Revue UFA 05/13

96
Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 5 / 2013 Faucher en proté- geant le gibier Page 22 Politique agricole au banc d’essai Page 10 Lutte contre l’oïdium Page 36 Réduction du temps d’affouragement Page 67

description

Revue UFA 05/13

Transcript of Revue UFA 05/13

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 5 / 2013

Faucher en proté-geant le gibierPage 22

Politique agricoleau banc d’essaiPage 10

Lutte contre l’oïdiumPage 36

Réduction du tempsd’affouragementPage 67

ROUGEETLEADER

VISIONNAIRE PIONNIER LEADER SERIEUX FIABLE DISPONIBLE FIER ENGAGE

Les nouveaux tracteurs 4 cylindres de Massey FergusonPuissants, habiles, confortables

MF6600CV110 – 185

GVS Agrar SALand- und KommunalmaschinenIm Majorenacker 11CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 [email protected]

1044 FEY, Boucard Frères Sàrl

1169 YENS, Kufferagri Sàrl

1262 EYSINS, Dubois F. et J. Sàrl

1565 MISSY, Cottier Missy SA

1625 SÂLES (GRUYÈRE), H. Brodard & Fils SA

1749 MIDDES, Atelier Toffel SA

1880 BEX, Mamin SA

1963 VÉTROZ, Garage du Canada Sàrl

2303 LA CHAUX-DE-FONDS, Barben/Augsburger S.à.r.l

2720 TRAMELAN, GBT Sàrl

2803 BOURRIGNON, Rémy Ackermann Sàrl

6943 VEZIA, Sonvico Giuseppe

IS A WORLDWIDE BRAND OF AGCO.

34

22

74

84

EDITORIAL

Eviter les pertes de méthane des installations de biogaz Des mesures simples permettent de les réduire 24

Brèves 19Protection du gibier lors de la fauche 22«GVSnet»: Signaux RTK pour toute la Suisse 26Entrée dans une nouvelle ère avec le New Holland «T7.210» 28Nouveautés 30

Flushing chez les truies Pour une fertilité qui reste au top 78

Brèves 59UFA actuel: les pages de l’éleveur 61Vaches: palamarès des caractères relevants pour le prix 66Rentabilité des aliments composés et simples 67Luzerne: disponible dès à présent à la sorite du séchoir 68Drêches: assurer la qualité jusqu’à la crèche 69Prix du lait doublé en été 70Veaux d’élevage: à partir de quel âge peut-on les estiver? 72Veaux à l’engrais: critères pour les fourrages grossiers 73On recherche des producteurs de remontes d’engraissement 74Gestion optimale des saillies chez les truies 76Occupation des porcs: pour que cela apporte un vrai plus 80

Un problème de taille dans la culture des pommes de terreStratégie ciblée contre l’alternariose 39

Brèves 32Les légumes suisses ont la fraîcheur et la santé 34Lutte contre l’oïdium 36Des prairies productives 42Détecter immédiatement les agents pathogènes 44Utiliser les produits phytosanitaires en toute sécurité 46Dilemme entre santé des abeilles et protection des plantes 48Rester dynamique sur le marché 50Bonne qualité, aussi dans les grandes balles 52Page bio: lutte conte les campagnols et séminaires 56

fenaco agit avec transparence Interview avec Lienhard Marschall 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Ferdinand Hirsig 5

Des légumes sainsLes légumes suisses ont le vent enpoupe grâce à une bonne collaboration au sein de la chaîne de valeur.

Fauche: éviter le carnageLes chercheurs ont développé uneméthode sûre et rapide pourdétecter le gibier avant la fauche des herbages.

Remontes d’engraissementCette production constitue unealternative pour utiliser d’anciennesétables. La famille Brun a saisi l’opportunité.

Au bout du mondeMarianne Gasser et David Suter ont passé un séjour inoubliable en Tasmanie et en Australie.

REVUE UFA · 5 2013 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUALITÉ

Michael Gysel misesur une productivitéélevée du travailgrâce à la traiteautomatique etl’affouragementsimplifié.Photo: Roman Engeler

[email protected]

Utiliser les techniques modernes àbon escient – voilà le véritable sensde chaque innovation. Et le rôle dela presse spécialisée est de tenir seslecteurs au courant. Naturellement,les médias utilisent un certainnombre d’innovations à leurcompte, car ils se doivent égalementde rester dans le coup. Ce faisant,les portails d’information électroni-que ou les plates-formes vidéo sontdevenus un complément incontour-nable aux produits imprimés. LaRevue UFA fait œuvre de pionnieren la matière en publiant régulière-ment des news, tant sur son siteInternet que par les newslettersqu’elle fait parvenir à ses abonnés.Les sujets abordés complètent lesrubriques de l’édition papier. Le butde cette initiative est de collerdavantage à l’actualité et de tenirles agriculteurs constammentinformés. Cette prestation s’ajouteaux films que la Revue UFA diffusedéjà régulièrement sur son siteInternet et qui se penche chaquemois sur un sujet pratique.

En matière de nouvelles technolo-gies, un travail de semestre réalisé àl’ES d’agro-technicien du Stickhofs’est penché sur l’utilité effectivedes différents systèmes de saisieélectronique des données. Cesderniers deviennent des ustensilesde plus en plus précieux pour venirà bout des tâches administatives quise multiplient au sein de l’agricultu-re (page 14). Les autres outilsélectroniques tels que les signauxRTK ou les détecteurs de gibierdécrits dans la présente éditionattestent également de l’importancegrandissante de la technologie dansl’agriculture.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Se simplifier la vie grâce à la saisie électroniqueTravail de semestre de Dominik Spring 14

Brèves 9Les ordonnances de PA 2014-17 au banc d’essai 10Communautés d’exploitation: la coopération renforce les liens 16

Echanges à l’étrangerVoyager loin, voir du pays et faire des expériences 84

Brèves 83Les recettes d’Anita Beck 87Un sentier maraîcher dans le Seeland 88Jardinet gourmet pour tous les sens 93Res Rickli aime son métier d’agriculteur 94 www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

4 5 2013 · REVUE UFA

actuelle des bâtiments se transformeraen un dépôt de stockage moderne ré-pondant aux exigences actuelles et of-frant des conditions de stockage opti-males pour les pommes de terre deconsommation et de transformation.L’investissement d’environ Fr. 3 mil-lions consenti à cet effet permettra deremplacer les anciens dépôts décentra-lisés et provisoires. Les travaux de-vraient commencer en mai alors quel’entrée en fonction est agendée pourl’automne 2013.

Lienhard Marschall estprésident du Conseild’administration defenaco depuis 2003.

ACTUALITÉ

Revue UFA: Il y a vingt ans, six fé-dérations coopératives ont fusionnéleurs organisations pour donner nais-sance à fenaco et pris par la

même occasion une dé-cision visionnaire. Oùen serait actuellementle mouvement coopé-

certes sans doute pu adopter un posi-tionnement très proche du marché.Quoi qu’il en soit, en agissant seules, lesfédérations coopératives rencontre-raient nettement moins de succès. J’es-time par contre que cette décision se se-rait de toute manière imposée par lasuite, probablement dans des condi-tions plus défavorables.

Cette décision est-elle donc intervenuejuste au bon moment ou aurait-il été ju-dicieux de la prendre plus tôt?Rétrospectivement, cette fusion auraittout à fait pu intervenir encore plus tôt.Auparavant, l’environnement écono-mique était toutefois encore intact et lapression pour fusionner était pratique-ment inexistante. Cette situation achangé au début des années 1990 seu-lement.

