premiers

km. Puis il a accéléré fortement, mais j’ai réussi à maintenir l’écart et à revenir sur lui sur la fin de course. C’est pour moi un premier vrai test pour ce début de saison car Julien est sur les mêmes temps qu’en 2010 (3h25’) sur ce parcours où il était arri-vé avec 14 minutes d’avances sur Thierry Breuil ». Sur la 3ème place du podium, Mikael Pasero de New Balance qui boucle le parcours en 3h38’15“. Du côté de la course des filles on retrouve à la première place la sociètaire du Team Tecnica, Sandrine Motto-Ross (4h42) qui devance Liliane Cléret (4h43) et Virginie Govignon (4h46) du Team Lafuma. Pour Virginie Go-vignon, 4ème du Championnat de France de Trail 2010 (trail long) ce fut une petite déception car elle pen-sait faire mieux ici à Gruissan « Je ne suis pas arrivée en pleine possession de mes moyens physiques sur Gruissan, j’ai réussi malgré tout à rester au contact de Sandrine pendant une grande partie de la course mais à chaque montée elle me prenait quelques se-condes et au final j’ai craqué sur la fin où Liliane me passe également. Je suis un peu déçue de cette 3ème place, mais ce n’est que partie remise »

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Gruissan Phoebus Trail

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Gruissan Phoebus Trail

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La première édition du « Belledonne Gelon Rai-dlight Trail » s’est déroulée le samedi 19 février 2011, avec un temps sec et froid, dans la vallée des Huiles (Massif de Belledonne) en Savoie.

250 coureurs ont répondu présents et ont fait con- fiance aux organisateurs pour cette première édition.

Cette manifestation est issue d’une volonté conjointe de l’association Belles Grimpes en Belledonne, d’un groupe soudé de traileurs de vallée des Huiles et des mairies de la Vallée des Huiles : Le Bourget en Huile, La Table, Le Verneil, Le Pontet et Champlaurent.Au total, près de 70 bénévoles ont participé à l’organi-sation.

Côté course, 2 parcours étaient proposés : Le Trail des Huiles (31 km et 1200 m D+) et le Trail du Bourget (16 km et 550 m D+).

L’absence de chutes de neige depuis fin décembre a rendu le parcours plus abordable. Cependant de belles portions typées trail ont fait le bonheur des coureurs comme la montée du Pic en Huile, la traversée des crêtes au dessus de Glapigny, la descente technique du Col Champlaurent et la partie finale (enneigée) sur le marais du Pontet, sans oublier la dernière bosse quelques centaines de mètres avant la ligne d’arrivée.

Sur le Trail des Huiles, un trio a rapidement pris le large constitué de Patrick Bringer, Ludovic Pommeret et Alexandre Daum. Patrick et Ludovic se détachèrent progressivement sur le haut du parcours. L’explication finale eu lieu dans la descente du Col de Champlaurent où Ludovic a essayé de décrocher Patrick mais le final a bien réussi à Patrick Bringer (Team Trail Platinium Nutrition Sigvaris et vice champion de France 2010) qui s’impose en 2h16, une bonne minute devant Ludo Pom-meret (Hoka Team Altecsport) et Alexandre Daum (VEO 2000 La Plagne) .

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Chez les femmes, Anne Valero(Team Mizuno) s’impose pour sa course de reprise en 2h57 devant Aurélie Daum (VEO2000 La Plagne) et ElodieRegazzoni.

Sur le Trail du Bourget, NicolasMartin et Laurent Vidal ont prisles avants postes dès le départ suivide près de Nicolas Facin. La course fut rapide et nerveuse au gré des montées et descentes proposées par le tracé. Nicolas Martin s’impose d’une trentaine de secondes en 1h08’32“ devant Laurent Vidal (ChambéryTriathlon) et Nicolas Fancin (ASCAP).

Chez les Femmes victoire de Julie Faravio (ASVEL Athlétisme) puis Olivia Bouzon et Brigitte Foucher (ASFAS).

Arnaud Mantoux

L’association « Belles Grimpes en Belledonne » donne rendez-vous aux trailers début 2012 pourla deuxième édition du Belledonne Gelon Raidlight Trail.

Anne Valero, Nicolas Martin, Julie Faravlo

s’imposent

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La VerticausseEdition exceptionnelle, parcours et plateau excep-tionnels ! Les organisateurs de l’association Grands Causses avaient mis les petits plats dans les grands pour fêter ce 10ème anniversaire, et malgré la « con-currence » sur le même week-end avec l’Ecotrail de Paris et le Trail du ventoux, cette Verticausse 2011 a réuni une pléiade de traileurs de renoms. Sur la ligne de départ, les regards des spectateurs et de beaucoup de coureurs étaient tournés vers Thierry Breuil, le triple champion de France de Trail, Pa-trick Bringer le vice champion de France, Thomas St Girons du Team Asics, Isabelle Jaussaud Grenier (vainqueur des Templiers 2010), Karine Herry et Vir-ginie Govignon du Team Lafuma ou encore Véronique Chastel.... Côté course, sur l’épreuve phare de 35 km (nouveau parcours pour l’occasion), c’est Patrick Bringer du team Platinium Sigvaris qui lançait les hostilités dès le départ. Seul Thierry Breuil arrivait à suivre son rythme. Derrière Thomas St Girons et Ni-colas Rambier tentaient de limiter la casse. Après 20 km de course les deux hommes de tête continuaient sur leur rythme alors que Nicolas Rambier pointait à plus d’une minute et Thomas St Girons à plus de 3 minutes. Dans les côtes Patrick Bringer tentait de distancer Thierry, mais ce dernier résistait bien et au 30ème km, sur le dernier plateau, avant de redes-cendre sur St Georges de Luzençon, lieu d’arrivée, Thierry Breuil plaçait lui aussi une accélération que Patrick Bringer ne pouvait suivre. « D’entréé Patrick a imposé un train très soutenu et dans les côtes il était très fort, je suis resté dans son sillage car je sa-vais que sur le plat je pouvais placer mon accéléra-tion afin de le distancer. C’est ce que j’ai fait au 30ème kilomètre quand on est arrivé sur le dernier plateau. J’ai vu que Patrick, coincé, ne me suivait pas, j’ai donc continué sur ma lancée pour descendre vers l’arri-vée et m’offrir une belle victoire ici sur un magnifique parcours qui m’a beaucoup rappelé les Templiers » nous a confié Thierry Breuil sur la ligne d’arrivée. Le sociétaire du Team adidas s’envolait donc vers une magnifique victoire en bouclant les 35 km dans un temps de 2h50. Patrick Bringer du Team Platinium Sigvaris s’adjuge lui une belle seconde place, arri-

vant 3 minutes derrière le vainqueur « Je me suis senti bien, je commence à avoir de bonnes sensa-tions, sur un parcours comme je les aime, avec du dénivelé, mais je savais que Thierry était plus rapide que moi sur les parties plates et techniques, mais cette seconde place me fait vraiment plaisir. Mainte-nant je dois continuer à travailler pour encore pro-gresser. Le TTN étant mon objectif pour cette année et la prochaine grosse échéance pour moi sera le Ni-volet Revard le 1er mai. ».Thomas St Girons du team Asics, qui n’a pu suivre le rythme imposé par les deux premiers, monte sur la 3ème marche du podium en 2h59.

L’autre grosse performance de cette 10ème édition est pour Isabelle Jaussaud-Grenier, qui malgré la concurrence féminine, a réussi une sacrée perfor-mance. Outre sa victoire Isabelle avec plus de 12 minutes d’avance, elle franchit la ligne d’arrivée en prenant la 7ème place au scratch général. C’est dire le potentiel de cette athlète. Virginie Govignon a éga-lement fait une très belle course, une course très bien gérée pour s’octroyer une seconde place et une 10ème place au scratch. Véronique Chastel complètent le podium en terminant à 3 minutes. A noter la 4ème place de Karine Herry qui faisait son grand retour à la compétition après quelques ennuis de santé en 2010.

C’est donc un vrai succès pour cette épreuve où plus de 500 traileurs sont venus arpenter les sentiers des Causses. Tous étaient unanimes, cette course vaut le détour, un trail comme on les aime, convivialité, dénivelé, technicité et paysages grandioses. Du vrai trail ! Rendez-vous en 2012 pour la 11ème édition….

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Dans le pur esprit Trail !

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Pour la 3e édition de l’Oxygen Challenge, les trailers se retrouveront au cœur du Massif Cantalien dans un décor à couper le souffl e. Chaque participant est libre de composer

son programme à la carte parmi les 6 épreuves proposées.

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Snow Trail Ubaye Salomon Lisel Dissler et Laurent Beuzeboc victorieux du 22 kilomètres.Dimanche 13 février, les 450 trailers venus disputer à Saint-Paul-sur-Ubaye le Snow trail Ubaye Salomon avaient la crainte de trouver peu de neige. En réalité la neige était bien au rendez-vous. Les coureurs du 9 kilomètres ont évolué en grande partie sur une piste du site nordique parfaitement préparée. Ceux du 22 kilomètres ont été surpris de trouver ensuite en montée et en descente une importante couche de neige par endroit très cassante dans laquelle ils se sont souvent enfoncés jusqu’aux genoux.

