TWIDECO NEWS 3

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La Région à la une DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Politique et business sont-ils compaptibles ? Le Conseil régional du Centre • Xavier Terrien : CFAiUrC • Laure MoineL : KPMG • David ALbAreT : Lord Patrimoine Elodie BELLOY HERVET La ferme des HAYEs Fabien BOUTARD Dirigeant de la société Boutard Christophe DEGRUELLE président d’Agglopolys REGARD SUR... P.4 C’EST ARRIVÉ PRèS DE ChEZ VOUS...  P. 8 & 9 TOUS ÉGAUX, TOUS  ENTREPRENEURS P. 12 COUP DE COEUR  / COUP DE GUEULE ENGAGÉ(E)S & MOBILISÉ(E)S P. 13 Littérature, cinéma, arts... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander ! CULTURE & VOUS... P. 15 LA MINUTE EXPERT P.5 TWIDECO news DIRECTEUR DE La PUbLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTRICE EN ChEf Lucie BRASSEUR RéDaCTION : Mylène JOUVE, Lucie BRASSEUR SECRéTaRIaT DE RéDaCTION : Marie-Hélène PATINOTE MaQUETTE : AM cONSULTANT PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINET édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS Orléans 503 309 718. 18 rue bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAN (45) Routage : Dautry Tromas / ORLÉANS (45) INfORMATIONS LÉgALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). ISSN en cours Dépôt légal en cours soMMAiRE Le 21 Mars dernier, François Bonneau était réélu à la présidence du Conseil Régional. L’économie, étant la première compétence des Conseil Régionaux, nous souhaitions, dans ce numéro, rap- peler les fonctions, missions et compétences du Conseil Régional de manière générale, proposer aux dirigeants de la région et à tous nos lecteurs un portrait de l’homme à la tête de la structure et pré- senter ses engagements en matière de développement écono- mique. A la veille de la période électorale, les entrepreneurs, au moyen du Livre Blanc des Entreprises de la Région dressaient plusieurs constats et en parallèle proposaient des solutions afin de participer à l’amélioration et à la compétitivité du territoire. Monsieur François Bonneau, motivant d’autres choix média- tiques, n’a pas répondu à nos questions, nous lui avons donc adressé, au travers d’une lettre ouverte, en pages centrales, nos interrogations quant à ses engagements en matière de dévelop- pement économique et en lui souhaitant tous nos vœux de réussite dans cette tâche ardue, alors que la reprise tarde à arriver. CRCI Centre Mardi 6 avril 2010 N°3 En partenariat avec www.twideco.com Yves Broussoux, président de la chambre de commerce et d’industrie du Loiret, a été élu le 25 mars à la présidence de la chambre régionale de commerce et d’industrie Centre (CRCI) En présence du préfet de région, deux candidats étaient en lice, Yves Broussoux (Loiret) et Yvan Saumet (Loir et Cher) ; le pre- mier a été élu dès le premier tour avec 16 voix contre 14 et un vote blanc. L’assemblée a ensuite élu le Bureau de la CRCI, composé des présidents des CCI départe- mentales. Paulette Picard, la présidente sortante – élue au conseil régio- nal lors du scrutin de dimanche 21 mars - est maintenant pre- mière vice-présidente, Roger Mahoudeau – également conseil- ler régional - est trésorier de la CRCI, Joël Alexandre secrétaire trésorier adjoint. Alain Courtois et Pierre Fer- rand sont les deux autres mem- bres du Bureau. Yves Broussoux présentera son programme d’actions au cours des prochains jours. Il a déjà in- sisté notamment sur son souhait de rassembler les énergies tout en engageant avec volonté la ré- forme des CCI qui passera au parlement à partir du mois d’avril. Photo : Didier DEPOORTER

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Twideco News, le bi-mensuel économique des décideurs de la région Centre.

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La Région à la une

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E

news

Politique et business

sont-ils compaptibles ?

Le Conseil régional du Centre

• Xavier Terrien : CFAiUrC

• Laure MoineL : KPMG

• David ALbAreT : Lord Patrimoine

Elodie

BELLOY

HERVET

La ferme des HAYEs

Fabien BOUTARD

Dirigeant de la société Boutard

Christophe

DEGRUELLE

président d’Agglopolys

REGARD sUR... P.4

C’EsT ARRIvÉ PRèsDE ChEz voUs... P. 8 & 9

ToUs ÉGAUX, ToUs ENTREPRENEURs P. 12

CoUP DE CoEUR  /CoUP DE GUEULE

ENGAGÉ(E)s &MoBILIsÉ(E)s P. 13

Littérature, cinéma, arts...

Tout ce que vous avez toujours

voulu savoir sans jamais oser le

demander !

CULTURE & voUs...P. 15

LA MINUTE EXPERT P.5

TWIDECO newsDIRECTEuR DE la PublICaTIOnLucie BRASSEURRéDaCTRICE En ChEfLucie BRASSEURRéDaCTIOn : Mylène JOUVE, Lucie BRASSEURSECRéTaRIaT DE RéDaCTIOn : Marie-Hélène PATINOTEMaquETTE : AM cONSULTANTPaRTEnaRIaT & annOnCEuRS :Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINETédité par : Twideco SaRl au capital de 5000 €RcS Orléans 503 309 718.18 rue bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de brayeStandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAN (45)Routage : Dautry Tromas / ORLÉANS (45)INfORMATIONS LÉgALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).ISSn en cours

Dépôt légal en cours

soMMAiRE

Le 21 Mars dernier, François Bonneau était réélu à la présidencedu Conseil Régional. L’économie, étant la première compétencedes Conseil Régionaux, nous souhaitions, dans ce numéro, rap-peler les fonctions, missions et compétences du Conseil Régionalde manière générale, proposer aux dirigeants de la région et à tousnos lecteurs un portrait de l’homme à la tête de la structure et pré-senter ses engagements en matière de développement écono-mique. A la veille de la période électorale, les entrepreneurs, aumoyen du Livre Blanc des Entreprises de la Région dressaient

plusieurs constats et en parallèle proposaient des solutions afinde participer à l’amélioration et à la compétitivité du territoire.Monsieur François Bonneau, motivant d’autres choix média-tiques, n’a pas répondu à nos questions, nous lui avons doncadressé, au travers d’une lettre ouverte, en pages centrales, nosinterrogations quant à ses engagements en matière de dévelop-pement économique et en lui souhaitant tous nos vœux de réussitedans cette tâche ardue, alors que la reprise tarde à arriver.

CRCI Centre

Mardi 6 avril 2010 N°3En partenariat avec www.twideco.com

Yves Broussoux,

président de la chambre de

commerce et d’industrie du

Loiret, a été élu le 25 mars à la

présidence de la chambre

régionale de commerce

et d’industrie Centre (CRCI)

En présence du préfet de région,

deux candidats étaient en lice,

Yves Broussoux (Loiret) et Yvan

Saumet (Loir et Cher) ; le pre-

mier a été élu dès le premier tour

avec 16 voix contre 14 et un vote

blanc. L’assemblée a ensuite élu

le Bureau de la CRCI, composé

des présidents des CCI départe-

mentales.

Paulette Picard, la présidente

sortante – élue au conseil régio-

nal lors du scrutin de dimanche

21 mars - est maintenant pre-

mière vice-présidente, Roger

Mahoudeau – également conseil-

ler régional - est trésorier de la

CRCI, Joël Alexandre secrétaire

trésorier adjoint.

Alain Courtois et Pierre Fer-

rand sont les deux autres mem-

bres du Bureau.

Yves Broussoux présentera son

programme d’actions au cours

des prochains jours. Il a déjà in-

sisté notamment sur son souhait

de rassembler les énergies tout

en engageant avec volonté la ré-

forme des CCI qui passera au

parlement à partir du mois

d’avril.

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newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 2

En 1944, le droit de vote était accordé auxfemmes, après des décennies durant lesquellesles parlementaires, ces messieurs très sérieux,ont passé des heures dans les cabinets des gou-vernements successifs et/ou dans l’hémicycle del’Assemblée Nationale pour savoir si oui ou non,les femmes avaient les compé-tences intellectuelles et la hauteurde vue sur le monde suffisantespour mettre un bulletin dans l’urnequi, directement ou indirectement,aurait décidé du sort de la nation,des orientations budgétaires et deschoix stratégiques à prendre. or,ce n’est qu’après deux guerresmondiales durant lesquelles, lesfemmes ont assumé l’intégralitéde la gestion du pays, qu’elles ontobtenu, enfin, le droit de vote.

il aura donc fallu attendre 1945pour que le premier bulletin dans l’urne soitglissé par la femme française. Les suffragettes,les féministes ont depuis pris des rides, elles sontdésormais nos mères ou nos grands-mères et sielles ont souvent des cheveux blancs il semble-rait que leur combat en ait pris aussi : le tauxd’abstention des femmes a été supérieur à 60%lors du dernier scrutin. on est en droit de seposer des questions.

Le vote n’a-t-il plus la valeur d’antan ?

La vraie question est là, la population françaisesemble se désintéresser de la politique, chaqueélection est l’occasion de s’étonner des taux re-cords d’abstention, de constater que le citoyenne trouve plus de sens aux élections.

Quand les taux d’abstention s’affichent sur lesécrans, mon sang se glace. Les résultats désor-mais comptent peu. Dès lors que le peuple nes’intéresse que de manière très tiède aux suf-frages, on est en droit de se demander s’il s’agitvraiment d’une victoire démocratique. suis-jeinfluencée par les luttes des femmes de ma fa-mille, les exils successifs liés aux différents ré-gimes totalitaires qui ont asphyxié l’Europe puis

l’Amérique Latine dans la deuxième moitié duXXème siècle pour que mettre un bulletin dansl’urne me donne à chaque élection des frissons.A chaque rituel électoral, l’isoloir, l’urne, puis «a voté »... j’ai l’impression de vivre un momentde l’Histoire, de contribuer à changer le monde.

Je me sens l’une des rares privilé-giées en ce monde du 3ème millé-naire où les régimes totalitaires etautocrates, idéologiques ou reli-gieux prohibant le vote ont encoreune large part du gâteau planétaire.

En 1793, quand olympe de Gougeest morte guillotinée alors qu’elleavait hurlé que si les femmes pou-vaient monter à l’échafaud elle de-vaient être en droit de monter à laTribune, je me dis que mes valeursrépublicaines, égalitaires, soli-daires, fraternelles, et surtout liber-

taires sont des mots devenus coquilles vides.Ces taux d’abstention records m’inquiètent, lapresse explique que les Français se sentent éloi-gnés des organisations politiques, qu’ils ontl’impression que chacun place son copain surdes postes clefs, sans pour autant en avoir lescompétences, que les politiques de tous bords,sont tous les mêmes... Alors que faire pour re-donner envie au pays de s’exprimer, d’user deson droit d’expression premier, pour redorer leblason de la liberté de vote ? Je n’ai pas la ré-ponse, mais ces taux qui, à chaque électioncontinuent de battre des records me déprimenttoujours davantage...

Liberté, démocratie,... à force de se taire, laFrance deviendra-t-elle un pays muet ? Un jour,la rue aussi sera fermée et la liberté d’expressiondisparaîtra, le régime démocratique inventé dansl’Antiquité et que l’on nous reproche de vouloirimposer au Monde, disparaîtra aussi. Ce sera lavictoire de l’autoritarisme sur la liberté. Auxurnes, aux urnes, prenez la parole, exprimez-vous... s’il vous plaît, l’avenir de nos enfants, denos petits-enfants, des générations à venir, dumonde en dépend.

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Il aura donc fallu attendre 1945

pour que le premierbulletin dans l’urne soit glissé par la

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Voter ou ne pas voter : That Is The Question

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

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news3 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

n EN ACTU...PAR LUCIE BRASSEUR

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Trente cinq ans après sa création, la taxe professionnelle estremplacée à compter du 1er janvier 2010 par la contributionéconomique territoriale (CET) composée d’une cotisation fon-cière des entreprises (CFE) et d’une cotisation sur la valeurajoutée des entreprises (CVAE).

En 2010, la nouvelle contribution sera versée au profit de l’Etat,qui abondera le budget des collectivités. A partir de 2011, uneredistribution des impositions directes locales aux différentescollectivités sera réalisée.

CFELes exonérations applicables à la taxe professionnelle ont étémaintenues dans le cadre de la CFE.La CFE a pour base la valeur locative des biens passiblesd’une  taxe  foncière, diminuée de 30% pour les établisse-ments industriels. Les valeurs locatives retenues pour les biens passibles d’unetaxe foncière sur les propriétés bâties (à l’exception des éta-blissements industriels relevant de la méthode comptable) sontbasées sur les valeurs locatives cadastrales issues de la révi-sion foncière du 1er janvier 1970, l’actualisation intervenue en1980 n’étant pas prise en compte.Une cotisation minimum de CFE est établie sur une basefixée par le conseil municipal et comprise entre 200 € et 2000 €. Les taux de la CFE sont votés par les collectivités terri-toriales, pour 2009, dans les conditions et limites applicablesà la taxe professionnelle.

CVAEEn principe, les personnes qui exercent une activité soumise àla CFE et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 €sont soumises à la CVAE qui est égale à 1,5% de la valeurajoutée. En pratique, les entreprises dont  le chiffre d’affaires dé-passe  500  000  €  sont  effectivement  redevables  de  laCvAE ; celles dont le chiffre d’affaires est compris entre 500 000 € et 50 M€ bénéficient un dégrèvement égal à la dif-férence entre :• le montant de la valeur ajoutée, multiplié par 1,5% ;• l’application à la valeur ajoutée d’un taux, dont le montant estdéterminé en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise.Ce dégrèvement est augmenté de 1000 € pour les entreprisesdont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 M€.

