Fin d’hibernation

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VEND. 9- SAM. 10 AOÛT 2013 - 3 CHOUAL1434 - N°6943 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi- Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ont assisté à la manifestation pour «la liberté de conscience» que j'ai évoquée dans un récent article. Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter un jugement de valeur sur ce rassemblement, mais essentiellement de noter un changement dans l'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ont pas réprimé cette action. Cela méritait amplement d'être relevé d'autant plus que c'est la première fois depuis l'indépendance du pays que cela arrive. Quant à la contre-manifestation, c'est un peu l'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ? On reproche souvent à la presse de n'évoquer que les choses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent. Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer une rupture de jeûne qui concerne aussi des millions d'Algériens, tous attachés à leur religion ? Il faut aussi savoir que si la première manifestation était dénuée d'arrière-pensées politiques, car animée par des défenseurs des libertés individuelles se réclamant de plusieurs chapelles, la seconde avait une couleur bien affichée : celle de l'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté et qui a voulu, tout de suite, marquer son territoire, comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiens ou autres, — une toute petite minorité pourtant —, qu'ils n'ont pas leur place en Algérie ! [email protected] «Maintenant qu'il est recherché partout dans le monde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenir au pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra se cacher... et jouir tranquillement de sa fortune... Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !» (Tata Aldjia) Faut-il parler du train qui arrive à l'heure ? Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’APRÈS-AÏD Fin d’hibernation pour les partis et les institutions ? Le mois de Ramadhan aura été un tir politique à blanc. Le mois des entre-parenthèses où rien de particulièrement notable ne s’est produit, hormis la rentrée au pays de Bouteflika, toujours convalescent, après un long séjour médical en France. L’après-Aïd ? Regain de vitalité politique ou prolongement des frémissements qui jusque-là tiennent lieu d’activité ? PAGE 5 Retrouvez Slim en Page 2 BOUIRA UN TERRORISTE ÉLIMINÉ SUR LES HAUTEURS DE SAHARIDJ Cela s’est produit vers 21 heures, dans la nuit de jeudi à vendredi, au lieudit Mekhchem, situé sur les hauteurs du Djurdjura, près de la station touristique de Tala Rana, au nord de la commune de Saharidj, lorsque des coups de feu ont interpellé la population locale en cette soirée de l’Aïd El Fitr. C’est suite à des informations faisant état d’un groupe constitué de cinq terroristes rôdant dans la région qu’une brigade spéciale de l’ANP a engagé un ratissage qui s’est soldé par l’élimination d’un individu armé d’une kalachnikov alors que le reste du groupe a réussi à prendre la fuite à la faveur d’un maquis végétal fourni et dru. A noter que la brigade de l’ANP poursuit encore son opération de ratissage dans la région nord de Saharidj afin de cerner le reste du groupe. Le corps du terroriste abattu a été transféré à la morgue pour autopsie alors que son arme a été saisie. B. D. SITUA TION SÉCURIT AIRE AU MAGHREB SEL ON LE HCR MERCA TO EN EUROPE L’ALGÉRIE RÉCUPÈRE SON RÔLE D’ACTEUR PIVOT Hausse des demandeurs d’asile en Algérie PAGE 5 PAGE 5 ÇA S’ANIME POUR LES VERTS PAGE 16 Photos : DR

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Page 1: Fin d’hibernation

VEND. 9- SAM. 10 AOÛT 2013 - 3 CHOUAL 1434 - N° 6943 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoircommenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi-Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ontassisté à la manifestation pour «la liberté deconscience» que j'ai évoquée dans un récent article.Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter unjugement de valeur sur ce rassemblement, maisessentiellement de noter un changement dansl'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ontpas réprimé cette action. Cela méritait amplementd'être relevé d'autant plus que c'est la première foisdepuis l'indépendance du pays que cela arrive.

Quant à la contre-manifestation, c'est un peul'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ?On reproche souvent à la presse de n'évoquer que leschoses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent.Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer unerupture de jeûne qui concerne aussi des millionsd'Algériens, tous attachés à leur religion ?

Il faut aussi savoir que si la premièremanifestation était dénuée d'arrière-penséespolitiques, car animée par des défenseurs des libertésindividuelles se réclamant de plusieurs chapelles, laseconde avait une couleur bien affichée : celle del'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté etqui a voulu, tout de suite, marquer son territoire,comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiensou autres, — une toute petite minorité pourtant —,qu'ils n'ont pas leur place en Algérie !

[email protected]

«Maintenant qu'il est recherché partout dans lemonde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenirau pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra secacher... et jouir tranquillement de sa fortune...Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !»

(Tata Aldjia)

Faut-il parlerdu train qui

arrive à l'heure ?

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L’APRÈS-AÏD

Fin d’hibernationpour les partis etles institutions ?

Le mois de Ramadhan aura été un tir politique à blanc. Lemois des entre-parenthèses où rien de particulièrement notable

ne s’est produit, hormis la rentrée au pays de Bouteflika,toujours convalescent, après un long séjour médical en France.L’après-Aïd ? Regain de vitalité politique ou prolongement des

frémissements qui jusque-là tiennent lieu d’activité ?PAGE 5

Retrouvez Slim en Page 2

BOUIRA

UN TERRORISTE ÉLIMINÉ SURLES HAUTEURS DE SAHARIDJ

Cela s’est produit vers 21heures, dans la nuit de jeudi àvendredi, au lieudit Mekhchem,situé sur les hauteurs du Djurdjura,près de la station touristique de TalaRana, au nord de la commune deSaharidj, lorsque des coups de feuont interpellé la population locale encette soirée de l’Aïd El Fitr.

C’est suite à des informationsfaisant état d’un groupe constituéde cinq terroristes rôdant dans larégion qu’une brigade spéciale del’ANP a engagé un ratissage quis’est soldé par l’élimination d’unindividu armé d’une kalachnikovalors que le reste du groupe a réussià prendre la fuite à la faveur d’un

maquis végétal fourni et dru. A noterque la brigade de l’ANP poursuitencore son opération de ratissagedans la région nord de Saharidj afinde cerner le reste du groupe. Lecorps du terroriste abattu a ététransféré à la morgue pourautopsie alors que son arme a étésaisie. B. D.

l SITUATION SÉCURITAIREAU MAGHREB

l SELON LE HCR

lMERCATO EN EUROPE

L’ALGÉRIERÉCUPÈRE SONRÔLE D’ACTEUR

PIVOT

Hausse desdemandeurs

d’asile en Algérie

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ÇA S’ANIMEPOUR LES

VERTS PAGE 16

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Innovation à l’habitatLe ministère de l’Habitat innove enLe ministère de l’Habitat innove en

matière d’attribution de documentsmatière d’attribution de documentsadministratifs. administratifs.

Ainsi, il vient de mettre en serviceAinsi, il vient de mettre en serviceun portail par le biais duquel ceuxun portail par le biais duquel ceuxq u i o n t d é p o s é l e u r s d e m a n d e sq u i o n t d é p o s é l e u r s d e m a n d e sd’agrément en tant que promoteursd’agrément en tant que promoteurs

immobiliers pourront suivre l’évoimmobiliers pourront suivre l’évo--l u t i o n d e l e u r s d o s s i e r s . S il u t i o n d e l e u r s d o s s i e r s . S i

t o u s l e s m i n i s t è r e s p o ut o u s l e s m i n i s t è r e s p o u --v a i e n t s u i v r e c e tv a i e n t s u i v r e c e t

exemple...exemple...

Mobilis se renforceLL ’ o p é r a t e u r h i s t o r i q u e’ o p é r a t e u r h i s t o r i q u e

M o b i l i s e s t e n p h a s e d eM o b i l i s e s t e n p h a s e d es é l e c t i o n d e c a b i n e t ss é l e c t i o n d e c a b i n e t sd’études ou agences de comd’études ou agences de com--municat ion qui peuvent lu imunicat ion qui peuvent lu i

apporter un plus enapporter un plus enmatière d’étudesmatière d’étudesd e m a r c h é . I ld e m a r c h é . I lsemble bien quesemble bien quecette démarchecette démarchee s t d i c t é e p a re s t d i c t é e p a r

l ’arr ivée prol ’arr ivée pro --chaichai--ne den e delala3G.3G.

LL’hôtel Saf ir’hôtel Saf ir , ex-Al let t i , qui fut l ’un des, ex-Al let t i , qui fut l ’un desp lus pres t ig ieux é tab l issements de lap lus pres t ig ieux é tab l issements de lacapitale, va connaître des travauxcapitale, va connaître des travaux

de modernisation. de modernisation. Au fil du temps, cetAu fil du temps, cethôtel a perdu de son lustre et sa dégrahôtel a perdu de son lustre et sa dégra--dation est visible à l’œil nu. dation est visible à l’œil nu.

LL’étude et le suivi de ces travaux de’étude et le suivi de ces travaux derénovation vont coûter la bagatelle derénovation vont coûter la bagatelle de… 982 500 euros et 6… 982 500 euros et 6 546,052 DA.546,052 DA.

Lifting pour l’hôtel Safir (ex-Aletti)[email protected]

Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - Page 3

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Pensez-vous que les Algériens doiventexprimer leur solidarité avec la Tunisie en

continuant à s’y rendre pour leurs vacances ?

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que la monarchie marocaineest en danger devant la colère de la rue ?

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEOui : 54,75%Non : 42,5%Sans opinion : 2,75%

PP

Mauvais critèreLe ministre de l’Habitat a instruit les difféLe ministre de l’Habitat a instruit les diffé--

rents organismes dépendant de lui de révirents organismes dépendant de lui de révi --ser les modalités d’attribution des marchés.ser les modalités d’attribution des marchés.TTebboune affirme que le critère du «moins-ebboune affirme que le critère du «moins-d isant» ne pouva i t à lu i seu l ê t re re tenud isant» ne pouva i t à lu i seu l ê t re re tenupour le choix d’une entreprise de réalisation. pour le choix d’une entreprise de réalisation.

Le ministre de l’Habitat estime que ce criLe ministre de l’Habitat estime que ce cri --tère, derrière lequel se cachent beaucoup detère, derrière lequel se cachent beaucoup deresponsables pour dégager leurs responsabiliresponsables pour dégager leurs responsabili--tés, a été à l’origine d’attribution de marchéstés, a été à l’origine d’attribution de marchésà des entreprises disposant de très faiblesà des entreprises disposant de très faiblesmoyens de réalisation.moyens de réalisation.

Page 4: Fin d’hibernation

Rym Nasri - Alger(Le Soir) - Les fêtes de l’Aïd sesuivent et se ressemblent.Comme à l’accoutumée, lescommerces ont gardé leursrideaux baissés.

Cette année encore, nombred’Algériens se sont retrouvésprivés de pain, de lait, demoyens de transport et pleind’autres services.

La rigueur de la loi portantsur les conditions d’exercice del’activité commerciale obligeantles commerçants à approvision-ner le citoyen en produits delarge consommation, adoptéerécemment, semble ne pasavoir un effet dissuasif pour lemoment. Les sanctions sontpourtant «très lourdes» : uneamende de 5 000 à 300 000dinars ainsi que la fermeture ducommerce d’une durée de 10 à

30 jours. Selon le porte-parolede l'UGCAA (Union généraledes commerçants et artisansalgériens), Hadj TaharBoulenouar, la liste de perma-nence, établie par la Directiondu commerce de la wilaya, n’aconcerné pour cette premièrefois, que les boulangeries. Ilindiquera que cette opérationsera étendue aux marchands defruits et légumes, aux magasinsd’alimentation générale, auxrestaurants ainsi qu’aux chauf-feurs de taxi dès l’Aïd El Adha.

«Sur les 8 000 boulangeriesqui se sont engagées à assurerla permanence durant les deuxjours de l’Aïd, 7 000 d’entreelles ont ouvert», dit-il. Desdésistements qu’il argue par lescoupures d’électricité enregis-trées à deux jours de l’Aïd àAlger, Oran, Tipasa et dans cer-

taines wilayas de l’est du pays.«Ces pannes d’électricité ontdissuadé certains boulangers àtravailler durant les jours de lafête de l’Aïd. Ils ont appréhendédes pertes comme celles enre-gistrées durant le mois deRamadhan 2012», a-t-il expli-qué.

A Alger, il a assuré que prèsde 400 boulangers ont travaillé.Pourtant, «Ils ont commencétrès tôt le matin et ont fermévers 6h30 et 7h00», a-t-il préci-sé. Une boulangerie qui ferme à7 heures du matin, a-t-elle réel-lement travaillé ?

Par ailleurs, Boulenouar adéploré que les listes des com-merçants pour assurer la per-manence les jours de l’Aïd aientété établies sans concertationsavec l’UGCAA, représentantedes commerçants. Il cite ainsi lecas de la capitale où laDirection du commerce a élabo-ré la liste des boulangers «sansfaire appel à l’UGCAA».

R. N.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE4

FÊTES DE L’AÏD

Les rideaux des commercessont restés baissés

Situé près d’Adrar, dans lesud-ouest du pays, le gisementgazier de Touat qui recèle d’im-portantes réserves de gaz naturelet de condensât, soit 68,5 mil-liards de mètres cubes de gaznaturel et 8,5 millions de barils decondensât, est appelé à êtredavantage valorisé.

Le développement de ce gise-ment a été, en effet, impulsé dansle cadre d’un partenariat algéro-franco-espagnol.

Ainsi, le Groupement TouatGaz, formé de Sonatrach et dugroupe énergéticien GDF Suez etopérant depuis 2009 à Touat, ontsigné mercredi soir au siège de lacompagnie nationale, avec lasociété espagnole d’ingénierieindustrielle Técnicas Reunidas,un contrat EPCC (engineering,procurment, construction et miseen service) portant sur le dévelop-pement de ce gisement.

Ce contrat consiste principale-ment en la réalisation d'une usinede traitement de gaz et d'unréseau de collecte de 14,2 mil-lions de mètres cubes par jour degaz naturel brut pour la produc-tion de 12,8 millions m3/jour degaz et 1 803 barils par jour decondensât.

Le délai de réalisation de cesinfrastructures est de 40 mois,alors que leur mise en service,prévue fin 2016, devrait permettrede produire annuellement 4,5 mil-liards de m3 de gaz naturel brut et630 000 barils de condensât.

Parallèlement, le consortiumTouat Gaz a entamé le forage de42 puits producteurs de gaz natu-rel pour les besoins du centre detraitement, en prévoyant d’encreuser 25 avant le démarrage ducomplexe. Ce contrat, comme l’arelevé le P-dg de Sonatrach,Abdelhamid Zerguine, marque enfait le début effectif de l’exploita-tion de ce gisement après quatreans de travaux préliminaires.

Il s’agit, selon M. Zerguine,d’une nouvelle étape dans laconcrétisation de la stratégie dedéveloppement du pôle gazier dusud-ouest. «Je suis très heureuxde la signature de ce contrat pourun projet qui concrétise, une nou-velle fois, le choix du partenariatcomme option stratégique dedéveloppement», a-t-il affirmé.

De son côté, le directeur géné-ral adjoint de GDF Suez, Jean-Marie Dauger, a relevé l'importan-ce du projet aussi bien pourSonatrach que pour la compagniequ'il représente. «L’étroite colla-boration entre les équipes deSonatrach et de GDF Suez a per-mis d’atteindre cette étape majeu-re dans l’avancée du projet Touatet constitue le meilleur gage desuccès pour la suite de ce projetd’envergure», a souligné M.Dauger.

Egalement, un projet que lafirme espagnole a qualifiéd’«objectif clé» pour sa progres-sion en Algérie où elle est présen-te depuis 2000, ayant remporté

plusieurs contrats et notammentla construction en 2006 des instal-lations de compression de gazdans la région de Rhourde ElKhrouf.

Notons que la firme espagnoleTécnicas Reunidas s'est vue attri-buer ce marché fin juillet dernier,à la faveur de sa meilleure offrecommerciale estimée à plus de 80milliards de dinars (environ 1,02milliard de dollars). Plusieurssociétés dont des compagnieseuropéennes et sud-asiatiquesétaient en lice pour ce projet,dans le cadre de l’appel d’offresouvert quelques jours avant.

Les impacts attendusCe faisant, la conclusion de ce

contrat permettra de relancer ladynamique de production gazière,enrayée durant ces dernièresannées, avec une baisse de laproduction de 201 milliards demètres cubes en 2008 à 189 mil-liards de mètres cubes en 2012.Et par conséquent, permettre demieux satisfaire la demande engaz, celle pour la productiond’énergie et d’eau d’alimentationet celle de consommation domes-tique. Rappelons que le gaz natu-rel représente 50% de la produc-tion d’énergie primaire, 98%

d’électricité et d’alimentation eneau, et contribue à 39% dans lereste de la consommation éner-gétique, à la fois comme unesource d’énergie et une matièrepremière pour l’industrie pétrochi-mique. Voire, et dans la mesureoù 56% des volumes d’exporta-tion d’hydrocarbures sont consti-tués de gaz naturel et de gaznaturel liquéfié (GNL), ce projetpermettra la reconstitution desstocks commercialisables aprèsune période de baisse. En effet,les quantités commercialisées quiont atteint un pic de 88 milliardsde mètres cubes en 2006 ont,depuis, enregistré une tendancebaissière pour atteindre 82 mil-liards de mètres en 2012.

La signature de ce contratbooste également le partenariatalgéro-étranger, après une certai-ne période d’incertitudes quant àl’attractivité du domaine miniernational. Des incertitudes que l’at-taque terroriste perpétrée en jan-vier 2013 contre le complexegazier de Tiguentourine (InAmenas) n’a pas manqué d’ac-centuer. Mais aussi des incerti-tudes que la révision de la loi rela-tive aux hydrocarbures, le dis-cours voulu rassurant du ministrede l’Energie et des Mines, arguantd’une volonté gouvernementalede stimuler cette attractivité etd’une sollicitude jamais démentiedes opérateurs étrangers, ainsique les répercussions des scan-dales de corruption affectant legroupe Sonatrach, n’ont pu toute-fois atténuer ou lever.

C. B./Agences

GAZ NATUREL

La valorisation du gisementde Touat boostée

La valorisation du gisement gazier de Touat à Adrar estboostée, dans le cadre d’un partenariat algéro-franco-espagnol.

C’est l’Aïd. Comme chaque année, les commerces nedérogent pas à la règle. Tous les rideaux sont baissés. Lapermanence a été encore une fois, zappée par les com-merçants.

Le lait manque L’UGCAA a relevé une pénurie de lait durant les deux jours de l’Aïd.Selon son porte-parole, plusieurs commerçants ont signalé l’absenced’approvisionnement de ce produit. Pourtant, le ministère del’Agriculture avait assuré que le lait serait disponible et distribué d’unemanière régulière.

Rym N.

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Ce projet permettra la reconstitution des stocks commerciablesaprès une période de baisse.

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Les commerçants font fi du système des permanences.

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Le Soird’Algérie Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 5Actualité

Sofiane Aït Iflis - Alger(Le Soir) - Le retour au pays duPrésident Bouteflika n’a pas endiguéla torpeur politique qui a gagné lepays dès l’été approchant. Aquelques rares exceptions, le waitand see est général. Partout, l’atten-te.

Dans un espace communica-tionnel hermétiquement fermé, lesinitiatives se sont faites hésitantes.

Le Front de libération nationale(FLN) ne sait toujours pas à quelsecrétaire général se vouer. Idempour le Rassemblement nationaldémocratique (RND). L’un commel’autre des deux partis, foncièrementarrimés au pouvoir, préfèrent jouerles différés, prendre le temps de voirdans quelle direction souffleront lesvents. On sait déjà que pour se sor-tir de leurs crises organiques

durables, les FLN et RND ont choiside fixer des échéances lointaines.Pas avant la rentrée sociale.

