2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique

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2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique. Jeudi 2 décembre 2004 Niort. INTRODUCTION. Pr Alain DABAN (Poitiers) Pr Jean Marc TOURANI (Poitiers). Modérateur. Dr Christian PEYRET (Poitiers). Pr Rémy PERDRISOT (Poitiers). - PowerPoint PPT Presentation

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2ème Rencontre Régionale de Cancérologie Urologique

Jeudi 2 décembre 2004

Niort

INTRODUCTION

Pr Alain DABAN (Poitiers)Pr Jean Marc TOURANI (Poitiers)

Modérateur

Dr Christian PEYRET (Poitiers)

Pr Rémy PERDRISOT (Poitiers)

Tomographie par émission de positons et cancers urologiques.

Etat actuel et perspectives.

Positon +

Émetteur B+

Électron -

Positon +

Gamma de 511 keV

Gamma de 511 keV

Après avoir perdu la quasi totalité de son énergie (sur un court trajet <1 mm), le positon interagit avec un électron, et s ’annihile en donnant deux rayonnements gamma de 511 keV émis à 180°.

EMISSION ET ANNHILATION D ’UN POSITON

Détecteur élémentaireScintillateur + cristal

OHO

HOHO OH

OH

Glucose

OHO

HOHO OH

18F

18

18F{2}-fluoro -2-déoxy-D-glucose

1/2 vie F = 110 min

AMM du 18FDG (1998)

Diagnostic des masses pulmonaires

Bilan d'extension des cancers bronchiques (CBNPC),

lymphomes, mélanomes, et des K du rhinopharynx

Récidives des cancers colo-rectaux

Suivi des lymphomes et masses résiduelles

2002 extension AMM : autorisation d’emploi au cas par

cas, après avis d’un comité pluridisciplinaire d’experts, et

lorsqu’il existe des références bibliographiques attestant de

l’intérêt de l’examen dans une indication particulière non

couverte par l’AMM de 1998.

Cancer de prostate

Diagnostic d’une tumeur primitive : NON

A confirmer (niveau de preuve C)Bilan de l’extension loco-régionaleDétection d’une récidive localeLocalisations extra osseuses à distancePour l’os : scintigraphie osseuse plus performante

Incidentalome prostatique

Découverte accidentelle lors d’un bilan de lymphome, d’un foyer prostatique

Vérification secondaire du PSA : 87 ng/mladenoK confirmé à l’anapath

Incidentalome prostatique

Metas osseuses prostatiques

Cancer du rein Standard : AUCUN ACTUELLEMENT Option

Détection de récidive localeDétection de localisation à distance, lorsqu’existe un

point d’appel A confirmer (niveau de preuve C)

Diagnostic d’une tumeur primitive du reinBilan de l’extension initiale

Cancer du testicule

Non indication :Diagnostic d’une tumeur primitiveDiag. différentiel tératome mature / masse fibreuse

A confirmer (niveau de preuve C) Bilan de l’extension initialeÉvaluation précoce de la réponse thérapeutique

Cancer du testicule

Indication :Évaluation de l’évolutivité d’une masse résiduelle post

thérapeutiqueRecherche de récidive si marqueurs augmentés

Séminome : bilan initial , stade III B

Cancer de vessie Non indication :

Artefacts liés à l’urine radioactive

Fixation inconstante sur lésions secondaires

Exemple ici sur un gg envahi

Performance < IRM

L’ACETATE est, comme le 18FDG, un traceur du métabolisme oxydatif (1)

Au niveau tumoral, il semble entrer dans le métabolisme des membranes cellulaires, probablement sous la forme de phospholipides

0102030405060708090

100

Se tumeurprostatique

primitive

Se métastases

18-FDG11C-Acetate

Oyama et al.2002

n=22 patients

Avantages pour le K prostatique

-Examen rapide (2)-Pas d’excrétion urinaire avant la 10ème minute-Sensibilité accrue++

Inconvénient

PAS de diagnostic de malignité (3)MAIS stadification loco-régionale et diagnostic de récidive(4)

La choline marquée dans le cancer de la prostate

A l’heure actuelle, il existe 3 analogues marqués : 11C-choline, 18F-fluoro-éthyl-choline, et 18F-fluoro-méthyl-choline (1) (2) (3)

0102030405060708090

100

Se Sp

CT ou IRMTEP choline

Avantages

-Sensibilité accrue++-Examen rapide-Stadification initiale++

CONCLUSIONIndications urologiques globalement restreintes

avec le FDG

Les cancers testiculaires sont ceux qui peuvent tirer le plus de bénéfice du TEP au FDG

La prostate est en attente des nouveaux traceurs

Le rein a des indications limitées et

la vessie aucune à ce jour

Dr Vincent ESTRADE (Angoulême)

Actualités dans le traitement chirurgical du cancer du rein.

