Journal des Professionnels n° 129

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Focus RégionRéseaux et clubs d’entreprises en région - NumériqueCroissance verte - Économie sociale et solidaire, RSE

Territoire Un programme régional pour les start-up

Entreprises qui bougentStelia, la compétitivitépar la productivité

Master dossierBanque : Quoi de neuf ?10 6 22

AVRIL/JUIN 2016

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CHRISTOPHE FAUVEL ÉLU À LA TÊTE D’UN MEDEF À L’ÉCHELLE DE LA GRANDE RÉGION

Après l’adoption de ses statuts le 3 novembre, le Medef régional Aquitaine Limousin Poitou-Charentes a élu son président le 29 mars lors de son assemblée générale constitutive. Le périgourdin Christophe Fauvel obtient 26 voix contre 15 pour son concurrent deux-sévrien Pierre-François Arrighi.La nouvelle entité rassemble 11 Medef terri-toriaux, ce qui représente 214 000 entreprises.Le nouveau président dirige Fauvel Formation, un groupe de formation pour les secteurs des transports et de la logistique basé à Bergerac. Créé à partir d’une auto-école familiale, il emploie environ 200 salariés. Il est aussi associé des réseaux de formation City’Zen et City’Pro, orientés conduite et transports, qui comptent 500 salariés. Par ailleurs, Christophe Fauvel est Président du Medef Périgord depuis 2009 et de la CCI de la Dordogne depuis 2011. Il préside aussi le club Bergerac Foot qui évolue en CFA.Les 3 vice-présidents du Medef régional sont aquitains, mais deux Charentais, Alain Lebret et François Papin fi gurent au bureau de l’organisation.Christophe Fauvel entend construire « un nouvel ensemble fort et un espace d’expression politique patronale unique ». En matière agricole, il s’est investi dans l’élaboration de nouveaux réseaux commerciaux.

Focusrégion Réseaux et clubs d’entreprises en région - NumériqueCroissance verte - Économie sociale et solidaire, RSE

sommaire Focus Région

Réseaux et clubs d’entreprises ............3Économie sociale et solidaire, RSE .....4Croissance verte .................................5Numérique ..........................................5

Master dossier : Le nouveau visage des banques .......................6Le secteur bancaire en zone de turbulences ....................................6Vers une transformation du modèle relationnel et opérationnel de la banque ...............6Le numérique fera-t-il sauter la banque ? .........................................6Panorama des banques en France .......7L’assurance : relais de croissance pour le secteur bancaire .....................8Ces banques qui s’intéressent aux cessions-transmissions des PME ! .9

TerritoireGrande Région ..................................10Poitou & Charentes ...........................11Limousin ...........................................11Charente ...........................................12Charente-Maritime ...........................12Corrèze .............................................13Gironde.............................................13Deux-Sèvres .....................................14Vienne ..............................................14Haute-Vienne ....................................14Vendée .............................................14

Dossier ManagerCréer une entreprise : Pourquoi pas vous ! ...........................19

Entreprises qui bougentCharente ...........................................22Charente-Maritime ...........................22Corrèze .............................................23Gironde.............................................23Deux-Sèvres .....................................24Vienne ..............................................24Haute-Vienne ....................................25Vendée .............................................26

Solutions BusinessImmobilier d’entreprise .....................28

Entrepreneurs à l’honneurPatrice Boulard et Myriam Bataille ...30

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Nouveau patron du Medef dans la grande région, le périgourdin Christophe Fauvel se présente comme un rural attaché à l’équilibre des territoires

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PRO’FIL : « LES SALARIÉS ONT RETROUVÉ LE SOURIRE »

« Chez nous, depuis la fin de l’année dernière, il n’y a plus de chef, plus de responsable, plus de manager ». Une situation qui semble réjouir Jean-Baptiste Bréhon, chargé de la communica-tion au sein de l’entreprise Pro’Fil, spécialisée dans les solutions techniques préfabriquées pour le secteur du bâtiment.

Pour comprendre cette situation, il faut remon-ter en 1998, date à laquelle Franck Papot fonde, d’abord dans un garage avec deux salariés, sa société. « Nous avons connu un développement rapide. Nous avons embauché, déménagé, encore déménagé et encore embauché… pour arriver à 57 salariés en 2007 puis à 80 l’an dernier », résume Jean-Baptiste Bréhon qui poursuit : « Pour assurer le développement de l’entreprise, nous avons mis en place une hiérarchie avec des chefs, des responsables… et toujours plus de management. Le résultat a été rapide. Nous avons perdu l’esprit d’équipe et sommes ren-trés dans un système de quotas. La société s’est retrouvée cloisonnée, sans aucune synergie. Les salariés n’avaient plus le sourire ».

« Stop les chefs »

Afin d’inverser la tendance, le directeur de cette société basée dans l’Oise et qui possède une uni-té de fabrication à Niort, a l’idée de supprimer

l’organisation pyramidale qu’il juge archaïque. « Stop les chefs, place à l’entreprise libérée », se félicite Jean-Baptiste Bréhon. « L’idée était de rassembler les salariés par îlot d’une quinzaine de personnes. Chaque groupe a sa couleur et se compose d’un chargé d’affaires (un commercial), de son assistant, de trois, quatre dessinateurs et de salariés pour la fabrication ». Mais l’orga-nisation va encore plus loin. Car si les équipes sont chargées de réaliser les dossiers apportés par les chargés d’affaires, elles possèdent éga-lement leur propre autonomie. « Elles s’occupent de toutes les étapes d’un chantier de l’achat des matières premières jusqu’à la livraison. Parallèle-ment, chaque îlot a élu un coordinateur qui sert de trait d’union entre les différents groupes ».

Et pour couronner le tout, une salle de détente avec canapé, borne d’arcade et baby-foot a été créée. « Les équipes s’y retrouvent, échangent, rigolent et partagent un moment de détente… Les salariés ont retrouvé le sourire », conclut Jean-Baptiste Bréhon. L’an dernier, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros.

LE DÉPARTEMENT DE LA VIENNE SOUTIENT DELTA 86

Le 16 février dernier, Bruno Belin, président du Département de la Vienne, et plusieurs conseil-lers, ont visité les locaux de Delta 86. Implantée à Saint-Pierre d’Exideuil, près de Civray (Vienne), cette entreprise conventionnée est spécialisée dans des prestations de sous-traitance pour le compte de donneurs d’ordres locaux, publics

et privés, tels que PBL, Sorégies Vienne, Kramp ou encore Eiffage Énergie. Elle possède un sa-voir-faire multiple dans l’assemblage de menuise-rie, la broderie-couture, le câblage, la soudure… Et, une de ses particularités est de travailler essentiellement avec des personnes en situation de handicap.

Depuis sa création en 2005, Delta 86 s’est consi-dérablement développée au point d’occuper aujourd’hui la totalité des trois modules compo-sant un hôtel d’entreprises qui appartient à la Communauté de Communes du Pays Civraisien et Charlois. Mais, pour répondre aux demandes de ses clients, Delta 86 a besoin d’encore plus de place. Des travaux d’extension de ses locaux ont été présentés par Bruno Belin : « Le chantier concerne la création de 621 m2 supplémentaires, portant la surface de production à 1 675 m2. Dans le même temps, les locaux existants, 1 054 m2, seront réhabilités ». Le nouvel espace permet-tra de réaliser un quai de réception facilitant les conditions de manutention. La livraison des travaux est prévue en janvier 2017.

La Société d’économie mixte locale Patrimoniale de la Vienne prendra en charge le financement de cette opération dont le montant atteint 724 000 euros. La SEML mettra ensuite en loca-tion l’ensemble de la surface auprès de Delta 86 qui envisage d’embaucher à terme une dizaine de salariés supplémentaires.

SCODEC : LA SCOP NE JOUE PAS LES TOURISTES

Sur un marché assez concurrentiel, la Scodec, basée à Cerizay, est devenue au fil du temps un acteur quasi incontournable dans le transport de voyageurs sur les lignes régulières dans le nord du département des Deux-Sèvres. Cette Scop est née en 1981 des cendres de l’entreprise Ches-seron Voyages. C’est en effet à cette date que les salariés ont racheté le fonds de commerce et décidé de gérer l’entreprise sous la forme d’une société coopérative ouvrière de production. Un statut assez rare dans ce type d’activité, nous a confirmé Sébastien Grellier, directeur de la société et président du conseil d’administration.

Aujourd’hui, forte de 45 véhicules, elle compte 41 salariés pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 3 millions d’euros. Chaque année, ses cars parcourent quelque 1,5 million de kilomètres. « Nous exploitons essentiellement des lignes sco-laires pour le compte de différentes collectivités locales ainsi que des lignes régulières du réseau TER Poitou-Charentes », précise le directeur.

En plus de cette activité, les associés ont créé en 1985 une seconde structure, filiale de la première, Scodec Tourisme. Cette dernière, devenue également une Scop en 1996, exploite deux agences de voyages, installées à Cerizay et aux Herbiers. Elle compte quatre salariés, deux par agences, et propose outre les activités classiques d’une agence de voyage des circuits uniques en petit groupe notamment à l’étranger.

éCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE, RSE

UN CLUSTER POUR « MONTER DANS LA HIÉRARCHIE DE LA SOUS-TRAITANCE »

Dans les affaires comme ailleurs, l’union fait la force. C’est ce qu’ont compris des PME de La Rochelle et une de Rochefort en envisageant un rapprochement. Il se fera via la création d’une nouvelle société, vraisemblablement sous la forme d’une SAS. « Nous travaillons sur cette idée depuis maintenant une bonne année. Nous avons conduit des études qui ont révélé la perti-nence de cette initiative. Au final, nous comptons immatriculer la structure très prochainement », précise Antoine Dessirier, patron de Formes et Volumes située à Aytré et président du groupe-ment, qui ne cache pas avoir reçu le soutien de la chambre de commerce et d’industrie ainsi que de la communauté d’agglomération de La Rochelle dans cette démarche. Ce cluster tourné vers la métallurgie et la sous-traitance rassemblera dans un premier temps dix PME qui comptent environ de 10 à 60 salariés. « Ces sociétés participeront à taux égal à la création du capital de la future structure. Elles totalisent quelque 200 salariés et 16 000 m2 de locaux », insiste Antoine Dessirier. L’idée est de permettre à ces entreprises de se positionner sur des marchés et appels d’offres qu’elles ne pourraient pas attaquer seules et de fournir à

des donneurs d’ordre des solutions complètes. « Nous souhaitons ainsi monter dans la hiérarchie de la sous-traitance en développant le système d’intégration des compétences et en proposant des gammes de services de plus en plus com-plexes afin de décrocher des marchés auprès des grands comptes », espère le président.

MELLOIS : PRIVÉ ET PUBLIC S’ENGAGENT POUR L’ÉCONOMIE LOCALE

En 2010, répondant à un appel à projets du conseil général (encore à l’époque) des Deux-Sèvres, le Pays Mellois lance, en partenariat avec des entreprises privées du territoire, une plateforme de soutien à l’économie locale. « Pays Mellois Initiatives est un outil financier qui octroie des prêts d’honneur à taux zéro aux créateurs ou re-preneurs d’entreprises », précise Patrick Sudre, coordonnateur économique au sein du Pays. Ces prêts peuvent aller jusqu’à 8 000 euros, rembour-sables en cinq ans et sans conditions de création d’emplois. « Nous prêtons sans caution ni garan-tie personnelle à un porteur de projet, pas à une entreprise, tient à précise Patrick Sudre. Pour être éligible, le demandeur doit présenter son projet devant un comité local, composé de personnes issues du monde de l’entreprise. Ce sont eux qui choisiront ou pas d’accorder le prêt ».Depuis le démarrage de cette opération, 28 dos-siers, 12 reprises et 16 créations, ont été accep-tés pour un montant de quelque 180 000 euros, permettant de lever 1,3 million d’euros de prêts bancaires, soit un effet levier de 7,56. « Depuis quelque temps, nous observons une progression des dépôts de dossiers pour des reprises plutôt que pour des créations. Majoritairement les de-mandes concernent des activités en rapport avec l’artisanat et le commerce. Il y a des secteurs que nous ne pouvons pas aider, comme l’industrie, qui exigent des investissements trop importants »,

note Patrick Sudre. Pour ces derniers, le conseil départemental dispose d’un outil, Deux-Sèvres Initiatives, qui bénéficie de fonds plus impor-tants…

COUP DE JEUNE POUR LE CLUB DES ENTREPRISES DU LOUDUNAIS

Depuis le début du mois de mars, ne dites plus « club des entreprises du Pays Loudunais », mais « Entreprendre en Pays Loudunais ». Pour Philippe Nevers, responsable de l’agence Brunet de Loudun et président de la structure, l’image du réseau avait besoin d’un petit coup de jeune. « Outre le nom, nous avons également refait le logo et allégé les statuts ». Pour le reste, les missions du club restent les mêmes. Ouvertes aux entreprises implantées sur les 52 communes composant la communauté

de communes, la structure organise régulière-ment des rencontres et animations afin que « les membres apprennent à se connaître, à dialoguer et à échanger», poursuit Philippe Nevers.

Aujourd’hui, ce club rassemble quelque 75 entre-prises de tailles très différentes, allant de l’arti-san avec un salarié aux PME d’une centaine de personnes. Les profils d’activité sont également très variés puisque le réseau rassemble aussi bien des entreprises du bâtiment que des autocaristes ou des grandes surfaces. « Notre prochain gros projet sera l’organisation d’un challenge de kart avec les autres clubs d’entreprises aux alentours de Loudun. Nous sommes situés au carrefour de plusieurs départements, nous espérons ainsi la présence de clubs des Deux-Sèvres, d’Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire pour cet événement », se félicite Philippe Nevers qui n’a pas encore fixé la date de ce rendez-vous. « Ce n’est encore qu’un projet, mais il pourrait se dérouler avant cet été ».

JÉRÔME BEAUJANEAU JOUE LA CARTE DE LA PROXIMITÉ

Le 1er janvier dernier, Jérôme Beaujaneau a été élu à la présidence de la Fédération Française du Bâtiment de la Vienne. Il remplace Jean-Claude Dupraz qui, après deux mandats de six ans, ne pouvait se représenter. Le nouveau patron de la FFB est également, depuis 2011, à la tête de l’entreprise Beaujaneau. Basée à Nieuil-l’Espoir, aux portes de Poitiers, cette société familiale emploie vingt personnes. Elle est spécialisée dans l’électricité, la plomberie et le chauffage.

Compte tenu du contexte actuel dans le bâtiment, un gros travail attend le bureau de la FFB d’autant que « depuis la fin du chantier de Center Parcs, il n’y a pas, si ce n’est le projet du chef Joël Robuchon à Montmorillon, de gros dossier pour le secteur. Et, la cité judiciaire de Poitiers va complètement échapper aux mains des entreprises du département », déplore Jérôme Beaujaneau.

Alors pour faire face à cette crise qui dure, le président va s’atteler à souder et à se rapprocher au maximum des entreprises. « Ça passera notamment par la création d’un comité consultatif d’une dizaine d’adhérents. Ils auront pour mission de faire remonter au bureau les attentes des adhérents et d’apporter de nouvelles idées. Par ailleurs, nous nous appuierons sur nos bureaux délocalisés pour être au plus près des entreprises ».

Très représentative dans le département, la Fédération de la Vienne compte aujourd’hui 386 entreprises adhérentes. Elles emploient environ 4 500 personnes.

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OLÉRON ENGAGE LES BANQUES DANS LA RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

Afi n que les propriétaires de logements trouvent « une oreille attentive » auprès des établisse-ments fi nanciers lors d’une demande de prêts pour des travaux de rénovation énergétique, la Communauté de Communes (CdC) du bassin d’Oléron (Charente-Maritime) a signé, le 3 février, un partenariat avec quatre banques : le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel et la Banque Populaire. « Courant mars, la Caisse d’Épargne nous a rejoints », s’est félicité Pascal Massicot, président de la CdC.

Ce partenariat s’inscrit dans la démarche de ser-vices proposée par la plateforme Energ’IØ. Cet outil permet aux propriétaires occupants et pro-priétaires bailleurs de bénéfi cier gratuitement d’un accompagnement personnalisé pour des travaux d’amélioration énergétique dans leur ha-bitation. « Notre conseiller va dresser un état des lieux général du bâti avant de proposer une série de travaux comme le changement des menuise-ries, du système de chauffage, l’isolation des combles… détaille Séverine Lesur, responsable de la plateforme. Ensuite, il calculera le gain en énergie, établira un montant des travaux, et dres-sera une liste des différentes aides et subventions dont peut bénéfi cier la personne. Nous pourrons également l’orienter vers des professionnels RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ».

Créé en juin dernier, ce service a pratiqué, en 2015, 129 visites. Sur trois ans, les élus espèrent que la plateforme générera 7,5 millions d’euros de travaux avec un objectif de réhabilitation de l’ordre de 500 logements dont 45 en locatifs privés et autant de résidences secondaires.

ÉNERGIE RENOUVELABLE : THOUARS RÉCOMPENSÉ POUR LE PROGRAMME TIPER

Fin janvier, lors de la 17e édition des assises européennes de la transition énergétiques de Dunkerque, la Communauté de Communes de Thouars (Deux-Sèvres) a été couronnée du titre de championne de France en matière de production d’électricité renouvelable. Sacrée dans la catégorie des villes de 5 000 à 20 000 habitants, la collectivité a été récompensée pour son programme Tiper (Technologie Innovantes pour la Production d’Énergie Renouvelable).

Implanté sur les anciens terrains militaires dé-pollués de l’Etamat, ce projet est devenu au fi l des installations une véritable vitrine du « mix énergétique ». En effet, ce vaste dossier fait appel à plusieurs modes de production. C’est d’abord une unité de méthanisation, Methaneo, qui a vu le jour. Les déchets agricoles utilisés peuvent produire de l’électricité et de la chaleur permettant de chauffer 1 400 maisons et d’ali-menter 4 000 foyers en électricité. En 2014, le second volet était dédié à la création d’un parc photovoltaïque de 16 hectares. Au total, quelque 34 200 modules solaires seront déployés à terme permettant une production annuelle de 10,3 Gwh d’électricité, soit « la consommation en électrici-té de 6 800 personnes », avait précisé Bernard Paineau, président de la communauté de com-munes, lors du lancement du chantier.

Après la méthanisation et le solaire, le programme s’attaque désormais à l’éolien avec un parc de trois machines qui pourront produire 16 300 MWh d’électricité par an. À signaler également qu’une usine de gazéifi cation pourrait également voir le jour prochainement.

LES INFIRMIÈRES CARBURENT À L’ÉLECTRIQUE

En matière de préservation de la santé, s’il est une profession qui doit montrer l’exemple c’est bien le corps médical. Et c’est ce qu’a souhaité faire le centre de soins infi rmiers de Châ-tellerault (Vienne). « L’an dernier, nous avons engagé une réfl exion pour modifi er nos modes de déplacement », explique Sylvie Marolleau, la responsable de la structure qui poursuit : « Nous parcourons environ 90 000 kilomètres par an, pour des trajets souvent très courts et essentiellement en ville. Nous avons décidé de nous tourner vers les voitures électriques à la fois pour la préservation de l’environnement, la lutte contre le changement climatique et la santé de nos patients ».

Ainsi, depuis la fi n février, les 14 infi rmières n’utilisent plus leur véhicule personnel. Elles disposent de six voitures électriques ZOE et une Toyota hybride. « Nous sommes partis sur une location de trois ans », précise la responsable.

En tout cas, cette volonté de changement n’a pas été guidée par d’hypothétiques économies. « Jusqu’à présent, ça nous a coûté très cher. Nous avons dû investir environ 15 000 euros pour instal-ler les trois bornes de recharge ». Le centre a pu compter sur deux aides, 2 000 euros de la réserve parlementaire de la députée Véronique Mas-sonneau et 6 000 euros de la Région. « Au fi nal, l’investissement dans les locations devrait s’équi-librer avec ce que nous dépensions auparavant dans les remboursements de frais. Nous ferons le bilan dans trois ans… », conclut Sylvie Marolleau.

CROISSANCE VERTE

PARTHENAY : UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE FORMAT XXL

Depuis le début de l’année 2016, le marché aux bestiaux de Parthenay (Deux-Sèvres) ne vend plus uniquement que des animaux. Après une bonne année de travaux, les sept toitures du site, soit plus de 17 000 m2, ont été entièrement recouvertes de panneaux photovoltaïques faisant de cette nouvelle centrale, une des plus importantes du Poi-tou-Charentes. « La communauté de communes avait de longue date le projet d’instal-ler une centrale photovoltaïque sur la toiture du marché aux bestiaux, rappelle Xavier Argenton, maire de la commune et président de la CdC de Parthenay-Gâtine. À la suite d’un appel à candidatures, le projet de Séolis Prod et de (l’entreprise châtelleraudaise) FBJB a été sélectionné. Ce dernier a ensuite été retenu dans le cadre de l’appel d’offres national de la Commission de régulation de l’énergie dédié aux grandes installations photovoltaïques ».

Inaugurée le 20 février dernier en présence notamment de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et de l’Environnement, cette unité a demandé un investissement de trois millions d’euros. Chaque année, elle produira 2 GWh, ce qui correspond à la consom-mation de 800 foyers. Pour arriver à une telle production, 8 500 modules d’une durée d’utilisation supérieure à 30 ans ont été installés. Et, pour raccorder ces modules aux 65 onduleurs chargés de convertir l’énergie solaire et d’injecter l’électricité dans le réseau, 88 kilomètres de câbles électriques ont été déployés.

Filiale à 100 % de Séolis, électricien des Deux-Sèvres, Séolis Prod dispose aujourd’hui d’une puissance installée en photovoltaïque de 32 MWc.

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numérique ASI DÉMÉNAGE ET RECRUTE

ASI est une entreprise de services informatiques qui accompagne les organisations publiques et privées, PME et grands groupes, dans leur trans-formation numérique. Ses principaux domaines d’expertises sont la relation client (logiciels CRM, marketing, expérience utilisateur), l’intelligence collective (outils collaboratifs, réseaux sociaux), le pilotage (reporting, analyse, big data), ainsi que la gouvernance et la performance des sys-tèmes d’information. C’est un prestataire de ré-férence pour l’intranet collaboratif, les réseaux sociaux d’entreprise, l’intelligence économique et le conseil technologique. ASI emploie 320 personnes et a réalisé 32,3 M€ CA en 2015. Ba-sée à Saint-Herblain (44), elle est présente dans 10 grandes villes, dont 6 dans l’Ouest.L’agence ASI de Niort, créée en 2008, démé-nage dans de nouveaux locaux, avenue Léo Lagrange. Cela lui permet à de poursuivre sa croissance dans les secteurs de l’assurance, des mutuelles, de la retraite et de la prévoyance, qui représentent 20 % de son chiffre d’affaires, grâce aux groupes mutualistes niortais : Maif, Maaf, Macif, Smacl, Mutavie, ainsi que la Socram. L’agence deux-sévrienne affi che désormais des objectifs de développement ambitieux. Leur tra-duction opérationnelle sera pilotée par Jérémie Duval, qui occupait jusqu’à présent les fonctions d’ingénieur d’affaires entre Nantes et Niort.ASI prévoit plus de 10 recrutements à Niort dans les prochains mois, sur des profi ls tels que chef de projet confi rmé, consultant en assistance à maîtrise d’ouvrage, consultant décisionnel, ingénieur d’études et développement Java Web, front, mobile.

QREA, LE LOGICIEL DE FACTURA-TION GRATUITE ILLIMITÉE D’UNE START-UP DE POITIERS

Qrea, c’est une aventure entrepreneuriale pour-suivie par Pierre Bourdu et Clément Dornier, qui lancent un outil en ligne gratuit de factu-ration et gestion commerciale. Titulaires d’un double cursus en comptabilité et gestion de patrimoine, ainsi que du diplôme supérieur de comptabilité-gestion, ils préparent le diplôme d’expert-comptable. L’idée leur est venue de leur parcours professionnel, qui leur a permis de constater l’existence de nombreuses factures non conformes. Ils ont aussi noté qu’il n’existait pas de logiciel de facturation gratuit et illimi-té sur le marché, qui ne soit pas obsolète. Les deux associés sont poitevins, même si Clément vit désormais à Paris, où est domiciliée la so-ciété. C’est d’ailleurs à Poitiers que se trouve la responsable communication, Mathilde.

C’est Pierre Bourdu, le « geek » de l’équipe, passionné d’informatique, qui a développé le logiciel Qrea de A à Z, actuellement en version « bêta ». La version défi nitive est prévue pour mai. Il s’adresse aux TPE et petites PME. Côté facturation, il permet la saisie de clients, la création de produits, l’édition de devis, factures et avoirs… Il comprend aussi un volet gestion commerciale : tableau de bord, chiffre d’affaires, suivi des règlements, ventilation des créances clients, recettes, suivi de la TVA collectée… Il peut être utilisé pour gérer plusieurs entreprises.

Qrea repose sur un modèle « freemium ». Les fonctionnalités ouvertes resteront gratuites et d’autres payantes seront lancées à partir de l’été, à commencer par le volet comptabilité.

L’application en ligne (« cloud ») est développée en Javascript et Mongo DB pour les bases de

données. Utilisable sur tablette, ainsi que sur mobile en appoint, elle ne nécessite aucune installation et 2 minutes suffi sent pour créer un compte. Les données utilisateurs sont stockées sur un serveur sécurisé en Europe et il n’est pas prévu de les céder.

Cette solution conçue par des professionnels du chiffre se veut un économiseur de temps pour les chefs d’entreprises. www.qrea.io

QUADRIA OUVRE DEUX DATACENTERS À FRANCFORT

Acteur majeur de l’intégration de systèmes d’information disposant de 15 implantations en France, la société Quadria, basée à Limoges, a mis en service en février deux datacenters à Francfort, après un autre à Zurich en 2014. Reliés par fi bre privée, ils permettent de proposer une offre PaaS (plate-forme en tant que service) en Allemagne. Cette technique consiste à fournir l’infrastructure matérielle et des couches logi-cielles en ligne, sur lesquelles les entreprises peuvent ensuite installer des applications ou réaliser des développements.

D’autres ouvertures de datacenters sont prévues en 2016 et début 2017 à Amsterdam, Moscou et Singapour. En effet, les utilisateurs des plate-formes Quadria se connectent à partir de 110 pays différents.

Quadria dispose de 4 datacenters en région pa-risienne et construit une nouvelle plateforme SDDC, qui consiste à « virtualiser » tous les composants du datacenter, ce qui signifi e que le logiciel prend le pas sur l’infrastructure, ce qui permet une très grande fl exibilité.

Selon Gilles Perrot, PDG de Quadria, « Les in-vestissements sont conséquents, mais avec une croissance de 55% du CA de nos contrats Cloud par rapport à l’exercice précédent, les revenus sont là pour justifi er cette accélération ».

Quadria emploie 240 salariés pour un CA consolidé de 80 M€ au 31 mars 2015.

et aussi… Bordeaux : le studio Asobo, 1er éditeur indépendant de jeux vidéo de technologie holographique pour le casque de réalité augmenté HoloLens de Microsoft. Le dispositif, qui intègre dans le jeu l’environnement du joueur, vise aussi les entreprises.

Créée par deux Deux-Sévriens, la start-up Infi nit (transfert de fi chiers) a séduit 500 000 utilisateurs. Elle lance une techno-logie permettant d’agréger plusieurs espaces de stockage en ligne.

