Thème n°2 : Classes, stratification et mobilité sociale...

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Thème n°2 : Classes, stratification et mobilité sociale Chapitre 3 : Comment analyser la structure sociale ? Notions du programme à découvrir et à acquérir : Inégalités économiques, inégalités sociales, classes sociales, groupes de statut, catégories socioprofessionnelles Acquis de première : Salaire, revenu, profit, revenus de transfert, groupe social INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : On mettra en évidence le caractère multiforme des inégalités économiques et sociales ainsi que leur aspect parfois cumulatif. On procédera à des comparaisons en utilisant les principaux indicateurs et outils statistiques appropriés. On présentera les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique (Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains et on s'interrogera sur leur pertinence pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. On mettra en évidence la multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post- industrielles (statut professionnel, âge, sexe, style de vie). Problématique : Quelles sont les caractéristiques des inégalités et comment se renforcent-elles mutuellement ? Quelle hiérarchie(s) sociale(s) existe-t-il entre les individus ? Quelles sont les différentes conceptions des classes sociales ? La notion de classe sociale est-elle pertinente pour décrire la structure sociale ? Est-il encore pertinent aujourd’hui de parler de classe sociale ? Quelles sont les critères de construction de l’outil PCS et dans quel objectif a-t-il été conçu ? Pourquoi faut-il parler d’une multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-indistrielles? Objectifs : A la fin du chapitre vous serez capable de… Définir les notions suivantes du programme Expliquer que les inégalités économiques et sociales sont multiformes et cumulatives. Connaître les principaux indicateurs et outils statistiques permettant de mesurer les inégalités. Connaître les conceptions traditionnelles des classes sociales (Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains (Bourdieu) Expliquez le débat autour de la notion de classe sociale (moyennisation / retour des classes). Montrer que, dans une certaine mesure, la pertinence de l’analyse en termes de classes sociales dans la société actuelle s’est affaiblie Montrer que, dans une certaine mesure, l’analyse en termes de classes sociales dans la société actuelle demeure pertinente. Connaître la multiplicité des critères de différenciation sociale (âge, sexe, mode de vie) Plan du chapitre : I- Des inégalités multiples et cumulatives ? A) Le caractère multiforme des inégalités économiques et sociales B) Le caractère cumulatif des inégalités II- Quelles sont les théories des classes sociales et de la stratification sociale ? A) Les analyses fondatrices : la conception réaliste selon Marx vs la conception nominaliste selon Weber B) L'approche contemporaine de P. Bourdieu : une tentative de prolongement III- Comment rendre compte la dynamique de la structure sociale ? A) Une analyse en termes de classe sociale qui semble dépassée : vers la moyennisation B) Une analyse qui demeure pertinente : le retour des classes sociales

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Thème n°2 : Classes, stratification et mobilité sociale

Chapitre 3 : Comment analyser la structure sociale ?

Notions du programme à découvrir et à acquérir : Inégalités économiques, inégalités sociales,

classes sociales, groupes de statut, catégories socioprofessionnelles

Acquis de première : Salaire, revenu, profit, revenus de transfert, groupe social

INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : On mettra en évidence le caractère multiforme des

inégalités économiques et sociales ainsi que leur aspect parfois cumulatif. On procédera à des

comparaisons en utilisant les principaux indicateurs et outils statistiques appropriés. On

présentera les théories des classes et de la stratification sociale dans la tradition sociologique

(Marx, Weber) ainsi que leurs prolongements contemporains et on s'interrogera sur leur pertinence

pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. On mettra en évidence la

multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post- industrielles (statut

professionnel, âge, sexe, style de vie).

Problématique :

Quelles sont les caractéristiques des inégalités et comment se renforcent-elles mutuellement ?

Quelle hiérarchie(s) sociale(s) existe-t-il entre les individus ? Quelles sont les différentes

conceptions des classes sociales ? La notion de classe sociale est-elle pertinente pour décrire la

structure sociale ? Est-il encore pertinent aujourd’hui de parler de classe sociale ? Quelles sont les

critères de construction de l’outil PCS et dans quel objectif a-t-il été conçu ? Pourquoi faut-il parler

d’une multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-indistrielles?

Objectifs : A la fin du chapitre vous serez capable de…

➢ Définir les notions suivantes du programme

➢ Expliquer que les inégalités économiques et sociales sont multiformes et cumulatives.

➢ Connaître les principaux indicateurs et outils statistiques permettant de mesurer les inégalités.

➢ Connaître les conceptions traditionnelles des classes sociales (Marx, Weber) ainsi que leurs

prolongements contemporains (Bourdieu) ➢ Expliquez le débat autour de la notion de classe sociale (moyennisation / retour des classes).

