Supply Chain Magazine - Pour vos appels...

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omment définir claire- ment et précisément le périmètre couvert par les logiciels de gestion du transport, rassemblés sous le sigle de TMS (Transportation Management System) ? La mission s’avère pour le moins acrobatique. De prime abord, la quarantaine d’éditeurs de solutions TMS présents sur le mar- ché français (sans compter les 66 N°25 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2008 Pour vos appels d’offre TMS Un monde de diversité sous une apparente unité A première vue, rien ne ressemble plus à un logiciel de suivi et de gestion des transports (TMS) qu’un autre TMS. L’offre a mûri. Sur le papier, toutes les solutions que proposent les éditeurs sont aptes à transformer une demande client en ordre de transport, à y affecter les moyens appropriés et à suivre son exécution tout au long de la chaîne de transport. Mais dans le détail, ces outils répondent souvent à des problématiques qui peuvent être assez différentes les unes des autres, en raison soit d’une spécialisation de l’éditeur, soit d’un choix marketing, soit de l’historique de la solution et de sa base installée. Pour vous guider dans vos appels d’offres, ce dossier propose une première segmentation de la quarantaine d’offres disponibles sur le marché. Américains qui n’ont pas encore lancé leur offre dans l’Hexagone, comme HighJump, Infor, Manhattan Asso- ciates ou Sterling Commerce, (voir encadré p.68) montre une belle homo- généité. En effet, la tentation est forte pour chacun d’entre eux d’étirer au maximum les fonctionnalités de leurs outils afin de se positionner sur le plus grand nombre d’appels d’offres TMS, que l’on voit apparaître depuis quelques années. Quitte à gommer leurs spécificités, leurs spécialités, en attendant de voir dans quelle direction le marché va évoluer. Il n’empêche que lorsqu’une entreprise, qu’il s’agisse d’un chargeur ou d’un trans- porteur, se lance dans un projet de mise en œuvre d’un TMS, c’est avec des objectifs précis, pour répondre à une ou deux questions centrales, les autres étant jugées plus secondaires. Et même si toute solution TMS qui se respecte doit permettre de suivre les ordres de transport et d’y affecter les moyens les plus appropriés en fonc- tion des contraintes, les probléma- tiques traitées diffèrent fortement selon les cas. Tout le monde semble d’accord, le TMS est un formidable outil d’aide à la décision. Mais pour quoi faire ? S’agit-il in fine de mieux planifier, ordonnancer, organiser ses flux ? D’optimiser ses tournées, le remplissage de ses camions, le grou- page de ses marchandises ? De mieux estimer ses coûts internes et externes, de connaître le coût moyen de trans- C C ©K+N

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omment définir claire-ment et précisément lepérimètre couvert parles logiciels de gestiondu transport, rassemblés

sous le sigle de TMS (Trans portationManagement System) ? La missions’avère pour le moins acrobatique. Deprime abord, la quarantaine d’éditeursde solutions TMS présents sur le mar-ché français (sans compter les

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TMSUn monde de diversitésous une apparente unité

A première vue, rien ne ressemble plus à un logiciel de suivi etde gestion des transports (TMS) qu’un autre TMS. L’offre a mûri.Sur le papier, toutes les solutions que proposent les éditeurs sontaptes à transformer une demande client en ordre de transport, à y affecter les moyens appropriés et à suivre son exécution toutau long de la chaîne de transport. Mais dans le détail, ces outilsrépondent souvent à des problématiques qui peuvent être assezdifférentes les unes des autres, en raison soit d’une spécialisationde l’éditeur, soit d’un choix marketing, soit de l’historique de la solution et de sa base installée. Pour vous guider dans vosappels d’offres, ce dossier propose une première segmentationde la quarantaine d’offres disponibles sur le marché.

Américains qui n’ont pas encore lancéleur offre dans l’Hexa gone, commeHighJump, Infor, Man hattan Asso -ciates ou Sterling Com merce, (voirencadré p.68) montre une belle homo-généité. En effet, la tentation est fortepour chacun d’entre eux d’étirer aumaximum les fonctionnalités de leursoutils afin de se positionner sur le plusgrand nombre d’appels d’offres TMS,que l’on voit apparaître depuis

quelques années. Quitte à gommerleurs spécificités, leurs spécialités, enattendant de voir dans quelle directionle marché va évoluer. Il n’empêcheque lorsqu’une entreprise, qu’ils’agisse d’un chargeur ou d’un trans-porteur, se lance dans un projet demise en œuvre d’un TMS, c’est avecdes objectifs précis, pour répondre àune ou deux questions centrales, lesautres étant jugées plus secondaires. Etmême si toute solution TMS qui serespecte doit permettre de suivre lesordres de transport et d’y affecter lesmoyens les plus appropriés en fonc-tion des contraintes, les probléma-tiques traitées diffèrent fortementselon les cas. Tout le monde sembled’accord, le TMS est un formidableoutil d’aide à la décision. Mais pourquoi faire ? S’agit-il in fine de mieuxplanifier, ordonnancer, organiser sesflux ? D’optimiser ses tournées, leremplissage de ses camions, le grou-page de ses marchandises ? De mieuxestimer ses coûts internes et externes,de connaître le coût moyen de trans-

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port de tel ou tel produit ? De compa-rer les tarifs et les niveaux de servicesde ses fournisseurs dans l’optiqued’optimiser ses achats ? D’améliorer latraçabilité des expéditions sur l’en-semble de la chaîne du transportdepuis ses fournisseurs asiatiques jus-qu’à ses clients ?

