275 Réactivité cellulaire anormale aux antigènes microbiens chez les patients atteints...

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113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS ORALES UVÉITES S230 Discussion : Les inflammations oculaires prises en charge en milieu spécialisé comprennent des atteintes antérieures aiguës de bon pronostic mais également des atteintes postérieures ou totales plus sévères. Conclusion : L’examen ophtalmologique initial est une étape majeure pour l’orien- tation du bilan étiologique et de la stratégie thérapeutique. L’exclusion d’une uvéite infectieuse demeure une priorité absolue. 275 MA-16.00 Réactivité cellulaire anormale aux antigènes microbiens chez les patients atteints d’uvéite. Abnormal cellular reactivity to microbial antigens in patients with uveitis. RACT MADOUX G*, KODJIKIAN L, NBITIKI M, FATOOHI F, SPIRE M, GRANGE JD, COZON GJ (Lyon) Introduction : Les uvéites idiopathiques sont des maladies inflammatoires de l’œil d’origine indéterminée. Le rôle d’antigènes microbiens a été évoqué par différents auteurs. L’étude rapportée ici évalue la réponse lymphocytaire T à des antigènes microbiens ubiquitaires chez des patients atteints d’uvéites idiopathiques. Objectifs et Méthodes : Les lymphocytes sanguins de 31 patients et de 24 sujets contrôles ont été cultivés en présence d’antigènes microbiens et analysés en cyto- métrie en flux après marquage avec des anticorps monoclonaux dirigés contre les molécules CD3, CD4, CD69 et CD25. Résultats : Nous n’avons pas trouvé de différence significative au niveau des lym- phocytes circulants. Par contre, l’activation, détectée par le marqueur CD69, était plus importante dans les cultures de 24 heures en présence de Candida albicans chez les patients atteints d’uvéite que chez les témoins, essentiellement dans les uvéites postérieures ou les pan-uvéïtes. La réponse à 7 jours, détectée par le mar- queur CD25, vis-à-vis de différents antigènes microbiens, était plus élevée chez les patients atteints d’uvéites que chez les témoins. Conclusion : Ces résultats suggèrent un rôle du Candida albicans et d’autres anti- gènes microbiens dans les mécanismes pathogéniques de certaines uvéites. Une meilleure connaissance de ce rôle devrait permettre une amélioration de la prise en charge thérapeutique. 276 MA-16.10 Étiologies des choroïdites stromales chroniques et choriorétinites multifocales périphériques : étude rétrospective à propos de 30 cas. Etiology of chronical stromal choroiditis and peripheral multifocal choroiditis: a retrospective study of 30 patients. SANTERRE N*, NOUVEL L, GEVART F (Lille), BLANCHARD S (Lens), ROULAND JF, LABALETTE P (Lille) Introduction : Les choroïdites stromales chroniques (hors maladie de Vogt-Koyanagi- Harada et choriorétinopathie de Birdshot) peuvent prendre différents aspects cliniques. Cette étude a pour but d’identifier les principales étiologies retrouvées en fonction des formes cliniques. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 30 patients, présentant une atteinte choroïdienne inflammatoire stromale. Un bilan biologique ciblé, une intradermoréaction à la tuberculine (IDR), une imagerie thoracique (radiographie, scanner) et une biopsie de glandes salivaires accessoires (BGSA), ont été réalisés pour la plupart des patients. Résultats : Les aspects cliniques retrouvés sont : choroïdite multifocale (60 %), choriorétinite multifocale périphérique (36,7 %) et choroïdite unifocale étendue (3,33 %). L’IDR à la tuberculine (83,3 % des patients) est positive dans 28 % des cas (1 phlycténulaire) et négative dans 68 % des cas. Le scanner thoracique (86,6 % des patients) retrouve des adénopathies médiastinales dans 84,6 % des cas et un syn- drome interstitiel dans 11,5 % des cas. La BGSA (93,3 % des patients) a mis en évidence un granulome giganto-cellullaire-épithélioïde sans nécrose caséeuse dans 32,1 % des cas. La recherche étiologique met en évidence 53,3 % de sarcoïdoses prouvées, 20 % de sarcoïdoses probables (granulome en cours de constitution), 13,3 % de sarcoïdoses possibles (présence d’adénopathies médiastinales et/ou syn- drome interstitiel sans preuve histologique), un patient présentant une hypersensibi- lité à la tuberculine (3,3 %), un patient avec sérologie Borréliose positive (3,3 %) et deux patients sans argument étiologique retrouvé (6,7 %). Les sarcoïdoses prouvées pour les choriorétinites multifocales et pour les choriorétinites multifocales périphé- riques sont respectivement de 38,9 % et 72,7 %. Discussion : Les aspects cliniques retrouvés sont essentiellement des choroïdites multifocales et choriorétinites multifocales périphériques. La sarcoïdose en est la principale étiologie, ce qui est également le cas dans la littérature. L’IDR à la tuberculine, le scanner thoracique et la BGSA apparaissent indispensables dans l’enquête étiologique. Conclusion : La sarcoïdose est la principale étiologie des choroïdites stromales chroniques et de la choriorétinite multifocale périphérique. Le diagnostic repose sur une démarche simple avec quelques actes diagnostiques ciblés. 