Vivre à St-Jacques de mars 2013

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Une ville accessible Vivre à 14 MARS 2013 MAGAZINE D’INFORMATION MUNICIPALE DE SAINT-JACQUES DE LA LANDE www.st-jacques.fr P 5 P 12 Dossier PORTRAIT DE LILLICROCHE LUCILE PLACIN à LA MéDIATHèQUE

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Journal municipal de la ville de Saint-Jacques-de-la-Lande.

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Une ville accessible

Vivre àN° 14mars 2013

M a g a z i n e d ’ i n f o r M at i o n M u n i c i pa l e d e S a i n t- J a c q u e S d e l a l a n d e www.st- jacques . f r

P 5 P 12

Dossier

Portrait De lillicroche lucile Placin à la méDiathèque

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> SoMMaire

une ville accessible

Mensuel municipal - Mairie - 11, rue des 25-Fusillés35136 Saint-Jacques-de-la-Lande - Tél. 02 99 29 75 30

Directeur de la publication : E. Couet Responsable de la rédaction : Y. TexierRédaction : P. Charbonnier, T. Ruellan, R. VaillotRéalisation : C. Reland, J.CasanellesPhotos : C. Reland, J. Casanelles

Imprimé par l’imprimerie du Chat Noir sur un papier 100% recyclé - Distribution : D.Q.P. Dépôt légal : 1er trimestre 2013 - Reproduction intégrale ou partielle interdite sans autorisation.

DOSSIER

actualItéS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Pigeon-Blanc, partageons la voieLogement, Cœur de Gautrais, il reste des logements disponibles.Quoi de neuf pour la gestion de l’eauPortrait de Lillicroche

VIE cultuREllE & aSSOcIatIVE . . 10Entrez par les coulisses pour découvrir l’artGymnastique volontaire, nouvelle présidente.Lucile Placin, à la médiathèqueLe signal du promeneur à L’Aire Libre

ExpRESSIOnS pOlItIquES . . . . . . .14

VIE munIcIpalE . . . . . . . . . . . . . . . .15

REtOuR En ImagES . . . . . . . . . . . . .16

notre ville demain

nouvel urbaniste

aire libre

L’étape suivante, c’est ce regard neuf que nous souhaitons sur la ville d’aujourd’hui. Pour cela, une nouvelle équipe d’urbanistes et de paysagistes arrivera à l’été 2013 pour accompagner la munici-palité dans la réflexion qui s’engage.

Nous étions près de 300 le 20 février dernier à L’Aire Libre pour la présentation du projet de ville. Cette forte mobilisation témoigne de l’intérêt des habitants de St-Jacques pour le devenir de notre commune. Cette soirée a été particulièrement riche, elle a per-mis de nombreux échanges autour des orientations proposées, qui sont développées dans le document qui vous est remis au-jourd’hui. J’espère que vous trouverez dans ce projet de ville une restitution fidèle aux remarques, suggestions, critiques exprimées pendant la démarche de concertation, ainsi que des réponses aux questions que vous vous posez.

Maël Le Goff, responsable du festival Mythos, vient de prendre la direction de L’Aire Libre. Notre théâtre a toujours joué un rôle important dans le paysage culturel de la métropole. Nous faisons confiance à Maël Le Goff et son équipe pour développer un projet exigeant et populaire, ouvert sur la ville et ses habitants.

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Edito du Maire

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actualités

le JacquomalinL’actualité met aujourd’hui en évidence la com-plexité des circuits alimentaires. L’allongement des distances parcourues, la multiplication des intermédiaires révèlent la fragilité des indus-tries agro-alimentaires. La course au moindre prix conduit les assembleurs à saisir toute opportunité sans souci de vérité et de qualité. Cette “malbouffe” a des répercussions sociales, économiques et environnementales et peut également avoir des conséquences sanitaires. Il existe pourtant des moyens de se protéger de ce système de distribution et de retrouver de la traçabilité. Pour cela il faut privilégier les circuits courts, le frais, le local. Ces circuits courts per-mettent à la fois de retisser des liens sociaux, de créer ou pour le moins de maintenir de l’emploi au plus proche de chez soi. Il s’agit là de se nour-rir, de trouver du plaisir dans la cuisine et non plus seulement de s’alimenter... des gestes à la portée de chacun.

partageons la voie> pIgEOn-Blanc

comment fonctionne chacune de ces voiries ?Une partie des rues se trouve traitée en zone de rencontre : les piétons y sont prioritaires sur tous les autres usagers et peuvent circuler sur l’ensemble de la chaussée. Puis viennent les cyclistes, la voiture quant à elle, est tolérée mais n’est pas prioritaire. Sur la rue du Temple de Blosne, la vitesse de circulation est limitée à 30 km/h. Le piéton doit ici respecter les règles de circulation générales du code de la route et donc emprunter les trottoirs et les passages protégés.

TR

le nouveau plan de circulation du pigeon-Blanc est désormais établi . piétons, cyclistes et automobilistes doivent désormais apprendre les usages de cette voirie . Explications avec Daniel Salmon, adjoint .

Quels étaient les objectifs des travaux de requalification du quartier ? Il s’agissait d’abord de préserver l’aspect résidentiel du quartier et aussi d’ouvrir vers le nouveau quartier de la Courrouze. N’oublions pas les nuisances que de-vaient supporter les habitants : en 2010, quelque 8 200 véhicules transitaient chaque jour par la rue du Temple de Blosne !

quels sont les changements ?Dans le plan de quartier, il a été décidé de réorienter le trafic vers la rue de la Pilate qui reçoit en même temps, une desserte de bus plus performante. Les rues, situées entre la rue de la Pilate et la rue de Nantes, sont réservées en priorité aux résidants. La voirie a donc été pensée pour sécuriser piétons et cyclistes. Le but est en effet de dissuader la circulation de transit et ralentir la vitesse des automobiles. Il faut maintenant que les usages se mettent en place.