Des spécialités diversesA chacune de ces questions, les outilsTMS de ce panorama n’apporterontsans doute pas tous une réponse équi-valente, car les origines et les spéciali-tés des acteurs sont diverses, même siau fil du temps, leurs gammes se sontétendues à l’ensemble du spectre.Certains acteurs sont ainsi plus à leuraise dans la gestion du transport auniveau exécution (comme DDSLogistics) ou au niveau planification(comme i2 ou JDA). On retrouve éga-lement sur le marché des éditeursd’ERP, rompus au Reporting budgé-taire, ou des éditeurs de logiciels degestion d’entrepôts (WMS), qui met-tent en avant les synergies pour la par-tie distribution aval, ou encore des spé-cialistes de l’optimisation de tournées,de la maintenance de parc ou du suivide flotte. Certains, comme Optilogis tic,ne cachent pas leur origine, pensant aucontraire qu’il y a un véritable intérêt àse positionner de manière claire. « Il ya trois ou quatre ans, Optilogistic étaitseulement un éditeur d’optimisation detournées. Notre approche TMS, sou-ligne Yvonnick Boivin, son Directeurgénéral, c’est qu’une fois que l’on aplanifié les tournées pour les char-geurs, elles sont attribuées aux presta-taires en fonction de critères prédéfinis,et l’outil gère ensuite les probléma-tiques d’exécution, de Reporting et depré facturation. »

Plutôt chargeurs ou transporteurs ?Une première segmentation s’imposed’emblée, c’est pourquoi nous l’avonsretenue pour construire nos troistableaux, qui recensent au total unequarantaine des solutions TMS dispo-nibles sur le marché français. Par leur

ID Logistics surfe sur la vague du TMS

« Il y a un vrai besoin, on voit de plus en plus d’appels d’offres quidemandent la mise en place d’un service de pilotage de flux incluantun TMS », confirme Emmanuel Vexlard, Directeur Supply Chain chez ID Logistics. Dans ce domaine, le prestataire français a remporté sonpremier dossier fin 2006, avec Danone, pour la livraison clé en main etla gestion au quotidien d’une solution de pilotage des flux avals usinevers les plates-formes de débord et les plates-formes client. ID Logisticsa choisi l’outil d’Infolog, qu’il utilise aussi sur d’autres sites clients,comme Conforama. « Nous travaillons aujourd’hui avec plusieurs typesd’outils, nous nous adaptons aux besoins, soit en faisant du sur mesureavec un développement de A à Z, soit avec des outils du marché », précise Emmanuel Vexlard. En outre, ID Logistics propose des portailsweb qui peuvent prolonger les TMS de leurs clients. Il en existe de différents types : suivi de chargement (Yard Management) avec envoisde SMS, gestion des rendez-vous transporteurs, des retours de tournées, des litiges, et des emballages. En l’espace d’un peu plus d’un

an, le prestataire compte unedizaine de clients à son offre depilotage de flux incluant une solu-tion de TMS, avec des formulesdiverses. Une activité florissante,surtout quand le contrat s’étendensuite, comme c’est le cas pourDanone, à une prestation logis-tique en entrepôt. JLR

Jérôme Bour, PDG de DDS Logistics :« Les chargeurs se rendent biencompte que, structurellement,

la hausse du gasoil va se répercuterdans les coûts du transport et ils veulent s’y préparer ».

Jean-Pierre Collin, spécialiste en optimisation du transport du cabinet de conseil Weave :

« Le TMS, c’est une grosse boîte àoutils, c’est à peu près comme acheter

une voiture en pièces détachées ».

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positionnement, ou au regard de leurbase installée, certaines solutions TMSrépondent clairement à des probléma-tiques plutôt orientées transporteurs ettransitaires (ou encore chargeurs, maissurtout ayant une flotte en propre àgérer), alors que d’autres sont davan-tage conçues pour s’adresser principa-lement à des chargeurs (ou à des 3PL,qui proposent ensuite l’offre sousforme de prestations aux chargeurs,comme Kewill ou Oracle), avec uneflotte en propre ou non. D’autres édi-teurs encore ont positionné leur offresur les deux segments de marchés, soitavec des logiciels séparés (commeDDS Logis tics), soit avec des modules

transport (communication des ordresde transport, dématérialisation dedocuments, gestion des prises de ren-dez-vous et des événements) commeTranspo reon et Transwide, qui ne cou-vrent pas toutes les fonctionnalitésd’un TMS classique.Même si la plupart des fonctions sontcommunes (d’autant que générale-ment les transporteurs ont égalementrecours à un minimum d’affrètement),les besoins d’un chargeur et d’untransporteur en matière de TMS peu-vent être assez différents. « L’an gle devue n’est pas le même, fait remarquerGildas Nicolazo, Respon sable de l’en-tité transports chez Sigma Informa -tique. Prenez la facturation parexemple, un transporteur utilisera leTMS pour calculer et appliquer sestarifs dans le but d’émettre une factureà son client alors que le chargeur aurabesoin d’une pré facturation, c'est-à-dire d’appliquer les tarifs de presta-taires multiples à ses propres flux afinde pouvoir estimer à l’avance sesdépenses de transport. » Ce qui n’em-pêche pas Sigma de proposer unmême outil pour les chargeurs et lestransporteurs, mais avec des para-métrages différents. De la mêmemanière, un chargeur sans flotte decamions ne va pas demander à sonTMS de savoir gérer l’affectation desremorques ou le planning des chauf-feurs. En revanche, il pourra avoir desexigences en matière d’aide à la déci-sion, de moteur de simulation du plande transport à partir du portefeuille debesoins, de Reporting sur le coût detransport par type de produit et de ges-tion des appels d’offres transport.

Outre-Atlantique : l’autre continent du TMS

Certains observateurs affirment que le marché américain a 15 ansd’avance, d’autres insistent sur le fait que les offres sont moins maturesqu’en Europe car cantonnées à un marché intérieur, sans véritable priseen compte de la complexité des opérations à l’export, des monnaies dif-férentes, des procédures spécifiques à chaque pays en matière dedouanes et de TVA. Une chose est sûre, c’est aux Etats-Unis que l’ontrouve les mastodontes de la catégorie. Les dernières études du Gartneret de Forrester Research (notre illustration) sont d’ailleurs sur la mêmelongueur d’onde : les deux éditeurs qui arrivent en tête en terme de cou-verture fonctionnelle et de stratégie sont Oracle (avec G-Log) et i2 Technologies. Ensuite, l’ordre des principaux accessits diffère légère-ment mais on retrouve globalement les mêmes, à savoir JDA,Manhattan Associates, Sterling Commerce, RedPrairie ou encore SAP, leseul européen à apparaître dans ces documents. Selon le Gartner, lesEtats-Unis et l’Europe représentent 85 % du marché en 2006. Mais lemarché nord-américain, de loin le plus mature, atteint encore un faible

taux de pénétration, del’ordre de 20 %, ce qui laisseaugurer des taux de crois-sance intéressants, surtoutdu côté des chargeurs detaille moyenne. D’où l’appa-rition d’offre Saas (Softwareas a Service), des plates-for -mes en mode hébergé (où leprestataire est propriétairede la licence logicielle) qui

peuvent faire descendre, toujours selon le Gartner, à moins de 25 M$ debudget transport le seuil de rentabilité d’un TMS (contre 100 M$ pour uneoffre TMS classique). Le cabinet d’étude ne prévoit toutefois pas avant2010 une extension significative de ces offres Saas vers l’Europe.

