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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 98 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Vendredi 18 janvier 2013 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs,

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2013 : 98ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

98 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Vendredi 18 janvier 2013

Retrouvez les informations sur notre site :

http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Turquie : Il y a six ans, tombait le Martin Luther King arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le 19 janvier 2007, le journaliste arménien de Turquie, Hrant Dink, tombait assassiné de trois balles dans la tête, devant les locaux de son journal Agos à Istanbul. Celui qui restera pour la postérité comme celui qui oeuvrait, en Turquie même, à briser les tabous, que ce soit celui du génocide arménien, ou celui du dialogue entre descendants des victimes et petits-fils des assassins, s'écroulait sous les coups de ce que l'on nomme en Turquie, l'Etat profond, véritable nébuleuse islamo-fasciste. Six ans après la mort de la 1 500 001e victime du génocide arménien, la section de Paris de l'Organisation Terre et Culture vous invite le vendredi 18 janvier à 20h30 sur la Péniche Anako, à une soirée de commémoration en hommage à Hrant Dink. Au programme, analyses de l'événement et de ses conséquences, projection, performance musicale.

Il y a 23 ans, les pogroms anti-Arméniens de Bakou Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. "En janvier 1990, Bakou est le théâtre de pogromes prenant pour cibles les Arméniens vivant dans la capitale de l'Azerbaïdjan alors soviétique. Près de 2 ans avant, les Arméniens de Soumgaït avaient été les victimes de semblables violences, mais l'armée soviétique ne réagira que tardivement pour défendre la population arménienne".

Chypre: la présidence réussie d'un petit pays Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de presse publié sur le site du Parlement européen le 15 janvier 2013. ""Nous avons montré qu'un petit pays peut réaliser une bonne présidence", a souligné le Président Demetris Christofias lors du débat sur les résultats de la présidence de l'UE de son pays. Les députés de tous les groupes politiques ont félicité Chypre pour son travail, mais ont exprimé certaines préoccupations concernant la situation économique et la division de l'île".

Turquie : 21 ans requis pour Sevil Sevimli Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Au tribunal de Bursa le procureur a requis 21 ans pour Sevil Sevimli. L'interdiction de quitter le territoire n'a pas été levée. La consule générale de France Françoise Pontois, le consul honoraire Mehmet Erbak, le député CHP d'Izmir Musa Çam, et une délégation représentant le PCF menée par Dominique Torre et de nombreux journalistes français assistaient au procès. "Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le vendredi 16 janvier 2013".

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 janvier Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "18 janvier 2001 -- France/Reconnaissance du génocide arménien à l'Assemblée Nationale: la loi reconnaissant le génocide arménien de 1915, adoptée le 18 janvier par le Parlement français, a été promulguée lundi par le président de la République Jacques Chirac et publiée mardi au Journal officiel. Le texte, issu d'une proposition parlementaire, est constitué d'un article unique qui stipule que "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915", sans toutefois désigner les Turcs comme responsables des massacres survenus sous l'empire ottoman. La publication au JO constitue le dernier acte du processus parlementaire de deux ans et demi visant à la reconnaissance par la France du génocide arménien. Le Premier ministre turc Bulent Ecevit a annoncé immédiatement que son pays révisait ses relations économiques et commerciales avec la France. L'adoption de la loi, à l'unanimité, par l'Assemblée nationale, avait déjà provoqué une vive réaction de la Turquie, qui avait notamment rappelé aussitôt son ambassadeur en consultations et annulé un contrat avec la firme française Alcatel."

Les vraies raisons de l’assassinat des trois militantes kurdes Enquête exclusive pour comprendre les vraies raisons de l'assassinat des trois militantes kurdes la semaine dernière à Paris. Un triple meurtre en lien direct avec les négociations entre le PKK et la Turquie et ses enjeux régionaux, en Syrie notamment.

Turquie : 85 arrestations dans une rafle contre l’extrême-gauche La police turque a arrêté vendredi matin dans plusieurs villes du pays 85 personnes soupçonnées de liens avec une organisation clandestine d’extrême-gauche, ont rapporté les médias. Parmi les suspects arrêtés à Ankara, Izmir (ouest) et Istanbul notamment figurent une quinzaine d’avocats d’un cabinet stambouliote connu pour défendre les militants d’extrême-gauche, selon la chaîne d’information NTV.

Le dernier hommage des Kurdes de Turquie aux militantes tuées à Paris C’est une foule immense qui s’est rassemblée à Dyarbakir, la principale ville kurde de Turquie. 200 000 personnes, venues rendre un dernier hommage aux trois militantes assassinées il y a une semaine à Paris. Les participants portent des écharpes blanches, symbole de la paix, le rassemblement est placé sous le signe de l’apaisement. “Nous sommes tous Leila”, disent les pancartes, en référence à l’une des victimes.

Les Arméniens de Turquie en aide aux Arméniens de Syrie La communauté arménienne d’Istanbul a lancé deux campagnes d’aide visant à aider les victimes arméniennes des conflits en Syrie. La première campagne « Biz Titriyoruz bize Yardim ediniz », organisée par Şinorhik Altun, l’épouse de Dikran Altun propriétaire d’un Tour Opérateur, a attiré beaucoup d’intérêt, tout comme la deuxième campagne, initiée par Patriarcat arménien de Turquie. Le Croissant-Rouge turc va distribuer l’aide collectée par le Patriarcat.

Marx n'est plus censuré à Istanbul La censure de l'Etat turc, qui frappait environ 2 000 publications (livres, journaux, magazines, etc.), a été levée début janvier, rendant disponibles des oeuvres tombées dans la clandestinité. Les éditeurs d'Istanbul pourront republier environ 450 ouvrages interdits depuis des décennies. Parmi eux, le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx et Friedrich Engels, L'Etat et la révolution, de Lénine, des écrits de Staline ou ceux de Nazim Hikmet, grand poète turc et militant communiste, mort en exil à Moscou en 1963. Ces ouvrages avaient été placés sur une liste noire qui s'est allongée au gré des coups d'Etat et des raidissements de la bureaucratie d'Ankara.

La diplomatie comme espoir La justice turque reste sourde aux appels de la famille de l'étudiante. «Si François Hollande le veut, il peut faire quelque chose», assure Erdugan Sevimli, le père de Sevil, l'étudiante de Lyon II retenue et jugée en Turquie pour des liens présumés avec une organisation d'extrême gauche. Il a appris mercredi après une audience du tribunal de Bursa que sa fille était toujours interdite de retour chez elle. Dans l'ombre, des diplomates œuvrent pour la sortir de ce mauvais pas. Pourtant l'affaire piétine. Sans que la famille ne comprenne pourquoi le retour de la jeune femme, qui encourt 22 ans de prison, est si compliqué.

Le journaliste truc Mehmet Ali Birand est mort Le célèbre journaliste turc Mehmet Ali Birand est mort. Opéré le 16 janvier, tombé dans le coma suite à un arrêt cardiaque, il devait mourir le lendemain. L’annonce de sa disparition a été réalisée par son fils. Avec elle, la Turquie perd l’une de ses meilleures plumes ainsi qu’un chroniqueur de talent.

Comment la France se vend à l’étranger Alors que la balance commerciale de la France –c’est-à-dire la différence entre ses exportations et ses importations– est nettement déficitaire (-71 milliards d’euros en 2011, un record), le Premier ministre a promis qu’en 2017, le déficit commercial du pays serait revenu à zéro, hors énergie. «20 Minutes» a suivi Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur de la France, lors de son premier voyage officiel à Istanbul, en Turquie...

Michel Bernardaud: «La Turquie est une priorité pour le luxe français» Le Comité Colbert promeut le savoir-faire et le luxe français. A Istanbul (Turquie), «20 Minutes» a rencontré son président Michel Bernardaud... Chanel, Louis Vuitton, Céline, Cartier… Ces grandes maisons sont toutes réunies au sein du Comité Colbert. Son objectif: promouvoir le savoir-faire et le luxe français. 20 Minutes a rencontré à Istinye Park, vaste centre commercial de luxe implanté à Istanbul, le président du Comité Colbert Michel Bernardaud, également PDG des porcelaines Bernardaud.

Deux journées sous hautes tensions en Turquie pour les funérailles des femmes kurdes assassinées à Paris C’est mercredi 16 janvier que les corps des trois femmes activistes kurdes, exécutées à Paris de plusieurs balles dans la tête dans les discrets locaux de l’information kurde rue de Lafayette, s’envoleront pour la Turquie après une cérémonie organisée à Villiers le Bel. Les corps seront d’abord conduits à Diyarbakir où le BDP organisera une cérémonie funéraire. Et jeudi auront lieu les funérailles de Sakine Cansiz à Dersim (Tunceli), de Fidan Dogan à Elbistan (Maras) et de Leyla Söylemez à Mersin, une ville de la Méditerranée, où vit une importante population kurde, et parmi celle-ci de nombreux réfugiés intérieurs ayant du fuir dans les grandes métropoles de l’ouest après la destruction de leurs villages par l’armée turque et pour la plupart sympathisants du PKK.

Syrie: violents affrontements entre les kurdes et "rebelles" Les forces armées kurdes ont annoncé avoir tué quelques 70 "rebelles", rentrés par la Turquie à Rass al-Ain (Serékaniyé en kurde), au Kurdistan occidental. "Environ 70 membres des bandes armées ont été tués" a déclaré Rustem Azad, un combattant des Unités de défense du peuple (YPG), armée kurde créée en juillet 2012.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bagis a déclaré que la Turquie peut ouvrir 10 chapitres dans les négociations en 12 mois et 15 chapitres en 18 mois si le blocus politique de l'UE dans les négociations était terminé."

Rwanda avril 1994 : Ces agents d’écoute français qui en avaient entendu trop Les révélations 
du juge Trévidic 
sur l’assassinat, peu après l’attentat contre l’ex-président Habyarimana, de deux gendarmes français spécialistes 
des écoutes, remettent en lumière une bien mauvaise raison d’État.

