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Dossier spécial

SENIORS

RetraiteRéforme :ce qui va changerLa principale mesure de la nouvelle réformedes retraites va entraîner un allongementprogressif de la durée de cotisation. D’autreschangements sont également prévus.Explications.

Il va falloir cotiser plus longtemps avant de percevoir saretraite. La réforme qui vient d’être adoptée par le par-lement est en effet basée sur un allongement de ladurée d’assurance retraite. Le nouveau dispositifconcerne les personnes nées en 1958 et après.

43 ans de cotisation

Progressivement, le nombre de trimestres nécessairespour obtenir une retraite à taux plein va augmenter.Ainsi, les assurés nés à partir de 1958 devront cotiser167 trimestres. Pour leurs cadets nés entre 1961 et1963, ce sera 168 trimestres, puis 169 trimestres pourceux nés entre 1964 et 1966, 170 trimestres pour ceuxnés entre 1967 et 1970, 171 trimestres pour ceux nésentre 1970 et 1972, 172 trimestres pour ceux nés àpartir de 1973. À terme, la durée de cotisation passera donc à 43 ans,sachant qu’à l’âge de 67 ans, chacun bénéficiera d’uneretraite à taux plein, quelle que soit sa durée d’assurance.Une précision importante car, au fil des générations, on entrede plus en plus tard dans la vie active.

Moins d’heures pour un trimestre

Cela dit, la réforme va faire baisser le nombre d’heures tra-vaillées pour valider un trimestre. Le revenu requis pour un tri-

De nos jours, le 3e âge n’est plus synonyme d’inactivité. Sans doute avez-vous déjà entendu un senior de votre entourage

regretter de ne plus avoir une minute à lui, ou à elle. Cepandant, pour certains, le cap de la soixantaine, qui coïncide peu

ou prou avec celui de la retraite, et les années qui suivront suscitent des interrogations, voire des angoisses : comment vais-

je occuper mon temps ? quels loisirs conviendront à mes capacités ? comment organiser ma « nouvelle vie » ? A ces ques-

tions bien légitimes, notre dossier apporte des réponses concrètes et pratiques. Des idées concrètes pour rester en forme

et en bonne santé, pour compléter vos revenus mais aussi et surtout pour vous faire plaisir !

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mestre sera équivalent à 150 Smic horaires alors qu’il estactuellement fixé à 200. En calculant au taux horaire 2013,soit 9,43 €, il faudra gagner 5 658 € bruts pour valider les 4trimestres annuels, au lieu de 7 544 €, quel que soit lenombre de mois réellement travaillés dans l’année. Cettemesure devrait profiter aux salariés à temps partiel peupayés. Par ailleurs, pendant les 10 premières années de leurcarrière, les jeunes auront la possibilité de racheter, à uncoût moindre, des trimestres correspondant à la période deleurs études ou de stages. Tous les trimestres passés enapprentissage seront désormais pris en compte.

Des points pour la pénibilité

Un compte personnel de prévention de la pénibilité sera ins-tauré à partir de 2015. Différents facteurs entrent dans lecadre de la pénibilité : la manutention de charges, les pos-tures physiques difficiles à supporter, les vibrations méca-niques, l’exposition à des produits chimiques dangereux, aubruit, aux températures extrêmes, les rythmes de travail denuit, posté ou répétitif avec des cadences à tenir. Ce comp-te permettra aux salariés concernés de cumuler des pointsqui seront ensuite convertibles en trimestres de cotisationspour partir plus tôt en retraite, en temps partiel de fin de car-rière payé à plein temps ou en formation pour se réorienterprofessionnellement. La réforme a également une inciden-ce sur les personnes déjà en retraite, avec le report de la datede revalorisation des pensions de base. Celles-ci sont tradi-tionnellement revalorisées le 1er avril de chaque année afinde compenser le coût de l’inflation. Pour des raisons budgé-taires, cette date sera reculée au 1er octobre, à partir de2015, sauf pour les bénéficiaires de l’allocation de solidaritépour les personnes âgées (Aspa). En compensation, uneaide à l’acquisition d’une couverture maladie complémen-taire est prévue. Dès 2014, le paiement de la retraite com-plémentaire qui était trimestriel devient mensuel.

Age légal identique

Déjà modifié antérieurement, l’âge légal de départ à laretraite n’est pas remis en cause. Il dépend de l’année denaissance, soit 60 ans pour les personnes nées avant le 1erjuillet 1951, puis s’échelonne pour celles nées du secondsemestre 1951 à 1954, de 60 ans et 4 mois à 61 ans et 7 mois.À partir de l’année de naissance 1957, il est fixé à 62 ans.L’âge de la retraite à taux plein suit la même évolution, allantde 65 à 67 ans.

