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ETUDIANTE
UNIUERSITE DE PARIS UII
[l, E, A, DE BIOMATHEMATIQUES
APPLICATION [l'UN MODELE D'ECOSYSTEME PELAGIQUE
AU CALCUL DES CONSEQUENCES ECOLOGIQUES
DU FONCTIONNEMENT D'UNE CENTRALE ELECTRIQUE
"ENERGIE THERMIQUE DES MERS" A TAHITI,
FRANCE COUSIN
RESPONSABL.ES Mrs ALAIN MENE5GUEN et YUES MONBET
Centre Oceanographique de Bretagne
nREMEI~ - Brest
Rapport de stage présenté en octobre 1986,
RESUME
A paf'ti f' d'un pf'emi ef' modèl e si mpl e
si mu1 ant 1 e mi 1 i eu tf'opi cal 01 i gotf'ophe, un second
modèle pef'met de pf'évoif' les conséquences d'un
rejet d'eau l"'iche en sels nutl"'itifs dans les eaux
côtièf'es envif'onnant le site d'installation d'une
centf'ale "E.T.M ".
Le pf'emief' modèle simule l.'évolution
tempof'elle du cycle de l'azote SUf' une colonne
d'eau f'epf'ésantée sous fOf'me d'un syst~me de
bo1tes tandis que le second est une f'epf'ésentation
tf'i-dimensionelle du site ETM f'epf'enant le même
pf'océdé.
IEREMER Centre de BREST S.D.P. B.P. 337 29273 BREST CEDEX ~l. ~ 98.45.80.55 Mex 940 627
AUIEOR(S) ;
COUSiN France..
DIRECTION ENVIRONNEMENT ET RECHERŒES OCEANIQUES
DEPARTEMENT ENVIRONNEMENr LITroRAL
CODE;
TITRE ApPL...ic.A'ioN :D'UN "10:DÈL....E ])' ECOSYST~ME
PE.LACiquE. AU CALCUL. .JlE.S c.oN'siqUENCt:.S
ECOLOc.iQUES .1)U FONCTtoN"/lfEMENT :J)'UI'fE. Tirage nb : 5
CEJfTRAL.E. "ENE.ItGrif THERMiquE. J)E...s MER.S" Nb pages ; C;3 ft TAHiTi Nb figures : 30
Nb photos ; 0
CON'IRAT (intitulé)
DIFFUSION Libre 0
N° Restreinte C8:l
------- Confidentielle 1 1
RESUME lln p~WIÀ~ lVtodi~ ~c..Y J...... 4(~ ~o.. <1bw.""Y-14.AL V"CAh'c..c.k. cL....
~'éCdl~t-~ p~eO-jÂ~""'- lAoP\W Ii!.t\. c-..J;n<Nv.\ 11<7\'\- P"h.lAe.tUl : A ..I.)l~
~ rCl.l\."'c..v.li~ 1(e. ,k ch J.2cflOf~ at.,tA\J1r VtM 80 --1()6", k p-toJl ... ~ à' J' ~~~""- .ck h ~~ ern. ~1v. ..... l-e.o ~O'\.I..!} J...o.... ~ w.r-LJ,·~ ~ ~~<..",,<l 1'V\.Qct.~ r~l"~ ct. .Ai I>\u..~ 1" peu- UM. -<l?t.:-....... J... -{,,,";'r<4 c.owvm..u-
~'-'\'e..?, ee rC>M.Ct~ ~~ ~..c &' e..o..u.. t-.:..:~ {~..}.e cL -50 m. pc.v... L C-U"-YA-~ _ k l'vLO~~ fU-,.n:io.r u......e. _;1nm.v.1o..+i.... ~c. _~ <h. p1-OckcJ.;....., ~·~N
ABSTRACT
Key v.ords ;
,'",
.-- ---r----------____ _ Itremer Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer IFHEMER • SD P Centre de BREST
Bibliothèque .. -==-"""""""""'~--.~
Il,11, 337 ~ 29273 BIIEST CEI)EX -~::-",-.~ .. ~-=-~~~
PLAN DU RAPPORT
INTRODUCTION
- 1 PRESENTATION DE E.T.M. ET DU SITE DE TAHITI
A. OU'EST CE OU'E.T.M.?
PT'i nei pe
2 HistoT'ique
3 E.T.M. POUT' quoi faiT'e ?
B. LE SITE D'INSTALLATION
GénéT'alités
2 Le lagon
3 Les aboT'ds extérieuT's du site
- II . MODELISATION DU MILIEU NATUREL
INTRODUCTION
A . DESCRIPTION DU MODELE
Représentation du syt~me
- vaT'i abl es i nteT'nes
- vaT'i abl es fOT'çantes
2 ) évolution tempoT'elle
- le syst~me d'équations
- le jeu de paT'am~tT'es
3 ) RepT'ésentati on spati al e :
- Le mod~l e en boîtes
- la diffusion tUT'bulente
- la sédimentation
4 ) La si mul ati on : descT'i pti on du log; ci el
B . RESULTATS OBTENUS
C ANALYSE DE SENSIBILITE
D CONCLUSIONS
III - MODELISATION DU REJET D'EAU FROIDE ET DE SON IMPACT
A - DESCRIPTION DU PANACHE
B - LE MODELE EN BOITES
C - RESULTATS
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans 1 e cadre de l' i mpl antati on d'une central e
"Energie Thermique des Mers" à Tahiti, une étude d'impact a été
entreprise afin de prédire les conséquences écologiques d'une . . telle instaliation sur le lagon et la frange océanique qui
entourent le site. En particulier, le rejet dans ce milieu
naturellement pauvre d'une eau riche en sels nutritifs peut
susciter un développement phytoplanctonique non négligeable.
Les tentatives de prédiction de l'effet d'un
enrichissement sur un écosystème déjà réalisées concernent
essenti ell ement l es zones d' upwell i ngs (Wal Shi 1971 -
Wroblewski,1977 ... ) et les estuaires (Thomann,1974 ... ).
Par ailleurs} quelques auteurs ont modélisé le milieu pacifique
oligotrophe (Jamart) 1977} 1979 - Vinogradov, 1973).
La présente étude aborde à la fois ces deux
th~mes : à partir d'un mod~le simple reproduisant 1 'écosyst~me
pl a n c ton iq u e t r 0 p i cal , el l e tente de pré v 0 i r l' a m p 1 e u r de
l' enri chi ssement provoqué par un upwell i ng arti fi ci el.
l PRESENTATION DE L'E.T.M. ET DU SITE DE TAHITI
A - OU'EST-CE- OU' L'E.T.M. ?
) PRINCIPE (Marchand, 1979)
En tant que machine thermique une centrale, E.r.M.
utilise la différence de température entre une source chaude et
une source -froide. La premi ère est fourni e par 1 es eaux
s u pel' fic i e 1 les t l'Op i cal e s (2 0 -- 2 .5 0 C) 0 u é qua t 0 ria les (2 ::: - 3 0 ° C ) .
La deuxi ème est ti rée de l' edU profonde d' ori gi ne antaT'ct-j que
( 4 0 C) que l' 0 n t l'OU v e à ces LATi T LI De:S
profondeur.
vers 100El III de
Dan S u.n s y t è ni e en c y cl e 0 uv e r t , 1 ' eau cha u d e pOol P é e en
surface passe dans un évaporateur à pression très faible (0,03
atm) où elle entre en ébullition. La vapeur entraîne alors une
turbi ne qui produi t de l' él ectri ci té. En sortie de turbine, la
vapeur se refroidit soit par mélange, soit par contact avec l'eau
froide qui alimente un condenseur, et ressort à une
température d'environ 20°C. Dans le cas d'un cycl e di t fermé,
'eau chaude transmet ses calories à un liquide intermédiaire,
'ammoni aq ue le pl us souvent, au travers d'un échangeur. La
vapeur d' ammoni aque entraî ne la turbi ne et se refro; di t au
contact de la paroi froide du condenseur. Le liquide est
récupéré et repart dans un nouveau cycle. Les figures 1 et 2
illustrent le fonctionnement de ces 2 cycles (O.T.E.C.,19:::Zl.
