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Vade-mecum du CAPES-CAFEP de sciences de la vie et de la

Terre

(Session 2017)

I - TEXTES DE REFERENCE

II - DEROULEMENT DES EPREUVESII.1 - EPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ

II.2 - EPREUVES ORALES D’ADMISSIONII.2.1 - Première épreuve d’admissionII.2.2 - Deuxième épreuve d’admission

III - EVALUATION des EPREUVES d’ADMISSIONIII.1 - PREMIÈRE ÉPREUVE D’ADMISSION

III.2 -DEUXIÈME ÉPREUVE D’ADMISSION

IV- REPONSES AUX QUESTIONS de l’AFPSVT

A consulter : Le rapport de jury de la session 2016 : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/capes/documents/2016/Rapport.pdfhttp://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/externe/17/0/RJ-2016-Capesexternesvt_673170.pdfLe calendrier des concours 2017 : http://publinetce2.education.fr/publinet/Servlet/PublinetServlet?_concours=EBF&_page=CALENDRIER&_sort=CHRONO#S6411Le nombre de postes offerts aux concours 2017 : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98493/postes-capes-session-2017.html ( Capes : 424 postes)http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98493/postes-cafep-session-2017.html ( Cafep : 87 postes)L’arrêté fixant les modalités d'organisation des concours et le programme du concours : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98569/les-epreuves-du-capes-externe-et-du-cafep-capes-section-sciences-de-la-vie-et-de-la-terre.htmlhttp://cache.media.education.gouv.fr/file/capes_externe/60/2/p2017_capes_ext_svt_576602.pdfLe site du CAPES de SVT : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/svt/serveur/capes/

Brigitte HAZARDInspectrice générale de l’éducation nationale

Présidente du jury

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I - TEXTES DE REFERENCE

Arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat du second degré

Journal Officiel n°99 du 27 avril 2013

Section sciences de la vie et de la Terre

L’ensemble des épreuves du concours vise à évaluer les capacités des candidats au regard des dimensions disciplinaires, scientifiques et professionnelles de l’acte d’enseigner et des situations d’enseignement.

A. – Epreuves écrites d’admissibilitéLes sujets peuvent porter, au choix du jury, soit sur les sciences de la vie pour l’une des épreuves et sur les sciences de la Terre pour l’autre épreuve, soit associer ces deux champs pour l’une des épreuves et porter sur un seul de ces champs pour l’autre épreuve.Le sujet de l’une des épreuves au moins comporte des documents scientifiques fournis aux candidats.Le programme du concours inclut l’ensemble des programmes des classes de collèges et de lycées, que le futur enseignant de sciences de la vie et de la Terre devra maîtriser, et huit thématiques plus spécialisées dont la liste, publiée sur le site internet du ministère chargé de l’éducation nationale, pourra être renouvelée chaque année par quart. Le niveau de maîtrise de ces thématiques est un niveau universitaire permettant d’avoir le recul attendu d’un enseignant disciplinaire, tant sur les connaissances que sur les méthodes ou les démarches.

1. Première épreuve d’admissibilité (durée : quatre heures ; coefficient 1).L’épreuve consiste en une composition.Elle repose sur la maîtrise des savoirs académiques et leur utilisation dans une expression écritestructurée.Le sujet présente un intitulé d’une à quelques lignes, accompagné ou non de documents. Le candidat répond sous la forme d’une dissertation construite et montre ainsi sa capacité à produire un texte scientifique de niveau adapté, rigoureux et de bonne qualité formelle.

2. Deuxième épreuve d’admissibilité (durée : quatre heures ; coefficient 1).L’épreuve consiste en l’exploitation d’un dossier documentaire.Le dossier comporte, en proportions variables suivant les cas, des extraits de publications scientifiques, des textes historiques, des écrits abordant une question scientifique dans leur dimension sociétale, des extraits de grande presse, des analyses épistémologiques, pédagogiques ou didactiques, des extraits de manuels scolaires, des productions d’élèves et tout autre document jugé pertinent par les concepteurs du sujet. La question posée indique avec précision le travail qui est attendu à partir de cet ensemble documentaire.L’objectif de ces deux épreuves est d’évaluer la capacité du candidat à mettre les savoirs en perspective et à manifester un recul critique vis-à-vis de ces savoirs (par exemple approche historique et/ou épistémologique, une réflexion sur la signification éducative, culturelle et sociétale des savoirs, premiers éléments de réflexion didactique) ainsi que sa maîtrise de la langue française à l’écrit et sa capacité à utiliser les modes de communication propres à la discipline.

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B. – Epreuves d’admissionLes deux épreuves orales d’admission comportent un entretien avec le jury qui permet d’évaluer la capacité du candidat à s’exprimer avec clarté et précision, à réfléchir aux enjeux scientifiques, didactiques, épistémologiques, culturels et sociaux que revêt l’enseignement du champ disciplinaire du concours, notamment dans son rapport avec les autres champs disciplinaires.

