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Dedicated Avenue Brugmann 216 Tel: +32 2 344 00 88 www.dedicated.be B-1050 Brussels - Belgium Fax: +32 2 343 92 22 [email protected] Janvier 2014 Synthèse de l’étude des opinions et comportements du public belge en matière de mobilité - Comparaisons 2002-2013 -

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  • Dedicated Avenue Brugmann 216Tel: +32 2 344 00 88www.dedicated.be B-1050 Brussels - BelgiumFax: +32 2 343 92 [email protected] Janvier 2014 Synthse de ltude des opinions et comportements du public belge en matire de mobilit - Comparaisons 2002-2013 -
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  • 2 Dedicated 2013 Table des matires Introduction : prsentation de ltude5 1. Mthodologie du sondage (mthode et chantillon)6 2.Priode de ralisation du sondage 8 3.Marge derreur8 4.Description de lchantillon9 5. Description des critres danalyse11 Principaux rsultats de l'tude12 1.L'valuation des besoins de dplacements13 1.1. La frquence de dplacement 13 1.2. Le motif de dplacement principal 14 1.3.La destination (ou le lieu de circulation) la plus frquente15 1.4.La distance totale parcourue par jour (moyenne)16 1.5.La dure total moyenne des dplacements quotidiens17 1.6. L'obligation de dplacements professionnels en cours de journe en dehors du trajet domicile-travail19 1.7.Les moyens de transport les plus utiliss20 1.10.Le propritaire de la voiture habituellement utilise26 1.11.La nature des dplacements effectus avec la voiture de socit27
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  • 3 Dedicated 2013 Table des matires (suite) 2. L'valuation de leur mobilit par les rpondants25 3. L'intrt pour le travail horaire rduit et pour le tltravail 25 3.1. Priode de travail hebdomadaire actuellement pratique25 3.2.Intrt pour le travail horaire rduit (4 jours par semaine)26 3.3. La possibilit de travailler domicile (durant les heures de travail officielles) 27 3.4.Intrt du public pour le travail domicile28 4.Le travail en horaires dcals32 4.1.Autorisation de l'employeur pour le travail en horaire dcal32 4.2.Les dcalages d'horaires souhaits et pratiqus 33 4.3. Evaluations des impacts du travail horaires dcals sur la mobilit 35 5.Les alternatives l'autosolisme 36 5.1.Les raisons de privilgier la voiture un autre moyen de transport 58 5.2.La prdisposition rduire l'utilisation de la voiture 38 5.3.La stimulation du co-voiturage par l'employeur40 5.4.Les valuations assistes d'actions susceptibles d'inciter une rduction de l'utilisation de la voiture41
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  • 4 Dedicated 2013 Table des matires (suite) 6.Evaluations des rles de diffrents acteurs dans l'amlioration de la mobilit45 7. La raffectation des taxes collectes sur l'automobile 46 7.1. La connaissance du montant des taxes collectes sur l'automobile46 7.2.Les valuations de diffrentes propositions de raffectation des taxes collectes47 7.3. Evaluations des diffrentes mesures pour amliorer la mobilit et lenvironnement49 Synthse51
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  • 5 Dedicated 2013 Prsentation de ltude
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  • 6 Dedicated 2013 1. La mthodologie du sondage Le sondage ralis fin 2013 pour la Febiac est, pour ainsi dire, mthodologiquement identique celui qui avait t ralis fin 2002 (pour la Febiac galement) : mme taille et mme profil dchantillon, questions quasiment similaires); des comparaisons des rsultats des 2 sondages sont donc tout fait possibles et permettent ds lors de mettre en vidence dintressantes volutions des opinions et comportements en matire de mobilit La population tudie = la population des individus belges gs de 16 75 ans qui, pour une raison ou pour une autre (travail, tudes, enfants), doivent se dplacer quasi quotidiennement : automobilistes et non-automobilistes, ds l'ge de 16 ans, puisque ds cet ge, les citoyens ont le choix entre transports en commun et propre(s) moyen(s) de locomotion, Le sondage a t men dans les diffrentes rgions et dans les diffrents habitats du pays (grands centres, banlieues et milieux ruraux). 1.1. La population de rfrence
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  • 7 Dedicated 2013 1.2. Mode de collecte des informations chantillons 2002 et 2013: 1.000 enqutes chaque fois (chantillon strictement reprsentatif de la population de rfrence), 2002 : enqutes ralises par tlphone (systme CATI) 2013 : enqutes ralises par internet (enqutes en ligne) sur base du questionnaire approuv par la Febiac, questionnaire dont la dure moyenne d'administration a t, tant en 2002 quen 2013, de 36 minutes, 2002 : slection alatoire des rpondants dans les annuaires tlphoniques, sur base de critres socio-dmographiques, 2013 : selection des rpondants (par quotas) dans notre panel dinternautes disposs rpondre des enqutes en ligne (environ 80.000 internautes)
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  • 8 Dedicated 2013 En 2002, les 1.000 enqutes tlphoniques ont t ralises au mois doctobre 2001. En 2013, les 1.000 enqutes en ligne ont t ralises au mois de dcembre 2013 2. Priode de ralisation du sondage 3. Marge d'erreur La taille de l'chantillon (1.000 personnes) dtermine une marge d'erreur maximale (cest dire pour des frquences observes proches de 50% sur l'chantillon total) de 3,1% (au seuil de probabilit de 0,95).
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  • 9 Dedicated 2013 4. Description de lchantillon 2013 Chiffres absolus (%) Echantillon pondr Sexes Hommes 48649% Femmes 51451% Tranches dge 18 24 ans 10711% 25 34 ans 16316% 35 44 ans 18819% 45 54 ans 17518% 55 64 ans 13914% Plus de 64 ans 22823% TOTAL 1000
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  • 10 Dedicated 2013 [Description de lchantillon 2013] Echantillon pondr Provinces Bruxelles10010% Brabant Wallon353% Lige9610% Namur424% Hainaut12212% Luxembourg263% Antwerpen16216% Vlaams-Brabant9910% Limburg757% West -Vlaanderen11011% Oost-Vlaanderen13313% TOTAL 1000
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  • 11 Dedicated 2013 Les rsultats sont tris selon les critres suivants : - Rgions : -Flandre : N = 545 -Bruxelles :N = 93 -Wallonie : N = 362 - Mode de dplacement principal : -voiture exclusivement N = 578 -transport en commun exclusivementN = 162 -intermodal (voiture/transport en commun/ )N = 172 -vlo, moto/scooterN = 50 - piedN = 38 5. Description des critres danalyse (2013)
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  • 12 Dedicated 2013 Principaux rsultats
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  • 13 Dedicated 2013 1.1. La frquence de dplacements Q : Combien de jours par semaine tes-vous amen(e) vous dplacer, avec quelque type de transport que ce soit ? 1. L'valuation des besoins en dplacements [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 3% 8% 10% 7% 32% 17% 2002 24% 1% En 2013, la part des maxi- mobiles (doivent se dplacer 6-7 jours par semaine) est de 51%. Les mini-mobiles ( doivent se dplacer 3 jours ou moins par semaine) reprsentent 14% des citoyens En 2002, les maxi-mobiles reprsentaient 41% et les mini-mobiles 21% Le nombre de citoyens qui ont des besoins intensifs en dplacements est en forte augmentation.