La décision qui a conduit à la fusion a dûencore être mise en pratique au quoti-

INTERVIEW AVEC LIENHARD MARSCHALL fenaco a été fondée il y vingt ans. A l’époque, il s’agissait d’un pas courageux mais visionnaire, qui était également une nécessité. Si ce pas n’avait pas été franchi, le mouvement coopératif aurait nettement moins de succès, estime le président du Conseil d’administration de fenacodans l’interview qui suit.

fenaco agit de façon transparente

ratif si cette décision n’avait pas été priseà l’époque ou si un choix différent avaitété fait?Lienhard Marschall: Nous serions as-surément confrontés à des difficultés si-milaires à celles que l’on rencontre ac-tuellement sur le marché du lait.Certains prestataires privés auraient

Nouveau Volg à Weier LeConseil d’administration a décidé dedétruire partiellement l’ancien bâti-ment LANDI de Weier dans l’Emmen-tal et de construire à la place un nou-

veau magasin Volgplus adapté. Le restedu bâtiment seratransformé en appar-tements. La LANDIRégion Huttwil SAgère avec succès unmagasin Volg sur le

site de la gare. Via cet investissement, laLANDI Région Huttwil SA garantit lemaintien de ce point de vente appréciédans la région de Weier et d’Affoltern.

Capacités de stockage Lors de saséance du mois d’avril, le Conseil d’ad-ministration de fenaco a décidé d’aug-menter la capacité de stockage pourles pommes de terre de 3200 t sur sonsite de Marthalen, en transformant lesbâtiments existants «séchoir et entre-pôt pour les excédents». L’enveloppe

TERMINE AGENDA

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

REVUE UFA · 5 2013 5

Conférence de presse annuellede fenaco22 mai 2013

Assemblée des délégués defenaco18 juin 2013

ACTUALITÉ

dien. De même, il a fallu par exemple har-moniser les différentes cultures d’entre-prise. Ce processus est-il aujourd’hui ter-miné?Je constate avec satisfaction que ce pro-cessus est aujourd’hui terminé. fenaco ala chance de disposer d’une cultured’entreprise commune. Dans certains

domaines, il est tout à fait judicieux quecertains aspects régionaux puissentjouer un certain rôle. Au niveau de la Di-rection et du Conseil d’administration,nous considérons malgré tout que fe-naco se profile et agit sous une bannièreunique.

Quelles sont les principales étapes qui ontmarqué l’histoire de fenaco ces 20 der-nières années?La reprise de l’entreprise de transforma-tion carnée Ernst Sutter SA fut à monavis une étape importante. Cette acqui-sition était le fruit d’un long et soigneuxtravail d’approche. Pour moi, c’estl’exemple même de notre stratégieconsistant à aller constamment del’avant. Suite à l’intégration de ErnstSutter SA, fenaco dispose, dans le do-maine de la transformation carnée, desconditions de base nécessaires pour quela production carnée indigène puisseperdurer à l’avenir. Dans ce contexte, je tiens également

à citer le canal de détail Volg qui s’estmué d’un secteur à problème à un gé-

Evolution et importance ducommerce de détail au sein dugroupe fenaco-LANDI.En tant qu’organisation d’entraidemoderne appartenant aux agriculteurssuisses, le groupe fenaco s’est fixé pourobjectif de soutenir durablement l’agri -culture suisse en achetant les produitsagricoles produits par cette dernière eten les transformant. fenaco s’engagetoutefois également pour les agricul-teurs suisses au sein des secteurs situésen aval de l’agriculture. Avec les deuxchaînes de commerce de détail quesont LANDI et Volg, fenaco dispose deson «propre canal de vente maison», cequi lui permet de disposer d’unesolution directe pour amener, sansintermédiaires, sur les étals desmagasins les denrées agricoles qu’elleachète et les mettre ainsi à dispositiondes agriculteurs.

La proximité de Volg et LANDI vis-à-visde la Suisse en tant que site de pro -duction se reflète également au niveaude l’assortiment: plus de la moitié desproduits proposés par les LANDI sontd’origine suisse, cette proportionpassant même à plus de 70% pour lesmagasins Volg. En plus de cela, tous lesmagasins Volg proposent, sous l’ap -pelation «Délices du village», un grandnombre de produits locaux et despécialités saisonnières, comme lesfruits, les légumes, les œufs, le miel, lefromage et le pain. Ces produits etspécialités sont livrés directement auxpoints de vente Volg les plus prochespar les producteurs du village.

Au cours des 20 dernières années, lecommerce de détail est devenu unsecteur toujours plus important pourfenaco. Actuellement, il constitue undes piliers de l’activité de l’entreprise.Aujourd’hui, près du tiers du chiffred’affaires annuel du groupe fenaco estréalisé par ces deux acteurs de nichedont le succès ne se dément pas.

Ferdinand HirsigMembre de la Direction et chef dela division Commerce de détail et Energie

Suite à la page 6

Assemblées générales LANDI au printempsLes agricultrices et les agriculteurs suisses jouent un rôle primordial pour le

succès de la chaîne de production des denrées alimentaires. En étant membres de leurLANDI, ils sont les piliers du groupe fenaco-LANDI. L’assemblée générale est l’organe

suprême d’une LANDI. C’est en effet à cette occasion que le conseil d’administration est élu, que l’on approuve les comptes, le rapport d’activités et

l’utilisation des bénéfices, tout en posant les jalons pour les nouveaux projets.

6 5 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

nérateur de liquidités et qui appliqueactuellement idéalement notre slogan«natürlich nah – de la terre à la table».J’estime en fait qu’il est dommage quel’on n’ait pas pu prendre quelques an-nées plus tôt ce tournant qui s’est avéréêtre un succès.

Avez-vous encore d’autres exemples entête?Dans le même ordre d’idée, j’aimeraismentionner la construction de l’usinede production d’aliments concentrés de«Biblis» à Herzogenbuchsee. Cetteconstruction n’a pas seulement précédéla planification au vrai sens du terme. Ilétait encore beaucoup plus importantde pouvoir évaluer aussi tôt que possi-ble quelles seraient les conséquences dela modification de la politique agricole.Y aura-t-il plus d’animaux de rente àl’avenir ou ces derniers seront-ils aucontraire moins nombreux? Consomme-ront-ils plus ou moins de fourrages debase? Voici les questions décisives aux-quelles il s’agissait de répondre correc-tement. Aujourd’hui, dix ans après l’en-trée en fonction de Biblis, nousconstatons avec satisfaction que la dé-cision d’investir qui a été prise àl’époque a également bénéficié aux dé-tenteurs d’animaux.Par la suite, en reprenant Steffen-Ris

et Union-fruits, fenaco a eu l’occasionde mettre en place des nouvelles struc-tures importantes pour l’avenir au sein

du secteur Produits du sol. Dans ce do-maine, je pense également à la concen-tration sur des centres de transforma-tion performants et modernes.

A titre personnel, de quoi êtes-vous leplus fier?En réponse à cette question, j’aimeraisévoquer une autre étape primordiale. Atitre personnel, je suis en effet particu-lièrement fier du rajeunissement de laDirection de fenaco, qui est un succès.Nous avons commencé à planifier àtemps ce renouvellement et établi àcette occasion un profil clair au niveaudes exigences requises. En la personnedu nouveau président de la Direction,Martin Keller, nous avons trouvé le lea-der qui correspond à ce profil et qui estsusceptible de faire progresser fenacogrâce à l’expérience dont il dispose auniveau international, sans pour autantdevoir procéder à un changementd’orientation radical.

Le plan directeur de fenaco stipule que«fenaco soutient, en commun accord avecles LANDI, les agriculteurs dans le déve-loppement économique de leurs entre-prises». En comparaison avec les autresprestataires actifs sur le marché, qu’est-ce que fenaco fait différemment ou mieuxque les autres? En quoi les agriculteurssuisses en profitent-ils?Au premier abord, notre manière de tra-vailler est certainement assez proche decelles des autres acteurs de marché, carce marché est précisément une réalitéintangible qui fixe les conditions-cadres.Le fait que fenaco soit une coopérativeconstitue toutefois une différence depoids. Car au lieu de verser un dividendeaux actionnaires, fenaco réinvestit dansl’entreprise les bénéfices qu’elle réalise,ce dont bénéficient finalement ses mem-bres. Nos membres sont en effet nosprincipaux partenaires d’affaires. A ce ti-tre, ils bénéficient des activités que nousmettons en place. J’aimerais prouvercette affirmation à l’exemple de la ques-tion précédente: dans la situation quiprévaut actuellement en termes de ren-tabilité pour les produits du sol, aucuneautre entreprise n’aurait probablementinvesti autant que fenaco dans des cen-tres de transformation. Or fenaco l’a fait,précisément parce que les agriculteursen retirent un bénéfice.