différents appartenant à une mêmesuite logicielle (comme RedPrairie parexem ple). Nous avons égalementinclus dans cette catégorie des plates-formes de gestion de l’exécution du

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Regarder les références peut faire gagner du temps« Le TMS, c’est une grosse boîte àoutils, c’est à peu près comme acheterune voiture en pièces détachées »,commente Jean-Pierre Collin, quidirige l’entité WTO (Weave Trans portOptimisation) du cabinet de conseilWeave. Même si les éditeurs s’accor-dent généralement à dire qu’hormisl’intégration avec les ERP et les WMS,la mise en œuvre ne requiert pratique-ment que du paramétrage, à 90 %. Carce paramétrage nécessite plusieursmois de préparation, de récolte d’in-formations en interne et auprès despartenaires (processus, tarifs, temps de

transit, règlements, documents àémettre, etc.). Certaines informationssont liées au métier, à la typologie duflux (grande distribution, international,réseau de pièces détachées, etc.). D’oùl’utilité d’être attentif au profil de labase de clientèle d’un éditeur, qui peutfaire gagner du temps, et donc de l’ar-gent, sur la mise en œuvre d’un TMSdans tel ou tel secteur. « L’impact estréel, car on peut raisonner par analo-gie, mais il n’est pas si important quecela par rapport à l’intégration avecles autres systèmes et à la collecte desinformations », tempère cependantJérôme Bour, PDG de DDS Logis tics,qui insiste surtout sur l’importance

d’impliquer les utilisateurs dès ledébut du projet, afin qu’ils s’appro-prient la logique de fonctionnement du TMS.

Cinq grandes fonctionsApparemment, le segment de marchéle plus dynamique se situe côté char-geurs. « Clairement depuis six mois,c’est le marché le plus actif, confirmeJérôme Bour, car les chargeurs se ren-dent bien compte que, structurelle-ment, la hausse du gasoil va se réper-cuter dans les coûts du transport et ilsveulent s’y préparer. » C’est là aussique les changements sont les plusvisibles. Si au départ le TMS étaitcensé n’être utilisé que par les équipesd’exploitation pure, ce n’est désormaisplus le cas. Presque toute l’entreprisepeut y avoir recours, de manière occa-sionnelle : les ingénieurs, les ache-teurs, l’administration des ventes, lecontrôle de gestion, le service client, leservice qualité. Car la plupart desoffres TMS opèrent sur trois ou quatreniveaux : stratégique (conception etdimen sionnement du circuit logis-tique, études à l’implantation de nou-

Abacom Informatique Winfret v.6 Affrètement, transport, 80 RDV (transporteur),PLS (expressiste),express TGS (affréteur et commissionnaire)

Aplus Informatique Traplus 22 Transport de détail, de lot, 320 Cognard, groupe Mazet,messagerie, groupage PHM Group

ELOsystèmes ELOmobile ELOCOM 2 Transport routier 350 Système U, Transport Breger, Transport Le Guevel

Geoconcept SA GeoScheduling 3.0 Presse, Industrie, services, 100 APC (Schneider Electric), Suite for Delivery énergie, automobile, transport, K par K (groupe Saint Gobain),

Distribution, Bâtiment Alternative Post

GFI ViewTrans avr-08 Transporteurs et logisticiens 45 TPO-AEM, Groupe Alainé, NYK Logistics

IER Transport Management v3.8 (Microlise) Transporteurs, distributeurs, Une VIR Transport (transport de meubles),Suite (Microlise +Territory et v3.3 (Roadnet) prestataires logistiques, dizaine Office Depot, EFS (Etablissement FrançaisPlanner Roadnet) grossistes du Sang)

Infflux Bext TS v7 Prestation logistique et transport, 6 Elis, Wesco, Sogarisdistribution

Item Informatique Item Trans v 8.90.05.2A Transporteurs 450 Gefco, transports Leleu, Wincaton Mondia

Puissance i DST v6 Lot, groupage, distribution, 100 Jolival, STLM, Le Seyecaffrètement

Sage Sage Transport 7.1 Lot, messagerie, commission 1.000 Von Bergen, STC,G.FERON-E.de CLEBSATTELde transport

Teamlog Obbisoft v1.8.5 Transport et logistique 1.000 Geodis, Gefco, Samat, DHL

Wexlog WexVS 1.9.5 Transporteurs, prestataires 1 Intereuropa, Giorgio Gori, TENlogistiques (commissionnaire de transport en Ile-de-France)

Xyric Proxylog Mars-08 Transport 30 Fourchet Frigo, Express Falaize, Lesserteur

Young & Partners NaviTrans 5.0 Logistique, transport, entreposage 3 Westerlund Group, CMA CGM Rail, Nordinter

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Nom Solution TMS Dernière version Secteur d'activitésprincipaux de la base installée

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NB : figurent dans ce tableau les éditeurs que nous avons sollicités et qui nous ont répondu dans le temps imparti

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N ● ● A,M,R,I ● Non ● 3.250 € tout compris (installation, N 7,5 à 75 NC Moins 10formation, maintenance) 1 Me

● ● ● F,R,I ● M,C,V ● 15 k€ Oui, 800 €/mois 60 à 110 Moins 2,4 202 ans

N ● N R ● M,C,V N NC Oui. 60 €/mois NC NC NC Plus /véhicule. de 50

● ● N F,R,I ● V N À partir de 30 € /véhicule/mois pour Oui pour la gestion NC Quel- 8 75la géolocalisation. Jusqu'à 1.000 € / de flotte quesvéhicule pour l'optimis. des plannings (offre partenaire) mois

N ● ● M,R ● M,C,V ● Entre 1.000 et 3.000 € Oui 80 8 454 6.200par utilisateur mois