1. Epreuve de mise en situation professionnelle.Le sujet comporte l’indication du niveau (collège ou lycée) auquel il doit être abordé. Il s’appuie sur un dossier constitué de documents scientifiques, didactiques, pédagogiques, d’extraits de manuels, de productions d’élèves, proposant une étude de cas pédagogique et comporte obligatoirement un aspect pratique que le candidat devra préparer et présenter.Le candidat est invité à s’exprimer comme il le ferait en classe et à mettre en œuvre une activité concrète comparable à celles réalisées en situation d’enseignement. Il peut s’agir, par exemple, d’une expérimentation, d’une observation microscopique, d’une analyse de carte, d’une analyse documentaire critique, etc.L’exposé du candidat est suivi d’un entretien au cours duquel il pourra être amené à expliquer ses choix sur l’organisation de la séquence tant du point de vue didactique et pédagogique qu’éducatif (dont les activités à réaliser par les élèves), et du point de vue des connaissances proposées (y compris les aspects épistémologiques et historiques). L’entretien peut également aborder, en relation avec le sujet de la séquence, la place de la discipline dans la formation de l’élève ou son éducation.Pendant le temps de préparation, le candidat dispose d’un accès à une bibliothèque scientifique etpédagogique. Il dispose notamment des textes des programmes scolaires et, éventuellement, de documents officiels complémentaires comportant des suggestions pédagogiques.Le candidat peut être assisté par un personnel technique.Durée de la préparation : quatre heures ; durée de l’épreuve : une heure (exposé : quarante minutes ;entretien : vingt minutes) ; coefficient 2.

2. Epreuve d’analyse d’une situation professionnelle.L’entretien prend appui sur un dossier fourni par le jury. Le dossier peut contenir toute forme dedocuments scientifiques et/ou didactiques utilisés dans l’enseignement des sciences de la vie et de la Terre. Ce dossier est le support initial d’un dialogue avec le jury, après que le candidat a présenté son dossier pendant une durée de dix minutes maximum.Cette épreuve est centrée sur un échange avec le jury. Le candidat présente rapidement son projet en cinq à dix minutes au maximum, puis la discussion s’engage. Le jury invite le candidat à justifier ses choix, le conduit à expliciter la place de son projet dans une perspective éducative globale (éducation à la santé, au développement durable, aux médias, notamment dans leur composante numérique, etc.).L’entretien permet aussi d’évaluer la capacité du candidat à prendre en compte les acquis et les besoins des élèves, à se représenter la diversité des conditions d’exercice de son métier futur, à en connaître de façon réfléchie le contexte dans ses différentes dimensions (classe, équipe éducative, établissement, institution scolaire, société) et les valeurs qui le portent, dont celles de la République.Durée de la préparation : une heure ; durée de l’épreuve : une heure ; coefficient 2.

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JORF n°0174 du 28 juillet 2016  - texte n° 13 

Arrêté du 8 juillet 2016 modifiant l'arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat du second degré en ce qui concerne la section sciences de la vie et de la Terre (concours externe) 

L'annexe I de l'arrêté du 19 avril 2013 susvisé, dans sa rédaction issue de l'arrêté du 19 avril 2016 susvisé, est ainsi modifiée en ce qui concerne la section sciences de la vie et de la Terre : Après l'intitulé : « A.-Epreuves écrites d'admissibilité », le troisième alinéa : « Le programme du concours porte […] sur les méthodes, les démarches et les langages. » est remplacé par les dispositions suivantes : « Le programme du concours est constitué des programmes de sciences de la vie et de la Terre du collège et du lycée (voie générale), du programme de biologie et de sciences de la Terre de la classe préparatoire scientifique BCPST (biologie, chimie, physique, sciences de la Terre) et des éléments de sciences du vivant des programmes de chimie, biochimie, sciences du vivant de la série STL (sciences et technologie de laboratoire) du lycée. Les notions traitées dans ces programmes doivent pouvoir être abordées au niveau M1 du cycle master. »

JORF n°0126 du 1 juin 2016 - texte n° 5 

Arrêté du 19 avril 2016 modifiant certaines modalités d'organisation des concours de recrutement de personnels enseignants du second degré relevant du ministre chargé de l'éducation nationale 

Chapitre III : Modification de l'arrêté du 19 avril 2013 fixant les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat du second degré

I. - Section sciences de la vie et de la Terre

2. Au B définissant les épreuves d'admission, le dernier alinéa du 2° relatif à l'épreuve d'analyse d'une situation professionnelle est remplacé par les dispositions suivantes :« Durée de préparation : deux heures ; durée de l'épreuve : une heure ; coefficient 2. »

II - DEROULEMENT DES EPREUVES

II.1 - EPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ

A partir de la session 2017, le programme du concours a été modifié comme suit : Il inclut :

Les programmes de sciences de la vie et de la Terre du collège et du lycée (voie générale) ;Le programme de biologie et de sciences de la Terre de la classe préparatoire scientifique

BCPST (biologie, chimie, physique, sciences de la Terre) ;Les éléments de sciences du vivant des programmes de chimie, biochimie, sciences du vivant

du lycée en série sciences et technologies de laboratoire (STL).Les notions traitées dans ces programmes doivent pouvoir être abordées au niveau M1 du cycle master (master s’entendant master MEEF).

II.2 - EPREUVES ORALES D’ADMISSION

Les principales évolutions pour la session 2017 sont identifiées en rouge.

Les épreuves d’admission se dérouleront au Lycée Bergson, 27 rue Edouard Pailleron, 75019 Paris. Elles débuteront le jeudi 15 juin (4h45) et se termineront le mardi 4 juillet en fin d’après-midi.

Accès au lycée   : Métro Bolivar (ligne 7bis Louis Blanc/Pré-Saint-Gervais) – Métro Jaurès (lignes 2, 5 et 7)Bus n° 26 (Gare Saint-Lazare/Nation), arrêt Marché Secrétan.Bus n° 75 (Pont neuf/Porte de Pantin), arrêt Secrétan - Buttes Chaumont.

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Station Velib, 20 rue Edouard Pailleron.

L’ensemble des épreuves d’admission se déroule sur 3 journées : Jour 1 : convocation à une réunion d’informations à 13h30 (la première aura lieu le mercredi 14 juin) puis tirage au sort des sujets.Jours 2 et 3 : épreuves orales : une par jour.