Dégrèvement et plafonnement de CETLes contribuables qui subissent un accroissement de leur im-position de plus de 10% par rapport à la taxe professionnellepeuvent demander un dégrèvement de l’excédent. Par ailleurs,le montant de la CET ne peut excéder 3% de la valeur ajoutée.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

•Deux règles d’assiette qu’il faut anticiper pour mieuxmaîtriser la charge fiscale : CFE : valeur locative des biens passibles d’une taxe foncière dont le redevable a disposé au 31 décembre de l’année N – 2 CVAE : valeur ajoutée produite par l’entreprise l’année d’im-position.

• Calendrier de paiement :CFE : un acompte au 15 juin (égal pour 2010 à 10% des co-tisations de TP 2009 et qui n’est dû que si ces cotisations at-teignent 3000 €), le solde en décembre ;CVAE : deux acomptes égaux chacun à 50% de la CVAE, le15 juin et le 15 septembre.

• Des dégrèvements de CET qui ne sont pas de droit,mais dont il faut faire la demande en temps utile

CONSEILS D’EXPERT COMPTABLELa CET, Comment ça marche ?

RIVIERRE CASALIS : l’engagement du Développement DurableConjuguer les trois impératifs du développement durable: environnement, économie et social, s’impose comme l’objectifmajeur de l’ambition que se sont donnés les propriétaires des 17 000 m2 de RIvIERRE CAsALIs, situés dans l’agglomé-ration d’orléans, dans leurs projets de réhabilitation du site.

Depuis près de deux décennies, l’on parle du siteRivierre Casalis sur la RN 20. Nombre d’entrepre-neurs rencontrés m’ont avoué qu’ils auraient rêvéinstaller leurs locaux au sein de cette grande bâtisseindustrielle, vestige d’une autre époque, l’ère in-dustrielle, un peu à la façon des anciennes usinesréhabilitées dans le cœur de Paris, tels les locauxoccupés à ce jour par Priceminister dans le 10èmearrondissement de la capitale.De l’autre côté, les critiques ont fusé quand au dé-labrement de ce bâtiment sans, bien souvent savoir,qu’avant même d’avoir statué sur l’objet précis dela réhabilitation des lieux, les déchets avaient déjà,

en partie, été valorisés. on a régulièrement critiquéet entendu qu’il s’agissait d’un chantier supplémen-taire engagé et dont l’issue ne voyait jamais le jour.Pourtant, depuis 2005, date de la première tranchede démolition, les gravats de déchets béton concas-sés à l’époque sur le chantier ont été réutilisés pourréaliser la voirie de la rue André Dessaux, en ac-cord avec l’entreprise Eurovia et la Communautéd’Agglomération d’orléans.Un peu plus tard, en 2008, lors de la démolition desbâtiments ex-Forclum, rue Hoche, à 300 m du siteactuel, la CCi du Loiret a poursuivi cette démarchede valorisation des déchets de chantier. Les résul-

tats de la valorisation étaient déjà surprenants :• 3.500 tonnes de déchets inertes• 100 tonnes de déchets industriels courants• 100 tonnes de ferraille• 20 tonnes de bois.Aujourd’hui, le terrain de 17.000 m² codétenu parla CCiL, la Caisse d’Epargne Loire Centre et laCaisse des Dépôts et Consignations, voit enfinaboutir le démarrage de la démolition complète deslieux, démolition qui se veut exemplaire et en ac-cord avec les principes clefs du développement du-rable : sociétal, environnemental et économique.Par exemple, en matière de démarche respectueuse

de l’environnement, les déchets inertes spéciali-sés ont déjà été traités et le concassage a com-mencé le 22 mars dernier. Les gravats, parexemple, seront évacués, en priorité vers un cen-tre de recyclage pour concassage de façon à ceque les éléments métalliques, y compris les ar-matures en béton armé, soient valorisés dans uncentre de recyclage.

C’est ainsi, que désormais, nous pouvons affirmerque le site Rivierre Casalis n’est plus une friche :c’est un terrain qui, après la démolition, sera dédiéau projet Citévolia avec :• Les futurs locaux de la CCi du Loiret ;• Un immeuble pour abriter le pôleenseignement/formation de la CCiL tourné versl’alternance et l’apprentissage et résultat de parte-nariats avec notamment l’EsCEM ;• L’implantation des nouveaux locaux de la Fédé-ration Française du Bâtiment du Loiret et, peut-être, ses partenaires, dans un immeuble exemplaire,vitrine du savoir-faire des entreprises du bâtimentde notre région, à l’heure de mutations environne-mentales majeures pour la filière ;• … et d’autres projets en cours d’élaboration.

investir pour l’avenir économique de notre ré-gion, en lançant une grande opération d’aména-gement, notamment avec le projet « Citévolia »: tel est le nouveau défi que souhaitent relever laCCi du Loiret et ses partenaires. Yves Broussoux,président de la CCi du Loiret « Notre objectifc’est de donner un signal fort, de catalyser lesénergies et les bonnes volontés et d’affirmer uneambition forte portée par les chefs d’entreprise »

Reste encore quelques interrogations : que vontdevenir les locaux actuels de la CCi du Loiretplace du Martroi, ou les locaux occupés par l’Es-pace Entreprendre et l’ECG boulevard de Châ-teaudun, à quoi ressemblera ce site dans lesannées à venir ? Premières réponses sans doutedans les mois à venir...

PUBLI-REPORTAGE

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n REGARD SUR...PAR LUCIE BRASSEUR

Faire de la politique quand on fait du business, est-ce compatible ?

ENTREPRENEURs & PoLITIQUEs : MêME CoMBAT Les entrepreneurs optent pour des choix stratégiques pourleur business, les élus politiques font des choix parfois plusopérationnels, en tout à cas à l’échelle territoriale : voirie,éducation, développement économique, aménagement duterritoire... Légiférer est gravant dans le marbre des décisionsprises de manière collégiale, dès lors que l’on vit en démo-cratie. il s’agit peut-être là d’un point de divergence entre lemonde politique et le monde économique, la mise en placepratique des décisions, et encore tout dépend de la structurejuridique de l’entreprise. Entre le gérant majoritaire, parfoisseul décisionnaire et les entreprises où siègent des conseilsd’administration les process en matière de prise de décisionsdiffèrent largement. Cela dit, au vu du paysage économiquenational, quand on sait que, selon l'ouvrage de la DCAsPL(les chiffres clés des TPE - Édition 2005), au 1er janvier2004, il existait en France 2 390 000 TPE soit 96,6 % du totaldes entreprises françaises (proportion identique en Europe)et que 61% des TPE françaises n'ont aucun salarié, 23 % enont entre 1 et 3 et 16 % emploient entre 4 et 15 salariés, iln’est pas dingue de considérer globalement le dirigeant seulà la tête de son navire (contrairement à la vision plus géné-ralisée du patron d’entreprise vu comme les quelques di-zaines de grands patrons français, type CAC40).

« ToMBER » EN PoLITIQUE MALGRÉ soI QUAND oN EsT DIRIGEANTLe dirigeant d’entreprise, si seul soit-il dans son univers éco-nomique, entre parfois (souvent) malgré lui en politique. Peude secteurs sont épargnés par les décisions politiques. Pre-

nons quelques exemples marquants. L’aventure de l’enter-prise de pompes funèbres CAToN à orléans, a vu la taillede son marché potentiel exploser dès lors que la propositionde loi sur l’ouverture à la concurrence pour les entreprisesdu secteur funéraire proposée par Jean-Pierre sueur à l’As-semblée Nationale a été acceptée. Jean-Pierre sueur est l'au-teur de la loi du 8 janvier 1993 qui, alors qu'il était secrétaired'Etat aux Collectivités locales, a mis fin au monopole defait du secteur des pompes funèbres. Pensons également auboom des services à la personne (cf : Vu sur Twideco – P.6 )suite à l’application des dispositifs régissant l’interventionau domicile de garde-malades, nounous, jardiniers et autresaides ménagères... : 50% de déduction fiscale sur l’impôt surle revenu pour les clients, TVA à 5,5%, et exonération par-tielle des charges patronales sur les salaires, de quoi aider lesecteur à se développer, mais jusqu’à quand ? idem concer-nant la prime à la casse pour le secteur automobile l’an der-nier, la vente de véhicules neufs a explosé en 2009. Legouvernement s’est positionné pour aider un secteur d’acti-vité en souffrance. La politique et le business flirtent doncsouvent, mais comme dit la chanson, « les histoires d’amoursfinissent mal, en général... » .Quand on prend les rênes d’une entreprise ou que l’on s’ins-talle (Entreprise individuelle, Auto-entrepreneur...), on nousrebat les oreilles avec le réseau, l’ouverture aux autres, nepar rester seul. Ne pas rester seul, s’entourer, intégrer les ré-seaux, les syndicats professionnels, les organisations patro-nales pour sortir la tête du guidon, prendre de la hauteur,travailler sur ses axes d’amélioration, et, pourquoi pas, enprofiter pour donner un coup de fouet à ses affaires.

FAIRE DE LA PoLITIQUE, ÉvIDEMMENT, QUI N’EN FAIT PAs ?Faire de la politique ne se résume pas à l’adhésion à un partibleu, rose, rouge, orange, vert... C’est avant tout s’occuper dela vie de la cité – au sens propre du terme – et cela passe aussipar les responsabilités – et donc le pouvoir – que donnent lesmandats, de présidence notamment, dans les chambres consu-laires, les organismes paritaires (Prud’hommes, URssAF,Rsi..) ou toute association ou syndicat (patronaux et salariés). si certains se défendent de faire de la politique, cette activités’est teintée d’un voile peu glorieux dans le discours du plusgrand nombre, aller voter, trier ses déchets, payer des chargessociales (tout le monde en paie, salariés et patrons), prendreles transports publics, payer ses impôts, faire ses courses etdonc payer de la TVA, toutes ces actions courantes sont desactions politiques, puisqu’elles participent à l’organisationde la vie sociale, à la solidarité, à la réduction de gaz à effetsde serre, à la construction de réseaux ferroviaires ou auto-routiers,... à la vie de la société en générale. Alors oui, toutle monde fait de la politique. Et, cela s’accentue dès lors que l’on adhère à une associationqu’elle soit politique (un parti), économique, culturelle ousportive, puisqu’on agit de manière bénévole, la plupart dutemps pour faire avancer les choses. A chacun ses préoccu-pations, la constante reste la même : la volonté de faire évo-luer la société dans son ensemble.Alors entre son activité professionnelle et ses engagementsassociatifs, le dirigeant ne peut pas dire qu’il ne fait pas depolitique, y compris la politique politicienne – il fallait bienlui donner un nom pour la différencier de son sens premier– car comme nous l’avons rappeler plus haut, trop de consé-quences néfastes ou créatrices de valeur ajoutées peuvent dé-couler de ses engagements.

LE PoUvoIR ET LA RECoNNAIssANCE : LA MÉDAILLE. Bonaparte l’avait bien compris en inventant la Légiond’Honneur : remettre une médaille, c’est s’assurer de la gal-vanisation de l’égo de celui que l’on a face à soi et donc, sou-vent, de son dévouement absolu. Le commercial enentreprise, reçoit en guise de médaille sa prime financière,le journaliste son nom en bas de page... Le dirigeant chercheaussi sa médaille, elle passe la plupart du temps par la recon-naissance de ses pairs, parfois par les dividendes quand il nesont pas réinvestis, par les articles de presse qui valorisentson activité et ses actions, ou par les titres honorifiques gla-nés au sein des structures parallèles associatives, paritaires,consulaires ou syndicales. Et pourtant, si l’on reproche à certains politiques de préférerla dorure des plinthes aux véritables enjeux sociaux et socié-taux pour lesquels ils ont été élu, le dirigeant économique,se laisse parfois de la même manière, tel icare voulant s’ap-procher trop près du soleil, brûler les ailes et prendre des dé-cisions contraires à ses principes premiers, ceux qui quelquesannées plus tôt, l’on mû, l’on incité à renoncer au statutconfortable et raisonnable du salariat.

LEs MÉDIAs DANs ToUT çA ?. Le plus drôle dans tout ça, c’est qu’être le média des entre-prises, et ce notamment au niveau d’un territoire, permetd’observer clairement ce jeu d’échec grandeur nature, cettepartie qui aurait plu à stefan Zweig, nous conférant davan-tage de responsabilités et nous installant davantage encoresur la frontière à ne pas franchir. Exercice délicat, ténu, dan-gereux car la presse est certainement aujourd’hui devenue lepremier pouvoir, influençant l’opinion générale, l’opinionéconomique en ce qui nous concerne.

newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 4

Qu’il s’agisse de s’installer en indépendant, de créer une entreprise ou de reprendre une activité déjà exis-tante, les motivations des uns et des autres diffèrent, se retrouvent sur certains points et s’opposent surd’autres. Une constante, pourtant, revient régulièrement dans la bouche de ceux qui s’investissent (et inves-tissent), l’envie de s’engager pour faire bouger les choses. Décider c’est choisir dit le proverbe, être décideurc’est donc choisir d’agir – à chacun sa mesure – sur son univers économique, sur la société, sur le monde. 

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l'entreprise etle CFAIURCet vice-versa,un tandemqui marche! Xavier Terrien

«la réussite appartient à celui qui s’y prend tôt»

TwIDECO TV : QUELLES SONT LES RELATIONSENTRE L’ENTREPRISE ET L’UNIVERSITé CFAIURC ? Xavier Terrier : Le CFAiURC ne met en placeque des formations en adéquation avec les entre-prises, que ce soient des DUT, des Licences Pros,des Masters Pros... Ces diplômes ne voient lejour que si les entreprises sont d’accord et que siles universitaires sont capables de mettre enplace ces formations. Nous faisons appel à desprofessionnels pour compléter nos équipes en-seignantes, qui viennent collaborer à des cours,qui viennent également participer au recrutement

des jeunes et qui assistent aux soutenances demémoires et, pour certains d’entre eux, qui vien-nent également aux jurys pour la délibération desdiplômes.

