COMMUNIQUÉ...2017/10/01  · Et si un robot fi nançait votre entreprise ? COMMUNIQUÉ...

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Comment fonctionne le robot IPOOME ? IPOOME est une Intelligence Artificielle qui identifie les per- sonnes en mesure de financer votre entreprise. En alliant « Big Data et Analyse prédic- tive », le robot trouve au sein des réseaux des dirigeants et dans son secteur d’activité, les potentiels investisseurs/finan- ceurs. Puis les accompagne à finaliser leur investissement. Ces financeurs sont prévenus tous les mois du remboursement de leur dû. Sauf erreur de notre part, c’est une première en France ce type d’innovation. Non ? Vous avez raison ! C’est sans doute ce qui explique que nous recevons plusieurs demandes tous les jours ! Rendez-vous compte, IPOOME est lancée depuis seulement 6 semaines. Et déjà plusieurs dizaines de demande de financement. Mais alors qu’est ce qui intéresse ces entreprises ? Je dois préciser que nous recevons majoritairement des demandes d’entre- prises avec un Chiffre d’Affaires entre 200Ket 1.5M. Avec des résultats d’exploitation (REX) positifs. Pour répondre à votre question, saviez-vous qu’en moyenne les dirigeants passent 6 mois avec leurs banquiers pour obtenir un crédit de 25K? Ces dernières vous demandent une caution personnelle ou un nantissement de vos biens. A quoi bon quand IPOOME vous finance en quelques semaines grâce à des investisseurs qui vous font confiance (entou- rage, clients, fournisseurs, …) et sont très réactifs ? De plus ce sont les dirigeants qui choisissent les conditions du financement : « à prendre ou à laisser. » Comment est-ce possible ? L’entrepreneur devient son propre banquier donc ? Exactement ! Il choisit s’il souhaite se financer en prêt ou ouvrir son capital. Détermine le taux ou la valeur de l’action et la machine commence à identifier des potentiels financeurs. Concrètement, ces personnes identifiées valident leur accord sur le financement et le cas échéant participent en prêtant ou en achetant des actions de la société. La force d’IPOOME est qu’elle sollicitera de façon percutantes, les personnes selon leur mode de fonctionnement et de façon personnalisée via le canal qui correspondra le mieux à chacun (mail, SMS, Facebook etc). Existe-t-il des risques pour les investisseurs ? Le risque existe comme tout investissement vous pouvez perdre tout ou partie de votre investissement mais la « pression sociale » joue le rôle de garde-fou car vous financez votre voisin de palier ! En effet, grâce à IPOOME, vous découvrez via un tiers de confiance que votre voisin avec qui vous échangez quelques services sans jamais discuter business, monte un projet solide et enthousiasmant. Ipoome permet de flécher l’épargne vers l’innovation et l’entrepre- nariat et donc la création d’emplois. IPOOME Là où les banques ou même le crowdfunding échouent, le robot allie vitesse et liberté pour les entrepreneurs. Ces derniers peuvent même choisir leurs conditions de finan- cement. Rencontre avec Harold Zimé le président Fonda- teur d’IPOOME, dont la technologie est simplement en train de bouleverser l’écosystème ! Et si un robot finançait votre entreprise ? www.ipoome.com COMMUNIQUÉ L’intelligence artificielle est partout ! Aux commandes des trains, des métros ou des voitures. A l’hôpital, dans les magasins, dans les bureaux bien sûr, à commencer par les smartphones et tablettes, et jusque dans nos vies intimes avec les baskets, les montres ou les pèse-personne. Au-delà de la tendance… c’est une révolution sociétale ! © ROGERPHOTO Infographie : © IAB - Mediamétrie Dossier INTELLIGENCE ARTIFICIELLE & OBJETS CONNECTÉS L’intelligence artificielle constitue une formidable opportunité pour innover et créer les entreprises de demain, en se basant sur une recherche d’excellence. Ses progrès rapides et ses applications possibles sont controversés : risques de restriction des libertés individuelles, de génération de krachs boursiers, craintes pour l’emploi, manque de transparence, risque d’abus dans le marketing hyper- ciblé, question de la responsabilité en cas d’accident (voiture autonome), etc. Pourtant, l’IA est porteuse d’opportunités de progrès et d’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre : la recherche d’emploi intelligente, la médecine personnalisée, les prothèses intelligentes, les systèmes intelligents de gestion de l’énergie ou des transports, l’aide aux personnes handicapées ou aux victimes, constituent autant de perspectives d’avancées pour construire un avenir durable. Alors que l’intelligence artificielle et l’algorithmique sont aujourd’hui potentiellement présentes dans tous les domaines d’innovation, investir dans l’IA doit être une priorité pour la France et l’Europe. La stratégie France IA vise ainsi à tirer le meilleur parti de l’excellence de la recherche fran- çaise dans le domaine et de son potentiel de transfert technologique. Au niveau mondial, de très nombreuses initiatives IA se déploient, tant au niveau public qu’au niveau privé. Aux Etats-Unis, avec le plan « Preparing for the future of artificial intelligence ». Google, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft ont initié leur « Partnership on artificial intelligence to benefit people and society ». Les PDG de Tesla Motors Elon Musk et Sam Altman ont créé l’institut OpenAI… En France, les travaux se sont multipliés : rapport de l’Institut des Métiers et des Technologies, rapport des pôles de compétitivité, livre blanc de l’Institut national pour la recherche en intelligence artificielle (INRIA), soirées thématiques dans les Techplaces, lancement par des entrepreneurs et investisseurs de La French Tech de l’initiative « France is AI » pour fédérer les acteurs économiques émer- gents, mise en place d’un nouveau Groupe de Recherche IA au CNRS, création de DATA + AI Serena Capital, un nouveau fonds d’investissement spécialisé en IA. Sans oublier le colloque sur l’intelligence artificielle de l’Académie des Sciences fin 2016, la dernière édition de Futur en Seine, ou encore la mission de l’Office parlementaire de l’évaluation des choix scientifiques et techniques sur les enjeux de l’IA. RÉDACTEURS : ANNE CAUVEL DE BEAUVILLÉ, BÉATRICE LE RIDER, LAURE MARTIN-SOUTENET, VIOLAINE PONDARD, LOUIS-CYRIL THARAUX COMMUNIQUÉ Source : economie.gouv.fr

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Page 1: COMMUNIQUÉ...2017/10/01  · Et si un robot fi nançait votre entreprise ? COMMUNIQUÉ L’intelligence artifi cielle est partout ! Aux commandes des trains, des métros ou des

Comment fonctionne le robot IPOOME ?IPOOME est une Intelligence Artifi cielle qui identifi e les per-sonnes en mesure de fi nancer votre entreprise. En alliant « Big Data et Analyse prédic-tive », le robot trouve au sein des réseaux des dirigeants et dans son secteur d’activité, les potentiels investisseurs/fi nan-ceurs. Puis les accompagne à fi naliser leur investissement. Ces fi nanceurs sont prévenus

tous les mois du remboursement de leur dû.