Si Lisel Dissler a caracolé en tête du départ à l’ar-rivée avec une avance toujours confortable sur ses poursuivantes Hélène Haegel et Danièle Ouzeau, le scénario a été complètement différent chez les hommes. Le Gapençais Laurent Beuzeboc, grand spécialiste du trail sur neige et de cette distance, a bataillé ferme face au Breton Christophe Malardé, un débutant sur neige au palmarès prestigieux, qu’il ne réussit à devancer que de neuf secondes. Autre novice en la matière François D’Haene, Florac, ex-pert sur longues distances est troisième. « Je n’ai pas essayé de suivre Laurent Beuzeboc et Chris-

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tophe Malardé car j’ai senti qu’ils étaient en grande forme. Du coup je me suis trouvé seul pendant tout le parcours Neige, soleil, tout était super. J’aurais bien aimé que la course fasse 15 kilomètres de plus. »Si côté beauté des paysages tous les trailers parta-gent l’avis de François D’Haene côté distance c’est moins certain. Beaucoup de coureurs en effet étaient fatigués à l’arrivée. A souligner la belle quatrième place du jeune Julien Navarro au cœur d’un plateau masculin très relevé. Sur le 9 km, Christian Giraud devance Aymeric Laur et José Santiago. Chez les dames, Elodie Montalbano

précède Nadège Lombard et Sophie Ughetto. Tho-mas Véricel et Valérie Jaumard ont été les meilleurs coureurs à pied sur la nocturne du samedi, dominée en ski de fond par Isabelle et Jean-Denis Jaussaud.Après ce 22 kilomètres qui tenait lieu de seconde manche du challenge Blanc Font-Romeu Vallée de l’Ubaye, Lisel Dissler et Renaud Castiglioni sont dé-clarés vainqueurs. Nicolas Fruchart, Arnaud Char-train, Danièle Ouzeau et Josiane Piccolet complètent les podiums.

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Des réactions comme s’il en neigeait. Lisel Dissler, team Altecsport « Un vrai trail sur neige avec des paysages magnifiques et un parcours technique. Les femmes représentaient 40 % des engagés. Une reconnaissance du fait que le loisir et le sport sont une envie partagée même s’il n’est pas évident de gérer une vie fami-liale, professionnelle et sportive. » Hélène Haegel. Endurance Shop Aix en Provence. « Mon deuxième trail sur neige et une podium qui me contente. Sur la neige, j’ai constaté qu’il fallait être concentré en permanence et avoir des appuis savamment dosés. »Josiane Piccolet, Drumettaz Clarafond, Salomon. « Je suis plus à l’aise sur des distances longues mais enchantée de mon week-end en Haute-Ubaye.»Danièle Ouzeau, Athlétic club Barcelonnette Ubaye. « C’est mon deuxième trail sur neige et sur tous types de terrains. Spécialiste en mara-thon et semi marathon je viens de m’installer en Ubaye. »Laurent Beuzeboc Gap trail Nature. « Je suis très heureux de rester invaincu sur ce trail. Christophe Malardé malgré son manque total d’expérience sur neige a été un adversaire coriace.»Christophe Malardé, team Salomon « Un premier trail sur neige très enrichissant. Je suis encore en mode apprentissage et satisfait de terminer à 9 secondes de Laurent. »Julien Chorier, team Salomon. «Je suis encore juste en préparation mais j’ai fait un bel effort. En descente la neige était cassante et je suis allé doucement. Saint-Paul-sur-Ubaye et ses envi-rons sont un lieu magnifique qui se mérite car as-sez éloigné. La nature sauvage très belle. Julien Navarro, AS Monaco Triathlon. « Une dé-couverte du trail sur neige en majuscules avec des grands noms de la discipline, une ambiance et organisation super. En prime une quatrième place. Je reviendrais courir sur la neige. »David Pasquio, team Salomon. « Une cure de so-leil et de neige qui m’a fait du bien. Beaucoup de plaisir à évoluer sur et dans la neige. A la mon-tée aucun problème, mais côté de Scente cela n’a pas été évident.

Robert Goin

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Une 8ème édition fidèleà sa réputation.Comme chaque année, au départ du « Trail aux Etoiles en Pays Viganais » ce 1er week-end de Mars, il fait nuit et il fait froid. Mais les coureurs qui ont rallié LE VI-GAN ce soir là s’en moquent. Ils savent qu’ils partent pour une super balade sous les étoiles, dans la ma-gie de la nuit, pour se retrouver face à eux-mêmes. Ils savent aussi qu’ils vont être chaleureusement ac-cueillis, et l’objet de toutes les attentions de la part de bénévoles passionnés.Ils étaient cette année 132, à minuit, au départ de cette épreuve exigeante de 72 km pour 2800 m de dé-nivelé, comptant pour le Challenge Gardois des Trails, et qualificative pour l’UTMB.Profitant d’une température clémente, et d’un ter-rain très sec, la tête de course emmenée par les lo-caux Daniel BAUER et David BIANQUETTI, imprimait un rythme très rapide. Ce « sur-régime » sera fatal à de nombreux coureurs qui abandonneront vers la mi-course, avant le passage pittoresque du Cirque de Navacelles.Parti dans le peloton de tête, mais ne faiblissant pas, c’est Pierre AUBERY du team « Altec » qui l’empor-

tait en 7h36, avec 35min d’avance sur Alexis MONTA-GNAT- REGNIER .Fabrice D’ALETTO, Samuel GINESTET et Daniel BAU-ER finissaient ensuite dans l’ordre.Chez les féminines, superbe course de Françoise BARRIERE qui terminait 10ème au scratch, et triom-phait devant Magali PAOLUCCI et M.Line ASTIER.

La 2ème Course du Week-end, le Trail des Lavognes, s’élançait au petit matin au bord du cirque de Nava-celles avec un peloton de 126 coureurs.Sur ces 25 km assez roulants, mais comportant tout de même une descente très technique au 20ème km, une dizaine de coureurs se disputèrent la victoire.Elle revint finalement, en 1h45min30s à Luc MAR-TIN du Team « Temps Course », devant Benjamin ROEHRIG et J.Claude BENOIT.En féminines, c’est la Nîmoise Guennaëlle ROEHRIG qui arrivait la première en 2h16min, devant Ludivine LE MONNIER, et la locale Céline MARTIN. Comme d’habitude, tout ce petit monde s’est retrouvé ensuite autour de la traditionnelle soupe à l’oignon, et du généreux plat de lasagnes au pélardon, en pre-nant rendez-vous pour une 9ème édition probablement innovante …

Trail aux Etoiles en Pays Viganais

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Aux sources du lac d’Annecy,

une course mythique dans un décor idyllique

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Samedi 18 juin 2011

Lyon

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Annecy

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Dossier : Un nouveau regardsur la nutrition sportive

Nutrition ne rime pas qu’avec diététiquePour bien comprendre l’intérêt de la nutrition sur les performances, revenons sur un postulat simple : un sportif ne peut être physiologiquement performant que s’il est en bon état de santé. A la lecture de cer-tains conseils diététiques, ce qui peut ici apparaître comme une évidence ne l’est pourtant pas autant que nous pourrions l’imaginer : reprenons par exemple les conseils relatifs à la consommation de gels énergé-tiques au cours de l’effort. Un apport de produit éner-gétique hyperosmolaire - dont la concentration trop importante en glucides augmente les risques gastro-intestinaux et dont les teneurs en minéraux sont insuf-fisantes pour compenser les pertes sudorales après plusieurs heures d’effort - ne nous apparaît pas comme le conseil prioritaire à proposer à un sportif d’endu-rance. L’augmentation des ventes de gels énergétiques au cours de ces dernières années, parfois stimulées par des messages marketing dithyrambiques, traduit ainsi non seulement le manque d’information appor-tée aux sportifs sur la bonne gestion de leur nutrition au cours de l’effort, mais aussi et surtout une approche diététique focalisée sur la problématique énergétique et omettant l’intérêt des autres micronutriments sur le maintien d’un état physiologique optimal. Il peut ainsi apparaitre enrichissant d’élargir le cadre de réflexion sur l’intérêt de la nutrition à l’effort, et d’une manière plus générale, celui de l’alimentation sur la santé.