QUELLES SONT LES RELATIONS ENTRE L’UNIVER-SITé CFAIURC ET L’ENTREPRISE ? Les universitaires vont de plus en plus dans lesentreprises, contrairement à certaines idées ré-pandues, les chefs d’entreprise nous reçoivent deplus en plus régulièrement. Les universitaires yvont tout d’abord pour visiter les entreprises,c’est un élément important, pour rencontrer lesmaîtres d’apprentissage, un rôle de tuteur univer-sitaire : le lien entre l’apprenti, le tuteur univer-sitaire et le maître d’apprentissage se fait dansl’entreprise qui sera un lien très important dansla construction et la réussite des diplômes, et laréussite des jeunes. Certains cours peuventmême être assurés à l’intérieur même des entre-prises, ce sont des travaux pratiques, en fonctiondes diplômes évidemment. Et, nous organisonsdes visites pour des groupes entiers soient d'ap-prentis soit d'étudiants classiques dans certainescirconstances.

QUELLES SONT LES ACTIONS MENéES PAR LECFAIURC POUR RESSERRER LES LIENS AVEC LESENTREPRISES ? L’objectif est de faire venir un maximum d’entre-prises auprès de notre CFA, nous participons grâceà un certain nombre de réseaux, d’adhésions, à despetits déjeuners, à des réunions d’information, àdes réunions de lancement de formations, à des sa-lons professionnels, et nous essayons au maximumde faire connaître l’ensemble des formations uni-versitaires proposées en apprentissage par leCFAiURC. Notre conseil d’administration est éga-lement ouvert aux entreprises, il y a un équilibreentre les universitaires et les partenaires profes-sionnels, au sein de ce conseil d’administration.Enfin, un nouvel outil sera proposé à la rentrée pro-chaine, puisqu’une lettre d’information à destina-tion des entreprises sera lancée par le CFA à partirdu mois de septembre.

Contacts www.cfaiurc.frTél: 02.38.49.40.30

FoNDATIoN D’ENTREPRIsE KPMG FRANCE

Laure Moinel : chargée de Marketing et communication KPMGrégion Paris et Centre

LE "PROGRAMME LyCéE" C’est le premier projetnational que la Fonda-

tion a souhaité développer, c’est un programmedestiné aux lycées des quartiers situés dans desZones Urbaines sensibles.Le programme a été lancé en partenariat avec deslycées professionnels des départements de laseine-saint-Denis et du Val-de-Marne et en2008, le programme se développe à Marseille età Lyon et depuis peu à Cluse. Elisabeth Guigou, Députée de la seine saintDenis, Jean-Luc Decornoy, Président de KPMGs.A. et Jacky Lintignat, Directeur GénéralKPMG s.A. ont rencontré, lors d’une réunion or-ganisée à l’Assemblée Nationale le 12 mai 2007,des proviseurs intéressés pour travailler enétroite collaboration avec KPMG. De mai à juin2007, tous les proviseurs souhaitant participer à

la création d’un programme lycées initié parKPMG ont pu rencontrer les membres de la Fon-dation afin d’élaborer ce programme. L’objectif est de travailler en collaboration avecdes lycées professionnels et écoles pour : - créer un pont entre les élèves et le monde del’entreprise - expliquer le fonctionnement de l’entreprise, lesavoir-être et les codes de l’entreprise - informer les élèves sur les métiers liés à lacomptabilité - conforter leurs choix, leur redonner confiance- apporter des stages valorisants- accompagner leur insertion professionnelle- et les encourager à continuer leurs études Dans ce cadre, la Fondation KPMG France apour ambition de : - créer un rapport de proximité et de confianceentre les élèves et le monde de l’entreprise - apporter aux élèves une meilleure compréhen-sion du fonctionnement de l’entreprise et des mé-tiers liés à la comptabilité

LES ACTIONS DéPLOyéES EN RéGION CENTRENous lançons ce « programme lycées » le

Lycée professionnel Jean Lurçat du Loiret.

Notre plan d’action « programme lycées » va sedérouler en trois étapes et cela sur trois ans : Nous allons tout d’abord parrainer une à deuxclasses : Avec des parrains et marraines (biensûr) qui s’engagent sur 3 visites annuelles :- Dans un 1er temps une rencontre découverte,

avec l’objectif de mieux se connaître, parler denos cursus, de nos profils et de nos missions. - Dans un 2ème temps, une rencontre RH avecdes ateliers sur des entretiens de recrutement, lamanière de rédiger un CV et mais surtout lafaçon de se comporter en milieu professionnel. - Dans un 3ème temps, au choix en fonction desbesoins des élèves et des professeurs : - Entrainement aux oraux du bac- Présentation des filières possibles pour la pour-suite d’étude, des métiers du chiffre - Visite d’un service compta en entreprise diffé-rent d’un cabinet comptable comme le notre. - ou de l’entrainement au « savoir-être » avec uncoach externe Ensuite, après le parrainage de classe, nous sou-haitons :- organiser une à deux journées découvertes dansles bureaux de KPMG orléans - et nous finirons, je l’espère en beauté, en ayantdonné l’envie à ces jeunes de venir effectuerleurs stages chez nous. Ce partenariat a été officialisé le 19 Mars lors dela signature de la convention au Lycée Jean Lur-çat à Fleury Les Aubrais. Je profite de ces minutes pour féliciter l’équipeKPMG d’orléans et le Lycée Jean Lurçat pourcette belle aventure qui commence…

Contact : [email protected] www.kpmg.fr Tél: 02.38.24.95.60

L’EPARGNEsALARIALE1/3David Albaret

L'épargne salariale est un phénomène importantqui représentait en 2009 des distributions d'unmontant de 17 milliards € pour 6,8 millions depersonnes. sous ce terme sont réunis en réalitétrois procédés juridiques et financiers différents :

la participation aux bénéfices, l’intéressement etle plan d ‘épargne salariale.

LA PARTICIPATION AUX BENEFICES Née d'une ordonnance de Charles de Gaulle de 1967,la participation aux bénéfices est obligatoire pour lesentreprises de plus de 50 salariés. il s'agit de redis-tribuer aux salariés une partie du bénéfice, selon uneformule fixée par la loi. La participation fait l'objetd'un accord entre l'entreprise et les salariés ou leursreprésentants (délégués syndicaux, élus du personnelou comité d'entreprise). L'accord fixe notamment lesmodes de répartition de la réserve entre les salariés.La répartition peut être proportionnelle au salaire, àla durée de présence, ou encore uniforme. il existeun certain nombre de cas de déblocage anticipés.

EXoNÉRATioN soCiALE ET FisCALE Ce dispositif bénéficie d'exonérations socialeset fiscales à la fois patronales et salariales, ce qui,pour les entreprises et leurs salariés, donne toutson intérêt.

EXoNÉRATioN D’iMPôTs sUR LE REVENU Le salarié est exonéré d'impôt sur le revenulorsqu'il perçoit les sommes issues de la participa-tion. seuls des prélèvements sociaux s'appliquent.

22 rue Bannier 45000 Orlé[email protected] Tél: 02.38.24.02.02

news5 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

LA MINUTE DES EXPERTStop chrono

CFAIURC

LoRD PATRIMoINE ET AssoCIÉs

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newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 6

n VU SUR TWIDECO.TVPAR LUCIE BRASSEUR

Twideco : Pouvez-vous décrire votre activité ? les Menus Services sont une structure de portage derepas à domicile de qualité qui intervient sur tout le loi-ret. fort d’un concept existant depuis 2003 et d’un ré-seau de 12 agences, les Menus Services proposent dulundi au dimanche des menus de choix, sains, équili-brés et variés. les repas sont élaborés par une diété-ticienne qui assure une prise en charge personnaliséeà domicile avec en cas de besoin un régime adapté(sans sel, hypocalorique, diabétique…) et livrés dans lerespect de la chaine du froid. une mise en services sous24h est garantie, sans engagement de durée de la partdu client et modifiable jusqu’à la veille. formules,menus et livraisons sont à la carte. les points forts desMenus services sont la personnalisation du service etune grande souplesse de la prestation.

Twideco : Quels sont les messages que vous avezfait passer sur le plateau ? nous avons présenté les Menus Service en rappelantqu’il s’agit d’un service proposé à toute personnesouhaitant bénéficier d'un portage de repas, s’adres-sant aux retraités, aux personnes dépendantes ou ac-tives. le service est déductible des impôts au mêmetitre que les autres services à la personne.

Twideco : Pouvez-vous décrire votre activité ? nounouservice propose de la garde d'enfants à do-micile de 0 à 12 ans, 7 jours sur 7, 24h sur 24 : garderégulière, garde ponctuelle, garde partagée, périsco-laires, mercredi, enfant malade, remplacement de lanounou habituelle, garde de nuit, garde week-end,mariage, vacances scolaires, jours de grève, jours fé-riés... nounouservice répond à tous vos problèmesde garde avec beaucoup de réactivité.

Twideco : Quels sont les messages que vous avezfait passer sur le plateau ? nous avons souhaité expliquer que nounouserviceest une société qui possède l'agrément qualité, quenos priorités sont la réactivité, l'efficacité, et la ga-rantie d’une prestation de qualité par du personnelqualifié. Il nous a semblé également important desouligner les avantages financiers et administratifsque permettent les services à la personne en matièrede garde d’enfant à domicile: aides de la Caf, réduc-tion d'impôt, CESu. a propos de la société, nous gé-rons les fiches de paie, les contrats de travail et lesdéclarations mensuelles de la Caf. nous sommes lesemployeurs des nounous qui se rendent au domicile,il ne s’agit pas d’un contrat de mandat. assumer sesresponsabilités vis-à-vis des parents et des interve-nants à domicile, est un gage de plus de sérieux.

Un mot général sur le secteur des services à lapersonne que vous voudriez accentuer ?le secteur des services à la personne est en pleineexpansion. Il faut donc se différencier. C'est pourquoinous ne sommes pas multiservices mais spécialiséesen garde d'enfants. C'est aussi pourquoi nous avonsfait le choix de l’indépendance refusant les méthodesdes grandes franchises : pour plus de proximité.D'autres projets de développement sont à l'étudepour accentuer notre différence, notre spécialisation.

Twideco : Pouvez-vous décrire votre activité ? axeo Services Orléans Sud est une société interve-nant dans le cadre des Services à la personne : en-tretien de la maison, ménage, repassage, jardinage,assistance aux personnes âgées ou dépendantes,petit bricolage, garde d’enfants.

Twideco : Quels sont les messages que vous avezfait passer sur le plateau ? Il m’a semblé important d’explique qu’axeo ServicesOrléans Sud est une société agréée par l’Etat , per-mettant à ses clients de bénéficier déductions fis-cales à hauteur de 50 % des sommes engagées afinde bénéficier des prestations citées précédemment,sommes déductibles de l’impôt sur le revenu. J’aiégalement appuyé sur l’importance que nous accor-dons à la proximité avec nos clients et suivi régulierdes intervenants et des prestations dispensées.

Twideco : Un mot général sur le secteur des ser-vices à la personne que vous voudriez accentuer?les Services à la personne sont un Secteur en fortecroissance, permettant le recrutement d’emplois sta-bles (CDI) et qu’il faut prendre en compte les boule-versement du secteur notamment en termes deprofessionnalisation (des salariés qualifiés et formés).

Le rythme de l'émission JCEOest passée d’une émissionmensuelle jusqu’en décembre2009 à une émission en parte-nariat tous les deux mois. Comment ça marche ?Un binôme constitué d’unmembre et d’un postulant dela Jeune Chambre préparentle thème, choisissent les invi-tés et s’appuient sur le savoir-faire de la rédaction deTwideco Tv pour s'approcherau mieux de la ligne éditoriale. Les thèmes sont choisis enpriorité en fonction de l'actua-lité et des thématiques descommissions en cours au seinde la Jeune Chambre écono-mique d'Orléans. Enfin, lemembre ou le postulant deJCEO co-anime l'émissionavec Lucie Brasseur.Les membres et postulants dela JCEO, découvrent la vied'une commission : connais-sance du mouvement, prépa-ration, prise de rendez-vous,méthodologie Jeune Chambre,communication média, prisede parole en public… toutcela en quelques semainesseulement ! Un passage for-mateur avant de s'investirdans une commission plusimportante. Au niveau personnel, lesmembres et postulants peu-vent ainsi s'exercer à desfonctions multiples rapide-ment telles : la prise de paroleen public, la promotion, la ré-daction, l'organisation, laprise de contacts. De même,les postulants se doiventd'approfondir leurs connais-sances du mouvement, les ac-tions marquantes afind’effectuer une présentationde la JCE aux futurs invités etpartenaires. Véritable outil for-mateur interne, la commissionTwideco Tv permet aux futursmembres de se sentir vérita-blement impliqués pour et ausein du mouvement JCE.

Les Services à la Personne, une émission réalisée en partenariat avec la JCE d’Orléans.

Géraldine JOURDAN35 ans, coordinatrice, responsabled'agence, les Menus Services

Valérie MAROT 43 ans, gérante d’axeo Services Orléans Sud

Stéphanie PENETdirectrice des ressources humaines et assistantede nadia ballET, gérante de la société nOunOuSERVICE, garde d'enfants à domicile

fonctionnement d'une entreprise). Pour cette 2ème

émission Twideco/JCE 2010, nous avons choisi avecErwan ChanY, dirigeant de la société aDOR, membrede la JCEO et président du grand Maillage, d'évoquerle secteur des services à la personne. la jeunechambre économique est partie du constat suivant :depuis 1 an le développement des entreprises ou as-sociations de services à la personne est exponentiel.On sait que l'Etat propose différents types de ser-vices à l'usager ( ex : auxiliaires de vie pour les per-sonnes âgées, les personnes handicapées, lestechniciennes d'interventions sociales et familialesauprés des familles...). Ces services sont financésplus ou moins en partie par l'Etat. Pourquoi cet en-gouement de la part des particuliers, compte tenude la crise économique actuelle? Est-ce un marchéporteur, quel type d'emplois cela génère t-il? le cré-dit d'impôt a t-il eu un impact sur la décision d'utili-ser ce type de service pour le particulier?

