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Décideurs. Comment la vente de Multiposting à SAP s'est-elle dé- roulée ? Simon Bouchez. Plusieurs fonds privés étaient entrés au capi- tal de Multiposting à la fin de l'année 2011 (Latour Capital, MLV Partners et Kernel Investissements) avec pour ambition de sou- tenir l'entreprise pour une période de trois à cinq ans. À l'issue de cette période, l'objectif était de réaliser une dizaine de millions d'euros de chiffre d'af- faires, ce que nous avons réussi à faire dès 2014. De plus, l'internationalisation était déjà en route à cette date avec 15 % de nos reve- nus provenant de l'étranger (contre 0 % en 2013). Parallèlement, des partenariats tech- niques et commerciaux étaient signés avec des acteurs signifi- catifs du secteur (Oracle, Talentsoft...). Ce faisant, des acteurs financiers, intéressés par le profil de croissance de la firme, et industriels, pour les synergies potentielles, se sont manifestés. Décideurs. Qu'est-ce qui a porté votre choix sur SAP finalement ? S. B. Soutenus par notre banque d'affaires, GP Bullhound, nous avons participé aux négociations avec les différents enchéris- seurs tout en sachant où nous voulions emmener Multiposting. Premièrement, la décision s'est faite en faveur de SAP car l'édi- teur de logiciels allemand avait vraiment envie de faire ce deal. Et la motivation compte en matière transactionnelle. De plus, il connaissait parfaitement bien nos produits et les synergies qu'ils comptaient réaliser grâce à notre rachat. Les synergies business (clients communs) et produits (une partie de notre offre déjà pré- sente chez SAP) étaient claires dès le départ. Enfin, le fait que SAP soit un acteur européen porteur d'un projet de plus de 100 M€ d'investissements technologiques en France a aussi rendu notre choix naturel. Décideurs. C'est aussi un rachat motivé par la qualité de vos solu- tions logicielles en matière de recrutement ? S. B. Bien sûr. Nous considérons que le recrutement est un élément clé de la stratégie des entreprises. Pourtant, de nom- breuses firmes n'étaient pas prêtes à renforcer les ressources humaines par l'Internet et d'autres nouvelles technologies. Notre rôle est donc de leur proposer un produit sur mesure qui leur per- mettre de poster une offre d'emploi en ligne de manière efficace, rationnelle et bien visible d'un point de vue marketing. Ce faisant, les entreprises trouvent rapidement les bonnes personnes pour un poste spécifique, sans que cela ne leur coûte trop en argent et en temps. Décideurs. Comment l'intégration devrait-elle s'opérer au sein de SAP ? S. B. SAP va faire deux choses de Multiposting. D'abord, nous allons suivre une période d'incubation de trois ans au cours de laquelle nous garderons nos locaux, nos équipes, nos produits, notre marque et notre capacité à développer le business en standalone. Bien sûr, SAP nous fera bénéficier de son réseau, notamment de commercialisation, de manière à monter en gamme. Ensuite, notre offre sera inté- grée au sein de SAP Human Resources (Success Factor), un service qui a vocation à gérer toute la chaîne de recrutement, de la gestion des entretiens d'embauche jusqu'à la gestion de carrière. Aujourd'hui, grâce au rachat de Multiposting, l'entreprise allemande va pouvoir ajouter la brique « origination » à ce pôle et répondre à la problématique suivante : comment fais-je, en tant que corporate, pour nourrir mon vivier de candidats et alimen- ter le trafic sur mon site de recrutement, grâce aux nouveaux moyens technologiques à ma disposition ? & dealmakers Mardi 24 novembre 2015 « La motivation compte en matière transactionnelle » Simon Bouchez CEO, Multiposting L’essentiel /// Air Liquide prend de la bouteille aux États-Unis Sommaire 2. L’essentiel 4. Insider 5. Tour de table 6. International 7. Nominations N°43 a la une cette semaine pfizer & allergan eurazeo & fintrax

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Décideurs. Comment la vente de Multiposting à SAP s'est-elle dé-roulée ?Simon Bouchez. Plusieurs fonds privés étaient entrés au capi-tal de Multiposting à la fin de l'année 2011 (Latour Capital, MLV Partners et Kernel Investissements) avec pour ambition de sou-tenir l'entreprise pour une période de trois à cinq ans. À l'issue de cette période, l'objectif était de réaliser une dizaine de millions d'euros de chiffre d'af-faires, ce que nous avons réussi à faire dès 2014. De plus, l'internationalisation était déjà en route à cette date avec 15 % de nos reve-nus provenant de l'étranger (contre 0 % en 2013). Parallèlement, des partenariats tech-niques et commerciaux étaient signés avec des acteurs signifi-catifs du secteur (Oracle, Talentsoft...). Ce faisant, des acteurs financiers, intéressés par le profil de croissance de la firme, et industriels, pour les synergies potentielles, se sont manifestés.