Le cycle fermé exige de grandes surfaces d'échanges de
chaleur entre l'eau et l'ammoniaque (1 ha pour 1 MWe). Les
évaporateurs doivent rester rigoureusement propres pour maintenir
un fort coefficient d'échange. Il faut combattre le développement /- '~_. __ '--......
de b i 0 sa lis sur es, don c pré v 0 i l'un e pro c é d u f' e d,in tif 0 u 1 i n ~~ . ~----'~
Le cycl e ouvert doi t vei 11 el' à mai nteni l'le vi de dans la
centf'ale grâce à des désaéf'ateurs absof'bant l es gaz dissous
oxygène et dioxyde de carbone - susceptibles d'êtf'e libérés lOfTS
de l'évaporation de l'eau de mer. Il demande une turbi ne de très
gf'and diamètre, mais a l'avantage de pouvoif' fabf'iquef' de l'eau
douce lors de la condensati on de l a vapeur d'eau.
Dans l (~s 2 cas, l a central e est total ement autonome,
uti lisant à pei ne 1/3 de l' énergi e produi te au foncti onnement des
pompes d'eau. Mais contrairement aux autres centrales thermiques
qUl utilisent de grandes différences de température (100°C ou
plus), la centrale E.T.M. doit compenser une amplitude fa'jble
T=20°C) par de grands débits d'eau. A titre d'exemple, la
production de 100 MWe (1/10~ de la puissance produite par une
centrale nucléaire) exigerait 400 m3/s d'eau pour chacune des 2
sources chaude et froi cie (1 a val eur clu débi t moyen cie la 5e'j ne)
La product'jon jusqu' à Illaint(~nant ne dépasse pas 100 I(W (centf'ale
j aponai se).
Ce type de central es ,i mpose plusi eurs contrai ntes:
- l' ut i lis <'.1 t ion de gr 0 s t u y a u x (d i a m'~ t r e de 2 à 1.5 m) pou r
véhiculer de grands débits d'eau.
- l'emploi de tuyaux résistant à de fOf'tes contraintes
mécaniques, en particulier le tuyau d'eau froide (1 Km de long ou
davantage) qui doit pouvoir résister aux courants, à la houle, et
à l'action corrosive de l'eau.
L'histoire de l'E.T.M. montre que le principal obstacle
réside dans cette cheminée géante qui pose de g~OS probl~mes
d'i nstall ati on et de mai ntenance.
2 )HI5TORIQUE
L' idée d' expl oi ter 1 a di fférence entre des eaux de
températures di fférentes pour produi re de l' énergi e fut 1 ancée
par le physi ci en '[l' Arsonval en 1 ::::::1. Mais ce fut grâce à Georges
Claude que ce principe fut expérimenté en eau douce puis en mer.
Le premier essai eut lieu en 1928 en utilisant l'eau chaude
rejetée par un haut-fourneau à Ougrée et l'eau froide de la
Meuse. La production fut de 60 KW pour un T=20°C., et permit
de valider les hypothèses de G. Claude. Dans les années 30,
une ce nt T'a 1 e à ter r e à Cu b a et une ce nt ra 1 e f lot tan te au l a r g e
du Br é sil f 0 n c t ion n e n.t jus q u"à ce que lac 0 n d u i te d ' eau f roi de
cède sous l'action des houles et de la tempête. Un derni er
pT'ojet de G. Claude en 19.56 (~st reconnu économi quement vi abl e
mai s aVOT'te au pT'ofi t d' autT'es SOUT'ces d' énerg'j e
(hydroél ectf'i ci té, usi ne maf'émotf'i ce de l a Rance, pétf'ol e
,nucléaif'e).
Face à la Cf'lSe del'énef'gie, l'E.T.M. suscite aujouf'd'hu'j un
f'egain d'intérêt aupd~s de plusieurs pays (Massart, 191:13). Les
E. Us' attacherit SUf'tout à développeT' de gf'osses centT'al es en
cycle fermé. En 1979, MINI-OTEC (Ocean Thef'mal I:nef'gy Conversion)
a produit 10 KW. La Ff'ance a un pf'ojet similaiT'e en cycle ouvert
SUf' le littoT'al de Tahiti [les pays tels que la Hollande, la
5uèd(~, l es Phi l'j pp; nes, 'Inde, et SUf'tout le .Japon se tOUf'nent
égal ement vers ce type d' énef'g; e "nouvell e".
Tous T'echef'chent les matéT';aux aSSUT'ant le meilleuf' f'endement
et une techni.que de constf'ucti on et de" pose du tuyau d'eau fT'oi de
qui T'ési ste aux contT'ai ntes de l'océan.
Le pT'ojet fT'ançais consiste en une centT'ale de 5 MW en cycle
ouveT't . Un tuyau d'enviT'on 3Km pompe l'eau pT'ofonde à 1000m
Le rejet peut se faire en eaux mélangées (TO=20°c) ou séparées
(To=10°cl,le débit de sortie étant de 25 m3/s.
3 ) E.T.M. - POUR QUOI FAIRE?
Georges Claude voulait utiliseT' l'éneT'gie pOUT' pT'oduiT'e de la
gl ace et amél i OT'er ai nsi 1 es condi ti ons de vi e des pays chauds.
On s' OT'i ente mai ntenant vers des i ntéT'êts, pl us i ndustT'i el s:
- Implantée à teT'T'e,
local en électT'icité
à ses besoins.
une centT'al e peut al i menter un réseau
Ainsi, Papeete à Tahiti pourrait subvenir
- L'eau douce pT'odui te en cycl e ouvef't peut êtf'e di veT'sement
utilisée.
- Les eaux froides et T'iches en sels nutritifs peuvent servir
au développement de phytoplancton utilisé en aquacultuT'e.
- Les centrales flottclnte~ sont SUf'tout pf'évues pOUf' la
synthèse de pf'odui ts "énergétivof'es" tel s l' ammoni ac,
l ' cl l u min i u m,ou des c cl T' b u r cl n t<:> des y n t h è se.
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B . LE 5ITE [l' IN5TALLATION
) CARACTERE5 GENERAUX
Le si te choi si pour construi re 1 a central e se trouve au Nord
Ouest de l'île de Tahiti, à proximité de la ville Papeete.
( Fig 3
La géomorphol ogi e-
Les fi gures 4 et .5 i 11 ustrent 1 a topographi e du soi te : un 1 agon
peu profond (20 m) mais étendu (2 Km * 20 Km ). Le récif
barri~re est bien développé. Les récifs frangeants sont
interrompus au débouché des rivi~res. Le fond est recouvert
d'une couche de sédiments sablo-vaseux, d'orig-ine détritique.
Du côté de' l'océan, un plateau d'environ -500 m de longueur
s'étend jusqu'à une profondeur de 100 m où apparaît une rupture
de pente. Les fonds attei gnent 1000 m à 3 Km de l a côte.
Climatologie -
La Polynésie est située au nord de la ceinture
anticyclonique de hautes pressions, et soumise au régime des
al i zés de l' hémi sphère sud qui souffl ent général ement d'est-sud
est. Elle présente deux saisons distinctes:
- La saison humide de Décembre à Mai correspond à l'été
austral. A cette époque, l a convergence entre l es al i zés de NE
et de SE descend sur la Polynésie. Un couloir dépressionnaire
dirigé vers l'Est se forme, à l'origine de précipitations
fréquentes. Le temps est agité, avec grains violents et fortes
pl ui es. L'ai r est chaud (2_5-26°C).
- La saison sèche de Juin à Novembre (hiver austral) est
marquée par un renversement des vents. Le retour des alizé~ de
SE amène un temps calme, de faibles précipitations et une forte
insolation. Des cyclones parfois violents viennent perturber de
façon temporaire le régime hydrobiologique des eaux océaniques et
des lagons, présenté dans le~ pages qui suivent.
2 ) LE LAGON
La prox·j mi té de l a zone urba·j ne, 1 a constructi on d'une
di gue sur l a barri ère réci fal e, le dragage du chenal de Taunoa et
l a présence de deux rivières confèrent ~ ce lagon un
hydrodynami sme et une écol ogi e parti cul i ers.
L'étude courantologique laisse appara'tre une circulation
générale d'Ouest en Est de vitesse faible « 0,.5 I]1/S) qui peut
être contrariée en période calme (saison sèchel par une entrée
d'eau en passe de Taunoa et une sortie vers Papeete par le port
de Fare-Ute, En fonct·ion des houles, marées (~t vents ( I:jg b) (De Nardi et Al,19:nl.
