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Sommaire 2. L’essentiel 4. Insider 5. Tour de table 6. International 7. Nominations N°70 Mercredi 22 Juin 2016 Décideurs. Chargeurs est présent sur cinq continents et trente-deux pays. Comment gérez-vous les questions finan- cières au sein du groupe ? Rémy Husson. Nous sommes un groupe à culture entre- preneuriale et décentralisée : dans chacun de nos quatre métiers – Chargeurs Protective Films, Chargeurs Fashion Technologies, Chargeurs Technical Substrates et Char- geurs Wool – le directeur général de la division et les patrons de filiale sont responsables de leur P&L (compte de pertes et profits), ce qui contribue à diffuser une culture entrepreneuriale dans l’entreprise. En contrepartie cela impose d’avoir en place un reporting et un controlling rigoureux. Décideurs. Cette présence à l’international multiplie aussi les risques. Qu’avez-vous mis en place pour les minimiser ? R. H. Nous avons misé d’une part sur des compétences locales, qui connaissent le terrain et les us et coutumes du pays, et d’autre part sur un reporting et des contacts réguliers avec les maisons mères. Mais on peut toujours faire mieux. Nous mettons actuellement à jour la carto- graphie des risques : éviter les fraudes est une préoc- cupation quotidienne, l’éthique est importante autant pour nous que pour nos clients et fournisseurs. En tant que groupe coté, nous réalisons aussi un reporting RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Tout cela nous pousse à être dans un processus d’amélioration continue de nos systèmes de contrôle. Décideurs. Les groupes cotés ont de nombreuses obliga- tions. Comment cela impacte-t-il la direction financière au quotidien ? R. H. Être un groupe coté est une école d’exigence. En interne, d’abord, puisque nos comptes sont audités et certifiés par nos commissaires aux comptes deux fois par an. Nous appliquons les normes IFRS, ce qui néces- site une grande rigueur de l’acte comptable jusqu’à la consolidation des comptes. Et ensuite il faut présenter et expliquer les comptes à nos actionnaires et à la commu- nauté financière. C’est un exercice délicat, car nos princi- paux concurrents, eux, ne sont pas cotés, par conséquent donner trop d’informations au marché peut nous porter préjudice : c’est un véritable exercice d’équilibriste. Décideurs. Quels sont vos projets pour les années à venir ? R. H. Ils s’inscrivent dans le triptyque énoncé par notre président-directeur général Michaël Fribourg lors de la présentation des résultats 2015 « performance, disci- pline, ambitions ». Cela se traduit d’abord par une gestion méticuleuse au quotidien, notamment le suivi des résultats des plans d’éco- nomies pluriannuels mis en place dans tous les métiers pour continuer à amélio- rer notre performance industrielle. C’est garder la dynamique permanente d’innovation, indispen- sable pour rester compétitif. C’est accompagner la crois- sance organique par le développement de nos produits, de notre présence géographique et de notre clientèle. C’est enfin savoir saisir les opportunités de croissance externe, de manière ciblée puisque nous sommes dans des métiers de niche. « Être un groupe coté est une école d’exigence » Rémy Husson Directeur financier, Chargeurs a la une cette semaine la sortie de la semaine /// " Un fonds américain est en pole position pour reprendre l'Olympique de Marseille même si la deuxième piste menant à l'investisseur iranien reste crédible "

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Sommaire2. L’essentiel4. Insider5. Tour de table6. International7. Nominations

N°70

Mercredi 22 Juin 2016

Décideurs. Chargeurs est présent sur cinq continents et trente-deux pays. Comment gérez-vous les questions finan-cières au sein du groupe ?Rémy Husson. Nous sommes un groupe à culture entre-preneuriale et décentralisée : dans chacun de nos quatre métiers – Chargeurs Protective Films, Chargeurs Fashion Technologies, Chargeurs Technical Substrates et Char-geurs Wool – le directeur général de la division et les patrons de filiale sont responsables de leur P&L (compte de pertes et profits), ce qui contribue à diffuser une culture entrepreneuriale dans l’entreprise. En contrepartie cela impose d’avoir en place un reporting et un controlling rigoureux. Décideurs. Cette présence à l’international multiplie aussi les risques. Qu’avez-vous mis en place pour les minimiser ?R. H. Nous avons misé d’une part sur des compétences locales, qui connaissent le terrain et les us et coutumes du pays, et d’autre part sur un reporting et des contacts

