Twideco News N°13

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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Bertrand DESMIER de SEQUOVIA COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.4 VU SUR TWIDECO TV P.5 Le petit oiseau va sortir ! CRÉAD’OR P.6 C’est reparti... Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 Marie-Madeleine MIALOT RH - MANAGEMENT P.13 La DIF TWIDECO news DIRECTRICE DE La PUbLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTION Lucie BRASSEUR PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Mélanie PAtRigEon Kathryne MARtinEt MaQUETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SoMMAiRE Lundi 11 octobre 2010 N°13 En partenariat avec www.twideco.com LES PRIMO P. 11 Citerneo pour la troisième année consécu- tive tours est la capitale des nou- velles tendances. sur plus de 30 000 m2 d’exposition, habitat et énergies, jardin et déco outdoor, design et déco intérieure, spas et piscines, mode et beauté, bien-être et santé, cuisine et arts de la table, nouvelles technologies et multimé- dia, loisirs et voyages, automobiles et véhicules de loisirs, mariage… les nouvelles tendances s’exposent. Un salon sans équivalent en france ! oh! Un appel lancé par blanchet- dhuismes aux designers en herbe pour la première fois à tours en 2010, tendancexpo propose oh! tremplin du design, un concours na- tional organisé en partenariat avec l’entreprise blanchet-dhuismes editions, éditeur d’objets et de mo- bilier contemporains. le concours, porté à la connaissance d’une trentaine d’écoles en france, est ouvert aux étudiants et aux can- didats libres manifestant un intérêt pour le design contemporain, à l’ex- clusion des designers professionnels. l’objet du tremplin : réfléchir sur les accessoires de l’habitat d’au- jourd’hui, en intégrant nos nou- veaux modes de vie. luminaire, petit meuble, ou autre objet contem- porain, le projet est destiné à la pièce de vie centrale de notre habitation. les projets lauréats sont présentés à tendancexpo du 15 au 17 octobre 2010, et dans les boutiques blan- chet-dhuismes jusqu’à fin 2010. re- mise des prix le vendredi 15 octobre 2010 à tendancexpo. les trois lau- réats suivants sont récompensés par un voyage à Milan pour le salon in- ternational du Meuble 2011. Quel tremplin ! www.blanchet-dhuismes.fr www.tendancexpo.com spéCial Côté réso CULTURE & VOUS... P. 15 Marie Madeleine Mialot PRÉSIDENTE DE CENTRECO ET VICE-PRÉSIDENTE DU CONSEIL RÉGIONAL DU CENTRE RENCONTRE AVEC Marie-Madeleine Mialot est Vice-Présidente à l’économie du Conseil Régional du Centre. Elle représente, au sein de la prin- cipale représentation de l’état en région Centre, les 60 000 en- treprises régionales. Marie-Madeleine Mialot est une femme de poigne et d’ouverture, à l’écoute des entrepreneurs, de leurs pro- blématiques, de leurs enjeux et de leurs joies qui semble infati- gable. Elle compte parmi ses représentantes politiques qui ne cessent d’être présentes : inauguration, dossiers brûlants, perma- nences à la Région, visites d’entreprise... A chaque événement majeur ou d’enjeu, Marie-Madeleine est là. Elle ne marche pas, elle court, pourraient dire certains. C’est vrai mais elle sait s’ar- rêter pour écouter. Beaucoup d’ados ou de jeunes adultes au- raient raison de lui envier son énergie et son dynamisme. 3M, comme on l’appelle malicieusement, a tout mené de front, car- rière, études, vie de famille, entrée en politique... Son regard en dit long sur sa vision du monde : j’écoute, j’entends et j’agis. Un exemple d’ouverture à suivre pour nombre de nos confrères mas- culins. Rencontre. tendance expo l e salon des nouvelles tendance lèvera son rideau à tours du 15 au 17 octobre 2010 ENGAGÉS ET MOBILISÉS P. 10 Frédéric Arlettaz TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12 Cédric Troussard SPORT BUSINESS P. 14 hand, foot, basket... C’est de la balle !

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TWIDECO NEWS le bi-mensuel économique de la région Centre.

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Page 1: Twideco News N°13

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsBertrand DESMIER

de SEQUOVIA

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE... P.4

VU SUR TWIDECO TV P.5

Le petit oiseau va sortir !

CRÉAD’OR P.6

C’est reparti...

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNE P. 8Marie-Madeleine MIALOT

RH - MANAGEMENT P.13La DIF

TWIDECO newsDIrECTrICE DE la PublICaTIOnLucie BRASSEURréDaCTIOnLucie BRASSEUR ParTEnarIaT & annOnCEurs :Mélanie PAtRigEonKathryne MARtinEtMaquETTE : AM conSULtAntédité par : Twideco sarl au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue bernard Palissy - 45 800 saint Jean de brayestandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAn (45)routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)infoRMAtionS LÉgALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).n° Issn 2107-3392Dépôt légal à parution

SoMMAiRE

Lundi 11 octobre 2010 N°13En partenariat avec www.twideco.com

LES PRIMO P. 11Citerneo

pour la troisième année consécu-tive tours est la capitale des nou-velles tendances. sur plus de 30 000 m2 d’exposition, habitat eténergies, jardin et déco outdoor,design et déco intérieure, spas etpiscines, mode et beauté, bien-êtreet santé, cuisine et arts de la table,nouvelles technologies et multimé-dia, loisirs et voyages, automobileset véhicules de loisirs, mariage…les nouvelles tendances s’exposent.Un salon sans équivalent enfrance !

oh! Un appel lancé par blanchet-dhuismes aux designers en herbe

pour la première fois à tours en2010, tendancexpo propose oh!tremplin du design, un concours na-tional organisé en partenariat avecl’entreprise blanchet-dhuismeseditions, éditeur d’objets et de mo-bilier contemporains. le concours, porté à la connaissanced’une trentaine d’écoles en france,est ouvert aux étudiants et aux can-didats libres manifestant un intérêtpour le design contemporain, à l’ex-clusion des designers professionnels.l’objet du tremplin : réfléchir surles accessoires de l’habitat d’au-jourd’hui, en intégrant nos nou-veaux modes de vie. luminaire,petit meuble, ou autre objet contem-porain, le projet est destiné à la piècede vie centrale de notre habitation. les projets lauréats sont présentésà tendancexpo du 15 au 17 octobre2010, et dans les boutiques blan-chet-dhuismes jusqu’à fin 2010. re-mise des prix le vendredi 15 octobre2010 à tendancexpo. les trois lau-réats suivants sont récompensés parun voyage à Milan pour le salon in-ternational du Meuble 2011. Queltremplin !www.blanchet-dhuismes.frwww.tendancexpo.com

spéCial Côté réso

CULTURE & VOUS...P. 15

Marie Madeleine MialotPRÉSIDENTE DE CENTRECO ET VICE-PRÉSIDENTE

DU CONSEIL RÉGIONAL DU CENTRE

RENCONTRE AVEC

Marie-Madeleine Mialot est Vice-Présidente à l’économie duConseil Régional du Centre. Elle représente, au sein de la prin-cipale représentation de l’état en région Centre, les 60 000 en-treprises régionales. Marie-Madeleine Mialot est une femme depoigne et d’ouverture, à l’écoute des entrepreneurs, de leurs pro-blématiques, de leurs enjeux et de leurs joies qui semble infati-gable. Elle compte parmi ses représentantes politiques qui necessent d’être présentes : inauguration, dossiers brûlants, perma-nences à la Région, visites d’entreprise... A chaque événement

majeur ou d’enjeu, Marie-Madeleine est là. Elle ne marche pas,elle court, pourraient dire certains. C’est vrai mais elle sait s’ar-rêter pour écouter. Beaucoup d’ados ou de jeunes adultes au-raient raison de lui envier son énergie et son dynamisme. 3M,comme on l’appelle malicieusement, a tout mené de front, car-rière, études, vie de famille, entrée en politique... Son regard endit long sur sa vision du monde : j’écoute, j’entends et j’agis. Unexemple d’ouverture à suivre pour nombre de nos confrères mas-culins. Rencontre.

tendance expo le salondes nouvelles tendancelèvera son rideau à toursdu 15 au 17 octobre 2010

ENGAGÉS ET MOBILISÉS P. 10Frédéric Arlettaz

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12Cédric Troussard

SPORT BUSINESS P. 14hand, foot, basket...C’est de la balle !

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news N° 13 - 11 OCTOBRE 2010 / 2

Savoir saisir les opportunités, mais savoirdire non. Voilà une vaste réflexion. Chaquejour surgissent de nouvelles oppor-tunités, de nouvelles rencontres, denouveaux champs pour un possibleavenir. Créer son entreprise, déci-der de déménager, de tenter l’ave-nir avec un partenaire, homme oufemme, développer un nouveauprojet, investir sur un nouveauproduit, recruter ou licencierun collaborateur... Autant dedécisions à prendre chaquejour. Notre rôle de dirigeantest de choisir. Diriger c’estchoisir, « choisir c’est renon-cer ». Un entrepreneur, plusencore que tout autre indi-vidu, passe ses journées àprendre des décisions, à fairedes choix, à arbitrer entre plu-sieurs opportunités ou entredeux solutions possibles à uneproblématique. Quels sont nos cri-tères d’évaluation ? Comment éta-blit-on une échelle de valeurs ?Comment hiérarchiser ses priorités ? Com-ment choisir entre ce que l’on ne peut pasrater ou ce que l’on doit laisser de côté, voirecarrément laisser tomber ? Difficile de ré-pondre car on finit par choisir inconsciem-ment, cela devient une seconde nature. Ladécision est notre bleu de travail.on établit sa grille d’évaluation selon unnombre de critères plus ou moins subjectifs,qu’évidemment on essaie de vêtir d’un vernisobjectif. Quel est le risque financier ? Quelest le risque en termes de communication oud’image ? Quel est le risque à court terme ?A moyen terme, voire à long terme ? C’est certainement, d’ailleurs, ce qui em-pêche la majeure partie de ceux qui ont en-trepris à repasser de l’autre côté, le salariat.Quand on a appris à décider « full time »,parfois malgré soi, impossible de fairemarche arrière...

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

choses vont évoluer... ! » Etvlan ! « J’aurais dû agir tout desuite, j’en étais sûr(e). » Quandon crée son activité il est pri-mordial d’être à l’écoute de sesenvies, de ses aspirations pro-fondes, de son plaisir... celuiqui ne se fait pas plaisir, qui nese lève pas chaque matin en sachant qu’il vaprendre sa dose de plaisir sous adrénaline nesera pas un bon entrepreneur. Qui osera direle contraire ? Pas vous ? Vous l’avez affirmétous les jours ces dernières semaines ! Pour-tant, celui qui ne fait qu’écouter ses aspira-tions du moment ne parviendra pas à tenir labarque bien longtemps. Rentabilité, législa-

tion, jalousies, incidents tech-niques... il y a des règles (ou desproblèmes) objectives qui s’inter-posent entre le plaisir et la réus-site : on appelle ça le réel.L’entrepreneur serait-il un en-fant-adulte ou vice versa ? Un in-dividu libre d’agir mais esclave

de sa liberté ? Un homme ou une femme quijoue l’équilibriste entre chacun de ses choixet décisions ? Certainement. En attendant,cette constation ne change rien au(x) pro-blème(s), il faut continuer de choisir entredire non et saisir les opportunités. Avez-vousune recette magique ?

Et, quand l’affectif s’en mêle, la discussionest plus ardue encore : la famille, les amis,les proches mais pas seulement... Arbitrerentre ses rêves, ses aspirations profondes etle réel. Voilà une conversation qui plairait àFreud. Entre le principe de plaisir et le prin-cipe de réalité il y n’a qu’un pas : celui quimène de l’enfance à l’âge adulte. or, mêmecelui qui a dépassé depuis longtemps l’âgetendre doit impérativement continuer d’écou-ter ses émotions pour prendre une décisionsans quoi, on risque de prendre un mur. Quin’en n’a pas fait l’expérience ? « Ne juge pastout de suite de la situation, attends de voir,prend le temps de réfléchir, de poser davan-tage de questions, de voir comment les

Ni oui ni non : entreprendre

2 sites pour mieux vous servirCITROËN ORLEANS

portes ouvertes du 15 au 18 octobre 2010

ORLEANS NORD - SARAN RN20

02 38 52 29 29

www.citroen.fr/saran

ORLEANS SUD - OLIVET LA SOURCE

ZA des Provinces

02 38 25 21 21- www.citroen.fr/olivet

n

Quand on a appris à décider

« full time », parfois malgré soi,impossible de fairemarche arrière...