● ● N R ● M,C,V ● 800 € /camion pour l'optimisation de Oui. 80 € par camion NC 6 à 158 100tournées et 500 € /chauffeur-camion 12 mois divisionpour la traçabilité DIAM

N ● N R N M,C,V ● 7 k€ Non NC NC 2,8 40

● ● ● F,R,I ● 700 € Non 20 2 ans NC NC

● ● ● R,I ● M,V ● 2 k€ / poste Oui. 90 € par mois 30 18 mois 1,2 15

N ● N A,M,Fl,R,I ● M,C,V ● 3.000 € /poste Oui, à partir de 250 € / À partir NC 281 2.400utilisateur/mois de 15

● ● ● A,M,R,I N M,C,V ● NC Non NC NC 136 1.940

● N N A,M,Fe,R,I ● M,C,V ● 950 € par utilisateur Oui, natif, 180 € par 200 Variable 1,1 10utilisateur par mois

● ● N R ● M,C,V ● 7.500 € Oui, à partir de 600 € 35 1 an 1,7 20par mois

● ● ● A,M,Fl,Fe,R,I ● M,V ● 8.000 € Non (dev) Variable en fonction 1 à 2 ans 0,15 NC

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Coût de licence à partir de : Mode ASP si oui tarif

Interface optimi-sation de tournées

Avec informatiqueembarquée Eliot

(avec Loxane)

des utilisateurs

*M, C, V : Marchandises, Containers, Véhicules

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velles plates-formes et achats de trans-port), tactique (planification du trans-port), opérationnel (gestion des plan-nings, calcul des coûts) et exécution(suivi du plan de transport, gestion desaléas, édition des documents de trans-port). « On raisonne sur des cycles trèsdifférents les uns des autres, avec cinq

Acteos Logiroutes 7.4.2 (Juillet 2007) PGC, agroalimentaire, cosmétique, 118 Otis, Bic, Atlanticpharmacie, industrie papetière

A-Sis T20 (Transport Order v3.0 Pièces détachées, fournitures 12 Sodis (livres), Pierre Fabre, Avenir TélécomOptimization) de bureau, quincaillerie, santé, livres

prestataires logistiques, textileCentral Line/Staedler Scala, LP/2, Trampas, SP/2 2008 Production, distribution 2 GPV, Van Genechten Packaging, Pionneer Europe

Gols Logique TMS v7 Divers 8 Mars, Basf, Hasbro

Infolog Infolog TMS TMS 2007 Agroalimentaire, industrie, 15 Ciblex, Deret (pour Bridgestone/Continental),(groupe Generix) distribution clients TC Net (Espagne)

JDA (Manugisitcs) JDA Transportation 7.4.2 PGC NC Pikolin, Pepsico UK, Henkel (Espagne, Italie)Planning

Kewill Kewill Transport 5.9/2 3PL, 4PL 2 DHL, Gondrand, FM Logistic

Logtimum XMS (eXpres Sept-07 E-commerce, pièces détachées, NC ProbikeshopManagement System) textile, pharma

Microtrans MT 7.6 Alimentation , industrie, PGC, Plus de Duc (Alimentaire volaille), Brice (textile),beauté, santé, agriculture 200 Legrand (matériel électrique)

Optilogistic Axiodis v5 Distribution, agro-industries, Env. 300 Groupe Doras (matériaux), Parexlanko (matériaux),matériaux, emballage, automobile, (Axiodis et groupe Delhaize (distribution)gaz-pétrole-chimie Axiotrans)

Oracle OTM (Oracle Transportation v 5.5 CU4 Divers NC Tesco, Electrolux, Kuehne & NagelManagement)

QAD QAD TMS 2008.1 Pharma, Chimie, agroalimentaire, 1 Flexsys (chimie), Emerson, J&J (pharmacie)industrie et électronique, 3PL

Teliae Station-Chargeur.com 19/05/08 Distribution 80 Antalis, SDV, Delamaison.fr

Transporeon Tisys NC Divers 12 Eckes Granini, KronoFrance, Syral

Transwide Transwide 8.2 Chimie, agro-industrie, minéraux, NC Tereos (sucre), Total (chimie), Heinekenproduits de consom., papier, boissons

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Trois dernières références (si possible France)

Les outils TMS plutôt orientés chargeursNom Solution TMS Dernière version Secteur d'activités

principaux de la base installée

grandes fonctions », explique Jean-Pierre Collin (voir schéma ci-dessous).Une première fonction, la conceptionde réseau (Route Design), s’adresseaux ingénieurs et aux acheteurs. Elleintervient un mois, six mois, voire unan avant le transport effectif. Ensuite, ily a la gestion des ordres de transport et

la planification, qui est très liée auxéquipes administration des ventes, trèsréactives. « Elle s’effectue entre J et J-5. Il s’agit là de convertir les com-mandes en ordres de transport affectésde manière la plus optimisée possibleà une route et à un prestataire déter-miné ». La troisième fonction est le

Les grandes fonctions d’un TMS

Conception du réseau (network design)

Conception des routes et achat auprès des transporteurs et prestataires

Transformation de la Commande client en « ordres de transport »

Suivi de l’exécution des routes/alertes et résolution de problèmes

EXECUTION

Track & trace per mode &services

Prise en compte des factures des prestataires, vérification et paiementFacturation des clients REPORTS & DATACUBE

Année

M-1 à D-1

J à J-5

Temps « réel »

J + 1 à M + 1

PARCELSERVICES

FTL/LTL AIR &OCEAN

WAREHOUSING

CROSSDOCKING

CUSTOMCI

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JUIN 2008 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - N°25

● ● ● A, M, Fl, ● M,C,V ● ● 30 Oui. Entre 2.700 Variable À partir 5,9 51Fe, R, I et 5.000 € suivant de 6 mois

par mois les modulesN N ● A, M, Fe, R N N N N 27 Non 40 Moins 16 160

de 6 mois

● ● ● A, M, Fl, ● M ● ● 30 Oui 36 à 80 Max 6 mois NC 10Fe, R,I (partiel), V

● N ● Fe, R, I ● M, C ● ● NC Oui NC 6 mois à 2 ans 10 50

● ● ● A, M Fl, ● M, C, V ● Manuel 30 Oui. 3.000 € 150 k€ 8 à 12 mois 17 144Fe, R, I par mois (dont licence)

