2011 | Communiqué n°01

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N°01 Vendredi 7 janvier 2011 Catherine Bailhache [email protected] 02 41 57 11 08 06 11 92 56 40 Soizig Le Dévéhat [email protected] 02 51 81 59 33 06 85 03 73 65 www.lacor.info Créée en 1982, l’ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l’Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute et Basse- Normandie, Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe vingt-cinq structures (cinémas pour la plupart labellisés « recherche » et associations) tournés vers la défense de l’art et essai et de la recherche dans le cinéma. L’ACOR a pour principal objectif la mise en œuvre, seule ou en collaboration avec des partenaires extérieurs, de pratiques com- munes de programmation, d’animation et de promotion des films, destinés à favoriser la découverte de nouveaux spectateurs et la rencontre des publics avec des œuvres cinématographiques et audiovisuelles variées et de qualité. C O M M U N I Q U E S o m m a i r e 1 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour 2 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour 3 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour | soutien GNCR 4 Soutien ACID | recommandation GNCR 5 Soutiens AFCAE actions promotion avec le soutien de la DRAC Centre et des DRAC Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l o u e s t p o u r l a r e c h e r c h e présidée par Yannick Reix — coordonnée par Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat – bureaux ACOR – Port de Vallée – 49320 ST-SULPICE/LOIRE tél : (33) 2 41 57 11 08 – fax : (33) 2 41 68 25 16 – [email protected] Ecrire avec, lire pour | 1ère et de la 2ème édition Le projet, rappel... Depuis 2008, chaque année, cinq écrivains de la jeune génération sont invités par la maison d'édition nantaise Capricci à écrire une « nouvelle cinématographique » avec un cahier des charges précis (personnage imposé), dans le cadre d'une courte résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud. Dans un second temps, chaque auteur « revisite » sa nouvelle en duo avec un cinéaste, lequel en propose une transposition cinématographique. In fine, Capricci édite les nouvelles accompagnées du fruit de ces cinq « conversations » entre le texte et l'image animée, ayant pour titre le nom du personnage imposé : à ce jour, le premier coffret, Béatrice Merkel , est paru, et le deuxième coffret, Sacha Lenoir, est en préparation. Parallèlement chaque écrivain se rend dans une ville de la région des Pays de la Loire , et, le cas échéant, grâce à l'appui de nombreux autres partenaires, dans l'une des autres régions concernées par l'ACOR pour : s'entretenir avec des lycéens dans le cadre scolaire ; proposer une séance de lecture autour de sa nouvelle et de l'ensemble de son œuvre, en partenariat avec une librairie et / ou médiathèque ; et, enfin, animer une discussion après la projection d'un ou plusieurs film(s) de son choix dans un cinéma. Auteurs et réalisateurs impliqués dans la première édition autour de Béatrice Merkel : Pierre Alferi et Albert Serra | François Bégaudeau et Patricia Mazuy | Joy Sorman, Noémie Lvovsky et Emmanuelle Devos | Christine Montalbetti et Caroline Champetier | Stéphane Bouquet et Claire Denis | Auteurs et réalisateurs impliqués dans la deuxième édition autour de Sacha Lenoir : Sylvain Coher et Joana Preiss | Maylis de Kerangal et Melvil Poupaud | Alban Lefranc et Laurence Ferreira Barbosa | Emmanuelle Pagano et Pascal Bonitzer | Olivia Rosenthal et Laurent Larivière Ecrire avec, lire pour en Pays de la Loire projet à l'initiative de Capricci, en collaboration avec l'ACOR – Association des cinémas de l'ouest pour la recherche, en partenariat avec Lycéens et apprentis au cinéma en Pays de la Loire (Premiers Plans) et l'Abbaye royale de Fontevraud ; avec le soutien de la DRAC et de la Région des Pays de la Loire, de Mécène et Loire – Fondation d'entreprise. Autour de Sacha Lenoir... Olivia Rosenthal sera à Angers les 6 et 7 janvier 2011 Partenaires du projet à Angers : l'association Cinéma Parlant | Le cinéma les 400 Coups | La librairie Richer | Le lycée Jean Moulin | Le lycée Auguste et Jean Renoir Jeudi 6 janvier à 20H15 au cinéma Les 400 coups à Angers, en partenariat avec l'association Cinéma Parlant Lecture par Olivia Rosenthal d'un extrait de sa nouvelle sur Sacha Lenoir. Projection de la Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955), choisi par Olivia Rosenthal, suivie d'une discussion avec le public Vendredi 7 janvier de 8H à 10H au lycée Jean Moulin à Angers Olivia Rosenthal rencontrera une classe de seconde de trente élèves ; ces derniers écrivent par groupes de trois ou quatre une dizaine de nouvelles autour du personnage de Sacha Lenoir. Et ensuite ? Parmi ces nouvelles, les élèves de la classe de 1ère L du lycée Jean Renoir vont en choisir certaines en vue d'adapter certaines séquences sous forme de courts métrages. Les deux classes se réuniront dans le cadre d'un atelier d'écriture encadré par un(e) scénariste. En juin prochain, une rencontre sera organisée en présence des élèves au cours de laquelle seront lus des extraits de leurs nouvelles et projetés les films réalisés. Emmanuelle Pagano sera au Mans et à Allonnes les 12 et 13 janvier 2011 Partenaires du projet au Mans et à Allonnes : l'association Graines d'images | Le cinéma les Cinéastes | la librairie L'herbe entre les dalles | le lycée Malraux à Allonnes Mercredi 12 janvier à 20H15 au cinéma les Cinéastes au Mans Lecture de la nouvelle écrite dans le cadre du projet, Ligne de flotaison et séance de dédicaces (en partenariat avec la librairie l' Herbe entre les Dalles ) Projection de De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard (2005), choisi par Emmanuelle Pagano, suivie d'une discussion avec le public. Jeudi 13 janvier matin au lycée Malraux à Allonnes Emmanuelle Pagano rencontrera une classe de seconde de trente élèves qui écrivent des nouvelles autour de Sacha Lenoir.