Le Cœur de Gautrais se présente comme un écrin de verdure, aux portes de la ville, où il fera bon vivre. Il sera bien desservi par les transports en commun. L’opération prévoit une ensemble de 34 logements en accession libre, constitué de dix maisons individuelles et vingt-quatre appartements T 3 et T 4. « Les appartements sont exposés plein sud et les T 4 disposent d’un grand jar-din en rez-de-chaussée, confient Betty Carmes et Julien Bellier de la société Bouygues Immobilier. Les bâtiments, à l’architecture contemporaine, sont conçus basse consommation. » Il faut compter 162.000 € pour un appartement de type 3 de 60 m² avec une terrasse. Chaque maison, exposée est-ouest, possède son jardin, sa terrasse, son parking couvert et son cellier. L’ensemble répond par ail-leurs aux critères de la loi Duflot.

> lOgEmEnt

cœur de gautraisle programme de construction cœur de gautrais bat son plein . Il reste encore des logements disponibles .

> ContaCtBouygues ImmobilierTél. 02 99 54 66 66 site : www.bouygues-immobilier.com

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> gEStIOn DE l’Eau

quoi de neuf ?le conseil municipal de Rennes et le comité du SmpBR (syndicat qui assure l’approvisionnement en eau potable de 37 communes dont St-Jacques) viennent de voter la création d’une Société publique locale (Spl) de l’eau . trois questions à Fernand étiemble, adjoint au maire et délégué de St-Jacques au SmpBR, sur cette décision et ses implications pour notre commune .

une Spl, c’est quoi et pourquoi ?C’est une société à capitaux exclusivement publics, administrée par les collectivités membres, donc sous le contrôle des élus. Nouveauté juridique datant de 2010, la SPL offre une solution alternative au mode

actuel de gestion de l’eau, assurée par Véolia, dans le cadre de contrats de délé-gation de service public. Dans le contexte local actuel, la SPL est apparue comme un mode de gestion publique plus adapté que la régie, car englobant la production et la distribution d’eau potable, jusqu’alors distincts, et renforçant la solidarité intercommunale, en élargissant le périmètre de cette SPL à l’échelle du SMPBR, donc de l’ensemble du bassin rennais.

quelles conséquences, notamment pour Saint-Jacques ?La SPL va être constituée au démarrage en 2014 par les deux collectivités fonda-trices : la ville de Rennes et le SMPBR. Notre commune sera d’emblée associée au processus via le SMPBR. Celui-ci sera renforcé, grâce à la SPL, pour le contrôle et la maîtrise publique de ses moyens qui seront mutualisés. Par la suite, d’autres collectivités pourront, si leurs instances élues le décident, rejoindre directement la SPL, notamment à l’échéance des contrats en cours de délégation du service public de distribution. Celui de St-Jacques, signé en 2004, révisé et amélioré par avenant l’an dernier, reste en vigueur jusqu’en 2019.

Et enfin, quelle incidence sur la facture payée par l’usager ?Aucune sur le prix de l’eau. D’ailleurs, l’étude comparative des modes de gestion (maintien de la DSP, ou SPL, ou Régie) a montré des écarts faibles de prix selon la solution retenue. Plus que l’aspect financier, c’est bien la volonté de solidarité, de mutualisa-tion intercommunales et de maîtrise publique de l’eau à un haut niveau, qui ont guidé les élus en faveur de la SPL. Bien sûr, cela va de pair avec une garantie renforcée d’efficacité du service pour l’usager-abonné, ain-si que de la qualité de l’eau, tout cela à prix maîtrisé. Soit à St-Jacques, toujours moins de 2 euros/m3 d’eau potable, et environ 3,30 euros/m3 au total en incluant l’assainissement.

FE

> REnDEz-VOuSPortes ouvertes au collège Jean Moulinle samedi 23 mars 2013 de 9h à 12h Les visiteurs pourront découvrir les locaux : salle multimédia, laboratoires de sciences, pôle artistique, salles de langues vivantes, salle d’étude, centre de documentation et d’information, salle de restauration... et rencontrer les professeurs.

Multi-accueil, goûter retrouvaille Dans le cadre des 10 ans du multi-accueil,un goûter retrouvailles aura lieu le samedi 22 juin 2013. Afin de rassembler un maximum de familles ayant fréquenté ce service, merci de signaler vos adresses à :> [email protected] > 02 99 35 36 20 (sauf le mercredi)

Le 25ème Printemps des anciensLe départ du car est fixé à 11h15 et les arrêts sont : La Gautrais, rue de la Pommerais (à l’arrêt de bus), place Abbé Grimault, la Morinais (angle mail L. Blum et rue J. Marin),Chevrolais (rue H. des Mares), rue des Lilas, rue de la Pilate (angle rue des 25 Fusillés). Retour du car à 17h30, se munir de sa carte d’invitation et en cas d’empêchement, prévenir le CCaS au 02 99 29 75 56.

“vie amoureuse et sexuelle, parlons-en”Laure Stalder, conseillère au planning familial, vous accueille, vous écoute et vous informe sur toutes les questions de la “vie amoureuse et sexuelle”. Permanence le mardi de 16h30 à 18h30, tous les 15 jours, sur rendez-vous au Centre de la Lande : 02 99 35 36 16

Classe 3 Le rassemblement de la classe 3 aura lieu le dimanche 7 avril. Toutes les personnes intéressées peuvent se renseigner et s’ins-crire auprès de Pierre Delys 02 99 31 92 67.