réguliers avec les maisons mères. Mais on peut toujours faire mieux. Nous mettons actuellement à jour la carto-graphie des risques : éviter les fraudes est une préoc-cupation quotidienne, l’éthique est importante autant pour nous que pour nos clients et fournisseurs. En tant que groupe coté, nous réalisons aussi un reporting RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Tout cela nous pousse à être dans un processus d’amélioration continue de nos systèmes de contrôle. Décideurs. Les groupes cotés ont de nombreuses obliga-tions. Comment cela impacte-t-il la direction financière au quotidien ?R. H. Être un groupe coté est une école d’exigence. En interne, d’abord, puisque nos comptes sont audités et certifiés par nos commissaires aux comptes deux fois par an. Nous appliquons les normes IFRS, ce qui néces-site une grande rigueur de l’acte comptable jusqu’à la consolidation des comptes. Et ensuite il faut présenter et expliquer les comptes à nos actionnaires et à la commu-nauté financière. C’est un exercice délicat, car nos princi-paux concurrents, eux, ne sont pas cotés, par conséquent donner trop d’informations au marché peut nous porter préjudice : c’est un véritable exercice d’équilibriste. Décideurs. Quels sont vos projets pour les années à venir ?R. H. Ils s’inscrivent dans le triptyque énoncé par notre président-directeur général Michaël Fribourg lors de la présentation des résultats 2015 « performance, disci-pline, ambitions ».

Cela se traduit d’abord par une gestion méticuleuse au quotidien, notamment le suivi des résultats des plans d’éco-nomies pluriannuels mis en place dans tous les métiers pour continuer à amélio-rer notre performance industrielle. C’est

garder la dynamique permanente d’innovation, indispen-sable pour rester compétitif. C’est accompagner la crois-sance organique par le développement de nos produits, de notre présence géographique et de notre clientèle. C’est enfin savoir saisir les opportunités de croissance externe, de manière ciblée puisque nous sommes dans des métiers de niche.

« Être un groupe coté est une école d’exigence »

Rémy HussonDirecteur financier, Chargeurs

a la une cette

semaine

la sortie de la semaine ///" Un fonds américain est en pole position pour reprendre l'Olympique de Marseille

même si la deuxième piste menant à l'investisseur iranien reste crédible "

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l'essentiel

décideurs & dealmakers

Ayant concédé une perte record de 5 MD€ en 2015, le groupe sauve ce qui peut encore l’être et se réorganise en trois entités.

Du côté d’Areva, l’ex-champion du nucléaire mondial, il est temps de tirer les leçons de l’échec de sa remise sur pied. Le groupe se réorganise et scinde ses activités en trois : le cycle du combustible (de l’extraction d’uranium au traitement des déchets) fera partie d’une nouvelle société baptisée « New Co » tandis que l’activité Réacteurs, Areva NP, sera reprise par EDF courant 2017 sur la base d’une valorisation de 2,7 MD€. Enfin, la maison-mère chapeautera les derniers actifs à céder (énergies renouvelables, systèmes de propulsion nucléaire pour les sous-marins, le dossier compliqué de l’EPR finlandais…). L’objectif de ce démantèlement est de redonner un second souffle au soldat Areva. Délestée de ses activités les plus coûteuses (près de 5 MD€ de surcoûts pour le seul EPR finlandais), la nouvelle entreprise bénéficiera largement de l’augmentation de capital souscrite par l’État pour 5 MD€. Ce dernier devrait alors monter à 67 % du capital contre 87 % aujourd’hui. Surtout, il sera épaulé par de probables investisseurs étrangers chinois ou japonais. Si les négocia-tions ne font que commencer, CGN, CNNC ou encore Mitsubishi Heavy Indus-tries se sont montrés intéressés par cette affaire. Au final, comme le précise son directeur financier Stéphane Loiteau, Areva devrait repartir avec « huit milliards d’euros d’argent frais » dans les poches.

Areva : entre fusion et fission

Total vise la Belgique et les particuliersLe géant français de l’énergie met la main sur Lampiris pour un montant de 180 M€.

Lampiris, le troisième fournisseur de gaz et d’électricité en Belgique, entre dans le giron de Total pour un montant de 180 M€. L’opération porte sur l’intégralité du capital de la société fondée et contrôlée par Bruno Venanzi et Bruno Vanderschue-ren, accompagnés par les investisseurs Gimv et SRIW (33,3 %) jusqu’à l’arrivée du géant français de l’énergie. Axée sur la fourniture d’énergie verte, la cible reven-dique plus de 1 million de clients (850 000 en Belgique et 200 000 en France). Après l’acquisition récente de Saft, Total se renforce encore dans l’électricité et diversifie sa clientèle auprès de particuliers qu’il s’efforcera de rassurer. Certains d’entre eux critiquent déjà un rachat qu’ils considèrent « contraire » à l’esprit vert de Lampiris.