L’attention des candidats est attirée sur le fait que, en fonction du tirage au sort, certaines convocations peuvent avoir lieu très tôt dans la journée, c’est à dire dès 4h45. Il convient donc de prendre toute disposition pour pouvoir rejoindre le lycée à cette heure matinale.Pour des raisons d’équité, aucun changement d’horaire de convocation ne sera accepté par la présidence du jury.

II.2.1 - Première épreuve d’admission

Cette épreuve de mise en situation professionnelle consiste en une situation d’apprentissage à concevoir et à conduire pour un niveau de classe donné. Le sujet comporte :- Un titre (intitulé scientifique) ;- Le niveau de classe auquel il doit être traité :

o Pour le cycle 3 de collège, il sera précisé « les compétences et les connaissances associées au sujet seront celles du niveau de 6ème » ;

o Pour le cycle 4, il sera fait mention sur le sujet que « Les compétences et connaissances associées à ce sujet correspondent au programme de SVT du cycle des approfondissements (cycle 4). Le jury n’attend pas de précisions sur le niveau de classe au sein desquelles elles seront mises en œuvre ;

- La liste du matériel fourni (un matériel supplémentaire est possible en complément de celui qui est imposé et qui doit être obligatoirement utilisé) : il n’y a pas de libellé d’une activité pratique imposée (ex : réaliser un préparation microscopique) afin de laisser toute l’autonomie possible au candidat ;

- Un document professionnel. Le libellé du sujet rappellera expressément « en introduction, vous présenterez les notions scientifiques associées au sujet et justifierez votre démarche ».

C’est au candidat d’imaginer une observation, une manipulation, une expérimentation … à partir du matériel fourni et d’intégrer obligatoirement et de manière pertinente le document dans l’exposé.Le document professionnel peut être une représentation d’élève (schéma ou texte), une production d’élève (activité pratique, dessin d’observation, schéma, modélisation, schéma fonctionnel, ...), des documents proposés par le professeur pour faire travailler les élèves (fiche d’activité, extraits de textes historiques, fiche d’évaluation, …). Il n'a pas vocation d'orienter la démarche de résolution mais peut donner des pistes sur la façon de l'amener, de la conduire ou de la prolonger. Par conséquent il peut servir en introduction permettant d'amener le problème, au sein de la démarche de résolution ou en conclusion.Les candidats doivent l'exploiter de façon approfondie, identifier le contexte, les objectifs visés par l'enseignant. Lorsqu'il s'agit d’une production d'élève on attend en particulier un commentaire du travail réalisé (exactitude, pertinence, complétude) ainsi qu’une évaluation telle que la conçoit le candidat dans son rôle d'enseignant. En aucun cas, il n’est attendu du candidat qu'il réalise les expériences dont les résultats figureraient sur le document professionnel.

La préparation d’une durée totale de 4h s’effectue en deux temps : - 2h en salle commune où le candidat n’a pas à sa disposition le matériel imposé sauf lorsqu’il

s’agit d’une carte géologique dont il dispose alors de sa notice. Le candidat a accès à une bibliothèque générale, à un ordinateur (un par candidat) équipé d’une suite bureautique (open office ; Microsoft) et du contenu de la clé concours dont l’ensemble des programmes de SVT de collège et de lycée (ce

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contenu est consultable sur le site du CAPES), des fiches techniques, et des logiciels. En revanche, les données associées à certains logiciels (banque de molécules utilisables sur RASTOP et ANAGENE, fichiers images des IRM utilisables sur EDUANATOMIST, etc.) ne sont pas présentes dans la clé concours des salles communes de préparation. En effet, les candidats qui ont comme matériel imposé ces modèles moléculaires ou ces résultats d’IRM ne doivent pas pouvoir les traiter durant les deux premières heures, dans un souci d’équité avec les candidats qui n’ont pas à disposition durant ces 2 premières heures le matériel concret imposé. Le candidat peut emmener, sur une clé fournie par le personnel de laboratoire, le travail qu’il a préparé pendant ces deux heures.

- 2h en salle d’interrogation où le candidat découvre le matériel imposé et où il a pu emmener 3 ouvrages qui lui seront retirés dans la dernière demi-heure. Il y retrouve le contenu de la clé concours complète (données des logiciels incluses), ce qui a éventuellement été enregistré en salle commune et la même suite bureautique. Une caméra sur table est disponible dans chaque salle.

Lors de l’exposé (durée maximum de 40 minutes) : - Le candidat doit obligatoirement en introduction, présenter les contours du sujet (limites et

contenus). Il rend ainsi compte, devant le jury, de son interprétation du sujet. Le jury pourra repartir de ces aspects introductifs pour reprendre avec le candidat la logique du sujet traité.

- Le candidat contextualise le sujet, pose une problématique et aborde, au sein d’une démarche logique d'enseignement, claire et organisée, les différentes notions relatives au sujet, en adéquation avec le niveau imposé et avec le contenu du programme officiel. Il intègre avec pertinence une activité pratique et le document professionnel. Il ne s'agit pas de tenir un discours adressé aux élèves, ni de réaliser un exposé scientifique académique, mais bel et bien d'expliciter une démarche d'enseignant conforme au niveau et aux objectifs des programmes officiels. Enfin, bien que la leçon s’adresse au jury, l’exposé doit montrer la capacité du candidat à mettre les élèves en situation en explicitant les activités réalisables, les productions attendues des élèves et les bilans qui en découlent.

- Le candidat intègre, à bon escient, la réalisation de l’activité pratique qu’il a choisie et conçue, associée à son exploitation telle qu’attendue par l’élève, ainsi que le document professionnel.