Le reste de la classe politique,non affectée par le virus des redres-sements, ne prévoit rien d’autre quedes conclaves de formations mili-tantes, qui d’ordinaire sont de peud’impact sur la vie politiquepublique.

Les islamistes ont passé leurtemps à essayer de façonner unestratégie qui pourrait les porter auxcimes. Ils ne savent toujours pas s’ilfaille se résoudre à des chevau-chées solitaires ou foncer en dili-gence. Il faut dire, qu’outre l’illisibili-té politique, aggravée par la maladiedu chef de l’Etat, le mois deRamadhan est généralement dédié

au farniente. Mais après ? il est nor-malement beaucoup de retards àrattraper : une hypothétique loi definances complémentaire (LFC) àadopter puis promulguer, si ce n’estdéjà trop tard, une Constitution àréviser, des remaniements et desmouvements à opérer et, pour laclasse politique, se préparer àl’élection présidentielle, échéancepolitique cardinale. Faut-il s’at-tendre à des proclamations de can-didatures ?

Hormis Ahmed Benbitour quis’est déjà mis sur la ligne de départ,le reste des candidatures poten-tielles préfère ne rien précipiter, fai-sant sien la maxime qui dit qu’il nesert à rien de courir qui sait partir àpoint. Août sera-t-il à tout le moins le

mois de tous les rattrapages auniveau institutionnel ? Pas si sûr.D’abord, c’est encore les vacances,ensuite cela dépend du retour oupas de Bouteflika aux affaires, tantest qu’il concentre l’essentiel de ladécision politique et de la prérogati-ve institutionnelle. Seul le gouver-nement, devant plus pallier l’éclipsedu chef de l’Etat qu’entreprendrevéritablement, devra assurer la per-manence estivale. Il a d’ailleurs àpréparer, dans le sillage de la ren-trée sociale, une tripartite qu’il aannoncée pour septembre.

Une tripartie qui, première maismaigre concession, sera ouverteaux syndicats autonomes à titred’observateurs.

S. A. I.

L’APRÈS-AÏD

Fin d’hibernation pour les partiset les institutions ?

Le mois de Ramadhan aura été un tir politique à blanc.Le mois des entre-parenthèses où rien de particulièrementnotable ne s’est produit, hormis la rentrée au pays deBouteflika, toujours convalescent, après un long séjourmédical en France. L’après-Aïd ? Regain de vitalité poli-tique ou prolongement des frémissements qui jusque-làtiennent lieu d’activité ?

SITUATION SÉCURITAIRE AU MAGHREB

L’Algérie récupère son rôle d’acteur pivotL’Algérie, qui a eu à souffrir de la

solitude diplomatique durant lesannées de braise, se repositionne gra-duellement sur l’échiquier nord-afri-cain. Elle se retrouve, par la contrain-te du voisinage, propulsée au rang departenaire incontournable des straté-gies sécuritaires au niveau de larégion.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Plusfranchement, l’Algérie s’associe à l’effortsécuritaire consenti par les pays voisins quesont la Tunisie et la Libye. Des pays qui fontl’expérience démocratique, douloureuse-ment, faut-il le dire, tant est que l’islamisme,dans ses deux versions soft et radicale,s’est engouffré dans les brèches ouvertespar les révoltes ayant soldé les comptesavec les anciennes dictatures.

Avant la célébration de la fête de l’Aïd, lesPremiers ministres libyen et tunisien ontaccouru vers Alger pour conclure desaccords de coopération sécuritaire renforcée.

Les Libyens, comme les Tunisiens, quimesurent la gravité de la menace terroriste,se tournent vers l’Algérie, l’acteur régionalqu’ils jugent le plus à même de concourir àleur éviter de sombrer dans le pire. Parceque l’Algérie a eu à combattre, seule, le phé-nomène durant de longues années, et doncdisposant d’assez d’expérience pratique en

la matière mais aussi parce qu’elle partageavec eux de vastes frontières.

Le second fait l’implique forcément,étant donné la nature transnationale du ter-rorisme.

La sollicitude libyenne et tunisienne inter-vient alors que l’Algérie s’était bien gardéed’appuyer les révoltes dans ces pays. Uneattitude qui, au demeurant, a failli provoquer

des embrouilles diplomatiques, notammentavec les Libyens qui percevaient la positionalgérienne à l’époque comme un appui aurégime de Kadhafi.

Confrontées à la réalité du terrorisme, laLibye et la Tunisie se sont rendues à l’évi-dence qu’elles ne peuvent se sortir de l’im-passe sécuritaire sans l’appui de l’Algérie.Du coup, cette dernière se voit conviée à

jouer le rôle pivot dans les stratégies sécuri-taires régionales. Et immanquablement, elleengrange de supplémentaires bonus diplo-matiques, lesquels combleraient ainsi ledéficit que lui a occasionné sa neutralitéobservée au moment où se jouait le sort desdictatures de Ben Ali et de Kadhafi.

L’impact diplomatique de la coopérationsécuritaire avec les deux voisins de l’Est estplus prépondérant que l’implication dans lefameux Cimoc, mis en place pour unesynergie sécuritaire dans la sous-région duSahel.

Le mécanisme a manqué de portée, aprèsla sous-traitance accordée à la France pourrésoudre militairement la crise malienne.

L’intervention française au Mali a faitperdre au Cimoc, à la mise en place duquell’Algérie a grandement contribué, l’occasionde tester ses capacités opérationnellesréelles. Aussi moindres étaient les retom-bées diplomatiques de cette coopérationsécuritaire avec les pays de la sous-régiondu Sahel, réduite à l’échange d’informationset à des veilles aux frontières.

En tout cas moins appréciables quecelles qu’aurait générées la mise en actiondu Cimoc, puisque, de par son expériencedans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie sedestinait forcément au rôle le plus important.Un rôle qu’elle récupère avec la sollicitudevenue de l’Est.

S. A. I.

SELON LE HCR

Hausse des demandeurs d’asile en Algérie

Karima Bennour - Alger(le Soir) - Les rédacteurs du rapportdu HCR relèvent que depuis ledéclenchement des «hostilités audébut de l’année 2012», un nombreimportant de Maliens ont fui leur payspour se réfugier en Algérie.

Les chiffres prévisionnels du HCRpour la période allant de janvier àdécembre 2013 font état de 1 500réfugiés maliens dont 40 sont assis-tés par les services du HCR qui voitce nombre s’élever à 90 sur les 1 500d’ici fin décembre prochain.

Autres personnes qui se sontréfugiées chez nous, les Syriens. LeHCR fait état dans son rapport deprès de 10 000 Syriens demandeursd’asile dont uniquement 60 sontassistés par les services du HCR,selon ses chiffres prévisionnels pourla période allant de janvier àdécembre 2013.

Période qui, à son terme, connaî-tra selon les prévisions avancées parl’organisme onusien 15 000 Syriensdemandeurs d’asile dont 400 serontassistés par le HCR. Les rédacteurs

du rapport ont, par ailleurs, soulignéle rôle du Croissant-Rouge algérien àporter assistance aux réfugiésmaliens et syriens. «Tant les Maliensque les Syriens bénéficient de l'assis-tance du Croissant-Rouge algérien,qui dispose actuellement des res-sources nécessaires pour répondreaux besoins de ces deux populationsréfugiées», mentionne le HCR.

S’agissant de la nationalité et dunombre de demandeurs d’asile auterme de l’année 2012, le Camerounvient en tête. Les 700 Camerounaisbénéficiant tous de l’assistance duHCR sont demandeurs d’asile, dont32% de femmes et 12% ont moins de18 ans, selon les chiffres du HCR.

La Côte d’Ivoire vient à la secon-de place avec 280 demandeurs d’asi-le dont 31% sont des femmes et 14%

ont moins de 18%. Durant l’exercicede l’année 2012, le HCR fait état de240 Syriens qui ont formulé desdemandes d’asile dont 27% defemmes et 30% ont moins de 18 ans.

Le HCR, pour rappel, avaitcomme principale population desréfugiés bénéficiaires de sonconcours dans notre pays, lesSahraouis. Ces derniers en l’absencede l’application du droit internationalpour une question de décolonisationinscrite à l’ONU, continuent d’être tri-butaires de l’assistance internationa-le, notamment celle de l’ONU.

Le HCR souligne, à ce propos,qu’il continuera à investir dans dessecteurs cruciaux, tels que l'eau, lanutrition, la santé et l'éducation dansles camps des réfugiés sahraouis deTindouf. S’agissant des Palestiniens,

le rapport fait état de 4 000 qui viventen Algérie en précisant qu’ils «sontbien intégrés et n’ont jamais priscontact avec le HCR», lit-on.

Notons que pour l’année 2012, lesbesoins financiers de la mission duHCR en Algérie ont été estimés à25,5 millions de dollars correspon-dant aux activités programmées pourles réfugiés sahraouis et qu’ unique-ment 13,6 millions de dollars ont puêtre dépensés.

Et pour conclure son rapport, leHCR a fait savoir que «les réfugiés etles demandeurs d’asile vivant enmilieu urbain sont toujours confron-tés, en Algérie, aux difficultés susci-tées par l'absence de statut juridiquespécifique et le fait qu'ils ne possè-dent pas de permis de séjour».

K. B.

Dans son dernier rapport sur ses activités en Algérie, leHaut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés(HCR) fait état de l’enregistrement au terme du mois d’aoûtde 2012, de 120 réfugiés et plus de 1 300 demandeurs d’asi-le, originaires pour la plupart de pays d’Afrique subsaha-rienne.

Le ministre tunisien est venu à Alger pour conclure des accords de coopération sécuritaire.

Phot

o:N

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ess

Page 6: Fin d’hibernation

Un officier nous confiait à cepropos : «Nous écartons commehypothèse de travail de cetteaffaire, l’acte de kidnapping. Noussommes quasiment certains qu’ils’agit d’une fugue de l’enfant quivit très mal les problèmes de safamille.

Par ailleurs, nous pensonspouvoir le récupérer en cours dejournée».

C’était mercredi matin. Maisl’optimisme des policiers et desparents est vite démenti par laréalité. Vendredi en début d’après-midi, second jour de l’Aid El Fitr,les parents de l’enfant vivent tou-jours dans l’angoisse.

Dans cette pénible affaire, lessoupçons des policiers qui, pouréviter tout dérapage grave, avan-cent prudemment, sont dirigésvers l’un des grands-parents deZine-Eddine. C’est aussi laconviction du père et de la mère

du disparu. C’est ce que nousavons relevé dans leurs dires. Eneffet, dans la même matinée dumercredi, nous nous rendîmes auquartier populaire de Tribou dansla commune de Thénia (centre dela wilaya de Boumerdès) pournous entretenir avec les parentsdu petit Zine-Eddine.

La famille habite le rez-de-chaussée d’une villa de la famillede Mourad, le père. Ce dernierexploite le garage de l’habitationpour exercer, seulement les week-ends, son métier de mécanicien.Il a été récemment embauché parune entreprise privée de la régionde Réghaïa.

Notre hôte nous relate les der-nières informations concernantson fils. «Le samedi, commej’étais occupé au garage, je lui airemis 120 dinars et je l’ai confié àun voisin qui l’a accompagné, vers16 heure 30 chez le coiffeur. Une

fois entré dans la boutique du coif-feur, le voisin m’a appelé pour medire que Zine-Eddine attend sontour», dira-t-il.

Le coiffeur dont le salon estimplanté près de la gare ferroviai-re nous confirme : «Effectivement,l’enfant est venu vers 17 heures.Comme tous les enfants, je lui aifait sa coupe qu’il a payée, à 100dinars. Comme tous les enfantsde son âge qui viennent chez moi,

il est parti, tout seul, vers 17heures 30.» Pour le père, l’enfanta été vu pour la dernière fois aucentre-ville de Thénia, vers 19heure 30, sortant accompagné dedeux autres enfants du restaurantErrahma de la localité et portantquelque chose à la main.

«D’ailleurs, un policier du bar-rage fixe du centre-ville l’a recon-nu», assure le père.

Au cours de cet entretien nousl’avions questionné sur ses rela-tions avec son voisinage, sa famil-le et s’il n’avait pas de problèmesfamiliaux graves. Il n’a pas cachéqu’il a des problèmes familiaux,«comme toutes les familles algé-riennes.» Conséquences de cesproblèmes familiaux, il a été éloi-gné durant une année laissant safemme et ses enfants sedébrouiller seuls.

S’agissant de la prise en char-ge de ses enfants, il assuredevant son épouse qu’ils sont bientraités, particulièrement Zine-Eddine qui est très intelligent etcommunicatif. Mourad n’a pascaché son animosité envers samère qui n’a, dit-il, aucune com-passion envers ses petits-enfants.

Une source policière nous a,en effet, révélé que la mère de

Mourad voulait absolument récu-pérer la villa. Justement, nousavons réitéré plusieurs fois notrequestion relative à l’éventualité del’implication de l’un de sesproches au sujet de la disparitionde son fils. Mourad finit par lâcher: «Je suis sûr à 70% que mon filsest entre les mains d’un membrede ma famille».

Sa femme est un peu moinsaffirmative puisqu’elle estime cetteprobabilité à 50%. Mourad nousa, en outre, affirmé qu’un citoyende Réghaïa l’a appelé au télépho-ne pour lui dire que l’enfant a étéaperçu aux environs de cette ville.«Il m’a donné des indications quine figuraient pas sur l’affichettedistribuée. C’est donc un témoi-gnage crédible», rappelle-t-il.Cette information donne du crédità l’hypothèse d’une fugue de Zine-Eddine. Par ailleurs, une questionse pose : le père a-t-il utilisé lapresse pour dramatiser la situa-tion et par là même, faire pressionsur la police et le ravisseur, quiserait un proche qu’il connaît par-faitement ? Rien ne l’exclut pourl’heure. En tout cas, hier en débutd’après-midi, il n’y avait aucunsigne de vie Zine-Eddine.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE6

BOUMERDÈS

Inquiétante disparition d’un enfant à Thénia

Après les deux attentats à labombe, tout près d’un barragefixe de la police à la sortie sud deDraâ-Ben-Khedda, tout justeavant le début du mois sacré, puiscelui essuyé par une patrouille dela gendarmerie entre Tadmaït etDraâ-Ben-Khedda, avant que, le30 juillet, un officier de l’ANP soitmortellement touché par la défla-gration d’une bombe, peu avant larupture du jeûne, à Tifrit-Aït-El-Hadj, à une cinquantaine de kilo-mètres à l’est de Tizi-Ouzou, puisplus récemment encore, avantque des éléments de l’ANP nesoient ciblés, il y a une semaine,par un engin artisanal enfoui surle bas-côté de la chaussée àquelques centaines de mètres deleur cantonnement, à Aït-Yahia-Moussa, une vingtaine de kilo-mètres de la wilaya de Tizi-Ouzou, la plus meurtrière des sor-ties des groupes terroristes de cemois de Ramadhan, voire depuisle début de cette année, l’a étémardi dernier, un quart d’heureavant la rupture du jeûne.

C’est, en effet, un sanglantguet-apens dans lequel est tom-bée une patrouille de la policedans l’agglomération d’Azeffoun,sur la route du nouvel hôpital dela ville.

Selon une source sécuritaire,trois policiers, à bord d’unEVolkswagen Caddy, ont été sur-pris par un déluge de coups defeu croisés tirés par quatre terro-ristes embusqués sur les deuxcôtés de la chaussée.

Les trois occupants du véhicu-le de la Sûreté nationale ont eu àpeine le temps de riposter, selonla même source, avant que leurscollègues du siège de la Sûretéde daïra n’arrivent sur les lieuxpour leur porter secours.

L’accrochage qui s’en est suivis’est soldé par la mise hors d’étatde nuire d’un terroriste sur lequelune kalachnikov a été récupérée.Une opération de recherche a été

aussitôt lancée et une partie de laville d’Azeffoun a été totalementbouclée dans la nuit de mardi àmercredi derniers, selon dessources locales.

Ainsi, cette embuscade dontont été victimes les trois policiersd’Azeffoun, apparaît comme laplus grande ombre au tableau dela lutte antiterroriste depuis ledébut de cette année dans lawilaya de Tizi-Ouzou où les mou-vements des groupuscules terro-ristes ont été des plus restreintsen raison d’une pression sans finexercée par l’ANP.

En effet, sur la brèche depuisle début de l’année, notamment àtravers la partie nord de la wilaya

de Tizi-Ouzou, où près d’unevingtaine de terroristes ont étéabattus depuis le début de cetteannée, principalement dans desopérations minutieusement mon-tées tel que ce fut le cas au débutdu mois de mai dernier, lorsque, àl’entrée d’un village de la commu-ne maritime d’Iflissen, des mili-taires ont tendu une souricière àun quatuor de terroristes repérésdans un véhicule immatriculé àAlger.

L’opération menée en untemps record avait permis demettre hors d’état de nuire l’en-semble de ce groupuscule de ter-roristes et de récupérer troiskalachnikovs. Ainsi, dans la

wilaya de Tizi-Ouzou, ce sontdonc près d’une vingtaine de ter-roristes que les militaires station-nés sur la partie nord de la wilayaont abattus durant les cinq pre-miers mois de cette année.

Des terroristes dont deux ontété identifiés comme étant desresponsables d’Al-Qaïda, le pre-mier connu sous le nom de«l’émir» Badache, abattu avectrois de ses acolytes lors de l’opé-ration d’Iflissen, alors que lesecond répond au nom deBouayache Amor, le responsablede Seriat Timizart, abattu lors dela première semaine du mois demai entre Aghribs et Iflissen.

M. Azedine

SITUATION SÉCURITAIRE DANS LA WILAYA DE TIZI-OUZOU

L’attentat contre les policiers d’Azeffoun,seule ombre au tableau

A son corps défendant, la wilaya de Tizi-Ouzou aura été,avec à un degré moindre sa voisine Bouira, le territoire deprédilection où ont décidé de frapper les groupes terro-ristes encore en activité au nord du pays, comme cela a étésouvent le cas depuis une dizaine d’années, lors du moisde Ramadhan.

La police de Boumerdès, qui prend très au sérieux cetteaffaire puisqu’elle est suivie, heure par heure, par la direc-tion de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès, et les parentsde Zine-Eddine Toubal âgé de 6 ans, porté disparu depuisle samedi 3 de ce mois à 19 heures 30 sont d’accord sur laprobabilité que l’enfant soit entre les mains d’un membrede la famille du père, Mourad, un mécanicien de 45 ans.

Phot

o:D

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Zine-Eddine Toubal.

Mercredi dernier, les chefs de servi-ce de la protection de la flore et de lafaune de 17 wilayas du centre, deBéjaïa à Tlemcen en passant parRelizane, Oran et Sidi Bel Abbès onttenu à Aïn Defla une réunion d’évalua-tion du dispositif mis en place dans lecadre de la préservation du patrimoi-ne forestier et du couvert végétal.

Cette réunion d’évaluation avait été précé-dée à la fin du printemps dernier d’une autreréunion pour la mise en place de ce dispositif etles modalités de sa mise en application.

Il faut noter que les feux de forêt, principale-ment en été, n’ont jamais cessé depuis desannées et continuent à ravager dans les nom-breuses wilayas touchées par ce phénomèneprovoqué dans la majorité des cas par l’homme,la flore autant que la faune et d’anéantir la bio-diversité dont la vie de l’homme dépend.

Mercredi déjà, sur le versant est du Zaccardans la région de Aïn N’Sour, toute la journéed’épais nuages de fumée noircissaient le ciel du

côté de Aïn Torki dans la daïra de HammamRigha. Selon un des responsables locaux decette commune, il ne se passe pas une semai-ne sans qu’on enregistre ici et là des départs defeux en divers endroits. De ce fait, nos collinesperdent, hectare par héctare leur couvert végé-tal qui a mis des décades et des décades àpousser, exposant les sols à l’érosion.

