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Dealmakers. Vous venez de lancer le fonds ISF. Quels sont vos objectifs ? Jean-David Haas. Huit millions d'euros ont déjà été levés sur les vingt-cinq millions que nous comptons atteindre avec le FCPI NextStage Cap 2023. Nous avons jusqu'à fin juin pour clore ce véhicule. Plusieurs opérations ont été réalisées. Pourquoi avoir créé ce produit pour les contribuables à l'ISF ? Aujourd'hui, si vous n'avez pas d'outil de travail patrimonial, vous êtes nette- ment impacté par l'impôt sur la fortune. Il faut garder à l'esprit que, pour la plupart des entrepre- neurs, la création d'un business s'est fait dans la diffi- culté et résulte dès l'origine d'une prise de risque. L'ISF pousse nombre d'entre eux à s'expatrier, et cela consti- tue un problème sur le plan macroéconomique puisque 80 % des emplois européens créés ces vingt dernières années l'ont été grâce aux entrepreneurs – et non les collectivités. Depuis 2008, date de création de notre premier véhicule ISF, nous proposons à nos clients de réduire cette imposition en privilegiant l'investissement dans les PME et ETM. Vous investissez dans des PME cotées. Pouvez-vous préciser cette stratégie ? Elle est claire : nous pouvons nous engager sur une date de liquidation. Beaucoup de nos clients étaient frustrés par les prorogations éventuelles des structures d’inves- tissement. Avec le fonds ISF, la date de sortie est arrê- tée – le fonds sera liquidé en décembre 2023. C'est ce que nous avons fait, l’an dernier, avec notre millésime précédent. Cap 2016, lancé en 2010, a rendu à cette occasion 117 %. 17 points de plus-value, ce n'est pas extraordinaire en soi, mais ajoutés à l'avantage fiscal accordé, cela devient significatif. Quelles ont été les plus belles réussites d'entreprises dans le portefeuille précédent ? La performance de Cap 2016 a été très régulière puisque la plupart des sociétés ont enregis- tré une croissance régulière de leur valeur. On peut parler d'un portefeuille très homogène. Cependant, certains deals ont pu attirer davantage de lumière à l'image de la cession d'Octo à Accenture pour 120 M€, soit trois fois le chiffre d'affaires. Nous avons investi ce conseil en technologie informatique jusqu’à 28 % de son capi- tal. Nous avons également beaucoup d'estime pour une société qui s'appelle Harvest. Spécialiste des logiciels d'agrégation et de gestion de patrimoine, elle est passée de 7 M€ de revenus en 2005 à 25 M€ aujourd’hui. « Notre fonds ISF réduit l’imposition de nos clients » Jean-David Haas Directeur général et co-fondateur, NextStage AM a la une cette semaine N°101 Mercredi 29 mars 2017 la sortie de la semaine /// « Le Royaume-Uni inspire beaucoup de confiance et nous pensons qu’il y a des opportunités », admet le ministre des Finances qatari, Ali Shareef Al Emadi, au sujet de l’investissement de 5 MD£ du fonds souverain dans l’économie britannique Sommaire 2. M&A 3. Private Equity 4. Insider 5. International

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Dealmakers. Vous venez de lancer le fonds ISF. Quels sont vos objectifs ?Jean-David Haas. Huit millions d'euros ont déjà été levés sur les vingt-cinq millions que nous comptons atteindre avec le FCPI NextStage Cap 2023. Nous avons jusqu'à fin juin pour clore ce véhicule. Plusieurs opérations ont été réalisées. Pourquoi avoir créé ce produit pour les contribuables à l'ISF ?Aujourd'hui, si vous n'avez pas d'outil de travail patrimonial, vous êtes nette-ment impacté par l'impôt sur la fortune. Il faut garder à l'esprit que, pour la plupart des entrepre-neurs, la création d'un business s'est fait dans la diffi-culté et résulte dès l'origine d'une prise de risque. L'ISF pousse nombre d'entre eux à s'expatrier, et cela consti-tue un problème sur le plan macroéconomique puisque 80 % des emplois européens créés ces vingt dernières années l'ont été grâce aux entrepreneurs – et non les