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  • 14 Dedicated 2013 1.2. Le motif de dplacement principal Q : Parmi ces diffrents motifs de dplacements, quel est le plus important? [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 40% 24% 10% 4% 1% 6% 1% 2002 2% Le travail reste le motif de dplacement principal mais en 10 ans il na pas pris davantage dimportance. La proportion de personnes obliges de se dplacer pour leur activit professionnelle naugmente pas de manire significative en 10 ans. A Bruxelles cependant, les dplacements pour le travail sont en sensible baisse, et sont significativement remplacs par des dplacements de type shopping et loisirs.
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  • 15 Dedicated 2013 1.3. La destination (ou le lieu de circulation) la plus frquente Q : Vers quelle ville ou dans quelle ville devez-vous le plus souvent vous dplacer? [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 17% 6% 64% 10% 3% 2002 En 10 ans, la tendance se dplacer vers les deux grands ples conomiques que sont Bruxelles et Anvers (et dans une moindre mesure Lige et Gand) a sensiblement augment. Les dplacements vers les autres zones urbaines sont quant eux en baisse. Par contre, les dplacements extra-urbains sont en hausse: de 3% 8%. 50%
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  • 16 Dedicated 2013 1.4. La distance totale parcourue par jour (moyenne) Q : Sur un jour moyen, quelle est approximativement la distance totale sur laquelle vous vous dplacez, distance aller et retour confondus, et ce, quel que soit le type de moyen de transport que vous utilisez et quel que soit le motif du dplacement? [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 21% 16% 18% 11% 13% 5% 3% 1% 2002 Moyenne km43,5 40,142,416,253,850,436,038,124,812,3
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  • 17 Dedicated 2013 1.5. La dure total moyenne des dplacements quotidiens Q : Combien de temps reprsente l'ensemble de ces dplacements quotidiens ? [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 14% 18% 17% 8% 19% 10% 6% 1% 4% 1% 2002 Moyenne min.57,9 52,058,443,861,358,661,162,240,131,4 35 %49% Moyenne vit. (2002)45,1 46,343,622,2 (29)52,751,635,436,837,14,2
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  • 18 Dedicated 2013 Les distances moyennes parcourues (par jour) sont en hausse par rapport il y a 10 ans : sur le total pondr, la distance journalire moyenne passe de 40,1 km 43,5 km le trajet moyen passe 37,0 km 42,4 km en Flandre et de 50,1 km 53,8 km en Wallonie, il diminue par contre considrablement Bruxelles (on parle ici de rsidents Bruxellois) qui se dplaaient en moyenne 29,0 km par jour en 2002 et qui en 2013 ne se dplacent plus que de 16,2 km (en moyenne). Les dures moyennes de dplacement (par jour) sen ressentent donc : sur le total pondr, la dure quotidienne moyenne de dplacement passe de 52,0 min 57,9 min elle augmente trs significativement en Flandre (49,0 57,4 min) et en Wallonie (55,1 61,3 min) elle diminue par contre trs sensiblement Bruxelles (60,0 43,8 min). Les vitesses moyennes de dplacement sont par contre restes, en Flandre et en Wallonie, identiques ce quelle taient en 2002 : les allongements de dures de trajets sont donc proportionnelles laugmentation des distances parcourues. A Bruxelles par contre, on assiste un double phnomne: on se dplace moins (rduction des distances moyennes de dplacements), et rduction considrable de la vitesse moyenne de dplacement : elle passe de 30 km/h en 2002 22 km/h en 2013 tmoignage des problmes de mobilit croissants dans la Capitale.
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  • 19 Dedicated 2013 1.6. L'obligation de dplacements professionnels en cours de journe et en dehors du trajet domicile-travail Q : Dans le courant de la journe, tes-vous amen(e) raliser des dplacements professionnels, en dehors de votre dplacement domicile-travail ? Est-ce [% rponses assistes ; base : exercent une activit professionnelle : N=648] Bruxelles (N=46) intermodal (voiture/TC) (N=98) transp. commun (N=83) Flandre (N=368) vlo, moto, (N=34) pied (N=24) Total (N=648) Wallonie (N=234) voiture exclu. (N=409) 17% 6% 10% 14% 54% 2002 40 % 33% La tendance devoir utiliser sa voiture en cours de journe pour des dplacements professionnels est en hausse sensible
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  • 20 Dedicated 2013 1.7. Les moyens de transport les plus utiliss Q : Lorsque vous effectuez votre trajet le plus important, quel(s) moyen(s) de transport utilisez-vous ou combinez-vous ; vous pouvez bien entendu me citer plusieurs moyens de transport ? Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] 71% 13% 8% 11% 6% 4% 2% 2002 Lutilisation rgulire des transports en commun a volu de 15 % en 10 ans; en 2002, 31% des citoyens prenaient rgulirement au moins un transport en commun. Ils sont 46 % aujourdhui Le recours la voiture progresse encore de 6 % en 10 ans
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  • 21 Dedicated 2013 Analyse croise des diffrents modes de transport (intermodalit) Q : Lorsque vous effectuez votre trajet le plus important, quel(s) moyen(s) de transport utilisez-vous ou combinez-vous ; vous pouvez bien entendu me citer plusieurs moyens de transport? [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] moto/en scooter mtro en tram vlo en bus systme urbain (Villo) pied en voiture en train systme urbain (Cambio) Ce sont clairement les automobilistes et les motards qui pratiquent la plus faible intermodalit.
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  • 22 Dedicated 2013 Le seuil de tolrance : conditions normales VS anormales Moyen de transport principal pour aller au travail/ l'cole distance (aller) Dure sans problmes de circulation Seuil de tolrance Dure en cas de problmes de circulation Auto33 km30 minutes+ 50%45 minutes Vlo10 km19 minutes+ 10%21 minutes Moto/Scooter15 km17 minutes+ 55%26 minutes Transport(s) en commun (tram/mtro/bus) 24 km38 minutes+ 42%53 minutes Train59 km62 minutes+ 24%77 minutes Moyenne30 km32 minutes+ 41%45 minutes En 2013, le citoyen reste trs patient en matire de mobilit : tout mode de transport confondu, il faut que son temps moyen de transport (par trajet) augmente de 41% pour quil le trouve anormal . Ce seuil de tolrance est nanmoins en baisse sensible par rapport ce que nous avions observ en 2002 : il passe de + 48 % en 2002 + 41 % en 2013 (mais il est vrai quen 10 ans la dure moyenne de trajet est passe de 25 minutes 32 minutes. Do un impact vident sur le seuil de tolrance . Les utilisateurs rguliers du train sont les plus impatients , ceux de la voiture et de la moto les plus patients .