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Association des cinémas de l'ouest pour la recherche

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Page 1: 2011 | Communiqué n°01

N°01Vendredi 7

janvier 2011

Catherine [email protected]

02 41 57 11 0806 11 92 56 40

Soizig Le Dévé[email protected]

02 51 81 59 3306 85 03 73 65

www.lacor.info

Créée en 1982, l’ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l’Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute et Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire et

Poitou-Charentes. Elle regroupe vingt-cinq structures (cinémas pour la plupart labellisés « recherche » et associations) tournés vers la défense de l’art et essai et de la recherche dans le cinéma.

L’ACOR a pour principal objectif la mise en œuvre, seule ou en collaboration avec des partenaires extérieurs, de pratiques com-munes de programmation, d’animation et de promotion des films, destinés à favoriser la découverte de nouveaux spectateurs et la rencontre des publics avec des œuvres cinématographiques et audiovisuelles variées et de qualité.

C O M M U N I Q U ES o m m a i r e

1 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour

2 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour

3 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour | soutien GNCR

4 Soutien ACID | recommandation GNCR

5 Soutiens AFCAE actions promotion

avec le soutien de la DRAC Centre et des DRAC Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes

A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l ’ o u e s t p o u r l a r e c h e r c h eprésidée par Yannick Reix — coordonnée par Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat – bureaux ACOR – Port de Vallée – 49320 ST-SULPICE/LOIRE – tél : (33) 2 41 57 11 08 – fax : (33) 2 41 68 25 16 – [email protected]

Ecrire avec, lire pour | 1ère et de la 2ème éditionLe projet, rappel...

