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Nos adversaires se garderont de. lé faire. Ils ia tronqueront, ife la mutile- ront, et- ils se livreront à une- sollicita- tion de textes favorable à tenir désir de masquer Venir opération criminelle. Mais te vérité est que le cas Ltui- tbauune pouvait se Liquider de la. ma - nière suivante : 1° Résiliation puie el simple s<nns domina^s-inléi'eU du- traité de 1905; 2° Hemboiu'semonl à M. I/ainWiau- me des sommes perouies en trop et. ne pouvant s'élever à un chiffre supérieur à 10.000 fr. '/était lit -solu-lion qu'aurait dû prendre la M-uniripalité Ca/.n^nnire si celle-ci n'avait été inspirée q.u-e par te s<niei de- inléièl- publie-. • * * Ayamt exposé eu droit la question <\>&s Pompe- funèbres, voyons comment la 'Mtainipalilc (lsiz,aynnire la soliir- t.ioraui eiu f-ai-l. D'abord elle fil chorus avec M. I.an- thaurcne cl. elle feignit d'exagérer l'iin- |X»-Uii«:<' rédile du il'ifféicnd. Au lieu de s'ciii rapporter à la ju-iiee et aux' experts, ce qui aurait été loyal v) luni- nôte. elle Irouva plus roininude île mo- difier le In'aité de itinà ite ta -eamla- leut-e ui'anièee suivante : !' l'.lle siiiippriiiia l;i irini-e de 53 °{, e-t la remplaça par un l'oiTail animn-S de 22, 25, 28 «t 30.000 franc-, rha- eiime de ces au^nienfalion- ayani lieu Ion.-'les ei'uq ans. 2" Kll'e proroge;! le monopole de- quitae ans. Bn- véirité, celte décision es! inima- ginable. Il n'est ]>as permis de sacri- fier plus i^nolileinent. plus eynique.- meii'l le- iuté-rèls île la vit 1 ;'. Kt nous ava.i^ 'Ir itr-al ilr dire q u ' e u e-el-lc af- faire k\- eiMil riifiialiles raiiiiuii- IHI.I été volés comme dan'- une fiu-èl {.sa.n- jeu de -mots) de- liandy. Pouir s'e.n eon-vai-ii-rre, il su.lTît dr consulter l'élut ite.s l'ait- suivants : En 1909, sous M. Capron, la ville recevait de M.Lanthaume la somme de 51.847 francs. En 1912, sous M. Ga- zagnaire, la ville reçoit 22.000 francs. Et pourtant lu Maison Itolilol e.rploi- le le. mfine monopole que M. l.unthuu- mc el dans les mêmes conditions. Robiot n'a pu- plus de coururrciit eu 1912 que n'en avail l.a-iilliaii.me à ses début-. F.î. pi)iiri|iioi cette fameu.-e (.•o.iieur- l'once, qui a é. ! é la cause de celte opé- raliim dési-ti'ru.-e pimr ]n ville, a-t-el- Ic -iitiilenieiit disparu ' Une -i^nitie ce clias-e-ia-iusé enh'O liuullia.iune el Itoblut ? X'est-oe ptxiii't la continuation écla- tante (fiic ces dieux entrepreneurs d'mT service publie étaient et iv-teirt d'ac- cord ? Itans IIIIL- le- eus, le fait brutal est que dès le 11 juin 1911. par dovanfl M* Félix (ia/.u^naire. notait', M. l,u.n- tlianmie vend-ail à M. Koblol, pinw une somme roiisidéi'able., la concession 1 nouivelle qu'il avail olilennu' de ^ré à! ^ r é d:u l'ahii'seil Municipal. F.i eel acte de \enU'. qui rap|WH"te, dit-on, à M. l.aiithauiiue près de quatre cenul mille flanc.-, n'e-l-il |>a- la preu^ ve ninnd'r-lr ipie nu- éiiiles o-nl fait la foi't.uine de M. l.anthauuM' au.\ dépens de- rmiti'ibuubles ! {','(•<{ it'irne évidence irrésistible. Ici la (plie-lion se pn.-e de discerner Ici- muliiile.- qui im 1 l'iiil a^'ir tes con- seiller- iniiii'iripuiux. Un VKU1II;I:III ]MMit joui nul. Lu Défen- se, sons- la signature de P-auil Séniéca, a ponté ci'ilneiucihl une arcïi-atiou de coiUHii.-.-iiMi el de Initie ili' uian-itiil cuu- fre certain- éd.de-. A cette aevu--al iini lia'iii-rLIr, les élus vibiés, oppo.-e;id lui sileuee incompré- hensible. Ils -nr pour-niive-nl pas M. Séu-éea ! Il- ni' >e dtVidenl pa- à siuuiu^'lie le e;i- à nu jury ! 11-- l'un! semblant d'i- gnorer IIIIIJI' confrère el sa .redouta- ble .polémique ! Eli bien ! cette attitude, qui s«in<e la pair, le- coialamnc. Et ils ne feront croire à perso-nne (fue le dédain qu'il.- all'erleiil sied à leur beauté moriiile. Si, vraimont, ils se -sentaieirt iuiiorcnls, ils iiTiésile- Kiiiant pas unie mi-iMil-e à ]>oser la ques- tion, à la Cowr d'As-isves. Da.iu- Ions le- ru-, ii apparaît (f'u'il- onif eriiiiiiielleiiient, compromis les i.n- térèt/s de la Cité. VA devant le imnple, qui comprend-tout aujourd'hui, ipui a. tout (tevinié, qm-i a de.s rcrldudrs nio- railes, tos (lazaiyrairisle- a.ppai-ai-.senf comme dies dila[iiilsilxuir- sans cons- cience, ooiiniu" des adiniii'islratoiw's (xsoitoint vnbrc Isi bêtise effroyaMe et le ba-nditi'sroc polntiipie. Ils ont beau ergoter, chercher des- éctoippatotres, se réfugier dans le ma- quis- des. dK! inguos et des iinensongas, tes faite sont là, les chiffres sont là qui les accablent et les marquent au fifont. Em 1909, ia ville a encaissé 51.847 fTWlCS. Kn 1912, elle n'a reçu en tout et [jouir tmut, que 22.000 francs. Perte sèche annuelle poui' la ville : vingt mille fraitics environ. l'.n 1909, H. Lanlliaumc n'avait plus (pie six ans de concession. l'.n 1912, il a encore vingt ans , Voilà le résiumé des opérations. Mais l'iii-'oii'e ne se termine pas là. Il y ;i\;ii'I (lam- le rallier des charges un rert.uin arlir'.r '2 ipii spécifiait, que le riune-NUHiinai'iv serait décliiii' de ses drnil- -il eéïkiil son uionopote sa.ns 16 i'011'.