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  • 23 Dedicated 2013 [ Evaluation de la facilit d'accs vers la destination habituelle ] Q : Au moyen d'une notre entre 1 et 10, pouvez-vous m'indiquer comment vous valuez la facilit d'accs, en semaine, vers votre lieu de travail ou vers le lieu o vous devez vous rendre le plus souvent ou encore pour les diffrents dplacements que vous devez raliser pour votre activit professionnelle ; une note leve proche de 10 signifie que vous estimez jouir d'une trs bonne mobilit/facilit d'accs ou de dplacement, une note faible ou proche de 1 signifie que vous tes vritablement gn(e) dans votre mobilit ; les autres notes vous permettent de nuancer votre opinion. 2. L'valuation de leur mobilit par les rpondants [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] 10 de 1 3 8 de 4 5 de 6 7 (?) 9 Bruxelles (N=93) Intermodal (voiture/TC) (N=172) Transp. Commun (N=162) Flandre (N=545) Vlo, moto, (N=50) A pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) Voiture exclu. (N=578) 8,9 & 10 2013 44% 47% 39% 33% 44% 63% 44% 8,9 & 10 2002 46% 48% 38% 46% Moyenne 2013 7.0 7.1 6.8 6.7 7.0 7.2 7.5 7.0
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  • 24 Dedicated 2013 Le niveau global de satisfaction en matire de mobilit est bon et reste trs comparable celui que nous avions observ en 2002 : la note moyenne de satisfaction tait de 6,8 sur 10 en 2002, elle passe cette anne 7,0 ce qui ne constitue pas proprement parler une variation significative, de la mme manire, la somme des personnes qui ont attribu leur mobilit un score de 8, 9 ou 10 nvolue non plus pas : elle tait de 46% en 2002 et elle est aujourdhui de 44%, malgr donc le plus grand nombre de personnes amenes se dplacer et malgr le rallongement des trajets et des dures de trajets observ depuis 10 ans, les citoyens restent donc satisfaits de leur mobilit. La suite des rsultats semble indiquer quils deviennent fatalistes , dautant quils ne comptent pas relcher lutilisation de la voiture, cest dire du moyen de transport qui les expose le plus des problme de mobilit. Nous observons assez peu de variations de la satisfaction selon la rgion du pays. Automobilistes et utilisateurs de transports en commun expriment un niveau de satisfaction pour ainsi dire comparable. Les plus satisfaits de leur mobilit sont les utilisateurs de cycles et le pitons (personnes qui se dplacent principalement pied).
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  • 25 Dedicated 2013 3.1. Priode de travail hebdomadaire actuellement pratique Q : Votre activit professionnelle est-elle 3. L'intrt pour le travail horaire rduit et pour le tltravail [% rponses assistes ; base : exercent une activit professionnelle : N=648] Bruxelles (N=46) intermodal (voiture/TC) (N=98) transp. commun (N=83) Flandre (N=368) vlo, moto, (N=34) pied (N=24) Total (N=648) Wallonie (N=234) voiture exclu. (N=409) 71% 2002 15% 4% 2% La proportion de personnes actives qui travaillent temps partiel a significativement volu en 10 ans; elle atteint prsent 30% des personnes actives alors que les temps partiels ne reprsentaient que 19% de la population active il y a 10 ans
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  • 26 Dedicated 2013 3.2. Intrt pour le travail horaire rduit (4 jours par semaine) Q : Aimeriez-vous avoir la possibilit de ne travailler que 4 jours par semaine? non oui NSP-SR Bruxelles (N=35) Intermodal (voiture/TC) (N=63) Transp. Commun (N=64) Flandre (N=254) Vlo, moto, (N=23) A pied (N=14) Total (N=446) Wallonie (N=157) Voiture exclu. (N=282) [% rponses assistes ; base : temps plein 5 jours par semaine : N=446] 2002 58% 51% 66% 68% Dans la population des personnes actives qui travaillent temps plein (44% de la population totale), un peu plus de la moiti (53%) souhaiteraient pouvoir travailler horaire rduit ; cette proportion naugmente pas par rapport 2002 ; elle diminue mme un peu. Lattrait pour le travail horaire rduit est comparable dans les trois rgions du pays.
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  • 27 Dedicated 2013 3.3. La possibilit de travailler domicile (durant les heures de travail officielles) Q. : Disposez-vous de lautorisation de votre employeur pour travailler domicile durant les heures de travail officielle ? Bxl (N=39) Inter. (voi/TC) (N=84) tr. com. (N=77) F. (N=325) vlo, moto, (N=27) pied (N=17) Total (N=565) Wall (N=201) Voit. exclu. (N=360) Base : exercent une activit professionnelle en tant qu'employ : (N = 565) 11% 2002 86% 1% 2% 19 % des personnes qui exercent une activit professionnelle sous le statut demploy sont autorises par leur direction travailler leur domicile durant les heures officielles ; cette proportion est en hausse significative par rapport 2002 (meilleure conscientisation des employeurs aux problmes de mobilit) et pourrait impacter sensiblement la qualit de la mobilit si elle devait se concrtiser dans la ralit professionnelle.
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  • 28 Dedicated 2013 3.4. Intrt du public pour le travail domicile Q : Au moyen d'une note entre 1 et 10, pouvez-vous m'indiquer votre intrt personnel pour travailler, ne serait-ce que quelques heures par semaine votre domicile, durant les horaires officiels de travail? 3.4.1. Score d'intrt global sur 10 pour le tltravail [% rponses assistes ; base : exercent une activit professionnelle : N=648] Bruxelles (N=46) Intermodal (voiture/TC) (N=98) Transp. Commun (N=83) Flandre (N=368) Vlo, moto, (N=34) A pied (N=24) Total (N=648) Wallonie (N=234) Voiture exclu. (N=409) 8,9 & 10 2013 50% 47% 51% 41% 50% 55% 36% 53% 58% 8,9 & 10 2002 28% 25% 22% 37% Moyenne 2013 6.8 6.6 6.8 7.0 6.8 7.3 5.6 6.1 7.1 Lattrait pour le tltravail a pour ainsi dire doubl en 10 ans : alors quen 2002 le tltravail nintressait que 28% de personnes exerant une activit professionnelle, ce sont prsent 50% des personnes actives qui sont intresses par le tltravail.
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  • 29 Dedicated 2013 Q : Quy voyez-vous de positif ? 3.4.2. Les avantages attribus au travail domicile [% rponses assistes ; base : exercent une activit professionnelle : N=648] Bruxelles (N=46) intermodal (voiture/TC) (N=98) transp. commun (N=83) Flandre (N=368) vlo, moto, (N=34) pied (N=24) Total (N=648) Wallonie (N=234) voiture exclu. (N=409) 19% 2002 31% 5% 10% 8% 11% 3% 4% 31% Les contributions potentielles du tltravail lamlioration de la mobilit dune part et aux performances de travail dautre part sont trs clairement perues par les personnes actives. Lamlioration de la qualit du travail prest domicile proviendrait, selon ces personnes, de lconomie de stress lie aux dplacements et une ambiance de travaille moins stressante.
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  • 30 Dedicated 2013 Q : Quy voyez-vous de ngatif ? 3.4.3. Les inconvnients attribus au travail domicile [% rponses assistes ; base : exercent une activit professionnelle : N=648] Bruxelles (N=46) intermodal (voiture/TC) (N=98) transp. commun (N=83) Flandre (N=368) vlo, moto, (N=34) pied (N=24) Total (N=648) Wallonie (N=234) voiture exclu. (N=409) 9% 2002 8% 5% 3% 10% 2% 35% 3% Le souhait de maintenir des relations, personnelles et professionnelles, avec les collgues de travail constitue le premier frein au tltravail. Chez les personnes plutt rticentes lide du tltravail, le sentiment est largement rpandu que le travail, pour tre efficace, doit tre fait dchanges avec les collgues.
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  • 31 Dedicated 2013 Q : Si donc cette possibilit matrielle vous tait offerte, combien d'heures ou de jours par semaine chercheriez-vous travailler chez vous ? 3.4.4. La dure souhaite de travail domicile Bruxelles (N=35) intermodal (voiture/TC) (N=64) transp. commun (N=60) Flandre (N=218) vlo, moto, (N=21) pied (N=16) Total (N=395) Wallonie (N=142) voiture exclu. (N=234) [% rponses assistes ; base : sont susceptible d'exercer leur mtier en partie ou intgralement domicile : N=395] 19% 2002 8% 12% 18% 11% 4% 3% 5% 6% 5% 8% 42 % 51 % En gnral, les personnes favorables au tltravail ne souhaitent exercer quune partie de leur travail domicile ; la tendance exercer le tltravail sur de courtes priodes (maximum 2 jours) est en hausse par rapport ce que nous avions observ en 2002.