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news3 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

n ACTUSPAR LUCIE BRASSEUR

La Touraine récompensée au salon Maison Bois d’Angers

Dans le cadre du 12ème SALON MAISON BOIS, sous la présidence de Nicolas DUVERGER- directeur du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) 72 -, lejury professionnel (architectes, constructeurs, journalistes, organismes...) s’est réuni le ven-dredi 24 septembre et a sélectionné 13 projets parmi les 106 réalisations en compétition.Le Palmarès, événement incontournable du SALON MAISON BOIS récompense archi-tectes, concepteurs, constructeurs et maîtres d’ouvrage de toute la France pour leurs réa-lisations exceptionnelles achevées depuis moins de 10 ans. Les critères de choix sontnombreux : ils portent tout autant sur l’architecture, la créativité, l’esthétisme que sur l’as-pect technique, l’intégration dans le contexte ou encore la démarche environnementale eténergétique.

La région Centre a été récompensée par un 1er prix dans la catégorie « Grands Espaces » :« Accrochée à mi-pente » à Fondettes (37), Architecte : Atelier RVL - 37000 Tours – Tél. : 02 47 70 16 00 - Mail : [email protected] : Entreprise : Sennegon – 37190 Azay Le Rideau - Tél. : 09 71 37 06 83

L ‘ensemble du Palmarès fait l’objet d’une exposition visible pendant les 4 jours du salon.

À découvrir aussi sur le salon…Véritable panorama de l’architecture bois française, chaque édition du Palmarès SALONMAISON BOIS fait désormais l’objet d’un ouvrage édité en partenariat avec Mobissimmoet Ouest France. Le nouvel ouvrage « 35 MAISONS BOIS » reprend une sélection de réa-lisations, dont les maisons primées en 2009. En vente 12€ sur le salon et en librairie.

LE SALON MAISON BOIS COTE PRATIQUE se déroulera du vendredi 15 au lundi 18 oc-tobre 2010 au Parc des Expositions d’Angers.Pour retrouver toute l’actualité du SALON MAISON BOIS : www.salon-maison-bois.com

Mardi 6 juillet : jour de réunion!Je pars un peu en avance, pour être sûre d'être àl'heure et d'avoir le temps de trouver la salle. al'évidence je ne suis pas la seule à avoir eu cetteidée car il y a un troupeau de jeunes, comme moi,qui attendent devant la salle, vite repérée.beaucoup se connaissent déjà et les « tu as trouvéton alternance ? » résonnent dans le couloir. appa-remment, bon nombre ont déjà signé un contrat carparmi les échos ressortent les « région Centre », «Mairie Orléans », « Marie de bourges » …le stress commence à monter sérieusement, carmoi, je n'ai rien! Je n'y ai d'ailleurs que peu réfléchicar cette réunion servait, a priori, à ça. (Mémo : seméfier des courriers de l'université...)

bref, 15min après l'horaire annoncé sur le papier,voici quelqu'un qui s'approche. un homme, d'unequarantaine d'années, sur son 31 : sûrement le res-ponsable du master. Enfin! Il tente d'ouvrir la salle,en vain : il n'a pas les clefs!

une petite dizaine de minutes plus tard noussommes enfin tous rentrés. Devant nous se tien-nent 5 personnes, dont la responsable du CFa.la couleur est vite annoncée : pour ceux quin'avaient pas trouvé d'alternance, ce n'était pastrop tard mais ça allait être coton! Car, oui, l'alter-nance n'est pas considérée comme un stage maiscomme un emploi, avec un salaire à la clé. On nous informe aussi des avantages liés à l'ap-prentissage : carte d'apprenti, prise en charge desfrais d'inscription par le CFa, indemnités transportet logement, exonération de l'impôt sur le revenu...C'est sûr, que c'est un avantage certain pour nous!

Pour en convaincre les entreprises par contre, c'estautre chose …

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

LES tRiBULAtioNS D’UNE étUDiANtE EN ALtERNANCE

« T’as trouvé ton entreprise d’accueil ? »

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news N° 13 - 11 OCTOBRE 2010 / 4

lL’AGGLO PROPOSE AUX COMMERÇANTS DU CENTRE-VILLE D’ORLÉANS UNE COLLECTE SPÉCIFIQUE DE LEURS CARTONSDepuis le 28 septembre 2010, une collecte des cartons des professionnels de l’intra-mail sera effectuée parla communauté d’agglomération. Ce service gratuit en 2010, est disponible uniquement pour les profession-nels s’étant, au préalable, inscrits auprès des services de l’agglO. Cette nouvelle collecte s’inscrit dans lecadre de la réorganisation des collectes des déchets.après deux campagnes d’information à destination des professionnels aux mois de juin et juillet 2010, cenouveau service s’est mis en place le 28 septembre. Il permet de bien identifier le volume de cartons collectéset les bénéficiaires de ce service. Chaque professionnel inscrit reçoit de façon personnalisée le nombre decollectes/semaine et jours de collecte dont il bénéficiera. seuls les professionnels inscrits sont collectés.Pour les secteurs rue de la république, rue des Carmes, rue bannier, rue royale et rue Jeanne d’arc qui sontcollectées 4 fois/semaine en déchets ménagers : les professionnels sont collectés 3 fois/semaine pour lescartons les mardis, mercredis et vendredis.Pour la rue de bourgogne et rues associées qui sont collectées 6 fois/semaine en déchets ménagers : lesprofessionnels sont collectés 1 fois/semaine pour les cartons le mercredi matin.Pour le reste de l’intra/boulevard collecté 2 fois/semaine en déchets ménagers : les professionnels sont col-lectés pour le carton 1 fois/semaine le mercredi soir.Ces fréquences sont le résultat d’un travail d’évaluation réalisé en amont de la mise en place du service.l’information des professionnels a été réalisée en partenariat avec les organismes professionnels tels queles vitrines d’Orléans, la CCI et la ville d’Orléans.les cartons doivent être sortis à partir de 18h30, déposés devant les enseignes à plat et vidés de leur contenu.

l

n ACTUSPAR LUCIE BRASSEUR

BUSINESS CONTACT À CHARTRESLe CODEL a organisé le 27 septembre une nouvelle éditionde son Business Contact, rendez-vous des décideurs eu-réliens. 3 entreprises du département étaient présentées : Le Groupe Novo Nordisk, laboratoire danois installé à Char-tres depuis 50 ans, leader mondial de la fabrication de pro-duits insuliniques injectables pour le traitement du diabète.Vorwerk, implanté à Cloyes-sur-le-Loir, leader mondial dela vente directe d'appareils électroménagers de luxe et dehaute technologie avec un produit phare, le Thermomix.Les Cochonailles du Haut-Bois, implanté à la Bazoche-Gouet cette PME de 45 salariés dirigée par un jeune chefd'entreprise s'est spécialisée dans l'élevage de porcins etfabrication de charcuterie.Si le mot RSE n'a pas été prononcé, force était de constaterque les enjeux posés par le développement durable étaientomniprésents dans les présentations et discours des ma-nagers interviewés sur le plateau.

Ainsi, Michel Fillon directeur du site chartrain de Novo Nordisk a insisté sur le pilier envi-ronnemental, plus précisément économies d'eau réalisées dans la production de ses dosesd'insulines dans le souci de participer activement à la préservation des ressources en eausur l'agglomération chartraine. (En 2005, 2,5 litres pour produire une dose ; désormais,seulement 0, 75l). L'entreprise danoise a utilisé les économies d'eau et de charges réali-sées pour implanter dans un village du Burkina Faso 2 pompes à eau.Chez Vorwerk, on a insisté sur la dimension sociale. Au programme, aménagement despostes de travail (ergonomie, lutte contre les TMS) et de la durée du travail, développementde la compétence des collaborateurs.Enfin Laurent Guglielmi, le jeune dirigeant des Cochonailles du Haut-Bois, privilégie le cir-cuit court en cultivant ses céréales, pour des porcs lourds élevés sur litière. Ses installationssont conçues dans le souci de préserver le bien être animal et l'environnement. Il construitune unité de méthanisation pour valoriser les déjections porcines et produire de l'énergie.On aura également noté la volonté de l'entrepreneur de développer l'emploi local et de fa-voriser les partenariats avec d'autres producteurs percherons qui doivent respecter unecharte qualité spécifique. Par Bertrand DESMIER de SEQUOVIA.

lPRIX DES FEMMES POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : LE LOIRET RÉCOMPENSÉles magazines féminins du groupe de presse Mondadori France (Modes & Travaux, Pleine Vie, l'ami des jardins,nous Deux, biba, Top santé, Grazia, Closer) ont organisé la première édition du Prix des Femmes pour le déve-loppement durable. le concours permet de récompenser 8 lauréates et 8 projets dans toute la France. En régionCentre, Florence bOuFFETTE-JEulIn de l'association rECIPrOquE sErVICEs a reçu la somme de 10 000 €pour financer son projet. située à Chécy (45), la créatrice s’est vu décerner le prix du magazine nous Deux pourrECIPrOquE sErVICEs. Créé en 1996, l’association prend en charge l’accueil et l’accompagnement des femmesaffectées par des expériences difficiles, en demande d’emploi ou en difficultés d’insertion/réinsertion.Contact : 02.38.86.19.897 ruE DEs COurTIls 45430 Chécy

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DERNIÈRE MINUTEYVES BROUSSOUX LANCE UNE LISTE INDÉPENDANTE POUR BRIGUER LA PRÉSIDENCE DE LA CCI DU LOIRET.Après différents échanges, parfois houleux, en tout cas discordants, l'actuel président de la Chambre deCommerce du lLoiret, en présentant une liste indépendante veut répondre concrètement aux appels desdirigeants du département. La liste sera définitive aux alentours du 24 octobre, une petite semaineavant les élections qui auront lieu le 29 octobre.

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

la crise, loin d’avoir sonné leglas de la rsE (démarche qua-lifiée il y a peu de concept uto-pique), a démontré l’acuité dunouveau modèle économiquequ’elle proposait. Propos in-cantatoire ? l’actualité inter-nationale et nationale enapporte, s’il fallait s’enconvaincre, la preuve ducontraire. sur le plan interna-tional, la publication au 1er no-vembre de la norme IsO26000 qui définit les lignes di-rectrices de la mise en œuvredes démarches rsE. EnFrance, la promulgation le 12juillet de la loi Grenelle 2 quiinstaure de nouvelles règles detransparence en matière dersE pour les entreprises co-tées et celles de plus de 500personnes (qui se voient éga-lement dans l’obligation deréaliser un bilan Carbone®d’ici fin 2012).les enjeux du développementdurable impliquent que les en-treprises changent, afin de ré-pondre à l’urgence desexigences économiques, so-ciales et environnementales denotre temps. Dans ce nouveaucontexte, les chefs d’entre-prise ne peuvent plus ignorerles aspirations de leurs partiesprenantes (clients, collabora-teurs, citoyens et actionnairespour ne citer que les princi-pales) pas plus qu’ils ne peu-vent considérer commesecondaires les impacts deleurs activités. ainsi, ce n’est plus sur la seuleperformance financière que

les entreprises seront éva-luées, mais tant sur leurs per-formances économiques quesur leurs performances so-ciales et environnementales ;c'est-à-dire sur leur perfor-mance durable. Tendre vers laperformance durable, c’ests’engager dans une démarchersE structurée qui non seule-ment mettra l’entreprise encapacité de relever le défi pla-nétaire que pose le développe-ment durable, mais luipermettra également de sedoter d’avantages compétitifsau travers de l’amélioration desa chaîne de valeur en prenanten compte 5 enjeux majeurs :

• augmenter ses perfor-mances et instaurer une dyna-mique vertueuse,• améliorer son image et ac-quérir un avantage concurren-tiel,

• anticiper les besoins et obli-gations du marché,• Dynamiser l’innovation del’organisation,• Interagir avec les parties pre-nantes internes et externes.

Pour permettre aux entre-prises de réussir leur enga-gement dans la voie de laRSE, Sequovia Conseil a dé-veloppé une approche com-plète, alliant stratégie etpragmatisme et reposantsur 3 expertises : ConseilRSE, Intégration de solutionsde pilotage RSE et formationRSE.A noter que SequoviaConseil se dote d’un bureauen région Centre à partir du1er octobreSequovia Conseil – 10, ave-nue Alsace Lorraine – 28000Chartres / [email protected] / 0626682317

COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR Cette rubrique

vous est dédiée, à vous, chefs d’entreprises.