➢ Montrer que, dans une certaine mesure, la pertinence de l’analyse en termes de classes

sociales dans la société actuelle s’est affaiblie

➢ Montrer que, dans une certaine mesure, l’analyse en termes de classes sociales dans la

société actuelle demeure pertinente.

➢ Connaître la multiplicité des critères de différenciation sociale (âge, sexe, mode de vie)

Plan du chapitre :

I- Des inégalités multiples et cumulatives ?

A) Le caractère multiforme des inégalités économiques et sociales

B) Le caractère cumulatif des inégalités

II- Quelles sont les théories des classes sociales et de la stratification sociale ?

A) Les analyses fondatrices : la conception réaliste selon Marx vs la conception nominaliste selon Weber

B) L'approche contemporaine de P. Bourdieu : une tentative de prolongement

III- Comment rendre compte la dynamique de la structure sociale ?

A) Une analyse en termes de classe sociale qui semble dépassée : vers la moyennisation

B) Une analyse qui demeure pertinente : le retour des classes sociales

→ Pour commencer :

Vidéo : Le chiffroscope : Le monde est-il de plus en plus inégalitaire ?

1- Qu'est ce qu'une inégalité ?

2- Qu'est ce que l'indice de Gini ?

3- De quelle manière évolue les inégalités dans le monde et en France ?

I- Des inégalités multiples et cumulatives ?

A) Le caractère multiformes des inégalités économiques et sociales

1/ Des inégalités économiques

1- Vrai ou faux ? Complétez le tableau à l'aide des documents 4 du TD

VRAI FAUX

a) En 2005, les 18% les plus riches des américains recevaient 1% de l’ensemble des revenus du pays.

b) En 2005, le 1% le plus riche des américains recevait env. 18% de l’ensemble des revenus du pays.

c) En 2010 en France, le 1% le plus riche recevait 33% de l’ensemble des revenus du pays.

d) En 2010 en France, les 10% les plus riches recevaient 33% de l’ensemble des revenus du pays.

e) En France en 2010, les 1% les mieux dotés détenaient env. 17% de l’ensemble des revenus.

f) En France en 2010, les 99% les moins dotés détenaient 83% de l’ensemble du patrimoine.

g) En France en 2010, les 50% les mieux dotés détenaient 7% de l’ensemble du patrimoine.

h) En France en 2010, les 50% les moins dotés détenaient 93% de l’ensemble du patrimoine.

i) En France en 2010, les 90% les plus riches détenaient 100% de l’ensemble du patrimoine.

j) En France en 2010, les 20% les moins riches détenaient 0% de l’ensemble du patrimoine.

k) En France en 2010, les 30% les moins riches détenaient 77% de l’ensemble du patrimoine.

l) En France en 2010, les 90% les moins riches détenaient 52% de l’ensemble du patrimoine.

2- A l'aide des documents étudiés en TD, montrez qu'il existe des inégalités de salaires ainsi

que des inégalités de patrimoine.

TD : La courbe de Lorenz

1- Vrai ou Faux ?

Les 90% de la population les moins riches, détenaient 76% du revenu total.

Les 20% de la population les moins riches, détenaient 20% du revenu total.

Les 10% de la population les plus riches, détenaient 53% du patrimoine total.

Les 10% de la population les plus riches, détenaient 47% du patrimoine total.

2- Situez par une lettre les valeurs suivantes sur les courbes de Lorenz :

W : Les 20% les moins riches représentaient 10% de l’ensemble des revenus

X : Les 30% les plus riches représentaient 50% de l’ensemble des revenus

Y : Les 10% les moins dotés en patrimoine, détenaient 0% du patrimoine total.

3- Faites une phrase pour la courbe du niveau de vie avec 50% en abscisse.

4- Faites une phrase pour la courbe du niveau de vie avec 50% en ordonnée.

5- Chaque point sur une courbe de Lorenz peut se lire de 2 façons car, par exemple, les 10% les plus

riches sont le complément des 90% les plus pauvres ou les 20% les plus pauvres, le complément des

80% les plus riches etc. Faites 2 phrases pour chaque point A, B, C, D.

6- Plus la courbe de Lorenz s’éloigne de la diagonale, plus les inégalités sont ……….

2/ Des inégalités sociales

Document 5 : Vacances et classes sociales

1- Faites une phrase permettant de comprendre le sens de la donnée en gras.

2- Décrivez l'évolution des inégalités de départ en vacances.

Document 6: Un exemple d'inégalité face à la santé

Espérance de vie à 35 ans selon le sexe et la PCS, moyenne 2000-2008

Hommes Femmes

Agriculteurs 44,6 49,6

Artisans, commerçants et chefs d'entreprise 44,8 50,3

Cadres et professions intellectuelles supérieures 47,2 51,7

Professions intermédiaires 45,1 51,2

Employés 42,3 49,9

Ouvriers 40,9 48,7

Ensemble 42,8 49,4

Insee Première, octobre 2011

1- Faites une phrase présentant le sens de la donnée en gras.