Les recommandationsactuelles

1997 Rapport AFU sur le RCC

1999 Rapport AFU Laparoscopie en Urologie

2002 Recommandations CCAFU

2004 Recommandations Réseau de Cancérologie

Poitou-Charente

Le traitement chirurgical du RCC

La néphrectomie élargie

La néphrectomie élargie(Grégoire;1905 )

Les principes de la néphrectomie élargie pour cancer.

( Robson C.J et al;J.Urol;1963)

1ere néphrectomie élargie laparoscopique pour

cancer(Clayman R.V et al;J.Urol;1992)

Le traitement chirurgical du RCC

Néphrectomie élargie laparoscopique

Le traitement chirurgical du RCC

Néphrectomie élargie laparoscopique

Le traitement chirurgical du RCC Le traitement conservateur: nécessité et principe

Les indications du traitement conservateur (VeermootenV;J.Urol;1950)

La chirurgie conservatrice pour cancer du rein(Licht M.R et al;J.Urol;1993)

Néphrectomie partielle laparoscopique sur modèle porcin(Mc Dougall E.M et all; J.Urol;1993)

L’ablation de principe de la tumeur < ou = 40 mm Indications et résultats de la chirurgie conservatrice (Uzzo R.G et

al;J.Urol; 2001) Comparaisons entre chirurgie conservatrice laparoscopique et à

ciel ouvert (Gill I.S et all;J.Urol;2003) Résultats carcinologiques à long terme de la chirurgie

conservatrice laparoscopique (Allaf M.E et al;J.Urol;2004)

Le traitement chirurgical du RCC

La chirurgie partielle ( Chrétien Y et al; Prog.Urol;2000)

Le traitement chirurgical du RCC

Le traitement chirurgical du RCC Les techniques mini-invasives:(Murat J.F et al;Prog.Urol;2004)

La radio-fréquence

La cryo-ablation

Les micro ondes

L’HIFU

Evaluation?

Le traitement chirurgical du RCC

Actuellement en pratique le choix repose sur: Taille de la tumeur/stade

Localisation de la tumeur

Plateau technique

L’expérience du chirurgien(s)

Le patient

Recommandations et faisabilité

Le traitement virtuel du RCC Demain pourquoi pas?

Reconstruction tridimensionnelle/chirurgie virtuelle et planification chirurgicale(Estrade V;European anatomical congress; 2001)

Le traitement chirurgical du RCC

Stade T1< ou = à 40mm et a développement exo rénal N0

Recommandations CCAFU 2002

Chirurgie conservatrice à ciel ouvert

Hors Recommandations:Faisable

Chirurgie conservatrice laparoscopique

Le traitement chirurgical du RCC Stades T1 > 40 mm ou T2 N0

Recommandations CCAFU 2002 Néphrectomie élargie +/- surrénalectomie si > ou = 60mm, pôle sup ou

lésion surrénale TDM

Consensus Néphrectomie élargie laparoscopique +/- surrénalectomie si > ou =

60mm, pôle sup ou lésion surrénale TDM « Mention débutants » < ou=60 mm, de préférence polaire inférieure

Stade > ou = T3 ou N+ Néphrectomie élargie à ciel ouvert

Conclusion

Actuellement, en pratique, le traitement curatif du

RCC repose à la fois sur les techniques de

chirurgies conventionnelle et laparoscopique,

radicale ou conservatrice.

Les techniques mini-invasives sont d’actualité

mais leur évaluation n’est pas claire.