Chaque semaine, retrouvez dans

cet espace un fait marquant, une notionque vous affectionneztout particulièrement,un événement passé,

qu’il relève du domaineéconomique, politique,

philosophique ou en-core tout autre domaine

de votre choix. C’est votre espace,

sollicitez-le !

La RSE, réponse stratégique des entreprises aux défis posés

par le développement durablePar Bertrand DESMIER

SEQUOVIAwww.sequovia.com

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news5 / N° 13 - 11 OCTOBRE 2010

n VU SUR TWIDECO.TVPAR LUCIE BRASSEUR

De tous temps, l'image a été la mémoire deshommes. la photothèque d'une entreprise estson patrimoine, tout aussi important que sa co-tation au CaC 40 !!!!Depuis l'arrivée du numérique, tout un chacuns'est cru devenir photographe, au détriment dela qualité, d'un système d'archivage fiable, d'unregard pro et surtout sans notion de droits d'au-teur, ce qui pose à ce jour un réel problème pourles entreprises qui perdent tous les droits d'uti-lisation de ce fait !la pérennité des fonds d'archives est mis à malet il est prévu que d'ici 10 ans le patrimoinephotographique des particuliers et des entre-prises ait disparu, de part les problèmes de sau-vegarde numérique et du remplacement desressources humaines.le recours a un professionnel, de part la qua-lité de son regard, la gestion des doubles de laphotothèque, le suivi personnalisé du client, saparfaite connaissance de l'outil numérique etses sauvegardes remédie à lui seul à ce risquemajeur.

Un mot général sur l'univers de la photo quevous voudriez accentuer?Photographe c'est un métier, chacun sait cuisiner,mais ne s'occupe pas de la cantine, ou jardinemais ne s'occupe pas des espaces verts !Comme l'écologie pour la sauvegarde de notreavenir, la photographie professionnelle est la sau-vegarde de notre patrimoine.

A l’évocation du mot photographie nousavons souvent en tête les images en noir etblanc de nos grands parents, nos photos devacances en famille pas toujours très artis-tiques, quelques « polaroïd », mais plus mé-diatiquement des photos vues du ciel ouencore de scènes de rues, instants volés parles appareils argentiques où l’image se fi-geait encore sur une pellicule au nombre deposes limitées à 36 photos …Aujourd’hui les pellicules sont devenuescartes mémoire permettant un nombre deposes presque illimité, le numérique a satis-fait à notre impatience en nous donnant lapossibilité de voir nos clichés à l’instant sui-vant leur réalisation et même de transformernos appareils téléphoniques en appareilsphotographiques.Comment cette vie entamée par la photogra-phie a-t-elle changé notre façon de laconsommer, et quelles nouvelles habitudesa-t-elle fait naître chez nous ?

INVITÉS • Didier DEPOORTER Photo Depoorter• Jérôme COLLET Club ACAPI• Eric GONZALEZ CD center

CO-ANIMATEUR

Jérôme Collet31 ans, membre du club photo aCaPI (atelier Ciné audio Photo d'Ingré)www.acapi.org

Didier Depoorter 45 ans (mais j’en fais 10 de moins !). Photographe professionnel indépendant

Yannick Henry est membre de la JCE d’Orléans eta coanimé aux côtés de lucie brasseur l’émission.les activités proposées par bubble-dom servicessont du ménage, du repassage, de la garde d'en-fants, de l’aide aux personnes âgées (dépendantesou handicapées), de l’entretien de jardins danstoute l'agglo. nous avons l’agrément qualité per-mettant d’offrir à nos clients un avantage fiscal de50% sur les factures (en réduction d'impôts) etnous sommes agréés par le Conseil Général et laCaF.Je n’ai pas d’information complémentaire à don-ner, je préfère laisser la parole à nos invités, si cen’est que j’ai adoré (ou "kiffé grave", au choix) par-ticiper.

Yannick HENRY29 ans gérant de la société bubblE-DOM sErVICEs créée le 1er juillet 2006, assistantes : sonia OlIVEIra et Cécile CarlIEr

Je suis gérant de CD Center qui propose aux en-treprises, particuliers ou associations la dupli-cation en nombre de CD ou DVD (réalisation,fabrication, conditionnement)services de : - Transfert de vidéos de tous types (k7 ou bo-bines) sur DVD.- Transfert de photos papiers, diapos et négatifssur CD.- restauration et colorisation de vieilles photos

Quels sont les messages que vous avez faitspasser sur le plateau?Tous types de documents (images, vidéos, sons)sont numérisables sur CD ou DVD à un prix grandpublic.

Eric Gonzalez50 ans, gérant CD Center

Photographe amateur, j'ai d'abord rejoint des fo-rums sur Internet il y a environ cinq ans avant derencontrer d'autres adeptes lors de sorties ou d'ex-positions. J'ai ensuite intégré le club photo d'Ingrédont faisait partie une de ces personnes. Je pho-tographie toutes sortes de sujets : sports, animalier,portraits, événements locaux, etc., avec toutefoisune nette préférence pour les paysages, urbainsou non. Cela représente un volume conséquent dephotos qu'il faut trier, éventuellement retoucher (re-touches minimes : couleurs, contraste, recadrage...ou plus lourdes et/ou créatives : ajout / suppressiond'éléments, etc.) et enfin sauvegarder.

Quels sont les messages que vous avez faitspasser sur le plateau ?J'ai pu parler des diverses activités du club, maisj'en ai oublié quelques unes. Il organise donc deuxréunions par mois, avec échange d'informations,critiques de photos sur papier ou projetées sur unécran, mais propose aussi des réunions théma-tiques, des ateliers numériques (Photoshop), dessorties sur le terrain, un labo de développementargentique, une imprimante haute qualité, un stu-dio équipé (flashes, fonds), organise quelques ex-positions, et j'en passe. En bref un club dynamique.Concernant les tirages sur papier, j'utilise, en fonc-tion de mes besoins (volume, délai, ...), aussi bienmon imprimante personnelle que celle du club ouencore les services de sites internet dont les coûtssont très variables selon la qualité de reproduction.

Un mot général sur l'univers de la photo quevous voudriez accentuer?l'investissement de départ reste relativementconsidérable, car afin d'accéder à du matériel dequalité, on peut estimer le budget de départ auxalentours d'un millier d'euros, boîtier et accessoirescompris (objectifs supplémentaires, trépied, sacs,...). En règle générale il ne faut pas exclure le mar-ché de l'occasion pour ces derniers. De plus il nefaut pas nécessairement céder à l'appel de la nou-veauté, à cause du rythme fou du renouvellementdes gammes.les clubs ne sont certes pas un passage obliga-toire mais ils restent un moyen convivial d'appren-dre et partager ses expériences. les divers sitesexistants, comme les forums et les blogs, sont éga-lement un bon moyen de progresser.

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PAROLES D’ExPERTS

Emilie, est-ce que vous pourriez présenter rapidement votresociété, votre concept et votre parcours ?Ma société est une société de mobilier urbain, équipementsportif, jeux pour enfants. Autrement dit, tout ce qui concerneles besoins des collectivités.

Quel est votre parcours ?Mon parcours est très court. A l'école, j’ai suivi une forma-tion en comptabilité, suivie d’une formation de gestion d'en-treprise. J'ai travaillé 2 ans chez Ford à faire de lacomptabilité et du commercial au niveau des entreprises, cequi m'a permis de mettre un pied dedans et de voir commentcela fonctionnait. Ensuite, mon père a eu besoin de moi pourgérer une de ses sociétés. J'ai donc repris sa société que jegère toujours et j'ai, par la suite, repris la société Urban Créaqui a été recrée.

Qu'avez-vous pensé de nos deux premiers candidats ?En ce qui concerne Pierre-Emmanuel Beaufils, l'idée estfranchement innovante et il fallait y penser. Ça peut marcherje pense, il faut vraiment travailler sur ce projet-là et embau-cher du personnel pour cibler le plus de lieux possibles. C'estun concept intéressant, il fallait vraiment y penser.

L'homme, vous en avez pensé quoi?il est motivé et il a de l'idée. il a travaillé ça pendant 10 ansdonc c'est qu'il y a pensé il y a très longtemps. Peut-être qu'ilfallait se lancer maintenant. il l'aurait fait plus tôt, ça n'auraitpeut-être pas fonctionné. Je pense qu'il n'a plus qu'à déve-lopper son activité et voir ce que ça peut donner sur le longterme.

Et concernant Dynacom ?La traduction c'est un domaine que je connais peu. il a l'aird'avoir de bonnes idées, de prendre des gens au niveau localpour pouvoir traduire directement dans la région avec lesbonnes langues. on a tous des expressions qui peuvent tou-cher plus ou moins les gens selon le secteur où ils se trouventet selon leur implantation.

Que pensez-vous du créateur?C'est un projet bien monté. il sait où il veut aller, ce qu'il veutfaire et je pense qu'il se donne les moyens pour réussir.

Qu'avez-vous pensé du concours ?C'est intéressant d 'y participer en tant que jury-expert car onapprend aussi en même temps. tous les secteurs d'activitéssont différents donc on ne voit pas ça de la même façon eton apprend beaucoup de choses. C'est aussi intéressant de seconfronter aux autres pour exposer son projet et défendre sasociété et ses idées.

Béatrice, parlez-moi de votre poste actuel...Je suis chargée de mission développement économique pourAgglopolys qui est l'agglomération blésoise avec les 26 etbientôt 27 communes qui la constitue. Elles sont toutes extrê-mement différentes les unes des autres, c'est ce qui fait leur ri-chesse et c'est ce qui m'a intéressée sur ce poste. C'est tout celaqui me plaît dans cette gestion du territoire, le développementà la fois humain, économique, culturel et touristique dans unerégion où il y a beaucoup de possibilités à mixer les activités.

Vous-même avez été longtemps créatrice et gérante d'entre-prise ?oui, je me suis retrouvée dans la Région par hasard puisqueje devais être diplomate dans un Pays de l'Est. Je suis arrivéeà Blois en suivant mon mari. Au bout d'un mois je me suis as-sociée et j'ai donc crée une entreprise. Et depuis 1985, j'ai créeou repris 10 entreprises pour les développer. J'ai aussi dirigédes entreprises à restructurer de façon positive, ce que l'on ap-pelle maintenant du management de transition.

Vous êtes à Agglopolys depuis combien de temps ?Ça va faire deux ans maintenant.

Et qu'avez-vous pensé de nos candidats ?on est sur des typologies de candidats très différents même siles critères sont assez restrictifs : plus de 6 mois, moins de 3ans, assez jeunes... Des typologies différentes donc car on adeux créateurs qui sont sur du service qui démarrent petit maisqui peuvent tout de suite à mon avis dupliquer leur idée parcequ'ils vont se la faire piquer à un moment ou un autre. C'est lesouci qu'ils vont avoir et là je parle de Sit'n Relax et de PierreEmmanuel Beaufils. Moi-même, au début, j'ai fait ça et j'aicommencé par des petites choses où je faisais un peu tout eton peut se retrouver avec 300 personnes derrière. Je crois qu'ilssont typiquement sur ce genre de créneau.Pour les autres c'est différent. Arnaud Alacir a repris une en-treprise qui fonctionnait, visiblement. il y est entré commeconseiller et s'y est retrouvé directeur. Je pense qu'il faut qu'ilréfléchisse à sa façon de commercialiser son produit et decommuniquer. Sinon les idées m'ont l'air bonnes en amont. Quant au dernier auquel j'avais donné mes restrictions lors desentretiens, je pense qu'il faudra à un moment qu'il cible et dé-finisse mieux le produit. La communication est nécessairemais toutes les entreprises raclent les fonds de tiroirs pour trou-ver de l'argent pour ce créneau.

Et qu'avez-vous pensé de nos candidats ?Moi, ça me plaît, je le dis. J'ai toujours essayé d'aider les jeunesdonc je trouve que c'est bien et qu'il faut continuer.

Alain, parlez-nous de FreestockFreestock c'est une entreprise de self-stockage, location depostes de stockage individuel. C'est un produit qui s'est dé-veloppé au départ aux états-Unis. C'est un marché en démar-rage, on peut le dire. Notre activité, qui est un produitbasique au départ, on arrive à le formater, à le customiserpour chacun des clients. il y a les particuliers qui manquentde place et les professionnels. on a des commerciaux, desartisans, des gens qui ont des besoins ponctuels.