2- Décrivez les inégalités face à l'espérance de vie selon le sexe.

3- Décrivez les inégalités face à l'espérance de vie selon la PCS.

Document 7 : Représentation des catégories sociales dans les CPGE en 2001

1- Faites une phrase avec une donnée

2- Quelle conclusion peut-on tirer ?

B) Le caractère cumulatif des inégalités

Document 8: Le cumul des inégalités

synthèse I)

reproduire, schémas, valorisées, logement, processus cumulatifs, construites, multidimensionnel, polarisation, économiques

Une inégalité est communément définie comme une différence d’accès à des ressources rares et

…………………………. par la société. Les inégalités sont donc historiquement et socialement

…………………. et il existe une dynamique des inégalités : les inégalités d’hier ne sont pas toujours celles

d’aujourd’hui qui ne seront pas nécessairement celles de demain. De plus, l’espace des inégalités sociales est

………………………………...

Les inégalités sociales prennet de nombreuses formes. D’une part, les inégalités ………………………. sont

liées au revenu et au patrimoine, et d’autre part les inégalités sociales comme les inégalités face à la santé,

l’éduction ou l’accès au ………………………………...

Les inégalités sont donc interactives. Plus encore, elles sont liées, entre elles, par des

………………………………… qui alimentent la …………………………….. de la structure sociale : les

avantages des uns s’additionnent pendant que les désavantages des autres se renforcent mutuellement.

Une autre caractéristique des inégalités économiques et sociales est qu’elles ont tendance, comme le

démontrent les études sur la mobilité sociale, à se ………………………………… d’une génération à

l’autre.

Ainsi, les inégalités d'espérance de vie découlent des inégalités de conditions de travail et d'accès à la santé,

or les inégalités de conditions de travail sont souvent associées à des inégalités de revenu et donc de

logement. ( voir ……………………………………. ci-dessus)Au final, les individus les moins bien lotis

dans l'emploi sont aussi les plus pauvres, les moins bien soignés, ceux qui ont une espérance de vie faible,

etc., et leurs enfants grandissant dans le même milieu ont une probabilité élevée de connaître les mêmes

difficultés.

II- Quelles sont les théories des classes sociales pour analyser la structure sociale ?

A) Les analyses fondatrices : la conception réaliste des classes sociales

selon Marx vs la conception nominaliste selon Weber

1/ La conception réaliste des classes sociales : Karl Marx

Document 9 : Des classes sociales dans toutes les sociétés.

Dans les premières époques historiques, nous constatons presque partout une organisation complète

de la société en classes distinctes, une échelle graduée des conditions sociales. Dans la Rome

antique, nous trouvons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au Moyen Age,

des seigneurs, des vassaux, des maîtres de corporation, des compagnons, des serfs et, de plus, dans

chacune de ces classes, une hiérarchie particulière.

La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les

antagonismes de classe. Elle n’a fait que substituer de nouvelles classes, de nouvelles formes

d’oppression, de nouvelles formes de lutte à celles d’autrefois. Cependant, le caractère distinctif de

l’époque de la bourgeoisie est d’avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de

plus en plus en deux camps ennemis, en deux grandes classes diamétralement opposées : la

bourgeoisie et le prolétariat.

On entend par bourgeoisie la classe des capitalistes modernes, propriétaires des moyens de

production sociale et qui emploient le travail salarié. On entend par prolétariat, la classe des

ouvriers salariés modernes qui, privés de leurs propres moyens de production, sont obligés, pour

subsister, de vendre leur force de travail. K.Marx et F.Engels, Manifeste du parti communiste, 1848

Document 10 : Définition des classes sociales chez Marx.

Karl Marx distingue soigneusement la « classe en soi » - définie par la place occupée dans le

système de production (propriétaire des moyens de production ou vendeur de sa force de travail) - et

la « classe pour soi », consciente de son rôle historique et mobilisée en ce sens. Il faut donc la

conjonction de ceux deux aspects pour considérer qu’il existe une véritable classe sociale : on peut

rappeler à cet égard la métaphore de Marx sur la paysannerie formant un « sac de pommes de terre

», c’est-à-dire un simple agrégat numérique incapable d’une mobilisation pour défendre ses intérêts

pourtant communs. F.de Singly et alii, Nouveau manuel de sociologie, Armand Colin 2010

1- En quoi la société capitaliste se situe-t-elle dans la continuité des sociétés qui l’ont précédée ?

2- Qu'est-ce qui détermine l'appartenance à une classe sociale selon Marx ?