Les prix aux producteurs sont soumis à unepression toujours plus forte, la concur-rence dans le secteur des denrées alimen-taires et du commerce de détail devienttoujours plus dure. Comment fenaco vit-elle ces défis?D’une manière générale, il est égale-ment impératif pour une entreprise telleque fenaco que chaque activité soit ren-table ou qu’elle parvienne au moins às’autofinancer à moyen terme. Maislorsque les marchés perdent raison,comme c’est actuellement le cas, c’est àl’utilité en faveur des membres que nousaccordons le plus d’attention. J’aimeraistoutefois souligner que fenaco ne peutpas non plus faire des miracles et qu’ellen’est pas capable de se découpler dumarché. Grâce à la diversité de nos ac-tivités, nous sommes cependant en me-sure d’assainir certains secteurs.

fenaco est active dans plusieurs secteursd’activité aux objectifs parfois divergents.Comment surmonte-t-elle ce défi?Souvent, il est vrai que ces objectifs di-vergents constituent un défi. Dans notre

20 ans de fenacoAu cours de ces 20 dernières années, fenaco et ses sociétés filles ontconnu une évolution positive. Depuis la créa tion de fenaco, le chiffred’affaires a progressé d’un peu plus de CHF 3 mil liards à CHF 5.5milliards actuellement. Le résultat d’entreprise avant intérêts, amortis-sements et impôts (EBITDA) est quant à lui passé de CHF 160 à 255mil lions de francs. L’évolution du capital propre est elle aussi respec -table: les fonds propres de fenaco s’élèvent aujourd’hui à plus de CHF 1milliard, soit deux fois plus qu’en 1993.

La première pierre à la création de fenaco a été posée le 24 septembre1993, à l’auberge «Gasthof zur Linde» à Uettligen bei Bern. C’est eneffet à cette occasion que le contrat de fusion entre les représentantsdes six fédérations coopératives a été signé. Les responsables desfédérations UCAR, FCA, VLG, VLGZ, NWV et de VOLG manifestèrentalors la volonté de fusionner pour donner naissance à fenaco. Après cetacte fondateur, les choses allèrent ensuite très vite: entre le 7 octobreet le 29 novembre, des assemblées extraordinaires des délégués furentorganisées dans toutes les fédérations. C’est lors de ces dernières que lafusion fut définitivement entérinée. Au total, 933 délégués votèrent«Oui» alors que seuls 30 d’entre eux s’y opposèrent. fenaco, lafédération coopérative active au niveau national, était née.

REVUE UFA · 5 2013 7

FENACOACTUALITÉ

activité centrale que constitue l’agricul-ture, nous sommes toutefois indéniable-ment un prestataire au service des agri-culteurs. Lorsque les agriculteurs ontdes intérêts divergents, selon qu’ils setrouvent au début ou à la fin de lachaîne de transformation, comme c’estle cas avec les céréales fourragères, nousnous efforçons de trouver une solutionéquitable qui nous permette de réaliserun prix équilibré pour toutes les parties.

Cet objectif est-il difficile à réaliser?Ce n’est pas toujours simple, surtoutlorsque les associations de branche qui

sont intégrées aux discussions se focali-sent sur leurs seuls intérêts. Jusqu’àmaintenant, nous y sommes bien parve-nus. Cela est surtout dû au fait que fe-naco agit toujours de manière transpa-rente, également pour ce qui est de sespropres marges.

Quels sont les défis auxquels fenaco estsoumise? Quels seront les prochains chan-tiers? Actuellement nous n’avons pas de groschantier au sens propre du terme etnous n’en prévoyons pas non plus. Jepense que des défis devront être sur-montés dans le domaine des énergiesrenouvelables. L’abandon prévu del’énergie nucléaire pourrait être intéres-sant pour l’agriculture. Cette dernièredispose en effet des surfaces indispen-sables à la production d’énergies alter-natives. Je pourrais m’imaginer que fe-naco, en collaboration avec le réseauque représentent les LANDI, puissecoordonner l’offre dans ce domaine,pour le bien des producteurs. Certainesquestions subsistent par ailleurs en ce

Données personnellesLienhard Marschall estPrésident du Conseild’administration defenaco depuis 2003. Entant qu’agriculteur etentrepreneur,il estquotidiennementconfronté à la réalitédes profes sionnels de laterre. Lienhard Marschallremettra dans lesannées qui viennent àson fils Michaell’exploitation qu’il gèreactuellement en colla -boration avec lui.

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 5 · 13

qui concerne l’application de la nou-velle politique agricole. Devons-nousaxer davantage notre logistique céréa-lière sur les importations ou nos agricul-teurs vont-ils à nouveau produire plusde céréales fourragères? Un autre objec-tif consiste également à continuer àcroître en Suisse romande via le canal decommerce de détail Volg.

Est-ce qu’un engagement à l’étranger faitpartie des options envisageables? Cela fait déjà un certain temps que noussommes actifs à l’étranger, surtout dansl’achat d’agents de production pourl’agriculture ou des produits pour lesmagasins LANDI. Pour pouvoir proposerdes produits attrayants au niveau des en-grais, nous achetons régulièrement desquantités supérieures à ce que le marchésuisse est en mesure d’absorber. Nousvendons une partie de ces engrais le longdu Rhin dans les régions limitrophes.

fenaco est membre d’Intercoop, une fé-dération de coopératives européennes. Neserait-il dès lors pas possible de mener desactivités de marché communes de plusgrande ampleur?Cela pourra être ponctuellement le cas,en mettant peut-être à disposition detiers le savoir-faire dont nous disposonsen ce qui concerne le canal LANDI. Si àl’avenir fenaco devait renforcer ses acti-vités à l’étranger, elle ne le fera en prin-cipe pas seule mais sous la forme de par-tenariats. Je ne crois pas non plus quenous ayons d’importantes opportunitésd’exportation sur les marchés étrangersavec les denrées alimentaires que nousproduisons en Suisse. Dans ce domaine,les espoirs suscités sont souvent exagé-rés. Les expériences réalisées dans lapratique donnent malheureusementune image différente.

Projetons-nous un peu dans l’avenir. Oùen sera selon vous fenaco dans 20 ans?Comme mentionné précédemment, fe-naco jouera un rôle actif dans la com-mercialisation d’énergies renouvelables.Nous serons présents dans l’ensemblede la Suisse avec nos deux canaux decommerce de détail. Globalement, fe-naco se muera encore davantage en unpartenaire solide pour les agriculteursSuisse et commercialisera encore plusleurs produits. �

Lienhard Marschall:«Si elles n’avaient paspris la décision defusionner en 1993, lesfédérations agricolesrencontreraientnettement moins desuccès».

Le premier réseau social des paysans suisses qui relie la ville et la campagne:

NOUVEAU désormais avec magasin en ligne gratuit

L’application pour votre iPad, iPhone et iPod touch.

Temps de rêve ou de chien?