Décideurs. Qu'est-ce qui a porté votre choix sur SAP finalement ?S. B. Soutenus par notre banque d'affaires, GP Bullhound, nous avons participé aux négociations avec les différents enchéris-seurs tout en sachant où nous voulions emmener Multiposting.

Premièrement, la décision s'est faite en faveur de SAP car l'édi-teur de logiciels allemand avait vraiment envie de faire ce deal. Et la motivation compte en matière transactionnelle. De plus, il connaissait parfaitement bien nos produits et les synergies qu'ils comptaient réaliser grâce à notre rachat. Les synergies business (clients communs) et produits (une partie de notre offre déjà pré-sente chez SAP) étaient claires dès le départ. Enfin, le fait que SAP soit un acteur européen porteur d'un projet de plus de 100 M€ d'investissements technologiques en France a aussi rendu notre choix naturel.

Décideurs. C'est aussi un rachat motivé par la qualité de vos solu-tions logicielles en matière de recrutement ?S. B. Bien sûr. Nous considérons que le recrutement est un élément clé de la stratégie des entreprises. Pourtant, de nom-breuses firmes n'étaient pas prêtes à renforcer les ressources humaines par l'Internet et d'autres nouvelles technologies. Notre rôle est donc de leur proposer un produit sur mesure qui leur per-mettre de poster une offre d'emploi en ligne de manière efficace, rationnelle et bien visible d'un point de vue marketing. Ce faisant, les entreprises trouvent rapidement les bonnes personnes pour un poste spécifique, sans que cela ne leur coûte trop en argent et en temps.

Décideurs. Comment l'intégration devrait-elle s'opérer au sein de SAP ?S. B. SAP va faire deux choses de Multiposting. D'abord, nous allons suivre une période d'incubation de trois ans au cours de

laquelle nous garderons nos locaux, nos équipes, nos produits, notre marque et notre capacité à développer le business en standalone. Bien sûr, SAP nous fera bénéficier de son réseau, notamment de commercialisation, de manière à monter en gamme. Ensuite, notre offre sera inté-

grée au sein de SAP Human Resources (Success Factor), un service qui a vocation à gérer toute la chaîne de recrutement, de la gestion des entretiens d'embauche jusqu'à la gestion de carrière. Aujourd'hui, grâce au rachat de Multiposting, l'entreprise allemande va pouvoir ajouter la brique « origination » à ce pôle et répondre à la problématique suivante : comment fais-je, en tant que corporate, pour nourrir mon vivier de candidats et alimen-ter le trafic sur mon site de recrutement, grâce aux nouveaux moyens technologiques à ma disposition ?

& dealmakers Mardi 24 novembre 2015

« La motivation compte en matière

transactionnelle »

Simon BouchezCEO, Multiposting

L’essentiel ///Air Liquide prend de

la bouteille aux États-Unis

Sommaire2. L’essentiel4. Insider5. Tour de table6. International7. Nominations

n°43

a la une cette

semaine

pfizer & allergan

eurazeo & fintrax

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l'essentiel

décideurs & dealmakers

Le spécialiste des gaz pour l’industrie et les services a annoncé l’acquisition de son concurrent Airgas pour 13,4 MD$.

Benoît Potier peut se réjouir. Il vient d’assurer à Air Liquide la position de leader mondial des gaz pour l’industrie et les services, devant son rival historique Linde, en acquérant l’américain Airgas. Annoncée le 17 novembre après la clôture des marchés européens, cette opération est chiffrée à 13,4 MD$ (12,5 MD€), dette incluse, soit un prix par action de 143 $, 50,6 % au-dessus du cours moyen constaté dans le mois précédent. L’activité d’Airgas est concentrée sur l’indus-triel marchand et plus particulièrement les gaz en bouteille, un segment que le français avait délaissé aux États-Unis faute d’un réseau de distribution suffisam-ment large. Fondée en 1982, la cible a grandi très rapidement en rachetant ses concurrents (450 opérations de croissance externes au total). Une situation qui l’a obligée à profondément remodeler son organisation ses dernières années. Résultats : « Airgas ressemblait à un conglomérat, raconte le P-DG d’Air Liquide. Mais en quelques années, celui-ci est devenu une société pleinement intégrée. » Benoît Potier compte sur ce nouveau périmètre affichant 4,2 MD$ de chiffre d’af-faires pour diffuser ses innovations sur le marché américain. D’autant plus qu’Air-gas est l’un des acteurs du secteur les plus avancés dans le e-commerce : 10 % de ses ventes sont réalisées sur les canaux digitaux.