Modérateur

Dr Pascal CANTE (Niort)

Dr Eric DRAPIER (La Rochelle)

Cancer de la vessie :

facteurs de risque et maladies professionnelles

Le Cancer de la vessie en France

5è rang en terme d’incidence 10000 nouveaux cas par an 3% des décès par cancer 5 hommes pour 1 femme Variations régionales de la mortalité

(Chopin D et al; Prog Urol; 2001)

Le plus commun: le TABAC

Le risque relatif augmente avec la consommation

43 substances chimiques carcinogènes dans la fumée (sur 3500 présentes)

Amines aromatiques (4-aminobiphényl, o-toluidine,…) Aldéhydes (acroléine,…)

Pas d’effet vésical néfaste de la nicotine Susceptibilités génétiques individuelles Interfère avec les expositions professionnelles

Facteurs environnementaux

L’eau de boisson (eau courante désinfectée) Le chlore, le perchloréthylène et l’arsenic(Villanueva CM et al; Epidemiology; 2004)

Les facteurs alimentaires sont très discutés Effet cancérigène probable de la caféine… à haute dose

Les risques professionnels

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (1)

Combustion du charbon Production de l’aluminium

Procédé Söderberg

Fonderies fer, acier, fonte alliages avec utilisation du cobalt

Pétrochimie hors environnement(Belli S et al; Eur J Epidemiol; 2004)

Les risques professionnelsLes hydrocarbures aromatiques polycycliques (2)

Goudrons, asphalte Construction, transport automobile et

ferroviaire Huiles minérales Huiles de coupe (nitrosamines) Fumées d’engins à moteur Diesel

Métiers du bâtiment Centrales nucléaires

Les risques professionnelsLes amines aromatiques (1)

L’industrie du caoutchouc 200.000 employés en France utilisation d’antioxydants fumées (moulage, extrusion, vulcanisation)

Industrie du textile, du cuir Colorants et teintures (fabrication, utilisation) Magenta, auramine, Benzidine et dérivés

Les risques professionnelsLes amines aromatiques (2)

Peintres en bâtiment Imprimerie Laboratoires de recherche Coiffure

Surtout dans les années 60, nette baisse depuis 10 ans(Czene K et al; Int J Cancer; 2003)

Pas de risques pour l’utilisation de teintures à titre personnel(Andrew AS et al; Int J Cancer; 2004)

Plus aucun risque pour les consommateurs et les professionnels… d’après « L’Oréal Research and Development »(Nohynek GJ et al; Food Chem Toxicol; 2004)

Les risques professionnelsLes autres substances cancérogènes

L’industrie, l’utilisation des pesticides Arsenic

Le nettoyage à sec Perchloréthylène

Les maladies professionnelles

(source www.inrs.fr – institut nationale de recherche et de sécurité)

Loi du 25 octobre 1919: Une maladie peut être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l’un des tableaux annexés au Code de la Sécurité Sociale

Actuellement: 112 tableaux au régime général 65 tableaux au régime agricole

Cancer de vessie: Tableaux 15ter et 16bis

La présomption d’origine prévaut Malgré le caractère souvent multifactoriel

Tableau 15ter du Régime GénéralDécret du 6 novembre 1995

« Lésions prolifératives de la vessie provoquées par les amines aromatiques et leurs sels et la N-nitroso-dibutylamine et ses sels »

Délai de prise en charge: 30 ans Durée d’exposition minimale

5 ans pour benzidine, xénylamine,… 10 ans pour o-toluidine, auramine, colorants dérivés de la

benzidine,…

Nécessité d’une preuve histo ou cyto pathologique

Tableau 16bis du Régime GénéralCréation 8 mai 1988

« Affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles de houille (…), les brais de houille et les suies de combustion du charbon »

Point C (tumeurs bénignes ou malignes de la vessie): « Travaux comportant l’emploi et la manipulation des produits

précités lors de la fabrication de l’aluminium par électrolyse selon le procédé à anode continue (procédé Södeberg) »

Délai de prise en charge: 30 ans Durée d’exposition minimale: 10 ans

Et qu’en est-il des autres toxiques ?