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  • 32 Dedicated 2013 4.1. Autorisation de l'employeur pour le travail en horaires dcals Q : Votre employeur vous permet-il de travailler en horaire flexible/dcal? : en d'autres mots, vous permet-il d'arriver soit plus tt, soit plus tard que l'heure laquelle commence thoriquement le personnel de votre entreprise, condition que votre temps de travail prest reste le mme. (p.ex. vous arrivez plus tard... vous travaillez plus tard)? 4. Le travail en horaires dcals [% rponses assistes ; base : dpendent d'un employeur: N=565] Bruxelles (N=39) Intermodal (voiture/TC) (N=84) Transp. Commun (N=77) Flandre (N=325) Vlo, moto, (N=27) A pied (N=17) Total (N=565) Wallonie (N=201) Voiture exclu. (N=360) 2002 46% 43% 47% 52% Une personne sur deux travaillant sous statut demploy bnficie de lautorisation de son employeur pour travailler en horaire dcal ; cette proportion na pour ainsi dire pas volu en 10 ans ; Bruxelles et la Wallonie semblent un petit peu plus souples que la Flandre ce niveau.
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  • 33 Dedicated 2013 4.2. Horaires dcales souhaits et pratiqus 4.2.1 Horaires dcals souhaits 4.2.2 Horaires dcals actuellement pratiqus Intresss 2002201320022013 - arriver plus tt13%22% plus de 3044%62% - arriver plus tard13%15% plus de 3039%64% dcalage arrive26%37% - partir plus tt21%32% plus de 3039%68% - partir plus tard8%9% plus de 3048%81% dcalage dpart29%41% 2002201320022013 - arrivent plus tt44%43% plus de 3022%48% - arrivent plus tard14%10% plus de 3033%55% dcalage arrive58%53% - partent plus tt16%13% plus de 3041%64% - partent plus tard46%55% plus de 3030%52% dcalage dpart62%68% Base : ne sont pas encore autoriss travailler en horaire dcal : N=284 Base : sont autoriss travailler en horaire dcal : N=281 51 % des employs 49 % des employs Aucun souhait de dcalage : 63 % Aucune pratique de dcalage : 58 %
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  • 34 Dedicated 2013 Pour rappel, 49 % des employs disposent de lautorisation de leur employeur pour dcaler leurs horaires et 51 % ne disposent pas dune telle autorisation. Les employs qui ne sont donc pas encore autoriss dcaler leurs horaires se rpartissent comme suit : ne souhaitent pas travailler en horaires dcals : 63% souhaitent un dcalage larrive : 22% souhaitent un dcalage au dpart : 15% les souhaits de dcalage des horaires de travail sont deux fois plus importants quil y a 10 ans clairement, le souhait de dcalage est bien plus important quil y a 10 ans ; le plus souvent, les dcalages attendus sont de plus de 30 minutes (sentiment quen dessous de 30 minutes, les dcalages ne servent rien). Cest ainsi que la plupart des personnes actives qui souhaitent dcaler sont demandeuses de dcalages de plus de 30 minutes. Les employs qui sont autoriss pratiquer des horaires dcals se rpartissent quant eux comme suit : ne pratiquent aucun horaire dcal : 46% cest quasi 20% de moins que ceux qui ny sont pas autoriss pratiquent un dcalage larriv : 54% pratiquent un dcalage au dpart : 45% la pratique des horaires dcals chez les employs autoriss na par contre pas beaucoup volu en 10 ans si lon se base sur les pourcentages demploys qui dcalent leurs horaires ; par contre, la tendance augmenter les dcalages est trs prononce : la plupart des personnes qui dcalent leurs heures darrive et/ou leurs heures de dpart le font de plus de 30 minutes.
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  • 35 Dedicated 2013 4.3. Evaluations des impacts potentiels du travail horaires dcals sur la mobilit Q: Est-ce que dcaler vos heures d'arrive ou de dpart vous permet ou vous permettrait d'viter des embarras de circulation? [% rponses assistes ; base : sont autoriss travailler en horaire dcal : N=281] Bruxelles (N=23) intermodal (voiture/TC) (N=42) transp. Commun (N=54) Flandre (N=153) vlo, moto, (N=8) pied (N=11) Total (N=281) Wallonie (N=105) Voiture exclu. (N=166) certainement certainement pas probablement pas probablement NSP-SR +/++ 61% 60% 67% 70% 61% 55% 50% 70% 62% 2002 53% 51% 57% 53% Clairement, les personnes qui sont autorises travailler en horaires dcals sont convaincues et/ou remarquent lefficacit de cette possibilit sur lamlioration de la/de leur mobilit. Cette conviction sest largement dveloppe depuis 2002.
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  • 36 Dedicated 2013 Q : Vous avez indiqu que vous utilisez votre voiture pour vous rendre votre travail (ou votre lieu de destination habituel). Pour quelles raisons utilisez-vous la voiture plutt qu'un autre moyen de transport? Veuillez me citer si possible les trois raisons principales, en commenant par la raison la plus importante Bruxelles (N=49) intermodal (voiture/TC) (N=171) Flandre (N=415) vlo, moto, (N=8) pied (N=3) Total (N=760) Wallonie (N=296) voiture exclu. (N=578) [% rponses assistes ; base : utilisent la voiture pour se rendre leur lieu de travail : N=760] 31% 39% 22% 20% 7% 21% 19% 9% 8% 4% 3% 8% 4% 5.1. Les raisons de privilgier la voiture un autre moyen de transport Q : Vous avez indiqu que vous utilisez votre voiture pour vous rendre votre travail (ou votre lieu de destination habituel). Pour quelles raisons utilisez-vous la voiture plutt qu'un autre moyen de transport? Veuillez me citer si possible les trois raisons principales, en commenant par la raison la plus importante 5. Les alternatives lautosolisme
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  • 37 Dedicated 2013 Prcisons tout dabord que les rponses formules en 2002 taient des rponses spontanes (enqutes tlphoniques, pas de suggestion des modalits de rponse) alors que les rponses formules en 2013 taient des rponses assistes (enqutes par internet avec pr-codage des rponses que les rpondants navaient plus qu cocher ). Il est ds lors normal que, globalement, les pourcentages de rponses augmentent de 2002 2013. Lutilisation de la voiture comme moyen de dplacement principal ne semble pas devoir se rduire (cest en tout cas ce que dclarent les personnes interroges, cf. infra) ; malgr laugmentation du trafic, malgr les kilomtrages et dures de dplacements moyens journaliers plus importants, la voiture reste bien ancre dans les esprits comme tant le mode de dplacement le plus rapide et le plus confortable. Les automobilistes y sont trs attachs. Certes, nous ressentons dans ce sondage - beaucoup plus quavant - quune offre de transports en commun plus adapte (selon les perceptions que les rpondants ont dune offre de transports en commun plus adapte : cf. infra un meilleure proximit des arrts/un meilleur maillage et une plus grande ponctualit) pourrait influencer la baisse lutilisation de la voiture, mais les comportements voitures restent trs ancrs, et se renforcent mme. Autre raison qui explique que la voiture se maintient fort bien comme moyen de dplacement principal : le confort quelle procure et les moments dtente quelle procure (on sy sent bien, cela permet de dcompresser ). Remarquons enfin que la proportion de rpondants qui dclarent se sentir obligs dutiliser leur voiture de socit reste trs faible.