Température et salinité sont relativement stables (To=2:::oC,
5=3.5,.5-361; l, un léger gradient existant entre la baie du Taaone
et le fond du lagon vers le porth
Pauvres en sels nutritifs, les eaux 1agonaires montrent des
fluctuations dues aux apports telluriques par les rivières du
fond de la baie, qui se manifestent au niveau de la frange
l·jttorale. Au moment des fortes pluies, la charge en seston est
parti cul i èrement é1 evée (10-11 mg/1) par rapport ~ ce11 e mesurée
dans les lagons voisins (Rougerie,19S4) et témoigne elle aussi df!.
l'importance des rejets continentaux et de turbulences provoquant
des remises en suspension du sédiment. "
Par con t r e, 1 est en e urs en Ch loI' 0 p h Y 1 1 e '·"a M n e son t pas sin g u l i ère s
(0,4-0,.5 mi crog/1), et 1 es val eurs maxi mal es sont observées dans
1 e secteur 1 e pl us confi né du 1 agon. 5i 1 e nombre de ce11 ul es
phytoPlanctonigues est assez faible, les espèces sont nombreuses,
1 es di atomées pennées et di nof1 age11 és prédomi nent. Certai nes
espèces d'eau douce et benthiques confirment l' i nf1 uence
continentale (Ricard, 19:::6).
La bi omasse moyenne en zoopl ancton est de 49, ::: mg/m3, pl us é1 evée
en surface qu'en profondeur.5a composition est représentative ~
la fois du milieu 1agonaire et océanique.
La fig.? résume les mesures de température,sa1inité et
pri nci paux composants.
Les mesures d' é1 éments po11 uants ont abouti ,3 la conc1 usi on
sui vante, qui résume assez bi en l' i ndi vi dual i té de· ce lagon
.... ~ .. ~ -0 '!Jal'·' ....• ~./, 1 - .. , J • -.... ",-
p-Ap~aE "
~ ... , .. ~
............ :.~ ...... .
/. .' .'. '.' .~ .:!(.:.:.::>:: O.XJ-O .. J~';"~ r'" . ..:.-:...:.... .... , .. ~ t7 '--" j" .
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.:~,U Q50 ~~.... _ / ..
~-y'@!:'~" "'- '-~; ---:- - .' ~ -~~.. PAPŒTE
?~OSr\-lAI'é..)J-.o.\-.9\~(~UQ.i=~) ~'OR.oP~\lE Il m\5)-M!> (W.~RH.J;i) Fi,P;. f- Sels nutritifs, seston et chloronhyl1e dans le laf-on nord-ouest
(De Nardi et Al,19:::3):
" La provenance et l a ci rcul ati on des eaux sont l es deux
param~tres qui régissent le fonctionnement de cet écosyst~me
fortement dégradé."
3 ) LES ABORDS EXTERIEURS DU SITE
Les prem'i~res campagnes océanographiques avaient déjà mis
en évi dence l a pauvreté des eaux tropi cal (~s océani ql.l(~'.; « 1 mg
Chla/m3) par rapport aux eaux tempérées (10mg/m3 dans la Manche,
4 0 m 9 / m 3 e n Z 0 n e d' u p w e l lin g) . Uns u i v id' une a n née ( Nov::: 2 - 0 ct::: 3 )
a permis de dégager le profil hydrobiologique des eaux face au
site E.T.M.(l<essler et Monbet, 19:::4). D'autre part, d(~s mesures
le long de la barri~re récifale indiquent l'effet de la décharge
lagonaire, la teneur en Chl a étant similaire à celle du lagon
(Charpy et Teuri, 19:::4).
Les propriétés physiques des eaux océaniques révèlent la
présence de 4 masses d'eaux distinctes (Fig ga). La circulation
dans l a zone qui nous intéresse est régi e essenti ell ement par 1 es
contours de Tahiti imposant un courant alternatif de direction
SW-NE, qui s'observe SUT' toute la colonne d'eau superficielle.
Sa vitesse en surface vaT'ie de 20 à 40 cm/s «10cm/s en
pT'ofondeu1"). Le marnage de type semi di urne ne dépasse pas 40cm.
La salinité de SUT' f a c ee s t directement dépendante des p h,é nom ~ n es (FIc,. '6 b ')
d' évaporati on et d' advecti on (peu d'apports d'eau douce). Ell e
fluctue entre 35,5 ~ en été austral et 36 ~ en hiver (S
moyenne=3.5,76~)(Rougerie et Al,19i3.5).La pé1"iode :::2-:::3 a été
ma1"quée par une anomalie climatique (pas de renverse du COU1"ant
équato1"ial sud) qui explique les fortes salinités de surface
observées au début de l'année 83 La salinité diminue jusqu'à
500 m envi1"on et se stabilise à 34,5~ dans la couche inférieure.
La tempé1"atu1"e à l'interface océan-atmosphè1"e (T moyen=27,6°C- T
ai 1" - meT' = 2°C) 0 sei 1 1 e avec une am pli t u de a n nue 1 l e d e 3 0 C entre
1 es 2 sai sons (Fi 9 :Jo...) et conce1"ne une mi nce couche de 50m en
dessous dE! l aquell e el1 e décroît régul i ~rement pour attei ndre 4°C
D1AGIl/\MJ\I E TEMP!::l!ATUltE-SA UNITE
22.
18.
16.
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12.
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1. ~ __ ',._. ____ ",_,_,_ . . _._ .. __ " ______ ._~_ ._. _ . ____ ."" __ .........
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36,0
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Salinité 18r 2eme
Evaporation mm P +
600
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Eva;::oraticn et Préci?itation
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4 am. Trimestre
Precipitation mm
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( Q0IW~U~ >JO 2.~ 1
.J"l"6~)
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le' 2em~ 3 f ~n t 4emG Trimestre
FrLl SfTE.
30
29
a dan (surf aca)
28
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Air(IOOOmb) 24
lU im. 4ème Irimestre
Fig.g(l.. Température ~byennes triJœstrielles (été - hiver'
Période 1979-1985
1<byenne armuel.le (H.A.)
Temperature(Oc)
ru ru
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à 1000 m . Les vari ati ons sai sonni ères et i nter-annuell es sont
faibles (Fig. 3b ).
Le profi l verti cal des sel s nutri ti f~; sépar'e l a colonne d'eau en
2 couches : une superfi cj ell e très appauvri e du fa'j t cie la
consommation par le plancton, jusqu'à une profondeur de 300m OlJ
se trouve l a régi on cl' i nfl exi on de n'j trates, phosphates et
sil i ca tes (F i g 10 a, b , c) .
Les courbes cie chlorophyl le laissent appara'tre un maximum
sub-superficiel qui peut varier cie :::0 à 12El m, situé
au ni veau 6-7~ cie la l umi ère i nci clente. Cette i Illportante
vari ati on vr~rt'j cal r~ pourrai t ê.tre en rel ati on avec un phénomène
d'ondes internes parti cul i èrement intense dans cette zone. De
par leurs concentrations «= 0,75 mg/m3 chl a), ces eaux sont
01 i gotrophes tout en étant pl us ri che~ que l es eaux océani ques du
large (0,04-0,23 mg/m3 clans le gyre central pacifique - Eppley et
al ,1973). Les profi l s observés vari ent sensi bl ement au cours
dut e m p s (f i g ~1). LJ n e a b sen c e d e cor' r é lat ion e n t r' e les t e n e u r' sen
sels nutritifs et les concentr'ations de chlorophylle rév~le
une instabilité du système, pr'obablement entr'etenue par' des ondes
internes de période semi diurne (Monbet, comm. pers.) .Un effet
de masse i nsul ai re contr'i bwer'ai t égal ement à l' enr'j chi ssement en
chlorophylle(Ricard et Delesalle,19:::2 ).Le plancton est
représenté essentiellement par' de l 'ultr'aplancton et un nombr'e
important d'espèces (Ricard, 19B6).
