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Partie 3: L’Afrique

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tour du monde

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Partie 3: L’Afrique

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Jeux à Kiptown dans le township de Soweto à J’oburg (Afrique du sud)

AFRIQUE DU SUD (7 décembre 2002)

Arrivée à Johannesburg à 8h30 am. Il pleut et fait frais 17 degrés, pas vraiment l’image que j avais du continent africain, d’autant plus que je me suis habitué à mes 40 degres du Bresil. Je sors de l’aeroport et me dirige vers la route en direction de la ville. J attaque l’autostop au moment où plusieurs personnes m’abordent et me déconseillent de le faire car trop dangereux... je cherche alors un transport en commun mais je ne trouve rien, seul des bus « coaching » relativement cher (pour mon budget) soit 80rd ,c'est-à-dire environ l0usd. Il me dépose finalement au quartier SANDTON ou je dois retrouver des amis expatries de mon pote Mathieu qui vont m’héberger pour la semaine.premier contact avec la ville plutot froid. je marche les 3/4 km vers la maison des expat a travers les maisons chics (de blancs) du quartier. de gds murs delimitent les residences. la plupart sont couverts de grillages, barbeles electrifies, systeme d alarme. ca fait peur! ds les rues pas un blanc. seult des noirs. c est triste. il n y a pas de vie. Je suis accueilli chaleureust par Benoit et Guillaume qui partage la maison avec d autres pers de nationalites differentes: ougandaise, camerounaise, allde, sud af... le 1er jour je me promene ds le quartier a pied. la seule attraction est le mega shopping center. il est difficile de circuler ds la ville lorsque 1 on a pas de voitures. a 1 exception des taxis qui sont chers, les transports publics sont quasi inexistants. la seule alternative est les "blacks taxis": sorte de voiture combi pouvant prendre 20 pers et couvre 1 ensemble de la ville et sa banlieue, dessert en particuliers le s townships (ville de noirs). ,P peu cher 4rand (2/3ft). mais option impensable pour un blanc de Joburg: trop dangereux! cette soIn est efficace qd on connait le systeme de signe qui pennet d appeler le taxi qui va a la destination voulue. il existe un signe pour chque quartier. c est chaud! il y a facilt moyen de se tromper et de se retrouver ds un township peu hospitalier. la meilleur solution est fmalt de demander. j ai passe la semaine a me promener ds la ville avec ce transport et suis etonne de 1 acceuil que m ont fais les gens a 1 interieur. maIgre leur etonnt de voir un blanc dedans, ils se sont montres tres chaleureux et m ont aide a chque fois. malge les conseils qui m étaient donnes de ne pas aller ds le centre ville historique,

je ne résiste pas a la tentation. Qd le chauffeur me dit que je suis arrive: je commence a moins faire le fier a la vue du quartier. je suis a HILLBROW. : je fmis par descendre et découvre les rues sales, immeubles en ruines, désaffectés, vides, pas de commerces les gens sont tres pauvres. Ils me regardent comme une bete de cirque. Une personne m aborde et me propose de m 1At~ accopmpagner car la rue ~st dangereuse.. Ce qui ne ~e met pas en confiance. Apres pl~ journées ds le c.entre: visite de soweto art gallery, africain musée et alliance française a Newton, musée de 1 apartheid a Gold ReefClty... Je m y habitue et me familiarise avec les gens. Je decouvre qu en discutant avec eux ils sont tres curieux, chaleureux et n hesitent pas a m aider.Les français expatries se sont lies d amitié avec un gpe de blacks de Soweto et les aide ds leurs projets: organiser des visites pour les touristes ds leur township et faire découvrir leur histoire, développer une ecole pour enfants orphelins par la musique, danse... ce sont ces gens qui m ont fait découvrir leur quartier, en particulier "LEBO", fils d un leader du mouvt nationaliste anti apartheid pdt les annees 70s. Lebo organise des visites ds Soweto. Il m a fait decouvrir son quarrtier: comment on grandi ds soweto, la vie ds soweto pdt les années d apartheid, pdt les emeutes de 1970s, 1 independance du pays, la segregation persistente, le sida et aussi la musique, la danse et les fetes ds le township.

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Ma semaine a Joburg est je pense une excellente introduction pour qq un qui compte voyager qq tps en Afrique. Elle m a permis de constater une realite dont on ne parle pas svt en Europe ou en ts les cas en France: la segregation entre blanc/noir. A Joburg il y a une partie de la ville reservee pour les blancs et une autre pour les noirs. Il y a un taxi pour les blcs et un pour les noirs. Ce constat est facile a soulever pour un obs exterieur. C est vrai que je n ai pas vecu 1 apartheid en tps que blanc et qu il doit surmt etre difficile de se "melanger" au quotidien et de tt partager avec les noirs apres tt d annees de conflits. MaIgre tt le racisme est tjs la. Un sondage qui est paru ds un magazine nationale durant cette semaine conf1rD1e mon sentiment et pose la question a la pop blanche: etes vs nostalgique de 1 appartheid?reponse : 65% Ouiun week end de 4 jours est organise par Philipe, un responsable de 1 alliance française. Il travail aussi pour un magazine de 4*4 ponctuellt. Cette fois ci il doit realiser un reportage sur le SWAZILAND. UN 4*4 LUI EST prête. Benoit travaillant chez Renault obtient aussi un 4*4. je saisi cette occasion qui va me pousser en direction de Maputo au Mozambique. Nous partons a 2 véhicules. 2 bretons de Brest Charlotte et Erwan sont de la partie. Ca faitplaisir.SWAZILAN (15 décembre 2002)