Architecte Conseil Un architecte-conseiller du CAU 35 est mis à disposition des Jacquolandins, tous les 3e vendredi après-midi de chaque mois pour examiner vos projets de construction, d’extension ou d’aménagement de votre habitation. Prochaines permanences : 15/03, 19/04, 17/05, 21/06 sur rendez-vous.Contact : 02 99 29 74 54

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actualités

C ’est sa tante Lilli qui lui a appris à crocheter... Et comme pour la remercier de ce précieux cadeau, Béatrice Simon se fait appeler

Lillicroche. Originaire de St-Jacques, elle est partie vivre à l’étranger pendant treize ans après avoir fait des études de langues. De retour en France en 2009, elle s’installe comme traductrice et très vite, la passion du crochet prend une place prépondérante dans ses activités. Elle crée alors des mo-dèles qu’elle publie dans des magazines étrangers et écrit des livres. Son dernier ouvrage, Granny Squares auf andere Art, est paru en juillet 2012 en Alle-magne. Elle a traduit Le crochet pour les nuls en 2012 (éditions First) et 150 gran-nies au crochet (Le Temps Apprivoisé) qui vient de sortir des presses. La Jacquolan-dine anime aussi des rencontres café-tricot à Rennes et à Noyal-Châtillon-sur-Seiche.

Des fleurs pour tisser du lienUne idée originale, mêlant crochet, ren-

contres et cultures, lui vient alors à l’es-prit en collaboration avec Marie-Joëlle Brisseau, directrice de l’Epi Condorcet : « Nous lançons un défi et sollicitons les ha-bitants intéressés pour une installation dans la ville en septembre prochain, à l’occasion du dixième anniversaire de l’Epi Condorcet : confectionner 10 000 fleurs au crochet... comme 10 000 habitants. »

a vos crochets !Les personnes intéressées sont invitées à prendre contact avec Béatrice, soit pour confectionner les fleurs, soit pour faire don de restes de laine, coton, fil, raphia, ficelle ou tissus. « Tout ce qui se crochète est ac-cepté, même les sacs en plastique qui, une fois découpés en bandes, offriront à nos fleurs une matière originale. » Attention à bien respecter les couleurs du logo de la ville : orangé, bordeaux, violet, rose, prune, pourpre, blanc et vert, pour les tiges. Les dons peuvent être déposés à l’Epi Condorcet. La médiathèque Lucien Herr met à disposition une sélection de livres

pour que débutantes et confirmées y puisent des idées. Géraldine et Sylvie, deux crocheteuses, très douées de la pause café du vendredi (Ferme de la Morinais), ont déjà réalisé cinq cents fleurs. « Nous lançons aussi des ateliers pour apprendre à crocheter. Les ré-sidants de la maison de retraite sont déjà à pied d’œuvre et les enfants, les hommes sont les bienvenus. Mon père a fait du cro-chet à l’école, lance en souriant Béatrice ! Mon intention est de transmettre mon savoir à d’autres qui auront la mission de continuer à tisser ce fil sur la commune. »

TRContact : > Tél. 09 52 03 17 02 > courriel : [email protected].> blog : http://lillicroche.wordpress.com

> infoS en +Prochain atelier, ouvert à tous et gratuit : vendredi 15 mars de 12h30 à 15h30, forum de l’Epi Condorcet.

lilli croche... 10 000 fleursUn défi est lancé aux habitants : confectionner, avant septembre, 10 000 fleurs au crochet pour les 10 ans de l’Epi condorcet . avec bien sûr, le soutien de Béatrice Simon dite . . . lillicroche .

Géraldine (à gauche) et Sylvie (à droite) : des crocheteuses talentueuses et très productives.

Béatrice Simon allias Lillichroche.

> pORtRaIt

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une ville accessiblela loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation

et la citoyenneté des personnes handicapées », fixe le principe d’une accessibilité

pour tous, quel que soit le handicap . le point sur la situation jacquolandine

avec alain Bédard, conseiller délégué en charge des travaux, commissions de sécurité,

accessibilité et Sophie gentil, responsable du pôle urbanisme Foncier administration .

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Dossier

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dossier

> HanDIcapS Et accESSIBIlIté

Saint-Jacques améliore le “vivre ensemble”

L’accessibilité, initialement réservée au monde du handi-cap, est étendue à tous les citoyens : personnes ayant des difficultés sensorielles, personnes âgées dépendantes connaissant des déficiences (troubles de la compréhen-

sion ou de la mémoire, déficit de mobilité ou difficultés d’orien-tation, etc.), femmes enceintes, personnes avec poussette, per-sonnes en surpoids, etc. Elle a pour objectif de permettre une vie ordinaire. La loi de février 2005 impose des obligations aux communes, notamment le res-pect des normes d’accessibilité lors d’interventions sur les bâti-ments et l’espace public, l’élaboration d’un plan de mise en acces-sibilité de la voirie et de l’espace public. « A Saint-Jacques, nous agissons sur le handicap mais aussi sur la gêne afin d’améliorer la vie quotidienne des habitants », précise Alain Bédard, conseiller délégué Travaux, Commission de Sécurité, Accessibilité.