Zéphyr (communication numérique et logiciels, 54 salariés) déménage aux Sables d’Olonne

Sources : Communiqués de presse, Actufl ux, Sud Ouest, Nouvelle République, Le Populaire, Ouest-France

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Master DOSSIER Le secteur bancaire en zone de turbulences

Vers une transformation du modèle relationnel et opérationnel de la banque

Le numérique fera-t-il sauter la banque ?

Panorama des banques en France

L’assurance : un relais de croissance pour le secteur bancaire

Ces banques qui s’intéressent aux cessions-transmissions des PME !

Le nouveau visage des banques

LE SECTEUR BANCAIRE EN ZONE DE TURBULENCESSelon le cabinet de conseil en organisation et management AT Kearney, les revenus des banques de détail en France n’augmentent que de 0,9% par an en moyenne depuis cinq ans. Soit quand même 25 milliards d’euros de bénéfices en 2015 pour les cinq premières banques françaises, proche des niveaux d’avant la crise financière, diront certains. Mais c’est à partir de 2016 et 2017 que les marges des banques devraient véritablement se ressentir de la faiblesse des taux d’intérêt, rétorqueront les autres. Quoiqu’il en soit, trois raisons principales expliquent la faible progression de la rentabilité des banques : faiblesse des taux, réglementation plus draconienne et révolution numérique.

1) Les taux d’intérêt historiquement bas abaissent mécaniquement les marges d’inter-médiation des banques de détail dont le métier de base consiste à collecter des dépôts pour les transformer en prêts. En effet, une grande partie des ressources collectées par les banques sont de l’épargne réglementée (livrets d’épargne) dont les taux n’ont pas subi la même tendance à la baisse que les taux de crédits. « Les banques de détail se trouvent ainsi prises en étau entre des crédits qui leur rapportent de moins en moins et des ressources dont le coût demeure relativement élevé » note Christine Lejoux dans la Tribune.

Pour le reste, les banques font appel à la Banque Centrale (BCE) et bénéficient cette fois-ci de conditions de refinancement avantageuses (proche de 0%) compensant la faiblesse des taux accordés aux emprunteurs. En revanche, leurs dépôts à la BCE sont de moins en moins bien rémunérés. Ainsi, dans tous les cas de figure, les marges se rétrécissent.

2) Six années de contraintes réglemen-taires destinées à éviter une nouvelle crise financière : règles de Bale III relative au ren-forcement des fonds propres, lois de sépara-tion des activités bancaires, mise en œuvre de l’Union bancaire européenne, plafonnement des commissions et des tarifs bancaires (certes compensé par le renchérissement d’autres ser-vices comme la quasi-généralisation des frais de tenue de compte). En septembre 2015 est apparue une nouvelle règle de renforcement des fonds propres décidée par le Conseil de stabilité financière : le TLAC (Total Loss Absorbing Capa-city) qui entrera en vigueur en 2019 et qui incite les banques à relever dès maintenant leur ratio global de solvabilité. Une démarche qui aura un coût et pèsera sur l’évolution de l’emploi.

3) la révolution numérique qui se traduit par une utilisation croissante des services bancaires via le Net : consultation des comptes, virement, échange avec son conseiller…

Selon la Fédération Bancaire Française, en 2010, 52% des Français se rendaient plusieurs fois par mois dans leur agence bancaire. En 2015, ils ne sont plus que 21%. De même, selon le cabinet d’audit Deloitte, 13% des Français affirment ne plus utiliser que l’Internet mobile dans le cadre de leur relation bancaire.

Conséquence : la fréquentation des agences baisse de 5% à 6% par an. Une aubaine pour les

banques directes « qui détiennent déjà 7% à 8% des stocks de clients » rapporte Marie Cheval, DG de Boursorama, la filiale de la Société Géné-rale qui vise 2 millions de clients en 2020, contre 700.000 aujourd’hui.

On comprend mieux pourquoi des organismes comme Orange, Google ou Amazon envisagent de se lancer dans la banque numérique.

Les Français effectuent de plus en plus d’opérations bancaires sur leur Smart-phone.

2014 2015

Consultation de comptes 26% 30%

Réalisation opérations simples 17% 21%

Informations sur les produits 7% 9%

Réalisation opérations complexes 3% 4%

Sources : Les Echos/ Deloitte

DES RÉPERCUSSIONS SUR L’EMPLOI

Aujourd’hui, une partie importante des bénéfices engrangés par les banques sont destinés à ren-forcer leurs fonds propres, conformément aux exigences réglementaires évoquées plus haut… au détriment de l’emploi. Sur les cinq dernières années, les banques scandinaves, britanniques et allemandes ont réduit le nombre de leurs agences de respectivement 35%, 20% et 5% tandis que ce chiffre restait stable en France. Ces redimensionnements ont engendré des baisses d’effectifs de 5% à 10%.

Les banques jouent à guichets fermés

Avec un peu de retard sur ses concurrentes étrangères, la Société Générale s’apprête à ré-duire de 20% son réseau de 2.200 agences en France, principalement dans les grandes villes, d’ici à 2020 tandis que la BNP a déjà fermé 191 agences en trois ans. Pour LCL, filiale du Crédit Agricole, le plan «Centricité Clients 2018 » pré-voit 1.658 suppressions de postes dans le réseau et les back office, soit 10% des effectifs.

« Si ce qu’il reste du levier de la pyramide des âges devrait permettre aux banques d’effectuer leur mutation digitale sans trop de casse sociale, leurs effectifs sont néanmoins appelés à dimi-nuer au cours des prochaines années », analyse Baptiste Lambert du cabinet de recrutement Robert Half. Dans un autre article de La Tribune.fr, Hervé d’Harcourt (BPCE) confirme : « La baisse de la fréquentation des agences bancaires est une réalité. Mais, dans le même temps, du fait de la montée en puissance des canaux numériques, le nombre de contacts avec nos clients a été multi-plié par 20 ! La révolution numérique pose donc plus des questions sur le contenu de l’emploi et la façon d’exercer nos métiers que sur l’évolution du nombre d’emplois ».

Depuis 2 ans, le secteur bancaire n’est plus créateur d’emplois

En 2014, le secteur bancaire français a enregis-tré 35.000 embauches, un bond de 13% sur un an qui n’a pas suffi à compenser les départs. Les effectifs ont ainsi diminué de 0,9% en 2014 et de 1,4% en 2013. Des replis modestes mais qui marquent une rupture de tendance par rapport aux décennies précédentes.

VERS UNE TRANSFORMATION DU MODÈLE RELATIONNEL ET OPÉRATIONNEL DE LA BANQUE

LA RÉVOLUTION DIGITALE : UN BOULEVARD POUR LES GÉANTS DU WEB ?

Dans beaucoup de secteurs d’activités, la révolution digitale a modifié le comportement des clients et généré de nouvelles concurrences. Le secteur bancaire ne fait pas exception et les géants du Web sont déjà à l’affût comme Google, Amazon, Apple, Facebook ou encore les « fintech », ces startups spécialisées dans les technologies financières.Selon une étude publiée en septembre 2015 par le cabinet McKinsey, les bénéfices des métiers bancaires les plus attaqués par les « fintech » (moyens de paiement, crédit à la consommation et même prêts aux PME) pourraient chuter de 20 à 60% d’ici à 2025, à l’échelle mondiale. Compte tenu de ces perspectives, les banques préfèrent aujourd’hui anticiper en investissant dans la numérisation des données de leurs clients ou en entrant au capital de ces startups qui s’apprêtent à révolutionner l’univers bancaire.

Vers la création de nouveaux métiers…

Pour contrer l’arrivée de ces nouveaux « entrants », le secteur bancaire commence à embaucher des data-scientists et autres dataminers. « Nous recrutons de plus en plus de personnes dotées d’expertises liées au digital, en particulier des spécialistes du big data et du marketing digital. Mais ces embauches se comptent en dizaines, voire en petites centaines, et non en milliers », précise Édouard-Malo Henry, DRH de la Société Générale, dans les colonnes de La Tribune.fr

… avec davantage de contacts à valeur ajoutée…

Les clients actuels sont plus et mieux informés : «Avant, un conseiller voyait un client cinq ou

six fois pour un crédit immobilier. Aujourd’hui, deux rendez-vous suffisent car, grâce à Inter-net, les clients en savent quasiment autant que le conseiller, lorsqu’ils arrivent en agence», constate Régis Dos Santos, président du Syndi-cat national CFE-CGC de la banque.

Depuis quelques années déjà, la prestation du conseiller bancaire évolue vers davantage de valeur ajoutée. La tendance est clairement à la spécialisation : marché des particuliers, marché des pros, marché des entreprises, gestion de pa-trimoine, prévoyance, dépendance, préparation à la retraite… avec des chargés de clientèle dédiés et des experts-supports.

Pour Hervé d’Harcourt (BPCE) : « Sur les 3.600 recrutements en CDI auxquels nous avons procédé entre janvier et août 2015, beaucoup ont concerné des profils au-delà de bac+3 et bac+4 car nous avons de plus en plus besoin de collaborateurs agiles, capables de s’adapter à des changements rapides, en plus de qualités relationnelles indéniables ».

… et d’autres formes de travailLa Société Générale revendique 45 millions de connexions mobiles par mois de la part de ses clients, un chiffre qui a triplé en cinq ans. Au-delà des métiers, c’est donc l’organisation du travail qui va changer. Le conseiller sera plus nomade et mobile : « d’où le développement du télétravail ou du flex office, dans lequel les salariés n’ont plus de bureaux attitrés » précise Christine Lejoux de La Tribune.fr. De là à imagi-ner de nouveaux contrats de travail, il n’y a qu’un pas, s’inquiètent les syndicats.

Pour exemple, fin 2016, 4.000 salariés de la Société Générale vont télétravailler au rythme d’un à deux jours par semaine tandis que la technopole de Val-de-Fontenay accueillera 5.000 collaborateurs en bureaux partagés.

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LE SECTEUR BANCAIRE FRANÇAIS EN CHIFFRES

• 390 banques

• 37.623 agences bancaires (2014), soit 57 pour 100.000 habitants

• 370.300 salariés

• 58.640 distributeurs

• 99% des Français ont un compte bancaire

• 27% fréquentent leur agence au moins une fois par mois.

• 49,78% des paiements s’effectuent en carte bancaire

• 65% des internautes français utilisent leur carte bancaire pour payer en ligne (mai 2015)

• 2,09% : taux moyen des prêts immobiliers (03/2016)

• +2,1% : progression des crédits aux TPE/PME sur 12 mois (janvier 2016)

PANORAMA DES BANQUES EN FRANCE

QUI EST QUI ? QUI APPARTIENT À QUI ? QUI FAIT QUOI ? ET OÙ ?

Décryptage non exhaustif :

BNP Paribas

BNP Paribas compte parmi les grands groupes européens de services fi nanciers et a dévelop-pé de nombreuses fi liales dont Cétélem, Laser Cofi noga, Sygma Banque, Banque de Bre-tagne ou Mediatis, ainsi que les banques en ligne Hello Bank et La Net Agence.

BPCE

Banque Populaire. Au sein du groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne), le réseau est constitué de 17 Banques populaires régio-nales, de la CASDEN et du Crédit coopératif. La BRED est la plus importante banque popu-laire régionale. On compte aussi la Banque de Savoie, la Banque Dupuy de Parseval en Languedoc-Roussillon...

Caisse d’Epargne. Banque mutualiste univer-selle représentée par ses 17 Caisses d’épargne régionales. Parmi ses fi liales : Crédit Foncier, Natixis et Meilleurtaux.com. La Banque Pa-latine, implantée sur tout le territoire français, se défi nit comme la banque des entreprises et du patrimoine.

Crédit Coopératif. Groupe bancaire coopératif.

Coopabanque est sa banque directe.

Crédit Agricole

Crédit Agricole réunit près de 20 millions de clients sur 39 Caisses régionales. Parmi ses fi liales : LCL, Sofi nco, Crédit Lift, Finaref, ainsi que des banques directes B for Bank, Mon banquier en ligne (en Rhône-Alpes) et Tookam.com, site bancaire d’un genre inédit intégrant les réseaux sociaux à son modèle.

LCL fait partie intégrante du Groupe Crédit Agricole, avec son agence en ligne e-LCL.

Crédit Mutuel Arkea

Crédit Mutuel. Banque coopérative et mu-tualiste à laquelle appartiennent entre autres Cofi dis et le groupe CIC. Banque de réseau sur l’Île-de-France, le Crédit Industriel et Commer-cial réunit 5 banques régionales et des fi liales spécialisées, en France comme à l’international.

Le numériquefera-t-il sauter la banque ? A peine 1% de l’épargne totale des Français ING Direct, leader de la banque en ligne en France, revendiquait au milieu de l’année 2015, après quinze ans d’existence, plus d’un million de clients (16 millions dans 40 pays). Cette fi liale du groupe néerlandais ING est talonnée par Boursorama, lancée en 2005, avec 750.000 clients et Fortuneo, créée en 2009, avec 310.000 clients. Un poids tout relatif comparé aux 7 et 8 millions de comptes gérés respectivement par la BNP Paribas et la Société Générale.

La comparaison est encore plus défavorable si l’on tient compte des encours cumulés des e-banques qui plafonnent à 40 milliards d’€, soit à peine 1% de l’épargne totale des Français.

Du guichet au service multicanalSelon l’institut Audirep, 15% des clients se disent prêts à migrer vers une banque en ligne, et même 19% pour les 25-54 ans. « Cet engouement tient d’abord à une offre bon marché », souligne Daniel Pion, expert-associé chez Deloitte. Les banques en ligne ont en effet bâti leurs offres sur la proposition de livrets boostés puis sur une politique tarifaire extrêmement compétitive.

L’équation est facile : « Une banque classique c’est 60% de salaire, 20% d’informatique, 10% d’immobilier et 10% en fonctionnement ». Dans ces conditions, il est facile pour une banque en ligne de réduire les coûts de production et de distribution.

Toutefois, aujourd’hui « Les banques digitales attirent principalement une clientèle d’actifs aisés déjà bancarisés qui ouvrent un compte secondaire pour les opérations courantes. Ce qui est peu rentable et qui limite le potentiel de ce modèle économique » analyse Daniel Pion.

Les banques en ligne sont elles fi ables ?Les enquêteurs de la DGCCRF ont contrôlé les services des « banques numériques » pour savoir si les règles relatives à l’information des consommateurs étaient bien respectées. Treize établissements dont 9 banques 100% web et 4 agences en ligne issues des réseaux bancaires traditionnels ont fait l’objet d’une vérifi cation : l’enquête n’a donné lieu à aucune suite contentieuse. Les banques en ligne respecteraient donc globalement les dispositions du code monétaire et fi nancier (CMF) ainsi que les engagements pris par la profession.

CRÉATION OU REPRISE D’ENTREPRISE

POUR BIEN ENTREPRENDRE,

IL FAUT ÊTRE ACCOMPAGNÉ !1er réseau de banque et assurances en Charente-Maritime Deux-Sèvres, Charente-Périgord, Touraine et Poitou, le Crédit Agricole accompagne 1 professionnel sur 3*.

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE-MARITIME DEUX-SÈVRES - Société Coopérative à Capital Variable agréée en tant qu’établissement de Crédit - Siège social : 12 boulevard Guillet-Maillet 17117 SAINTES CEDEX - 399 354 810 RCS Saintes - Société de Courtage d’Assurance Immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le numéro : 07 023 464CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE-PERIGORD - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 28-30 rue d’Epagnac, Soyaux (Charente) – 775 569 726 RCS ANGOULEME - Société de courtage d’assurances immatriculée ORIAS 07 008 428.CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA TOURAINE ET DU POITOU - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 18, rue Salvador Allende BP 307 – 86008 POITIERS CEDEX – Siège administratif : 45, boulevard Winston Churchill BP 4114 - 37041 TOURS cedex 1– 399 780 097 RCS POITIERS – Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07 023 896. document non contractuel.

* chiffre arrêté au 31/12/2014 pour les 3 Caisses régionales.

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BPE est une filiale à 100% dédiée à une clien-tèle aisée de particuliers. Fortuneo Banque est une banque en ligne.

La PosteLa Banque Postale. Héritière des services financiers de La Poste.

Société GénéraleSociété Générale. Compte parmi les grands groupes européens de services financiers. Par-mi ses filiales : Franfinance, Sogefinance-ment, Disponis, Boursorama, CGI. En 2000, le Groupe Dexia devient actionnaire du groupe Crédit du Nord à hauteur de 20%, aux côtés du groupe Société Générale (80%). Le groupe Crédit du Nord comprend la Banque Tarneaud implantée en région Centre-Ouest Atlantique, la Banque Courtois dans le grand sud de la France, la Banque Nuger en Auvergne et le centre, la Banque Rhône Alpes implantée en Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, la Société marseillaise de Crédit, ou encore la Banque Kolb dans le nord-est. La banque en ligne Agence Directe donne accès à tous les produits et services de sa maison mère, la Société Générale. Boursorama Banque propose des services de banque et de courtage en ligne depuis 2006.

Les assureursAllianz Banque. Issue du Groupe d’assurance allemand de même nom.Axa Banque. Filiale bancaire du Groupe d’assurance Axa. Groupama Banque. Issue du groupe d’assu-rance mutualiste Groupama.

Les étrangèresBarclays. Banque britannique présente en France depuis 1917, dédiée à une clientèle plutôt haut de gamme. HSBC. HSBC France déploie ses activités de banque universelle sous l’égide du Groupe inter-national éponyme présent dans 71 pays.

Les banques en ligneING Direct. Emanant d’un Groupe financier néerlandais centenaire.

Monabanq. Exclusivement dédiée aux particu-liers.

Les inclassablesCréatis. Spécialisée dans le rachat de crédits à la consommation.Crédit Municipal de Paris. Le prêteur sur gage est devenu une banque et un organisme de crédit. Source : Que Choisir

LA CASDEN BANQUE POPULAIRE A LA CONQUÊTE DE LA FONCTION PUBLIQUE

La Casden (Caisse d’aide sociale de l’éducation nationale) est née dans l’immédiate après-guerre et affiche aujourd’hui encore le plus fort taux de pénétration sur le segment des ensei-gnants (25%), devant le Crédit Mutuel Ensei-gnant (CME), le Crédit agricole ou la Banque Postale.

L’offre de la Casden se limitant à la gestion de l’épargne et à l’octroi de crédits, la banque avait noué en 1974 un partenariat avec les Banques Populaires afin de proposer une offre complète : compte de dépôt, chéquier, carte bancaire… Aujourd’hui, le réseau est consti-tué de 3.300 agences BP et de 111 délégations départementales Casden.

Fonctionnaires, votre argent m’intéresse !

En 2016, la Casden Banque Populaire entend élargir sa clientèle à l’ensemble de la fonction publique qu’elle soit d’Etat, territoriale ou hospitalière, sans oublier les entreprises 100% publiques. Son objectif est de doubler son taux de pénétration sur ce marché (actuellement 8%) d’ici 10 ans. Un mouvement déjà enclenché par d’autres acteurs historiques de l’éducation nationale comme la MAIF.

Il est vrai que le marché est attractif : la Fonc-tion publique, conjoints et retraités compris, représente 10 millions de personnes, contre 3 millions pour la seule Education nationale. De son côte, la Banque Française Mutualiste (BFM), historiquement dédiée aux fonction-naires (1,2 million de clients), s’est associée à la Société Générale. La chasse est ouverte !

L’ASSURANCE : UN RELAIS DE CROISSANCE POUR LE SECTEUR BANCAIRELes taux d’intérêt durablement bas pénalisent les banques qui comptent de plus en plus sur les ac-tivités d’assurance pour développer leur marge.Ce créneau représente déjà 31% du résultat net du Crédit Mutuel, précurseur de la bancassurance au début des années 70. Aujourd’hui, tous les groupes bancaires sont entrés dans la course via l’assurance habitation, auto, santé, prévoyance ou assurance-emprunteur, cherchant à dupliquer leurs succès des années précédentes dans l’as-surance-vie. Pour exemple, la BPCE a réuni toutes ses activités d’assurance dans sa filiale Natixis et se donne comme objectif d’équiper 1 client sur 3 en assu-rances dommage & prévoyance à l’horizon 2017. De son côté, la Banque Postale finalise la consti-tution de son pôle d’assurance non-vie avec le ra-chat de la participation de CNP Assurances dans la « Banque Postale Prévoyance ».

Les deux atouts des banques sur ce marché

D’une part, la mise en place de la loi Hamon qui facilite le transfert des contrats auto ou habitation a largement favorisé la dynamique de la bancas-surance. D’autre part, la fréquence des contacts entre les clients et leur banque, conjuguée aux évènements de la vie, favorise les opportunités : prêt immobilier, naissance, mariage…

Les points faibles des banquesLes métiers de l’assurance sont astreints à une haute qualité de service, notamment au moment du sinistre, qui doit pouvoir être assumée par les banques. « Il ne faut pas compromettre la rela-tion bancaire par une insatisfaction sur la ges-tion d’un sinistre » note Jean-François Lequoy, membre du Comité de Direction de Natixis.

Un autre challenge se profile : la numérisation qui modifiera la relation avec le client final. « L’assurance n’a certes pas encore vu émer-ger de concurrents de rupture comme c’est le cas pour BlaBlaCar, Airbnb ou Uber » rappelle J.F. Lequoy… qui prépare quand même son groupe à proposer toutes ses offres de façon dématérialisée à la fin 2017.

Contribution de l’assurance aux résul-tats des groupes bancaires (en millions d’€ / % du résultat net) 2014 2015BNP Paribas 1.216/12,90% 1.296/19,36% Crédit Agricole 1.038/21,09% 1.177/19,47%Société Générale 2.679/11,53% 4.001/8,42%Crédit Mutuel 2.955/31% 3.020/ 31,22%

Sources : Les Echos/ Les banques

BPIfrance mobilise 15 milliards d’euros pour l’industrie d’ici à 2018 Lors de la semaine de l’Industrie qui a eu lieu du 14 au 20 mars 2016, la Banque Publique d’In-vestissement a dévoilé le montant de ses financements pour les 3 prochaines années. Au total, 15 milliards d’€ seront consacrés à l’industrie d’ici à la fin 2018 dont une enveloppe de 1,2 Mrds€ dédiée aux projets de L’Usine du Futur « pour promouvoir l’usine numérique, robotisée, sobre en énergie et en matières premières et respectueuse de ses travailleurs ».

En 2015, les « prêts de développement » à destination de l’industrie (prêts sans garantie rembour-sables en 7 ans, avec différé de remboursement de deux ans et en complément d’un prêt bancaire) ont progressé de 12% par rapport à 2014, notamment tirés par le prêt croissance industrie et le prêt robotique.

Au total, l’industrie mobilise 25% des montants d’investissements de la banque publique. Les TPE et PME captent près de deux tiers des crédits accordés et 28% vont aux ETI.

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UN DÉSÉQUILIBRE ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE

La grande majorité des entreprises à céder sont des très petites entreprises (TPE) comptant moins de 5 salariés. Or, un grand nombre de repreneurs sont à la recherche d’entreprises de plus de 10 salariés. C’est notamment le cas des cadres quadras ou quinquas qui évoluent au sein de PME ou de grandes entreprises.

Le marché de la reprise est également déséquilibré géographiquement : les repreneurs sont concentrés dans les grandes agglomérations alors que beaucoup d’entités sont à céder en zones rurales. Il faut aussi savoir que plus de la moitié des transactions de fonds de commerce se concentrent sur 5 régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes, PACA, Bretagne et Aquitaine.

Un marché difficile d’accès

Plusieurs raisons rendent délicates les approches et démarches relatives aux cessions/reprises d’entreprise :

• La confidentialité recherchée par le cédant qui ne souhaite pas nécessairement informer son banquier, ses clients ou ses collabora-teurs par peur de fragiliser l’entreprise.

• La gestion du quotidien et le peu de temps laissé au dirigeant pour réfléchir à sa transmission font que de nombreux projets de cession restent latents.

• L’affect porté par le dirigeant sur son entreprise freine souvent l’anticipation et la préparation de la transmission.

• Hormis pour les petites entreprises commerciales et artisanales moins exposées au souci de la confidentialité, il n’existe pas de marché organisé et transparent permettant un rapprochement global de l’offre et de la demande.

LES PRINCIPALES MÉTHODES POUR PROSPECTER

L’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprise) identifie quatre pistes de recherche :

Faire jouer ses relations familiales, amicales et professionnelles en multipliant les occasions d’évoquer son projet.

Rencontrer des intermédiaires, plus ou moins discrètement mandatés par les cédants.

Pour reprendre une petite entreprise :

• Les CCI, les Chambres de métiers et de l’artisanat, les fédérations professionnelles ;

• Les conseillers habituels de l’entreprise : banquiers, experts- comptables, avocats, notaires, assureurs ;

• Les réseaux de la reprise d’entreprise : boutiques de gestion, plates-formes d’initiatives locales ;

• Les cabinets et agences spécialisés dans les fonds de commerce.

Pour reprendre une PME-PMI, on rajoutera :

• Les clubs de repreneurs ;

• Les cabinets de conseil indépendants en fusion/acquisition nationaux, régionaux ou sectoriels ;

• Les banques d’affaires, les structures spécialisées des banques commerciales ou d’investissement ;

• Les conseillers habituels des PME : commissaires aux comptes, avocats d’affaires, cabinets d’audit…

Consulter les bourses d’opportunité sur internetLes offres concernent surtout les cessions de TPE (fonds de commerce ou entreprises artisanales) et sont classées par secteur d’activités, par localisation géographique, par chiffre d’affaires mais aussi par rubriques : cessions/reprises, brevets/licences, partenariats indus-triels & commerciaux, offres & demandes de participation. Exemple : transpme.fr, reprise-entreprise.bpifrance.fr

Approcher les cédants potentiels par une démarche proactive, soit personnellement, soit en mandatant un intermédiaire spécialisé. Sachant que plus de la moitié des cédants ne font pas appel au « marché ouvert » (points 2 et 3) et sont réticents à faire connaître officiellement leur projet de cession, l’approche directe et personnelle peut sembler particulièrement judicieuse.

LES DIFFÉRENTS DIAGNOSTICS A EFFECTUERUne fois l’entreprise repérée, il s’agit de procéder à un diagnostic des points forts et points faibles de celle-ci pour en évaluer la valeur et les potentialités.

L’APCE préconise plusieurs types de diagnostic :

• Le diagnostic des moyens : Quels sont les moyens et outils professionnels dont dispose l’entreprise ?

Quelles sont les nouvelles solutions à mettre en oeuvre pour dévelop-per l’entreprise ? Quel budget faut-il prévoir ?

• Le diagnostic de l’activité : Quel est le potentiel du marché sur lequel évolue l’entreprise ? Quelle est la marge de progression de l’entreprise ? Est-elle compétitive ?

• Le diagnostic financier : L’entreprise est-elle rentable ? D’où provient sa rentabilité ? Pourra-t-elle supporter les charges de remboursement de crédit découlant de son rachat ?

• Le diagnostic humain : Le départ du dirigeant actuel risque-t-il de déstabiliser le fonctionnement de l’entreprise ? Les salariés-clés suivront-ils le repreneur ? Ne risquent-t-ils pas de partir et de créer leur propre activité concurrente ? Seront-ils prêts à changer leurs habitudes pour s’adapter à de nouveaux objectifs ? Certains sont-ils proches de la retraite ? Quel est le niveau de formation / compétences des salariés ? Quelles sont leurs rémunérations ?