L’exposé est suivi d’un entretien (durée maximum de 20 minutes) au cours duquel le jury aborde les aspects pédagogiques et didactiques de la leçon, le fond et les démarches scientifiques dans le cadre du thème de la situation et au-delà, l’histoire des sciences et les ouvertures possibles avec d’autres domaines de la discipline, d’autres disciplines ou des enjeux de société. Il doit être considéré comme une discussion avec le jury sur le mode questions-réponses plutôt qu'un simple questionnement. Une bonne réactivité est donc attendue. Pendant cet entretien, l'aptitude à l'analyse critique est testée : c'est l'occasion pour le candidat d'améliorer certains aspects de son exposé. Les aptitudes à l’écoute, à la reformulation et à la réflexion pédagogique sont appréciées. Du point de vue scientifique et technique, on attend une bonne maîtrise des aspects liés au sujet, au niveau M1, un savoir structuré de même niveau sur les domaines connexes, et des capacités de réflexion et de logique.

Lors de l’évaluation, sont appréciés la justification de la démarche choisie, le fond scientifique (savoirs, démarches, attitudes), la didactique, la pédagogie, la mise en œuvre d’un protocole et le geste technique, les aspects épistémologiques et historiques.

II.2.2 - Deuxième épreuve d’admission

Cette épreuve consiste en une analyse d’une situation professionnelle mise en œuvre par un enseignant. Le dossier comporte :- le titre de la recherche menée ;- pour le collège, le cycle et le ou les niveau (x) de classe visée (s) par l’enseignant (ou l’équipe d’enseignants) ; pour le lycée, uniquement le niveau de classe ;- pour le lycée, les connaissances, capacités et attitudes relatives à la mise en œuvre d'un point précis d’un programme de SVT ; pour le collège, les attendus de fin de cycle, en lien avec le sujet traité, tels qu’ils figurent dans les programmes des cycles 3 et 4 ;

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- la place dans la progression, en particulier ce qui a été éventuellement été traité avant cette séquence, par exemple (pour le cycle 3 et la classe de 6ème, on évoquera les contenus du CM1 ou du CM2) ; - la durée, le lieu et l’organisation du travail des élèves ; - la mise en situation et la recherche à mener ;- la liste des supports et les consignes de travail-élève ;- les supports (en nombre variable de 5 à 8 au maximum) avec lesquels les élèves ont travaillé et leurs productions dont un (si le dossier le permet, certains ne faisant pas appel à du concret) réel et non son substitut. Il ne s’agira pas d’un matériel qui va au-delà du sujet, mais d’un matériel faisant partie intégrante du sujet : échantillon, minéral ou organique, lame mince ou une structure à observer au microscope, à l’œil nu, à la loupe, un modèle analogique ou une maquette, un appareil (sonde, cuve à électrophorèse …) etc.

La séance ou séquence présentée est une séance ou séquence qui fonctionne au niveau de classe considéré, qui met les élèves en activité et qui permet la construction de connaissances et de compétences.

Pour ce qui concerne les dossiers relatifs au cycle 3 (sciences et technologie) ils porteront principalement sur les thèmes 2 et 4. Les dossiers pourront décrire un temps d’enseignement en EPI ou bien en AP ou en EMC, un temps de contribution à un parcours. Dès lors qu’il s’agit d’un temps d’enseignement en SVT, ils ne porteront que sur les aspects relatifs à l’enseignement des SVT. On pourra libeller dans le dossier ce qui est visé dans telle ou telle autre discipline par exemple.

La préparation d’une durée totale de 2h s’effectue en salle commune avec un accès à une bibliothèque limitée. Le site du CAPES fait état de cette liste d’ouvrages disponibles. L’ensemble des programmes de SVT de collège et de lycée est à la disposition des candidats pendant cette préparation. Un ordinateur par candidat devrait être disponible pour consulter plus précisément les documents du sujet fourni sur papier. Le candidat dispose aussi du matériel réel s’il en existe un pour ce dossier.

L’objectif de cette heure de préparation n’est pas de construire un exposé mais de comprendre l’organisation et l’articulation des éléments (documents, productions d’élèves, formes d’évaluation…) en rapport avec des objectifs notionnels, méthodologiques et éducatifs que l’enseignant s’est fixé.Le dossier propose une séance qui s’est réellement déroulée et qui a conduit à des apprentissages par les élèves. Il existe bien sûr d’autres manières d’aborder et de construire la leçon, c’est le fondement même de la liberté pédagogique. Il ne s’agit pas de critiquer la séance mais d’en comprendre l’articulation entre les objectifs assignés par le programme et choisis par l’enseignant, les documents ou le matériel proposés, les activités élaborées et les évaluations réalisées et de voir comment tout cela permet certains apprentissages de la part des élèves. Cela n’empêche en rien la possibilité de visiter d’autres stratégies et d’échanger sur d’autres choix possibles ou sur les qualités (complétude, pertinence, exactitude, …) des productions d’élèves. Ces dernières, en particulier, ne sont pas des modèles parfaits de ce qui était attendu par le professeur et à ce titre peuvent porter à discussion et critique.Au bout d’une heure de préparation, le jury, constitué de deux personnes, vient chercher le candidat et le conduit dans la salle d’épreuve.