Diverses prérogativesCette préoccupation des élus date de 2008 avec la création d’un groupe de travail “accessibilité”. La législation ayant évolué, le conseil municipal transforme ce groupe de travail en Commis-sion communale pour l’accessibilité des personnes handicapées (CCAPH) en mars 2011. « Ses prérogatives sont multiples : elle établit un diagnostic de l’état d’accessibilité du cadre bâti existant, de la voirie, des es-paces publics et des transports, ainsi qu’un rapport annuel et fait toute proposition utile de nature à améliorer la mise en accesssi-bilité de l’existant etc. », atteste Sophie Gentil. De fil en aiguille, un schéma directeur d’accessibilité des services de transports collec-

tifs urbains est réalisé en 2008 par Rennes Métropole et le plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics est approu-vé par délibération du conseil municipal le 19 décembre dernier.

quelles sont les obligations des communes en matière d’accessibilité ?Dans les com-munes de 5 000 habitants et plus, le maire a l’obliga-

tion de créer une Commission Commu-nale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées. Par délibération du conseil

municipal de mars 2011, cette commis-sion est composée de représentants de la commune, d’associations d’usagers et d’associations représentant les per-sonnes handicapées. C’est une quin-zaine de personnes qui se réunissent une fois l’an.

tous les bâtiments publics seront-ils aux normes avant le 1er janvier 2015 ?Oui, avec quelques réserves liées à des questions budgétaires, aux aléas des

plans de charge... En tout cas la volonté d’y parvenir est là.

quel sera le niveau d’accessibilité des espaces publics en 2015 ?A ce jour, près de 40% des espaces pu-blics ont des difficultés d’accessibilité par rapport aux transports publics et aux cheminements. Les efforts seront por-tés sur les quelques points noirs existant notamment à la Haie des Cognets et à St-Jacques Aéroport.

trois questions à alain BéDarD

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Voirie et bâtiments publicsDivers aménagements sont réalisés pour faciliter la vie de tous. Les plus courants en matière de voirie sont la création de surbaissés de trottoirs, de tra-versées des piétons et de places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite, l’instal-lation de surfaces podotactiles, la pose de potelets. Concernant les bâtiments publics, les travaux usuels concernent la création de rampes d’accès, la mise en place de signalétiques adaptées et de nez de marches contrastés, la pose de main courante dans les sanitaires, l’installation de boucles magnétiques et d’avertisseurs lumineux.

Divers aménagements ont ainsi été réalisés l’an dernier : remplacement de la porte tambour de l’Epi Condorcet par un sas avec porte coulissante automatique (35 000 euros TTC), création d’une rampe d’accès à la tribune du terrain de football (8 400 euros TTC), travaux de restructuration rues du Temple de Blosne, de la Pilate et des 25 Fusillés.

Et à court terme . . .Des travaux sont mis à exécution cette année à l’Epi Condorcet : mise en conformité des sanitaires de l’auditorium, pose de nez de marches contrastés, installation de boucles magnétiques dans les salles recevant du public. Sur la voirie, il est question d’adapter le carrefour à feu à l’intersection de la rue de la Croix Verte et de la rue de Nantes. Le montant des travaux, - rénovation des surbaissés de trottoirs, pose de surfaces podotac-tiles, installation de potelets et d’un système vocal pour aider les personnes aveugles et malvoyantes à cheminer - est estimé à 25 000 euros TTC. En 2014, un projet de mise aux normes du théâtre de l’Aire Libre est en cours de réflexion...

PC

le chiffre

5 144C’est, exprimé en mètres, le linéaire de voirie totalement accessible sur la commune. Y ajouter 11 162 mètres qui sont en cours d’aménagement pour faciliter le déplacement des usagers : élargissement et création de surbaissés de trottoirs, installation de bandes podotactiles, de potelets, de signaux sonores...

> Installation de potelets

rue du Temple de Blosne.

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dossier

le savez-vous ? > En BREF

Depuis janvier 2005, la médiathèque assure, avec le soutien de la DRac Bretagne, une mission spécifique d’accessibilité de la lecture, de la culture et du multimédia pour les personnes ayant un handicap visuel .

Le catalogue de l’équipement culturel est accessible à tous en allant sur le site de la médiathèque à cette adresse : http://www.mediatheque-lucien-herr.fr. Dans la colonne en haut à gauche, il suffit de cliquer sur catalogue et de choisir l’onglet Le fonds par centre d’intérêts, puis développer le petit + (Cd-roms, documents audiovisuels, livres-cd, livres, livres sonores, périodiques, matériels, sites Internet) pour dérouler la liste, puis cliquer sur le + Cinéma fiction.

Les trois premiers intitulés sont :+ Films en audiovision (47),+ Films traduits en Langue des Signes Française (5),+ Films avec sous-titrage en français pour malentendants (142) c’est-à-dire qu’un code couleur existe permettant la com-préhension du film (ex : si un personnage hors-champs parle, le sous-titre est vert).La médiathèque propose en outre un grand nombre de films sous-titrés en français.

Contact :Médiathèque Lucien Herrtel. 02 99 31 18 08

> les surfaces podotactiles ont pour but d’aider les personnes déficientes vi-suelles lors de leurs déplacements sur la voirie ou dans des bâtiments qui re-çoivent du public. Ce sont des surfaces contrastées visuellement et tactilement, identifiables à la canne ou au pied pour des personnes aveugles ou mal-voyantes. Elles signalent la partie abaissée des bordures de trottoir au droit des traversées de chaussée.

> les bornes, poteaux, potelets et autres mobiliers urbains comportent une partie contrastée, matérialisée par une bande de 10 cm de hauteur apposée sur le pourtour à une hauteur comprise entre 1,20 m et 1,40 m. Ces bornes, poteaux, potelets sont facilement détectables par les personnes aveugles ou malvoyantes.

PC

> pOuR allER + lOIn> www.developpement-durable.gouv.fr/-Accessibilite-.html> www.developpement-durable.gouv.fr/Accessibilite-des-etablissements,17447. html> www.avh.asso.fr/Accessibilite

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> Venez accompagner des enfants dans leur scolarité !