3- Quelles sont les deux principales classes sociales ? Comment les distingue t-on ?

4- Qu'est-ce que la lutte des classes ?

5- Quelle différence Marx fait-il entre “classe pour soi” et “classe en soi” ?

6- Comment définir une classe sociale selon Marx ?

7- Pourquoi parle t-on d'une conception réaliste ?

2/ La conception nominaliste des classes sociales : Max Weber

Document 11- L'analyse nominaliste de Max Weber

1- Quels critères M. Weber retient-il pour classer les individus ? Quelle différence avec Marx ?

2- Ces 3 dimensions sont-elles forcément liées ?

3- Repérez les points communs et les différences entre les analyses de Marx et de Weber.

4- Complétez le schéma avec les termes suivants : partis, ordre social, groupes de statut, ordre

économique, ordre politique, classes sociales.

Synthèse A)

Conflit, rapport de production, en soi, prolétariat, pour soi, lutte des classes, l’ordre économique, polaristion,

classe sociale, réaliste

La notion de classe chez Marx s’inscrit dans une vision de la division de la société fondée sur les

………………………………………….., c'est-à-dire les modalités selon lesquelles les hommes entrent en

relation pour produire, échanger et répartir les richesses. C’est d’ailleurs la position dans le processus de

production qui définit l’appartenance à la ………………………………………. Dans le cadre du mode de

production capitaliste, il existe une séparation radicale entre les …………………………. des moyens de

production (la bourgeoisie) et le ……………………………….., qui ne dispose que de sa « force de travail ».

Selon lui, une classe sociale rassemble des individus partageant des similutudes économiques objectives

(visibles), c’est la classe ……………………………..; mais aussi une conscience de classe, une capacité de

mobilisation c’est la classe …………….......

Toutefois, le mode de production capitaliste amènerait selon lui une évolution historique vers une

………………………………. de la société en deux grandes classes sociales par la concentration des

entreprises capitalistes et la prolétarisation des catégories inférieures comme les petits artisans. Le capitalisme

aboutit donc à une structure sociale simplifiée, articulée autour de ces deux opposés inégaux.

Si la classe chez Marx est donc d’abord tributaire de …………………………………, elle s’inscrit dans une

dynamique sociale globale marquée par le ………………………. (à travers “la ……………………………”) et

la séparation nette des groupes sociaux.

Il s’agit d’une conception …………………… de la structure sociale.

Nominaliste, symbolique, l’ordre politique, l’ordre économique, groupes de statut, prestige, conscience, trois,

chances

L’analyse de Weber se démarque de celle de Marx sur plusieurs points. D’abord

…………………………………. dans lequel s’inscrit la notion de classe ne constitue que l’une des

………………… dimensions de la stratification sociale, même si dans les sociétés modernes elle tend à devenir

plus importante. Dans cet ordre, la différenciation s’opère en fonction d’une situation de marché, c'est-à-dire les

« ……………………….. d’accéder aux biens » des individus.

L’un des apports essentiels de Weber est l’analyse des …………………………………. Il s’agit de montrer

que la société est structurée par d’autres éléments que le marché, ici le ……………………………. ou honneur

social, « privilège positif ou négatif de considération sociale, revendiqué de façon efficace ». Il est lié au style

de vie, à la naissance, à l’instruction, donc à une distinction …………………………………..

………………………………… constitue la troisième dimension de la structure sociale, les partis qui s’y

forment sont une extension des groupes de statut et permettent l’action collective politique qui assoit leur

domination.

Ces trois ordres sont donc profondément liés, bien que distincts. La position dans un ordre ne détermine pas

celle dans un autre: ainsi la noblesse désargentée peut elle compenser son déclassement dans l’ordre

économique par une affirmation statutaire. A l’inverse de l’analyse marxiste, les classes n’ont pas

nécessairement une ……………………………… d’elles-mêmes, ce qui fait que, si leur mobilisation est

envisageable, elle n’en constitue pas un élément fondateur. Les trois dimensions demeurent néanmoins

connectées: l’ordre politique est ainsi fréquemment lié aux deux autres ordres, les membres de l’élite

économique sont souvent au sommet de l’échelle politique et statutaire.

Il s’agit d’une conception ……………………………….. de la stratification sociale.

B) L'approche contemporaine de P. Bourdieu : une tentative de prolongement

Document 12 : L'espace social chez Bourdieu

Document 13 : »L'espace des styles de vie » selon Bourdieu

1- Que signifie la notion de

capital chez Pierre Bourdieu ?

Quels sont les 3 types de

capitaux ?

2- À partir de quels critères

Bourdieu mesure- t-il la

position d’un individu dans

l’espace des styles de vie ?

3- Comment Bourdieu

distingue-t-il un professeur du

supérieur d'un chef

d'entreprise ?