Ns passons la nuit a NELSPRUIT au sud du parc KRUGER. Et passons la frontiere a BULEMBU ds la montagne en pleine foret au milieu de nul part. La campagne est belle. Ns rentrons ds le royaume du Swaziland: pour moi ce nom sonne magique, feerique. Ici tt est calme, nature, les gens sont cools et sympatiques. C est le Swaziland. Le pays est aussi repute pour les sud af en particulier pour son abondance en Cannabis (pas pour moi, je ne fume pas!). NS passons 2 jours ds la reserve nationale de MIL W ANE. Le matin ns partons tot pour faire qques photos ds le parc, parmi les animaux: hyppos, buffalos, antilopes, zebres... mon job consiste a faire qques prises avec le 4*4. c est dsmes cordes... puis ns continuons notre route vers 1 est du pays. Tjs au rythme Swasi. Tranquile! Manzini, puis au nord on rreprend une piste qui va me rapprocher du Mozambique via MAGUGA DAM puis TSHANENI. Je les abandonne ici avec nostalgie car on s est pas ennuye ensemble. Je rattque le stop et arrive a la frontiere du Mozambique, LOMAHASHA en fm d ejournee. Apres 2 h de rte, j arrive vers 2h a la capitale MAPUTO.

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Mon ami pompier de Berlin à Noêl (Toffo)

MOZAMBIQUE (17 décembre 2002)

Arrive dans la banlieue e la capitale, je regagne une pension dans le centre après 2h de marche. Maputo est une ville en i plein mouvt. De nombreuse entreprises de 1 air du sud ont envahi la capitale,étant moins cher et bénéficiant d une 1 stabilité politique après 25 ans de guerre pour 1 independance et civile. Elle est interessante du point de vue culturel malgré les cicatrices du passé: quartier coloniale portugais près du port, gare conçu par Eiffel, mosquee, le fort, marche aux poissons. Le centre franco-mozamb. Est aussi tres actif: cinéma, theatre, expo... Je commence à m organiser pour la suite de mon parcours en discutant avec les routards rencontres et els locaux. J ai decide de rester peu de tps en air du sud pour des raisons de budget: la vie etant pus cher labas,. De même, j ai voulu éviter le Botswana, pays qui a base son activite sur un tourisme de luxe et ce qu rend quasi impossible de traverser le pays tt en profitant des parcs. mon choix se fait pour le Mozambique dont je ne regrette pas: les gens sont ici particuliert agreables et sympathiques, cote est paradisiaque, palmiers, sable blc, ... je passe qq tps au port de Maputo et cherche une possibilité d embarquer pour regagner le nord du pays ou pourquoi pas la Tanzanie. Le port est un endroit assez hors du commun: des bateaux de peche viennent de 1 océan indien, d Asie. J ai ainsi rencontre des pecheurs d equipage thailandais, indiens, coreens... ont mis pour la plupart 3 mois pour arriver ici. Un pêcheur me renvois vers une coopérative de pêche et 1 on me présente directt le patron car est francais... je lui explique mon tour du monde et mon projet de remonter l’Afrique par la cote. Je crois qu il m a d abord pris pour un fou, puis finalement propose de travailler en calle de chalut pour Nacala, Palma et meme sud Tanzanien ou Soudan. Mais me préviens que c est dangereux, ce sont des endroits durs, perdus et "loin de la civilisation" comme il dit. Genre de discours suri excessif a la sud ai, mais il m a fais peur. J abandonne. Je passerais par le Zimbabwe.

Avant de commencer ma monte vers le nord du pays, j ai fais une rencontre tres interessante en visistant la mosquee de Maputo. Une soir, je demande la permission de rerntre a 1 interieur. On me laisse maIgre la priere. Enleve les chaussures, nettoie les pieds et promene ds differents pieces. Puis en commencant a me rehabiler, un vieux monsieur entoure de pIs pers me fait signe de venir s assoir pres de lui sur le tapis de priere. Ainsi pdt une Y2 heure, j ai discute avec le MOLLAR de la mosque. Il me posa des questions sur moi, , ma religion, famille, marriage puis le conflit en Irak... puis me propose demain de venir prier avec lui a condition de passer ds les douches de la mosque. Ayant decide de partir tot le lendemain, j arrive a la mosque a 7am. Les gardiens me reconnurent et decident daller reveiller le Mollar mais sans succes. Experience interessante j commence a attaquer le stop. Une voiture me pousse a XAI-XAI a 200km au nord de la capitale. Je decide de passer la nuit a XAI XAI Praia a une 20ene de km de la ville. Trouve un gd lodge touristique perdu ds le bush au bord deI eau. Les prix sont tres chers. Il est deja tard, je negocie de dormir ds la cabane de palmiers qui fait office de bar pour 1 usd. Le paradis, avec vue sur la mer. Pour le dinner, le cuisto me prepare une tranche de barracuda grillee, delicieux. Lendemainje passe une gde partie de lajournee au bord de la route a regarder les 4*4 des sud africains partir en vacances de fm d annee ds le centre du pays. Aucun de s arrete, c est assez enervant. Je me tourne fmalt pour un "chicken bus", qui va me pousser jusqu a MAXIXE.