N ● ● A, M, Fl, ● N NC ● NC Non NC NC NC 40Fe,R,I

● ● ● A, M ,Fl ● M, C, V ● ● NC Oui NC NC NC Intégrateur

(partenariat)Xyr ic

(20 personnes)

N N ● A,R N M ● ● 0,99/ Oui. 160 € Entre 4 et 80 0 à 30 jours NC 3transporteur par mois la première

année● ● ● A,M,Fl,Fe,R,I ● Reçoit les ● ● 30 000 E Oui 50 à 300 k€ 3 à 6 mois 1,5 15

infos des transporteurs

● ● ● R ● Dépend de la ● ● NC Prévu fin 2008 25 à 150 k€ NC 1,36 15connexion avecdes systèmes tiers

● ● ● A,M,Fl,Fe,R,I N M,C,V ● ● NC Oui NC NC NC NC(partiel)

N N ● A,M,Fl,Fe,R,I N M,C,V ● ● NC Oui NC Inférieur NC 40à 12 mois

N N ● A,R,I N N ● (partiel) N En mode location Oui (à partir de 300 € NC 0,54 6200 € par mois) par mois

● N ● A,M,Fl,Fe,R,I N V ● (partiel) N NC Oui NC NC NC NC

N N N M,Fl,Fe,R,I N M,C,V ● (partiel) N 1 Oui, exclusivement NC 4 mois NC 2

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N°25 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2008

Circon Circon Transport pour NC Transport, PGC, Mode, production, NC TG Vins Distribution, AsstrA AssociatedMicrosoft Dynamics impression Traffic AG, Tru Serv Canada cooperative Inc.AX 4.0

CJM International OpenPRF, Open TRM 6.3 Divers Plus Transports Capelle, Olano, Stalavenet Open RF de 100 (chargeur agroalimentaire)

DDS Logistics DDS Shipper V5R3 Grande distribution, industrie, 109 Ouest France, Grosfillex,DDS Freight commissionnaire de transport, Monaco Logistique

transitaire

i2 Technologies TLM (Total Logistics 6.2.3 Retail, Consumer et Logistique Aucun P&G (PGC), Target (Retail),Management) Kimberly-Clark (PGC)

OMP Informatique R2000X 4.4 Transports (frigo, benne, citerne..), 100 Transports Buffet, Champagne-Céréales/Transport levage, agroalimentaire, container, Agriliance, GDE (groupe Ecore)

environnement

Ortec Ortec Transport et 2008 Transport et distribution 1 De Rijke Transport, Toyota (Europe), CarglassDistribution, ShortrecDistriplanner

RedPrairie E2e Transportation 2008.1 Divers et prestataires logistiques NC Best Buy, Stanley, GodivaManagement

Routing International Winroute 6.1.5 Distribution, transport 50 Easydis (Casino), NMPP et Geodis BM

SAP SAP TM 6.0 Transporteurs et commissionnaires NC NC

Sextant informatique Synersys 3.01 Transport, distribution et chargeur 45 Transalliance, Auchan Logistique, STG Gautier

Sigma Informatique Trucking Online 2.1 (sep. 2008) Transporteurs, collecte de déchêts, 100 Auchan International, Derichebourg,grande distribution, industriels Transports Landais

Transept Informatique Transept Suite 30/06/05 Distribution automobile, distribution Environ NCurbaine, location de palettes 25

Urios WinTrans Version 9 Lots, demi-lots, groupage, mes- 500 Plasse, Euralis, transports Caudronsagerie, distribution, affrètement

Nom Solution TMS Dernière version Secteur d'activitésprincipaux de la base installée N

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Trois dernières références (si possible France)

Les outils TMS orientés chargeurs et transporteurs

contrôle du trafic et le support logis-tique : une cellule spéciale (organiséeen 2 x 8 ou 3 x 8) est chargée de suivregrâce au TMS (et à de nombreuxcoups de fils aux exploitants) ce qui sepasse jusqu’à la livraison chez leclient, et de résoudre les éventuels pro-blèmes urgents, à la manière d’un helpdesk. Les quatrième et cinquièmefonctions sont du post-traitement. Ils’agit du paiement (réconciliation desfactures dans des environnements trèscomplexes) et du Reporting. Autre évolution importante, de plusen plus d’outils sont aptes à gérer lemultimodal, le TMS devenant ainsiun maillon essentiel pour traiter lesflux import export. Chez DDS Logis -tics, il existe une offre indépendantesur le calcul des prix de revient enmatière de sourcing (y compris lescoûts d’acheminement vers la zonede consommation), qui, en s’interfa-çant avec le TMS, permet de rappro-cher ce résultat des coûts réels, demanière à affiner le modèle en perma-nence. C’est également un axe fort dedéveloppement chez Infolog (groupeGenerix), puis que la prochaine ver-

Pour plus d’infos :Retrouver les fiches détaillées sur www.SupplyChainMagazine.fr, rubrique Pour vos appels d’offre.http://www.forrester.com/Research/Document/0,7211,44290,00.htmlhttp://www.gartner.com/DisplayDocument?ref=g_rss&id=504192#browse_topics

sion de son TMS en 2009 devraitpouvoir s’interfacer avec le modulesourcing de l’ERP Generix pour pilo-ter au niveau planification et exécu-tion un dossier grand import avec desproblématiques d’intermodalité. Ondevrait également voir apparaître trèsprochainement dans les TMS la pos-sibilité de modéliser et de calculerl’émission de gaz à effet de serre pourl’utiliser comme l’un des critèresentrant en ligne de compte dans l’éta-

blissement du plan de transport.Reste qu’un projet TMS, qui repré-sente entre 2 et 18 mois de mise enœuvre et plusieurs centaines de mil-liers d’Euros, n’est pas à la portée detout le monde. Pour Jean-Pierre Collin,en dessous de 10 M€ de dépense trans-port, il n’est pas sérieux de se lancer.En sa qualité d’éditeur, Jérôme Bourest plus optimiste, notamment grâceaux offres hébergées : « On voit arri-ver les PME, ce qui n’était pas le casil y a deux ans. Je placerais le pointd’entrée d’un TMS à partir de 2 ou 3 M€ de budget transport ». Un autrephénomène pourrait encore démocra-tiser le concept : l’arrivée sur le mar-ché des offres issues et gérées par lesprestataires logistiques. ID Logisticsest déjà sur ce marché depuis un an, etil semblerait que Geodis peaufine sapropre offre pour la rentrée prochaine.