J'ai intégré la jeune chambre en 2007, et ai fait partiedes commissions suivantes : crèche inter-entreprises,Tous en boîte (jeu de société sur la thématique du

Sarah COSTYS32 ans, infirmière puéricultrice au Conseil généraldu loiret dans le service de Protection Maternelle

et Infantile

Les services à la personne regroupent l’ensemble des services contribuant au mieux-être des citoyens à leur domicile. L’offre de services continue de croître. Oncompte aujourd’hui plus de 19 000 organismes agréés, alors qu’ils n’étaient que 5 500 en 2005, dont 59% sont des entreprises, 34% des associations et 7% desorganismes publics.

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Monsieur le Président du Conseil Régional,

Votre expérience en matière d’éducation et l’énergie que vous avez déployée depuis votre élec-tion en 2007 par vos pairs suite à la démission de M. Sapin atteste de votre réelle implicationpour le territoire. Vous vous êtes engagé à permettre à tous d’accéder à une formation initiale,puis continue, de qualité. Ce sera le gage de la compétitivité des entreprises de notre territoire.Pas d’économie sans homme et, pour reprendre une autre devise, celle du CJD, le Centre desJeunes Dirigeants, vos engagements en matière de formation garantiront certainement quel’économie sera, aujourd’hui et demain, au service de l’homme. Comme vous l’avez rappelélors de votre discours, au moment de l’annonce des résultats des élections le 21 mars 2010,vos engagements seront, entre autres, de garantir la place et le développement des compé-tences des salariés. Dont acte.

Cependant, en refusant de répondre, au lendemain de votre réélection, aux questions de Twi-deco TV et de Twideco News, médias qui se sont imposés en deux ans comme médias éco-nomiques majeurs de la Région Centre, motivant d’autres choix médiatiques, les dirigeantsd’entreprises se posent de réelles questions quant aux actions que vous mettrez en place afinde garantir la compétitivité économique du territoire régional. Le soutien aux entreprises, dansle contexte de crise que nous connaissons, s’impose comme l’un des enjeux majeurs de cenouveau mandat : actions favorisant le recrutement, allègement de certaines charges qui pèsentlourd sur l’investissement et le développement économique, accompagnement à la création età la reprise d’entreprise, mise en relation des entreprises entre elles afin de favoriser leséchanges commerciaux entre entreprises d’une même région, permettant, à la fois de mainteniret d’accroître la création de valeur, ici, en contribuant dans le même temps à l’un de vos autresaxes majeurs d’action, le développement durable, en réduisant les échanges lointains on réduitde fait son bilan carbone. Beaucoup d’actions, qui sont de la responsabilité du Conseil Régionaldu Centre, sont menées depuis des années : accompagnement des pôles de compétitivité,soutien vers la labellisation de clusters en pôle de compétitivité, actions collectives avec laDRIRE (la DIRECCTE aujourd’hui), le CNRI de Bourges, soutien de l’activité économique et in-citation à l’innovation, soutien direct aux entreprises en création et celles en phase de déve-loppement par le biais de vos projets CAP...

Mais, Monsieur le Président, pour échanger quotidiennement avec les chefs d’entreprise detoute la région Centre, ces actions manquent cruellement de lisibilité. L’économie est l’une desprincipales compétences régionales, et malgré tous les efforts de Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente à l’économie et Jean-Louis Garcia – directeur général délégué à l’innovation, au dé-veloppement économique et à la recherche au sein du Conseil Régional du Centre nous, chefsd’entreprise, attendons plus d’efficacité sur les mesures que vous souhaitez mettre en œuvreau cours des années à venir ou, du moins, plus de lisibilité autour des mesures que vous avezdéjà mises en place.

La région Centre, contrairement à d’autres territoires manque d’identité propre. Elle est sansdoute trop proche de l’Ile de France tout en regroupant des territoires dont l’identité est forte-ment marquée tels que le Berry ou le Val de Loire. La région Centre ne pourrait-elle pas se créerune identité propre par le renforcement des coopérations économiques entre les départementsqui la composent, entre leurs entreprises et leurs salariés ? Faire en sorte que la Touraine sesente moins proche des Pays de Loire, et davantage du territoire Chartrain, du Blésois, de l’Or-léanais ou encore du territoire Castelroussin ? A l’heure de la RGPP, créer un sentiment d’ap-partenance forte à un territoire est une donnée qui ne peut être mise de côté, Monsieur lePrésident, qu’allez vous faire pour que plus de solidarité s’installe entre les départements, leursentreprises et leurs collaborateurs ?

Une idée : organiser un grand forum régional économique, qui serait une première en France.Il mettrait en lumière, sur quelques jours, les savoir-faire nombreux, variés et trop peu mis envaleur de notre territoire : artisanat, industrie, services, tourisme, agriculture... Pourquoi ne pasinventer une manifestation régionale du type de celles qui existent pour la culture, montrant larichesse de ceux et de celles qui font l’économie ? Est-ce au secteur privé – une agence évé-nementielle par exemple - de prendre ce type d’initiative ? Sans entreprise, pas d’emploi. Mêmesi la création d’emploi a été l’un des plus faible depuis près de 10 ans, le taux de chômage estplus bas que la moyenne nationale. Profitez-en pour renforcer la place des entreprises qui exer-cent sur le territoire et, du même coup, en donnant envie aux entreprises implantées dans d’au-tres régions de s’installer sur notre territoire.

Reprenez l’Edition 2010 du Livre blanc des Entreprises de la Région Centre, co-édité par leMedef Centre, l’UIMM de la région Centre, la FFB région Centre, la CGPME Centre, la Fédéra-tion des Bancaire Française, comité des Banques du Centre, la Fédération Centre des TravauxPublics, l’Union des Industries Chimiques du Centre, PRISME, l’UNICEM Centre, la Fédérationdes Entreprises de transport et logistique TLF et le Groupement National des Chaînes HôtelièresGNC. De nombreuses propositions sont faites par les entrepreneurs du Centre ; tous unis pouragir. Un Forum Régional de l’Economie, sur le modèle du Forum Social de Porto Alegre ou del’Université d’été du Medef (deux exemples dont l’objectif et les participants sembleraient s’op-poser, mais, qui ont le même objectif, rendre l’entreprise et l’économie plus humaine : au niveaud’une région comme la notre, c’est possible) permettrait à la fois de créer du lien entre les ter-ritoires, qui s’observent comme de lointains cousins, de renforcer les relations sociales entreles salariés et les employeurs, valoriser les actions de formations initiales et continue, donnerla parole aux dirigeants qui chaque jour se lèvent pour faire vivre des familles en prenant desrisques sur leur santé en même temps que des risques pénaux, et enfin et surtout, de rendreplus lisibles les actions que vous menez et celles à venir.

En ce début de mandat, je n’ai donc qu’un vœu à formuler : faire de la Région Centre, une ins-titution dynamique, poussant ses territoires autant que ses entreprises, celles d’aujourd’hui etde demain. Soyez à l’écoute des entrepreneurs, ils ont des trésors à vous transmettre. Boncourage Monsieur le Président.

Lucie BRASSEUR – dirigeante fondatrice de TWIDECO

Lettre Ouverte à Monsieur François Bonneau, président du Conseil régional du Centre

n C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS...PAR LUCIE BRASSEUR

LA CLAUSE DE COMPéTENCE GéNéRALE La loi du 2 mars 1982 a doté la région d’une clausegénérale de compétence : "le Conseil régional règle,par ses délibérations, les affaires de la région". surce fondement juridique, les régions disposent d’unpouvoir d’initiative, à condition que leurs interven-tions correspondent à l’intérêt de leur territoire.La reconnaissance à la région d’une compétence gé-nérale fait aujourd’hui à nouveau débat, commelorsqu’elle lui a été attribuée en 1982. Dans les faits,elle permet aux régions d’intervenir souvent enappui ou en complément des actions qu’elles mè-nent au titre de leurs compétences d’attribution, etd’apporter un soutien aux départements ou com-munes infra-régionaux.

LES COMPéTENCES D’ATTRIBUTION

LE DÉVELoPPEMENT ÉCoNoMiQUE :selon la loi du 2 mars 1982, le développement éco-nomique est le domaine d’intervention principal desrégions. La loi du 13 août 2004 sur les libertés etles responsabilités locales a confirmé le rôle des ré-gions en les chargeant de coordonner les actions dedéveloppement économique menées sur le territoirerégional.L’action économique des régions comprend, d’unepart, la définition du régime des aides aux entre-prises (prestations de services, subventions, bonifi-cations d’intérêts, prêts, etc.) et de leur octroi. Lesautres collectivités et groupements peuvent partici-per au financement de ces aides, sur la base d’uneconvention avec la région. En outre, avec son ac-cord, elles peuvent mettre en œuvre leur propre pro-jet ou régime d’aides.Les régions élaborent d’autre part, en concertationavec les collectivités infra-régionales et leurs grou-pements, un schéma régional de développementéconomique (sRDE). Ce document a pour objet dedéfinir les orientations stratégiques en matière éco-nomique au sein de l’espace régional.

L’AMÉNAGEMENT DU TERRiToiRE ET LEs TRANsPoRTs Bien que l’ensemble des collectivités territorialesconcourent avec l’Etat à l’aménagement du terri-toire, seules les régions sont consultées (de façonobligatoire) lors de la définition de la politique na-tionale. Les régions disposent en outre de compé-tences propres en ce domaine :Elles élaborent un schéma régional d’aménagementet de développement du territoire (sRADT), qui fixeles orientations à moyen terme en matière de déve-loppement durable. Ce document définit notammentles objectifs de localisation des grands équipementset veille à la cohérence des projets d’équipementavec les politiques de l’État et des autres collectivités.Les régions signent avec l’Etat les "contrats de pro-jet Etat-région" recensant les actions qu’ils envisa-gent de mener ensemble. se substituant aux contratsde plan Etat-région, leur calendrier est aligné surcelui de la politique régionale européenne (fondsstructurels).Elles élaborent enfin un schéma régional des infra-structures et des transports. Les régions organisentdes services de transport routier non urbain des per-sonnes et constituent l’autorité organisatrice des

transports ferroviaires de la région (trains expressrégionaux, dits TER), à l’exception de l’Île-de-France.

LA FoRMATioN PRoFEssioNNELLE ET LEs LYCÉEsLes régions assurent un rôle de premier plan en ma-tière de formation professionnelle : depuis la loi du13 août 2004, la région « définit et met en œuvre lapolitique régionale d’apprentissage et de formationprofessionnelle des jeunes et des adultes à la re-cherche d’un emploi ou d’une nouvelle orientationprofessionnelle ». Elle n’est donc plus chargée uni-quement de sa mise en œuvre. La région élabore unplan régional de développement des formationsprofessionnelles définissant les actions de forma-tion professionnelle des jeunes et des adultes et fa-vorisant un développement cohérent des filières deformation.Chaque année, les régions arrêtent également unprogramme d’apprentissage et de formation profes-sionnelle continue (PRDF) qui poursuit deux objectifs : faciliter la construction de parcours indi-vidualisés d’accès à la qualification et élever le ni-veau de compétences professionnelles tout au longde la vie.Aux régions reviennent enfin la construction, l’équi-pement et le fonctionnement des lycées. Depuis laloi du 13 janvier août 2004, les régions sont égale-ment responsables du recrutement et de la gestion(les rémunérations notamment) des personnels nonenseignants de ces établissements (personnels tech-niciens, ouvriers et de service, dits Tos).

LES COMPéTENCES PARTAGéES Les lois de décentralisation ont attribué des compé-tences parallèles aux trois niveaux de collectivité,notamment en matière d’aménagement du territoire,d’aides économiques, de protection de l’environne-ment et de cadre de vie.La loi du 13 août 2004 a depuis autorisé les déléga-tions de compétences. Les régions - comme les au-tres collectivités - peuvent ainsi exercer unecompétence par délégation de l’Etat ou du départe-ment, ou bien déléguer leurs propres compétencesaux autres niveaux décentralisés.Enfin, les régions prennent également part, sur sol-licitation de l’Etat, au financement des politiquespubliques et équipements relevant de la responsabi-lité de celui-ci (cofinancement des universités, desautoroutes ou des équipements culturels).

VERS UNE COMPéTENCE EXCLUSIVE ?Le projet de loi de réforme des collectivités territo-riales, en cours d’examen, comporte un volet relatifaux compétences exercées par les différents niveauxde collectivités. L’objectif affiché par les pouvoirspublics est la clarification du "champ de compétencede la région" et le développement d’une "véritablesynergie d’action avec le département".il est proposé d’accorder en priorité à la région descompétences qu’elle sera seule à exercer (compé-tences exclusives). La définition de ces compétencesdevrait faire l’objet d’un autre projet de loi, élaboréà l’issue d’un processus de concertation mené avecles élus et leurs associations.

Source : Direction de l'information légaleet administrative, www.vie-publique.fr

Devenues des collectivités territoriales pleines et entières en 1982, lesrégions ont vu le champ de leurs compétences s’étendre et se diversifierau fil des lois de décentralisation. Leurs principaux domaines d’interven-tion sont aujourd’hui le développement économique, la formation pro-fessionnelle et les lycées, l’aménagement du territoire et les transports. 