Depuis 2008, chaque année, cinq écrivains de la jeune génération sont invités par la maison d'édition nantaise Capricci à écrire une « nouvelle cinématographique » avec un cahier des charges précis (personnage imposé), dans le cadre d'une courte résidence à l'Abbaye Royale de Fontevraud.

Dans un second temps, chaque auteur « revisite » sa nouvelle en duo avec un cinéaste, lequel en propose une transposition cinématographique. In fine, Capricci édite les nouvelles accompagnées du fruit de ces cinq « conversations » entre le texte et l'image animée, ayant pour titre le nom du personnage imposé : à ce jour, le premier coffret, Béatrice Merkel, est paru, et le deuxième coffret, Sacha Lenoir, est en préparation.

Parallèlement chaque écrivain se rend dans une ville de la région des Pays de la Loire , et, le cas échéant, grâce à l'appui de nombreux autres partenaires, dans l'une des autres régions concernées par l'ACOR pour : s'entretenir avec des lycéens dans le cadre scolaire ; proposer une séance de lecture autour de sa nouvelle et de l'ensemble de son œuvre, en partenariat avec une librairie et / ou médiathèque ; et, enfin, animer une discussion après la projection d'un ou plusieurs film(s) de son choix dans un cinéma.

Auteurs et réalisateurs impliqués dans la première édition autour de Béatrice Merkel : Pierre Alferi et Albert Serra | François Bégaudeau et Patricia Mazuy | Joy Sorman, Noémie Lvovsky et Emmanuelle Devos | Christine Montalbetti et Caroline Champetier | Stéphane Bouquet et Claire Denis |

Auteurs et réalisateurs impliqués dans la deuxième édition autour de Sacha Lenoir : Sylvain Coher et Joana Preiss | Maylis de Kerangal et Melvil Poupaud | Alban Lefranc et Laurence Ferreira Barbosa | Emmanuelle Pagano et Pascal Bonitzer | Olivia Rosenthal et Laurent Larivière

Ecrire avec, lire pour en Pays de la Loire projet à l'initiative de Capricci, en collaboration avec l'ACOR – Association des cinémas de l'ouest pour la recherche, en partenariat avec Lycéens et apprentis au cinéma en Pays

de la Loire (Premiers Plans) et l'Abbaye royale de Fontevraud ; avec le soutien de la DRAC et de la Région des Pays de la Loire, de Mécène et Loire – Fondation d'entreprise.

Autour de Sacha Lenoir...

Olivia Rosenthal sera à Angers les 6 et 7 janvier 2011Partenaires du projet à Angers : l'association Cinéma Parlant | Le cinéma les 400 Coups | La librairie Richer | Le lycée Jean Moulin | Le lycée Auguste et Jean Renoir

Jeudi 6 janvier à 20H15 au cinéma Les 400 coups à Angers, en partenariat avec l'association Cinéma Parlant

Lecture par Olivia Rosenthal d'un extrait de sa nouvelle sur Sacha Lenoir.

Projection de la Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955), choisi par Olivia Rosenthal, suivie d'une discussion avec le public

Vendredi 7 janvier de 8H à 10H au lycée Jean Moulin à AngersOlivia Rosenthal rencontrera une classe de seconde de trente élèves ; ces derniers écrivent par groupes de trois ou quatre une dizaine de nouvelles autour du personnage de Sacha Lenoir.

Et ensuite ? Parmi ces nouvelles, les élèves de la classe de 1ère L du lycée Jean Renoir vont en choisir certaines en vue d'adapter certaines séquences sous forme de courts métrages. Les deux classes se réuniront dans le cadre d'un atelier d'écriture encadré par un(e) scénariste.

En juin prochain, une rencontre sera organisée en présence des élèves au cours de laquelle seront lus des extraits de leurs nouvelles et projetés les films réalisés.