Jean-Luc Rognon

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Suite de la page 72NB : figurent dans ce tableau les éditeurs que nous avons sollicités et qui nous ont répondu dans le temps imparti

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Construit ● N A, M, Fl, M ,C, V N NC Non NC NC NC NCà partir des Fe, R, I

outils Microsoft

● N ● A, M, Fl, M,C,V ● 2 Oui. (100 €/utilisateur) 75 Variable 0,969 16(Loxane) Fe, R, I

● ● ● A, M ,Fl, M,C,V ● 1,8 Oui. 200 €/utilisateur/ 50 (DDS Freight) Moins 5 58Fe, R, I /utilisateur mois 100 (DDS Shipper) de 6

● ● ● A, M, Fl, Module Supply ● NC Oui NC NC NC NCFe, R, I Chain Visibility

N ● N R,I C, V N NC Prévu fin 2008 50 à 300, NC 5,7 30hors matériel

● ● N A, M, Fl, M, C, V N 25 Non de 50 à 100 6 à 12 2 18Fe, R ,I

● N ● A, M, Fl, M, C, V ● NC Oui. et Saas NC 6 NC 30(en option) Fe, R, I

● ● N R V N NC Non NC 3 à 9 1 7

● ● ● A, M, Fl, Fe, R, I M, C, V ● NC Non NC NC 600 600

● ● ● A, M, Fl, Fe, R, I M, C, V ● 2/utilisateur A l'étude De 50 à 500 NC 1,8 22

N ● ● R M, C, V N 2 Oui. 150 €/poste /mois 75 NC 43,3 610

● ● ● A, M, Fl, F, R, I V ● 30 Fin 2008, à partir de 60 Entre 1,5 10(Solveur) 16 €/mois /véhicule, 12 et 24

ou 250 €/poste.

● ● ● F,R M, V ● NC Oui NC NC 900 >10 et <20

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Que reste-t-il de l’an2000, le temps où tousles problèmes de trans-ports et de logistiquesemblaient pouvoir se

résoudre le plus simplement dumonde, en quelques clics de sourissur Internet ? C’était l’époque où demultiples places de marché électro-niques d’enchères inversées made inUSA allaient soi-disant tout boulever-ser, mettre directement les gens enrelation les uns avec les autres, sup-primer les intermédiaires, aider leschargeurs à faire leur choix dans lajungle des transporteurs. A premièrevue, huit ans plus tard, il semble queles grands visionnaires aient été unpeu trop optimistes. Beaucoup deplace de marché ont disparu (voirencadré sur Freight Traders p.78) et lecontexte économique a évolué,notam ment dans le domaine du trans-port routier. Depuis 2005, le marchéest en effet devenu un marché de«vendeurs », plus favorable aux trans-

porteurs dans leurs négociations surles prix. Par conséquent, ces derniersont rapidement délaissé les sites d’en-chères inversées. De leur côté, leschargeurs ont dû s’organiser enconséquence : la tendance est à laconsolidation des achats de transportauprès d’un pool de transporteurs,afin d’avoir le plus de poids possiblepour négocier les contrats, avec lameilleure qualité de service. Et, pour-quoi pas, de gérer l’ensemble avec unTMS, pour optimiser les coûts.

Une nouvelle finalité« Certains clients se disent qu’ils ontbien fait d’outsourcer leur logistiquemais peut-être pas le contrôle descoûts et la traçabilité. On assistedonc à une sorte de retour de balan-cier, pour retrouver plus de visibilitéen matière d’externalisation. Lagrande tendance, c’est de développerune couche intermédiaire neutre,entre le chargeur et le 3PL », précisePaul Simon Thomas, Responsable

des ventes et du marketing dela plate-forme web GTN ex u s p o u r l ’ E u r o p e .Résultat, le besoin de mise enrelation entre chargeurs etprestataires de transport n’ajamais été aussi important,tant sur le plan stratégiqueque sur le plan opérationnel.Et les outils en ligne n’ont pasdisparu, bien au contraire. En

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Les plates-formes Internet empiètentparfois sur les TMSEn parallèle aux systèmes de gestion des transports (TMS), de nom-breux outils en ligne, via Internet, ont fait leur apparition depuisquelques années pour mettre en correspondance les besoins deschargeurs et les offres des transporteurs. Souvent trop vite assimi-lés à des bourses de fret, tous ces sites ne se ressemblent pas, ni surleurs modèles économiques, ni sur leur finalité. Certains ne sontouverts qu’aux sociétés de transports, d’autres se conçoiventcomme des places de marché pour les chargeurs, d’autres encore seconcentrent sur l’aspect suivi opérationnel du transport, de SupplyChain collaborative, rejoignant en cela des fonctionnalités des sys-tèmes TMS plus classiques.

revanche, leur finalité s’est largementéloignée de la recherche du prix leplus bas. C’est à cette condition quel’on peut inciter le maximum detransporteurs à participer à ces sites,qui recherchent une représentativitésuffisante.

Les bourses de fret tiennent la routeLes bourses de fret, dont le conceptexistait bien avant l’arrivée d’Internet,sont toujours là. Il s’en est même crééde nouvelles. Il s’agit d’espaces decommunication entre transporteursroutiers d’une part et affréteurs etcommissionnaires d’autre part. Lemarché est largement dominé par ledoyen Teleroute, les autres acteursétant notamment Nolis (qui fait partiedu groupe néerlandais WoltersKluwer, comme Teleroute), BDFweb ou encore Timocom. Différentsmodèles économiques cohabitent :abonnements, facturation du tempspassé sur le site ou au nombre d’an-nonces consultées, ou encore com-mission sur les contrats signés.D’autres sites sont gratuits, commepar exemple transport-routier.com(Eurotransfret), avec un modèle basésur la vente de fichiers de contacts.Chez Via-Link, qui cherche à devenirun point d’entrée unique vers lesautres bourses de fret, le modèle éco-nomique est basé sur les contratspublicitaires. De plus en plus, toutesces bourses de fret peuvent être inté-grées aux systèmes TMS des trans-porteurs, pour rechercher rapidementune offre sur le marché spot.Teleroute va même plus loin et pro-pose aux 3PL de déployer sa solutionsous forme de bourse de fret privée,pour gérer leurs propres besoins avecleurs affrétés réguliers, comme c’estle cas pour les 200 sites de Geodis enEurope depuis septembre 2007. Lesbourses de fret restent exclusivement

Harold Bossé, en charge

du marketing de Transwide : « Avec un outil

collaboratif, pourque les informations

circulent, il faut éviter de mettre

les gens en concurrence ».