Sauf erreur de notre part, c’est une première en France ce type d’innovation. Non ? Vous avez raison !

C’est sans doute ce qui explique que nous recevons plusieurs demandes tous les jours ! Rendez-vous compte, IPOOME est lancée depuis seulement 6 semaines. Et déjà plusieurs dizaines de demande de fi nancement.

Mais alors qu’est ce qui intéresse ces entreprises ? Je dois préciser que nous recevons majoritairement des demandes d’entre-prises avec un Chiffre d’Affaires entre 200K€ et 1.5M€. Avec des résultats d’exploitation (REX) positifs. Pour répondre à votre question, saviez-vous qu’en moyenne les dirigeants passent 6 mois avec leurs banquiers pour obtenir un crédit de 25K€? Ces dernières vous demandent une caution personnelle ou un nantissement de vos biens. A quoi bon quand IPOOME vous fi nance en quelques semaines grâce à des investisseurs qui vous font confi ance (entou-rage, clients, fournisseurs, …) et sont très réactifs ?

De plus ce sont les dirigeants qui choisissent les conditions du fi nancement :« à prendre ou à laisser. »

Comment est-ce possible ? L’entrepreneur devient son propre banquier donc ?Exactement !

Il choisit s’il souhaite se fi nancer en prêt ou ouvrir son capital. Détermine le taux ou la valeur de l’action et la machine commence à identifi er des potentiels fi nanceurs. Concrètement, ces personnes identifi ées valident leur accord sur le fi nancement et le cas échéant participent en prêtant ou en achetant des actions de la société. La force d’IPOOME est qu’elle sollicitera de façon percutantes, les personnes selon leur mode de fonctionnement et de façon personnalisée via le canal qui correspondra le mieux à chacun (mail, SMS, Facebook etc).

Existe-t-il des risques pour les investisseurs ?Le risque existe comme tout investissement vous pouvez perdre tout ou partie de votre investissement mais la « pression sociale » joue le rôle de garde-fou car vous fi nancez votre voisin de palier ! En effet, grâce à IPOOME, vous découvrez via un tiers de confi ance que votre voisin avec qui vous échangez quelques services sans jamais discuter business, monte un projet solide et enthousiasmant. Ipoome permet de fl écher l’épargne vers l’innovation et l’entrepre-nariat et donc la création d’emplois.

IPOOME

Là où les banques ou même le crowdfunding échouent, le robot allie vitesse et liberté pour les entrepreneurs. Ces derniers peuvent même choisir leurs conditions de fi nan-cement. Rencontre avec Harold Zimé le président Fonda-teur d’IPOOME, dont la technologie est simplement en train de bouleverser l’écosystème !

Et si un robot fi nançait votre entreprise ?

www.ipoome.com

COMMUNIQUÉ

L’intelligence artifi cielle est partout ! Aux commandes des trains, des métros

ou des voitures. A l’hôpital, dans les magasins, dans les bureaux bien sûr,

à commencer par les smartphones et tablettes, et jusque dans nos vies intimes

avec les baskets, les montres ou les pèse-personne. Au-delà de la tendance…

c’est une révolution sociétale !

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DossierINTELLIGENCE ARTIFICIELLE& OBJETS CONNECTÉS

L’intelligence artifi cielle constitue une formidable opportunité pour innover et créer les entreprises de demain, en se basant sur une recherche d’excellence. Ses progrès rapides et ses applications possibles sont controversés : risques de restriction des libertés individuelles, de génération de krachs boursiers, craintes pour l’emploi, manque de transparence, risque d’abus dans le marketing hyper-ciblé, question de la responsabilité en cas d’accident (voiture autonome), etc. Pourtant, l’IA est porteuse d’opportunités de progrès et d’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre : la recherche d’emploi intelligente, la médecine personnalisée, les prothèses intelligentes, les systèmes intelligents de gestion de l’énergie ou des transports, l’aide aux personnes handicapées ou aux victimes, constituent autant de perspectives d’avancées pour construire un avenir durable. Alors que l’intelligence artifi cielle et l’algorithmique sont aujourd’hui potentiellement présentes dans tous les domaines d’innovation, investir dans l’IA doit être une priorité pour la France et l’Europe. La stratégie France IA vise ainsi à tirer le meilleur parti de l’excellence de la recherche fran-çaise dans le domaine et de son potentiel de transfert technologique.

Au niveau mondial, de très nombreuses initiatives IA se déploient, tant au niveau public qu’au niveau privé. Aux Etats-Unis, avec le plan « Preparing for the future of artifi cial intelligence ». Google, Amazon, Facebook, IBM et Microsoft ont initié leur « Partnership on artifi cial intelligence to benefi t people and society ». Les PDG de Tesla Motors Elon Musk et Sam Altman ont créé l’institut OpenAI… En France, les travaux se sont multipliés : rapport de l’Institut des Métiers et des Technologies, rapport des pôles de compétitivité, livre blanc de l’Institut national pour la recherche en intelligence artifi cielle (INRIA), soirées thématiques dans les Techplaces, lancement par des entrepreneurs et investisseurs de La French Tech de l’initiative « France is AI » pour fédérer les acteurs économiques émer-gents, mise en place d’un nouveau Groupe de Recherche IA au CNRS, création de DATA + AI Serena Capital, un nouveau fonds d’investissement spécialisé en IA. Sans oublier le colloque sur l’intelligence artifi cielle de l’Académie des Sciences fi n 2016, la dernière édition de Futur en Seine, ou encore la mission de l’Offi ce parlementaire de l’évaluation des choix scientifi ques et techniques sur les enjeux de l’IA.

RÉDACTEURS : ANNE CAUVEL DE BEAUVILLÉ, BÉATRICE LE RIDER, LAURE MARTIN-SOUTENET, VIOLAINE PONDARD, LOUIS-CYRIL THARAUX

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Source : economie.gouv.fr

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INTELLIGENCE ARTIFICIELLE & OBJETS CONNECTÉSINTELLIGENCE ARTIFICIELLE & OBJETS CONNECTÉS

AVANADELeader mondial de l’innovation numérique

Avanade, fondée en 2000 par Accenture et Microsoft, s’est imposée comme le premier intégrateur mondial de solutions microsoft, notamment cloud et digitales inno-vantes. Le groupe connait une croissance phénoménale, notamment en France. Nicolas Marry, Directeur-Général France-Benelux, nous a accordé une interview.