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  • 38 Dedicated 2013 Q : Si les problmes de circulation devaient s'amplifier dans le courant des prochains mois ou des prochaines annes, pensez-vous que vous essayeriez d'utiliser moins souvent votre voiture pour vous rendre votre lieu de travail/ votre lieu de destination habituel? 5.2. La prdisposition rduire l'utilisation de la voiture Q : Par quel(s) moyen(s) de transport remplaceriez-vous, en tout ou en partie, l'utilisation de votre voiture ? Bruxelles (N=30) intermodal (voiture/TC) (N=105) Flandre (N=145) vlo, moto, (N=4) pied (N=2) Total (N=272) Wallonie (N=97) voiture exclu. (N=161) Bruxelles (N=49) intermodal (voiture/TC) (N=171) Flandre (N=415) vlo, moto, (N=8) pied (N=3) Total (N=760) Wallonie (N=296) voiture exclu. (N=578) N = 272 [% rponses assistes ; base : utilisent la voiture pour se rendre leur lieu de travail : N=760] 15% 24% 19% 29% 33% 4% 26% 21% 6% 5% 2% 3% 6% 0% 3% Unduplicated transports en commun: 2002 : 42 % 2013 : 63 % 36 % 34 % 2002
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  • 39 Dedicated 2013 Lorsque quon demande si lintensification du trafic et des problmes de mobilit pourraient les amener rduire lutilisation de leur voiture, la grande majorit des personnes qui utilisent essentiellement leur voiture comme mode de dplacement dclarent quelles ne sont pas prtes abandonner leur voiture. Cette proportion nvolue pour ainsi dire pas par rapport 2002 (34% de certainement pas ou de probablement pas en 2002et 36 % pour les mmes modalits de rponses en 2013). De toute vidence, lautomobiliste belge reste trs attach sa voiture, mme si objectivement les problmes de mobilit quil rencontre sont en augmentation (mais les automobilistes les supportent apparemment tout aussi bien !). Seuls les Bruxellois se dclarent en majorit disposs rduire leur utilisation de la voiture : 68% (!) compars aux 36% nationaux : la diffrence est norme! On constate que si possibilit de rduction d'utilisation de la voiture il devait y avoir, ce serait bien plus quavant en faveur des transports en commun : en 2002, 42% des rpondants ont cit en unduplicated la possibilit de recourir davantage aux transports en commun ( unduplicated : 42% ont cit au moins un transport en commun sachant quune mme personnes peut en citer plusieurs). cet unduplicated est devenu 63% en 2013, indication claire que les transports en commun ont gagn en crdibilit parmi les automobilistes belges. Cest Bruxelles que la possibilit de recourir aux transports en commun est de trs loin la plus voque. L es cycles ne gagnent eux pas en crdibilit, alors que le co-voiturage ne perce pas encore, comme nous le verrons par la suite de rsultats.
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  • 40 Dedicated 2013 5.3. La stimulation du co-voiturage par l'employeur Q : Votre employeur a-t-il d'une manire ou d'une autre essay de stimuler le co-voiturage ou le car-pooling entre employs de votre socit? Q : Comment votre employeur a-t-il cherch stimuler le co-voiturage/le car-pooling entre employs de votre socit? Bruxelles (N=24) intermodal (voiture/TC) (N=84) Flandre (N=259) vlo, moto, (N=5) pied (N=1) Total (N=450) Wallonie (N=167) voiture exclu. (N=360) [% rponses assistes ; base : employ qui utilisent la voiture pour se rendre leur lieu de travail: N=450] Bruxelles (N=9) intermodal (voiture/TC) (N=19) Flandre (N=56) vlo, moto, (N=3) pied (N=1) Total (N=98) Wallonie (N=33) voiture exclu. (N=75) N = 98 16% 76% 55% 2% 12% 8% 14% Pas/peu dactions concrtes en faveur du covoiturage depuis 10 ans
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  • 41 Dedicated 2013 5.4. Les valuations d'actions susceptibles d'inciter une rduction de l'utilisation de la voiture Q : La liste qui suit reprend diffrentes actions ou mesures susceptibles d'inciter les automobilistes utiliser moins souvent ou plus du tout leur voiture pour se rendre leur lieu de travail (ou leur lieu de travail habituel). En faveur des transports en commun [% rponses assistes ; base : utilisent la voiture pour se rendre leur lieu de travail : N=760] fortement pas du tout plutt peu assez bien NSP-SR +/++ 2013 64% 57% 55% 50% 2002 53% 47% 45% 39% 46% 40%
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  • 42 Dedicated 2013 En soumettant aux rpondants de mesures visant limiter lutilisation de la voiture en faveur de transports en commun, celles-ci sont dans lensemble bien accueillies : leur accueil a progress par rapport 2002 (progression relative de 20% approximativement pour chacune des propositions testes) : les propositions les mieux accueillies sont celles qui concernent la densit du rseau des transports en commun ( plus prs de chez moi , plus prs de mon travail , meilleures connexions entre mon domicile et mon travail ), les interventions financires des employeurs dans les frais de transports en commun sont elles aussi bien accueillies tout comme le dveloppement de parkings dencouragement/de parkings de dlestage proximit des terminus de transports en commun/des principaux carrefours de transports en commun permettant une meilleure comodalit de transports (on y laisserait sa voiture ou son deux roues pour pouvoir prendre un transport en commun).
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  • 43 Dedicated 2013 [Les valuations assistes d'actions susceptibles d'inciter une rduction de l'utilisation de la voiture] En faveur des deux-roues [% rponses assistes ; base : utilisent la voiture pour se rendre leur lieu de travail : N=760] Q : La liste qui suit reprend diffrentes actions ou mesures susceptibles d'inciter les automobilistes utiliser moins souvent ou plus du tout leur voiture pour se rendre leur lieu de travail (ou leur lieu de travail habituel). (Suite) fortement pas du tout plutt peu assez bien NSP-SR +/++ 2013 39% 32% 29% 27% 2002 29% 21% 23%
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  • 44 Dedicated 2013 Laccueil des propositions relatives aux deux roues est plus mitig que celui des propositions relatives aux transports en commun, tmoignage dune certaine ignorance de la population envers les deux-roues : aucune des propositions testes ne recueillie plus de la moiti davis positifs, les avis trs positifs ( fortement intress ) sont en gnral trs minoritaires (pas plus de 10% dapprobation) pour la plupart dentre elles, les mesures en faveur de lamlioration de linfrastructure sont clairement les plus apprcies, les mesures que pourraient prendre les employeurs sont accueillies avec rserve et leur intrt na pas volu depuis 2002.