Air Liquide prend de la bouteille aux États-Unis

Solucom met la main sur Kurt SalmonLe cabinet de conseil français devrait débourser 90 M€.

C’est un saut de géant pour cet acteur français du conseil IT pesant 175 M€ de chiffre d’affaires. Solucom vient d’annoncer l’acquisition au-près du britannique Management Consulting Group des activités de Kurt Salmon en Europe (hors retail et consumer goods) et celles de CFO et CIO advisory aux États-Unis pour 90 M€ financés intégrale-ment par endettement. Cet ensemble totalise 120 M€ de revenus et une marge opérationnelle de 8 %. Il va permettre au français d’atteindre dès cette année l’objectif de son plan Up 2020 : un CA de 300 M€. Si elle re-çoit les autorisations réglementaires, cette opération ferait de Solucom le numéro trois du conseil en France. Les marchés financiers ont déjà béni cette acquisition. Coté à Paris et intégré à l’indice Tech40, le titre Solucom a gagné 7,5 % à 60,4 € le jour de l’annonce.

Gecina s'offre Van GoghLe projet de rénovation de la tour se chiffre à 150 M€.

Gecina a signé l'acquisition de la Tour Van Gogh, auprès du groupe Klesia. Cet immeuble parisien, situé près de la gare de Lyon, est aujourd'hui vacant. La foncière doit déposer dans les semaines qui viennent les permis de construire en vue de le restructurer inté-gralement, pour 150 millions d'euros. La livraison du bâtiment rénové est prévue pour mi-2018 et pour dégager « un rendement net de 6 % avec un TRI avant effet de levier de l’ordre de 9 % ».

Conseils vendeur : Aktis Partners, Thibierge & Associés, De Pardieu Brocas Maffei, BNP Paribas Real Estate ; conseils acheteur : Wargny Katz, Orfeo, CMS Bureau Francis Lefebvre.

Technicolor mise sur le DVDLe fraNçaIs acquIerT Les acTI-vITés de fabrIcaTIoN eT de dIs-TrIbuTIoN de dIsques de cIN-ram Group.

L’ex-Thomson renforce ses capa-ciTés de producTions de dVd eT de BLuray en amérique du nord. TechnicoLor acquierT en effeT une parTie des acTiViTés de cinram Group sur Le conTinenT pour 40 m€. enTièremenT financée par La Trésorerie disponiBLe, ceTTe opé-raTion doiT permeTTre au fran-çais d’honorer Les conTraTs de GesTion de répLicaTion eT de dis-TriBuTion de disques qu’iL VienT d’oBTenir auprès de deux Grands cLienTs Locaux.

conseiL due diLiGence financière ac-quéreur : deLoiTTe Tas

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décideurs & dealmakers

l'essentiel

La société d’investissement reprend 90 % du leader mondial du remboursement de TVA en investissant 300 M€.

Eurazeo vient d’apporter 300 M€ pour reprendre près de 90 % du capital de Fintrax, l’un des leaders mondiaux du secteur du remboursement de TVA et des services de conversion automatique des devises. Sur la base d’une valeur de 550 M€ de la société, il reste 35M€ additionnels qui pourraient être apportés se-lon les performances de la cible en 2016. L’entreprise, qui opère dans 30 pays et sert 14 000 détaillants à travers plus de 150 000 points de vente, a enregistré une croissance exceptionnelle de ses revenus de 20 % par an et de son Ebitda de 31 % par an depuis 2011. Cette tendance remarquable s’inscrit dans la dynamique de croissance du marché de 25 % par an en moyenne entre 2009 et 2014, s’expliquant notamment par l’augmentation du nombre de voyageurs à l’international. Forte de 198 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier, Fintrax traite plus de 8 millions de coupons par an. L’expertise d’Eurazeo dans les secteurs du luxe, du voyage et des loisirs, ainsi que son réseau international sont autant d’atouts pour permettre à Fintrax d’accélérer davantage son développement. D’autant plus que la cible bénéficie d’ores et déjà d’une clientèle de premier ordre dans le luxe et la distribution, à l’image de Chanel, Gucci, Printemps, Michael Kors et Ralph Lauren.

Eurazeo et Fintrax marchent main dans la main

L’activité de co-investissement d’Ardian se dote de 1,1 MD€La quatrième génération du fonds de la so-ciété d’investissement va consolider sa pré-sence sur les opérations de private equity.

