Dounia News, 13 décembre 2015

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A posteriori, quels acteurs pour une nouvelle gouvernance au Maghreb ? Depuis les indépendances, les régi- mes du Maghreb ont fait preuve d’une remarquable continuité, même s’ils n’ont pas toujours fait l’économie de la violence selon un cycle bien connu : mécontentement et provocation, ré- pression, rébellion. Existe-t-il des ac- teurs porteurs de changement dans ces différents pays et qui sont-ils ? Quels sont leur poids et leur place dans les systèmes socio-politiques actuels ? Sont-ils porteurs de projets réellement innovants et quelles sont leurs capa- cités à mettre en place des pratiques politiques effectivement différentes ? Ces questions ont été analysées sous trois angles : le rôle et l’évolution des autorités traditionnelles, la montée en puissance de la société civile et enfin la réponse des partis politiques au « défi islamiste (concept de dénomina- tion bien choisi à la guise et au bon vouloir de certains antagonistes)». L’opposition et les contre-pouvoirs au Maghreb : Les notions de contre-pouvoirs et d’opposition ne recouvrent pas la même réalité au Maghreb que dans les pays développés. Au Maghreb, une autorité unique dispose de l’es- sentiel du pouvoir, sans équilibre réel entre les trois pouvoirs reconnus par les constitutions. Il n’existe donc pas pour l’instant d’opposition politique véritable, à l’exception du Maroc où l’alternance commence à devenir, quelque peu, une réalité –mais en- core modeste-. Face à la difficulté ou l’impossibilité de mettre en place une alternance politique démocratique, les contre-pouvoirs s’exercent différem- ment selon les pays. Historiquement, les contre-pouvoirs à l’omnipotence du chef de l’Etat sont principalement constitués d’organisations modernes, créées pendant la colonisation : on peut citer l’UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens) en Tunisie et l’Istiqlal, puis l’UNFP (Union natio- nale des forces populaires, aujourd’hui USFP, Union socialiste des forces po- pulaires) au Maroc. Les contre-pou- voirs prennent aussi d’autres formes en réactivant des formes traditionnel- les d’autorité et de solidarité. La place importante du clan dans l’équilibre du système politique libyen avait ainsi offert l’opportunité à la famille des Senoussi de se positionner comme un acteur fédérateur du contre-pouvoir en Libye misérablement chaotique aujourd’hui. Dans les pays du Ma- ghreb, l’opposition politique, privée de perspective d’accession au pou- voir, est contrainte de collaborer avec les autorités en place. Sa présence et son action font partie du jeu politique national. Aussi leur action ne débou- che-t-elle pas vraiment sur une ouver- ture et un réel partage du pouvoir ? Les exemples de l’UGTT tunisienne et de l’USFP marocaine (jusqu’à l’al- ternance de 1998) illustrent parfaite- ment ce rôle de protestation et non de contestation dans lequel sont conte- nus ces contre-pouvoirs politiques. Les formes alternatives d’autorité s’analysent dans leur rapport au pou- voir : la monarchie marocaine utilise le pluralisme pour garantir sa propre pérennité afin de légitimer son pou- voir dynastique et historique sur le Maroc. Les « alliances dan- gereuses » des sociétés civiles maghrébines avec le pou- voir risquent de consolider l’autorité des régimes en place, qui apparaissent comme les seuls garants des équilibres établis face à la poussée islamiste. Même si les mouvements islamistes menacent aujourd’hui les pouvoirs en place, il est intéressant de se rappeler qu’en Algérie, au Maroc comme en Tuni- sie, le pouvoir a laissé se développer ces mouvances politico-religieuses avec complaisance afin de contrer l’influence de la contestation socioé- conomique marxiste dans les campus des universités. Les réactions actuel- les des autorités publiques à la mon- tée de l’islamisme sont très variables selon les pays. Néanmoins, dans cha- cun d’eux, l’omniprésence de la pro- blématique islamiste pèse lourdement sur les perspectives d’alternatives aux régimes en place, quels que soient les acteurs des sociétés civiles, différents et multiformes, porteurs de ces alter- natives. La question des autorités tradition- nelles : Il est nécessaire de distinguer les struc- tures modernes de contre-pouvoir mi- ses en place après les indépendances, et éventuellement héritées de l’ère co- loniale et de la lutte anticoloniale, des contre-pouvoirs émergents au sein des autorités traditionnelles ou des formes traditionnelles d’autorité. Lire la suite: https://goo.gl/S55jc5 Il était une fois … Un Grand Maghreb Uni ! Publication en plusieurs parties – Episode N° 14/15 (Abdelkader BENMOUSSA)

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Dounia News vous souhaite une excellente lecture. A.Sarie

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A posteriori, quels acteurs pour une nouvelle gouvernance au Maghreb ? Depuis les indépendances, les régi-mes du Maghreb ont fait preuve d’une remarquable continuité, même s’ils n’ont pas toujours fait l’économie de la violence selon un cycle bien connu : mécontentement et provocation, ré-pression, rébellion. Existe-t-il des ac-teurs porteurs de changement dans ces différents pays et qui sont-ils ? Quels sont leur poids et leur place dans les systèmes socio-politiques actuels ? Sont-ils porteurs de projets réellement innovants et quelles sont leurs capa-cités à mettre en place des pratiques politiques effectivement différentes ? Ces questions ont été analysées sous trois angles : le rôle et l’évolution des autorités traditionnelles, la montée en puissance de la société civile et enfin la réponse des partis politiques au « défi islamiste (concept de dénomina-tion bien choisi à la guise et au bon vouloir de certains antagonistes)».