A ce sujet, on se rappelle qu’il y a 4 ans laville de Aïn Torki lors d’une forte pluie a failli êtreemportée par une coulée de boue noircie derésidus charbonneux qui a détruit des habita-tions et où 58 personnes avaient péri. C’est direles périls que peuvent entraîner ces feux.

Cela ne fait pas longtemps, un responsablerépondant oralement à un article de pressedira : «Il ne faut pas exagérer, il ne s’agit là quede feux de broussailles sans danger», oubliantque dénuder les sols c’est les soumettre à desdégradations irréparables.

Pour ne citer que la wilaya de Aïn Defla, laplus touchée, dit-on, par ces feux de forêt, onnotera que depuis janvier à ce jour, selon unesource sûre, les flammes ont détruit 55, 50 hade forêts, 165,50 ha de maquis, 312 ha de cou-

vert végétal, et 142 ha d’espaces nouvellementreboisés. Ce sont les daïras de Hammam Righaet de Aïn Lechiakh qui ont été les plus sévère-ment touchées par ces feux puisque dans lapremière, on a enregistré 18 foyers et dans laseconde 12 foyers, soit globalement 602 ha decouverture végétale partis en fumée.

On notera aussi que dans le dispositif enquestion les hommes en vert, ces soldats du feun’ont pas eu à intervenir dans tous les incendiesenregistrés. Ils sont intervenus dans le cas de31 foyers où les pertes enregistrées n’ont étéque de 71 ha. Par contre, dans les incendies oùils ne sont pas intervenus, au nombre de 20foyers, les pertes sont presque 10 fois supé-rieures, soit 604 ha de couvert végétal réduit encendres. Et nous ne sommes qu’au début de lapériode la plus chaude de l’été, en ce débutaoût. Par ailleurs, on entend alors, souvent, lecitoyen dire «à quoi ça sert de dépenser des mil-liards pour reboiser en février si les forêts flam-bent en été. Pourtant, nous avons bien un minis-tère chargé de la protection de l’environnement,de la flore et de la faune !»

Karim O.

AÏN DEFLA

Les forestiers font le point sur les incendies de forêt

Page 7: Fin d’hibernation

Le Soird’Algérie Contribution Vend. 9 Sam. 10 août 2013 - PAGE 7

Le rang peu glorieux qu’occupenotre pays en matière d’accidentsde la route mérite une réflexion quidoit aller au-delà de l’analyse tech-nique des causes directes à l’origi-ne des drames quotidiens quientraînent des milliers de morts etdes millions de handicapés, sanscompter l’énorme préjudice écono-mique supporté par la communau-té nationale.

Les autorités chargées du secteur destransports réduisent le problème à troiscauses directes. Il s’agit de l’excès de vites-se, du dépassement dangereux et du non-respect de la distance réglementaire entreles véhicules ! Ce quin’est pas faux, mais enregardant de plus près,c’est un raccourci quipermet de jeter la balledans le camp des usa-gers de la route et dedégager les institutionsde l’Etat de leurs res-ponsabilités.

En se limitant à cesexplications «tech-niques», on laisse croi-re que c’est uniquementà cause du manque decivisme et de l’instinctsuicidaire des Algériensque le nombre d’acci-dents augmente malgréles efforts des institu-tions de l’Etat qui sonten réalité réduits à lamise en place d’une batterie de mesuresrépressives très dures.

Il est nécessaire de souligner, en premierlieu, le contexte particulier que connaît lasociété algérienne, marquée par le trauma-tisme du conflit sanglant avec la barbarie del’islamisme politique dont la plaie est encoreouverte, une instabilité chronique, desmoyens financiers colossaux, des scandalesde corruption sans précédent… Un contextefavorable à la banalisation de la mort. Desdizaines de citoyens innocents, victimesd’accidents, sont enterrés quotidiennementdans l’anonymat. Les médias lourds préfé-rant couvrir les activités protocolaires desresponsables de l’Etat, culpabilisant encoreplus les citoyens.

Par ailleurs, ce fléau, quand il est média-tisé, l’est sous l’angle moral. En déplaçantle débat sur ce terrain de manière exclusive,on laisse croire qu’il s’agit uniquement d’unequestion de mauvaise éducation. Alorsqu’une réflexion sérieuse montre que lescauses sont plus profondes et multiples.

La place du transport public (routier, fer-roviaire, maritime et aérien), l’aménagementdu territoire, l’entretien du parc routier, lacompétence du personnel et son intégritémorale (examinateurs, moniteurs des auto-écoles…), le fonctionnement des urgencesmédicochirurgicales et la prise en chargedes blessés sont des facteurs liés aux acci-dents de la circulation. Seule une approchestratégique globale de ce fléau comme pourles autres problèmes du pays peut donnerdes résultats positifs. A titre d’exemple, pourétayer la démarche inefficiente des pouvoirspublics, le taux d’alcool pour lequel l’auteurpour conduite en état d’ivresse passibled’une peine de 6 mois de prison ferme etd’une amende est fixé à 0,10 g/l. En France,il est fixé à 0,50 g/l. Pourquoi est-il nette-ment plus bas chez nous ? Les Algériensrésisteraient-ils moins bien à l’alcool que lesEuropéens, ou bien s’agit-il d’autres consi-dérations morales, liées à la pression desislamistes, et à la complaisance de l’Etat vis-à-vis d’eux ? Si ce n’est pas le cas, dans lamême logique, il faudrait prendre en comp-te le nombre considérable d’accidents qui

ont lieu pendant le Ramadan, juste avant larupture du jeûne ! On peut faire le lien avecla faim et la soif, la baisse de la glycémie etla déshydratation (particulièrement depuisque Ramadan survient en été). Dans ce cas-là, il faudrait établir un taux de glucose dansle sang en deçà duquel conduire devientdangereux, et, est donc passible de punition.

Comme seule réponse au non-respect dela limitation de vitesse, et sous la pressiondes habitants riverains des grandes artèreset dans les quartiers, l’Etat installe des «dosd’âne» qui ressemblent parfois à des dos dechameau. Entre Béjaïa et Bouira, il y aurait120 dos d’âne ; pour faire 90 km, il faut troisheures ! Dans cette optique, il ne reste plusqu’à remplacer la ligne continue par un trot-toir, pour la faire respecter, et à créer desbarrières matérielles entre les véhicules

pour les obliger à respecterla distance réglementaireentre eux !

Les barrages fixes de lagendarmerie et de la policequi créent des bouchons deplusieurs kilomètres auxheures de pointe, au méprisdes obligations des citoyens(travailleurs, étudiants,voyageurs devant prendreun avion, malades ayant unrendez-vous à l’hôpital…),dont la mission et d’assurerla sécurité (et de réguler leflux des véhicules ?) consti-tuent une pression supplé-mentaire sur les usagers dela route. Pourquoi dans lesplus grandes villes dumonde, il n’y a ni barrages nimanifestation ostentatoire

de la police ? Pourtant, ces villes (Paris,New York, Londres…) ne sont pas moinsmenacées par le terrorisme. Dans les Etatsmodernes, les pouvoirs publics adoptentune stratégie dont le souci est de veiller aubon fonctionnement de toutes les institu-tions. Ils s’appuient sur des moyens de ren-seignement efficaces et une société civileéloignée du clientélisme.

Les mêmes mesuresappliquées ailleurs, etd’ailleurs copiées parl’Etat algérien, donnentdes résultats bienmeilleurs. Pourquoi ?Toute la question est là.

En Europe, il y a desEtats démocratiques,séculiers où la citoyenne-té est consacrée, oùmême une haute autoritéqui fait une effractionpaie. La loi est au-dessusde tous. Est-ce le cas enAlgérie? Je laisse le soinaux responsables derépondre. Deux hypo-thèses : ou bien il fautchanger de peuple, etimporter un peuple civili-sé qui respecte les lois, ou bien il faut chan-ger d’Etat, et mettre en place un Etat et desinstitutions représentatives, crédibles etcapables de se faire respecter par descitoyens égaux devant la justice et les autresinstitutions de l’Etat. Il me semble que ladeuxième alternative est plus proche de laréalité.

Le pays a besoin d’un Etat capable devérifier que les permis délivrés sontvalables, de veiller au respect du code de laroute en s’appuyant sur des agents del’ordre soucieux de l’intérêt public plus quede leur intérêt particulier (évidemment ilexiste des policiers et des gendarmes hon-nêtes, mais le fait de le dire confirme quec’est l’exception qui fait la règle, et il suffit degraisser la patte ou d’intervenir pour éviterun retrait de permis, ou une autre sanctionplus lourde…). C'est-à-dire un Etat capable

de briser la chaîne de la corruption et deréhabiliter les auto-écoles, l’examen du per-mis de conduire et le respect du code de laroute comme des actes de civisme, au lieude culpabiliser les citoyens pour s’en laverles mains. C’est l’Etat qui délivre le permisde conduire, qui octroie l’agrément pour lesauto-écoles et qui sanctionne les fautescommises.

Or, le paquet est mis pour sanctionnerexclusivement les citoyens et épargner lesvéritables responsables de l’hécatombe.Aucune statistique triomphaliste, aucunrésultat «encourageant» des efforts répres-sifs pour faire reculer le massacre ne sau-raient cacher cette amèrevérité.

L’état des routes et desnouvelles voies rapidesdélabrées quelques moisaprès leur livraison, et dontcertains tronçons sont mor-tels, ne semble pas inquié-ter outre mesure les pou-voirs publics, qui projettentd’introduire de nouvellesmesures plus répressivesencore. Mieux que cela, leministre des Travauxpublics banalise la récep-tion d’ouvrages bâclés enprétendant que toutes lesautoroutes du monde sedétériorent et ont besoind’entretien, «idha aâmatkhafat» ! Introduire le per-mis à points annoncé en grande pompesemble gêner les autorités compétentes,pourquoi ? Parce que de toute évidence unetelle initiative ouvrira une nouvelle brèchepour la corruption au lieu de faire reculer lesaccidents. En plus des actions radicales àmener en amont, l’Etat est aussi responsabledes actions en aval, après l’accident. Quandune victime est entre la vie et la mort, trèssouvent c’est l’élan spontané des citoyens(toujours en quête de citoyenneté !), et lamobilisation de la famille qui permet de lasauver, sinon elle est livrée à elle-même. Les

moyens pour évacuer lesblessés, les conditionslamentables d’évacuationet les structures d’urgencechargées des soins ne sontpas en mesure d’assurerune prise en charge dignede ce nom. Pour un blességrave quand il arrive à l’hô-pital, il doit affronter «le tri-angle de la mort», l’examenclinique aux urgences, l’ex-ploration radiologique etbiologique dans d’autresservices et souvent chez leprivé, et enfin l’admissiondans un service spécialiséen fonction du traumatis-me. Au bout de ce parcoursdu combattant, souventc’est la mort ou le handi-cap. Pourtant, cette victime

aura payé son assurance, sa vignette, saTVA et j’en passe !

Les citoyens sont victimes des dysfonc-tionnements généralisés des institutions del’Etat. La démarche du pouvoir en la matiè-re a échoué comme elle a échoué dans lesautres secteurs de la vie (santé, économie,emploi, logement…). Pourquoi ? Parce quel’approche est quantitative à un moment oùle pays a besoin de faire un bond qualitatif.Comme le disait le regretté camaradeHachemi Cherif : «On ne peut pas saucis-sonner la crise.» Il s’agit de courage politiquepermettant de situer le palier où naissent lesdysfonctionnements, de déterminer avecprécision les contraintes, et d’agir à ceniveau, au lieu de montrer du doigt des lam-pistes qui agissent dans le cadre de ces dys-fonctionnements avec le sentiment d’accom-plir leur devoir... et de se sucrer au passage

comme tout le monde ! Il est facile d’énumé-rer une série de mesures préventive desanctions et autres actions des servicespublics pour faire reculer ce fléau, mais sansespoir d’apporter une amélioration comptetenu du niveau de délabrement atteint par lesinstitutions chargées du suivi…

Place et rôle de la société civile Le concept de société civile a complète-

ment perdu son sens. La société civile est«le domaine de la vie sociale civile organi-sée qui est volontaire, largement autosuffi-

sant et autonome del'État». A moins que la«tutelle» des organisa-tions de la société civi-le, c'est-à-dire le minis-tère de l’Intérieur, nenous fournisse unemeilleure définition, ildoit nous dire combienexiste-t-il d’organisa-tions agréées quirépondent à ces cri-tères ! La promotiond’associations plutôtserviles, dont la missionest de soutenir l’exécu-tif, ne sert pas l’Etat.Cette approche primai-re décrédibilise lasociété civile et l’Etat.Elle ne fait que creuser

l’écart entre l’Etat et la société. De plus, elledémobilise la société qui ne croit plus en rienet opte pour l’occupation de la rue et la pres-sion violente pour se faire respecter.Pourquoi il n’y a pas de débats démocra-tiques aussi bien autour de cette questionqu’autour des autres secteurs d’activité ?Parce que les discussions débordent immé-diatement sur la nature corrompue des insti-tutions de l’Etat.

Un Etat qui a peur d’ouvrir la boîte dePandore. «A peur du feu celui qui a de lapaille dans le ventre.» Cet adage populaireexprime parfaitement la posture des institu-tions qui invoquent systématiquement lecontexte difficile, les périls extérieurs, pourdécider seules du destin des citoyens et dupays (infrastructures, aménagement desespaces de stationnement et de repos, sta-tionnement dans les villes).

Réhabiliter le transport publicIl est nécessaire de substituer une

approche stratégique d’ensemble à l’ap-proche parcellaire, sectorielle qui prévautactuellement dans la prise en charge desgrands problèmes du pays. Dans cette pers-pective, le développement du transportpublic (ferroviaire, routier et maritime…) per-met de dissuader les usagers d’utiliser leursvéhicules, de désengorger les routes et dede réduire le nombre d’accidents. Ceux quiont encouragé l’usage abusif des véhiculesparticuliers au détriment du transport public,clochardisé et montré du doigt comme lemoyen de transport des pauvres, ne sont-ilspas concernés par les drames quotidiens ?Un transport public qui échappe à toutcontrôle de l’Etat et n’obéit à aucun plan decharge, parce qu’il est régi exclusivementpar la loi du profit et gangréné par la corrup-tion. Il suffit à nos responsables qui n’utili-sent jamais le transport public de se présen-ter à la gare routière de Tafourah au-delà de17h pour constater que les transporteurscherchent uniquement le profit, en travaillantuniquement quand ils font le plein, et parfoisen changeant d’itinéraire et de destination,laissant de nombreux usagers à la merci desclandestins en embuscade. Assurer la quali-té des services, le respect des plans decharge et encourager les citoyens à privilé-gier le transport public relève de la respon-sabilité de l’Etat.

A. H.

CODE DE LA ROUTE ET ÉTAT MODERNE

Comment sortir de l’impasse ?Par Dr. Ali Hocine

Un transport public quiéchappe à tout contrôle de

l’Etat et n’obéit à aucun plande charge, parce qu’il est régi

exclusivement par la loi duprofit et gangréné par lacorruption. Il suffit à nos

responsables qui n’utilisentjamais le transport public de seprésenter à la gare routière deTafourah au-delà de 17h pour

constater que les transporteurscherchent uniquement le profit,

en travaillant uniquementquand ils font le plein, et

parfois en changeantd’itinéraire et de destination,

laissant de nombreux usagers àla merci des clandestins en

embuscade.

L’état des routes et desnouvelles voies rapides

délabrées quelques mois aprèsleur livraison, et dont certains

tronçons sont mortels, nesemble pas inquiéter outremesure les pouvoirs publics,

qui projettent d’introduire denouvelles mesures plus

répressives encore. Mieux quecela, le ministre des Travauxpublics banalise la réception

d’ouvrages bâclés enprétendant que toutes lesautoroutes du monde sedétériorent et ont besoind’entretien, «idha aâmat

khafat» !

A titre d’exemple, pourétayer la démarche

inefficiente des pouvoirspublics, le taux d’alcool pourlequel l’auteur pour conduite

en état d’ivresse passibled’une peine de 6 mois de

prison ferme et d’uneamende est fixé à 0,10 g/l. EnFrance, il est fixé à 0,50 g/l.Pourquoi est-il nettement

plus bas chez nous ? LesAlgériens résisteraient-ils

moins bien à l’alcool que lesEuropéens, ou bien s’agit-il

d’autres considérationsmorales, liées à la pression

des islamistes, et à lacomplaisance de l’Etat

vis-à-vis d’eux ?

Page 8: Fin d’hibernation

Ces habitants s’insurgent qu’enpleine période de Ramadhan et defêtes de l’Aïd, ils se retrouvent privésd’eau. Ces ruptures d’alimentation eneau potable sont expliquées par lesfréquentes pannes des pompes dedistribution d’eau.

C’est Cherchell, à l’extrême ouestde Tipasa, dont la population est esti-mée à près de 60 000 habitants, quise plaint des fréquentes rupturesd’alimentation en eau potable. Selonune requête, qui nous est parvenue,ce sont des pans entiers de la zoneouest de Cherchell qui se trouventirrégulièrement desservis. Descitoyens de la cité Mahem, uneagglomération de 6 000 habitants,font part de ces aléas de distribution

d’eau vécus depuis plusieurs jours.Le maire de la ville, M. Moussa

Djemal, interpellé à ce titre, dira que«selon les informations parvenues àmes services, le problème se situe-rait au niveau d’une pompe à SidiAmar, et des ruptures accidentellesau niveau des agglomérationsrurales de Bakora».

Mais certaines sources ont révéléque «la station de pompage située àl’est de Cherchell délivre au départune capacité de plusieurs centainesmètres cubes/h, et qu’à l’arrivée auniveau de la ville de Cherchell, par-vient une quantité très faible, quiavoisinerait les 100 mètres cubes parheure». La question que se posentplusieurs citoyens est de savoir «où

est passée la différence d’eaupotable ? Nous soupçonnons despiquages illégaux sur la canalisationmenant vers la ville. Ces piquagestrop importants ne peuvent être des-tinés à une consomation ménagère»,dira un commerçant exaspéré parune rupture en eau de plusieursjours, qui affirme : «Je ne peux mêmepas prendre une douche ; on nous apromis le rétablissement de l’eau dèsce soir.»

Un ancien cadre de la wilaya diraun brin étonné : «Si cela se vérifie, lasociété des eaux, principal gestion-naire et propriétaire de cette eaupotable, serait en train de subir unpréjudice majeur, qui affecterait sarentabilité.»

Rappelons que le barrage deBoukourdène, situé sur l’ouedHachem, à proximité de la ville deSidi Amar, distante de 15 kilomètresdu chef-lieu de Tipasa, assure unecapacité de neuf millions de mètres

cubes d’eau potable par an, destinésinitialement à Tipasa et à Cherchell,ainsi que 40 millions de mètres cubesdestinés à l’irrigation de 7 200 hec-tares du périmètre de la Mitidja et duSahel.

Le barrage de Boukourdène,réceptionné en 1992, a été réaliséavec un montant avoisinant les 500millions de dinars, dont près de 200millions de dinars transférables. Ildispose d’une capacité totale deprès de 100 millions de mètres cubesdélivrant près de 50 millions demètres cubes par an.

Ainsi, depuis bientôt plus de 20ans, ce barrage effectue une distribu-tion sur une chaîne d’AEP longue de42 km, faisant partie d’un programmede neuf grandes adductions totalisant360 km.

Des citoyens et des experts sedemandent «comment s’effectue larépartition de cette énorme quantitéd’eau potable destinée à l’origine à

Tipasa et à Cherchell, puis progressi-vement contournée pour les besoinsdu Grand-Alger avec le barrage deBou Roumi».