Vous venez d'où ? Quel est votre parcours en quelques mots ?J'ai fait une formation en logistique. J'ai commencé en tantqu'employé en 1981 et pendant 25 ans j'ai travaillé pour desgrands groupes : Mars, Lagardère-Hachette, Varta et Saupiquet.C'est un métier qui a bien évolué pendant les 25 ans où je l'aipratiqué. Je rêvais toujours de créer ma propre entreprisemais dans ces métiers de logistique la marche est haute et leticket d'entrée élevé donc pas vraiment accessible à l'échelled'un individu. Quand je suis tombé un peu par hasard surcette idée de self-stockage, j'ai dit : c'est ça qu'il faut faire.Parce que là j'étais à une échelle humaine où je pouvais en-treprendre sans dépendre d'un groupe. on pouvait créer unemarque, on pouvait la développer, lui donner sa couleur etc'est vraiment bâtir quelque chose de neuf. Ça me convientparfaitement.

Qu'est-ce vous avez pensé de nos candidats ? ils avaient tous un peu leur spécificité. Moi j'aime bien enparticulier les gens qui ont des projets qu'on démarre prati-quement dans le garage. C'est comme ça que je vois Pierre-Emmanuel Beaufils sur le coté plaque d'immatriculation etpuis Sit'n Relax, qui sont ce qui pourrait paraître des petitsmétiers au départ mais qui peuvent se développer. Après, lesdeux autres sont plus dans la partie de traduction et de com-mercial. ils s'adressent presque exclusivement à des entre-prises. C'est certainement un produit plus fini pour la partietraduction parce que c'est un métier, alors je ne sais pas com-ment ça se commercialise, mais il y avait quelques idées clefsau départ qui me faisaient pensé que c'était la bonne voix etque l'entrepreneur maitrisait bien où il allait. Sur la partieJaboo, conseils en communication, on a fait tous fait un peula même remarque sur le manque de cible, et c'est clair quequelqu'un qui sait tout faire, bon il y en a, mais ça attire plusla méfiance que le crédit.

Qu'avez-vous pensé du concours ?Concours très intéressant, pour les entrepreneurs ça leur per-met de se mettre en position d'épreuve, de présenter leur en-treprise, de se challenger, d'avoir éventuellement desquestions et puis d'avoir de la visibilité. Donc ça c'est toutbénèf pour eux.Pour nous, en tant que jury, c'est très intéressant également.on est souvent un peu trop fermés sur notre entreprise et àun moment, ça fait du bien d'en sortir. C'est l'occasion de ren-contrer des gens, les autres membres du jury déjà et puis cesentrepreneurs avec des idées en contribuant à ces idées defaçon complètement gratuite quelque part en disant : s’il fai-sait ça ou s’il dépose son nom, qu'est ce qu'il peut faire... Etsi demain il dépose son nom pour ses plaques et si c'est unbon nom, quand je le verrai, je pense que je sourirai

Emilie LEVEAU CHEF D’EnTrEPrIsE urban CrEa

Béatrice TARDIEUR CHarGéE DE DéVElOPPEMEnT éCOnOMIquE POur aGGlOPOlYs

Alain ROBERT CHEF D’EnTrEPrIsE - FrEEsTOCk

Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun descandidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.

www.creador.frVenez choisir votre candidat !

Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRéATION D’ENTREPRISE EN RéGION

DU 4 OCT. 2010AU 10 MAI 2011

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LECONCOURSCe concours de création d’entre-prise en Région a pour but de met-tre en avant les jeunes entreprisesde la région Centre, et les hommeset femmes qui en sont à l’origine.Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-prise présenteront leur projet surle plateau de Twideco TV et serontanalysés par des experts (coachs,responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

DÉROULEMENT DU CONCOURS.Chaque lundi, twideco tV diffusera uneémission de présentation de 4 candidats.Chaque candidat présentera son projet etses activités pendant 5 mins. Ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candi-dats du mois qui challengeront le candidatde la semaine. La parole sera ensuite don-née à trois experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre auxautres concurrents. • 5 min pour le candidat• 10 min de challenge par les autres can-didats du mois• 15 min pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux àvoter pour eux via le site www.creador.fr

pendant la semaine de diffusion de leurémission. A la fin de chaque mois, le can-didat ayant obtenu le plus de votes seraadmis comme demi-finaliste.

Après 7 mois et 28 candidats présélec-tionnés, il restera 7 finalistes.

Le lundi suivant cette semaine de vote, (le10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-nale, sera organisée en extérieur, pendantlaquelle les deux finalistes seront dési-gnés (ceux ayant recueilli le plus devotes).

L’émission sera l’occasion d’inviter 150chefs d’entreprises de la région Centre, quivoteront pour l’un des deux finalistes quisera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude deFrançois LEFEBVRE en date du 17/12/09.

Parlez-nous de Beaufils Automobile…C'est une entreprise de vente de véhiculesd'occasion à petits budgets : de 2000 à 6000euros.

Pour 2000 euros, on trouve quoi ?on trouve une twingo avec un faible kilo-métrage, qui a plus d'années que de kilomè-tres et qui est entretenue, révisée, et garantie.

Parlez-nous de votre activité de pose deplaques …La vente de voitures c'est bien, mais un joursur deux ça va mal. Les plaques c'était unprojet que j'avais depuis dix ans et je me de-mandais comment je pouvais me retrouverdevant la préfecture avec un petit Berlingo,un Partner ou un Kangoo. J'ai donc ressorti ce dossier en me disant queça serait bien un jour d'aller devant la préfec-ture vendre des plaques en métal. Avec AstridGerville-Réache, mon conseil juridique, nousavons cherché dans tous les sens et ironique-ment quelqu'un m'a dit une fois : « maispourquoi tu n'y vas pas en pousse-pousse » ?

Cette idée m'a plu et j'ai cherché un pousse-pousse. Finalement, j'ai trouvé un père de fa-mille qui avait, je le savais, ce genre de vélonon motorisé. En quinze jours, alors que pour moi toutprend des années, je me suis retrouvé devantla préfecture avec ma presse, mise à disposi-tion par mon fournisseur donc zéro euros, lespaiements à 60 jours pour les plaques... J'aidémarré cette activité avec 350 euros.En ce qui concerne mon activité, mon appa-reil prend peu de place et tient sur mon vélo,je n'ai pas besoin d'électricité pour faire mesplaques et je dispose de mon appareil à cartesbleues. Je mise beaucoup sur le coté écolo-gique du concept.Je fonctionne beaucoup sur le bouche àoreilles et sur la publicité que je fais sur leBon coin et sur twideco pour toucher les pro-fessionnels et les particuliers. tout cela mepermet de poser en moyenne trois jeux deplaques par jour à domicile, sur le lieu de sta-tionnement ou tout simplement sur le lieu detravail. D’ici peu, je pourrai aussi faire les dé-marches carte grise, pour ceux qui viennentd'acheter leur véhicule. En vingt minutes, leclient se retrouvera avec sa carte grise, sesplaques créées et posées pour un prix beau-coup moins cher qu'à la préfecture, car sanscharge. Ça serait illogique de payer plus cher.

Qu'avez-vous pensé de vos collègues chal-lengers ?ils sont très bien. J'aime bien le coté ludiquedu siège massant, ça se rapproche un peu demoi. Les autres sont dans un domaine toutautre que je ne maîtrise pas, que je ne connaispas et que je ne comprends pas.

Qu'avez-vous comme conseil à donner à unentrepreneur qui veut se lancer ?N'ayez peur de rien.

Qu'avez-vous pensé du concours ?très bien, c'est un peu un baptême pour moi.J'avais les chocottes en arrivant, je les ai toujoursen repartant mais j'ai passé un bon moment.

LES CANDIDATS

Arnaud, parlez-nous de votre société...Dynacom, est une agence de traduction et d'in-terprétariat en toutes langues et tous secteursd'activité. on est basés à orléans, rue de laBretonnerie. C'est un vrai choix stratégiqued'être en plein centre ville.

Parlez-moi de votre parcours, en quelquesmots...J'ai fait l'école de vente de Canon, l'école devente de l'iAP, ensuite j'ai été formé à l'écolede commerce de Reims sur un cycle de ma-nager avec une option marketing. J'ai finiavec une maitrise en organisation.

Qu'avez-vous pensé de votre passage du leconcours Créa d'or ?C'était sympathique. J'étais déjà content et je

félicite l'organisation de Créa d'or parce queje me suis retrouvé avec des vraies entre-prises. J'étais content de tomber sur troisconcurrents sérieux, qui étaient des gens per-formants.

Est-ce que vous avez une maxime, une cita-tion ?on en a plein. on a les maximes quand ça vabien, on a les maximes quand ça ne va pas...

Une maxime quand ça va bien alors ?Une maxime quand ça va bien... alors : « ilest inutile de se demander si l'air est bon vuqu' il n'y a que ça à respirer ».C'est une vieille citation arménienne, car jesuis d'origine arménienne. Ainsi, on s'attaqueaux vrais problèmes et pas aux faux pro-blèmes.

Est-ce que vous avez un conseil à donner auxcréateurs d'entreprise ?il y a des millions de conseils à donner. Lesprincipaux c'est que si vous avez le moindredoute, n'y allez pas. Et si vous y allez, nevous retournez pas.

Dynacom 2011, année du développement in-ternational ?J'ai la chance aujourd'hui d'avoir une activitéqui me permet de dire que toutes les entre-prises, potentiellement, peuvent être clientescar nous marchons aussi en sous-traitance, enmarque blanche. C'est à dire que même lesconcurrents m'appellent pour me sous-traiterdes travaux pour leurs clients. il n'y a doncpas une entreprise en France qui ne puissepas être cliente.

Pierre-Emmanuel BEAUFILSbeaufils automobile

Arnaud ALACIR dynacom

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Quel est votre parcours initial, votre formation ?J'ai une formation en droit. J'ai une maitrise et undiplôme d'études approfondies de droit privé quej'ai faits à l'université d'orléans de 1965 à 1970.Ensuite, je suis entrée, après une expérience trèscourte dans l'entreprise, dans une association loi1901, qui était une association régionale dans lesocial en relation et en travail avec tous les éta-blissements de handicapés et de cas sociaux dela région Centre, donc à peu près 200 établisse-ments. Je travaillais avec eux sur des projets deformation, des projets de création d'établisse-ments... on essayait de trouver des sujets com-muns qui les préoccupaient et on travaillaitdessus. J'ai fait ça toute ma vie professionnelle.Je suis entrée dans la vie politique en 1989,d'abord à la Mairie d'orléans comme adjointe aumaire avec Jean-Pierre Sueur, avec qui j'ai faitdeux mandats d'adjointe au maire, d'abord duscolaire puis dans le logement social et les quar-tiers défavorisés et puis à la Région en 1992 oùj'ai d'abord été dans l'opposition. Ensuite, en1998, je suis devenue vice-présidente. J'avais àl'époque le développement économique, l'agri-culture, l'aménagement du territoire et l'environ-nement. A partir de 2004, j'ai eu ledéveloppement économique, l'innovation, l'agri-culture et l'économie sociale et solidaire.

On va revenir à l'actualité un peu plus récente dansun deuxième temps. Vous êtes rentrée en quelleannée dans l'association où vous avez travaillé ?En 1970.

Quel était le nom de cette association ?Ça s'appelait le Centre Régional pour l'Enfanceet les Adultes inadaptés, le CREAi. Elle étaitbasée à orléans et travaillait pour les six dépar-tements de la région.

Donc tout de suite vous avez travaillé au niveau ré-gional ?Ah oui, tout de suite. J'ai toujours été dans un em-ploi régional.

Et quel était votre poste au sein de cette associa-tion ?J'ai d'abord été directrice adjointe, puis directriceen 1983.

Vous êtes née à Orléans ?Non, je suis née à Dreux. J'y suis restée jusqu'àl'âge de 17 ans et puis je suis partie faire mesétudes universitaires à orléans.

Que faisaient vos parents ?Mon papa était facteur à Dreux et ma mamanétait sans profession puisqu'on était 5 enfants.Quand papa est décédé, j'avais 15 ans, alorsmaman a repris une activité professionnellecomme secrétaire et comptable.

Vous avez travaillé toute votre vie dans le mondeassociatif. Quand vous êtes rentrée à la Région,vous avez pris en charge la partie économique toutde suite, avec une évolution au fil des mandats.Comment avez-vous abordé au début ce monde del'entreprise privée ? C'était un monde qui m'était totalement inconnu.J'ai beaucoup écouté parce que le monde de l'en-treprise et les chefs d'entreprise expliquent trèsbien leurs préoccupations. Je trouve que les rela-tions sont simples. ils m'ont tout appris et les ser-vices de la Région ont complété ma formation.Mais c'est vraiment en écoutant, en lisant, en par-ticipant à tout ce qui était organisé, que j'ai apprismon métier de politique dans le domaine écono-mique.