Consolidation dans le négoce de vinsAdVini est entré en négociations exclusives avec la maison Béjot afin de mettre un pied dans les vignobles de Bourgogne.

Objet du désir d’AdVini, la maison de négoce de vin Béjot Vins et Terroirs (50 M€ de CA) exploite 530 hectares de vignes en France dont près de la moitié en Bourgogne. Installée à Meursault en Côte-d’Or, la cible gratifierait l’un des tous premiers acteurs du vin en France (plus de 2 000 hectares de raisins) de marques aussi prestigieuses que Reine Pédauque, réputée pour son pinot noir et son chardonnay. Au stade des négociations exclusives, la transaction est encore loin d’être bouclée. Depuis plu-sieurs semaines, Béjot est suspectée de fraude, ce qui a conduit à la démission de son PDG Vincent Sauvestre. L’entreprise aurait notamment dilué plusieurs de ses productions.

Le texan Forterro rachète l’ERP français Sylob

L’ACQUÉREUR PARTICIPE DE LA CONSOLIDATION DU MARCHÉ EU-ROPÉEN.

L’EUROPE DU PROGICIEL DE GESTION INTÉGRÉ, OU ENTERPRISE RESOURCE PLANNING EN ANGLAIS, CONNAÎT UNE VRAIE RÉORGANISATION CES DERNIERS TEMPS ET L’AMÉRICAIN FORTERRO N’Y EST PAS POUR RIEN : APRÈS AVOIR MIS LA MAIN SUR LE SUÉDOIS JEEVES ET LE SUISSE SOLVAXIS, L’ENTREPRISE SOUTENUE PAR LE FONDS BATTERY VENTURES ENCHAÎNE AVEC L’ACQUISI-TION DE SYLOB. IMPLANTÉE DANS LE TARN ET SPÉCIALISÉE DANS L’ACCOM-PAGNEMENT INFORMATIQUE DES PME INDUSTRIELLES, LA CIBLE EMPLOIE PLUS DE 100 COLLABORATEURS DONT 25 % POUR LA R&D UNIQUEMENT. LE MONTANT DE LA TRANSACTION N’A PAS ÉTÉ COMMUNIQUÉ.

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décideurs & dealmakers

l'essentiel

Allié à CDC International, le RDIF investit 250 M€ dans le verrier du Nord de la France.

Il semblerait que le spécialiste tricolore des arts de la table, Arc International, soit de nouveau maître dans l’organisation de dîners aux chandelles. Après avoir connu une profonde restructuration financière il y a plus d’un an, le groupe aux revenus de 849 M€ accélère son développement grâce au soutien mino-ritaire du Russian Direct Investment Fund (RDIF), le fonds souverain russe, et de CDC International, la filiale de la Caisse des Dépôts, dans le cadre d’une augmentation de quasi-capital de 250 M€. Ils sont rejoints par deux autres in-vestisseurs dont l’identité n’a pas été révélée. Dans le détail, 100 M€ renforce-ront le site français du verrier, 70 M€ seront dirigés vers la construction d’une usine russe à Kaliningrad, et 30 M€ soutiendront l’activité en Chine. Restera une somme de 50 M€ pour les opérations de croissance externe. Si l’opération ne vient pas renforcer directement les fonds propres d’Arc International, c’est pour ne pas chahuter l’équilibre actionnarial, difficilement obtenu lors de sa res-tructuration. PHP, le sauveur historique, souhaitait en effet conserver le contrôle du groupe et la famille fondatrice Durand préserver sa participation de 20 %. L’internationalisation ne devrait pas s’arrêter là puisque les deux nouveaux par-tenaires de l’entreprise dirigée par Laurent Vigier négocieraient un accord ex-tra-capitalistique avec des fonds d’Asie et du Moyen-Orient.

Arc International séduit le fonds souverain russe

Sagard et Equistone ponctuent leur parcours dans Fläkt Woods

Le groupe international de solutions de ventilation et de systèmes incendie rejoint un autre financier en la personne de Triton.

Comme nous l’évoquions depuis plusieurs semaines, Equistone et Sagard cherchaient un repreneur pour leur participation suisse, Fläkt Woods. Spécialiste mondial des solu-tions de ventilation, de diffusion de l’air et de systèmes incendie, l’entreprise dirigée par Didier Forget rejoint un autre financier en la personne de Triton. Aucune valeur d’entreprise n’a été communiquée. Entrés au capital de Fläkt Woods en 2007 sur la base d’un partenariat 50/50, les deux ven-deurs ont réussi à faire de la cible un leader mondial de l’industrie du HVAC (en français : chauffage, ventilation et climatisation) qui réalise aujourd’hui 420 M€ de revenus pour un Ebitda d’environ 40 M€. Selon les bruits qui circulent, la valorisation correspondrait à 9 voire 10 fois cet Ebitda.