-i'iiite.nH'iil île la Municipalité. llr, à la Italie du 17 juin 1911, M. l.anlhaunie vendait à In Maison Ro- blol U' iniHiaiHiN 1 des Pompes funèbres, l.a Municipalité, à ce iiionrai'l, ne t'avail iiuillenienl aiii'ori-é. Diwu 1 l'ar- l.iclc '2 (levai! avoir son plein rlïet, eti M. l.anlbaunie était déchu de ses droits. Ce n'esf que plus tard, quand te scandale fui à la veille d'éclnlw (pin» ht Miinieipalité, er.ai^ii'ani de voir dé- voiler huit le pot aux ro.-es, -e préoc- cupa d'étimlTiT l'alTairc <"l c h e r c h a à reculari-er l'acte île venle dlicite. l-'lle procéda, avec une prinlenoe qui lai-^i 1 rèveiuir. EinielTct, elle ne denia.n-- da pas a'u Préfe! d'aecepU'r la suibsti- t'iition de Hiihlol à l.anlhaume. Non. Ai^ir aiu-i eut t'-té t r n p h(i'ii:ii'èt(\ IClle pn'tï-ra tcnU'r, par surprise, d'obtenii' le \i-a préterhn'al. \oici sol!'- quivlile tonne elile pn'MMi- t.a la elMxse. Tue demaitde d'anlorisalinn de <lé- pn-iteiii'C fiiJ tiiiU 1 à la séance d'il Con- seil du 9 février 1912. Dans cette de< mande, on avait L;li.-sé, (X>niime IIJÎ. fniib -an- iuiport.anec, la mo.ni'ion (f,ue la! \!ai^nn llcblnt t'tait -Khstituée à U)n- ll'auuie. Si le jH'etVt approuvait cette de- mande, par la inèiiie occasion i'1 re- cimna'is-uil en l'ait la re—i<m : et In tour était jiHté. Mai- t'admini-l rat iu ne l'ut pas diir- [ie île re'le inaliec. tille .-'éU),n.n.a, iivec raison île celte r<\-sinn. et elle se de- inamla si, la Maison Iloblot ne teotanU pas ses cnirniic.mnil.s. M. Lanthanranfl conliniuerait :i être respimsiilile. Au surplus, elle dût -'étonner qu'une (X>- pie de l'aele de venle Kobbt-1/niit'hau- m e n.e fuiJ pas joimV a ! u dossitM 1 . C'est ce t|iui expliipie (pi'à I Ivemuii iietiin'lll'e. la qiM'stiim reste en suspoits. Il nie I m d . q u ' a u x électeurs de ne pas !ui*-er -e eonsoinmer cette sx;an- ii'aleii'-e nperalniiu. l.a [Hililii'alion du fameux traité pa-s'é p M'-drvanl \l" t'i'lix l'.a/.auii'an'e, mita un', expli'im-rail [ou, 1 , .\ou.s la de- inandoii- à l'unie ou à l'autre des par- ties, sans espoir d'ailleurs; car ta publication die rr drienme.nl serait, l'a.- \T-U sans ,phra-c- d'une culpabilité qui -e -n.ii!|ic()iîne eu aUemiant d'être' |troj|i.\'éfe. /•.'( mninlnumt. Electeurs, n'oubliez pas f/iit' !a //,s7,c (iti-tit/mt/re rV,vd Dufrêne ! Les Trois Fuyards Qu'eat-ce que le Gazagnainsme ? C'est le parti des mécontents, des grincheux, des affairistes, des tarés ; c'est le parti de tous les scandales de toutes les turpitudes, de toutes les palinodies : C'est ce parti qui, aujourd'hui, se résume dans le Comité Electoral Ré- publicain, traître à son étiquette de jadis, et qui ose présenter aux élec- teurs une liste hétéroclite et bizarre où lii carpe radicale et le lapin na- tionaliste se marient sous la béné- diction de Dufrêne et d'Arluc. Aucun citoyen de bonne foi, au- cun groupe politique ne peuvent dé- cemment l'accepter ; car il se meut dans l'équivoque obscure et il re- présente comme une immonde bouil- labaisse de tous les principes, de toutes les idées, de tous les program- mes. Par lui-même donc le parti Gaza- gniiiriste n'a aucune valeur. Il n'a aucune signification. Il n'a aucune dignité. C'est un chaos incohérent et bur- lesques d'arrivistes affamés, de sots et d'orgueilleux menés par une bande d'escarpes. Ce parti qui a, la prétention d'in- carner la République, alors qu'il est plus simplement la caricature im- monde de la Démocratie, a à sa tête plusieurs hommes qu'il convient d'a- nalyser. Voici tout d'abord le trio des indé- sirables : Gillette-Arimondy, Arluc et Dufrêne. Ces trois anabatistes, qui forment le grand état-major du parti, ont inscrit le degré de confiance qu'ils ont dans le succès en ne posant pas leur candidature. Il est certain que s'ils avaient pu espérer un triomphe ils auraient été, candidats. Seulement, tous les trois, avec une unanimité touchante, ont compris qu'ils étaient détestés, haïs, mépri- sés. Ils ont été débarqués par leurs amis comme des poids lourds. Leur retraite forcée les condamne et proclame la déchéance de la liste qu'ils patronnent. Seulement, ils restent l'âme du parti ; ils sont les grands directeurs spirituels de leurs candidats ; ils s'imposent comme les maîtres occul- tes de l'Hôtel de Ville. Leur personnalité domine l'élec- tion. A eux trois, ils résument toute la liste Gazagnaire et ils sont le sym- bole de cette liste. Il n'y a pas d'erreur possible. Voter pour la liste Gazàgnalre, c'est voter pour Dufrêne, c'est voter pour Arluc, c'est voter pour Gillette. La véritable question qui se pose donc devant le suffrage universel est de savoir si on veut confier la caisse municipale à Dufrêne ; si on veut donner les rênes de la Mairie à Arluc. si l'on veut déifier Gillette, si l'on