La profondeur du maximum de chlorophylle est en concordance avec
les obser'vations faites sur' tout l'o'céan pacifique tropical,
et sans rapPor't avec la tempér'ature, la salinité ou la densité
(Venrick et Al, 1973). Il existe diverses explications de ce
maximum: l'absence de nour'r'itur'e suffisante en sUr'face
entra' nerai t une di mi nuti on de la fl ottabi lité des cell ul es tell e
que celles-ci sédimenter'aient jusqu'à une pr'ofondeur proche de la
ni tracl i ne où une al i mentati on suffi sante leur permettrai t
d'ajuster de nouveau leur' flottabilité (Steele et Yentsch,in
Ven r i c k e t Al, 1 973 ) . D'a u t r' es a u t e urs (E P P l e y e t Al, 1 9 7 3 )
a t tri bue n t c e m a x i m u m à" u n e;a.u g ni e n t a t ion d e lat e n e ur. e n C hl. a
. des ceÎl ul es, en réponse à de fai bl es intensités l umi neuses aux
niveaux où se trouvent les sels nutritifs, Mais tous s'accordent
à consi dérer l'azote comme pri nci pal facteur li mi tant la
croissance phytoplanctoniql.le (Eppley et Al ,"1979), Les faibles
concentrations observées face au site E,T,M, en témoign(~nt (Fig
:::a) , On n'observe apparemment pas de cycle saisonnierirnportant,
Ce phénom~ne serait 1 a conséquence de modifications hydrologiques
apportant des sels nutritifs en surface, Cette hypoth~se est
d'autant pl us vraisembl abl e que 1 a pycnocl i nr~ est peu marquée,
favorabl e à des mouvements verti caux i ndu"i ts en part"i cul"i el"' p,3r
1 es \)ents (Bi enfang et 5zyper, 19:::4).
CONCLUSION GENERALE
Les observations faites par différents organismes dessinent un
envi ronnement à l a foi s si mpl e et compl exe:
- le lagon de Taaone subit une inf)uence terrestre du fait
des apports telluriques,et il est fragilisé par la proximité de
zones urbai nes,
- la frange océanique au large du récif est fortement
01 i gotrophe, Sa structure verti cal e est déstabi l i sée par des
phénom~nes physiques tr~s variables au cours du temps,
VARIATI JNS VERTICALES DES TEN::::URS EN PHOSPH.\TES
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II - MODELISATION DU MILIEU NATUREL
Intf'oduction
Devant l a complexité des facteuf's intef'venant dans
'équi l i bf'e de l'écosystème étudi é, il a été choi si de dégdQef' un
schéma généf'al de foncti onnement du système tf'opi cal plus qu'une
modél i sati on détai 11 ée du si te. Les tr~rmes d' advecti on ser'ont
négligés en supposant le système homogène ddns l a dimension
horizontal e. De même les ondes int(?'f'n(?'s ~;lJr lesquc~ll(,~s on n(~
possède pas suffisamment d'infof'mation ont été négligées ..
Ce Illodèl e si mul e donc l' évol uti 011 tempopell e du cycl e d(~,
'azote SUT' une colonne d'eau à ld stat'jon L2 (Fig CS ).
A - DESCRIPTION DU MODELE
) RepT'ésentation du système
La fi gUT'e f'ésume les él éments qui composent 1 e
modèle,
- vaT'i abl es i nteT'nes
l' azote phytopl anctoni gue - Di atomées et di nofl agell és en sont
les pT'incipaux T'epf'ésentants et seT'ont les seuls considérés dans
le choix des valeuT's de paramètres, Des pT'ofils de Chl a mesuT'és
pendant 2 ans serviT'ont d'éléments de compaT'aison (Fig1~
Mal g T' é 1 es for tes f l u ct u at ion s ,on a t t end u n pT' 0 fil m 0 yen d e 0, 1
mg/m3 de chlof'ophylle en suface et de 0,4 mg/m3 au niveau du pic
de chloT'ophylle,Le rappOT't N/chla a été choisi égal à 16
(Eppley,1973 - Oudot,197:::).
l'azote m'j néf'al -; Sachant que 1 a cT'oissance pl anctonique est CI ... !")\. Cl r,-:_
e s sen t i e 1 1 e men t l'l::j:i~8:t;:.a...- dép end a n te, 0 n n é g 1 i g e f' ale S. R-'Ï-t.-p.-:i-:t:,E:-s-,
..a.!llJlLO..~-, p h 0 s p h a tes et sil i c a tes,
l'azote détT'itigue pT'ovient des éléments mOT'ts du
ph Y top 1 an ct 0 n ,L esT' é sul ta t s",o;d e ni es LI T' es d a ilS 1 e P a c i fi q LI e
occidental montT'ent que ces concentT'ations sont
propoT'tionnelles à celles du phytoplancton (X'3),(Oudot,197i::),
- vari abl es forçantes
l'i ntensi té lumi neuse : une moyenne mensuell e des flux
l umi neux de surface a été cal cul ée à parti r de données
météorologiques de Tahiti fournissant l'insolation joupnalièpe et
le flux lumineux atmosphép;que sup une période de 2 ans. Ses
variations au cours de l'année sont très faibles (Fig 13 ).
la tempépature : des mesures faites à diffépents mois
montrent que le ppof'il reste relativement stable tout au long de 1
l'année. Il en a été dégagé un profi l moyen. le~; val eurs à des
profondeurs i nter'médi ai f'es sont calculées pari nteT"pol ati on
(programme d'A. Menesguen). (FiG-,JLJ),
Si ces 2 facteurs ne vari ent pas dan.s le temps, on s' attend à
ce que le système simulé évolue vers un état d'équilibpe stable.
2 ) Evol uti on temporell e du systÈ~me
Elle s'exprime sous la forme de 3 équations diffépentielles
d Nphyto ------- = (CROISSANCE - MORTALITEP) * [N Phyto] dt
d N org
dt
d Nm i n
dt
CROISSANCE
MORTALITEP
= MORTALITEP * [ Nphyto ] - REMINERAL * [Norg]
- REMINERAL * [ Norg ] - CROISSANCE * [ Nphyto ]
taux de croissance phytoplanctonique
taux de mortalite " " REM 1 N E RA L : tau x de p e mi Il e r aTi sa t ion de l a III a t i ère 0 p 9 a n i que
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N CS)
N U1
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Flux lumineux (w/m2)
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OlJ DE lFr Lu ()\0Ër2E
'ft If \::.1:.. LA PlèD'r-O lJ D /::l.Ill...
Nphyto
NOf'g
Nm in
concentf'ation en phytoplancton
azote detf'itique
azote mi nef'al di S~;()Us
Evol uti on du phytopl ancton
La cf'oissance phytoplanctonique peut se 'fof'mulef' ains'j
CROISSANCE - Gmax • FACTLUM • FACTNUT
Gmax -- taux de cf'oi ssance maxi mal e, 'foncti on exponenti ell e cie la
t e m p é f' a tUf' e ( E pp l e y, i n 1< f' e m e f' et Ni x 0 n , 1 97:::) (F i g \5 CL) .