Vous avez participé à la création de Centreco ?oui, Centreco est né d'une fusion de plusieursprojets qui émanaient des chambres, de la CRCiet des chambres de l’artisanat et de l'agriculture.J'ai effectivement participé à la création de Cen-treco durant mon mandat. J'ai pris tout de suite laprésidence de Centreco, dès 1998.

Peut-on revenir sur les missions principales deCentreco ?il y a une mission qui est celle d'organiser des sa-lons à l'international. on organise des salons àl'international pour les PME-PMi de la région. Çaleur permet d'être sur un stand collectif, c'est-à-direqu'il y a une masse en m² imposante qui permet

régulièrement, une à deux fois par an, nous réali-sons une étude qui permet de mieux cerner dansla région ceux qui travaillent sur chaque secteur :la filière éolienne, la filière électronique, la filièrepharmacie... Cela permet de voir à la fois la situa-tion de l'emploi, le dynamisme ou les programmesde recherche suivis. Par ailleurs, à partir de cetteétude, on comprend mieux ce qui peut évoluerdans chaque secteur et donc aider à la fois l'orga-nisation des entreprises en filière, voir les forceset les faiblesses de ce secteur et voir ensuite si l’onpeut participer un peu à l'anticipation de ce qui sepasse. Le troisième volet concerne la prospective,l'observation de ce qui se passe dans le monde éco-nomique régional, et l'évaluation des politiques.

Est-ce que l'on peut dire que Centreco est le brasarmé du conseil régional en matière de développe-ment économique ?tout à fait. Centreco associe les agences de dé-veloppement départemental, les consulaires :Chambre de Commerce, Chambre des métiers,Chambres d'agriculture et l'état.

Vous nous parliez aussi de veille stratégique pourCentreco. En ce moment, en partenariat avec laCRCI, vous lancez le portail de l'intelligence écono-mique, iecentre.fr. Vous en êtes à l'initiative ?C'est un travail que l'on a mené conjointement caril y a eu plusieurs initiatives, tant du côté de l'Etatque de la Région puisque nous étions très sensi-bilisés à ces questions. il a été convenu que ce se-rait la CRCi qui porterait les actions qui avaientété définies, et en particulier ce portail. C'est doncune étape importante mais qui suit aussi un cer-tain nombre d'actions d'information et de forma-tion. il a fallu convaincre les chefs d'entreprisede l'importance de ce sujet.

Si vous deviez donner un conseil à un chef d'entre-prise qui a des doutes sur la sécurité de ses infor-mations confidentielles, qui aurait un doute sur unrisque d'espionnage industriel, lequel serait-il ?Je lui dirais : prenez l'angle avec des gens trèscompétents, qui vont vous aider à analyser lesrisques que vous encourez et surtout, faites lesdémarches pour vous protéger. N'ayez pas peur

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

n

La vie politique sans économie et sans emploi ça n'existe pas.n

Marie Madeleine Mialot Présidente de Centreco et Vice-Présidente du Conseil régional du Centre

d'attirer l'attention des entreprises qui sont sur unstand collectif. Parce que si on est sur un petitstand dans les grands salons internationaux, onn’est pas très visible. Je dis aussi que les salons,ce sont trois choses. C'est bien sûr pour les entre-prises, les PME-PMi, l'occasion de faire des af-faires, de trouver de nouveaux marchés, denouveaux clients. C'est aussi l'occasion de se re-trouver sur un stand avec des collègues de la ré-gion, de connaître ceux qui sont dans le mêmedomaine que vous ou dans un domaine complé-mentaire. Et puis c'est une troisième chose très im-portante aussi, c'est l'occasion de faire de la veillepar rapport aux produits que l'on fait puisque surces grands salons internationaux, c'est toujours làque sortent les nouveautés et bien sûr que lesPME-PMi de la région présentent aussi leurs nou-veautés. Cette activité salon, pour moi, c'est vrai-ment la première démarche à l'export. Pourd'autres, c'est un développement de l'export doncc'est un rôle très important. Ensuite, Centreco aune vocation d'étude. Nous nous sommes notam-ment spécialisés dans l'étude sur les filières. très

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de vous protéger. C'est fondamental pour l'avenirde l'entreprise.

Vous nous parliez de différents secteurs d'activitéqui sont des secteurs phares tels que la pharma ou l'éolien en Eure-et-Loir. Est-ce que le développement durable est une thématique forte au sein de votre mandat ?oui. La question de l'évolution des entreprisesdans le cadre du développement durable, est unsujet essentiel pour les années qui viennent. Jenote d'ailleurs que l'on a de plus en plus de projetsde développement ou de créations de PME-PMisur ce thème parce que c'est très porteur. LaFrance est en pointe sur ce sujet. Je pense qu'il ya un avenir économique dans ces transformationsécologiques.

Quel est le secteur d'activité qui vous touche par-ticulièrement ?C'est difficile, je ne sais pas. J'en ai beaucoup enfait ! J'ai beaucoup de plaisir à être dans la variétédes secteurs économiques de la région. Je suistrès admirative du dynamisme des chefs d'entre-prise car ils ont une vie très compliquée. C'esttrès difficile d'être chef d'entreprise d'une PME-PMi, donc vraiment, je ne fais pas de différenceentre les secteurs d'activité. il y en a qui se battentbeaucoup et moi, c'est surtout ça que je vois. J’aiun profond respect pour le combat que mènenttous ces chefs d'entreprise de PME-PMi pour as-surer de l'emploi, pour assurer du développementéconomique sur notre territoire.

Comment voyez-vous l'économie régionale actuel-lement ? Pensez-vous que l'on est sorti de la criseau niveau local ? Non, je ne pense pas que l'on soit sorti de la crise.Je pense qu'il faut surtout distinguer les secteursd'activité. La crise dans le secteur automobilecontinue, on a encore des fermetures. Pour moi,l’un des indicateurs de la fin de la crise sera l'arrêtdes licenciements. or, nous sommes toujours enaccroissement des licenciements sur le territoirede la région. C'est le réel indicateur que la crisen'est pas terminée. Maintenant, il y a des secteursd'activité qui se relèvent pour certains, je pense àla cosmétique par exemple, mais qui n'ont pas en-core retrouvé leurs chiffres de 2008. Et, tant que

ces entreprises n'auront pas retrouvé leurs chif-fres d'affaire de 2008 ou de 2007 pour certainssecteurs, on ne peut pas dire que l'on soit sorti dela crise en région Centre.

Est-ce que l'un des remèdes à la crise aujourd'huine serait pas de créer son entreprise ou de reprendre des entreprises qui ne trouvent pas repreneur ?il y a bien sûr la question de la reprise d'entre-prise puisque beaucoup d'entreprises qui sont via-bles, qui sont en pleine forme économique, ontdu mal aujourd'hui à trouver repreneur. il y abeaucoup d'aides de la région qui sont impor-tantes, et il faut qu'il y ait une motivation pour lareprise. Je rencontre en ce moment des gens quisont intéressés par la reprise et ça me fait plaisirparce que c'est vrai que dans cette situation lesrepreneurs étaient moins nombreux à se bouscu-ler à la porte des entreprises. Et puis, il y a legrand champ de l'innovation. il y a beaucoup dePME-PMi qui innovent. on peut en avoir encoreplus. il y a là aussi des soutiens importants de lapart de la Région et des Fonds Européens. Et, onpeut faire aussi de la reprise avec de l'innovationpuisqu'on peut reprendre une entreprise et déve-lopper de nouveaux produits. Voilà un peu lesdeux champs qui me semblent vraiment essen-tiels pour l'avenir économique de la région.

Avez-vous déjà pensé à créer votre entreprise? oui, à un moment, ce n'était pas une création maisjustement une reprise. J'étais très intéressée par lareprise d'une entreprise de bâtiment, qui étaitquand même assez importante. C'était un chal-lenge car il y a très peu de femmes dans ce do-maine-là. Finalement, je ne suis pas allée jusqu'àla phase de la pré-étude mais pendant au moinsdeux ans, ça a germé dans ma tête. ils ont fini parme donner envie tous ces chefs d’entreprise...

Au départ, pourquoi êtes vous entrée en politiqueà la Mairie d'Orléans ?En fait, j'y suis entrée parce que l'on est venu mechercher. Au début, j'ai longuement hésitépuisque je dirigeais une association et j'avais peurque ce soit un marquage politique de cette asso-ciation. C'est un problème que j'ai évoqué avecle bureau de l'association qui m'a dit que non, à

condition que je continue à la direction parce que,pour eux, c'était important que je continue. Enfait, ma principale motivation était de participerà la vie collective publique. C'est quelque chosed'extraordinaire de participer à une action pu-blique et c'était ce qui me faisait envie. J'ai vrai-ment trouvé ça dans la vie municipale. Construireune action publique, je l'ai aussi trouvé dans lavie régionale à un autre niveau et c'est ce qui m'atoujours motivée. Et, construire avec les autres,parce que ce ne sont pas les élus qui construisenttous seuls dans leur coin, c'est avec les servicesde la collectivité et c'est surtout avec ceux quivont avoir le bénéfice de cette action publique.C'est ça aussi qui m'intéresse. C'était un peu lefond de mon action dans le social, dans cette as-sociation. C'était travailler avec ceux qui sont lesacteurs au quotidien pour monter quelque choseensemble. C'est ça qui me motive dans la vie po-litique. C'est le mobile de ma vie en fait !

Être femme en politique, c'est évoluer dans unmonde d'hommes majoritairement, comme êtrefemme entrepreneur. Est-ce que pour vous c'est lemême combat ? oui, je pense que c'est un combat d'être unefemme, de mener une vie professionnelle, d'avoirdes enfants, de mener ensuite une vie politique.C'est un combat de tous les instants. Ensuite, ouije pense que la vie est un combat alors je ne saispas si les hommes se battent de la même façonque nous. Nous avons une autre façon d'appré-hender les choses, sûrement davantage pragma-tique. Ceci dit, nous sommes trèscomplémentaires. J'ai toujours travaillé avec deshommes et j'aime bien ce travail mixte.

Vous avez eu trois beaux garçons ?Deux beaux garçons et deux grands garçons ! Etj'ai six petits-fils. Je pense que ce qui comptedans la vie familiale c'est d'avoir des parents mo-tivés. J'ai eu cette chance-là. J'avais une mère bat-tante, toujours motivée, qui a voulu que nousfassions des études malgré une origine très mo-deste. Avec mon mari, nous avons enseigné à nosenfants à être motivés, à ce que rien n'était sim-ple, qu'il fallait toujours travailler si on voulaitréussir. La vie n'est pas facile mais quand on estmotivé on y arrive, on fait des choses intéres-

santes. ils se battent dans leur vie professionnelle.J'ai un fils avocat et l’autre au service d’un mé-diateur national.

Est-ce que vous diriez que l'économie et la poli-tique sont les meilleurs ennemis ou les pires amis ?Je pense que l'économie et la politique doivents'entendre parce qu'ils sont indissociablementliés. La vie politique sans économie et sans em-ploi ça n'existe pas.

Est-ce qu'aujourd'hui vous pensez qu'à partir dumoment où l’on entre dans le monde professionnel,d'une certaine manière on fait toujours de la politique ?Non, je ne pense pas. Je pense qu'on entre dansla vie politique quand on a décidé d'entreprendreune action collective avec d'autres. Pour moi,c'est le point de départ à un engagement citoyen.C’est vrai pour les chefs d'entreprise qui déci-dent de monter une association sur leur zoned'activité, pour ceux qui s'engagent dans la vieconsulaire, dans des associations diverses et va-riées au bénéfice du secteur économique, cesont ceux qui s'engagent dans les associationsde parents d'élèves... on y apprend que c'est àla fois très important le collectif et que c'est trèscompliqué. C'est comme ça après que l'onavance sur des projets, sur une démarche decontestation en même temps que sur une dé-marche de construction.

Pour vous, si j'ai bien compris, la création ou la re-prise d'une entreprise est plutôt de l'ordre de la dé-marche individuelle et le jour où l’on passe auniveau associatif ou pour le bien public général, onpasse dans la démarche politique, ça serait ça ladifférence ?C'est peut être un peu réducteur. Je pense quequand l’on crée une entreprise on se lance dansune démarche collective aussi parce qu'on n’estpas tout seul. on va aller voir un certain nombrede personnes, on va aller voir le maire. La créa-tion d'une entreprise, je pense, c'est déjà l'inscrip-tion dans une démarche collective. Parce que toutseul c'est très difficile.