collectivités. Depuis 2008, date de création de notre premier véhicule ISF, nous proposons à nos clients de réduire cette imposition en privilegiant l'investissement dans les PME et ETM. Vous investissez dans des PME cotées. Pouvez-vous préciser cette stratégie ?Elle est claire : nous pouvons nous engager sur une date de liquidation. Beaucoup de nos clients étaient frustrés par les prorogations éventuelles des structures d’inves-tissement. Avec le fonds ISF, la date de sortie est arrê-tée – le fonds sera liquidé en décembre 2023. C'est ce que nous avons fait, l’an dernier, avec notre millésime précédent. Cap 2016, lancé en 2010, a rendu à cette occasion 117 %. 17 points de plus-value, ce n'est pas extraordinaire en soi, mais ajoutés à l'avantage fiscal accordé, cela devient significatif. Quelles ont été les plus belles réussites d'entreprises dans le portefeuille précédent ?La performance de Cap 2016 a été très régulière puisque

la plupart des sociétés ont enregis-tré une croissance régulière de leur valeur. On peut parler d'un portefeuille très homogène. Cependant, certains deals ont pu attirer davantage de lumière à l'image de la cession d'Octo à Accenture pour 120 M€, soit trois

fois le chiffre d'affaires. Nous avons investi ce conseil en technologie informatique jusqu’à 28 % de son capi-tal. Nous avons également beaucoup d'estime pour une société qui s'appelle Harvest. Spécialiste des logiciels d'agrégation et de gestion de patrimoine, elle est passée de 7 M€ de revenus en 2005 à 25 M€ aujourd’hui.

« Notre fonds ISF réduit l’imposition de nos

clients »

Jean-David HaasDirecteur général et co-fondateur, NextStage AM

a la une cette

semaine

N°101

Mercredi 29 mars 2017

la sortie de la semaine /// « Le Royaume-Uni inspire beaucoup de confiance et nous pensons qu’il y a des opportunités », admet le ministre des Finances qatari, Ali Shareef Al Emadi, au sujet

de l’investissement de 5 MD£ du fonds souverain dans l’économie britannique

Sommaire2. M&A

3. Private Equity

4. Insider

5. International

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2décideurs & dealmakers

m&a

La remise sur pieds du constructeur automobile correspond à la date de sortie de l’APE, qui réalise au passage une très belle plus-value.

C’est un joli tour de passe-passe qui vient d’avoir lieu entre l’Etat et… l’Etat : alors que BPIFrance aurait dû être porteur du projet de relance écono-mique de PSA lors de l’injection de 800 M€ de capital frais en 2014, c’est l’Agence des participations de l’Etat (APE) qui était intervenue et qui passe aujourd’hui le témoin au deuxième bras armé de l’investissement national. L’APE cède ainsi 12,7 % (et 18,5 % des droits de vote) du constructeur au-tomobile français à BPIFrance pour 1,92 MD€, ce qui représente une belle plus-value de 1,12 MD€ pour l’entité dirigée par Martin Vial. Cette transac-tion « en famille » constitue un moyen astucieux de rendre une participation liquide sans en perdre le contrôle ! La marque au lion a connu une véritable embellie depuis l’arrivée du « mécano » de l’industrie auto, Carlos Tavares, à son volant : l’an dernier, PSA a publié des bénéfices records à 2,1 MD€. Le constructeur peut désormais participer à la consolidation internationale du secteur comme l’indique le rachat d’Opel/Vauxhall pour 1,3 MD€. Cette opération lui vaut le statut de deuxième acteur européen. Espérons pour l’Etat − et BPI donc – que cela lui vaille une deuxième plus-value.

PSA : l’Etat encaisse près de 2 MD€

Valeo enchaîne dans le numériqueLe groupe du Cac 40 acquiert l’allemand Gestigon, une start-up spécialisée dans les logiciels de traitement d’images en 3D.

Valeo, l’une des entreprises les plus performantes du Cac 40, doit aussi ce statut à ses acquisitions pertinentes : après le rachat de l’expert tricolore en télématique em-barquée Kuantic, l’équipementier automobile rajoute une nouvelle brique numérique à son métier avec l’acquisition de l’allemand Gestigon. La start-up, spécialisée dans les logiciels de traitement d’images 3D, analyse et module la gestion de l’habitacle des passagers au sein d’un vé-hicule (sièges, activation airbag…). Les fonds High-Tech Gründerfonds et Mittelständische Beteiligungsgesellschaft Schleswig-Holstein cèdent ainsi leur participation.