• Le diagnostic juridique : Les aspects juridiques touchent toutes les fonctions de l’entreprise : contrats de travail, accords collectifs, clauses particulières, respect de la réglementation sociale, application des règles fiscales, contrats d’approvisionnement, droits de propriété intellectuelle (brevets, marques)...

• Le diagnostic qualité, sécurité, environnement : L’entreprise est-elle aux normes en matière de sécurité, hygiène, respect de l’environnement ? Le personnel est-il formé à la maîtrise des risques ?

Plus l’entreprise convoitée est importante, plus ces audits devront être réalisés par une pluralité d’experts : avocats, experts-comptables ou commissaires aux comptes, notaire, ingénieurs-conseils…

FINANCER LA REPRISE DE L’ENTREPRISELes pistes, modes et conditions de financements pour la reprise d’une entreprise sont quasiment les mêmes que pour une création ex-nihilo (voir le dossier « Création d’Entreprise » de ce même N° 129).

Les problématiques des cessions-transmissions d’entreprise

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CES BANQUES QUI S’INTÉRESSENT AUX TRANSMISSIONS DES PME !

CESSION D’ENTREPRISE : DES ENJEUX FORTS ET DIVERS

10% seulement des entreprises font l’objet d’une transmission intrafamiliale, les autres devant trouver des repreneurs externes. Une occasion triplement intéressante pour les banques qui pourront suivre le repreneur dans le champ professionnel et privé mais aussi le cédant dans la gestion de son patrimoine (le patrimoine d’un dirigeant d’entreprise est en général constitué de 90% de titres de son entreprise).

Tous les réseaux bancaires sont à l’affût. Début 2016, la Société Générale a présenté une offre dédiée aux entrepreneurs conjuguant banque de dé-tail, banque de financement et banque privée : « So-ciété générale Entrepreneurs ». La BNP avait anticipé avec le concept « BNP Paribas Entrepreneurs 2016 » lancé en 2014. Son objectif : accompagner une PME française sur trois en 2016, contre une sur quatre en janvier 2014, soit +5.000 PME par an. Ces deux Groupes bancaires travaillent surtout sur des opérations de cession à partir de 2 M€ de valeur d’entreprise, ou de 300.000€ de capital-investisse-ment. Présents dans de nombreux pays, ils peuvent faciliter l’internationalisation de leurs clients PME.

Une concurrence au service du tissu écono-mique régionalD’autres banques sont bien présentes auprès des entrepreneurs en région comme le Crédit Mutuel, la Caisse d’Epargne, les Banques Populaires ou le Crédit Agricole. Ces établissements ont mis en place des structures adaptées procurant des services de fusion-acquisition, de financement, de capital-inves-tissement et de gestion de patrimoine. Il est vrai que le marché est prometteur (50.000 en-treprises de plus de 10 salariés devraient changer de mains au cours des cinq prochaines années) et les besoins nombreux : gestion de trésorerie, crédits bail ou d’investissement, expansion à l’internationale, croissance externe…

Sources : Les Echos, La Tribune, La Croix, APCE.com, net-iris.fr

BPIFRANCE LANCE LE « PASS REPRENEUR »

Pour répondre aux difficultés de la transmis-sion et maximiser les chances de succès, BPIfrance vient de créer le « Pass Repre-neur » : un nouvel outil pour accompagner le dirigeant dans la période décisive des 100 premiers jours de la prise en main de l’en-treprise.Le Pass Repreneur s’adresse aux entrepreneurs qui reprennent des PME et ETI et que Bpifrance accompagne en fonds propres.

Il se compose notamment :• d’un diagnostic pré-transaction, • d’un accompagnement post-transaction qui permet au repreneur de discerner les actions prioritaires, rédiger une feuille de route, bénéfi-cier d’un suivi et de sécuriser ainsi ses chances de réussites.

Fanny Letier, directrice exécutive Fonds Propres PME de BPIfrance, précise : « Le «Pass Repre-neur» est un outil d’accélération. À partir d’une analyse des enjeux de l’entreprise, l’objectif est de faciliter la phase de transition liée à l’arrivée d’une nouvelle équipe de direction. Il est néces-saire de projeter rapidement l’entreprise dans de nouveaux développements, en s’appuyant sur les personnes clés et sur la base d’un plan d’actions priorisé ».

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TerritoireGrande région

La Région expose sa filière au salon du composite15 entreprises de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes ont été présentes sur le stand régional au « JEC World, Composites show et conférences », salon mondial du composite qui s’est tenu à Paris-Villepinte du 8 au 10 mars. Les entreprises du territoire ont reçu la visite le 8 mars du président du Conseil Régional Alain Rousset et du vice-président en charge du développement économique Bernard Uthurry. Le stand régional proposait des espaces individuels pour les exposants.Il a accueilli JV Group, dont l’activité est liée à l’usinage composite de haute performance, présente à Artigues (33) et Saintes (17). La Charente-Maritime a exposé par ailleurs 3 entreprises. GDP est fabricant de profilés composites à Montendre. A Dompierre-sur-Mer, Plastym, est tournée vers la transformation du polyuréthane. Enfin, à Périgny, Tensyl est un bureau d’études spécialisé dans les structures et systèmes mécaniques.La Gironde était représentée par Canoe, centre technologique aquitain des matériaux avancés et des composites, situé à Pessac et Lacq (64). A Pessac également, se situe le laboratoire Rescoll d’étude et caractérisation des maté-riaux polymères, le Bureau Véritas Labora-toire, spécialisé dans la caractérisation et le contrôle non destructif des matériaux, ainsi que l’entreprise Olikrom, qui fabrique des pigments qui changent de couleur avec la température, la lumière et/ou la pression. A Mérignac, l’entreprise Fluorotechnique applique des revêtements de polymères.Le Pôle européen de la céramique de Limoges était présent pour la Haute-Vienne.A cela, il convient d’ajouter 5 entreprises et struc-tures des Pyrénées-Atlantiques : Axyal, Chem-parc, Compositadour, Pika et Tomo Adour.La grande région apparaît ainsi en pointe et dotée de compétences diversifiées dans les nouveaux matériaux.

L’agriculture à l’heure de la grande régionLe 5 février, en plein crise de l’élevage, le département de Charente-Maritime a tenu une conférence agricole consacrée aux enjeux des filières agricoles dans la nouvelle grande région, en présence du préfet Eric Jalon.Luc Servant, Président de la Chambre d’Agri-culture de Charente-Maritime, a remarqué que l’agriculture française est confrontée à une double crise, conjoncturelle, en raisons des vio-lentes fluctuations des prix, et structurelle, car des coûts de revient plus élevés qu’ailleurs en Europe empêchent d’investir.

Un secteur enracinéAquitaine Limousin Poitou-Charentes représente la première région agricole française, avec 4,2 millions d’ha. Elle se classe aussi 1re pour le CA (10,5 Mds €). Pour les 2 critères, elle atteint 15 % du poids national. En valeur, le Poitou-Charentes (3,8 Mds € CA) talonne l’Aquitaine (5 Mds €). La Charente-Maritime pèse 10 % de la surface agricole utile de la région et 9,5 % de son CA.La région est également 1re pour le nombre d’ex-ploitations, soit 83 000. 54 % sont tournées vers l’élevage, un quart vers les grandes cultures et 16 % vers la viticulture. Elle ne se classe que 4e sur 13 pour la valeur ajoutée par hectare. Les céréales représentent 1 332 000 ha, les oléagi-neux 360 000 ha et la vigne 228 500 ha. Sur ces

productions, la Charente-Maritime, peu présente sur l’élevage, pèse 16 à 18 % de la surface régio-nale. 2e exportateur français de céréales, le port de La Rochelle est reconnu pour la qualité de ses produits. En effet, la région compte 155 signes de qualité. Elle représente 13 % des viandes bovines françaises, notamment grâce au Limousin.La production agricole a fortement augmenté depuis les années 1990 en Poitou-Charentes, notamment en Charente et Charente-Maritime. A l’inverse, la production animale a sensiblement diminué dans la grande région, sauf en Limousin et dans le sud.Aquitaine Limousin Poitou-Charentes est 1re pour l’emploi agricole, avec 124 000 emplois à temps plein, soit 17 % du total national. La transforma-tion et le commerce de gros des produits agroa-limentaires font travailler 49 000 salariés. Plus d’un exploitant sur 4 a plus de 60 ans et une crise de succession se manifeste.Luc Servant recommande de mettre en place un projet politique à l’échelle de la grande région. Il passe par l’augmentation de la valeur ajoutée, notamment s’agissant de la consommation régio-nale, la sécurisation des revenus des chefs d’ex-ploitation et l’innovation. Le Poitou-Charentes pourra ainsi trouver des débouchés sur Bordeaux et la grande région. Il entend aussi rappeler les engagements de la grande distribution.La région classe 34 coopératives dans les 150 premières de France. 3 agriculteurs sur 4 sont sociétaires d’une coopérative et 70 % de la production agricole passe par ces organisations, qui emploient 20 000 salariés.

Des filières pas toujours assez promuesS’agissant du lait, José Pano, Directeur général de Terra Lacta, 1re coopérative laitière de la région, constate un contexte de déprise agricole au profit des céréales. Le recul du nombre d’exploitations sur le sud du Poitou-Charentes renchérit le coût de la collecte, alors que les volumes augmentent au nord de la région. Il demande des aides, y compris sous forme de baisses de charges, afin de produire bien et au bon prix. Il remarque qu’on ne sait pas vendre à l’export des produits transformés comme le fromage. Il souhaite promouvoir les circuits courts.Aquitaine Limousin Poitou-Charentes est la 2e ré-gion viticole française après Languedoc-Midi-Py-rénées et la 1re en chiffre d’affaires. Le bassin viticole Charentes-Cognac se classe 4e en super-ficie et 2e en volume. Jean-Bernard de Larquier, Président du bureau national interprofession-nel du cognac, remarque que la filière est sortie de la crise depuis 2006 et a atteint des records historiques en 2015. Le cognac représente 7 % du CA mondial des spiritueux, pour seulement 1,8 % des volumes.La grande région est 1re de France pour la forêt, partagée entre 600 000 propriétaires. Elle se compose à 60 % de feuillus (notamment Dordogne et Corrèze) et 40 % de résineux, dont le pin maritime, le peuplier (22 % de la récolte française), le chêne et les résineux de montagne. 72 % des bois sont issus de forêts certifiées gérées durablement. La région se classe première pour les sciages. Charpente, construction, menuiserie et ameublement, sont également bien représentés. La filière occupe 13 000 emplois salariés en Poitou-Charentes. Clément Marot, Président de Futurobois, déplore un manque de visibilité et de « savoir vendre » de celle-ci. Il propose d’augmenter l’usage du bois dans les cadres de vies, y compris dans les maisons en parpaings.

L’affaire des impayés du Poitou-CharentesLe 22 février, Alain Rousset, nouveau président (PS) de la Région Aquitaine-Limousin-Poi-tou-Charentes, dénonçait 132 M€ d’impayés de l’ex-Poitou-Charentes, alors qu’un certain nombre

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Lancement de la phase opérationnelle du programme Région Start-up

Une feuille de route « Région Start-up » élaborée avec les milieux économiques et scientifiques définit les orientations stratégiques des 5 ans à venir et impulse de nouvelles actions pour accélérer l’émergence et la croissance des jeunes pousses innovantes. Il s’agit ainsi de développer un écosystème d’innovation sur le territoire et de positionner la région parmi les plus attractives pour les start-up. Sur 2004-2014, plus de 350 projets de start-up ont été accompagnés par la Région Aquitaine, la BPI et Aquiti Gestion. Depuis

2014, une très forte poussée se manifeste, avec près de 60 projets accompagnés par an. Le taux de survie à 5 ans est d’environ 80 % mais l’effectif moyen de ces entreprises de plus de 5 ans dépasse à peine 10 salariés, pour un chiffre d’affaires moyen légèrement supérieur à 500 000 €.L’objectif est d’atteindre 80 à 100 créations de start-up par an, de faire naître les champions de demain et de renforcer les filières régionales d’excellence. Sur la phase « start », il s’agira de consolider la dynamique entrepreneuriale et de favoriser l’émergence de projets, par exemple en développant l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes ou en encourageant la création de communautés de pratiques ou de lieux d’expérimentations et d’échanges. S’agissant de la phase « up », il s’agira de permettre le rapprochement avec les clients potentiels, d’accompagner l’internationalisation, de faciliter l’accès à des compétences clés, d’introduire de nouveaux modes de financements et de proposer un parcours d’excellence, de type accélérateur.Dans le cadre du déploiement opérationnel du programme, 6 groupes de travail thématiques et 2 groupes transversaux ont été créés. La formalisation de fiches pratiques interviendra d’ici le mois de juillet pour une mise en place prévue à la rentrée. D’autres pistes plus complexes seront déployées début 2017.Deux prix spéciaux « Région Start-up » ont par ailleurs été remis dans le cadre des trophées Best Business Model créés par le PEPITE (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) Entrepreneuriat Campus Aquitaine. Il s’agit du site web d’offres d’hébergements sur des exploitations viticoles Winefing, permettant une mise en relation avec les viticulteurs, ainsi que d’Aquihealth, application d’intelligence artificielle consacrée au médicament, conçue pour éviter les risques d’interactions médicamenteuses.

d’entreprises alertaient sur la situation. Il révélait aussi 130 M€ d’emprunts structurés « toxiques ». Pour Alain Rousset, l’ancienne région « Poi-tou-Charentes menait des actions qui séparément étaient toutes intéressantes. Mais rassemblées elles ont amené à cette bulle financière que l’exé-cutif poussait devant lui et qui risquait d’amener le conseil régional de Poitou-Charentes en cessa-tion de paiement ». Il promet « des décisions cou-rageuses ». Pour Olivier Chartier, président de la commission des finances (Les Républicains), cette affaire « va impacter les orientations budgétaires et limiter les marges de manœuvre sur l’investis-sement » dans la grande région.Jean-François Macaire, a abandonné sa délégation aux finances dans l’exécutif « ALPC », ainsi que son indemnité de vice-président, tout en conservant le titre. L’ancien Président de la Région Poitou-Charentes, invoque sa bonne foi et s’en remet à la Chambre régionale des Comptes. Il fait état d’un excédent de 70 M€ sur 2015. Il estime avoir été conscient de la nécessité de ressources nouvelles et rappelle avoir annoncé avant les élections la suppression de l’exception concernant la taxe sur les carburants, ce qui représente une recette de 47 M€ par an.C’est néanmoins un désaveu politique pour le colistier d’Alain Rousset.

Yves Petitjean, élu président de la « grande » Chambre de MétiersYves Petitjean, Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Gironde, ainsi que de l’Aquitaine, a été élu le 29 février, Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.Arborant un look dandy, cheveux longs, barbe de plusieurs jours et nœud papillon, le sexagénaire passe pour un défenseur influent des artisans.

Il a particulièrement lutté contre la concurrence des auto-entrepreneurs et n’hésite pas à tacler des annonces gouvernementales.

Yves Petitjean a débuté sa carrière comme apprenti à 14 ans, est passé par les Compagnons du Devoir et a obtenu un CAP à 17 ans. Il a créé une entreprise de menuiserie avec son frère, puis sa propre affaire.Depuis 2010, il est Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Gironde et vice-président national de la CMA. Il a été président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Gironde de 2009 à 2015.

L’usine du futur, version AquitaineL’usine du futur était le thème national de la Se-maine de l’Industrie du 14 au 20 mars. C’est aus-si le nom d’un dispositif des anciennes régions Poitou-Charentes et Aquitaine. Or, le programme aquitain sera étendu à l’échelle de la grande ré-gion. Il représente 17 M€ investis depuis 2014. En 2015 a été lancé le 3e appel à manifestation d’intérêt, portant à 200 le nombre d’entreprises accompagnées, plus 40 en Poitou-Charentes. La moitié emploient moins de 50 salariés.Le dispositif vise un nouveau modèle de dévelop-pement déclinés en trois enjeux : technologie, or-ganisation industrielle (flux, cycle de vie produit, relations fournisseurs et sous-traitants…) et facteur humain (formation, conditions de travail et management).

Les entreprises retenues ont entre 20 et 5 000 salariés et une activité principale de production en Aquitaine. Le soutien porte sur des investis-sements de court terme (1 à 5 ans) visant la per-formance industrielle, ainsi que des programmes de recherche collaborative de moyen terme (5 à 7 ans). Le pré-diagnostic passe par l’analyse de l’existant, l’estimation des gains potentiels et enfin la définition des plans d’amélioration de la performance industrielle permettant d’obtenir des résultats tangibles. La Région et l’Europe financent l’ensemble des jours d’analyse du pro-cès de production. L’accompagnement, désormais décliné en 3 parcours, s’appuie sur un plan d’ac-tion, suivi d’un dispositif opérationnel de type formation, aide au conseil, aide au recrutement ou soutien à l’investissement. S’agissant des technologies, cinq grands besoins ont émergé des retours d’expérience : robotique industrielle, contrôle non destructif, numérique, outils de maintenance et fabrication additive.Alain Rousset se fixe comme objectif 600 entre-prises bénéficiaires du programme d’ici 2020.

Une rencontre autour des business angels du Poitou-Charentes et du LimousinLes « business angels » du Poitou-Charentes, Synergence, et du Limousin, Limousin BA, ont réalisé leur 1re opération commune le 10 mars, organisée par le Pôle des éco-industries Poitou-Charentes. Elle visait à faire découvrir le fonctionnement des « business angels ». Une présentation en visio-conférence réunissait des participants présents à Poitiers et à Limoges. Synergence a permis de mobiliser plus de 3 M€ de capitaux en 2015 au profit de jeunes entre-prises innovantes du Poitou-Charentes, dont plus d’1 M€ d’investissements directs sous forme de participations en capital. 6 entreprises en

ont bénéficié. Synergence regroupe une soixan-taine d’investisseurs actifs, le plus souvent des dirigeants d’entreprises. Au-delà de leur ap-port financier, les « business angels » apportent aux créateurs d’entreprises leur savoir-faire, leur expérience et leurs réseaux. Ils ciblent des entreprises à fort potentiel de croissance. Le financement peut se faire par l’intermédiaire de la société de capital-risque Marengo qu’ils ont constituée.

26 777 formations supplémentairesLe 25 mars a été signée à Bordeaux la convention régionale du plan national « 500 000 formations supplémentaires » par Pierre Dartout, préfet de Région, Alain Rousset, président du Conseil Régional Aquitaine Limousin Poitou- Charentes, Michel Gaussens et Olivier Chabot, co-présidents du Comité Paritaire Interpro-fessionnel Régional pour l’Emploi et la Formation Professionnelle (COPAREF). La cérémonie s’est tenue en présence de Myriam El Khomri, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. La Région coordonnera ainsi la réalisation de 26 777 formations supplémentaires cette année. L’effort supplémentaire est compensé par l’Etat. Il apportera ainsi 80,33 M€, auxquels devrait s’ajouter une contribution du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels de 17,92 M€.

Création du Cluster éco-habitat Poi-tou-Charentes Limousin, issu de la fusion du cluster éco-habitat Poitou-Charentes avec le Pôle éco-construction limousin. Il travaille en partenariat avec le CREAHd aquitain. Alain Rousset prend la présidence de l’Eurorégion Aquitaine Euskadi, qui sera rejointe par la Navarre

Poitou & Charentes

Business Story : Les experts comptables accompagnent la création d’entrepriseLe dispositif « Business Story » a été lancé le 3 février par l’Ordre des experts-comptables. Bien sûr, l’entité locale Poitou-Charentes-Vendée s’y associe. Il s’agit d’un accompagnement à la création d’entreprise délivré par des experts-comptables. 3 rendez-vous sont offerts avec un professionnel volontaire, à propos d’une ou plusieurs des prestations concernées. Elles seront définies à l’occasion du 1er rendez-vous, qui donne lieu à la signature d’une lettre de mission précisant la gratuité de l’intervention.

Les porteurs de projets sont ainsi invités à s’entourer pour des aspects tels que : comment monter sa boîte, parler « business plan » et financement, déterminer la meilleure forme juridique, penser l’avenir de l’entreprise. Dans le cadre d’une reprise, cela peut être un avis sur les comptes du cédant.

La plate-forme www.business-story.biz permet d’entrer en contact très facilement avec un expert-comptable volontaire. Ils sont 34 en Charente-Maritime, 24 dans la Vienne et en Deux-Sèvres, une douzaine en Charente… Parmi eux, Sandrine Calandre, qui explique : « On est d’abord là pour écouter le porteur de projet ». Elle invite cependant à mûrir son projet avant de consulter.

« Business story », c’est ainsi un bon moyen de faire connaître le rôle des professionnels du chiffre auprès de ceux qui « créent leur boîte ».

Le Medef, l’UIMM et la CCI de la Vienne lancent Stratexio, un dispositif de formation et d’accompagnement à l’inter-national, qui s’adresse à des entreprises qui réalisent 10 % de leur CA à l’export. Vienne, Deux-Sèvres, Charente-Maritime et Pays de la Loire sont concernés dans un premier temps. Lancement du programme national de Synergies Inter-entreprises porté par l’Institut de l’économie circulaire, l’ADEME, le CGDD et les Acteurs de l’écologie industrielle, dans 4 régions dont ALPC. Il vise à économiser des ressources et développer l’écologie indus-trielle.

limousin

La région aide les entreprisesLa commission permanente de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes du 22 février a attribué 10 M€ d’aides économiques au Limousin, sur un total de 92 M€. Cette somme, qui comprend principalement des travaux à réaliser dans les lycées, résulte des décisions et politiques de l’ancienne région Limousin. Une quarantaine d’entreprises ont ainsi été sub-ventionnées en faveur de l’économie, la moitié environ se trouvant en Corrèze. Il s’agit pour l’essentiel d’aides à l’investissement. On re-marque aussi des aides aux créations d’emploi, par exemple pour le recrutement de cadres. Elles représentent 330 000 €, majoritairement tournés vers la Corrèze et la Haute-Vienne. Par exemple, le tapissier Robert Four se voit attribuer 40 000 € pour le recrutement d’un cadre afin de développer

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Haute-Vienne

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POURQUOI PAS VOUS ?

l’export et de renforcer le rayonnement régio-nal. La PME de plasturgie Starplast (V. JDP n° 127) obtient 15 000 € pour le recrutement d’un responsable qualité sécurité.Le devenir de ces aides pose question compte tenu de la nécessaire harmonisation des poli-tiques des 3 anciennes régions.

Le pôle de compétitivité Elopsys (pho-tonique, laser, hyperfréquences, électronique) fusionnera avec la Route des Lasers, son homologue aquitain au 1er janvier 2017. L’en-semble représente 6 500 emplois directs. Selon la Banque de France, recul des investissements d’équipements de 9,9 % en 2015 en Limousin

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charente

Le Grand Angoulême encadre le dispositif « Pinel »

C’est une première en France : l’agglomération du Grand Angoulême a élaboré une charte desti-née à encadrer le dispositif d’investissement lo-catif « Pinel ». L’adoption de cette charte le 11 février permet de solliciter une dérogation afin de rendre éligible le territoire à la « loi Pinel ». Cela vient compenser en partie la contraction des finances publiques. La rédaction a été réalisée en partenariat avec la FFB (fédération française du bâtiment), l’UCI-FFB et la CAPEB (confédéra-tion de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Peuvent ainsi bénéficier du disposi-tif les communes d’Angoulême, La Couronne, Fléac, Gond-Pontouvre, L’Isle d’Espagnac, Linars, Magnac-sur-Touvre, Mornac, Nersac, Puymoyen, Ruelle-sur-Touvre, Soyaux, Saint-Michel, Saint-Yrieix et Touvre.Avec cet encadrement des constructions « Pinel », le Grand Angoulême compte relancer le BTP, tout en évitant les erreurs du passé, ayant conduit à « construire pour construire ». Il s’agit de répondre aux besoins réels du territoire, sans déstabiliser le marché immobilier local et en respectant les principes du plan local de l’habitat. Un autre objectif consiste à faciliter l’accès des habitants à un logement de qualité à prix accessible.

Une école Vaucanson pour les titulaires d’un bac proPortée par le Cnam, conservatoire national des arts et métiers, la nouvelle école Vaucanson d’Angoulême est réservée aux titulaires d’un bac professionnel âgés de moins de 26 ans, auxquels elle permet de poursuivre en licence générale, et éventuellement au-delà. Ils se voient proposer un cursus adapté en alternance, qui fait la part belle au travail par projets, en équipe. Les deux forma-tions proposées sont : méthodes scientifiques et industrielles, d’une part, et management, d’autre part.

L’école Vaucanson ouvrira à la rentrée prochaine dans les locaux de l’Enjmin. Elle profitera de l’écosystème numérique local et d’un réseau de grands groupes et PME. A Paris, 80 % des étudiants de l’école Vaucanson obtiennent leur licence générale.

Le Grand Angoulême réfléchit à un parc d’attractions de 5 ha sur le thème de la BD, qui serait géré par la société Parexi. Il pourrait créer jusqu’à 600 emplois directs et indirects. L’investissement public n’excèderait pas 15 M€. L’IFRIA Aquitaine (formation des indus-tries agroalimentaires) ouvre une antenne à Angoulême L’Université de Poitiers ouvrira une 1re année de médecine à Angoulême en 2017 Lutte contre les travailleurs détachés : Le directeur de l’hôpital de Confolens exige que les ouvriers du chantier de la maison de retraite s’expriment en français ou via un interprète

charente17 maritime

La Charente-Maritime veut faireconnaître ses appels d’offres aux petites entreprises localesVendredi 19 février, une conférence destinée aux entreprises du bâtiment sur le thème de la commande publique et des financements dé-partementaux, se tenait au Conseil Départe-mental de Charente-Maritime. L’objectif était

clairement d’inciter les petites entreprises du territoire à répondre aux appels d’offres de la collectivité. Michel Sabouraud, président de la fédération du BTP de Charente-Maritime, se félicitait de cette 1re réunion, qui marque une volonté commune de se rencontrer régulièrement, sous forme d’ateliers par exemple. Le Conseil dé-partemental est conscient que la communication relative à ses marchés doit toucher davantage le tissu économique local. Il prévoit ainsi d’organi-ser dans l’année des petits déjeuners, associant les chefs d’entreprises et leurs épouses, qui sont souvent celles qui constituent les dossiers, afin de leur parler des exigences de la réponse à la commande publique.

De nombreux chefs d’entreprises du secteur du bâtiment se sont informés des marchés publics du département

Pour la Vice-Présidente Sylvie Marcilly, le Département, « c’est une vraie entreprise ». Il possède 203 bâtiments, plus 51 collèges et gère les centres de secours. Il a fait travailler 308 entreprises en 2015. Sur 15 M€ de travaux, 12 M€ sont allés à 201 entreprises départementales. 10 lots sur 112 se sont révélés infructueux, le plus souvent pour absence d’offre. C’est rarement l’entreprise la moins-disante qui a emporté les lots. Beaucoup d’attributions ont

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été faites à des entreprises mieux-disantes, qui n’étaient pas les mieux placées en prix mais répondaient mieux à certains critères. Mathieu Ridoret, de l’entreprise éponyme, a souligné l’importance du mémoire technique, qui fait souvent la différence. Il encourage à apporter une plus-value, une différenciation à son offre.