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requête est alors envoyée par e-mail àtous les transporteurs ou commission-naires de transports inscrits sur le sitequi sont aptes à effectuer cettedemande. Ces derniers peuvent trans-mettre leurs devis par retour d’email,par télécopie ou par téléphone. « Avecla plupart des autres bourses de fret,le transporteur doit se connecter surson compte et demander s’il y a dufret. Avec nous, le chargeur reçoitdirectement les offres de transportpar e-mail, précise Thierry Treunet,Gérant de Fret on Line. Aujourd’hui,60 % des sociétés du CAC 40 dépo-sent des offres chez nous, mais beau-coup s’en servent comme d’une rouede secours », relativise-t-il. Parallè -lement, le site prépare un modulesupplémentaire, en ligne, qui permet-tra aux chargeurs de gérer l’intégralitéde leurs coûts de transport, depuis laconfirmation d’affrètement jusqu'autraitement de la facture.Transport Market Place, un site enanglais fondé au Havre en 2001,fonctionne un peu sur le même prin-cipe. Il est gratuit pour les donneursd’ordre (chargeurs). Ce sont les trans-porteurs maritimes, routiers ouaériens (plus de 50.000 enregistrés àce jour dans 118 pays) qui doivents’acquitter d’une participation (aumaximum l’équivalent de 20 euros) àchaque fois qu’ils répondent à unedemande de cotation. Mais pour nepas décourager les transporteurs, lechargeur doit préalablement choisirtrois prestataires (dans la liste detransporteurs potentiels établie par lemoteur du site en fonction du besoinexprimé) qui recevront sa demande. « Nous limitons volontairement le

nombre de prestatairespour une demande decotation, car avec unechance sur 100 d’êtreretenu, personne nerépondrait », prévientRégis Barbenchon, lefondateur de Trans portMarket Place. En revan -che, la prochaine versiondu site, attendue en 2009,

matique, SSII spécialisée dans ledéveloppement de solutions informa-tiques pour les transporteurs. Le char-geur peut formaliser son besoin entransport en émettant un appel d’offre« Route, Aérien ou Maritime » et enremplissant différents champs. La

réservées aux professionnels dutransport routier de marchandises.Pour être client, il faut justifier d’unelicence de transport. « Une bourse defret qui s’ouvre aux chargeurs estcondamnée car on court-circuite lecommissionnaire », reconnaît AlainComte, président de BDF web.

Des places de marchéouvertes aux chargeursD’autres acteurs du web, qui se défi-nissent le plus souvent sous l’appella-tion « places de marché transport »,accueillent les chargeurs à brasouverts. C’est le cas par exemple deFret on Line, un site gratuit lancédébut 2005 par Abacom Infor -

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Freight Traders, victime d’un retournement du marché

Mais qu’est donc devenu Freight Traders, une plate-forme en ligne créée en 2000 par le groupe Mars etspécialisée dans le conseil et des outils de référence-ment de transporteurs par Internet ? En 2005, lasociété, à la tête de cinq filiales en Europe, revendi-quait la place de leader du Vieux Continent dans l'or-ganisation d'appels d'offres de transport, avec unecroissance de 22 %, des clients prestigieux comme BP,Rohm and Haas, BPB Placo, Imerys, et 4.400 transpor-

teurs audités sur son site. « Notre philosophie était de nous démarquerdes sites d’enchères inversées en privilégiant d’autres critères de sélec-tion que les prix comme la capacité à répondre aux besoins du char-geur, la qualité de service, la gestion sociale, etc. », se souvient Hubert-Marie Bouillet, alors Responsable du marché Europe du Sud de FreightTraders (devenu Directeur commercial de FM Logistic). Mais le marchés’est retourné en 2005 et la pénurie de camions a bouleversé la donne.Les transporteurs routiers, qui percevaient cette activité, à tort ou à rai-son, comme la volonté d’aider les acheteurs à faire baisser les prix, ontcommencé à déserter la plate-forme. De leur côté, les acheteurs préfé-raient ne pas prendre de risques et payer un peu plus cher plutôt quede se fâcher avec leurs prestataires. Résultat, Mars jette l’éponge en2006 et revend Freight Traders à Trade Extensions, une société sué-doise spécialisée dans le développement d’algorithmes informatiquesdont certains sont utilisés pour choisir les candidats aux appels d’offresen ligne, selon différentes contraintes. Mais Freight Traders n’a sansdoute pas dit son dernier mot : en juin dernier, Trade Extensions afondé au Royaume-Uni sa filiale Trade Extensions Europe, dirigée parl’équipe de management de Freight Traders, et qui veut se concentrersur les places de marché en ligne. Une personne vient d’ailleurs d’êtrerecrutée récemment pour le marché français…

Régis Barbenchon,Fondateur

de Transport Market Place :

« Nous limitons volontairement

le nombre de prestataires pour une demande de cotation, car avec unechance sur 100 d’être

retenu, personne ne répondrait ».