Premiers témoignages de l'assassinat des trois militantes kurdes à Paris L'ActuKurde a recueilli les premiers témoignages sur l'exécution des trois femmes à Paris de plusieurs balles dans la tête. Toujours sous le choc après le massacre, les témoins racontent la scène, entre larmes et stupéfaction, du dernier contact avec les victimes à la découverte de leurs corps sans vie.

Marion Maréchal-Le Pen veut la reconnaissance du génocide vendéen Marion Maréchal-Le Pen a déposé le 16 janvier sa première proposition de loi cosignée avec des députés UMP, dont Lionnel Luca. Le but : la reconnaissance du génocide vendéen pendant la Terreur.

Nicole Bricq: «Nos entreprises seront présentes dans la boucle nucléaire turque» «20 Minutes» a suivi Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, lors de son déplacement en Turquie. La ministre revient pour nous sur les enjeux de cette première visite officielle… Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a rencontré pendant deux jours à Istanbul plusieurs ministres et hommes d’affaires turcs. Après ces journées marathon et une nuit bien courte, elle a rejoint Paris mercredi soir. Et a répondu aux questions de «20 Minutes» lors de ce retour en avion.

Soudan: libération de quatre travailleurs chinois enlevés au Darfour Quatre travailleurs chinois enlevés samedi dernier dans la région soudanaise du Darfour ont été libérés, a annoncé mercredi un responsable local du Darfour du Nord. L'information a été confirmée par l'ambassade de Chine au Soudan.

Turquie: une foule immense rend hommage aux militantes kurdes tuées à Paris Après l'assassinat de trois militantes kurdes en France la semaine dernière, l'enquête se poursuit sous la direction de la section anti-terroriste de Paris. Ce jeudi 17 janvier, à Diyarbakir, principale ville kurde de Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont rendu un dernier hommage aux trois femmes. Les organisateurs avaient placé ce rassemblement sous le signe de l'apaisement.

La Turquie lancera l'appel d'offres pour un 3ème aéroport à Istanbul la semaine prochaine La Turquie va lancer la semaine prochaine la procédure d'appel d'offres pour la construction d'un troisième aéroport à Istanbul, alors que le gouvernement cherche à transformer la plus grande ville du pays en plateforme régionale et soutenir les efforts de sa principale compagnie aérienne pour se hisser au rang des grandes compagnies mondiales.

Shoah : le Sénat minimise-t-il la responsabilité de l’Etat belge ? Jeudi dernier, la commission des affaires institutionnelles du Sénat a examiné la proposition de résolution visant à reconnaître la responsabilité des autorités belges dans la persécution des Juifs. Elle a voté un amendement, qui précise que "certaines" et pas "toutes" les autorités ont donné un coup de pouce aux nazis, diversement apprécié.

L'UMP cosigne une proposition de loi du FN C'est la première fois qu'un l'UMP cosigne une proposition de loi de Marion Maréchal Le Pen. Plusieurs députés UMP, dont le chef de file de la Droite populaire Lionnel Luca et et l’ancien secrétaire d’Etat aux Anciens combattants puis à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales Alain Marleix soutiennent en effet un texte déposé la députée FN, rapporte Slate.fr.

INFO COLLECTIF VAN

Turquie : Il y a six ans, tombait le Martin Luther King arménien

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 19 janvier 2007, le journaliste arménien de Turquie, Hrant Dink, tombait assassiné de trois balles dans la tête, devant les locaux de son journal Agos à Istanbul. Celui qui restera pour la postérité comme celui qui oeuvrait, en Turquie même, à briser les tabous, que ce soit celui du génocide arménien, ou celui du dialogue entre descendants des victimes et petits-fils des assassins, s'écroulait sous les coups de ce que l'on nomme en Turquie, l'Etat profond, véritable nébuleuse islamo-fasciste. Six ans après la mort de la 1 500 001e victime du génocide arménien, la section de Paris de l'Organisation Terre et Culture vous invite le vendredi 18 janvier à 20h30 sur la Péniche Anako, à une soirée de commémoration en hommage à Hrant Dink. Au programme, analyses de l'événement et de ses conséquences, projection, performance musicale.

Vendredi 18 janvier à 20h30

La section de Paris de l'Organisation Terre et Culture vous invite à une soirée à l'occasion du 6ème anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink

analyses de l'événement et de ses conséquences, projection, performance musicale...

avec la participation de

Kégham Kévonian, Hamit Bozarslan, Serra Torrun, Tabita Toparlak , Alâra Kuset, Shushan Kerovpyan, Maral Kerovpyan...

Entrée libre

Péniche Anako, Bassin de La Villette, face au 61 quai de Seine, 75019 Paris (M° Riquet, Stalingrad ou Jaurès)

Lire aussi :

Belgique: 6 ans après l'assassinat de Hrant Dink http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70571

Turquie : Calendrier du 6e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70537

Buradayız Ahparig – Il y a six ans, Hrant Dink était assassiné http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70512

"Pas de justice pour Hrant Dink" http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=68504

Affaire Hrant Dink - Fethiye Çetin écrit au Conseil de l’Europe http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=65098

Le dossier Dink pas encore envoyé devant la Cour de Cassation http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=64544

Un rapport turc pointe « les erreurs officielles » dans le meurtre de Hrant Dink http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=62031

Turquie : l’assassin de Dink, jugé en tant qu’enfant http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49247

Turquie: De nouvelles décisions décevantes http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49122

Turquie : le meurtrier de Dink devant un tribunal pour enfants ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49078

Hrant Dink : Chroniques d’un journaliste assassiné http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=48875

4 ans: les assassins de Hrant Dink restent toujours impunis! http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51067

Berlin : Semaine Hrant Dink du 13 au19 janvier 2011 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=50920

Ankara/Hrant Dink : manifestation de la gauche turque et kurde http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51215

4 ans déjà : le Collectif VAN rend hommage à Hrant Dink http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51180

Personne n’est Hrant Dink http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51127

Turquie : le meurtre du journaliste arménien impuni http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=51163

Justice pour le journaliste Hrant Dink http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=51143

Turquie : justice pour le journaliste turco-arménien Hrant Dink ! http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=51129

Hrant Dink : ses assassins sont-ils plus puissants que le gouvernement ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=51115

Hrant Dink : l’Etat turc est l’assassin http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51106

Pétition : Justice pour Hrant Dink http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51411

Turquie « Le procès de Dink est un petit 'procès de 1915' » http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51257

Hrant Dink : Le Gouvernement turc condamné par sa justice http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=52019

Turquie : Hrant Dink immortalisé dans un film d’animation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53071

Manifestation en mémoire de Hrant Dink à Paris http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7353

Procès Dink : « Arménien, connais pas. Circulez, y’a rien à voir » http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=33192

Turquie/Procès Hrant Dink : Rapport d’observation du Barreau de Paris http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=33861

11ème audience du procès Dink : "Les questions fondamentales demeurent" http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37034

Procès Hrant Dink : 3e rapport de mission d’observation judiciaire http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=37098

Turquie: Menaces de mort contre l’auteur d’un livre sur le meurtre de Hrant Dink

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51566

URL originale :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70606

Turquie : 21 ans requis pour Sevil Sevimli

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site susam-sokak.fr, le blog d'Etienne Copeaux, le vendredi 16 janvier 2013.

susam-sokak.fr

Mercredi 16 janvier 2013

Au tribunal de Bursa le procureur a requis 21 ans pour Sevil Sevimli. L'interdiction de quitter le territoire n'a pas été levée.

La consule générale de France Françoise Pontois, le consul honoraire Mehmet Erbak, le député CHP d'Izmir Musa Çam, et une délégation représentant le PCF menée par Dominique Torre et de nombreux journalistes français assistaient au procès.

Les accusés Sevil Sevimli, Burcu Akın, Ceren Cevahir, Kezban Yıldırım et Seren Özçelik ont comparu libres. Ils ont été accusés d' « appartenance à une organisation armée », et de « propagande pour une organisation [illégale] ». La peine de 21 ans a été requise pour chacun d'entre eux sauf Mustafa Erdal Harman qui a été acquitté.

L'avocat de Sevil Sevimli, Inayet Aksu, a demandé la levée de l’interdiction de sortie du territoire pour lui permettre de poursuivre ses études. Mais le tribunal a refusé.

Le verdict du tribunal a été reporté à une date ultérieure.

A la sortie du tribunal, Sevil Sevimli a déclaré : « Oui, je suis de gauche. Je suis socialiste. Je le dis sans m'en cacher. Il n'y a d'ailleurs rien à cacher, c'est ma manière de penser, je défends l'égalité et la démocratie. Et je ne suis pas la seule. On accuse beaucoup de jeunes d'être des « terroristes », simplement pour avoir assisté à un concert du Groupe Yorum, alors que tout cela est légal. Par centaines, des jeunes, des travailleurs, des fonctionnaires, des syndicalistes, des intellectuels, des journalistes sont en prison. Ils ne sont même pas condamnés, ils sont détenus, en préventive. On nous accuse de terrorisme mais nous nous savons bien qui sont les vrais terroristes. Ce sont ceux qui appauvrissent, écrasent, exploitent le peuple. Ce sont eux les terroristes. »

« J'ai connu la prison, et je me considère toujours comme prisonnière, parce que je suis loin de ma famille qui est en France. J'aurais voulu aller en université là bas. Mais on veut faire pression sur moi. »

http://www.susam-sokak.fr/article-21-ans-requis-pour-sevil-sevimli-114435645.html

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70630

Il y a 23 ans, les pogroms anti-Arméniens de Bakou

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Représentation du Haut-Karabagh en France

Il y a 23 ans, les pogromes de Bakou mettaient un terme tragique à la présence arménienne en Azerbaïdjan

En janvier 1990, Bakou est le théâtre de pogromes prenant pour cibles les Arméniens vivant dans la capitale de l'Azerbaïdjan alors soviétique. Près de 2 ans avant, les Arméniens de Soumgaït avaient été les victimes de semblables violences, mais l'armée soviétique ne réagira que tardivement pour défendre la population arménienne. Ces pogromes ont mis un terme à la présence pluriséculaire des Arméniens à Bakou et ont provoqué l'exode de l'ensemble de la population arménienne de l'Azerbaïdjan.