Orange consolide son catalogue de sériesL'opérateur télécom créé une filiale dédiée aux contenus audiovisuels, Orange Content, en même temps qu'il annonce le renouvellement de son contrat avec HBO.

À la télé comme au cinéma, Orange voit la vie en rose : non content d'annoncer la créa-tion d'Orange Content, la filiale qui regroupera toutes ses activités dans les médias, l'opé-rateur télécom officialise le renouvellement de son contrat avec HBO. Ce partenariat avec l'américain lui permet de devenir le distributeur exclusif des séries de la chaîne améri-caine en France. Il s'agit de programmes aussi plébiscités que « Game of Thrones » ou « Big Little Lies ». Par ailleurs, le groupe présidé par Stéphane Richard réfléchirait à une éventuelle alliance avec Canal+ afin de diffuser certaines compétitions sportives...

Vinci Construction décroche le cin-quième lot de génie civil de la ligne 15

Ce lot représente 926 M€ de travaux.

Avec plus de 7,5 millions de passagers accueillis en 2016, l'aéroport Deputado Luis Eduardo Magalhaes situé à Salvador est le neuvième au Brésil. Le groupe est déjà implanté dans la région. Vinci Airports est depuis de 1er octobre 2015 le conces-sionnaire de l'aéroport international de Santiago du Chili pour une durée de vingt ans. Depuis le 9 avril 2016, s’ajoutent à ses activités six aéroports en République Do-minicaine dont celui de la capitale Santo Domingo, jusqu’en mars 2030.

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3décideurs & dealmakers

private equity

Conscient de l'appétit des industriels pour le fabricant d'addi-tifs et adjuvants, Cinven a choisi la préemption et entre en né-gociations exclusives avec le vendeur.

Il existe des opérations qu'il vaut mieux sécuriser d'entrée si l'on veut s'en sortir à bon compte et c'est la voie tracée par Cinven qui préempte la vente de Chryso par LBO France. Au capital du fabri-cant d'additifs et adjuvants pour le ciment et le béton depuis 2014, le fonds de Robert Daussun n'aura donc pas eu à chercher un repreneur pendant longtemps. Avant même l'exercice du droit de préemption par Cinven, l'ex-filiale de groupe Materis faisait l'objet de nombreuses convoitises en provenance d'industriels : l'améri-cain GCP Applied Technologies ou encore le français Parex (autre ex-pensionnaire de Materis) s'étaient montrés intéressés. En moins de trois ans de détention, LBO France a réussi à faire grimper les revenus de Chryso à plus de 300 M€ en 2016. Présent dans plus de 100 pays et fort de 29 sites de production, la société dirigée par Thierry Bernard veillera à consolider son leadership mondial dans les additifs (mélanges améliorant la qualité d'usage) et développer son activité de réhabilitation et d'entretien des bâtiments.

LBO France cède Chryso à Cinven

Siparex investit l’hôtellerie ita-lienne ?

La société de gestion tricolore prend une participation minoritaire dans HNH Hôtels & Resorts, un groupe hôtelier présent dans le Nord de l’Italie.

Par le biais de ses véhicules Siparex Investimenti 2 et Siparex Midcap 2, le fonds d’investissement Siparex s’oc-troie une participation minoritaire dans HNH Hôtels & Resorts, une chaîne hô-telière multimarques implantée dans le Nord de l’Italie, contre un chèque de 8,5 M€. La société de gestion tricolore réalise là sa troisième opération de l’autre côté des Alpes – elle y a déployé 20 M€ pour une capacité de 55 M€. La famille Boccato restera majoritaire au capital de l’exploitant d’environ un mil-lier de chambres (plus de 30 M€ de CA en 2016).

Edrip et AccorHotels s’adjugent Potel & ChabotL’investisseur et l’industriel détiendront respectivement 51 % et 40 % du capital de l’organisateur de réceptions premium & luxe.