veut en un mot, placer Cannes sous le régime de la haine, du sec a- risnie, du favoritisme, de toutes les combinaisons les plus malpropres. Tout est là. Eh bien, faut-il étudier ces trois hommes ? Qui ne les connaît à Can- nes ? GILLETTE-ARIMONDY Le député-rasoir est un pantin de la politique, docile aux manies des paltoquets. Il a l'accusation facile et l'injure plus facile encore. C'est un de ces energumènes qui, relevant davantage de la Faculté que de la cri- tique et se rapprochant plus de la folie que de la passion politique, éprouve le besoin de créer le désor- dre. Partout ou il est on n'entend que gros mots. Il déteste le peuple et le, voudrait voir crever de faim. Il a un po-tefeuille à la place du coeur. Avare, LI ne sait pas ce que c'est que la solidarité. Politicien, il se ruine en promesses et s'enrichit à ne pas les tenir. Jamais il ne songe à faire du bien à quelqu'un. Il passe son temps à faire du mal à ses voisins. Par surprise et grâce à ses procé- dés électoraux qu'un Canaque rou- girait d'employer, il a décroché pro- visoirement l'écharpe parlementaire. Mais déjà on est fatigué de sa re- présentation nulle et burlesque. Il a menti à tout son programme. Il n'a tenu aucun de ses engage- ments. Il a dupé tous ses électeurs. Son passé d'ailleurs le place dans son cadre véritable. C'est un homme qui a, tour à tour, servi tous les drapeaux, passé par toutes les nuances de l'arc-en-ciel politique, renié tous les partis. ïtouviériste, il a porté contre la famille Gazagnaire, qu'il feignait de considérer comme une dynastie les pires accusations. Gazagnairiste, il s'est retourné contre ses amis de la veille et a em- brassé ses pires ennemis. Il est une girouette faite homme. On peut dire de lui qu'il a une, vi- laine âme et une vilaine tête. Il faudrait un ouvrage de 300 pa- ges pour raconter tous les griefs accu- mulés contre lui. Mais à quoi bon ! Il est connu. Gillette, l'homme de la haine, le, con- servateur maquillé en radical, ne jouit ni de la sympathie ni de l'esti- me publiques. Laissons-le à ses mensonges, à ses calomnies, à ses grossièretés. ARLUC Le voilà l'Homme Néfaste de son parti et de la ville toute entière. De tout temps il a voulu se préoc- cuper des intérêts généraux : mais il n'a pas perdu le nord ni le sens de ses propres intérêts : La Plage arti- ficielle, le Poussiat, les Terrains de la Bocca sont là pour attester le souci qu'il a de ses propres affaires. A ce point de vue l'homme est Avec des trémolos dans la voix et un air doctoral qui ne va nulle- ' ment à son genre de beauté, il pon- tifie et il prophétise. Mais il est connu aujourd'hui. Nul n'ignore qu'il est un farceur, un fu- miste, qui a cherché dans tous les camps la formule commode qui lui permettrait de joindre ses intérêts propres aux intérêts de la collecti- vité. Après avoir été un rouge, un pur, voici qu'il s'intitule républicain tout court. Et où êtes-vous anciens temps! Arluc rétrograde, revient sur ses pas et se dirige à grandes enjambées vers la réaction. En réalité c'est un charlatan vul- gaire. Son nom, à Cannes, inspire une ré- pulsion unanime. Et il le sait si bien qu'il n'a pas voulu poser sa candida- ture. Les Cannois n'oublieront pas que si la liste Gazagnaire arrivait à l'Hô- tel de Ville, c'est lui, Arlue, qui se- rait le véritable maire. Et alors, pauvre budget ! pauvres contribuables ! Quelles gabegies ! DUFRENE Le frère siamois d'Arluc est Du- frêne l'intègre, le gros et gras Outre- ne que tout le monde connaît et que nous n'avons pas besoin de présenter. Grâce à sa prépondérance au Con- seil, il a installé une succursale de la Mairie dans la rue d'Antibes. Et tous ceux qui veulent obtenir quelque chose, tous ceux qui postu- lent un emploi sont obligés de s'a- dresser rue d'Antibes où Gazagnaire, notre maire bien aimé, ne dédaigne pas de temps en temps, de se mettre au comptoir et de faire la vente. Dufrêne c'est évidemment l'hom- me qui synthétise le parti Gazagnai- riste. Dufrêne c'est le chef de file des Berthezenne, des Jeancard, des Bri- ves, des Corniche et de tous les lapins de plâtre qui se représentent. Dufrêne c'est le maître suprême de la bande Municipale. C'est lui qui est le souffleur de Gazagnaire. C'est lui qui est le chef d'orchestre de la cohorte Gillettiste, Et comme le disait un jour son avocat, le Conseil Municipal de Cannes, c'est Dufrêne ! Eh bien ! il s'agit de savoir si les Cannois qui connaissent Dufrêne de- puis plus de vingt ans ; si les Can- nois qui ont suivi pas à pas Dufrêne dans sa vie ; si les Cannois qui peu- vent apprécier Dufrêne à sa juste valeur, il s'agit de savoir, disons- nous, si les Cannois veulent être re- présentés par un tel personnage, et s'ils veulent lui livrer les clefs de la Mairie. A notre avis l'expérience de deux ans qu'on vient de faire est con- cluante. C'est pourquoi nous disons que ie Trio Dufrène - Arluc - Gillette sera balayé le 5 Mai, en même temps que les candidats peu difficiles qui ont consenti à leur servir de para- vent. D'ailleurs pourquoi ces trois fu- yards désertent-ils la lutte ? Leur retraite démontre bien que le parti Gazagnaire court à sa débâ- cle. . Et c'est tout ce que le public doit retenir. A.7 maintenant, Electeurs, n'oubliez pus que lu liste Gazagnaire, c'est Ih/frène ! Au point de vue politique, Arluc lus qu'un épouvantail à moi- Au _ n'est plus qu' neaux. /.!