Les interventions des régions s’effectuent aujourd’hui au titre de troistypes de compétences : la clause générale de compétence, les compé-tences d’attribution et les compétences partagées.

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news9 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

François Bonneau est une personnalité politique française, né le 12 octo-

bre 1953 à Amilly (Loiret), membre du PS, il préside la Conseil Régional

du Centre.

Titulaire d'un DEA de lettres modernes obtenu à l’Université d’orléans, il dé-bute sa carrière professionnelle comme conseiller d'orientation. il a successive-ment été vice-président de la communauté d’agglomération montargoise(1989-1995) et conseiller municipal de Montargis (depuis 2001). Conseiller ré-gional depuis 1998, il a présidé le groupe socialiste au Conseil régional du Centrede 2000 à 2007 puis a été Vice-président en charge de l'éducation de 2004 à2007. Le 7 septembre 2007, il est élu président du conseil régional suite à la dé-mission de Michel sapin et réélu le 21 mars 2010 lors des élections régionales.

études et vie professionnelleil quitte le Loiret pour la faculté de Nice où il poursuit des études de Lettres. Deretour à orléans, il décroche un DEA de Lettres. Après avoir été brièvementprofesseur vacataire, il devient conseiller d’orientation, puis chef d’établisse-ment. il a enseigné pendant 9 ans en zone d'éducation prioritaire.

Carrière politiqueEn 1977, François Bonneau adhère au parti socialiste, où il devient un prochede Jean-Pierre sueur, actuel sénateur Ps du Loiret. il siège dès 1983 au conseilmunicipal de Montargis dans les rangs de l’opposition. six ans plus tard, il de-vient adjoint et vice-président de la communauté d'agglomération montargoiselorsque le parti communiste et ses alliés s’emparent de la mairie. il est élu unepremière fois conseiller régional de la Région Centre en 1998. En 2004, ilconduit la liste Ps dans le département du Loiret. Michel sapin étant réélu, ildevient vice-président en charge des lycées et de l’action éducative. En 2007,suite à la démission de Michel sapin qui a été élu député, François Bonneauest désigné président de la Région par ses pairs. il est, en 2010, réélu présidentde la Région Centre avec 50,01% des suffrages exprimés devant Hervé Novelli36,46% et Philippe Loiseau 13,54%.

Source Wikipédia, l'encyclopédie libre

Le Conseilrégional du Centre

PoRTRAIT DU PRÉsIDENT DE LA RÉGIoN CENTRE : FRANçoIs BoNNEAU

• Région : Centre• Parti politique : Parti Socialiste• élu le :7 septembre 2007, réélu le 2& mars 2010• Prédécesseur :Michel Sapin• Mandat : 2007 - 2010 / 2010 - 2016• naissance : 12 octobre 1953 amilly (45)

SYNTHÈSE DES FONCTIONS ET MANDATS

CaRRIèRE MunICIPalE• 1983-1989conseiller municipal de Montargis• 1989-2001Maire adjoint de Montargis• 1989-1995Vice-président dela communauté

d’agglomération montargoise• 2001-2008conseiller municipalde Montargis

CaRRIèRE RégIOnalE• 1998-2004conseiller régional du Centre• 2000-2004Président du groupe socialiste et radical du Conseil régional du Centre• 2004-2007Vice-président du Conseil régional du Centre, en charge de l’éducation et des lycées• 2004-2007Président du groupe socialiste et radical du Conseil régional du Centre• depuis 2007 Président du Conseil régional du Centre

• PRéSIDEnT françois bOnnEau• 1èRE VICE-PRéSIDEnCE « finances, personnel et moyens généraux» Jean gERMaIn• 2èME VICE PRéSIDEnCE «Economie et emploi, agriculture, artisanat et économie solidaire» Marie Madeleine MIalOT• 3èME VICE-PRéSIDEnCE «agenda 21, énergie, climat, environnement (eau, air, déchets)» gilles DEguET• 4èME VICE-PRéSIDEnCE « apprentissage, insertion, formation professionnelle et formation tout au long de la vie» Isabelle gauDROn• 5èME VICE-PRéSIDEnCE «Transports, infrastructures, circulations douces et intermodalité» Jean Michel bODIn• 6èME VICE-PRéSIDEnCE «Projets de développement rural» Michelle RIVET• 7èME VICE-PRéSIDEnCE«aménagement du territoire SRaDDT» DOMInIquE ROullET• 8èME VICE-PRéSIDEnCE«biodiversité, éducation à l’environnement, loire, tourisme et patrimoines» Pascale ROSSlER• 9èME VICE-PRéSIDEnCE«universités, enseignement supérieur, recherche, innovation et transfert de technologie» Patrick RIEhl• 10èME VICE-PRéSIDEnCE«Education et lycées» ChantaI REbOuT• 11èME VICE-PRéSIDEnCE«formations sanitaires et sociales, santé» Philippe fOuRnIE

• 12èME VICE-PRéSIDEnCE«Culture et créativité numérique» Carole CanETTE• 13èME VICE-PRéSIDEnCE«Jeunesse et sport, fonds européens» françois DuMOn• 14èME VICE-PRéSIDEnCE : «Coopération interrégionale, Europe et politiques euro-péennes» Karine glOanEC MauRIn• 15èME VICE-PRéSIDEnCE«logement, habitat, technologies de l’information et dela communication et démocratie participative » YannbOuRSEguIn

POSTES D’auTRES MEMbRES : 16. Mélanie fORTIER17. Jean DElaVERgnE18. Corinne lEVElEuX-TEIXEIRa19. Jean—Marie bEffaRa20. gisèle quERITE21. Charles fOuRnIER22. annick gOMbERT23. Jean-Vincent VallIES24. hervé nOVEllI25. angélique DElahaYE26. Charles-Eric lEMaIgnEn27. Catherine SOullIE28. Daniel guERET29. laure de la RauDIERE30. Serge lEPElTIER31. Paulette PICaRD32. nicolas PERRuChOT33. Philippe lOISEau34. Viviane ValETTE35. Michel ChaSSIER

Crédit Photo : alaIn JOCaRD / afP

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newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 10

LES EXPERTS ONT LA PAROLE

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur votre parcours enquelques phrases ?sylvain CLEMENT WiLZ : J’exerce la profession d’expert-comptable à orléans depuis plusieurs années. J’ai connu di-verses structures mais le travail reste toujours essentiellementle même. La profession se répartit en deux missions ma-jeures : l’expertise comptable, qui consiste à accompagnerles entreprises dans leur gestion et dans leur développement,et le commissariat aux comptes qui regroupe la réalisationd’audits et de certification des comptes.

Twideco TV : Qu’est ce qui vous plaît dans votre métier ?sylvain CLEMENT WiLZ : J’apprécie beaucoup le contactqu’il implique. Même si ce n’est pas l’image qu’il renvoie,il faut savoir que le métier d’expert comptable est aussi unmétier de conseil et de contact. Pour bien travailler, il fauttravailler en bonne proximité et ce, à tous les niveaux de l’en-treprise afin d’appréhender leur grande diversité. Du plom-bier qui travaille seul, à la société comptant de très nombreuxemployés, les contraintes sont extrêmement diverses. Deplus, comme nous sommes les conseillers très privilégiés duchef d’entreprise, notre relation peut devenir très humaine.il m’est arrivé d’être consulté pour les études des enfants oud’être invité aux mariages. Cette notion d’humain est trèsagréable et ne gâche rien à un métier déjà fort passionnant.

Twideco TV : Quelle spécificité pensez-vous apporter àCréa’d’Or ?sylvain CLEMENT WiLZ : J’espère apporter mon expertisefinancière et fiscale au débat. spécialiste de l’entreprise sousses différents aspects, j’ai rencontré beaucoup de chefs d’en-treprise. Très attaché à l’humain, j’espère aussi apporter unplus quant à l’analyse de la personnalité de ces candidats.Enfin, pédagogue et rigoureux de nature, j’espère critiquerconstructivement et dans la mesure du possible prodiguerdes conseils judicieux.

L’Ordre des Experts Comptable est l’organisme d’ins-cription et de validation des membres de la professiond’expert comptable. Il valide la bonne inscription desprofessionnels, la qualité des diplômes acquis, le suivi dela formation continue et le mode d’exercice de ces mêmesprofessionnels. Tout cela dans le but d’offrir aux clientsle meilleur service possible. D’autre part, il s’impliquefortement dans la formation des jeunes futurs expertscomptables. Le cursus, qui compte huit années après lebac, comprend deux années de stage au sein de la profes-sion. A ce moment-là, l’Ordre s’investit à organiser et àsuivre cette formation en plaçant les stagiaires dans noscabinets.

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur votre parcours enquelques phrases ?Gaëlle LEPETiT : J’ai travaillé pendant 13 ans dans ungroupe de protection sociale en tant que chargée de commu-nication. Je m’occupais alors plus particulièrement des pu-blications à destination des RH, des entreprises, des salariéset des retraités. Depuis 4 ans, je travaille à la CCi du Loiretcomme rédactrice en chef de Loiret ECo, le magazine desdirigeants du Loiret.

Twideco TV : Qu’est ce qui vous plaît dans votre métier ?Gaëlle LEPETiT : Au travers de mon métier, je fais des ren-contres très variées et ce, dans des secteurs toujours très dif-férents. J’aime les rencontres. De plus, ces rencontres onttoujours comme point commun des hommes et des femmespassionnés par leur métier et passionnants. J’adore vraimentle fait de les valoriser et de me mettre en arrière plan pourles mettre, eux-mêmes, sur le devant de la scène.

Twideco TV : Qu’attendez-vous de Créa’d’Or ?Gaëlle LEPETiT : Je suis curieuse de découvrir les chefsd’entreprises de ce mois-ci face à leurs concurrents. Pourcertains, je les connais déjà car je les ai déjà rencontrés dansle cadre de Loiret Eco. J’attends justement de voir ce qui pro-voquera la petite étincelle et ce qui les différenciera les unsdes autres.

Loiret ECO, c’est la nouvelle formule du magazine de laCCI du Loiret. Mise en place début 2007, cette nouvellemouture s’adresse aux 20 000 dirigeants d’entreprisesimmatriculés à la CCI du Loiret. Valoriser les réussitesdes entreprises au travers des témoignages de leur diri-geant, voilà toute la ligne éditoriale de ce magazine. Nou-velle maquette et nouvelle ligne éditoriale, Loiret ECOest un magazine qui marche bien et qui donne, depuisquatre ans, de très bons retours.

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur votre parcours enquelques phrases ?Emmanuelle BRiER LEViTTE : J’ai effectué mon parcoursen communication, communication essentiellement poli-tique. Après une expérience en mairie, au conseil généralpuis au sénat, j’ai souhaité me tourner vers les entreprises etme suis donc orientée vers la Chambre de Commerce et d’in-dustrie. Mon travail à la CCi me permet de vivre ce lien avecmonde de l’entreprise tout en utilisant mes connaissancespolitiques

Twideco TV : Qu’est ce qui vous plaît dans votre métier ?Emmanuelle BRiER LEViTTE : J’adore la partie événemen-tielle. J’aime le fait que les choses changent régulièrement,qu’il faille souvent tout gérer dans l’urgence. A chaque fois,ce sont de nouveaux challenges et de nouveaux dossiers àréaliser, et ça, c’est très intéressant.

Twideco TV : Quelle spécificité pensez-vous apporter àCréa’d’Or ?Emmanuelle BRiER LEViTTE : Je pense que ma spécificitérésidera dans mon œil de communicante. Tous ces créateursvont être, ou sont déjà, amenés à utiliser la communication.ils l’utilisent ici, en passant devant leurs concurrents et enétant en représentation pour l’analyse des experts, et puis, àl’avenir, ils l’utiliseront pour continuer à se faire connaître.J’espère donc, peut-être, leur apporter des techniques pourles aider à être meilleurs et à mieux se présenter.

La CCI est le moteur et le représentant des entrepriseset entrepreneurs du Loiret. Elle est là pour aider, au quo-tidien, les entrepreneurs dans la gestion de leurs entre-prises. Présente aux côtés de l’entreprise de sa naissancejusqu’à la fin de sa vie, la CCI apporte un appui essen-tiellement technique à son dirigeant mais aussi desconseils dans différents domaines, que ce soit l’environ-nement, le commerce, l’aménagement et bien d’autres.

sylvain CLEMENT WILz  EXPERT COMPTablE, COMMISSaIRE auX COMPTES,EXPERT fInanCIER ET MEMbRE DE l’ORDRE DES EX-PERTS COMPTablES RégIOn D’ORléanS. MEMbRE DugROuPE DE COnSEIlS « MaRTROI COnSEIlS » InST-Tallé à ORléanS, SYlVaIn ClEMEnT WIlz EST auSSIlE géRanT DE la COMPagnIE fIDuCIaIRE Du CEnTRE

Gaëlle LEPETIT RéDaCTRICE En ChEf DE lOIRET ECO, lE MagazInEDES DIRIgEanTS Du lOIRET (édité par la CCI du loiret)

Emmanuelle BRIER LEvITTE DIRECTRICE DE la COMMunICaTIOn à la CCI Du lOIRET

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Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION

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news11 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

LECONCOURSCe concours de création d’entre-prise en Région a pour but de met-tre en avant les jeunes entreprisesde la région Centre, et les hommeset femmes qui en sont à l’origine.Sur 4 mois, 16 créateurs d’entre-prise présenteront leur projet surle plateau de Twideco TV et serontanalysés par des experts (coachs,responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

DÉROULEMENT DU CONCOURS.Chaque lundi, Twideco TV diffusera uneémission de présentation de 4 candidats.Chaque candidat présentera son projet etses activités pendant 5 mins. Ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candi-dats du mois qui challengeront le candidatde la semaine. La parole sera ensuite don-née à trois experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre auxautres concurrents. • 5 min pour le candidat• 10 min de challenge par les autres can-didats du mois• 15 min pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux àvoter pour eux via le site www.creador.fr

pendant la semaine de diffusion de leurémission. A la fin de chaque mois, le can-didat ayant obtenu le plus de votes seraadmis comme demi-finaliste.