Le Centre de la Lande cherche des bénévoles pour l’accompagnement scolaire. « Nous invitons retraités, étudiants et toutes les personnes disponibles qui le souhaitent à nous rejoindre pour accompagner les enfants dans leur scolarité », lance Gwenaëlle Culo. Pas besoin d’être titulaire de diplômes ! L’objectif est d’accompagner les enfants à faire leurs devoirs dans une ambiance détendue, donner aux enfants une boîte à outils pour les aider à devenir autonomes et trouver les réponses par eux-mêmes. Nous prenons le temps de discuter pour mieux connaître les jeunes, installer un climat de confiance. Il est possible de s’entraider sur des matières sur lesquelles on est soi-même moins à l’aise. Comment apprendre à apprendre, sans forcément amener de solutions directes.

TR

> pRatIquEL’accompagnement scolaire a lieu les lundis, mardis et jeudis, de 17h à 18h et les vendredis de 15h30 à 16h30.

> Contact : Centre de la Lande tél. : 02 99 35 36 16.

> cEntRE DE la lanDE

entrez par les coulisses

pour découvrir l’art

Les secteurs vie locale, loisirs, culture et petite enfance du Centre de la Lande animent depuis plusieurs années un

partenariat culturel avec La Criée et l’Opéra. L’art est au rendez-vous.« Grâce à une convention établie entre les partenaires en 2010, ex-pliquent Hélène Durand et Véronique Guilmo, nous proposons aux enfants et adultes des parcours artistiques et programmes d’animation pour accé-der, en plusieurs étapes, à diverses propositions culturelles : expositions, concerts, opéras... » La médiathèque rejoint le partenariat cette année autour d‘un projet avec un artiste, Klaus Fruchtnis, en résidence à La Criée, intervenant sur le support numérique. Une visite est proposée aux enfants et aux adultes pour décou-vrir ses œuvres ainsi que des ateliers de deux heures avec l’artiste qui pro-pose de s’initier à la manipulation de divers supports numériques comme l’appareil photo, la tablette, l’ordina-

teur, le téléphone mobile... « C’est en même temps une réflexion sur la créa-tion à partir d’objets que l’on manipule tous les jours » Une exposition sera réalisée fin juin à partir des travaux de ces ateliers.

trente métiers à découvrirUn programme s’est aussi construit avec l’Opéra. Après Offenbach, décou-vert au cours de l’automne, place à La Traviata de Verdi. Un parcours est pro-posé pour découvrir les coulisses et les quelque trente métiers liés à l’opé-ra, s’initier au chant choral avec une chanteuse professionnelle, apprendre l’art du maquillage pour finalement apprécier l’œuvre qui sera interprétée en mai et juin à l’Opéra de Rennes. « Un lieu, jugé a priori inaccessible, se dévoile à tous et devient peu à peu accessible. »

TR> cOntactLa Criée : www.correspondances-lacriee.fr/2012/

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R etraitée depuis huit ans, Simone Machefel a décidé de prendre soin d’elle. Voilà deux ans qu’elle pratique les cours de gymnas-

tique volontaire mais aussi d’aquagym et de zumba. Elle n’en demeure pas moins engagée dans la vie citoyenne et a accepté de prendre la suite de Robert Hardy à la présidence de la section de gymnastique volontaire : « Faire partie d’un club est une excellente occasion pour faire des ren-contres. Je mène quelques actions béné-voles au Centre de la Lande et fais toujours partie d’un syndicat. Du bénévolat, ça fait au moins trente ans que j’en pratique ! J’ai commencé dans l’école de mes enfants, toujours prête à aider pour organiser une fête, une tombola... » Née en Algérie, Simone a vécu quelques années en Alle-magne puis à Saint-Nazaire, avant de s’ins-taller à Saint-Jacques. C’était en décembre 1959.

Sensibiliser les enfantsLa section de gymnastique compte 240 licenciés qui participent aux seize séances proposées chaque semaine par les dix ani-mateurs. Les cours sont proposés à partir de trois ans et s’adaptent aux multiples attentes : gymnastique dynamique d’en-tretien ou gymnastique douce, relaxation, danses avec des techniques de renforce-ment musculaire mais aussi cours d’équi-libre pour activer les réflexes... Pour les enfants, ni note, ni compétition : « L’objec-tif est bien de développer les capacités mo-trices à travers différentes pratiques spor-tives, exercices et jeux variés. C‘est avant

tout une approche ludique. » Une trentaine d’enfants de moins de 12 ans participe aux enseignements. Le club organisera au prin-temps un nouveau GVathlon : « Chaque en-fant licencié invite un copain ou une copine pour lui faire découvrir la gymnastique. Les enfants, c’est l’avenir du club ! » Le bureau est constitué de Charles Roncin (vice-pré-sident), Emmanuelle Thomas (secrétaire), Jacqueline Blain (secrétaire adjointe), Ma-deleine Delaunay (trésorière) et Laurette Veillard (trésorière adjointe). « Nous aime-rions que les hommes rejoignent le club. Peut-être faudra-t-il aussi organiser pour eux un GVathlon ! »

TR

> ContaCt :Tél. 02 99 65 54 08

gymnastique volontaire :

simone machefel, nouvelle présidente

P 11

Vie associative

ViVre à Saint-JacqueS marS 2013

> OFFIcE JacquOlanDIn DES SpORtS

Simone machefel est la présidente de la section de gymnastique volontaire de l’OJS depuis le 30 novembre . Elle prend la suite de Robert Hardy, qui a assuré la présidence pendant douze ans .

> Pétanque. Le concours de pétanque vétérans aura lieu le 7 mars sur le ter-rain stabilisé d’Allende (réservé aux licenciés). 130 triplettes sont atten-dues.