L’épreuve consiste en un entretien au cours duquel le candidat est assis à une table face aux membres de la commission. Le sujet est disponible pour le candidat et pour le jury. Il peut être visualisé numériquement et collectivement. Le candidat ne dispose pendant cet entretien d’aucun autre document que le dossier et l’échantillon réel si le sujet en contient, et donc aucune note personnelle ou aucune feuille de brouillon personnelle (sauf pendant l’introduction). Le candidat présente en 10 minutes au maximum le dossier qui lui a été remis. Le jury vérifiera et évaluera pendant les 10 premières minutes la compréhension du dossier par le candidat (en quoi

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ce qui est fourni dans le dossier est logique, en quoi l’utilisation de tel ou tel document est pertinente, …) et s’il a bien utilisé son temps de préparation. Le support réel n’est pas exploité en tant que tel par le candidat, pendant cet exposé.

La durée de l’entretien (50 minutes maximum) permet au candidat de prendre le temps de la réflexion avant de proposer une réponse. S’agissant d’un entretien, une réponse incomplète, maladroite ou fausse peut être revue par le questionnement du jury et reste préférable à une absence de réponse. L’éventuel support réel fait l’objet de questions de la part des membres du jury.

Lors de l’entretien, le jury explore quatre grands domaines : - Les connaissances scientifiques : notions, techniques, démarches, histoire des sciences ;- L’analyse des objectifs notionnels et méthodologiques, de l’organisation de la classe et la mise en

relation avec les supports, les productions, les consignes de travail et l’évaluation ;- Les perspectives éducatives dans la classe, liées aux contenus du dossier (éducation à la santé, à

l’environnement, à la citoyenneté, problèmes et enjeux sociétaux, sécurité, usages du numérique, maîtrise de la langue, etc.) ;

- L’appropriation des enjeux éducatifs de l’enseignement par le candidat (plan pour le numérique ; refondation de l’éducation prioritaire ; laïcité, éducation morale et civique, orientation, stéréotypes, …) et la connaissance du système éducatif (à l’échelle de l’établissement mais plus globalement comme la continuité école-collège, le parcours bac-3, bac+3, les examens etc.).

Ces domaines ne sont pas abordés successivement mais au contraire imbriqués au fil des interventions des membres de la commission qui peuvent intervenir conjointement sur chacun des temps de l’entretien.

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III - EVALUATION

Les grilles et la répartition des points, non proposées ici, relèvent exclusivement de la souveraineté du jury. Les critères présentés sous forme de diagrammes en radar et les indicateurs listés ci-dessous n’ont aucune valeur contractuelle. Ils sont destinés à aider à la préparation à ces deux épreuves.

III.1 - PREMIÈRE ÉPREUVE D’ADMISSION

ORGANISATION DES IDEES et DEMARCHE : cohérence de l’introduction et de l’exposé (délimitation du sujet ; problématique ; démarche scientifique ; adaptation du contenu au niveau enseigné).

CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES AU SERVICE DE L’ENSEIGNEMENT : Maitrise des connaissances, des démarches et des techniques au niveau master.

UTILISATION DES OUTILS ET DES SUPPORTS : appropriation et utilisation pertinentes des outils pédagogiques disponibles ; choix et utilisation pertinents des supports

COMMUNICATION LORS DE LA PRESENTATION : respect des règles orales et écrites (élocution, langage, tenue du tableau, qualité formelle des documents présentés) ; réactivité acceptable (reformulation ; argumentation)

ANALYSE/INTEGRATION DU DOCUMENT PROFESSIONNEL : intégration, pertinence de l’intégration, exactitude de l’exploitation.

MATERIEL IMPOSE : choix de l’activité, qualité de sa réalisation, respect des règles de sécurité, propreté, justesse du protocole, présence d’une communication des résultats, qualité de l’exploitation.

ASPECTS DIDACTIQUES ET PEDAGOGIQUES : Aptitude à l’argumentation ; aptitude à l’analyse critique des choix réalisés ; compréhension des enjeux didactiques et pédagogiques (construction de compétences), éducatifs (formation de citoyen) et scientifiques (histoire des sciences).

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III.2 -DEUXIÈME ÉPREUVE D’ADMISSION

Connaissances scientifiques (notions, techniques, démarches et histoire des sciences) : exactitude (niveau master), complétude, rigueur.

Construction des connaissances : présence et exactitude des relations entre les objectifs notionnels, les documents et les productions des élèves.

Construction des compétences : présence et exactitude des relations entre les apprentissages, les documents et les productions des élèves

Organisation du travail et évaluation : présence et exactitude des relations entre la démarche, l’organisation du travail et/ou la forme d’évaluation

Perspectives éducatives dans la classe (santé, développement durable, numérique, langue, calcul, risques et sécurité, attitude sociale et civique...) : le candidat identifie ou qualifie voire prolonge une dimension éducative.

Appropriation des enjeux éducatifs par le candidat (décrochage, laïcité, numérique, égalité, stéréotypes, citoyenneté, environnement, …) et connaissance du système éducatif (organisation d’un établissement, conseils, dispositifs, partenariats, examens…) : curiosité et sincérité du discours ; appui sur des expériences personnelles ; connaissance et réflexion par rapport aux composantes et aux objectifs du système éducatif.

Communication : dynamisme, réactivité, volonté.