Gmax = Gmax BOC • EXP ( ~. T)
a :taux d'augmentation des vitesses dû à la
tempéf'atuf'e
FACTLUM -- La lumi~re agit SUf' la photosynth~se selon la
'formul ati on cie Steel e, dans l aquell e i ntervi ent l' i ntensi té
optimale de croissance spécifique des individus ( Iopt ) (Fig \56)
Gmax = Gmax BOC • I
Iopt
i ntensi té l umi neuse i nci dente
'. EXP ( 1 -I
Iopt
La formule utilisée dans le mod~le est la solut'jon analytique de
l'intégration de l'équation de Steele en fonction de la
profondeur, lorsque I varie au cours du temps (Di Toro, in Kremer
et Nixon,197:::):
e . f I Gmax
k . z 'x' ( exp [ ( -
Iopt (~xP (- k.z)
I - exp ( - )
ropt f photopéf'iode
z pf'ofoncleuf' d'intégration
k coefficient d'extinction de la lumi~f'e
B lor A ,-/
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Fig. 15 .A. lnd B. T ::m pt!f.J.t url:! respOGse ,"'1: :ly~o?lankton growlh rare, (AI Yf~a:juremenl5 of m,nimum s~cir . )wth rate in d'__ ,ags p<:r day for luboratory cultures Iu~gdy in c0ntinuou> light c ~c';y. 14721. S,'lid ,.·'e: hypothcucal max:mum Eq. lï) used in most simul:Hlùns. Dd,h~Ll :Ïllt!: uscd 10 ),)m~ runs nI' the modd (0 reprt!':ient a sè',.:nnJ. \\ 3nTI-'.1;'ater
spt......:ies-group. ; B 1 Oh~c!r;:ltlOn5 1)1' ':ipt:ciiic gro\veh rutè'S for :ive sçx-.:it;.'$ of unu:dlular algue JC:ffit.:'O:itr:lt!.ng tJuttèr~lS ul tth:rmul ùpuma \\.hidl unJçdie the hypt)(hcticu! muximunl
IEqpit:y. 1~)72l
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~ i j' ,-,Ir· "'-il ,_G_. '~f\l-r;",)
l' Gm02 - ::,f 1
U 'r o~.:_'~, ________ ~' __ 'O_' ______ ~ ______ -l __ ~1
LIGHT :~TENS:TY---;'
Fig. P. T;Jeoreticl! formulation ror th~ insranlaneous fh'O!ûSY!lt~;!:iis-light resp0nse of Fh)lo~"\;a.Gkton ISn:.:::le. :' ':2L Th\! ncr::::3.liz':!d E~. (1::' ~~1"Crs gr0wTh rdati ... ·e- tü lhl! ma'llillum as a fcoction of ~be ratio ol the inciè;"'!ll a..,d rht! c-ptirnum light intensüy. Il},, e
S0IDe I!xperimenG; obs~r'\'aDons dem0nstrate a ptateau wiÜt filtle 0rno hrg.h ijght inhibitio6. In su ch cases. a!'· ·.ner measure of lighl response may ~ '=d. with l, aç:Ïnd as tte
~
;'WCf'
'2 '" ~ 0.75 <t 0:: ::c 1---6 0.50
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intersection Oi the inItial si ope of the bYpèrbola ..-ith l .' maximum growtb ral'"
,4,0,->. 3.C r
: 1 ! ~or' .--------------. : 1--- 1.0 -/' :: o a:
'" NUTRIENT,/"q-at/L
Fig. 16 A and B. Il) pcrboilc rcsron>e of phyroplankton grO\\1h ta a lirruting DUlrlçnl Th, haif-saturation constants (K,) are d<flned as the concentration at which growth is one-baH the maximum. \'-nen ~rowth lS nOfTnahlCd tQ a maximum or 1.0. condusjür.s n~)(J{ rh.-!: reiatin: ç('m~til!ve 3d~':1nt:lge (lf sreCit~ may be ur.w:)frani .. ~d. Sf'e;':l~~ l,. ''\'nr. the:, ",\er }~r apfX'.:t!"s [()taily domir.am in !h~ n.Jrmalized rc.::pres.t:ntat)(lo tAI. Consldt;:!O(ln (If: ~ ar.:tU~l! grol,l. tb rates... ho\\.:ever. reve.1!s thut ~peCl~S': grc'A's f:.!....caer at nutrient Ir.!Ye!s :loove.~ :-:~·~{!1 \3,
® ·\B)P8è.BlV Qe ------------------
®
l..A DeD) SSIHJ lE
'?tkPCPlJ:rW ()DNÎ ~SE.
.D i V~ 'FA Cîl-J fV~ . c.R..Ds,~ lE
El }()'t O~)) Jq ,} <t ')
FACTNUT -- Les sels nutritifs ont un effet hyperbolique, que
Monod a formulé suivant la cinétique de Michael'js-Menten
( Fig 15 c... ) •
5 G = Gm ax x'
5 + Ks
5 concentration en sel nutritif
Ks: constante de df~mi saturat'j on pour le sel consi cléré
Ici, seuls les nitrates ont été pris en compte.
MORTALITI:P -- le taux de mortal'j té est une E~xponenti ell e cie
l a température. Ell e consti tue ici le terme de fermetuT'e
du mod~le en englobant tous les phénom~nes appartenant
aux niveaux supéT'ieurs.
MORTALITEP = MORTALITE 0°c * exp (b * T)
Evolution de la matièT'e oT'ganique
C' est l a quanti té de mati ère qui a été T'ej etée paT' les
niveaux précédents , ~ laquelle se soustT'ait une fT'action
T'enlÎ néral i sée.
Evolution de l'azote minéral
La remi néral i sati on est une exponenti ell e de 1 a température
REMINERAL - REMIN 0°C * exp (a . T)
Le jeu de paramètres
Bien que la biologie du plancton tropical soit peu
connue,plusieurs études ont c~pendant permis de dégager des
constantes spécifiques qui ont donc été choisies comme paramètres
d e bas e dan s 1 e s pre III i ère s sim u lat ion s . Une cal 'j b rat ion man u e l l e
nous a ensuite amenés ~ les modifier de façon ~ ajuster au mieux
################################################################################ # # #. PARAMETRES du MODELE TAHITI # # # # # # Parametres du Phytoplancton: # # =========================== # # # # 1.CONSTANTE DE MICHAELIS POUR L'AZOTE (microg/l) 2 # # 2.TAUX DE CROISSANCE MAXIMALE A OOc (/jour) .5 # # 3.TAUX D'AUGMENTATION DES VITESSES DU A LA TOC (/oC) .07 # # 4.COEFFICIENT D'EXTINCTION DE LA LUMIERE (/01) .032 # # 5.FLUX LUMINEUX OPTIMAL (w/m2) 78 # # 6.COEFFICIENT DE MORTALITE A OOc (/jour.oc) .86 # # 7 . TAU X DES E D H1 E N T A TI 1] t'j < m / j 0 ur) *':::\'~5i.0 J;1 ~,' :) ~ ": # # #
-# #
# P .3.r am e t. t'e du t'j min E' t' al: # # ====================== # # # # 21.TAUX DE REMINERALISATION DE L'AZOTE ORGANIQUE A 0°C (/jour) .018 # # # ################################################################################
Chlorophylle (mlcrog/l) CSJ . CSJ I\l w CJ1 ..
ta .. i
1) li Il .,
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Nltrates (mlcroatg/l)
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1) ... ., fi! 0 ..... 0 ::J a. ., Cl 2l c ., .....
CIl 3 ..., gj
i
1 e modèl e, (Tabl eau dans Fi g lb ),
Les condi ti ons i ni ti al es
Pour amorcer la simulation, les profils mesurés de Chla et
d'azote mi néral sont entrés comme val eurs ; ni t; al es des var; abl es
d'état,L'azote détritique est considéré comme nul au départ,
(Fig \b), Un programme d'interpolation (A,Ménesguen) permet
d' esti mer à parti r de ces profi 1 s 1 es val eurs à des ni veaux
i ntermédi ai res,
3 ) représentati 011 spat'i al e
Elle fait partie intégrante d'un logiciel de modélisation
développé par A. MENE5GUEN et peut se résumer ainsi:
La méthode consiste à découper la colonne d'eau en une série
de b01t~s dont le contenu est supposé homogène, La connaissance
des échanges possi bl es entre les b01tes permet d' établ il'" 1 e bi 1 an
des co m p 0 s a nt s dan s cha c une d' el les,
Ai nsi, 1 a colonne de 1200m a-t-ell e été comparti mentée en 10
b01tes de 20 m de hauteur dans la couche supérieure, là où
l'activité biologique est la plus intense, et 10 b01tes de 100 m
pour la couche aphotique ,Chacune a une section de 1 m2 (Fig no) Deux types d'échanges sont considérés:
échanges par diffusion turbulente
- échanges par sédimentation
a - la diffusion turbulente
L'existence d'un gradient ~o:f.'~m:- courantologique et
the r mi que en t r e' de u x pro f 0 n d e urs cr é e des· tu r b u 1 en ces f a v 0 rab 1 es
à des mouvements ascendants de matière, Aussi, sur 1 a base de
courants horizontau~ mesurés~à 5 profonde~rs différentes (20,
130, 330, 645, 950 m)sur une 'période de 5 jours représentative
du comportement moyen des masses d'eau, on a voulu conna1tre
l' ampl eur de cette di ffusi on en cal cul ant les coeffi ci ents de
J ')
~~7
J(jJYC\
,
J OOOi):'{;\,
~ J1
1\
g o o
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fi&-. \i-: P.f:.f>P.'· ';G.rJTF!-Tii~~.r SPA\\f7tE I\! l -\,.IT·, ~L~'~' 1 F ~v \ --" - ..... -
z oJJE
EL\ P \1 (Jil Q0 E
di ffusi on turbul ente moyens dans 1 es 4 couches dél i mi tées
précédemment,
Ce cal cul nécessi te 1 a détermi nati on des fl ux verti caux
turbul ents à parti r des nombres de Ri chardson de gradi ent Ri et
de fl ux Rf défi ni s par (Mellor et Yamada J inDu Penhoat, 1979):
g -)(. b .~ dT/dz Ri=
(d~;d~)i:-(dC;d~)2
b coefficient d'expansion thermique
g accél érat'j on de 1 a pesanteur
dT/dz gradi ent de température
du/dz gradi ent de vitesse dans une direction
dv/dz gradient de vitesse dans la direction perpendiculaire
2. -I}2.. Rf - 0,72.5 ( Ri + 0 J 1:::6 - (Ri - 0 J 316 Ri + 0 J 0346)
Les coefficients de diffusion turbulente sont donnés par
Km = L
Kh = L
e
e
Sm
5h
où - Sm et 5h sont des fonctions de stabilité dépendant de Rf.