Le conseil départemental affi che une forte vo-lonté politique en direction du bâtiment, avec 25 M€ de budgets travaux en 2016 contre 15 M€ en 2015, auxquels il faut ajouter 45 M€ pour les routes, ainsi que la construction de centres de secours, dont celui de Rochefort. Il met en œuvre un plan d’équipement photovol-taïque sur son patrimoine immobilier. S’agissant des marchés publics, il adopte un allotissement par métiers, c’est-à-dire une division des mar-chés qui permet à de petites entreprises de répondre dans leur champ de spécialité. De plus, en 2016, il passe aux marchés publics simplifi és (MPS). L’entreprise doit seulement saisir son nu-méro de SIRET, sans produire de pièces justifi -catives. Par ailleurs, le département s’efforce de remplacer le critère prix par celui du coût tout au long du cycle de vie de l’ouvrage, en intégrant la consommation d’énergie, le recyclage… Sur ce point comme sur celui de l’allotissement, le futur décret relatif aux marchés publics va dans le même sens.

Le Conseil Départemental, qui craint la perte de proximité résultant de la réforme territoriale, entend faire connaître les outils économiques dont il dispose. Les fonds d’aide aux communes de moins de 5 000 habitants ont ainsi représenté 47 M€ depuis 2010, dont 25 M€ pour la revitalisation des bourgs et 18 M€ pour les écoles. L’ensemble a généré 200 M€ de travaux. 7,5 M€ d’autorisations sont prévues en 2016. Par ailleurs, la SEMDAS, société d’économie mixte pour le développement de l’Aunis-Saintonge constitue un outil au service de l’aménagement du territoire, qui accompagne les entreprises privées et les collectivités locales dans la réalisation de leurs investissements, de leurs projets d’aménagement ou de construction, y compris sous la forme de bâtiments sur mesure. Elle s’occupe des aspects techniques, administratifs et fi nanciers et assure le pilotage de projets aux côtés des porteurs de projets. Cela a représenté 22 M€ en 2015 : extension d’un chai chez Chalvignac, usines Nautitech et Stelia, siège et unité logistique de Sarrion, ouverture du BTS aéronautique de l’UIMM. L’année 2016 verra la poursuite de certaines de ces opérations. Seront concernées également l’usine Métal Chrome de Rochefort, la requalifi cation du village du Club Med pour 20 M€, la modifi cation du complexe industriel SARO, la construction d’une biscuiterie bio à St Jean d’Angély et d’un parc d’activités dans la même commune, celle d’une usine de production et transformation de caviar, le développement des projets de la CdC de Haute-Saintonge concernant les énergies renouvelables.

Et pour poursuivre les échanges entre la collec-tivité et la Fédération du BTP, Sylvie Marcilly et Michel Sabouraud se montrent d’accord pour ré-fl échir à une plate-forme numérique regroupant les offres du Département, celles des intercom-munalités et des communes, voire celles des CCI.

Le Port Atlantique et SNCF Réseau signent un partenariat pour développer l’intermodalité ferroviaire-maritime

d’accueillir les bateaux de croisière. A travers ce bel outil, la Fondation pour la culture et les civili-sations du vin veut exposer le vin dans toutes ses dimensions culturelles : historique, géographique, artistique, technique… Le parcours de visite fait la part belle au numérique, aux arts et aux odeurs. Il passe par un tour du monde des vignobles, des tablettes tactiles, des œuvres sur mesure, sans oublier les dangers de l’alcoolisme.

Le site, qui représentera 250 emplois directs, at-tend 450 000 visiteurs par an. Il devrait générer 40 M€ de retombées dans l’économie locale.

L’alternance à l’honneurL’Université de La Rochelle a organisé le 10 mars, la 1re édition des Trophées de l’alternance. Hors de toute logique de classement, il s’agit d’une reconnaissance du travail accompli par les équipes de formation et les entreprises. C’est en effet l’alternance qui est récompensée, 10 ans après son entrée dans l’établissement et 3 ans après la création du pôle alternance. L’évènement a accueilli des représentants d’entreprises telles qu’ERDF, Ridoret, RiaStudio ou Léa Nature. Cette dernière a reçoit 20 alternants en 2015. La première alternante de l’université, Mélodie Jouannic, y est aujourd’hui chargée de relations presse. De son côté, Philippe Toucheron, directeur adjoint d’ERDF Grand Ouest, a expliqué : « On a le gène de l’alternance. Chez nous, les maîtres d’apprentissages sont formés et on leur donne du temps ».L’Université de La Rochelle compte 298 alternants en 2015-2016. L’effectif a connu une progression de 68 % sur les 3 dernières années. 21 formations sont ouvertes. Et pour la 1re fois, l’IAE s’est ouvert à l’alternance avec un beau succès : 14 contrats sur 28 étudiants. Pour Mathias Tranchant, administrateur provisoire de l’établissement, les formations sont aujourd’hui construites à partir des besoins du monde socio-économique.Gérard Blanchard, vice-président du Conseil Régional en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, ancien Président de l’Université de La Rochelle, a souligné l’excellent taux d’apprentis-sage de l’ex Poitou-Charentes. Ce modèle, qui s’est doté d’un CFA public régional de l’enseignement supérieur (le CFA ESR PC), inté-resse beaucoup au sein de la grande région. Un travail en commun se dessine.L’Université Paris Est - Marne la Vallée atteint 23 % d’apprentis. Son Président Gilles Roussel, considère que l’apprenti rassure sur sa capa-

cité à s’insérer, davantage qu’un stagiaire. Il remarque que les appren-tis connaissent un meilleur niveau de salaire et d’emploi, mais qu’ils se déclarent moins satisfaits de leurs conditions d’emploi, car ils ont davantage d’attentes.

Tous deux se rejoignent pour dire que l’apprentissage est un outil formidable de transformation de l’université, de la pédagogie et de l’évaluation. De plus, le fait d’être rémunéré permet d’envisager de poursuivre des études plus longues.

Philippe Chassemon, Président régional de la CGPME, considère que l’on s’oriente vers une logique à l’allemande, où l’apprentissage devient une voie d’excellence.

Au cours des débats, les représentants des entreprises ont semblé diverger quant au calendrier idéal de l’alternance sur l’année. Il semble que la plus grande souplesse doive être privilégiée. Le numérique peut y contribuer.

Brigitte Noc IUT de La Rochelle et Philippe Toucheron, directeur adjoint d’ERDF Grand Ouest 4e et 5e en partant de la gauche posent avec les étudiants, responsables de formations et professionnels primés dans la catégorie Management

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corrèzeLa Vallée de la Dordogne devient le plus grand offi ce de tourisme de FranceLe 19 mars a été créé le nouvel offi ce de tou-risme de la Vallée de la Dordogne, qui est le plus grand de France. Il regroupe en effet 148 communes sur 2 départements (Lot et Corrèze) et même 2 régions, 9 communautés de communes, pour une population à l’année de 82 000 habi-tants. Malgré la diversité des paysages, le critère de la cohérence géographique du territoire a pré-valu sur les découpages administratifs tradition-nels, afi n de proposer aux visiteurs français et étrangers une destination unique. Rappelons que la vallée de la Dordogne a été classée en 2015 parmi les 20 destinations majeures de France, ce qui lui vaut un renforcement de la promotion à l’international. Le nouvel offi ce de tourisme tra-vaillera sur la mise en réseau de prestataires et des partenariats avancés. La vallée de la rivière classée à l’Unesco, est ornée de sites exception-nels comme Rocamadour (1,8 million de visiteurs par an), Collonges-la-Rouge, Padirac et 4 des « Plus beaux villages de France ».La vallée de la Dordogne représente la moitié de la fréquentation touristique de la Corrèze et plus d’un quart de celle du Limousin.

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GIRONDE

40 millions d’euros de retombées économiques attendues pour la Cité du VinAlain Juppé, maire de Bordeaux a annoncé l’ou-verture de la Cité du Vin pour le 1er juin. L’éta-blissement représente un grand projet touristique et économique pour la capitale régionale. Sur les bords de la Garonne, le bâtiment futuriste arrondi de 55 m de haut, arbore d’intrigants refl ets do-rés. Il abrite 3 000 m² d’exposition permanente, 3 salles de dégustation et un restaurant gastro-nomique, tandis qu’un grand ponton permettra

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L’investissement de 81,1 M€ est fi nancé à 81 % par des fonds publics (dont 31,1 M€ pour la ville de Bordeaux). En revanche, les frais de fonctionnement annuels de 12 M€ ne devraient pas exiger de subventions publiques.La Cité du Vin devrait être inaugurée par François Hollande.

Le cluster Aerocampus Aquitaine reprend l’observatoire de Floirac pour créer Data Space Campus, premier écosystème européen dédié aux applications numé-riques des données spatiales « Gironde Funding », nouveau portail de fi nancement participatif de la CCI de Bordeaux, avec Bulb in Town (don avec ou sans contrepartie), Lendopolis (prêt avec ou sans intérêts) et Happy Capital (capital ou « equity ») Le Département est « lauréat d’Or » des Trophées Décision Achat, dans la catégorie responsabilité sociétale des entreprises, pour sa politique d’achat éco-responsable et favorisant l’insertion Eurostar envisage une liaison Bordeaux-Londres

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deux-sèvres

Deux-Sèvres : Un partenariat pour prévenir les fraudes aux opérations bancairesLa fraude aux ordres de virement représente plus de 400 M€ de préjudices depuis 2010 en France. Les entreprises de toutes tailles sont de plus en plus touchées par ces fraudes, « arnaques au président » et autres escroqueries d’envergures. TPE et PME sont particulièrement visées, avec un risque pour leur survie. En Deux-Sèvres, l’entreprise BRM Mobilier, qui employait une quarantaine de salariés, a ainsi été liquidée fi n janvier, après avoir été victime d’une arnaque de grande ampleur.Face à cette situation, le Medef 79, la Fédéra-tion Bancaire Française et la Police Judiciaire ont signé un protocole de partenariat le 26 janvier. Par ailleurs, dans un souci de sensibilisation des différents acteurs de l’entreprise, le Medef Deux-Sèvres a organisé des ateliers autour d’experts le même jour à Bressuire et à Niort, qui ont réuni une centaine de personnes… Christian Lothion, conseiller sécurité à la Fédération Bancaire Fran-çaise, Eric Dubuis, commissaire de police et chef de l’antenne de Police Judiciaire de Poitiers et La Rochelle et Jean-Pierre Billaud, directeur départe-mental adjoint de la Sécurité Publique des Deux-Sèvres ont ainsi pu apporter un éclairage précis au public du monde économique et exposer des exemples concrets d’arnaques. Les services de Po-lice Judiciaire considèrent en effet que le partage d’information et la sensibilisation sont essentiels pour lutter contre ce fl éau, d’autant plus que les modes opératoires sont en constante évolution.

Signature du protocole d’accord par le Medef 79, la Fédération Bancaire Française et la Police Judicaire. A gauche, Pierre Lainé, collaborateur-référent du Medef pour toutes questions relatives aux fraudes-escroqueries. Le protocole de partenariat mis en place en Deux-Sèvres représente ainsi une coopération inédite,

qui permet de renforcer la lutte contre les fraudes et les escroqueries aux entreprises. Il s’appuie sur la collaboration entre les différents services du Medef, de la FBF et de la Police Judiciaire. Elle prend la forme d’un échange régulier d’informa-tion. Par ailleurs, des actions de prévention au sein des entreprises sont mises en place. Un collabo-rateur-référent en charge de la sensibilisation des chefs d’entreprises, Pierre Lainé a également été formé au sein de l’équipe du Medef Deux-Sèvres. Avec les différents partenaires, il fera connaître les nouveaux modes opératoires et informera sur les moyens de détecter les fraudes. L’Antenne de Police Judiciaire constitue l’interlocuteur central de l’organisation patronale et de la Fédération Bancaire Française, en cas de fraude ou d’escro-querie avérée. De son côté, la Police Judiciaire répond à ses sollicitations et lui fournit conseil et assistance dans les démarches judiciaires, dans le respect du secret professionnel.Paul-François Arrighi, Président du Medef Deux-Sèvres, résume les raisons ayant conduit à cette démarche : « Toute entreprise, quelle que soit sa taille, peut un jour être victime d’une tentative de fraude. Toutefois, de bonnes pratiques au sein de l’entreprise peuvent être mises en place pour les éviter. » C’est l’objet de ce partenariat.

Un taux de chômage plus faiblequ’ailleursL’Insee a dévoilé des statistiques plutôt fl atteuses pour les Deux-Sèvres au sein de la région Aqui-taine Limousin Poitou-Charentes. C’est en effet le département le plus jeune, avec 22,5 % d’habi-tants de moins de 18 ans. Il comprend également le taux de chômage le plus faible (7,7 % de la po-pulation active en 2014, contre 9,6 % en moyenne régionale). L’écart s’est creusé depuis 2008 grâce à une augmentation moindre qu’ailleurs. En re-vanche, les moins de 25 ans sont plus fréquem-ment sans emploi. Depuis 2010, l’emploi total a progressé de 0,2 % par an en moyenne et l’effectif salarié du secteur privé aurait augmenté d’1,2 % entre décembre 2014 et décembre 2015.Les Deux-Sèvres sont aussi le 2e département de la région après la Charente pour la part des salariés dans l’industrie (16,5 % contre 13 % en moyenne). Si le secteur productif a perdu plus de 3 000 emplois depuis dix ans, cette baisse n’est pas plus marquée que dans le reste de la région. Avec 44,5 % des salariés, le département est 1er pour l’importance relative du secteur tertiaire mar-chand, ce qui tient au poids des mutuelles. Pour la même raison, il est 2e après la Gironde pour l’em-ploi qualifi é, c’est-à-dire « la part dans l’emploi to-tal des cadres occupant des emplois stratégiques et relevant des fonctions dites métropolitaines ».L’Insee constate aussi que la pauvreté est moins présente dans le département, où elle concerne 12,3 % de la population contre 13,3 % en moyenne régionale. De manière plus générale, le départe-ment s’avère le moins inégalitaire d’ALPC, avec une échelle de revenus plus resserrée. Ainsi, les 10 % de la population les plus favorisés gagnent 32 200 €, soit près de 2 500 € de moins que la moyenne régionale.

La Chambre des Métiers lance la marque « Saveurs artisanes »

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vienneL’ESCEM reprise par Sup de Co La Rochelle et le Réseau GESLe 1er février, le Groupe Sup de Co La Rochelle et le Réseau des Ecoles Spécialisées GES, qui possède plusieurs établissements d’enseigne-ment supérieur en région parisienne, ont signé un accord pour la reprise de l’ESCEM Ecole de Management, dont les campus sont situés à

Communiqué

Poursuivant sur sa lancée, PEUGEOT accélère son développement à l’international tout en maintenant une forte implantation en France. La 508 est produite sur le site PSA de Rennes-La Janais.

Design

La marque PEUGEOT est aujourd’hui présente aux quatre coins du monde. La Marque est porteuse de valeurs fortes qu’elle défend fièrement depuis plus d’un siècle. Couronnant avec panache la gamme en « 8 », la PEUGEOT 508 incarne

l’ambition de PEUGEOT sur le segment des grandes routières. Pour produire ses véhicules, PEUGEOT a toujours privilégié ses racines hexagonales et compte aujourd’hui 26 sites de production dans notre pays. Pour produire la 508, PEUGEOT

PEUGEOT 508,made in Bretagne*

Avec son style affirmé et statutaire, la 508 incarne parfaitement l’identité de la marque PEUGEOT.

Vaisseau amiral de la Marque, la 508 affirme un style contemporain mettant à l’honneur, force et dynamisme. Une architecture d’exception qui remporte tous les suffrages.

Ce qui frappe au premier regard, c’est son allure. Un savant mélange d’élé-gance, de rigueur et de fluidité dans les lignes. L’emblème de la Marque, le lion est inséré directement dans la calandre,

a naturellement choisi le site de Rennes-La Janais, spécialisé déjà depuis plusieurs années dans la fabrication des véhicules haut de gamme, comme le coupé 407 produit dans les années 2000.

elle-même encadrée par les nouveaux projecteurs Full LED qui confèrent une esthétique technologique et un regard très expressif.Le capot très horizontal participe au

dynamisme de la face avant. Les feux arrière réalisés dans un élégant traité rouge et opalin affichent un dessin évo-quant trois griffes. Une signature visuelle très identitaire qui marque les esprits...

PEUGEOT 508LA ROUTE EST SON TERRITOIRE

Consommation mixte (en l/100 km) : de 3,8 à 4,4. Émissions de CO2 (en g/km) : de 99 à 114.

peugeot.fr

JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 4] pgi • BAT • … JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 1] pgi • BAT • …

* Fabriquée en Bretagne.

Communiqué

* Classement 2015 établi par le Cabinet Inovev à partir des estimations de production.

La performance de PEUGEOT dans le Grand Ouest, une fierté régionale !19,5 %. C’est la part de marché qu’affiche fièrement PEUGEOT pour l’année 2016. Le constructeur a toutes les raisons de se réjouir de ce bon résultat qui récompense les efforts en qualité engagés par l’en-semble des équipes au sein de la Marque et dans le Réseau de la Région Ouest. Ces résultats sont aussi la traduction d’une offensive produits de la Marque, avec la nouvelle 308, voiture de l’année 2014, mais aussi voiture la plus produite en France en 2015 * !Pour PEUGEOT, être français n’est pas qu’une nationalité, c’est une façon de penser, de concevoir, de fabriquer. Grâce à ses quatre centres de recherche et développement, ses 12 000 ingénieurs et designers et ses 16 sites industriels situés en France, PEUGEOT est aujourd’hui, plus

que jamais, fier d’être l’un des acteurs majeurs du développement industriel et économique français. La majorité des modèles de la gamme sont labellisés « Origine France Garantie » : 208 teintes Ice Silver/Ice Grey, 208 GTi, 2008, 3008, 5008, 308 et 308 SW, 508, 508 SW et 508 RXH. Le déploiement des moteurs essence 3 cylindres PureTech et Diesel BlueHDi, ainsi que les nouveaux moteurs essence 1,6L THP et les boîtes de vitesses EAT6 placent désormais 20 véhicules PEUGEOT au meilleur niveau de leur classe de puissance en émissions de CO2 (cinq PureTech, trois 1,6L THP et 12 BlueHDi). Au total, ce sont plus de 55 000 véhicules PEUGEOT qui sillonneront les routes du Grand Ouest. Ce développement promet-teur, PEUGEOT le doit à une stratégie offensive de la Région Ouest comme le dévoile Fayçal Hemia, le directeur régional Grand Ouest de PEUGEOT : « Notre réussite repose sur la qualité de nos véhicules, leur style raffiné, le poste de conduite innovant i-Cockpit qui procurent plaisir et efficacité de conduite. Bien entendu, elle repose

aussi sur notre Réseau constitué de plus de 560 Points de ventes, des groupes automobiles puissants et structurés, et une organisation de la relation client qui a fait ses preuves. Notre atout majeur, c’est aussi nos sites industriels en Région, mais aussi dans l’ensemble de la France. Aujourd’hui, plus que jamais, PEUGEOT fait de son ancrage local et régional une véritable marque de fabrique qui se décline dans tous les Points de vente. Nous sommes fiers de nos produits, made in Bretagne et made in France, et nos clients adhèrent… »

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N°129 Retrouvez tous les articles et dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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vendée650 entrepreneurs vendéens réunis en université pour penser l’avenirLa Vendée est décidément une terre de réseaux et de dynamisme. Les 4 et 5 février, la 3e édition de l’Université des Entrepreneurs Vendéens a marqué une nouvelle étape pour la manifesta-tion organisée par un collectif d’une vingtaine de réseaux et partenaires, dont le Medef Vendée. Les locaux de l’Icam (Institut catholique d’arts et métiers) de La Roche-sur-Yon ont accueilli environ 650 chefs d’entreprises, mais aussi 150 jeunes de la « génération Z », celle qui a vu le jour avec internet et qui représente l’avenir.D’avenir, il a d’ailleurs été largement question dans les propos de la trentaine d’intervenants : économistes, entrepreneurs, philosophes, spor-tifs… L’innovation sur la forme, la volonté as-sumée de « surprendre et décoiffer », selon le mot d’Anne-Carole Mathon, déléguée générale du Medef et organisatrice, la proximité avec les experts, ont contribué à faire de la manifesta-tion un moment convivial. Cela marque une vo-lonté de fédérer, de prendre le futur en mains, d’inventer de nouveaux modèles et d’enrichir l’économie locale. D’ailleurs, les thèmes choisis étaient « j’aide la chance » et « j’aide l’avenir ». Le premier faisait référence au livre éponyme de l’invité Francis Zenzt. Francis Lelong, créateur du site Sarenza, a par exemple expliqué avoir surmonté plusieurs échecs professionnels en re-fusant de baisser les bras. De son côté, le club vendéen Cera, Centre d’échanges et de réfl exion sur les questions d’avenir, qui fête ses 15 ans, vient de publier un ouvrage intitulé L’avenir c’est demain ! (éd. Autrement), qui rassemble 27 contributeurs de tous horizons et réfl échit sur l’évolution à 20 ans de l’économie, de la société ou encore de l’environnement.

Le 26 février, Bruno Retailleau, nouveau président (Les Républicains) de la Région Pays de la Loire a dénoncé un demi-mil-liard d’euros de dette cachée laissée par l’ancienne majorité. Selon lui, fi n décembre 2015, près de 85 M€ de paie-ments étaient en souffrance, faute de crédits suffi sants. Moutiers-les-Mauxfaits : Ouverture en juin d’O’Gliss Park qui se veut le 3e parc aquatique de France. Il entraînerait la création de 130 emplois. Machinarium, un incubateur privé de start-up à la Loco Numérique de La Roche-sur-Yon

Poitiers, Tours et Orléans. Cela s’inscrit à la suite d’un partenariat pédagogique engagé en octobre dernier. L’ESCEM Ecole de Management pourra ainsi prendre un nouveau départ, après plusieurs années diffi ciles.Dès la rentrée prochaine, l’offre de formation sera complétée par de nouvelles spécialisations : un pôle numérique en lien avec le Réseau GES, des activités de l’Ecole de Tourisme de Sup de Co La Rochelle et d’autres programmes, en lien avec les expertises des 2 repreneurs. Ceux-ci partagent la gouvernance à travers une nouvelle association créée pour redéployer la marque ESCEM École de Management et associant les parties prenantes du territoire.L’ESCEM dispose d’une marque historique, de 3 implantations et d’un réseau d’« alumini » (anciens élèves), soit 20 000 diplômés. Elle profi tera de la reconnaissance académique, de la recherche et du rayonnement international du Groupe Sup de Co La Rochelle, qui poursuit son maillage territorial après l’implantation du Bachelor Business à Angoulême. De son côté, le réseau GES apporte sa maîtrise des systèmes d’alternance, la professionnalisation de ses cursus et son réseau d’entreprises franciliennes. Il déploie son pôle numérique dans des régions à forte demande pour ces métiers.L’ESCEM s’était endettée suite à l’échec de France Business School et avait dû réduire largement ses effectifs. Le passif de liquidation de cette entité est supporté par les anciens actionnaires de l’ESCEM (chambres de commerce, département de la Vienne et ville de Poitiers), qui se désengagent de cette dernière.Le Groupe Sup de Co La Rochelle et le réseau GES affi rment que la reprise de l’ESCEM sera créatrice de valeur pour chacune des institutions ainsi que pour les étudiants, les entreprises partenaires et l’ensemble des parties prenantes.

Le Grand Poitiers prépare son passage en communauté urbaineEx capitale régionale, l’agglomération du Grand Poitiers deviendra une communauté urbaine au cours du 1er semestre 2017. L’établissement pu-blic de coopération intercommunale prendra en charge de nouvelles compétences obligatoires : voirie, grands équipements culturels, sociocultu-rels, sportifs d’intérêt communautaire, promotion du tourisme, réseaux de chaleur, éclairage public. Par ailleurs, début février, la Commission départe-mentale de coopération intercommunale (CDCI) a arrêté la nouvelle carte de l’intercommunalité, qui atteindra 42 communes et 190 000 habitants. Elle constituera la 3e intercommunalité de la grande région par la surface.

84 M€ d’investissements en 2016 pour le département de la Vienne (20 % du budget) et un programme de 350 M€ sur 2016-2020, dont 85 M€ pour les routes (hors cofi nancements) et 100 M€ pour les collèges La Ville et l’agglomération de Poitiers ont reçu le label Cit’ergie lors des assises Européennes de la Transition Energétique pour leur programme d’objectifs et d’actions

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haute-vienneLe président du tribunal de commerce encourage la préventionJacques Leytère, nouveau président du tribunal de commerce de Limoges, entend orienter son action vers la prévention des diffi cultés des entreprises. Il constate en effet que les dispositifs qui per-mettent d’éviter une procédure collective en gé-rant les diffi cultés en amont, sont trop peu connus des dirigeants. Il s’agit du mandat « ad hoc », qui permet de reporter une dette, du règlement de conciliation ou de l’administrateur provisoire. Face

aux diffi cultés, il existe un sentiment de honte des chefs d’entreprise et, en conséquence, la réaction est souvent trop tardive. Il y a même eu un recul de l’utilisation du mandat « ad hoc » (6 en 2015 contre 21 en 2013) et des conciliations. Jacques Leytère compte ainsi se rapprocher de la CCI, de la Chambre des métiers, des administra-teurs et des experts-comptables. « On veut donner aux chefs d’entreprise les moyens de sauver leurs boîtes », déclare-t-il, ce qui suppose une coopéra-tion de leur part. Par ailleurs, il constate que trop de personnes sont insuffi samment préparées pour créer ou reprendre une entreprise et que trop de dirigeants cherchent à fi nancer du long terme avec de la trésorerie.A Limoges, le nombre d’affaires est stable en 2015 mais le nombre total de jugements pronon-cés, atteint 1 612 en 2015 contre 1 357 en 2014.

Sources : Communiqués de presse, Actufl ux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Centre-Presse, Le Populaire, Ouest-France, France 3, Le Figaro, Educ Pros

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Poursuivant sur sa lancée, PEUGEOT accélère son développement à l’international tout en maintenant une forte implantation en France. La 508 est produite sur le site PSA de Rennes-La Janais.

Design

La marque PEUGEOT est aujourd’hui présente aux quatre coins du monde. La Marque est porteuse de valeurs fortes qu’elle défend fièrement depuis plus d’un siècle. Couronnant avec panache la gamme en « 8 », la PEUGEOT 508 incarne

l’ambition de PEUGEOT sur le segment des grandes routières. Pour produire ses véhicules, PEUGEOT a toujours privilégié ses racines hexagonales et compte aujourd’hui 26 sites de production dans notre pays. Pour produire la 508, PEUGEOT

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Avec son style affirmé et statutaire, la 508 incarne parfaitement l’identité de la marque PEUGEOT.

Vaisseau amiral de la Marque, la 508 affirme un style contemporain mettant à l’honneur, force et dynamisme. Une architecture d’exception qui remporte tous les suffrages.

Ce qui frappe au premier regard, c’est son allure. Un savant mélange d’élé-gance, de rigueur et de fluidité dans les lignes. L’emblème de la Marque, le lion est inséré directement dans la calandre,

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elle-même encadrée par les nouveaux projecteurs Full LED qui confèrent une esthétique technologique et un regard très expressif.Le capot très horizontal participe au

dynamisme de la face avant. Les feux arrière réalisés dans un élégant traité rouge et opalin affichent un dessin évo-quant trois griffes. Une signature visuelle très identitaire qui marque les esprits...

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* Fabriquée en Bretagne.

Communiqué

* Classement 2015 établi par le Cabinet Inovev à partir des estimations de production.