Plusieurs citoyens menacent derecourir à la rue après avoir «saisi ladaïra et la mairie ainsi que la sociétédes eaux pour exposer notre problè-me. On nous alimente par demi-jour-née cyclique alternée de trois àquatre jours. Les ruptures intervien-nent sans crier gare. On ne peut plussupporter ces situations. L’eau estdisponible et lorsqu’on appelle lenuméro vert, on nous informe queTipasa est informée du problème etque des camions citernes prendronten charge les quartiers. Peut-onprendre en charge 20 à 30 000 habi-tants résidant dans des dizaines debâtiments à l’aide de camionsciternes. Il faudrait plutôt des avions-citernes», ironise un citoyen du quar-tier ouest de la ville de Cherchell.

Larbi Houari

Selon une requête en provenance des citoyens deAttatba, ces derniers déclarent qu’ils ne sont plus desser-vis en eau potable depuis plusieurs jours et qu’ils sontcontraints de louer des citernes d’eau potable tractablesmonnayant entre 600 et 1 000 dinars pour le trajet.

Le Soird’Algérie Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE8Le Soir du Centre

TIPASA

Quand l’eau vient à manquer

M’SILA

Deux voleursarrêtés en

flagrant délitEn date du 29 juillet dernier,

les éléments du 8e arrondisse-ment de la Sûreté de wilaya deM'sila lors d'une ronde de routinevers 15 h de l'après-midi à proxi-mité de l'université «MohamedBoudiaf», plus éxactement dansla cité 500 logements, ont aperçudeux individus, en flagrant délit entrain de commettre une agressioncontre trois filles originaires de laville de M'hir située à 60 km aunord-ouest de M'sila venues s'ins-crire à l'université.

Les trois futures universitaires,sous la menace des deux malfai-teurs armés de couteaux, se sontfait subtiliser leurs portables etune somme d'argent estimée àplus de 3 000 DA. Quand ils ontpris la fuite en voyant les policiersvoulant les interpeller et après unecourse-poursuite réussie, lesagents en service ont pu neutrali-ser l'un des deux voleurs qui a vitecollaboré et dénoncé son acolyteaprès un interrogatoire, il s'agit deDj. K. 27 ans. Quant au complice,il demeure activement recherché.Le mis en cause a été présenté etécroué sur ordre du procureur dela République près le tribunal deM'sila.

A. Laïdi

Cette semaine et dans le cadre desa lutte acharnée contre les trafi-quants de drogue, la police judiciairea procédé à l’interpellation d’un grou-pe composé de trois présumés cou-pables, arrêtés en flagrant délit decommercialisation de stupéfiants surla plage d’Acherchour, relevant de lacommune de Boukhelifa, daïra deTichy.

Le communiqué de la cellule decommunication de la Sûreté dewilaya précise que les trois mis en

cause, à savoir DJ. M. 57 ans ,T. M.29 et T. B. 40 ans, originaires de lacommune de Boukhelifa, ont étéinterpellés suite à des informationsrecueillies auprès de la population àpropos de leurs agissements sus-pects sur la plage en question,notamment la nuit tombée. Les troishommes ont tous été écroués par lesmagistrats instructeurs près le tribu-nal de Béjaïa, pour association demalfaiteurs, commercialisation et tra-fic de drogue.

Dans le même cadre de lutte anti-criminalité, un dangereux groupe demalfaiteurs ayant semé la panique etla psychose durant ce mois sacré deRamadhan, au centre-ville de la capi-tale des Hammadites, notammentchez les automobilistes, s’est faitprendre par les enquêteurs de la PJ.

Le réseau en question qui agissaitsous le commandement d’un certainB. F., 28 ans, est composé de 9 indi-vidus connus des services de policepour leur appartenance à des bandesorganisées, âgés entre 23 et 31 ans,tous originaires du chef-lieu dewilaya, à leur actif une vingtained’agressions à mains armées, des-tructions volontaires de biens privés,vols par effraction de voitures et utili-sation de faux et usage de faux.

Sept des dangereux criminels ont

été placés sous mandat de dépôt parle procureur de la République près letribunal de Béjaïa, tandis que deuxautres sont activement recherchés.

Un autre délinquant, repris de jus-tice répondant aux initiales de T. S.âgé de 31 ans natif de la localité deBoukhelifa, a été intercepté par lapolice du pôle judiciaire de la Sûretéde wilaya à bord d’une voiture delocation de marque 207 en posses-sion d’un faux permis et d’une armeblanche.

Le mis en cause aurait déclaréaux services de sécurité avoir achetéle faux document en question auprèsd’une connaissance. La malfaiteur aété aussitôt écroué en attendant lessuites de l’enquête et sa présentationdevant les instances judiciaires.

Kamel Gaci

Les services de police de la Sûreté de wilaya de Béjaïamènent, depuis quelques mois, une guerre sans mercicontre les milieux du banditisme et de trafic de drogue dansleur circonscription territoriale. Les coups de filet de la poli-ce judiciaire dans les «temples» de la délinquance sont qua-siment quotidiens.

BÉJAÏA

Vaste coup de filet de la police dans les milieux du banditisme

1 233 postulants pour un seul poste La Direction de l’éducation de Béjaïa s’apprête, le 13 du mois en cours, à

faire concourir quelque 1 233 candidats pour un seul et unique poste d’ensei-gnant d’arabe dans le palier du primaire à travers toute la wilaya.

Dans le cadre de ces examens de recrutement, 15 510 candidats en toutont été retenus pour un total de 339 postes budgétaires, dont 238 pour le cyclesecondaire, 98 pour le moyen et… 3 postes seulement pour le cycle primaire.

L’opération de dépôt des dossiers a commencé le jeudi 11 juillet dernier eta pris fin le 25 du même mois, avons-nous appris de sources proches de l’aca-démie.

K. G.

Un policier blesse son cousin avec son arme de service

Le village de Darguina a été secoué lundi dernier, en fin de journée, parune grave affaire de règlement de compte entre deux familles proches. Unpolicier a, en effet, usé de son arme de service pour tirer six balles sur soncousin suite à un différend familial, le blessant gravement.

La victime a été aussitôt évacuée vers l’hôpital de Kherrata, avons-nousappris, avant que le policier ne soit interpellé et transféré devant les autoritéscompétentes pour élucider cette gravissime affaire, qui a failli provoquer undrame.

K. G.

A l’occasion de l’Aïd El Fitr,Nedjma entreprise citoyenne, réaffir-me son engagement au sein de lasociété en perpétuant sa louable tra-dition qui consiste à rendre visite, ledeuxième jour de l’Aïd El Fitr, auxenfants qui passent cette fête dansles hôpitaux loin de leurs proches.

En partenariat avec le Croissant-Rouge algérien (CRA) et pour la neu-vième année consécutive, les

employés de Nedjma accompagnés debénévoles du CRA ont effectué unetournée dans plusieurs hôpitaux àAlger, à l’est et à l’ouest du pays. Descadeaux ont été offerts aux enfantscontraints de passer cette fête loin deleurs familles.

Cette action de bienfaisance s’ins-crit dans le cadre des activitéscitoyennes et de solidarité initiéespar Nedjma à l’occasion du

Ramadhan, à l’instar de l’octroi auCroissant-Rouge algérien (CRA) d’unsoutien financier destiné à venir enaide aux couches vulnérables durantle mois sacré.

A travers ces actions, Nedjmaespère redonner le sourire auxenfants et leur apporter un peu dejoie en partageant avec eux et leursfamilles, cette journée sous le signede l’entraide et de la solidarité.

COMMUNIQUÉLA TRADITION DE L’AÏD EL FITR PERPÉTUÉE

Nedjma rend visite aux enfants dans les hôpitaux

Page 9: Fin d’hibernation

Selon des sources paramédicales,cet établissement est dépourvu d'ungynécologue, ce qui constitue unecontrainte de taille pour le bon fonction-nement du service de maternité. C’estainsi que les femmes enceintes dont lagrossesse représente des complica-tions sont contraintes de payer 70 000DA pour accoucher par césariennedans une clinique privée.

Nos sources soulèvent aussi lesabsences répétées des médecins spé-cialistes durant les gardes lors desweek-ends bien qu'ils soient rémunérésface à la faiblesse de l'ex-directeur quiavait du mal à imposer de l'ordre face àces praticiens spécialistes dont unepoignée d'entre eux agit chacun de soncôté, en qualité de premier responsablede cette établissement hospitalier.

Pour l'anecdote, ils éteignent leursportables pour ne pas être dérangés.

D'autre part, des malades avec les-quels nous nous sommes entretenusont exposé le problème de l'absenced'un calendrier annuel du bloc opératoi-re qui fonctionne occasionnellement.Une absence qui pénalise les malades

dont certains se trouvent dans un étatgrave et leur cas nécessite des inter-ventions chirurgicales. Ils sontcontraints de payer le prix fort chez leprivé.

En somme, un tableau peu reluisantpour le nouveau directeur qui doitremettre de l'ordre au sein de cetteimportante infrastructure où un simpleveilleur de nuit agit en chef.

Bouhali Mohamed Cherif

Le Soird’Algérie Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE8Le Soir de l’Est

JIJEL

Un nouveau directeur pour l’hôpital de Taher

KHENCHELAUn agriculteur violemment

agressé et délesté de son troupeau

Un agriculteur demeurant à Noughis, une localité dépen-dant de la commune de Tamza à 70 km du chef-lieu de lawilaya, a été grièvement blessé par deux balles, puis délestéde plus de 100 moutons par une bande armée qui s’est infiltréedans sa ferme et a pris d’assaut les lieux pour commettre cetacte de vol avant de s’évanouir dans la nature, laissant l’agri-culteur dans un état catastrophique. Alertés, les services de lagendarmerie se sont déplacés sur les lieux où ils ont déclen-ché une vaste opération de recherches pour identifier et arrê-ter ces criminels qui ont semé la terreur au sein de la popula-tion et les éleveurs qui réclament, encore une fois, la récupé-ration de leurs fusils pour faire face à ces criminels. Notons quela victime se trouve à l’hôpital dans un état critique.

Benzaïm A.

Un mort et un blessé dans un tragique accident

de la routeUn tragique accident de la route a eu lieu la veille de l’Aïd

sur la route nationale reliant Khenchela à Oum El Bouaghi,faisant un mort et un blessé dans un état très grave. Cedrame est survenu lorsqu’un véhicule de tourisme roulant àvive allure a dérapé dans un virage très dangeureux, causantla mort du conducteur et la blessure de son compagnon. Cedernier a été transporté d’urgence vers l’hôpital alors que lagendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer la causede cet accident mortel.

B. A.

Les incendies qui ont touché les palmeraies de lawilaya d’Ouargla depuis le début de l’année en cours etjusqu’au 31 juillet dernier, ont détruit 2 372 palmiers, a-t-on appris auprès de la direction de la Protection civile.

La majorité de ces incendies se sont déclarés dans lesrégions de Touggourt et de Ouargla, a indiqué la source en pré-cisant que le plus grand incendie, en terme de dégâts, a étéenregistré en mars dernier dans la région de Bamghara (com-mune de Ouargla) qui a détruit 130 palmiers, suivi de celui dela localité de Bourkhis à Mégarine qui a causé, en juin dernier,la perte de 120 palmiers.

Une diminution du nombre d’incendies de palmeraies est,toutefois, relevée par rapport à la même période de l’année der-nière durant laquelle ont été signalés 273 incendies ayantengendré la perte de 2 546 palmiers, a-t-on fait savoir.

La direction de la Protection civile d’Ouargla a rappelé queles incendies de palmeraies ont causé, depuis l’année 2 000,des dégâts considérables au patrimoine phœnicicole de lawilaya, avec une perte de 61 958 palmiers.

La direction de la Protection civile organise depuis plusieursannées déjà, en collaboration avec plusieurs secteurs, descampagnes de sensibilisation en direction des agriculteurs de larégion sur les mesures de précaution à respecter pour préser-ver leurs palmeraies des incendies, en plus de l’activation,chaque été, du plan d’intervention rapide lors des incendies afinde réduire les pertes. APS

OUARGLA

Plus de 2 300 palmiers détruitsdepuis le début de l’année

Le feu, attisé pendanttrois jours par des vents fortset une chaleur intense, adétruit plus de 540 hectaresentre pin d’Alep, eucalyptus,chêne-liège et broussailles,précisent les services deprévention de la Protectioncivile de la wilaya.

Près de 150 éléments dela Protection civile et unecentaine d’agents, de laConservation des forêts, desAPC et de l’ADE, aidés descolonnes mobiles de laProtection civile d’Annaba etde Souk-Ahras, s’activaientencore jeudi pour l’extinctiondes flammes, qui ont étémaîtrisées à 80%, selonnotre source.

Le chef de l’exécutif s’est

déplacé jusqu’au lieu dusinistre pour constater l’am-pleur des dégâts et s’enqué-rir de l’état d’avancement del’opération et des difficultésrencontrées sur les lieux parles pompiers. La Protectioncivile de Guelma a affirmévendredi contrôler la situa-

tion, mais la plus grande vigi-lance est toujours recom-mandée, notamment en cequi concerne le risque desreprises de feu.

Une météo favorable apermis aux pompiers demettre en place un dispositifde surveillance.

Ce week-end, la régionde Guelma a enregistré plu-sieurs incendies qui ontréduit en cendres près de100 oliviers et des dizainesde poiriers et d’amandiers, àRoknia, Héliopolis, et Aïn

Larbi. La forte vague de cha-leur qui sévit ces derniersjours dans la wilaya deGuelma a donné uneampleur particulière aux feuxde forêt, le mercure ayantfranchi, jeudi, la barre des 49degrés. Un véritable calvairequi a causé énormément dedésagréments aux riverainstout au long de ce week-end,une situation d’autant pluscritique qu’elle survient audernier jour du mois deRamadhan.

Noureddine Guergour

GUELMA

Un violent incendie ravage 545 hectaresà Djebel Houara

Le nouveau directeur de l'établissement public hospitalier SaïdMejdoub de Taher, Berghida Abderahmane, aura du pain sur laplanche pour ce qui est de la gestion de cette infrastructure quiassure la couverture sanitaire de neuf communes de la wilaya.

Une partie du mont de Djebel Houara, relevantde la commune de Bénimezline, à 25 kilomètres ausud de Guelma, était la proie d’un violent incendiequi a fait rage dans la région depuis ce mardi endébut d’après-midi, ont indiqué, jeudi, les servicesde prévention de la Protection civile de la wilaya.

EL MILIA

Un octogénaire poignardéUn homme âgé de 82 ans et répondant au nom de B. Abdelkader a été mor-

tellement poignardé par un repris de justice lundi dernier, sur la RN43 à l'entréeest de la ville d'El Milia, à 70 km à l'est du chef-lieu de la wilaya.

Selon des sources locales, cette agression a eu lieu suite à un malentenduentre deux automobilistes qui se disputaient la priorité de passage au niveau del'entrée de ladite ville. La victime a été transférée à l'hôpital Bachir-Mentouri d'ElMilia où elle se trouve dans un état comateux.

Les services de sécurité ont déclenché une enquête pour retrouver l'agres-seur qui est en état de fuite. B. M. C.

Le corps d’une femme déterré de sa tombe La consternation est grande, l’indignation est immense et les questions sont nombreuses

après l'étrange profanation d'une tombe commise dans la nuit de jeudi à vendredi, au cime-tière Baghdoucha de la ville de Guelma.

Hier, les visiteurs de ce lieu sacré qui étaient nombreux en ce deuxième jour de l’Aïd ontdécouvert le corps d'une femme, décédée il y a environ une semaine, déterré de sa tombe.

Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour élucider cette affairemacabre. Pourquoi un tel geste ? Pourquoi cette tombe ? Pourquoi les premiers jours de lafête de l’Aïd El Fitr ?

Des questions qui restent, désespérément, sans réponse, pour l’heure.N. G.

A l’occasion de l’Aïd El Fitr,Nedjma entreprise citoyenne, réaffir-me son engagement au sein de lasociété en perpétuant sa louable tra-dition qui consiste à rendre visite, ledeuxième jour de l’Aïd El Fitr, auxenfants qui passent cette fête dansles hôpitaux loin de leurs proches.

En partenariat avec le Croissant-Rouge algérien (CRA) et pour la neu-vième année consécutive, les

employés de Nedjma accompagnés debénévoles du CRA ont effectué unetournée dans plusieurs hôpitaux àAlger, à l’est et à l’ouest du pays. Descadeaux ont été offerts aux enfantscontraints de passer cette fête loin deleurs familles.

Cette action de bienfaisance s’ins-crit dans le cadre des activitéscitoyennes et de solidarité initiéespar Nedjma à l’occasion du

Ramadhan, à l’instar de l’octroi auCroissant-Rouge algérien (CRA) d’unsoutien financier destiné à venir enaide aux couches vulnérables durantle mois sacré.

A travers ces actions, Nedjmaespère redonner le sourire auxenfants et leur apporter un peu dejoie en partageant avec eux et leursfamilles, cette journée sous le signede l’entraide et de la solidarité.

COMMUNIQUÉLA TRADITION DE L’AÏD EL FITR PERPÉTUÉE

Nedjma rend visite aux enfants dans les hôpitaux

Page 10: Fin d’hibernation

A l’origine, B. B. M. un pèrede famille âgé de 47 ans origi-naire de la ville des Roses(Blida) et résidant àMostaganem avait jeté sondévolu sur sa propre filleB. B. N. L. aujourd’hui âgée de18 ans pour satisfaire sa libido àchaque fois que l’envie letenaillait. Ce père indigne aurait

entretenu des relations contrenature avec sa propre fille alorsqu’elle n’avait que 14 ans et celadepuis 4 ans.

Plus elle grandissait et pluselle devenait tentante. Il abusaitde sa propre fille tout en lamenaçant de la tuer si jamaiselle dévoilait le «secret». Toutse passa donc au secret durant

4 pénibles années où ce pèrecontinua son petit jeu abusantde sa fille maintenant devenueune jeune femme.

Au début du mois d’août der-nier, la victime a osé enfinrompre le silence et dénoncerson géniteur. Comme pouroublier ce qu’elle avait supportéet enduré, elle a décidé de sevenger en piégeant son bour-reau avec un portable et filmerdiscrètement son père à soninsu avec une scène d’un rap-

port sexuel et de remettre ensui-te le film à la police.

Dès le dépôt de plainte, ellefut conduite à l’hôpital, le méde-cin qui l’a consultée a fourni uncertificat de constatation attes-tant que la jeune fille a perdu savirginité et aurait subi des vio-lences sexuelles qui remontentà quelques années.

L’enregistrement de la vidéoavec son et images crus datésdu mois de juillet précédent étaitparticulièrement accablant et

compromettant et les indicationsprécises de la victime ont suffiaux éléments de la brigade derecherche de cueillir le mis encause qui avait fui de son domi-cile pendant 48 heures. Il avaitavoué son forfait et écroué à laveille de l’Aïd el Fitr.

Notons que la mère de lajeune fille n’a pas été mise encause et a collaboré dans lamesure de ses moyens au tra-vail des enquêteurs.

A. Bensadok

La Salamandre est éclaboussée par un scandale sansprécédent, une histoire d’inceste vient de secouer à nou-veau cette cité balnéaire.

Le Soird’Algérie Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE8Le Soir de l’Ouest

UN HOMME ABUSE DE SA PROPRE FILLE

Un cas d’inceste à Mostaganem

Cette décision intervientsuite au rapport de l’inspectiondépêchée juste après la démis-sion du maire contesté depuisle jour de la proclamation desrésultats des élections munici-pales de novembre 2012. Lemaire sera traduit en justice

dès que le préjudice causé à lacommune sera évalué par lesservices compétents.

Pour rappel, le maire deOued Sebaâ n’est plus auxcommandes de la communedepuis quelques jours. D’aprèslui, il a été forcé à démission-

ner lorsque ses opposants luiont mis le couteau à la gorgepour l’obliger à signer sademande de démission.