L’opposition et les contre-pouvoirs au Maghreb :

Les notions de contre-pouvoirs et d’opposition ne recouvrent pas la même réalité au Maghreb que dans les pays développés. Au Maghreb, une autorité unique dispose de l’es-sentiel du pouvoir, sans équilibre réel entre les trois pouvoirs reconnus par les constitutions. Il n’existe donc pas pour l’instant d’opposition politique véritable, à l’exception du Maroc où l’alternance commence à devenir, quelque peu, une réalité –mais en-core modeste-. Face à la difficulté ou l’impossibilité de mettre en place une

alternance politique démocratique, les contre-pouvoirs s’exercent différem-ment selon les pays. Historiquement, les contre-pouvoirs à l’omnipotence du chef de l’Etat sont principalement constitués d’organisations modernes, créées pendant la colonisation : on peut citer l’UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens) en Tunisie et l’Istiqlal, puis l’UNFP (Union natio-nale des forces populaires, aujourd’hui USFP, Union socialiste des forces po-pulaires) au Maroc. Les contre-pou-voirs prennent aussi d’autres formes en réactivant des formes traditionnel-les d’autorité et de solidarité. La place importante du clan dans l’équilibre du système politique libyen avait ainsi offert l’opportunité à la famille des Senoussi de se positionner comme un acteur fédérateur du contre-pouvoir en Libye misérablement chaotique aujourd’hui. Dans les pays du Ma-ghreb, l’opposition politique, privée de perspective d’accession au pou-voir, est contrainte de collaborer avec les autorités en place. Sa présence et son action font partie du jeu politique national. Aussi leur action ne débou-che-t-elle pas vraiment sur une ouver-ture et un réel partage du pouvoir ? Les exemples de l’UGTT tunisienne et de l’USFP marocaine (jusqu’à l’al-ternance de 1998) illustrent parfaite-ment ce rôle de protestation et non de contestation dans lequel sont conte-nus ces contre-pouvoirs politiques. Les formes alternatives d’autorité s’analysent dans leur rapport au pou-voir : la monarchie marocaine utilise le pluralisme pour garantir sa propre pérennité afin de légitimer son pou-voir dynastique et historique sur le

Maroc. Les « alliances dan-gereuses » des sociétés civiles maghrébines avec le pou-voir risquent de consolider l’autorité des régimes en place, qui apparaissent comme les seuls garants des équilibres établis face à la poussée islamiste. Même si les mouvements islamistes menacent aujourd’hui les pouvoirs en place, il est intéressant de se rappeler qu’en Algérie, au Maroc comme en Tuni-sie, le pouvoir a laissé se développer ces mouvances politico-religieuses avec complaisance afin de contrer l’influence de la contestation socioé-conomique marxiste dans les campus des universités. Les réactions actuel-les des autorités publiques à la mon-tée de l’islamisme sont très variables selon les pays. Néanmoins, dans cha-cun d’eux, l’omniprésence de la pro-blématique islamiste pèse lourdement sur les perspectives d’alternatives aux régimes en place, quels que soient les acteurs des sociétés civiles, différents et multiformes, porteurs de ces alter-natives.

La question des autorités tradition-nelles :

Il est nécessaire de distinguer les struc-tures modernes de contre-pouvoir mi-ses en place après les indépendances, et éventuellement héritées de l’ère co-loniale et de la lutte anticoloniale, des contre-pouvoirs émergents au sein des autorités traditionnelles ou des formes traditionnelles d’autorité.

Lire la suite: https://goo.gl/S55jc5

I l é t a i t u n e f o i s … U n G r a n d M a g h r e b U n i ! Publication en plusieurs parties – Episode N° 14/15 (Abdelkader BENMOUSSA)

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Les 12 travaux d’Herculede Tanger-métropole

Tanger est une ville du nord du Maroc. Porte obligée d’en-trée et de sortie entre l’Europe et l’Afrique. Elle est le chef-lieu de la région de Tanger-Tétouan et de la préfecture de Tanger-Asilah. Tanger, Tingis, Tanja, métropole cosmopolite a été surnommée « ville des étrangers» suite aux nom-breuses colonisations (Phéniciens, Arabes, Portugais, Anglais, Fran-çais et Espagnols). Actuellement, la reconversion de la ville et plus particulièrement son port consti-tuent une occasion unique pour réaménager et remodeler la ville.

Depuis ma tendre enfance je me suis senti comme un vrai Tangérois malgré que je suis né à Larache. Pour moi, les vrais Tangérois sont ceux qui aiment et chérissent la ville mystique, mystérieuse, char-mante et envoûteuse et non ceux qui y habitent et n’ont aucun respect pour la ville où ils résident. Tanger est une ville millénaire, tolérante, multiethnique, multiculturelle, multireligieuse et accueillante. Depuis toujours, tous les habitants de Tanger coexistaient pacifique-ment, vivaient ensemble dans la tolérance et le respect mutuel. Un vrai melting-pot. Et c’est vraiment ce qu’était Tanger au moment et à l’époque que je l’ai quitté et c’est vraiment pourquoi je l’aime tou-jours.

Les vrais Tangérois ont pratique-ment les mêmes valeurs, millénai-res et universelles. Lors de mes dernières visites à Tanger, j’ai beau remarquer que, la ville a terrible-ment changé. Sa population a été multipliée par quatre. Son urbanis-me sauvage s’est développé avec une vitesse inouïe. Tanger vit ac-

tuellement sa métamor-phose, elle renaît de ses cendres et pour moi c’est un rêve qui se concrétise. J’ai toujours souvent rêvé de Tanger d’antan, aujourd’hui la réalité tan-géroise dépasse et de très loin mon humble rêve. C’est la pure réalité mais c’est difficile de croire à sa réalisation après des décennies d’attente et d’espoir. Tanger était dé-laissée et marginalisée tout au long de la période de plomb. Heureusement, depuis l’avènement de Md VI Tanger et les Tangérois ont repris de l’espoir et de la confiance.