TV LANDI météo trois fois par jourwww.landi.ch

Exonération menacéeJusqu’à présent, les exploitationsagricoles bénéficiaient de l’exonéra-tion de l’impôt pour l’alcool produità partir de la récolte du producteur etdestiné à ses propres besoins. Cetteexonération était accordée en foncti-on du nombre d’hectares de surface

agricole utile,d’adultes surl’exploitationet d’arbresh au t e - t i g e .L’exonérationcouvre la pro-duction de 45litres d’alcool

pur. Le Conseil fédéral veut au-jourd’hui retirer ce droit aux famillespaysannes et imposer tout l’alcoolproduit à partir de la récolte du pro-ducteur, y compris celui destiné à sespropres besoins. Il faudrait compteravec environ 20 francs d’impôts parlitre d’alcool pur, soit près de quatremillions de francs d’imposition sup-plémentaire par an pour l’agriculturesuisse. L’Union suisse des paysanss’oppose à la suppression de cetteexonération existante.

www.sbv-usp.ch

tamment la détention de chevaux enpension – ne le sont que partielle-ment. Ceci va changer: il ne sera plusfait dorénavant de distinction entre ladétention de ses propres chevaux etceux de tiers. Les exploitations agri-coles pourront ainsi mettre à disposi-tion des écuries et des pâturages pourdes chevaux de l’extérieur. Le rapportde la commission mentionne qu'à ladifférence de l'élevage, la détentionde chevaux en pension est une acti-vité rentable. L'aménagement deparcours d'obstacles et de manègesne sera à l'avenir plus autorisé dans lazone agricole. En revanche, les ex-ploitations agricoles existantes dispo-sant d’une base fourragère suffisantepourront aménager des places en durpour les chevaux de l'exploitation oude tiers.

Il est avéré que les exigences del'initiative parlementaire relatives à

GESTIONBRÈVES

Le cheval et l'aménagement du territoireL'initiative parlementaire de Chris-tophe Darbellay (PDC, VS) déposéeen 2004 est considérée par les cham-bres fédérales comme définitivementtraitée depuis le 22 mars 2013. Enprincipe, l'élevage de chevaux dans lazone agricole est considéré commeconforme à l'affectation de la zone.Cependant, d'autres activités – no-

Les producteurs intéressés à présen-ter leur produits dans le cadre duConcours suisse des produits du ter-roir, qui se déroulera les 28 et 29septembre 2013 à Courtemelon,peuvent s’inscrire jusqu’au 28 juin.Les spécialités culinaires suissessont nombreuses. Le Concours desproduits du terroirconstitue une occa-sion unique pour lesproducteurs artisa-naux de faire évaluerla qualité de leursproduits dans le ca-dre d’un concourscertifié OIC. La manifestation com-portera notamment un grand mar-ché des terroirs auquel participe-ront 150 producteurs suisses, desAteliers du goûts animés par Relais& Château et les Paysannes Suisse(USPF). Si les médailles seront re-mises lors du marché du 28 septem-bre, les Prix d’excellence & Prix desmeilleurs producteurs seront décer-nés dans le cadre du Marché des sa-veurs de Martigny le 7 décembre2013. Cette année, le Valais et laFranche-Comté sont les hôtesd’honneur de la manifestation. Par-tenaires (de gauche à droite): JosefZisyadis, président de la Semainesuisse du goût, Georges Wenger,restaurateur, Joseph Parrenin, re-présentant du Conseil régionnal deFranche-Comté, Luc Bartassat, pré-sident de «Pays romand – Pays gour-mand», Francis Egger, Union Suissedes Paysan et Phillippe Vuillemin,Président de la délégation Relais &Châteaux Suisse/ Lichtenchstein.Vous trouverez plus de détails sur lesite: www.concours-terroir.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Concours lancé

REVUE UFA · 5 2013 9

l'élevage de chevaux seront plus sé-vères, ceci en faveur de la détentionde chevaux en pension. Les autoritésoctroyant les permis de construire lesrefusent souvent aux éleveurs de che-vaux en raison du manque de renta-bilité économique; si on ne possèdeque des chevaux en pen sion, le per-mis n'est pas délivré pour un paddocken sable (exception: les cantons AGet ZH).

Il appartient maintenant au Con-seil fédéral, à une date qui reste à dé-terminer, d'adapter l'ordonnance surl'aménagement du territoire et demettre en oeuvre les deux bases lé-gales. Les dispositions légales nedevraient cependant pas entrer en vi-gueur avant 2014.

Hansueli Schaub, Union Suisse desPaysans, Fiduciaire et Estimations,Laurstrasse 10, 5201 Brugg

Réduction de prime En Suisse, 2.5 millions de personnesbénéficient d'une réduction surleurs primes d'assurance maladie.Dans notre pays, une personne surtrois vit ainsi dans des conditionséconomiques modestes! Une pro-portion élevée qui laisse bien desquestions en suspens, car de nom-breux paysans sont désavantagés endépit de revenus très faibles. En ef-fet, en investissant leur argent dansleur exploitation ou en remboursantleur hypothèque, ils augmentent defait leur fortune imposable. La for-tune étant dans certains cantons uncritère important, les paysans nepeuvent ainsi pas obtenir, de maniè-re bien injuste, de réduction de pri-me maladie.

Damian Keller, gérant Agrisano

GVS en forte croissanceEn 2012, le chiffre d'affaires de la fé-dération des coopératives agricolesde Schaffhouse (GVS) s'est monté àFr.217 mio, en hausse de 11.9%. Enhausse également, les ventes de GVSLANDI AG au travers de ses maga-sins de Beringen et Herblingen, ainsi

que le commerceagricole. Dans lecommerce du vin(GVS Schachen-mann AG), le reculde la consommation s'est clairementfait ressentir. Le bilan de GVS pré-sente à fin 2012 une somme au bilanen hausse de Fr.8 mio. (sur un totalde Fr.121 mio.). Après 34 ans passésau comité, dont 16 ans en tant queprésident, Kurt Müller a été rempla-cé par Hanspeter Kern à la tête deGVS.

Service de dépannage agricoleUne jambe cassée, le décès d’unproche, une période de service mi-litaire, une surcharge de travail ouun urgent besoin de vacances: au-tant de situations dans lesquelles unagriculteur se retrouve dans l’impos-sibilité de conduire lui-même sonexploitation. C’est là que peut inter-venir le service de dépannage agri-cole que la Chambre valaisanned’agriculture a mis en place depuisce mois d’avril 2013. C’et la Hotline027 345 40 24 qui organisera lede�pannage. www.agrivalais.ch

GESTION

10 5 2013 · REVUE UFA

• Les PER sont maintenues et les exploita-tions bio doivent en satisfaire intégrale-ment les exigences. Intégration del’Ordonnance sur les contributionsd’estivage et sur la qualité écologique duConseil fédéral ainsi que de l’Ordonnan-ce sur les programmes éthologiques.

• Paiements directs pour les zonesconstructibles actuelles, mais pas pourles nouvelles zones à bâtir.

Contributions à la sécurité d’approvisionnement

• Contribution de base (Fr.900.–), pour lesterres ouvertes et les cultures pérennes(Fr.300.–), prairies permanentes, surfacesfavorisant la biodiversité (Fr.450.–).

• Dégressivité des contributions à lasurface, dès 60ha.

• Charge minimale sur herbages permanents(plaine: 1,2UGB/ha), réduite de moitié surceux exploités comme surfaces favorisantla biodiversité (plaine: 0,6 UGB).

• Aucune contribution pour jachères,haies, prés à litières, kénaf, chanvre,roseaux de Chine et sapins de Noël.

• En zone de montagne et des collines, lesconditions de productions plus difficiles

PA 2014-2017 correspond à une ré-vision totale du système de paye-ments directs actuel. Le parlementa approuvé l’évolution du système

des paiements directs. Les principalesadaptations apportées par le parlementsont les suivantes:• Suppression des contributions liées

aux animaux.• Suppression de la contribution géné-

rale à la surface.• Ancrage du principe de la souveraineté

alimentaire au sein de la Loi agricole.• Développement des mesures d’en-

couragement à la qualité et à l’écou-lement.