Un peu moins de 2 ans après les pogromes de Soumgaït, une ville pétrolière azérie des rives de la mer Caspienne qui avait été le théâtre fin février 1988 de scènes de violence sans précédent contre la population arménienne, Bakou, à son tour, est en proie à un déchaînement de violences visant la communauté arménienne implantée depuis des siècles dans la capitale de l'Azerbaïdjan alors encore soviétique. Obéissant à un scénario bien rodé, des milices armées déferlent dans les rues de Bakou le 14 janvier 1990, attisant la haine de la foule contre les Arméniens de la ville, qui doivent payer le prix, selon les nationalistes locaux, de la résistance qu'opposent depuis 2 ans les Arméniens du Haut Karabagh à l'arbitraire azéri. L'armée soviétique reste dans ses casernes, et elle attendra quelques jours avant de faire cesser les violences, avec l'aval des autorités communistes alors au pouvoir à Bakou. Une attitude qui prête encore aujourd'hui à spéculations. En butte à différents mouvements nationalistes, l'URSS est en pleine déliquescence, et certains attribuent l'attentisme du pouvoir soviétique aux mains de Gorbatchev, à une politique du « diviser pour mieux régner ». Toujours est-il que l'intervention tardive des forces soviétiques aura pour effet de vider Bakou de ses Arméniens et d'exacerber un nationalisme azéri qui se nourrit jusqu'à aujourd'hui du souvenir de ses « martyrs » victimes de la répression exercée par Moscou. Autant dire que, 23 ans après, l'Azerbaïdjan n'est pas près de reconnaître que cette effusion de sang a trouvé son origine dans les pogromes qui ont mis un terme à la présence pluriséculaires des Arméniens non seulement à Bakou, mais aussi à Kirovabad (Gandja) et dans d'autres villes de l'Azerbaïdjan, vidées de leur population arménienne. Entre les pogromes de Soumgaït et de Bakou, 400 000 Arméniens ont dû quitter l'Azerbaïdjan, au terme d'un « nettoyage ethnique » qui achevait un processus engagé lors des guerres arméno-tatares du début du 20e siècle. Aujourd'hui, le régime azéri, loin d'assumer sa responsabilité dans les exactions commises contre les Arméniens, présente les victimes comme les bourreaux, réécrivant une histoire pourtant récente, dont les témoins directs, ces réfugiés arméniens de Bakou et d'autres villes de l'Azerbaïdjan, vivent toujours dans la plus grande précarité parfois, mais dans la sécurité, au Karabagh, en Arménie, en Russie ou ailleurs. Et s'il n'y a plus d'Arméniens à Bakou, le régime azéri persiste à les désigner comme les principaux ennemis de l'Azerbaïdjan, où qu'ils se trouvent, en les menaçant, par des discours belliqueux et haineux, de la hache du bourreau, de celle qui armait les mains des auteurs des pogromes, il y a 25 ans, et plus récemment, celles de l'officier Ramil Safarov, traité en héros par le président Aliev pour avoir tué un officier arménien à Budapest en 2004.

Lire aussi :

Azerbaidjan : 20 ans après le pogrom de Maragha http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=63065

Les pogroms anti-arméniens en Azerbaïdjan 1988-92 http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=61715

Khojalu : 20 ans de mensonge d’Etat http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61588

Commémoration du 24ème anniversaire des pogroms de Soumgaït http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=61573

1990/2010 – Il y a 20 ans, les pogroms génocidaires de Bakou http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=50492

Les 20 ans du pogrom anti-arménien de Soumgaït http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=16343

URL originale :

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2013-01-16/277/

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70612

Chypre: la présidence réussie d'un petit pays

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ce Communiqué de presse publié sur le site du Parlement européen le 15 janvier 2013.

Parlement européen

15-01-2013 - 14:33 Mise à jour

"Nous avons montré qu'un petit pays peut réaliser une bonne présidence", a souligné le Président Demetris Christofias lors du débat sur les résultats de la présidence de l'UE de son pays. Les députés de tous les groupes politiques ont félicité Chypre pour son travail, mais ont exprimé certaines préoccupations concernant la situation économique et la division de l'île.

Le Président Christofias a réitéré le soutien de Chypre à une Union sociale, précisant qu'il a œuvré en faveur de cette idée, à tous les niveaux, durant les six mois de la présidence chypriote. M. Christofias a cité ses efforts en vue de promouvoir la coopération et de bonnes relations au sein des institutions, une "réalisation politique fondamentale" de la présidence.

Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a qualifié la présidence de "très réussie", faisant observer que de nombreux travaux préparatoires ont été effectués et que Chypre a montré son engagement européen. Il a estimé que des progrès ont été enregistrés l'an passé en matière de lutte contre la crise économique mais a ajouté que l'Europe est, à présent, confrontée à une crise sociale.

Corien Wortmann-Kool (PPE, NL) a félicité la présidence chypriote pour les progrès importants accomplis, mais a souligné que le gouvernement chypriote n'a pas réussi à appliquer un plan crédible de sortie de crise pour le pays.

Selon Elisa Ferreira (S&D, PT), la présidence a été couronnée de succès, réalisant un énorme travail, en dépit des difficultés de l'UE.

Cecilia Wikström (ADLE, SE) a remercié Chypre pour son bon travail, estimant que l'UE ne le considèrerait plus comme un petit pays mais comme un pays important.

Rebecca HARMS (Verts/ALE, DE) a mis l'accent sur la situation à Chypre, soulignant qu'il serait préférable pour tous les Chypriotes d'avoir une approche consensuelle entre partis et a vivement critiqué les paradis fiscaux du pays.

Derk Jan Eppink (ECR, BE) a admis qu'il s'était d'abord montré sceptique quant à cette présidence chypriote, mais a déclaré qu'"elle avait été bien menée". Chypre est un membre respectable, de l'Union européenne et un élément essentiel de la diplomatie européenne", a déclaré Niki Tzavela (EFD, EL).

Gabrielle Zimmer (GUE / NGL, DE) a déclaré que la présidence a œuvré pour l'intégration européenne, mais a en outre montré la difficulté de concilier les pouvoirs d'une présidence tournante de l'UE avec ceux d'une présidence permanente, comme celle de Herman Van Rompuy.

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20130114IPR05301/html/Chypre-la-pr%C3%A9sidence-r%C3%A9ussie-d%27un-petit-pays

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=70609

Collectif VAN : l'éphéméride du 18 janvier

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 18 janvier (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) :

18 janvier 1670 -- A Metz (France), un enfant chrétien de trois ans disparaît. Le juif Raphaël Lévy est accusé de l'avoir tué à l'occasion d'un meurtre rituel. Torturé, il réaffirme son innocence. Quand l'enfant est retrouvé mort, on s'aperçoit qu'il a été victime d'une bête sauvage. Lévy croit qu'il sera bientôt libéré, mais il est condamné au bûcher et brûlé vif. Les habitants de Metz s'adressent ensuite au roi de France, lui demandant l'expulsion des juifs de la ville, ce qui leur est accordé. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjanvier.htm#18

18 janvier 1919 -- À Versailles, début de la Conférence de la paix qui débouche sur le traité de Versailles qui met fin à la guerre 1914-18. Wikipedia: 18 janvier http://fr.wikipedia.org/wiki/18_janvier

18 janvier 1921 -- Empire ottoman: le gouvernement ottoman abolit la cour martiale. ANI: Chronology of the Armenian Genocide -- 1921 http://www.armenian-genocide.org/1921.html

18 janvier 1923 -- Hitler fait un discours à Munich. Il promet: « Il n’y a ici aucune possibilité d’accommodation : le Juif et ses complices demeureront à jamais des ennemis dans le cœur de notre peuple. Nous savons que s’ils se saisissent des commandes, nos têtes rouleront; nous savons aussi cependant que lorsque nous aurons le pouvoir entre nos mains, que Dieu ait pitié de vous! » PHDN : L’antisémitisme mortifère d’Hitler, Paroles et documents http://www.phdn.org/histgen/hitler/declarations.html

18 janvier 1928 -- Dans un article paru dans Yeni-Adana, le 18 janvier 1928, les Grecs-orthodoxes d’origine syrienne de Cilicie sont qualifiés de traîtres (par les Turcs), qui ont collaboré avec les Français, durant la guerre de Cilicie : MAE, série Levant 1918-1940, sous-série Turquie, vol. 257, ff. 200-204, rapport de A. Ronflard, Consul de France à Adana et Mersine à A. Briand, ministre des Affaires étrangères, daté du 19 janvier 1928, Adana. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920 http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c#n32

18 janvier 1940 -- Pologne: des agents de la Gestapo exécutent environ 250 Juifs dans les bois à l'extérieur de Varsovie. Ils faisaient partie du mouvement de résistance conduit par Andrzej Kott. Seconde-guerre.com http://www.seconde-guerre.com/chronologie/chronologie-janvier-1940.html

18 janvier 1943 -- Un train de Belgique arrive à Auschwitz, avec à son bord près de 2 000 personnes. 387 hommes et 81 femmes sont envoyés vers les baraques, 1 558 personnes sont gazées dès leur arrivée. - Suite à la visite de Himmler à Varsovie, les Allemands décident de reprendre les déportations de Juifs vers les camps d'extermination : ils ne réussissent pas à saisir plus de 6.500 Juifs. Des pelotons allemands sont pris pour cible par des résistants armés. Une trentaine de soldats allemands sont tués. 1.171 Juifs sont tués à l'intérieur du ghetto. - 6 000 juifs du ghetto de Varsovie sont déportés au camp d'extermination de Treblinka. 1 000 d'entre eux sont fusillés sur place. - 748 juifs quittent le camp de regroupement de Westerbork (Pays-Bas), déportés à destination du camp d'extermination d'Auschwitz. - Les 200 juifs restant encore dans le ghetto de Sokolka (Pologne) sont assassinés. Quelques jeunes gens réussissent à se réfugier à Varsovie, où ils participent à la révolte du ghetto en avril 1943. Skynet: 18 janvier, cejour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/18-janvier-cejour-la-n-oubliez-pas.html

Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjanvier.htm#18

18 janvier 1944 -- 870 juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp de concentration de Theresienstadt. - 300 juifs de Buczacz (Ukraine), qui s'étaient réfugiés dans les forêts avoisinantes, sont massacrés par les nazis. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjanvier.htm#18

18 janvier 1945 -- Les SS commencent à évacuer Auschwitz (31.894 détenus, Birkenau compris) et Monowitz (35.118 avec camps satellites de la périphérie). 58.000 détenus quittent le camp à pied par un froid glacial, les autres sont évacués en train. La marche de la mort débute. - 3 000 juifs quittent le camp d'extermination d'Auschwitz pour une marche de la mort en direction de Geppersdorf (Allemagne). Lorsqu'ils arrivent à destination, en mars 1945, on ne compte plus que 280 survivants. Skynet: 18 janvier, cejour-là, n'oubliez pas http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/01/11/18-janvier-cejour-la-n-oubliez-pas.html Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjanvier.htm#18

18 janvier 2001 -- France/Reconnaissance du génocide arménien à l'Assemblée Nationale: la loi reconnaissant le génocide arménien de 1915, adoptée le 18 janvier par le Parlement français, a été promulguée lundi par le président de la République Jacques Chirac et publiée mardi au Journal officiel. Le texte, issu d'une proposition parlementaire, est constitué d'un article unique qui stipule que "la France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915", sans toutefois désigner les Turcs comme responsables des massacres survenus sous l'empire ottoman. La publication au JO constitue le dernier acte du processus parlementaire de deux ans et demi visant à la reconnaissance par la France du génocide arménien. Le Premier ministre turc Bulent Ecevit a annoncé immédiatement que son pays révisait ses relations économiques et commerciales avec la France. L'adoption de la loi, à l'unanimité, par l'Assemblée nationale, avait déjà provoqué une vive réaction de la Turquie, qui avait notamment rappelé aussitôt son ambassadeur en consultations et annulé un contrat avec la firme française Alcatel. Rappel : La proposition de loi visant à réprimer la contestation de l'existence des génocides reconnus par la loi, déposée par Mme Valérie Boyer, députée UMP, a été adoptée en 1ère lecture par l'Assemblée nationale le 22 décembre 2011, à une large majorité, avec le soutien de députés de tous les partis politiques et celui de M Patrick Ollier, député UMP, ministre chargé des relations avec le gouvernement. Bien que portant sur tous les génocides, les débats des députés ont surtout concerné le génocide arménien. La représentation nationale française n'a pas cédé aux menaces de la Turquie. Une forte manifestation de protestation turque se déroulait devant l'Assemblée nationale pendant les débats. Ce projet de loi doit encore être examiné au Sénat le 23 janvier 2012 pour pouvoir entrer en vigueur. La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915. CDCA http://www.aidh.org/hist-mem/genoc-arm.htmWikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_politique_du_g%C3%A9nocide_arm%C3%A9nien

18 janvier 2007 -- Turquie : « ...oui, je peux me voir dans l'inquiétude et l'angoisse d'une colombe, mais je sais que dans ce pays les gens ne touchent pas aux colombes. Les colombes peuvent vivre en plein coeur des villes, au plus chaud des foules humaines. Non sans crainte évidemment, mais avec quelle liberté ? » Ainsi se terminait le texte que Hrant Dink, journaliste turc d'origine arménienne, fit parvenir le 18 janvier 2007 au magazine Radikal2 qui s'apprêtait à le publier. Biblio Monde: Être arménien en Turquie par Hrant Dink http://www.bibliomonde.com/livre/etre-armenien-turquie-5705.html

18 janvier 2007 --Jacques Chirac et Simone Veil, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et ancienne déportée, ont inauguré une inscription dans la crypte du Panthéon de Paris en présence de nombreuses personnalités dont le prix Nobel de la paix Elie Wiesel. Il s'agit de rendre hommage aux « Justes de France » et aux héros anonymes qui ont sauvés des milliers de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce titre a été décerné à cette date à 2 725 Français dont 240 sont encore en vie. Wikipedia: Juste parmi les nations http://fr.wikipedia.org/wiki/Juste_parmi_les_nations

18 janvier 2008 -- George Clooney est nommé 'Messager de la paix' par l'ONU pour son aide au Darfour. Wikipedia: 18 janvier http://fr.wikipedia.org/wiki/18_janvier

18 janvier 2010 -- Le Turc Mehmet Ali Agca, auteur de l'attentat contre le Pape Jean-Paul II le 13 mai 1981, est libéré de sa prison en Turquie. Né le 9 janvier 1958 à Malatya en Turquie, Mehmet Ali Agca était un militant de l'extrême droite turque (les « Loups Gris »). En 2009, il déclare avoir abjuré depuis le 13 mai 2007 la foi musulmane, et être devenu un fidèle de l'Église catholique romaine, ajoutant qu'il espérait un jour pouvoir aller prier sur la tombe de Jean Paul II. Il sort finalement de prison après 29 ans d'enfermement le 18 janvier 2010. Wikipedia: Mehmet Ali Ağca

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mehmet_Ali_A%C4%9Fca

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=51092

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée.

TURQUIE/COMMUNAUTE ARMENIENNE/SYRIE

Les Arméniens de Turquie en aide aux Arméniens de Syrie

NAM

La communauté arménienne d’Istanbul a lancé deux campagnes d’aide visant à aider les victimes arméniennes des conflits en Syrie.

La première campagne « Biz Titriyoruz bize Yardim ediniz », organisée par Şinorhik Altun, l’épouse de Dikran Altun propriétaire d’un Tour Opérateur, a attiré beaucoup d’intérêt, tout comme la deuxième campagne, initiée par Patriarcat arménien de Turquie. Le Croissant-Rouge turc va distribuer l’aide collectée par le Patriarcat.

S’adressant au journal Hurriyet à propos de la campagne, Arsik Arsen, un universitaire de l’Université de Boğaziçi et l’un des organisateurs du mouvement, a déclaré de nombreux Arméniens d’Istanbul ont montré un grand soutien à la campagne.

« L’aide monétaire n’a pas été acceptée, car la campagne est une initiative civile. Seuls les vêtements ont été recueillis jusqu’à maintenant. Le Patriarcat a également été informé à ce sujet. L’objectif était d’aider les milliers d’Arméniens de Syrie qui ont cherché asile en Arménie. Cependant, puisque nous avons eu des difficultés à trouver un nouveau lieu de stockage [de l’aide], nous avons dû mettre fin à la campagne » a déclaré Arsik.

Arsik dit que la compagnie Armavia a transféré l’aide à Erevan. « Cette campagne pourrait être considérée comme un geste historique civile par les Arméniens d’Istanbul. Grâce à cette campagne, la communauté arménienne d’Istanbul a connu la joie d’aider leurs frères de la diaspora » a dit Arsik ajoutant que le patriarcat a également ouvert un compte bancaire pour le programme d’aide.

vendredi 18 janvier 2013, Stéphane ©armenews.com

Titre original:

Istanbul Armenians kick off aid campaign for Syria victims

http://www.hurriyetdailynews.com/istanbul-armenians-kick-off-aid-campaign-for-syria-victims.aspx?pageID=238&nID=39039&NewsCatID=341

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86136

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70632

FRANCE

L'UMP cosigne une proposition de loi du FN

Par Europe1.fr

Publié le 17 janvier 2013 à 21h30 Mis à jour le 17 janvier 2013 à 21h30

C'est la première fois qu'un l'UMP cosigne une proposition de loi de Marion Maréchal Le Pen. Plusieurs députés UMP, dont le chef de file de la Droite populaire Lionnel Luca et et l’ancien secrétaire d’Etat aux Anciens combattants puis à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales Alain Marleix soutiennent en effet un texte déposé la députée FN, rapporte Slate.fr.

Cette dernière demande "la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794" et a été "enregistré à la présidence de l’Assemblée nationale le 16 janvier 2013". Le texte a été publié jeudi sur le site de l'Assemblée. Les autres signataires du texte sont les trois élus UMP Dominique Tian, Alain Leboeuf et Philippe Vitel, ainsi que Véronique Besse et Yannick Moreau, deux députés de droite du département de Vendée, qui siègent tous les deux parmi les non-inscrits.

http://www.europe1.fr/Politique/L-UMP-cosigne-une-proposition-de-loi-du-FN-1383281/

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70617

Marion Maréchal-Le Pen veut la reconnaissance du génocide vendéen

BFMTV.com

Marion Maréchal-Le Pen a déposé le 16 janvier sa première proposition de loi cosignée avec des députés UMP, dont Lionnel Luca. Le but : la reconnaissance du génocide vendéen pendant la Terreur.

Olivier Laffargue

Le 17/01/2013 à 19:50

Pour sa première proposition de loi conjointe avec des élus UMP, Marion Maréchal Le Pen tape fort : elle demande la reconnaissance officielle du génocide vendéen, entre 1793 et 1794. Avec elle, Alain Marleix, l’ancien secrétaire d’Etats aux collectivités territoriales, Lionnel Luca, le chef de file de la Droite populaire et cinq autre députés, relève Slate.fr qui a repéré l’initiative.

Déposé le 16 janvier et publié le 17, le texte s’appuie sur deux définitions du terme de "génocide", qu'il cite.