- el' énergi e ci néti que turbul ente détermi née par
- L
e du'!..
= Sm . ( -- +
1.. dv
dz dz - g , b , sh ,
échell e de longueur cal cul ée par
1 e ,1 z 1 dz L = 0
J1 .~
e , dz
dT
dz
Ces for 01 u les 1< met K h n es' a p pli que Il t que dan s 1 e cas den 0 m b r e s
de Richardson < 0 J 23. E11 es s' uti 1 i sent en général SUf' des
épaisseuf's assez faibles ( qq 01 à qq dizaines de 01). Dans notre
cas, le calcul de Ri fouf'nissant des va1euf's tf'ès gf'andes (6 < Ri
< 3 0 0 ) J ces f 0 f' mule s ont servi à cal cul e f' un K m 0 c 0 f' r e s p 0 n dan t à
un Ri nul (1 e Qf'adi ent de tempéf'atuf'e est supposé nul), à parti f'
duquel le coefficient de diffusion I(m a été estimé paf'
Km = Km0 .
avec al plia = 3
1 + alph,3 Ri -~ . . ) (Patp1ce Kle1n, com. peps.)
et p =2.
Les coupants au large de Tahiti sont fortement dépendants des
marées, les vitesses étant le plus souvent < 30 cm/s, aussi les
coeffi ci ents de di ffusi on turbul ente obtenus sont-i l s tres
faibles:
prof. (m) 1 7.5
Km (cm2/s) 1 ,7::1
230
0, .5 0,021:1
1 797,.5 , ,
0,01.5
L'échange par di ffusi on,.entre deux Gellul es l et J est donné
paT' :
( Ci - Cj) Qij = K . 5 .
dx in Lepetit,1979)
k coeffi ci ent de di ffusi on
5 sUT'face d'échange
C concentration d'un élément donné dans les boîtes l et J
dx distance entT'e les centT'es des 2 boîtes
b - La sédimentation
On sait que les particule~ sont soumises à un phénomene de
sédimentation. Le phytopl ancton tropi cal est de taille tres
réduite et son coefficient de sédimentation vaT'ie de 0 à 40cm/j.
(Bienfang, 191:1.5). DifféT'entes valeuT's intepmédiaires seT'ont
considépées(10,20,30,40).Au sein de chaque boîte, la quantité de
consti tuant peT'due ou rentrée s' obt; ent par 1 e cal cul d'un fl LlX à
tT'aveT'S la sUT'face du fond.'
4) La simulation descf'i pti on du log; ci el
Le système est si mul é gr'âce à un log; ci el développé paf' Mf'
Al ai n MENE5GUEN. Dans un pr'em'j er' temps, les descr'i pteuf's du
système sont enf'egi stf'és SUf' des fi chi er's (paf'amètf'es, vaf'i abl es
fOf'çantes, définition des b01tes et échanges,conditions aux
limites et initiales dans chaque boîte ). L'utilisateur' doit
cf'éef' un sous- pf'ogf'amme de définition du sytème difféf'entiel A /
par'tif' de ces données, le logiciel pf'ocède à l'integf'at'jon
spatio-tempof'el l e des équations paf' une méthode de Runge-Kutta à
pas vaf'iable et calculc~ les échanges entf'e bo1te<;.Les <:.;imulat·jons
SE~ déf'oLil ent SUf' Llne pépi OdE~ vaf'i abl e condi ti onnée par'
l'aboutissement à un état d'équilibf'e stable. Le pas de temps
maximal est fixé par' l 'utilisateuf'.Les f'ésultats obtenus sont
vis u a lis é s 9 f"â c e à un p f' 0 9 f' am me cl e t pa c é . d e cou f' b es.
If'lcHI~A 1 f\( .. H 1 i::.J?. 1
1)f)1~\AS\E..::' .. FORcnwlSS •
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B - RESULTATS OBTENUS
Dans un premier temps, on a voulu comprendre le fonctionnement du
syst~me biologique seul, sans intervention des facteurs physiques
(sédimentation, diffusion).
Une premi ère si mul ati on fi xe 1 es vari abl es forçantes comme
constantes dans le temps: 1 a température par le profi l moyen
(Fi g '4 ), 1 a l umi ère par un fl ux moyen journal i er i nci dent de
227 W/m2 ~ la surface de l'eau pour une photopériode de 12h.
La couche d'eau s'équilibre au bout de:3 mois environ ~3ur un
profi l représentati f du mi lieu trop-i cal (Fi g \'3 ). La chl orophyll e
s'étend sur une épaisseur de 140m et possède un maximum
subsuperfi ci el entre :::0 et 100111. L.es eaux sont cl ai res et
l'auto-ombrage i-nexista"nt. Aussi les c'ellules phytoplanctoniques
se développent-elles plus profondément. La quantité
de chlorophylle « 0.25 mg/m:3) s'apparente aux observations
faites dans les eaux avoisinantes et dans d'autres régions
tropicales. (Gundef'sen et Al,1976 - Oudot,197l::).
Il faut f'emarquer cependant qU'en dessous du pic d'abondance ,la
chlorophylle disparaît beaucoup plus vite dans la simulation.
L'azote minéral consommé en subsuf'face se trouve en quantité
infime dans la couche euphotique «0.1 matg/m3) tandis que le
profil en profondeur reste inchangé. Ces valeurs de sUf'face sont
aussi pl us fa i b l es que ce que l ' on 0 b se f' v e général e men t .
L'azote détritique est abondant du fait d'une forte mOf'talité
planctonique.Son profil épouse celui de la chlorophylle.
Ces résul tats i 11 ustrent le comportement des mi lieux
01 i gotrophes. le développement de pl ancton dépend de la
dis p 0 nib i lit é e n nit f' a tes. L are min é r a lis a t ion est rel a t ive men t
lente et l'azote minéf'al est consommé au fur et à meSUf'e de sa
pT'oducti on 1 l imi tant ai nsi les potenti al i tés de croi ssance
phytopl anctoni ques.
L' i ntroducti on desvaf'i ati ons sai sonni ères de la l umi eT'e
modifie légèrement le profil qui se stabilise sur une
trajectoiT'e sinusoïdale d'ampl-itude faible permettant de négligeT'
l'effet saisonnier dans les simulations ultérieures (Fig 113 ).
CS)
CS) !\l
Chlorophylle Cmicrog/l)
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01 III
ll!
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lSl H H H H
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0 -+, 0 :::l a.. al
(1 lSl lSl
C , ...... 3 ID
lSl lSl
" -3 - C lSl
~
lSl (SI
1',Ip hy,to
.28
.25
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. 23 ,/
.. , .....
. 22
58 10'3 25~J .21~----~-------+-------r------~------r-----~------~~
........................................................................................................................................................ , ..................................... , .......................................... . TErlPS --
J)E lf1 UlloRDP~ \IE
1 t.JlT2D.iJU. ht:.~ ~
Ù II 'E \J A Q. \ J4 ïl i) fil -S'th' S;D~,h) i Bu:- ..::DE Ut llHi) N'c)S·nS
?f2DFbN 'Dt"UY2. =- OD...ll.P-
La prise en compte des phénom~nes physiques introduit une
perturbation importante de cet équilibre très sensible à
l' i ntensi té rel ati ve de la sédi mentati on et de la cli ffusi on
turbulente.
Les condi t'i ons i ni ti al es étant fi xées par le profi 1 cl' éq ui libre
biologique, on observe une diminution de phytoplancton dans
les couches de surface et un renforcement du pic de chlorophylle
en t r e ::: 0 et 1 00 m. Lep f' 0 fil de vie nt plu s po i nt u . ( E )(, llCr 2.u) Parr,3ll È~l ement, l es ni trates s'i tués IJef'S ,500-60(~ m de profondf~uf'
m'i grent vers l a surface sous l'effet de l a di ffusi on ver"ti cal (~ et
sus ci t e nt a i n s 'i une Cf' 0 i s s a Il c e a c' cru eau n ive a u clu m cl x i ni U m . ( t x' il ér LU')
Une diffusion tf'ès forte homogénéise la masse d'eau en azote
minéf'al et induit une fOf'te cf'oissance planctonique.(Fig 20).