Oodrive cherche investisseursSelon Capital Finance, l'éditeur de logiciels pourrait voir ses actionnaires actuels, Time for Growth et Keensight, quitter le navire.

C'est DC Advisory qui s'est vu confier le mandat de vente d'Oodrive, l'éditeur de logiciels spécialisés dans le partage de données et la sauvegarde en ligne. Forte d'un chiffre d'af-faires prévu à 42 M€ en 2016, la société révise la composition de son capital. D'un côté, les actionnaires actuels, Time for Growth et Keensight Capital, pourraient quitter le navire même si l'option du réinvestissement n'est pas écartée. De l'autre côté, le management compterait augmenter sa participation de 50 % et accueillir un nouvel actionnaire finan-cier pour accélérer à l'international. Présente en France mais aussi en Chine et au Brésil notamment, Oodrive espère reprendre la route de la croissance externe bien que les valorisations des entreprises du secteur n'aient cessé de gonfler récemment.

3E INVESTISSEMENT « LUXE ACCESSIBLE » POUR EXPERIENCED CAPITALLA SOCIÉTÉ D'INVESTISSEMENT CRÉÉE PAR LES ANCIENS DE SMCP PREND UNE PARTICIPATION DE 45 % DANS MAISON STANDARDS.

LA MARQUE DE PRÊT-À-PORTER MAISON STANDARDS EST BIEN PARTIE POUR PRENDRE DE LA VITESSE GRÂCE À L'INVESTISSEMENT DU FINANCIER EXPERIENCED CAPITAL VIA UNE AUGMENTATION DE CAPITAL. CE DERNIER RÉCUPÈRE UNE PARTICI-PATION MINORITAIRE DE 45 % CONTRE 55 % POUR LE DIRIGEANT-FONDATEUR URIEL KARSENTI. RÉALISANT 3 M€ DE REVENUS, CETTE GRIFFE DE MODE AUX COLLEC-TIONS CLASSIQUES ET DONT LES PIÈCES SONT EN QUANTITÉ RÉDUITE CONSTITUE LE 3E INVESTISSEMENT DES ANCIENS DE SMCP DANS LE « LUXE ACCESSIBLE ».

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décideurs & dealmakers

insider

Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Prigent, Hania Aït Taleb, Louise BailleulMaquette & Graphisme : Morgane Tudal et Caterina Leone

Partenariats & Publicité : Mathieu MeffreDiffusion : Magdalena CiemielewskaUne publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532

Décideurs. Comment s’organise l’activité de OnOff Telecom ? Taïg Khris. D’abord, nous ouvrons un bureau aux États-Unis pour y développer le marché américain et international en général. OnOff emploie une vingtaine de personnes en France, et nous créons actuellement dix nouveaux postes techniques (ingénieurs télécom, designers, développeurs seniors, data scientist, etc.). Nous préparons également une autre levée de fonds pour la fin de l’année 2016. Si je regarde dans le rétroviseur, nous pouvons être fiers du travail réalisé en moins de deux ans. Nous sommes passés d'une simple idée sur papier à une véritable technologie, celle du numéro de téléphone dans le cloud. Décideurs : En février 2015 vous revendiquiez 180 000 téléchar-gements. Où en est ce chiffre au-jourd’hui ? Pour combien d’abonnés payants ? T. K. Nous devrions atteindre le mil-lion de téléchargements avant la fin de l'année. Aujourd’hui nous avons plus d’un demi-million d’utilisateurs et la traction reste très forte. Sur le produit existant (1er numéro gratuit), nous enre-gistrons une monétisation intéressante et significative, mais notre modèle économique va évoluer dans les prochaines semaines. Décideurs. Avez-vous des concurrents sur ce secteur ? T. K. Ne pas avoir de concurrents sur un tel secteur, ce serait inquiétant ! Bien entendu, il y a quelques start-ups à l'international qui ont des positionnements similaires. Notre force réside dans la technologie que nous avons développée et l'expérience utilisateur que nous proposons.