• 40% des importations de viande enfonction de la production indigène

• Contribution supplémentaire pour lesexploitations disposant d’une propor-tion élevée de terrains en pente.

• Prolongation du moratoire sur le gé-nie génétique jusqu’à fin 2017.

• Augmentation du crédit-cadre deFr.160 millions au total.

L’Office fédéral de l’agriculture a lancéla procédure de consultation concer-nant 16 projets d’ordonnances. Les mi-lieux intéressés peuvent prendre posi-tion à ce sujet jusqu’au 28 juin 2013.Les ordonnances entreront en vigueur

au 1er janvier 2014 (avec ou sans réfé-rendum).

Echéancier Pour l’année de contri-butions 2014, selon la législation ac-tuellement en vigueur, les inscriptionspour les PER, SST/SRPA doivent se faired’ici au 31.8.2013. L’inscription pour lesnouveaux programmes se fera dans lecadre du relevé effectué au jour de ré-férence du 2 mai 2014. Pour l’année decontributions 2015, l’inscription auxnouveaux programmes devra se faire,selon la nouvelle Ordonnance sur lespaiements directs, jusqu’au 31.08 (pourla première fois en 2014). Le dépôt des

POLITIQUE AGRICOLE 2014 – 2017 Au cours de la session de printemps, leschambres fédérales ont approuvé le dossier Politique agricole 2014– 2017 et accepté à cette occasion les éléments centraux de la politique agricole 2014– 2017. L’Office fédéral de l’agriculture a présenté le paquet d’ordonnances au début avril. Le délai de consultation a été fixé à la fin juin 2013.

Les ordonnances au banc d’essai

PA 2014– 2017 Projet de consultation de 16 ordonnances

Révision partielle de l’Ordonnance sur le droit foncier rural• Le travail pour le stockage et la vente desproduits agricoles produits en propre estpris en compte dans les UMOS.

• Ajout des facteurs UMOS supplémentai-res et des suppléments pour des culturesspéciales et des branches de productionspécifiques.

• L’horticulture productive est soumise à laLDFR: un facteur UMOS spécifique estappliqué pour le travail en serre.

Révision totale de l’Ordonnance sur les paiements directs• Maintien de l’exigence actuelle (laformation continue doit être achevée aumoment du dépôt de la demande). Sil’exploitation est reprise par le-laconjoint-e, il doit aussi satisfaire auxexigences en matière de formation.

• Maintien de la charge minimale de travail de 0,25 UMOS (prise en comptedu travail de l’agricultrice).

• Limite d’âge de 65 ans. • Plafonnement des contributions à Fr. 80000.– par UMOS.

seront compensées dès 2013 par unecontribution ad hoc (Fr. 240.– à 360.– /ha).

Contribution au paysage cultivé

• Contr. paysage cultivé (Fr.100.– à 390.–)• Contributions pour les terrains en pente(Fr.410.– à 1000.–). Dès 2017, ellesseront également allouées en zone deplaine. Création d’une 3e catégorie pourles terrains avec une pente >50%.

• Contribution pour les terrains en pente(Fr.400.– à 800.–) pour les exploitationsdont plus de 50% resp. plus de 75% dela surface affiche une pente >35%.

• Contribution d’estivage pour lesexploitations à l’année qui placent desanimaux en estivage dans le pays(Fr.370.–/pâquier normal).

• Contribution d’estivage (Fr.120.– à 400.–)• Contribution à la pente pour lesvignobles (Fr.1500.– à 5000.–)

Contribution à la biodiversité

• Compensation écologique, qualitébiologique et mise en réseau serontintégrées aux contributions à labiodiversité. Contribution à la qualité

REVUE UFA · 5 2013 11

GESTION

La politique agricole –un système qui toucheà tous les domaines.Illustration: Office fédéral de l’agriculture.

demandes permettant d’obtenir despaiements directs se fera trois mois plustôt qu’actuellement, soit entre le 15janvier et la mi-février. Les paiements di-rects annuels seront versés en troistranches soit en juin, en novembre et endécembre.

Crédit-cadre Le crédit-cadre de PA2014– 2017 s’élève à 13830 millions defrancs. Certaines questions restent ou-vertes, notamment en ce qui concernel’extension des contributions d’élimina-tion aux sous-produits d’abattage pro-venant des chevaux et de la volaille. Ilen découle des frais supplémentairesqui ne sont pas inclus dans le crédit-ca-dre et qui avoisinent les 20 millions defrancs. En plus de cela, la réintroductionpartielle de l’auto-approvisionnementindigène pour l’attribution des parts decontingents d’importation de viandeentraînera une baisse de recettes del’ordre de 37 millions par an (introduc-tion en 2016). Les mesures d’économiesdécidées par la Confédération (paquetde consolidation et de réexamen destâches, CRT 2014) qui seront introduitesdans le cadre des sessions d’été et d’au-tomne 2013 auront également un im-pact. Il est prévu de réduire les dépenses

liées à l’agriculture de Fr.57 millions autotal, ce qui devrait se faire principale-ment via une réduction des paiementsdirects (– Fr. 50 millions).

Extenso (Fr.400.–/ha, aussi accordée pourpois protéagineux, féverole et tournesol).

• Contribution SST (Fr.90.– à 280.– /UGB) etcontributions SRPA (Fr.180 à 280.–/UGB).Pas accordée pour les chevaux considéréscomme animaux de compagnie.

• Contribution à la production de lait et deviande basée sur les herbages (Fr.200.–/ha de surface herbagère). Plaine: 80% dela MS doit provenir de l’herbe (prairies,pâturage, fourr. en vert, séché ou ensilé).90% de la MS affouragée avec fourr. debase (outre l’herbe, le maïs ou les pulpesde betterave sont également autorisés).

Contribution à l’efficience des ressources

• Contributions pour des techniquesd’épandage diminuant les émissionspolluantes (Fr.30.–/ha/apport),techniques culturales préservant le sol(Fr.150.– à 250.–/ha, respectivementFr.400.–/ha sans herbicides) et recours àdes techniques d’application précises desproduits phytosanitaires (Fr.200.–/ha).

• Si le canton soutient déjà de tellemesures, la Confédération ne prendra lerelais qu’à l’échance du projet.

sur 3 niveaux (Fr.200.– à 3500.–),financement exclusif par la Confédération.

• Nouveaux éléments écologiques: bordurede rivières ainsi que surfaces herbagèreet à litière en zone d’estivage.

• Les personnes morales, cantons et com-munes ont aussi droit aux contributions.

Contributions à la qualité du paysage

• Contributions liées à un projet: max.Fr.360.–/ha SAU, resp. Fr.240.–/pâquiernormal dans le périmètre du projet.

• Prolongation de la durée d’affectation (8 au lieu de 6 ans).

• Pas de soutien aux mesures qui ne sontpas liées à l’affectation agricole.

• Plafonnement du nombre de projets en2014. Au cours d’une première phase,plafonnement des moyens par canton(Fr.120.–/ha SAU; Fr.80.–/pâquier normal).

• Les personnes morales, cantons et com-munes ont aussi droit aux contributions.

Contributions au système de production

• Contribution bio (SAU: Fr.200.–, autresterres ouvertes Fr.1200.–, culturesspéciales (Fr.1600.–) et contributions

Contributions de transition• Les contributions sont calculées sur la base des structures (surfaces et ani -maux) ayant permis de toucher les paie -ments directs maximaux (période 2011–2013) et des contributions pour 2014.

• Limite de revenu (déduction à partir deFr.80000.–) et de fortune (déduction dèsFr.800000.–)

• Transfert progressif des contributions detransition au profit des contributionsliées aux prestations.

Révision partielle de l’Ordonnance sur lacoordination des contrôles Des intervalles maximums entre lescontrôles de base sont fixés pour lesnouveaux types de paiements directs.