Depuis 2014, Tanger s’est transfor-mée en chantier. Avec le nouveau Wali et la volonté de fer du roi Md VI Tanger est en train de devenir une vraie métropole (2013-2017). Sa reconversion vise à positionner la ville de Tanger en tant que des-tination phare du tourisme de plai-sance et de croisière à l’échelle de la Méditerranée. Bref Tanger bou-ge ! Le port s’ouvre complètement sur la ville et lui offre ses meilleurs espaces et atouts pour ériger des équipements culturels, des places publiques, des espaces de commer-ce et d’animation ainsi qu’un pôle résidentiel et bureau. Le site sera desservi par un système de télé-phérique qui permettra une liaison directe entre le centre de la ville, la marina, le nouveau port de pêche et la Kasbah. Il permettra des vi-sites panoramiques sur la baie, le port et la médina. Une restauration en cours de la muraille de la mé-dina et de la Kasbah. 1ère tranche des travaux de restauration affé-rente à la jonction Port – Médina, s’étendant de Dar Elbaroud à Dar

Elhajoui. Équipements culturels et un musée sur une superficie de 15.000 m². Un palais des congrès d’une capacité de 1.500 places. Un multiplexe cinématographique d’une surface de 7.000 m². Espa-ces publics 30 Hectares dont un parc et 4 grandes places allant de 2 à 8 hectares.

Le Maroc a mis 7,7 MMDH pour le plan de Tanger-métropole. Les projets en cours, en réalisation ou en finition. Rocade du Sud et double voie de la baie de Tanger au Cap Spartel vers Asilah. 10 parkings souterrains. Port de plai-sance et de loisirs axé sur la croi-sière et le fast-ferry, marina et port de pêche. L’enlèvement de l’épave échouée à l’entrée du port est en cours de réalisation. Nouveau port de Ksar Sghir. Port de Tanger Med. Renault-Nissan et peut-être Toyota demain. Travaux de construction d’un passage sur l’autoroute Tan-ger Med. Réaménagement de la corniche. Plusieurs terrains in-dustriels. Le TGV dont l’Arabie Saoudite vient d’apporter une gé-néreuse contribution avec un don de 160 millions d’euros. Fonds « Wessal »: Les Emiratis injectent près 1 milliard de dollars dans le

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tourisme marocain. Des parcs d’at-traction. Une nouvelle gare ferro-viaire et une nouvelle gare rou-tière. Des abattoirs. Une fourrière municipale. 6 marchés de proxi-mité, le premier marché de quar-tier à Mesnana. Nouveau marché de gros. Rénovation des grottes d’Hercule. Rénovation de la villa Harris construite à la fin XIXème siècle par le journaliste britanni-que Walter Burton Harris, envoyé spécial du «The Times» et le jardin de Rmilate. Meilleur entretien des jardins publics. Projet de construc-tion d’une ville nouvelle près de Tanger, Chrafat. Nouvelle Tanger Free Zone. Construction du palais des arts et de la culture. Rénovation du Théâtre Cervantès qui a fêté ses 100 ans en décembre 2015 devenu marocain. Projet d’un tramway. Projet de Rmilate et Pardi-caris. Nouveaux équipements commu-naux aux normes. Réalisation de la station de pompage Amendis. Stade de football, stade de tennis.

Terrains pour le basket-ball, vol-ley-ball et un terrain de pétanque. Une cité des sports aux standards internationaux sur 60 hectares. Tanger aura bientôt son premier mall commercial Socco Alto au quartier California le plus huppé de la ville de Tanger. 3 hôtels et 2 résidences touristiques supplé-mentaires sont prévus. Travaux de rénovation et d’extension de 2 hô-tels sont en cours. 22 projets tou-ristiques en cours de réalisation, projets qui devraient voir le jour entre 2016 et 2017, seront réalisés au niveau de la forêt diplomati-que, du Cap Malabata, de la zone de Ghandouri, de la route de la Montagne, Melloussa, Boukhalef, Haouara, Boubana, ainsi qu’au ni-veau de la zone urbaine de Tanger. Construction de l’hôpital universi-taire. Rénovation des lieux de culte et des cimetières. Construction de 25 nouveaux établissements sco-laires, 21 crèches, extension de 4 écoles, reconversion de 166 clas-

ses du préfabriqué en construc-tion en dur et le branchement de tous les établissements scolaires aux réseaux d’eau et d’électricité. 4 nouveaux dispensaires, 6 cen-tres de santé requalifiés. L’hôpital Mohammed V sera réhabilité. Un établissement pour les urgences. Un centre de santé polyvalent. En-fin, le Maroc veut relancer le méga projet du tunnel sous-marin devant relier le Maroc et l’Espagne.

Ceci étant dit, c’est vraiment énor-me, le programme de la recon-version de la ville de Tanger est fantastique, rénovateur et réforma-teur, surtout très ambitieux. La mé-tropole sera tournée irrémédiable-ment vers l’avenir. Une meilleure qualité de la vie, de l’environne-ment social, de l’environnement économique, de l’environnement sportif, cultuel, culturel et artisti-que. Le patrimoine et les atouts de Tanger d’antan seront optimisés et mieux valorisés qu’auparavant.Tanger aura sans aucun doute beaucoup de villes envieuses et jalouses, pas les villes marocaines qui auront aussi leur part de gâ-teau, mais les villes de nos voisins, l’Espagne et l’Algérie. Tant mieux pour nous et pour nos générations futures.(Lire l’article concernant la corniche: http://goo.gl/zBH5eo )