Après avoir amorcé ses activités de co-in-vestissement en 2005 et s’être engagée dans près de cinquante entreprises, Ardian annonce aujourd’hui l’émergence de la qua-trième génération de son fonds. Concrète-ment, la société d’investissement privée indépendante vient de lever 1,1 milliard d’euros auprès d’investisseurs internatio-naux, notamment des compagnies d’as-surance, des fonds de pension et plus de trente family offices. À noter que plus de la moitié des fonds proviennent de nouveaux partenaires, consolidant encore la supréma-tie de la société pour les opérations d’enver-gure en matière de capital-investissement. Alors que la génération précédente du fonds avait déjà atteint 730 millions d'euros en 2007, son successeur dévéeloppe une taille plus importante, forte de deux poches distinctes, en euros et en dollars, permettant aux investisseurs d’ajuster leur exposition aux marchés américain et européen, précise le communiqué.

Colisée, une marque de confiance des institutions bancaires de premier planAvec Eurazeo PME à ses côtés, l’acteur des maisons de retraite lève 310 M€ pour accélé-rer son développement.

L’arrivée d’Eurazeo PME au capital du groupe Colisée, en septembre 2014, avait déjà permis l’accélération du développement de l’acteur de référence du secteur de la dé-pendance en France, avec une croissance de 60 % de son parc, et l’acquisition ou la création de 27 établissements. Aujourd’hui, la société entend poursuivre cette dynamique en augmentant sa capacité financière de près de 310 millions d’euros. Du côté des in-vestisseurs, Colisée se donne les moyens de poursuivre ce rythme de croissance auprès d’un pool bancaire composé du Crédit agricole CIB, du Crédit mutuel CIC, de la Bank of Ireland, d’ING et de Natixis. L’international en ligne de mire, l’entreprise s’est tout d’abord renforcée en France, puis s’est implantée en Italie du Nord et en Espagne récemment.

Parrot accentue son virage stratégique en levant 299 M€La Levée de foNds va permeTTre au fabrIcaNT de droNes d’INTeN-sIfIer soN LeadershIp.

parroT VienT de réaLiser une LeVée de fonds de 299 m€. parmi Les inVes-Tisseurs, on reTrouVe son acTionnaire de référence, horizon, qui ap-porTe près de 89 m€. hG Vora capiTaL, inVesTisseur hisTorique, parTicipe aussi à ce Tour de TaBLe. de nouVeaux acTeurs fonT Leur appariTion au capiTaL de La ciBLe, TeLs que Bpi france aVec 33 m€, ou encore Le chinois idG capiTaL qui s’enGaGe à hauTeur de 10 m€. aVec ces 299 m€, La sociéTé aux 244 m€ de reVenus Va poursuiVre sa TransiTion Vers Le marché des drones ciViLs.

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décideurs & dealmakers

insider

Décideurs. Sur quels pans juridiques Opleo accompagne-t-il ses clients dirigeants d'entreprise ?Pierre-Olivier Bernard. Nous sommes effectivement pré-sents aux côtés des entrepreneurs fondateurs, dirigeants, cadres managers, actionnaires familiaux et business angels dans le cadre de la gestion de leurs participations au capi-tal d'entreprises, qu'ils soient porteurs de parts actifs ou passifs. Ce faisant, nos expertises, au nombre de dix-huit, s'articulent autour de trois pôles : le capital humain, le capital professionnel et le capital privé. Pour résumer, le positionnement d'Opleo, s'il est dédié à une typologie de clientèle spécifique, fait jouer à l'unisson plusieurs matières qui s'étendent de la fis-calité au social en passant par la compréhension des enjeux finan-ciers liés aux management pac-kages par exemple. Dit autrement, nous n'avons rien d'un cabinet de « practices » où l'ambition réside dans la connaissance exhaustive d'un domaine balisé.

Décideurs. Si l'on prend votre expertise transactionnelle, quelle est son application concrète ?P.-O. B. Nos clients bénéficient d'abord d'un tiroir à double fond pour cette activité : le conseil et le contentieux. Concrè-tement, notre offre transactionnelle se retrouve sur le terrain du capital-investissement, lorsque nous accompagnons des investisseurs personnes physiques dans la négociation de leurs participations, et sur celui des management pac-kages, activité très importante en ce qu'elle constitue l'ori-gine de la clientèle d'Opleo. Enfin, nous assurons aussi le conseil des dirigeants fondateurs d'entreprises lors d'opé-

rations de haut de bilan telles que les levées de fonds (négo-ciation des pactes d'actionnaires, recomposition du capital, séparation du pouvoir financier du pouvoir politique...). Indépendamment de ces prestations, vous remarquerez que nous sommes toujours au soutien des individus et non des entreprises, même si cet accompagnement se révèle souvent être dans l'intérêt des deux parties. Rares sont les cabinets qui conseillent le dirigeant avant l'entreprise.