Ainsi, les assurés concernés par la nouvelle réforme (nés àpartir de 1961) pourront partir à la retraite à 62 ans et pré-tendre au taux plein à partir de 67 ans. Pour en savoir plus : www.lassuranceretraite.fr

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Mutuelle santé :en changer ou pas ?Les dépenses de santé ont tendance à augmen-ter avec l’âge. À l’heure de la retraite, c’est lemoment de faire le point sur son contrat demutuelle pour l’adapter ou en changer.

La fin de la vie active est souvent l’occasion de s’interrogersur le besoin de changer de mutuelle. Si vous bénéficiezd’un contrat de groupe avec votre entreprise, vous avez lapossibilité de le conserver après votre départ à la retraitemais il faut en faire la demande dans les six mois suivant lafin du contrat. Même si la mutuelle est obligée de vous pro-poser les mêmes prestations sans majoration excessive ducoût, vous paierez forcément plus cher car votre employeurn’assurera plus le financement d’une partie de votre cotisa-tion. Et puis rien ne sert de continuer à cotiser pour desgaranties devenues inutiles, comme la maternité parexemple ! Une mise à plat s’avère donc judicieuse.Opter pour un contrat individuel n’est pas forcément unemauvaise chose. À partir de 55 ans, vous passez automati-quement dans la catégorie senior, c’est-à-dire avec une pro-babilité de risque accrue. Il est vrai qu’en vieillissant, lesdépenses de santé augmentent : dépistages de différentscancers, consultations en cardiologie, urologie ou rhumato-logie, verres progressifs sur les lunettes, appareils auditifs,etc.

Faire jouer la concurrence

Si vous changez de mutuelle, étudiez bien la couverture desdépenses spécifiques à l’âge. Analysez vos habitudes enmatière de soins : à quel rythme consultez-vous un spécia-liste ? Vos priorités iront plutôt vers l’optique si vous avez

des problèmes de vue ou le dentaire si vous portez un brid-ge. Dans ces domaines, comme pour les prothèses audi-tives, le remboursement de base de la sécurité sociale est eneffet très éloigné du coût réel.Faites jouer la concurrence. Les assureurs accueillent volon-tiers les jeunes retraités qui sont susceptibles de leur resterfidèles pendant de longues années, grâce à l’allongementde l’espérance de vie. Changer de mutuelle est plus simplequ’avant car il n’y a plus de questionnaire de santé à remplir,la tarification dépend uniquement des niveaux de garantieet de l’âge. Mais n’agissez pas sur un coup de tête. Mieuxvaut vous préparer à l’avance en pensant à résilier votreancien contrat à la date d’échéance, pour une transition endouceur sans crainte que des remboursements se perdent

en route. APEI-Actualités.

Quand les grands-parents gardentles enfants15 millions de Français sont grands-parents ets’occupent régulièrement de la garde de leurspetits-enfants. Cette solidarité familiale est lar-

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gement plébis-citée mais elle aaussi de moinsbons côtés.

Aujourd’hui enFrance, les grands-parents assurent 23millions d’heuresde garde par semai-ne, soit autant queles assistantesmaternelles. Ce rôlede nounous quileur est de plus enplus confié résultede l’évolution denotre société.L’allongement del’espérance de vieet la multiplicationdes familles recom-posées ou mono-parentales placentles grands-parentsau cœur de la solidarité entre les générations. D’autant quele manque de places en crèche et le coût d’une aide exté-rieure rendent ce mode de garde plus accessible d’un pointde vue pratique et financier. Placer les petits en garde chezleurs grands-parents représente de nombreux avantages.Alors que Papa et Maman travaillent, Papi et Mamie sontplus souvent disponibles, surtout s’ils sont à la retraite. Ilssont toujours ravis d’accueillir leurs petits-enfants et on peutleur faire confiance. Ce côté rassurant en termes affectifs etsur le plan de la sécurité est renforcé par le maintien desliens familiaux et la transmission des valeurs. Une récenteétude sur le rôle des grands-parents montre en effet que lerespect de l’autre, le sens de la famille, l’honnêteté, la tolé-rance et le respect de l’autorité sont les valeurs que lesgrands-parents doivent en priorité transmettre à leurspetits-enfants. Même les adolescents cherchent desrepères auprès d’eux !