L'internationalisation devient en ce sens un véritable enjeu pour nous, notre stratégie consiste à prendre rapidement le leadership dans un maximum de pays. Décideurs. L’année 2015 fut marquée par plusieurs levées de fonds. Comment avez-vous trouvé ces investisseurs. Com-ment s’organise le capital de la société aujourd’hui ? T. K. En effet, pour développer la société sans attendre, j'ai organisé deux tours de table, pour près de 3 millions d’eu-ros. Il s'agit essentiellement d'investisseurs privés, même si deux fonds d'entrepreneurs sont entrés au capital. En tant que fondateur et CEO, je dispose d'une complète autono-mie dans la gestion de la société. J’ai d’ailleurs fait le choix d’intéresser une partie de mes équipes aux résultats du

groupe. Nous projetons de réaliser une importante levée d’ici à la fin de l’année. Décideurs. Comme tout entre-preneur, vous avez certainement rencontré quelques difficultés. Pou-vez-vous nous en parler ?

T. K. Comme de nombreuses start-ups, notre principale difficulté réside dans le fait de trouver de nouveaux talents. Le recrutement nous monopolise énormément, car il faut trouver les meilleurs, en un temps record. Et comme je dis souvent : « Les meilleurs sont rarement libres », ils sont soit en poste avec des salaires confortables, soit à la tête de leur propre projet entrepreneuriale. Nous ne travaillons pas encore avec des cabinets de recrutement, nous pré-férons pour l’instant gérer cette partie en interne. Je ren-contre chaque candidat individuellement, une fois passé la sélection. C’est compliqué car il faut être capable d'attirer d'excellents ingénieurs.

« Ne pas avoir de concurrents sur un tel secteur, ce serait inquiétant »

Taïg KhrisFondateur & CEO, OnOff Telecom

« L'internationalisation devient un véritable enjeu »

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décideurs & dealmakers

tour d'horizon

Habiteo récupère 3 M€ pour l’immobilier 3D

C’est son actionnaire historique, Serena Capital, qui re-met au pot et porte le total des montants levés par la start-up à 6 M€.

Fondée il y a moins de deux ans par un quatuor d’en-trepreneurs (Jeanne Massa, Julien Frelat, Denis Fayolle et Jean-Claude Szaleniec), Habiteo conclut un nouveau tour de table de 3 M€ auprès de Serena Capital, son investisseur historique. Cela porte le total des montants levés par la start-up à 6 M€. Sa technologie phare, la mo-délisation 3D de projets immobiliers neufs, permet à ses clients de visiter en amont les logements à construire. Elle constitue un outil d’aide à la vente efficace faisant gagner du temps à ses utilisateurs, la solution prenant en charge les rendez-vous et la signature électronique de plusieurs documents pré-vente. Plus d’une centaine de promoteurs font déjà confiance à Habiteo parmi les-quels Kaufman & Broad, Icade ou encore Bouygues Immobilier. Cette nouvelle levée de fonds doit lui faire franchir un cap : accélérer le maillage du territoire en France, intensifier la R&D et poursuivre l’internationali-sation commencée en Angleterre et en Russie.

La Fintech PayPlug lève 3,4 millions d’euros

La plate-forme de paiement en ligne va utiliser les fonds pour développer ses technologies financières à l’interna-tional.

PayPlug vient de boucler un tour de table de 3,4 mil-lions d’euros auprès de la plate-forme de crowdfunding Anaxago (750 000) pour la deuxième fois, de ses action-naires historiques (900 000) et de la Commission euro-péenne dans le cadre de son programme Horizon 2020 (1,75 million). Dans le but de permettre aux e-commer-çants de lutter contre les fraudes bancaires, Antoine Gri-maux et Camille Tyan, diplômés de Harvard et Polytech-nique puis passés par Google, ont fondé, en 2012, la start-up PayPlug. Elle offre une solution simple de paie-ment en ligne et de lutte contre la fraude. Depuis son lancement en 2013, PayPlug a équipé plus de 30 000 professionnels et a connu une remarquable croissance. Depuis sa dernière levée de fonds, le chiffre d’affaires de la start-up française a été multiplié par dix. Elle em-ploie actuellement 20 personnes et démontre clairement sa volonté de recruter pour accélérer sa croissance.

JUNIQE LÈVE 14 M€

Activité : Design et arts

Investisseurs : Vorwerk

Ventures, High-tech

Grunderfonds

BIZMEETING

COLLECTE 1 M€

Activité : Booking

d'événements d'affaires

Investisseurs : Aurinvest,

Caap Création, BPIFrance

LA FRANÇAISE DE

L'ÉNERGIE SUR

EURONEXT

Activité : Production de gaz

de charbon

Montant levé : 37,5 M€

Conseil juridique société :

Lefèvre Pelletier

ABÉNEX REPREND

CISBIO BIOASSAYS

Activité : Biotech

(diagnostic in vitro humain)

Cédant : Argos Soditic

CA cible : 25 M€ (2013)

Conseil juridique

management :

Taylor Wessing

DOYEN AUTO INTÈGRE

AUTODISTRIBUTION

Activité :