Emmanuelle Pagano sera au Mans et à Allonnes les 12 et 13 janvier 2011Partenaires du projet au Mans et à Allonnes : l'association Graines d'images | Le cinéma les Cinéastes | la librairie L'herbe entre les dalles | le lycée Malraux à Allonnes

Mercredi 12 janvier à 20H15 au cinéma les Cinéastes au Mans Lecture de la nouvelle écrite dans le cadre du projet, Ligne de flotaison et séance de dédicaces (en partenariat avec la librairie l'Herbe entre les Dalles)

Projection de De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard (2005), choisi par Emmanuelle Pagano, suivie d'une discussion avec le public.

Jeudi 13 janvier matin au lycée Malraux à AllonnesEmmanuelle Pagano rencontrera une classe de seconde de trente élèves qui écrivent des nouvelles autour de Sacha Lenoir.

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Sylvain Coher rencontrera des lycéens le mercredi 26 janvier 2011 à Angersdans le cadre du festival Premiers PlansSylvain Coher rencontre une classe de 2 nde du lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire. Les élèves écrivent une nouvelle autour de Sacha Lenoir, qu'ils adapteront en courts métrages.

Le vendredi 8 avril 2010, Sylvain Coher sera à Saint-Nazaire Lecture / rencontre avec Sylvain Coher autour de sa nouvelleAu Fanal : projection des films réalisés par les élèves du lycée Aristide Briand en avant-programme, puis projection d'un film choisi par Sylvain Coher, suivie d'une discussion

Maylis de Kerangal est à Mayenne le lundi 31 janvier 2011Partenaires du projet à Mayenne : le cinéma le Vox | la librairie du Marais | le lycée Lavoisier

De 14H à 17H au lycée Lavoisier : rencontre avec des lycéensMaylis de Kerangal rencontre des élèves de 2nde et 1ère du lycée Lavoisier autour du travail d'écriture et du processus de création

17 H 30 à la librairie du Marais: lecture par Maylis de Kerangal d'extraits de sa nouvelle ou de son dernier roman et signatures.

20H au cinéma le Vox : Projection De l'influence des rayons gamma sur les marguerites de Paul Newman, choisi par Maylis de Kerangal, suivie d'une discussion avec le public

Ecrire avec, lire pour en Basse-Normandieprojet mis en place par l'ACOR, avec le soutien du Conseil régional Basse-Normandie et le concours du Rectorat de l'Académie de Caen

Autour de Béatrice Merkel...

Joy Sorman et Thomas Boudineau sont à Caen et à Hérouville-Saint-Clair le jeudi 13 janvier 2011 Partenaires du projet à Caen et Hérouville-Saint-Clair : Le cinéma le Café des images | Le lycée Laplace à Caen | Le lycée Rabelais à Hérouville-Saint-Clair | La bibliothèque médiathèque d'Hérouville-St-Clair

11H30 à la Bibliothèque d’Hérouville-Saint-Clair : rencontre avec les élèves de 1ère bac-pro boulanger- pâtissier du lycée polyvalent Laplace à Caen. Vingt-quatre élèves ont travaillé autour du personnage de Béatrice Merkel et ont écrit collectivement une nouvelle. La nouvelle a été envoyée à tous avant les vacances de Noël, ainsi que des photos de repérages prises par les élèves, qui leur ont servi de base pour concevoir les scènes. La rencontre consistera pour Joy Sorman à échanger avec les élèves sur leur travail d’écriture.

14H au lycée Rabelais à Hérouville-St-Clair : visite des futurs lieux de tournage La nouvelle écrite par les élèves du lycée Laplace va être adaptée et réalisée par les élèves d'une classe du lycée Rabelais sur les lieux de leur lycée

14H45 à la Bibliothèque médiathèque d'Hérouville-St-Clair : Rencontre entre Joy Sorman, Thomas Boudineau, scénariste, et les élèves des deux classesCette rencontre se situe au moment de la passation d’une classe à l’autre. La nouvelle écrite par les élèves du lycée Laplace sera lue en introduction. L’échange aura pour objet d’amener les élèves à réfléchir ensemble aux questions d’adaptation et de les aider à dégager les premières pistes d’une ou plusieurs propositions d’adaptation. Pour information : par la suite, les élèves devant adapter et réaliser suivront des ateliers encadrés par Benoît Labourdette (Quidam production, notamment programmateur du festival Pocket Films).