4- Pourquoi peut-on dire que

les travaux de Bourdieu sont

une synthèse de Marx et de

Weber ?

Source : Bourdieu, Raisons pratiques. Sur la théorie de l'action, 1996

Synthèse B)

Classes dominantes, rapports de domination, dimension économique, capital social, capital symbolique, capital culturel, trois,

imposer, stratégie consciente, distinction, dépasser, multidimensionnelle, capital global

En puisant à ces deux sources, Pierre Bourdieu développe un espace social traversé par des

…………………………………….., dans lequel les classes sont inégalement dotées et relativement fermées,

mais où l’action collective n’est qu’une virtualité. Pour Pierre Bourdieu la position sociale est définie par le

volume et la structure du ………………………………. dont disposent les individus. Au-delà d’une

………………………………….., empruntée à Marx (le capital économique), Bourdieu accorde une grande

importance au ………………………………. (certifié notamment par les titres scolaires, mais également lié

aux dispositions corporelles et à la familiarité vis-à-vis des biens culturels), au ………………………………

(réseau de relations), ainsi qu’au ………………………………….. qui renvoie à la considération que confère

la possession des trois autres formes de capital. La hiérarchie sociale découle de la distribution inégale de ces

différents capitaux avec une dimension quantitative : les agents fortement dotés constituent les

..…………………………… ; mais aussi qualitative : selon la composition du volume global de capital la

position des individus varie. Il définit ainsi ………………………. classes liées à la possession de ces

capitaux et à des styles de vie spécifiques. C’est donc une approche ……………………………………de la

classe qui est développée. Entre ces classes le conflit n’est pas une nécessité mais il existe bien des rapports de

domination et des luttes, notamment pour le contrôle du capital culturel, enjeu majeur selon Bourdieu. Les

classes dominantes cherchent ainsi à …………………………….. leur modèle culturel et leur vision du

monde aux autres classes par le biais de pratiques de ………………………………………, pour cela elles

doivent contrôler les institutions productrices de légitimité comme l’école ou l’État. Il y a donc chez elles une

…………………………………. de reproduction.

Bourdieu tente de ……………………….. l’opposition entre classes réelles et constructions du sociologue, qui

distingue le réalisme marxien du nominalisme wébérien, en proposant la notion de « classes virtuelles ».

III- Comment rendre compte la dynamique de la structure sociale ?

A) Une analyse en termes de classe sociale qui semble dépassée : vers la moyennisation

1/ Les mutations économiques et sociales affaiblissent la pertinence des classes sociales

Document 14 : Evolution de la répartition de l'emploi par CSP

Document 15 : L’éclatement de la classe ouvrière

Dévalorisation du travail ouvrier, affaiblissement de la résistance collective, affrontement des

générations à l'usine et dans les familles, crise du militantisme syndical et politique, montée des

tensions racistes sur fond de chômage de masse et de vulnérabilité croissante : un certain « groupe

ouvrier » a vécu, celui des ouvriers d'industrie, organisés syndicalement et constitués politiquement,

héritiers, en quelque sorte, de la « génération singulière » qui s'était construite dans les luttes

sociales de 1936 et de l'immédiat après-guerre. Sans vouloir céder ici à l'illusion rétrospective et

largement anachronique d'un âge d'or ouvrier – la condition ouvrière a toujours été une condition

subie, soumise à la nécessité -, il n'en reste pas moins que les ouvriers du temps de la « classe

ouvrière » disposaient d'un capital politique accumulé (les partis « ouvriers », les syndicats), d'un

ensemble de ressources culturelles (des associations se référant sans honte au mot ouvrier) et

symboliques (la fierté d'être ouvrier, le sentiment d'appartenir à la « classe »), qui permettaient de

défendre collectivement le groupe, y compris les « conservateurs », limitant ainsi l'emprise de la

domination économique et culturelle. Cette longue période durant laquelle l'existence de la classe

ouvrière apparut comme une évidence semble aujourd'hui révolue. Stéphane Beaud, Michel Pialoux,retour sur la condition ouvrière, fayard , 1999

Document 16: Équipement des ménages en électroménagers selon certaines CSP, en 2010, en %

Congélateur Four à micro-onde Lave-vaisselle

Agriculteurs exploitants 94,2 86,8 94,8

Cadres et professions intellectuelles supérieures 91,4 89,3 71,8

Ouvriers 91,0 93,3 87,9

Ensemble 90,1 86,6 81,2

Champ : ensemble des ménages en France métropolitaine Source : INSEE

1- A l'aide des trois documents ci dessus et du document , trouvez les arguments montrant un

effacement des classes sociales

2/ Vers la moyennisation de la société ?

Document 17: La moyennisation de la société

1- Qu’est-ce que le « processus de moyennisation » décrit par H. Mendras?