Après 4 mois et 16 candidats présélec-tionnés, il restera 4 demi-finalistes. se dé-roulera alors une semaine spéciale pourles demi-finalistes qui de nouveau serontsoumis au vote des internautes. Les dos-siers des demi-finalistes seront soumis àBFM Radio pour peut-être concourir à laBFM Académie.

Le lundi suivant cette semaine de vote, (le10 Mai 2010) une émission spéciale, la fi-nale, sera organisée en extérieur, pendantlaquelle les deux finalistes seront dési-gnés (ceux ayant recueilli le plus devotes).

L’émission sera l’occasion d’inviter 150chefs d’entreprises de la région Centre, quivoteront pour l’un des deux finalistes quisera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude deFrançois LEFEBVRE en date du 17/12/09.

Bruno CosTEL  / DECODURABLE

Flavien BoURGEoIs  / ACT-Ecole de la table

Twideco TV : Quel a été votre parcours, de vosétudes jusqu’à aujourd’hui ?Flavien BoURGEois : J’ai effectué ma for-mation en école de commerce. Après avoirtravaillé pendant deux ans pour une sociétéspécialisée dans la restauration événemen-tielle, j’ai créé mon entreprise. C’était en2007. Mes parents étant issus du secteurd’activité de la restauration et m’ayant tou-jours inculqué cette culture de la bonne table,je me suis naturellement tourné vers ce do-maine pour monter ma société. Par ailleurs,une grosse partie de mon activité touche àl’animation et l’événementiel. Cet aspect-là,j’y ai été sensibilisé lors de mes différentsstages scolaires et dans mes différentes ex-périences professionnelles. Ma volonté, encréant ma boîte, était de marier les deux.

Twideco TV : Avez-vous toujours su que vousdeviendriez entrepreneur un jour ?Flavien BoURGEois : oui, je l’ai toujoursvoulu même si je ne pensais pas passer le cap

aussi vite. Depuis très longtemps, je meconnais cette volonté d’avoir mon propreprojet et de mener ma vie professionnelle parmoi-même. Les opportunités ont fait que jeme suis lancé plus tôt que prévu et c’est trèsbien comme ça.

Twideco TV : Qu’est-ce qui vous plaît danscette aventure ? Flavien BoURGEois : Ce qui me plaît leplus, c’est de pouvoir tout gérer. Monter unprojet et le mener à bien du début jusqu’à lafin est une joie extrême. J’aime aussi beau-coup l’idée de partager ce projet avec lesgens avec qui je travaille et ne pas vivre celaen solitaire.

Twideco TV : Que peut-on vous souhaiter pourl’avenir ?Flavien BoURGEois : Plein de réussitebien sûr. La société ACT a démarré en 2007. L’objetde cette structure est de proposer des presta-tions de services autour des domaines desarts de la table et de la cuisine. ACT seconcentre sur trois domaines ; la communi-cation, les animations et la formation autourde la table et ce, dans toutes ses composantes.Cela se traduit par des prestations effectuéesauprès de professionnels du secteur des artsde la table, principalement dans l’animationcommerciale et la formation mais aussi pardes activités destinées aux particuliers et auxentreprises. En effet, depuis 2008, ACT pro-pose l’Ecole de la Table, une école basée àorléans où sont proposés des ateliers et desformations, au titre de loisirs et non pas autitre de la formation professionnelle. Les in-tervenants sont des professionnels orléanaisdu domaine de la gastronomie, de l’œnologieou des arts de la table. www.act-orleans.fr DIFFUSION LE 6 AVRIL 2010

Twideco TV : Quel a été votre parcours, de vosétudes jusqu’à aujourd’hui ?Bruno CosTEL : Après un Bac scientifique,j’ai effectué un DUT dans le domaine del’agroalimentaire. Ensuite, je me suis spécia-lisé dans le commerce et la finance en prépa-rant, en école, un DEss. Je suis entré sur lemarché du travail et ai vite intégré l’industrieagroalimentaire. Pendant plus de 10 ans, j’aipris en charge des responsabilités de manage-ment d’usine, en tant que responsable d’atelier.Puis, j’ai changé de direction pour découvrir lalogistique et le E-commerce. A nouveau pen-dant 10 ans, j’ai été chargé de projet et respon-sable d’exploitation. Aujourd’hui, je suis enphase de transition. J’épaule ma femme qui amonté son entreprise, il y a un peu plus d’unan, dans le domaine du E-commerce en lui fai-sant bénéficier de mon expertise dans ce sec-teur, dans la logistique et la gestion humaine.C’est une entreprise familiale où nous sommestous les deux complètement investis.

Twideco TV : Avez-vous toujours su que vousdeviendriez entrepreneur un jour ?Bruno CosTEL : L’entreprenariat estquelque chose qui m’a toujours attiré. Je merevois encore, en classe de 6ème ou de 5ème,inventer le petit logo qui pourrait être celuide ma société. Mon parcours a été guidé parcette envie. Pratiquer la finance et le mana-gement pour un jour, monter ma société ou yparticiper.

Twideco TV : Qu’est-ce qui vous plaît danscette aventure ? Bruno CosTEL : J’aime le stress de tous lesjours. J’aime aussi la possibilité qu’offrel’entreprenariat d’aller au bout des choses etde ses idées, en les gérant au jour le jour puisen contemplant le résultat.

Twideco TV : Que peut-on vous souhaiter pourl’avenir ?Bruno CosTEL : Je souhaite que DECoDU-RABLE se développe bien sûr. Mais au-delàde ce désir un peu personnel, se cache ledésir encore plus fort que toute l’éthique quenous défendons se transmette à nos clientsainsi qu’à toute la société dans son ensemble.Cette éthique c’est le respect de l’homme etde l’environnement.

DECODURABLE est un site de vente enligne de produits éco-design. C’est uneoffre toute nouvelle sur internet qui pro-pose des objets éco-conçus, c'est-à-direconçus dans un respect de l’homme et del’environnement. Nous proposons des arti-cles relevant de domaines aussi variés quela maison, l’enfance, le high-tech, le pleinair mais aussi le bureau. C’est une offretoute nouvelle, très large et c’est sur inter-net : www.decodurable.com. DIFFUSION LE 29 MARS 2010

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newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 12

Elodie BELLOY HERVETnée de 02/11/1982 à Château-Renault (37)Situation familiale : Mariée, 2 enfants

QUELQUES CHIFFRES CLÉS • 20% du budget de départ proviennent de subventions. • budget total de 86 000 euros• 23 000 euros d’aides de l’Etat.

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR MYLÈNE JOUVE

Elodie BELLOY HERVETLa ferme des HAYES à AUTRECHE

Twideco : Pouvez-vous revenir sur votre parcours en quelques phrases ?Elodie BELLoY HERVET : J’ai toujours été bi-active, à la fois exploi-tante agricole et à la fois salariée du privé dans une grande entreprisepharmaceutique de laquelle j’ai été licenciée et ce, pour inaptitude pro-fessionnelle liée à mon handicap. Avant ce licenciement, je composaismes semaines entre mon activité individuelle en tant que profession-nelle agricole à hauteur d’un 100%, réalisable avec l’aide familiale, etmon emploi de salariée à 80% en équipe. Mon handicap s’est déclarésuite à un accident du travail, il y a 12 ans, lors de ma formation agri-cole. J’ai connu plusieurs rechute depuis. suite à de nombreux arrêtsde travail, mon entreprise a souhaité me licencier.

Twideco : Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ? E.B.H. : Ce qui me plaît le plus, c’est le contact avec les gens. J’appré-cie aussi beaucoup devoir m’adapter à un planning différent chaquejour et qui ne m’est pas imposé. De plus, en tant qu’entrepreneur, jetrouve que l’on apprend tous les jours. Et puis, bien évidement, ce quime plaît dans ce que je fais aujourd’hui, c’est de perpétuer à 100% latradition familiale. Je fais partie de la sixième génération d’agriculteurde ma famille.

Twideco : Au cours de votre vie professionnelle ainsi qu’au moment de lacréation de votre société, votre handicap vous a-t-il été préjudiciable ? E.B.H. : il l’a été lorsque j’étais salariée. Personnellement, je suis très àl’aise avec mon handicap mais j’ai toujours ressenti une certaine réti-cence de la part des autres face à ce handicap, que ce soit avec les salariésdits « normaux » comme avec mes employeurs. Les concernant, il sem-blerait que le handicap ne les gênent pas pour ce qu’il est mais plutôtpour les conséquences qu’ils imaginent et craignent pour le long terme.ils se posent la question de la rechute et donc de ma fiabilité car ils n’en-visagent pas la possibilité de mettre en place certains process afin demaintenir le salarié handicapé en entreprise. Ce n’est pas à l’entreprisede s’adapter mais toujours au salarié. Au moment de la création de masociété, au contraire, mon handicap ne m’a posé aucun problème. il amême joué un rôle positif car, face à moi, mes interlocuteurs ont plutôtvu dans mon handicap mon courage et ma volonté et donc, ma fiabilité.

Twideco : Vous a-t-on déjà déconseillé de poursuivre votre voie à causede celui-ci ?E.B.H. : Paradoxalement, oui ! Mon entourage est stimulant donc il m’aencouragé mais les banquiers se sont montrés réticents et découra-geants. ils m’ont suivi, entre autre car l’AGEFiPH me suivait, mais pas

La ferme des hayes est une ferme/découverte basée sur la connaissance des céréales. L’animation de ce lieu de vie agricolese déroule sous la forme d’ateliers permettant, au travers d’un parcours odorant, de découvrir et reconnaître les céréales.sa gérante et créatrice, Elodie BELLoY hERvET, y a ajouté une activité de roulottes autonomes et écologiques qu’elle loueà la nuit, au week end ou à la semaine. Déplacées sur une périphérie de deux kilomètres, ces roulottes sont entièrementécologiques puisqu’elles fonctionnent avec de l’eau recyclée, des panneaux solaires et une toilette sèche. Elodie BELLoY hERvET consacre 50% de son temps à chacune de ces deux activités, l’activité de la ferme/découvertel’occupant plutôt en semaine du fait de sa clientèle actuellement composée essentiellement d’écoles ou de centres de loi-sirs. Démarrées au 1er décembre 2009, les deux activités ont le vent en poupe. L’activité de location de roulottes écologiquesconnaît un planning déjà quasiment complet pour la saison à venir. Quand à la ferme/découverte, il faudra attendre débutjuin pour qu’elle s’installe et rencontre vraiment son public. Les axes stratégiques actuels de la ferme des hayes se concentrent essentiellement sur la communication. La structureest opérationnelle et connaît du succès, il faut maintenant le faire savoir. D’autre part, actuellement sans salariés, ElodieBELLoY hERvET souhaite pouvoir embaucher rapidement un saisonnier.

sans évoquer quelques inquiétudes, qu’il m’a fallu contrer. ils me di-saient souvent : « Ne vous inquiétez-vous pas de vous lancer un défitrop grand que vous ne pourrez peut être plus assumer si vous rechutez ?Alors, il sera trop tard. Vous serez engagée. Réfléchissez bien ». Moije sais que, de nos jours, on peut anticiper ces choses-là alors je les airassurés.

Twideco : Pensez-vous que les personnes dites « handicapées » sont moinsprises au sérieux que les autres dans le monde des affaires ? E.B.H. : Je dirais que, selon son handicap bien sûr, on peut tout à faitvivre une vie professionnelle active. Néanmoins, je pense que cela peutreprésenter un frein à la progression en entreprise. Même si, au-jourd’hui, en France, on travaille de plus en plus à l’amélioration de laplace des handicapés dans la société, le regard des gens, moins violentqu’il y a quelques années, n’en reste pas moins présent. Quand j’an-nonce que je suis handicapée, la réaction est toujours dramatique car lehandicap est encore perçu comme quelque chose d’immensémentgrave. Alors que, et je suis bien là pour le dire, il faut relativiser. il existetoutes sortes de handicaps mais quelque soit ce handicap, chaque per-sonne qui y est confrontée devient capable de l’assumer, de l’affronteret de le dépasser.

Twideco : Pensez-vous avoir dû vous battre deux fois plus que tout un cha-cun pour arriver où vous êtes aujourd’hui ? E.B.H. : Tout à fait. il faut se battre continuellement quand on est han-dicapé. Là où la question ne se pose même pas pour une personne «normale », il va être attendu de vous la démonstration que vous êtes ca-pable de faire la même chose malgré le handicap. il faut donc une trèsgrande force de caractère et un sacré mental pour travailler et entre-prendre quand on est handicapé.

Twideco : Que ressent-on face à de telles attitudes ? E.B.H. : Je ressens du mépris et du dégoût. C’est très fort mais je trouveque ces attitudes relèvent d’une certaine faiblesse, de lâcheté etd’égoïsme. Les personnes portant un regard si méprisant sur les per-sonnes handicapées ne pensent qu’à eux et ne voient pas plus loin quele bout de leur nez. Ces attitudes continuent de maintenir les personneshandicapées dans un couloir bien défini. or, je le répète, les handicapéssont des gens comme les autres. ils connaissent un handicap mais ilsvivent avec et c’est déjà signe d’une grande force.

Twideco : Ces attitudes ont-elles représenté une motivation supplémentaire ? E.B.H. : C’est évident. Personnellement, plus on me dit non, plus j’in-siste pour que l’on finisse par me dire oui. Je voulais absolument mon-trer à tous que c’était possible, que j’étais capable, moi, handicapée, dene pas être le rebut de la société. J’avoue que je suis fière d’avoir réussi

mais maintenant, le plus dur reste à faire. Une fois que l’on vous a ditoui, il faut assumer et ne pas décevoir. La récompense de tous ces ef-forts, fournis pendant des mois et des mois, passera par la réussite et lastabilité de cette entreprise.