Qu’est-ce-qui fait la force, la signature des solutions Avanade ?Avanade est un goupe international avec un ancrage local très fort. Une de ses spécificités réside dans sa capacité à accompagner les grandes entreprises dans leur transformation digitale de bout en bout, depuis les sujets innovations les plus en amont (intelligence artificielle, l’internet des objets, la réalité mixte et virtuelle ou la robotique) jusqu’aux sujets les plus avals (comme l’infrastructure, l’architecture ou la sécurité). Cette approche se fait de l’idéation au delivery en passant par le change management.

De l’analyse à l’industrialisation, comment se caractérise votre approche, votre rôle de leader ?Notre approche est plurifactorielle. Elle s’inscrit d’abord dans un travail de prospective synthétisé dans nos notes stratégiques mensuelles. Nous sommes également de grands consommateurs, contributeurs et promoteurs de l’Agilité et du Design-Thinking. Enfin, notre approche se veut entrepreneuriale, au service des startup que nous sourçons et portons à maturité pour les intégrer aux projets de nos clients. Une entreprise leader comme Avanade doit savoir montrer les nouvelles routes de l’open innovation et de l’intrapreneuriat, nouveaux concepts d’un monde en disruption.

Comment expliquer l’accélération des besoins en RH au sein d’Avanade France ? Avanade est reconnu comme un acteur qualitatif sur le marché. Notre groupe est labélisé «Top Employeur» pour la 7ème année consécutive. L’accélération des besoins en ressources humaines est nécessaire pour supporter notre croissance moyenne annuelle de 20%. A ce jour, au sein d’Avanade France, nous disposons de plus de 100 postes ouverts sur les prochains mois (200 planifiés sur la prochaine année), de tous niveaux et profils, du junior à l’expert. Les compétences recherchées sont essentiellement techniques, axées autour des technologies Microsoft (Cloud, Analytics, software engineering, ERP et CRM). Cependant, Avanade France recherche également des profils de type Ecoles de Commerce ou de Design, dans le cadre de ses practices Advisory, Change management, innovation, UX/ UI ou Agile.

Développement de l’Intelligence Artificielle : l’éclairage de Nicolas MarryL’intelligence artificielle bouscule les codes, s’apprêtant à dynamiser inéluctablement la stratégie des grandes entreprises. « L’IA est une révolution comme l’humanité en a rarement connu », assure Nicolas Marry. « Nous devons nous préparer à un monde « AI first » dont les implications seront de quatre ordres », détaille le Directeur Général d’Avanade France-Benelux :

• De nouvelles expériences utilisateurs (eg par l’arrivée massive des interfaces naturelles, commandables par la voix)• La main d’oeuvre augmentée (l’IA au service de l’humain) • L’émergence de nouvelles plate-formes et d’écosystèmes dédiés• La nécessité de repenser la place de l’homme dans les organi- sations. L’éthique nous permettra de repenser un homme, des métiers et des finalités nouvelles.

www.avanade.com/fr-fr

Quel est le métier de Ark Innovation, comment se compose votre holding ? Ark Innovation est une société de R&D qui développe et dépose des brevets, qui crée des prototypes pour elle-même et d’autres clients. Pixminds dispose également d’une société de fabrication 100% Made in France. Le dénominateur commun

de ces sociétés est le monde du numérique ; nous faisons des consoles, des bornes, des fl ippers, des accessoires multimédias etc. Enfi n, notre holding est composée d’une société de distribution (E-Concept), acteur important en France et en Europe, à travers laquelle nous distribuons en B to B tous nos clients (ex : Boulanger, Micromania, Fnac) sur tout ce qui a trait au multimédia, au jeu vidéo, à l’entertainment.

C’est l’immersion qui caractérise vos interfaces ? Oui et non, notre spécialité est avant tout la réalité augmentée. Par exemple, permettre de faire un cours de squash dans une salle où tous les murs deviendraient tactiles et numériques, et pourraient avoir une interaction extraordinaire avec le joueur physique. Ce que fait Ark Innovation, c’est de rendre tactile des surfaces de 50 à 100 mètres carrés. Nous avons gagné plusieurs récompenses pour nos innovations, notamment lors du Concours Lépine 2017 et le CNI. Nous avions exposé 20 mètres carrés sous la forme d’un cube, évoquant la salle de classe du futur. Les écoles envoyées par le Ministère de l’Education ont tout de suite vu l’intérêt majeur de faire un cours de classe sur un mur tactile.

Quel est votre produit du moment ?Parallèlement à notre grande surface tactile Arktouch, qui constitue notre premier produit, nous travaillons sur la présentation d’une souris 3D révolutionnaire, nommée Lexip. La campagne de lancement aura lieu en novembre, et nous irons au CES de Las Vegas en janvier pour la présenter. Lexip est une souris montée sur un pivot qui permet d’avoir six mouvements supplémentaires par rapport à toutes les autres souris. Nous l’avons présentée à de nombreux acteurs de la conception 3D qui l’ont adoptée. Cette souris, nous sommes en train de la décliner au monde du Gaming, avec l’objectif d’obtenir les 30 à 40% d’effi cacité en plus retrouvés dans la version pro.

Votre actualité est par ailleurs marquée par une levée de fonds ?En effet, après une première levée de fonds par le Crédit Agricole, nous sommes actuellement en train de voir pour une deuxième levée plus importante, à hauteur de 3 millions d’euros, devenue nécessaire pour la phase de vente, compte-tenu des récents prototypes fonctionnels et de nos derniers brevets déposés.

ARK INNOVATIONLa réalité augmentée

au service du multimédiaEn 2015, la holding Pixminds a donné naissance à Ark Innovation, une entreprise de recherche spécialisée dans le développement de nouvelles interfaces, princi-palement dédiées à l’univers du numérique. Questions à Lionel Chataignier, son président-fondateur.

Ark, une fi ne fl eur de la French TechL’entreprise savoyarde Ark Innovation fait partie de l’élite en matière de savoir-faire technologique français. Lionel Chataigner en est particulièrement fi er. « Vous savez, nous fabriquons en France tout ce qui est R-Cade, avec notamment Red Bull comme premier ambassadeur, pour lequel nous produisons les machines de leurs championnats du monde. Le mur Arktouch, lui aussi, est prototypé et fabriqué intégralement en France. » Dans ce contexte, ARK est prête pour le CES de Las Vegas aux côtés de la French Tech.

www.ark-innovation.com

Quel est le constat de départ de Kineti ?