La loi n° 93-121 du 27 janvier 1993 Assouplit les conditions relatives à la prise en charge d’une

maladie reconnue professionnelle Peut reconnaître une maladie non mentionnée dans un tableau

(si décès ou incapacité permanente d’au moins 25%) Le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies

Professionnelles (CRRMP) est saisi pour toute demande de reconnaissance « hors tableau »

Nouvelle liste européenne des maladies professionnelles

Addition des Hydrocarbures aromatiques polycycliques en annexe II (maladies dont l’origine professionnelle est soupçonnée)

Recommandation 2003/670/CE; JO L238 du 25 septembre 2003 Les Etats membres sont « invités à y donner suite » avant le 31

décembre 2006

La Déclaration

Est effectuée par le patient Sous 15 jours Muni d’un certificat médical initial descriptif

L’article L. 461-6 du code de la Sécurité Sociale Impose à tout docteur en médecine qui peut en avoir

connaissance de déclarer tout symptôme d’imprégnation toxique, et toute maladie ayant un caractère professionnel et figurant sur une liste. Il doit également déclarer tout symptôme et toute maladie, non comprise dans la liste, mais présentant à son avis un caractère professionnel. (adressée au ministère chargé du Travail, par l’intermédiaire de l’inspecteur du travail)

Conclusion (1)

Le caractère multifactoriel des cancers de vessie et le rôle majeur de l’intoxication tabagique gênent considérablement la

réalisation et l’interprétation des études épidémiologiques.

Conclusion (2)

Quelque soit le tabagisme du patient et l’ancienneté de l’exposition au toxique, il ne

faut pas méconnaître une origine professionnelle à un cancer de vessie qui

devra alors faire l’objet d’une déclaration, au motif de la présomption d’origine.

Dr Florence BORDE - Saintes

Prise en charge du cancer de la prostate hormono-résistant

Cancer de la prostate hormono-résistant Progression après une ligne d’hormonothérapie Augmentation des PSA sur 3 dosages à 1semaine

d’intervalle Evolution vers une phase d’hormono-résistance de

tous les patients Temps médian d’apparition de l’hormono-

résistance 18 à 24 mois Médiane de survie de 10 à 12 mois

Mécanisme de l’hormono-résistance

Activation du Récepteurs aux Androgènes (RA) dépendante du ligand amplification, mutation, implication des co-facteurs, locale des A: 5-réductase

Activation du RA indépendante du ligand stimulation par des facteurs de croissance IGF1,Il4

Mécanismes en partie indépendant du RA sur-expression de la protéine pro-apoptotique bcl2 acquisition d’un phénotype neuro-endocrine

Cabrespine A. Bull Cancer 2004

Avant les taxanes Notion ancienne de chimiorésistance (Eisenberger JCO 1985,

Yagoda Cancer 1993)

Apport de la chimiothérapie sur la qualité de vie

AMM de la Mitoxantrone Mitoxantrone+Prednisone vs Prednisone RO 33/22(PSA) 29/12 (douleurs) SG identique (Tannock JCO1996) (Kantoff JCO 1999)

Estramustine 19% de taux de réponse (634 pts de 18 phase II) (Benson R cancer Invest 1990)

Rationnel de l’utilisation des poisons du fuseau

Activité antitumorale prouvée, Activité antitumorale prouvée, in vitroin vitro et et in vivoin vivo sur les sur les cellules et tumeurs de CaP humainscellules et tumeurs de CaP humains

Résultats prometteurs des études de phases I/IIRésultats prometteurs des études de phases I/II

Synergie d’activité avec l’estramustine in vitro et in vivo (?)Synergie d’activité avec l’estramustine in vitro et in vivo (?)

Diminution du PSA retrouvée avec :Diminution du PSA retrouvée avec :paclitaxel en monothérapie (< 10 %)paclitaxel en monothérapie (< 10 %)vinorelbine en monothérapie (10-20 %)vinorelbine en monothérapie (10-20 %)docetaxel en monothérapie (40 %)docetaxel en monothérapie (40 %)Epothilones en monothérapie (70 %. ASCO 2004) Epothilones en monothérapie (70 %. ASCO 2004)

Phase II Taxol

19,9 mois17,2 moisSG

5,25 mois5,6 moisSSP

Hématologie grade 3-4 (21 %), œdème (33 %),

TVP (25 %), alopécie, asthénie, hyperglycémie

Hématologique grade 3-4 (21 %), œdème (15 %), phlébite (8 %)

Toxicité

15/33 pts (45 %)4/9 pts (45 %)Lésions

mesurables

≥ 50 % : 67 %

≥ 80 % : 48 %

≥ 50 % : 53 % (17/32)

≥ 80 % : 28 % (9/32) PSA

5634Nbre patients

P. : 60-100 mg/m2/J1=J21 (dose tolérable 100 mg/m2)

E. : 10 mg/Kg/J de J-2 à J2

C. : (AUC 6) J1=J28

P. : 120 mg/m2 en perfusion

continue de 96 h/J1=J21

E. : 600 mg/m2/J en continu

Modalités d’administration

Kelly et al. (JCO 2001)Hudes et al. (JCO 1997)