La performance de PEUGEOT dans le Grand Ouest, une fierté régionale !19,5 %. C’est la part de marché qu’affiche fièrement PEUGEOT pour l’année 2016. Le constructeur a toutes les raisons de se réjouir de ce bon résultat qui récompense les efforts en qualité engagés par l’en-semble des équipes au sein de la Marque et dans le Réseau de la Région Ouest. Ces résultats sont aussi la traduction d’une offensive produits de la Marque, avec la nouvelle 308, voiture de l’année 2014, mais aussi voiture la plus produite en France en 2015 * !Pour PEUGEOT, être français n’est pas qu’une nationalité, c’est une façon de penser, de concevoir, de fabriquer. Grâce à ses quatre centres de recherche et développement, ses 12 000 ingénieurs et designers et ses 16 sites industriels situés en France, PEUGEOT est aujourd’hui, plus

que jamais, fier d’être l’un des acteurs majeurs du développement industriel et économique français. La majorité des modèles de la gamme sont labellisés « Origine France Garantie » : 208 teintes Ice Silver/Ice Grey, 208 GTi, 2008, 3008, 5008, 308 et 308 SW, 508, 508 SW et 508 RXH. Le déploiement des moteurs essence 3 cylindres PureTech et Diesel BlueHDi, ainsi que les nouveaux moteurs essence 1,6L THP et les boîtes de vitesses EAT6 placent désormais 20 véhicules PEUGEOT au meilleur niveau de leur classe de puissance en émissions de CO2 (cinq PureTech, trois 1,6L THP et 12 BlueHDi). Au total, ce sont plus de 55 000 véhicules PEUGEOT qui sillonneront les routes du Grand Ouest. Ce développement promet-teur, PEUGEOT le doit à une stratégie offensive de la Région Ouest comme le dévoile Fayçal Hemia, le directeur régional Grand Ouest de PEUGEOT : « Notre réussite repose sur la qualité de nos véhicules, leur style raffiné, le poste de conduite innovant i-Cockpit qui procurent plaisir et efficacité de conduite. Bien entendu, elle repose

aussi sur notre Réseau constitué de plus de 560 Points de ventes, des groupes automobiles puissants et structurés, et une organisation de la relation client qui a fait ses preuves. Notre atout majeur, c’est aussi nos sites industriels en Région, mais aussi dans l’ensemble de la France. Aujourd’hui, plus que jamais, PEUGEOT fait de son ancrage local et régional une véritable marque de fabrique qui se décline dans tous les Points de vente. Nous sommes fiers de nos produits, made in Bretagne et made in France, et nos clients adhèrent… »

PEUGEOT 508LA ROUTE EST SON TERRITOIRE

NOUVEAU MOTEUR

2,0L BlueHDi 180

NAVIGATION AVEC

ÉCRAN TACTILE

NOUVELLE BOÎTE

AUTOMATIQUE EAT6

Consommation mixte (en l/100 km) : de 3,8 à 4,4. Émissions de CO2 (en g/km) : de 99 à 114.

En location longue durée (LLD) sur 36 mois et pour 30 000 km.Exemple pour la LLD d’une Peugeot 508 Active 1,6L BlueHDi S&S BVM6 120, neuve, hors options, incluant 3 ans d’entretien. Montants exprimés TTC et hors prestations facultatives. Offre non cumulable, valable jusqu’au 31/05/2016, réservée aux particuliers pour toute LLD d’une Peugeot 508 neuve dans le réseau Peugeot participant, sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE – Loueur : CRÉDIPAR, SA au capital de 138 517 008 €, RCS Nanterre n° 317 425 981 – 12, avenue André-Malraux, 92300 Levallois-Perret. Le PCP Entretien Plus peut être souscrit indépendamment de toute LLD aux conditions disponibles dans le réseau Peugeot participant.

3 ANS D’ENTRETIEN INCLUSSANS CONDITION DE REPRISEAPRÈS UN 1ER LOYER DE 4 750 €

À partir de

/mois299€(1)

DRRE_1603221_PUBLI_508_RENNES_300x425_JOURNAL_PRO_4p.indd 4-1 25/03/2016 17:28

Communiqué

Équipements

Motorisations

Un concentré de technologie embarquée au service du conducteur.

Place aux moteurs essence et Diesel de dernière génération.

À bord de la 508, tout a été pensé pour un plaisir de conduite optimal. L’écran tactile de 7 pouces avec sa haute résolu-tion très lisible fonctionne comme une tablette et permet un accès aisé aux fonctions du véhicule ainsi qu’à de nom-breuses prestations connectées (pilotage du multimédia, navigation, téléphonie,

connectivité). L’affichage tête haute en couleurs, placé en face du conducteur est un équipement de confort et de sécurité essentiel. Toujours dans le domaine de la sécurité, citons également la fonction « Surveil-lance d’angle mort », un système d’alerte (une diode orange dans chaque rétroviseur

La gamme accueille le moteur essence Euro 6 : le 1,6L THP (Turbo Pure-Tech) de 165 ch, équipé du système Stop&Start. Au choix sont proposées une boîte manuelle à 6 rapports ou la nouvelle boîte automatique EAT6 (Efficient Auto-matic Transmission 6). Côté émissions de CO2, la nouvelle génération de moteurs atteint l’excellente performance de 129 g/km (BVM6). En Diesel, PEUGEOT a le système le plus efficace du marché en termes de réduction des émissions polluantes avec la technologie BlueHDi. Le moteur 2,0L BlueHDi 150 BVM6 (boîte manuelle 6 rapports) affiche des émissions de seulement 105 g de CO2/km. De même,

Normes

La norme européenne d’émission

Euro 6 est entrée en vigueur depuis

le 1er septembre 2015.

Afin de réduire la pollution atmosphérique

inhérente au transport routier, l’Union

européenne a décidé de fixer des limites

maximales de rejets pour les moteurs à

combustion. Ainsi, à la suite de la norme

Euro 5 lancée le 1er octobre 2009, ce nou-

veau règlement impose aux constructeurs

des normes encore plus strictes les incitant

à innover dans tous les domaines. Pour

exemple, depuis Euro 1 (1992), le taux

d’émission de particules des moteurs Diesel

a été drastiquement diminué, passant de

140 à 5 mg/km.

extérieur) qui prévient le conducteur de la présence d’un véhicule (auto ou moto) dans l’angle mort.L’accès et le démarrage mains libres ainsi que le régulateur/limitateur de vitesse (5 choix) sont également là pour faciliter la vie à bord.

le nouveau moteur Euro 6 2,0L BlueHDi 180 EAT6 (boîte auto 6 rapports) qui pré-sente un agrément de conduite exception-nel est homologué sur la berline à 105 g de CO2/km, l’un des meilleurs compromis puissance/consommation du segment.

GammeUne gamme étoffée pour répondre à toutes les aspirations.

En plus de la berline et du break « SW », la 508 existe en version RXH.

Avec cette gamme 508, PEUGEOT péren-nise son engagement historique sur le segment des grandes routières. En pro-posant une large gamme, qui débute à moins de 30 000 €, PEUGEOT se donne les moyens de confirmer la suprématie de la 508 sur son marché français. En effet, elle caracole en tête des ventes du segment D avec 20,3 % de part de marché en 2015, devant la VW Passat (12,4 %) et la Mercedes Classe C (7,2 %).Sur le marché hexagonal, la silhouette break (SW et RXH) suscite plus l’adhésion (56,5 %) que la berline (43,5 %). Il faut savoir qu’à l’international, c’est plutôt la version berline qui est plébiscitée car la 508 est souvent destinée à servir de voiture avec chauffeur, question de stan-ding. De plus, le marché chinois est exclu-sivement berline. En France, le modèle RXH un concept novateur, qui a su trouver sa clientèle avec 25 % des acheteurs de break 508. Cet étonnant véhicule, mariant

posture all road et chic urbain, est un modèle à part qui a l’audace de se distin-guer dans le paysage automobile. Son succès est dû à ses versions HYbrid4 et à ses versions à motorisation thermique 2,0L BlueHDi 180 EAT6, lancées fin 2014.

Un modèle particulièrement adapté à la clientèle professionnelle. La 508 appar-tient à un segment de marché comportant

une grande part d’utilisateurs profession-nels. Les flottes commerciales représen-tent plus de la moitié des ventes. Auprès de cette clientèle, outre le confort et les qualités routières, le cout de revient est également capital. Et là encore, la 508 dispose d’un avantage concurrentiel non négligeable, grâce notamment aux ver-sions Business et Business Pack parti-culièrement adaptées.

Communiqué

Production

Perspectives

Vie à bord

Usine PSA Rennes, un choix de qualité

Une nouvelle plateforme, un nouveau véhicule et des projets en cours

Lancée en 1961, l’usine de Rennes s’est imposée comme le site emblématique du haut de gamme automobile en France. Dès l’origine, l’implantation d’un centre de production en Bretagne revêt une importance particulière et Charles de Gaulle alors président de la République visitera même l’usine avant son ouverture, le 10 septembre 1960.

L’architecture a été pensée pour offrir aux occupants une sensation d’espace et de sérénité idéale tandis que le poste de conduite procure un niveau d’agrément optimal. Avec une instrumentalisation claire et des fonctions facilement acces-sibles, l’équipement intuitif et innovant nourrit une impression d’aisance au volant,

immédiatement évidente. Le toit panora-mique en verre d’une surface de 1,60 m2 inonde de lumière naturelle l’habitacle.Il est équipé d’un rideau occultant à com-mande séquentielle qui apporte un confort acoustique et thermique à tous les pas-sagers. Avec ses dimensions respectables, la voiture propose un généreux volume intérieur, le coffre culminant à 1 598 dm3 en norme VDA) pour les 508 SW. Puisant dans l’ADN de la Marque, le compor-tement routier est exceptionnel, assuré notamment par des liaisons au sol qui garantissent une efficacité et un confort exemplaires. Le savoir-faire PEUGEOT s’illustre également dans la tenue de route, les performances et le ressenti dynamique du véhicule. Nul doute, « La route est son territoire ».

UN PÔLE D’EXCELLENCE AUTOMOBILE

Aujourd’hui après plus de 50 ans d’exis-tence, le site PSA de Rennes a su évo-luer pour devenir un pôle d’excellence automobile.Depuis 2000, le site de Rennes est dédié aux véhicules haut de gamme du groupe PSA, signe d’une tradition de qualité bien ancrée. C’est donc à lui qu’a été confié la production de la PEUGEOT 508 ses versions berline et SW ainsi que sa ver-sion RXH.

UNE PRIORITÉ : LA QUALITÉ

Prévue pour être fabriquée à 300 exem-plaires par jour, la PEUGEOT 508 s’est inscrite dans l’expression de la montée en gamme de PEUGEOT avec une vraie exigence de qualité perçue qui a été tra-vaillée avec le site de Rennes.Même si la qualité du véhicule se fait tout au long du processus de fabrication, des contrôles réguliers sont également réa-lisés afin d’assurer au client une voiture parfaite.En fin de processus de fabrication, l’usine prélève également systématiquement plusieurs véhicules par jour pour réaliser des essais sur piste afin d’évaluer la bonne tenue de route des véhicules produits.

Le site de Rennes continue sur sa lancée et a investi près de 90 millions d’euros pour implanter une nouvelle plateforme (EMP2 : Efficient Modular Platform 2). Le site pourra produire également des véhicules de gammes moyennes (segment C) qui réalisent plus de volumes. Le site produira le nouveau véhicule PEUGEOT appelé en nom de code P87, le successeur de l’actuelle 5008. Frédéric Laganier, directeur du site PSA Rennes est confiant dans l’avenir : « Le site est actuellement

en pleine phase de lancement de ce nouveau véhicule. Les

salariés se mobilisent pour faire de ce lancement une vraie

réussite comme l’a été 508. » En s’adaptant en permanence aux marchés et aux nouvelles technologies, le site PSA de Rennes démontre que le Made in France est possible et qu’il est synonyme de qualité.

JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 2] pgi • BAT • … JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 3] pgi • BAT • …

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Communiqué

Équipements

Motorisations

Un concentré de technologie embarquée au service du conducteur.

Place aux moteurs essence et Diesel de dernière génération.

À bord de la 508, tout a été pensé pour un plaisir de conduite optimal. L’écran tactile de 7 pouces avec sa haute résolu-tion très lisible fonctionne comme une tablette et permet un accès aisé aux fonctions du véhicule ainsi qu’à de nom-breuses prestations connectées (pilotage du multimédia, navigation, téléphonie,

connectivité). L’affichage tête haute en couleurs, placé en face du conducteur est un équipement de confort et de sécurité essentiel. Toujours dans le domaine de la sécurité, citons également la fonction « Surveil-lance d’angle mort », un système d’alerte (une diode orange dans chaque rétroviseur

La gamme accueille le moteur essence Euro 6 : le 1,6L THP (Turbo Pure-Tech) de 165 ch, équipé du système Stop&Start. Au choix sont proposées une boîte manuelle à 6 rapports ou la nouvelle boîte automatique EAT6 (Efficient Auto-matic Transmission 6). Côté émissions de CO2, la nouvelle génération de moteurs atteint l’excellente performance de 129 g/km (BVM6). En Diesel, PEUGEOT a le système le plus efficace du marché en termes de réduction des émissions polluantes avec la technologie BlueHDi. Le moteur 2,0L BlueHDi 150 BVM6 (boîte manuelle 6 rapports) affiche des émissions de seulement 105 g de CO2/km. De même,

Normes

La norme européenne d’émission

Euro 6 est entrée en vigueur depuis

le 1er septembre 2015.

Afin de réduire la pollution atmosphérique

inhérente au transport routier, l’Union

européenne a décidé de fixer des limites

maximales de rejets pour les moteurs à

combustion. Ainsi, à la suite de la norme

Euro 5 lancée le 1er octobre 2009, ce nou-

veau règlement impose aux constructeurs

des normes encore plus strictes les incitant

à innover dans tous les domaines. Pour

exemple, depuis Euro 1 (1992), le taux

d’émission de particules des moteurs Diesel

a été drastiquement diminué, passant de

140 à 5 mg/km.

extérieur) qui prévient le conducteur de la présence d’un véhicule (auto ou moto) dans l’angle mort.L’accès et le démarrage mains libres ainsi que le régulateur/limitateur de vitesse (5 choix) sont également là pour faciliter la vie à bord.

le nouveau moteur Euro 6 2,0L BlueHDi 180 EAT6 (boîte auto 6 rapports) qui pré-sente un agrément de conduite exception-nel est homologué sur la berline à 105 g de CO2/km, l’un des meilleurs compromis puissance/consommation du segment.

GammeUne gamme étoffée pour répondre à toutes les aspirations.

En plus de la berline et du break « SW », la 508 existe en version RXH.

Avec cette gamme 508, PEUGEOT péren-nise son engagement historique sur le segment des grandes routières. En pro-posant une large gamme, qui débute à moins de 30 000 €, PEUGEOT se donne les moyens de confirmer la suprématie de la 508 sur son marché français. En effet, elle caracole en tête des ventes du segment D avec 20,3 % de part de marché en 2015, devant la VW Passat (12,4 %) et la Mercedes Classe C (7,2 %).Sur le marché hexagonal, la silhouette break (SW et RXH) suscite plus l’adhésion (56,5 %) que la berline (43,5 %). Il faut savoir qu’à l’international, c’est plutôt la version berline qui est plébiscitée car la 508 est souvent destinée à servir de voiture avec chauffeur, question de stan-ding. De plus, le marché chinois est exclu-sivement berline. En France, le modèle RXH un concept novateur, qui a su trouver sa clientèle avec 25 % des acheteurs de break 508. Cet étonnant véhicule, mariant

posture all road et chic urbain, est un modèle à part qui a l’audace de se distin-guer dans le paysage automobile. Son succès est dû à ses versions HYbrid4 et à ses versions à motorisation thermique 2,0L BlueHDi 180 EAT6, lancées fin 2014.

Un modèle particulièrement adapté à la clientèle professionnelle. La 508 appar-tient à un segment de marché comportant

une grande part d’utilisateurs profession-nels. Les flottes commerciales représen-tent plus de la moitié des ventes. Auprès de cette clientèle, outre le confort et les qualités routières, le cout de revient est également capital. Et là encore, la 508 dispose d’un avantage concurrentiel non négligeable, grâce notamment aux ver-sions Business et Business Pack parti-culièrement adaptées.

Communiqué

Production

Perspectives

Vie à bord

Usine PSA Rennes, un choix de qualité

Une nouvelle plateforme, un nouveau véhicule et des projets en cours

Lancée en 1961, l’usine de Rennes s’est imposée comme le site emblématique du haut de gamme automobile en France. Dès l’origine, l’implantation d’un centre de production en Bretagne revêt une importance particulière et Charles de Gaulle alors président de la République visitera même l’usine avant son ouverture, le 10 septembre 1960.

L’architecture a été pensée pour offrir aux occupants une sensation d’espace et de sérénité idéale tandis que le poste de conduite procure un niveau d’agrément optimal. Avec une instrumentalisation claire et des fonctions facilement acces-sibles, l’équipement intuitif et innovant nourrit une impression d’aisance au volant,

immédiatement évidente. Le toit panora-mique en verre d’une surface de 1,60 m2 inonde de lumière naturelle l’habitacle.Il est équipé d’un rideau occultant à com-mande séquentielle qui apporte un confort acoustique et thermique à tous les pas-sagers. Avec ses dimensions respectables, la voiture propose un généreux volume intérieur, le coffre culminant à 1 598 dm3 en norme VDA) pour les 508 SW. Puisant dans l’ADN de la Marque, le compor-tement routier est exceptionnel, assuré notamment par des liaisons au sol qui garantissent une efficacité et un confort exemplaires. Le savoir-faire PEUGEOT s’illustre également dans la tenue de route, les performances et le ressenti dynamique du véhicule. Nul doute, « La route est son territoire ».

UN PÔLE D’EXCELLENCE AUTOMOBILE

Aujourd’hui après plus de 50 ans d’exis-tence, le site PSA de Rennes a su évo-luer pour devenir un pôle d’excellence automobile.Depuis 2000, le site de Rennes est dédié aux véhicules haut de gamme du groupe PSA, signe d’une tradition de qualité bien ancrée. C’est donc à lui qu’a été confié la production de la PEUGEOT 508 ses versions berline et SW ainsi que sa ver-sion RXH.

UNE PRIORITÉ : LA QUALITÉ

Prévue pour être fabriquée à 300 exem-plaires par jour, la PEUGEOT 508 s’est inscrite dans l’expression de la montée en gamme de PEUGEOT avec une vraie exigence de qualité perçue qui a été tra-vaillée avec le site de Rennes.Même si la qualité du véhicule se fait tout au long du processus de fabrication, des contrôles réguliers sont également réa-lisés afin d’assurer au client une voiture parfaite.En fin de processus de fabrication, l’usine prélève également systématiquement plusieurs véhicules par jour pour réaliser des essais sur piste afin d’évaluer la bonne tenue de route des véhicules produits.

Le site de Rennes continue sur sa lancée et a investi près de 90 millions d’euros pour implanter une nouvelle plateforme (EMP2 : Efficient Modular Platform 2). Le site pourra produire également des véhicules de gammes moyennes (segment C) qui réalisent plus de volumes. Le site produira le nouveau véhicule PEUGEOT appelé en nom de code P87, le successeur de l’actuelle 5008. Frédéric Laganier, directeur du site PSA Rennes est confiant dans l’avenir : « Le site est actuellement

en pleine phase de lancement de ce nouveau véhicule. Les

salariés se mobilisent pour faire de ce lancement une vraie

réussite comme l’a été 508. » En s’adaptant en permanence aux marchés et aux nouvelles technologies, le site PSA de Rennes démontre que le Made in France est possible et qu’il est synonyme de qualité.

JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 2] pgi • BAT • … JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 3] pgi • BAT • …

DRRE_1603221_PUBLI_508_RENNES_300x425_JOURNAL_PRO_4p.indd 2-3 25/03/2016 17:29

Communiqué

Poursuivant sur sa lancée, PEUGEOT accélère son développement à l’international tout en maintenant une forte implantation en France. La 508 est produite sur le site PSA de Rennes-La Janais.

Design

La marque PEUGEOT est aujourd’hui présente aux quatre coins du monde. La Marque est porteuse de valeurs fortes qu’elle défend fièrement depuis plus d’un siècle. Couronnant avec panache la gamme en « 8 », la PEUGEOT 508 incarne

l’ambition de PEUGEOT sur le segment des grandes routières. Pour produire ses véhicules, PEUGEOT a toujours privilégié ses racines hexagonales et compte aujourd’hui 26 sites de production dans notre pays. Pour produire la 508, PEUGEOT

PEUGEOT 508,made in Bretagne*

Avec son style affirmé et statutaire, la 508 incarne parfaitement l’identité de la marque PEUGEOT.

Vaisseau amiral de la Marque, la 508 affirme un style contemporain mettant à l’honneur, force et dynamisme. Une architecture d’exception qui remporte tous les suffrages.

Ce qui frappe au premier regard, c’est son allure. Un savant mélange d’élé-gance, de rigueur et de fluidité dans les lignes. L’emblème de la Marque, le lion est inséré directement dans la calandre,

a naturellement choisi le site de Rennes-La Janais, spécialisé déjà depuis plusieurs années dans la fabrication des véhicules haut de gamme, comme le coupé 407 produit dans les années 2000.

elle-même encadrée par les nouveaux projecteurs Full LED qui confèrent une esthétique technologique et un regard très expressif.Le capot très horizontal participe au

dynamisme de la face avant. Les feux arrière réalisés dans un élégant traité rouge et opalin affichent un dessin évo-quant trois griffes. Une signature visuelle très identitaire qui marque les esprits...

PEUGEOT 508LA ROUTE EST SON TERRITOIRE

Consommation mixte (en l/100 km) : de 3,8 à 4,4. Émissions de CO2 (en g/km) : de 99 à 114.

peugeot.fr

JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 4] pgi • BAT • … JOURNAL DES PROFESSIONNELS (poitou charentes) - (Publi 508) • 300 x 425 mm • PPR • Q • Remise le 25/03/2016 • Parution du 06/04/2016 • [PAGE 1] pgi • BAT • …

* Fabriquée en Bretagne.

Communiqué

* Classement 2015 établi par le Cabinet Inovev à partir des estimations de production.

La performance de PEUGEOT dans le Grand Ouest, une fierté régionale !19,5 %. C’est la part de marché qu’affiche fièrement PEUGEOT pour l’année 2016. Le constructeur a toutes les raisons de se réjouir de ce bon résultat qui récompense les efforts en qualité engagés par l’en-semble des équipes au sein de la Marque et dans le Réseau de la Région Ouest. Ces résultats sont aussi la traduction d’une offensive produits de la Marque, avec la nouvelle 308, voiture de l’année 2014, mais aussi voiture la plus produite en France en 2015 * !Pour PEUGEOT, être français n’est pas qu’une nationalité, c’est une façon de penser, de concevoir, de fabriquer. Grâce à ses quatre centres de recherche et développement, ses 12 000 ingénieurs et designers et ses 16 sites industriels situés en France, PEUGEOT est aujourd’hui, plus

que jamais, fier d’être l’un des acteurs majeurs du développement industriel et économique français. La majorité des modèles de la gamme sont labellisés « Origine France Garantie » : 208 teintes Ice Silver/Ice Grey, 208 GTi, 2008, 3008, 5008, 308 et 308 SW, 508, 508 SW et 508 RXH. Le déploiement des moteurs essence 3 cylindres PureTech et Diesel BlueHDi, ainsi que les nouveaux moteurs essence 1,6L THP et les boîtes de vitesses EAT6 placent désormais 20 véhicules PEUGEOT au meilleur niveau de leur classe de puissance en émissions de CO2 (cinq PureTech, trois 1,6L THP et 12 BlueHDi). Au total, ce sont plus de 55 000 véhicules PEUGEOT qui sillonneront les routes du Grand Ouest. Ce développement promet-teur, PEUGEOT le doit à une stratégie offensive de la Région Ouest comme le dévoile Fayçal Hemia, le directeur régional Grand Ouest de PEUGEOT : « Notre réussite repose sur la qualité de nos véhicules, leur style raffiné, le poste de conduite innovant i-Cockpit qui procurent plaisir et efficacité de conduite. Bien entendu, elle repose

aussi sur notre Réseau constitué de plus de 560 Points de ventes, des groupes automobiles puissants et structurés, et une organisation de la relation client qui a fait ses preuves. Notre atout majeur, c’est aussi nos sites industriels en Région, mais aussi dans l’ensemble de la France. Aujourd’hui, plus que jamais, PEUGEOT fait de son ancrage local et régional une véritable marque de fabrique qui se décline dans tous les Points de vente. Nous sommes fiers de nos produits, made in Bretagne et made in France, et nos clients adhèrent… »

PEUGEOT 508LA ROUTE EST SON TERRITOIRE

NOUVEAU MOTEUR

2,0L BlueHDi 180

NAVIGATION AVEC

ÉCRAN TACTILE

NOUVELLE BOÎTE

AUTOMATIQUE EAT6

Consommation mixte (en l/100 km) : de 3,8 à 4,4. Émissions de CO2 (en g/km) : de 99 à 114.

En location longue durée (LLD) sur 36 mois et pour 30 000 km.Exemple pour la LLD d’une Peugeot 508 Active 1,6L BlueHDi S&S BVM6 120, neuve, hors options, incluant 3 ans d’entretien. Montants exprimés TTC et hors prestations facultatives. Offre non cumulable, valable jusqu’au 31/05/2016, réservée aux particuliers pour toute LLD d’une Peugeot 508 neuve dans le réseau Peugeot participant, sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE – Loueur : CRÉDIPAR, SA au capital de 138 517 008 €, RCS Nanterre n° 317 425 981 – 12, avenue André-Malraux, 92300 Levallois-Perret. Le PCP Entretien Plus peut être souscrit indépendamment de toute LLD aux conditions disponibles dans le réseau Peugeot participant.

3 ANS D’ENTRETIEN INCLUSSANS CONDITION DE REPRISEAPRÈS UN 1ER LOYER DE 4 750 €

À partir de

/mois299€(1)

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N°129 Retrouvez tous les articles et dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

ManagerDOSSIER Passer du statut de salarié à créateur d’entreprise

Créer son entreprise en 10 étapes

La solution de l’essaimage

Les organismes d’accompagnement en région Créer une entreprise : pourquoi pas vous !

PASSER DU STATUT DE SALARIÉ A CRÉATEUR D’ENTREPRISE Un salarié qui veut créer ou reprendre une entre-prise a quatre possibilités :

Se lancer sans modifi er son contrat de travail Cette solution est possible pour un « petit » projet qui ne nécessite pas un fort investissement personnel et fi nancier ou si l’on peut s’appuyer sur un associé/collaborateur de confi ance.

Demander un congé ou un temps partiel spé-cifi que pour « création/reprise d’entreprise »Ces deux dispositifs permettent de préparer un projet sans démissionner, sous réserve d’informer l’employeur de la nature de sa future activité.

Solliciter un congé sabbatiqueMoins souple que le « congé création », le congé sabbatique n’exige pas de dévoiler la nature de la future activité.

Quitter son emploi Plus risquée, cette solution n’ouvre droit ni à l’indemnisation chômage, ni à l’exonération des charges sociales réservées aux demandeurs d’emploi… sauf si le contrat de travail a été rompu d’un commun accord avec l’employeur via une convention de rupture homologuée par la Direccte. En cas d’échec de la future activité dans un délai de trois ans, les droits aux prestations chômage sont réintégrés.