• i/épitlé (lilli'tte-Ariiinmilij a eu te Iront tlf luire irppose) une tifficlie où i! ]Hirle une (U'ej/satitm <ie eorruptioll nnitiv les èletteurs euuiuns. lluliijllé fie sirn Ili/jitit i'/sie et lie su ineehu.nectV'. je ileelnre, en yuise <le j)i\n?t',\Uttion, que le nurninè GiHctte- Ariiiunuhj m'u ihuini, uu.r élections île 1910, lu' soiujiir tle ;i() l/unes croyant acheter mu conscience ur.ee ecltir stnn- ine. le. l'itil jo'oure qu'il esl le premier t un\tpteur. t.e publie jugent. LAC.ANE, Ourrier peintre. Tetle est l'affiche que nous avons vme apposée sur les murs de Cannes. C'est uiii document précieux cpii.-i éclaire la mentalité de ce député qui prête aux autres ses propres tant». Gillette, par cette déclaration nom équivoque, est pris la main dans le sac. ()u'èl ose doue, nuii'iite.naint, crier à la corruption, lui (fui achète les cons- ciences à raison de 30 francs l'une. Au marché Gillette, les votas >ne sont pas tires mal payés. Greffier, in-crivez le fait ! Ht maintenant, Electeurs, n'oubliez pas que la lisfv Gazagnaire c'est Dufrêne. ! Des Comptes S.V.P.! Nous avons demandé au Maire de Cannes les comptes de répartition de la souscription ouverte en faveur des victimes de la catastrophe de la rue Jean Goujon. Nous avons posé cette question à la prière d'un si- nistré. Voici les explications de M. Joseph Gazagnaire : Les souscriptions reçues à la Mai- rie au profil des victimes de la catas- trophe de la rue Jean Goujon ont été de 310 fr. 50, dont : Produit de la re- présentation donnée le 23 Novembre 1911 au Casino de la rue Bossu, 247 /r.95 ; Don de M. GilleUe-Ari- mondy, député, 50 fr. ; Produit d'une collecte faite entre employés d'octroi, 12 fr. 55. Chaque versement a été communi- qué à la Presse. Vous même en avez fait mention dans votre journal les 25. 28 Novembre et 1 er Décembre 1911. Quant à la répartition elle n'a pas été publiée parce qu'il y a un senti- ment de délicatesse que vos lecteurs comprendront à ne pas divulguer les noms des personnes secourues. Et le Maire ajoute qu'il tient à notre disposition les reçus. Nous lui répondons tout de suite qu'il est à côté de la question. Ce n'est pas à nous qu'il faut ex- pliquer la régularité de la répartition, c'est aux sinistrés. Qu'il les fasse ap- peler et qu'il les convainque ! Car il ne faut pas oublier que c'est à leur requête que nous avons posé la question. D'autre part, quand il invoque un sentiment de délicatesse que nous ne comprenons et qui rappelle à s'y méprendre celui qui a empêché, et pour cause, Gillette de nous fournir les détails de l'emploi des fameux six mille francs, le maire de Cannes ne nous explique rien. Il n'y avait aucun mal à faire re- connaître la répartition des fonds. Ce n'était nullement humiliant pour des victimes d'une catastrophe. Cela se fait partout ailleurs. Seule à la Maison de verre de Cannes, on ne pro- cède pas d'une façon si claire. Cela dit, la question reste posée. A l'avenir nous engageons M. Gaza- gnaire à converser avec les intéressés. /•.'/ maintenant, électeurs, n'oubliez ]>us que ta liste Gazagnaire, c'est linjrênc ! Pourquoi *«* \ M. He-i'tliezftMiie était maire d'Alais. Depuis quelques année.- il a quitté cet- te ville. Il sei"iit très inté-ressanit de savoir ]K>wrquoi ? Après tout, eel exotique, comme l'a haplisé lluîrône, -n'est pas connu. (li-, les électeurs de CaiMies ne peu- venl p;u- le p.n:>nd-re ies yeux formés. M faut <[ii'on. sache qui il est, «î qu'il a fail el quels sont ses mérites. /-.'/ niuinlenunl. électeurs, u'ouhlij'z pus que ta liste Gazagnaire, c'est Dujrcne ' Les Infâmee l.e Courrier du Littoral 'insinue qiuc les faeleui-s me font pas leur travail et qu'il.- linyeiitleiii' la prose huini ! de Mai-^iii'ol. Il -'agit liml simplement du fait -un ant. lai farter, M. AlnveuiH', ayant pré- senté un exemplaire du Courrier à M. Aaiz... et eelui-e.i l'ayanl retuse. la retourné à Kemmcur. Maipari'l île- Timbres-verts et de Pézeimis. le liniiitin Marga.ro!. après avoir fait un bnii-l de tous les diables •siiir cet im'ident. créé de tou-U* pièces par fcui. fut obligé île iwoiuuiitre qu'il n'y .avilit rien que il«' 1res ivjjulier. Mais ça ne l'empêche |KIS dé revenir à Isi charge. Parbteu, ! 11 a beau jeu de taper sur un modeste fonctionnaire au risque de •lui t'aiiv. |>eai!re son.emploi, oui, en tout cas, de île faire mal noler de ses cliiefs. Voilà son caiKige ! C'est it<wfc ce qu'il a le «Kir de faire. Il est regrettable que le Cazagmi-