P.: Paclitaxel, E. : Estramustine, C. : Carboplatine

Phase III taxotère:Etude SWOG 99-16

R

D/E*Docetaxel 60 mg/m2 IV J2 toutes les 3 semaines

estramustine 280 mg po x3/j, J1-5

Prémédication: Dexamethasone 20 mg PO x3/j à débuter la veille au soir

M/Pmitoxantrone 12 mg/m2 IV toutes les 3

semainesprednisone 5 mg po x2/j en continu

* Protocole amendé : Coumadine 2 mg PO chaque jour + Aspirine 325 mg PO

Les doses de docetaxel et mitoxantrone pouvaient être augmentés jusqu’à 70 mg/m2 et 14 mg/m2, respectivement, si aucune toxicité de grade 3 ou 4 n’avait été relevée au cycle 1

Survie globale

0%

20%

40%

60%

80%

100%

0 12 24 36 48Mois

D+EM+P

Nbre pts exposésau risque

338 336

Nbre de décès

217235

Médiane(mois)

1816

HR : 0.80 (95% CI 0.67, 0.97), p = 0.01

770 pts 70ans hormono-résistant

Taux de réponse du PSA%

de

pa

tie

nts

av

ec

>

50

% d

imin

uti

on

du

P

SA

50%

27%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

D/En = 303

M/Pn = 303

p < 0.0001

Tolérance Grade > 3

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

Douleur

Neurologique Métabolique

Infection Hématologique GI Syndrome grippal Cardio-vasculaire

M/P

D/E

% d

e p

ati

en

ts

D/E plus toxique Pas de différence sur les décès toxiques

SWOG 99-16 Conclusion

Une augmentation de 20% de la survie globale (95% CI, 3% à 33%; p<0,01)

Une toxicité plus importante a été observée dans le bras docetaxel/estramustine mais pas de différence en terme de décès toxiques ou d’arrêt du traitement

(Petrylak D, NEJM 2004)

Phase III taxotère: Etude TAX 327

Stratification:

DouleurPPI ≥ 2 ou AS ≥ 10

vs.PPI < 2 ou AS < 10

KPS≤70 vs. ≥ 80

Taxotere 75 mg/m2, J1 (J1=J21) +

Prednisone 5mg 2x/j

Mitoxantrone 12 mg/m2, J1 ( J1=J21) +

Prednisone 5mg x2/J

RANDOMISATION

Taxotere 30 mg/m2/sem., J1,5 sem./6 + Prednisone 5mg x2/j

Durée de traitement dans les 3 bras = 30 semaines

Etude TAX 327- Critères d’inclusion

Cancer de la prostate hormono-résistants (M +)Maladie progressive, détectable cliniquement ou par imagerieScores de la douleur et consommation d’antalgiques stables

Pas de chimiothérapie antérieure sauf estramustine

Patients 1006 inclusions

Age médian 68 PS80 87% Douleurs PPI2 45%

Ttt par EMP 20% PSA 115

Survie Globale

SurvieMédiane Hazard (mois) ratio P

D (/3 semaines) 18.9 0.76 0.009D (/ semaines) 17.3 0.91 0.3Mitoxantrone 16.4 – –

Mois

Pro

bab

ilit

é d

e S

urv

ie

0 6 12 18 24 30

0.0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1.0

Taxotere (J1=J21)

Taxotere (J1=J8)

Mitoxantrone

Amélioration significative de la survie

Tax 327: qualité de vie

0.0050.009Valeur -p*

13

(9-18)

23

(18-28)

22

(17-27)

Réponse (%)

( 95% C.I )

267270278Patients évaluables

Mitoxantrone(/3 semaines)

Docetaxel(/ semaine)

Docetaxel(/3 semaines)

*Comparé à la mitoxantrone

Amélioration de la qualité de vie

(Tannock I, NEJM 2004)

Conclusion Augmentation de la survie globale par des

protocoles avec du Taxotère prouvée par deux phases III AMM en octobre 2004

Utilisation plutôt selon un schéma toutes les trois semaines

Association avec l’estramustine: plus toxique, plus efficace? (Eymard asco 2004)

Importance d ’une prise en charge globale comprenant éventuellement bi-phosphonates, radiothérapie métabolique

Voies de recherches actuelles

Association Docetaxel anti protéine bcl2 iressa / herceptin / tarceva samarium

Satraplatine Epothilones (Kelly ASCO 2004)

Dr Stéphane GUERIF (Poitiers)

Programme régional prospectif :

qualité de vie et cancer de la prostate localisé

Programme régional prospectif : qualité de vie et cancer localisé de la prostate.