2- De quelle manière H. Mendras représente t-il la société ?

Document 18 : Appartenance à la classe moyenne ?

1- Faites une phrase avec les données entourées

2- En quoi ce document illustre t-il la thèse de la moyennisation ?

3/ La multiplicité des critères de différenciation sociale dans les sociétés post-industrielles

Document 19 : Les différences en fonction de l'âge : l'exemple du vote.

1- Pourquoi le vote semble t-il dépendre de l'âge ?

Document 20: Une différenciation selon le genre : la place des femmes au travail

1- Pourquoi peut-on parler de

"ségrégation sexuelle des

métiers" ?

2- Qu'est-ce que le plafond de

verre ?

B) Une analyse qui demeure pertinente : le retour des classes sociales

1/ Des critères de différenciation sociale qui ne font pas disparaître les classes sociales

Document 21: Adolescents : genre et origine sociale.

On observe des pôles à dominante féminine qui sont de façon très schématique la lecture et les

pratiques artistiques (bien que toutes les filles ne lisent pas), tandis que le sport et les jeux vidéo

sont sans surprise à dominante masculine. Donc, du côté des filles des activités davantage tournées

vers l'expressivité et la psychologie et du côté des garçons des activités qui véhiculent plutôt des

valeurs de force, de performance, de dynamisme.

Toutefois, c'est plus compliqué car les effets de genre se combinent avec des effets d'origine sociale.

On va ainsi avoir des sous-cultures de genres différentes selon l'origine sociale de la fille ou du

garçon. Là encore, la musique peut servir d'illustration : on constate qu'un grand nombre de filles

d'origine favorisée, pour ne pas paraître des filles, vont adopter les goûts musicaux des garçons de

leur milieu social, alors que les filles de milieux populaires se conforment davantage aux

stéréotypes de leur genre. Ainsi, alors que jusqu'à 13 ans le rock est un genre plutôt masculin (et

plus répandu chez les enfants de cadres), à 15 ans, 63% des filles de cadres qui écoutent de la

musique aiment le rock (contre 60% des fils de cadres) et seulement 29,5% des filles d'ouvriers

aiment ce genre musical (contre 27,5% des fils d'ouvrier) leur préférences se portant en priorité sur

le R'n'B et la variété. Ce jeu des distinctions de classe croisées avec celles de genre est également

visible à travers les décorations des chambres. Il est donc possible de relever des grandes tendances,

des grands pôles d'activités où l'enfant apprend avant tout à être un garçon ou à être une fille, mais

très vite il apprend à être un garçon de tel milieu et une fille de tel milieu. Entretien avec Christine Détrez et Pierre Mercklé autour de « L'enfance des loisirs »

1- Expliquez la phrase soulignée

2- Quelle idée fait ressortir ce texte?

Document 22: Des discriminations de différentes natures

1- Pourquoi peut-on dire à l’aide de ce document, qu’il subsiste toujours des différences entre

les individus dans la société?

2/ Le retour des classes sociales

Document 23 : Les classes sociales sont-elles de retour ?

1- Pourquoi Louis Chauvel parle d'un retour des classes sociales ?

3/ Les classes sociales n'ont jamais disparu : exemple de la grande bourgeoisie

Vidéo : Baisemain et mocassins - Les rallyes mondains

1- Quelles sont les principales étapes qui composent un rallye mondain ?

2- Observez la visite au musée : qu'apprennent ces petites filles ?

3- Pourquoi le bridge est-elle une pratique importante selon le jeune garçon ?

4- Que traduisent les postures physiques de ce jeune garçon ?

5- « N'importe qui peut faire ça » dit le jeune homme à propos du baise-main : qu'en pensez-vous ?

6- Qu'est-ce qu'une « mauvaise rencontre » quand on appartient à la bourgeoisie ?

7- Comment la jeune fille qui ne pense pas au mariage mais qui ne fait qu'en parler

décrit-elle le choix de son futur époux ?

8- Quelle est la fonction des rallyes organisée par la bourgeoisie ?

9- Montrez que la bourgeoisie correspond à la définition que Marx donne des classes sociales.

Document 25 : La grande bourgeoisie, classe « réelle »

Les années quatre-vingt-dix voient s’affirmer la prédominance d’une idéologie libérale qui rejette la

notion de classes sociales. [...] Bien au contraire nous entendons montrer que, s’il existe encore une

classe, c’est bien la bourgeoisie, ces familles possédantes qui parviennent à se maintenir au sommet

de la société où elles se trouvent parfois depuis plusieurs générations. La société française de la fin

du XXe siècle est une société profondément inégalitaire. Les grands bourgeois sont riches, mais

d’une richesse multiforme, un alliage fait d’argent, de beaucoup d’argent, mais aussi de culture, de

relations sociales et de prestige. Comme les handicaps sociaux se cumulent, les privilèges

s’accumulent. [...]