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Nos adversaires se garderont de. léfaire. Ils ia tronqueront, ife la mutile-ront, et- ils se livreront à une- sollicita-tion de textes favorable à tenir désir demasquer Venir opération criminelle.

Mais te vérité est que le cas Ltui-tbauune pouvait se Liquider de la. ma -nière suivante :

1° Résiliation puie el simple s<nnsdomina^s-inléi'eU du- traité de 1905;

2° Hemboiu'semonl à M. I/ainWiau-me des sommes perouies en trop et. nepouvant s'élever à un chiffre supérieurà 10.000 fr.

' /é tai t lit -solu-lion qu'aurait dûprendre la M-uniripalité Ca/.n^nnire sicelle-ci n'avait été inspirée q.u-e par tes<niei de- inléièl- publie-.

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Ayamt exposé eu droit la question<\>&s Pompe- funèbres, voyons commentla 'Mtainipalilc (lsiz,aynnire la soliir-t.ioraui eiu f-ai-l.

D'abord elle fil chorus avec M. I.an-thaurcne cl. elle feignit d'exagérer l'iin-|X»-Uii«:<' rédile du il'ifféicnd. Au lieude s'ciii rapporter à la ju-iiee et aux'experts, ce qui aurait été loyal v) luni-nôte. elle Irouva plus roininude île mo-difier le In'aité de itinà ite ta -eamla-leut-e ui'anièee suivante :

!' l'.lle siiiippriiiia l;i irini-e de 53 °{,e-t la remplaça par un l'oiTail animn-Sde 22, 25, 28 «t 30.000 franc-, rha-eiime de ces au^nienfalion- ayani lieuIon.-'les ei'uq ans.

2" Kll'e proroge;! le monopole de-quitae ans.

Bn- véirité, celte décision es! inima-ginable . Il n ' es t ]>as permis de sacr i -fier plus i^nolileinent. plus eynique.-meii'l le- iuté-rèls île la vit1;'. Kt nousa v a . i ^ ' I r i t r - a l i l r d i r e q u ' e u e - e l - l c a f -f a i r e k \ - e i M i l r i i f i i a l i l e s r a i i i i u i i - I H I . I é t évolés comme dan'- une fiu-èl {.sa.n- jeude -mots) de- liandy.

Pouir s'e.n eon-vai-ii-rre, il su.lTît drconsulter l'élut ite.s l'ait- suivants :

En 1909, sous M. Capron, laville recevait de M.Lanthaumela somme de 51.847 francs.

En 1912, sous M. Ga-zagnaire, la ville reçoit22.000 francs.

Et pourtant lu Maison Itolilol e.rploi-le le. mfine monopole que M. l.unthuu-mc el dans les mêmes conditions.

Robiot n 'a pu- plus de coururrc i i te u 1912 que n ' en avail l.a-iilliaii.me àses débu t - .

F.î. pi)iiri|iioi cette fameu.-e (.•o.iieur-l'once, qui a é.!é la cause de celte opé-ral i im dési- t i ' ru.-e pimr ]n ville, a-t-el-Ic -iitiilenieiit d i spa ru '

Une -i^nitie ce clias-e-ia-iusé enh'O

liuullia.iune el Itoblut ?X'est-oe ptxiii't la con t inua t ion écla-

tan te (fiic ces dieux e n t r e p r e n e u r s d'mTservice publie é ta ient et iv-teirt d ' a c -cord ?

I tans IIIIL- le- eus , le fait bru ta l estque dès le 11 juin 1911. p a r dovanflM* Félix ( ia / .u^naire . n o t a i t ' , M. l,u.n-tlianmie vend-ail à M. Koblol, pinw u n esomme roiisidéi'able., la concession1

nouivelle qu ' i l avail olilennu' de ^ré à!^ré d:u l'ahii'seil Munic ipal .

F.i eel acte de \enU'. qui rap|WH"te,di t-on, à M. l.aiithauiiue près de q u a t r ecenul mille flanc.-, n 'e-l-i l |>a- la preu^ve ninnd ' r - l r ipie nu- éiiiles o-nl fait lafoi't.uine de M. l.anthauuM' au.\ dépensde - rmit i ' ibuubles !

{','(•<{ it'irne évidence irrésist ible.Ici la (plie-lion se pn.-e de d i scerner

Ici- muliiile.- qui im1 l'iiil a^'ir tes con-sei l ler- iniiii'iripuiux.

Un VKU1II;I:III ]MMit joui nul . Lu Défen-se, sons- la s igna tu re de P-auil Séniéca, aponté ci'ilneiucihl une a rc ï i -a t iou decoiUHii.-.-iiMi el de Initie ili' uian-itiil cuu-fre ce r t a in - éd.de-.

A cette aevu--al iini lia'iii-rLIr, les élusvibiés, oppo.-e;id lui sileuee incompré-hensible.

Ils -nr pour-niive-nl pas M. Séu-éea !Il- ni' >e dtVidenl pa- à siuuiu^'lie lee;i- à nu jury ! 11-- l'un! semblant d'i-gnorer IIIIIJI' confrère el sa .redouta-ble .polémique !

Eli bien ! cette attitude, qui s«in<ela pair, le- coialamnc.

Et ils ne feront croire à perso-nne(fue le dédain qu'il.- all'erleiil sied àleur beauté moriiile. Si, vraimont, ilsse -sentaieirt iuiiorcnls, ils iiTiésile-Kiiiant pas unie mi-iMil-e à ]>oser la ques-tion, à la Cowr d'As-isves.

Da.iu- Ions le- ru-, ii apparaît (f'u'il-onif eriiiiiiielleiiient, compromis les i.n-térèt/s de la Cité. VA devant le imnple,qui comprend-tout aujourd'hui, ipui a.tout (tevinié, qm-i a de.s rcrldudrs nio-railes, tos (lazaiyrairisle- a.ppai-ai-.senfcomme dies dila[iiilsilxuir- sans cons-cience, ooiiniu" des adiniii'islratoiw's(xsoitoint vnbrc Isi bêtise effroyaMe etle ba-nditi'sroc polntiipie.

Ils ont beau ergoter, chercher des-éctoippatotres, se réfugier dans le ma-quis- des. dK! inguos et des iinensongas,tes faite sont là, les chiffres sont là quiles accablent et les marquent au fifont.

Em 1909, ia ville a encaissé 51.847fTWlCS.

Kn 1912, elle n'a reçu en tout et[jouir tmut, que 22.000 francs.