> Journée de la femme. L’AS Saint-Jacques Foot lance un défi : réunir un maximum de femmes pour assister à un tournoi de football intitulé Coupe des pays U13 féminines. L’objectif est de remplir les tribunes le 9 mars, à l’occasion de la Journée de la femme, pour une photo à 11h. Cette photo fera l’objet d’un concours organisé par la Fédération Française de Football.

agenDa sPortif

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> méDIatHèquE lucIEn HERR

lucile placin à la médiathèque

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« Nous invitons un auteur jeunesse tous les deux ans. Ce fut Jean-Hugues Oppel en 2011, Lionel Le Neaounic en 2009... », rappelle Charlotte Bihel, directrice de la médiathèque Lucien Herr. Diplômée en 2005 de l’école Emile Cohl de Lyon, Lucile Placin se lance très vite dans ce secteur de l’illustration et travaille en free-lance dans son atelier à Biarritz. Elle a déjà publié chez différents éditeurs (Casterman, Actes Sud Junior, Rue du monde, Gallimard, Nathan, Fleurus, Lito, Milan...) et illustré des histoires de grands auteurs : Alain Serres (Les oiseaux ont des ailes, les enfants ont des livres), Andrée Chédid (L’Onomatopée)... En 2010, elle reçoit le 1er prix de Bib de rue pour Ma famille nombreuse aux éditions Rue du monde. En 2009, elle est sélectionnée pour le prix des Incorruptibles avec Pe-tites Fables inoubliables aux éditions P’tit Glénat.

univers oniriqueLucile Placin travaille avant tout pour les enfants, en majorité des albums, parfois des collectifs et de la presse. « Très sou-vent, les éditeurs la choisissent pour ses ambiances poétiques et rêveuses où sou-vent le temps semble avoir été suspendu. Ses personnages apparaissent nostal-giques comme manipulés par un marion-nettiste invisible, à l’inverse, animaux et paysages sont plus pétillants et fantai-sistes - comme elle d’ailleurs », raconte sa sœur en 2008. Cet élément de biographie reste d’une brûlante actualité. Ses illustra-tions se caractérisent par sa technique et la peinture à l’huile, auxquels elle ajoute les collages et les crayons de couleurs, les aplats de couleurs franches. Parfois, elle choisit l’ordinateur... « Son style gra-phique s’inspire principalement d’un uni-vers onirique qui correspond à celui de son enfance. Elle est très attentive à la poésie

des formes et très sensible aux couleurs qui l’entourent », poursuit sa biographe.

PC

> pREnEz DatE

> mercredi 20 mars, à la médiathèqueDe 10h30 à 12h00, Lucile rencontre les enfants âgés de 6 à 10 ans dans le cadre du dispositif Cité curieux du Centre de la Lande. De 14h30 à 16h00, elle anime un atelier pour faire découvrir son univers et réaliser une production plastique. Cet atelier est ouvert aux enfants âgés de 6 à 9 ans (sur réservation). Un goûter et une vente-dédicace de ses livres seront propo-sés à partir de 16h30. > Jeudi 21 mars est réservé aux écoles . Une classe par école (Croix Verte, Eugène Pottier et Suzanne Lacore) recevra l’illus-tratrice.

cette illustratrice de livres jeunesse, sera à la médiathèque le 20 mars et dans trois écoles de la commune le 21 mars .

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> agEnDaepi condorcet> Mardi 12 mars à 16h30Café-débat dans le cadre des Trois Mois AvecTable ronde sur la place de la femme

> Mardi 19 mars à 16h30Table ronde sur la solidarité et l’éducation

> Jeudi 21 mars à 16h30 lecture de comptinesà 20h projection-débat « Sarajevo à l’heure bosnienne »

> Samedi 23 mars à 19hDîner-concert avec Manoloco quartet et son spectacle Naviga Mi Barco, qui est le récit d’une aventure dans laquelle l’artiste accorde sa passion de la musique à celle du voyage.

l’aire libre> Vendredi 15 mars à 20h30Musique poésieCorps de mots par les Têtes raidesTêtes Raides, c’est une bande de copains, des sons d’accordéon, des cuivres de fanfare, des rythmes, une énergie, une capacité inédite à marier les genres.Aire Libre : 02 99 30 70 70

médiatHeQue lucien Herr> Mardi 12 mars à 18hCercle des lecteurs

> Samedi 23 mars à 16h30Planète bulle Albanie

> Samedi 6 avril à 11h30Un moment musical “Musique de chambre”

est programmé par l’école intercommu-

nale de musique et de danse Jean Wiener.

Le répertoire, interprété par les élèves de

l’école intercommunale, sera très éclec-

tique : musique klezmer, musique classique,

musiques de films...

> Réservation conseillée au 02 99 31 18 08 pour l’ensemble des manifestations proposées par la médiathèque

> l’aIRE lIBRE

le Signal du Promeneur

Vie culturelle

qu’est-ce qui pousse un homme à rompre totalement avec son milieu, voire avec la société tout entière ? Réponse avec le Raoul collectif dans une fable moderne survitaminée et jubilatoire .