Pièces automobiles

CA cible : 194 M€

BPCE GOBE

SERENIPAY

Activité : Transfert d'argent

Conseil juridique acquéreur :

Solferino

BVA RACHÈTE VISÉO,

TELEMETRIS ET LE

POUVOIR DES IDÉES

Activité : Etudes d'opinion

Conseil juridique acquéreur :

Vivien & Associés

CLIMATER SE

REFINANCE ET

ACQUIERT

Activité : Génie climatique

CA cible : 8 M€

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décideurs & dealmakers

international

Siemens et Gamesa créent un géant de l’éolienL’espagnol Gamesa, l’un des plus gros constructeurs de turbines offshore et l’al-lemand Siemens, spécialisé dans l’éolien terrestre, fusionnent.

Après des mois de discussions, Gamesa et Siemens vont créer un géant de l’éolien. Il faut dire que les négociations entre les deux sociétés étaient freinées par l’exis-tence d’Adwen, société spécialisée dans l’éolien offshore et détenue à 50/50 par Ga-mesa et Areva. La question de son maintien était l’obstacle aux discussions. Il a donc été convenu avec Areva de laisser trois mois au groupe français pour vendre sa participation dans Adwen ou racheter la part de Gamesa. Areva, en cours de démantèlement, n’aurait pas grand intérêt à s’opposer au rachat d’Ad-wen par Gamesa. Néanmoins, cette nouvelle alliance permet aux deux experts de l’éolien de devenir leader sur le marché mondial, en détenant environ 15% du marché. Ils de-vancent ainsi le chinois Goldwind et le danois Vestas. Conformément aux termes de l’ac-cord, Siemens détiendra 59% de la nouvelle entité et versera un total de plus d’un milliard de dollars aux actionnaires de Gamesa.

Le rival chinois d’Uber lève 7,5 MD$Didi termine un tour de table à plus de 7 milliards de dollars.

Le leader des VTC et du covoiturage en Chine a réalisé une levée de fonds impressionnante de 7,3 milliards de dollars, valorisant la société à près de 28 milliards de dollars. Parmi ses investisseurs stratégiques, on trouve Apple, China Life, le plus gros assureur chinois ou encore le numéro un chinois de l’e-commerce, Alibaba. Ce nouveau financement permet désormais à la société Didi Chuxing de disposer de plus de 10 milliards de fonds propres pour se déve-lopper. Revendiquant actuellement 90% du marché chinois avec 300 millions d’utilisateurs, elle utilisera les fonds pour « des mises à niveau technologiques, des recherches en big data et des investissements dans l’amélioration de l’expérience passager-conducteur, ainsi que pour l’exploration de nouvelles orientations et opportunités d’activités ». D’après l’agence de presse américaine Bloomberg, elle envisagerait d’entrer en Bourse l’an prochain à New York.

LE COUPLE ZUCKERBERG MISE SUR L’AFRIQUELA STRUCTURE PHILANTHROPIQUE DU PATRON DE FACEBOOK ET DE SA COMPAGNE MÈNE LE TOUR DE TABLE D’ANDELA (24 M$).

ANDELA, LA START-UP NEW-YORKAISE QUI FORME DES DÉVELOPPEURS INFORMA-TIQUES AU NIGÉRIA ET AU KENYA, PEUT COMPTER SUR LE SOUTIEN DU COUPLE ZUC-KERBERG POUR MENER À TERME SA LEVÉE DE FONDS DE 24 M$. EN EFFET, PAR LE BIAIS DE LEUR STRUCTURE PHILANTHROPIQUE, « CHAN ZUCKERBERG INITIATIVE », LE PATRON DE FACEBOOK ET SA COMPAGNE RÉALISENT LEUR PREMIÈRE ACTION DE CE TYPE. BIEN QU’ADAPTÉ À DES INVESTISSEMENTS LUCRATIFS, LE VÉHICULE RÉINVESTIRA TOUS SES PROFITS ÉVENTUELS. CONCERNANT ANDELA, L’AVENIR SEMBLE RADIEUX PUISQUE LA JEUNE ENTREPRISE EST ÉGALEMENT FINANCÉE PAR LES CÉLÈBRES GOOGLE VENTURES ET OMIDYAR NETWORK ENTRE AUTRES.

D’après les informations relayées par le site Re/Code, Twitter a investi 70 millions de dollars dans la plate-forme de streaming musical SoundCloud.