Ne pas déplacer l’autorité

Pour que la garde des enfants par les grands-parentsreste appréciée de tous, il est nécessaire d’en fixer lesrègles à l’avance et de s’y tenir. Idéale pour un dépan-nage, même fréquent, il vaut mieux que ça ne devien-ne pas une solution systématique et par conséquent,que ce soit vécu comme une contrainte de part etd’autre. Les grands-parents n’ont pas vocation à assurer l’édu-cation. Leur participation est précieuse mais elle doittenir compte des consignes des parents afin d’évitertout risque de dérapage. Il arrive que les rivalités entrela fille, maman de l’enfant à garder, et sa mère (oubelle-mère) qui remplit le rôle de nounou, fassent desravages, surtout si le mari et père n’ose pas intervenirou que le grand-père s’en mêle ! Il est préférable quel’autorité des parents ne soit pas remise en cause, parexemple quand Papi et Mamie ont tendance à laisserles enfants faire ou manger ce qu’ils veulent. Enfin, ilfaut veiller à l’ouverture des plus petits vers le mondeextérieur. Dès leur plus jeune âge, la rencontre avecd’autres enfants reste primordiale à leur socialisation.

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Les seniorsont soifde voyagesLes seniors représentent plusde la moitié de la clientèle desagences de voyage. La retrai-te, c’est le moment d’entamerune nouvelle vie et de décou-vrir le monde.

Pousser la porte d’une agence devoyage est devenu une habitudepour les seniors. À partir de la soixan-taine, l’absence d’obligations profes-sionnelles ou le fait de ne plus avoir às’aligner sur les vacances scolairespermet de partir à tout moment del’année. Les retraités ne s’en priventpas, avec l’envie de découvrir le

monde. « Les voyages organisés ont leur préférence, pourne pas perdre de temps sur la logistique. Ils se renseignentpar Internet et certains y commandent directement les pres-tations choisies mais la plupart d’entre eux restent attachésau contact humain et aux conseils délivrés par les agences.Ça les rassure », affirme une professionnelle du tourisme. Lesoffres touristiques spécialement conçues pour le troisièmeâge restent rares. Et ça tombe plutôt bien car les seniors neveulent pas de vacances ghettoïsées ! Ils choisissent des pro-duits séduisant toutes les générations avec l’envie de fairedes rencontres amicales et de s’enrichir intellectuellement.Profiter de beaux paysages, visiter des villes et des monu-ments, s’imprégner de la manière de vivre des habitants,

aller au-devant d’autrescultures, font partie deleurs priorités avec uneexigence de confortrenforcée.

Circuit puis hôtel

Les formules les plusplébiscitées enchaînentun circuit consacré auxvisites avec un séjourdans un hôtel avec pis-cine ou en bord de merpour se reposer ausoleil. Le voyage duresouvent deux semaines.Pour orienter leur choix,les seniors tiennentcompte du tarif propo-sé et du rapport quali-té/prix de la prestation.Ils préfèrent réserver àl’avance afin de bénéfi-cier d’une offre intéres-

sante, plutôt que de profiter des rabais de dernière minute.Le besoin de sécurité et le plaisir de se préparer au prochainvoyage l’emportent sur l’imprévu, plus aléatoire. L’Europe etle bassin méditerranéen restent les destinations favoritesdes seniors qui ont la bougeotte. S’évader n’impose pas for-cément d’aller très loin. L’Espagne, la Sicile, la Grèce, laCroatie ont le vent en poupe, alors que l’Egypte et la Tunisiesont boudées en raison de leur situation politique actuelle-ment troublée. La République tchèque, la Pologne et lespays scandinaves sont de plus en plus demandés. Plus loin,les Antilles, l’île Maurice, le Vietnam séduisent les retraités lesplus fortunés. De manière générale, les destinations acces-sibles au départ des aéroports de proximité sont très prisées

par les provinciaux.

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Prendre soin de soipour bien vieillir Prendre le temps de s’occuper de soi estimportant pour profiter de sa retraite en gar-dant la forme. Bien manger, bouger, s’offrirdes soins esthétiques font partie des bonnespratiques pour bien vieillir

La vie active laisse peu le loisir de s’occuper de soi. Alors,à la retraite, il est temps de se rattraper ! Prendre soin desoi, c’est assurer son bien-être, se faire plaisir et se main-tenir en forme. Gérer son rythme de vie est enfin pos-sible mais ne plus travailler ne signifie pas forcément nerien faire. Pratiquer des activités à l’extérieur, rencontrerd’autres personnes, est essentiel pour ne pas se couperde toute vie sociale et se laisser aller à la déprime. Faitesdes projets, profitez de sorties organisées, intégrez unclub de jeu, de lecture, une association locale, solidaireou autre... C’est bon pour la tête mais aussi pour le corpssi vous optez pour des cours de gymnastique douce, deyoga, des randonnées pédestres, des promenades àvélo, etc. Se faire plaisir Il n’y a pas de limite d’âge pourmarcher, nager, continuer à pratiquer sans forcer sonsport préféré. C’est le meilleur moyen de ne pas « se

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La vague des« silver surfers »Qui a tout le temps de se promener sur Internetet dispose d’un bon pouvoir d’achat ? Les jeunesretraités qui maîtrisent bien l’informatique etaiguisent l’appétit des sites d’e-commerce. On les

appelle les « silver surfers ».