Il y a celle du tribunal de Nuremberg : "On appelle crime de génocide la conception ou la réalisation partielle ou totale, ou la complicité dans la conception ou la réalisation de l’extermination d’un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux" et celle de notre code pénal, sensiblement la même.

Quatrième tentative

Pour les signataires de ce texte, les deux définitions s’appliquent parfaitement au "génocide vendéen commis sous la période révolutionnaire de la Terreur".

Slate relève que ce n’est pas la première fois que cette initiative apparaît. En 2007, déjà, Lionnel Luca avait déjà fait deux tentatives dont une proposition à peu près identique. En 2011 également, le villiériste Dominique Souchet avait porté un amendement semblable.

http://www.bfmtv.com/politique/marion-marechal-le-pen-veut-reconnaissance-genocide-vendeen-427056.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70616

FRANCE/TURQUIE

Nicole Bricq: «Nos entreprises seront présentes dans la boucle nucléaire turque»

20 Minutes

Créé le 18/01/2013 à 08h15 -- Mis à jour le 18/01/2013 à 08h17

INTERVIEW – «20 Minutes» a suivi Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, lors de son déplacement en Turquie. La ministre revient pour nous sur les enjeux de cette première visite officielle…

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a rencontré pendant deux jours à Istanbul plusieurs ministres et hommes d’affaires turcs. Après ces journées marathon et une nuit bien courte, elle a rejoint Paris mercredi soir. Et a répondu aux questions de «20 Minutes» lors de ce retour en avion.

Trois militantes kurdes d’origine turque ont été abattues d’une balle dans la tête la semaine dernière à Paris. Aviez-vous songé à annuler votre déplacement en Turquie?

Aucun pays n’accepte que l’on assassine trois personnes sur son sol et les autorités françaises sont très attachées à faire toute la lumière sur cette affaire. Mais mon déplacement en Turquie relève d’un autre domaine: je suis venue pour développer notre partenariat économique avec ce pays. Il est notre quatrième client hors Union européenne et un grand marché pour nos PME et nos groupes.

Les relations entre la France et la Turquie se sont dégradées ces dernières années. Qu’attendiez-vous de ce déplacement?

L’ancienne majorité a donné des signes très négatifs à la Turquie, mais nous n’avons jamais cessé de nous intéresser à ce pays. Pour cette visite, j’ai emmené des entreprises françaises, grandes, petites et moyennes, capables de se mettre en lice pour répondre aux besoins de la Turquie en termes d’infrastructures, d’équipements lourds, d’énergie, de commerce courant. Je veux augmenter le nombre de nos investissements en Turquie mais également que les femmes et hommes d’affaires turcs investissent en France. Je veux que la Turquie devienne un partenaire économique privilégié de la France. C’est un nouveau chemin que nous ouvrons.

Vous ne parlez plus d’exportation, mais d’internationalisation. Quelle est la différence?

Il ne suffit plus de vendre un bon produit. Nos partenaires nous demandent de nous implanter dans leur pays et de trouver des coopérations avec les entreprises turques qui souhaitent bénéficier de nos savoir-faire. Ces entreprises se développent également sur des marchés moins accessibles pour les entreprises françaises, comme le Moyen-Orient et l’Afrique. Si nous pouvons nous projeter ensemble sur ces territoires, ce sera bénéfique pour nos deux économies. Nous l’avons fait récemment: Aéroports de Paris s’est allié avec l’entreprise turque TAV et ont décroché ensemble le contrat de l’aéroport de Zagreb (Croatie).

Vous avez rencontré le patron de Turkish Airlines. Y aura-t-il des commandes à venir?

Il y a des discussions avancées. Je pense que nous en verrons le résultat bientôt. Nous avons également salué, avec la compagnie low-cost turque Pegasus, la récente commande ferme de 75 Airbus A320 Neo et de 25 appareils supplémentaires en option. Le secteur aérien turc a de grands projets de développement et nous sommes des alliés fidèles.

Quid du nucléaire?

La Turquie souhaite s’équiper de trois centrales d’ici à cinq ans. Lors de ma rencontre avec le ministre de l’Energie, j’ai pu vérifier que notre offre est en phase avec la demande turque en termes de technologies, de garantie de financements, d’exploitation. La France a des concurrents, mais quels que soient les choix de la Turquie en termes de réacteurs, nos entreprises seront présentes dans la boucle nucléaire turque.

http://www.20minutes.fr/economie/1082587-nicole-bricq-nos-entreprises-presentes-boucle-nucleaire-turque

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70623

Comment la France se vend à l’étranger

20 Minutes

Créé le 18/01/2013 à 08h09 -- Mis à jour le 18/01/2013 à 08h13

REPORTAGE - Alors que la balance commerciale de la France –c’est-à-dire la différence entre ses exportations et ses importations– est nettement déficitaire (-71 milliards d’euros en 2011, un record), le Premier ministre a promis qu’en 2017, le déficit commercial du pays serait revenu à zéro, hors énergie. «20 Minutes» a suivi Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur de la France, lors de son premier voyage officiel à Istanbul, en Turquie...

De notre envoyée spéciale à Istanbul

Mardi 16 janvier, 7h30, aéroport Charles de Gaulle. Nicole Bricq grimpe dans un avion de la compagnie Turkish Airlines et s’installe en classe éco. L’heure tourne mais l’avion reste planté sur le tarmac. La neige a recouvert Roissy et la ministre s’impatiente. Elle est attendue à 13h, heure locale, à Istanbul. C’est son premier déplacement officiel en Turquie et le programme est chargé. Il le sera d’autant plus que l’avion atterrit avec une heure de retard.

La ministre a emmené avec elle des parlementaires et des patrons français de PME et de grands groupes. Cette délégation quitte l’avion au pas de charge.

«Nous attendons maintenant François Hollande»

Quatre cent entreprises tricolores sont déjà implantées en Turquie. Il y a tout le CAC 40, mais aussi des PME. Ce n’est pas réciproque: les entreprises turques investissent peu en France. «Elles se montrent quand même intéressées, surtout dans les domaines de la sous-traitance automobile et de l’agroalimentaire halal», assure à la ministre un expert local. «Les liens tendus entre nos politiques n’ont pas facilité les choses», peste un homme d’affaires français. A commencer par l’opposition de l’ex-président Nicolas Sarkozy à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Après une série d’entretiens, Nicole Bricq donne sa première conférence de presse aux médias turcs. Ali Sabanci, PDG de la compagnie low cost Pegasus, vient de confirmer une commande de 75 Airbus A320 Neo, avec 25 appareils supplémentaires en option. «Nous sommes heureux de la venue de votre ministre, nous attendons maintenant François Hollande», nous souffle un journaliste turc.

Une aide française de 550.000 euros

«Vous ne le savez sans doute pas, mais c’est chez nous qu’est né le kebab, vous devriez venir», glisse à la ministre Asim Guzelbey. Il est le maire de Gaziantep, une ville à la démographie galopante. «Nous ne vous laisserons pas repartir avant que vous ayez pris au moins 2 kg!» sourit-il. «J’ai une grande offre agroalimentaire à vous proposer, alors je reviendrai», lui répond Nicole Bricq. La plaisanterie est omniprésente dans les discussions.

Asim Guzelbey n’en oublie pas pour autant son nouveau dada: créer un éco-quartier pour 200.000 de ses habitants. C’est le premier projet de ce type en Turquie. La France, qui a aidé le pays a élaboré son plan Climat en 2007, compte bien se positionner. Les patrons français présents dans la salle se lèvent pour présenter leur savoir-faire. Le maire se montre très intéressé. Il l’est également par l’aide promise par Bercy: 550.000 euros pour accompagner sa municipalité dans la définition de ce projet. «Il y aura bien sûr des appels d’offres, mais ce partenariat devrait donner un avantage compétitif à nos entreprises», confie à 20 Minutes un proche du dossier.

Cinq heures de sommeil

Nicole Bricq a dormi cinq heures tout au plus. La veille, elle a participé au dîner de gala organisé par le Comité Colbert, qui représente le luxe français. Pour ces grandes maisons, la Turquie est devenue un marché prioritaire. Nicole Bricq débute sa deuxième et dernière journée à Istanbul par une rencontre avec le ministre de l’Energie. Ca discute nucléaire.

Puis elle s’entretient avec Zafer Caglayan, le ministre de l’Economie, devant un parterre d’entrepreneurs français et turcs. «La France va être très importante pour nous dans notre perspective d’adhésion à l’Union européenne (UE)», commence-t-il. Avant d’insister: «Si la Turquie avait été dans l’UE en 2011, la croissance de l’Europe aurait été de 1,8% au lieu de 1,5%». Nicole Bricq hoche la tête. «L’élection de François Hollande a changé nos relations», reprend Zafer Caglayan avant de rappeler que «600.000 citoyens turcs résident en France. Ils sont un pont pour nos deux pays». «Vu de France, la Turquie n’est pas un simple marché, mais un partenaire avec lequel nous voulons tisser des relations durables et profondes», martèle la ministre.

«La venue de Nicole Bricq a un impact énorme», nous assure au sortir de la réunion le directeur pays d’une entreprise d’ingénierie française. «Il faut renouer les relations. Dans notre secteur, les Allemands sont nos principaux concurrents, et ils parviennent à bien s’implanter en Turquie grâce à la forte communauté turque installée dans leur pays.»

Dans le Boeing Air France qui la ramène à Paris, Nicole Bricq a le sourire: «Ce déplacement en Turquie était urgent et nécessaire. Je veux que la Turquie devienne un partenaire économique privilégié de la France. C’est un nouveau chemin que nous ouvrons».

Céline Boff

http://www.20minutes.fr/economie/1082581-comment-france-vend-a-letranger

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70624

Michel Bernardaud: «La Turquie est une priorité pour le luxe français»

20 Minutes

Créé le 18/01/2013 à 08h19 -- Mis à jour le 18/01/2013 à 08h21

NTERVIEW - Le Comité Colbert promeut le savoir-faire et le luxe français. A Istanbul (Turquie), «20 Minutes» a rencontré son président Michel Bernardaud...