Révision totale de l’Ordonnance sur lescontributions à la culture des champsNouveau titre: Ordonnance sur lescontributions à des cultures particulières • Colza, tournesol, courges, lin, pavot etcarthame: Fr.800.–/ha

• Semences de pomme de terre, maïs,graminées fourragères et légumineusesfourragères: Fr.800.–/ha

Suiteà la page 12

GESTION

12 5 2013 · REVUE UFA

Suite: PA 2014– 2017 Projet de consultation de 16 ordonnances

www.ufarevue.ch 5 · 13

Auteur DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthur

Révision partielle de l’Ordonnance sur les importations agricoles• Droits de douane pour le sucre et lescéréales panifiables fixés par l’OFAG.

• Réduction des droits de douane pour lescéréales panifiables de Fr.3.– par 100kg.

• Libéralisation de l'importation desemence de taureaux.

Révision partielle de l’Ord. sur la pro -motion des ventes de produits agricoles• Les projets régionaux de promotion desventes ne doivent plus être cofinancés.Des parties de projets organisés àl’échelle nationale ou suprarégionalepeuvent encore être soutenues.

• Soutien à la conception des emballages(layout/design).

• Les exigences concernant l’identitévisuelle commune sont désormaiségalement appliquées à des projetssuprarégionaux et non liés à un produit.

• Soutien des initiatives de promotion desexportations.

Révision partielle de l’Ordonnance sur le vin• Suppression des mesures de reconversion• Les vignerons-encaveurs qui neproduisent que 500 litres pour leurpropre consommation et non pour lacommercialisation sont exemptés ducontrôle des commerces du vin.

• Simplification pour les entreprises quin’importent que du vin en bouteilles.

Révision partielle de l’ordonnance surl’élevage• Outre les stations d’insémination,d’autres requérants pourront eux aussiimporter des doses de semences detaureaux au taux réduit du contingent.

Révision totale de l’ordonnance sur leseffectifs maximaux• Poulets de chair: une seule catégorieprévue au lieu de 4. Indépendamment dela durée d’engraissement, l’effectifmaximum est fixé à 27000 poulets.

• En conformité avec l’OTerm, il n’y a plusque les catégories «porcs de renouvelle-ment et porcs à l’engrais mâles etfemelles (de plus de 35kg)» et «porceletssevrés (jusqu’à 35kg)».

• Le justificatif nécessaire à la déterminati-on de l’effectif maximum doit continuerà être fourni au travers de Suisse-Bilan.La possibilité de faire valoir des besoinsen phosphore plus élevés au moyend’analyses du sol doit être supprimée.

• La demande doit être adressée à l’OFAGet non plus aux cantons.

• Soja, féverole, pois protéagineux et lupindestinés à l’affouragement: Fr.1000.–

• Betteraves sucrières: Fr.1700.–/ha(2014), Fr.1500.–/ha (dès 2015).

Révision partielle de l’ordonnance sur laterminologie agricole • Adaptation du seuil minimal en ce quiconcerne les facteurs UMOS parexploitation: 0,25 UMOS.

• Définition des prestations pour laproduction agricole et des activitésproches de l’agriculture (préparation,stockage de produits agricoles, installa -tion de biogas, vacances à la ferme, etc.)

• Les haies, bosquets champêtres et bergesboisées font partie de la surface del’exploitation et non plus de la SAU.

• La zone riveraine, une nouvelle surfacede promotion de la biodiversité, devientun élément de la surface de l’exploitation

• Les surfaces comportant des installationsphotovoltaïques ne font plus partie de laSAU.

Révision partielle de l’ordonnance sur les améliorations structurelles • Incitation à coopérer.• Preuve de la supportabilité à long terme(pour 5 ans au moins) et évaluation desrisques prévu pour l’ensemble del’exploitation.Remplacement de la notionfloue «rayon d’exploitation usuel» par lecritère «10km de distance par la route».

• Suppression du planfonnement durevenu et augmentation de la limite defortune pour les requérants mariés.

• Seuil en ce qui concerne les UMOS: 1 UMOS (les cantons peuvent fixer ceseuil à 0,6 UMOS). Pour les nouvellesconstructions rurales (vaches laitières,truies mères, poules pondeuses) ou lesserres, le seuil minimal est de 1,75UMOSen zone de plaine et de 1,50 UMOS enzone des collines et de montagne.

• Procédure de consultation pour lesgrands projets, publication dans la feuilleofficielle et droit de recours.

• Augmentation de l’incitation auremembrement de terres affermées aumoyen de taux de dédommagement plusélevés et d’une durée minimale decession.

• Crédits d’investissement pour lerenouvellement des cultures pérennesainsi que pour les petites entreprisesartisanales en zone de plaine.

Révision partielle des mesures d’accom-pagnement social dans l’agriculture• Harmonisation avec l’Ordonnance sur lesaméliorations structurelles.

• La loi prolonge jusqu’en 2019 le délaid’échéance de l’octroi d’aides à lareconversion professionnelle.

Révision totale de l’Ordonnance sur les fruits et légumes. Nouveau titre: Ordonnance sur les fruits• Contribution pour l’entreposage de laréserve de marché.

• Contributions pour la fabrication deproduits à base de baies et de fruits àpépins et à noyaux.

• Les contributions limitées dans le tempspour les cultures innovantes et lesreconversions ne sont pas reconduites.

Révision partielle sur l’ordonnance sur le soutien au prix du lait• Supplément pour le lait transformé enfromage et l’affouragement sans ensilage:15 ct./kg et 3 ct./kg, les 3 ct sontdésormais également octroyés pour lelait de brebis et de chèvre.

• Le lait transformé en fromage avec uneteneur en m. g. <150g/kg ne doit plusdonner droit aux suppléments pour latransformation en fromage et de non-ensilage, sauf pour le sérac brut commematière première destinée à la produc -tion de certains fromages.

• La crème utilisée pour la production demascarpone ne donne plus droit à aucunsupplément.

• Processus à trois niveaux pour lescontrats-types d’achat de lait. Si aucunaccord n’intervient, le Conseil fédéral peutprovisoirement édicter des prescriptionspour l’achat et la vente du lait brut.

Révision totale de l’Ordonnance sur les données. Nouveau titre: Ordonnancesur les systèmes d’information dans ledomaine de l’agriculture• Les droits et devoirs des fournisseurs dedonnées restent en grande partie lesmêmes.

• Nouvelles règles pour les systèmesd’information Acontrol, GIS et MAPIS.

Nouvelle ordonnance pour l’encourage-ment à la qualité et à la durabilité• Soutien aux programmes liés à la qualitéet la durabilité.

Ces ordonnances sonten partie combattueset seront revues aprèsla fin du délai de lamise en consultation.Elles entreront envigueur en 2014.

REVUE UFA · 5 2013 13

La pulpe de betteraves sucrières est un des aliments les meilleurs marchés Disponible en vrac, en balles rondes ou séchée.

Pulpes de betteraves – en les commandant à temps vous assurez la livraison pour l automne prochain.

[email protected], www.sucre.ch

Pulpes de betteravesappétent et riche en énergie

Verrerie 59, 2740 Moutier [email protected]él. 032 493 64 14, Fax 032 493 14 87 www.ksmsa.ch

Fr. 38 890.–

GESTION

DominikSpring

14 5 2013 · REVUE UFA

1 · Agroplus avec l’Agrofon

2 · Agro-Tech avec Mobile 3 · minGAP avec SwissGAP

Tableau: Sondage dans la pratiqueStructures des exploitations sondéesSurface agricole utile 29 haSurface fourragère 15 haTerres ouvertes 14 ha

Catégorie animale Nombre d’exploitationsBovins 45Porcs 5Volaille 12Moutons/chèvres 4Chevaux 2

Logiciel de relevé informatiqueExploitations avec logiciel de relevé informatique 33Exploitations sans logiciel de relevé informatique 24Agroplus 9Agro-Tech 7minGAP 3Helm Multiplant 2IP Feldbuch 1ISA parcelles 1Propre solution Excel/Access 6Programme comptable Agrotwin, Pinus 3

Relevés saisis à l’aide des programmesDossiers PER 20Suisse-Bilan 18Registre des parcelles 19Registre des animaux 16Relevés SwissGAP 14Dans le cadre de son travail de semestre, Dominik Spring a effectué unsondage auprès de plusieurs agriculteurs originaires de Suisse alémanique.61 questionnaires ont été remplis et analysés. Un quart des exploitationsayant participé au sondage effectué par Dominik Spring était issu de soncercle de connaissances et de ses collègues de classe. Les autres exploitati-ons ont répondu au sondage via Internet, sur le site du Strickhof.