Que se passe-t-il à l’abri des regards indiscrets ? D’abord une intense sociabilité, dont les enjeux

sont beaucoup plus importants que ne le laisse supposer une expression comme « vie mondaine ». À

travers celle-ci s’accumule et se gère une forme de richesse essentielle, le capital social. Un capital

qui, comme le capital économique, ignore les frontières : le capital social est lui aussi cosmopolite.

La grande richesse se construit et se vit à l’échelle planétaire. La densité des relations conduit à une

sorte de collectivisme paradoxal. Les familles mettent en commun une partie de leurs patrimoines et

de leurs ressources dans le cadre des échanges incessants qui rythment leur vie. La richesse des uns

vient ainsi accroître celle des autres par la médiation d’une intense sociabilité qui partage les

valeurs d’usage, sans que, bien entendu, la propriété patrimoniale soit pour autant écornée. [La

bourgeoisie] est à peu près la seule au début du XXIe siècle à exister encore réellement en tant que

classe, c’est-à-dire en ayant conscience de ses limites et de ses intérêts collectifs. Aucun autre

groupe social ne présente, à ce degré, unité et conscience de soi. La bourgeoisie est bien toujours là,

fidèle à la position, dominante. Classe en soi et classe pour soi, elle est la seule aujourd’hui à

prendre ce caractère qui fait la classe réelle, à savoir d’être mobilisée. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Sociologie de la bourgeoisie, La Découverte, 2007

1- En quoi le fonctionnement de la bourgeoisie la protège-t-elle du risque de disparaître ou

même de se transformer contre sa volonté ?

Synthèse III)

Selon certains auteurs la notion de classe sociale a perdu un peu de son actualité en raison notamment des

…………………………………………………. de la société depuis les 30 Glorieuses. En effet depuis

les années 50, on assiste a plusieurs mouvements concomittents: …………………………………………

( 70% de l’emploi), …………………………………………… (augmentation du niveau général d’étude),

……………………………………… ( baisse des catégories 1 et 2 des PSC), tant et si bien que les

ouvriers ne forment plus la première catgorie socioprofessionnelle aujourd’hui (dépassé par les

“………………………………….”). Cela a entraîné inévitablement le déclin du Parti Communiste sur

l’échiquier politique (historiquement acquis à la cause des ouvriers)et la baisse du nombre de syndiqués

(environ 7% des salariés). Toutes ces raisons remettent donc en cause l’idée d’une classe sociale ouvrière

au sens …………………………………………………..

De plus, a ………………………………………… a joué un rôle dans cette atténuation des différences de

classe. Elle s'est diffusée dans tous les groupes sociaux et a, au moins en partie, désorganisé l'unité des

points de vue internes aux classes. De même, la …………………………………………… a diminué en

apparence les différences de consommation entre classes sociales, et donc la perception d'une différence

propre au groupe social auquel on appartient selon sa position dans le processus de production. La

diffusion de modes de vie communs, la perte de l’identité traditionnelle des classes qui se lirait dans les

pratiques de vote, ou encore la difficulté de la mobilisation collective ont amené certains sociologues

comme …………………………………….. à parler de …………………………………………….

Enfin de nouvelles fractures se dessineraient à travers les questions de genre, de génération, d’âge, ou

d’origine géographique par exemple ; elles seraient plus opératoires, tant pour les individus eux-mêmes

que pour expliquer et observer l’homogénéité des comportements. (voir plus en détail pour les

Illustrations A.3)

L'analyse de Mendras, et plus généralement la thèse d'une ………………………………………………,

ont été largement débattues dans les sciences sociales. En 2001, Louis Chauvel a publié un article célèbre

intitulé "Le Retour des classes sociales ?", où il s'oppose à la thèse de la moyennisation.Il rappelle

notamment que la thèse de Mendras s'inscrivait dans un contexte particulier, celui de la fin des

…………………………………….. Cette période a été celle de la réduction des inégalités en France,

mais la moyennisation des niveaux de vie s'est arrêtée ensuite, ……………………………………...

Depuis les années 2000, il y a au contraire un accroissement des écarts de niveaux de vie, ce qui montre

l'existence objective de catégories différentes de population. Ainsi les classes sociales serait

« ……………………………………………………………………… ».

La persistance également …………………………………….., notamment sur le marché de l’emploi,

remet en cause l’idée selon laquelle les conditions de vie individus auraient tendance à s’homogénéiser.