Sarie Abdeslam

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Une foulardée dans le métro….Depuis le 13 novembre, rien n’est plus pareil. Mais c’est surtout depuis le 20 novembre, lorsque notre gouvernement a décidé d’augmenter le niveau de la mena-ce à 4, que les choses se sont réellement aggravées. En effet, nous, citoyens de Bel-gique étions tous derrière nos écrans afin de savoir ce qu’il en était, l’air très grave et très inquiet. La peur avait été véhiculée au sein de toutes les chaumières, les rues de Bruxelles n’étaient plus « safe » : la ca-pitale de l’Europe et ses habitants étaient menacés. Puis, quelques jours après, le ni-veau est enfin descendu à 3, on ne sait pas trop pourquoi, mais personnellement j’y ai trouvé du soulagement. La vie pouvait reprendre son cour. Donc je suis sortie, re-prendre mon quotidien, en tant que belge d’origine étrangère et surtout, de confes-sion musulmane qui porte un foulard. En écrivant « musulmane », j’ai déjà un ras-le-bol qui me vient à l’esprit : comme les autres, j’en ai assez d’entendre parler d’islam, de radicalisation, de terrorisme, de jihadistes et tout cela, dans une même phrase. J’en ai complètement assez. Aux informations, ils ont su depuis 2001 au moins, nous farcir à toutes les sauces l’is-lam, le terrorisme et les musulmans. Mal-heureusement, pour plusieurs, les médias sont la seule voie par laquelle ils peuvent avoir une rencontre avec cette commu-nauté diverse et plurielle. Par les médias mais aussi par le biais du métro, transport en commun utilisé par beaucoup de ci-toyens aux origines diverses. Il m’arrive d’ailleurs souvent de prendre les métros et donc, de me mélanger à cette diversité bruxelloise qui comporte selon une étude, 75% de bruxellois, d’origine étrangère. Aussi, le mercredi 25 Novembre, je me suis préparée pour aller travailler. Com-ment allais-je m’habiller ? Et surtout était-ce réellement sécurisé ? J’avais une double peur : celle d’une musulmane qui risque de se faire agresser, car elle représente cet islam apparemment très violent (et un cas notamment avait été relaté la veille, dans les journaux à propos d’une femme qui porte le foulard et qui s’est vu rouler des-sus par un conducteur qui lui avait pour-tant permis de passer sur les passages pour piétions), mais aussi, en tant que citoyenne bruxelloise qui ne savait pas ce qui pou-vait réellement arriver. Une double peur et de l’angoisse à n’en plus finir, voilà ce dont il était question. J’ai donc décidé de

ne rien changer. Peut-être que finalement, la réalité est moins grave que ce que l’on véhiculait à la télévision. Peut-être.

J’ai donc arrangé mon foulard noir sur la tête, car ce jour-là, je n’étais pas d’hu-meur à mettre de la couleur, mais surtout, cela convenait avec ce que je portais. J’ai rapidement préparé mes sacs, l’un avec mes repas de la journée, et puis l’autre, qui était en réalité, mon sac à main. Je suis montée dans ce métro, il y avait une place où je me suis donc assise avec mes deux gros sacs. Très vite, j’observe le re-gard d’un des passagers, un regard insis-tant, grave et cela en observant mes deux grosses besaces. Elle ne cessait guère de me regarder, pensant certainement qu’elle vivait les derniers instants de sa vie. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’il y avait dans mon gros sac : un thermos, une boite à tartine, des mandarines, une bouteille d’eau ainsi que ma grosse écharpe acheté comme mon châle sur la tête, chez Zara. Oui, mon foulard faisait peur. Il faut sa-voir, qu’à la base, avec ces châles que je porte, je faisais déjà assez exotique pour certains. J’étais donc dorénavant, la belge exotique qui pourrait être une collègue de l’EI. Qu’il fait bon de vivre à Bruxelles ! N’est-ce pas ? Les préjugés ne s’arrêtent jamais ! Quelques arrêts plus tard, c’est un homme qui vient s’asseoir en face de moi, le regard noir, l’air violent, il s’exclame alors : « Vous les terroristes, vous sortez de ce métro ! Bande de sale arabe ! Rentrez chez vous ! ». Avoir à faire à ce genre d’in-dividus en plein matin, et dans un contexte où tout le monde est dans le droit d’être inquiet, n’arrangeaient rien à la situation. Il voulait que je sorte et moi j’allais être en retard à mon lieu de travail. Il m’avait insulté de sale arabe, sans savoir de quelle origine j’étais, et en l’occurrence, pas ara-be. Il m’avait donc agressé verbalement. Était-ce plus facile pour un homme de s’en prendre à une femme portant un fou-lard ? Et si le wagon du métro n’était pas remplit, aurait-il eu la lâcheté de m’agres-ser physiquement ? Devais-je m’inscrire à un cours de self-défense ? Devais-je lui répondre ? Mon cœur ne cessait de battre et les regards autour de moi étaient beau-coup plus forts que leur silence. N’y avait-il personne dans ce métro qui puisse faire comprendre à cet homme que je n’avais à voir ni avec les terroristes, ni avec le radi-calisme ? Et où devais-je partir ? C’était donc cela que le peuple belge souhaitait ?

Qu’une belge de confes-sion mu-sulmane s’en aille ? Mais où ?

Puis, avant même que je ne puisse répondre, une autre femme de confession musul-mane, portant un long foulard et qui ca-chait tout son corps entra dans le même wagon, le Monsieur sans dire un mort, sorti furieux du métro. A mon avis, c’était pour lui, un peu de trop. La femme portait également un gros sac, et sans attendre qui que ce soit elle lança : « Pas de panique, je suis professeur de gym et c’est juste mon sac de sport ! ». Un soulagement général se fit sentir dans le métro et quelques re-gards indulgents se sont formés sur cer-tains visages. Parfois, il suffit d’un regard ou d’une posture physique pour intimider, faire peur à autrui. Et cela semble devenir un quotidien que, nous, musulmanes, de-vons assumer. Pour quelles raisons ? Parce que nous avons décidé de porter un bout de tissu sur la tête… Et bien évidemment, il n’y cache que des cheveux… Cepen-dant, je ne cesse de me poser cette ques-tion : Y a-t-il un avenir pour des citoyens de confession musulmane en Belgique ? Est-ce que nos libertés fondamentales vont être remises en cause ? Parce qu’au-delà du bout de tissu, il y a des préjugés qui vont augmenter ces actes islamopho-bes, ces discriminations présentes bien avant les attentats de Paris. Par ailleurs, y-aura-t-il de l’emploi pour les jeunes qui n’en trouvent toujours pas ? Parce que me-nace ou pas, cela ne change rien pour eux : ils cherchent à travailler. Enfin : Qu’est-ce que le gouvernement belge va faire, à pro-pos d’un problème à la base de la consé-quence du jihadisme contemporain, et qui s’articule sur la vente d’armes à ces pays dis « musulmans » ? Parce qu’il ne faut pas se leurrer : le problème est multiple et l’islam est un point qui est tout en bas de la liste.