18H00 au cinéma le Café des images à Hérouville-Saint-Clair : Projection de la Vie au Ranch de Sophie Letourneur (2010), choisi par Joy Sorman

François Bégaudeau est à Saint-Lô le jeudi 27 janvier 2011Partenaires du projet à St-Lô : l'association l'Ecume des films | le cinéma Cinémoviking | la médiathèque de Saint-Lô - Centre culturel Jean Lurçat | le lycée le Verrier

Début d'après-midi au lycée le Verrier : rencontre avec les lycéens

Fin d'après-midi à la médiathèque : rencontre publique

Soir au Cinémovikingen partenariat avec l'association l'Ecume des films

François Bégaudeau présente On est en démocratie, réalisé par le collectif Othon, dont il est membre fondateur. On est en démocratie du collectif Othon

la Vie au Ranch de S. Letourneur

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Autour de Sacha Lenoir...

Maylis de Kerangal et Charlotte Erlih sont à Coutances le jeudi 20 janvier 2011Partenaires du projet à Coutances : Le cinéma le Long courT | Le lycée Germain | La médiathèque Les Unelles

14H30 au cinéma le long CourT : Rencontre avec des lycéensProjection d'Eaux troubles de Charlotte Erlih, adapté de la nouvelle Ni Fleurs ni couronnes de Maylis de Kerangal (Ed. Verticales - 2006)En présence des élèves du lycée Germain de Coutances, directement impliqués dans Ecrire avec, lire pour, ainsi que des élèves d'autres classes du même établissement.

16H45 à la médiathèque les Unelles : Rencontre avec les lycéens impliqués dans Ecrire avec, lire pourL'échange sera axé sur le travail des élèves et celui de Maylis de Kerangal dans le cadre de la commande de Capricci.Notamment, le travail d'adaptation qu'elle aura mené avec Melvil Poupaud autour de la nouvelle sur Sacha Lenoir, et/ou celui mené avec Charlotte Erlih pour Eaux troubles.

17H30 à la médiathèque les Unelles : Lecture et rencontre publiqueLecture d'un extrait ou plusieurs de textes de Maylis de Kerangal, puis échange avec le public.

20H30 au cinéma le long CourT : projections et discussionProjection de Eaux troubles de Charlotte Erlih, suivi d'un long métrage du choix de Maylis de Kerangal, De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites de Paul Newman, puis échange avec le public.

De l'influence des rayons gamma... de P. Newman

Soutien GNCRBoxing gym

de Frederik WisemanUSA – 2010 – 1H31

Sophie Dulac Distribution – 9 mars 2011

Festival de Cannes 2010 – Quinzaine des Réalisateurs

Entretiens filmés avec le réalisateur sur le site d'Arte ici

Edition d’un document 4 pages GNCR ▼

Austin, Texas. Richard Lord, ancien boxeur professionnel, a fondé son club de boxe, Lord’s Gym, il y a seize ans. Des personnes d’âge, d’origine et de classe sociale différentes s'entraînent dans ce gymnase : hommes, femmes, enfants, docteurs, avocats, juges, hommes, immigrants, boxeurs professionnels ou aspirants professionnels côtoient de simples amateurs et des adolescents en quête de force et d’as- surance. Le gymnase est une illustration du “melting pot” à l’américaine où les gens s'entraînent, se parlent, se rencontrent.