Qu’est ce que la performance ?La performance peut se définir, quelque soit le niveau sportif de chacun, par l’optimisation de toutes les fonc-tions physiologiques ayant répondu favorablement aux adaptations attendues de l’entraînement. En d’autres termes, l’entraînement crée un « désordre cellulaire », à l’origine de perturbations physiologiques locales, ponctuelles et contrôlées. Ce désordre permet par la suite à l’organisme de récupérer et d’accroître ses ca-pacités de résistance. Cette adaptation s’avère bien entendu variable d’un sportif à l’autre en fonction de la

qualité de son entraînement, de sa récupération, mais également de ses capacités intrinsèques, de son envi-ronnement ou de son hygiène de vie, dont l’alimenta-tion. Une nutrition optimale de nos cellules permet en effet à l’organisme de répondre favorablement aux sol-licitations de l’entraînement. L’organisme humain est constitué de dizaines de mil-liers de milliards de cellules, dont la complexité et la finesse de régulation sont extraordinaires et encore partiellement méconnues. Chacune d’entre elles pos-sède des fonctions précises et complémentaires lui permettant de se regrouper avec les autres cellules sous forme de tissus aux rôles spécifiques, puis en systèmes et appareils (locomoteur, cardiovasculaire, respiratoire…), chacun jouant un rôle précis et indis-pensable à l’harmonie des autres. La « machinerie cellulaire » est merveilleusement complexe et n’a pas fini de nous dévoiler tous ses secrets ! Toutefois, si nos cellules ne disposent pas des nutriments nécessaires, leur fonctionnement peut s’en trouver altéré, ce qui aura notamment pour conséquence une réponse défa-vorable à l’adaptation attendue de l’entraînement. Comparons par exemple notre organisme à une voi-ture : nous entretenons tous (plus ou moins) minutieu-sement cette dernière, nous l’apportons régulièrement au garage pour s’assurer de son bon état général et nous nous rendons à la station service pour faire le plein de carburant. Le cas échéant, le moteur risque progressivement de s’encrasser, la carrosserie de s’abîmer, les pneus de s’user… y compris avec le meilleur des carburants. De même, tout sportif digne de ce nom veille à consommer suffisamment de glu-cides pour le stocker sous forme de glycogène et dis-poser ainsi d’une quantité suffisante de « carburant », pour ne pas être sujet à la panne sèche en plein effort ! Toutefois, l’organisme a également besoin de micro-nutriments pour :- Transformer les aliments en « carburant » et assurer les nombreuses réactions cellulaires grâce aux vita-mines, aux minéraux et aux oligoéléments, à l’instar de la clé nécessaire au démarrage du moteur de la voi-ture,- Fabriquer et entretenir les tissus grâce aux protéines et aux acides aminés,- Hydrater les cellules et réguler leurs échanges grâce à l’eau et aux minéraux,- Assouplir les membranes de nos cellules pour que les informations soient bien transmises et réguler les inflammations cellulaires grâce aux acides gras po-lyinsaturés issus des graisses.La qualité de l’alimentation revêt donc un rôle essen-tiel sur le bon fonctionnement cellulaire et mérite une attention quotidienne, au même titre que celle portée à l’entraînement. Il ne viendrait probablement pas à l’es-prit de tout sportif digne de ce nom de s’entraîner 3 jours avant une compétition, de ne rien faire le reste de l’année et d’imaginer performer le jour J…

« Que manger 3 jours avant une course ? Quelle boisson consommer pendant l’effort ? Les gels éner-gétiques sont-ils indispensables ? » Voici tout autant de questions résumant le rôle classiquement attri-bué à la nutrition sportive. Elles se justifient pleine-ment : l’optimisation des réserves et des apports énergétiques est en effet un facteur de performance essentiel au bon déroulement d’une épreuve d’endu-rance. Toutefois, restreindre l’intérêt de la nutrition à ce seul cadre « énergétique » consisterait à occulter l’impact du contenu de notre assiette sur notre état de santé. A trop vouloir simplifier, on finit par carica-turer. Les lignes suivantes proposent donc de porter un nouveau regard sur la nutrition sportive selon une réflexion globale des relations pouvant exister entre la santé, l’alimentation et la performance.

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« C’est une bien ennuyeuse maladie que de garder sa santé par un trop long régime » Cette expression de La Rochefoucauld illustre parfai-tement le sentiment de la majorité des sportifs lorsqu’on évoque le mot « diététique ». On imagine en effet bien souvent que « bien manger » rime avec « frustration » : et de toute évidence, tout changement alimentaire en inadéquation avec les habitudes de vie d’un individu apparait comme le meilleur moyen de vouer un programme nutritionnel à l’échec. Il s’agit donc pour chacun d’entre nous de pouvoir adapter nos choix alimentaires à notre hygiène de vie, à notre envi-ronnement socio-culturel et à nos besoins physiolo-giques. Ce qui soulève une autre problématique, à sa-voir la définition de nos propres besoins en micronutriments : ces derniers sont établis à partir de données statistiques, les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC). Or les ANC représentent des valeurs moyennes couvrant les besoins théoriques d’une po-pulation étudiée : la méthode de détermination de ces ANC écarte naturellement 5 % de cette même popula-tion, à savoir les 2,5 % dont les besoins sont inférieurs et les 2,5% dont les besoins sont supérieurs. Ce qui, au regard de la population française, concerne tout de même quelques millions de personnes… Par ailleurs les conseils alimentaires proposés, bien qu’en théorie optimaux, ne peuvent considérer un fac-teur essentiel, à savoir la valeur nutritionnelle réelle d’un aliment. De nombreux facteurs peuvent en effet modifier la qualité nutritionnelle des aliments : qualité des sols, modes de culture, d’élevage, de conserva-tion, de préparation ou de cuisson… De plus, pour être utilisés efficacement par la cellule, les nutriments doi-vent au préalable être bien absorbés, assimilés et transformés : or ces processus nécessitent que notre organisme dispose d’un système digestif optimal et de cellules fonctionnelles, ce qui au regard de l’impact de l’alimentation, de la pollution et de la pratique de l’ef-fort de longue durée sur le système digestif, apparait peu fréquent. Il serait donc illusoire, voire utopique, de penser que nos cellules disposent de l’intégralité des nutriments présents en théorie dans notre assiette, et encore moins de ceux établis à partir de tables de composition nutritionnelle.

Alors, comment définir nos propres besoins nutri-tionnels ?Il est possible d’identifier, d’analyser et de corréler les troubles « fonctionnels » en relation avec d’éventuels déficits nutritionnels ou déséquilibres alimentaires, pour y apporter une réponse personnalisée et optimi-ser naturellement les performances. C’est tout l’inté-rêt de la Micronutrition. Ces troubles sont en effet le reflet d’une altération du fonctionnement cellulaire pouvant, à terme, être à l’origine d’une baisse des per-formances, voire de pathologies s’ils ne sont pas pris en charge : on peut ainsi citer la fatigue chronique, le manque de vitalité, les blessures ou infections à répé-tition, l’inconfort digestif, les troubles du sommeil ou de l’humeur (manque de motivation, irritabilité, envies sucrées, etc). De nombreux professionnels de santé sont aujourd’hui formés à la Micronutrition, pouvant ainsi déterminer et analyser ces troubles fonctionnels pour proposer un programme nutritionnel personna-lisé, associé à une complémentation nutritionnelle lorsque des déficits sont mis en évidence.

Quelques notions pratiquesde la MicronutritionBien nourrir ses tissus en réponseà la sollicitation de l’effort.Les protéines sont des constituants essentiels au bon fonctionnement de l’organisme : elles participent à la structure des tissus, collagène, membranes cellu-laires, hormones, enzymes, neuromédiateurs, trans-porteurs…… Elles sont par ailleurs constituées de structures unitaires, les acides aminés, possédant des rôles spécifiques : on parle alors d’acides aminés « fonctionnels ». Nombre d’entre eux sont régulière-ment évoqués dans le cadre de l’endurance, en pre-mier lieu desquels les BCAA ou « acides aminés rami-fiés » : leucine, valine et isoleucine. Présents en forte quantité dans le muscle, ils sont préférentiellement utilisés au cours de l’effort en tant que substrat éner-gétique : le niveau d’oxydation varie de 3 à 10 % selon le type d’effort et la quantité de glycogène disponible. L’effort de longue durée et les mouvements excen-triques, à l’origine d’une altération des fibres muscu-laires (dénivelé important, musculation…), peuvent être responsables d’une destruction des protéines contractiles se traduisant par une altération des quali-tés fonctionnelles du muscle. Un apport de BCAA, et en particulier de leucine, acide aminé jouant un rôle clé dans le métabolisme musculaire et souvent quali-fié de molécule « signal » sur l’anabolisme muscu-laire, permet donc d’optimiser la récupération muscu-laire. L’association de ces BCAA à des glucides, le plus tôt possible après l’effort, favorise par ailleurs un hy-perinsulinisme facilitant la pénétration tissulaire des acides aminés. En pratique : veiller à un apport suffisant de protéines au cours de la journée (entre 1,5 et 1,7 g/kg poids cor-porel/jour), surtout en première partie de journée : - Petit déjeuner : un œuf coque, une tranche de jambon et/ou un aliment enrichi en protéines,- Déjeuner : 150 à 200 g de poisson, volaille, lapin, viande maigre de bœuf ou de porc, - Dîner : dominante de végétaux, produits céréaliers et/ou légumineuses riches en protéines végétales. Se-lon les habitudes alimentaires et l’apport protéique du reste de la journée, le dîner peut être complété par 80 à 100 g de poisson, fruits de mer, crustacés ou volaille.Des apports énergétiques insuffisants peuvent par ailleurs accroître le risque de blessures par augmen-tation de la protéolyse, les protéines étant alors utili-sées pour pallier le déficit énergétique et non plus pour assurer l’intégrité des tissus musculaires.Penser à bien huiler votre organisme !Les graisses alimentaires sont constituées de struc-tures unitaires, les acides gras. Selon leur structure biochimique, ils sont qualifiés d’acides gras « satu- rés », « mono-insaturés » ou « poly-insaturés ». Parmi cette dernière catégorie, on distingue la famille des oméga 6 de celle des oméga 3 : chacune d’entre elles joue des rôles spécifiques, dont deux peuvent avoir une implication particulièrement importante dans la bonne réponse de l’organisme à l’entraînement : - En tant que constituants majeurs des phospholipides membranaires : les acides gras poly-insaturés partici-pent à la souplesse des membranes cellulaires, opti-misant ainsi les échanges hormonaux et tissulaires ;- En tant que précurseurs de molécules intervenant