Cohorte de cancer localisé pouvant être traité par les trois alternatives curatrices

Equipes de Recherche Département

d’informatique médicale

Université de Poitiers

Pr P.Ingrand

Division of Psychosocial Research & Epidemiology

The Netherlands Cancer Institute

Pr N.Aaronson

Mesure de la qualité de vie en cancérologie ?

Groupe de qualité de vie EORTC Outil psychométrique Mesure par le patient Core questionnaire QLQ-C30 (N.Aaronson) Module prostate QLQ-PR25 (N.Aaronson)

QLQ-C30EORTC 1985 ( N.Aaronson)QLQ-C30 version 3.0:

Questionnaire validé 30 items 5 domaines fonctionnels 3 domaines symptomatiques Score global de la qualité de vie et de la santé

Comment évalueriez-vous votre état de santé au cours de la semaine passée?1 2 3 4 5 6 7

Comment évalueriez-vous l’ensemble de votre qualité au cours de la semaine passée?1 2 3 4 5 6 7

Score 0 - 100

QLQ-PR25QLQ-PR25 (N.Aaronson):

Phase I 1985, Phase IV ( PR, RTX) ( 2Dec) 10025 items

Symptomatique urinaire (9 items)s Symptomatique digestif (4 items) Symptomatique therapeutique (6 items) Fonctionnel sexuel (2 items) Domaine mesurant la capacité sexuelle des patients actifs (4 items)

Poitiers- Amsterdam 1999 Validation

Scores Version Française Population RC, Curiethérapie

LITTERATURE: Qualité de vie et prise en charge curatrice du

cancer localisé de la prostate.

STICK 2000 PR/CURIE/RTX 70 ans, T2, Gleason <8, PSA<15 Score Global, mesures répétées Mesure Initiale (PR=Cur) Résultats en défaveur de la curiethérapie/prostatectomie radicale

10 points 6 mois (score Global) 8 points 1 an (score Global)

Données manquantes 52 % à un an Logistique inadaptée Cahiers J0 Contrôle par praticien

Radiothérapie non comparée PR25 modifié

Cohorte

- Cancer localisé intra-prostatique- Trois alternatives curatrices - Toucher rectal<T2, PSA initial< 15,

Gleason< 8 - Pas d’ hormonothérapie avant l’inclusion.

OBJECTIFS ETUDE PRQDVCLP

Constituer une Cohorte: (qualité de vie)

Objectif principal:

Comparaison du score global de qualité de vie et de santé du questionnaire spécifique de cancérologie de l’EORTC (QLQ-C30) entre les différentes prises en charge initiales.

Nombre de sujets nécessaires: 125 patients par bras sont nécessaires pour avoir une puissance de 80 % afin de montrer une différence de 8 points, avec un risque alpha de 5%, 15% de perdue de vue, 15% de décès et écart-type du score global 18 points.

OBJECTIFS SECONDAIRES

Dans chaque stratégie Evolution dans le temps

Score globalScore spécifique

Relation Score symptomatique/Qualité de vie Entre les stratégies

M12, M24, M….Aires sous la courbe

Faisabilité de cette étude

L’absence d’interaction avec la prise en charge du patient

Un minimum de travail du praticien

Recueil de données (ARC, Patients)

Travail du médecin pour l’étude

1) Classer le patient au toucher rectal (TNM 1997 clinique)

2) Informer le patient s’il souhaite être sollicité pour une étude de qualité de vie (Accord verbal)

3) Demander à sa secrétaire d’envoyer les coordonnées du patient pris en charge (Numéro de Portable avec répondeur)

Quand doit - on présenter l’étude? Après le choix du traitement, avant son traitement Annoncer au patient qu’il sera sollicité pour une étude de

qualité de vie: Urologue Oncologue

Envoi du listing des cancers localisés à ARC Réseau. Coordonnées (Téléphone portable)

Présentation de l’étude par téléphone par l’ARC. Lettre d’information Lettre de consentement éclairé Auto-questionnaire avant traitement

Recueil de données

ARC PatientsT clinique Socio-demographique

PSA QLQ-C30Gleason (biopsie) QLQ-PR25

Traitements IPSSEvènements

Conclusion: Mise en place de l’étude

2002 Envoi du protocole 15 octobre 2004 19+ 1- / 37 envois Envoi protocole CCTIRDS 6 décembre 2004 Envoi plaquette (Inclusion)

CONCLUSION

Pr Bertrand DORE (Poitiers)

T.E.P.Cancer de prostate

Incidentalome - Metas osseuses Nouveaux traceurs ?