Décideurs. Vous assurez également le conseil patrimonial aux dirigeants. Quelle est votre cible ? P.-O. B. Dans ce cadre, nous nous occupons des grands patrons, souvent propriétaires de beaux actifs, et qui inves-tissent dans les entreprises dont ils ont la responsabilité mais aussi en dehors. Nous intervenons également auprès des dirigeants non exécutifs, membres des conseils d'ad-ministration, sur des sujets de rémunération de jetons de présence et d'encadrement de leur qualité d'administrateur. La responsabilité du dirigeant est une corde importante de

notre arc.

Déc ideurs. Comment so r-tez-vous votre épingle du jeu face à la concurrence ? Où vos clients trouvent-ils une certaine valeur ajoutée ?P.-O. B. Quelle que soit l'étape du parcours privé ou professionnel

de notre client, nous lui donnons tous les outils permettant de prendre les décisions les plus adaptées à une situa-tion dont on a dressé la big picture. Cette vision trans-verse nous permet de déceler les imbrications d'un sujet business dans plusieurs domaines : récemment, lors d'un deal, nous avons pu traiter le problème d'une exonération de biens professionnels d'un dirigeant à l'aune d'une autre question portant sur le mandat social. Le conflit prévisible entre droit du travail et fiscalité ne pouvait pas être traité en deux morceaux distincts, mais préférablement par l'arbi-trage de ce rapport de forces de manière à ce que le client soit bien protégé et rémunéré.

« Rares sont les cabinets qui conseillent le dirigeant avant l’entreprise »

Pierre-Olivier BernardAssocié, Opleo Avocats

« Nous donnons au client tous les outils lui permettant de prendre les décisions les plus adaptées »

Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Thomas Marolleau, Vincent Paes, Alexis ValeroMaquette & Graphisme : Morgane Tudal

Partenariats & Publicité : Mathieu MeffreDiffusion : Magdalena CiemielewskaUne publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532

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décideurs & dealmakers

tour d'horizon

Stuart à vitesse grand V !

Avant le lancement officiel de l’application, La Poste parti-cipe à la levée de fonds de 22 M€.

Stuart apporte des solutions logistiques aux commerçants et e-commerçants. Encore en phase d’amorçage, la start-up lève 22 M€ notamment auprès de La Poste, via sa filiale GeoPost. En réalité, les protagonistes se connaissent déjà. Clément Benoit, co-fondateur de Stuart, a également cédé Resto-in à l’investisseur, souhaitant se lancer dans le food delivery. Stuart, le nouveau projet des serial entrepreneurs Dominique Leca (Sparrow), Clément Benoit et Benjamin Chemla (CityCake), avait déjà bénéficié de 1,5 M€ ap-portés par Jean-David Blanc (Allocine), Jacques-Antoine Granjon (Vente-privee.com) et Olivier Mathiot (PriceMinis-ter-Rakuten) préciseTechCrunch. Pour Décideurs, Clément Benoit livre les objectifs ambitieux de sa jeune pousse : se lancer à Paris, puis Barcelone et Londres. Un rythme effréné puisque Stuart souhaite s’implanter dans toutes les grandes capitales européennes, ouvrant un nouveau marché tous les mois et demi : Berlin, Munich, Hambourg, Madrid, Milan ou encore Amsterdam sont au programme.

Artsper change de dimension ! Le site de vente d’œuvres d’art en ligne lève 1,2 M€ pour raviver les couleurs de sa croissance.

Avec 15 000 œuvres en tout genre à son actif et 400 ga-leries partenaires, le site Artsper, créé en 2013 par Hugo Mulliez et François-Xavier Trancart peut d’ores et déjà jouir de sa notoriété pour financer ses projets ambitieux. Après une première levée de fonds de 0,3 M€ effectuée il y a un an et demi, la société réitère l’opération en levant 1,2 M€. Côté investisseurs, Artsper a pu compter sur ses business angels historiques ainsi que sur de nouveaux acteurs, ex-perts de l’e-commerce, de la communication et de l’art, à l’image du fonds Entrepreneur Factory, selon les informa-tions de nos confrères de Capital Finance (Les Échos). Les deux fondateurs conservent toutefois la majorité du capital d’Artsper. Poussée par le marché de l’art en croissance de 20 à 30 % par an, la jeune pousse ambitieuse prévoit de se renforcer dans l’Hexagone, de se développer à l’interna-tional et d’optimiser son offre pour les galeries partenaires. Elle compte doubler ses effectifs d’ici à l’année prochaine et ainsi atteindre le million de revenus dès la fin de l‘exer-cice en cours.Conseils cible : financier : Jean-François Lanthier ; juridique : 11.100.34 Avo-cats Associés