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dans le contrôle de l’inflammation. Par définition, l’exercice génère une inflammation physiologique ; c’est un des objectifs fondamentaux de l’entraînement. Toutefois cette dernière doit rester locale, ponctuelle et contrôlée. La qualité de notre alimentation est par-ticulièrement importante à ce niveau : en effet l’in-flammation est régie par un contrôle subtil entre diffé-rents médiateurs appelés « prostaglandines ». Or la nature de ces prostaglandines dépend directement de la qualité des graisses que nous consommons au quo-tidien, certains acides gras étant en effet les précur-seurs des prostaglandines. Une consommation exces-sive d’acide arachidonique par exemple - omniprésent dans les graisses animales, la charcuterie, les ma-tières grasses laitières et les produits dérivés (beurre, fromage, crème, viennoiseries, pâtisseries…) – favo-rise la synthèse de prostaglandines à visée pro-in-flammatoire. A l’inverse certains acides gras de la fa-mille des oméga 3 (EPA ou acide Eicosa-Pentaenoïque) ou des oméga 6 (DGLA ou acide dihomo-gamma-lino-lénique), sont des précurseurs de prostaglandines ré-gulatrices de l’inflammation. Tout est une question d’équilibre ! Or force est de constater que notre ali-mentation moderne ne nous prédispose pas à un contrôle optimal de l’inflammation : en effet, nous consommons beaucoup trop d’acides gras de type ara-chidonique au détriment de la famille des oméga 3, lie de la pérennisation de l’inflammation générée par l’entraînement et les épreuves successives.

Ne mettez pas le feu à vos cellulesL’effort physique engendre une consommation accrue d’oxygène. Jusque là…rien de nouveau ! Toutefois, une partie de cet oxygène – quelques pourcents - est à l’origine de la production de radicaux libres : ces der-niers sont nécessaires au bon fonctionnement de l’or-ganisme, notamment des cellules immunitaires. Les radicaux libres sont des molécules « déstabilisées » par la perte d’un électron : elles vont alors chercher à se stabiliser à nouveau en « piquant » l’électron de la molécule voisine et ainsi de suite, jusqu’à bouleverser la structure de la cellule toute entière, voire altérer ses fonctions : c’est le stress oxydant. Il est responsable d’un vieillissement accéléré de la cellule, notamment des structures protéiques et du tissu conjonctif, aug-mentant ainsi les risques de blessures lorsqu’il se pé-rennise. Aussi caricaturale soit elle, cette définition met en évidence l’importance de bénéficier d’un statut nutritionnel permettant de se protéger efficacement contre tout excès de radicaux libres, bien qu’inhérent à l’activité physique. La déshydratation, l’effort en alti-tude ou encore la chaleur augmentent par ailleurs le stress oxydant : le coureur d’endurance est donc parti-culièrement exposé. Mais heureusement - et en toute logique - il fume et boit peu d’alcool, limitant ainsi cer-tains facteurs. En théorie…Pour se protéger, l’organisme bénéficie toutefois de plusieurs systèmes de défense : les enzymes anti-ra-dicalaires. Ces dernières dépendent directement du statut nutritionnel en Zinc, Manganèse, Cuivre et Sélé-nium. Notons également que l’adaptation à l’entraîne-ment accroit l’efficacité de cette défense. Par ailleurs certains aliments, les végétaux notamment, contien-nent naturellement des molécules qualifiées de « pié-geurs d’antioxydants », dont les plus connues sont les vitamines (A ou β carotène, E, C), les caroténoïdes et

les polyphénols. Le Coenzyme Q10 et l’acide alpha-li-poïque participent également à la protection cellulaire au sein de la mitochondrie.En pratique : - Consommer quotidiennement au moins 2 fruits et 2 à 3 portions de légumes par jour,- Favoriser la consommation de thé vert et d’épices, en particulier de curcuma,- Privilégier les cuissons à chaleur douce (vapeur) et les végétaux frais de saison.

La balance acido-basique, un équilibre fondamental et subtilPour assurer leur fonctionnement, les cellules doivent posséder un pH relativement stable, de nombreux fac-teurs pouvant en effet faire varier ce dernier. Pour y pallier, l’organisme dispose heureusement de « sys-tèmes tampon » permettant de neutraliser ces charges acides : si ces systèmes s’avèrent insuffisants face à un excès d’acidité, d’autres moyens vont être sollicités : il s’agit des réserves osseuses et des cations (Potas-sium, Calcium et Magnésium notamment), favorisant ainsi la déminéralisation et la fuite urinaire des miné-raux. Au-delà de son impact sur les risques d’ostéopo-rose, une acidité tissulaire chronique peut altérer le fonctionnement général des cellules et l’intégrité des tissus conjonctifs, augmentant alors les risques de blessures ou d’inflammation, en particulier tendi-neuses. Deux facteurs influencent de façon significative l’équi-libre acido-basique : - La pratique de l’activité physique, génératrice de charges acides : leur accumulation au cours de l’effort peut notamment favoriser la survenue de crampes et de fatigue musculaire. Un intérêt particulier devra donc être porté sur la qualité des boissons consom-mées au cours de l’effort et en phase de récupération. Nous y reviendrons ultérieurement.- L’alimentation : selon leur influence sur l’équilibre acido-basique, on peut classer les aliments comme « acidifiants » ou « alcalinisants» : mais attention, cette notion est à distinguer du gout « acide » de l’aliment ! Les fruits et légumes sont en effet riches en anions organiques (citrates, malates) ayant un effet alcalini-sant, le citron également bien qu’acide au niveau gus-tatif. De même la tomate, souvent incriminée dans la survenue des tendinites, ne s’avère pas être la grande coupable comme on pourrait le croire… Les fruits secs, la banane, les pommes de terre et les épinards pré-sentent un pouvoir alcalinisant particulièrement inté-ressant à considérer dans le cadre d’une stratégie nu-tritionnelle. A l’inverse, certains éléments présents dans les boissons et les aliments (sulfates, chlorures, nitrates, phosphates) possèdent un effet acidifiant : tout excès de consommation de sel de table (chlorure de sodium), de boissons ou d’aliments en contenant en forte quantité (charcuterie, fromage, pain, plats indus-triels…) sera donc à éviter lorsque l’on souhaite équili-brer la balance acido-basique. De même pour les pro-téines, dont une consommation excessive favorise l’acidification. Le fromage, riche en sel et en protéines, s’avère de ce fait un aliment particulièrement acidi-fiant : ce qui nous amène à porter une réflexion plus globale sur l’intérêt des produits laitiers. Bien que riches en calcium, ils n’en demeurent pas moins très acidifiants, en particulier lorsqu’ils sont issus de lait

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de vache : représentent-ils alors vraiment un aliment de prédilection contre l’ostéoporose ?

L’écosystème intestinal, la clé de voute de notre santéTalon d’Achille de nombre de coureurs, le système di-gestif mérite pourtant la plus grande attention du fait de son implication sur notre santé. Son intégrité re-pose en effet sur un équilibre subtil entre :- La muqueuse intestinale : véritable barrière sélec-tive, la muqueuse intestinale assure l’assimilation des nutriments tout en limitant le passage de protéines étrangères dans l’organisme, sur une surface repré-sentant plus de 300 m2 de surface ! Le maintien de son intégrité est donc essentiel.- Le système immunitaire intestinal : plus de 70 % du système immunitaire siège au niveau intestinal et as-sure une régulation fine entre tolérance des aliments et défense contre les protéines étrangères (peptides alimentaires, bactéries...). Cette régulation repré-sente donc un élément clé dans notre capacité à résis-ter face aux infections ou au contraire à ne pas générer d’intolérances ou d’inflammations chroniques.- La flore intestinale : constituée de plus de 100 000 milliards de bactéries dites « probiotiques », la flore intestinale possède de nombreux rôles : synthèse de vitamines, assimilation de glucides non digérés (fibres, aliments glucidiques en excès, lactose…), effet « bar-rière » contre les bactéries pathogènes, modulation du système immunitaire. Ce dernier point est particuliè-rement important à considérer : en effet les bactéries de la flore intestinale, en stimulant la production de « messagers » de l’inflammation – les cytokines – peu-vent moduler la réponse de l’organisme face à une in-flammation et notre capacité à récupérer d’une bles-sure par exemple ou au contraire, la pérenniser en maintenant un bruit de fond inflammatoire.L’écosystème intestinal est pourtant régulièrement malmené par la pratique des sports d’endurance : la multiplication des ondes de choc, la répétition du phé-nomène d’ischémie-reperfusion (modification de la ré-partition du volume sanguin au niveau des organes di-gestifs), une alimentation inadaptée, le stress, la prise d’anti-inflammatoires ou encore la consommation ex-cessive de glucides sont autant de facteurs pouvant altérer l’intégrité de cet écosystème. Il peut alors s’en suivre des conséquences locales - troubles digestifs, ballonnements - mais également des troubles fonc-tionnels dont le lien avec l’intégrité intestinale est par-fois insoupçonné : infections à répétition, tendinites, troubles ostéo-articulaires…En pratique, il convient donc de rester attentif à notre écosystème intestinal : - Favoriser une alimentation dite « d’épargne digestive » en cas de sensibilité personnelle : limitation des fibres irritantes pour l’intestin, des graisses cuites, de pro-téines telles que les protéines de lait de vache voire de gluten, prendre le temps de bien mastiquer les ali-ments.- Eviter tout excès injustifié de glucides, en particulier avant ou pendant l’effort : même si l’apport glucidique est un élément fondamental à considérer, une consom-mation excessive aura pour incidence de favoriser les fermentations intestinales, se traduisant notamment par des ballonnements, des gaz et des troubles diges-tifs à l’effort.