Gants. A 80 ans, Wiseman signe avec «Boxing Gym» un documentaire extraordinaire.Boxing Gym de Frédéric Wiseman passait à la Quinzaine des réalisateurs hier après-midi pour une séance extraordinaire. (…) des films de ce niveau-là, on n’en a pas vu boxer beaucoup, ces dix derniers jours. C’est pas qu’on aime avant tout les vieux (on nous accuse souvent plutôt du contraire) mais il faut avouer, à trois jours de rentrer à Paris, que le trio d’enfer Oliviera-Godard-Wiseman a fait très mal aux jeunes troupes descendues à Cannes planter le drapeau de la succession. L’heure n’est pas encore venue.Il va falloir se lever de bonne heure, et surtout en savoir un peu plus long sur le monde et ses gens pour se hisser au niveau de ces trois Cassius cinéastes. Le paradoxe suprême, c’est que Wiseman (80 ans depuis janvier) comme Godard fait partie de ces gens grâce auxquels on a compris un jour que le cinéma était un art jeune. C’est-à-dire un art félin, qui donne des coups. Pas un truc docile fondu dans le format. Et au bulletin de santé wisemanien, Boxing Gym est un film en forme.Ours brut. Une succession de bonnes gauches soignées située dans une salle de gym d’Austin, au Texas. Pas la salle où l’on fabrique les stars, pas la salle la plus courue de la ville, non… Quand un jeune homme se présente pour s’y inscrire, il avoue avoir failli renoncer avant de trouver in extremis l’endroit. Qui vivote à l’ombre d’une route de banlieue. La salle est petite et l’éclairage bas. Il donne à l’image de Wiseman une couleur de crépuscule ; le même vert orangé dans lequel baignait Million Dollar Baby de Clint Eastwood. Dont Boxing Gym serait une version rough, un ours brut qui ne garderait que les séances d’entraînement et remplacerait tout le charabia autour de l’euthanasie par, au contraire, une sorte d’analyse franche et brute de la vie : des gens de tout bord, de tout sexe, de toute motivation, s’y rendent comme on va chez l’analyste. Ils le font pour apprendre à se défendre, pour s’armer contre la vie, pour oublier les cons qui leur broient les nerfs au boulot, pour parler une heure avec leurs corps, pour évacuer, pour oublier.Le réalisateur de Titicut Follies ou de The Store sait très bien qu’il vient de faire entrer toute l’Amérique sur un ring de chauffe. L’Amérique ou plus exactement ce qui la soutient : cette croyance ineffable au corps historique américain, bâtissant une mythologie de l’action. Et la salle de gym de s’imposer comme la dernière métaphore d’une société capitalisée au maximum, stressée, productive où il est demandé à chacun d’être combatif. On lira de travers, donc bien, Boxing Jim, car ce ne sont pas là des Tyson qui s’entraînent mais des Jim, des Américains (poids) moyens, du jeune des gangs à la mère de famille. La boxe comme métaphore de l’Amérique, quels que soient alors ses projets politiques (battre l’axe du mal, si elle vote Bush, reconquérir son image volontaire et positive si elle penche Obama).Instant. La caméra de Wiseman, féline, à l’affût, attentive, donne à lire quelque chose qui est si cinématographique (pas d’intervention superflue, pas de voix off pour expliquer ce qui passe dans la lumière propre au plan) que son film finit par faire penser à de la grande photographie : la vitesse américaine d’un Garry Winnogrand, ou l’appétit de l’instant d’un Cartier Bresson. Ce que Wiseman saisit, c’est le pur présent. Des choses qui n’auront jamais lieu qu’une fois. Le secret de sa jeunesse.