Twideco : Comment pensez-vous que les choses pourraient changer ? E.B.H. : Aujourd’hui, nous vivons une époque où, dans sa vie profes-sionnelle, il faut être très compétent, polyvalent et mobile. La stabilitén’est plus d’actualité et il ne faut pas craindre de changer de travail ré-gulièrement. Pour certains handicapés, il n’est pas facile de s’adapter.Pour que cela change, je crois que, dans un premier temps, il faudraitque les employeurs et les salariés dits « normaux » se rendent compteà quel point chaque démarche pour trouver un travail est une épreuvepour nous. Quand nous passons un entretien d’embauche, et particuliè-rement lorsque notre handicap ne se voit pas, l’attitude de l’employeurest édifiante. Tout se passe normalement jusqu’au moment où nousabordons notre handicap, chose qui n’est déjà pas toujours facile à faire.Là, l’employeur devient réticent. Quand nous lui exposons les avan-tages à l’embauche d’un handicapé, il se détend un peu mais reste tou-jours ancrée en lui cette réticence.

Twideco : L’Etat se doit-il d’intervenir sur ces problématiques ?E.B.H. : Je pense que c’est en effet son rôle mais je ne vois pas com-ment. Même si aujourd’hui, il existe un système de quotas etd’amendes, je ne suis pas convaincue de la démarche puisque nombred’entreprises préfèrent payer l’amende plutôt que d’embaucher des han-dicapés. ils s’imaginent un suivi et des contraintes importantes liées àune telle embauche. Je pense donc que c’est toute une structure socié-tale à reconsidérer.

Twideco : Comment voyez-vous l’avenir personnellement ?E.B.H. : Personnellement, je le vois positivement car je suis une bat-tante. Par contre, je m’inquiète pour les personnes handicapées quin’ont pas ce moral que je possède.

Twideco : Comment voyez-vous l’avenir concernant l’entreprenariat des minorités ? E.B.H. : Même si je vois bien que les choses bougent, je reste sceptique.Aujourd’hui, je ne suis pas convaincue qu’une entreprise embaucheplus de salariés handicapés qu’elle n’en embauchait il y a cinq ans, alorsl’entreprenariat… Je pense même que le problème doit être pris à l’en-vers ; l’impulsion doit venir des personnes handicapées elles-mêmes.Elles doivent montrer qu’elles sont capables or aujourd’hui, je penseque les personnes handicapées attendent trop des services qui les en-tourent. Nous ne sommes pas prioritaires, au contraire. Pour moi, il fau-dra encore longtemps de battre pour évacuer les craintes de lapopulation dite « normale ».

COUP DE GUEULE/COUP DE CŒUR L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

Cette rubrique vous est dédiée, à vous,

chefs d’entreprises.Chaque semaine,

retrouvez dans cet espace un fait

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qu’il relève du domaineéconomique, politique,

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La société Boutard apporte des

solutions techniques et écono-miques aux chefs d’entreprises,et plus particulièrement à ceuxdes secteurs du bâtiment et de latransformation des métaux. Lastructure distribue 20 000 réfé-

rences de produits profession-nels à 3 000 clients sur la régioncentre.La société Boutard c’est : • 80 ans d'expérience dans lavente aux professionnels de l'in-dustrie et du bâtiment,• 4 agences en région, St Ouen,Blois, Tours et Chateaudun• 1 Service Après-vente agréé,• une activité diversifiée : fourni-tures industrielles, quincailleriede bâtiment, hygiène/sécurité /protection, produits métallur-giques... réservée aux profes-sionnels.

Après un DUT techniques decommercialisation effectué àTours, et le diplôme de l’ESCChambéry en poche, Fabien BOU-TARD a connu un parcours pro-fessionnel varié en Rhône-Alpesen travaillant pour Salomon, Ros-signol, Décathlon et Cegid. Il adepuis rejoint la société fami-liale, en février 2009, en tant quedirecteur d’agence et responsa-ble du développement.

« l’événement qui m’a le plus mar-qué en 2009 et qui aura le plus deconséquences sur les années àvenir est sans aucun doute l’échecdu sommet de Copenhague. Cet événement aurait pu poser lesbases d’un développement durablede l’ensemble de la planète. Mal-heureusement, le statu quo qui ena résulté a finalement plutôt mis enavant le fait que pour un sujet aussidélicat que l’environnement, lesvaleurs de chaque pays ou culturesprésents sur notre Terre ne sontpas encore partagées à l’échelleplanétaire.

Je croyais beaucoup en cet événe-ment car il avait vocation à influen-cer et guider l’ensemble de laplanète pour les 50 prochaines an-nées. les enjeux étaient évidents ! Moi qui suis sensible à ces problé-matiques-là, j’attendais des signesforts pour que nos actions localestrouvent un sens à l’échelle mon-diale. Il semble évident aujourd’huiqu’il faudra repasser pour cela ! »« En matière économique, je vou-

drais aborder rapidement la « criseéconomique ». Je pense que, d’untel fait, il faut tirer des conclusionset régir. Personnellement, au seinde notre société, cette crise et lesdifficultés rencontrées par nosclients nous ont amené à conduireune réflexion stratégique sur l’évo-lution de nos marchés et les at-tentes de nos clients. nous avonspris du recul sur notre activité etles critères de performance denotre société (environnementaux,commerciaux, financier, sociaux…). En cette période où la visibilitémanque aux acteurs économiques,nos solutions sont de plus en plussollicitées par nos clients. » « Mais parlons de l’avenir, sanspour autant se projeter trop loin.l’année 2010 sera pour nous uneannée de consolidation de notreactivité pour préparer le dévelop-pement et accompagner la repriseéconomique attendue. »

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news13 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

n ENGAGÉS ET MOBILISÉS EN RÉGION CENTREPAR LUCIE BRASSEUR

Christophe DEGRUELLEPrésident d’Agglopolys

des problèmes. La fonction de président d’une ag-glomération comporte beaucoup de similitudes avecla fonction de chef d’entreprise même si la finalitén’est pas la même, notre finalité étant de faire vivre

1962-2012 : les 50 ans de l’intercommunalitéblésoiselE MOT Du PRéSIDEnT

« bien sûr, les communautés

d’agglomération sont récentes

mais elles s’inscrivent dans

une longue tradition d’inter-

communalité. En 1962, le

SIVOM, Syndicat Intercommu-

nal à Vocation Multiple, est

créé à blois. Depuis, beaucoup

de choses ont changé et il est

important de montrer que l’in-

tercommunalité est une aven-

ture qui a une histoire. a blois,

en 2012, nous fêterons les 50

ans de l’intercommunalité blé-

soise. Même si cette intercom-

munalité n’a pas toujours été

sous le coup de la même

structure juridique, connu le

même périmètre, ni même re-

levé des mêmes compé-

tences, j’ai la conviction très

forte que nous parlons bien de

la même aventure, celle qui,

aujourd’hui, représente la

grande aventure de la décen-

tralisation. »

L’AGGLoPoLYs : LA CoMMUNAUTÉ D’AGGLoMÉRATIoN DE BLoIs

la Communauté d’agglomération de blois, agglopolys,est un Etablissement Public de Coopération Intercom-munale (EPCI). SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vo-cation Multiple) en 1963, Communauté de communesen 1999, Communauté d’agglomération de blois de-puis 2003, agglopolys regroupe 26 communes pourprès de 92 000 habitants.

les 26 communes membres d’agglopolys mettent encommun leurs moyens pour une gestion cohérente desservices à la population et aux entreprises - tels queles transports urbains, la collecte des déchets ou l’as-sainissement - mais aussi pour la réalisation d’équi-pements majeurs et ainsi favoriser le développementharmonieux de l'agglomération. l'intercommunalitépermet la gestion de projets d'intérêt collectif dont lescommunes ne pourraient individuellement assumer lacharge.

MAIRE/PRÉsIDENT D’AGGLoMÉRATIoN : QUEL RAPPoRT ?

aujourd’hui, à l’échelle de la région Centre, sur les sixcommunautés d’agglomération, trois ont fait le choixpolitique d’un maire de la ville centre et d’un présidentde l’agglomération qui ne soient pas la même per-sonne. Ce sont blois, Orléans et bourges. a l’inverse,les trois autres chefs-lieux départementaux de la ré-gion, Chartres, Tours et Châteauroux, ont fait le choixd’un maire de la ville centre présidant également lacommunauté d’agglomération. nous sommes doncdans une région où les deux formules sont à parité.

L’AGGLoPoLYs : LA CoMMUNAUTÉ D’AGGLoMÉRATIoN DE BLoIs

la Communauté d’agglomération de blois, agglopolys,est un Etablissement Public de Coopération Intercom-munale (EPCI). SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vo-cation Multiple) en 1963, Communauté de communesen 1999, Communauté d’agglomération de blois de-puis 2003, agglopolys regroupe 26 communes pourprès de 92 000 habitants.

les 26 communes membres d’agglopolys mettent encommun leurs moyens pour une gestion cohérente desservices à la population et aux entreprises - tels queles transports urbains, la collecte des déchets ou l’as-sainissement - mais aussi pour la réalisation d’équi-pements majeurs et ainsi favoriser le développementharmonieux de l'agglomération. l'intercommunalitépermet la gestion de projets d'intérêt collectif dont lescommunes ne pourraient individuellement assumer lacharge.

MAIRE/PRÉsIDENT D’AGGLoMÉRATIoN : QUEL RAPPoRT ?

aujourd’hui, à l’échelle de la région Centre, sur les sixcommunautés d’agglomération, trois ont fait le choixpolitique d’un maire de la ville centre et d’un présidentde l’agglomération qui ne soient pas la même per-sonne. Ce sont blois, Orléans et bourges. a l’inverse,les trois autres chefs-lieux départementaux de la ré-gion, Chartres, Tours et Châteauroux, ont fait le choixd’un maire de la ville centre présidant également lacommunauté d’agglomération. nous sommes doncdans une région où les deux formules sont à parité.

le service public et de défendre le territoire, lesmoyens d’action sont néanmoins très proches. Lesentreprises sont confrontées à la compétition écono-mique de la même façon que nous sommes confron-tés à la compétition des territoires. Les entreprisesdoivent donner satisfaction à leurs actionnaireslorsque nous devons satisfaire nos citoyens. Le chefd’entreprise gère des salariés tout comme nous gé-rons des salariés fonctionnaires territoriaux. Enfin,tout comme dans une entreprise, nous assumonsl’exercice de la construction budgétaire avec deuxcolonnes ; « dépenses » et « recettes ».

Twideco : Quelles relations entretiennent Politiqueset Entreprises ? C.D. : Ces relations vont connaître des modificationsavec la suppression de la taxe professionnelle, maisglobalement, ce sont des relations de bonne intelli-gence. Nous, politiques, avons besoin des entreprisespour créer de la richesse sur notre territoire ; de la ri-chesse en terme de fiscalité, d’emploi, de salaires etdonc de revenus distribués et dépensés sur le terri-toire. inversement, les entreprises ont besoin d’uneagglomération attractive, dynamique, qui séduit lessalariés, cadres, techniciens et ouvriers, bref, les per-sonnes qui auront le choix de postuler à un poste àBlois ou ailleurs. Le fait que l’on parle positivementde l’agglomération, qu’on y offre une qualité de vie,des infrastructures de transports efficaces, une vieculturelle riche, des pratiques sportives diverses etvariées, participe à cette attractivité du territoire.Nous avons besoin de la compétitivité des entre-prises et je crois que les entreprises ont besoin denotre compétitivité territoriale.

Twideco : La gestion d’éventuels conflits d’intérêtsentre politiques, entreprises et particuliers, est-elledifficile ? C.D. : En tant que président d’Agglopolys et sans ré-cuser cette notion, je dirais qu’il y a plutôt des arbi-trages à effectuer et auxquels se plient tous les élusde France quand ils bâtissent leur budget et politiquepublique. Nos moyens sont-ils attribués majoritaire-ment au développement économique au détrimentdes services publics dont nous avons la charge ?Choisira-t-on de favoriser les entreprises, qui four-nissent des emplois, plutôt que les bibliothèques, quipermettent aux particuliers d’avoir l’accès aux livres? Ces questions-là relèvent d’arbitrages entre despriorités et non de conflits d’intérêts. Bien sûr, cer-tains arbitrages peuvent devenir des conflits mais,fondamentalement, l’idée de conflit n’est pas aucœur de la pratique institutionnelle d’une agglomé-ration. Personnellement, je n’ai pas eu, dans ma pra-tique et sur le territoire de Blois, à gérer de conflitsentre des entreprises et des citoyens.

Twideco : Quels sont les axes stratégiques actuels dedéveloppement économique d’Agglopolys ? C.D. : Le développement économique d’Agglopolyscomprend aujourd’hui trois notions : le « hardware »et le « software », qui relèvent de la compétence éco-nomique directe de notre territoire, et une stratégieplus indirecte. Les opérations de type « hardware »se déclinent essentiellement en politiques d’acquisi-tions foncières ainsi que politiques d’aménagementet de viabilisation des zones d’activités économiques.Le « software », c’est notre politique de promotiondu territoire et d’animation du tissu économiquelocal. investis dans la Cosmetic Valley et présents surde nombreux salons professionnels, notre rôleconsiste aussi à défendre les salariés des entreprises(cf le drame économique Quebecor) tout autant qued’aller chercher de nouveaux investisseurs. Le « soft-ware », c’est aussi créer un climat propice aux entre-prises et leurs salariés, avec, par exemple, le défiinter-entreprises qui réunit plusieurs milliers de sala-riés autour d’une compétition sportive. Enfin, le der-nier axe stratégique sur lequel nous travaillons estl’attractivité générale de notre territoire. Tout ce quifait que l’on parle en bien de Blois et qu’il soit agréa-ble d’y vivre relève de cette stratégie indirecte. Eneffet, si une entreprise qui se développe ou s’implantea bien sûr besoin d’un foncier et, selon sa nature,d’assainissement, d’une voie de raccordement oud’une bretelle d’autoroute, elle a aussi besoin que sessalariés, actuels et futurs, soient heureux de vivredans cette agglomération.