De notre envoyée spéciale en Turquie

Chanel, Louis Vuitton, Céline, Cartier… Ces grandes maisons sont toutes réunies au sein du Comité Colbert. Son objectif: promouvoir le savoir-faire et le luxe français. 20 Minutes a rencontré à Istinye Park, vaste centre commercial de luxe implanté à Istanbul, le président du Comité Colbert Michel Bernardaud, également PDG des porcelaines Bernardaud.

Le comité Colbert se déplace pour la première fois à Istanbul, où vous organisez un festival. Pourquoi cet intérêt pour la Turquie?

Ce festival présente aux Stambouliotes la modernité du luxe français. Cet événement est pour nous l’occasion d’accompagner 29 de nos 75 marques sur le marché turc. Certaines sont déjà installées dans ce pays où elles réalisent de belles performances. Les autres ont, pour la plupart d’entre elles, vocation à s’y implanter prochainement. La Turquie est extrêmement dynamique et nous l’identifions comme l’un des marchés les plus prometteurs pour le secteur du luxe.

La Turquie est-elle difficile d’accès?

Aucun marché n’est facile. Mais la Turquie s’est ouverte au monde, même s’il demeure des difficultés. L’un de nos principaux soucis est la contrefaçon et plus particulièrement le dépôt de marques sauvages, un phénomène contre lequel il est très difficile de lutter. Nous avons étudié précisément les lois turques et notre comité vient d’adresser au ministre de l’Economie de ce pays des propositions très précises. Le gouvernement turc souhaite attirer des investisseurs étrangers et nous espérons qu’il s’emparera de ce problème qui n’est pas seulement franco-français. Les marques turques rencontrent des difficultés similaires aux nôtres.

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, a accompagné le déplacement de votre comité en Turquie. Sa présence peut-elle avoir une influence sur vos affaires?

La présence de Nicole Bricq est un signe fort. D’abord de son soutien à notre secteur. Je ne me lasse pas de le répéter: à l’export, le luxe français pèse davantage que TGV et Airbus réunis… Le déplacement de la ministre à Istanbul va également dans le sens d’un apaisement des relations franco-turques et ce ne peut être que positif pour un bon développement des affaires. La Turquie est cette année notre priorité et nous avançons unis. Le comité Colbert réunit des petites, des moyennes et des grandes entreprises. Nos marques peuvent avoir des divergences de vue, être commercialement en forte concurrence, mais nous partageons les mêmes valeurs et nous visons les mêmes objectifs. Nous travaillons main dans la main et ce modèle est, en France, quelque chose d’unique et de remarquable. Les entreprises étrangères que nous rencontrons y sont très sensibles.

Propos recueillis par Céline Boff

Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

http://www.20minutes.fr/economie/1082589-michel-bernardaud-la-turquie-priorite-luxe-francais

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70625

La diplomatie comme espoir

20 Minutes

Créé le 18/01/2013 à 06h31 -- Mis à jour le 18/01/2013 à 06h31

Sevil : La justice turque reste sourde aux appels de la famille de l'étudiante

«Si François Hollande le veut, il peut faire quelque chose», assure Erdugan Sevimli, le père de Sevil, l'étudiante de Lyon II retenue et jugée en Turquie pour des liens présumés avec une organisation d'extrême gauche. Il a appris mercredi après une audience du tribunal de Bursa que sa fille était toujours interdite de retour chez elle. Dans l'ombre, des diplomates œuvrent pour la sortir de ce mauvais pas. Pourtant l'affaire piétine. Sans que la famille ne comprenne pourquoi le retour de la jeune femme, qui encourt 22 ans de prison, est si compliqué.

Des négociations difficiles

«C'est une jeune étudiante qui n'a pas mesuré l'imprudence que cela peut être de s'approcher trop prêt de l'espace interdit là-bas», explique Josette Durrieu, sénatrice socialiste également en charge du suivi du dossier turc auprès du Conseil de l'Europe. En Turquie, la liberté d'expression et de manifestation ne va pas de soi. Les autorités turques ont interpellé l'étudiante pour avoir participé au défilé du 1er mai et assisté à un concert de gauche. Très impliquée dans le dossier, Josette Durrieu ne s'était pas exprimée dans les médias jusqu'à présent. Elle a confié à 20 Minutes avoir rencontré le ministre de la Justice turc et le président Abdullah Gül, à qui elle a expliqué le non-sens que constituent les accusations contre Sevil. «Il l'a compris, assure la parlementaire, tout le monde est extrêmement embarrassé. Mais en Turquie, il y a d'un côté la volonté de réforme politique et, de l'autre, des institutions qui continuent à fonctionner en roue libre. C'est le cas de la justice qui organise des purges». Des étudiants, des élus, des journalistes sont emprisonnés en Turquie alors que le pays espère toujours convaincre qu'il réalise des efforts pour intégrer l'Union Européenne. «Cette affaire devient insupportable, regrette Josette Durrieu. Ça ne nous donne pas une opinion favorable de l'évolution de ce pays.» ■

Anne Dory

■ Rencontre

François Hollande n'a pas encore répondu à l'invitation envoyée par la Turquie après son élection. Le chef de l'État pourrait se rendre à Ankara au mois de mars ou février prochain et ainsi tenter de réchauffer les relations franco turques.

Plus d'informations sur ce sujet en vidéo

http://www.20minutes.fr/lyon/1082441-diplomatie-comme-espoir

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70627

UE/TURQUIE

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

TRT

Bagis : La Turquie peut ouvrir 10 chapitres

Le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Egemen Bagis a déclaré que la Turquie peut ouvrir 10 chapitres dans les négociations en 12 mois et 15 chapitres en 18 mois si le blocus politique de l'UE dans les négociations était terminé.

Lors d’une conférence intitulée « L'avenir des relations turco-européennes » à l'Université de Stockholm, M. Bagis a souligné que l'Europe gagnerait autant que la Turquie à l’adhésion de cette derrière à l'UE.

J'espère que nos collègues européens vont voir cette réalité avant qu'il ne soit tard, a déclaré le ministre des Affaires européennes et négociateur en chef Bagis.

Sur les relations turco-suédoises, Egemen Bagis a déclaré que les deux pays étaient au printemps de leurs relations.

« Le volume d'échanges de 3 milliards de dollars avec la Suède continue à augmenter. La Turquie et la Suède partagent de nombreux intérêts communs en matière de politique étrangère », a déclaré M. Bagis.

« Comme le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt indicato, la Turquie a des amis dans l'UE. Nous sommes heureux de savoir que la Suède est un de ces amis », a également déclaré M. Bağış.

Date de l'information : 16 Janvier 2013 17:40 Mise à jour à : 17 Janvier 2013 12:10

http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/bagis--la-turquie-peut-ouvrir-10-chapitres/6509

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70621

TURQUIE

La Turquie lancera l'appel d'offres pour un 3ème aéroport à Istanbul la semaine prochaine

BFMTV.com

Dow Jones Newswires -IDSS2- Le 17/01/2013 à 14:43

LONDRES (Dow Jones)--La Turquie va lancer la semaine prochaine la procédure d'appel d'offres pour la construction d'un troisième aéroport à Istanbul, alors que le gouvernement cherche à transformer la plus grande ville du pays en plateforme régionale et soutenir les efforts de sa principale compagnie aérienne pour se hisser au rang des grandes compagnies mondiales.

Les travaux de terrassement sont terminés et le gouvernement va commencer à les présenter pour l'appel d'offres dans la semaine qui vient, a indiqué le ministre turc des Transports, Binali Yildirim, à Ankara, selon l'agence de presse turque Anatolia.

Le premier opérateur aéroportuaire de Turquie, TAV Airports, qui a vendu une participation de 38% dans son capital à l'opérateur français Aéroports de Paris (ADP.FR) en mai, a fait savoir qu'il serait candidat à l'appel d'offres. Parmi les autres opérateurs intéressés figurent Limak Holding AS et Alarko Holding AS (ALARK.IS).

Le ministre avait précédemment annoncé que la première phase de cet aéroport serait mise en service en 2016.

Le gouvernement souhaite que les travaux de construction démarrent au plus tard l'année prochaine, et estime que le projet coûtera environ 10 milliards de lires (4,25 milliards d'euros) lorsque les trois phases seront bouclées. Lorsqu'il aura atteint sa pleine capacité, l'aéroport devrait accueillir 150 millions de passagers par an.

-Emre Peker, Dow Jones Newswires

(Version française Emilie Palvadeau)

(END) Dow Jones Newswires

January 17, 2013 08:43 ET (13:43 GMT)

© 2013 Dow Jones & Company, Inc.

http://www.bfmtv.com/economie/turquie-lancera-lappel-doffres-un-3eme-aeroport-a-istanbul-semaine-prochaine-426726.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70610

Le journaliste truc Mehmet Ali Birand est mort

NAM

Le célèbre journaliste turc Mehmet Ali Birand est mort. Opéré le 16 janvier, tombé dans le coma suite à un arrêt cardiaque, il devait mourir le lendemain. L’annonce de sa disparition a été réalisée par son fils. Avec elle, la Turquie perd l’une de ses meilleures plumes ainsi qu’un chroniqueur de talent. Il était rédacteur en chef des chaînes de télévision turque CNNturk et Kanal D ainsi que du périodique Posta. Grand connaisseur du dossier arménien, Mehmet Ali Birand qui était un partisan du dialogue arméno-turc et de l’établissement des relations entre l’Arménie et la Turquie, était l’un des rares journalistes à se rendre en Arménie.