BEN AISSA Ikram, Ecrivaine.

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Découvrez ce secteur qui

recrute 2000 emplois grâce

aux migrants et ce n’est pas fini...

C’est une information Bel RTL: Environ 2.000 em-plois ont été créés pour gérer l’accueil des réfugiés. En quelques mois, un millier de personnes ont été recrutées par Fedasil, par la Croix-rou-ge, l’Office des Etrangers ou encore par le commissariat gé-

néral aux réfugiés et apatrides. A ce nombre, il faut encore ajouter tous les collabora-teurs engagés dans le secteur privé. Et ce n’est pas fini, de nombreux jobs sont encore à pourvoir.

http://goo.gl/nOxO8p

Cours de français pour les imams,

émissions pour le culte

musulman

Voici les mesures du minis-tre Marcourt pour lutter contre la radicalisation. Imposer des cours de français aux imams. Mieux encadrer les conseillers moraux islamiques qui visi-tent les prisonniers ou les ma-lades. Mais aussi introduire,

en radio comme en télévision, des émissions concédées au culte musulman, sur les ondes de la RTBF. Ce sont trois des huis projets que le ministre Marcourt met sur la table pour lutter contre la radicalisation.http://goo.gl/95Zn10

«Nous avons besoin des migrants»Estime le président de l’Unizo Pour Karel Van Eetvelt, président de

l’union flamande des entrepreneurs indépendants (Unizo), il ne fait aucun doute que nos entreprises ont besoin des migrants. Karel Van Eetvelt ex-pliquait ce week-end au journal De Zondag que différentes orientations techniques et technologiques en Belgique souffrent d’une demande de travail plus grande que l’offre disponible. «Soit ces entreprises partent à l’étranger, soit nous com-blons cette lacune par des migrants.» http://goo.gl/9QEK0G

La Belgique dans le top 10 des pays les plus ignorants au monde

Le bureau d’enquête anglais Ipsos MORI Social Research Institute a effectué des tests de connaissance générale dans 33 pays. Et devinez quel pays se trouve parmi les plus mauvais ? https://goo.gl/kogvyP

R u d i Ve r v o o r t ( P S )Il faut remet-tre l’islam saou-dien à sa place.

Le ministre-Président bruxellois veut donner sa chance à un «islam diffé-rent, belge». Il rejette les demandes flamandes de fusion des zones de police. Ce serait un premier pas vers la fin de la Région. Discret depuis les attentats du 13 janvier, Rudi Ver-voort (PS) a pourtant été doublement fragilisé par les suites du drame de

Paris. Comme chef du gouvernement bruxellois, il incarne une Région dé-criée en raison de l’éclatement et de l’inefficacité de ses structures. En tant que figure majeure du PS, il repré-sente un parti accusé d’avoir sous-es-timé le danger islamiste. Contrepoint. Source La Libre

H ô t e l M o z a r tIl y’a certaine élégance de faire quelque chose gratuitement dans un monde foncièrement marchand et injuste .

Rue Marché aux Fromages, 23 • 1000 Bruxelles

Tél.: +32 2 502 66 61 • Fax.: +32 2 502 77 58 - [email protected]

Voir le reportage vidéo (en Néerlandais): https://youtu.be/c7ewgI3anZ4

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Yassine 16 ans, inter-pellé et conduit au poste

A la suite d’un débat scolaire qui a provoqué une islamo-paranoïa

Cédant à un emballement qui pré-sente tous les symptômes de l’isla-mo-paranoïa aiguë, l’établissement secondaire belge « L’Athénée royal de Jette » a manqué cruellement de discernement, vendredi 4 décembre,

en s’imaginant que derrière le jeune Yassine, 16 ans, sommeillait un « islamiste » en herbe faisant l’apologie du terrorisme en classe.

http://goo.gl/qIx1xS

Pétition Fête du SacrificePlateforme des musulmans de Belgique PMB

Considérant, Que la célébration de la fête du sacrifice est une obligation religieuse prescrite par l’Islam et qu’il n’existe aucune substitution possible à ce sacrifice.Considérant, Que la fête du sacrifice est une prescription annuelle qui regroupe tous les musulmans et durant laquelle l’aspect social est fortement considéré dans la mesure où c’est une opportunité pour renforcer voire renouer des liens familiaux et amicaux...

Pétition: https://16667.lapetition.be/

Actiris ne fera pas appel de la décision du tribunal de Bruxelles

les employées autorisées à porter le voile

L’équivalent bruxellois du FOREM a décidé de ne pas faire appel de la décision du tribunal du travail de Bruxelles qui ordonnait la modification de son règlement d’ordre intérieur. Trois employées avaient déposé plainte, elles ont obtenu gain de cause. Elles sont maintenant douze à porter le voile, selon la Dernière Heure.

Lire la suite: http://goo.gl/4MaBi4

Les mosquées de Bruxelles n’ont pas besoin d’être re-connues: le fric, elles l’ontLe ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a appelé lundi le gouvernement fédéral à revoir avec l’Arabie saoudite le bail emphytéotique relatif à la grande mosquée du Cinquante-naire de Bruxelles. La N-VA s’est réjouie de telles déclarations. Interrogé dans le Morgen au sujet de ce bail et de l’influence de cette mosquée qui diffuse un islam particulièrement conservateur, Rudi Vervoort estime qu’«on ne peut pas s’en défaire complètement mais qu’on peut dire: ‘Chez nous, c’est fini’, il faut arrêter d’importer sans cesse votre islam à Bruxelles.» http://goo.gl/mu2CYw