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news N° 13 - 11 OCTOBRE 2010 / 10

Orléanais d’origine, Frédéric Arlettaz est aujourd’hui l’heureux propriétaire du restaurant le Week-End à Chécy. Pourtant, contrairement aux idées reçues, le patron ici n’est pas cuisiniermais sommelier de profession. Une passion qui l’a amené à acheter ce restaurant, il y a maintenant six ans. Un parcours atypique, au moins autant que l’homme.

n ENGAGÉS ET MOBILISÉS EN RÉGION CENTREPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

Frédéric Arlettaz restaurateur engagé pour les Enfants de la Terre

d’enfants défavorisés, à cause de parents malades,décédés ou qui ont des problèmes judiciaires. Desenfants qui ont droit au bonheur, et que Frédéric veutaider comme il peut. il commence donc à soutenir l’association en lui re-versant deux euros par client qui vient manger aurestaurant, le Week-end. Et, c’est en 2006 que l’idéedes calendriers lui vient naturellement. Le principeétait simple : de belles photos des employés du res-taurant, un ton humoristique qui séduit tout lemonde ; le tout intégré dans un objet utile et regardé :un calendrier, vendu 15 euros.Une idée un peu folle, mais réfléchie. Au final, c’estune belle réussite puisqu’un an plus tard, la vente descalendriers a rapporté 20 554 euros à l’association.il décide donc de continuer sur sa lancée en ayantune autre idée : allier sa passion à l’association. En2007, il fabrique donc des bouteilles de vin avec uneétiquette en métal argenté réalisée par un décorateur.il les vend 25 euros l’unité. La crise n’aidant pas leschoses, il met 2 ans à vendre le lot. Pourtant, il ne se laisse pas abattre et repart sur sonidée première : les calendriers. Et, cette fois-ci, ilopte pour un nouveau thème : le sport, avec un esprittoujours un peu décalé. C’est vrai, quand on y pense,on a un beau panel de sportifs dans la région, alorsautant s’en servir pour la bonne cause. Et tous on ré-pondu présents ! Pour n’en citer que quelques unsGilles Pagnon (rugby) ; Nicolas Weigel (boxe), lesfrères Palma (cyclisme)… Cécile Lebrun (judo) amême posé avec Valentin, un gentil « ourson » de 18mois à peine plus grand qu’elle !il faut savoir que la conception-réalisation d’un ca-lendrier coûte en moyenne 12 000 euros. Alors Fré-déric mise tout sur le partenariat. Et en une matinée,tous les sponsors sont trouvés. il faut dire que Fré-déric est reconnu dans la région pour son engage-ment dans la bonne cause. il est d’ailleurs le seul auniveau national à créer ce genre de choses pour l’as-sociation. Et quand on lui demande pourquoi il faittout ça, il répond tout simplement « c’est parce queça me fait plaisir de le faire ». on sait où va l’argent de ces recettes. Les enfantssont accueillis dans des « maisons tendresse ». il enexiste 4 en France et elles sont toutes gérées par desbénévoles. Etant donné qu’il y a en moyenne 20 en-

A 17 ans il obtient un stage au Richelieu, restaurantprestigieux à l’ile de Ré, mais il n’aime pas le vin.Ce n’est qu’à la fin de ce stage de 3 mois, qu’unclient voulant récompenser le personnel du restau-rant leur offre deux flacons de champagne. Un grandcru, qui va entrainer le déclic de Frédéric pour le vin.Le deuxième déclic va lui être donné par Didier Da-gueneau. Un vigneron qui lui a appris les saveurs etles arômes du vin par la dégustation et pour qui Fré-déric a un immense respect. La suite nous rendraitpresque rêveur car Frédéric a travaillé pour les plusgrands. Pour n’en citer que trois (et c’est déjà beau-coup !) : le Fouquet’s à Paris, le Grand Monarque àChartres, ou l’orée des Chênes à la Ferté SaintAubin.C’est donc en 2004, après le départ en retraite de sespropriétaires, que Frédéric Arlettaz achète le Week-End. Dès l’entrée dans ce restaurant, on s’évade, onprend plaisir à regarder autour de nous. Un lieu aucharme fou, à l’allure chaleureuse où le client a lechoix : des goûts et des saveurs variés, avec une pe-tite préférence pour le poisson, cuisiné divinementpar Christophe Autérioux, le chef cuisinier du res-taurant qui connait Frédéric depuis 12 ans. Un cadreoriginal donc, où le client a l’opportunité de jeter uncoup d’œil directement sur les cuisines ou sur lacave, tout en se restaurant. En effet, Frédéric a eul’idée ingénieuse de mettre en place des vitres entreles différentes pièces afin que le client puisse en ap-prendre un peu plus sur le restaurant. Et, en parlantde cave, on peut dire que le Week-end en a une belle !Le guide Michelin lui a d’ailleurs attribué la fameusegrappe rouge.Mais, avant toute chose, Frédéric Arlettaz est unhomme de cœur. il a toujours voulu s’impliquer per-sonnellement dans une association mais attendaitd’avoir son restaurant pour avoir « du temps et de

l’énergie à revendre dans une association ». il décidealors de soutenir l’association Les Enfants de laterre, créée par Yannick et Marie-Claire Noah.Pourquoi Les enfants de la terre plus qu’une autre ?D’abord parce que c’est une association solide, quia fêté ses 20 ans et qui sait où elle va. Et puis aussitout simplement parce que Frédéric est un père, ilaime les enfants et comprend plus que personne l’in-térêt de les voir heureux. L’association s’occupe

fants par maison, il est nécessaire de faire des donspour financer tout ça. De plus, grâce à lui ces enfantspeuvent goûter au plaisir des vacances, chose qui leurserait peut-être inconnue sans son soutien.Entre-temps, un véritable lien s’est créé entre les ac-teurs de l’association, les enfants et Frédéric. Enmoyenne il reçoit les enfants 1 à 2 fois par an dansson restaurant. il leur apprend alors à cuisiner eux-mêmes leur repas qu’ils dégustent tous ensemble au-tour d’une grande table. il voit ces enfants grandir,évoluer, s’épanouir et n’en parle pas sans émotion.Et pour Frédéric, « hors de question » de tirer des bé-néfices de ces actions. L’intégralité des ventes est re-versée à l’association.Le 26 mai prochain Yannick Noah illuminera le Zé-nith d’orléans par son spectacle et l’objectif de Fré-déric aujourd’hui est de lui remettre à cette date unchèque de 37 500 euros, équivalent à la vente des2500 calendriers. Souhaitons-lui bonne chance !

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news11 / N° 13 - 11 OCTOBRE 2010

n LES PRIMOPAR LUCIE BRASSEUR

Citerneo - Didier SupplyFournisseur de Médecins du Monde pour le stockage d’eau potable ou de PME industrielles dans le cadre du stockage d'effluents industriels, Citerneo est l’un des leaders mondiaux surson marché. Société récente, créée en Indre-et-Loire en 2007 par Didier Supply, elle participe désormais au programme les Primo Exportateurs de la CRCI ; en quelques mois, les conseilset les leçons de la chambre régionale de commerce en matière d’exportation ont permis à la PME de multiplier par 10 son chiffre à l’export. Rencontre.

vraiment temporairement. Ce n'est pas un axe dedéveloppement. L'axe de développement il est plu-tôt sur le stockage d'eau potable. on sait que dansle monde entier on en manque et on essaie de rendreaccessible la possibilité de la stocker n’importe où.

Justement, parlons de « un peu partout dans lemonde ». Vous faites partie du programme des pri-mos exportateurs organisé par la CRCI. Expliquez-nous l'origine de votre démarche.il y a déjà deux ou trois ans, je m'étais intéressé auprogramme. Dès le début de notre fonctionnement,on travaillait sur un marché national avec un peu dedemandes à l'exportation. C’est ainsi que nousavons choisi de nous rapprocher de la CRCi, d’au-tres entreprises m’avaient parlé du programme.Cela nous permet d'affiner notre offre à l'export,d'être accompagnés et de faire beaucoup d'échangesavec des gens qui participent et qui nous apportentun support intéressant.

Vous avez réussi à mettre un pied sur quel marchégrâce au programme ?Sur l'Afrique.

Sur l'ensemble du marché africain ?oui, du Maghreb jusqu'en Afrique centrale.

Vous avez déjà vendu là-bas ou c'est en cours ?oui, on vend tous les mois. on vend très régulière-ment maintenant.

Concrètement, en quoi vous aide le programme ? Cesont des aides financières, logistiques... ?Non pas des aides financières. Le programme estintéressant dans l'échange que l'on peut avoir avec

un certain nombre d'entrepreneurs comme nous quiveulent exporter avec chacun ses contraintes et sesdifficultés de structure, d'éloignement par rapportaux clients. Ca nous a aidé à affiner les proposi-tions commerciales, dans la façon de mener deséchanges avec des personnes dont les habitudessont différentes. on en a retiré une formule qui au-jourd'hui fonctionne très bien. En l'espace de 8mois, grâce au programme, l'exportation chez nousa été multipliée par 10.

Impressionnant !on a plein d'autres perspectives de plus en plusconcrètes. Notre organisation nous permet de trou-ver des partenaires à l'export et de sécuriser notreexport.

Aujourd'hui, les citernes souples, vous les fabriquezen Indre et Loire ?oui, tout est fabriqué dans nos ateliers en touraine.

Donc par exemple à Papeete, vous avez fabriqué laciterne en Indre et Loire et vous l'avez chargé sur quoi : un bateau, un avion ? Comment est-ellepartie ?Là, c'est notre client qui s'en est occupé par bateauet elle sera d'ici 4 semaines à Papeete.

Vous passez votre temps à l'étranger si je com-prends bien ?Du tout ! on choisit d'utiliser les moyens qui sontmis à notre disposition, c'est à dire internet qui nouspermet de limiter nos déplacements. on limite nosdéplacements, on ne fait pas trois fois le tour duglobe dans l'année.

Parce qu'alors là je ne vous dis pas le bilan carbone !Dans notre démarche on a un produit qui est 100%recyclable et qui a un autre avantage : la taille...Pour vous donner un ordre d'idée, une citerne de500 mètres cubes, pliée, représente moins de 2 mè-tres cubes en transport.

Une grosse valise en fait !Voilà, on a l'avantage du transport, l'avantage d’être100% recyclable et aujourd'hui notre but est de pol-luer le minimum possible. tous nos clients viennentvers nous grâce à notre notoriété, puisque noussommes l’acteur principal sur le marché.

Donc si je comprends bien, vous n'êtes pas inquietpour l'avenir ?Non! on a su les deux dernières années investir etmoderniser nos outils de productions. Chaqueannée on investit dans du nouveau matériel pour au-tomatiser au maximum la fabrication. Ce qui faitqu'aujourd'hui, en ayant une forte croissance, nouspouvons répondre à la demande. Aujourd'hui pourune petite société comme la nôtre, notre site internetest visité à peu près 7000 fois par mois. Les pers-pectives sont là, le marché ne fait que démarrerpour nous. Je ne suis pas inquiet pour l'avenir.

Parlez nous de Citerneo, de sa création …Citerneo existe depuis début 2007. C'est moi qui l'aicréé. A l'origine on faisait sous-traiter la fabrication,puis on l'a intégré en 2008, soit un an après. Je gèrela partie commerciale. Nous avons une personne quis'occupe de la partie administrative / administrationdes ventes, trois commerciaux qui s'occupent detoute notre relation clientèle. Aujourd'hui, nous tra-vaillons en direct avec nos clients, que ce soit descollectivités, industriels, particuliers, et nous dé-ployons notre service commercial via le réseau dunet et via un réseau de revendeurs que l'on déve-loppe chaque année de plus en plus.

Au départ votre clientèle était plutôt régionale avantd'être internationale ?Non, elle a dès le début été nationale parce quenous sommes sur un métier de niche qui était peuexploité. Nous comptons parmi les leaders françaiset européens car nous avons su nous adapter à lademande du marché. Ceci dit, c'est un produit quiexiste depuis très longtemps mais qui n'avait jamaisété exploité. Nous avons réussi à l'adapter auxcontraintes du marché et aux contraintes environ-nementales qui poussent depuis cinq ans à peu près,à mettre aux normes l'agriculture avec le stockagede leurs effluents, les réserves à incendies pour lescollectivités qui ont des réseaux d'eau sous-dimen-sionnées ou complètement insuffisants, et puis dela récupération d'eau pluviale qui prend une grandepartie chez nous puisque c'est près de 40% de notreactivité avec une quinzaine de nouveaux clientschaque jour.