MaGnisense aCCé-lèRe aveC 5,5 M€Secteur : Biotechnologies

Valeur : 5,5 M€

Investisseurs : Minv, Proves-tis, Concorde Capital

Conseil financier cible : Société Générale

Havas voyaGes Dans les baGaGes De MaRieTTon Déve-loPPeMenTSecteur : Tourisme

Valeur : NCConseils investisseur : due diligence financière : Advance Capital ; juridique : Delsol Avocats ; conseils cédant : financier : Na-tixis Partners ; juridique : Dentons

aC enviRonneMenT ReManie son CaPi-TalSecteur : Immobilier

Valeur : NC

CA prévisionnel : 34 M€

Investisseurs : Naxicap Partners, Garibaldi Partici-pationsConseils investisseurs : due diligences : financière : Ad-vance Capital, assurances : Marsh, fiscale : CM Tax ; juridique : Périclès Avocats ; conseil juridique cédant : AlcyaConseil ; dette senior : BNP Paribas, LCL, Société Générale

aRaMis FinanCe sa RePRise De sunCleaRSecteur : Matériaux den construction

Valeur : NC

CA acquéreur : 110 M€

CA cible : 180 M€

Investisseurs : CM-CIC In-vestissement, BNP Paribas Développement

anTea GRouPe RePRenD iRH envi-RonneMenT à son

PRésiDenT Secteur : Environnement

Valeur : NC

CA cible : 40 M€

CA consolidé acquéreur : 368 M€

Conseils acquéreur : due diligences : financière : Accu-racy, fiscale : Arsene Taxand,

conseil financier cédant : Linkers

eRCuis veRs l’iTalien saMboneT PaDeRno

Secteur : Orfèvrerie

Valeur : NC

CA cible : 13 M€

Conseil juridique acquéreur : LMT Avocats ; conseil juri-dique cédant : DLA Piper

assysTeM va Re-PRenDRe PlasT

ConCePT en Deux TeMPs

Secteur : Services aux entre-prises

Valeur : NC

CA prévisionnel cible : 5 M€

CA acquéreur : 900 M€Conseils acquéreur : due dili-

gence financière : KPMG Tran-saction Services ; juridique :

Pinsent Masons ; conseil juridique cédant : Avodire

ausy s’exPoRTe aux éTaTs-unis aveC

CeleRiTySecteur : Services aux entre-

prises

Valeur : NC

CA cible : 75 M€

CA acquéreur : 341 M€

MeR MonTaGne va-CanCes bouCle son

TouR De TableSecteur : Hôtellerie

Valeur : 2,3 M€

CA acquéreur : 69 M€

Investisseurs : Arkéa Capital Investissement, BPI France,

ACG Management Conseils investisseurs : due

diligence financière : Mazars ; juridique : Axten ; conseil

juridique cible : Askesis

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décideurs & dealmakers

international

Le géant américain Pfizer cherche à relocaliser son siège social en Irlande et payer moins d’impôts, une technique connue sous le nom d’inversion fiscale.

La fusion en cours entre les deux géants de l’industrie pharmaceutique, l’amé-ricain Pfizer et l’européen Allergan, est la transaction de tous les records. À 160 milliards de dollars (la valeur d’Allergan dette incluse), c’est la plus grosse opération de l’année, et une des plus larges de tous les temps. Sa raison d’être principale : l’inversion fiscale, une technique qui consiste, pour les multinatio-nales américaines, à racheter des concurrents à l’étranger pour y établir leur siège social et ainsi échapper au fisc américain. Pour Pfizer, qui s’installera en Irlande, comme Allergan à l’heure actuelle, l’opération lui permettra de passer d’un taux d’imposition de 26 % à 18 %, et économiser ainsi 1,2 milliard de dollars par an. Les responsables politiques américains sont farouchement op-posés à cette pratique, et le département du Trésor ainsi que le Congrès ont introduit plusieurs mesures pour la rendre plus difficile à réaliser et moins attrac-tive. Pour cette raison, ce mariage est structuré de manière particulière : c’est Allergan (la « cible ») qui (techniquement) rachète Pfizer et non l’inverse, ren-dant l’opération légale. Pfizer offrira 11,3 actions pour chaque action d’Allergan, soit une prime de 30 %, plus 6 à 12 milliards en numéraire selon la préférence des actionnaires. L’opération devrait être bouclée fin 2016, si les autorités de la concurrence ne s’y opposent pas.