Le Signal du Promeneur est un spec-tacle d’artistes qui prennent la parole, qui expriment leurs convictions, leurs peurs et leurs envies. Sur cette scène sans artifices, où quelques objets simples suffisent à faire jaillir la ma-gie, on invite les hommes à se réunir “pour réfléchir”. On libère joyeuse-

ment l’imaginaire pour mieux appré-hender le réel. Ces artistes sont cinq, sont belges, ont défrayé la chronique à l’Odéon et en Avignon...Ils nous montrent à quel point les fron-tières entre les genres sont ténues en affirmant un théâtre de récit moderne et inventif, bourré d’astuces scé-niques... C’est un théâtre récréatif et généreux où le plaisir de jouer est pal-pable. Mais c’est aussi et surtout 1h15 de poésie et d’humour !> Jeudi 28 et vendredi 29 mars à 20h30

PC> cOntactAire LibreTél . 02 99 30 70 70www.theatre-airelibre.fr

La quatrième édition du festival Jazz à

l’étage se déroulera du 13 au 17 mars

2013. Le samedi 9 mars prochain à 18h,

la médiathèque Lucien Herr reçoit le

pianiste Rémi Panossian avec une pro-

position intitulée Ça rythm’ à quoi ? Le

jazz est une musique vivante, nourrie

de traditions, ancrée dans le présent,

traversée par tous les courants de la

musique populaire. Au-delà des codes

propres à toute forme d’art, Ça rythm’ à

quoi ? vise à cerner la démarche artis-

tique et le jeu musical de ce jeune ar-

tiste très talentueux et promis à un bel

avenir, qui illustre son propos au piano.

Jean-Francois Picaut, chroniqueur culturel passionné à Radio Rennes et aux Trois-

Coups.com, amoureux de la musique et des mots, animera la rencontre.

ça rythm’à quoi ?

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Le 4 février, le Conseil Municipal était appelé à s’exprimer sur la stratégie financière et les priorités du budget principal. Ce budget 2013 sera examiné lors d’un vote le 25 mars.Nous le savons, le contexte est tout à fait par-ticulier. Nous intervenons d’abord sur un fond de crise économique : les économistes envi-sagent pour la France une croissance très modeste en 2013. Il nous faut donc toujours mettre en œuvre des mesures de solidarité à destination des personnes les plus fragili-sées par cette crise.

Notre futur budget s’inscrira également dans la stratégie de redressement des comptes pu-blics programmée sur la période 2013-2017 dans la Loi de Finances. Celui d’un effort de solidarité demandé aux collectivités.

Mais, dans ce contexte, St-Jacques bénéficie d’une situation financière particulièrement saine, de marges de manœuvre financières confortées et d’une dette sécurisée, sans effet de prêts “toxiques”. Alors que nous avons enga-gé un nouveau cycle d’investissement en 2012.Les orientations budgétaires proposées pour

2013 portent donc sur une consolidation de l’épargne tout en maintenant un rythme sou-tenu d’investissements.

La majorité a ainsi fixé 4 grandes orientations :> Préserver sa capacité d’autofinancement en 2013.> Mener à bien le projet de construction de la nouvelle mairie.> Poursuivre le programme d’investissement ambitieux sur lequel la Ville s’est engagée.> Confirmer la stabilité des taux d’imposition communale.

> ExprEssion dE la majorité

nos orientations budgétaires pour 2013

extraits de mon intervention sur le budget 2013 de st-Jacques> ExprEssion dE luttE ouvrièrE

> ExprEssion dE st-jacquEs tous EnsEmblE

Bilan 2012

« Saint-Jacques est dramatiquement touché par le chômage en augmentation de 18 % en 2012 avec 971 chômeurs. Et rien n’annonce l’arrêt de cette hémorragie en 2013, notam-ment avec la volonté de PSA de supprimer 1 400 postes à la Janais, soit un quart des effectifs de l’usine. Sans compter les sous-traitants. (...)Dans ce contexte, comme le gouvernement précédent, le gouvernement actuel dit qu’il veut redresser les comptes publics. Cela va se

traduire par de nouvelles attaques contre les services publics, avec 10 milliards de baisse des dépenses. Combien de communes man-queront d’argent pour mener à bien leurs pro-jets ou aider les familles démunies ? (...) Tout ça pour 20 milliards de cadeaux supplémen-taires aux capitalistes. (...)Certes, à Saint-Jacques, les finances sont saines et il n’y a pas d’augmentation des impôts locaux. Mais on souffre de la situation générale. D’autant plus que notre commune

a un des revenus par habitant les plus faibles du département. (...) Et il ne faut surtout pas compter sur le gouvernement, serviteur des capitalistes, pour protéger nos conditions de vie. (...)En conséquence, je m’abstiendrai sur le bud-get principal et, bien sûr, je voterai contre le budget de l’eau géré par Veolia. »

Fabrice Lucas, le 15 février 2013> Blog : http://fabrice-lucas.blogspot.com

Sans attendre le conseil municipal du mois de Mars sur le vote des budgets, commençons par rappeler quelques éléments clés :Vente de fonciers sur les 3 quartiers pour la réalisation de programmes immobiliers : Bourg, Morinais, et Pilate / CourrouzeLe bâtiment Giboire à la Gaité : l’hôtel Campanile s’y installe, après des années où le bâtiment est resté vide. Nous constatons qu’il aurait été plus raisonnable de réfléchir à deux fois avant d’autoriser la construction de bureaux, surtout dans le contexte de crise actuelle.La zone Mivoie, peu d’évolution dans cette

ZAC, peu d’entreprises installées. Seule la route est appréciée par les jacquolandins pour descendre sur Rennes sans passer par le boulevard Roger Dodin qui est saturé et accéder ainsi à la rocade plus aisément.Le bâtiment ALSH va ouvrir ses portes aux tout-petits, c’est un équipement nécessaire.La construction de la nouvelle mairie a déjà quelques marchés où les prix ont augmenté. Les travaux ont commencé supprimant le parking, alors que celui-ci est en permanence complet. Nous ne pensons pas que le parking du Carrefour Market peut combler à lui seul

le manque de stationnement. Par ailleurs, la collectivité a pris conscience depuis peu de ce problème, puisque pour deux programmes immobiliers, il y aura un parking en silo.Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant de nos prises de position lors du vote des budgets.Le groupe de la minorité “St Jacques tous ensemble” : Françoise Edom, Sébastien Girard, Marie Sauvée et Jean-Yves Riand, Patrick Vallée.> Mail : [email protected]> Permanence le 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h au 23 rue du Temple de Blosne.