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- Le recours à une complémentation nutritionnelle à base de probiotiques de qualité ou à des complexes destinés à réduire une éventuelle perméabilité intesti-nale pourra se justifier dans le cadre d’une démarche personnalisée.

Optimiser son alimentation par la Micronutrition - Consommer des graisses de qualité : minimum 3 cuillères à soupe d’huile vierge première pression à froid (moitié olive/moitié colza) par jour, du poisson gras 2 à 3 fois par semaine minimum (sardines, an-chois, maquereaux, harengs, thon frais, saumon), des oléagineux (noix, noisettes, amandes), des aliments à base de graines (lin, sésame, tournesol), viandes et œuf issus de la filière « bleu blanc cœur ». En cas d’ap-ports alimentaires insuffisants, avoir recours à une complémentation en oméga 3 de qualité sous forme naturelle non estérifiée, minimum 500 mg, éventuelle-ment associés à des oméga 6 riches en DGLA (huile d’onagre vierge),- Optimiser la qualité et les apports en protéines au quotidien selon la répartition évoquée précédemment,- En cas de crampes régulières, fatigue ou difficultés de récupération : optimiser la balance acido-basique en ayant recours à une complémentation qualitative en citrates et bicarbonates,- Veiller à consommer suffisamment de végétaux frais de saison : minimum 4 à 5 portions par jour,- En dehors des périodes d’effort, éviter toute consom-mation excessive de fromages secs, charcuterie, pain, plats industriels, sel de table et de protéines animales, en particulier au cours du dîner,- Être attentif à l’intégrité de l’écosystème intestinal et avoir recours à une complémentation en probiotiques de qualité si besoin,- Pendant l’effort : privilégier une boisson de qualité en portant une attention particulière à sa teneur en BCAA et en Leucine, à la nature et aux quantités de sels mi-néraux : privilégier les formes citrate ou bicarbonate au chlorure de sodium. En particulier en cas d’entraî-nement à jeun,- En phase de récupération : apporter le plus tôt pos-sible des glucides associés à des protéines d’assimila-tion rapide et des acides aminés spécifiques (BCAA, Leucine, Glutamine) : boisson de récupération de qua-lité associée à des fruits, fruits secs, barre ou biscuits diététiques. Veiller par ailleurs à compenser les pertes minérales et à réduire l’acidité tissulaire post-effort grâce à une boisson riche en sels minéraux sous forme désacidifiante ou à des eaux de type Vichy®, Badoit®, St Yorre®. Privilégier un dîner de type végétarien.- Boire au minimum 1,5 à 2 L d’eau chaque jour pour favoriser l’élimination rénale des charges acides : li-miter toutefois les eaux et boissons riches en sulfates, nitrates ou chlorure de sodium.

En conclusion, la Micronutrition du sport apporte un nouveau regard sur la gestion quotidienne de l’alimentation : son champ d’action est vaste et passionnant. Nous espérons ainsi vous avoir mo-destement convaincu que la nutrition intervient directement sur votre santé, donc sur vos perfor-mances. Bien au-delà du simple facteur énergé-tique.

Anthony BERTHOUNutritionniste du sport, intervenantauprès d’équipes de France(Trail, 24h, Triathlon, Cyclisme sur piste…)

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Trail des neigesde Castérino Casterino

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Castérino, station de ski de fonddes Alpes du Sud, aux portesdu Parc National du Mercantour

Casterino

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Trail des neigesde Castérino

Trail des neiges de CasterinoQuelques grands noms au départ et

surtout à l’arrivée, Sylvain CAMUS et

Cédrick DUBOIS du Team GARMIN,

Christel ROBIN, triathlète profession-

nelle, vainqueur de nombreux trails

la saison dernière avec notamment

le scratch sur le parcours de 29 km

du Trail des Alpes Maritimes, Renaud

CADIERE, Anthony CAVERIVIERE…

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Castérino, station de ski de fond des

Alpes du Sud, aux portes du Parc Na-

tional du Mercantour, accueille mainte-

nant depuis trois ans le Trail des Neiges

organisé par l’A.D.T.R.B. Petit à petit,

cet événement hivernal commence à

prendre de l’ampleur et cette année,

sa popularité à quelque peu surpris les

organisateurs ravis d’accueillir près de

300 sportifs sur ce parcours de 11 km

sur neige damée.

Trail des neiges de Casterino

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Trail des neigesde Castérino

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Pour la troisième année consécutive, le

coureur du Team GARMIN, 2ème de la CCC,

Sylvain Camus remporte l’épreuve en un peu

plus de 44 mn devant Guillaume BESNARD

et Anthony Caverivière. Actuellement en

préparation pour sa saison 2011, cette vic-

toire le rassure quant à sa prochaine partici-

pation au Trail du Ventoux en compagnie de

ses coéquipiers du Team GARMIN. Chez les

féminines, c’est l’impressionnante Christel

Robin qui s’est de nouveau imposée dans

cette discipline qui lui convient bien, devant

Janique Manier et Anne-Laure Zepponi. Très

attirée par le Trail, Christel a confié se pré-

parer pour un bel objectif de fin de saison, la

Diagonale des Fous sur l’île de la Réunion.

Sylvain Camus

Christel Robin et Sylvain Camus

remportent la 3ème édition !

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L’Absolue Raid souhaitait relever un nouveau défi en créant

un nouvel événement dans le monde du Trail : La Nuit des

Ruthènes. Et bien, pari réussi pour cette première édition

avec 400 coureurs venus à Rodez pour parciper aux trois

courses ! Trois parcours au programme : un Trail de 22 km,

un Trail de 40 km et un ultra de 85 km. Les deux parcours

longs se déroulant de nuit et le court de jour, le lendemain

matin . La course fait également partie du Raidlight Trail

Trophy.

Le départ est donné face à la Cathédrale de Rodez,

un moment fort pour les coureurs même sous la pluie.

Pour le 40 Km, Thomas Saint-Girons (Team Asics) part

dès le début en tête et ne sera jamais rejoint. Il gagne

cette course en costaud, un parcours rendu difficile par des

conditions météo compliquées, entre froid et pluie. Vincent

Chauffour du Team Running Aubrac et Christophe Soulié

complètent le podium.

Du côté des filles, Anne-Lise Rousset, 22 ans, (Team Absolu

Raid Rodez) en tête de la course durant 37 km, mais qui

s’écroule à 3 km de l’arrivée pour se faire doubler par Céline

Bosc qui s’envole vers la victoire. Ce fut une magnifique

bataille pour la première place entre ces deux concurrentes.

Sur l’épreuvephare, le 85 km, Lionel Bonnefous (Team

Absolu Raid Rodez) part très vite d’entrée. Il se place avec

le groupe de tête du Trail de 40 Km dès les premiers

kilomètres, un pari fou, mais Lionel souhaite tenter cette

stratégie. Lionel se connaît, il a de l’expérience et cela

paye car il prend 15 minutes d’avance au 25ème km. Dans le

brouillard, sous la pluie, sur les terrains très glissants et

très accidentés, la course devient très très difficile.

Les coureurs ne s’attendaient pas à si dur en venant ici.

Et dans cette difficulté, Lionel Bonnefous en profite pour

relancer car il craint un retour de coureurs. En effet,

Vincent Arlabosse ne lâche pas le morceau. C’est 2 guerriers

se livrent un duel à distance. Et au final, Lionel Bonnefous

franchi la ligne d’arrivée en tête avec 31minutes d’avance

sur Vincent Arlabosse et 1h15 sur Benoit Poupinet. Une

course gérée de main de maître par Lionel qui s’impose en

grand « costaud » sur cette première Nuit des Ruthènes.

Du côté des filles, après 85 km de course, c’est une arrivée

main dans la main à laquelle on assiste avec Sylvie Peuch

et Claire Rimbault . Chantal Bois du stade Rodez Athlétisme

monte sur la 3ème marche du podium.

Trail : La Nuit des Ruthènes

La Nuitdes Ruthènes

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Trail : La Nuit des Ruthènes

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La Nuitdes Ruthènes

La Nuit des Ruthènes fut donc une réussite ! Un Trail qui devrait monter en puissance au fil des années tantles commentaires ont été positifs

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Le lendemain matin est donné le départ du 22 km depuis le village de Salles-la-Source.