Les exploitations agricoles ne cessentde s’agrandir et deviennent pluscomplexes à gérer pour les agricul-teurs. Les logiciels de saisie de relevé

électroniques permettent de saisir les re-levés obligatoires pour les PER, SwissGAPet la comptabilité. Les données concer-nant l’exploitation peuvent ainsi être plusrapidement saisies et analysées.

Lors d’un travail de semestre effectuédans le cadre de la formation d’agro-technicien ES, diverses solutions infor-matiques servant à gérer les registres desparcelles et permettant d’établir tant leplan Suisse-Bilan que de saisir les relevésSwissGAP ont été analysés. Les pro-grammes Agroplus et Agro-Tech sont lesseuls à permettre de saisir à la fois les re-levés SwissGAP et les données Suisse-Bi-lan. La majorité des agriculteurs interro-gés utilisent un de ces deux programmes.Dans le cadre du sondage, d’autres pro-grammes ont également été considérés.

Satisfaits des programmes Lesondage effectué portait sur 61 agricul-teurs suisses alémaniques. Parmi ces der-niers, 54% utilisaient un programme desaisie de données. La plupart des agricul-teurs sont satisfaits à très satisfaits de leurprogramme. 20 d’entre eux achèteraientd’ailleurs à nouveau le même pro-gramme. Seuls deux agriculteurs interro-gés dans le cadre du sondage se sont dé-clarés mécontents de la solution dont ilsdisposaient. Ce bon résultat est dû au faitque la plupart des programmes ont étédéveloppés en collaboration avec desgroupes de vulgarisation agricole, des fi-duciaires et des praticiens. Les souhaits

et les idées des utilisateurs ont ainsi puêtre intégrés dans les programmes de sai-sie électronique. Parmi les agriculteursinterrogés, neuf d’entre eux ont optépour le programme Agroplus, sept pourAgro-Tech, trois pour minGAP, deux pourMultiplant et un pour ISAparcelle. Cinqdes agriculteurs interrogés ont déve-loppé leur propre solution sur une baseExcel/Access.

Routine informatique Les agri-culteurs attachent beaucoup d’impor-tance à ce que leur logiciel de gestion desparcelles soit simple à utiliser. En plus decela, la navigation au sein du programmedoit pouvoir se faire facilement. Lesconnaissances informatiques de l’utilisa-teur sont décisives pour le choix du pro-

TRAVAIL DE SEMESTRE AU STRICKHOF Les agriculteurs disposent de plusieurssolutions informatiques pour saisir leurs relevés de production. Sur le marché, les programmespermettant de traiter plusieurs branches d’exploitation sont toutefois peu nombreux.

Saisie électronique pour limiter la paperasse

REVUE UFA · 5 2013 15

GESTION

Auteu r DominikSpring (23) de Amlikon(TG) est agro-technicienES. Au Strickhof,Dominik Spring aanalysé plusieursprogrammes destinés àsaisir les relevés, dans lecadre de son travail desemestre.

www.ufarevue.ch 5 · 135 · Helm, taillé sur mesure 7 · MultiPlant

4 · Isagri avec carte graphique

6 · Myfarm, entièrement sur Internet

8 · Herakles Feldpass

du programme se fera en fonction desconnaissances informatiques. Pour ce quiest de la saisie mobile des données, Agro-Tech Mobile est un programme plusavancé: les données ne doivent en effetpas être introduites manuellement ausein du registre des parcelles. Avant d’acheter un programme de saisiedes relevés informatique, il faut d’abordéclaircir les points suivants:• Quelles données saisir et analyser?• Intérêt personnel pour l’informatique• Degré de précision des données • Qualité du suivi informatique et de laHotline du prestataire

• La saisie des données à distance est-elle nécessaire? �

gramme. Grâce à ses masques de grandedimension et à sa présentation gra-phique, le programme Agroplus est par-ticulièrement convivial pour l’utilisateur.Comme il se compose de plusieursmasques, une bonne information sur leprogramme est toutefois indispensable. Grâce à sa structure sous forme de

classeurs, le programme Agro-Tech per-met de naviguer rapidement à travers lesparcelles et les années de culture. Celasuppose toutefois une certaine routinede la part de l’utilisateur, les masquesétant plutôt petits et les tableaux de don-nées détaillées compliquant la lecture. Beaucoup d’agriculteurs souhaitent

utiliser les nouveaux moyens de com-munication tels que les Smartphone etles ordinateurs portables pour pouvoirsaisir leurs données lorsqu’ils sont endéplacement. Depuis début 2013, l’ap-plication Internet Agro-Tech Mobilepermet aux utilisateurs Agro-Tech d’in-troduire des données concernant leursparcelles avec leur smartphone et leurordinateur portable, via Internet. Lesdonnées ainsi enregistrées sont ensuiteimportées directement par ordinateurdans le registre des parcelles d’Agro-Tech. L’application Internet présente unavantage indéniable: aucune applica-tion ou programme ne doit en effet êtreinstallé sur l’appareil mobile, seul un ac-cès Internet est nécessaire. Pour sonprogramme de saisie mobile des don-

nées, l’entreprise Agroplus proposel’Agrofon. Pendant qu’il travaille, l’agri-culteur peut contacter le «Surfer» d’Agro-plus. Ce dernier fonctionne de manièreidentique à un répondeur téléphoniqueet enregistre le message vocal sous formede donnée MP3, qui peut être téléchar-gée du «Surfer» sur le PC individuel.Lorsqu’il saisit ses données, l’agriculteurpeut écouter les données MP3 et intro-duire en même temps les informationsnécessaires dans le programme Agroplus.

Conclusion Agro-Tech et Agroplussont assez semblables en ce qui concernel’étendue de leurs possibilités. Le choix

Logiciels servant aux relevés1 · Agroplus avec Agrofon Agroplus a été développé et commercia-lisé par l’entreprise du même nom. Ce programme permet de saisir descomptabilités, des registres de parcelle, des plans de fumure, Suisse-Bi-lan, SwissGAP, les données PER et de gérer les dossiers qui s’y rappor-tent. A l’aide du téléphone mobile, l’agriculteur peut enregistrer unmessage vocal sur le «Surfer» durant son travail. Le message vocal peutensuite être téléchargée à partir du serveur sous forme MP3. L’agricul-teur peut écouter le message vocal et saisir les données mentionnéesdans ce dernier au sein du programme (Agrofon).

2 · Agro-Tech avec téléphone mobile Agro-Tech a été développéet commercialisé par Agridea. Ce programme permet de gérer leregistre du bétail (avec interface avec la BDTA), le registre des parcelles,les plans de fumure, Suisse-Bilan, les dossiers PER et les relevésSwissGAP. Le programme Agro-Tech permet de saisir les données àdistance. Pour cela, il suffit de disposer d’un appareil équipé d’Internet.

3 · minGAP et SwissGAP Geiser.agro.com SA a développé leprogramme minGAP. Geiser.agro.com SA commercialise des carottes etdes fruits. Le programme permet de procéder aux relevés SwissGAP.