Depuis novembre 2012,date des élections municipales,ce maire réélu pour un troisiè-me mandat, a été contesté pardes électeurs qui ont multipliéles mouvements de contesta-tion pour l’évincer de la mairiecar l’accusant d’avoir fraudé

pour être réélu pour un troisiè-me mandat malgré sa mauvai-se gestion.

Cette contestation a mêmefranchi les limites de la violen-ce puisque selon le mairedécrié, des citoyens munisd’armes blanches ont assiégéle siège de la mairie et blessécinq élus dont lui-même qui ontété évacués vers l’hôpital deTelagh, il y a trois semaines.A. M.

Le P/APC de Oued Sebaâ (SBA) va être poursuivi enjustice pour des dépassements dans sa gestion du foncieret des deniers de l’Etat». C’est la déclaration du wali deSidi Bel-Abbès, lors d’un point de presse.

SIDI BEL-ABBÈS

Le P/APC de Oued Sebaâ sera traduit en justice

RELIZANE

«Ness El Kheir»rend visite aux

personnesâgées

La deuxième journée del’Aïd El-Fitr a été mise à profitpar l’association «Ness El-Kheir» (Les gens du bien) pourrendre visite aux personnesâgées et aux enfants malades.

L’association a distribuédans ce cadre des cadeaux auxpensionnaires du foyer pourpersonnes âgées, tandis quedes jouets ont été offerts auxpetits patients du service mère-enfant de l’Établissement hospi-talier public Mohamed-Boudiafdu chef-lieu de Relizane.

«Cette action de solidarité apour objectif d’apporter un brind’ambiance familiale chez lespersonnes visitées pour leurpermettre de profiter, ellesaussi, de la joie de la fête del’Aïd», ont indiqué les organisa-teurs.

De son côté, le groupe «El-Manar» relevant des Scoutsmusulmans algériens (SMA) dela daïra d’Oued R’hiou a égale-ment honoré les enfants avecdes jouets, distribués à l’issuede la 2e édition de la kermesseanimée à l’école primaire.

Cette manifestation ludiquemarquée par une série de spec-tacles a été organisée sous leslogan «Enfant souriant, avenirprometteur».

A. Rahmane

Gandoura blanche pour les uns,costume de cérémonie pour lesautres, telle était la tenue vestimentai-re des fidèles qui se sont rendus dèsles premières heures de la matinée dece jeudi pour l’accomplissement de laprière de l’Aïd.

A travers les quatre coins de la wilaya, àAïn-Séfra comme à Mécheria, Naâma, ouencore Moghrar et B. Amar, les mosquées,étaient au rendez-vous de cet heureux etvaleureux événement, un jour pas comme lesautres.

Les imams ont axé leurs prêches sur lesvaleurs de l’Islam, et les effets positifs de cegrand jour sacré, de pardon, de tolérance,jour de récompense, après un mois de jeûne,

un mois de sacrifice de prières et de piété,comme ce fut tracé dans le Coran et lesHadiths. Ils n’ont pas manqué de rappelerdans leur oraison les valeurs et les bienfaitsde la Zakat El-Fitr, une obligation liée directe-ment à la foi du jeûneur.

Après le rituel de la prière et les embras-sades, les fidèles se sont échangés des salu-tations et des Saha Aïdkoum, sollicitant duTout-Puissant, Son Pardon et Sa Clémence.Ainsi, commence la liesse, visite des parents,des familles, des amis et des proches, sansoublier les proches parents qui ne sont plusde ce monde.

Hommes, femmes et enfants déferlent enfoule vers les cimetières pour un recueille-ment suivi d’une cérémonie de bénédictiondevant les tombes des proches parents décé-

dés dont certains ont quitté ce monde au cou-rant du mois de ramadhan.

Les enfants, les plus heureux danspareilles fêtes, très joyeux avec leurs habitsneufs, embrassant les passants, certains leurrendent encore plus merveilleuse cette joie,en leur glissant une petite pièce pour l’achatd’un jouet.

Dans les foyers, les salons sont garnis dedifférents plateaux de gâteaux sur les tables.Autour d’un couscous familial traditionnelpréparé pour ce premier jour, la fête continuedans une ambiance conviviale chez toutesles familles dont les traditions et les cou-tumes restent toutefois attachées aux prin-cipes de l’Islam. Saha Aïdkoum.

B. Henine

CÉLÉBRATION DE L’AÏD EL FITR À NAÂMA

Comme à l’accoutumée

A l’occasion de l’Aïd El Fitr,Nedjma entreprise citoyenne, réaffir-me son engagement au sein de lasociété en perpétuant sa louable tra-dition qui consiste à rendre visite, ledeuxième jour de l’Aïd El Fitr, auxenfants qui passent cette fête dansles hôpitaux loin de leurs proches.

En partenariat avec le Croissant-Rouge algérien (CRA) et pour la neu-vième année consécutive, les

employés de Nedjma accompagnés debénévoles du CRA ont effectué unetournée dans plusieurs hôpitaux àAlger, à l’est et à l’ouest du pays. Descadeaux ont été offerts aux enfantscontraints de passer cette fête loin deleurs familles.

Cette action de bienfaisance s’ins-crit dans le cadre des activitéscitoyennes et de solidarité initiéespar Nedjma à l’occasion du

Ramadhan, à l’instar de l’octroi auCroissant-Rouge algérien (CRA) d’unsoutien financier destiné à venir enaide aux couches vulnérables durantle mois sacré.

A travers ces actions, Nedjmaespère redonner le sourire auxenfants et leur apporter un peu dejoie en partageant avec eux et leursfamilles, cette journée sous le signede l’entraide et de la solidarité.

COMMUNIQUÉLA TRADITION DE L’AÏD EL FITR PERPÉTUÉE

Nedjma rend visite aux enfants dans les hôpitaux

Page 11: Fin d’hibernation

Le Soird’Algérie Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 9Monde

A l'issue de la grande prière duvendredi, plusieurs cortèges ontconvergé du centre de la capitaleégyptienne vers la place Rabaa al-Adawiya, le principal sit-in depuisplus d'un mois de ceux qui réclamentun retour sans condition de M. Morsià la tête de l'Etat, ont constaté desjournalistes de l'AFP.

Comme au Caire, des milliers demanifestants ont également manifes-té dans d'autres grandes villes,notamment à Alexandrie, dans lenord, et Assiout, dans le centre.

La crise s'est aggravée ces dixderniers jours avec l'échec de nom-breuses tentatives de médiation inter-nationales et l'annonce par le gouver-nement intérimaire mis en place parl'armée que la police disperserait lesrassemblements par la force aubesoin après le Ramadhan, qui a prisfin jeudi. Or, la communauté interna-tionale redoute un bain de sang. Enun mois, plus de 250 personnes ontété tuées — essentiellement desmanifestants pro-Morsi — dans desaffrontements avec les forces del'ordre ou des anti-Morsi. Sur lesplaces Rabaa al-Adawiya et Nahda

du Caire, les manifestants se sontbarricadés avec nombre de femmeset d'enfants. Durant les célébrationsde l'Aïd el-Fitr, leur nombre a mêmegrossi à Rabaa, transformée littérale-ment en kermesse avec attractions etspectacles pour d'innombrablesenfants en habits de fête. M. Morsi aété déposé et arrêté par l'armée le 3juillet, en réponse, selon les mili-taires, aux attentes de millions demanifestants qui réclamaient sondépart. Les anti-Morsi lui reprochentd'avoir accaparé tous les pouvoirs auseul profit de son influente confrériedes Frères musulmans, et d'avoirachevé de ruiner une économie déjàexsangue. Le coup de force du 3juillet a été annoncé par le ministre dela Défense et chef de l'armée, legénéral Abdel Fattah al-Sissi, consi-déré depuis comme le véritablehomme fort du pays. Le militaires ontnommé un président et un gouverne-ment intérimaires qu'ils ont chargésd'organiser des élections pour début2014. Jeudi soir, le Premier ministrepar intérim Hazem el-Beblawi a réité-ré la menace d'une intervention desforces de sécurité pour disperser les

deux grands sit-in au Caire. «Nousapprochons du moment que nouspréférerions éviter», a-t-il prévenu,ajoutant : «Le gouvernement veutdonner aux manifestants, notammentceux qui sont raisonnables, unechance de réconciliation et l'opportu-nité de chercher la voie de la raison.»

Les observateurs s'attendent à ceque le gouvernement — fort du sou-tien d'une grande partie de la popula-tion et des médias quasi-unanimescontre les Frères musulmans —lance son opération après la fin,dimanche, de l'Aïd al-Fitr.

Place Rabaa, les plus jeunescomme les plus âgés affirment tousqu'ils ne bougeront pas même si lapolice tente de les disperser. Il estimpossible de vérifier, parmi lesinnombrables stands et tentes quirecouvrent la large avenue menant àla mosquée, les accusations du gou-vernement selon lesquelles desarmes automatiques sont stockéespar les manifestants.

Les seuls signes visibles d'unepossible résistance sont les barri-cades de briques et de sacs de sablequi bloquent les principaux accès auxdeux places, ainsi que les bâtons etautres barres de fer dont sont dotésles membres improvisés du person-nel de sécurité, vêtus de gilets oran-ge fluo. Le gouvernement, relayé parde nombreux médias, accuse les

manifestants d'être des «terroristes»et de se servir des nombreux enfantscomme de «boucliers humains». Lesislamistes continuent pour leur partde dénoncer un coup d'Etat contre M.Morsi et de manifester contre un«Etat policier» qui a arrêté nombre deleurs dirigeants, dont M. Morsi, tou-jours détenu au secret par l'armée.

Les manifestants «vont continuerleur lutte pacifique jusqu'à ce que le

pays revienne sur le chemin de ladémocratie et mette un terme aucoup d'Etat», ont promis les Frèresmusulmans et leurs alliés.

Les Etats-Unis et l'Union euro-péenne, dont des émissaires onttenté en vain une médiation entre lesautorités et les Frères musulmans,ont appelé de nouveau les Égyptiensà faire des compromis afin de sortirde l'impasse.

ÉGYPTE

Les pro-Morsi défient les autoritésDes milliers de partisans du président islamiste Mohamed

Morsi destitué par l'armée ont participé à de nouvelles manifes-tations hier en Égypte malgré les menaces d'une dispersionimminente par la force sur les deux places qu'ils occupent avecfemmes et enfants au Caire.

Les partisans du président Mohamed Morsi manifestentencore une fois malgré les menaces d’une dispersion par la force.

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LIBAN

Deux pilotes de la Turkish Airlines enlevés à Beyrouth Des hommes armés ont enlevé hier

à Beyrouth deux pilotes de la TurkishAirlines afin que leur pays contraigneles rebelles syriens à relâcher neufchiites libanais qu'ils détiennentdepuis mai 2012.

Peu après, la Turquie a appelé ses citoyensà quitter le Liban et à ceux comptant s'y rendred'annuler leur voyage «sauf impératif vital».Selon des sources proches du gouvernement,quatre hommes armés sont impliqués dansl'enlèvement des deux ressortissants turcs àbord d'un bus qui se rendait de l'aéroport versun hôtel en ville. Les sept autres passagerssont repartis vers Istanbul dans l'après-midi.«Les hommes armés ont affirmé aux membresd'équipage que ce rapt était lié à la situation desotages libanais», a expliqué à l'AFP l'ambassa-deur de Turquie à Beyrouth Inan Ozyildiz. «Jene comprends pas pourquoi ce rapt a eu lieualors que les négociations sont en cours pourrésoudre cette affaire», a-t-il ajouté. La zone où

a eu lieu l'enlèvement est une zone majoritaire-ment chiite, contrôlée par les mouvementsAmal et Hezbollah. Le ministre libanais del'Intérieur Marwane Charbel a annoncé à l'AFPqu'une enquête avait été ouverte et que leconducteur du bus était interrogé. Le chef de ladiplomatie turque Ahmet Davutoglu s'est entre-tenu au téléphone avec le Premier ministre liba-nais Najib Mikati et le président du Parlement etchef du mouvement Amal Nabih Berri, a indiquéle ministère turc des Affaires étrangères. Leministère a souligné attendre du gouvernementlibanais qu'il prenne «toutes les mesures pourla sécurité des citoyens (turcs) vivant auLiban». «Lors de ma conversation avec M.Davutoglu, j'ai condamné cet acte et je lui ai ditque nous faisons tout notre possible pour iden-tifier les ravisseurs et pour les libérer», a décla-ré de son côté M. Mikati à l'AFP. «Je lui ai pré-cisé que nous menons tous les contacts sécuri-taires nécessaires, notamment après que lesfamilles des otages (libanais, NDLR) ontdémenti toute implication dans ce rapt», a-t-il

ajouté. Cependant, Hayat Aawali, l'épouse d'undes otages détenus en Syrie, a affirmé à la télé-vision : «Nous condamnons en principe lesenlèvements mais dans ce cas précis, nous lesoutenons et nous félicitons ceux qui l'ont fait.Nous les remercions car ce qu'ils ont accompli,nous ne pouvions pas le faire nous-mêmes.»Dans un communiqué montré sur une chaînelibanaise, mais dont l'authenticité n'a pu êtreconfirmée, un groupe inconnu jusqu'à présent,le «groupe des visiteurs de l'imam Ali al-Rida»,a revendiqué le rapt. Il s'agit du huitième imamvénéré par les chiites (766-818) et le seul à êtreenterré en Iran. C'est au retour d'une visite sursa tombe que les pèlerins chiites ont été enle-vés à Azaz, dans le nord de la Syrie. Lesfemmes du groupe ainsi que deux hommesavaient ensuite été libérés. L'enlèvement avaitété revendiqué par un homme se présentantcomme Abou Ibrahim et se disant membre del'Armée syrienne libre (ASL, rebelles), maisl'ASL avait alors nié toute implication. «Nousannonçons que le capitaine Murat Akpinar et

son co-pilote Murat Agca sont nos invités jus-qu'à la libération de nos frères, qui après avoirvisité les lieux saints (chiites en Iran) ont étékidnappés à Azaz. La Turquie est directementresponsable de la liberté» des otages libanais,a affirmé le groupe. A la suite de ce rapt, dessoldats libanais se sont déployés dans le sec-teur. Les familles des personnes enlevées ontmanifesté à plusieurs reprises devant leslocaux de Turkish Airlines à Beyrouth, appelantAnkara à user de son influence auprès desrebelles qu'elle soutient face au régime deDamas pour obtenir la libération de leursproches. Les négociations pour leur libérationont jusqu'à présent échoué. Les ravisseursn'avaient pas formulé de demandes, maisavaient affirmé que leurs otages étaient desmembres du Hezbollah libanais, qui combataux côtés des forces gouvernementales contreles rebelles syriens. Le Liban subit les contre-coups de la guerre en Syrie avec des violencesfréquentes à la frontière et une montée des ten-sions communautaires.

MALI

Fin d'une morne campagne avant le second tour de la présidentielleLa campagne pour le second tour de

la présidentielle de dimanche au Malientre Ibrahim Boubacar Keïta etSoumaïla Cissé s'est achevée hier, unscrutin à l'issue duquel l'un de cesdeux hommes aura à redresser un payssorti exsangue de 18 mois de crise poli-tico-militaire.

Hormis quelques réunions publiques, cettecampagne pour le second tour a été terne etpeu animée. Les deux candidats ont dû officiel-lement attendre la publication définitive desrésultats du premier tour du 28 juillet par laCour constitutionnelle, qui n'est intervenue quemercredi. Mais le lendemain de cette publica-tion, jeudi, a coïncidé avec l'Aïd el-Fitr, et aucu-ne activité politique ne s'est tenue à Bamako.Les rues étaient désertées par ses habitants,restés chez eux en famille. Ibrahim BoubacarKeïta (IBK), ancien Premier ministre et caciquede la vie politique malienne de 68 ans, etSoumaïla Cissé, ancien ministre des Financesde 63 ans, ont annulé des meetings prévusvendredi à Bamako, leur préférant de petits ras-semblements, des animations et des caravanessillonnant les rues. IBK a refusé de participer à

un débat télévisé que lui avait proposé sonadversaire, ses proches estimant que ce n'étaitpas nécessaire et qu'il préférait aller à «la ren-contre des électeurs». A l'issue d'une rencontrehier avec des artisans et commerçants dans unhôtel de Bamako, Soumaïla Cissé a néanmoinsaffiché sa confiance en la victoire dans unedéclaration à l'AFP. «Je suis confiant, car il nes'agit pas de compléter les votes du premiertour, il y aura de nouveaux votes, c'est une nou-velle élection», a affirmé M. Cissé, ajoutant :«Tout repart à zéro.» Ibrahim Boubacar Keïtaest arrivé en tête du premier tour avec 39,7%des voix, suivi de Soumaïla Cissé (19,7%) et ilsont multiplié, depuis, les négociations pourobtenir les ralliements des 25 autres candidatséliminés.

Le camp d'IBK affirme avoir obtenu le rallie-ment de 22 candidats et Soumaïla Cissé celuid'un autre ex-Premier ministre, Modibo Sidibé,arrivé quatrième avec près de 5% des voix,ainsi que celui de Tiébilé Dramé, artisan d'unaccord entre le régime de transition à Bamakoet des groupes armés touareg. Sur le papier,IBK apparaît donc largement favori, maisSoumaïla Cissé compte sur une partie de prèsde 400 000 bulletins déclarés nuls au premier

tour et sur une mobilisation des abstention-nistes pour remonter son handicap apparent.En dépit de craintes d'attentats de la part degroupes djihadistes liés à Al-Qaïda qui avaientoccupé tout le nord du Mali pendant neuf moisen 2012 avant d'en être chassés par une inter-vention armée internationale initiée par laFrance, le premier tour s'était déroulé dans lecalme et sans incidents majeurs.

Et hier, à deux jours du second tour, l'état-major de l'armée française a indiqué que lessoldats français poursuivaient la sécurisationde la zone de Kidal (extrême nord-est) et del'ensemble du nord du Mali au côté de l'arméemalienne et de la force de l'ONU, menant «desopérations de fouille» au sol et de survol pardes avions de chasse. Lors du premier tour, desdysfonctionnements ont été constatés — cartesd'électeur non remises, listes électorales nonaffichées à l'extérieur des bureaux, achat devotes, nombre anormalement élevé de bulletinsnuls, bourrage d'urnes — sans remettre encause les résultats, selon les observateursnationaux et internationaux et la Cour constitu-tionnelle. Ce premier tour avait fortement mobi-lisé les Maliens, avec un taux de participationde 48,9% jamais égalé pour ce type de scrutin,

signe de leur volonté de tourner la page d'un anet demi de tourmente.

Cette sombre période de l'histoire du Mali adébuté en janvier 2012 par une offensive derebelles touareg dans le nord du pays, suivie le22 mars 2012 par un coup d'Etat qui a renverséle président élu Amadou Toumani Touré. S'enest suivie la prise de contrôle du Nord par desgroupes criminels et des djihadistes qui ontlaminé et humilié l'armée, commis de nom-breuses exactions avant d'être chassés en2013 par l'intervention militaire de la France auxcôtés d'armées africaines. Ce conflit a entraînéun exode massif de populations — environ 500000 réfugiés et déplacés internes—, plongé lepays dans la récession, accentué la pauvreté etravivé les haines entre les différentes commu-nautés du pays, Touareg et Arabes d'un côtéassimilés aux rebelles et aux djihadistes, Noirsmajoritaires de l'autre.

Quel qu'il soit, le nouveau président aural'immense mission de redresser le pays, de luiredonner confiance et d'entamer le processusde réconciliation, en particulier avec la minoritétouareg qui vit essentiellement dans le Nord, oùelle se sent marginalisée et dont une frangerêve d'indépendance.

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Le Soird’Algérie Culture Ven. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 10

[email protected]

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM(CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 14 août : Exposition «L’art et l’islam»des artistes Khelloufi Yazid (Tlemcen) etBenazzouz Mohamed (Médéa).