Quand vous dites que le produit n'avait pas été exploité, est-ce que vous avez des raisons particulières ? oui, le peu de volumes fabriqués a fait que personnene s'y est intéressé. Je m'y suis intéressé en 2006pour répondre à une demande du marché : stockerdes liquides à moindres coûts, de gros volumes avecdes temps d'installation qui battent tous les records.Nous pouvons installer une citerne de 500 mètrescubes en deux heures avec quatre personnes. il n’ya pas de concurrence en termes de prix, en termesde garantie. Notre produit, la citerne souple, est fa-briqué avec des tissus techniques enduits PVC trai-tés en fonction des liquides à stocker. C'est unmarché de niche donc de petits volumes, noussommes passés à la vitesse supérieure avec l'indus-trialisation du produit.

Quand vous dites, « on conserve des liquides », vousne conservez pas que de l'eau ?Ah non, du tout. on stocke de l'eau, mais égalementde l'eau potable, des effluents agricoles, on fait desstockages d'effluents industriels, en stockage tam-pon par exemple pour ceux qui sont en autonomieet qui font des maintenances sur leurs stations d'épu-ration... Nous allons aussi rentrer dans la chaînepour tout ce qui est bio-gaz et hydrocarbure...

En revanche, pas du tout de produits agro-alimen-taires : lait, jus de fruits... ?Du tout! Parce qu'aujourd'hui tout ce qui est produitalimentaire est maitrisé à 100% par des grossesmultinationales industrielles qui ont pris l'habitudede travailler avec des cuves inox mais nous on arrive chez ces clients-là par le biais de stockaged'effluents.

Est-ce que ça peut être une diversification de produit ? Non, il y a une contrainte chez nous. Dans ce casl'accessibilité au nettoyage du produit est un peucompliquée. on peut stocker temporairement desjus de fruits mais c'est un produit que l'on va utiliser

PARTIR A L’EXPORT AVEC LEPROGRAMME LES « PRIMO »Les Primo-exportateurs en pôle position

L'export est le meilleur moyen pour une entreprisede se développer. C'est aussi une voie qui rebutebeaucoup d'entrepreneurs. Des perspectives loin-taines, mystérieuses, mais enthousiasmantes. Uneentreprise qui pense avoir fait ses preuves dans sontissu économique local peut légitimement concevoirune stratégie tournée vers l'export. L'entrepreneurdevient alors un Primo-exportateur. Un nouvel es-pace économique et de nouvelles règles s'ouvrent àlui. Les premières difficultés concernent l'élabora-tion même de la stratégie à suivre pour opérer uneentrée maitrisée sur un marché nouveau aux pra-tiques souvent méconnues. Pour aborder sereine-ment l'international le Primo-exportateur doit seplier à une discipline en plusieurs étapes : Faire lediagnostic de son entreprise afin de révéler sesatouts et ses faiblesses. Suivre des formations adap-tées. Élargir son portefeuille clients. Échanger sesexpériences avec d'autres entrepreneurs et enfinobtenir un accompagnement durant le processusd'ouverture à l'international.

Le programme des Primo-exportateurs a été déve-loppé par la CRCI (CCI Centre International, le serviceInternational des CCI du Centre) et son réseau d’ac-compagnement à l’international pour les entreprisesde la région Centre. Dans chaque CCI de la région,ce sont un à deux experts en développement inter-national qui préparent et suivent les entreprises quidébutent à l’export afin de les aider à obtenir lesmeilleurs résultats.Dans le cadre du programme en 2010, 42 primo-ex-portateurs sont en cours d’accompagnement indivi-duel et collectif, par l’équipe CCI Centre International.Des dizaines d’autres primo-exportateurs bénéfi-cient également des services de CCI Centre Interna-tional : informations techniques, règlementaires,commerciales, informations sur les salons, les mis-sions à l’étranger, le financement de leurs actionsetc.

Pour plus d’information sur le sujet :international.proforum.fr

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news N° 13 - 11 OCTOBRE 2010 / 12

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

Cédric Troussard – CECAF« On ne fait rien tout seul »« Vous ne faites rien tout seul », c'est en quelque sorte la devise de Cédric Troussard. Ce jeune repreneur de Cecaf, société spécialisée dans le conditionnement des industries de cos-métique et pharmaceutique, a des projets plein la tête. Portrait d'un entrepreneur pas comme les autres.

on peut dire que Cédric troussard avite grimpé les échelons. Le par-cours de ce jeune dirigeant de32 ans, qui a repris en mars der-nier la société Cecaf, est plutôtréussi. il fait son premier stageen entreprise dans une station-service en tant que pompiste où ilse fait vite repérer par Francis Deli-gnières, secrétaire général d'une filiale deShell, et pour qui Cédric a une « grande af-fection et une grande estime ». En effet,le jeune stagiaire est jugé dynamique,plein d'entrain et doté d'une facilité à com-muniquer avec le client. Francis Delignièresle fait alors entrer dans cette entreprise où il vacontribuer à son apprentissage professionnel.il termine alors ses études dans une école de commerce, l'iSEG, finan-cées par Shell, où il est engagé comme stagiaire marketing et en finiraresponsable de l’audit interne d’une filiale. En 2004, entre le départ de son mentor et son envie de voir autre chose,Cédric décide de quitter Shell. il rentre alors dans une entreprise demulti-services comme responsable du contrôle de gestion, pour terminerdirecteur général d'une filiale.

Après avoir travaillé dans le sud, Cédric troussard a voulu se rap-procher de sa famille, restée dans le Loiret, et reprendre une struc-ture. il étudie plusieurs dossiers mais la reprise de Cecaf, crééepar Claude Fesneau et reprise par Hugues Jacobelli, est apparuecomme une évidence : 20 ans d'existence, aucun exercice défici-taire à ce jour. Une société connue et reconnue pour sa qualité detravail avec des clients historiques qui ont jusqu'à 20 ans d'ancien-neté, mais surtout des conditionneuses qui y travaillent depuis 10ans et qui viennent avec le sourire.

Bien entendu Cecaf n'a pas échappé à la crise avec 30% de chif-fre d'affaires en moins. Pour autant, aucun licenciement n'està déplorer. La société a besoin « d'évolution et non de révo-lution » et les perspectives sont bonnes pour l'avenir. La bonne opportunité, « la chance du débutant », arriveen mai 2010 : suite à une parution de liquidation dessociétés ACC & SND dans les annonces officielles,le binôme, fraîchement constitué avec Hugues Ja-cobelli, étudie le dossier, le présente devant letribunal de Commerce, et acquiert le 7 juin2010 par Ateliers Cosmétiques du Loiret(ACL), une filiale de CECAF. Non sansfierté, Cédric troussard évoque la sauve-garde de 13 salariés sur 14 en juin; un ef-fectif qui a aujourd'hui doublé.

il y a une véritable synergie qui s'opèreentre ACL & CECAF, l’une étant spécia-lisée dans le conditionnement primaire(remplissage) et l’autre dans le condi-tionnement secondaire (mise sous étui).Cela permet d'avoir de bonnes vues sur lecourt et le moyen terme en matière decommande, de prospection et de stratégiecommerciale.Et en matière de stratégie, Cédric sait où ilveut aller : c'est sur le développement du-rable, qui lui a toujours tenu à cœur, qu'ilmise beaucoup. D'ailleurs, la certificationEcocert, obtenue le 1er octobre dernier, enest une résultante.« Mon job, c'est d'apporter des solutionsaux clients. Je veux que mes clients dor-ment bien » assure t-il. il décide donc de mon-ter un bureau d'études pour proposer des solutionsde conditionnement adaptées aux besoins des clients maiségalement aux besoins de l'environnement. Homme de projet, Cé-dric a aujourd'hui une nouvelle convoitise : celle d'être l'un des premierssous-traitants dans le Loiret à passer iSo 22716, la certification sup-plémentaire aux Bonnes Pratiques de Fabrication, référentiel métier,

qu'il va tenter d'obtenir d'ici la fin de l'année. Chef d'entreprise, Cédric troussard est également doté d'une grandequalité humaine. il se préoccupe du bien-être de ses employés, « la portede mon bureau leur est toujours ouverte », car le partage, pour lui, estune chose primordiale. « Les décisions prises le sont souvent après

consultation de mon équipe et de mes conseils. Rien ne se fait tout seul»répète t-il. il sait également que « la frontière entre la réussite et l’échecest toujours mince, et qu’il faut toujours rester prudent. »

on peut dire qu'avec ces nouveaux projets et ce dynamisme, la sociétéCecaf a de beaux jours devant elle.

Cédric TROUSSARD«On ne fait rien tout seul »

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n RH - MANAGEMENTPAR LUCIE BRASSEUR

outre les différents plan de formation, CiF,VAE, et autres dispositifs en matière de for-mation professionnelle, le DiF est un droit,un acquis social mis en place par la loin°2004-391 du 4 mai 2004. Le DiF a étéétendu à la fonction publique par deux loisde février 2007. Les modalités en sont tou-tefois légèrement différentes. Ce dispositifbénéficie à tout salarié disposant d'au moinsun an d'ancienneté dans l'entreprise, qu'ilsoit titulaire d'un CDi ou non. Chaqueannée, l'employeur doit informer les salariéspar écrit du total de leurs droits acquis autitre du DiF. Pour mettre en œuvre cette for-mation, le salarié doit prendre l'initiative dedemander à son employeur son accord surle choix de l'action de formation.L'employeur dispose d'un mois pour accep-ter ou refuser la proposition du salarié ; àdéfaut de réponse dans ce délai, le salariéest en présence d'une décision implicited'acceptation de son employeur et ce, dansles termes de la demande.

MISE EN PLACELa mise en œuvre du DiF relève de l’initia-tive du salarié, en accord avec son em-ployeur. C’est donc bien au collaborateurd’en faire la demande. La loi ne précise pasles modalités de la demande. En toute lo-gique, elle doit s’effectuer par écrit en indi-quant les informations nécessaires àl’employeur pour qu’il se prononce sur cettedemande (formation envisagée, durée...).Caroline Vard d’opcalia explique que « cette formation est à l’initiative du sala-rié, contrairement aux formations du plande formation qui étaient à l’initiative del’employeur » et ajoute « en principe c’esthors temps de travail, mais des accords debranche ou interprofessionnels peuvent dé-finir d’autres dispositions, sur le temps detravail ».

QUELLES FORMATIONS ?il semblerait que toutes les formationssoient accessibles via le dispositif, pourtantCaroline Vard modère « l’entreprise peutmettre en place un accord DIF en prévoyantdes modalités différentes mais la loi stipuleque le DIF peut être mis en œuvre n’importequand dans l’année dès lors que le salariéa un an d’ancienneté ». Cependant, étant àl’initiative du salarié, Fanny Cochet, chargéde compétences pour le groupe Mr Brico-lage ajoute « le DIF est une occasion pourle salarié d’être acteur de son projet profes-sionnel, il doit être force de propositions surdes thématiques qui l’intéressent et descompétences supplémentaires qu’il peut ap-porter derrière à l’employeur. Ca a l’intérêtde permettre à l’employeur d’offrir une for-mation à son collaborateur et de faire bé-néficier l’entreprise d’un développement decompétences ».

Le DiF est plus facilement utilisé dans lesgrandes entreprises, où le DRH accompagneles salariés dans la mise en place du DiF, lesinforme sur les modalités, incite les colla-borateurs à utiliser leur crédit heures forma-tion. En 2010, le plafond a été atteint dansde nombreuses entreprises sans pour autantêtre utilisé. Si demain tous les salariés de-mandaient à utiliser leurs heures, il serait

le DIF (droit individuel à la formation)DIF : tout le monde a déjà entenduparler du sigle. Pourtant, quand oninterroge au fil des rencontres descollaborateurs, notamment dans lesTPE et PME, sur l’utilisation qu’ils enfont, on est souvent surpris de serendre compte qu’ils sont rares à sa-voir même de quoi il s’agit précisé-ment. Alors, de là à y avoir recours... Revenons aux fondamentaux. « LeDIF, ou Droit Individuel à la Formation(DIF) a pour objectif de permettre àtout salarié de se constituer un créditd’heures de formation de 20 heurespar an, cumulable sur six ans dans lalimite de 120 heures. » Voilà, la défi-nition qu’en donne le site du minis-tère du Travail de l’Emploi et de laSolidarité.

difficile de répondre. Et pourtant, comme lerappelle Michel Bouilleau DRH du BRGM« quand ce droit a été mis en place l’objectifdu législateur était de développer l’initia-tive en matière de formation et en particu-lier dans les PME et les TPE ». Des actionsde formation prioritaires peuvent être défi-nies par accord collectif d’entreprise ou debranche ou par accord interprofessionnel.Le salarié peut alors choisir une formationparmi celles-ci, bien que ce ne soit pas uneobligation.