Philippe Azoury – Libération - critique ici

Autres critiques : Gaelle Vidalie sur le site de la Quinzaine ici | Nicolas Hecht – www.evene.fr ici | Laurine Estrade – festival-cannes-2010.critikat.com ici

Eaux troubles de Ch. Erllih

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Soutien ACIDPoursuite

de Marina DéakFrance – 2010 – 1H30 – avec Marina Déak, Aurélien Recoing, Renaud Dehesdin, Yann Guillemot, Agnès château

Contre-Allée distribution – 9 mars 2011Programmation Séance tenante : Julien Navarro | 06.63.59.18.85 | 01 43 57 20 23 | [email protected]

Festival de Cannes 2010 – Sélection ACID | FIF 85 – Sélection officielle

Critiques : Isabelle Régnier – http://cannes.blog.lemonde.fr - critique iciNathan Reneaud - www.palmaresmagazine.com – critique iciTexte de soutien ACID de Béatrice Champanier et Joël Brisse ici

Edition d’un document 4 pages ACID / CCAS ▼

oursuite raconte si peu. Il se contente de décrire la succession des jours d'une trentenaire, Audrey, entre son fils de 7 ans, un travail qu'elle n'aime pas et qui l'aime encore moins, des amours prometteuses mais instables. Il montre surtout son impossibilité à être cela. Une jeune femme. Une mère. Une

salariée. Une amante. Aujourd'hui. Dans Paris. C'est une chronique française, encore une. Pas tout à fait : des interruptions documentaires viennent de loin en loin en déranger le cours. Lors de la première scène, dans le métro, la caméra va de passager en passager, si bien que le spectateur s'épuisera sans doute à identifier un visage singulier ou connu, l'amorce d'une histoire à venir. En vain : Poursuite renonce d'emblée à élire. Il a mieux à faire : déjouer les pièges du romanesque ; se détacher à peine sur un fond constant d'anonymat ; ne rien signer, sinon l'inclusion dans une foule où il pourrait s'évaporer. [...]

P

Poursuite s'est longtemps appelé La Grande Vie. Il ne fallait, je crois, y entendre nulle ironie. Il fallait plutôt y comprendre l'inversion de l'aspiration traditionnelle à une “autre vie” en sentiment terrassant de n'être pas à la hauteur de celle-là, aussi ordinaire soit-elle. Justement parce qu'elle est ordinaire, et que s'y résoudre demanderait une foi qui fait ici cruellement défaut. (...)Poursuite ne rejette donc nullement le commun, l'horreur d'être pareil à chacun. Il ne rejette pas non plus l'héroïsme. C'est leur combinaison qu'il rejette : l'héroïsme du commun, la croyance en soi et en l'image de soi requise pour survivre dans la foule, cette enflure du moi dont nous savons pertinemment – même si nous avons tendance à l'oublier – que le cinéma est bien souvent un autre nom. […] Emmanuel Burdeau – Médiapart

(critique complète sur le site de Séance tenante ici, en cliquant sur la mention « fiche film et texte »)

l y a des films où on se perd, d’autres où on se retrouve. On ne préfère pas les uns aux autres. On trouve juste trop rares les films qui permettent les deux. Si Poursuite ne se laisse pas facilement identifier (force esthétique, faiblesse économique), c’est parce qu’il n’est ni tout à fait familier ni tout à fait étrange. Il

mêle le déjà-vu-dans la vie - et le jamais vu. Familier parce que familial. La famille, c’est toujours un peu chez nous, spectateurs d’un cinéma français dont Poursuite épouse la veine autobiographique dans le style radical d’un Garrel ou d’un Pialat.