277 MA-16.20 Uvéite postérieure lors de sclérodermie systémique (syndrome de Crest) ou localisée. Posterior uveitis in systemic (Crest syndrome) or localized sclerodermia. BOUCHENAKI N* (Genève, Suisse), FARDEAU C, LEHOANG P (Paris) Introduction : La sclérodermie est une maladie auto-immune se manifestant par une atteinte vasculaire au niveau des artères de petit calibre et des capillaires. On distingue une forme de sclérodermie systémique et une forme localisée avec essen- tiellement une atteinte cutanée. Le syndrome de Crest est une forme de sclérodermie systémique associant une calcinose cutanée, un syndrome de Raynaud, une atteinte de la motilité œsophagienne, une sclérodactylie et des télangiectasies. De rares manifestations oculaires associées ont été décrites. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective concernant 6 patientes présentant une uvéite postérieure dans le cadre d’un syndrome de Crest ou d’une sclérodermie localisée. Les manifestations oculaires cliniques, angiographiques, campimétriques, l’évolution et la réponse thérapeutique ont été analysées. Résultats : Les six patientes (3 syndromes de Crest, 3 sclérodermies localisées) présentaient une uvéite postérieure non granulomateuse. Une angiographie à la fluo- rescéine et au vert d’indocyanine a été effectuée chez 4 patientes. L’angiographie à la fluorescéine révélait dans 3 cas une papillite, une vasculite rétinienne, un œdème maculaire, un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire. À l’angiographie au vert d’indocyanine, une vasculite choroïdienne était présente aux temps précoces ainsi qu’une hyperfluorescence diffuse du pôle postérieur aux temps tardifs (3 cas). La corticothérapie systémique s’est révélée peu efficace avec une évolution progres- sive vers une atrophie de l’épithélium pigmentaire (4 cas dont 3 porteurs de scléro- dermie localisée) avec rétrécissement concentrique du champ visuel et altération de l’électrorétinogramme. Discussion : Au cours des sclérodermies, l’atteinte vasculitique choroïdienne sem- ble être à l’origine d’une souffrance de l’épithélium pigmentaire et de la rétine se manifestant par des phénomènes exsudatifs pouvant évoluer vers une atrophie de l’épithélium pigmentaire avec importante atteinte fonctionnelle. Conclusion : Une uvéite postérieure avec vasculite choroïdienne peut se manifester lors de la sclérodermie. 278 MA-16.30 Analyse diagnostique et thérapeutique des uvéites postérieures et totales de l’enfant. Diagnostic and therapeutic management of pediatric posterior uveitis and panuveitis. PRAZERES LOPES S* (Coimbra, Portugal), DUCOS G, TERRADA C, QUARTIER P, CASSOUX N, FAUROUX B, FARDEAU C, DEBRE M, PRIEUR AM, LEHOANG P, BODAGHI B (Paris) Objectif : Analyser la distribution étiologique, les stratégies thérapeutiques et les complications ophtalmologiques des uvéites pédiatriques postérieures et totales. Matériels et Méthodes : Analyse rétrospective des dossiers des patients d’âge inférieur ou égal à 18 ans et adressés pour la première fois au service d’ophtalmo- logie durant la période 2002-2005. La conduite à tenir diagnostique et thérapeutique a été évaluée. Les uvéites antérieures et intermédiaires ont été exclues. Résultats : Sur une population totale de 148 enfants pris en charge pour une uvéite durant la période de l’étude, 39 (26,3 %) ont été finalement inclus avec un diagnostic d’uvéite postérieure ou totale. L’âge moyen était 9,6 ans (extrêmes 1 — 17 ans) et le sex-ratio F/M était de 1,2. L’atteinte était bilatérale dans 66,7 % des cas. L’uvéite était postérieure dans 17 cas (43,6 %) et totales dans 22 cas (56,4 %). Une orienta- tion étiologique a pu être obtenue dans 79,5 % des cas. Une infection a pu être mise en évidence dans 35,9 % des cas. La toxoplasmose oculaire était la cause la plus fréquente dans ce groupe, retrouvée dans la moitié des cas. Parmi les étiologies immunitaires non infectieuses nous avons répertorié : une sarcoïdose (3 cas), une maladie de Behçet (3 cas), un syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (1 cas) et un CINCA syndrome (4 cas). L’uvéite était considérée comme idiopathique dans 20,5 % des cas. L’œdème maculaire cystoïde était la complication la plus fréquente chez ces enfants (17,9 %). Un traitement corticoïde systémique a été nécessaire dans