A défaut d’un tel accord, les actions de for-mation accessibles au titre du DiF sont lesactions de promotion (celles permettantd’acquérir une qualification plus élevée) oud’acquisition, d’entretien ou de perfection-nement des connaissances. Le choix de l’ac-tion de formation mise en œuvre dans lecadre du DiF doit être arrêté par accordécrit du salarié et de son employeur.

Choisir d’élargir les échanges avec ses col-laborateurs sur les options en matière deformation professionnelle au DiF est aussiune responsabilité de l’employeur. il ne fautpas oublier de leur rappeler les opportunitésqui leur sont offertes de les faire évoluer,grandir, avancer dans leurs projets profes-sionnels. Gagnant/gagnant.

En développant les compétences de ses col-laborateurs l’employeur bénéficie de sala-riés mieux formés et plus efficaces dansleurs actions en renforçant son image parti-cipative et l’intérêt qu’il apporte au déve-loppement personnel de chacun. Se formertout au long de se vie, c’est la clef de voûtede la croissance.

news13 / N° 13 - 11 OCTOBRE 2010

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news N° 13 - 11 OCTOBRE 2010 / 14

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CÔTÉ TRIBUNE DES PARTENAIRES

Jean-Pierre Gontier

n SPORT BUSINESSPAR LUCIE BRASSEUR

HANDBALL LOIRET

BASKET BALL

Parrain du Match du CJF Fleury LoiretHandball du 6 octobre 2010 au Palais desSports d’Orléans, Jean-Pierre Gontier estprésident de la toute récente SASP.

Mardi 28 Septembre, le club de basket connu comme l’Entente orléanaise a officiellement changéde nom. Par conséquent l’Entente orléanaise Loiret devient orléans Loiret Basket. De plus, le nou-veau conseil de surveillance sera composé de Michel MARtiN (Président et représentant de la villed’orléans), Martine GRiVot (représentante de la ville d’orléans), Philippe PEZEt (représentant dela ville d’orléans), Jean-Pierre BARNoUX (Représentant de la Ville de Fleury les Aubrais), Maxime GAGLiARDi (Représentant de la Société SAUR) et Gilles PiNSARD (Représentant d’or-léans Basket).En même temps, le club annonçait le lancement de son nouveau site internet. Un grand succès : plus de 26 000 pages du site ont été vues le 29 Septembre entre 12h00 et 23h59.Plus de 4000 personnes ont exploré ce nouvel espace. Quant au temps moyen passé sur le site, il aété multiplié par 4. www.orleansloiretbasket.fr.

FOOTBALL Le 5 octobre 2010, twideco avait convié une dé-légation internationale du football. Même si tousles dirigeants n’ont pas pu être présents à cetteoccasion, cette visite a été une véritable réussiteet prometteuse pour l’avenir. Deux représentantsde joueurs et de clubs européens au Brésil sontvenus visiter la structure d’accueil de l’USoFoot à orléans, de l’Académie et ont donné uneconférence intimiste mais riche en contenu àl’Amphithéâtre de la médiathèque en début dematinée. La visite des lieux a été marquée par

une intervention émouvante à l’Hôtel Groslot en présence de Martine Grivot, maire adjointe auxsports et aux loisirs et d’un dîner « So frenchy » version dégustation de vins et fromages, par FrédéricArlettaz du Week-end à Chécy et offert par Philippe Boutron de intermarché au temple du Foot àingré. De nombreux échanges se sont faits dans la plus grande simplicité et, l’avenir pourrait êtreprometteur. En tout cas les promesses sont là. Affaire à suivre.

iL y a quatre ans le club était en difficultés financières,

« Le maire de Fleury-Les-Aubrais est venu me voir ».

L’épicier fleuryssois comme il se définit a

demandé à rencontrer l’équipe « j’ai trouvé

des bénévoles très impliqués ». tous les éléments étaient réunis

pour séduire le dirigeant : formation, accueil des jeunes, objectifs sportifs,

énergie des bénévoles... C’est ainsi qu’a commencé l’aventure.

En 2010, avec la création de la SASP, la professionnalisation du club et l’arrivée de Jordan Sarralié

et Guillaume oltra, il trouve une nouvelle dynamique, un nouveau souffle

à son engagement au sein du club de Handball féminin de D1.

Un autre aspect lui avait tout de suite plu, il ajoute « je pense que sur l’agglomération

orléanaise, il y a de la place pour uneéquipe de haut niveau féminin »,

et « le sport en salle a un avantage sur le sport en extérieur, on y vient

plus facilement en hiver ou avec des enfants ».

Le sport véhicule une image positivemême si, comme il le rappelle

« ce n’est pas pour ça que je ferais plus de chiffre d’affaires, mais nous avons

vocation à être une entreprise citoyenne, en participant à la vie de la cité ». C’est, selon Jean-Pierre Gontier,

le rôle de l’entreprise privée « les magasins Leclerc sont des

entreprises personnelles », d’autres patrons de l’enseigne

peuvent tout aussi bien investir dans le mécénat culturel

« l’opéra par exemple » ou sportif.

En matière de reconnaissance du sport, Jean-Pierre Gontier note que

le handball est le sport le plus joué dans les écoles et que la France

est la nation leader au monde avec toutes les victoires olympiques,

mondiales ou européennes mais que l’on n’en parle pas assez

« l’Equipe fait 20 lignes au lieu de 10 mais ce n’est pas encore ça »...

N’oublions pas que Jean-Pierre Gontier, avant d’être le rugbyman orléanais

bien connu a aussi débuté sa carrière sportive par le handball.

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news15 / N° 13 - 11 OCTOBRE 2010

CÔTÉ RÉZO

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Jean David RezaioffPrésident fondateur de WOMUP (37) et co-fondateur de www.monreseaubusiness.comJean David Rezaioff, président fondateur de WOMUP et co-fondateur de www.monreseaubusiness.com, le réseau social du monde économique régional pour nouer plus naturellementdes contacts avec les entreprises et les professionnels de la région Centre, échanger et partager sur des sujets qui répondent aux préoccupations des acteurs économiques locaux, pro-mouvoir plus facilement son activité, son entreprise, son actualité sur la région Centre. Jean-David Rezaioff a participé à la conférence organisée par la Chambre de Commerce etd’Industrie de Touraine le 27 septembre 2010, sur le thème « Le web 2.0 au cœur des entreprises ». A ses côtés étaient présents Nicholas Vieuxloup, Directeur Relations Publiques deViadeo et Arnaud Devigne, Directeur Marketing Entreprises chez Google France. Le Web 2.0 version business.

avait beaucoup plus de sens pour le plus grand nom-bre, par rapport à des réseaux nationaux ou interna-tionaux qui ne concernent bien souvent que des trèsgrands groupes ou des sociétés au rayonnement déjànational ou international.

Et tout le monde peut s'y inscrire ?oui, c'est gratuit. Ça permet de se présenter, de pré-senter son activité, ses produits mais aussi dans cettelogique de web 2.0, d'engager du dialogue et de la dis-cussion autour de sujets, de centres d'intérêt et de ras-sembler des entreprises, des fournisseurs, des clients,des partenaires, des collaborateurs autour de sujets dediscussion. La vocation de cette plateforme est biensûr d'aider les entreprises à être plus visibles, mais sur-tout de leur permettre de créer du lien dans la duréeautour de thématiques qui correspondent à leurspréoccupations.

Est-ce que le réseau va rester gratuit ou est-ce qu'unjour il va devenir payant ?Non, le réseau restera gratuit. Ensuite, il sera associéà ce réseau des services annexes, connexes, qui pour-ront être payants ou gratuits. Mais l'accès, l'inscriptionet l'utilisation de ce réseau resteront gratuits.

Comment a réagi la salle lors de la conférence ?Lors de la conférence on a eu un très bon accueil dansle sens où c'est vrai que lorsque l'on parle de web 2.0par rapport à des populations de chefs d'entreprise,pour beaucoup de personnes ça reste des termes unpeu barbares, un peu flous. Et le fait d'orienter l'utili-sation et de montrer en quoi les technologies et lesusages du web 2.0 représentent une formidable oppor-tunité pour les entreprises de se différencier, de créerdu lien avec leurs clients via un dialogue continu, deleur montrer qu'il fallait qu'ils prennent le web 2.0 ausérieux tout de suite, que c'était une technologie d'au-jourd'hui. il faut qu'ils prennent en compte ces muta-

tions dans le cadre de leurs stratégies de marché etd'approche de leur clientèle.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui débutedans le web 2.0 ?Pour une entreprise, il y a deux manières d'aborder lesujet. La première est de recruter des personnes quiont déjà l'expérience dans ce domaine et c'est vrai queles populations jeunes ont déjà baigné dans ces usages

et ces comportements. ils n'ont pas encore l'expériencedu marketing en entreprise mais la première stratégiepossible est d'intégrer les compétences des jeunes etdes moins jeunes au sein de l'entreprise. La deuxièmestratégie possible est de s'appuyer sur des partenaires,des prestataires spécialisés, qui vont leur permettre decomprendre ces enjeux, de définir des stratégies, dedéployer des dispositifs et de les piloter.

www.monreseaubusiness.com www.womup.fr

Vous avez participé à la conférence organisée par laChambre des Commerce de Touraine. Quels sont lesenjeux de l'utilisation des outils du web 2.0 en entreprise ?Aujourd'hui on fait face à une vraie mutation desusages et des comportements du consommateur et lespostures des entreprises d'hier ne sont plus opérantesdans le sens où les entreprises, hier, avaient vocationà parler à leurs clients dans une communication des-cendante. Elles s'adressaient à leurs clients en leur par-lant de leurs produits, de leurs offres et de leurentreprise. Aujourd'hui, les internautes, les consom-mateurs, souscrivent à un dialogue plus interactif, plusparticipatif. ils prennent part à la discussion, ils sontprêts à remettre en question la communication desmarques pour avoir une relation beaucoup plus procheet continue.

Revenons sur votre participation ?Nous étions trois intervenants. Le premier était Via-deo, qui représente une société de réseau social privéqui permet de développer son réseau professionnel.Le deuxième était Google qui, lui, était venu présenterses solutions de mise en visibilité à travers la techno-logie google adwords, qui permet aux entreprises defaire la promotion de leurs services. Et nous mêmes,Womup, nous étions là pour montrer cette évolutiondes comportements qui font que les stratégies marke-ting traditionnelles s'essoufflent et ont besoin des'adapter à ces nouveaux comportements, ces nou-veaux usages du consommateur.

Et vous le montriez de quelle manière ?on a fait une présentation qui montrait cette évolutionentre le fait que les internautes, aujourd'hui, réagissenttrès rapidement sur internet sur de l'achat de produits,de services et peuvent en parler en bien ou en mal,faire de la recommandation positive ou négative. onmontre aussi que les activités du web 2.0 sont d'aborddes carrefours d'audience très importants. Aujourd'huion compte plusieurs dizaines de millions de Françaisqui utilisent les réseaux sociaux de façon régulière,qui y passent plus de 10% de leur temps.

Tant que ça !Exactement. D'autre part, la force de la prescriptiondans l'achat devient de plus en plus importante dansle sens où les clients, avant d'acheter un produit ou unservice, ont le réflexe aujourd'hui d'aller consulter surdes forums ou des réseaux sociaux ce qui en est dit.ils tiennent compte des avis de leurs pairs et y accor-dent beaucoup plus d'importance et de crédibilité qu'àla communication et à la publicité des entreprises.

Vous, vous avez lancé un projet similaire en régionCentre ? Dans le cadre de nos stratégies et de nos offres de web2.0, nous avons développé un réseau social profes-sionnel qui a une particularité puisqu'il est purementlocal, purement dédié aux entreprises et aux profes-sionnels de la Région Centre. on a pris le parti decréer cette solution, de la mettre à disposition parcequ'on trouve ça très complémentaire. Cette décisionest basée sur un chiffre qui montre que, selon le res-ponsable des études économiques du groupe Natixis,Patrick Arthus, 90% des entreprises en France ont100% de leurs clients à moins de 20 km de distance.Quand on voit l'importance de la proximité dans l'ac-tivité économique des entreprises sur des PME-PMi,on a vraiment eu le sentiment qu'un réseau social local

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