Potel & Chabot, marque incontournable en matière de réceptions d’événements B2B sur mesure (Roland Garros, 24H du Mans, Saut Hermès) , change d’actionnaire : 21 Centrale Partners cède la totalité du capital du groupe au duo composé d’Edmond de Rothschild Investment Partners et d’AccorHotels. L’investisseur et l’industriel détiendront respecti-vement 51 % et 40 % d’une entreprise qui jouit d’un fort potentiel à l’international et dont l’offre de restauration pourra bénéficier des compétences de son partenaire hôtelier. Potel & Chabot a réalisé plus de 100 M€ de revenus l’an dernier.

Industrie : Winoa repris par le fonds KPSKKR termine son aventure avec le spécialiste français des gre-nailles abrasives. C'est un autre américain, KPS, qui prend le pou-voir et investit 300 M€.

Après les règnes successifs de LBO France puis KKR au capital de Winoa, c'est KPS qui récupère le témoin et investit pas moins de 300 M€ dans l'ex-Wheelabrator. Frappé de plein fouet par la crise économique de 2009, le spécialiste français des grenailles abrasives avait dû s'en remettre à son créancier de l'époque, KKR en l'occurrence, pour ne pas mettre la clé sous la porte. Le fonds a su relancer l'entreprise de 1 000 salariés grâce à une révision des processus opérationnels de production et d'achat notamment. Le fabricant de pièces pour le nettoyage et la préparation de procédés de fonderie retrouve presque ses revenus d'antan avec 318 M€ de CA en 2016 et un Ebitda supérieur à 50 M€. Pour KPS, l'expert américain des opérations spéciales, il s'agit de sa première opération en France.

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4décideurs & dealmakers

insider

Décideurs. Comment vous est venue cette idée de créer une voiture volante au design futuriste ?Alain Thébault. Ce sont mes filles qui ont eu l’idée. En arrivant de ma traversée du Pacifique en juin 2015 à Hawaii, mes enfants m’ont dit : « Tu es un papa génial, tu as battu le record de vitesse à la voile, mais pourrais-tu te rendre utile pour la collectivité ? Nous vivons dans de grandes villes polluées, pourrais-tu faire voler tout le monde ? » Et c’est de là qu’est né SeaBubble. J’ai pris mon petit carnet vert, mon stylo et j’ai dessiné une bulle, avec des ailes immergées lui permet-tant de se soulever au-dessus de l’eau, donnant l’impression qu’elle vole. Les hommes ont bâti les grandes villes sur des fleuves, sur des baies comme San Francisco ou sur des lacs comme Genève. Aujourd’hui la problématique est la même dans toutes les villes du monde : les quais sont complètement congestionnés et il y a beaucoup d’espace utilisable sur l’eau. L’idée générale est donc de se réapproprier l’ensemble des cours d’eau sur un mode zéro bruit, zéro vague et zéro pollution.

Le Sea Bubble est un véhicule eco-friendly. Où puise-t-il son énergie ?L’idée est d’avoir un Bubble qui se rattache à un écosystème énergétiquement autonome. C’est un peu le fantasme de survoler un fleuve en exploitant son énergie propre. J’ai ainsi pensé à utili-ser des hydroliennes. Le courant des marées ou des fleuves fait tourner des hélices sous le dock et l’énergie produite est ensuite stockée dans des batteries sous le ponton d’amarrage. Lorsque

les bulles viendront s’y brancher, leur batterie se rechargera par induction. À New York par exemple, l’intensité du courant de l’Hudson River est suffisante pour faire des docks autonomes énergétiquement, tout comme la Tamise à Londres. Ce n’est mal-heureusement pas le cas avec la Seine dont la puissance n’est pas assez forte et ne permet pas de faire tourner les turbines. On se branchera donc sur l’électricité. Mais notre objectif reste d’utiliser les énergies naturelles et non l’atome ou le charbon.

Quel sera le coût pour acquérir cette innovation ? Avez-vous déjà une liste de commandes ? Nous ne prenons pas de commandes avant la démonstration du mois de juin, ni avant d’être en mesure de produire les bulles

en grande quantité. Le coût d’un Sea Bubble dépendra du nombre de bulles commandées. 30 % du prix correspond aux batteries qui sont très chères. Pour une centaine d’engins commandés, le prix d’une bulle sera de l’ordre de celui d’une voiture. Mais entre une « Zoé » et une « Tesla », ce n’est pas le même coût !Nous cherchons aujourd’hui à lever 50 millions d’euros de fonds pour

l’industrialisation des bulles. Nous comptons démarrer par une petite usine et, si nous avons suffisamment de moyens, nous pensons nous implanter en Europe, aux États-Unis et en Asie. Nous avons récemment reçu une délégation indienne qui veut des bulles pour une quinzaine de villes en Inde. Les Australiens sont également intéressés et nous pourrons donc envisager un site de production sur le continent.