Avant d’envisager l’une de ces quatre passe-relles, il convient de vérifi er que votre contrat de travail ne comporte pas une clause d’exclusivité interdisant formellement d’exercer une autre acti-vité professionnelle en parallèle de votre emploi. Il faut également savoir qu’un salarié est «naturel-lement» tenu à une obligation de non concurrence

vis-à-vis de son employeur. Cela suppose donc de ne pas créer une entreprise dont l’activité serait susceptible de concurrencer votre ex patron.

CRÉER SON ENTREPRISE EN 10 ÉTAPES 1) TROUVER LA « BONNE » IDÉE

Deux préceptes incontournables : • Plus un concept est novateur, plus il faut s’inter-roger sur la capacité des futurs clients à y adhérer.•Plus l’idée est classique ou banale, plus il faut réfl échir à sa réelle utilité par rapport à l’offre déjà existante sur le marché. Plus il va falloir travailler sur sa « différentiation ».

Pour l’APCE (Agence Pour la Création d’Entre-prise), il existe plusieurs sources d’inspiration pour trouver une idée :

Créer dans son métier C’est la solution à priori la moins risquée puisque le créateur dispose des compétences, maîtrise l’activité et connait les règles du jeu. Attention toutefois aux autres facettes : gestion, commer-cialisation…

Surfer sur les nouvelles tendancesCela nécessite d’être à l’affût des nouvelles tech-nologies, des nouveaux modes de consommation et des nouveaux produits. Quelques sites pistent ces nouvelles tendances : Infl uencia.net laprospective.frhellobiz.fr springwise.comcredoc.fr createst.comshamengo.com bonjouridee.comhellostartup.fr chasseursdecool.fr ccifrance-international.org

Repérer la bonne opportunitéPour déceler la bonne occasion, il faut rester en veille permanente pour s’informer, analyser, comparer, comprendre, anticiper… et faire preuve de beaucoup d’intuition.

Surfer sur une nouvelle application Pour l’APCE, « créer une entreprise à partir d’une application nouvelle consiste à utiliser une tech-nique, un savoir-faire ou un produit connu en le transposant dans une autre activité, dans un nouveau contexte ou sur un marché différent ». Ce type de projet est plus risqué car il peut être rapidement plagié. En revanche, en cas de réussite, la rentabilité est au rendez-vous.

Créer un nouveau produit ou serviceCe type de projet, souvent à fort contenu technologique, entraîne une longue et couteuse préparation : R&D, phase préindustrielle, étude de marché approfondie, besoin important de capitaux. La contrepartie : une concurrence moins sévère que dans les activités traditionnelles.

S’associer à un projet en coursCertains entrepreneurs ont le produit ou le savoir-faire mais manquent de moyens ou de compétences complémentaires. Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), de Métiers et de l’Artisanat (CMA) ou d’autres organismes de développement économique local proposent des services de veille : « recherche de partenariat, proposition d’affaires, bourse d’opportunités ».

Acheter un brevet ou négocier une licence d’exploitation d’une marque.

Rejoindre un réseau de franchise ou de commerce organisé.

2) LE PROJET PERSONNEL Créer une entreprise ne se résume pas à produire et à commercialiser des biens ou des services, c’est aussi un choix de vie où l’imprévu et l’aléatoire sont monnaie courante. C’est pourquoi il convient :• d’analyser sérieusement les contraintes et

exigences inhérentes au projet : revenus irré-guliers, rythme de vie, stress, déplacements…

• d’avoir l’adhésion des proches qui auront peut-être à essuyer les contrecoups,

• d’examiner son degré de motivation et la nature de celle-ci : besoin de responsabilité, d’indépendance, de reconnaissance, d’am-bition fi nancière, d’assouvir une passion ou choix par défaut ?

• de mesurer objectivement ses compétences techniques, commerciales et de gestionnaire, son potentiel de résistance, son réseau…

• de réunir environ 30% des besoins fi nanciers de départ.

3) ÉTUDE DE MARCHÉ & BUSINESS PLAN

L’étude de marché ne constitue pas un gage certain de succès mais reste indispensable pour réduire les risques.Parmi les points à éclaircir :• Les tendances lourdes du secteur visé,• Les typologies de consommateurs potentiels,• Les types de produits existants et leur position-

nement prix,• Le niveau de concurrence sur la zone d’attrac-

tion,• Les opportunités (évolution technologique, no-

vation…) et les menaces (cadre légal, contexte économique...),

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alisées sur le secteurA la suite de l’étude de marché, le Business Plan permet d’établir une synthèse prévisionnelle :• Evaluation des besoins : locaux, matériel,

ressources humaines…• Données financières : hypothèses de chiffres

d’affaire et de charges,• Stratégie à court et moyen terme,• Etablissement du mix-marketing : produit / prix /

distribution / communication,• Actions à entreprendre sur les 3 prochaines

années. • Budget prévisionnel de 1 à 3 ans et plan de

financement.En résumé, l’étude de marché valide le projet alors que le business plan établit un prévisionnel d’activité.

4) LE PLAN DE FINANCEMENTPartie intégrante du Business plan, le plan de financement permet de contrôler la viabilité et la rentabilité du projet. Il fait apparaître au moins cinq informations sous forme d’hypothèses raison-nables :• Les capitaux nécessaires pour lancer le projet,• Les charges prévisionnelles : approvisionne-

ment, emprunt, salaire… • Les recettes à générer pour couvrir ces charges

(compte de résultat/ seuil de rentabilité)• Le plan de trésorerie, à savoir l’équilibre encais-

sements & décaissements sur une même période.• La rentabilité sur 3 ans.

5) BOUCLER LE FINANCEMENT Le financement d’une création ou reprise d’entre-prise s’effectue souvent en combinant plusieurs solutions :

Apport personnel (ou fonds propres)

Aide et subvention : le prêt Nacre à taux zéro (Etat), l’ARCE de Pôle emploi, les aides des Régions ou des départements… permettent de compléter les fonds propres.

Prêt d’honneur (ou solidaire). De 2.000 à 50.000€, souvent à taux zéro et sans garantie ni caution personnelle, il permet de compléter les fonds propres afin d’obtenir plus facilement un prêt bancaire (effet levier) : Initiative France, Réseau Entreprendre, Adie, France Active.

Prêt participatif de BPI France. Présente dans chaque région, la Banque Publique d’Investis-sement est devenu le principal interlocuteur en région pour les entreprises en création, en projet de développement ou en difficulté financière. Elle accorde des prêts sans garantie ni caution per-sonnelle mais forcément complétées par un prêt bancaire traditionnel. Certaines aides sont dédiées à la réalisation d’études préalables et au dévelop-pement de projets d’innovation.

Prêt bancaire & crédit bail qui viennent souvent en complément des prêts « aidés » et de la BPI.

Prise de participations : fonds de capital risque, réseau de business angels, clubs d’investisseurs solidaires (les Cigales), plateformes de finance-ment participatif (crowdfunding).

Les capital-risqueursCes organismes apportent des fonds mais aussi leur réseau et leur expérience. En échange, ils recherchent un retour sur investissement attractif car le risque est important et les échecs sévères. Leur processus de sélection est exigeant et le taux de sélection des candidats oscille de 1 à 10%.Les Business angelsPlus de 4.100 Business Angels issus de 84 réseaux (nationaux, régionaux, sectoriels, grandes écoles…) se sont regroupés au sein du réseau « France Angels » dont la mission est de mettre en relation investisseurs potentiels et entrepreneurs en recherche de financement. Quatre secteurs drainent la majorité de leurs investissements : l’e-commerce & les e-services, l’électronique, l’énergie & les cleantech, la santé & les biotechnologies.

6) PROFITER DES ALLÈGEMENTS & EXONÉRATIONS

Des dispositifs d’allègements fiscaux et d’exoné-rations de charges accompagnent les créations d’entreprises sous certaines conditions. Au ni-veau de l’État (prime d’aménagement du territoire, exonération d’impôts sur les bénéfices, exonéra-tion de charges sociales…) comme au niveau des Collectivités territoriales.

7) CHOISIR LE STATUT JURIDIQUE ADAPTÉ

La première option consiste à choisir entre Entre-prise Individuelle (EI) ou création d’une société.

L’entreprise individuelle et notamment le ré-gime de l’EIRL (Entrepreneur Individuel à Respon-sabilité Limitée) permet de séparer clairement le patrimoine affecté à l’activité professionnelle et le patrimoine personnel. Il permet de recruter un ou plusieurs salariés.Il suffit de déclarer son activité auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE):- à la CCI pour les commerçants,- à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat pour

les artisans,- au Greffe du Tribunal de Commerce pour les

agents commerciaux,- à l’Urssaf pour les Professions libérales.Rappel : Le régime de l’auto-entrepreneur permet de bénéficier d’un statut social et fiscal simplifié mais n’est pas considéré comme un statut juri-dique en tant que tel.La création d’une sociétéLe choix de la structure juridique (Sarl, SA, SNC, SCOP, SCM, GIE…) dépend de différents critères comme la nature de l’activité, le capital social engagé, le fonctionnement de l’entreprise, ses besoins financier…

Rappel : Des solutions transitoires existent comme le portage salarial, la couveuse ou la coopérative d’activités.

8) LES FORMALITES DE CREATION Depuis quelques années, les démarches sont largement simplifiées avec la mise en place des Centres de Formalités des Entreprises (guichets uniques pour services fiscaux, RSI, Urssaf, Greffe du Tribunal…) et l’ouverture de services en ligne (guichet-entreprises.fr).

9) INSTALLER L’ENTREPRISE Des démarches et précautions permettent de démarrer dans les meilleures conditions:• Trouver un local adapté à l’activité (desserte

des transports et/ou accès du public) et bien aménagé : ce sera la vitrine de l’entreprise.

• Souscrire au bon contrat d’assurance pour limiter les risques,

• Soigner ses documents commerciaux car ils seront porteurs de l’image de l’entreprise,

• Sélectionner ses prestataires : expert-comptable ou centre de gestion agréé, fournisseurs…

• Concevoir les premières actions commerciales, • Se doter de plusieurs tableaux de bord.

10) LE TEMPS DE LA COMMUNICATION

Lorsque le local, les collaborateurs, les produit et les services seront parfaitement au point et disponibles, il faudra :• Procéder à une inauguration officielle et/ou à

l’insertion d’un article dans la presse,• Mettre en oeuvre les actions commerciales,• Communiquer au moins deux fois par an.

LES ORGANISMES D’ACCOMPAGNEMENT A LA CRÉATION-REPRISE EN RÉGION

EN POITOU-CHARENTESADIE 16, 17, 79, 86 : finance et accompagne les créateurs d’entreprise, plus particulièrement les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux.

AGEFIPH : finance, garantie et accompagne l’insertion professionnelle des personnes handica-pées.

BGE 16, 17, 79, 86 : ce Réseau mobilise les res-sources nécessaires pour assurer conseil et forma-tion (financements publics et privés, fondations…)

BPIfrance Poitou-Charentes accompagne les entreprises de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, du crédit jusqu’à la consolidation de fonds propres, en passant par les garanties.

CCI Angoulême, Cognac, La Rochelle, Niort, Poitiers, Rochefort pour les formalités de création, les conseils et les solutions d’hébergement (commerce, services et industrie).

CDA 16, 17, 79, 86 : les Communautés d’Agglomé-ration ou de Communes conseillent et proposent des Zones d’Activités, des pépinières et hôtels d’entreprises.

CERFRANCE est le 1er réseau de conseil et d’expertise comptable en France.

CHAMBRE DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT 16, 17, 79, 86.pour les formalités de création, les conseils, les solutions d’hébergement dédiés aux artisans.

CONSEIL RÉGIONAL : aides, accompagnement, subventions.

COUVEUSE D’ENTREPRISE 17 : Une couveuse est un lieu d’accueil au sein duquel le créateur peut tester son concept en situation réelle et valider la faisabilité de son projet.

DIRECTION RÉGIONALE DES ENTREPRISES, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi : Informations, finance-ment, aides sociales.

ECTI : association de 3.000 bénévoles retraités en France, anciens cadres ou anciens chefs d’entreprises, qui interviennent pour conseiller et accompagner les entreprises et les créateurs.

EGEE Poitou-Charentes : association nationale de bénévolat économique composée d’anciens cadres ou dirigeants proposant conseils et accom-pagnements pour les jeunes, les créateurs, les PME/TPE.

EXPERT COMPTABLE : il est le conseiller de proximité du chef d’entreprise et accompagne les créateurs/repreneurs à chaque étape de leur parcours.

INITIATIVE France (16, 17, 79, 86) : 1er réseau associatif de financement et d’accompagnement des créateurs d’entreprise avec 231 plateformes locales en France.

IPCA : membre du réseau France Active, Insertion Poitou Charentes Active accompagne notamment les structures d’utilité sociale.

RÉSEAU ENTREPRENDRE Poitou-Charentes : Association majeure pour l’accompagnement à la création/reprise (prêt d’honneur)

RSI : le Régime social des Indépendants dispose d’une agence d’accueil à Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers.

URSCOP Poitou-Charentes : Conseil et appui aux coopératives et aux Scop, aide à la création ex nihilo ou à la reprise d’entreprises par les sala-riés. Voir aussi Aceascop à Poitiers, Chatellerault et Niort.

Rappel : La plupart de ces entités se retrouvent sur l’ensemble des autres régions ou départe-ments français.

EN LIMOUSINAGIR ABCD est une ONG regroupant des retraités qui apportent leurs compétences en faveur de l’insertion sociale et économique.

La Boîte à Business propose Pépinière et Hôtel d’entreprises avec domiciliation commerciale

CRESS : la Chambre Régionale de l’Economie Sociale & Solidaire accompagne les initiatives dans ce secteur d’activités.

Limousin Business Angels a accompagné le dé-marrage et le développement d’une cinquantaine d’entreprises pour 8 M€.

La Région a mis en place un portail internet dédié à la création, reprise & transmission : creezenlimousin.fr

EN VENDÉELa Chambre de Commerce et d’Industrie est devenue un business angel à la vendéenne avec Vendée Croissance qui dispose d’un fonds doté de 6 M€.

EN GIRONDELa Région a mis en place deux accès internet dédié à la création, reprise & transmission :• aquitaine.fr/actions/innovation-et-emploi/éco-

nomie/mon-projet-economique/je-cree• transmission-reprise.aquitaine.fr

CRESS : la Chambre Régionale de l’Economie Sociale & Solidaire accompagne les initiatives dans ce secteur d’activités.

COOP & BAT, coop’Alpha, Couveuse Anabase sont des coopératives qui permettent de tester son concept en grandeur réelle.

FINAQUI est une association de Business Angels qui intervient dans le grand sud-ouest.

RAPPEL : Vous pouvez aussi consulter la liste des incubateurs en Région dans le JDP N° 128 ou sur journaldesprofessionnels.fr.

Sources : APCE (Agence pour la Création d’Entreprise), petite-entreprise.net

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Le concept d’essaimage désigne « le soutien apporté par une entreprise à ses salariés qui veulent créer ou reprendre une entreprise ». Ce soutien peut prendre plusieurs formes qui vont du simple apport d’informations à l’accompagnement technique en passant par la formation (gestion, management..), la mise en réseau, l’appui logistique ou le soutien financier (prêt).

Intérêt pour le salariéLe salarié profite d’un accompagnement plus sécurisé pour bien démarrer son projet et se sépare de son employeur dans une relation gagnant/gagnant. En outre, il bénéficiera peut-être de commandes de la part de son ex entreprise.

Intérêt pour l’entreprise sourceL’entreprise dispose d’une solution RH plus flexible en gardant la possibilité de solliciter ponctuellement son ex collaborateur qui aura gagné en « potentiel entrepreneurial ». C’est aussi un outil de motivation : en encourageant l’essaimage, l’entreprise libère des postes et favorise la mobilité de ses salariés en interne.

On distingue trois types d’essaimageL’essaimage à froid, ou actif : il est à l’initiative du salarié dans une démarche proactive de création d’entreprise. L’essaimage à chaud, ou social : l’entreprise cherche à résoudre un problème de sureffectif ou mène une politique de restructuration. Elle met alors en oeuvre un dispositif d’essaimage incitatif et encourageant. L’essaimage stratégique : c’est une démarche gagnant/gagnant pour externaliser une activité dans une approche d’optimisation économique pour les deux parties. Il peut alors y avoir transfert de compétences, de technologie, de brevet.

La solution de l’essaimage

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FIDAL vous dit tout sur les réflexes incontournables pour une transmission réussie :

Quelles précautions élémentaires dois-je prendre pour assurer une transmission d’entreprise sereine ?

La notion de risques est inhérente à toute transmission d’entreprise.

Côté acquéreur, il faut appréhender l’entreprise cible dans sa globalité et tenter de limiter les risques potentiels. Côté vendeur, la transparence est nécessaire pour mieux minimiser sa responsabilité après la cession.

Il existe à cet effet de nombreux garde-fous techniques afin de sécuriser et d’optimiser les conditions de l’opération : audit préalable, rédaction du protocole d’accord, formule de calcul du prix d’acquisition (notamment les clauses de révision et/ou de complément de prix), garanties de passifs et/ou d’actifs, surtout dans un contexte qui s’internationalise de plus en plus.

Je redoute une forte pression fiscale lors de la transmission. Quelles solutions s’offrent à moi ?

Sans anticipation, la transmission d’une entreprise peut être taxée à un taux marginal d’imposition de 45 %, que la transmission soit à titre gratuit (droits de donation ou succession) ou à titre onéreux (barème progressif de l’impôt sur les revenus).

Il existe néanmoins des dispositifs fiscaux qui permettent de diminuer plus ou moins fortement cette imposition (régime du dirigeant partant à la retraite, le pacte Dutreil, le système du quotient etc.).

Pour pouvoir en bénéficier, il est impératif d’anticiper le projet de transmission d’entreprise dans la mesure où le respect de certaines conditions d’application de ces dispositifs s’apprécie sur une durée de plusieurs années avant l’opération (8 pour le régime du départ en retraite, 6 pour le Dutreil notamment).

Est-il nécessaire d’organiser ma situation patrimoniale post-transmission ? Sous quel délai ?

Comme rappelé, l’anticipation, notamment fiscale, de la transmission d’entreprise est indispensable à l’application des disposi-tifs d’allègement de l’impôt sur les plus-values. Elle l’est tout autant, en cas d’insuffisance de ces mêmes dispositifs, pour bâtir es stratégies alternatives ou complémentaires d’optimisation. Or, celles-ci sont le plus souvent basées sur des opérations « familiales » (aménagement du régime matrimonial, donation avec ou sans dispositif Dutreil selon le degré d’anticipation, constitution d’une société holding patrimoniale…).

C’est donc en réalité toute l’architecture de la situation patrimoniale post-cession qui doit être examinée et déterminée dans ce même temps.

Quelles conséquences pour les salariés ?

La transmission d’entreprise peut être effectuée par cession de droit sociaux ou par cession de fonds de commerce. Les consé-quences pour les salariés (et les droits collectifs dont ils bénéficient) sont différentes dans l’une ou l’autre de ces hypothèses.

De manière générale, les aspects sociaux en cas de transmission sont multiples et peuvent s’avérer très importants dans le projet : communication avec les organisations syndicales, consultation des institutions représentatives du personnel, éventuelle informa-tion des salariés, éventuelle négociation/harmonisation du statut collectif après réalisation de l’opération de transmission, etc …

Votre contact sur ce sujet : Nicolas FERAUD, Avocat AssociéBureau de La Rochelle - 9 rue de l’Ouvrage à Cornes 17 013 La Rochelle - Tel : 05 46 50 56 66

Transmissiond’entreprise :

les clés dela réussite !

Pour en savoir plus, FIDAL a réalisé en 2015 une enquête sur la Transmission et Pérennité de l’entreprise auprès de 115 dirigeants de plus de 50 ans disponible sur le blog : www.fidal-avocats-leblog.com ou en contactant le service communica-tion (nantes.communication@fidal.com)

Transmettre son entreprise, c’est avant tout anticiper. La multiplicité des dispositifs, leur instabilité et les nombreuses conditions qu’il convient de respecter sont susceptibles de constituer autant de freins s’ils ne sont pas pris en compte suffisamment tôt par le dirigeant.

PUBLIREPORTAGE

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charente

AMC change de dimension avec une prise de participation de BolloréLa société AMC (Agence Maritime Cogna-çaise) de Châteaubernard, est spécialiste de l’affrètement et de l’organisation des transports de marchandises. Elle noue un partenariat avec le groupe Bolloré, qui pèse 10,6 Mds € CA et pos-sède une importante activité transport et logis-tique. Celui-ci a annoncé le 20 janvier une « prise de participation importante » dans l’entreprise charentaise, dont la hauteur n’est pas précisée, à travers sa fi liale SDV Logistique Internationale, qui fait partie de Bolloré Logistics.Fondée en 1963, AMC réalise 30 M€ de CA consolidé en 2015. Avec un réseau mondial de fi liales (New York, Espagne, Chine) et d’agents, elle intervient dans les frets maritime, aérien, et ferroviaire sur tous les continents. Le secteur des vins et spiritueux représente 70 % de son acti-vité. Le reste se partage entre le bois, le papier, le verre, les matériaux de construction, l’alimen-taire et les cosmétiques. Pour ses clients tels qu’Hennessy ou Castel, elle organise entièrement la chaîne logistique, pour un service sur mesure. AMC a expédié plus de 40 000 conteneurs en 2015, soit 15 000 conteneurs EVP.Avec cette prise de participation, la société change véritablement de dimension. Elle pourra s’appuyer sur le réseau mondial de Bolloré Logistics pour une commercialisation dans plus de 100 pays. Elle renforcera les forces de vente du groupe breton dans les autres régions viticoles françaises. De son côté, Bolloré se renforce dans le secteur des vins et spiritueux et peut poursuivre sa stratégie de services techniques à haute valeur ajoutée. Le ramassage dans les chais en fait partie. Édouard Wollenweber, qui reste directeur général d’AMC, annonce ainsi que le rapprochement doit faire de la marque « l’un des leaders mondiaux sur ce secteur d’activité des vins et spiritueux et produits vitivinicoles ».AMC compte 50 salariés, en incluant la fi liale SEMT. Elle prévoit 9 créations d’emplois cette année.

Les Transports Poupeau rachètent Voiron pour former un leader régionalDepuis le 29 janvier, les Transports Voiron (siège à Jarnac) sont cédés à l’entreprise Poupeau de Salles d’Angles, qui acquiert 100 % du capital. L’opération, réalisée à l’occasion du départ en retraite du cédant, a nécessité 1 an de négociations. Voiron est présente sur les marché des marchandises générales, de la location de poids-lourds avec conducteur, de la logistique et du vrac liquide.Avec cette acquisition, les transports Poupeau, qui font partie du groupement Evolutrans, em-ploient désormais 180 salariés et possèdent 140 véhicules moteurs. Le CA cumulé de l’ensemble, présent au niveau national, atteint 20 M€ en 2015. Le dirigeant Philippe Poupeau ne compte d’ailleurs pas en rester là. Il prévoit de réaliser 30 M€ CA d’ici trois ans et ambitionne de devenir « le leader du marché en Poitou-Charentes ». Par ailleurs, la marque qui porte son nom profi te de cette opération de croissance externe pour dévoiler une nouvelle identité graphique.L’existence juridique de la société Voiron sera conservée, ainsi que sa marque. L’ensemble du personnel est repris, soit 80 salariés. Cependant, l’activité citernes liquides est cédée à Veynat, basé en Gironde, avec 8 salariés.

La Cepap verdit la production d’enveloppesA Roullet-Saint-Estèphe, la Cepap (Compagnie européenne de papèterie) produit des enveloppes sous la marque La Couronne. Elle a fait le choix d’intégrer le développement durable à toutes les étapes de la production : recyclage des chutes de papier, réutilisation des encres mais aussi de l’air chaud, utilisation de la poussière dans la compo-sition de carton… Elle recourt à des fournisseurs locaux auxquels elle demande aussi des engage-ments environnementaux. Investissements ma-tériel et lutte contre les gaspillages permettent d’obtenir des résultats tangibles. En dix ans, la consommation d’électricité a ainsi été réduite de 17 %, celle de gaz de 31 % et celle d’eau de 48 %. De même, depuis 2009, l’empreinte car-bone des produits est passée de 6,1 à 5,72 kilos de carbone pour 1 000 enveloppes. Participa-tion et engagement des 200 salariés servent ce processus d’amélioration continue.

Chape Liquide Charentaise dans le top 10 nationalLa société Chape Liquide Charentaise a été créée en 2001 par Thierry Ravon, ancien cadre de Lafarge. L’entrepreneur avait alors fait le choix de se limiter au marché de la chape liquide, en Charente et dans les départements voisins. Cette technique, qui permet d’adapter la quantité de béton au type de plancher, autorise souvent un prix de revient moins élevé. L’entreprise certifi ée RGE met désormais l’accent sur la résine de sol et les chapes en béton lavé, cirées et colorées, avec à nouveau un positionnement prix attractif. Elle fi gure aujourd’hui dans le top 10 français de l’application de chape. Elle intervient sur 1 000 maisons individuelles par an, principalement pour des constructeurs, ainsi que sur des chantiers d’entreprises.La société basée à Balzac réalise 2,1 M€ CA avec 19 salariés. Elle a maintenu son niveau d’activité malgré la crise du bâtiment.

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Cook Up Solutions se tourne vers les Etats-UnisLe groupe agroalimentaire Comigel, basé à Metz, spécialiste du plat cuisiné surgelé, est devenu Cook Up Solutions en 2014 pour manifester sa volonté de pénétrer davantage l’international. Le site Atlantique Alimentaire de La Rochelle acquis en 2010 a pris la même dénomination. Sa produc-tion débarquera ainsi aux Etats-Unis avant l’été. L’objectif est de faire passer le CA à l’export de 12 % à 25 % en 2018. Pour s’adapter au marché américain, il a fallu modifi er les emballages en utilisant du plastique et non du carton. Le lance-ment de la marque La Table de Léontine, qui mise sur la tradition et la qualité culinaire française, accompagne cette stratégie. L’Asie et le Canada fi gurent également parmi les nouvelles cibles.Le site de La Rochelle, qui produit annuellement 7 000 tonnes de tartes salées et 8 000 tonnes de crêpes, réalise 32 M€ CA en 2015, avec un effectif de 190 salariés. Produisant sous marque de distributeurs, sauf pour les plats destinés aux Etats-Unis, il est le 2e fabricant européen sur ces 2 spécialités. L’entreprise est également à l’origine d’une solution simple de démoulage des tartes, qui permet de réduire les emballages.Cook Up Solutions, qui fête ses 40 ans, est l’une des 4 entreprises françaises disposant de la certifi cation BRC Food, niveau AA+.