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méthodes d’analyse combinatoire desréponses aux appels d’offres, n’a pasété remplacé depuis sa disparition dumarché, en 2006. La logique à pré-sent pour des services accessibles parle web est plutôt d’associer éventuel-lement des activités de référencementà des activités plus opérationnellesqui proposent du track & trace, dusuivi des ordres de transport et desbons de livraison, du calcul de délaisde transit, de gestion des rendez-vous,du règlement des litiges en ligne.Certaines plates-formes de type Saas(software as a service) peuvent ainsipresque être considérées comme desTMS chargeurs, en tout cas pour lapartie exécution (ils ne proposent pasde fonctionnalités de conception deréseau de transport, ni de rapproche-ment des factures). C’est le cas dubelge Transwide (filiale du groupenéerlandais Wolters Kluwer) et de

l’allemand Transporeon. Cedernier exploite à la base unoutil pour les besoins opéra-tionnels de chargeurs et detransporteurs, avec lagamme Tisys qui comprendquatre modules et peut s’in-terfacer avec les TMS dumarché (et bientôt avec lesERP pour recevoir lesordres de transport). Même

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devrait fonctionner différemment, ensélectionnant les transporteurs surleur capacité à répondre rapidement.La demande de cotation sera envoyéealéatoirement à deux prestatairesparmi la liste de ceux répondant auxcritères demandés. S’ils ne s’enga-gent pas à répondre au bout de vingtminutes, le moteur enverra lesdemandes à deux autres et ainsi desuite, jusqu’à ce qu’il obtienne deuxoffres. « Notre business, ce sont lesdemandes ponctuelles de transport,pas les lancement d’appels d’offresstratégiques annuels », indique parailleurs Régis Barbenchon.

Des applications Internetavec des fonctions de TMS Dans un domaine plus stratégique ettactique, Freight Traders, qui s’étaitspécialisé dans le référencement desoffres transporteurs en utilisant des

s’il s’agit d’une plate-forme Internet,l’application fonctionne avec ungroupe fermé de transporteurs, définipar le chargeur. En revanche, lesappels d’offres annuels peuvent êtrepassés via un module séparé,Ticontract.En plus des 10.000 transporteurs rou-tiers et ferroviaires répertoriés, Tisyss’ouvre cette année aux transporteursmaritimes. Comme son concurrentTranswide, qui vient de lancer sonoffre Maritime Calloff, connectée auxportails Inttra et GT Nexus pour orga-niser et visualiser tous les transportsmaritimes, dans un environnementunique, quel que soit le partenairemaritime choisi. « La société Marsfaisait partie des bêta testeurs du ser-vice depuis un an », souligne HaroldBossé, Chargé du marketing chezTranswide. La plate-forme, qui ne faitpayer que les chargeurs, est utiliséepar 40.000 utilisateurs et 5.000 trans-porteurs connectés. « Nous sommescapables de mettre en place le servicechez nos clients en environ troissemaines, ou en six à huit semainespour des solutions plus complexes, etpar effet boule de neige, plus de lamoitié du parc transporteurs de nosnouveaux clients est déjà intégrée surnotre plate-forme d'exécution detransport multimodal », ajoute-t-il.En plus, Transwide propose des pres-tations de dématérialisation des docu-ments transport et de calcul et suivid’indicateurs de performance (twDocet twData). En revanche, aucuneinformation de prix ne circule dans lesystème, et Transwide n’a aucunevolonté de développer un volet d’aideaux appels d’offres. « C’est un outilcollaboratif, pour que les informa-tions circulent, il faut éviter de mettreles gens en concurrence », expliqueHarold Bossé.

GT Nexus se lance dans les appels d’offresChez GT Nexus, qui a conclu unealliance stratégique avec Transwideen novembre 2007 pour interfacer lesdeux systèmes, le positionnement est

Paul SimonThomas,

Responsable des ventes et du marketing

de GT Nexus pourl’Europe :

« La grande tendanceest de développer unecouche intermédiaire

neutre, entre le chargeur et le 3PL »

Le module twCall-off de Transwide est un service en ligne de communicationd’ordre de transport. Cette vue est celle qu’un transporteur a sur les ordres de transport qu’il a déjà acceptés.

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encore un peu différent. A l’origine,GT Nexus (ex Tradiant) est un éditeuraméricain de TMS en ligne. Il a crééen décembre 2000 un portail de com-munication et de Supply Chain(réservation, instruction d’achemine-ment, track & trace) destiné aux char-geurs, à la demande de compagniesmaritimes qui souhaitaient voir émer-ger une alternative indépendante àInttra, portail détenu par Maersk àprès de 50 % (aux côtés de CMACGM, MSC, etc.). C’est un peul’équivalent de Transwide, mais pourle maritime, avec des investissementslourds, de plusieurs millions de dol-lars, pour connecter en EDI de mul-tiples transporteurs. Sauf que dans le cas de GT Nexus, lepayeur est la compagnie maritime, lechargeur lui-même n’ayant rien àdébourser. En tout cas pour la partieréservation de conteneurs et gestiondes instructions d’acheminement, quireprésente 30 % du business de GTNexus. Car GT Nexus propose égale-ment depuis quelques temps enEurope une autre prestation, payantepour les chargeurs cette fois : un logi-ciel de type Saas pour gérer ses achatsde fret, ses appels d’offres, ses contratset les tarifs des prestataires de transportsur une seule plate-forme. « Il y a dif-férents types d’utilisations. Parexemple, des clients comme Wal-Martou HP s’appuient sur notre plate-

forme pour lancer des appels d’offresstratégiques aux prestataires aérienset maritimes. Ils commencent les négo-ciations, font leur sélection, puis invi-tent les candidats dans une salle où ilsutilisent notre système sur grand écranpour bâtir différents scénarios »,détaille Paul Simon Thomas. D’autresclients, comme Procter & Gamble,font appel à la plate-forme GT Nexuspour des besoins ponctuels (marchéspot), sur des destinations précises.Une fois que les négociations ontabouti, les tarifs sont entrés dans lesystème, qui joue le rôle de référentiel.« A la différence du routier, avec letransport maritime, on ne va pas dutout chercher le meilleur coût, mais lemeilleur rapport qualité/prix. Nosalgorithmes permettent à tout momentde pondérer, d’affecter une valeur àdes éléments de service, comme desengagements de capacités ou des élé-ments de freetime (conteneur mis àdisposition), insiste le responsable desventes et du marketing de GT Nexuspour l’Europe. Et d’ajouter : Toutes les compagnies maritimes étaienteffrayées au départ, en se disantqu’elles allaient se faire massacreravec des enchères inversées. Aujour -d’hui, elles sont satisfaites car celapermet de valoriser certains élémentsde services et pas seulement des élé-ments de coûts ».

Jean-Luc Rognon

Le portail Via-Link, financé par la publicité, cherche à devenir un point d’entréeunique vers les autres bourses de fret.

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