Bière du Mozambique

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A Inhambane, on ne pend pas le métro pour aller au boulot, mais le traditionnel dhaw! (Mozambique)

Livraison de cadeau pour les habitants de TOFU par le père Noel

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Lac Malawi

Port de pêche (Inhambane-Mozambique)

Lendemain matin je prends la navette: vieux bateau en bois qui fuit, et traverse la baie pour gagner le port de INHAMBANE. Celebre port de peche, construit de batiments de style portugais. Le port est anime par les venues de bateaux a voiles traditionnelles qui viennent deposer le poisson. Je passe la nuit ici ds un backpacker et negocie de dormir sur la pelouse pour rien. Je rencontre Davids, un irlandais immigre aux USA.. Etudiant a Harvard, il travail pour qques mois pour le guide touristique LETS GO. Il me propose de passer les fetes de noel a TOFO, village perdu a 30km au bord d el eau. Paradis pour la plongee.11 compte passer sa licence PADY OPEN WATER. Je me laisse tenter et me paye cette semaine de plongee pour Noel. C est fete. Programme: corail de tte beaute, raies, kingfish, poissons trompettes, clowns, plonge avec dauphins et requins baleines de 10m.ss un soleil de plomb. Agreable noel! Davids me raconte son histore peu commune. Il m explique son admission a HARVARD. Pour le concours il a realise un essai sur son frere: a l5ans il a participe au bracage d une banque ou un des employe est mort. Il a pris 15 ans de prisons. Cette essai a ete classe parmi les plus remarquables de 1 ecole. Ce qui a largt contribue a son admission a Haravard. PIs grds journaux 1 ont publie rt raconte son histoire et celle de sa famille dont pIs membres ont ete membres de lIRA. Davids est un p[ ersonne attachant. Une autre personne originale ns accopmpagne: MIKE, anglais de 65 ans qui a passe la gde partie de sa vie a voyage ds le monde. A traverse 150 pays. Un vrai gamin. On ne sais pas ennuye avec eux. Apres le nI anje reprends la route et pousse 300km au nord a VILANKUNO,

endroit touristique repute pour les sud ais. Je rencontre JOAQUlNA, elle travaille ds un organisme humanitaire anglaise SAVE THE CHILDREN. elle etudie le francais. Elle fait pension ds sa maison et me propose de louer. Je passe qques tps labas. Ds cette maison qu elle a achete et fais construire a ses 18 ans avec 1 argent qu elle a gagne. C est unpersonnage remarquable. Elle aide ses parents en leur envoyant de 1 argent reguliert. Le village est pauvre ici. Malgre ceal Le cadre est superbe, vue sur la mer et 1 archipel de BAZARUTO, devant des pecheurs partent en bateau a voile tradi. A maree basse, on voit les barrieres de corail. Je passe les joumees a jouer au foot avec les enfants, au centre culturel vec les gosses a regarder le film quotidien qui est un evenemt importt ds la vie du village. Spectacle de danse... petite frayeur du sejour, je me fais piquer par un scorpion. Heureust non dangereux, mais belle frayeur qd meme. Ca fera des souvenirs... Depart pour regagner CHIMOYO, a 100km de la frontiere du ZIMBABWE. JE passe la nuit ds une chbre sale, preservatifs trainnent par terre, tres chde, bruit car pres du bar, des prostitues se trompent de chbre et entre ds ma chbre. Dernier nuit au Mozambique ne me laisse pas le meilleur souvenir.

David et Mike à Tofu le jour de Noêl (Mozambique)

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Gamins à Ila Do Mozambico

Jeu de cache à cache (Ila do Mozambico)

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Pénurie d’essence au Zimbabwe…

Compagnon d’auto-stop à Hwang (Zimbabwe)

ZIMBABWE (8 janvier )En arrivant au poste frontiere, j ai une aprehension. La situation du pays est terrible actuellt. Le president R.MUGABE a entrepris il y a qques annees une reforme agricole redistribuant les fermes et terres exploitees par les blcs a la population noire. Les derniers mois ont ete marques par la fm de 1 application de cette reforme. les fermiers ont ete expulses de force. Les plus chanceux ont eu 48h pour s organiser, d autre 2/3h, certains ont ete envoyes en prisons et d autres sont morts. La consequence de cette mesure est que la moitie de la pop meurt de faim (7 millions). Les blancs expoitaient 90% de la production de ble, sucre de canne, de viande de porc/bovine. Je passe le poste dedouane et arrvive au Zimbabwe ds les montagnes. La vegetation est verte, fleurs partout, des 1 arbres. Une voiture me pousse a MUTARE A 10KM, ville imporante du pays. Premier apercu du niveau de detresse 1 de la pop. Les gens trainnent ds les rues, vendent n importe quoi. Les regards sur moi sont froids. Il n y a pas de i blanc. Les qque blancs anglais vivant ici, rencontres ne passent que peu de tps a se promener ds les rues. Le dollars zimb. Est extremt faible. Pour 1 quivalent de Sff je trouve une chbre ds un tres bon hotel qui valait il y 2 ans d apres mon guide lonely planet: 100ff. la plupart des gens qui passent la frontiere ici viennent pour le business. Achetent ici pour revendre SilO fois pIs cher au Mozambique ou Afrique du sud. Je rencontre avec une personne, ancien general au TCHAD en exil au Mozambique depuis 1990. se reconverti ds les affaires et fais du negoce.

Mon premier jour ds le pays a ete marque par un event qui temoigne d 1 etat de misere dt traverse la pop. En marcht ds la rue, je vois par terre une liasse de billet. Je n y touche pas, mais un gamin la ramasse devant moi. Il me suit et 1 me dit d e le suivre. Puis m emmene ds un park a cote et veut partager 1 argent. Tt un cp, 4 types arrivent en hurlant sur moi et le gamin et reclamant leur argent.. Un porte un baton, 1 autre des menottes. Je commence a me dire je me suis mis ds galere! Un commence me deshabiller et demande de sortir tt mon argent. Le met ds une enveloppe et la ligotte pour etre sur que je n ai pas embarquer dargent. Au bt de 20mn de discussion houleuse, ils me laissent partir et s occupent du gamin. J ai vraimt eu peur pour le gamin, j ai d abord pense que c etait de 1 argent sale de la mafia ou autre et que le gamin allait se faire battre. Puis j ai compris qu en ouvrant 1 enveloppe ils avaient pique mon ,! argent et papiers (sf passport et cb). C etait uniqut une bande de voleur organisee. Ouf. Ils mont seult pris 20usd, le 1 reste SOOusd sont caches a 1 interieur de ma ceinture heureust. Bienvenue au Zimbawe. Cette aventure est entiert de ma faute. Je n aurais jamais du suivre le gamin. Auparavant J ai tjs evite ces genres de tentations. Cela me servira de lecon. "