Perte sèche annuelle poui' la ville :vingt mille fraitics environ.

l'.n 1909, H. Lanlliaumc n'avaitplus (pie six ans de concession.

l'.n 1912, il a encore vingt ans ,Voilà le résiumé des opérations.Mais l'iii-'oii'e ne se termine pas là.Il y ;i\;ii'I (lam- le rallier des charges

un rert.uin arlir'.r '2 ipii spécifiait, quele riune-NUHiinai'iv serai t décliiii' de sesdrn i l - - i l eéïkiil son uionopote sa.ns 16i'011'.-i'iiite.nH'iil île la Municipal i té .

llr , à la Italie du 17 juin 1911, M.l .anlhaunie vendait à In Maison Ro-blol U' iniHiaiHiN1 des Pompes funèbres,

l.a Municipal i té , à ce iiionrai'l, net 'avai l iiuillenienl aiii 'ori-é. Diwu1 l ' a r -l.iclc '2 (levai! avoi r son plein r l ïe t , etiM. l .anlbaunie était déchu de sesdroi t s .

Ce n'esf que plus t a rd , quand tescanda le fui à la veille d ' é c l n l w (pin»ht Miinieipalité, er.ai^ii'ani de voir dé-voiler huit le pot aux ro.-es, -e préoc-cupa d'étimlTiT l'alTairc <"l chercha àrecu la r i - e r l 'acte île venle dl ici te .

l-'lle procéda, avec une prinlenoe quilai-^i1 rèveiuir. EinielTct, elle ne denia.n--da pas a'u Préfe! d ' aecepU' r la suibsti-t'iition de Hiihlol à l . an lhaume. Non.Ai^ir aiu-i eut t'-té t rnp h(i'ii:ii'èt(\ ICllepn'tï-ra tcnU'r, pa r su rp r i se , d 'obteni i 'le \ i - a p ré t e rhn ' a l .

\o ic i sol!'- quivlile t onne elile pn'MMi-t.a la elMxse.

Tue demai tde d ' an lo r i sa l inn de <lé-pn-iteiii'C fiiJ tiiiU1 à la séance d'il Con-seil du 9 février 1912. Dans cet te de<mande , on avait L;li.-sé, (X>niime IIJÎ. fniib- a n - iuiport.anec, la mo.ni'ion (f,ue la!\!ai^nn llcblnt t'tait -Khstituée à U)n-l l 'auuie .

Si le jH'etVt approuva i t cette de-mande , p a r la inèiiie occasion i'1 re -cimna'is-uil en l'ait la re—i<m : et Intour était jiHté.

Mai- t ' admini- l rat iu ne l'ut pas diir-[ie île r e ' l e inaliec. tille .-'éU),n.n.a, iivecraison île cel te r<\-sinn. et elle se de-inamla si, la Maison Iloblot ne teotanUpas ses cnirniic.mnil.s. M. Lanthanranflconliniuerait :i être respimsiilile. Ausu rp lu s , elle dût - ' é t o n n e r q u ' u n e (X>-pie de l ' ae le de venle Kobbt-1/niit 'hau-me n.e fuiJ pas joimV a!u dossitM1.

C'est ce t|iui expliipie (pi'à I Ivemuiiiietiin'lll'e. la qiM'stiim reste en suspoits.

Il nie Imd . q u ' a u x é lecteurs de n epas !ui*-er -e eonsoinmer cette sx;an-ii'aleii'-e nperalniiu.

l.a [Hililii'alion du fameux t r a i t épa-s'é p M'-drvanl \l" t'i'lix l'.a/.auii'an'e,mita un', expli ' im-rail [ou,1, .\ou.s la de-inandoii- à l'unie ou à l ' au t r e des pa r -t ies, s ans espoir d ' a i l l e u r s ; c a r tapublicat ion die r r drienme.nl serait, l'a.-\T-U sans ,phra-c- d ' une culpabi l i té qui-e -n.ii!|ic()iîne eu aUemian t d'être '|troj|i.\'éfe.

/•.'( mninlnumt. Electeurs, n'oubliezpas f/iit' !a //,s7,c (iti-tit/mt/re rV,vdDufrêne !

Les Trois FuyardsQu'eat-ce que le Gazagnainsme ?

C'est le parti des mécontents, desgrincheux, des affairistes, des tarés ;c'est le parti de tous les scandales detoutes les turpitudes, de toutes lespalinodies :

C'est ce parti qui, aujourd'hui, serésume dans le Comité Electoral Ré-publicain, traître à son étiquette dejadis, et qui ose présenter aux élec-teurs une liste hétéroclite et bizarreoù lii carpe radicale et le lapin na-tionaliste se marient sous la béné-diction de Dufrêne et d'Arluc.

Aucun citoyen de bonne foi, au-cun groupe politique ne peuvent dé-cemment l'accepter ; car il se meutdans l'équivoque obscure et il re-présente comme une immonde bouil-labaisse de tous les principes, detoutes les idées, de tous les program-mes.

Par lui-même donc le parti Gaza-gniiiriste n'a aucune valeur. Il n'aaucune signification. Il n'a aucunedignité.

C'est un chaos incohérent et bur-lesques d'arrivistes affamés, de sotset d'orgueilleux menés par une banded'escarpes.

Ce parti qui a, la prétention d'in-carner la République, alors qu'il estplus simplement la caricature im-monde de la Démocratie, a à sa têteplusieurs hommes qu'il convient d'a-nalyser.

Voici tout d'abord le trio des indé-sirables : Gillette-Arimondy, Arlucet Dufrêne.

Ces trois anabatistes, qui formentle grand état-major du parti, ontinscrit le degré de confiance qu'ilsont dans le succès en ne posant pasleur candidature.

Il est certain que s'ils avaient puespérer un triomphe ils auraient été,candidats.

Seulement, tous les trois, avec uneunanimité touchante, ont comprisqu'ils étaient détestés, haïs, mépri-sés.

Ils ont été débarqués par leursamis comme des poids lourds.

Leur retraite forcée les condamneet proclame la déchéance de la listequ'ils patronnent.