Krikor Amirzayan

vendredi 18 janvier 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86241

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70626

Marx n'est plus censuré à Istanbul

LE MONDE CULTURE ET IDEES | 17.01.2013 à 14h17 • Mis à jour le 17.01.2013 à 14h39 Par Guillaume Perrier - Istanbul, correspondance

La censure de l'Etat turc, qui frappait environ 2 000 publications (livres, journaux, magazines, etc.), a été levée début janvier, rendant disponibles des oeuvres tombées dans la clandestinité. Les éditeurs d'Istanbul pourront republier environ 450 ouvrages interdits depuis des décennies. Parmi eux, le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx et Friedrich Engels, L'Etat et la révolution, de Lénine, des écrits de Staline ou ceux de Nazim Hikmet, grand poète turc et militant communiste, mort en exil à Moscou en 1963. Ces ouvrages avaient été placés sur une liste noire qui s'est allongée au gré des coups d'Etat et des raidissements de la bureaucratie d'Ankara. En pleine guerre froide, dans un pays membre de l'OTAN situé à la frontière de l'Union soviétique, la politique d'endiguement ("containment") du communisme passait aussi par les rayons des librairies. Les écrits politiques subversifs se vendaient sous le manteau. Les intellectuels turcs Aziz Nesin et Ismail Besikci, mais aussi des centaines de journaux et de magazines, étaient frappés d'interdiction.

C'est le troisième paquet de réformes de la justice, voté par le gouvernement turc en 2011, qui a levé la censure. Elle n'était pas que politique. Une bande dessinée italienne, Les Aventures du capitaine Miki, a aussi été réhabilitée en 2013. En 1961, quelques mois après un coup d'Etat militaire, le héros avait été jugé immoral, accusé d'"encourager la paresse et l'esprit oisif dans la population turque".

"Plus dangereux que des bombes"

La censure n'a pas disparu pour autant du paysage judiciaire turc. Et souvent la morale puritaine a remplacé la lutte contre le communisme. En 2011, les dessinateurs du journal satirique Hara-Kiri ont tenu deux numéros avant d'être interdits de publication au motif, là encore, qu'ils encouragent "la paresse et l'esprit oisif". Des auteurs contemporains doivent faire avec des juges ou fonctionnaires sourcilleux. Tel Nedim Gürsel, auteur des Filles d'Allah (2009), la vie romancée du prophète Mahomet, poursuivi pour certains passages jugés irrévérencieux. Des souris et des hommes (1937), classique de l'Américain John Steinbeck, a fait l'objet en décembre d'une enquête du ministère de l'éducation nationale après la plainte d'un groupe d'enseignants d'Izmir, au motif que le héros du roman évoque ses sorties au bordel.

En 2011, The Soft Machine (1961), de William Burroughs, a valu à son éditeur des poursuites judiciaires pour avoir "propagé l'obscénité". Même scénario pour Irfan Sanci, fondateur des éditions Sel : Les Exploits d'un jeune don Juan, livre érotique d'Apollinaire, a été sanctionné par la justice en 2010.

Tout cela n'a rien d'étonnant dans un pays où le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a estimé un jour que "certains livres sont plus dangereux que des bombes". Il ne fait que perpétuer une longue histoire de censure et de contrôle de la production littéraire et journalistique. En ce début d'année 2013, une enquête a encore été ouverte contre plusieurs membres du PEN club de Turquie.

Les médias audiovisuels et Internet n'échappent pas au couperet. La Turquie a été condamnée récemment par la Cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg, pour l'interdiction jugée abusive d'un site Internet. Des milliers de sites, "obscènes", politiques ou traitant des questions kurdes ou arméniennes, sont interdits d'accès par décision de justice. Google ou YouTube en ont fait l'expérience. Le conseil supérieur de l'audiovisuel turc a infligé le mois dernier une lourde amende à la chaîne de télévision qui diffusait la série télévisée "Les Simpson". Le dessin animé a été jugé blasphématoire : un personnage représentant Dieu y prenait ses ordres du diable.

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/17/marx-n-est-plus-censure-a-istanbul_1818649_3246.html

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70633

Turquie : 85 arrestations dans une rafle contre l’extrême-gauche

lesoir.be

Rédaction en ligne

il y a 1 heure

La police turque a arrêté vendredi matin dans plusieurs villes du pays 85 personnes soupçonnées de liens avec une organisation clandestine d’extrême-gauche, ont rapporté les médias. Parmi les suspects arrêtés à Ankara, Izmir (ouest) et Istanbul notamment figurent une quinzaine d’avocats d’un cabinet stambouliote connu pour défendre les militants d’extrême-gauche, selon la chaîne d’information NTV. La rafle vise les milieux proches du Parti/Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), à l’origine de nombreuses actions violentes en Turquie depuis la fin des années 1970.

http://www.lesoir.be/166934/article/actualite/fil-info/2013-01-18/turquie-85-arrestations-dans-une-rafle-contre-l%E2%80%99extr%C3%AAme-gauche

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70635

LES KURDES

Turquie: une foule immense rend hommage aux militantes kurdes tuées à Paris

RFI

Article publié le : jeudi 17 janvier 2013 - Dernière modification le : jeudi 17 janvier 2013

Par RFI

Après l'assassinat de trois militantes kurdes en France la semaine dernière, l'enquête se poursuit sous la direction de la section anti-terroriste de Paris. Ce jeudi 17 janvier, à Diyarbakir, principale ville kurde de Turquie, des dizaines de milliers de personnes ont rendu un dernier hommage aux trois femmes. Les organisateurs avaient placé ce rassemblement sous le signe de l'apaisement.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

« Si vous voulez enterrer la hache de guerre, nous y sommes prêts », a lancé le vice-président du parti pro-kurde BDP Selahattin Demirtas devant des dizaines de milliers de sympathisants.

La foule était calme. Devant elle, il a salué sans complexe les « trois révolutionnaires et martyres de la cause kurde », sans toutefois prononcer le nom du PKK, le parti auquel elles appartenaient.

Un discours marqué par les appels à la paix, bien plus que par le désir de vengeance. Mais M. Demirtas a tout de même interpelé le chef du gouvernement Tayyip Erdogan, qui « parle de paix mais bombarde les camps de la rébellion en même temps ».

Parmi les autres élus kurdes prenant la parole, Ahmet Türk a, lui aussi en langue kurde, salué la mémoire des trois martyres du Kurdistan, dernières d’une longue liste de victimes, « fleurs de la résistance d’un peuple meurtri ».

Pourvu que la paix ne soit pas menacée, a conclu M. Türk. Les dépouilles des trois militantes vont désormais rejoindre leurs villages natals, où elles seront enterrées.

Si dans ces trois villes, les enterrements se déroulent, comme ces funérailles à Diyarbakir, sans provocation ni violence, alors la Turquie respirera un grand coup, et pourra se remettre à espérer que les négociations entre le gouvernement et le chef rebelle Abdullah Öcalan mènent à la fin de ce long et meurtrier conflit.

http://www.rfi.fr/europe/20130117-turquie-foule-hommages-funerailles-militantes-kurdes-diyarbakir

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70608

Premiers témoignages de l'assassinat des trois militantes kurdes à Paris

MédiaPart

17 janvier 2013 Par Maxime-Azadi

L'ActuKurde a recueilli les premiers témoignages sur l'exécution des trois femmes à Paris de plusieurs balles dans la tête. Toujours sous le choc après le massacre, les témoins racontent la scène, entre larmes et stupéfaction, du dernier contact avec les victimes à la découverte de leurs corps sans vie.

La co-fondatrice du PKK Sakine Cansiz (Sara), la représentante du Congrès national du Kurdistan Fidan Dogan (Rojbin) et la jeune militante Leyla Saylemez (Ronahi), membre du mouvement de la jeunesse kurde, ont été assassinées le 9 janvier au Centre d'Information du Kurdistan, situé près de la Gare du Nord.

Selon les sources judiciaires citées par les medias français, une des femmes avait reçu quatre balles dans la tête et les deux autres femmes ont été tuées de trois balles dans la tête. Une seule arme de 7.65 calibres aurait été utilisée. L'autopsie indiquerait que les trois victimes ont été exécutées entre 18 h et 19 h, d'après les médias français.

Le ou les tueurs ont pu s'introduire sans effraction dans les locaux, affirment les mêmes sources, bien que l'entrée du Centre ait deux portes et un code d'accès.

L'enquête a été confiée à la section antiterroriste (SAT) de la Brigade criminelle de Paris et à la sous-direction antiterroriste (SDAT). Les personnes qui ont eu les derniers échanges avec les victimes avant leur assassinat, et qui ont vu les corps sans vie apportent de nouveaux éléments sur ces meurtres.

Un représentant de l'Association Kurde dans une commune du département des Yvelines en Ile-de-France, a dit que Rojbin a appelé Ronahi le soir du 8 janvier pour lui demander de venir à Paris, car Rojbin avait réservé un billet de covoiturage pour elle pour aller en Allemagne le 9 janvier à 13h30. "Ronahi a pris le train le 9 janvier à 09h50, des Mureaux en direction de Paris. Rojbin l'a récupérée à la gare de Gare du Nord à 11h30."

Les deux jeunes femmes sont ensuite allées au Centre d'Information du Kurdistan. Les amis de Rojbin ont dit qu'ils ne pouvaient plus la joindre dès 12h 00. Une amie de Rojbin, H., s'est rendue devant le bâtiment à 13h 30. Elle a sonné à la porte et a appelé plusieurs fois depuis son mobile, mais sans réponse.

Les trois témoins de l'atrocité

Les trois personnes qui sont allées dans la nuit du le 9 janvier au 10 janvier au Centre d'Information ont été témoins d'atrocités. Pour la sécurité de ces témoins, seules les initiales de leurs prénoms seront indiquées.

La témoin "A" qui avait une amitié forte avec Rojbin n'avait pas encore surmonté le choc causé par la scène qu'elle a vue. Ayant des difficultés pour tenir le coup et décrire la scène, elle dit : "Nous avons parlé dans la nuit de mardi 8 janvier à mercredi 9 janvier. Les deux nuits précédentes nous étions ensembles."

"J'ai envoyé un SMS entre 18 h et 19 h mais je n'ai pas obtenu de réponse. Je me suis dit "peut être qu’elle est occupée", j'ai pensé qu'elle rappellerait probablement plus tard.