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Victoria falls (Zambie)

La penurie de pétrole devient veritablement dramatique. Dans la presse, on peut lire que les funérarium ne peuvent meme plus assurer leur service. Des corps sont en attentes d etre brules. Seult le diesel est encore disponible mais au prix d une longue attente. Dans les villes on voit systematiqt des files de voitures stationnes en attente d etre servies. La plupart passe svt une nuit voir 2 ds leur voitures. Les bus locaux assurent tt de meme le transport car roulent au diesel. Je continue ma route pour MASVINGO, a 300km au sud/ouest de Mutare. Je rencontre un gamin qui va m aider a trouver a aller au GREAT ZIMBABWE, cite médiévale a 30km de la ville qui temoigne de 1 existence d une civilisation au 10eme siecle. Le site rassemble des ruines de pieres, anciennes constructions au milieu de la savane. Je continue vers la ville de BULAWAYO. Il y a qques annees, ville moderne avec ses centres commerciaux, rues 1 animees, musees, centre culturel du pays. Aujourd hui, les bâtiments sont desertes, rues vides, à part les étudiants. Des agences de voyages partout, mais toutes fermées. Ville morte.quelques restaurants, un cinéma, sont encore ouverts.

Je continue mon chemin vers les VICTORIA FALLS. A 300km vers 1 ouest se trouve le célèbre parc nationale de HW ANG. Après pIs voitures, j arrive à DETE A l’entré du parc, un garde du parc m emmène au Main Camp ou je trouve un logement et paye mon entre pour I5usd pour 7 jours. La nuit dans un Lodge avec saIle de bain... 1 000 zim dollars (Sft)! mais les tours ds le parc avec jeep sont en usd: 30usd pour 2heures!!: je tombe de haut car je suis venu ici en pensant que ce serait le seul endroit ou je pourrait me permettre de visiter 'iï quelques minutes plus tard dans le bureau du parc, j entends gueuler un français se plaignant de qques chose. je fais sa connaissance: il voyage avec sa femme et leur petite fille Julie autour du monde avec leur campingcar! Je passe donc 4 jours avec eux. Nous passons un accord, ils m emmènent avec eux dans la journée dans le parc voir les animaux en échange je leur paie 1 apero le soir, Honnête,. ce fut pour mon anniveraire, un excellent cadeau que de voir tant d animaux: lions, buffalo, hyppos, crocdilles, antilopes, elephants, giraffe, chacal... la véritable Afrique. Xavier est un ancien international de Hockey sur glace, blessé il s est reconverti dans la mécanique et a decidé de partir avec sa femme d origine allemande de faire un tour du monde pour pIs années. Ils ont déjà passe un an a travers le moyen orient et l’asie. Et cette année sont partis de France via grece, turquie, israel, syrie, egypte, soudan, jusqu au sud Afrique. Belle aventure. Je les quitte et finis mon passage au Zimbabwe au Victoria Falls. Passe 2 jours dans ce village prés des chutes. Encore peu de touristes visitent les chutes de ce cote car dangereux. Délinquance et criminalité sont au quotidien ici. Côté Zambie reste plus sûr. Les chutes victoria sont époustouflantes et sont vraiment à voir: le fleuve Zambezi large de 1.7km au niveau des chutes tombent de prés de I00 m de haut. quel spectacle! En comparant avec les FOZ DE IGUAZU en argentine, ces dernières sont encore plus impressionnantes à mon goût.