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113e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALESUVÉITES

S230

Discussion : Les inflammations oculaires prises en charge en milieu spécialisécomprennent des atteintes antérieures aiguës de bon pronostic mais également desatteintes postérieures ou totales plus sévères.Conclusion : L’examen ophtalmologique initial est une étape majeure pour l’orien-tation du bilan étiologique et de la stratégie thérapeutique. L’exclusion d’une uvéiteinfectieuse demeure une priorité absolue.

275 MA-16.00Réactivité cellulaire anormale aux antigènes microbiens chez les patients atteints d’uvéite.Abnormal cellular reactivity to microbial antigens in patients with uveitis.RACT MADOUX G*, KODJIKIAN L, NBITIKI M, FATOOHI F, SPIRE M, GRANGE JD, COZON GJ (Lyon)

Introduction : Les uvéites idiopathiques sont des maladies inflammatoires de l’œild’origine indéterminée. Le rôle d’antigènes microbiens a été évoqué par différentsauteurs. L’étude rapportée ici évalue la réponse lymphocytaire T à des antigènesmicrobiens ubiquitaires chez des patients atteints d’uvéites idiopathiques.Objectifs et Méthodes : Les lymphocytes sanguins de 31 patients et de 24 sujetscontrôles ont été cultivés en présence d’antigènes microbiens et analysés en cyto-métrie en flux après marquage avec des anticorps monoclonaux dirigés contre lesmolécules CD3, CD4, CD69 et CD25.Résultats : Nous n’avons pas trouvé de différence significative au niveau des lym-phocytes circulants. Par contre, l’activation, détectée par le marqueur CD69, étaitplus importante dans les cultures de 24 heures en présence de Candida albicanschez les patients atteints d’uvéite que chez les témoins, essentiellement dans lesuvéites postérieures ou les pan-uvéïtes. La réponse à 7 jours, détectée par le mar-queur CD25, vis-à-vis de différents antigènes microbiens, était plus élevée chez lespatients atteints d’uvéites que chez les témoins.Conclusion : Ces résultats suggèrent un rôle du Candida albicans et d’autres anti-gènes microbiens dans les mécanismes pathogéniques de certaines uvéites. Unemeilleure connaissance de ce rôle devrait permettre une amélioration de la prise encharge thérapeutique.