A L’occasion De La Journée In-ternationale Du MigrantNous avons le plaisir de vous inviter à une conférence sur la problématique de l’emploi des personnes d’origine étrangère en Belgique qui aura lieu le vendredi 18 décem-bre 2015, Rue du Méridien 10, 1210 Bruxelles (metro Ma-dou), de 14hoo à 18h00. Différentes études concordantes confirment une sérieuse discrimination des personnes d’origine étrangère sur le marché belge du travail. La situation des jeunes et des femmes allochtones est encore plus préoccupante. Il est dès lors important de se pencher sur cette question

d’actualité de la discrimination. Comment ces victimes de la discrimination vivent-elles cette situation? Qu’atten-dent-elles des pouvoirs publics? Ces derniers peuvent-ils constituer une altérnative au marché privé du travail qui demeure discriminant? L’emploi dans le secteur public peut-il être une solution? https://goo.gl/HSF42S

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S a h a r aLa Cour européenne annule partiellement l’accord agricole entre le Maroc et l’UE La Cour européenne a rendu ce jeudi un verdict annulant l’accord agri-cole entre le Maroc et l’Union européenne, au motif que cet accord inclut les produits en

provenance des provinces saha-riennes. Coup de théâtre dans le dossier saharien, après le verdict rendu ce jeudi par la Cour euro-péenne annulant partiellement l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne! Selon l’arrêt du tribunal européen, «le Conseil de l’Union européenne n’a pas vérifié si l’exploitation

des ressour-ces natu-relles du Sahara sous contrôle marocain se faisait ou non au profit de la population de ce territoire».

http://goo.gl/T4JreH

Oussama, jihadiste en culottes courtesOussama Chaara, 13 ans, est une véritable star dans le quartier de Béni Makada, à Tanger. Sa particularité : être passé du mou-vement du 20-Février aux rangs de Daesh. En novembre 2013, il avait rejoint son père, Ahmed Chaara, en Syrie, devenant ainsi le plus jeune

jihadiste marocain. Neuf mois plus tard, voyant ses frères marocains membres de factions rivales s’en-tre-tuer, le père décide de renvoyer sa famille au Maroc pour la mettre à l’abri.Avec sa mini-expérience syrienne, le jeune garçon au visage d’ange devient la coqueluche des chaînes de télévision, qui s’arrachent son témoignage. Il commence alors à monnayer ses sorties médiatiques :

7 000 dirhams (plus de 600 euros) pour une chaîne américaine, 4 000 pour une marocaine et 2 000 pour une espagnole, « à cause de la crise ». Mais pas question de trop faire baisser les enchères. Récemment, un journaliste néerlandais lui a proposé 500 dirhams. Il a refusé net. Sourve Jeune Afrique 9/12/2015

Le caractère multiculturel des Diables est un mauvais exemple pour un Flamand sur 5

Un Flamand sur cinq estime que le caractère multiculturel des Diables rouges ne constitue pas «un bon exem-ple» pour les jeunes, ressort-il d’une enquête qui sera publiée par Fan, le

magazine de football du Nieuwsblad, samedi. Tout aussi interpellant, une personne interrogée sur quatre estime que les cris de singe entendus dans les tribunes quand un joueur de couleur a le ballon ne sont pas racistes. L’en-quête, qui a été menée auprès de 1.020 Flamands, indique encore que 62% des personnes se rendant fréquemment au stade ont déjà été témoins d’un inci-dent à caractère raciste. L’Union belge de football espère qu’un changement

de mentalité est à l’oeuvre. «Quand un raciste applau-dit un goal de Ro-melu Lukaku, il doit bien se rendre compte que quel-que chose cloche ? «, espère le président de l’UBRSFA, François De Keersmaecker.

http://goo.gl/uqLqDo

L’institut MEDEA vous informe de la tenue du séminaire

suivant: Séminaire organisé par le Centre d’études de la coopération interna-tionale et du développement (CE-CID) Professeure Firouzeh Naha-vandi, directrice du CECID

vendredi 18 décembre 2015 de 16H à 18H

Résumé: Les attentats de Paris, le 13 novembre 2015 et le passage à un niveau 4 de menace en Belgique ont suscité de nombreux discours politiques et médiatiques ayant re-cours à un vocabulaire de plus en plus ciblé à travers lesquels la peur tient une place centrale. Ce sémi-naire où interviennent deux grands spécialistes de la propagande vise à donner des clés de compréhension de la situation actuelle par la mise en perspective historique et l’ana-lyse de la communication tant de l’État islamique (Daech) que des autorités et médias occidentaux.

Tél : +32 (0)2 650 20 21

[email protected] - http://www.ulb.ac.beAv. Jeanne, 44 CP 124, bureau S15.115

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Page 8: Dounia News, 13 décembre 2015

Pour cet hiver 2015Ummah Charity est présent en Chine, en Palestine (Gaza, Palestine) et en Syrie aux

côtés de milliers de familles pour apporter tentes, vête-ments, chauffages, matelas, lait pour bébé et colis alimen-taires. L’hiver est rude, ils ont

besoin de nous maintenant ! Votre aide est primordiale, participez à la solidarité !https://goo.gl/r2FAZ2

1 transaction sur 7 impliqueun pot-de-vin

Pourcentage des transac-tions avec des adminis-trations publiques pour lesquelles des entreprises ont dénoncé une demande de pot-de-vin

Des passants réagissent à des extraits violents de la Bible qu’ils

pensent être du Coran (VIDEO)

Deux jeunes hollandais actifs sur la chaîne You-Tube ‘Dit is Normaal’ ont mené une expérience so-ciale. Ils ont lu des passa-ges d’une Bible préalablement «déguisée» en Coran à des passants de La Haye, aux Pays-Bas.

https://youtu.be/zEnWw_lH4tQ(En Néerlandais soustitrage en Anglais)

Twitter dévoile les hashtags les plus utilisés sur le réseau social en 2015Les hashtags #Jobs, #Quran et #ISIS ont été les plus employés sur Twitter au cours de l’année 2015, indique lundi le réseau social de microblogging dans un communiqué. Les hasthags #PrayForParis, #Charlie-Hebdo, #JeSuisCharlie ou encore #BlackLivesMatter figurent également dans le top...