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  • 45 Dedicated 2013 Q : Je vais vous lire diffrentes catgories d'acteurs possibles pour amliorer la mobilit. Pour chacun d'eux, pouvez-vous me dire si pour vous, cet acteur devrait s'impliquer dans la mise en place d'actions visant amliorer la mobilit? 6. Evaluations des rles de diffrents acteurs dans l'amlioration de la mobilit beaucoup plus qu'actuellement plus du tout moins qu'actuellement un peu plus qu'actuellement NSP-SR +/++ 72% 64% 63% 2002 84% 78% 79% 61% 82% 58% 56% 54% 77% 70% 68% 71% 49% 46% 44% 77% 71% 38% 51%
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  • 46 Dedicated 2013 Q : L'Etat collecte en moyenne chaque anne 15 milliards dEuros (soit 4% du PIB belge en 2012) en taxes sur les voitures et sur les automobilistes. D'abord, connaissiez-vous l'importance de ce prlvement? 7. La raffectation des taxes collectes sur l'automobile 7.1. La connaissance du montant des taxes collectes sur l'automobile [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] Bruxelles (N=93) intermodal (voiture/TC) (N=172) transp. commun (N=162) Flandre (N=545) vlo, moto, (N=50) pied (N=38) Total (N=1000) Wallonie (N=362) voiture exclu. (N=578) 31% 2002 64% 3% 1% Importante mconnaissance de limportance des taxes collectes sur lautomobile
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  • 47 Dedicated 2013 7.2. Les valuations de diffrentes propositions de raffectations des taxes collectes Q : Les taxes collectes sur les automobilistes et sur les voitures sont susceptibles d'tre raffectes par l'tat de diffrentes manires; dans la liste de propositions suivantes, pouvez-vous svp indiquer la priorit qu'il faudrait selon vous donner cette raffectation des taxes, et ce au moyen d'une note entre 1 et 10: [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000] 10 de 1 3 8 de 4 5 de 6 7 (?) 9 l'entretien et l'optimalisation des routes existantes investir dans l'amlioration de l'offre de transport en commun au niveau de la frquence, la qualit, le confort dvelopper/tendre loffre de stationnement aux abords et en priphrie des grandes villes en prvoyant des parkings de transit et des parkings dvelopper/tendre un rseau de transport souterrain comme les lignes de mtro Construire, le long des Rings (p.e. R0, R1) et autoroutes (p.e. E19, E40) les plus frquentes, une bande de circulation supplmentaire amnager, le long des Rings (p.e. R0, R1) et autoroutes (p.e. E19, E40) les plus frquentes, la bande darrts durgence y autorisant la circulation aux heures de pointe dvelopper un rseau de pistes cyclables bien scurises le long des routes la construction de ce qu'on appelle les chanons manquants dans le rseau routier belge dvelopper/tendre des sites propres pour les bus et les trams, notamment dans et autour des grandes villes complter le Ring (R1) d'Anvers (Connection Oosterweel, bretelles) investir dans le renforcement de la frquence et de la qualit des informations sur le trafic construire un tunnel sous le boulevard Charles-Quint 8,9 & 10 59% 53% 45% 42% 2002 35% 34% 33% 32% 75% 34% 58% 28% 26% 37% 26% 41%
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  • 48 Dedicated 2013 Lanalyse de l'accueil des diffrentes propositions testes rvle une assez importante transversalit des opinions selon les 3 rgions du pays et selon le mode de transport principalement utilis. La proposition relative lamlioration des infrastructures routires existantes est dassez loin la mieux accueillie, particulirement dans ce cas par les automobilistes ; elle recueille prs de 60% (59%) de personnes vraiment trs favorables (scores 8, 9 ou 10 sur 10). Les investissements en transports en commun sont, eux aussi, largement valoriss tant chez les utilisateurs de transports en commun que chez les automobilistes, indication que ces automobilistes seraient pour partie disposs rduire lutilisation de leur voiture si la proximit et le maillage de transports en commun devait tre meilleur. Le dveloppement de parkings de dlestage est lui aussi peru comme une mesure potentiellement susceptible damliorer la mobilit de manire substantielle la mobilit. Probablement les citoyens pensent-ils que ce dveloppement devrait favoriser lintermodalit des transports. Dans une moindre mesure, nous avons enregistr un certain intrt relatif pour la construction des missing links , ainsi que pour les gros travaux locaux (Tunnel Charles Quint, fermer le Ring 1 d'Anvers). Pour ces derniers, lintrt est probablement plus puissant au niveau local que ce que peut faire apparatre notre chantillon national. Le dveloppement des sites propres de trams et de bus ne semble en gnral pas peru comme une solution pouvant amliorer la mobilit (le sentiment que ces dveloppements se ferait en dfaveur des bandes de circulation et donc de la facilit de circulation des voitures ? ).
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  • 49 Dedicated 2013 7.3. Evaluations des diffrentes mesures pour amliorer la mobilit et lenvironnement Q : La liste qui suit reprend une srie de mesures qui pourraient tre prises pour amliorer la mobilit urbaine et la qualit de lenvironnement ; pour chacune delles, pouvez-vous svp indiquer dans quelle mesure vous estimez quelle est prioritaire et ce, au moyen d'une note entre 1 et 10 : stimuler le tltravail des employs en rduisant les cots salariaux des employeurs affecter une partie des recettes de stationnement aux centres villes lextension des parkings de dlestage situs en priphrie des villes ( Park & Ride ) afin de dcongestionner les centres urbains Stimuler la multimodalit: accorder aux employs, un budget mobilit remplacer les taxes routires existantes par un tarif kilomtrique variable en fonction de lheure et du lieu de dplacement, enregistr contrl et factur par un Taximtre Interdire laccs aux centres villes aux voitures, pourvu quil y a des moyens de transport alternatifs (transports en commun, deux-roues, pitons) afin de limiter le nombre de camions sur les routes, permettre la circulation des "eco combis" Imposer des normes d'missions plus strictes aux constructeurs automobiles instaurer des zones basses missions dans les centres villes cest dire des zones o les vhicules les plus polluants (p.e. gs de plus de 12 ans) ne seraient pas admis Rduire la capacit routire pour la voiture par des mesures infrastructurelles (rtrcissement des chausses, coupure de voies de transit, instauration d'un systme de boucles de circulation, ) Rduire la capacit de stationnement pour la voiture en liminant l'offre d'emplacements de stationnement Augmenter les tarifs de stationnement pour la voiture 8,9 & 10 41% 32% 31% 26% 23% 20% 19% 10% 8% 10 de 1 3 8 de 4 5 de 6 7 (?) 9 [% rponses assistes ; base : chantillon total : N=1000]
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  • 50 Dedicated 2013 Ici aussi, nous avons observ une assez grande transversalit des opinions au travers des 3 rgions du pays et selon le mode de dplacement principalement utilis. Nous retrouvons ici un rel intrt de la population belge pour le tltravail, dj observ supra dans cette tude ; il sagit dassez loin de la propositions que nos rpondants estiment tre la plus apte amliorer lenvironnement et la mobilit.. Lextension des parkings de dlestage est la deuxime mesure juge la plus efficace pour augmenter la mobilit ; nos concitoyens ont bien compris que ces parkings de dlestage ont le double effet de rduire le nombre de voitures qui rentrent dans les agglomrations et de favoriser lintermodalit. Les avis sont mitigs sur lide de remplacer les taxes routires existantes par un tarif variable en fonction du mode de dplacement (on paye davantage quand on consomme la ville au moment o elle est trs encombre ). Probablement nos concitoyennes et concitoyens ne comprennent-ils pas encore comment ces types de mesures pourraient techniquement tre mise en uvre. Accueil beaucoup plus mitig, trs mitig mme, lorsque lon voque des mesures destines limiter lutilisation de la voiture (espaces de circulation limits, emplacements de parking limits, dissuader le parking par des tarifs plus levs ) : lide de ma voiture, ma libert reste encore trs implante dans lesprit de nos concitoyens et concitoyennes. On peut leur suggrer des comportements plus positifs mais beaucoup plus difficilement leur imposer des restrictions.