276 MA-16.10Étiologies des choroïdites stromales chroniques et choriorétinites multifocales périphériques : étude rétrospective à propos de 30 cas.Etiology of chronical stromal choroiditis and peripheral multifocal choroiditis: a retrospective study of 30 patients.SANTERRE N*, NOUVEL L, GEVART F (Lille), BLANCHARD S (Lens), ROULAND JF, LABALETTE P (Lille)

Introduction : Les choroïdites stromales chroniques (hors maladie de Vogt-Koyanagi-Harada et choriorétinopathie de Birdshot) peuvent prendre différents aspects cliniques.Cette étude a pour but d’identifier les principales étiologies retrouvées en fonctiondes formes cliniques.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective portant sur 30 patients, présentantune atteinte choroïdienne inflammatoire stromale. Un bilan biologique ciblé, uneintradermoréaction à la tuberculine (IDR), une imagerie thoracique (radiographie,scanner) et une biopsie de glandes salivaires accessoires (BGSA), ont été réaliséspour la plupart des patients.Résultats : Les aspects cliniques retrouvés sont : choroïdite multifocale (60 %),choriorétinite multifocale périphérique (36,7 %) et choroïdite unifocale étendue(3,33 %). L’IDR à la tuberculine (83,3 % des patients) est positive dans 28 % des cas(1 phlycténulaire) et négative dans 68 % des cas. Le scanner thoracique (86,6 % despatients) retrouve des adénopathies médiastinales dans 84,6 % des cas et un syn-drome interstitiel dans 11,5 % des cas. La BGSA (93,3 % des patients) a mis enévidence un granulome giganto-cellullaire-épithélioïde sans nécrose caséeuse dans32,1 % des cas. La recherche étiologique met en évidence 53,3 % de sarcoïdosesprouvées, 20 % de sarcoïdoses probables (granulome en cours de constitution),13,3 % de sarcoïdoses possibles (présence d’adénopathies médiastinales et/ou syn-drome interstitiel sans preuve histologique), un patient présentant une hypersensibi-lité à la tuberculine (3,3 %), un patient avec sérologie Borréliose positive (3,3 %) etdeux patients sans argument étiologique retrouvé (6,7 %). Les sarcoïdoses prouvéespour les choriorétinites multifocales et pour les choriorétinites multifocales périphé-riques sont respectivement de 38,9 % et 72,7 %.Discussion : Les aspects cliniques retrouvés sont essentiellement des choroïditesmultifocales et choriorétinites multifocales périphériques. La sarcoïdose en est laprincipale étiologie, ce qui est également le cas dans la littérature. L’IDR à la

tuberculine, le scanner thoracique et la BGSA apparaissent indispensables dansl’enquête étiologique.Conclusion : La sarcoïdose est la principale étiologie des choroïdites stromaleschroniques et de la choriorétinite multifocale périphérique. Le diagnostic repose surune démarche simple avec quelques actes diagnostiques ciblés.

277 MA-16.20Uvéite postérieure lors de sclérodermie systémique (syndrome de Crest) ou localisée.Posterior uveitis in systemic (Crest syndrome) or localized sclerodermia.BOUCHENAKI N* (Genève, Suisse), FARDEAU C, LEHOANG P (Paris)