L’Arabie Saoudite doit cesser de financer les islamistes radicaux

L’Allemagne a publiquement ex-horté l’Arabie Saoudite d’arrêter de financer les radicaux, via son Vice-chancelier Sigmar Gabriel. Celui-ci a demandé que soient coupés les subsides destinés aux Wahhabites. «Nous devons faire comprendre aux Saou-diens qu’il est temps d’arrêter de détourner le regard.» Gabriel est particulièrement renommé pour son franc-parler http://goo.gl/R0gPoE

Trophée du vivre ensembleUn encouragement pour toutes les initiatives contribuant au mieu vivre ensemble. Il est important de mentionner que l’avenir se construit ensemble dans la reconnaissance de l’altérité. Une société se sclérose lorsqu’elle nie sa diversité en cherchant à faire fusionner toutes ses composantes. Il s’agit donc de faire

coexister dans un but commun des particularités qui se reconnaissent. Vivre ensemble c’est avant tout apprendre à faire ensem-ble par l’échange et le partage ainsi que le souligne le poète Edouard Glissant : « l’Echange : la somme mise en commun des enseignements et des renseignements portant sur tout ce qui agite et féconde la pensée-monde... La Relation, la poétique, au sens agissant du mot, qui nous hausse en nous-même et la solidarité, par quoi nous manifestons cette hauteur. ». http://goo.gl/aDmkh4

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Page 9: Dounia News, 13 décembre 2015

L’État Islamique en Irak et au Levant

Appelé encore Daesh en arabe, est un pure pro-duit des Occidentaux. Les occidentaux, par ricochet l’Afrique, subissent actuel-lement l’effet boomerang de leurs actions déstabilisatrices du monde arabe et n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. La Libye, la Syrie et l’Irak, bases arrière de Daesh, ont en commun d’être des pays arabes gouvernés par des dictateurs dont un seul est toujours au pouvoir, Bachar al-Assad, d’avoir subi une déstabilisation des occidentaux soit par des bom-bardements et l’exécution de leurs dirigeants soit en entrainant et armant des opposants.

http://goo.gl/XE82Nb

Italie Les travailleurs marocains

rapportent près d’1,5 milliard d’euros au fisc

Un total de 146.996 travailleurs marocains contri-buent au régime fiscal italien avec des revenus décla-rés qui s’élèvent à 1.643 millions d’euros. Selon un rapport sur l’immigration en Italie, présenté récemment à Rome, le nombre des Marocains résidant en Italie, atteint 449.058 (dont 45.9% de sexe féminin), représen-tant 9 % Lire http://goo.gl/Yz77ya

Guide: Le fait religieux en entreprise

La collection « Vivre ensem-ble, travailler ensemble » que la CFDT propose est au ser-vice des militantes et militants qui, dans leur action syndicale, sont confrontés à des défis sociétaux. https://goo.gl/k9XpvG

Etre Palestinien en Israël Ben White

Investig’Action vous propose quelques morceaux choisis du livre de Ben White, Etre Palestinien en Is-raël. Edité par La Guillotine, cet ouvrage indispensa-ble traite d’une question clé ignorée par le “processus de paix” officiel et par les commentateurs les plus in-fluents : celle de la minorité palestinienne à l’intérieur d’Israël. Malgré sa considérable population palesti-nienne en pleine croissance, ce pays se définit, non comme un État de ses citoyens, mais comme un État juif. White démontre que l’insistance à privilégier constamment un groupe ethnoreligieux sur un autre n’est pas compatible avec les valeurs démocratiques: https://goo.gl/enmv5gaDix éléments clés sur les citoyens palestiniens d’Israël. Dix faits têtus et éclairants sur la «seule démocratie du Moyen-Orient»: http://goo.gl/oszmrTaLes citoyens palestiniens d’Israël. Introduction du livre: http://goo.gl/1OlUZkaContrecarrer le changement démocratique. Com-ment les efforts démocratiques sont criminalisés: http://goo.gl/QcP7Ye

La remarquable percée de l’Union des Démocrates

Musulmans Français lors du premier tour

des régionalesC’est le petit parti qui monte malgré le silence ou la diabolisation politico-médiatique, les moyens fi-nanciers restreints et son corollaire, des bulletins de vote en nombre réduit, le climat anxiogène ambiant et la vampirisation des urnes par le FN, l’Union des Démocrates Musulmans Français, représentée par Nizarr Bourcharda, tête de liste du mouvement en Île-de-France, vient de s’illustrer par une remarqua-ble percée en ce dimanche 6 décembre, date du premier tour des régionales. http://goo.gl/Bclmpq

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Page 10: Dounia News, 13 décembre 2015

Les croisades, alibi des djihadistes ?

Grand connaisseur du monde arabe, Charles Henne-ghien évoquera le 17 décembre à la tribune l’UTD un thème d’actualité: les croisades… et le djihad. Charles, vous avez longtemps vécu au Maghreb? Est-ce que ça fait de vous un spécialiste de ces pays? Je suis arrivé à Oujda au Maroc en 1962 en tant que médecin. J’y

suis resté huit ans. Puis, par la suite, comme reporter, je connaissais assez d’arabe pour ne pas être confondu avec les touristes. Avec mon épouse Paulet-te, nous sommes souvent retournés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, notamment pour mon livre ...