Enfin, sur la question des catégories ………………………………………………, de nombreux travaux

tentent de montrer qu’elles regroupent de nombreuses caractéristiques d’une classe sociale. On pourrait

ainsi saisir des traductions concrètes des barrières de classes à travers l’étude des niveaux de revenus et de

patrimoine, de la mobilité sociale ou des inégalités scolaires, par exemple. On peut alors voir à l’oeuvre

de véritables stratégies de …………………………………………………………………….. Michel

Pinçon et Monique Pinçon-Charlot affirment ainsi que la grande bourgeoisie demeure fidèle à la

définition classique …………………………………………….., en raison de son style de vie, de

l’importance de ses avoirs économiques (notamment en termes de patrimoine), mais aussi de sa

conscience d’elle-même et de ses capacités de mobilisation.

TD : Les catégories socioprofessionnelles ; un outil utile mais discuté

Document 1: pourquoi une classification socioprofessionnelle ?

Le terme même de catégories socioprofessionnelles est révélateur des objectifs que se sont assignés

leurs créateurs : il s'agit de caractériser les individus et d'abord les actifs selon leur profession mais

en même temps d'associer un statut social à l'activité professionnelle. Comme le précise l'INSEE,

"la définition [des catégories socioprofessionnelles] a pour objet de classer l'ensemble de la

population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité

sociale, [à savoir que] les personnes appartenant à une même catégorie sont présumées être

susceptibles d'entretenir des relations personnelles entre elles, avoir souvent des comportements et

des opinions analogues, se considérer elles-mêmes comme appartenant à une même catégorie et être

considérées par les autres comme appartenant a une même catégorie." […] De fait, la nomenclature

de l'INSEE est multidimensionnelle en ce sens qu'elle est le résultat de la combinaison de plusieurs

critères discriminants : profession individuelle (métier), statut (position juridique de l'actif),

qualification, place dans la hiérarchie, importance de l'entreprise, éventuellement secteur d'activité. S. Bosc, Stratification et transformation sociales, Armand Colin, 2005.

Document 2 : La nomenclature des PCS

Document 3: La construction de la nomenclature des PCS

→ Jeu de cartes des PCS

Par groupe de 4, retrouvez à quelle catégorie socioprofessionnelle appartient chaque personnage.

1- Complétez le schéma suivant

Document 4 : Population en emploi (actifs occupés) selon le sexe et la catégorie

socioprofessionnelle en 2010.

Document 5 : Un outil contesté : un problème d’hétérogénéité

Les CSP sont forcément plus ou moins hétérogènes. Dans une même profession se côtoient en effet

des individus dont les positions peuvent être extrêmement diverses… Ainsi la catégorie des

agriculteurs exploitants regroupe à la fois des agriculteurs à la tête de petites exploitations

n’employant habituellement qu’une main-d’oeuvre familiale, de véritables entrepreneurs à la tête

d’exploitations plus importantes, mises en valeur par une main-d’oeuvre salariée, et enfin, des

propriétaires fonciers, petits ou gros, louant leurs terres à des fermiers, mais qui se déclarent comme

agriculteurs exploitants. A. Bihr, R. Pfefferkorm, Les CSP ne font pas les classes , Alternatives économiques, 1996

1- Quelles sont les critiques que l’on peut faire à la nomenclature des PCS ?

2- Les auteurs montrent l’hétérogénéité de la PCS Agriculteurs exploitants. Montrez que l’on

peut faire la même critique pour d’autres PCS

Sujets de Bac possibles

EC1:

-Montrez que les inégalités économiques et sociales peuvent se cumuler.

-Montrez à partir d'un exemple comment les inégalités économiques peuvent être à l'origine

d'inégalités sociales.

- Montrez le caractère multiforme des inégalités.

- Quelles sont les caractéristiques des groupes de statut selon Max Weber ?

- Présentez la théorie des classes sociales selon Karl Marx.

EC3:

-Montrez les effets de l'évolution de la structure par catégories socioprofessionnelles sur la mobilité

sociale.

- À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les inégalités ont un

caractère multiforme.

- Vous montrerez que les inégalités ne sont pas seulement économiques.

- Vous montrerez qu'il existe une multiplicité de critères pour rendre compte de la structure sociale.

- Vous montrerez que l'analyse de la structure sociale en termes de classes sociales peut être remise

en cause.

Dissertation:

-Comment rendre compte aujourd'hui de la structure sociale en France ?

-Vous montrerez que les inégalités peuvent avoir un caractère cumulatif.

-Pourquoi les frontières entre les classes sociales ont-elles tendance à se brouiller ?

-Dans quelle mesure les classes sociales existent-elles aujourd'hui en France ?

- À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les inégalités ont un

caractère multiforme.

Principaux auteurs:

-Henri Mendras

-Pierre Bourdieu

-Karl Marx

-Max Weber

-Louis Chauvel

-Dominique Pincon-Charlot