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IV- REPONSES AUX QUESTIONS des PREPARATEURS AU CAPES relatives aux épreuves orales d’admission pour la session 2017

Les questions de novembre

Q : La bibliothèque de soutien va-t-elle bien être maintenue ? Envisagez-vous l’introduction d’ouvrages de didactique ?R : La bibliothèque va être maintenue, sa composition restera a priori à peu près la même pour la session 2017. Aucun ouvrage de didactique ne sera introduit, puisque l’objectif de cette bibliothèque est uniquement de permettre aux candidats de ne pas rester bloqués à cause d’une maîtrise insuffisante des notions scientifiques.Q : En juin, vous aviez dit avoir observé une dérive des étudiants : l’établissement d’une liste de définitions, par exemple, par les candidats au cours de la préparation de cet O2. Comment pensez-vous remédier à cette dérive ?R : on ne peut pas empêcher les étudiants de faire ce qu’ils souhaitent pendant la préparation ...Le jury demande par contre, au cours de l’entretien, à ce que l’étudiant reste en interaction avec le jury, sans lire ses notes. Les listes de définitions ne sont donc pas pertinentes. Si le jury souhaite que le candidat propose un schéma, il demandera que l’étudiant le fasse sous ses yeux. Les candidats n'ont pas le droit de lire leurs brouillons après les dix minutes de présentation du dossier, il leur est demandé systématiquement de cacher leurs feuilles.

Ces éléments sont reprécisés au moment de la réunion d’accueil, quand les candidats tirent leur sujet. Ces réunions d’accueil sont d’une grande importance et rappellent vraiment les erreurs cruciales à ne pas commettre pendant les oraux.Encore une fois, le jury est bienveillant, il essaie d’aller chercher ce qu’il peut chez le candidat.

Q : Le candidat peut-il a priori présenter un support construit pendant la phase de présentation ?R : Oui, pendant cette phase, c’est possible.

Q : est-ce qu’un candidat peut capturer n’importe quel document scientifique sur Flexcam ? R : Pas n’importe lequel : uniquement un document qui figure dans un des 3 livres emportés dans la salle. Il peut également capturer n’importe quelle observation microscopique qu’il aura effectuée. Il y a aussi des images dans la clé concours. Ne pas oublier non plus les objets réels. Il n’y aura toujours pas d’accès à internet pendant la préparation des leçons de la session 2017.

Q : En ce qui concerne les mises en activité, attend-on davantage de mise en activité au niveau 6 ème qu’au niveau terminale, pour compenser la différence de contenus scientifiques ?R : non, le jury va veiller encore plus à l’équilibre, à l’harmonie des sujets. Il y avait quelques sujets de collège qui étaient plus pauvres que des sujets de lycée. Le jury a la volonté de « lisser » les diversités de niveau. La difficulté du candidat sur les niveaux du collège est de montrer qu’il maîtrise un sujet, même s’il le traite au niveau 6ème. Bien entendu, l’entretien sera mené bien au-dessus du niveau collège, c'est-à-dire au niveau master 1.

Q : En cas de problème de configuration de la salle, les candidats peuvent-ils faire le choix de faire un schéma bilan au format papier et le projeter grâce à la Flexcam au lieu de le faire au tableau ?R : Oui, c’est une solution possible.

Q : Serait-il possible d’indiquer quels sont les fichiers images disponibles à l’oral ? Quelles sont les versions des logiciels compatibles avec la clé concours, j'ai appris qu'il pouvait y avoir des problèmes de compatibilité.R : Les fichiers images sont ceux de la clé concours. Attention : la clé étamine et la clé concours ne sont pas identiques. La clé étamine peut être téléchargée sur le site de l'académie de Toulouse. Normalement la clé concours utilise toujours la version la plus récente [voir liste des logiciels utilisés à la session 2016 dans le rapport du jury].

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Q : Certains candidats trouvent qu’il existe une hétérogénéité entre les jurys.R : le jury s’attache à modérer ces effets humains, par la construction collective de grilles d’interrogation communes, de guides de l’interrogateur incluant des précautions, limites, etc. La constitution des binômes d’interrogateurs change tous les deux jours et un même candidat n’est pas vue par la même commission entre les deux oraux. Les résultats sont régulièrement étudiés par le directoire. Le jury fait donc au mieux. Cependant, il n’y a pas de caméra dans les salles, et la variabilité d’évaluation liée au facteur humain ne peut être totalement éliminée.

Q : A l’oral 1, à partir du moment où le candidat justifie ses choix, peut-il limiter le sujet ? Par exemple, sur la dynamique des enveloppes externes, peut-il ne traiter que de la dynamique océanique ?R : Non, il doit traiter tout le sujet.

Q : Qu’en est-il des dissections ? Sera-t-il possible de disséquer des souris aux oraux de la session 2017 ?R : Il n’y a toujours pas (plus) de souris, mais les grenouilles restent bien un matériel qui peut faire l’objet de dissections.

Q : Envisagez-vous des sujets « zéro » pour les oraux de la session 2017 en lien avec le nouveau programme ?R : Ça va être difficile. Nous ne pouvons pas le promettre mais nous allons examiner cette demande.

Q : Pour la climatologie, est-il possible de faire entrer des documents du GIEC à la liste du concours (bibliothèque de l’oral 1) ?R : Oui, envoyez-nous les informations sur ce document.

Les questions d’avril

Q : Serait-il possible d’intégrer à la bibliothèque le dernier rapport du GIEC, des rapports de la FAO, le rapport « Millenium assessment » ?R : ce sera fait, ils le seront en pdf. Pour les rapports de la FAO, vous avez des propositions spécifiques ?

Q : Pour tous les sujets assez nouveaux, comme le microbiote intestinal, l’évolution de l’Homme …, il nous semble important que les étudiants aient accès aux revues généralistes « La Recherche » et « Pour La Science ». Pourriez-vous nous confirmer que ces revues seront bien accessibles pour la session 2017 ? R : oui, elles le seront.

Q : Il nous semblerait aussi intéressant d’ajouter la revue « Médecine/Sciences ». Acceptez-vous prendre en compte cette demande ?R : nous ne prendrons pas en compte cette demande car son coût est trop élevé, 281 euros l’abonnement annuel.