Entreprises Qui bougent

Alain Rousset chez Stelia : « Réaliser la compétitivité par la productivité » et l’innovationLe 10 mars, le Président de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes Alain Rousset s’est rendu à l’usine Stelia Aerospace de Rochefort (groupe Airbus), où il a été reçu par le PDG Cédric Gautier. L’entreprise issue de la fusion Sogerma-Aerolia atteint un chiffre d’affaires de 2 Mds €. Elle emploie 1 500 personnes dans la grande région, dont plus de 800 à Rochefort, où 60 postes seront créés en 2016.Le site charentais regroupe 2 grandes activités, les sièges et l’aérostructure. Côté sièges pilotes, il équipe tous les Airbus, ce qui représente plus de 2 000 unités par an, plus les activités développement, qualifi cation et après-vente. Rochefort produit également les fauteuils passagers des classes « business » et « premium ». 16 000 sortent du site chaque année. Très sophistiqués et construits en matériaux qualifi és aéronautique, ils sont personnalisés en fonction des besoins des compagnies clientes, qui sont friandes de différenciation et d’innovation. 2 nouveaux projets sont soutenus par la région à hauteur de 250 000 € au total : Genosia, une nouvelle génération de sièges pilotes et Plume-S3L, une structure en composite intégrée pour les fauteuils de classe affaire.S’agissant de l’aérostructure, le site Stelia doit répondre à une forte demande car Airbus dispose de 10 ans de carnet de commandes. Il est le seul à réaliser les sections de fuselage de l’A330. Pour l’A320, il atteindra 60 avions par mois d’ici 2018. Il construit aussi certaines des sections qui permettent d’allonger le fuselage de l’A321, ainsi que la rampe d’accès de l’A400M militaire. Sur le nouvel A350, Rochefort réalise la partie du fuselage central qui supporte les trains d’atterrissage. Une forte montée en cadence est en cours sur cet appareil : de 14 avions en 2015, on passera à 50 en 2016. De plus, depuis quelques mois, l’usine travaille pour Bombardier.Stelia innove aussi dans le processus de production, avec l’assemblage vertical de certaines sections de fuselage, plus ergonomique. L’opérateur travaille sur des plate-formes mobiles. Selon Cédric Gautier, « On gagne beaucoup de contrats parce qu’on a rationalisé et augmenté la productivité ». Il explique par ailleurs que l’entreprise a besoin de sous-traitants « qui ont la taille critique pour innover ».Pour Alain Rousset, la fi lière aéronautique de la grande région est « extraordinaire ». Il se dit très attentif à la structuration industrielle. Il estime qu’il faut dépasser le débat idéologique sur les charges et le temps de travail, mais réaliser la compétitivité par la productivité, comme le montre l’exemple de Stelia. Pour cela, il se montre très ambitieux sur le programme régional « Usine du futur » (V. plus haut).

SwimForm lève 100 000 euros en une journéeLa société SwimForm de La Rochelle est née en 2005 de la rencontre d’un champion de triathlon, Frédéric Pierrat, et d’un ingénieur, Mathieu Périé, qui ont élaboré et commercialisé une turbine de nage à contre-courant. Elle a ensuite connu deux diversifi cations. D’abord, ce fut la fabrication, la commercialisation et l’installation de bassins aquatiques pour les professionnels et particu-liers, pour la nage, la rééducation, l’aquabike, les centres de remise en forme ou encore les kinésithérapeutes. Puis, elle a conçu les centres aquatiques SwimCenter en 2014, qui sont deve-nus le premier réseau de France. D’abord créés sous la forme de franchises, ils proposent des cours collectifs aquatiques (aquabike, aqua-fi tness, aquagym…) pour tout public dans un espace de 150 à 600 m². Le réseau comprend au-

jourd’hui 20 établissements. SwimForm a lancé également ses propres centres, hors franchise, en 2015 à Niort l’année dernière, puis à Toulouse cette année.

Pour ce développement qui nécessite une levée de fonds 1 M€, elle a recouru au « crowdlending », c’est-à-dire le fi nancement participatif par prêt consenti par des particuliers, via la plate-forme Look&Fin, n° 3 français pour les montants collec-tés en 2015. Pour une opération de prêt portant sur 100 000 €, les fonds ont été obtenus en 24 heures. « On ne pensait pas que notre concept plairait autant », ont déclaré les dirigeants. La société prévoit désormais de recourir à une nouvelle levée de fonds et à un prêt bancaire.

SwimForm, qui surfe sur l’intérêt du public pour la santé, réalise 4 M€ CA en 2015. Elle possède également les marques Turbine de Nage, Poolive, Eokiné et SwimCryo.

Alain Rousset, au centre, guidé par le PDG de Stelia, Cédric Gautier, à droite, découvre un bel outil industriel

Cédric Gautier, Alain Rousset et Hervé Blanché, maire de Rochefort, devant un siège passager premium

Elixir Aircraft fi dèle à son plan de volElixir Aircraft est une start-up étonnante basée à Périgny, qui promet la construction d’un avion biplace de loisirs conçu pour les aéro-clubs et particuliers (V. JDP n° 125). Celui-ci entend représenter une nouvelle génération face à des aéronefs datant de 40 à 60 ans.La société dirigée par Arthur-Léopold Léger, dont 3 membres de l’équipe ont été formés dans les plus grandes écoles aéronautiques, a bouclé une première levée de fonds en décembre pour la construction du prototype. Le premier vol doit être réalisé cet été, en vue d’une commercialisation mi-2017. Pour cela, la petite équipe travaille sur les dossiers de certifi cation LSA [Light Sport Aircraft]. L’appareil de 265 kg, équipé d’une hélice à pas variable, dispose de pièces structurantes en

carbone : fuselage, aile d’un seul tenant, gouverne et pièces d’habillage. La conception est inspirée du nautisme de compétition. Elixir Aircraft annonce des caractéristiques intéressantes par rapport aux avions classiques, telles qu’un fort gain de poids, 280 kg de masse d’emport, sécurité et économie, avec une consommation divisée par 2 et l’usage de carburants automobiles. Doté de motorisations de 100 ou 135 chevaux, il pourra atteindre 350 km/h dans la version la plus performante. Le programme dispose du soutien de l’Union européenne et de la Région. La société recour-ra à une nouvelle levée de fonds en juin pour la construction de l’appareil, entièrement réalisée en Charente-Maritime, notamment grâce aux partenaires C3 Technologies et Simair. Elixir Aircraft prévoit de produire 50 avions par an et de créer une cinquantaine d’emplois locaux.

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Sothys, empire corrézien de la cosmétiqueSi le siège du groupe Sothys est à Paris, c’est la Corrèze qui lui donne son identité et représente l’essentiel de son activité, avec la recherche-développement et la production. Le groupe est leader sur le marché de la cosmétique profes-sionnelle, à destination des instituts de beauté et spas. Il est présent dans plus de 120 pays et plus de 15 000 établissements, avec ses marques Sothys, Bernard Cassière et Simone Mahler.Le groupe Sothys, dont les origines remontent à 1946, est contrôlé à 100 % par la famille Mas, qui l’a acquis en 1966. Dès lors, celle-ci a choisi de s’éloigner de Paris et d’implanter le laboratoire à Brive, puis la production dans le village de Meyssac en 1971. Dès cette époque, les dirigeants ont aussi misé sur l’international. Par la suite, ils ont supprimé les composants animaux et les parabens. Sothys fait partie du pôle de compétitivité Cosmetic Valley et travaille avec l’Université de Limoges, sur des ingrédients les plus naturels possibles et si possibles locaux, comme le lin, le chocolat, ou encore l’extrait de cèpe.Le groupe emploie aujourd’hui 345 personnes en France et 265 à l’étranger. Il réalise 56 M€ CA dont 30 pour Sothys Paris, qui assure le posi-tionnement et la commercialisation de la marque éponyme. Les autres fi liales commerciales sont la Société françaises de cosmétiques et Simone Mahler. Le groupe s’est par ailleurs doté d’un parc, les Jardins de Sothys, à Auriac, qui four-nit des plantes pour des préparations. Depuis

peu, la marque Beauty Garden commercialise des tisanes, confi tures et cosmétiques haut de gamme, créés à partir d’ingrédients bios récoltés sur place.Le 11 mars, le Président de Région Alain Rousset a visité la fi liale Simah, située à Meyssac, qui fabrique l’ensemble de la gamme et assure la logistique. Il s’est ensuite rendu chez Inovéos à Brive (composants pour applications micro-ondes).

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Thales va installer 2 400 salariés à MérignacPoids lourd industriel avec 62 000 salariés et 14 Mds € CA, Thales est un leader mondial des systèmes électroniques et équipements pour l’aéronautique, embarqués et au sol. Le groupe construit un « campus » usine de 55 000 m² dans la zone aéroportuaire de Mérignac, à proximité d’une forte concentration d’activités aéronau-tiques. 2 400 personnes devraient s’y installer, les premières arrivant en octobre. 1 000 salariés quitteront chacun des sites de Pessac et du Hail-lan. Le premier travaille sur les systèmes aéropor-tés et le second sur les systèmes de visualisation de cockpit. Les nouveaux locaux regrouperont aussi les activités R&D avionique situées à Meudon et Vélizy, ainsi que des équipes de Va-lence. Une centaine de recrutements pourraient être effectués, notamment dans le numérique et la cybersécurité.

L’investissement de 200 M€ est le plus gros réalisé dans l’agglomération bordelaise depuis 40 ans. Un « hub innovation » de 1 000 m² sera ouvert aux clients, partenaires et universités.

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Groupe Sica Atlantique • 69, Rue Montcalm • 17026 La Rochelle Cx 1 • Tél : +33 (0)5 46 43 99 22 • sica-atlantique.com

PREMIER OPÉRATEUR DU PORT DE LA ROCHELLE-PALLICEImplanté sur le port de La Rochelle-Pallice et sur le site de Tonnay-Charente, le Groupe Sica Atlantique, par son offre de services complète sur l’ensemble des métiers de la logistique portuaire, par sa capacité d’accueil sur mesure, du Panamax aux caboteurs, procure à toute une région le rayonnement national et international d’un pôle économique et industriel incontournable de la façade atlantique. Créateur d’emplois, le Groupe poursuit son développement dans un engagement durable, par une augmentation de ses capacités et de ses performances sur la filère céréalière, tout en intensifiant la diversification de son territoire d’intervention à l’ensemble des activités industrielles.

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Dominique Bussereau, Président du Conseil Départemental de Charente-Maritime, devant la maquette de l’Elixir Aircraft au salon du Bourget, en juin dernier

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Le panneau solaire hybride de Base utilisé pour le séchage écoloSébastien Ackermann, Président-fondateur de la société Base, située à Canéjan, a mis au point avec son équipe des panneaux solaires hybrides produisant de l’électricité et de la chaleur utili-sée pour l’eau chaude. Ce dispositif dénommé Cogen’Air, qui repose sur une technologie bre-vetée, produit en définitive 4 fois plus d’énergie qu’un panneau classique. Une maison de taille moyenne équipée de 5 panneaux est ainsi auto-suffisante pour 50 à 60 % de ses besoins en élec-tricité et chauffage. La solution, qui a nécessité 3 ans de recherche et développement, a reçu le prix de la Fondation Nicolas Hulot en 2015.Pour son développement, Base, qui commercia-lise des systèmes énergétiques autonomes sous la marque Sellande, a levé 1 M€ fin 2015 avec l’aide d’Aquitaine Développement Innovation. Cela marque l’entrée au capital des sociétés Johes et 1M86. A cette occasion, l’investisseur Luc Milbergue, dirigeant de l’entreprise d’études marketing, Stratégir, a pris les fonctions de direc-teur général.Outre l’habitat, la solution Cogen’Air s’ouvre à de nouveaux débouchés. Elle est ainsi utilisée pour le séchage de produits agricoles comme le four-rage. L’entreprise construit désormais sa propre plate-forme expérimentale au Barp afin de sé-cher du bois énergie sans recours aux énergies fossiles. Elle servira également de démonstrateur commercial. La centrale, également destinée à la recherche, représente un investissement de 1,1 M€, qui a reçu le soutien du Conseil régio-nal, du Crédit Agricole d’Aquitaine et du Crédit Mutuel du Sud-Ouest.Base, créée en 2009, annonce 200 projets en 2016-2017 et prévoit de lever 2,5 M€ cette année.

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Célio équipera 2 nouveaux paquebotsAvec environ 190 salariés, l’entreprise d’ameu-blement Célio de La Chapelle-Saint-Laurent, fait partie des grands industriels des Deux-Sèvres, spécialiste notamment des univers de la chambre et du rangement. Début février, elle a reçu une commande du chantier naval STX de Saint-Na-zaire, portant sur 2 paquebots pour le croisiériste MSC. Cela représente 3 200 cabines à aménager, ce qui occupera une dizaine d’emplois.L’entreprise créée en 1952, avait déjà obtenus des marchés pour équiper 2 paquebots en 2014 et 2015. Ayant postulé au pied levé après la liquidation de l’entreprise Paul-Michel, elle avait séduit STX en prouvant sa capacité à respecter des délais très courts (1 200 cabines en 6 mois) ainsi qu’un cahier des charges très précis et en s’adaptant aux contraintes spécifiques aux navires. L’entreprise, qui s’est par ailleurs tournée vers l’exportation ainsi que l’hôtellerie, dispose d’une option pour une 3e commande encore plus importante.Les meubles Célio, qui ont su résister à la crise du secteur, ont récemment investi 2,5 M€. Ils ont reçu la visite de la Secrétaire d’Etat au Commerce Martine Pinville en septembre dernier.

Smacl Santé rejoint une union de groupe mutualiste sous l’égide d’AG2R La MondialeSmacl Santé, basée à Niort, se choisit une nou-velle famille après sa séparation avec Smacl Assurances, laquelle se rapproche de la MNT

(V. JDP n° 128). Sous l’égide d’AG2R La Mondiale, 1er groupe de protection sociale et patrimoniale en France, Smacl Santé intègre en effet une union de groupe mutualiste (UGM) avec 3 partenaires représentant chacun une partie de la fonction publique : la Mutuelle du Ministère de la Justice (MMJ), la Mutuelle nationale des sapeurs-pom-piers de France (MNSPF), la Mutuelle des Hôpi-taux de la Vienne (MHV). Les 4 entités constituent désormais le « Pôle Fonctions publiques » d’AG2R La Mondiale et appartiennent à l’union AG.mut, qui comprend 17 mutuelles au sein du groupe.Robert Chiche, Président de Smacl Santé, prend la présidence de l’UGM Fonctions publiques d’AG2R. Dans un contexte réglementaire changeant, celle-ci promeut un nouveau modèle. Son objectif consiste à faciliter et à « développer – en les coordonnant – les activités de ses membres qui demeurent, pour chacun d’entre eux, directement responsable de la garantie de leurs engagements. »Smacl Santé, qui emploie 50 salariés, réalise 30 M€ CA en 2015 pour un portefeuille assu-ré de plus de 65 000 adhérents. Elle inaugurera son nouveau siège niortais en juin.

Inter Mutuelle Assistance propose une aide géolocalisée sur les autoroutesLes bornes oranges des autoroutes vont-elles finir au rebut ? Le groupe Inter Mutuelle Assistance (IMA) a lancé une solution de mobilité connec-tée «Assistance Géolocalisée Autoroute» cou-vrant toutes les autoroutes à péage françaises, accessible à travers ses dispositifs numériques. L’automobiliste en détresse est mis en relation directement avec les PC autoroutiers. Cela per-mettrait un gain de temps de 13 minutes sur une intervention, en évitant de se déplacer vers une borne orange. En effet, la présence de piétons intervient dans 15 % des accidents mortels sur ce type de voies. Il faut également noter que le groupe PSA Peugeot-Citroën vient de renouveler pour 2 ans le contrat avec IMA pour le dispositif d’appel d’urgence géolocalisé « e-call » de ses véhicules, qui devrait connaître de nouveaux développements cette année. La société d’as-sistance travaille aussi avec 7 des 11 construc-teurs ayant adopté des solutions de ce type, dont Renault. De tels systèmes seront obligatoires sur les véhicules neufs en avril 2018.Inter Mutuelle Assistance termine actuelle-ment le chantier de son nouveau siège à Niort, qui représente un investissement de 20 M€. Son chiffre d’affaires a atteint 568 M€ en 2014. IMA emploie 3 300 salariés dont environ 1 450 à Niort, auxquels il faut ajouter près de 450 sai-sonniers pour la période estivale.

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L’Arbre Vert sous pavillon italienA Saint-Benoît, Quadripack est un site de fa-brication et conditionnement de produits ména-gers et d’hygiène corporelle écologiques, tels que liquides vaisselles, nettoyants pour la mai-son, lessives. Ses produits sont vendus sous la marque L’Arbre Vert, qui est la première à avoir commercialisé un liquide vaisselle écologique. Quadripack, qui était liée à Novamex, basée dans le Vaucluse, est devenu italienne en septembre. En effet, toutes deux ont été acquises par le mi-lanais Sodalis et prennent le nom de Sodalis France. L’acquéreur possède diverses marques sur le marché de l’hygiène : Denim, Vidal et Fresh and Clean. L’Arbre Vert se voit ainsi ouvrir de nou-veaux marchés au Sud et à l’Est de l’Europe.

Le site Sodalis de Saint-Benoît accueille près de 32 000 m² de bâtiments sur 12 hectares et emploie 54 salariés. Il voit sortir 20 millions de produits chaque année et a connu une progression de 11 % l’année dernière. En 2014, il a atteint 20,250 M€ CA.L’ancien patron de Novamex Michel Leuthy a fait de l’Arbre Vert une marque écologiquement et socialement responsable, dont les produits ré-pondent à des critères plus exigeants que l’Eco-label européen. L’usine a ainsi banni certaines productions jugées polluantes, comme les aéro-sols et de nombreux composants suspectés d’être dangereux. Et pour mettre en avant ses argu-ments auprès du public, la marque vient de lancer un « observatoire de la santé et de l’environne-ment », un site qui publie des études sanitaires et des avis d’experts, afin d’aider à faire le tri entre bonnes et mauvaises substances.

La SFEL sous les feux de la rampeL’entreprise SFEL produit des luminaires à Saulgé : tubes d’éclairage, plafonniers, lampadaires pour les lieux collectifs. Créée il y a 40 ans, elle s’est trouvée moribonde à l’aube des années 2000, à la suite du déclin de son activité de sous-traitance. A partir de 2004, les repreneurs Guy et Bruno Charnay ont choisi une nouvelle stratégie. Ils ont commencé par dessiner eux-mêmes de nouveaux produits et lancer leur propre gamme. Si la société recourt de plus en plus à des designers extérieurs, elle se vante de tout réaliser en interne. Elle doit son succès à une organisation dans laquelle l’agi-lité est le maître mot : adaptation des produits et du personnel, personnalisation pour répondre aux besoins des clients, électronique spécifique...

Elle s’appuie par ailleurs sur les chercheurs de l’Université de Poitiers.La société a aussi ressuscité la marque Gal, qui réinterprète des produits anciens et vient de re-lancer les grandes lampes plafonniers circulaires du début du XXe siècle. Disposant d’un magasin d’exposition à Pantin, la SFEL est désormais reconnue par les plus grands architectes, avec lesquels elle travaille en partenariat.Depuis 10 ans, SFEL a investi plusieurs millions d’euros et multiplié son CA par 2,5, pour atteindre 4,9 M€, avec 33 salariés.

Un « award » pour TMH-NovatecLa PME TMH-Novatec de Poitiers (groupe Tech-man Head) fabrique et entretient des pièces moteurs et accessoires pour l’aéronautique. Elle a reçu un « Supplier Performance Award » de la part de son donneur d’ordres Snecma, fa-bricant de moteurs (groupe Safran). La société de maintenance est récompensée pour sa qualité (0 ppm), sa rigueur et son respect des délais (100 % à l’heure), sur 18 mois de production.TMH-Novatec et Snecma avaient en effet conclu un accord en 2014 pour la réparation de pièces du moteur GE90, le plus puissant du marché pour les avions commerciaux, équipant l’aéronef Boeing 777. Une organisation industrielle basée sur le « lean manufacturing », c’est-à-dire, au plus juste, sans gaspillage ni temps mort, a alors été mise en place, afin d’atteindre une performance globale conforme aux attentes du client. Le groupe aéronautique Techman Head regroupe aussi 4 autres PME du secteur de l’aéronautique maîtrisant les technologies les plus en pointe :

3 questions à Thomas Raimbault

Codirigeant de Landry Transports à Thouars

QUELLE EST L’ACTIVITÉ DE VOTRE ENTREPRISE ET QUELS SONT SES DÉVELOPPEMENTS ?

Nous avons deux activités, le transport de marchandises et la logistique. Celle-ci est passée de 4 % il y a un an à 15 %. Au départ, il s’agissait de simple stockage. Depuis quelques mois, nous nous sommes lancés dans la préparation de commandes pour Auriège, une marque acquise par le groupe Rivadis. Cela a donné lieu à un agrandissement de notre entrepôt, qui permet de répondre à la demande locale. De plus, nous avons racheté fin mars un bâtiment logistique de 7 000 m², qui représente un investissement de 1,5 M€. Pour un client thouarsais, nous assurerons le stockage de matière première et l’approvisionnement quotidien de la chaîne de production. Nous prévoyons 4 ou 5 embauches pour cette activité.L’entreprise possède 30 véhicules et emploie 47 salariés, dont 2 qui passent sous le statut de diri-geant. Les salariés ont généralement de l’ancienneté. Il y a peu de turnover chez nous.

COMMENT A ÉTÉ PRÉPARÉE LA TRANSMISSION DE L’ENTREPRISE ?Il faut savoir que la société créée en 1922, en est à sa 3e transmission. Aujourd’hui Jean-Paul-Landry et sa femme Catherine, la cèdent à deux de leurs trois enfants, Vincent et Alice, mon épouse, et à moi-même. Il a fallu régler le cas du 3e enfant qui n’est pas concerné. La transmission s’opèrera mi-avril. Elle a été préparée depuis 2009. A cette date, Vincent est entré dans l’entreprise. Il y est resté 3 ans, puis a eu une expérience à l’extérieur. Je suis arrivé en 2012 pour seconder Jean-Paul Landry et Vincent a réintégré l’entreprise en 2015 pour la phase opé-rationnelle. Actuellement, Alice, expert-comptable, rejoint l’entreprise. Nous avons eu la volonté commune de conserver le caractère familial de celle-ci et son ancrage dans le territoire.Même si la transmission a été préparée à l’avance, nous avons connu des embûches. Des parte-naires financiers ont fait trainer les choses.

DE QUEL ACCOMPAGNEMENT AVEZ-VOUS BÉNÉFICIÉ POUR CETTE TRANSMISSION ?

Nous faisons partie du groupement Astre, qui représente 160 entreprises en France. Il permet d’échanger du fret et d’acheter groupé. On dépose des marchandises à des confrères qui vont livrer à l’autre bout de la France, et inversement. Le groupement a créé un Club des Jeunes Dirigeants, qui regroupe des personnes qui sont arrivées récemment dans les fonctions de dirigeants, ou s’y préparent. J’en fais partie depuis sa création en 2012. Le club intervient sur la transmission, le recrutement, la logistique, la gestion. Il nous conseille, par exemple sur les outils de pilotage, les indicateurs à privilégier. Cela s’avère utile pour le partage d’expérience. Par exemple, il nous a aidés sur la question de quel rôle donner à chacun, dans la mesure où il y a 3 nouveaux dirigeants.

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TMH-AMS (bancs d’essais électroniques, accessoires hydrauliques, chariots de transport moteur), TMH-Tools (matériel de soutien au sol ou GSE, outillage), TMH-Cemep (usinage et ensembles mécaniques) et TMH-Concept (machines spéciales et outillage). Il est présent à Châtellerault, où se situe son siège, Poitiers, Jaunay-Clan et Toulon. Il travaille pour Airbus, Boeing, Dassault, Air France… Le groupe a désormais un nouveau directeur général, Philippe Jehanno, Président de l’UIMM de la Vienne, qui a passé une dizaine d’années à la tête de l’usine Saft de Poitiers.

Santé : B. Braun Chasseneuil innoveB. Braun est un groupe allemand de matériel médical basé à Melsungen, qui réalise 5,4 Mds € CA en 2014. Avec 2 000 salariés, il serait

le premier employeur du secteur en France. Le site de Chasseneuil-du-Poitou, qui emploie 125 personnes, fait partie des centres d’excellence mondiaux du groupe. Il intervient dans la recherche & développement et la production de dispositif médicaux de pointe, ainsi que dans les démarches de mise sur le marché. En l’occurrence, il s’agit de chambres implantables qui se mettent sous la peau du torse des patients pour diffuser les traitements de chimiothérapie, ainsi que de filtres à veine cave qui piègent les caillots de sang et évitent les embellies pulmonaires. La production atteint 220 000 unités par an, dont 84 % sont exportées.

Le site s’est fixé l’objectif d’un renouvellement ou nouveau produit par an. Il lance actuellement une véritable innovation, à travers une nouvelle génération de chambre implantable, conçue et produite sur place.

Cet effort de recherche doit beaucoup à l’ingénieure docteure Sylvie Plumet, arrivée en 2013 pour diriger le site, qui s’est par ailleurs employée à améliorer la qualité de la production. Dotée d’une bonne connaissance des manières de travail des dirigeants allemands de B. Braun, elle peut programmer près d’1 M€ d’investissements par an, par exemple pour acquérir des machines spéciales construites par TMH à Jaunay-Clan. Sylvie Plumet, qui s’attache à faire parler de l’entreprise localement, a reçu en décembre 2015 le prix « Top des Entreprises » du manager de l’année, décerné par La Nouvelle République, ce qu’elle explique par un « management par la confiance ».

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haute-vienne

1 500 000 euros d’argent frais pour Galalitum La société Galalitum de Saint-Léonard de Nobalat est spécialiste de l’injection plastique bi et tri-matière. Après son rachat en 2005 par Pierre Jouaud, elle s’est positionnée sur les pièces techniques complexes, qui nécessitent des cycles de développement longs. Elle est ainsi le fournisseur exclusif de Landis et Gyr pour les boîtiers des compteurs connectés Linky d’ERDF et travaille également pour British Gas ou encore Legrand. Elle réalise des pièces d’équipement de moteurs de camions et conçoit ses outillages. Avec 26 presses de 25 à 320 t., elle transforme près de 1 000 t. de matières thermoplastiques par an. Galalitum affiche près de 9 M€ CA et prévoit une croissance de 20 % en 2016.

La société vient de réaliser une augmentation de capital de 700 000 €, dont 600 à travers la société de gestion Sofimac Partners, via le fonds Opportunités Régions 2. En ajoutant le financement d’investissements productifs par les banques, le montage atteint 1,5 M€. L’opération devrait permettre de pénétrer des marchés complémentaires. Jean-Pierre Bouiller, directeur des participations chez Sofimac Partners, estime en effet que l’entreprise de 60 salariés est « dotée d’un savoir-faire exceptionnel (…) et d’un fort potentiel de redéploiement ».

Créée en 1889 dans le Jura, Galalitum fut une des premières entreprises à travailler la galalithe, un ancêtre des matières plastiques.

Le groupe Maqprint déménage et propose toujours plus de personnalisation

En mars, l’imprimeur Centre Impression (groupe Maqprint), actuellement à Feytiat, s’installe sur le site de la Manufacture moderne d’enveloppes à Limoges, dans un bâtiment moderne qui permet de doubler sa surface de production, pour atteindre 14 000 m², et de développer de nouveaux projets. La société créée en 1965 dispose de plusieurs pôles autour de l’imagerie, du montage, de l’impression et du web. Elle réalise des supports de communication, catalogues, revues, périodiques, etc. Centre Impression en profite pour s’équiper d’une nouvelle rotative très polyvalente qui doit lui permettre de gagner des parts de marchés sur l’impression labeur.

A l’automne, Centre Impression sera rejointe sur le nouveau site par Maqprint, actuellement à Saint-Junien. Dans un marché en contrac-tion, le groupe a construit sa stratégie autour

Marie-Christine Dokléar, Préfète de la Vienne, devant, de face, s’est rendue dans l’entreprise B-Braun dans le cadre de la Semaine de l’Industrie

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Une équipe d’experts pluridisciplinaire propose des accompagnements collectifs et individuels, trans-versaux et/ou thématiques autours de ces sujets, tout en soutenant les porteurs de projets dans leur recherche de fi nancements.