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  • 51 Dedicated 2013 Synthse
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  • 52 Dedicated 2013 Pour rappel, le sondage a t ralis fin dcembre 2013 ; il a port sur un chantillon reprsentatif de 1.000 Belges gs de 18 ans 75 (qui doivent se dplacer au moins une moins une fois par jour, ce qui reprsente environ 95 % de la population des 18-75 ans). Ce sondage se voulait similaire presquen tous points similaires un sondage ralis en 2002 pour la Febiac, sondage portant sur un chantillon similaire (1.000 personnes galement, reprsentatif des 18-75 ans), et posant en grande partie les mmes questions). Des comparaisons entre les rsultats des 2 sondages sont ds lors tout fait lgitimes ( la nuance prs que la mthodologie des 2 sondages a t diffrente : le sondage de 2002 a t ralis par tlphone tandis que le sondage de 2013 la t par internet (enqute en ligne). Cette diffrence de mode de sondage na que trs peu dinfluence sur les rsultats (uniquement sur quelques questions en loccurrence, cest dire sur les questions rponses tout fait spontanes que nous avons volontairement limites dans les deux versions de questionnaire). La marge derreur maximale sur lchantillon total (marge derreur maximale cest dire pour des frquences observes proches de 50%), est de 3,1% ; cette marge derreur diminue lorsque les frquences observes scartent de 50 % Remarque prliminaire Principaux enseignements du sondage 1.En ce qui concerne les besoins en dplacements Nous avons observ sur 10 ans une sensible volution des besoins en dplacements, plusieurs gards : la proportion de personnes qui doivent se dplacer systmatiquement 6 7 jours par semaine (les maxi- mobiles ) est en augmentation significative : en 2002, 41% des citoyens devaient se dplacer 6 ou 7 jours par semaine; cette proportion en 2013 est devenue 51%. Les mini-mobiles (devant se dplacer 3 jours ou moins par semaine) passent de 21% en 2002 14% en 2013. Les besoins en mobilit ont donc sensiblement augment endans les 10 dernires annes ; les raisons de dplacements sont par contre restes pour ainsi dire les mmes quil y a 10 ans. Le travail reste en 2013 la principale raison de dplacement de nos concitoyens (39% en 2012 pour 40% en 2002) mais pour le reste, les motifs de dplacement sont rests pour ainsi dire identiques la diffrence que aller faire ses courses (comme motif de dplacement principal) baisse de 13% ( 24% en 2002 et 11% en 2013): probablement doit-ont y voir la conjonction de 2-3 phnomnes : le dveloppement des
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  • 53 Dedicated 2013 commerces de proximit (les petites et moyennes surfaces des grandes enseignes de distribution), les possibilits de livraison domicile, ou peut-tre encore la tendance effectuer moins souvent de trs gros achats (on disperserait davantage ses achats ?), ce qui attnuerait le sentiment deffectuer des dplacements principaux pour effectuer les courses du mnage? Nous avons galement observ que les grands centres conomiques constituent bien plus quavant les destinations principales : on pense bien entendu Bruxelles et Anvers. Pour le reste, les dplacements vers les autres grands centres ou zones urbaines sont en baisse: leur part passe de 64% 50%. Par contre, les dplacements dits extra-urbains sont en hausse: de 3% 8%. Les caractristiques de dplacements ont, elles aussi, sensiblement volu en 10 ans : de 2002 2013, la distance totale parcourue par jour (moyenne nationale, tous rpondants, tous modes de transports) est passe de 40,1 km 43,5 km, dans le mme temps, la dure de dplacements quotidiens (moyenne nationale, tous rpondants, tous modes de transports) est passe de 52,0 minutes en 2002 57,9 minutes en 2013, ces deux premires constatations sont inverses Bruxelles o, en 10 ans, la distance moyenne parcourue par jour et la dure moyenne de dplacements ont t trs significativement rduites : le tableau suivant en atteste (voir page suivante) :
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  • 54 Dedicated 2013 Les distances moyennes parcourues (par jour) sont en hausse par rapport il y a 10 ans : sur le total pondr, la distance journalire moyenne passe de 40,1 km 43,5 km le trajet moyen passe 37,0 km 42,4 km en Flandre et de 50,1 km 53,8 km en Wallonie, il diminue considrablement Bruxelles: de 29,0 km par jour en 2002 16,2 km en moyenne en 2013. Les dures moyennes de dplacement (par jour) sen ressentent donc : sur le total pondr, la dure quotidienne moyenne de dplacement passe de 52,0 min 57,9 min elle augmente trs significativement en Flandre (49,0 57,4 min) et en Wallonie (55,1 61,3 min) elle diminue par contre trs sensiblement Bruxelles (60,0 43,8 min). Les vitesses moyennes de dplacement sont par contre restes, en Flandre et Wallonie, assez stables: les allongements de dures de trajets sont donc proportionnelles laugmentation des distances parcourues. A Bruxelles par contre, on assiste un double phnomne: on se dplace moins (rduction des distances moyennes de dplacements), et rduction considrable de la vitesse moyenne : elle passe de 30 km/h en 2002 22 km/h en 2013 tmoignage des problmes de mobilit croissants dans la Capitale. 2. En ce qui concerne la satisfaction en matire de mobilit Nous avons observ sur 10 ans une impressionnante stabilit de la satisfaction en matire de mobilit : en 2013, le score moyen de satisfaction est de 7,0 sur 10 (47 % se dclarent trs satisfaites), alors quil tait de 6,8 sur 10 (46 % se dclarent trs satisfaites en 2002, malgr laugmentation du trafic, malgr la dure moyenne des dplacement allonge, malgr le kilomtrage moyen des dplacements allongs le Belge reste satisfait et semble saccommoder des embarras de circulation ou des limites de sa mobilit, utilisateurs principaux dune voiture et utilisateurs principaux des transports en commun ont exprim un niveau de satisfaction tout fait comparable ; les utilisateurs de cycles (motos, mais surtout vlos) et personnes qui se dplacent principalement pied se sont avrs les plus satisfaits de leur mobilit.
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  • 55 Dedicated 2013 3. En ce qui concerne le travail horaire rduit, le travail domicile et le tltravail Le travail horaire rduit : il y a, en 2013, un peu moins de travailleurs qui souhaiteraient pouvoir travailler horaire rduit (58% en 2002, 53% en 2013), mais la proportion de personnes actives qui travaillent horaires rduits a progress de 9% entre 2002 et 2013 (on est pass de 15% 24%, soit une assez faible progression), on observe ce niveau peu de diffrences entre les diffrentes rgions du pays. La proportion demployeurs qui autorisent le travail domicile (durant les heures de travail officielles) a pour ainsi dire doubl en lespace de 10 ans : elle passe de 11% en 2002 19% en 2013; cette autorisation est significativement plus rpandue Bruxelles et en Wallonie. Lattrait pour le tltravail a considrablement volu en lespace de10 ans : 28% des personnes actives y taient favorables en 2002, elles sont prsent 50% le souhaiter, toutes rgions confondues (19% ont la possibilit de le faire) : en gnral, les personnes favorables au tltravail ne souhaitent exercer quune partie de leur travail domicile ; la tendance exercer le tltravail sur de courtes priodes ( 51% des personnes actives maximum 2 jours par semaine de tltravail) est en hausse par rapport ce que nous avions observ en 2002 ; les contributions potentielles du tltravail lamlioration de la mobilit dune part et aux performances de travail dautre part sont trs clairement perues par les personnes actives. Lamlioration de la qualit du travail prest domicile proviendrait selon ces personnes de lconomie de stress lie aux dplacements et une ambiance de travail moins stressante ; le souhait de maintenir des relations, personnelles et professionnelles, avec les collgues de travail constitue le premier frein au tltravail. Chez les personnes plutt rticentes lide du tltravail, le sentiment est largement rpandu que le travail, pour tre efficace, doit tre fait dchanges avec les collgues.