Comme tout le monde depuis 2006, nous utilisions des tablettes et des smartphones. L’avantage de ces outils c’est la mobilité. Mais le gros inconvénient, c’est l’usage mono utilisateur et très individualisé. L’idée de notre table tactile Kineti est de pouvoir se retrouver, accéder à toutes les applications digitales de manière

collaborative et de pouvoir partager facilement ensemble. Deux modèles portés par Microsoft et Samsung existaient déjà, mais ils n’étaient pas convaincants. La surface était fragile et l’interface manquait de réactivité. Nous avons travaillé pendant deux ans dans nos garages à la réalisation d’une table tactile nouvelle génération à la surface incassable, étanche et au tactile irréprochable. Repérée par Microsoft, notre solution est exposée et preconisée depuis leurs centres technologiques à Paris et à Dubaï, en tant que technologie d’avenir. De fabrication française, la table Kineti est produite dans notre usine de Mâcon.

Quels sont les usages de cette table ? Nous proposons une solution complète et effective clé en main à nos clients : table, tablettes, caméras, logiciels. Qu’il s’agisse de btob et de btoc. Le premier marché auquel nous nous sommes adressé, c’est la promotion immobilière en leur proposant un parcours client complet. En bulle de vente, la table propose une découverte 3D de la résidence à construire, avec la possibilité de manipuler les angles de vues, d’avoir des perspectives d’ensoleillement en fonction de heures et des mois de l’année, d’appréhender l’environnement et les services de proximité. Nous sommes en train d’ajouter des données de l’Open Data avec par exemple les derniers résultats au Bac des trois dernières années du lycée le plus proche. En option, la table propose également de calculer le temps de trajet domicile travail incluant les modalités de transports. Enfin, la table propose de trouver l’appartement ou le bien immobilier en fonction de son budget et de ses critères de sélection et de visualiser une perspective en 2D de son agencement intérieur. Nexity déploie actuellement notre solution dans toute la France. Le second marché vise à digitaliser le métier d’agent immobilier. Un agent est équipé d’une caméra 360° avec laquelle il capte l’intérieur de chaque pièce d’un bien à entrer en location ou en vente. De retour a son agence, les informations sont envoyées en temps reel sur toutes les tables kineti de son reseau. Cette évolution permet alors de visiter virtuellement les biens sur la table Kineti sans avoir besoin de se déplacer, de créer un vrai contact humain avec son client contrairement aux tablettes, smartphones et internet, et de réduire le nombre de visites sur le terrain de 15 à 3 pour vendre un bien. Nous nous intéressons à d’autres secteurs comme la banque, les écoles et universités ainsi que la santé.

KINETILa Table tactile nouvelle génération

Créée en 2013 par Fabian Humbert et Guillaume Mér-rouche, Kineti a réussi la prouesse de développer une table tactile solide, résistante mais surtout fonction-nelle et ultra connectée. Exposée au Microsoft Tech-nology Center de Paris et Dubaï, de nombreuses fois primée, la table Kineti révolutionne la transformation digitale. Interview de Fabian Humbert, le Président.

Avez-vous une solution à destination des particuliers ?

L’idée de cette table est de rompre l’isolement où chacun est dans son coin sur son smartphone ou sa tablette et de permettre de bénéficier tous types d’applis ou jeux ensemble sur La Kineti. En format table de salon, la Kineti permet à tout le monde de partager les contenus de son smartphone, ses photos ou vidéos d’un simple geste sur la table pour les montrer confortablement. Elle peut aussi se transformer en table de web conférence pour des conversations Skype à l’autre bout du monde. On peut télécharger les milliers d’application du store... Les possibilités sont infinies....

www.kineti.frwww.la-table-kineti.com03 85 38 89 54

Notre environnement de travail est métamorphosé puisque le bureau se virtualise…

Smartphones, tablettes ou phablettes sont autant d’interfaces qui nous maintiennent en permanence dans un environnement connecté. Nos outils de travail nous accompagnent, non seulement durant nos pauses et nos déplacements, mais même à la maison. D’où une souplesse dans l’aménagement de l’emploi du temps et une énorme mobilité, mais aussi un sentiment de « devoir permanent ». Doit-on répondre à un message durant un afterwork, alors que l’on est en congé, ou dans une boutique ? Peut-on imposer à ses amis ou à son conjoint une interruption pour consulter fébrilement ses mails ou répondre à un appel urgent ?

Nathalie Damery, présidente de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo) expliquait lors de la Foire de Paris : « Si aujourd’hui le travail quitte l’espace public pour s’immiscer dans l’espace privé, c’est à la fois pour des raisons économiques (auto-entrepreneurs, free-lance, artisanat, bricolage, etc.), mais aussi pour des raisons de maîtrise (de sa santé, de la qualité, de singularité). 40 % des Français travaillent à domicile en dehors des horaires de travail ; dont 25 % régulièrement. » Et la sociologue de préciser : « Ces changements répartissent différemment les espaces de socialisation (le salon, la salle à manger, la cuisine) et les espaces privés (la chambre, le bureau, la pièce dédiée) et reconfigurent l’habitat en nouveau lieu de production. L’emplacement des objets technologiques évolue, la télévision ou l’ordinateur sont parfois remplacés par une multitude de petits objets mobiles (tablettes, etc.).»

UNE CONSÉQUENCE DU NOMADISME :

La fragile frontière entre lieu de travail et vie privée

Marvin Minsky, l’un des fondateurs de l’Intelligence artificielle, donnait la définition suivante : « L’IA consiste à faire faire à une machine ce que l’homme fait, moyennant une certaine intelligence ». Cette définition un peu restrictive se limite à des processus logiques appliqués à des objets de recherche circonscrits, tels qu’un jeu d’échecs ou une démonstration automatique de théorèmes. Selon la définition actuelle, plus opérationnelle et plus large, à l’ère des tablettes, des Iphones et des objets intelligents, l’IA consiste à faire faire aux machines ce que l’homme fait mieux qu’elles, notamment s’adapter, apprendre, communiquer et interagir avec leur environnement. Et les objets connectés sont désormais partout ! Pour Gartner (2014), les montres connectées représenteront 40% du marché. Ausculter ses performances (le quantified-self), pratique au départ appréciée par les sportifs, s’étend à toute sorte d’activités (le sommeil …) et les applications santé ne cessent de se développer. Selon une étude réalisée en 2015 par Research2Guidance, le marché des applis liées à la santé dépassera les 22 milliards en 2017.

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SYNTESIAIncarnation de l’expertise en BIM

Filiale de BUILDERS & PARTNERS, groupe dédié aux services pour la construction et l’immobilier, la société SYNTESIA est spécialisée dans l’accompagnement des projets en BIM (Building Information Modeling). Sa croissance est phénoménale, +140% en 2016. Frédéric Guyon, son Directeur Général, a répondu à nos questions.