Quel âge ont-ils ces internautes aux tempes grisonnantes ?Dès 50 ans pour les statistiques mais surtout à partir de lasoixantaine, lorsqu’ils sont à la retraite. Ils manient les outilsinformatiques avec aisance car ils les ont utilisés dans leurvie professionnelle et disposent d’un pouvoir d’achat plutôtau-dessus de la moyenne. De plus, ils ont le temps d’explo-rer les sites Internet. On estime à un million le nombre de «silver surfers » en France, qui utilisent le web pour commu-niquer, trouver des personnes partageant leurs centres d’in-térêts, s’informer ou consulter leur compte en banque. Ilsreprésentent à eux seuls plus de 30 % des acheteurs sur latoile, un chiffre en constante augmentation, devançant lesjeunes de 16 à 24 ans. On comprend pourquoi ils suscitentl’intérêt des sites marchands. D’autant que la proportion desseniors dans la population va encore progresser dans les 20prochaines années.

Acheteursvigilants

Pourtant, les cyber-marchands ne déve-loppent pas deconcepts spécifiquesaux « silver surfers »car ces derniers n’ai-ment pas être consi-dérés par le seul critè-re de leur âge. Cerefus d’être catégori-sés ne les empêchepas d’avoir desréflexes communs,notamment entermes de vigilanceliée aux achats enligne. Ils boudent lessites étrangers et s’as-surent que leur paie-ment sera sécuriséavant de passer com-mande. Ce besoind’être rassurés pousse les internautes seniors à se tournervers la vitrine web des distributeurs qu’ils connaissent bienet des marques qui leur sont familières, par exemple AirFrance ou la SNCF, la Fnac ou Darty. La relation de confian-ce établie en agence ou en magasin se perpétue surInternet, avec la même exigence. Car les « silver surfers »prennent le temps de se renseigner sur les caractéristiquesdes produits, de comparer les tarifs et d’étudier le meilleur

rapport qualité/prix. Ils se montrent réticents surla revente d’occasion en ligne et préfèrent lessites où il est facile de naviguer sur des pagesbien présentées, sans être surchargées, et oùl’acte d’achat est facile à effectuer. APEI-Actualités

Systèmed’échange local :partagezvos com-pétences

À la retraite, on peut rester actifdans la vie sociale en utilisantson temps pour aider les autres.Pourquoi pas au sein d’un systè-me d’échange local dont lesmembres se rendent service réci-proquement ?

Vous prendrez bien un peu de SEL...Sous cet acronyme ne se cache aucuningrédient culinaire mais un systèmed’échange local de produits ou de ser-vices où la note ne sera pas salée car il neréclame aucun apport d’argent ! Il s’agitd’une association de personnes quimettent leurs compétences à la disposi-tion des unes et des autres. Ce réseau

est constitué à la base de voisins, d’amis, de connaissances,puis s’élargit à de nouveaux membres, tout en restant dansune logique de proximité. Le SEL permet de se rendremutuellement service sans avoir besoin de sortir des eurosde sa poche. Ce n’est pas la valeur marchande qui est priseen compte mais le temps consacré à l’échange. Une heurede temps passé équivaut à certains nombres de grains desel ou à tout autre unité d’échange choisie par les membresde l’association. Cette formule permet à chacun de faireconnaître ce qu’il peut offrir et ce dont il a besoin, dans unesprit de confiance, sans discrimination sociale.

Créer du lien

Ça vous tente ? À la retraite, vous avez du temps libre et denombreuses compétences acquises tout au long de la vie àproposer. Si vous avez envie d’en faire profiter les autres, derester actif et de nouer des contacts entre les générations,vous pouvez intégrer ou créer un SEL. Pour savoir s’il en exis-te un près de chez vous, le réseau Sel’idaire propose unannuaire et une carte de France afin de faciliter vosrecherches, ainsi qu’un mode d’emploi détaillé. Toutes

sortes de services, de savoirset de biens peuvent faire l’ob-jet d’échanges réciproques :aide aux devoirs contre garded’animaux, cours de cuisinecontre aide informatique maisaussi taille des haies, ménage,covoiturage, petit bricolagecomme fixer une tringle àrideaux, massage, prêt dematériel, etc. Dans le contexteactuel de crise, le système desSEL apporte une solutionalternative au modèle écono-mique basé sur les dépenseset le profit, tout en créant dulien social et en améliorant laqualité de vie.

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