Twideco : Pouvez-vous revenir sur votre parcours ? Christophe DEGRUELLE : Je suis arrivé à Blois en1994 pour être directeur de cabinet du maire del’époque, Jack Lang. Nommé ministre de l’éducationnationale en Mars 2000, je l’ai accompagné commechef de cabinet. En 2001, j’ai été élu comme conseil-ler municipal d’opposition à Blois et c’est après lesélections municipales de 2008 que je suis devenuprésident de la communauté d’agglomération deBlois.

Twideco : Comment en êtes-vous arrivé à occupercette présidence ? C.D. : Au moment des élections municipales de 2008,avec Marc Gricourt, nous avions décidé de constituerun « tandem pour la victoire ». Nous avions le senti-ment qu’il était nécessaire de mieux répartir les res-ponsabilités et avions imaginé qu’en cas de victoire,lui deviendrait maire de Blois et moi, je candidateraisà la présidence de la communauté d’agglomération.J’avais fait le constat, en siégeant au conseil munici-pal dans l’opposition, que les agglomérations mon-taient en puissance et qu’elles nécessitaient un travailspécifique, bien différent de celui de maire. Nousavons remporté les élections, Marc Gricourt est de-venu maire de Blois et j’ai été élu à la présidence dela communauté d’agglomération.

Twideco : Quelles sont les missions d’une commu-nauté d’agglomération ?C.D. : En tant qu’EPCi, Etablissement Public deCoopération intercommunale, il nous incombe cer-taines missions obligatoires, relevant de notre statutet d’autres qui sont à définir avec les communes.Nous ne possédons pas la clause générale de com-pétence aussi, nous sommes compétents en fonctionde nos statuts. Nos compétences sont, d’une part, dé-léguées par la loi, c’est le cas du développement éco-nomique et de l’aménagement du territoire, et d’autrepart, déléguées par les communes.

Twideco : Selon vous, quelle est la définition de poli-tique ? Et celle d’économie ?C.D. : Pour définir le mot « politique », il faut revenirà la racine grecque qui signifie « la gestion des af-faires de la cité ». Cela implique du concret, de l’ac-tion et du pragmatisme car, au final, c’est résoudre

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newsN° 3 - 6 AVRIL 2010 / 14

n CULTURE & VOUS

quel entrepreneur n’a pas rêvéun jour de voir ses journéesaugmentées de 100%, autre-ment dit, voir son temps doubléafin de profiter à la fois de sesengagements professionnels etde plus de temps libre, loisirs,lecture, voyages, famille, sor-ties... Comment faire entrer toutce que nous avons à faire, ceque nous voudrions faire et ceque nous pouvons faire dansles mêmes cases ? Difficile deconjuguer nos missions, nosenvies et nos possibilités. Pour-tant, si certaines équations sontinextricables et qu’il faut biense résoudre à ce que chaquejour suffise sa peine, remettantà demain ce que l’on voudraitpourtant faire aujourd’hui, ilexiste quelques trucs et as-tuces à mettre en place.Certaines, nous les connais-sons de manière théoriquesans les mettre en pratiqueempirique et, pourtant, je vousgarantis que depuis que « 100questions pour comprendre etagir : la gestion du Temps » estpassé entre mes mains, j’ai misen place certaines choses quime font gagner en efficacité.quand on gère la croissance,

cet outil est d’autant plus pré-cieux, car, avant de trouver lesbons relais humains, il fautfaire soi-même, augmentantune masse de travail qui pour-tant était déjà trop consé-quente. Par ailleurs, mêmelorsque l’on trouve les relaishumains, cet ouvrage se trans-forme en outil de management.Mieux gérer son temps et aiderles autres à mieux gérer le leur.l’exemple plus fort « l’effetlame de scie en p.112 » : étein-dre son téléphone portable, re-fuser les communications,demander à ses collaborateursde prendre les messages etlaisser sa boîte mail ferméejusqu’à ce que la tâche à la-quelle vous vous êtes attelé soitterminée : surtout s’il s’agitd’une tâche nécessitant unegrande concentration. lesmessageries ont été inventéespour ça, quasiment rien ne peutpas attendre au minimum uneou deux heures voire 24heures. alors, on gagne enconcentration, et donc en effi-cacité. Par ailleurs, vous trou-verez en p. 64 un schéma del’évolution de la productivitéd’un individu au cours de lajournée. Evidement nous avonschacun nos biorythmes mais,dans l’ensemble, en prenant encompte ces éléments, on aug-mente sa productivité. J’aitesté pour vous !alors s’il est très concrètementquasi impossible de mettre enplace toutes les idées et propo-sitions faites par l’ouvrage, onen retire forcément des ensei-gnements et des clefs d’amé-lioration. « Mieux gérer sontemps aura obligatoirementune conséquence très impor-tante sur la façon de gérer savie »p.10. a vous de voir !

LU POUR VOUS

L’endroit fait penser à un petit portbreton. il y a un quai, une jetée, unevaste étendue d’eau, des mouettes etdes cormorans. Pourtant on n’est pasà Roscoff mais à saint-Jean deBraye ! Ce que l’on prenait pour unbras de mer, c’est la Loire, et lalongue jetée retient simplement lecanal d’orléans. Dépaysement garanti le long du che-min de halage, et émotion culinairecertifiée en poussant la porte du res-taurant « les Toqués ». Autrefois mo-deste guinguette, la petite maison dubord du canal a grimpé quatre à qua-tre les marches de la gastronomie enaccueillant d’abord « le Vaudésir »de Marc Farcy, puis « les Toqués »de Frédéric Jénot. Depuis 5 ans le jeune chef a rendules orléanais complètement dinguesdes Toqués. on s’y presse du mardiau samedi avec une moyenne de 80

à 100 couverts par jour dans unesalle pourtant étroite. il est vraiqu’aux beaux jours la terrasse nedésemplit pas et qu’un salon priva-tisable s’est ouvert à l’étage.

GASTRONOMIQUE ET CANAILLELe succès couronne les mérites d’unenfant du pays qui a fait ses armespendant 10 ans dans les cuisines desplus grandes tables parisiennes : leRitz, Jacques Cagnat, La MaisonBlanche ; et pendant 5 ans commepremier sous-chef du prestigieuxHôtel du Palais à Biarritz.De ce voyage initiatique aux sourcesde l’excellence, Frédéric Jénot a ra-mené le meilleur de la techniquequ’il met au service d’une cuisineauthentique. Pas de sophisticationmais des compositions simples, ef-ficaces et goûteuses : parmentier debœuf cuisiné au foie gras, papillotes

croustillantes de crevettes sauceThaï, quasi de beau rôti, macaronisaux morilles et copeaux de foie gras,échine de cochon rôti et purée à l’an-douille de Guémené. La carte se re-nouvelle régulièrement au rythme dedeux à trois plats nouveaux par se-maine selon le marché et l’inspira-tion du chef. « Je veux pouvoirservir une cuisine de bistrot, à la foisgastronomique et canaille », avoueFrédéric Jénot en souriant. on le suitavec gourmandise sur cette voie, aubord du chemin de halage.

bruno Villeneuve

Les Toqués, 71, chemin du halage,Saint-Jean de Braye.Formule du midi à 20 €, menu à 30 €.Tel : 02.38.86.50.20 (il est prudent deréserver)

Retour au pays très réussi pour frédéric Jénot, le chef des Toqués.

françois hElIOu, directeur gé-néral d'exploitation d'aMS Pro-preté, succède à KarinePRIgEnT, pour un mandat dedeux ans, à la présidence del'association des DCf (Diri-geants et Commerciaux defrance) d'Orléans.les DCf Orléans fêtent cetteannée leur 44ème anniversaire,et ont pour vocation d'êtreproche du milieu économique entravaillant sur la structure com-merciale des entreprises. l'as-

sociation orléanaise compte au-jourd'hui 40 membres, tous in-tégrés dans des commissionsréparties en quatre thèmes :événements, enseignement etformation, fonction commer-ciale, et relations extérieures etpartenariats. le tout bien entendu, collant deprès à la thématique 2010 :l'éco-construction comme enjeude développement commercial.www.dcf-orleans.fr

CÔTÉ GASTRONOMIE

CÔTÉ RÉSEAUX

Complètement dingues des Toqués !

François hELIoU succède à Karine PRIGENT à la présidence des DCF orléans

Laurent hermel100 questions pour comprendre et agirGestion du temps éditions AFNOR

« Une de vos amies sort avec unabruti ? » C’est simple : on a tous une amie,une sœur, une collègue de travail...malheureuse en amour et qui, pourune raison obscure, reste avec sonamant, son mari, son copain. Les

femmes malheureusesen amour, c’est leur mar-ché, leur cœur de cible.L’équipe de choc de Ro-main Duris se charge,par tous les moyens pos-sibles, de mettre sur lechemin de ces femmesun homme. Blessé par lavie, par une femme, ilparviendra à faire com-prendre à la pauvre malaimée qu’elle méritemieux « le meilleur »mais que lui ne pourrajamais la rendre heu-reuse. Le manège estsimple, utiliser la forcede persuasion aidant à laprise de consciencequ’une autre vie est pos-sible. Jusqu’au jour où,Romain Duris, pour des

histoires d’argent franchira la fron-tière de ce qu’il s’était interdit defaire : participer à la rupture d’uncouple heureux. Vanessa Paradis, enfuture mariée, Romain Duris en «Arnacoeur », un savoureux mélange,drôle à souhait. L'Arnacoeur est le

premier long métrage réalisé parPascal Chaumeil, qui avait débuté entant qu'assistant réalisateur pourRégis Wargnier. Une vraie comédieromantique comme la France saitpeut en produire, où les scènes quideviendront sûrement cultes s’en-chaînent sans répit. on frissonne, onrit beaucoup, un vrai bon moment,une belle histoire d’amour... quifinit.. chut, on ne raconte pas la find’un film ! En salle depuis le 17mars, le duo de charme RomainDuris/Vanessa Paradis, réalise lemeilleur démarrage de l'année avec1 167 598 entrées, devant le shutterisland de scorsese, qui avait attiré 1 073 540 spectateurs.

CÔTÉ CINÉ

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news15 / N° 3 - 6 AVRIL 2010

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CÔTÉ EXPOS

Thierry FAURE est né en 1944, et vit enBretagne, son parcours artistique fut ponc-tué de passions qui imprègnent son œuvre :l’équitation, le cirque, la musique.Cavalier, il le fut depuis l’âge de 7 ans, maî-tre de manège, pédagogue, « cavalier dehaute compétition lorsqu’il n’était pas dansles nuages », dit-il ; mais aussi dresseur, sur-tout de pur-sang, ces seuls vrais complices.Puis un jour vint le besoin de peindre. Pour le bonheur de certains et surtout celuide cet artiste, il peint comme il respire,comme il s’exprime et c’est peu dire carl’homme a son franc parler, une palette decouleurs dans l’élocution, un charme irré-sistible à démonter tout conformisme, uneallure gentleman-farmer aux accents de vraiterrien mais surtout, surtout une sensibilitéet une force à convaincre qu’il sait faire jail-lir de chacune de ses œuvres.il excelle en toutes techniques et l’on recon-naîtra ses aquarelles et gouaches de vénerie,ses scènes équestres dans le rythme et laprécision. L’atmosphère que dégage seshuiles sur le cirque ou la musique rayonnentde vérité, on entendrait presque le son del’instrument dans l’intimité de l’instant.Thierry FAURE dit que « le Bonheur estdans le voyage, pour que ça monte et que çadescende, il ne faut pas rester collé au car-reau comme un papillon fatigué », c’est toutce qui transpire de sa création, perpétuelle-

ment en recherches, ouvert à tous horizons,insatiable d’entreprendre et boulimique dupinceau, l’artiste humoriste, aussi, vous in-vite dans ses pérégrinations picturales.si vous le voulez bien, laissez là toutes idéesreçues et entrez dans le monde de l’imagi-naire !Lorsque le talent en plus est reconnu (cota-tion Benezit, contemporains Drouot) pour-quoi se priver d’une telle émotion.on retrouve Thierry FAURE dans lesgrands salons en France et à l’Etranger(UsA, irlande, Grande Bretagne...) et ses ré-compenses sont à la mesure de sa personna-lité. il reçut le premier Prix du Grand salonEntre sable et Bruyère en juillet 2008 pourl'ensemble de son œuvre.Entre sable et Bruyère est ravie de vous of-frir ce voyage.

EXPOSITION DU 27 MARS AU 30 AVRILGALERIE ENTRE SABLE ET BRUyèRE Patricia et Laurent ORBLIN-MOREAU53 Grande Rue 45110 Chateauneuf sur Loire Tél. +33 (0) 2 38 58 49 47 Ouverture de la Galerie en Entrée LibreMardi au samedi 10 h-12 h et 15 h-19 hDimanche et férié 10 h -12 [email protected]

Thierry FAURE

Enigme du jour

Enigme n°320 : La famille Palmato a 5 enfants. La moitié sont des filles. Comment expliquer cela?Extrait de «1001 énigmes»Jordan SARRALIÉ, Editions MensorbisRetrouvez la réponse dans le prochain numéro de TWIDECo news. 

Réponse de l’énigme précédente : «UN sEUL MoT»

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