Seulement, ils restent l'âme duparti ; ils sont les grands directeursspirituels de leurs candidats ; ilss'imposent comme les maîtres occul-tes de l'Hôtel de Ville.

Leur personnalité domine l'élec-tion.

A eux trois, ils résument toute laliste Gazagnaire et ils sont le sym-bole de cette liste.

Il n'y a pas d'erreur possible.Voter pour la liste Gazàgnalre,

c'est voter pour Dufrêne, c'est voterpour Arluc, c'est voter pour Gillette.

La véritable question qui se posedonc devant le suffrage universelest de savoir si on veut confier lacaisse municipale à Dufrêne ; si onveut donner les rênes de la Mairieà Arluc. si l'on veut déifier Gillette,si l'on veut en un mot, placer Cannessous le régime de la haine, du sec a-risnie, du favoritisme, de toutes lescombinaisons les plus malpropres.

Tout est là.Eh bien, faut-il étudier ces trois

hommes ? Qui ne les connaît à Can-nes ?

GILLETTE-ARIMONDYLe député-rasoir est un pantin de

la politique, docile aux manies despaltoquets. Il a l'accusation facileet l'injure plus facile encore. C'estun de ces energumènes qui, relevantdavantage de la Faculté que de la cri-tique et se rapprochant plus de lafolie que de la passion politique,éprouve le besoin de créer le désor-dre.

Partout ou il est on n'entend quegros mots.

Il déteste le peuple et le, voudraitvoir crever de faim.

Il a un po-tefeuille à la place ducœur.

Avare, LI ne sait pas ce que c'estque la solidarité.

Politicien, il se ruine en promesseset s'enrichit à ne pas les tenir.

Jamais il ne songe à faire du bienà quelqu'un. Il passe son temps àfaire du mal à ses voisins.

Par surprise et grâce à ses procé-dés électoraux qu'un Canaque rou-girait d'employer, il a décroché pro-visoirement l'écharpe parlementaire.

Mais déjà on est fatigué de sa re-présentation nulle et burlesque.

Il a menti à tout son programme.Il n'a tenu aucun de ses engage-

ments.Il a dupé tous ses électeurs.Son passé d'ailleurs le place dans

son cadre véritable.C'est un homme qui a, tour à tour,

servi tous les drapeaux, passé partoutes les nuances de l'arc-en-cielpolitique, renié tous les partis.

ïtouviériste, il a porté contre lafamille Gazagnaire, qu'il feignait deconsidérer comme une dynastie lespires accusations.

Gazagnairiste, il s'est retournécontre ses amis de la veille et a em-brassé ses pires ennemis.

Il est une girouette faite homme.On peut dire de lui qu'il a une, vi-

laine âme et une vilaine tête.Il faudrait un ouvrage de 300 pa-

ges pour raconter tous les griefs accu-mulés contre lui.

Mais à quoi bon ! Il est connu.Gillette, l'homme de la haine, le, con-servateur maquillé en radical, nejouit ni de la sympathie ni de l'esti-me publiques.

Laissons-le à ses mensonges, à sescalomnies, à ses grossièretés.

ARLUCLe voilà l'Homme Néfaste de son

parti et de la ville toute entière.De tout temps il a voulu se préoc-

cuper des intérêts généraux : maisil n'a pas perdu le nord ni le sens deses propres intérêts : La Plage arti-ficielle, le Poussiat, les Terrains dela Bocca sont là pour attester lesouci qu'il a de ses propres affaires.

A ce point de vue l'homme est

Avec des trémolos dans la voixet un air doctoral qui ne va nulle- 'ment à son genre de beauté, il pon-tifie et il prophétise.

Mais il est connu aujourd'hui. Nuln'ignore qu'il est un farceur, un fu-miste, qui a cherché dans tous lescamps la formule commode qui luipermettrait de joindre ses intérêtspropres aux intérêts de la collecti-vité.

Après avoir été un rouge, un pur,voici qu'il s'intitule républicain toutcourt. Et où êtes-vous anciens temps!Arluc rétrograde, revient sur ses paset se dirige à grandes enjambées versla réaction.

En réalité c'est un charlatan vul-gaire.

Son nom, à Cannes, inspire une ré-pulsion unanime. Et il le sait si bienqu'il n'a pas voulu poser sa candida-ture.

Les Cannois n'oublieront pas quesi la liste Gazagnaire arrivait à l'Hô-tel de Ville, c'est lui, Arlue, qui se-rait le véritable maire.

Et alors, pauvre budget ! pauvrescontribuables ! Quelles gabegies !

DUFRENELe frère siamois d'Arluc est Du-

frêne l'intègre, le gros et gras Outre-ne que tout le monde connaît et quenous n'avons pas besoin de présenter.

Grâce à sa prépondérance au Con-seil, il a installé une succursale de laMairie dans la rue d'Antibes.

Et tous ceux qui veulent obtenirquelque chose, tous ceux qui postu-lent un emploi sont obligés de s'a-dresser rue d'Antibes où Gazagnaire,notre maire bien aimé, ne dédaignepas de temps en temps, de se mettreau comptoir et de faire la vente.

Dufrêne c'est évidemment l'hom-me qui synthétise le parti Gazagnai-riste.

Dufrêne c'est le chef de file desBerthezenne, des Jeancard, des Bri-ves, des Corniche et de tous les lapinsde plâtre qui se représentent.

Dufrêne c'est le maître suprêmede la bande Municipale. C'est lui quiest le souffleur de Gazagnaire. C'estlui qui est le chef d'orchestre de lacohorte Gillettiste, Et comme ledisait un jour son avocat, le ConseilMunicipal de Cannes, c'est Dufrêne !

Eh bien ! il s'agit de savoir si lesCannois qui connaissent Dufrêne de-puis plus de vingt ans ; si les Can-nois qui ont suivi pas à pas Dufrênedans sa vie ; si les Cannois qui peu-vent apprécier Dufrêne à sa justevaleur, il s'agit de savoir, disons-nous, si les Cannois veulent être re-présentés par un tel personnage, ets'ils veulent lui livrer les clefs de laMairie.

A notre avis l'expérience de deuxans qu'on vient de faire est con-cluante.