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ZAMBIE

La traversé du fleuve Zambèze par ce surprenant pont haut de plus 100m, marque la frontière avec la Zambie. Après les quelques km de la zone de no mans land, je reprend le stop, sans véritable succès. Une voiture me pousse avec Livingstone city pour une petite pièce. Je reste 2 jours à me reposer. En effet, malgré la grande pauvreté de la population en Zambie, les gens sont nettement plus accueillants et gentils qu’au Zimbabwe où les gens sont plongés dans une telle détresse qui engendre un climat de tension permanente. J e retrouve à Livingstone, une variété de produit plus élargie qu’au Zimbabwe où j’ai fait une cure de Sima (purée de mais), poulet et mangue (quoique je ne me lasse pas des mangues). Remontée vers la capitale du pays Lusaka en bus local. Sur le chemin je me rencontre de la qualité de la chaussée qui est des plus mauvaises de ce que j’ai pu rencontré en Afrique. La vie rurale en Zambie est pauvre, peu de ville ou village dans le sud. Comme la plupart des pays africains, les populations en campagne victime de pauvreté, manque de travail, sécheresse (celle connue cette année en 2002 dépasse des records !) se réfugie vers les capitales représentant pour les population un eldorado ? qui n’est en réalité qu’une illusion. Car les mêmes fléaux sont aussi au rdv (chômage, pauvreté ajoutés à la prostitution et SIDA). Une des particularité de la Zambie est aussi la concentration importante de voitures de l’ONU, World Food Program ou d’ONG qui envahisse le pays à la différence encore du Zimbawbe qui continue de « vivre» isolée, en marge de toute aide internationale sous la dictature du triste président Mugabé.Je retrouve à Lusaka un ami de ma promotion à l’école ESSCA,Thibaut et sa femme Gabrielle travaillant comme volontaire pour 2 ans. Je reste une semaine parmi eux dans leur maison à l’extérieur de la ville dans le bush. Ils viennent d‘avoir une petite fille. Installé dans une cabane ou fond de laur jardin, je redécouvre les biensfaits d’un vrai lit. Le matin, je suis réveillé par les jeux des singes qui se promènent en liberté. Gabrielle travaille pour une ONG qui s’occupe d’accueillir des réfugiés civils Rwandais et Congolais et de les aider à s’insérer professionnellement. Sa tâche n’est pas aisé car la politique menée depuis plusieurs années par le gouvernement qui nourrit un racisme envers les populations immigrés entraînant de graves inégalités sociales et économiques. Dimanche, c’est messe dans un des townships de Lusaka. C’est un moment que je ne suis pas près d’oublier. La messe est un événement qui dégage un telle chaleur de la part de tout le monde. Tout le monde chante avec engouement. Sa dimension dépasse celle du religieux pour le social. Il rassemble des gens habitants à plusieurs dizaine de km et vivant pour certains de manière isolée. Les enfants sont tous habillés en tenue de cérémonie, un costume pour les garçons (souvent trop long) et robes pour les filles (le tissu est souvent le même pour les soeurs d’une même famille, ce qui est pratique pour ne pas perdre la famille !). Un évènement marqua mon séjour. Un réception à l’ambassade de France fut organisée pour recevoir la visite du secrétaire d’état aux affaires étrangères R. Muselier. Tous les expatriés étaient invitée, et je ne pouvais pas manquer cà, d’autant que ca sera l’occasion de bien manger ! Après son discours, nous rencontrons des personnes d’horizon diverse (directeur société française, prêtre, personnel de l’ambassade, humanitaire…Puis le secrétaire s’approcha de notre groupe pour demander à chacun ce qu’il fait. Quand vint mon tour, je me présenta comme auto stoppeur, ce qui le fit vivement réagir et me demanda de décrire mon périple. Il fut tres enthousiaste et commença à me raconter au groupe sa passion pour l’autostop pendant ses années à la fac de médecine à Marseille… Avant de partir, il nous dit qu’il continue leur passage dans les pays en Afrique australe avec le jet Falcone. Je me tente à lui demander s’il pouvait me pousser vers le Malawi, lieu de ma prochaine destination. Il me répond ca aurait été avec plaisir mais ils partent pour le Kenya. Dommage.

Départ pour le Malawi, c’est en bus que je pars (prévu à 8h mais il ne fut rempli qu’en début d’après midi. Le trajet vers le nord du pays est chaotique. Des ornières jonchent la chaussée. Le bus est entièrement bondé. J’ai presque une jambe en l’air. Le spectacle du paysage est magique avec traversée du fleuve Lualaba. En pleine nuit, le chauffeur s’arrête il veut dormir. Nous nous arrêtons dans une sort de relais routier africain : le bar est rempli. Les gens sont heureux. Ils se saoulent à la bière et dansent sur de la musique congolaise. Atmosphère délirante. Je commence à être véritablement fatigué et me prends une chambre pendant que les autres passagers font la fête quelle santé ! pas rassuré tout de même de laisse rmes affaires sur toit du bus, mais tant pis je suis crevé. Lendemain, debout 6h pour le départ. Problème le chauffeur ne veut pas se lever… finalement nous arrivons à Chipata à la frontière dans l’après midi.

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Bâteau à vapeur pour la traversée du lac Malawi

pose devant ce lac paradisiaque

MALAWI

Les postes frontières sont toujours un endroit que je commence à de mois en mois à ne plus apprécier. Les gens sont si nerveux, toujours à l’affût du moindre voyageur ou voires les rares touristes blancs pour leur vendre, visa, papier d’identité, repas ou chambre… je suis pas fâché de passé la frontière et attrape une voiture pour la capitale Lilongwe. Mes premières impressions du pays me rappellent constamment que l’Afrique australe connaît une des plus sévères famines qu’elle a connue. Ajoutée à cela le sida qui ne cesse se développer, notamment au Malawi fortement frappé par la maladie. Malgré tout comme la plupart de ces pays, les gens font constamment preuve d’une joie de vivre et d’une gaîté qui définissent bien les africains. Ansi en discutant dans les rues de Lilongwe avec un vendeur de sculpture sur bois, le garçon m’avoue qu’il n’a pas mangé depuis 2 jours, ce qui ne l’empêche pas de rigoler avec moi et sans se plaindre. Cela lui donne sûrement plus de motivation pour vendre ses sculptures. Je me pose quelques jours dans une mission tenue par des prêtres près de l’école. Puis direction le lac de Malawi, lac couvrant la moitié de la surface du pays long de 800 km. Il connu pour la transparnce de son eau. Sa couleur fait penser aux tropiques et a la particularité d’accueillir une faune unique au monde avec des poissons de toutes les couleurs, aussi similaires à ceux que l’on peut trouver dans les antilles. Je descends et m’arrête à Salima. Petite village de pêcheur en bord du lac. Je passe quelques jours dans une sorte de

pension au milieu des habitations construite de manières sommaires (bois, palmier…). Les gens vivent uniquement de poisson ici. Mais je suis frappée par l’incroyable vie sociale qui règne ici, entres les enfants qui joue à l’école, les chorales des 2 églises qui chantent pendant la journée, les maris qui réparent leurs filets dans la journée et les gamins qui se baignent dans le lac. Les gens utilisent l’eau du lac pour se laver, manger et faire la lessive. Les pêcheurs me proposent de venir avec eux à la pêche cette nuit avec retour le matin. IL partent sur leur barque de bois rament 2 à 3 heures pour atteindre le lieu de pêche et repartent. Ce qui me rassure que moyennement. Et puis je dois partir demain…Tant pis. En rentrant au village, je rentre dans une église intrigué par ces chants. On m’invite à rentré, tous surpris de me voir. Heureux qu’un petit blanc s’interesse à leur chorale, ils me chantent 2 chansons pour moi. C’est trop d’honneur. Ces voix qui dégage une telle ferveur et enthousiasme m’ont véritablement troublé et resterons gravé en moi pour longtemps.