Quelle est l’origine et quelles sont les valeurs qui animent SYNTESIA ?Le groupe BUILDERS & PARTNERS, dont l’ADN est de fédérer en har-monie la diversité des composantes d’un projet, était convaincu qu’il ne pouvait pas passer à côté du BIM et de l’opportunité unique de partici-per activement à la mutation digitale du monde de l’immobilier et de la construction. Ainsi est née sa fi liale SYNTESIA en 2013, start-up appelée

à répondre aux enjeux de conduite du changement autour de cette révolution technologique. Nos convictions principales sont le pragmatisme (pratiquer le BIM sur de vrais projets avec des clients engagés, dont nous comprenons les enjeux grâce aux métiers historiques du groupe) et la méthode agile, pour nourrir un retour d’expérience continu sur des objectifs choisis.

Quelles missions principales vos équipes sont-elles amenées à réaliser ? Nous pouvons en distinguer deux grandes catégories : d’une part, les mis-sions opérationnelles, parmi lesquelles fi gurent la conduite de projet (BIM Management) ainsi que les missions de synthèse et d’ingénierie en BIM, et d’autre part les prestations de Conseil et d’Assistance à Maîtrise d’Ou-vrage. Dans ce dernier cadre, SYNTESIA réalise des missions d’encadre-ment d’opérations pilotes, de formation et de conseil stratégique, à l’image de l’accompagnement réalisé au service de grands promoteurs nationaux. SYNTESIA est également très impliquée dans la mise en œuvre du BIM au service de l’exploitation des actifs.

Quelques exemples de projets et chantiers ? SYNTESIA a par exemple assisté dans leur déploiement stratégique du BIM deux des principales foncières d’immobilier d’entreprise, et prochainement des gestionnaires d’actifs, mais aussi des industriels et des acteurs du retail. Dans le cadre du lancement de SOFYA, notre plateforme numérique de ges-tion de projets et d’exploitation de parcs immobiliers, le premier pilote livré concerne un bâtiment tertiaire de 25 000 m² sur la ZAC des Batignolles. Paral-lèlement, en termes d’intégration de toute l’ingénierie dans la gestion du BIM, nous accompagnons le développement de la chaîne d’hôtels Onomo dans plusieurs pays d’Afrique : premier projet en cours de réalisation à Douala, au Cameroun, et second devant être lancé d’ici peu en République du Congo. Nous travaillons aujourd’hui sur une soixantaine d’opérations, dont notam-ment les Tours Pascal à La Défense, le futur siège de Novartis à Rueil, mais aussi des projets BIM à l’échelle urbaine, comme Issy Cœur de Ville, ou un emblématique complexe sportif parisien.

La révolution du BIM, vue par Frédéric Guyon« C’est une révolution technologique bien sûr, mais pas seule-ment. C’est surtout une profonde révolution méthodologique et culturelle où la construction passe à l’ère de l’industrialisation et se trouve en même temps percutée par ce mouvement beaucoup plus vaste qu’est la transformation digitale de tous les pans de l’économie. La conséquence du BIM en termes de méthodologie, c’est un workfl ow continu et des équipes qui partagent leurs data en « temps réel ». Ces deux notions constituent une mutation très profonde dans l’univers de l’immobilier, dont le potentiel de créa-tion de valeur ne fait qu’esquisser ses promesses.»

www.syntesia.fr

Octopus Robots a conçu une nouvelle solution de désinfection de surface par voie aérienne….Octopus Robots a développé une solution robo-tique ultra mobile et autonome qui s’inspire de la technologie de désinfection de surface par voie aérienne (DSVA), discipline développée depuis de nombreuses années pour le secteur hospitalier. Cette technologie, que nous avons optimisée et brevetée, repose sur la diffusion d‘un principe actif en « brouillard sec » qui assure un assainissement total de la surface concernée. Notre innovation a très vite trouvé un fort intérêt dans le secteur de

l’élevage de volaille qui devait se contenter jusqu’à présent de solutions d’assainis-sement fi xes et à portée limitée. Pour créer Octopus Robots, nous sommes partis d’une page blanche. A partir de nos acquis, nos équipes ont conçu l’intégralité du robot qui est assemblé en France et dont les pièces stratégiques sont fabriquées dans notre atelier par impression 3D.

Quels avantages à cette innovation pour le secteur de l’élevage de volaille ? Nous déployons des solutions d’assainissement préventives et naturelles au sein même des cycles d’élevage. Nos robots diffusent entre autres des produits naturels comme l’acide acétique, l’eau oxygénée ou des huiles essentielles… Le résultat ? Moins d’interactions humaines, moins de stress animal, moins de risque de conta-mination. Nous estimons diviser par deux le taux de mortalité en élevage et diminuer le recours aux antibiotiques. Des études scientifi ques sont en cours pour le quantifi er précisément.Et on peut confi er à ces robots une multitude de tâches ! Scarifi cation du sol pour évi-ter la macération de la litière et réguler le risque bactérien, vidéosurveillance et alerte, mesure de nombreux paramètres (NH3, CO2, Température), alimentant une base de données et analyse Big data… Nous proposerons également une solution de ramas-sage des œufs au sol dès 2018. Enfi n, notre robot assure la désinfection complète des bâtiments pendant les périodes de vide sanitaire entre deux cycles d’élevage.

Vos solutions de DSVA peuvent-elles être transférées à d’autres domaines d’application ?C’est une évidence et nous sommes déjà sollicités ! Par exemple pour la désinfec-tion de sites de transformation dans l’agro-alimentaire… Mais également demain, pour l’assainissement préventif d’établissements recevant du public comme les aéroports, les centres commerciaux.... L’année 2016 a été consacrée au prototypage de nos solutions. A l’occasion de leur présentation au Salon International des Productions Animales, elles ont suscité un très fort intérêt, en France comme à l’export (Brésil, Etats-Unis, Benelux…). Nous avons bouclé début 2017 une levée de fonds de 2 millions d’euros, et allons ainsi livrer les premiers exemplaires de notre robot fi n 2017. Et nous prévoyons de doubler nos effectifs à court terme pour continuer à spécialiser nos solutions.

OCTOPUS ROBOTS

Une start-up attachée à son territoire Octopus Robots est basée au cœur de la ville de Cholet dans le Maine & Loire, à proximité immédiate des grands acteurs de la fi lière avicole française. Comme l’indique Charles-Olivier Oudin, « Nous sommes très attachés à cet ancrage provincial et urbain qui o� re une réelle attractivité pour de jeunes ingénieurs disposant de compétences pointues. A une heure des plages, à deux pas à pied de logements à faible coût, de restaurants, de salles de sport et de lieux de sortie, nous leur proposons une réelle qualité de vie en contribuant à redynamiser notre centre-ville, et avec un bilan carbone défi ant ainsi toute concurrence ».

Au sein des exploitations avicoles (élevages de volailles), les risques liés aux infections et à l’essor de l’antibio-résistance constituent un enjeu sanitaire mondial. Octopus Robots, société française créée en 2014, héritière de 30 ans de savoir-faire en métrologie industrielle, apporte des réponses concrètes et innovantes, tout en améliorant le bien-être et la santé animale. Explications avec Charles-Olivier Oudin, Chief Financial O� cer.