À 20 h 30, je l'ai rappelée. Ça sonnait mais elle ne répondait pas. J’ai envoyé à plusieurs reprises des SMS, toujours sans aucune réponse. J'ai appelé 9 à 10 fois de suite. J'ai pensé que ce n'était pas normal car Rojbin m’informait toujours."

N'ayant aucune nouvelle, "A" appelle plus tard ses amis et les personnes qui connaissaient Rojbin. Très inquiète, elle décide d'aller au centre kurde au milieu de la nuit avec un ami. "J'ai dit que je voulais aller au Centre d'information du Kurdistan à 23h 30, j'ai pensé que Rojbin était peut-être malade. J'avais une des clés du bureau.

Sans réponse à mes appels téléphoniques, j'ai décidé d'aller au bureau avec un ami à 00 h 15. Quand nous sommes arrivés, nous avons vu qu'une des lumières du bureau était allumée. J'ai pensé que ce n'était pas normal qu'il y ait de la lumière à cette heure-là et que jamais Rojbin n'aurait été seule en pleine nuit. Il y aurait certainement quelqu'un avec elle."

Aucun voisin n'a ouvert la porte

Les témoins décrivent leurs tentatives d'entrer dans les locaux ainsi : "parce que nous connaissions le code de la porte donnant sur la rue nous avons pu entrer dans l'immeuble ; cependant, la deuxième porte était fermée. J'avais seulement la clé de la porte du bureau, mais pas celle de cette porte intérieure en direction des appartements. Nous avons sonné à toutes les sonnettes des autres appartements du bâtiment mais personne n'a ouvert."

"Une personne a répondu. Nous lui avons dit que notre amie est à l'intérieur, qu'elle ne répond pas et que nous sommes inquiets pour sa sécurité. Sans même répondre, cette personne a raccroché l’interphone. Nous avons pensé qu'on nous a mal compris. Nous avons sonné à nouveau cinq minutes plus tard. Cette fois, on nous a dit "soit vous partez soit nous appellerons la police". Une lumière était allumée dans autre appartement mais ils ne nous ont pas répondu non plus."

"Plus tard, un ami a appelé et a dit qu'il n'arrivait pas à obtenir des nouvelles de Rojbin. Nous avons répondu qu'il était impossible d'avoir des nouvelles et que nous étions devant la porte du bureau. Sur ce, il est aussi venu. À ce moment, nous attendions dans la voiture tout en observant le bureau."

Quand l'autre ami des victimes est venu, les trois témoins ont sonné encore une fois mais personne n'a ouvert la porte : "Notre ami, arrivé en dernier, a dit : "Je vais appeler la brigade des pompiers ou je vais ouvrir cette porte. Tandis que nous parlions, avec son épaule il a poussé la porte qui s'est ouverte sans difficulté. Alors, nous sommes montés au premier étage pour ouvrir la porte du Centre."

Ayant des difficultés à s'exprimer, la témoin "A" affirme : "A l'intérieur, il y avait un massacre. C'était une atrocité indescriptible".

Le choc de l'atrocité à l'intérieur

Le témoin "Y", un jeune homme qui était allé au centre avec le témoin "A", a pu détailler : "Le bureau a deux chambres et la lumière d’une chambre était allumée, cela était très bizarre."

"Y" a précisé que la porte s'est ouverte à peu près vers 1 heure du matin : "Quand nous sommes entrés, en premier j'ai vu des jambes. En avançant, j'ai vu le visage de Rojbin qui était tombée sur le dos. Ses yeux étaient fermés, le sang avait coulé de sa bouche et son visage était gelé. Les jambes que j'avais vues en entrant étaient celles de Sakine. Elle était tombée en arrière sur le meuble de la télévision. Il y avait un bagage au milieu des deux femmes exécutées. Il semblerait que Rojbin était agenouillée et qu'elle est tombée en arrière, tandis que Sakine était penchée vers la télévision."

"Très probablement, elles ont été tuées en préparant leurs bagages. Certains des vêtements de Sakine étaient sur ses genoux. À ce moment "A" a crié. Elle était sous le choc. J'ai vu plus tard Ronahi, son visage recouvert par ses cheveux était tourné vers le sol. Rojbin avait du sang qui coulait de son cou. Sakine avait un gonflement de la taille d'un œuf sur le côté près de son oeil."

Le témoin "Y" a poursuivi : "Très choqués, nous avons descendu l'escalier. À ce moment-là, le troisième ami parlait à la police. Il était 1h 20 et tout cela s’est déroulé en deux minutes. Nous sommes allés en haut et les avons vues avec un grand choc, nous n'avons pas su quoi faire et avons redescendu l'escalier. Mais malgré ceci, tout a été gravé dans notre mémoire. Rien dans la chambre n'avait été déplacé. Tout était en place. Ni la chaise ni la table n'ont été déplacées. "

Les témoins des corps ont tous dit que les trois femmes ont été tuées à la tête. "Nous ne nous attendions pas à une telle chose. Il y avait du sang sur leur tête et il y avait du sang partout. Il semble qu'elles aient été tuées à la tête alors qu'elles étaient sans défense" a ajouté la témoin "A".

Des points d'interrogation importants

Selon des témoins, Sakin Cansiz et Leyla Saylemez avaient des billets pour partir à 13 h 30, elles préparaient leurs bagages et n'ont pas répondu sur leurs téléphones depuis 12h 00 le 9 janvier.

Mais selon l'autopsie, citée par les medias, le meurtre a eu lieu entre 18h 00 et 19h 00. Les premiers indices montrent que l'attaque a été très rapide, laissant les trois femmes sans défense.

Les témoins pensent que l'assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez a eu lieu entre 11h 30 et 13h 30, parce que les femmes auraient dû partir en train à 13h 30.

Selon TF1, trois pistes sont officiellement à l'étude, mais les enquêteurs s'intéresseraient prioritairement à celles d'un "règlement de comptes" au sein du PKK ou d'un acte commis par un mouvement d'extrême-droite turc. Pour TF1, la troisième piste, celle d'un acte crapuleux, semble s'éloigner. Les medias français ou la justice ne s'intéressent curieusement pas à une autre piste : celle d'un assassinat par les services secrets pour un objectif politique.

De nombreux assassinats ont eu lieu à Paris depuis les années 1980. Pour les autorités, tout le monde peut être coupable sauf les Etats, alors que les plus grands crimes politiques ou collectifs ont toujours été commis par les Etats.

Le centre kurde était surveillé par la police française et, sans aucun doute, par les services secrets turcs. Neuf procès de masse sont en toujours en cours contre les kurdes en France. Des centaines de kurdes ont fait l'objet d'enquêtes, notamment depuis 2007. La police française détenait les photos des personnes entrées dans le Centre d'Information du Kurdistan. Les services français partageaient avec les services turcs les dossiers sur des activistes et des politiciens kurdes. En octobre 2011, un accord de sécurité prévoyant des opérations commune sur le sol français avait été conclu avec Ankara.

Le peuple invalide la liste noire

Le 12 janvier, quelques 50 mille personnes se sont rassemblées à Paris pour dénoncer l’assassinat. Trois jours plus tard, le 15 janvier, des milliers de personnes ont rendu un dernier hommage aux trois femmes à Villiers-le-Bel. Le 17 janvier, des centaines de milliers de personnes ont rendu jeudi sur une place de Diyarbakir, au Kurdistan de Turquie, un ultime hommage. La liste noire ou les fausses pistes des autorités françaises n’ont plus aucune valeur pour ce peuple qui exige la vérité et la justice.

Par Maxime Azadi

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/170113/premiers-temoignages-de-lassassinat-des-trois-militantes-kurdes-paris

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=70620

Deux journées sous hautes tensions en Turquie pour les funérailles des femmes kurdes assassinées à Paris

Le Monde - blogs

YOL (routes de Turquie et d'ailleurs)

Publié le 16 janvier 2013 par anne

C’est mercredi 16 janvier que les corps des trois femmes activistes kurdes, exécutées à Paris de plusieurs balles dans la tête dans les discrets locaux de l’information kurde rue de Lafayette, s’envoleront pour la Turquie après une cérémonie organisée à Villiers le Bel. Les corps seront d’abord conduits à Diyarbakir où le BDP organisera une cérémonie funéraire. Et jeudi auront lieu les funérailles de Sakine Cansiz à Dersim (Tunceli), de Fidan Dogan à Elbistan (Maras) et de Leyla Söylemez à Mersin, une ville de la Méditerranée, où vit une importante population kurde, et parmi celle-ci de nombreux réfugiés intérieurs ayant du fuir dans les grandes métropoles de l’ouest après la destruction de leurs villages par l’armée turque et pour la plupart sympathisants du PKK.

Ce triple assassinat a provoqué un choc chez les sympathisants du mouvement kurde – pas uniquement pro PKK . On n’est plus dans les années 90 où les assassinats de militants kurdes ou d’extrême gauche n’avaient rien d’exceptionnels dans les pays d’accueil des réfugiés. En France il me semble que le dernier assassinat ayant fait du bruit au sein des communautés venues de Turquie est celui de Pasa Güven, leader du mouvement d’extrême gauche Dev-Sol qu’il venait de dissoudre, assassiné au printemps 1994 dans une rue du quartier St Denis, dans le 10 ème arrondissement de Paris aussi. Un assassinat jamais élucidé. Il était kurde alévi, comme Sakine Cansiz et Fidan Dogan (Leyla Söylemez était quant à elle yézidie).

Et cette fois non seulement Sakine Cansiz qui était sans doute la cible principale est une figure historique cofondatrice du PKK en 1978 et ancienne guérilla, très respectée des militants, mais les trois victimes sont des femmes. Pour ma part j’ai du mal à croire que les deux autres femmes assassinées n’auraient été que des sortes de victimes collatérales, ayant juste eu la malchance de se trouver p