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du 50e

anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, leMusée public national d’art moderne etcontemporain d’Alger et l’Institut culturel italiend’Alger présentent l’exposition «Les photographesde guerre», avec les photographies Algérie 59 deVittorugo Contino.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)L'Institut français d'Alger organise un atelier de

danse hip-hop du 15 au 19 septembre. L'atelier sera animé par le choré-graphe Brahim Bouchelaghem. Vous êtes danseurs amateurs ou professionnels,âgés de 18 à 30 ans ? Vous résidez à Alger ? Inscrivez-vous à l'adressesuivante : [email protected] nom, prénom, année de naissance, commu-ne de résidence, tél portable et profession

La soirée ayant connu certai-nement le plus de succès et quiétait, d'ailleurs, la plus attendue,est celle de Brahim HadjKacem, la voix puissante deTlemcen. L’artiste vit depuis plu-sieurs années à Paris, en Fran-ce. Venu en Algérie pour leRamadan, il n'a pas hésité àaccepter l'invitation des organi-sateurs et a offert un concertde qualité apprécié par lesnombreux mélomanes.

L es soirées artistiques à lasalle Le Maghreb (ex-LeRégent) à Oran ont connu

une grande affluence du public,venu voir à l’œuvre de grandsnoms de la chanson algérienne,comme Hamidou, Abdelkader

Chaou, Meriem Benallal, BrahimHadj Kacem ou Hamdi Bennani.L’artiste andalouse Lila Borsali aété l’invitée d’honneur de cettemanifestation dont la clôture avaitvu la présence du wali d’Oran,Abdelmalek Boudiaf, et du prési-dent de l’APC, Noureddine Bou-khatem. Parmi les moments forts de cessoirées artistiques familliales

figure le concert de MeriemBenallal. L’artiste tlemceniennequi a su créer une ambiance trèsfestive lors de sa soirée a étéadoptée par le public lors de cepremier concert officiel à Oran(hors concerts privés). Meriem Benallal a égalementfait une surprise au public eninterprétant, au milieu de sonconcert, la chanson d'Ahmed

Wahbi Wahran Wahran, qu'elleavait dédiée au public oranais.

La soirée ayant connu, certai-nement, le plus de succès et quiétait, d'ailleurs, la plus attendueest celle de Brahim Hadj Kacem,la voix puissante de Tlemcen.L’artiste vit depuis plusieursannées à Paris, en France.

Venu en Algérie pour le Rama-dan, il n'a pas hésité à accepterl'invitation des organisateurs et aoffert un concert de haute pointu-re apprécié par les nombreuxmélomanes. Le public oranais,enfin, a retrouvé (ou redécou-vert), Hamidou qui n'avait pasdonné de concerts officiels àOran depuis les années 1980.

Ces soirées artistiques duRamadan, à la salle Le Maghreb,ont été organisées par l'Officecommunal des arts et de la cultu-re d'Oran.

K. B.

SOIRÉES ARTISTIQUES À ORAN

De grands artistes et un public en or

Phot

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On dit que les Algériens, engénéral, et les Algérois, en parti-culier, tournent le dos à la mer. Letransport maritime assurant desnavettes entre les deux «rives»de la baie d’Alger est inexistant.Personne n’a pensé mettre enservice des lignes de transportmaritime entre les différentesvilles côtières d’Algérie. Une peti-te excursion par bateau ne ferade mal à personne (excepté àceux qui ont le mal de mer).

Dans le domaine des arts etde la littérature, la mer est quasi-ment absente. Mais il y a heureu-sement des exceptions. CheikhSidi Bémol a sorti, en 2008, unalbum intitulé Izlan Ibahriyen,Chants des marins kabyles, écritavec Ameziane Kezzar. Le grou-pe El Bahara (les marins) deSadek Djemaoui et ses amis estné bien avant. Mohamed El Badjiaimait tellement la mer qu’il estallé vivre dans une grotte sur uneplage. Il est aussi l’auteur deBahr Ettoufane (la mer du délu-ge), une chanson dédiée à un deses amis disparu en mer lors d’unnaufrage.

Momo (Himoud Brahimi)aimait lui aussi la mer et a mêmeété recordman du monde de plon-gée sous- marine.

«J'ai changé de vie,... je suisrevenu à Alger. Je me suis mis àla prière... A cette époque, j'étaiscomédien, je travaillais authéâtre... je me suis brusquementarrêté. Mes amis me disaient quej'étais fou. Moi, j'étais à larecherche de moi-même... A larecherche de la lumière qui est enmoi (...) Cette lumière, je lacherche quand je suis sur lemole, face à la mer et au soleil, oudans l'eau, lorsque je plonge enretenant mon souffle pendant delongues minutes... J'attendl'éblouissement ! L'illumination.C'est cela ; Je voudrais être illu-miné ! L'illuminé de La Cas-bah...!», dira-t-il un jour.

A Mostaganem, tout le mondeconnaît l’histoire tumultueuse duthéâtre El Moudja (la vague),siège de la troupe du même nomet appelé ainsi parce que situé àSalamandre, à quelques mètresdes grosses vagues.

Dans le domaine littéraire,Kaddour Naïmi est l’auteur d’unlivre intitulé Le théâtre de la mer :une expérience et qui relate lacourte existence de sa troupe fon-dée en août 1968 à Oran. DjamelAyache, de son côté, est l’auteurdu roman La plage des DeuxChameaux dont les héros sontdeux pêcheurs à la ligne, l’unjeune et l’autre âgé, chacun don-nant sa vision de la vie.

Quelques mouettes feront-elles le printemps ?

K. [email protected]

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

Mare nostrum

Q uatorze sites historiques et archéolo-giques, d'anciens ouvrages et desbâtisses, situés à Alger, Batna, Bouira,

Tissemsilt et Illizi ont été classés sur la listedes biens culturels en Algérie, selon des arrê-tés ministériels publiés dans le dernier Jour-nal officiel, daté du 18 juillet 2013.

Parmi les monuments et bâtisses de lacapitale nouvellement classés figurent lesGaleries algériennes, bâtisse néo-mauresqueconstruite en 1900 et abritant depuis 2007 leMusée d'art moderne et contemporain(MaMa), la Basilique Notre Dame d'Afrique(Bologhine), l'ex-grand Séminaire de Koubaainsi que le monument «Bordj Mers Ed deba-ne El Djadid» à Raïs Hamidou. Des sitesarchéologiques et des ouvrages comme L'an-tique Rusguniae (commune d'El Marsa, ex-Jean Bart, Alger), l'aqueduc de Hydra et Dje-nane Raïs Hamidou à El Biar ont aussi été

classés aux côtés de ceux de Aïn Sfa, AïnTorkia, Taza (Tissemsilt), Chemora à Batna,Tihodaine et Tin Ziren à Illizi, et du mausoléede Ghorfet Ouled Slama à Bouira. Ces arrê-tés stipulent que «l'occupation, l'utilisation etl'exploitation» des monuments, bâtisses et

ouvrages classés doit «s'adapter aux exi-gences de la conservation» des bien cultu-rels. Ces exigences concernent, notamment,les réseaux en eau potable, d'assainissementdes eaux et d'électricité, le droit d'accès aupublic et les aménagements dans les édificesqui doivent être compatibles avec la nature dubien culturel. Les arrêtés ministériels interdi-sent, en outre, «toute construction nouvelle»ou «destruction» pouvant altérer ces biens,tout en rappelant l'obligation des propriétaireset affectataires d'en «respecter les valeursarchitecturale, artistique et historique».

Les obligations, «à la charge des occu-pants», de ces sites archéologiques et deleurs zones de protection et de mise en valeursont déjà fixées par décret exécutif, rappelle-t-on encore. Plus de 450 sites, monuments etbâtisses ont déjà été classés biens culturelsen Algérie et protégés de ce fait par la loi.

PATRIMOINE

Quatorze nouveaux sites classés en Algérie

CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA LANGUE ARABE

Hommage au poète soufi Issaad Nath Flik L e Conseil supérieur de la

langue arabe (CSLA) a orga-nisé une conférence autour

du soufisme dans la poésie et laculture amazighes à travers lemodèle du poète soufi IssaadDjerrabi, alias Issaad Nath Flik, etce, dans le cadre du «dialoguedes idées». Cette rencontre orga-nisée au musée d'El Moudjahid àl'Office de Riadh El Feth, en pré-sence d'un grand nombred'hommes de lettres et d'intellec-tuels, ainsi que la famille dupoète, a été marquée par la célé-bration de la parution de la pre-mière partie d'un livre intituléRecueil du chant religieux entamazight qui compte un grandnombre de poèmes soufis écrits

par le poète et recueillis par l'as-sociation culturelle Hadj Issaaddu village El Makchtoum, en colla-boration avec le Dr MohamedArezki Ferrad qui a présenté sespoèmes avec une lecture histo-rique et sociale de l'époque àlaquelle le poète avait vécu.

Présentant l'ouvrage qui seradans les librairies dans deuxsemaines, Mohamed Arezki Fer-rad, chercheur en culture amazi-ghe, a donné un aperçu sur la viede ce poète né en 1883 et décé-dé en 1946 dans le village ElMakchtoum (daïra d'Azeffoun),soulignant que Hadj Issaad estl'un des monuments de la culturepopulaire, à l'instar du grandpoète Sidi Lakhdar Ben Khellouf.

Le poète Hadj Issaad, adepte dela confrérie Rahmania, était éga-lement un homme de religion,éducateur et un anti-colonialiste,ce qui l’a rendu populaire parmiles habitants de son village.

Il voyageait beaucoup dans larégion de Kabylie et se rendaitégalement à Alger pour réveiller laconscience de ses habitantscontre le colonialisme qui a tentéd'effacer la personnalité et lesconstantes des Algériens, a-t-ilajouté. Outre les poèmes soufis,Hadj Issaad a évoqué plusieursthèmes économiques et poli-tiques. Il a même écrit despoèmes sur la question palesti-nienne dans les années 1940.Dans une allocution prononcée à

cette occasion, le président duCSLA, Azeddine Mihoubi, a indi-qué que cette cérémonie consti-tue un hommage à la mémoire del'un des piliers de la poésie soufieamazighe, saluant les effortsdéployés par l'association cultu-relle qui porte le nom du poète,dans la réhabilitation de l'héritageculturel oral. A cette occasion, ungroupe de chant relevant du villa-ge natal du poète a enchanté l'as-sistance par des chants religieuxsur le prophète extraits despoèmes de Hadj Issaad en tama-zight et en arabe.

La conférence a été clôturéepar un débat sur le parcours decet homme connu pour la sages-se et la défense des pauvres.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 14

[email protected]

GGrraattiinn ddee ppeennnneess aauuxxaauubbeerrggiinneess eett ppoouulleett

600 g depennes,3 aubergines,2 oignons,blancs de

poulet,5 cl d'huiled'olive,150 g deparmesan râpé,1 c. à soupe depersil ciselésel, poivre

Faites cuire les pennes dans l’eau bouillante saléependant 10 min, puis égouttez-les et réservez.Pelez et émincez les oignons.Lavez les aubergines et coupez-les en petits dés.Faites chauffer la moitié de l’huile dans unecasserole et faites-y fondre doucement les oignons.Pendant ce temps, coupez les blancs de poulet enlanières, ajoutez-les dans la casserole d’oignons etfaites-les dorer. Ajoutez les aubergines, salez,poivrez et laissez cuire doucement pendant 20 min.Préchauffez le four position gril.Versez la préparation d’aubergines et poulet dans lespennes, arrosez du reste d’huile d’olive, parsemezde la moitié du parmesan et mélangez bien. Versezles pâtes dans un plat à gratin, parsemez du reste deparmesan et enfournez.Faites gratiner environ 10 min. Servez parsemé depersil ciselé.

TTrruuccss eettaassttuucceess

Orangeade

Ajoutez un jus de citronfrais à une grande boîtede jus d’oranges enconserve additionnéede son volume d’eaupour obtenir uneorangeade au goût trèsnaturel.

Os à moelleVous piquerez deux outrois grains de gros selà chaque extrémitéd’un os à moelle (dansla moelle), avant de lefaire cuire dans lebouillon. De cettefaçon, la moelle ne serépandra pas dansl’eau.

Pain rassisTrempez-le rapidementdans l’eau et passez-lecinq minutes au fourchaud. Il retrouveratoutes les qualités dupain frais.

Pâte à choux

Pour réussir la cuissonde la pâte à choux, lefour doit être de chaleurmoyenne. La porte dufour ne sera pasouverte pendant lepremier quart d’heurede cuisson.

Un vêtement, qu'il soit secou mouillé, protège de lamême façon contre lesUV. C'est faux ! Les tissus mouilléstransmettent davantageles UV que les vêtementssecs. C'est ainsi qu'un enfantqui porte un tee-shirtmouillé dans une piscineou à la plage n'est pastotalement protégé desUV.

Plus les verres delunettes sont foncés, plusils filtrent les UV. C'estfaux !La couleur des verresn'indique pas leur capacitéde filtration. Les verres solairesdoivent filtrer 100% desUVA et des UVB.

Il est impératif d'épluchersystématiquement lesfruits et les légumes.C'est faux !Une bonne quantité desvitamines et minéraux des

fruits et des légumes estprésente dans la peau.Toutefois, la chair encontient aussi beaucoup.Avec l'emploi très largedes pesticides, il estaujourd'hui plutôt conseilléde laver et éplucher lesfruits et légumes, mais defaçon économe (en faisantdes peaux très fines), saufsi on choisit des produitsbio.Attention, dans lescontrées exotiques, c'estcuits qu'il faut manger lesfruits et les légumes !

Plus un vêtement est decouleur foncée, plus ilprotège des rayonsultraviolets. C'est vrai !Les tissus les plussombres transmettentmoins les UV que lestissus clairs. Mieux vautdonc éviter les vêtementsde couleur claire lors desfortes expositions.

A la plage, l'hygièneintime doit êtrerenforcée. C'est faux !

La toilette intime n'aaucune raison d'être pluspoussée que d'habitude.

Nous devons tous éviterles expositions au soleilentre 11h et 13h. C'estfaux !Il faut éviter lesexpositions entre 12h et16h.

En cas de piqûre deméduse, il faut rincer àl'eau. C'est faux !Il faut frotter avec dusable.

Après un repas, il fautattendre 3 heures avantd'aller se baigner. C'estfaux !

Il s'agit d'une idée fausse.Inutile d'attendre 3 heuresque la digestion soitsuffisamment avancéepour aller se baigner. Ce qu'il faut, c'est entrerprogressivement dansl'eau afin d'éviter un chocchaud-froid.

A fond la formeavec la banane

Pour remédier à uncoup de pompe, labanane est unpuissantreconstituant. Enconsommer le matinvers 11h donne unexcellent coup defouet. Et en y ajoutantune cuillerée de miel,vous serezrapidement en pleineforme.

Les symptômesVotre enfant :• A des selles plus fréquentes et plusliquides que d’habitude, consultez lemédecin si la diarrhée dure plus de 5jours.Aller voir votre médecin sans tarder sivotre enfant :• souffre d’une forte fièvre ;• produit des selles mêlées de sang ouglaireuses (visqueuses et claires) ;• présente des selles abondantes plus de7 à 10 fois par jour ;• présente des signes de déshydratation(bouche sèche, pleurs sans larmes,fontanelle affaissée dans le cas d’unbébé, urines très foncées, yeux creux).Soins et conseils pratiques :• Prévenez la déshydratation. Si vousallaitez votre enfant, donnez-lui le seinplus souvent, mais moins longtemps.Vous pouvez aussi alterner entre le seinet un biberon composé d’une solutionélectrolytique de réhydratation. Si votreenfant est nourri au biberon, continuez à

lui donner sa préparation habituelle enquantité normale. Si la diarrhée estassociée à des vomissements, donnezdes liquides plus souvent mais en petitesquantités. Evitez de donner à votreenfant des boissons gazeuses et des jusde pomme, de poire, de raisin ou deprune qui pourraient avoir un effet laxatif.

Avoir un sac à maintrop lourd

Pourquois’entêter àtransporterdans votresac à main lamoitié devotre bureauou de votremaison ?Beaucoupd’entre nous

portent des sacs bien trop lourds et prennent, surle long terme, le risque de s’infliger des douleursdorsales, ainsi qu’au niveau des épaules et ducou. Vous voulez éviter ça ? Faites le tri dansvotre sac et ne gardez que l’essentiel !

ÉTÉ : Ce qu’il faut savoir

CCoonnddiimmeenntt ddee ppooiivvrroonnssaauu tthhoonn eett cciittrroonn ccoonnffiitt

200 g de thon àl’huile en boîte, 2poivrons rouges,1/2 citron confit,huile d’olive,pimentd’Espelette, sel

Faites chauffer unbarbecue ou legril du four.Badigeonnez les poivrons d'huile d'olive.Saupoudrez-les de sel. Faites griller les poivronsjusqu'à ce que la peau cloque en les retournant surtoutes les faces.Pelez-les et retirez les graines.Coupez-les en petits morceaux et placez-les dans unbol mixeur. Ajoutez le thon avec l'huile, le citroncoupé en morceau, saupoudrez de pimentd'Espelette et mixez finement. Placez la préparationdans un bocal préalablement ébouillanté et séché.Servez en condiment.

ENFANTS : LLaa ddiiaarrrrhhééee

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Page 14: Fin d’hibernation

Le buteur du Chabab etdes Verts sur les traces deSoudani. Tout comme l’ex-attaquant de l’ASO Chlefannoncé l’été dernier avecinsistance dans des clubsfrançais (Le Mans notam-ment), Islam Slimani,donné pour acquis auxCanaris de Nantes, s’estfinalement engagé officiel-lement mercredi passéavec le Sporting deLisbonne, l’un des troispôles du football portugais.

Le transfert a été scellé aprèsdeux rounds de négociations.Les deux parties sont immédia-tement tombées d’accord. Il estvrai que, comparativement àl’offre des Nantais, «une bou-chée de pain» à en croire unesource proche du dossier, celleémise par les dirigeants duSporting est deux fois plusimportante. Un salaire de 30 000euros environ et différents avan-tages au joueur en sus d’ uneprime de libération de 250 000euros accordée à son club, leCR Belouizdad. Arrivé lundi àLisbonne en provenance deParis, où le joueur et son agentont brutalement interrompu lesnégociations avec le président,Waldemar Kita qui criera auscandale en déclarant que lesAlgériens «n’ont plus donnésigne de vie depuis la rencontrede dimanche», Slimani a étéaussitôt prié de passer les tests

médicaux d’usage. Le secondround, étape réservée auxconditions et détails du contratsera une simple formalité. Ladirection du club attendait, parailleurs, le retour de l’équiped’Algarve où elle suit son staged’intersaison pour présenterSlimani à son nouveau prési-

dent, Bruno de Carvalho, et soncoach Leonardo Jardim. Cettedernière rencontre a permis auxdeux hommes de discuter de lafaisabilité de l’intégration de l’in-ternational Algérien au sein del’effectif lisboète. Des informa-tions avaient circulé mardi der-nier annonçant que Slimani

serait reversé dans l ’équiperéserve, et ce, en raison de sonretard dans la préparation.Certains sites ont même avancéque Slimani ne sera utilisé qu’àpartir de la phase retour de laLiga Sagres, chose que ni lejoueur encore moins le sélec-tionneur des Verts, Halilhodzic,n’espéraient. Hier matin, l’atta-quant des Verts a effectué lepremier entraînement collectifavec les Vert et Blanc en pré-sence de quelque 400 fans duSCB. Première séance àl’Estadio de José Alvalade,ponctuée par un but durant lematch-sixte, et premierscontacts avec ses nouveauxcoéquipiers dont le GuinéenSalim Cissé (ancien équipier deHalliche à l’Académica) qu’ilretrouvera mercredi prochain àBlida lors d’un match amicalinternational entre l’Algérie et leSily Nation de Guinée.