Le Pôle des Eco-Industries accompagne les territoires et les entreprisesDéveloppement de stratégies territoriales d’écono-mie circulaire et d’écologie industrielle et territoriale, éco-conception de produits ou de services, mise en œuvre de solutions d’économies d’énergie ou de prévention des déchets en entreprise, mise en réseau et création de synergies inter-entreprises, ou encore développement de nouvelles voies de valorisations ou de nouveaux matériaux éco-sourcés sont autant de sujets proposés par le Pôle aux acteurs régionaux.

Des résultats concretsUne soixantaine d’entreprises ont été accompagnées depuis 2011 dans le cadre de l’action collective PACTE « prévention déchets ». Sur la thématique énergie, l’action collective OGURE regroupant 10 entreprises régionales a permis des économies de 2 GWh/an et de plus de 120 000 € dès la première année sur leurs factures énergétiques. 12 territoires ont été accom-pagnés dans la structuration et la mise en œuvre de leur démarche d’écologie industrielle et territoriale. A La Rochelle, le projet Biotop regroupant 70 entre-

prises a notamment permis le développement de la première solution de toiture végétalisée 100% issue du recyclage : MeltingPot. En parallèle, un véritable travail de fond a été engagé pour accompagner la Région dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie régionale d’économie circulaire. Enfi n, le Pôle coordonne également des projets d’innovation et réalise des études techniques en lien direct avec ses champs d’expertise.

De nouveaux horizons de développement avec la région ALPCFort de ses résultats, le Pôle continue de renforcer ses expertises afi n de pouvoir proposer rapidement au nouvel ensemble régional un véritable centre de ressources en économie circulaire. En 2016, il a été retenu comme animateur du réseau régional d’économie circulaire sur le territoire de Poitou-Charentes. Il s’agit d’une première collaboration avec la nouvelle institution régionale sur le sujet. Conscient de la dimension du territoire et de la né-cessité de travailler avec des relais qui connaissent le tissu économique local, le Pôle a aussi entamé des échanges et partenariats avec différentes struc-tures implantées en Aquitaine et en Limousin. Son objectif : que les capacités d’expertises et les outils développés à l’échelle du Poitou-Charentes puissent bénéfi cier plus largement à l’ensemble des acteurs de la grande Région ALPC.

+ Informations : vous pouvez contacterValentin Magord, Pôle des Eco-Industries

par téléphone : 05 49 44 76 49 ou par mail : v.magord@eco-industries.poitou-charentes.fr

Améliorer la performance des entreprises grâce aux économies de ressources

Impliqué depuis 2005 dans le développement économique et l’amélioration de la performance environnementale des activités régionales, le Pôle des Eco-Industries s’est intéressé très tôt à l’économie circulaire et plus généralement aux économies de ressources (matière, énergie, etc.).

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vendée

French Blue, la compagnie « low cost » long courrier du groupe Dubreuil

French Blue, la nouvelle création du groupe Dubreuil basé à Belleville-sur-Vie, se présente comme la première compagnie française « low cost » long courrier. Elle se positionnera sur la clientèle loisirs à la recherche d’un achat malin. Le groupe, qui a échoué à racheter Corsair l’an dernier, est propriétaire d’Air Caraïbes, la com-pagnie française la plus rentable. French Blue, qui prévoit 400 recrutements d’ici 2 ans, intègre comme cette dernière la nouvelle entité Groupe Aéro Dubreuil (GAD). Elle réalisera son 1er vol le 15 septembre 2016 sur la liaison Paris-Orly Sud - Punta Cana (Rép. Dominicaine), avec jusqu’à 4 vols par semaine. En 2017, viendront s’ajouter la Réunion et l’Île Maurice. « Nous avons au-jourd’hui la volonté de continuer à développer notre pôle aérien, grâce à notre expertise et nos moyens propres », a déclaré Jean-Paul Dubreuil, Président du Conseil de Surveillance du groupe.Dans un premier temps, la compagnie dispo-sera d’un Airbus A330-300 entièrement neuf. D’ici 2018, elle comptera 4 gros porteurs, dont 2 nouveaux A350-900, ce qui fait grincer des dents chez les syndicats de la sœur Air Caraïbes.French Blue affiche l’ambition de proposer des tarifs encore inédits sur l’offre long courrier. Elle promet une lecture simple de sa grille, répartie en 3 offres. Les passagers auront la possibilité d’ajouter divers services. Par ailleurs, les appareils seront aménagés en 2 gammes. L’une comportera 9 sièges de front et les 28 places « premium » n’auront que 7 sièges de front.Le transport aérien représente 35 % du CA du groupe Dubreuil, qui atteignait 1,4 Md € en 2014.

Il est présent dans la distribution d’automobiles (31 % du CA), de produits pétroliers, de matériels de TP et agricoles, les énergies renouvelables, le commerce alimentaire, l’immobilier et l’hôtellerie.

Victoire des autodidactes pour le fondateur de Concept Alu

Remise du trophée à Camille Ouvrard, fondateur de Concept Alu, 2e en partant de la droite

Camille Ouvrard obtient le prix régional Grand Ouest de la Victoire des autodidactes, une dis-tinction créée par le Havard Buisness School Club de France, qui récompense des chefs d’en-treprises et cadres qui ne sont pas passés par l’enseignement supérieur. A 58 ans, il est le fon-dateur et dirigeant de Concept Alu, construc-teur et installateur de vérandas, abris de piscine et pergolas aluminium, basé aux Herbiers.Camille Ouvrard explique qu’il a choisi de quitter l’école à 14 ans pour travailler dans la forge de son père. Embauché en alternance, il découvre les métiers du bâtiment et obtient un CAP de

chauffagiste. Il prend la succession de son père en 1979 et reprend l’entreprise avec son frère. Avec son épouse, il commercialise des vérandas en franchise, puis se lance dans la construction de ses propres modèles. Il est à l’origine de plusieurs innovations, comme la véranda avec volets roulants intégrés en 1995, le volet de toit ou encore la toiture thermo régulée. Cela permet aux vérandas de proposer un confort thermique exceptionnel.Pour Camille Ouvrard, on peut réussir sans pas-ser par les grandes écoles : « on se forme au fur et à mesure des informations qu’on reçoit ». L’homme se dit curieux et n’hésite pas à « lever les barrières ». Il explique sa réussite par une série de valeurs simples : satisfaction du client, respect de la parole donnée, laisser largement les équipes s’exprimer. Concept Alu emploie 130 salariés. La société est désormais distincte d’Ouvrard, l’autre entité du groupe familial, spécialiste du bâtiment, à ne pas confondre avec le distributeur de matériel agricole. Elle est présente dans le chauffage, le sanitaire, l’isolation, la climatisation, l’électrici-té, la domotique, les énergies renouvelables et emploie 65 personnes. Le groupe pèse plus de 30 M€ CA, dont 23 M€ pour Concept Alu.

Le groupe Ledoux déménage Cybermeca et SMRO à FontenayLe groupe Ledoux, qui produit des machines spéciales pour l’industrie, en particulier pour l’aéronautique, achève son transfert sur l’ex site SKF à Fontenay-le-Comte. Le groupe avait com-mencé par y implanter l’entreprise d’usinage et mécanique de précision Hermès Technologies en 2013. Celle-ci travaille pour la défense, l’aé-ronautique et l’automobile.

Ledoux annonce désormais que les sociétés Cybermeca et SMRO de Périgny (17) sont éga-lement transférées à Fontenay, sur le même site. La première société est un bureau d’études de machines spéciales, tandis que la seconde in-tervient dans la rénovation de machines indus-trielles. Cyberméca réalise notamment des auto-mates utilisés pour le rivetage de l’Airbus A320 ou pour réaliser des pièces de lance-torpilles et même de fusées.Le groupe fabrique entièrement ses machines, de l’étude à l’installation. Il a par exemple conçu une riveteuse électropneumatique robotisée, compétitive en termes de coûts. Avec 6 500 m² de surface supplémentaire, il peut produire des machines de très grandes dimensions, dont une de 47 m et 500 t., destinée à riveter le ventre des avions. Cela accompagne une forte montée en cadence, liée à la bonne santé de l’aéronautique. Le site fontenaisien, actuellement loué avec pro-messe d’achat à la Communauté de Communes du Pays de Fontenay, nécessite cependant d’im-portants travaux et 3 M€ d’investissements.Le groupe Ledoux emploie 85 salariés et exporte en Chine. Il conserve une société de mainte-nance à Mulhouse. Il compte désormais se positionner sur le marché de l’outillage destiné à la fabrication de pales d’éoliennes.

Bailly Quaireau (quincaillerie, panneaux, 130 salariés) installe sa plate-forme logis-tique et son siège à Maché, près d’Aizenay

VMI, fabricant de pétrins et mélangeurs pour la boulangerie à Montaigu (54 M€ CA) crée un laboratoire commun avec le centre de recherche public Gepea. Le Mixi-Lab est labellisé « Lab-Com » par l’Agence Nationale de la Recherche.

ET AUSSI...

du numérique, des technologies de pointe et de la personnalisation des impressions à partir de bases de données, à travers les pages en données variables. Par exemple, pour son client Kalamazoo, éditeur de carnets de correspon-dance pour les établissements scolaires, il a conçu des carnets plus colorés, fun et personna-lisés. Maqprint dispose déjà d’une rotative nu-mérique à jet d’encre et à grande vitesse, qualité indigo, qui permet des tirages importants. A l’au-tomne, une machine encore plus performante permettra de cibler les éditeurs de livres.Le groupe propose une offre globale dans la chaine graphique pour la communication pro-duits dans l’industrie et la grande distribution. Catalogues, fiches produits, plaquettes, bâches et stands, figurent parmi ses réalisations. Il dispose d’une chaîne de façonnage intégrée, permettant agrafage, pliage, collage et réalisa-tion de couvertures. Les catalogues peuvent être montés automatiquement. Par ailleurs, un sys-tème de mise sous enveloppe ultrapersonnalisé, a été adopté par le groupe Les Echos. Côté web, Maqprint dispose d’une boutique en ligne grand public et d’un site de développement photo et d’impressions.Le groupe emploie 65 salariés pour 12,7 M€ CA (dont 7,2 M€ pour Centre Impression).

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest-France, Journal des Entreprises, Les Echos, Usine Nou-velle, La Tribune, France 3, Actions, Poitiers Mag, WK Transport Logistique, L’Agefi

16

Charente Périgord Expansion (Crédit Agricole Charente Périgord) finance l’augmen-tation de capital de 18 M€ des parfumeries Beauty Success (siège à Marsac-sur-l’Isle, 24), dans le cadre de leur plan stratégique Méta-morphose, qui prévoit diversification du concept et internationalisation. L’enseigne comprend 320 points de vente.

OPA de Campari sur la Société des Pro-duits Marnier-Lapostolle (Grand Marnier), dont le site de production se situe à Bourg- Charente, avec une valorisation à 684 M€

17

Saintes : Le groupe de distribution Coop Atlantique entend abandonner le modèle du mandataire-gérant pour ses commerces de proximité, au profit de la location-gérance, qui concerne déjà 68 % de ses supérettes

Le chantier nautique oléronais Mains de Marins repris par le groupe mécanique Cogemec d’Orléans

La société Héliberté de La Rochelle réalise l’hélitreuillage de l’archange du Mont-Saint-Michel et intervient sur le chantier du phare de Cordouan

19

Brive : Anovo (réparation de produits électroniques, 240 salariés), lauréate du prix des Bonnes Pratiques Qualité Performance pour la mise en place d’un outil de suivi de la satisfaction et la prise en compte des enquêtes clients dans la stratégie et les processus

33

Axa Wealth Services (assurance vie pour cible haut de gamme) implante son siège à Bordeaux et prévoit 130 recrutements d’ici 2019

Le groupe de transport Combronde crée à Lagorce un centre de service de collecte, stockage et réparation de palettes pour Chep, société de gestion-location de support de manutention. Il peut accueillir 90 000 palettes.

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Chauray : Boiron, n° 1 mondial de l’ho-méopathie, fête ses 25 ans de présence

Mauléon : Ixapack, fabricant de machines d’emballages, envisage de créer 30 à 40 emplois

86

Chasseneuil : Blastrac France (8M€ CA), qui commercialise des machines pour la prépa-ration de surface des bétons et acier, a célébré ses 25 ans

Le jeu Mysterium de l’éditeur Libellud obtient l’As d’Or du jeu de l’année

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Magnac-Bourg : Lancement de Cyclingco-lors, boutique en ligne d’accessoires vélos dédiée au cyclotourisme et à la sécurité routière

IDMC (maroquinerie à Limoges) et la Filature Terrade (Felletin, 23) obtiennent le label « Entreprise du patrimoine vivant »

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CINQ PISTES POUR TROUVER UN LOCAL ADAPTÉ Un entrepreneur ou créateur d’entreprise a cinq grandes possibilités pour trouver un local lui permettant d’exercer au mieux son activité :

1) Dans un local à usage professionnel ou commercial du marché privéL’entreprise est soumise à la législation du bail commercial ou du bail professionnel.

2) Dans un Centre d’affairesCes structures privées, souvent situées en centre ville ou dans des zones franches, fournissent des bureaux meublés, équipés et des services communs.

3) Dans les locaux d’une autre entreprise• Sous-location • Espaces de coworking (liste régionale dans le

JDP N° 128 ou sur journaldesprofessionnels.fr)

4) Dans des structures aidées• Zones d’activités, • Pépinières ou hôtel d’entreprises, • Atelier ou bâtiment relais.Construites et gérées à l’initiative des Commu-nautés d’Agglomération ou de Communes qui les utilisent comme outil de développement écono-mique, ces structures sont réservées aux créa-teurs d’entreprises à des conditions fi nancières inférieures à celles du marché privé.

5) Chez luiCette solution nécessite dans certains cas des autorisations préalables auprès de la Mairie et/ou du propriétaire du logement.

REPÉRER LES BONS INTERLOCUTEURS L’Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE) distingue trois familles d’acteurs susceptibles de mettre en relation propriétaires et locataires ou vendeurs et acheteurs d’immobilier d’entreprise :

Les cabinets d’intermédiation• Les agences immobilières et les mandataires

spécialisés dans la cession de fonds de com-merce, de bureaux ou de sites industriels,

• Les départements «Fusions/Acquisitions» des banques,

• Les cabinets conseils indépendants spécialisés en Fusions/Acquisitions.

Les Réseaux de soutien et d’accompagnement• Services économiques des Collectivités

territoriales,• Chambres consulaires,• Fédérations professionnelles et syndicats

patronaux, • Clubs de repreneurs,• Relais européens comme Enterprise Europe

Network.

Les professionnels intervenant occasionnellement• Les notaires, avocats, experts-comptables,

administrateurs judiciaires…• Les cabinets de conseils d’entreprise en

gestion, fi nance, stratégie…

LES CONTACTS EN RÉGION(Liste non exhaustive)

LES AGENCES SPÉCIALISÉES EN IMMOBILIER D’ENTREPRISE

• Agences Arthur Loyd (16, 17, 79, 86, 85, 87, 33)• Agences Century 21 Entreprise & Commerce

(Royan, Bordeaux, Limoges)• Patrimoine Pro Invest à La Rochelle• BG Immobilier à La Rochelle• Agence Brothier à Poitiers• Cabinet Michel Simond à Chasseneuil et à

Mérignac• Cabinet David Descubes Poitiers/Les Sables-

d’Olonne • Atlantique Transactions à SaintesLa plupart de ces agences immobilières couvrent l’ensemble des régions Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Pays de la Loire.

LES CENTRES D’AFFAIRESLe Synaphe (Syndicat National des Profession-nels de l’Hébergement d’Entreprises) regroupe des Centres d’Affaires présents sur l’ensemble du territoire dont :

• Bordeaux Bureaux Services Aéroport• Bureaux Services Bordeaux Lac• Soreca Bordeaux Rive droite• Buro Club Bordeaux• Centre d’Affaires Challandais (85)• Fil Contact (Limoges)• S-Pace (La Rochelle)

LES SOLUTIONS DU MARCHÉ « AIDE »

Beaucoup de Communautés de Communes ou d’Agglomération, via leur Service économique, ont développé des structures adaptées pour attirer les entrepreneurs et créateurs d’entreprise.

Les pépinières d’entreprises en Poitou-Charentes• Pépinière du Centre d’Entreprise & d’Innovation

du Futuroscope (CEI)• Pépinière René Monory de la Cté d’Aggloméra-

tion de Chatellerault• Six pépinières Créatio® de la Cté d’Aggloméra-

tion de La Rochelle.• Pépinière d’entreprises du Grand Angoulême• Pépinière d’entreprises du Niortais (Cté

d’Agglomération de Niort) • Pépinière Alexander Garandeau (CCI Cognac)

Solutions business EN région Cinq pistes pour trouver

un local adapté

Repérer les bons interlocuteurs

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• Pépinière Indigo (Cté de Communes de Surgères)

• Pépinière et Hôtel d’entreprises de Montendre (17)

• Pépinière de Thouars Communauté

Les Zones d’Activités et hôtels d’entreprise Ces solutions sont consultables auprès du Service économique des Communes ou Agglomérations visées. Exemple : l’Espace économique Atlan-sèvre à La Crèche construit et gère le Haut Val de Sèvre.

LES VIENNOPÔLESCréés par le Conseil Général de la Vienne dans la continuité de la Technopole du Futuroscope, les Viennopôles sont des zones d’activités en milieu rural.

Leurs caractéristiques ?• une implantation à proximité des grands

axes routiers• une surface minimale de 20 à 30 ha• un aménagement répondant aux objectifs

de développement durable

Les 9 Viennopôles :• Parc René Monory à Antran • Parc René Monory à Châtellerault • Viennopôle de Chauvigny• Parc de la Pazioterie à Coulombiers • Viennopôle de Loudun • Parc innovant de la Métallurgie & de

l’Agroalimentaire à Chouppes-Mirebeau • Pôle logistique des Minières à Payré • Pôle Technométal à St Pierre d’Exideuil • Parc Beauregard à Vouillé Contact : Technopole du Futuroscope 05 49 49 77 00

Les Incubateurs, Couveuses d’entreprise, Coopérative d’Activités et d’Emploi. Les deux premières structures interviennent en amont de la création lors de la phase de gestation de projets innovants. Elles apportent un appui en termes d’expertises, de conseil, d’hébergement et de fi nancement. (Voir liste dans le dossier « Solutions Business » du JDP N° 128 ou sur journaldesprofessionnels.fr)

Les Coopératives d’Activités & d’Emploi sont des structures multi-activités qui rassemblent des porteurs de projets en démarrage. L’activité est hébergée fi scalement, juridiquement et comp-tablement par la coopérative. Le créateur a le statut d’entrepreneur salarié, et bénéfi cie d’un accompagnement et de services mutualisés :• Acea Scop à Poitiers, Châtellerault et Niort,• La Ruche Oxalis à Melle,• L’AlterBative à Poitiers et Châtellerault

(CAE d’artisans écoconstructeurs),• Formascope à Chatellerault,• Couveuse d’Entreprises de Charente-

Maritime.

UN RÉSEAU DE 9 PÉPINIÈRES D’ENTREPRISES EN LIMOUSIN

• La Boîte à Business (Limoges)• Saint-Junien Vienne Glane • Portes de Vassivière (Eymoutiers)• Pays de Saint Yrieix• Impact (Tulle) • Cevolia (Tulle)• Novapôle (Saint-Viance) • StarTech (Brive)• PeP’S 23 (La Souterraine)

30 PÉPINIÈRES D’ENTREPRISES EN AQUITAINE

Sélection en Gironde :• Arc Sud Développement à Villenave d’Ornon • Espace Legendre à Libourne• Hauts de Garonne Développement à Floirac• Pépinière de la Haute Gironde à Saint-Aubin

de Blaye• Pépinière Ecocréative à Bordeaux• Technopole Bordeaux Unitec (Cité numérique)• Technopole Bordeaux Montesquieu• Pépinière Bordeaux Ste Croix• Le Campement (Darwin Ecosystème) à

Bordeaux

ET EN VENDÉE ?Oryon, Agence de développement économique de La Roche-sur-Yon Agglomération, accompagne

les entreprises, porteurs de projets et investis-seurs. Elle gère le Centre de Ressources en In-novation et la Pépinière d’Entreprises, et centra-lise l’ensemble de l’offre en matière de foncier et d’immobilier d’entreprise : terrain viabilisé, locaux industriels, bureaux, entrepôts...

Vendée Expansion assure la promotion du territoire vendéen et met en relation les chefs d’entreprises, les banques, les organismes consulaires, les collectivités territoriales…

Sources : Agence pour la Création d’Entreprise (APCE) qui s’appelle depuis octobre 2015 l’Agence France Entrepreneur.

Voir aussi dossier « Immobilier Privé et d’Entre-prise » dans JDP N° 122 de Novembre 2014 ou sur le site journaldesprofessionnels.fr

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Comment est née cette entreprise ?En 1990, j’ai commencé par vendre mes créa-tions de bijoux sur le marché de la rue piétonne de Saint-Trojan-les-Bains. En 1999, nous avons transformé une ancienne cabane ostréicole située sur le petit port en atelier de création. En juillet de cette même année, un ca-mion a renversé mon étal, mes bijoux se sont retrouvés par terre, dans l’eau… Suite à cet incident, la décision a été prise de déplacer la vente dans la cabane qui, en plus d’être mon atelier, est devenue le premier magasin. En 2004, nous avons décidé de formaliser l’activité avec la création de la SARL MC2B.

26 ans après, Retour de Plage représente quoi ?C’est avant tout un développement constant et régulier. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 37 salariés et possède cinq magasins. Après Saint-Trojan, nous avons ouvert Saint-Pierre-

d’Oléron en 2011, puis La Rochelle en 2013, Royan en 2014 et Saint-Martin-de-Ré l’an dernier. Dans le même temps, afin de conforter notre pro-

gression, nous avons fait construire un siège social de 600 m2 sur la ZAC de Dolus. Outre les services administratifs, il abrite également l’unité de fabrication. Chaque année, plus de 150 000 bijoux sortent de notre atelier, que ce soient des boucles d’oreilles, des bracelets ou

des porte-clés pour femmes, hommes et enfants. Nous avons également développé une gamme de parfums.

Je suppose que vous n’allez pas vous arrêter en route. Quels sont vos projets ?Pour la première fois nous allons installer une boutique en dehors de la Charente-Maritime. Début avril, un magasin sera inauguré sur l’île de Noirmoutier, en Vendée. Parallèlement, nous tra-vaillons à développer nos produits vers le cadeau d’entreprise. Les chefs d’entreprise qui veulent changer des traditionnels chocolats, Champagne ou paniers garnis nous attendent sur ce créneau. L’idée est de proposer dans un beau coffret notre parfum ainsi qu’une carte cadeau permettant d’acheter un bijou, en ligne ou directement dans un magasin. Les coffrets pourront servir de boîte à bijoux. Le packaging du produit est toujours à l’étude. Nous espérons la sortie des premiers coffrets d’ici l’été prochain.

Malgré cette diversification, vous restez tout de même sur une activité essentiellement estivale ?Oui et non. Si juillet et août sont les mois les plus importants, décembre arrive en troisième position avec les cadeaux de fin d’année. Le site Internet joue un rôle de plus en plus impor-tant. Il doit générer aujourd’hui l’équivalent de l’activité d’une boutique. Mais ce qui est inté-ressant, c’est qu’il devient une véritable vitrine

de nos produits et génère bien plus que les tran-sactions. En effet, certaines personnes arrivent dans les magasins avec les copies d’écran d’un bijou et effectuent des achats pour le compte de la famille ou d’amis…

Qu’est ce qui explique la réussite de votre activité ?Nous avons su rester simples. Nous proposons des produits faits de manière artisanale à un prix très abordable. Et surtout, tout est fabriqué à Oléron, il n’y a pas d’importation. Notre marge est faible, mais c’est notre politique et jusque-là elle fonctionne plutôt bien.

Patrice Boulard et Myriam Bataille Retour de Plage A DOLUS D’OLÉRON (17)

ENtrepreneurs à l’honneur

L’AVENTURE NE FAIT QUE COMMENCER

D’abord un marché, puis une vieille cabane ostréicole restaurée et 26 ans après, 37 salariés et cinq magasins. C’est le formidable

parcours de l’entreprise oléronaise Retour de Plage, spécialisée dans la fabrication de bijoux. Entretien avec les créateurs, Myriam Bataille (l’artiste) et Patrice Boulard (le gestionnaire) qui ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.

« Nous avons surester simples »

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AQUITAINE - POITOU-CHARENTES LIMOUSIN - VENDÉE : ÉDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie Vauchez

Rédaction : Laurent Kaczmarek - Yves Guérin - Jean-Sébastien Thomas

Webmaster : Laurent Kaczmarek

Régie publicitaire :19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88Fax 05 46 00 09 55Mail : commercial@journaldesprofessionnels.fr

Sortie JdP N°129 avril 2016Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.Site : www.journaldesprofessionnels.fr

TECHNIQUE Charte graphique : 1, 2, 3 SimoneMise en page : RCE Aytré 05 46 44 74 41Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 30.000 ex.Crédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

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Le chiffre d’affaires est à l’image du développement de l’activité : en progression constante. Il s’établissait à 3,4 millions d’euros (TTC) l’an dernier. « Nous avons gagné 30 % en trois ans ». Cette hausse permet également à l’entreprise d’embaucher régulièrement.En effet, sept nouvelles personnes ont été recrutées au cours des douze derniers mois.

Rien ne semblait destiner Patrice Boulard et Myriam Bataille à devenir cogérants d’une entre-prise. Le premier travaillait dans le secteur du nautisme lorsqu’il a rencontré sa compagne qui à l’époque était… monitrice de ski. Aujourd’hui, après avoir élevé quatre enfants, devenus grands, ce couple passionné notamment de voyages peut s’adonner pleinement à son autre passion : le monde de l’entreprise.

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du lundi au vendredi de 8h30 à 20het le samedi de 8h30 à 17h

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A savoir : Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances futures. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

Exemples de supports à capital variable gérés par Covéa Finance :

Covéa Actions FranceFonds investi en actions françaises.

12,53%(2)

SRRI* : 6

Covéa Profil DynamiqueFonds diversifi é exposé à 52,52% aux marchés actions (dont 2,50% aux obligations convertibles), à 28,02% aux marchés obligataires et à 19,46% au marché monétaire (chiffres au 31/12/2015).

6,79%(2)

SRRI* : 5

Support euros 2,75%(1)

Covéa Actions InvestissementFonds investi en actions internationales.

11,76%(2)

SRRI* : 5

WINALTO, LA RECETTE BIEN DOSÉE POUR DIVERSIFIER VOS PLACEMENTS

Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances futures. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle

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rubrique Crédit et Epargne Epargne Assurance Vie

* SRRI au 31/12/2015. L’indicateur de risque et de rendement (SRRI) classe votre fonds sur une échelle de risque allant de 1 à 7. Il est déterminé en fonction du niveau de volatilité annualisé de l’OPC.

ÉPARGNE - ASSURANCE VIE

(1) Taux 2015 netde frais de gestion, hors prélèvementssociaux et fiscaux.

(2)Performances 2015nettes de frais de gestion, du support et du contrat,

hors prélèvements sociaux et fiscaux.