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Dans le marché à Salima (Malawi)

A bord du bateau sur le lac Malawi

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Il est temps de repartir vers Chipoka ou le vieux ferry « Lilas » qui fait la navette toute les semaines du nord au sud du lac doit s’arrêter. Je dis dois, car les horaires données ne sont que approximative car le bateau peut tres bien avoir 1 journée de retard selon l’humeur du capitaine. J’attends la journée avec un groupe d’étudiante en médecine de Londres en mission humanitaires au Malawi et de Fernando du Chili, qui va devenir mon inséparable compagnon de route jusqu’au Kénya. Nous attendons dans un entrepôt oû des tonnes de mais sont stockés pour êtres acheminées vers le Zimbabwe. Le chef d’entrepôt nous informe que ce mais est « transgénique » et est un don de la Tanzanie qui veut s’en débarrassé et en même temps aidé les populations du zimbabwé. Paradoxe car le Zimbabwe a toujours été un fervent anti-OGM luttant contre les importations US. Mais la situation est devenue si critique qu’ils ne peuvent refuser. Nous passons 3 jours sur ce vieux rafiot. Nous ne tardons pas à comprendre l’importance qu’a ce bâteau dans l’économie du pays et aussi du Mozambique, car le lac marque la frontière entre les 2 pays. Tout au long de notre remontée le bateau s’arrête dans villages situées en bordure du lac et perdu sans aucun moyen de communiquer avec une autre ville. Le seul moyen de vendre son poisson ou de faire venir des produits de premières nécessités reste le ferry. Le rituel est de s’arrêter à qquelques 200 m de la côte et en quelques secondes un flot de barque arrive et décharge pendant 1 à 2 heures toute marchandise inimaginable. Et dans un désordre indescriptible. Nous commençons à sympathiser avec le capitaine et il nous autorise à ns nouvelles distractions avec Fernando.

Nous jouons à sauter du toit du bateau dans l’eau (environ 10m de hauteur) dès que le bateau s’arrête pour les chargements. Quel bonheur de plongé dans cette eau transparente sous la curiosité des locaux qui trouve jeu très amusant. Les petits gamins sont bien tentés mais rappelé par leur mère qui guette. Lors de notre arrêt au village de Metangula sur le bord Mozambicain, nous demandons au capitaine si l’on pouvait aller à la nage jusqu’au village. Nous avons remarqué une église de toute beauté de style portugais. Il est ok comme d’habitude. Et c’est parti le plongeon. Avec Fernando nous retouvons 200m plus loin sur la plage au milieu des habitants qui s’étaient regroupés autour de nous. Ils nous regardent comme des extraterrestres, je ne suis pas surs qu’ils n’aient vu beaucoup de blancs auparavant. En effet la province du Niassa au Mozambique est très pauvre et était la région qui a surement le plus souffert du conflit opposant les communistes Frelimo et Renamo pendant la guerre civile. Nous nous promenons suivi d’une armée de gamins et atteignons notre église, souvenir de l’époque coloniale portugaise. Des impacts de balles AK47 des FRelimo jonchent les mures de cette église ! Quelle horreur. Nous essayons d’imaginé dans quel climat de terreur les populations on pu vivre ici : 10 ans de guerre d’indépendance puis 10 de plus de guerre civile. Après quelques repas (purée de mais et poisson) passée dans la calle réservée aux locaux, et oui la ségrégation est encore de mise. Ariivé à Nhakat Bay qui sera notre terminus avec fernando. Nous prenons la route pour remontée vers la Tanzanie. Arrêt à Mzuzu, un nom de ville qui sonne le Zwahili. Nous approchons.

Les sœurs Daltons du Malawi!

Mes 2 compagnons de bord sont contents (lac Malawi)

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Courses à Stonecity (Zanzibar)

Ruelles de Stonecity (Zanzibar)