Dans le cas !=lui nous inter.esse, la diffusion verticale est très
faible, mais suffit à faif'e f'emontef' lentement les nitrates cie la
couche i ntermédi ai re (Fi g -2-:1. ). L'apport de nourri ture en surface
favof'ise la croissance. Bi en que les coeffi ci ents de di ffusi on
soient tr~s faibles, leur effet se fait sentir du fait d'une
"avidité" f'elative du plancton vis à vis cie l'azote minéral.
(Fig .2.-1 ). La sédimentation intervient comme facteuf' négatif en entra'nant
le plancton vers le fond où il meurt et se trouve converti en
azote minéral, d'où une augmentation de celui-ci vef'S 300-400 m.
(Fig . .2Z,).Combinée avec la diffusion el l e
prédomine en début de simulation, puis se trouve masquée ensuite
par la diffusion. On observe alors une croissance régulière de
chlorophylle, plus ou moins lente suivant l'intensité de la
sédimentation. La pente est d'autant plus forte que la
sédi mentati on est fai bl e.
Le phénom~ne est très lent et ne paf'vient pas à un état ln&- 2.;' '),
d'équilibre au bout de 38 ans. Afin de connaître f'apidement
cel ui'-ci, on a i ntrodui t en val eurs i ni ti al es le prof; l de
c h l 0 r 0 p Il y l l e a t t end u, cel u i dI-a z 0 t e d é tri t i que c 0 f' f' e s p 0 n dan t
Chl a ,x' 3 ) et le prof; l d'azote mi néral obtenu au bout de 3:::
ans de simulation. On obtient alof's en 2 ans un équilibf'e stable.
Celui de la chlorophylle est d'autant plus accentué que la
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N 151 151
.... 151 151
OJ 151 151
ID 151 151
-151 151 151
N mineral (microatg/l)
U1
'. '.
var i a b les = .J A COB l E N
D: matf'ice (N'X'M) des dépivées des vapiables pal' T'appopt aux
papametpes
On peut donc esti mep la sensi bi lité de la vari abl e x; au
paT"ametT"e Pk au voisinage de l'équililJT"e pal'
-1 D = - .J R
b Xi La matI'; ce [J obtenue est normal; sée en mul ti pl i ant les ---- .....
il Pk pal'
Pk
Xi pu'j s en di v; sant toute la matf'i ce pal' l' él ément Di 1< le pl us
fOT"t en valelJT' absolue.
[J ans l e cas .d' uns y ste m e f e f' m é e n é q u ,. lib T" e, las 0 m m e des
équations est nulle. L'une des Fi doit donc êtf'e négligée et
remplacée par l'équation de feT"meture du systeme.
Pour cette équation
dF /'of - t7~ V,' - ~~ ....
d Xi et
=Masse total e d'azote dans le système.
dF N ----- = 0 d Pk
Cet algoT"ithme a donc été appliqué à notre système, l'équation de
variation de l'azote détritique étant remplacée par la relation
de fermetuf'e.
La sensibilité a ainsi été calculée à 3 profondeurs: en surface,
au niveau du maximum de chlof'ophylle et au fond de la zone
eu p hot i que .--1 Llo _ J Go nn ). (F i g .u, a , b J C ).
Deux types de tableaux sont donnés pour chaque profondeup.Le
premier fournit la sensibilité relative des paf'amètres,
c.a.d.f'apPof'tée à l'élément l'e plus fOT"t qui est mis à H10. le
deuxi ème permet de juger del' importance de la sensi bi 1 i tégl ob al e
de chaque vari abl e, et des papamètres l es pl us détermi nants. Les
21 val eurs du 1 el' tabl eau sont rangées par of'dre décroissant
d'importance Cl pour le plus important, 21 pOUf' le moins
13,0
W l8WT. i - G,2 ~,'1 - ~,9 3)S 1,f,::S 0, 'S~ 1 -10,2
-_.---'-~
IN ni!J82AL Ub,i- _ 9'j ~,b - '38 l, - 19:.,2. 100 2) 01
---------
StJJ~?'i U1f: R~n"E ~ ~
vA-r2.M~ - vA lcùQ. AB5.0Lu~ ()ft-X = ....-i/6U+-.
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N ~'l~ 10 \2... 14 15 ..J..) ~ '2.1 102.
15 30. 59·
important) et le tableau est construit de façon ~ remarquer les
paramètres les plus importants ~ gauche (somme III plus faible)
et les moins importants ~ droite,
Résultats
En surface, 1 es vari abl es sont sensi bl es au taux de croi ssance
phytopl anctoni que, au coeffi ci ent de mort al i té et ~ 1 a constante
de Michael'is, c,a,d, des facteurs ayant un rapport avec l'azote
mi néral (hormi s 1 e coeffi ci ent de mortali té), Les ni trates sont
pl us touchés du fai t de 1 eurs 'fai bl e concentrati on, Par contre
1 (~s paramètres concernant 1 es vari abl es forçantes restent
"muets", Température et 1 umi ère sont forts en surface,
Au niveau du maximum de chlorophylle, la lumière joue un rôle
important avec le coe'Ffi ci ent d' exti ncti on de 1 a 1 umi ère, Le taux
de croi ssance phytopl anctoni que est important, sensi bl e à 1 a
lumière ~ cette profondeur. C'est encore l'azote minéral qui est
1 e pl us affecté par' 1 a vari abi 1 i té des paramètr'es,
LOr'squ'on passe en profondeur, les sensibilités changent car
l'environnement n'est plus le même, Il est très limitant,
La température exer'ce sa pression par' l'intermédiaire du
coefficient de var'iation des vitesses, Le phytoplancton est très
sensi bl e au coeffi ci ent d' exti ncti on de 1 a 1 umi ère qui est très
atténuée à cette pr'ofondeur, Les variables fOr'çantes néfastes au
développement sont tr'ès limitantes, C'est le phytoplancton qui
est cette foi s 1 e pl us sensi bl e,
Il est ~ noter qu'on retrouve le coefficient de mortalité ~
chaque profondeur', Or il résume à lui seul tous les niveaux
trophiques supér'ieur's, celui du zooplancton en particulier, Il
reflète évidemment assez mal les relations du phytoplancton avec
les autres niveaux et devraif donc être remplacé,
Il est i nteressant de voi r 1 es vari ati ons de sensi bi 1 i té selon
l'environnement dans lequel se trouve le système, Les facteur's
qui conditionnent son comportement sont bien mis en évidence.
-<
F-l ::: d [v\:hfJÜPlA-JO'CN J J e\t: y cl C PltL)'DP\.A-(;UDIS ] t C ~J)E1RJ R'G)0S J t- [~ Î\ II'JËR-f.-L.] =- CiE
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---CJ:::c pt ') L.
Concl usi on
Cette étude permet de discerner la part du rôle joué par les
facteurs physiques et biologiques sur ce syst~me un peu
particulier. En particulier on peut voir que la d'iffusion
turbul ente est tres importante pu; sq u' ell e renforce la croi ssance
pl anctonique par apport de nourriture.
Une connaissance plus précise de la dynamique des masses d'eau et
des valeurs de sédimentation est donc nécessaire.
L'étude de sensi bi lité rend bi en compte du comportement du
phytopl ancton soumi s à des contrai ntes envi ronnE~mental e.s
différentes selon la profondeur où il se trouve.
D'autre part l e mod~l e peut être amél i oré:
- i ntroducti on d'une sédi mentati on vari abl e sur la
. profondeur pour le phyto~lancton.
- vari ati on du rapport N / Chl a' avec l a profondeur.
sédimentation propre à l'azote détritique.
- mortalité fonction de la quantité de nourriture.
-prise en compte des ondes internes
-intr'oduction du niveau zooplanctonique. Une tentative a été
faite, mais n'a pas donné de résultats satisfaisants, les
rr~l ati ons phytopl ancton/zoopl ancton étant di ffi ci l es à
appréhender. De plus les données de terrain concernant
les bi omasses de zoopl ancton étai ent i nsuffi santes.
- amélioration des profils de nitrates trop faibles dans
notre cas.