Solutions robotisées d’assainissement et de désinfection

www.octopusrobots.com

Quels avantages confère Prevision.io au traitement de la donnée ?Nous ajoutons de l’intelligence à la donnée grâce à des algorithmes construits automatiquement par la plateforme. Chez Prevision.io, l’originalité est que ce ne sont pas des êtres humains qui vont créer ces fameux algorithmes intelligents, mais des machines ! Grâce à son automatisation complète, Prevision.io permet d’intégrer rapidement et à moindre coût de l’intelligence artifi cielle dans les process, avec

une performance qui est actuellement l’une des plus élevées au monde. Cela permet aux équipes humaines de se recentrer sur leurs enjeux métiers.

Prevision.io est accessible 7j/ 7, 24h/24 : comment fonctionne la plateforme ?Le client peut utiliser le logiciel en mode SaaS, dans le cloud, ou en On-Premise. Il dispose d’identifi ants qui vont lui permettre se connecter à la plateforme, d’y envoyer ses données et de récupérer ses algorithmes prédictifs. En 3 clics, il obtient des modèles parmi les plus performants au monde. Là encore, une des grandes originalités de Prevision.io est que la plateforme fonctionne de la même manière, peu importe le sujet traité et la verticale métier associée (clients, fi nance, logistique, production...). Cette généricité est un graal qui a été longtemps recherché en logiciel, et nous le permettons dans le domaine de la Datascience. La machine peut aussi traiter des images, des données de capteurs, des documents audio ou vidéo.

Qui sont vos premiers clients, et leurs attentes ?Ce sont essentiellement des grands comptes, dans les secteurs de l’énergie, de l’assurance et du tourisme, et bientôt de l’automobile et du luxe. Prevision.io permet à leurs équipes de data scientists d’automatiser toute la chaîne de modélisation et de raccourcir de manière importante les temps projets tout en obtenant des performances de prédictions plus élevées. Le deuxième usage qu’apprécient nos clients, c’est la facilité d’utilisation de notre plateforme, totalement user friendly et qui ne nécessite aucun code. Enfi n la plateforme leur offre des prédictions massives en temps réel, ce qui leur permet de conserver une longueur d’avance par rapport à la concurrence. Nous avons également pour objectif de cibler les PME, voire même de plus petites entreprises en leur offrant des solutions clés en main, avec par exemple de l’enrichissement de données.

PREVISION.IOPlateforme de Machine Learning

automatisée

www.prevision.io

Prevision.io accompagne les entreprises dans l’analyse de données et l’élaboration de modèles prédictifs. Entretien avec son CEO et co-fondateur, Tuncay Isik.

Prevision.io : ambitions technologiquesNotre machine est aujourd’hui totalement autonome et possède une avance considérable en terme technologique sur le marché, et tout ceci en étant un pur produit de l’ingénierie française. Nous allons augmenter sa surface d’interfaçage avec tous les objets connectés du quotidien. Bientôt, des applications intelligentes «Powered by Prevision.io» verront le jour dans tous les appareils. Parallèlement, la plateforme embarque des fonctionnalités M to M permettant à terme de déployer les modèles au plus près des équipements comme les puces électroniques.Nous souhaitons aussi mettre en place une marketplace de la prédiction qui permettra à n’importe quelle entreprise de bénéfi cier des meilleurs modèles prédictifs du moment concernant son secteur d’activité, et ce sans jamais partager la moindre source de donnée. Au fi nal, avec une technologie de pointe, Prevision.io di� use de l’intelligence à tous les étages de l’entreprise de manière fi able, performante, abordable et sans trop d’e� orts.

Très récemment encore, la robotique était traditionnellement divisée en deux segments : la robotique industrielle, dominée par les Japonais, les Américains et les Allemands, et la robotique de service (à usage personnel ou professionnel), marché émergent, au potentiel de croissance considérable, terrain d’action privilégié des startups françaises.

Depuis peu, cette frontière historique entre la robotique industrielle et robotique de service tend cependant à s’estomper avec le développement des usages industriels de la robotique de service comme de la robotique industrielle mobile, le partage de nombreuses « briques technologiques » ou l’émergence de la « cobotique » (ou robotique collaborative).

La robotique a d’ores et déjà un impact important en termes de création d’emplois directs et indirects, qui devrait croître rapidement dans la décennie prochaine. Elle est au croisement de plusieurs secteurs : mécatronique, électronique, optronique, logiciel embarqué, énergie, nanomatériaux, intelligence artificielle, connectique… Elle a vocation à investir tous les domaines : transport, industrie, logistique, agriculture, santé, loisir, défense, éducation…

La France dispose d’une recherche académique de très haut niveau dans le domaine robotique. Au niveau industriel, la France compte des dizaines de fabricants dédiés aux robots et « cobots » industriels, ainsi que plusieurs centaines d’intégrateurs (installation, programmation et maintenance des robots). Et nombre de PME et ETI spécialistes des robots de service professionnels se sont développées récemment, en particulier dans les secteurs du médical, de la logistique, de la sécurité, de l’assistance, de l’agriculture et des robots d’intervention extérieurs.

Les pouvoirs publics mènent une politique volontariste de soutien de la filière robotique en France, en particulier au travers du programme pour la Nouvelle France Industrielle (Industrie du Futur, Solution Objets Intelligents).

La robotique est considérée comme l’une des techno-logies clefs pour l’avenir, peut être la prochaine grande révolution industrielle, comparable à Internet, avec un marché estimé pour la seule robotique de service, à 100 milliards d’euros en 2020 par la Commission euro-péenne, un marché multiplié par 30 en 10 ans.

En France, la robotique représente environ 150000 emploisEntre 2008 et 2014, le taux de croissance annuel moyen de la robotique de service a atteint près de 30%. Selon une étude Xerfi, ce taux de croissance continuera à augmenter jusqu’à 2020

La France était en 2015 le 5e exportateur mondial de robots en valeur (209,4 M$), derrière le Japon, leader avec 1,4 Md$, l’Allemagne (590,9 M$), l’Italie (326,1 M$) et la Corée du Sud (235,6 M$). Elle devance les États-Unis (180,1 M$) et la Chine (144,4 M$) (Source : World’s Top Exports 2016)

Le chiffre d’affaires du secteur de la robotique industrielle s’élève à 400 M€ (Source : Symop, Chiffres clés 2016-2017)

On recense 3 045 robots industriels vendus en 2015 (Source : World Robotics 2016). Le secteur des transports, y compris automobile, totalise 40 % des unités vendues. 53 % des unités vendues sont dédiées à la manipulation et 27 % au soudage.