expression politique

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ViVre à Saint-JacqueS marS 2013 P 15

état ciVil

Vie municipale

naISSancES Haïs Quanquoit,

10 allée Henri Bergson, le 27.09.12 Sorën Huet,

3 rue Fernand Braudel, le 12.10.12 Eden Briantais,

10 allée Catherine Sauvage, le 16.10.12 Liam Le Bever,

1 allée Cora Vaucaire, le 08.12.12 Arthur Besnard,

278 rue de Nantes, le 09.12.12 Miley Bouland Denier,

9 rue Louis Guilloux, le 27.12.12 Nolan Amet,

53 rue Jules Vallès, le 28.12.12 Edwyn Berrien,

12 rue Rosa Luxembourg, le 07.01.13 Eliot Diard,

22 rue du Temple de Blosne, le 13.01.13 Marin Morel,

54 rue de la Pilate, le 17.01.13

maRIagE Angélina Robert et Olivier Dahlem,

14 mail Léon Blum,le 16.02.13

DécèS François Peslerbe (86 ans),

11 rue Hélène Boucher, le 30.01.13 Marie Gicquel (80 ans),

11 rue Lieutenant Le Corfec, le 31.01.13 Simone Deblond (83 ans),

1 rue Andrée Récipon, le 01.02.13 Lucienne Desmots (86 ans),

9 rue Hélène Boucher,le 10.02.13

chaque samedi de 10h à 12h à la mairie . 9 mars : Daniel Salmon (transports, énergies

et déchets) 16 mars : Marie Ducamin (éducation et jeu-

nesse) 23 mars : Bernard Bougeard (administration

générale et personnel) 30 mars : Yann Texier (économie,

emploi et communication)

Permanences Des aDJoints

La ville conserve une très bonne capacité de désen-dettement : 3,1 ans et une dette par habitant de 646 € très inférieure à la moyenne des collectivités bre-tonnes de plus de 3 500 habitants (898 € / habitant à la fin 2010 - source : rapport d’activité 2011 de la Chambre Régionale des Comptes de Bretagne).

Les orientations budgétaires proposées pour 2013La préservation des marges financières en 2013 reste une priorité pour la Ville qui veillera à contenir au maximum la progression de ses dépenses de fonctionnement.Le fort dynamisme des recettes réelles de fonction-nement se confirmera en 2013. Elles devraient pro-gresser de près de 4% permettant ainsi à la Ville de compenser intégralement l’évolution des charges et de renforcer son épargne.L’inscription d’une subvention du Conseil Général de 150 K€ au titre du contrat départemental de terri-toire (2011-2015).Au titre de l’année 2013, la Ville devrait voir le mon-tant de sa Dotation Globale de Fonctionnement croître d’environ 25 K€ par rapport à 2012.Les charges à caractère général seront stables par rapport au budget primitif 2012. Elles intègrent néanmoins des dépenses nouvelles pour : l’ouver-ture de places de parkings gratuites sous le magasin Carrefour Market et la gestion qui en découle ; l’entre-

tien de la voirie et la maintenance de l’éclairage pu-blic (augmentation du nombre de points lumineux) ; la prise en compte de l’augmentation des effectifs scolaires (+16 enfants à la rentrée scolaire 2012-2013 soit 929 enfants).La Ville souhaite mettre en application dès la rentrée scolaire 2013-2014, la réforme des rythmes sco-laires. Ce chantier important pour la ville nécessite une phase de préparation et de concertation qui per-mettra de déterminer l’organisation et les moyens à mettre en place.

Un rythme soutenu d’investissementsLe projet de budget 2013 prévoit 8 218 K€ de dé-penses d’équipement, dont 6 484 K€ de travaux au titre de la programmation pluriannuelle des investis-sement.Une majeure partie de cette enveloppe sera affec-tée à la construction de la nouvelle mairie, dont les travaux ont démarré en début d’année et devrait s’achever mi-2014.La ville engagera également une 3ème tranche d’amé-nagement du Parc et l’aménagement de pistes cy-clables. La voie de roulement du Dalot du Blosne sera ainsi reprise pour conforter les liaisons douces vers la Prévalaye.Enfin la ville prévoit des crédits d’études pour : la requalification du mail Louis Aragon ; la rénovation de la salle polyvalente de l’Aire libre ; la réalisation d’un équipement public à l’articulation Courrouze / Pigeon-Blanc.

Le débat d’orientations budgétaires permet à l’assemblée délibérante de s’exprimer sur la stratégie finan-cière et les priorités du budget principal . Emmanuel couet a présenté les principales orientations du budget 2013 dont le vote est prévu le 25 mars prochain .

> consEil municipal du 4 févriEr 2013Zoom sur les principales décisions prises lors de la séanceRetrouvez le compte-rendu intégral du conseil municipal sur www.st-jacques.fr

Parmis les aménagements prévus pour la 3ème tranche du

parc, des jeux d’aventures pour les enfants.

Page 16: Vivre à St-Jacques de mars 2013

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> Le samedi 23 février, les Jacquolandins ont pu découvrir... ...le nouvel équipement de quartier de la Gautrais.

> Près de 300 personnes ont assisté à la présentation du projet de ville.

> Concert des professeurs de l’école de musique Jean Wiener à l’Aire Libre. > “On ne va pas vous raconter d’histoires” soirée inaugurale de L’Aire Libre.

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