Introduction : La sclérodermie est une maladie auto-immune se manifestant parune atteinte vasculaire au niveau des artères de petit calibre et des capillaires. Ondistingue une forme de sclérodermie systémique et une forme localisée avec essen-tiellement une atteinte cutanée. Le syndrome de Crest est une forme de sclérodermiesystémique associant une calcinose cutanée, un syndrome de Raynaud, une atteintede la motilité œsophagienne, une sclérodactylie et des télangiectasies. De raresmanifestations oculaires associées ont été décrites.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective concernant 6 patientes présentantune uvéite postérieure dans le cadre d’un syndrome de Crest ou d’une sclérodermielocalisée. Les manifestations oculaires cliniques, angiographiques, campimétriques,l’évolution et la réponse thérapeutique ont été analysées.Résultats : Les six patientes (3 syndromes de Crest, 3 sclérodermies localisées)présentaient une uvéite postérieure non granulomateuse. Une angiographie à la fluo-rescéine et au vert d’indocyanine a été effectuée chez 4 patientes. L’angiographie àla fluorescéine révélait dans 3 cas une papillite, une vasculite rétinienne, un œdèmemaculaire, un décollement séreux de l’épithélium pigmentaire. À l’angiographie auvert d’indocyanine, une vasculite choroïdienne était présente aux temps précocesainsi qu’une hyperfluorescence diffuse du pôle postérieur aux temps tardifs (3 cas).La corticothérapie systémique s’est révélée peu efficace avec une évolution progres-sive vers une atrophie de l’épithélium pigmentaire (4 cas dont 3 porteurs de scléro-dermie localisée) avec rétrécissement concentrique du champ visuel et altération del’électrorétinogramme.Discussion : Au cours des sclérodermies, l’atteinte vasculitique choroïdienne sem-ble être à l’origine d’une souffrance de l’épithélium pigmentaire et de la rétine semanifestant par des phénomènes exsudatifs pouvant évoluer vers une atrophie del’épithélium pigmentaire avec importante atteinte fonctionnelle.Conclusion : Une uvéite postérieure avec vasculite choroïdienne peut se manifesterlors de la sclérodermie.

278 MA-16.30Analyse diagnostique et thérapeutique des uvéites postérieures et totales de l’enfant.Diagnostic and therapeutic management of pediatric posterior uveitis and panuveitis.PRAZERES LOPES S* (Coimbra, Portugal), DUCOS G, TERRADA C, QUARTIER P, CASSOUX N, FAUROUX B, FARDEAU C, DEBRE M, PRIEUR AM, LEHOANG P, BODAGHI B (Paris)

Objectif : Analyser la distribution étiologique, les stratégies thérapeutiques et lescomplications ophtalmologiques des uvéites pédiatriques postérieures et totales.Matériels et Méthodes : Analyse rétrospective des dossiers des patients d’âgeinférieur ou égal à 18 ans et adressés pour la première fois au service d’ophtalmo-logie durant la période 2002-2005. La conduite à tenir diagnostique et thérapeutiquea été évaluée. Les uvéites antérieures et intermédiaires ont été exclues.Résultats : Sur une population totale de 148 enfants pris en charge pour une uvéitedurant la période de l’étude, 39 (26,3 %) ont été finalement inclus avec un diagnosticd’uvéite postérieure ou totale. L’âge moyen était 9,6 ans (extrêmes 1 — 17 ans) etle sex-ratio F/M était de 1,2. L’atteinte était bilatérale dans 66,7 % des cas. L’uvéiteétait postérieure dans 17 cas (43,6 %) et totales dans 22 cas (56,4 %). Une orienta-tion étiologique a pu être obtenue dans 79,5 % des cas. Une infection a pu être miseen évidence dans 35,9 % des cas. La toxoplasmose oculaire était la cause la plusfréquente dans ce groupe, retrouvée dans la moitié des cas. Parmi les étiologiesimmunitaires non infectieuses nous avons répertorié : une sarcoïdose (3 cas), unemaladie de Behçet (3 cas), un syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (1 cas) et unCINCA syndrome (4 cas). L’uvéite était considérée comme idiopathique dans 20,5 %des cas. L’œdème maculaire cystoïde était la complication la plus fréquente chezces enfants (17,9 %). Un traitement corticoïde systémique a été nécessaire dans