M.B.

IL A SIGNÉ SON CONTRAT MERCREDI DERNIER

Slimani 4 ans au Sporting de Lisbonne

Le Soird’Algérie Sports Ven. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE16

Ligue des champions d’Europe (barrages)

Phot

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DANS UNE DÉCLARATION À AL-JAZEERA SPORT

Yebda se sent de «mieux en mieux»

FOOTBALLALORS QUE LESDISCUSSIONS

AVEC LE TORINONE SONT PAS

ROMPUES

Ghoulam pisté parLille et les Queens

Park RangersTrès proche du Torino, Faouzi

Ghoulam est toujours un joueurde l’ASSE. Le latéral gauche del’ASSE ne s’est pas mis d’accordavec le club italien. Le LOSC,intéressé depuis plusieurssemaines, et les Queens ParkRangers, sont venus aux nou-velles tout dernièrement.

Faouzi Ghoulam, mécontentde son statut de remplaçant àl’ASSE, voulait impérativementquitter le club et rejoindre leTorino. Un accord a finalement eulieu entre les deux clubs, à hau-teur de 2,8M d’euros. Sauf queGhoulam, qui était préalablementd’accord avec le Torino, a deman-dé quelques rallonges qui, selonl’entourage du joueur, avaient éténégociées depuis plusieurssemaines. Une situation qui apassablement irr i té les deuxclubs.

Placardisé à l’ASSE, Ghoulama également agacé le Torino. Leclub italien a même cessé lescontacts pendant quelques joursavec l ’entourage du joueur.Finalement, les deux parties ontdiscuté de nouveau, dimanchedernier. «Le contact avec leTorino n’est pas rompu», assureun proche du joueur. Selon nossources, d’autres clubs se sontrenseignés auprès de l’entouragedu joueur après l’épisode «raté»du Napoli. Le LOSC, intéressédepuis plusieurs semaines parGhoulam, mais qui avait laissétomber au mois de juil let, estrevenu aux nouvelles. QPR, relé-gué en Championship, a égale-ment pris contact avec l’entouragedu joueur dernièrement.

PAULO FONSECAL’A CONVOQUÉ

POUR LE MATCHCONTRE VITORIA

GUIMARÃES

Ghilas jouerala Supertaça

ce soirLe FC Porto et le Vitoria

Guimarães disputeront ce soir(19h45, heure algérienne), laSupertaça «Candido de Oliveira»du Portugal. Un match qui annon-ce le début de la nouvelle saisonet pour lequel le centre-avantalgérien du FC Porto, Nabil Ghilasest convoqué au même titre quetrois autres nouvelles recrues,Herrera, Quintero Josué, Fucile etLica. Il est bon de rappeler queles Dragons de Porto, auteurs de19 victoires dans cette épreuve,ont remporté les quatre dernièreséditions de la Super Coupe duPortugal, tandis que Guimarães,privé de Hilal Soudani parti cet étéau Dynamo Zagreb, est à saseconde présence à cet événe-ment. La première fois c’était en1988/1989 où les Noir et Blanc sesont imposés face au…FC Porto(aller 2-0 et retour 0-0) sans leuralgérien, Rabah Madjer prêtéalors au FC Valence. L’ex-star dePorto a accroché deux SuperCoupes du Portugal à son palma-rès (1988 et 1991).

M. B.

L'international algérien HassenYebda a assuré que les choses sepassent «très bien» pour lui aprèss'être complètement rétabli de sablessure au genou qui l'avait éloignéde son équipe, Granada FC (Liga)ainsi que de la sélection algériennepour une année et demie.

«Je me sens de mieux enmieux, et les choses se passent trèsbien pour moi depuis un mois etdemi, soit depuis que j'ai repris lesentraînements avec mon équipe», adéclaré le milieu de terrain algérienau micro d'Al-Jazeera Sport.

«Je m'apprête à entamer matroisième saison sous le maillot deGranada, et je suis optimiste quant

à réaliser un bon parcours, aprèsavoir longtemps souffert de mablessure au niveau du genou», a-t-ilajouté.

Yebda (28 ans) avait contractésa blessure en février 2012 aucours d'une séance d'entraîne-ment avec son club. Il a étécontraint de passer sur le billard àdeux reprises, causant son éloi-gnement des terrains jusqu'auxdernières semaines de la saisonécoulée.

Seulement, et après son réta-blissement, le joueur n'a été utiliséque très rarement par son entraî-neur. Avant la reprise des entraî-nements cet été, la direction de la

formation andalouse a songé à seséparer des services de l'ex-joueurde Naples pour se raviser par lasuite, après s'être assurée qu'ilétait en voie de retrouver sonmeilleur niveau.

«J'ai disputé jusque-làquelques matches amicaux avecmon équipe, et je peux vous assu-rer que je me sens en bonneforme», a encore dit le joueur, dontl'imminent retour à la compétitionofficielle devrait lui permettre deretrouver les Verts, appelés à dis-puter les barrages des élimina-toires de la Coupe du monde 2014au Brésil, en octobre et novembreprochains.

L’Austria Vienne pour Soudani (Dinamo Zagreb),Lyon pour Cadamuro (Real Sociedad)

Le Club du Dinamo Zagreb (D1 croate) où évo-lue l’attaquant international algérien, El-Arbi HilalSoudani, affrontera l'Austria Vienne (Autriche)pour le compte des barrages de la Ligue deschampions européenne, selon les résultats du tira-ge au sort effectué hier à Nyon (Suisse).

L'Algérien avait contribué à la qualification de

son équipe en inscrivant un but lors de la victoire àl'extérieur face aux Moldaves de Sheriff Tiraspol(3-0), mercredi soir en match retour du 3e tour pré-liminaire.

Son coéquipier chez les Verts Liassine-Bentaïba Cadamuro et son club espagnol le RealSociedad défieront l'Olympique de Lyon (France).

IL A PARAPHÉ UNCONTRAT DE 3 ANS

M'Bolhi s'engage avec

le CSK SofiaLe gardien de but internatio-

nal algérien Raïs M'Bolhi s'estengagé pour trois saisons avecle CSKA Sofia, a annoncé leclub de division une bulgare surson site internet officiel.

Il s'agit du troisième passagedu portier algérien au CSKA où ilavait déjà joué, à titre de prêt enprovenance du Slavia Sofia, lorsde la deuxième partie de la sai-son 2010-2011, ainsi qu'aucours de la phase retour del'exercice 2011-2012.

Entre-temps, i l avait optépour Krylia Sovetov, club russede première division, mais sanspour autant s'y imposer, d'oùson prêt au CSKA puis auGazélec Ajaccio où il a évoluélors des six derniers mois de lasaison passée, conclus par unerelégation en National (3e divi-sion française).

Ne voulant pas récupérer sonportier algérien à la fin de soncontrat avec la formation corse,la direction de Krylia Sovetov afini par vendre son contrat auclub bulgare.

M'Bolhi (27 ans) qui compte27 sélections avec les Verts, estdevenu le gardien N°1 de l'équi-pe nationale depuis le Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Devant la presse, à laquelle il a été présentéjeudi, Slimani a déclaré qu'il ambitionnait de décro-cher une place de titulaire au sein de sa nouvelleformation.

«Je suis ici pour contribuer dans la réussite deschallenges nationaux et européens du Sporting. Jeferai tout pour gagner une place de titulaire et mesambitions n'ont pas de limites», a-t-il affirmé.

Réjoui par la conclusion de cette transactionintervenue quelques heures seulement aprèsl'échec de ses négociations avec le FC Nantes,Slimani s'est dit «très honoré» de porter le maillotqu'avaient endossé des stars du football mondial,«à l'image de Cristiano Ronaldo, Nani et Luis Figo».

Il s'est voulu toutefois réaliste, en poursuivantqu'il appartenait au staff technique de le juger sur leterrain et qu'il se mettait à son entière disposition.

Slimani, auteur de 9 buts en 14 matches avec lasélection algérienne, a reconnu, en outre, que ses

deux coéquipiers en équipe nationale, HilalSoudani, transféré cet été de Vitoria Guimarães (D1, Portugal) vers le Dynamo Zagreb, le champion deCroatie, et Nabil Ghilas, qui a opté pour Porto(champion du Portugal) en provenance deMoreirense, relégué en D 2 portugaise, l'ont beau-coup encouragé à choisir le championnat lusitanien,lui qui était sollicité par, outre Nantes, d'autres clubsfrançais, à l'image de Rennes, Ajaccio et Sochaux.

«Je sais qu'ici, je peux mieux développer mescompétences. J'estime que j'ai fait le meilleur choix,parce que le Sporting est un grand club», a-t-ilconclu.

L'attaquant algérien devra toutefois patienterpour disputer sa première compétition européenne.Sa nouvelle équipe a terminé à la septième place lechampionnat précédent, dans une saison marquéenotamment par des difficultés financières énormesqu'avait connues le club.

Il vise «une place de titulaire»

Page 15: Fin d’hibernation

Le dossier du transfertde l’ international deBologne Saphir Taider àl’Inter Milan avance bien.Alors que l ’agent dujoueur, GeorgesAtangana, continue demener les discussionsavec les deux directionsdes écuries ital iennes,mais aussi avec d’autresclubs européens, les res-ponsables de l ’équipe«Rose et bleu» ont mis finau suspense en affichantleurs prétentions finan-cières concernant cettetransaction que le coachde la formation bolognai-se, Pioli, tente à tout prixde faire capoter. Hier, eneffet, le FC Bologne a faitsavoir que l’opération cou-terait aux Milanais 6 à 7millions d’euros en plus duprêt de l ’un des deuxjeunes Africains (leGhanéen Duncan ou leSénégalais Mbaye) sansoublier le transfert duSlovène René Krhin. Cecien incluant une clause decopropriété concernantSaphir Taider. Ce quiimpliquera des gains sup-plémentaires pour Bolognedans le cas d’un transfertde l ’Algérien.Globalement, lesBolognais espèrent glanerun montant en espèces del’ordre de 10 millions d’eu-ros, ce qui est loin des 18à 20 millions réclamés autout début des tractationsofficieuses.

Une semaine «décisive»

Cette seconde semainedu mois d’août sera «déci-sive» pour le transfert dumilieu de terrain algériende Bologne, Saphir Taider,à l'Inter Milan.

Selon La Gazzetta delloSport, les dirigeants desdeux clubs devraient serencontrer en début desemaine pour discuter desmodalités du départ deTaider chez les Nerazzurri.

Les exigences deBologne sont de 6 à 7 mil-l ions d'euros plus laseconde moitié des droitsde l'international slovèneRené Krhin, actuellement

en copropriété entre lesdeux formations, ajoute-t-on de même source.

Le milieu de terrain uru-guayen de l'Inter Milan,Diego Perez, pourrait éga-lement atterrir en Emilie-Romagne pour amortir lecoup du transfert deTaider de la part du clubde Massimo Moratti, croitsavoir le journal.

Hier, l’information del’échange Taider-Perez estconfirmée par El-Corrierede Bologne qui avanceque le coach bolognaisPioli préfère prendrel’Uruguayen que le jeuneGhanéen Alfred Duncanou le Sénégalais Mbaye.

Le Soird’Algérie Sports Ven. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE17

La commission de candidature pour lesélections du 17 août courant étudieraaujourd’hui au siège de la Fédération algé-rienne de handball (FAHB), les dossiers decandidatures à la présidence et au bureauexécutif de cette instance. Les nouveauxstatuts de la fédération adoptés le 27 juilletdernier stipulent que le prochain bureaufédéral sera composé de neuf membresplus un membre féminin.

Pour la présidence, Said Bouamra, aprèsavoir ouvert cette liste spécifique a été rejointpar deux autres postulants, à savoir KhelifiToufik, ex-membre du bureau fédéral 2009-2012 ainsi que Labane Habib, l’ex-secrétai-re général de cette instance durant les man-dats d’Ait Mouloud et Daksi Allaoua.

En scrutant le parcours des trois candi-dats, un ordre se précise avec BouamraSaid qui a une certaine notoriété par rap-port aux deux jeunes loups que sontLabane Habib et Khelifi Toufik.

Bouamra n’est plus à présenter avecune carrière admirablement remplie pardiverses responsabilités nationales et fonc-tions internationales. Au niveau national, ilest actuellement directeur du sport d'éliteau sein du ministère de la Jeunesse et desSports (MJS). Il avait présidé aux destinéesde la FAHB durant trois périodes (77-80,82-85 et 89-97). Toujours sur le plan natio-nal, Bouamra a présidé plusieurs structurestelles que l'Académie nationale olympiquealgérienne, la commission de préparationde la participation algérienne aux Jeuxolympiques et Paralympiques 2008 à Pékin.Au niveau international, il est le plus ancienmembre de l'IHF puisqu’il y est depuis 1980en tant qu’expert. D’ailleurs, il a été désignéà plusieurs reprises comme responsabletechnique et représentant de l’IHF lors destournois olympiques et des championnatsdu monde de plusieurs catégories.

Concernant Labane Habib, il présenteun parcours sportif moins étoffé queBouamra. En qualité de conseiller dessports, il a exercé plusieurs fonctions ausein de la FAHB, allant de directeur tech-nique national à celui de secrétaire généralen passant par celui de directeur des jeunestalents. Au niveau international, Labane aété désigné ambassadeur de la Fédérationinternationale de handball (IHF) pour

l'Algérie afin d’y promouvoir cette disciplineainsi que président de la commission«entraînement et méthodes» de laConfédération africaine de handball (CAHB)et membre de la commission méthodologieet entraînement de l'instance internationale.

Par contre, le troisième candidat, àsavoir Khelifi Toufik est un jeune membrede la grande famille du handball algérien,plein d’ambitions mais sans être aguerri àde hautes fonctions au sein de structuressportives nationales et internationales. Pourrappel, il s’était porté candidat à la présiden-ce de cette instance le 14 Mars dernieravant de se retirer. Actuellement, il active auniveau du club du GS Boufarik comme vice-président tout en étant entrepreneur dans lavie civile.

D’autres postulants étaient attendusmais se sont désistés en dernière minute. Ils’agit de Alliout Yacine et Ahmed Chaouch,respectivement président de la JSE Skikdaet du WO Rouiba. Ce dernier a préférépostuler au bureau fédéral, lui qui étaitmembre du précédent BF invalidé par l’IHF.Pour Meskouri Rachid et Boutaghane, leursfonctions au sein de la cellule leur interdi-saient d’y postuler alors qu’ils sont parmi lesmembres aguerris pour gérer des instancesde l’envergure de la FAHB.

Concernant les candidats au bureauexécutif, il y en aura 24 sur la ligne dedépart parmi lesquels plusieurs membresdes deux précédents exécutifs. Notons quesi l'étude des dossiers par la commission decandidatures se fera aujourd’hui, l'annoncedes différentes listes des candidats retenusaura lieu demain, dimanche.

La période de dépôt des recours débute-ra immédiatement après la publication desnoms retenus pour s'achever le lundi 12août à 12h00. Ces recours seront étudiés lemardi 13 août avant l'affichage des listesdéfinitives le lendemain.

Rappelons que la commission de candi-datures, présidée par Abdenour Lifa estcomposée de MM. Zitouni Mohamed,Sayah Djebbour, Chemali Aïssa etBaâmeur Youcef alors que la commissionde recours, dirigée par Idriss Hassaoui estformée de MM. Recioui Hocine etBenmoussa Amine.

H. C.

TRANSFERT

Hamoud Ayat EllahKhomeini

signe àES Tunis

pour 2 ansL’international algérien

Hamoud Ayat EllahKhomeini, sociétaire del’ES Aïn Touta s’est engagéavec la formation de l’ESTunis pour deux ans. Cejeune élément pétri de qua-lité a répondu par l’affirmati-ve aux sollicitations desdirigeants du club tunisien.

Aussi, les responsablesdu club d’Aïn Touta n’ontpas voulu brader Hamoudet l’ont autorisé à évoluerdans un championnat d’unautre niveau et s’aguerrir àla haute compétit ion dumoment que les «Sang etOr » sont appelés à dispu-ter des compétitions inter-nationales.

H.C.

CLASSEMENT FIFA

Les Verts conservent la 34e place

L’équipe nationale s’est maintenue à la 34e place duclassement mondial de la Fédération internationale(FIFA) dont l’édition du mois d’août a été publiée jeudi parl’instance mondiale sur son site. Au niveau africain, lesVerts occupent la 4e place derrière la Côte d’Ivoire (18e, -5), le Ghana (24e, 0) et le Mali (32e, -4), leur adversairelors de la 6e et dernière journée du 2e tour des élimina-toires du Mondial-2014, en septembre prochain au stadeMustapha-Tchaker de Blida, mais devant les championsd’Afrique en titre du Nigeria (35e, 0). Quant à la Guinée,que les coéquipiers de Madjid Bougherra affronterontmercredi prochain à Blida en match amical, elle vient en68e position, perdant pas moins de 7 places. Par ailleurs,l’Algérie est en tête au niveau arabe devant notamment laTunisie (53e, -6), l’Egypte (61e, +1), la Libye (69e, +1), laJordanie (71e, +5) et le Maroc (75e, +4). En haut du clas-sement FIFA, qui célèbre en août ses 20 ans d’existence,le Top 10 reste inchangé avec l’Espagne toujours leaderdevant l’Allemagne et la Colombie. Les changementsenregistrés dans le classement ce mois-ci sont à mettresur le compte de la Gold Cup, le championnat de la zoneConcacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes) quis’est déroulé en juillet dernier aux Etats-Unis. Ces der-niers, désormais quintuples champions du tournoi, grim-pent de trois places pour atteindre la 19e position grâce àun parcours sans faute. Outre les 22 rencontres de laGold Cup, 53 matches amicaux ont été disputés au coursdes cinq dernières semaines, dont 46 en Afrique. Le pro-chain classement mondial de la FIFA sera publié le 12septembre 2013.

TRANSFERT DE TAIDER À L’INTER

Bologne affiche ses prétentions

Le défenseur internatio-nal algérien EssaïdBelkalem débutera aujour-d’hui les entraînementsavec sa nouvelle équipede Watford, a annoncéhier l'entraîneur de l'équipede deuxième divisionanglaise de football( C h a m p i o n s h i p ) ,Gianfranco Zola.

Selon le coach desHornets, le défenseur desVerts aurait déjà rallié labanlieue nord-ouest deLondres.

Gianfranco Zola quiapprécie ses qualités ath-létiques et sa solidité dansles duels voit bienl'Algérien de 24 ans cou-vrir le départ du mil ieudéfensif Jonathan Hoggqui a quitté le clubLondonien pourHuddersfield pour des rai-sons familiales.

Essaïd Belkalem va

donc découvrir un nou-veau poste et un nouveauschéma de jeu, puisque ilsera invité à évoluer dansune paire de deux milieuxrécupérateurs dans un 3-5-2 très à la mode enItalie.

Pour rappel, le défen-seur international algérien,signataire d'un contrat decinq ans avec l'Udinese(Serie A), a été prêté auclub anglais afin de s'accli-mater au football euro-péen.