TanzanieNous arrivons finalement au poste frontière Tanzanie. Fernando pris son visa sur place pour 25usd contre les 30usd que j’ai payé à l’ambassade à Lusaka ! ca vaut bien la peine de prendre ses précautions…Passé la frontière, découverte des Chipata, incontournables galettes du Swahili ? de préférence accompagné d’un thé. Le changement de culture se fait rapidement sentir. La population musulmane est de plus en plus nombreuse que l’on remonte le pays et s’approche de la côte Océan indien (comme au Mozambique). Un camion nous pousse à la première grande ville M’beya sous un soleil de plomb qui ne m’a quasiment pas quitté depuis que je suis en Afrique. La température reste entre 30 et 40°c, mais j’apprécie beaucoup cette chaleur qui est enivrante. M’beya est ville de toute beauté perchée sur des collines, verte et très fleurie. Elle me rappelle l’Est du Zimbawbé, paradis des flamboyants et rhododendrons. Nous nous promenons, notamment dan une belle église où le prêtre nous proposa de faire la visite, mais avant tout voulu s’assurer de notre « chrétienté » et ne manqua de nous questionner sur notre foi. Quand je lui dis que je suis français son visage se décrispa et me pausa des questions sur la bible. Quant à Fernando, le prêtre n’avait pas l’air de situé le Chili sur une carte, mais nous fit tout de même la visite. La religion, occupe une place centrale dans la vie de nombreux africains. Plus qu’une religion particulière, c’est son engagement et la foi dans un Dieu qui anime beaucoup d’africains. En effet, le Eglises, autres religions et même sectes sont nombreuses. Mais M’beya nous intéresse plus particulièrement car est traversé par le fameux train Lusaka-Dar Es Salem, construits par les chinois, il traverse près de 2 500km à travers la Zambie et la Tanzanie au milieu de leur exceptionnelles faune et flore au milieu de nombreuses réserves animalières. Une « panne technique » retarda le train de 24h. nous retournons le lendemain et faisons la connaissance avec un étrange groupe d’infirmiers allemands habillés de manière étrange tout en noir, style gothique. Ce qui surprend les africains. Avant le départ, nous sympatisons avec 2 canadiennes qui organise des camps de 6 mois pour enfants atteints de maladies. Leur mission vient de s’achever dans la region de l’okavango au Botswana. Nous partons pour de bon direction vers Dar Es Salem. Je suis impatient de découvrir cette ville poly-culturelle dont j’ai beaucoup entendu parler. Le matin, petit déjeuner dans la cantine du train à 6h avec Fernando àlors que nous traversons la réserve du Mikumi. Nous buvons notre café tout en regardant les troupeaux de Ghnus, buffles, éléphants et girafes au milieu de forêt d’acacias. Et même un Hyène (si j’ai pas rêvé car Fernando ne m’a pas cru !). Je suis surpris dans le train de rencontrer une jeune femme russe, amie de Gabrielle et Thibaut à Lusaka que j’avais rencontré à l’ambassade. Elle part à Zanzibar en vacances.

Arrivé à Dar es Salem sous une chaleur étouffante. Nous nous dirigeons vers les quartiers historiques au milieu d’une telle pagaille, parmi les bus, taxis, voitures tous excités. Ce paisible périple en train nous avait fait oublié le bouillonnement des villes africaines. Puis finalement un gamin nous mène vers une petite pension POP INN bon marché (2usd) la chambre (à retenir car excellent plan). Surprise nous retrouvons nos 2 amies canadiennes. Quelques jours pour découvrir cette exceptionnelle ville avant de prendre le bateau pour l’île de Zanzibar avec nos canadiennes arrivées avant nous. Le trajet dure 2 à 3 heures en ferry qui est bondé de famille musulmane. Une télévision nous aide à passer le temps malgré qu’elle retransmette la chaîne Aljazaira qui diffuse la lecture du Coran. Je m’aventure à demander si l’on peut changer de chaîne et un jeune homme change généreusement de chaîne pour …CNN. Ce qui provoqua un tollé général de la part des occupants, pour la plupart musulmans de pratique traditionnelle comme pour une majorité de la population habitant sur la côte Tanzanienne et kenyane.

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Fernando véritable pêcheur musulman à Zanzibar (Tanzanie)

Journée en dhaw près de la barrière de corail (Zanzibar)

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Nous sommes surpris de voir très peu de touristes sur l’île malgré son attrait touristique, ce qui est expliqué par les attentats à Mombasa en décembre dernier qui ont ciblé un hôtel touristique israélien entraînant la mort de plusieurs dizaines de morts…noirs. Devant la menace islamiste, les ambassades UK et US ont demandé à ses ressortissants d’éviter cette région. Résultat toute l’île nous est réservé ! Arrivant contrôle de l’immigration et visa tamponné. Et oui, Zanzibar est un pays indépendant. Nous trouvons une pension pour 7usd après de longue négociation. IL faut avouer que les gens sont pénibles. On ressent les gens sont habitués aux touristes et cherchent de l’argent. Ca se voit de suite. Quel dommage. Sur notre loyer 3usd est retenu pour le gouvernement, donc on s’est pas mal débrouillé. Nous passons la semaine sur l’île. D’abord à Stonecity, formidable ville traversée par des petite ruelles abritant des maisons d’architectures de l’époque du Sultanat d’Oman et Zanzibar il y a 400 ans. Les portes sont en bois sculptées. L’appel à la prière dans les nombreuses mosquées rythme la vie des habitants de l’île. Certains lieux rappellent l’histoire de Zanzibar comme le marché aux esclaves témoignant de cette époque du libre commerce. Pendant plusieurs centaines d’années les marchands d’esclaves faisaient transiter des africains depuis l’Afrique australe et de l’Est à pieds jusqu’à Bagamoyo où ils regagnaient Zanzibar en bateau pour être revendu en Asie, Inde ou Arabie. Suite à cette longue marche, seulement une personne sur 10 survivait aux attaques d’animaux sauvages, aux maladies ou bien suite d’épuisement. Nous profitons des délices culinaires locaux : tous les soirs des « barbecues géants » sont organisés sur le port. Au menu calamar grillé, barracuda, requin, thon et même langouste pour 4 usd grillé sur la braise avec des chipatas (galette locale) ! Quel régal. Puis petite séance de cinéma pour terminer la soirée. Attention les films son tous indiens type « bollywood » (comme pour la plupart des cinémas sur la côte Océan indien), et dure environ 3 heures en langue indienne sans sous-titrage. Donc on ne comprend bien, mais la musique et la mise en scène sont unique. Une particularité de Zanzibar est le grand nombre de dauphins présent autour des côtes. Il nous arrrive de nous retrouver lors de notre dernière baignade en fin de journée près d’une bande de dauphins. Cela fait partie de la magie de l’île. Malheureusement, leur présence est largement exploiter par les agences touristiques. Fernando et moi nous laissons convaincre par les canadiennes de participer à une excursion touristique organisée par agence locale dans l’Est de l’île pour nager avec les dauphins. Depuis le début de mon tour du monde, je deviens de plus en plus méfiant de ce genre d’organisation touristique. Et nous ne furent pas déçu malgré le fait que nous pûmes nager avec un bon nombre de dauphins. Transporté sur des baraques à moteur, le but du jeu était de suivre des groupes de dauphins et de s’approcher le plus près afin de plonger avec eux ! quel spectacle pathétique. Certains participants n’hésitèrent pas même de les toucher. Nous retrouvons un couple d’ami médecins de Julia de Vancouver travaillant cette année à l’hôpital de Lilongwe au Malawi. Ils s’accordent une semaine ici avant de repartir. Nous passons quelques jours ensembles dans 2 cabanes sur la plage loués par des pêcheurs à Jambiani. La journée est occupée sur un dhaw (barque traditionnelle à voile construite en bois de pêcheur) autour de la barrière de corail.