C'est pourquoi nous disons queie Trio Dufrène - Arluc - Gillettesera balayé le 5 Mai, en même tempsque les candidats peu difficiles quiont consenti à leur servir de para-vent.

D'ailleurs pourquoi ces trois fu-yards désertent-ils la lutte ?

Leur retraite démontre bien quele parti Gazagnaire court à sa débâ-cle. .

Et c'est tout ce que le publicdoit retenir.

A.7 maintenant, Electeurs, n'oubliezpus que lu liste Gazagnaire, c'estIh/frène !

Au

point de vue politique, Arluclus qu'un épouvantail à moi-

Au _n'est plus qu'neaux.

/.!• i/épitlé (lilli'tte-Ariiinmilij a eu teIront tlf luire irppose) une tifficlie oùi! ]Hirle une (U'ej/satitm <ie eorruptiollnnitiv les èletteurs euuiuns.

lluliijllé fie sirn Ili/jitit i'/sie et lie suineehu.nectV'. je ileelnre, en yuise <lej)i\n?t',\Uttion, que le nurninè GiHctte-Ariiiunuhj m'u ihuini, uu.r élections île1910, lu' soiujiir tle ;i() l/unes croyantacheter mu conscience ur.ee ecltir stnn-ine.

le. l'itil jo'oure qu'il esl le premiertun\tpteur.

t.e publie jugent.LAC.ANE,

Ourrier peintre.

Tetle est l'affiche que nous avonsvme apposée sur les murs de Cannes.

C'est uiii document précieux cpii.-iéclaire la mentalité de ce député quiprête aux autres ses propres tant».

Gillette, par cette déclaration noméquivoque, est pris la main dans lesac.

()u'èl ose doue, nuii'iite.naint, crier à

la corruption, lui (fui achète les cons-ciences à raison de 30 francs l'une.

Au marché Gillette, les votas >ne sontpas tires mal payés.

Greffier, in-crivez le fait !

Ht maintenant, Electeurs, n'oubliezpas que la lisfv Gazagnaire c'estDufrêne. !

Des Comptes S.V.P.!Nous avons demandé au Maire de

Cannes les comptes de répartitionde la souscription ouverte en faveurdes victimes de la catastrophe de larue Jean Goujon. Nous avons posécette question à la prière d'un si-nistré.

Voici les explications de M. JosephGazagnaire :

Les souscriptions reçues à la Mai-rie au profil des victimes de la catas-trophe de la rue Jean Goujon ont étéde 310 fr. 50, dont : Produit de la re-présentation donnée le 23 Novembre1911 au Casino de la rue Bossu,247 /r.95 ; Don de M. GilleUe-Ari-mondy, député, 50 fr. ; Produit d'unecollecte faite entre employés d'octroi,12 fr. 55.

Chaque versement a été communi-qué à la Presse. Vous même en avezfait mention dans votre journal les25. 28 Novembre et 1er Décembre 1911.

Quant à la répartition elle n'a pasété publiée parce qu'il y a un senti-ment de délicatesse que vos lecteurscomprendront à ne pas divulguer lesnoms des personnes secourues.

Et le Maire ajoute qu'il tient ànotre disposition les reçus.

Nous lui répondons tout de suitequ'il est à côté de la question.

Ce n'est pas à nous qu'il faut ex-pliquer la régularité de la répartition,c'est aux sinistrés. Qu'il les fasse ap-peler et qu'il les convainque ! Car ilne faut pas oublier que c'est à leurrequête que nous avons posé laquestion.

D'autre part, quand il invoque unsentiment de délicatesse que nousne comprenons et qui rappelle à s'yméprendre celui qui a empêché, etpour cause, Gillette de nous fournirles détails de l'emploi des fameux sixmille francs, le maire de Cannes nenous explique rien.

Il n'y avait aucun mal à faire re-connaître la répartition des fonds.Ce n'était nullement humiliant pourdes victimes d'une catastrophe. Celase fait partout ailleurs. Seule à laMaison de verre de Cannes, on ne pro-cède pas d'une façon si claire.

Cela dit, la question reste posée.A l'avenir nous engageons M. Gaza-gnaire à converser avec les intéressés.

/•.'/ maintenant, électeurs, n'oubliez]>us que ta liste Gazagnaire, c'estlinjrênc !

Pourquoi *«*\ M. He-i'tliezftMiie était maire d'Alais.

Depuis quelques année.- il a quitté cet-te ville.

Il sei"iit très inté-ressanit de savoir]K>wrquoi ?

Après tout, eel exotique, comme l'ahaplisé lluîrône, -n'est pas connu.

(li-, les électeurs de CaiMies ne peu-venl p;u- le p.n:>nd-re ies yeux formés.M faut <[ii'on. sache qui il est, «î qu'ila fail el quels sont ses mérites.

/-.'/ niuinlenunl. électeurs, u'ouhlij'zpus que ta liste Gazagnaire, c'estDujrcne '

Les Infâmeel.e Courrier du Littoral 'insinue qiuc

les faeleui-s me font pas leur travail etqu'il.- linyeiitleiii' la prose huini !de Mai-^iii'ol.

Il -'agit liml simplement du fait-un ant.

lai farter, M. AlnveuiH', ayant pré-senté un exemplaire du Courrier à M.Aaiz... et eelui-e.i l'ayanl retuse. l aretourné à Kemmcur.

Maipari'l île- Timbres-verts et dePézeimis. le liniiitin Marga.ro!. aprèsavoir fait un bnii-l de tous les diables•siiir cet im'ident. créé de tou-U* piècespar fcui. fut obligé île iwoiuuiitre qu'iln'y .avilit rien que il«' 1res ivjjulier.

Mais ça ne l'empêche |KIS dé revenirà Isi charge.

Parbteu, ! 11 a beau jeu de taper surun modeste fonctionnaire au risque de•lui t'aiiv. |>eai!re son.emploi, oui, en toutcas, de île faire mal noler de ses cliiefs.

Voilà son caiKige ! C'est it<wfc cequ'il a le «Kir de faire.

Il est regrettable que le Cazagmi-