Pfizer et Allergan : un mariage fiscal à 160 MD$

Baidu et Citic se lancent dans la banque en ligneSi les premières banques chinoises online n’ont pas vraiment convaincu les investis-seurs, le moteur de recherches et l’insti-tution financière espèrent remédier à la situation.

Bonne nouvelle pour les PME de l’empire du Milieu : un nouvel acteur du finance-ment devrait faire son apparition afin de régler leurs problèmes de trésorerie, issu d’un partenariat entre Baidu et Citic Bank. Poursuivant la transformation du monde de la finance (paiements mobiles, gestion de fortune, crowdfunding), les entreprises digitales telles que Baidu, le moteur de recherches, s’attaquent également au fi-nancement direct des sociétés de petite taille. Ces dernières sont effectivement moins soutenues par les grandes insti-tutions financières publiques du pays. Pourtant, l’alliance entre Baidu et Citic s’apparente à un pari lorsque l’on sait que les premières banques chinoises online (WeBank, MyBank) n’ont pas vraiment convaincu les investisseurs, soucieux de la législation les encadrant.

ABN Amro fait une entrée en Bourse remarquéeRéalisée au milieu de la fourchette indicative, l’IPO est un succès et le titre progresse de plus de 3 points.

Autrefois sauvée de la faillite par l’État néerlandais, la banque dont le siège social est situé à Amsterdam a manifestement retrouvé des couleurs : elle vient de s’introduire en Bourse aux Pays-Bas pour un prix de 17,75 euros par action (presque le milieu de la fourchette indicative), synonyme d’une valorisation de 16,7 milliards d‘euros. Il s’agit, tous secteurs confondus, de la plus large IPO européenne depuis 2011 selon Euronext. Elle permet à l’État néerlandais de se désengager de l’institution financière par la cession d’une participation de 20 %, ce qui lui rapporte environ 3,3 MD€. Marque de cette em-bellie du monde bancaire, le titre ABN Amro a même gagné plus de 3 points à la suite de sa cotation.

Square : une IPO contrastéeL’Ipo s’esT faITe à uN prIx bIeN INférIeur aux prévIsIoNs maIs Le TITre a GaGNé pLus de 45 poINTs Lors de soN premIer Jour eN bourse.

square VienT d’arriVer sur Le nyse : La sTarT-up américaine spéciaLisée dans Les paiemenTs moBiLes a concLu son inTroducTion sur Les marchés à un prix de 9$ par acTion, ce qui La VaLorise à 2,9 md$. ainsi, en L’espace d’une an-née, square a perdu enViron La moiTié de sa VaLeur, qui éTaiT de 6 md$ à L’issue du dernier Tour de TaBLe priVé (150 m$) réaLisé iL y a un an. L’ajusTemenT du prix de L’enTreprise par Les marchés esT sans douTe une Bonne chose pour endiGuer L’aLimenTaTion d’une BuLLe sur Les VaLeurs TechnoLoGiques.

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décideurs & dealmakers

nominations

Isabelle Bouvier, Auchan FranceElle était auparavant en charge des finances de la filiale portugaise du groupe.

Le groupe de grande distribution, qui emploie 330 700 collaborateurs dans le monde et réalise un chiffre d’affaires de soixante-trois milliards d’euros, vient d’annoncer la promotion d’Isabelle Bouvier au poste de directeur financier d’Auchan France. Elle aura fort à faire alors que l’activité du groupe en France est en perte de vitesse. Le mois dernier, Patrick Espa-

sa, ancien patron d’Auchan Italie, en prenait la présidence pour redresser la barre. Diplômée de l’Edhec, Isabelle Bouvier débute en 1995 chez KPMG, comme auditeur. Quatre ans plus tard, elle rejoint le monde du corporate en devenant responsable consolidation chez Leroy Merlin. Elle y sera promue par la suite directrice comptabilité, consolidation et systèmes comptables au niveau du groupe. Elle intègre le groupe de grande distribution en 2008 pour y diriger les mêmes fonctions. En 2013, elle devient directrice financière d’Auchan Portugal.

Laurent Delabarre, CarrefourIl rejoint Carrefour comme directeur exécutif en charge du contrôle financier du groupe.

Expert-comptable et commissaire au compte, Laurent Delabarre devient directeur exé-cutif en charge du contrôle financier du géant français de la grande distribution. Car-refour compte 12 000 magasins dans trente-cinq pays et emploie plus de 380 000 col-laborateurs dans le monde. Laurent Delabarre, 49 ans, commence sa carrière en 1988 en tant que consultant chez EY, où il devient associé en 2000. Quatre ans plus tard, il intègre Rexel, entreprise française spécialisée dans la distribution de matériel électrique à destination des professionnels, comme directeur du contrôle financier groupe. Il sera promu vice-président finance en 2008.