Cet article est réservé aux abonnés.

ttp://goo.gl/C2m6EN

«Cher monsieur Trump, moi musulmane,

je représente la plus gran-de menace pour l’EI»

Dans une lettre ouverte, une jeune mu-sulmane fustige la proposition du milliardaire Donald Trump d’empêcher temporairement aux musulmans d’entrer aux États-Unis. La lettre de Nazanin Amini est diffusée par The Huffington Post. Selon le site d’infos, Nazanin Amini est musulmane, Américaine et analyste financière. Sur son profil Twitter elle écrit qu’elle a fait des études de comportement politique à l’Université Duke et que «Dieu, la musique et le chocolat» lui procu-rent du réconfort.

http://goo.gl/CyvfnO

Une pétition anti-Trump, lui interdisant l’entrée

du Royaume-Uni, bat des records de signatures

Au rythme effréné où s’apposent les signatures (plus de 440 000 ) sur la pétition diffusée mardi sur le site du Parle-ment britannique, afin d’appeler à refouler Donald Trump à son entrée au Royaume-Uni, le nabab new-yorkais de l’immobilier et triste sire de la politique américaine risque fort de ne plus pouvoir fouler les terrains de golf écos-sais qu’il affectionne tant, ayant réussi à faire l’unanimité contre lui dans tout le royaume, des allées de Buckingham Palace au 10 Downing Street, en passant par les rives agi-tées de la Tamise, sans oublier la Toile en pleine efferves-cence.

http://goo.gl/gUb4bwLa pétition: https://goo.gl/4JqXbD

La réponse percutante de Muhammad Ali à D. TrumpA 73 ans, Muhammad Ali, le puissant gladia-teur des rings entré dans la légende de la boxe, a préféré à l’art de l’esquive, dont il était le maître incontesté, la réponse percutante rendue coup pour coup à Donald Trump et à son florilège de contre-vérités abjectes, de mesures radicales sorties de son chapeau, et de propos islamophobes de plus en plus délirants. http://goo.gl/Td3JnJ

D o n a l d Tr u m p a i m e l e s M u s u l m a n s r i c h e s m a i s v e u t i n t e r d i r e l ’ e n t r é e d e s a u t r e s m u s u l m a n s

a u x É t a t s - U n i sL e m i l l i a r d a i r e a m é r i c a i n D o n a l d Tr u m p , e n t ê t e d e s s o n d a g e s d e s p r i m a i r e s r é -p u b l i c a i n e s p o u r l a M a i s o n B l a n c h e e n 2 0 1 6 , a a p p e l é l u n d i à b a r r e r l ’ e n t r é e d e s m u s u l m a n s a u x E t a t s - U n i s , p r o p o -s i t i o n a p p l a u d i e p a r s e s p a r t i s a n s m a i s d é n o n c é e à d r o i t e c o m m e à g a u c h e

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Page 11: Dounia News, 13 décembre 2015

Tariq Ramadan: «les imams belges doivent être formés en Belgique» Jean-Claude Marcourt veut développer un islam de Bel-gique Les huit propositions de Marcourt pour un islam de Bel-gique http://goo.gl/ludmFcJean-Claude Marcourt: «L’islam de Belgique doit vivre en harmonie avec nos normes»Rudi Vervoort: «Les mosquées de Bruxelles n’ont pas besoin d’être reconnues: le fric, elles l’ont»Belgique : l’égalité des femmes et des hommes «pas encore acquise»Lutte contre le terrorisme : alerte 4 sur nos libertés indivi-duelles Le PPS contre le nouveau délai de régularisation accordé aux mariages coutumiers La Wallonie pourrait abriter la base logistique du GPS européen Galileo

L’industrie des noms de domaine brasse des milliards. Au Maroc, on stagne pourtant encore avec seulement 60.000 sitesLe prochain filmde Nabil Ayouch s’appellera «Razzia» La ceinture de sécurité obligatoire dans les autocars à partir de 2016 Le Conseil des droits de l’homme plaide pour une plus grande liberté de manifester Air Arabia Maroc reliera Marrakech à Pau en France à partir d’Avril 2016 Rapport : Plus de 38.000 cas de violence à l’égard des femmes enregistrés en 2014Fuite des capitaux : 40 milliards de DH échappent au Maroc par anLa police marocaine prononce un mandat d’arrêt à l’at-tention de Salah Abdeslam Le président du Medef attendu au Maroc

Un chrétien espanol recrutait des jeunes «musulmans» pour Daech! Parlement Européen : Louis Michel: face aux migrations, «l’Europe forteresse n’est pas une solution» Le gouvernement suédois envisage de fermer le pont rou-tier Öresund, qui relie la Suède au Danemark, si le flux record de réfugiés se maintient

Angela Merkel élue « per-sonnalité de l’année 2015″ par le Time magazine La construction de la première clôture entre deux pays membres de l’espace Schengen est un fait26% des djihadistes européens sont rentrés au pays et per-sonne ne sait pourquoiFrance. Déchéance de nationalité : le gouvernement s’ins-pire de l’extrême droite Feu vert à la création d’une mission d’information sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culteConversion à l’Islam radical: Un danger réel pour les jeunes Juifs de France http://goo.gl/mJCIffManuel Valls : il y a nécessité de «protéger» les musul-mans En Suède aussi, l’extrême droite prospère sur le rejet de l’immigrationFraude fiscale: Le fisc envisage de rémunérer ses infor-mateurs

«Nous ne voulons pas faire de la guerre actuelle, une guerre entre les Etats-Unis et l’Islam «, a déclaré le Prési-dent américainEn 12 ans, les armes ont plus tué aux USA que les over-doses, le SIDA et la guerre réunisLe nombre des djihadistes en Irak et en Syrie a doublé en un anPour Daech, le FN a raison, les musulmans n’ont rien à faire en FranceLa prochaine Conférence de l’ONU sur la lutte contre le réchauffement climatique (COP22) aura lieu du 7 au 18 novembre 2016 à Marrakech.Mark Zuckerberg : Facebook s’engage à protéger la com-munauté musulmaneL’islamophobe Donald Trump doit une partie de sa for-tune à de riches musulmans Une majorité d’Américains en désaccord avec Trump sur les musulmansL’acteur américain Samuel Jackson dénonce la mon-tée en flèche de l’islamophobie aux Etats-UnisVenezuela : défaite électorale pour les héritiers de ChávezLe président algérien est sorti de l’hôpital et a quitté la France Le président algérien est sorti de l’hôpital et a quitté la France

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Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 13 décembre 2015, webmaster Sarie Abdeslam, propulsée par Splio

L’islamophobie,ce n’est pas la cri-tique de l’islam. Ce sont les actes de racisme et les discriminations qui visent spécifi-quement les per-sonnes musulma-nes ou supposées telles. Cette for-me particulière de racisme progres-se, au point de se transformer, dans certains pays, en véritable para-noïa d’État.