IL AURAIT RALLIÉ WATFORD HIER

Belkalem débutera les entraînements aujourd’hui

FOOTBALL

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AG ÉLECTIVE DE LA FAHB

Trois candidats pour la présidence

HANDBALL

Page 16: Fin d’hibernation

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de sept films

de Charlie Chaplin.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son personnage»

1- LE PELERIN2- LE GOSSE3- CHARLOT SOLDAT4- LE DICTATEUR5- LA RUÉE VERS L’OR

6- LES FEUX DE LA RAMPE

7- LES LUMIÈRES DE LA

VILLE

MOT RESTANT = CHARLOT

A H L S E L E P M A R AR C E L U M I E R E S LL E P C H A R L O T D EO S E E E DT S L L L XS O E L A UO G R I V EL E I R S L O R L E S FD L N E V E E U R A L RA T L E D I C T A T E U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

FEODALITE-BOLERAOTEE-OMERTA-ITOURUT-T--RIE-PV-UVMI-BOBINE-D-RATEE-CRU-LE-TOME-IRLAGARDE-DO-IE-ETLATINS-MELONS-RUE--RE-SABENA-B-RSALE-CANIDE-RITE-LU-FACILE-RASA-RI-VE-REE-BESOINE-PINCES-VOS-NS-MR-OTAS-DEUTZ-ETPILLES-PEGRES-NROR-ES-LA-ERS-PTIRAME-PARITE-DA-MTIE-RARETE-METTEET-GE-CES-PAPE-R

N-CEDAIS-CIRE-LATETOUAN-MALICE-I-P-LIS-VOULUE-BEMI-ET-DENSES-MONE-US-CONTES-TANTNET-CENTRE-DATE-IL-BAL-RE-FOIE-SN-RA-ERE-NOUS-MIGRAVIRA-TOUX-TEREXPEDITIVES-PURE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-CHALALI-ESSETIFMOUS-VALET-ETAL-OTE-VICES-PV-REAHE-TAS-S-HAINE-BA-AUNES-VOICI-CEMEDITE----RE-PARECOLE-----E-NORDDURE-T-----PORTE

-LA-SAUTA-GOUTEECE-MORNE-DATES-NH-MANTE-LAVER-CFAMANDE-NIMES-FACIU-IA-GRE-R-NIL-BEJAIA-JSKABYLIE

LETTRES DELETTRES DECHAMPCHAMPAA

------CHEBONG------CHAMS-------VIJAYA-----VIETNAM--------INDRAPURA----QUANGNAM------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Champagne

Le Soird’Algérie Détente Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonunivers

Un deses films

Espècesanimales

----------------Détruit

Pots----------------

PalaceIle

----------------Conviendra----------------

Plantée

Sodium----------------

Pouffé----------------

Argon

Que desouris----------------Ouvrier----------------BrèvePays

----------------Démonstratif----------------

Tendre

Pied de vigne----------------Ville deFrance----------------Changé

Liaison----------------

Piégée

Ville d’Italie----------------

Dresser

Bruit----------------SIlencieux

Cheminée----------------

TravauxRictus

----------------Europe

----------------Elimina

Agités----------------

Fleurs

Effronté----------------

Tribus

Caché----------------

ChloreSonges

----------------Exprime

----------------Aérodrome

Espace----------------

Net

Un desesfilms

Note----------------

Arme

Géant----------------

Se fête àSkikda

Béryllium----------------

Bassin

Feuilles----------------

Capitale----------------Rapidement

SonPays

Mer----------------Spécimens----------------

Pareil

Arsenic----------------

Basses----------------Souverain

Allure----------------

Ruisselet----------------

PoilEnleva

----------------Pronom

----------------Préposition

Possessif----------------

Chlore

Plis----------------Démonstratif----------------

NickelRaide

----------------Wilaya

Inventés----------------

Bords

Fleuve----------------

Négation

Un deses films

Tisses----------------Désemplir

En a tournéplusieurs

1- PAYS

2- VILLE

3- DEPARTE-

MENT

4- VILLE

5- BOISSON

6- REGION

7- CULTURE

8- VILLE

9- VILLE

CHAMPAGNE

1

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Page 17: Fin d’hibernation

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 19

Embrouillant----------------

Arrange-ment (inv)

Artères----------------

Suivies

Ego----------------

BêtiseOsmium

----------------Durées

----------------Bourse

Travaux----------------

Fixera----------------

Fleuve

Part (ph)----------------

MusiqueVille duMaroc

----------------Fin de série

Rejeta----------------Evoquées

----------------Agréable

Branché----------------

Boissons

Crie de dou-leur (inv)

----------------Fer

Arbre----------------

Fort

Habite----------------

Singera

Dans larose

----------------Salive

Cheminée----------------

CuivreAttachées

----------------Jettera

----------------Qualités

Renverra----------------

CrieraDans le coin----------------Dans levent----------------Piège (ph)

Dansl’arène

----------------Pronom

Poisons----------------Récipients

Dans le rail----------------

Pays

Eclats----------------

Néon

Flatteur----------------Cité antique

Menottes----------------

Nazis----------------

DouleurCapitale

----------------Prendre

Défie----------------Crasseux

Manche----------------

Crier----------------

Groupes

Tirer----------------

Vierges

Hurleras----------------

Mérite

Cuivre----------------Filet d’eau

Adverbe----------------

Exprimes

Hahnium----------------Attachées

Possessif----------------

Partira

Assoiffés----------------

Rigides

Avocatdu diable

----------------Emplois

Direction----------------

Singe

Gagnes----------------

BébéConjonction

Astate----------------Possessif

Sorcier----------------

LimitesTêtus

Détrousserais----------------En grandsnombres

Nickel----------------

ErbiumMi-fermée

Organe----------------

Illégal

Tendre (ph)----------------

Dans lamammelle

Touffus----------------

Chrome

Arme----------------

Humides----------------

CloîtraFin desoirées

----------------Discours

Encercles----------------

Brome

Poil----------------

PoufféCoutumes

----------------Usages

----------------Loto

Emporte----------------

Danse

Allongés----------------Praséodyme

Coupécourt

Berné----------------

Crack

Belle-fille----------------

Envies

Culture----------------

Shoot----------------

ArsenicUtiliseras

----------------Chevelure

Dinar----------------

Arriérées

Rien àsignaler

----------------Issue

Tournai

Souci----------------

Outil

Couleurs----------------Dans levent----------------RadiumEn vogue

----------------Fauve

Hassium----------------

Ajustas

Valléeengloutie

----------------Fatiguée

Bloque----------------

Pays

Brève----------------

Mise----------------

PerforaCaisse

----------------Plus

lourdesGâtera

Fruit----------------

Fleuve

Argon----------------

Rejetai

Déclina----------------Rassemblée

Saisi (ph CyclesFlatteur

----------------Négation

Parasite----------------Fin de nuit

Entrée deRouiba

Saintespagnol

----------------Conjonction

NobéliumNote

----------------Air

Assurances

Dictés----------------

Envie

Page 18: Fin d’hibernation

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 9 - Sam. 10 août 2013 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

GROUPE ESIG, précurseur de la formation HSE en Algérie, école de formation supérieure agréée par l’Etat, en partenariatavec Alsace Synergie Consulting, organisme de formation européen basé à Strasbourg, France, spécialisé en management de

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plus. - Durée de la formation : 15 semaines plus trois (03) mois de stage pratique assuré. - 3. Inspecteur en HSE (Hygiène,sécurité et environnement). - Niveau d'accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de la formation : 12 semaines plus deux (02) mois

de stage pratique assuré. - 4. Agent de sécurité en HSE (Hygiène, sécurité et environnement). - Niveau d’accès : 9e AF ou4e AM et plus. - Durée de la formation : 08 semaines plus un (01) mois de stage pratique assuré. - Ces formations sont assurées

et encadrées par des experts consultants formateurs avec sorties et voyages d’études durant le cycle de la formation. - En finde formation, les titres obtenus sont cosignés par le partenaire français A.S.C. Strasbourg France et valables à l’étranger. - Lemarché de l’emploi est particulièrement porteur pour les spécialistes en QHSE et sollicités par les entreprises pour anticiper les

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AVIS D’INFRUCTUOSITELa Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR) infor-me l’ensemble des soumissionnaires que l’avis d’appel d’offres n°001/2013 relatif à la mission «Maîtrise d’œuvre» portant sur les travauxde «Démolition carcasse et reconstruction siège agence locale d’ex-ploitation Hassi Bahbah», paru dans les quotidiens suivants :Le Soir d’Algérie du 06/05/2013.Ennahar du 13/05/2013et dans le Bomop du 19/05/2013est déclaré infructueux.

Anep n° 303 386 - Le Soir d’Algérie du 10/08/2013

D É C È SLa famille TAHRAT a la douleur de fairepart du décès de

Djedjiga ABDERAHIM,épouse de Abdelmadjid

TAHRAT

survenu le mardi 6 août à l’âge de64 ans.L’enterrement a eu lieu au cimetièred’El Flaye aujourd’hui jeudi 8 août.La levée du corps s’est faite à 12 heuresau domicile mortuaire sis à El Flaye. Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder àla défunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis.

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A la mémoire denotre cher père

Bouali LakhdarTriste, pénible et

douloureux fut ce9 juillet 2013, celafait une année quenotre chère père etépoux nous a quittés à jamais.

Tes qualités humaines, ta fierté, tonregard nous manquent et rien ni personnene comblera le vide que tu as laissé.

Ta femme, tes enfants et toute lafamille de Larbaâ-Nath-Irathen et de par-tout demandent à tous ceux qui t'ontconnu d'avoir une pieuse pensée ) tamémoire.

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Monsieur OTMANIKamel félicite sa filleLylia et son beau-filsOmar à l’occasion dela naissance de lapetite

Lynaet souhaite un promptrétablissement à safille et une longue vieà sa petite-fille.

Office Public Notarial de Maître KHALID AbdelkrimRue Sayah Missoum Ghazaouet,

Code n° 00004541

Aux termes d’un acte reçu en l’étude le06/08/2013, enregistré dans le délai, il a étédécidé la dissolution de l’Entreprise uniperson-nelle à responsabilité limitée portant les carac-téristiques suivantes : dénomination «EURLHAMOU IMPORT-EXPORT» BABKHROUFA EL BOUR DAR YEGHMRA-CEN W. de Tlemcen, capital social :100.000.00 DA. Objet : Import et export detoutes les marques de vêtements et chaussures,les vendre en détail et en gros. Durée 99 ans. - M. Zekri Saïd fils de El Azziz est désigné enqualité de liquidateur de la société.Le dépôt légal sera effectué à l’antenne localedu CNRC : wilaya de Tlemcen.

Pour avis, Le notaire

F02/04/2013/B14

«DISSOLUTION D’UNE EURL»

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Hier 9 août 2013, notre adorable fille

Lynaa soufflé sa première bougie. En cette belle occasion, les famillesAmroussi, Hassani et Chellali te souhaitentune vie pleine de joie et de bonheur.Happy Birthday, Lynouna.Ta tante Sassia qui t’aime.

F24268/B2

–––––----------------------

CARNET

Page 20: Fin d’hibernation

Elle n’attendra pas long-temps avant dereprendre ses droits. Elle

sera probablement à l’œuvredès les prochaines semainespuisque les moulins à prièredu Ramadhan viennent d’êtresoigneusement rangés et quela passion du divin occuperamoins les esprits. Avec leretour des jours profanes, lesgens seront moins attentifsaux imprécations des bonnesœuvres de la foi et se remet-tront à l’écoute de ce qui se ditsur la situation du pays, oubien, connaîtront, comme il sedoit, ce que cette fameuserumeur colporte, voire ce queles «sources bien informées»daignent distiller à leur inten-tion. Et comme il n’y a rien deplus croustillant comme révé-lations que celles qui se rap-portent au catalogue desscandales de la corruption etde la rapine, les premièresjournées de cet Aïd serontcopieusement servies.

Grâce à la presse qui, danssa totalité en avait fait sa pâtu-re lors de sa dernière livraisondu mois de Ramadhan, l’opi-nion a pris connaissance deschiffres récents des hold-upcommis par Chakib Khelil etses acolytes. C’est ainsi quepour le seul «casse» réussi,avec la complicité des Italiensde Saipem, l’ami intime duprésident de la Républiqueaurait détourné quelque 197millions de dollars. Soit l’équi-valent de 2 000 milliards denotre pauvre monnaie nationa-le ! L’énormité du délit, scru-

puleusement calculé, vérifié etrecoupé par la justice italien-ne, a même laissé sans voix,ou plutôt sans qualificatif pré-cis les commentateurs desjournaux qui s’étaient sobre-ment contentés de signalerl’étendue du méfait à traversune périphrase à peine dignede la «correctionnelle» des tri-bunaux. «L’étau se resserresur…», se sont-ils, presque,accordés pour titrer sur l’évè-nement alors qu’il eût fallu,pensions-nous, transgresserla prudence journalistique enmettant en exergue ce «pointde détail» dans son contexteréel. Celle d’une mafia d’Etat(exactement !) qui a commen-cé à saigner les finances dupays, il y a déjà 10 ans.

Et c’est justement «ainsique parlait» le quidam accou-dé au comptoir de son caféhabituel et ce qu’il répéteradans les jours qui viennent,après la trêve du jeûne. «Iln’est pas possible, dira-t-il,que ce voyou de la Républiqueait pu commettre toutes cessuccessions de malversationssans que l’appareil de l’Etat nese soit aperçu de rien !»Pertinemment donc, le mythedu pot de confiture et du seuldoigt d’un Chakib pris en fla-grant délit ne convainc pluspersonne. Il était certes lemaître d’œuvre et l’hommebreveté qui a conçu le procédéà siphonner de l’argent maispouvait-il seul et de sonpropre chef accéder aux véri-tables visas pour développerson «affaire» ? Nul ne le

pense, désormais.Indiscutablement, des don-neurs de feux verts et descomplicités passives ontencadré cet ensemble d’opé-rations. Les premiers, en tantque facilitateurs, tout commeles seconds auteurs qui parlâcheté et carriérisme se sontservis en silence. Tout ce beaumonde n’était-il pas nichédans le premier cercle du pou-voir ? Ce n’est pas peu dire ouécrire donc, que si un procèsnational de la corruptiondevait se tenir un jour, il nepourrait faire la moindreconcession ni l’impasse surl’examen minutieux du rôlejoué par l’ensemble du per-sonnel politique ayant gravitéautour de l’actuel chef del’Etat.

Même si la prescriptionconstitutionnelle immunise lechef de l’Etat de toute poursui-te, au nom du concept de «l’ir-responsabilité» positive de saposition vis-à-vis des actes degestion, qui empêcherait parcontre la justice d’ordonnerdes investigations sur lesrôles joués par tous lesPremiers ministres, ou dumoins ce qu’ils en savaient.Au pire et pour ménager cer-taines susceptibilités poli-tiques, pourquoi ne pas exigerdes Benflis, Belkhadem etOuyahia (dans sa double ver-sion à ce poste) d’être enten-dus comme témoinsassistés ?

Car à la limite, les lézardesdans les institutions de laRépublique sont telles de nos

jours, que la prétendue préoc-cupation d’une succession ausommet devient secondairetant que le domaine de l’Etatn’a pas été préalablementmoralisé par une «révolution»anti-prédation. A ce sujet etsous le bénéfice de la confir-mation, nous avons cru liredans les journaux, d’il y aquelques semaines, que c’està Mouloud Hamrouche quel’on doit une formule-clé quirésume toute la problématiquede ce pays. Substantiellement,il aurait déclaré ceci : «Cen’est pas tant les noms desvoleurs qui font question maiscomment des vols avaient puavoir lieu ?» Ce qui revient às’interroger essentiellementsur le comment du pillage quia fini par faire système et soncorollaire l’institutionnalisa-tion de l’impunité.

Point nodal, par lequel doi-vent transiter toutes les théo-ries du changement et de larefondation, la morale de l’Etatest également le principalsujet des Algériens et précisé-ment celui des électeurs parmieux. Ceci étant la politique etla quête du pouvoir, qui estson unique vocation, peut-elleencore intéresser une sociétéfortement hostile ? Plutôt àraison qu’à tort, les Algériensont aujourd’hui des comptes àrégler avec l’élite qui gouver-ne. Ayant dépassé le statut de«veaux» à qui l’on avait faitcroire n’importe quoi, ilsexpriment dorénavant leur dis-crédit à travers chaque scru-tin. Bien plus que l’absentéis-

me aux urnes qu’ils ont exercéd’une façon récidive, ils sontparvenus à la réfutation mêmed’un «Etat» en lettres majus-cules. Que les Ali, Mouloud,Ahmed ou Abdelmalek soientintéressés par la succession àAbdelaziz n’est que le cadetde leur souci ou de leur choix.Ce qui les intéresse au pre-mier abord, c’est surtout deprendre la bonne mesure de lapaille qui a engrossé lespanses des élites. Quitte à êtreabusés par les excès de larumeur, ils la préfèrent auxmensonges officiels et auxparjures des princes qui lesont gouvernés.

B. H.

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Chanson populaire ! Sur les places de Tizi-Ouzou,on y mange, on y mange ! Sur les places de Tizi-Ouzou, on y mange…

… tout le temps !

Pourquoi l’enquête menée en Algérie par la justicealgérienne sur les scandales Sonatrach piétine ?Essentiellement, je pense que cela est dû aux chaus-sures. Je ne dis pas que la qualité des godassesexplique tout, justifie que cette enquête-là piétine. Non !Mais les chaussures ont un grand rôle. Tous les randon-neurs expérimentés vous le diront : la chaussure, c’estcapital en randonnée ! Un bon randonneur se reconnaîttout de suite au choix et à la qualité de ses chaussures.Le cauchemar des randonneurs, justement ce sont dessemelles qui dérapent, n’accrochent pas assez le ter-rain, le contraignant ainsi à piétiner. Il faut donc deschaussures de qualité, solides, mais aussi et surtoutadaptées à tous les types de terrain. On ne marche pasde la même manière selon que l’on se trouve sur un che-min plat, dégagé et sans crevasses ou que l’on emprun-te des sentiers sinueux, escarpés, envahis par les nids-de-poule et infestés de chausse-trappes. Mais comme jel’écrivais d’entrée, la chaussure n’est pas tout ! Pour évi-ter de piétiner, pour réussir à avancer, il faut aussi et sur-tout ne pas avoir d’entraves aux jambes. Vous aurezbeau être chaussés des meilleurs godasses de marche,de celles qui font la fierté de tous les randonneurs dumonde, si vos pieds, vos jambes, voire tout votre corpssont entravés par quelque lien que ce soit, vous piétine-rez fatalement ! Parfois, d’ailleurs, les entraves peuventne pas vous apparaître de prime abord comme réelle-

ment handicapantes. Par exemple, au début de votrerandonnée, des amis, des proches ou juste des per-sonnes présentes là, sur la ligne de départ, s’accroche-ront à vos basques, vous imploreront de ne pas y aller,vous diront qu’il fait trop chaud pour marcher, que leschemins ne sont franchement pas sûrs, que les pointsd’eau se font de plus en plus rares sur votre tracé, etqu’il tiennent par-dessus tout à vous garder près d’euxle plus longtemps possible. Vous serez bien évidem-ment touché par autant de sollicitudes, d’affection quasicharnelle, de prise de corps aussi affective et attention-née. Mais en même temps, allez marcher sans piétinerlorsque vous êtes entravés à ce point, lié serré à desgens certes gentils en apparence, mais tout de mêmecollants au diable. Non ! Indiscutablement, pour qu’uncorps puisse avancer, se mouvoir sans piétiner, il lui fautdes chaussures au top comme décrit plus haut, maisaussi un maximum de débroussaillages autour de lui etsur son parcours. C’est d’autant plus vrai si on lâche lepauvre randonneur en pleine forêt vierge touffue, avecdes mocassins fins et délicats, et sans même unemachette pour dégager son chemin. Là, non seulement,il va piétiner, mais ILS VONT LE PIETINER ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

P. S. : Comment vais-je faire sans vous, tout un mois ?J’angoisse déjà à l’idée de passer cette période sansvous. Mais bon, faut aussi que je parte en vacances detemps à autre. Je vous donne donc rendez-vous le 9septembre. Et d’ici là, j’en suis convaincu, beaucoupd’eau aura coulé sous le fauteuil roulant.

Le Fumeur de Thé

Quelques astuces de randonneur avertipour éviter de piétiner !

POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

Pot de confiture : le gros doigt de Chakib et les mouches du régimePPANORAMAANORAMA