LA ROBOTIQUE EN FRANCE

Page 4: COMMUNIQUÉ...2017/10/01  · Et si un robot fi nançait votre entreprise ? COMMUNIQUÉ L’intelligence artifi cielle est partout ! Aux commandes des trains, des métros ou des

COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉ

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE & OBJETS CONNECTÉSINTELLIGENCE ARTIFICIELLE & OBJETS CONNECTÉS

Comment présenter Endocontrol, et quelle démarche a prévalu à sa création ?Nous avons une activité qui s’étend de la conception jusqu’à la mise sur le marché et la commercialisation d’instruments robotiques pour la chirurgie. Plus spécifiquement, nous nous intéressons à la chirurgie coelioscopique. Celle-ci permet de pratiquer de petites incisions. Notre idée a été de développer des outils qui facilitent un peu le travail du chirurgien, pour participer à la démocratisation des techniques de chirurgie minimalement invasives, et puis aussi, pour augmenter le nombre de patients pouvant bénéficier de ce type de chirurgie.

Quels sont vos produits emblématiques ?Endocontrol développe deux grandes familles de produits. VIKY et JAIMY. VIKY est un assistant robotique pour le chirurgien. Il réalise des tâches précises habituellement effectuées par une intervention humaine. Notre objectif a notamment consisté à robotiser le geste de l’assistant caméraman, en offrant une image opératoire totalement stable. D’autre part, grâce au système robotique VIKY, le chirurgien décide du placement de la caméra lui-même, avec précision, soit par commande vocale, soit par une commande au pied. Le système se décline aussi en une version pour la chirurgie gynécologique (VIKY UP), qui permet un positionnement robotique précis et stable des organes sur lequels le chirurgien opère. Quant à JAIMY, notre deuxième produit, c’est un instrument que le chirurgien tient dans la main. Notre idée était de fournir au chirurgien davantage de possibilités de mouvements à l’intérieur de l’abdomen, en mettant au point un robot miniature à l’extrémité articulée.

Un mot sur les ambitions commerciales de votre entreprise à l’international ?Endocontrol a débuté par quelques pays d’Europe, par des marchés matures tels que l’Italie ou la Suède, proches du marché français. Et aujourd’hui, nous sommes aussi en train de commercialiser nos produits dans des pays émergents. Nous nous apercevons, après avoir été sollicités par des chirurgiens, que nous apportons une valeur ajoutée importante sur des marchés tels que la Thaïlande, les Philippines ou encore l’Arabie Saoudite. Un lancement dans un pays, il ne faut jamais le manquer. Je me déplace toujours, pour assister à des congrès et exposer les technologies qu’Endocontrol a pu développer. Parallèlement, ces déplacements sont l’occasion de donner à nos distributeurs locaux, dans ces phases de lancement, une impulsion de départ dans la commercialisation de notre gamme.

ENDOCONTROLExpert en assistance robotique chirurgicale

Endocontrol poursuit sa croissance« Actuellement, nous sommes avant tout dans du développement de gamme », confie Clément Vidal, « notamment sur la famille Jaimy ». Endocontrol est une medtech implantée aux portes de Grenoble, dans le département de l’Isère. Cette PME emploie 20 personnes, et enregistre une nette croissance de son chiffre d’affaires depuis deux ans. « Nous avons constaté une vraie progression entre 2015 et 2016, que nous confirmons pour l’instant sur 2017», se félicite le président-fondateur. Deux raisons à cela. D’une part, « le travail de ces dix dernières années commence à porter ses fruits, et d’autre part, la gamme Jaimy, introduite sur le marché fin 2015, recueille déjà de premiers résultats probants. »

Née en 2006, Endocontrol est spécialisée dans l’assistance robotique pour la chirurgie endoscopique. Clément Vidal, président fondateur de cette société innovante, a répondu à nos questions.

www.endocontrol-medical.com

Sur quoi reposent les fondations de Dim3 ?

Notre métier est d’apporter des solutions connec-tées, qu’il s’agisse d’appareils ou de logiciels, à la médecine afin d’aider les équipes soignantes au fil de leurs missions. Nous fournissons ainsi aux médecins des outils en lien avec les pathologies rencontrées avec des mesures en temps réel.

Quels programmes avez-vous lancés ?La première solution, déployée à l’hôpital universi-taire de Liège, le logiciel Nutrow©, vise à gérer et

améliorer le suivi de la nutrition clinique des patients admis en soins inten-sifs. Quand un patient entre dans ce service, il est généralement allongé, ses données biométriques sont souvent appréhendées de manière approxi-mative et le calibrage de sa médication et de sa nutrition est insuffisant. En outre, en soins intensifs, un patient ne reçoit que 50 à 60 % de ce dont il a réellement besoin. Or, la nutrition à ce stade est primordiale pour raccourcir le séjour à l’hôpital et réussir sa convalescence. Statistiquement, un patient mal nourri ou dénutri durant son séjour en soins intensifs a de grands risques de revenir à l’hôpital, voire même de mourir, dans l’année. Le Feedim© est une autre solution développée par Dim³ : connecté la pompe d’alimentation, ce système transmet en temps réel ce que le patient reçoit en fonction de ce qui a été paramétré pour lui. Ce suivi permanent permet de mettre en place des alertes et aussi d’établir des simulations d’ajouts ou de compléments et d’en voir les résultats prévus.

Pour cela il faut également avoir les bonnes données biométriques ?Exactement. Notre second axe de développement vise justement à mieux appréhender les données biométriques d’un patient (son poids , sa taille, son BMI…) afin de pouvoir définir correctement les apports caloriques et nutritifs dont il a besoin. Pouvoir déterminer la surface de la peau peut même s’avérer important dans une mesure biométrique. Le Biocorder que nous dévelop-pons est précisément un système anthropométrique portable innovant per-mettant le relevé 3D des volumes corporels tout en agrégeant/intégrant les données nutritionnelles d’un patient provenant de sources tierces. Jamais la médecine connectée ne remplacera certes le médecin mais elle pourra lui donner des outils fiables et performants ainsi que les alertes nécessaires pour qu’il puisse continuer de suivre qualitativement ses patients.

Quels sont vos projets de développement ?Nous avons une équipe de dix personnes pluridisciplinaires en Belgique et une équipe universitaire aux USA qui travaillent sur les aspects nutritionnels et la perception du mouvement en 3D. Nous sommes actuellement en train de valider aux USA Nutrow© et Feedim© au sein d’un réseau de 15 hôpitaux et d’objectiver le gain de leur utilisation en terme de durée de séjour et de santé. Nos solutions peuvent se greffer de manière non-intrusive aux systèmes internes des hôpitaux, ce qui rend nos applications faciles d’utilisa-tion avec un fort potentiel de développement à l’international, voire même en-dehors des hôpitaux, en maison de repos et de soins ou à domicile. Quoiqu’il arrive cependant, nous avons à cœur, dans notre travail, de toujours mesurer les impacts éthiques de chacune de nos solutions.