Valéry Barrier, CitiFort de onze d’expérience en ECM, il aura pour objectif de développer cette activité.

Valéry Barrier est nommé responsable des activités d’equity capital markets (ECM) de Citi pour la France, le Benelux et la Suisse. Il travail-lera sous les ordres de Ken Robins, responsable de l’activité ECM pour la zone EMEA (Europe, Middle East and Afric). Diplômé de l’Edhec et de la London School of Economics, Valéry Barrier commence sa car-rière en 1997 à la Chase Manhattan Bank comme analyste. En 1999, il intègre Merrill Lynch International en qualité d’associate. En 2004, il part chez Credit Suisse pour prendre en charge l’activité ECM en France et en Belgique. Cinq ans plus tard, Deutsche Bank le recrute pour occu-per le même poste sur le marché français. Fort de ses onze ans d’ex-périence sur ce secteur, Valéry Barrier aura pour objectif de développer l’activité au sein de Citi. En 2004, il devient responsable de l’activité ECM pour la France et la Belgique chez Credit Suisse, avant d’occuper ce même poste pour la France à la Deutsche Bank à partir de 2009. En 2014, la banque américaine a réalisé un chiffre d’affaires de 71,1 milliards de dollars pour un résultat net de 7,3 milliards de dollars.

Charles Andrez, LazardIl est promu managing director.

Lazard nomme Charles Andrez managing director en middle market advisory. Basé à Paris, il s’occupera d’accompagner les entreprises de taille moyenne dans leurs opérations de fusions et acquisitions. Pour

cela, il pourra s’appuyer sur le succès des équipes mid-market de Lazard en Amérique du Nord. La banque continue d’afficher d’excellentes performances. Au troisième trimestre, les commis-sions de conseil dans les fusions et acquisitions ont progressé de 19,4 % à 288 millions de dollars. Diplômé en finance de l'Universi-té Paris Dauphine et de la Sorbonne, Charles Andrez commence sa carrière chez ING Barings comme analyste avant d’intégrer Ed-mond de Rothschild. Il rejoint ensuite Hawkpoint Partners (devenu depuis Canaccord Genuity) où il restera pendant treize ans. Il se fait alors remarquer sur des opérations de fusions et acquisitions et de capital-investissement. Des succès qui lui vaudront d’être finalement promu managning director.

Yannick de Kerhor, EYIl rejoint l’équipe transactionnelle d’EY.

C’est une recrue de choix qui rejoint EY. Nouvel associé responsable adjoint de l’activité transactions, aux côtés de Guil-laume Cornu, Yannick de Kerhor était jusqu’alors membre du comité exécutif France de KPMG, en charge des métiers advisory et transactions. Au nombre de ses missions, le développement de l’ac-tivité auprès des grands corporates ainsi que la coordination et le développement de trois grandes régions en France  : Grand Ouest, Rhône-Alpes et Nord. Agé de 49 ans, diplômé de l’Edhec, Yannick de Kerhor est commissaire aux comptes et expert-comptable.

Marie-Hortense Varin, Partech VenturesNouvelle senior associate chez le capital-ris-queur.

Marie-Hortense Varin quitte Bain & Cie pour renforcer l’équipe venture de Partech en qualité de senior associate. Diplômée de SciencePo Paris et de Duke University, elle conseillait jusqu’alors de grands groupes dans la refonte de leurs stratégies et des fonds d’investissement à l’occasion de due diligence. Auparavant, elle a participé au dé-veloppement de Rocket Internet en Afrique et du spécialiste de l’e-commerce Jumia en Egypte. Marie-Hortense Varin épaulera Phi-lippe Collombel et Jean-Marc Patouillaud dans la gestion des participations.

Patrick Dehlinger, Midi CapitalUn serial entrepreneur arrive à la tête du pôle innovation.

Patrick Dehlinger prend la tête du nouveau pôle stratégie & innovation de Midi Capital. Il aura pour mission d’accompagner les entreprises du portefeuille dans leur déve-loppement avec comme principal objectif la création de valeur. Agé de 51 ans, Pa-trick Dehlinger a fondé Palmware en 1993 avant de rejoindre le constructeur chinois de téléphones mobiles Cellon International comme Chief software architect group. Il a créé en 2007 Viamobility, lauréate du prix des meilleures sociétés innovantes fran-çaises, et intègre en 2011 le groupe japo-nais Index Multimedia puis le fonds d’inves-tissement belge QuaeroQ.

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Olivier Breittmayer Chief Executive Officer Exclusive Group

Conni Jonsson Chairman of the Board EQT Partners