II - MODELISATION DU REJET D'EAU ET DE SON IMPACT
[Ji fféf'ents schémas de f'ej et des eaux uti l i sées paf' la centf'al e
ont été pf'oposés, côté mef' ou côté lagon, en eaux mél angées ou
sépapées, Dans ce def'nief' cas, l'impact f'isqur~ d'êtT'e minime caT'
l'eau ff'o'j de s' écoul eT'a SUT' le fond j usq u' à une pf'ofondeuT'
d' i sodensi té, pT'obabl em(~nt en dessous de l a zone euphoti que,
La modélisation va pOT'teT' SUT' le cas d'un T'ejet d'eaux mélangéE!s
côté mep, le lagon n'ayant pas été étud'jé dans la ppemièT'e
paf'tie,
Le tuyau posé à 50 m de fond (Fig,2~) T'ejette hOT'izontalement
une eau d e f 0 T' t e den s i t é (I\l= 2 3, T 0 = 2 1 0 c) dan sun mil'j e u moi n s
dense (22,.5),· Le débit de T'ejet est de·Z.5 m3/s, La masse d'eau
ai nsi T'ej etée fOT'me un panache dont la fOf'me dépend de la
physique ambiante, en paf'ticulieT' du pT'ofil de densité (Fig,,z1 '-
et des cou T' a nt s (e s sen t i e l lem e nt l e bal a n c e men t des maT' é e.s a
Tahiti),
A - DESCRIPTION DU PANACHE
Il se caT'actéT'ise paT' 3 zones:
- Le champ pT'oche où les effets de jet et de densité sont
pT'épondéT'ants, et inclut le champ de gT'avité dans lequel 'eau
s'enfonce paT' son pT'opT'e poids. Au COUT'S de ce tT'ajet, le panache
subit un mélange dO à la difféT'ence de vitesse entT'e le jet et
l'eau ambiante, mélange qui 1'écluit les diffé1'ences de vitesse et
de densi té, et di lue les consti tuants de l' effl uent,
Il atteint assez f'apidement une pT'ofondeu1' d'isodensité où la
di ffé1'ence de vi tesse avec le mi lieu ambi ant est t1'es fai bl e.
- Le champ inte1'médiai1'e . Pa1'venu à sa p1'ofondeuf' d'équilib1'e,
l ' e f f lue Il t d i l u é f 0 f' m e une cou che min c e i nt e f' 01 é dia i l' e à l a que l l e
les mouvements ambiants impos~nt un tf'anspopt passif qui éla1'git
le panache et dispe1'se les constituants,
- Le champ loi ntai n, L' effl uent est entf'aî né paf' l'eau
I\.l (SI
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envi ronnante. l'étal ement et l a di ffusi on devi ennent assez
fai bl es. La d"i ffusi on turbul ente régi t l a di spersi on.
Des méthodes de calcul basées sur des expérimentations (Paddock
et Ditmars, 19:=.:3) permettent cl' estimerl' évol ution d'un
consti tuant et l a forme de l' effl uent. La fi gurr~ clessi ne clone la
confi gurati on possi bl e du pclnache cl' eau face au si te E. T. M.
Rej etée clans une masse d'eau homogène en densi té, l'eau s'étal f!
rapi dement en conservant une traj ectoi re hori zontal e. CE~ n'est
que lorsque sa vitesse se réduit fortement qu'il s'enfonce de par
son propre poids jusqu'à une profondeur cie 60m Ol.l il est freiné
par le gradi ent de densi te. Il trouve alors sa profondeur
d'équilibre vers 73 m. Ila déjà parcouru 240 m. A paptip cie
cette di stance ils' en va. ppogpessi vement veps le large en
constituant urie veine cI'eau qui s'élapgit peu.
Au cours de ce trajet, ses constituants subissent une dilution
très forte dans le champ proche (d= 3.5) mais qui est très lente
par la suite. Le suivi d'un traceur conservatif contenu dans le
rejet montrera"it que le panache est visible jusqu'à plusieurs Km
de distance de la côte.
Dans ce cas préc; s le rej et conti ent essenti ell ement des
nitrates et leur concentration est nettement supérieure à celle
du milieu ambiant (6 microatg/l contre 0.1-0.5 ).
On a donc cherché à modéliser la dynamique de ce panache et voir
si ell e peut conclui re à un enri chi ssement du mi lieu en
phytopl ancton.
B - LE MODELE EN BOITES
Sur l a fi gure 25 est représenté 1 e modèl e en boîtes qui a été
construi t. La di ffusi on verti cal e nous a sembl é négl i geabl e dans
le champ proche par rapport aux mouvements horizontaux .Aussi
cette zone n'est pas entourée de boîtes. Par contre les échanges
verticaux seront sans doute importants dans la zone éloignée.
Les mouvements d'eau au se"in d'une boîte sont simulés sous forme
de "rejet" (entrée d'eau dans une boîte), de "prise" (sortie) et
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de "dér'ivr~" (passage d'eau d'une boîte dans une autf'e.
Ai nsi, la cli l uti on est-ell e entendue commr~ une entr'ée d'eau dans
le panache.
C - RESULTATS DE LA SIMULATION
Le systeme se stabi lise en moi ns cie :3 JOUf'S. Les concentr'ati ons
àl ' i nt é r -j e u 1"' d e cha que b 0 î tes 0 nt i n d i q u é (~ s sUr' l Q fig u r (~ - .:30
pour chaque var'iable.
L'inter'pr'étation de tels r'ésultats est difficile à fair'e. Par'
manque de temps, il n'a pas été possible d'approfondir' le
pr'obl eme. Le model e est très gr'ossi er .. Le maxi mum de chl or'ophyll e
n'y est pas repr'ésenté. Or il est cer'tain que des échanges
doivent avoir' lieu avec le panache qui se trouve juste au dessus
(en supposant notre estimation vr'aie). Les temps de résidence à
l' i ntéri eur' de chaque boîte sont très vari abl es, r'endant la
si mul ati on dél i cate..
Cependant, les résultats ne sont pas totalement irréalistes. Le
champ proche est relativement dépouillé de phytoplancton, fait
que l'on pourrait attribuer' aux débits importants qui chassent
rapidement l'eau, ne laissant pas au pl~ncton le temps de se
développer.De ce fait, l'azote minéral ser'ait abondant puisqu'il
n'est pas consommé.
Par contre, dans l es champs i nteT'médi a-j r'e et loi ntai n, on obseT've
une augmentation sensible de phytoplancton (* 2) qui ser'ait due à
la pT'ésence d'azote minér'al en concentration plus fOr'te que la
normal e ( de l'or'dr'e de 1 mi cT'oatg/l d' apr'ès 1 es données de
di 1 utï"on) .
Cette anal yse n'a r'i en de SÛr' et il ne nous est pas per'mi s à ce
stade d'en conclur'e quoi que ce soit SUT' l'impact éventuel
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CONCLUSION GENERALE
La modélisation s'imple de l'écosysteme planctonique tT'opical a
peT'mis de compT'endT'e ceT'tains mécanismes de sa stT'uctUT'e de
fonctionnement.
Bi en que fT'ei née en sUT'face paT' une caT'ence en azote mi néT'al, 1 a
cT'oissance phytoplanctonique est favoT'isée veT'S 80-100 m de
pT'ofondeuT'. Le systeme biol()wiquE~ seul explique le caracter'e
oligotrophe ~ ces latitudes.
La diffusion veT'ticale spécifique du site et la sédimentation
jouent un rôle essentiel dans la dynamique du systeme. Leur
action conjointe renforce le pic de chlorophylle paT' apport de
nourritupe en provenance du fond riche en nitrates.
Il serait cependant intéT'essant de mieux T'endre compte du
compronlÏ s effectué par le pl ancton entT'e les besoi ns en lumi eT'e
et en nourpiture. De plus, la pp;se en compte du zooplancton
faisant intepvenip gpazing, pespipzation et excpétion appoptepait
une meilleupe connaissance de l'azote détpitique en particulier.
Les résultats concepnant l'impact de la centpale doivent êtpe
considépés avec beaucoup de péseT've. Le cas d'un T'ejet dense ~ la
supface d'une masse d'eau stpatifiée a été papement abopdé
aupapavant et l'estimation de la fopme du panache est
td:!s apppoximative. De plus,elle découle d'hypothèses qui sont
papement vépifiées dans la natupe. Cette apppoche révèle donc la
nécessité d'une étude physique plus précise du panache.
Il impopteT"'ait également d'abopdep l'étude du lagon et le cas d'
un T"'ej et de ce côté-ci.
Cetpavai l, s' i ln' a T"'i en de défi ni ti f peT"'met cependant d' OT"'i enteT"'
les p e che p che s v eT"' sun e é t.u d e p l LI S pou s sée d u pô l e des p h é nom è n es
physiques SUI' le comportement-biologique, et met en évidence le
b es 0 i n d' une é tu d e -p 1 LI S sol ide d LI PT"' 0 b l è 111 e de 1 a dis p ers ion d' un
pejet dense en l11ep stT"'atifiée.
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