IMarina Déak dans le rôle d’une mère qu’elle connaît sans doute bien. Son fils dans le rôle de son fils. Séparation, tension, désamour. Le récit commence après la rupture bien sûr. En tout cela il reconduit ce que nous faisons de mieux ici. En tout cela il ressemble et se rassemble autour d’un foyer français. Or dans la même seconde il dissemble, se distingue, se sépare. Quitte la maison. Diffère d’avec lui-même, d’avec ce qu’il semblait avoir installé. Une femme avec un fils sur les bras, oui, mais qui finalement confiera ne pas être mécontente de le laisser à sa mère la plupart du temps. Le cinéma de la cruauté, c’est quand on dénude tout et qu’il apparaît que sans être cruels les gens se font du mal, s’encombrent les uns les autres. À qui confie-t-elle que son enfant l’encombre ? À la caméra, à nous, et à la suite de deux femmes qui, assises à cette place, ont également parlé de l’après-divorce. Marina Déak s’annonçait auto-fictionnelle, auto-centrée, la voilà qui s’objective dans un dispositif d’interview, se fond dans une ébauche de communauté des mamans contemporaines. La psychologie se mâtine de sociologie. Elles se mélangent, se complètent et s’annulent, inventent un tierce registre. Il y a des films sociaux et des films d’amour. On ne préfère pas les uns les autres. On trouve juste trop rares le mélange des deux. Leur intrication. Pourquoi les films séparent ce que la vie entremêle confusément ? Ici le dialogue amoureux prend parfois la tournure d’une délibération sur l’appartement à acheter. On ne sait plus bien ce qui, des questions de logement ou les questions sentimentales, tient lieu de cause et d’effet. Dans Poursuite on ne sait jamais bien. Chaque scène esquive l’étiquette que, reconnaissant des choses, on incline d’abord à lui coller. Attention cette scène de cul est en fait une scène de drame – ou inversement. Cette scène de bain est une scène de rapt d’enfant. La caméra, flottante, se garde bien de donner la clé. L’essentiel ne s’affiche pas au centre du plan. Il y passe, le traverse, l’assombrit furtivement comme le passage d’un nuage sur un visage. Parfois des gestes sont à peine perceptibles, parfois des phrases murmurées à l’écart de la perche, et pas n’importe lesquelles se dit-on si d’aventure on les a perçues. La mère soufflant à son gendre qu’elle le préférait au nouveau compagnon de sa fille. Rien que ça. La famille encore. C’est la base arrière de poursuite. Mais une base détruite d’où on peut lancer n’importe quelle scène. Poursuite n’est tenu à rien. On dirait film libre si ce n’était un peu creux. Il se permet tout. Il se permet des travellings sur la rue et les gens, déconnectés du récit, et pour montrer sans doute que celui-ci engage tout le monde. Il se permet une séquence à la piscine dont, littéralement, on ne sait pas ce qu’elle vient faire là. Assez onirique pour casser la routine du réel, assez réelle pour ne pas sombrer dans le confort onirique. Poursuite est un film inconfortable, c’est pour ça que j’y suis si bien. François Begaudeau

Recommandation GNCRThe Hunter de Rafi PittsIran – 2009 – 1H32 – avec Rafi Pitts, Mitra Hajjar, Ali NicksolatSophie Dulac Distribution – 2 mars 2011

Festival de Berlin 2010

Entretien filmé avec le réalisateur sur le site d'Arte ici

Téhéran 2009, Ali récemment libéré de prison est veilleur de nuit dans une usine. Il vit à contretemps de sa femme et sa fille. Lorsqu’elles disparaissent dans les émeutes qui secouent la ville, Ali devient le chasseur, poursuivant froidement de sa haine un ennemi insaisissable, caché au cœur des villes aussi bien qu'en lui même.

Au-delà des films de fiction qu’il a réalisé dans son pays, Rafi Pitts est également l’auteur d’un remarquable documentaire, « Abel Ferrara, not guilty », où il suit pas à pas les déambulations nocturnes et new-yorkaises du Bad Lieutenant du cinéma américain. Le cinéma américain, et plus particulièrement le « nouvel Hollywood » des 70’s, a toujours représenté quelque chose d’important pour le cinéaste iranien, sans que jusque là cette influence s’affiche ostensiblement. Avec «The Hunter», elle est pleinement revendiquée. Rafi Pitts ne se dérobe pas, il plaide coupable.Inspiré d’une nouvelle écrite en 1952 par Bozorg Alavi, «The Hunter» ausculte une génération née avec la révolution de 1979 et qui aujourd'hui se sent flouée. Brulant d’actualité, «The Hunter» est aussi le film de Rafi Pitts le plus puissant à ce jour. Bertrand Loutte – Arte.tv