Pensez-vous ouvrir une usine en premier en France ?Cela dépendra de ce qu’il se passera en mai prochain. Aujourd’hui, la France est un pays très compliqué et cela ne donne pas vraiment envie d’y développer des projets.

Rencontre avec le concepteur des engins volant sur l'eau

Alain ThébaultCo-fondateur et Vice-Président, SeaBubbles

« La France est un pays très compliqué et cela ne donne pas vraiment envie d’y développer

des projets »

Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Margaux Savarit, Sybille ViéMaquette & Graphisme : Héloïse Daubannes

Partenariats & Publicité : Mathieu MeffreDiffusion : Magdalena CiemielewskaUne publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532

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5décideurs & dealmakers

international

Pour le groupe sud-coréen, il n'est pas question de reprendre Wes-tinghouse, la filiale du conglomérat japonais toujours souffrant.

Toshiba, l'illustre conglomérat nippon présent dans l'informatique et le nucléaire notamment, traverse la plus grande crise de son histoire et les résultats de sa filiale américaine Westinghouse y sont pour beau-coup. Cette dernière mise en vente, on pensait le sud-coréen Kepco intéressé par le fabricant de réacteurs nucléaires mais il n'en est rien : Kepco a réfuté tout intérêt pour la cible et se dirigerait davantage vers le rachat de la participation de 60 % de Toshiba dans le consortium NuGen. Cette alliance internationale est sur le point de construire des centrales sur le sol britannique. Son objectif est claire : acheter des actifs de qualité et devenir le troisième exportateur de réacteurs dans le monde en 2030.

Kepco douche les ambitions de Toshiba

Chimie : AzkoNobel éconduit l'américain PPG

Malgré une offre revue à la hausse, PPG ne convainc toujours pas le management du spé-cialiste néerlandais de la peinture.

22,4 milliards d'euros ne contentent toujours pas pour le management d'AzkoNobel : il vient à nou-veau de rejeter une offre de rachat en provenance de son rival américain PPG. Pour le fabricant néerlandais de peinture et de revêtements (Du-lux, Coral...), cette proposition revue à la hausse sous-valorise toujours l'entreprise, sans compter que le potentiel rapprochement n'évacue pas les incertitudes liées aux questions de concurrence et de cessions d'actifs, ni à celles touchant les sup-pressions d'emplois. Cette position n'est pas partagée par tous les actionnaires, à com-mencer par l'activiste Elliott Advisors qui invite AzkoNobel à s'entendre avec PPG.

China Southern et American Airlines se donnent de l’air

Les deux compagnies aériennes comptent sur un échange d’informations poussé afin d’augmenter le taux de fréquentation de leurs avions.

Plus qu’un partenariat stratégique, China Southern et American Airlines seraient sur le point de scel-ler une alliance capitalistique : l’américain pourrait entrer au capital du chinois à hauteur de 2 % contre un chèque de 200 M$. Du point de vue opérationnel, les deux confrères compteraient parta-ger une partie de leurs numéros de vols (« code sharing ») afin de faire correspondre leurs voyages à destination ou en provenance de la Chine/USA. D’autres accords de ce type ont déjà eu lieu : China Eastern-Delta Airlines, Air China-Cathay Pacific…

L’ancien patron de Disney veut racheter le club de PortsmouthMichael Eisner serait proche d’un accord avec l’équipe de football évoluant en quatrième division anglaise.

Si le Portsmouth FC a connu son heure de gloire au milieu des années 2000 avec notamment le gain de la coupe nationale d’Angleterre (Cup), le club de football se retrouve aujourd’hui en quatrième division anglaise à cause de soucis financiers et sportifs qui lui ont valu trois rétrogradations successives. C’est le moment op-portun choisi par Michael Eisner, l’ancien patron de Disney, pour négocier son rachat. En bien meilleure santé financière, l’équipe de Pompey reste détenue par les supporters qui ne souhaiteraient pas se défaire de leur majorité de contrôle à n’importe quel prix…

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