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  • 56 Dedicated 2013 4. En ce qui concerne le travail horaires dcals Une personne sur deux travaillant sous statut demploy bnficie de lautorisation de son employeur pour travailler en horaire dcal ; cette proportion na pour ainsi dire pas volu en 10 ans ; Bruxelles et la Wallonie semblent un petit plus souples que la Flandre ce niveau. 49 % des employs disposent de lautorisation de leur employeur pour dcaler leurs horaires et 51 % ne disposent pas dune telle autorisation. Les souhaits: les employs qui ne sont donc pas encore autoriss dcaler leurs horaires se rpartissent comme suit : ne souhaitent pas travailler en horaires dcals : 63% souhaitent un dcalage larriv : 22% souhaitent un dcalage au dpart : 15% les souhaits de dcalage des horaires de travail sont deux fois plus importants quil y a 10 ans clairement, le souhait de dcalage est bien plus important quil y a 10 ans ; le plus souvent, les dcalages attendus sont de plus de 30 minutes (sentiment quen-dessous de 30 minutes, les dcalages ne servent rien). Cest ainsi que la plupart des personnes actives qui souhaitent dcaler sont demandeuses de dcalages de plus de 30 minutes. La pratique : les employs qui sont autoriss pratiquer des horaires dcals se rpartissent quant eux comme suit : ne pratiquent aucun horaire dcal : 46% pratiquent un dcalage larriv : 54% pratiquent un dcalage au dpart : 45% la pratique des horaires dcals chez les employs autoriss na par contre pas beaucoup volu en 10 ans si lon se base sur les pourcentages demploys qui dcalent leurs horaires ; par contre, la tendance augmenter les dcalages est trs prononce : la plupart des personnes qui dcalent leurs heures darrive et/ou leurs heures de dpart le font de plus de 30 minutes.
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  • 57 Dedicated 2013 5. Les alternatives lautosolisme Les Belges dclarent ne pas vouloir rduire lutilisation de leur voiture (34% se dclaraient prts le faire en 2002, cette proportion est aujourdhui de 36% soit inchange), mais les transports en commun constitueraient, plus quil y a 10 ans, une alternative crdible. Lutilisation de la voiture comme moyen de dplacement principal ne semble pas devoir se rduire ; malgr laugmentation du trafic, malgr les kilomtrages et dures de dplacements moyens journaliers plus importants, la voiture reste bien ancre dans les esprits comme tant le mode de dplacement le plus rapide et le plus confortable. Les automobilistes y sont trs attachs. Autre raison qui explique que la voiture se maintient fort bien comme moyen de dplacement principal : le confort quelle procure et les moments dtente quelle procure (on sy sent bien, cela permet de dcompresser ). Nous ressentons nanmoins dans ce sondage - beaucoup plus quavant - quune offre de transports en commun plus adapte (selon les perceptions que les rpondants ont dune offre de transports en commun plus adapte (une meilleure proximit des arrts/un meilleur maillage et une plus grande ponctualit) pourrait influencer la baisse lutilisation de la voiture, mais les comportements voitures restent trs ancrs, et se renforcent mme. Le co-voiturage ne semble pas davantage avoir t promu par les employeurs durant les 10 dernires annes ; cette solution ne constitue apparemment pas encore - dans lesprit de la population - une solution, mme partielle, crdible aux problmes de mobilit.
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  • 58 Dedicated 2013 6. Les mesures susceptibles dinciter la rduction de lutilisation de la voiture En soumettant aux rpondants des mesures visant limiter lutilisation de la voiture en faveur de transports en commun, celles-ci sont dans lensemble bien accueillies : leur accueil a progress par rapport 2002 (progression relative de 20% approximativement pour chacune des propositions testes) : les propositions les mieux accueillies sont celles qui concernent la densit du rseau des transports en commun ( plus prs de chez moi , plus prs de mon travail , meilleures connexions entre mon domicile et mon travail ), les interventions financires des employeurs dans les frais de transports en commun sont elles aussi bien accueillies tout comme le dveloppement de parking de dissuasion proximit des terminus de transports en commun/des principaux carrefours de transports en commun permettant une meilleure intermodalit de transports (on y laisserait sa voiture ou son deux-roues pour pouvoir prendre un transport en commun). Laccueil des propositions relatives aux deux roues est plus mitig que celui des propositions relatives aux transports en commun, tmoignage dune certaine ignorance de la population envers les deux-roues : aucune des propositions testes ne recueille plus de la moiti davis positifs, les avis trs positifs ( fortement intresss ) sont en gnral minoritaires (pas plus de 10% dapprobation) pour la plupart dentre elles ; les mesures en faveur de lamlioration de linfrastructure sont clairement les plus apprcies, les mesures que pourraient prendre les employeurs sont accueillies avec rserve et leur intrt na pas volu depuis 2002.
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  • 59 Dedicated 2013 7. Les propositions de raffectation des taxes collectes sur la voiture Lanalyse de l'accueil des diffrentes propositions testes rvle une assez importante transversalit des opinions selon les 3 rgions du pays et selon le mode de transport principalement utilis. La proposition relative lamlioration des infrastructures routires existantes est dassez loin la mieux accueillie, particulirement dans ce cas par les automobilistes ; elle recueille prs de 60% (59%) de personnes vraiment trs favorables (scores 8, 9 ou 10 sur 10). Les investissements en transports en commun sont eux aussi bien valoriss tant chez les utilisateurs de transports en commun que chez les automobilistes, indication que ces automobilistes seraient pour partie disposs rduire lutilisation de leur voiture si la proximit et le maillage de transports en commun devait tre meilleur. Le dveloppement de parkings dencouragement / de parkings de dlestage est lui aussi peru comme une mesure potentiellement susceptible damliorer la mobilit de manire substantielle la mobilit. Les citoyens pensent probablement que ce dveloppement devrait favoriser lintermodalit des transports. Dans une moindre mesure, nous avons enregistr un certain intrt relatif pour la construction des missing links , ainsi que pour les gros travaux locaux (Tunnel Charles Quint, fermer le Ring 1 d'Anvers). Pour ces derniers, lintrt est probablement plus puissant au niveau local que ce que peut faire apparatre notre chantillon national. Le dveloppement des sites propres de trams et de bus ne semble en gnral pas peru comme une solution pouvant amliorer la mobilit (le sentiment que ces dveloppements se ferait en dfaveur des bandes de circulation, et donc de la facilit de circulation des voitures? ).
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  • 60 Dedicated 2013 8. Les mesures destins amliorer la mobilit et lenvironnement. Nous avons observ une assez grande transversalit des opinions au travers des 3 rgions du pays et selon le mode de dplacement principalement utilis. Nous retrouvons un rel intrt de la population belge pour le tltravail, dj observ supra dans cette tude ; il sagit dassez loin la proposition que nos rpondants estiment tre la plus apte amliorer lenvironnement et la mobilit. Lextension des parkings de dlestage / de parkings dencouragement est la deuxime mesure juge la plus efficace pour augmenter la mobilit ; nos concitoyens ont bien compris que ces parkings de dlestage ont le double effet de rduire le nombre de voitures qui rentrent dans les agglomrations et de favoriser lintermodalit. Les avis sont mitigs sur lide de remplacer les taxes routires existantes par un tarif variable en fonction du mode de dplacement (on paye davantage quand on consomme la ville au moment o elle est trs encombre ). Probablement, nos concitoyennes et concitoyens ne comprennent-ils pas encore comment ces types de mesures pourraient techniquement tre mise en uvre. Accueil beaucoup plus mitig, trs mitig mme, lorsque lon voque des mesures destines limiter lutilisation de la voiture (espaces de circulation limits, emplacements de parking limits, dissuader le parking par des tarifs plus levs ) : lide de ma voiture, ma libert reste encore trs implante dans lesprit de nos concitoyens et concitoyennes. On peut leur suggrer des comportements plus positifs mais beaucoup plus difficilement leur imposer des restrictions.