Q : Nous avons remarqué dans le site du jury une distorsion entre le contenu de la clé « ETAMINE » disponible au téléchargement, celle présente dans le rapport et la liste des logiciels réellement fournis aux candidats. Le lien vers la page Etamine n’existe plus à partir de l’accueil, cette page ne peut être retrouvée qu’en rentrant une recherche spécifique « clé Etamine capes SVT » dans un moteur de recherche. Pourriez-vous demander la reconnexion de ce lien depuis le site du jury ? Une nouvelle version de cette clé « ETAMINE » est-elle prévue, ou bien reste-t-on sur la version précédente ? Est-il possible d’harmoniser ces listes de logiciels ? Pouvez-vous nous préciser votre politique concernant les logiciels payants ? Est-ce que ceux dont les droits ont été acquis par le lycée d’accueil sont disponibles le jour du concours ? Pouvez-vous en communiquer la liste ?

R : La légère distorsion entre la clé « étamine » disponible au téléchargement et la clé concours vient du fait que certains logiciels de la clé concours qui ne fonctionnaient pas (car trop anciens) ont été supprimés l’an dernier, et d’autres rajoutés (Ex: métamod, sketchup rajoutés). Il faut donc se baser sur la liste publiée dans le rapport du jury.

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Même si les distorsions sont minimes, nous allons demander à ce que la clé « étamine » soit mise jour en se basant sur la clé concours 2016 et disponible en partant du site du CAPES. Pour ce qui concerne les logiciels payants, les seuls utilisés sont le logiciel « Atelier scientifique » de Jeulin présent sur les ordinateurs du lycée Bergson pour permettre l’utilisation du matériel ExAO, et le logiciel Sismolog.

Q : Il n’est pas fait mention du logiciel « Eduanatomist » sur la liste des ressources de la clé étamine, pourriez-vous indiquer le lien vers le site de téléchargement pour aider les candidats libres ? R : Eduanatomist n’est pas présent sur la clé concours (impossibilité technique de l’y ajouter) mais nous le mettons à disposition des candidats sur les ordinateurs. Le lien suivant permet de télécharger le logiciel, et de le prendre en main : http://acces.ens-lyon.fr/acces/ressources/neurosciences/Banquedonnees_logicielneuroimagerie/eduanatomist

Q : La liste des ouvrages disponibles le jour du concours n’est pas disponible sur le site, pourriez-vous l’ajuter à côté de la bibliothèque pour l’oral 2 ?R : elle l’est dans le rapport de jury. Nous verrons si cela est possible d’y accéder directement sur le site. Sinon, il est possible (c’est en cours de réalisation) que l’on mette un lien, en ajoutant la liste des livres entrant dans la bibliothèque pour 2017. Les candidats auront peut-être aussi accès (en cours de négociation et à condition que ce le soit hors connexion internet) à NIPIB, une ressource payante (mais proposée gratuitement) d’images d’observations microscopiques. En voici une idée : https://www4.ac-nancy-metz.fr/dane/utiliser/nipib.html

Q : Pour les logiciels qui nécessitent une connexion comme Google Earth, pourriez-vous nous préciser ce qui est possible/impossible le jour du concours ?R : Google Earth est le seul logiciel nécessitant une connexion qu’il est possible d’utiliser le jour du concours. En pratique, la demande du logiciel doit être effectuée avant l’entrée en salle de passage, pour que le préparateur puisse connecter l’ordinateur à internet et charger les fichiers demandés par le candidat. L’ordinateur est ensuite déconnecté du réseau avant l’entrée du candidat en salle de passage. Il faut souligner le fait que ce type de logiciel est dépendant :- de la qualité de la connexion internet au moment de la demande ;- de la disponibilité des sites internet « sources » à partir desquels les cartes ou autres données qui se superposent au fond géographique de Google Earth sont téléchargées.Ces deux points font que l’on ne peut assurer au candidat qu’il disposera de toutes les données qu’il désire sur ce type de logiciel, même si l’on fait le maximum pour qu’il y ait accès.Jusqu’à présent, un candidat demandait un type de fichier « dorsales.kmz » ou « géothermie.kmz », et le préparateur fournissait les fichiers de ce type qu’il trouvait sur internet. Mais, à partir de la session 2017, seront identifiées par le concours, un certain nombre de données utilisables dans Google Earth (Ex: carte du flux géothermique, carte localisant les épicentres des séismes récents, carte des vecteurs déplacements GPS etc.), et le candidat devra demander le type de données qu’il souhaite utiliser dans Google Earth. Le préparateur lui fera alors glisser ces cartes dans le logiciel, et le candidat construira alors sa leçon à partir de données qu’il aura lui-même choisies.

Q : Nous avions élaboré une bibliothèque resserrée de didactique des sciences que vous n’avez pour l’instant pas validée. Il nous semble qu’elle faciliterait l’utilisation d’un vocabulaire précis de signification claire et homogène par les candidats. Vous la trouverez en pièce jointe. Pourriez-vous de nouveau étudier l’éventualité de son introduction à la liste du concours ?R : Notre réponse reste la même depuis 2014. Ces livres sont certes excellents pour la préparation des étudiants mais ils n’ont pas à être proposés en situation de concours. Les candidats ont une formation didactique, une imprégnation didactique et ils doivent en faire état devant le jury. Il n’est plus temps d’apprendre au moment du concours. Et le jury n’est pas là pour interroger sur des éléments de vocabulaire. C’est le sens qui compte. Evitons des dérives.