Le Traillounet, nom de la course, n’a pas bien porté son nom, en effet à cause de la pluie

incessante de la nuit, le parcours magnifique est devenu une vrai patinoire : boue, rocher et

cailloux mouillés ont rendu cette course très éprouvante. Chez les hommes le début de la

course est un vrai sprint, ça fusille dès la première côte au travers des falaises. Cinq coureurs

partent en tête, emmené par Stéphane Mazars, le local (adjoint au Maire de Rodez, élu aux sports).

Mais après une descente très technique, une des grosses difficultés du parcours, ce sont David

Andrieu (team Coprover Isostar) et Olivier Imardqui se détachent pour arriver à Rodez en vainqueur en

1h50. Stéphane Mazars vient compléter le podium3 minutes plus tard.

Chez les filles, le suspense n’a pas été long, car Emma Fontein (Triathlon 12) est intouchable. Elle gagne la

course des filles en 1H57 et surtout se classe 6ème au scratch. La seconde féminine n’a pas démérité non plus,

car Delphine Weisslinger (Team Absolu Raid Rodez) se fait une belle entorse à la cheville dès la première descente.

C’est en serrant les dents jusqu’au bout qu’elle accrocher cette belle deuxième place. Valérie Thirionet passe le ligne

d’arrivée en troisième position .

La Nuit des Ruthènes fut donc une réussite ! Un Trail qui devrait monter en puissance au fil des années tant les commentaires ont

été positifs sur la ligne d’arrivée malgré le temps. L’association organisatrice pense déjà à l’édition 2012…

au plus grand plaisir des Traileurs !

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Trail duPetit-Ballon

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8ème édition pour ce trail printanier qui conduit chaque an-née les participants sur une boucle de 47 km avec 2142 m de dénivelé positif entre le vignoble alsacien et le sommet du Petit-Ballon (1200 m). Dès les premières pentes de la colline sèche du Strangenberg, un groupe de 4 coureurs se retrouve en tête. Parmi eux, le savoyard Benoit Thiery, vain-queur l’an passé, le nordiste Michel Verhaeghe, le suisse Urs Jenzer et le belge José Istace. A l’issue des 20 premiers kilomètres de montée, le vétéran helvétique, foule en tête la chaume du Petit-Ballon, recouverte la veille d’une fine pel-licule de neige avec un panorama exceptionnel sur la plaine d’Alsace et les Alpes bernoises. Ce dernier ne sera plus re-joint dans la seconde partie du parcours et bouclera le trail en 3h34. Anne FAVIER s’impose chez les féminines. Égale-ment support des championnats d’Alsace, le titre régional de Trail revient cette année à Jean-François Bombenger et Rachel Leitner.Sur le circuit des Grands-Crus, le trail court de 24 km qui a accueilli près de 750 coureurs et emprunte le début et la fin du parcours long, victoire chez les féminines de Constance Devillers, la vice-championne d’Europe de course en mon-tagne 2008. Chez les hommes, Grégory Schmitt s’impose pour la deuxième fois. Plus de 1500 coureurs ont participé à l’ensemble des courses sous un franc soleil. Les Rouffa-chois vous donnent d’ores et déjà rendez-vous le 18 mars 2012 pour la 9ème édition du Trail du Petit-Ballon, ce Grand-Bonheur !

N. Fried - www.alsace-en-courant.com

Trail duPetit-Ballon

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PIERREBENADESIGN.COM © SALOMON SAS. ALL RIGHTS RESERVED. PHOTOGRAPHY: STEPHAN REPKE, MONICA DALMASSO.

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ST NIZIER DU MOUCHEROTTE (38)40 km pour et 2200 D+20 km pour 1225 D+http://traildutremplin.over-blog.com/

le 3 juillet 2011

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La 8ème édition du Trail des Ca-bornis s’est déroulé dans des conditions dantesques

Aujourd’hui se disputait à Chasselay (69), dans les Monts d’Or, la 8e édition du Trail des Cabornis. 750 concurrents ont pris le départ ce matin de la compétition offrant trois par-cours de 40, 20 et 10 km.

TRAIL 40 km Les 40 km pour 2300 m+ ont été corsés par des conditions re-lativement difficiles, avec une pluie quasiment continuelle et un fort brouillard.5 hommes se sont rapidement échappés en tête de course : Vincent Faillard, Alexandre Daum et Pascal Giguet, Auré-lien Brun et Joris Milleret.Sur un terrain très gras, les 5 vont rester au contact jusqu’au 18eme km où petit à petit Vincent Faillard et Alexandre Daum prennent le large. Derrière, les écarts se creusent et c’est à celui qui perd le moins de ter-rain…A ce petit jeu, Aurelien Brun, triple vainqueur de l’épreuve et dans « un jour sans », craque le premier… Giguet et Joris Milleret restent ensembleFinalement, Alexandre Daum cède à son tour et Vincent Faillard en 3h30 s’impose après une première victoire il y quelques semaines sur le Trail Glazig. Alexandre Daum termine 2e, et Pascal Giguet 3e. Chez les filles, la course s’est résumée à un cavalier seul de Sandrine Motto-Ros qui pour-

suit elle-aussi son excellent début de saison et l’emporte en 4h37 devant Severine Hos-tier et Pascale Bouly.

TRAIL 20 kmSur le 20 km, un mano à mano a opposé Julien Ferel à Ste-phane Avrillon… ce dernier en 1h44m05 l’emportant de quelques secondes prises dans la dernière descente, Jean-Christophe Davo complète le podium. Victoire féminine pour Maud Combarieu après 2h17 d’un parcours semblant parti-culièrement lui convenir tant elle faisait preuve de fraicheur à l’arrivée, Audrey Cibaud la villeurbannaise et Laetitia Lar-dy montent également sur le podium.

TRAIL 10 kmCathy Dubois de retour de blessure s’alignait sur le 10 km et s’est rassurée en l’empor-tant en 1h09 sur des chemins qu’elle connait si bien, elle partage le podium avec Ingrid Dautey et Magali Rey arrivée 9 minutes plus tard.Yann Nourry sur le 10 km dans un beau numéro d’équilibriste l’emporte en 54 mn devant Fa-bien Tanguy et Julien Mattrano.

Elie Nathan

Traildes Cabornis

Aujourd’hui se disputaità Chasselay (69), dans les Monts d’Or,la 8e édition du Trail des Cabornis

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Traildes Cabornis

Aujourd’hui se disputaità Chasselay (69), dans les Monts d’Or,la 8e édition du Trail des Cabornis

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TrailGlazig

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Un week-end Trail richeen émotions !Plus de 2400 inscrits sur les différentes courses pour cette édition 2011, avec les présences decoureurs venant de Belgique, d’Italie et plusde 50 départements français représentés,ce fût un record de participation cette édition 2011.Une météo plus que clémente pour un mois de février, une température idéale pour courir, un vent raisonnable, un beau soleil le samedi et unepluviométrie presque inexistante malgré desprévisions alarmistes, des parcours très sympas avec beaucoup de diversités, adaptés à tousles niveaux, tout était réuni pour que ce week-endde Trail soit un véritable succès.Le seul petit bémol à noter pour les organisateurs est dû au nombre important de coureurscette année, ce qui a créé quelques bouchonssur les 4 premiers kilomètres. Les organisateursont déjà annoncé que les tracés de l’édition 2012seront différents pour prendre en comptece nouveau paramètre. Le déroulement du week-end :La course de 11 km a été la première course du week-end, sur un nouveau circuit qui a mené les concurrents de Tréveneuc à Plourhan, en passant par le GR34 le long de la côte du Sud Goëlo surSt Quay Portrieux et Etables sur Mer.Pendant ce temps, le Team Asics assuraitles séances du Trail Expérience by ASICS :des séances ou les pros du Team, Erik Clavery et Vincent Faillard pouvaient apporter leur expérience du Trail de haut niveau et répondre aux questions des « stagiaires ».En même temps une petite centaine d’enfants s’élançaient sur la première édition du Kinder Trail.Le samedi soir, les choses sérieuses ontcommencé avec le Noz Trail, Noz voulant dire nuit dans la langue bretonne. 650 concurrents au départ avec les meilleurs traileurs et traileuses bretonset deux joëlettes de l’association « Dunes d’espoir » et « Courir Avec », qui vont faire partagerun très bon moment à deux enfants nommés Marwan et Batiste. Le départ est donné à 19h00 avec le spectacle émouvant du balai des frontales, mêlé aux feux de détresses orangés et à la musique.

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TrailGlazig

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Les résultats sportifs sont connus avec un podium composé d’Erik Clavery et de Vincent Faillard du Team ASICS qui terminent ensemble au sprint, 1 minutes 30 devant Thierry Le Floch et Julien Le Coq. Le podium féminin est composé de Sophie Gallou, Valérie Allain et Marie-Laure Kerebel. Côté cœur, ce nouveau circuit a récolté le plein de louanges, avec beaucoup d’images marquantes, comme un petit tunnel de 80 mètres où les coureurs avaient de l’eau jusqu’aux genoux.