Ce n’est pas la première fois que Twitter s’intéresse de près à SoundCloud. En 2014, il avait tenté de racheter la plate-forme musicale, en vain. Au-jourd’hui, le site de microblogging injecte 70 millions de dollars, soit 62,5 millions d’euros, pour entrer au capital de SoundCloud. « Nous avons procé-dé cette année à un investissement dans SoundCloud par le biais de Twitter Ventures pour appuyer certaines de nos initiatives avec les créateurs », a déclaré Jack Dorsey, le créateur de Twitter. Ce nouveau partenariat devrait permettre au réseau social d’élargir son offre et retenir les utilisateurs de SoundCloud sur son site. Twitter espère ainsi monétiser ses services. Sou-cieux de sa capitalisation boursière, diminuée de 56 % sur un an et désor-mais de 11,2 milliards de dollars, le groupe procède, ici, à un investissement stratégique. Il faut dire qu’il n’a jamais été rentable et que les investisseurs doutent de son modèle. Après le rachat de LinkedIn par Microsoft, certaines rumeurs disent que Twitter serait le prochain sur la liste. De son côté, Soun-dCloud, aurait profité de ce tour de table, pour réaliser une levée de fonds totale de 100 millions de dollars qui valorise l’entreprise à 700 millions de dollars. Revendiquant 175 millions d’utilisateurs actifs mensuels, le nuage sonore a lancé fin mars une offre payante et souhaite se faire davantage connaître du grand public. Cet apport représente un moyen de financer son développement et de faire face à ses plus importants concurrents, notam-ment Apple Music, Spotify et Deezer.

Twitter est sur un petit nuage

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décideurs & dealmakers

nominations

Christophe Lemaire, KEOLISIl est nommé directeur général adjoint international.

Christophe Lemaire intègre, en 1998, General Electric (GE) en tant que responsable financier des affaires commerciales Asie-Pacifique. Il a mené, pendant plus de dix ans, une carrière financière à l’international chez Alstom. Directeur financier à Singapour en 2004, puis pour Alstom Power Turbomachines aux Etats-Unis en 2007, il est nommé responsable financier d'Alstom Moyen-Orient à Dubaï. En 2011, il est en charge de l'ensemble des lignes « gas product » pour Alstom Power Gas en Suisse, avant de repartir aux Etats-Unis, où il occupe différents postes de direction. Depuis novembre, il était integration director, de nouveau chez GE. A son poste actuel, il assure la supervision et la coordination de l’ensemble des fonctions administratives et financières ainsi que les activités ressources humaines et juridiques du groupe Keolis.

Olivier Millet, AficIl succède à Michel Chabanel à la présidence de l’Association française des investisseurs pour la croissance.

Président du Directoire d’Eurazeo PME et membre du Comex d’Eurazeo, Olivier Millet est spécialiste du capital-in-vestissement depuis plus de 30 ans. Il a notamment participé à plus d’une quarantaine de transmissions d’entre-prises qu’il a accompagnées dans leur croissance externe en France, en Europe et aux Etats-Unis. Il a commencé sa carrière comme fondateur à 22 ans de Capital Finance, puis a rejoint Barclays Private Equity en 1994 lors de son implantation en France qu’il a contribué à développer pendant plus de dix ans. Il est administrateur, vice-pré-sident et trésorier de l’AFIC depuis juin 2014.

Godefroy de Bentzmann, Syntec numériqueIl est promu à la tête du syndicat professionnel numérique.

Godefroy de Bentzmann a contribué tout au long de sa carrière au déploiement de l’industrie numérique, notamment au sein de Syntec Numérique dont il était administrateur et vice-président.Auparavant, ce diplômé de l’INSEEC a travaillé longtemps pour IBM et a créé, avec son frère, l’ESN Devoteam. Il succède aujourd’hui à Guy Mamou-Mani qu’il admire profondément. Composé de 1 800 membres, Syntec Numérique est une association professionnelle qui représente les entreprises de services numériques, les sociétés en conseil en technologie et les éditeurs de logiciels. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Godefroy de Bentzmann souhaite ajuster le cadre social et fiscal de la filière numérique et étendre son aire d’in-fluence, notamment en développant et renforçant des partenariats avec les homologues européens. « Nous devons aujourd’hui conso-lider l’ensemble de nos actions à tous les niveaux afin d’accélérer la transformation numérique de notre pays et la prise de conscience des pouvoirs publics. Trop d’obstacles pèsent encore sur nos entreprises et nous empêchent de faire de la France la terre d’accueil numérique qu’elle pourrait être », précise ce dernier.

Pierre Appremont et Arnaurd Guérin, Kramer LevinLe cabinet accueille deux nouveaux associés ainsi que leurs équipes.