Q : A quelle échéance pensez-vous pouvoir diffuser le vade-mecum et les listes des supports de travail (logiciels et bibliothèques) ? Ces documents sont très attendus par nos collègues préparateurs et les candidats.

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R : nous travaillons comme les années précédentes : le rapport de jury fait état de la bibliothèque et des contenus de la clé. Les étudiants ont travaillé avec ces éléments toute l’année. Si des éléments nouveaux sont intégrés, on le fera apparaître pour tous les candidats au moment du concours 2017.

Q : Certains candidats de la session 2016 ont été surpris par le choix de certains matériels concrets, en particulier les sonogrammes de chants d’oiseaux. Nous nous interrogeons sur la pertinence de ce type de document par rapport à l’attente du jury. Pouvez-vous nous préciser ces attentes ?R : Cette étude fait partie des activités pratiques réalisées dans le second degré dans le cadre de l’étude de la spéciation. Les sonogrammes sont analysés et les spectogrammes exploités pour comprendre le lien entre éloignement ou proximité géographique, correspondance plus ou moins proche des sonogrammes et éventuel isolement reproducteur. Plusieurs situations expérimentales sont consultables sur les sites académiques.

Q : A propos du matériel concret pour l’oral 2 (nouveauté à la session 2017) : quand ce matériel sera-t-il fourni au candidat : au début de la préparation, ou au début de l’épreuve ? R : au début de la préparation (voir vade-mecum).

Q : Les salles de préparation des candidats les années passées étaient un peu exigües. Envisagez-vous une réorganisation logistique pour que les candidats puissent poser leur matériel concret et l’étudier ?R : nous portons toute l’attention nécessaire à la qualité des conditions de travail des candidats. Nous faisons toujours le maximum de ce que nous pouvons. Nous sommes dans un lycée qui nous offre d’excellentes conditions de travail.

Q : Une présentation de ce matériel est-elle attendue dans les 10 minutes de présentation du dossier  ou ce matériel est-il pensé comme un support pour l’entretien uniquement ?R : uniquement comme support de l’entretien (voir vade-mecum).

Q : Lors de l’oral 2, les notes personnelles étant interdites pendant l’entretien, un schéma-bilan préparé à l’avance par le candidat pourra-t-il être présenté à ce moment, ou devra-t-il l’être lors des 10 minutes de présentation du sujet ?R : aucun schéma bilan n’est attendu ni en entretien ni lors de la présentation du sujet. Cette année, nous laisserons encore la possibilité de notes lors de la présentation mais ce sera la dernière fois car cela crée des dérives par rapport à ce que nous souhaitions. La présentation devait aider le candidat à bien exploiter le dossier. Elle devient un exercice de style ce que nous ne souhaitons pas. Quant à l’entretien, nous rappelons qu’il s’agit d’un entretien donc d’un échange sans questions préparées à l’avance. Le candidat doit donc être attentif à ce que le jury pose comme question et non tenter de chercher dans des brouillons ce qui pourrait lui servir. Donc aucune note personnelle pendant l’entretien, nous y veillerons avec beaucoup d’attention.

Q : Dans les sujets d’oraux de niveau cycle 4 (oraux type 1 et 2), les « idées-clés » seront-elles fournies aux candidats ? Des éléments précis nous semblent importants pour identifier les attentes du jury.R : les idées clés sont l’équivalent des accompagnements de programmes donc sans parution au bulletin officiel. Ce sont des aides à la mise en œuvre des programmes donc elles ne seront pas fournies. Elles pourront éventuellement être dans un dossier d’oral 2 si le concepteur a fait le choix de les proposer.

Q : Avec les nouveaux programmes par cycle, le jury attend-il que des éléments de cohérence verticale soient donnés en lien avec les cycles antérieurs ?R : il a toujours été attendu qu’un candidat connaisse dans ses grandes lignes comment tel ou tel grand concept est abordé au cours du second degré (cohérence verticale). Il en sera de même entre cycles qui se succèdent. Mais dans un cycle, on ne demandera pas à un candidat de réfléchir à une programmation au cours de ce cycle car cela est un travail d’expert. Ce sera donné (voir le vade-mecum) quand il y en aura besoin.

Q : concernant l'oral de type 1, des formateurs s'inquiètent de la disparition de l'énoncé de l'activité dans le sujet. Pour certaines activités « originales », c'est à dire peu connues des étudiants, à défaut d'un libellé explicite, un protocole même "minimum" pourrait-il leur être fourni ? Ceci afin que le candidat ne soit démuni face à une liste de matériel dont il ne saurait que faire ...

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R : - il n'y aura pas de libellé de l'activité car nous souhaitons laisser la totale liberté au candidat pour créer celle qu'il souhaite en accord avec le sujet scientifique proposé ; cela fait partie d'une compétence importante pour un futur enseignant de SVT et nous avons remarqué que certains candidats créatifs et imaginatifs se retrouvaient piégés par une activité pratique imposée. De plus, la bibliothèque propose des protocoles que les candidats peuvent consulter ;

- il ne faut pas confondre activité et protocole : réaliser des coupes de tissus végétaux c'est une activité qu'il convient d'une part de référer à ce que l'on cherche à démontrer, peut-être le transport des sèves, et d'autre part de mettre en œuvre, en suivant un protocole précis de coupe et de coloration éventuelle. Ces protocoles, les candidats les trouvent dans la bibliothèque ;

- tout ce qui est technique de préparation est aussi dans les ressources de la clé concours ;

- toutefois, un protocole pourra être fourni en aide dans de rares cas, pour des manipulations très techniques, dont les protocoles précis sont difficiles à trouver dans les livres (par exemple certaines électrophorèses ou un dosage de nitrates).