Pour le lendemain, le côté Glazig va reprendre ses droits. Le Glaz est une couleur qui s’utilise aussi bien pour la couleur bleue que la couleur verte, et elle est utilisée pour décrire la couleur du ciel et de la mer.Trois distances vont, tour à tour, partir sur les sentiers des six communes du Sud Goëlo. A 8h30, le départ du 36 km est donné avec près de la moitié des concurrents de la veille. Les coureurs qui ont effectué le trail de nuit se lancent sur le Défi Glazig (16 km de nuit + 36 km de jour). Le Défi Glazig compte aussi pour le Ouest Trail Tour (challenge éco responsable de l’Ouest qui remporte un vif succès sur 5 grosses courses bretonnes que sont Le Grand Menestrail de Moncontour, l’Aber Warch, le Trail de Guerlédan et le trail du bout du Monde).

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Le début de course est mouvementé, du fait d’une erreur de parcours de la tête de course dans une première vallée, conjuguée à une deuxième erreur de parcours qui a planté la moitié du peloton suite à un défléchage sauvage, malgré une vérification du parcours une heure avant la course. Mais la course c’est aussi de magnifiques images avec les chemins côtiers, les plages de sable, de galets, quelques rochers à escalader, les superbes points de vue des falaises de Pordic, et quelques bonnes petites côtes qui rappellent la fin deparcours du Noz trail de l’an passé. C’est surcette partie qu’Erik Clavery, alors seul en tête, s’est trompé de chemin, et a dû laisser la victoire finale du Défi Glazig à son compère du Team Asics Vincent Faillard.A noter que le Team Opel Hamon devance le Team ASICS pour le titre par équipe sur ce Défi avec la très belle deuxième place de Jérôme Lucas, et non moins belle 3ème place de Fred Cantin.

Sandra Gouault remporte une très belle victoire chez les féminines en réalisant le 31ème tempsau scratch, ce qui est excellent au vu du niveaudes coureurs cette année. Elle gagne logiquement le Défi, malgré sa course moyenne de la veille sur le Noz trail du fait de s’être fait prendre dans les bouchons suite à un départ trop lent. Elle devance Sophie Gallou et Marie Laure Kerebel. Nul doute que ce coup d’essai dans le monde du Trail va lui donner confiance et l’encourager à participer au championnat de France de Trail (TTN)389 coureurs classés sur le 15 km, 443 sur le 23 km et 589 sur le 36 km, c’est le biland’une très belle édition Cette édition 2011 sera certainement le record de participation de ce Trail Glazig car les organisateurs souhaitent limiterle nombre d’inscrits pour 2012 et réorganiserle déroulement du week-end. 2011. Rendez-vous en 2012 !

Samuel Bourges

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La course c’est aussi de magnifiques imagesavec les chemins côtiers, les plages de sable, de galets, quelques rochers à escalader,les superbes points de vue des falaises de Pordic

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Là-haut, chaque pasvous rapproche un peu plusde vous-même.

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3 jours en reconnaissanceautour du Mont-Blancavec le Team Julbo du 13 au 16 juin 2011

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LE TRAIL … MAIS PAS QUE ! Parce que le trail ne se résume pas à mettre un pied devant l’autre, ”tête dans le guidon”,

5ème ELEMENT propose des séjours sportifs alliant effort, découverte et réconfort.

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3 jours de Trail sur les volcans Caroline FRESLON-BETTE, vainqueur féminine des 2 dernières éditions du trail long de l’Oxygen Challenge et accompagnatrice en montagne professionnelle vous fera découvrir un terrain de jeu extraordinaire : le Cantal. Entre vallées verdoyantes et hauts sommets volcaniques, le dépaysement sera total ! Le soir, accès libre à l’espace forme équipé d’une piscine panoramique, d’une salle de remise en forme, d’un hammam et d’un sauna. Ce séjour s’adresse aux trailers en voie de perfectionnement, aux amoureux de nature et de convivialité et à tous ceux qui souhaitent préparer au mieux l’Oxygen Challenge, événement qui monte dans le calendrier des trails nationaux.

L’Ultra Trail du Mont Blanc à portée de baskets 5ème ELEMENT et Terres d’Aventure, partenaire de l’UTMB, s’associent pour vous proposer un séjour de 4 jours de reconnaissance de l’Ultra Trail du Mont Blanc en compagnie de 2 traileuses de haut niveau: Maud GOBERT (élue meilleure traileuse de l’année 2010, membre du team ADIDAS) et Caroline FRESLON-BETTE (vainqueur du Merrell Oxygen Challenge et membre du team Garmin Scientec Nutrition). Au programme : reconnaissance du parcours de l’UTMB, conseils sur la préparation physique et la nutrition, conseils matériels, perfectionnement technique...

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Pour quelles raisons près de 300 trailers ont fait le déplacement jusqu’à Rigny-Ussé en Indre et Loire le samedi 19 février ?Est-ce pour trouver la Belle au Bois Dormant ? Car en effet c’est en séjournant au château d’Ussé que Per-rault trouva l’inspiration pour écrire ce célèbre Conte, que Walt Disney repris plus tard pour créer le dessin animé tant apprécié des petites filles.Ce samedi il n’était pourtant pas question de conte ou de dessin animé, les Folies Extrême Trail étaient bien réelles et le Team Trail Touraine avait écrit un scéna-rio prometteur que les trailers n’allaient pas manquer d’apprécier à sa juste valeur.Le pitch du film : 14 kilomètres de jour avec un dé-part à 15h00, le Trail de la Belle au Bois Dormant et le même parcours à effectuer cette fois-ci de nuit à 19h00, les Folies Nocturne Extrême Trail. Les orga-nisateurs offraient aux participants la possibilité de faire les deux courses (l’Intégral) ou une seule des deux courses. Cela permettait à toutes et à tous de découvrir le parc du château d’Ussé, qui d’ordinaire est fermé au public.Il faut savoir que depuis la création des Folies Ex-trême Trail (FET) en 2009 il y a une tradition, la pluie s’invite toujours, sans que quiconque ne lui envoie un carton d’invitation d’ailleurs !Déjà, à la base, le circuit est atypique, puisqu’il faut monter, descendre, sauter, grimper, crapahuter, en-jamber, franchir, se hisser grâce à des cordes, par-fois se hisser... sans corde, en se servant des racines, des arbres, des branches, d’un autre trailer devenu un vrai copain, de ses cuisses et si en plus la pluie fait en sorte de rajouter de la boue...vous obtenez un parcours par endroits glissants ou très glissants et des trailers heureux, radieux... mais sales, voir, très sales !Dès le départ de la course le ton est donné, vous em-pruntez une légère montée, puis devant le chapelle vous prenez à gauche et vous avez déjà de la boue

jusqu’aux chevilles, puis tout de suite après vous montez une grosse bosse très abrupte de 300 mètres, les premiers courent... et les autres marchent déjà. Vous traversez la cour de la belle ferme du château et pour étendre le peloton il y a un kilomètre de plat parfois sur un sol détrempé boueux et spongieux qui permet aux meilleurs de se placer avant de rentrer dans la partie technique du circuit. Et là les choses sérieuses commencent ! Ne cher-chez pas les chemins il n’y en a pas, vous progressez au cœur de la forêt au milieu de la végétation soit en montant soit en descendant des pentes abruptes qui font environ 200 mètres, vous pataugez dans la boue, vous vous heurtez à des racines, les ronces sont par-fois présentes, n’oublions pas les troncs d’arbres couchés qu’il faut enjamber, restez attentifs car il faut baisser la tête sous peine de tutoyer de près une branche d’arbre plus solide que votre front.L’avantage de cette partie technique longue de 5 kilomètres c’est que l’on ne trouve pas le temps long. Il est impératif de rester concentré, on n’a pas le temps de s’ennuyer.Vous sortez de la partie technique et, miracle vous courez sur un secteur roulant, vos jambes ont du mal à reprendre une vraie foulée et déjà vous vous re-trouvez le long du grillage du parc et s’il n’est plus question de troncs d’arbres, de racines, de pierres, de ronces, vous retrouvez pour votre plus grand bonheur, des montées, des descentes, un sol très spongieux, de la boue et à un moment vous retrouvez tout ça à la fois. Vous vous retrouvez face à une pente qui n’attend que vous et vos copains, elle vous tend les bras certes, mais elle vous fait peur car elle très sévère, elle est très boueuse et elle va vous paraître très longue. Votre première impression qui n’était pas bonne se confirme, en plus elle est vicieuse cette pente, quand vous progresser d’un mètre, parfois vous descendez de deux !