DIM³

Start-up fondée fin 2013 et installée à Liège en Belgique, Dim3 a mis sur le marché ses premiers équipements connectés au service de la médecine et de la santé en 2016. Une récente levée de fonds de 4 M€ doit permettre à l’entreprise de se développer rapidement à l’international. Interview Jean-Claude HAVAUX, CEO & Fondateur de DIM3.

La médecine connectée au service de la vie

www.dim3.com

+32 4372 9308

Comment l’idée de MyGus a-t-elle vu le jour ?Nous sommes partis d’un constat troublant : de nombreux traitements ou maladies affectent la sensibilité au goût, mais les méde-cins semblent démunis face à cela. Nous nous y sommes donc intéressés, en nous rappro-chant de chercheurs du CNRS, avec lesquels nous avons établi un cahier des charges, afin de développer le produit le plus adapté pos-sible aux chercheurs et aux médecins. Nous avons aujourd’hui un objet connecté en cours

de certification Medical Device, contrôlé depuis une application mobile auto-matisée et qui enregistre ces données chez un hébergeur agrée santé.

Quel est l’intérêt de MyGus ?Nous avons déjà réalisé un test de vue ou d’audition, mais personne n’a testé son goût. Et pourtant, de nombreux facteurs environnementaux, maladies ou médicaments l’affectent et diminuent notre qualité de vie. Ainsi, tout comme un médecin utilise un thermomètre pour mesurer notre température, il utilisera MyGus pour mesurer notre sensibilité au goût. Il pourra alors diagnostiquer facilement et suivre l’évolution de différents problèmes de santé, ce qui amé-liorera la prise en charge des patients et leurs qualités de vie.

Quels sont ses champs d’application ?Il existe de nombreux domaines médicaux dans lesquels les troubles du goût apparaissent, mais nous avons décidé d’en cibler trois, dans un premier temps. En oncologie, MyGus va permettre d’adapter les dosages des traitements pour garantir aux patients la meilleure qualité de vie possible pendant et après leur traitement (diagnostic de neuropathie par exemple).

En tabacologie, notre outil permet de sensibiliser la population aux dangers immédiats de la cigarette et d’aider au sevrage (des études cliniques l’ont prou-vée). Pour finir, 95% des personnes atteintes d’Alzheimer ont des troubles du goût : notre appareil pourrait-il potentiellement servir d’aide au diagnostic pré-coce de cette maladie ?

Où en est le développement ?Un brevet a été déposé, nos appareils sont en cours de certification Medical Device en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, et nos industriels, tous basés en France, sont prêts à produire notre produit en série. D’autres services sont en développement pour créer la première base de données mondiale sur les troubles du goût, afin d’offrir aux médecins et chercheurs la possibilité de croi-ser ces données avec d’autres variables de santé.

www.myrobottics.fr

MYROBOTICS MyGus : avez-vous déjà testé

votre goût ?

L’Intelligence artificielle dans la sphère médicale L’intégration de l’intelligence artificielle dans la sphère médicale prend évidemment plus de temps que dans d’autres secteurs, notamment à cause de l’aspect réglementaire. « Développer un dispositif médical est aujourd’hui compliqué », témoigne Pierre-Antoine BASTIAN. En revanche, nous sommes persuadés que « plus nous aurons de datas différentes provenant de sources interopérables, plus nos algorithmes d’intelligence artificielle pourront aider, pourquoi pas, un médecin à affiner le diagnostic d’une maladie, faire de la médecine personnalisée et mieux suivre ses patients ». L’intérêt de MyGus, quoi qu’il en soit, est d’ores-et-déjà reconnu. La solution mise au point par MyRobotics incarne « une nouvelle variable, jamais prise en compte jusqu’alors, et qui s’annonce pleine de potentiel».

MyRobotics, dirigée par Pierre-Antoine BASTIAN, a mis au point un dispositif médical connecté révolutionnaire, capable de détecter les troubles gustatifs. La commercialisation de l’électrogustomètre MyGus est imminente.

Des objets connectés dans le domaine

de la santé L’explosion de la santé

digitale…

Nous avons seulement quelques années de recul vis-à-vis de ces objets connectés médicaux, mais il y aurait déjà actuellement 20 millions d’objets internet, dont au moins 50 000 objets connectés en langue française. Certains de ces objets ne sont que des gadgets mais d’autres semblent très prometteurs pour améliorer la prise en charge de plusieurs problèmes de santé publique. Tous ces objets équipés d’une puce ou d’un capteur sont reliés à internet et génèrent ainsi beaucoup de données que l’on désigne par big data, pour lequel se développe tout un écosystème. Le big data correspond à l’augmentation exponentielle du volume des données d’un système d’information. Ces données vont pouvoir être utilisées massivement et constituent une formidable ressource pour la recherche mais certains s’inquiètent de leur utilisation …Quel est l’intérêt des objets connectés dans le domaine de la santé ? Un objet connecté permet de mesurer ses propres paramètres, ses propres constantes, que l’on nomme « quantified self » : prise de poids, tension artérielle, activité physique, temps et qualité du sommeil, glycémie, performance sportive etc. L’objet doté d’une puce ou d’un capteur est relié à internet et l’usager a accès aux résultats de ses propres paramètres qu’il peut choisir de partager avec son médecin, des membres de son entourage ou d’autres personnes de son choix.L’utilisation d’objet connecté réalise une auto-mesure de soi et permet donc de mieux se connaître, devenir acteur de sa santé. On a observé qu’une personne dotée d’un objet connecté qui compte ses pas marche davantage, environ 2 000 pas supplémentaire… tandis que l’OMS recommande de faire 10 000 pas par jour.Les objets connectés produits aux Etats-Unis sont plutôt orientés sur la forme physique, le bien-être, la santé au sens large, alors qu’en Europe, les objets sont davantage orientés sur le suivi d’une maladie précise (diabète, HTA, etc)Ces objets semblent prometteurs pour améliorer par exemple la prise en charge du diabète, de l’obésité, véritable problème de santé public auxquels sont confrontés tous les systèmes de santé.Par ailleurs la population mondiale évolue, elle résulte de l’augmentation de l’espérance de vie : le nombre de personnes âgées va dépasser celui des personnes jeunes, de nombreuses pathologies liées à la vieillesse devront être prises en charge et ces objets connectés pourraient participer à leur prise en charge…

Source : www.medecins-maitres-toile.org

Nous sommes parvenus à l’ère du web 3.0, l’internet des choses, des objets connectés puisque nous pouvons désormais tout connecter à internet