Les deux associés travaillent ensemble depuis longtemps, d’abord chez Lefèvre Pelletier & Associés jusqu’en 2010, puis lors de l’ouver-ture du bureau français de Wragge & Co (devenu Gowling WLG). Ils quittent désormais la structure d’origine britannique pour rejoindre l’américain Kramer Levin. Ils sont accompagnés de trois counsels, deux collaborateurs et trois juristes. Pierre Appremont est spécialiste de la fiscalité immobilière. Il conseille des acteurs français et interna-tionaux de l’immobilier sur leurs problématiques fiscales. Il intervient également en matière de gestion privée et assure le volet contentieux de ses dossiers. Arnaud Guérin est spécialiste du M&A et de la struc-turation de fonds immobiliers. Il assiste des investisseurs institution-nels, des promoteurs, des sociétés de gestion et des fonds dans la structuration juridique de leurs investissements. Il intervient en matière de pactes d’actionnaires, de création de sociétés, d'acquisitions et cessions en share deal. Ces arrivées s'inscrivent dans la stratégie de développement de Kramer Levin, lui permettant ainsi de renforcer ses équipes corporate et fiscal et de consolider son expertise du secteur immobilier.

Eran Chvika, Norton Rose FulbrightL’avocat spécialisé en droit bancaire et fi-nancement devient of counsel.

Eran Chvika est spécialiste du financement de projets, d'acquisitions, des financements structurés et immobiliers en France et en Afrique francophone. Sa clientèle est compo-sée de banques, d’institutions financières in-ternationales et d’entreprises. Il a notamment conseillé Impax Asset Management lors de la vente à l’italien ERG Renew de onze fermes éoliennes en France. Titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Paris II Panthéon-As-sas et diplômé de Harvard, il a exercé dans de nombreux cabinets internationaux comme DLA Piper ou Shearman & Sterling avant de rejoindre Norton Rose Fulbright.

Olivier Leroy, CMS Francis LefebvreIl rejoint le cabinet CMS Bureau Francis Le-febvre à Lyon en qualité d’associé.

Diplômé de l’Edhec et titulaire d’un DEA en droit des affaires, il débute en 2000 chez Landwell & Associés et intègre le cabinet Fidal en 2005, où il devient asso-cié et directeur du département concur-rence et distribution. Il est également chargé de cours à l’Université de Dijon et à l’École des avocats de la région Rhô-ne-Alpes. Il rejoint désormais le cabinet CMS en tant qu’associé, accompagné de ses trois collaboratrices. Cette arrivée va permettre au cabinet de renforcer sa pra-tique en droit de la concurrence et de la distribution.

Henri Culot, PraeticaIl intègre Praetica à Bruxelles en qualité d’as-socié responsable du département corporate.

Henri Culot rejoint Praetica accompagné de son collaborateur Olivier Mareschal. Le nouvel associé pratique le droit des af-faires au barreau de Bruxelles depuis 2001. Il commence sa carrière chez Hoffman & Partners, puis rejoint Tossens & Prioux (devenu Tossens & Associés) un an plus tard. En 2013, il s'associe avec plusieurs avocats afin de créer le cabinet Strelia. Sa clientèle est composée de sociétés de toute taille, opérant dans différents secteurs économiques, qu’il conseille notamment lors d’opérations de fusion, d’acquisition ou de restructuration du capital.

Page 8: a la une cette semaine - Leaders Leagueimages.leadersleague.com/dealmakers/6eb0ef907a93a... · français sylob l’acquÉreur participe de la consolidation du marchÉ eu-ropÉen.

LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE

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Le 29 juin 2016, le Pavillon d’Armenonville ouvrira pour la seconde fois ses portes aux décideurs d’aujourd’hui et de demain.

Les meilleurs start-ups prendront une nouvelle fois leurs quartiers au sein du Startup Corner au Pavillon d’Armenonville et auront toute leur place entre les plus belles ETI françaises et les champions économiques de demain.

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29 juin 2016Pavillon d’Armenonville

9H - 9H55 Plénière d’ouvertureL’innovation comme moteur de la croissance

9H55 - 10H10 Face à face

10H10 - 10H40 Pause networking

STRATÉGIE DE CROISSANCE

Révolutionner son Business Model face aux évolutions La technologie au service du marketing digital

Transaction et financement : Quand croissance rime avec finance La relation client à l’ère du digital

12H40 - 14H15 Déjeuner d’affaires

Piloter sa transformation digitale Innovation : Quel modèle choisir ?

Hypercroissance : Opportunités et risques Innovation de rupture en 2016 : AI, Virtual Reality, IOT...

16H30 - 17H Pause Networking

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17H35 - 18H30 Plénière de clôtureL’Europe de l’Innovation

GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE

STRATÉGIE DE CROISSANCE

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