FoliesExtrême Trail

19 février 2011 à Rigny-Ussé (37)

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Le pitch du film : 14 kilomètres de jour avecun départ à 15h00, le Trail de la Belle au BoisDormant et le même parcours à effectuer cette fois-ci de nuit à 19h00, les Folies Nocturne Extrême Trail

© Photos : Grégory Delpouys

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FoliesExtrême Trail

Inutile de crier ou de l’insulter, mieux vaut garder votre énergie ou ce qu’il en reste pour avancer, d’autant plus que la rigolade n’est pas ter-minée. Une fois au sommet, il y a un bon vieux faut plat montant dans la boue qui vous attend avec un sourire narquois ! C’est une partie du circuit que les sangliers aiment bien, il n’y a qu’à regarder l’état du sol pour le confirmer. Sachant qu’un sanglier ça ne creuse pas le sol... ça le défonce ! Alors heureux ?Avant de sortir de ce calvaire, les organisateurs ont eu la bonne idée de vous faire traverser un champ labouré, résultat vos chaussures pèsent une tonne et vos jambes le double...Il paraît que les trois derniers kilomètres sont roulants ? Effectivement, il y a 1,5 kilomètres plat sur un chemin large et sans difficulté et les der-niers 1,5 km se font sur le même chemin mais en plus c’est en un faux plat descendant. A croire que les organisateurs culpabilisaient et qu’ils voulaient se faire pardonner. L’arrivée des participants se fait dans la cour du château, un cadre somptueux que peu d’organisations peuvent offrir aux coureurs.Les trailers de cette troisième édition étaient unanimes, ce fut parfait, un cadre grandiose, un circuit ludique, attractif et atypique, une am-biance conviviale et il y avait même de la boue ! Que demander de plus ? Du soleil et un terrain sec peut-être ? Finalement non, ça serait beau-coup moins drôle ! Ce n’est sans doute pas par hasard si les caméras de France 3 étaient présentes pour faire un reportage long de 2mn30 pour le 19/20 du 20 décembre. Merci à eux de contribuer à la promotion et au succès des FET.Les prétendants à la victoire, aussi bien les féminines que les masculins sont le reflet de l’organisation, sympathiques, souriants et disponibles à l’image du vainqueur de l’Intégral le Manceau licencié au Jogging Club Sablais Antoine Exmelin qui a gagné le Trail de la Belle au Bois Dormant l’après-midi et s’est incliné sur le fil le soir lors des Folies Extrême Trail et a dû laisser la victoire au talentueux Pascal Le Gall. Annick Saives ve-nue spécialement du Mont Saint-Michel s’est elle imposée sur l’Intégral chez les féminines après avoir terminée seconde l’après-midi derrière l’athlète de l’AJBO Hélène Repessé et a remportée le soir les FNET de-vant sa dauphine sur l’Intégral Sophie Maubut.N’oublions pas de citer le sportif le plus accompli de cette journée, Ar-naud Pasquer de l’ASFAS Triathlon qui a terminé à une excellente qua-trième place sur l’Intégral et qui a son palmarès l’ascension de deux sommets à plus de 8000 mètres dans l’Himalaya sans oxygène et sans sherpa et qui a pour projet en 2012 de tenter à nouveau un sommet à plus de 8000... mais en solo !Vivement la quatrième édition des Folies Extrême Trail !

Grégory DelpouysFolies Extreme Trail

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Folies Extreme Trail

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Le premier Zefinisher Trail du Val d’Egray s’est couru le dimanche 27 février 2011 au départ de Champdeniers (79). Le succès des courses natures dans la région Poitou-Charente ne se dément pas puisque le nombre de coureurs au départ a largement dépassé les espoirs de l’organisation, le club de La l’Egrays club de Germond-Rouvre. Ils étaient 349 coureurs à prendre le départ des deux épreuves (175 sur le 13 km et 174 sur le 25 km). « On misait sur 150 participants. Ça dépasse tout ce qu’on pouvait imaginer », s’est félicité Christian Vannier, prési-dent du club tout comme Joël Baribaud, autre pilier de l’organisation, ravi des premiers échos : « Les coureurs sont contents. C’est encoura-geant. On corrigera les petits défauts pour l’année prochaine. » Un bon équilibre a été trouvé, entre spécialistes de la course nature et coureurs amateurs. Le parcours rendu glissant et très boueux par les pluies des derniers jours a, à l’évidence, convenu au coureur de Nanteuil, Bruno Rousseau. Il s’est imposé en 58’27’’ sur le 13 km, devançant Yann Palliès de seulement 12 secondes. Beau suspense, alors qu’en fémi-nines, Caroline Nivault a fait cavalier seul. Sur la course reine des 25 km, de véritable spécialistes du trail étaient là. Stéphane Bernard de Nanteuil et Guillaume Bluteau de Chantonnay ont parcouru les 12 premiers ki-lomètres ensemble, jusqu’au mythique Rocher de la Chaise. Guillaume Bluteau s’est détaché peu à peu pour remporter un beau succès. Florian Birault complète le podium. C’est la Toulousaine Emmanuelle Brothier-Mouret, spécialiste du trail, qui l’emporte chez les féminines, devant Syl-vie Bernard-Villain. Les impressions‘’ C’était dur, mais ça vaut le coup ! ‘’Bruno Rousseau (vainqueur des 13 km) : « C’est un vrai trail mais, en ce qui me concerne, pour une course de reprise, c’était raide ! »Caroline Nivault (1ère féminine des 13 km) : « C’était très dur, très boueux, mais cela valait le coup d’être au départ de cette première édition. »Guillaume Bluteau (vainqueur des 25 km) : « L’enchaînement de montées-descentes offre peu de possibilités de récupération. C’est néanmoins un bon contexte pour bien préparer les raids à venir au programme. »Emmanuelle Brothier-Mouret (1ère féminine des 25 km) : « Je viens de Toulouse, mais je connais le coin pour avoir travaillé dans la région. J’ai apprécié le parcours proposé, mais je viens des Pyrénées, et on com-prendra que je n’ai donc pas trouvé ce parcours de l’Egray difficile. »

Christian Vannier

Traildu Val d’Egray

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Stéphane CELLE et Rachel DERPET remportent la 5ème édition !Un succès ENORME pour cette 5ème édition du DEFI VELLAVE qui avait lieu à Monistrol sur Loire dans la Haute-Loire (43).Plus de 1700 participants malgré une météo peu avantageuse.

Ce sont près de 900 coureurs qui se sont présentés sur les trois courses qui étaient au programme de ce dimanche ma-tin, 260 enfants hier après-midi et 600 marcheurs ce matin.Sur l’épreuve phare, le 33 km, c’est plus de 170 traileurs qui se sont affrontés sur un parcours exigeant et technique mais magnifique, où les participants ont dû parcourir les redoutables Gorges de Bilhard, qui ont servi «d’écré-mage» au sein du peloton. Et se fût une belle bagarre à l’avant de la course entre Stéphane CELLE, Gilles GUI-CHARD du Team adidas, Driss MAAZOUZI, Xavier GROS, Fabien FLACHER et Eric SAGNARD. Encore ensemble à moins d’un km de l’arrivée, au final Stéphane CELLE s’est montré le plus rapide sur ce tracé, en le bouclant dans un temps de 2h30’21 mais ne terminant qu’avec 5 secondes d’avance sur Gilles GUICHARD. Driss MAAZOUZI, l’ancien crossman international prend la 3ème place en franchissant la ligne d’arrivée avec 1 minute de retard sur le vainqueur pour sa pre-mière participation à un trail. Chez les féminines la victoire revient à Rachel DERPET en 3h30’38» devant Nathalie HALLAK (3h39’) et Monique Bernard (3h49’).

Défi Vellave by The North Face

© Photos : Défi Vellave

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Défi Vellave by The North Face

INCONTESTABLEMENT LA PLUS BELLE EDITION ...© Photos : Défi Vellave

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Sur le Monistrail de 23 km, le sociétaire du Team New Balance & BV Sport Bas-tien BRAVAIS s’impose en 1h41’17“. Noël SANIAL arrivant 36 secondes après Bastien, alors que Sébastien LIABOEUF passe la ligne d’arrivée avec plus de 8 minutes de retard. Emilie CELLE gagne chez les féminines. Plus de 330 trai-leurs ont pris le départ de ce 23 km. Pour finir cette journée, un Trail de 10 km était organisé afin de découvrir les joies de la course nature, une course qui a attiré plus de 320 participants et qui s’est soldée par la victoire de Jérémy PIGNARD.

Le trail est une grande famille et le DEFI VELLAVE est beaucoup plus qu’une course mais vraiment le rendez-vous de tous les copains en ce début de saison, un grand merci à tous de revenir chaque année de plus en plus nombreux. C’est plus de 150 bénévoles sans oublier les osthéos et kinés qui se mo-bilisent tout un week-end pour que cette organisation soit sans faille, un tracé magique, un balisage irréprochable, un repas chaud ... mais toujours dans la bonne humeur. Un grand merci à tous.

Cerise sur le gâteau, quand une course s’annonce ouverte comme aujourd’hui et qu’il y a une bagarre énorme jusqu’au dernier mètre, c’est du pur bonheur.

Pour terminer, joyeux anniversaire à Gilles GUICHARD qui a fêté ces 50 printemps aujourd’hui à l’occasion de ce 5ème DEFI VELLAVE et cette magnifique 2ème place, chanson.......et oui c’est ça le DEFI VELLAVE.....Un fidèle du Défi (5 participations) Et vivement 2012 avec beaucoup de nouveautés ...

Generation-Trail

Défi Vellave by The North Face

VÉRITABLEMENT UN ÉVÉNEMENT D’ENVERGURE ...

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Défi Vellave by The North Face

VÉRITABLEMENT UN ÉVÉNEMENT D’ENVERGURE ...

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Le numéro de Generation-Trail

Magazinesera en ligneDébut JUIN 2011

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