Nous retournons à Dar Es Salem pour une semaine afin de mieux connaître cette mystérieuse ville carrefour des cultures africaines, indiennes et musulmanes. Nous nous accommodons au mode de vie locale : déjeuner de galette, samoussa, chipata et fruits. Les appels à la prière des innombrables mosquées rythment nos journées toujours sous cette chaleur africaine. Visite à la résidence du président de Tanzanie. Malgré la gentillesse des gardiens, ils refusent notre demande de rencontrer le président pour discuter autour d’une bonne bière…ils nous recommandent de lui écrire afin de prendre rendez vous. C’est sympa quand même. Proche de la résidence, se trouve le nouveau marché au poisson construit récemment grâce à des fonds japonais. Un endroit toujours très animé par les acheteurs et pêcheurs. La diversité des especes de poissons présentés sur les étalages n’échappent pas à notre curiosité (requins des récifs, requins tigre, raies, barracuda, calamar, pieuvres…).Puis nous quittons Dar es Salem pour regagner la frontière kényane. Nous laissons les canadiennes en nous promettant de nous retrouver sur une petite île paradisiaque « Lamu » au Kénya proche de la frontière somalienne, connue pour ses innombrables mosquées et sa population importante d’ânes. Avant d’arriver sur Mombasa nous passons devant les restes du « Paradise Hotel » qui fut victime d’un attenta à la voiture piégé il y a 2 mois. Quel triste spectacle. Mombasa, plus vieille ville du pays, ne présente que peu de touristes, qui préfèrent passer plus de temps aux alentours sur la côte connue pour ses belles plages. Nous goûtons aux joies de la ville à travers ces marchés, cuisines locales, petite ruelles typique de l’est africain, toujours ces mosquées qui vous réveillent tous les matins à 5h. La population est aussi très musulmanes et les femmes portent souvent la « bui buis », les couvrant de la tête aux chevilles.

La population Swahili résultent du mariage entre africains et arabes

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Moyen de transport indispensable à Lamu (Kénya)

Plage déserte à Lamu

Kénya  Nous arrivons avec Fernando à la frontière du Kénya à bord d’un bus local (comprendre « bus en mauvais état conduit par un chauffeur inconscient ! »). En attendant, le passage des formalités au poste frontière est toujours la même histoire pour fernando. En effet, les douaniers lui demandant où se situe son pays, le chili, fernando indique l’Amérique du sud, mais ils ne retiennent souvent que le mot Amérique qui signifie pour Bush. En pleine période de d’attaque en Irak, autant dire que fernando ne s’est pas fait que des copains dans cette région qui se trouve très impliqué dans les conflits menaçant des pays musulmans. A l’inverse, pour ma part je suis surpris que plusieurs tanzaniens se sont venus me voir, en connaissance de ma nationalité française, pour me remercier de l’intervention française contre le gouvernement américain dans le conflit irakien. Un viel indien s’est même ému de nous raconter l’histoire de son père qui a participé à la seconde guerre mondiale au côté de la France. Il me remercie en pleurant. Que d’émotion. Résultat poste frontière, le visa me coûte 20usd moins cher que fernando… l’amitié kénya/chili n’a pas l’air d’être au mieux ! Nous arrivons à Mombasa pour y passer 2/3 jours et découvrir les trésors

de la plus ancienne des villes du pays. Mombasa, située sur une île sur la côte de l’océan indien, regroupe aussi la plus grande concentration de musulmans du Kénya et notamment des islamistes virulents, affiliés à AL Quaida. Ainsi, à notre arrivée nous passons devant les restes, en cendres, de l’hôtel touristique « Le Paradise » accueillant de nombreux israéliens et victime il y a 2 mois d’un attentat à la voiture piégée provoquant comme souvent essentiellement des victimes locales. Nous sommes étonnés de ne rencontrer que peu de touristes dans la ville, qui pour moi était une destination très courue. Les touristes restent en fait dans les lodges ou hôtels au bord de la côte autour de Mombasa, au bord de la barrière de corail. Cette particularité est vrai pour la grande partie du pays ou finalement l’on ne rencontre peu de touristes en dehors des circuits classiques que sont les ressorts de Mombasa, lodges au cœur des parcs animaliers (Serenguetti, Masai Mara…). Mon passage au Kénya me fera conclure qu’une seule partie du pays est connue des touristes. Pour quelles raisons ? facilités de retrouver son confort occidental en plein bush au milieu d’animaux sauvages ou plages paradisiaques, peur de la menace islamiste, peur de découvrir cet autre visage d’une population des plus démunies d’Afrique…voilà des images toutes faites et finalement peu connues du monde extérieure.

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Fils de cap’tain Mohamed à Lamu (Kénya)

Les rues s’animent à Marsabi (Kénya)

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C’est du côté de l’Afrique de l’est que ce termine ce tour du monde….rempli d’heureuses rencontres et aventures.