Cancer du reinLimitées

Cancer du testicule Masse résiduelle post thérapeutique : Séminome

Cancer de vessieAucune

Traitement Chirurgical du Cancer du Rein

Stade T1< ou = à 40mm :

Chirurgie conservatrice conventionnelle PN = NTE

Chirurgie conservatrice laparoscopique : faisable mais expérience +++

Stades T1 > 40 mm ou T2 N0 : Néphrectomie élargie laparoscopique +/- surrénalectomie (pôle sup +)

Stade > ou = T3 ou N+ :Néphrectomie élargie conventionnelle

Mini-invasives : à évaluer

Cancer de la Vessie

Eau courante désinfectée

TABAC

Hydrocarbures aromatiques polycycliques

Amines aromatiques

Autres substances cancérogènes

Présomption d’origine prévaut

Durée d’exposition minimaleDéclaration

Multifactoriel

Cancer de prostate hormono-résistant

Apparition de l’hormono-résistance : 18 à 24 mois

Survie de 10 à 12 mois

Apport de l’Anatomo Pathologie : Récepteurs aux Androgènes (RA) :

Dépendance ligand + / -Neuro Endocrine

Mitoxantrone + Prednisone vs Prednisone

RO : 33/22(PSA) 29/12 (douleurs) SG identique

Phase III taxotère:Etude SWOG 99-16

R

D/E*Docetaxel 60 mg/m2 IV J2 toutes les 3 semaines

Estramustine 280 mg po x3/j, J1-5

M/PMitoxantrone 12 mg/m2 IV toutes les 3 semaines

Prednisone 5 mg po x2/j en continu

Taux de réponse du PSA%

de

pa

tie

nts

av

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>

50

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SA

50%

27%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

D/En = 303

M/Pn = 303

p < 0.0001

Phase III taxotère: Etude TAX 327

Stratification:

DouleurPPI ≥ 2 ou AS ≥ 10

vs.PPI < 2 ou AS < 10

KPS≤70 vs. ≥ 80

Taxotere 75 mg/m2, J1 (J1=J21) +

Prednisone 5mg 2x/j

Mitoxantrone 12 mg/m2, J1 ( J1=J21) +

Prednisone 5mg x2/J

RANDOMISATION

Taxotere 30 mg/m2/sem., J1,5 sem./6 + Prednisone 5mg x2/j

Durée de traitement dans les 3 bras = 30 semaines

Tax 327: qualité de vie

0.0050.009Valeur -p*

13

(9-18)

23

(18-28)

22

(17-27)

Réponse (%)

( 95% C.I )

267270278Patients évaluables

Mitoxantrone(/3 semaines)

Docetaxel(/ semaine)

Docetaxel(/3 semaines)

*Comparé à la mitoxantrone

Amélioration de la qualité de vie

(Tannock I, NEJM 2004)

Survie Globale

SurvieMédiane Hazard (mois) ratio P

D (/3 semaines) 18.9 0.76 0.009D (/ semaines) 17.3 0.91 0.3Mitoxantrone 16.4 – –

Mois

Pro

bab

ilit

é d

e S

urv

ie

0 6 12 18 24 30

0.0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1.0

Taxotere (J1=J21)

Taxotere (J1=J8)

Mitoxantrone

Amélioration significative de la survie

Conclusion

Taxotère Augmentation de Survie Globale deux phases III AMM en octobre 2004 Utilisation : toutes les trois semaines Association à Estramustine : plus toxique, plus

efficace? Prise en charge globale :

bi-phosphonates, radiothérapie métabolique

Prochaine Rencontre Régionale de

Cancérologie Urologique Jeudi 19 mai 2005

Réunion des Recommandations de l’AFU Samedi 2 AVRIL 2005