4 · Isagri avec carte graphique Le groupe français Isagri élaboredes solutions informatiques pour les agriculteurs, dans le monde entier.ISA-Parcelle est le registre des parcelles. Il permet de saisir toutes lesdonnées, relevés SwissGAP inclus. La carte des parcelles est liée à unecarte graphique où ces dernières peuvent être introduites. Isagri proposeégalement des programmes de guidage automatique qui peuvent êtrereliés au registre des parcelles. Isalait, Isaviande, Isaovin, Isachevre etIsaporc sont destinés aux détenteurs d’animaux. Ces programmesdisposent d’une interface avec la BDTA et permettent de gérer letroupeau, les chiffres-clés et d’établir les documents d’accompagnement.Les applications peuvent être achetées sous forme de licence et sontmodulaires. Tous les relevés peuvent s’effectuer à distance.

5 · Helm, solution sur mesure L’entreprise allemande Helmpropose trois registres de parcelles différents. Ainsi chaque exploitationdoit pouvoir disposer de la solution qui lui convient.

6 · Myfarm24, entièrement sur Internet Myfarm24 convientpour les exploitations disposant d’un accès rapide à Internet. Leprogramme est entièrement sur Internet et ne nécessite pas de mises àjour ni d’enregistrement des données de la part de l’utilisateur.

7 · MultiPlant avec gestion des surfaces en location Multi-Plant est destiné aux exploitations disposant d’un accès lent à Internet.Ce programme s’effectue sur ordinateur. Une carte SIG est disponiblepour un regain de précision. Multiplant propose un gestionnaire dessurfaces en location.

8 · Herakles Feldpass pour l’Allemagne Herakles Feldpass estune application fonctionnant uniquement avec les iPhone et les iPadd’Apple. Il se limite à la documentation obligatoire en Allemagne. Il nepermet pas de procéder à des planifications, à des évaluations de laproduction végétale ou à ces relevés CC (CC = Crop Compliance estl’équivalent européen des PER).

GESTION

Ueli Straub

COOPERATION

16 5 2013 · REVUE UFA

NE FR VD JU CH SO AI

VS BL SG ZH BE NW LU OW ZG UR SH AG AR TG GR SU GE

GL TI

12

10

8

6

4

2

0

en %

Graphique 1: Communautés d’exploitation et communautés partielles d’exploitation en Suisse

Source de données : Office fédéral de l’agriculture, 2012

En Suisse, le nombre de communau-tés d’exploitation (CE) et de commu-nautés partielles d’exploitation (CPE)est resté relativement stable ces cinq

dernières années et avoisine les 1490 uni-tés. Le rapport entre les CE et les CPE s’esten revanche modifié: le nombre de CPEaugmente continuellement et celui desCE est en constante diminution. Ainsi,alors qu’en 2008 les CE étaient deux foisplus nombreuses, la part des CPE recon-nues est aujourd’hui de 45%. La proportion de CE reconnues (par

rapport au nombre total d’exploitationsagricoles) est supérieure en Suisse ro-mande. Alors qu’en moyenne suisse,2,65% des exploitations sont réputéesêtre des communautés, dans quatrecantons romands cette proportion estnotablement plus élevée (JU 5,57%, VD5,68%, FR 8,81% et NE 9,80%). Dans le cadre d’un sondage restreint,

Agridea a cherché à en savoir plus surles rapports entre les familles qui com-posent la communauté d’exploitation etla CE/CPE. Dans les communautés, lecentre d’exploitation ne se situe biensouvent plus à proximité immédiate dela maison d’habitation. De même, il ar-rive fréquemment que les membres de

la famille ne travaillent plus «automati-quement» sur l’exploitation. Agridea acherché à trouver des réponses auxquestions suivantes: au sein d’une CE etd’une CPE, l’éloignement qui s’installeentre l’exploitation et la famille a-t-iltendance à augmenter et en découle-t-il des effets indésirables, en ce quiconcerne la succession par exemple?

Habitation Les deux tiers des agri-culteurs interrogés ont répondu que leurhabitation se situait dans les environsimmédiats du centre d’exploitation.Concernant les cas où la famille n’habitepas à proximité du centre d’exploitation,l’habitation se situe à une distance d’en-viron 1275m. Dans les CPE, l’éloigne-ment moyen du centre d’exploitation estlégèrement supérieur à celui des CE.

Collaboration de la famille Dansles communautés d’exploitation, letemps de travail investi par les chefs d’ex-ploitation est nettement supérieur à celuiinvesti par leurs épouses, parents et en-fants – ce qui paraît logique. Une sur-prise: dans les exploitations communau-taires, la collaboration des époux sembleavoir moins d’importance que pour les

autres formes d’exploitations agricoles. En comparant les résultats des CE avec

ceux des CPE, on constate que la colla-boration de la famille, chef d’exploitationy compris, a beaucoup plus d’importancepour les CE que pour les CPE. Même ense limitant aux époux, parents et enfants,les familles concernées s’impliquentbeaucoup plus activement dans les CE(total 47,3%) que dans les CPE (total16,9%).

Domaines de responsabilité Ilressort également du sondage susmen-tionné que dans les exploitations com-munautaires, les domaines de responsa-bilité de l’homme et de la femmeobéissent dans une large mesure à la ré-partition des rôles traditionnels. • Hommes: travail d’étable, grandescultures et production fourragère,cultures spéciales, travaux et entre-tien liés aux machines, travaux en fo-rêt, planification stratégique, etc.

• Femmes: aide à l’étable et aux champsen période de pointe, vente directe,chevaux en pension, comptabilité, etc.

Succession Seul un bon quart desexploitations interrogées a affirmé quela succession de l’exploitation était ré-glée. 50 % des personnes sondées esti-ment que la collaboration perdurerasous la même forme après le change-ment de génération alors que les 50 %restants ont expliqué que l’exploitationcommunautaire serait reprise par l’en-fant de l’un des associés. La moitié des familles dont l’habita-

tion est située à proximité du centred’exploitation a résolu la question de lasuccession. Concernant les familles dontle centre d’exploitation est éloigné de

DANS LES COMMUNAUTÉS D’EXPLOITATION (CE) ET LES COMMUNAUTÉSPARTIELLES D’EXPLOITATION (CPE), le rural est bien souvent assez éloigné del’habitation. Il est en outre fréquent que les membres de la famille ne travaillent plusnécessairement sur l’exploitation. Est-ce que cela implique un plus grand éloignementaffectif entre l’exploitation et les familles, avec des conséquences négatives à la clé?

Lien étroit – succession assurée

Le pourcentage de CEet de CPE varie suivantles cantons.

REVUE UFA · 5 2013 17

GESTIONCOOPERATION

Auteur Ueli Straub estresponsable desquestions sociales etjuridiques auprèsd’Agridea. En tant quemembre de groupe detravail Communautésd’exploitation, ilorganise chaque annéeune journée àl’attention des CE.

www.ufarevue.ch 5 · 13

2008 2009 2010 2011 2012

1600

1200

800

400

0

0 10 20 30

0 20 40 60 80 100

degré de collaboration de la famillesemble être un facteur important pourle lien avec l’entreprise et l’agriculture.Apparemment, dans les CE, les famillessont plus fréquemment bien intégrées àl’entreprise (c’est le cas pour près de60% des CE) que ce n’est le cas pour lesCPE (près de 30% des CPE). Le travail accompli sur l’exploitation

est un autre facteur d’intégration de la fa-mille. La collaboration quotidienne desmembres de la famille est citée commeétant le principal lien avec l’exploitationagricole alors qu’à contrario, une collabo-

raison pour laquelle les résultats obte-nus n’ont qu’une valeur indicative. Lamajeure partie des chefs d’exploitationet des membres de la famille issus d’unecommunauté d’exploitation sont assezà très satisfaits. Une CE ou une CPE per-met toujours à une famille de se déchar-ger du stress que représente le travailsur l’exploitation. La bonne intégrationau sein de l’exploitation semble cepen-dant jouer un rôle essentiel pour la suc-cession. L’endroit où se situe l’habita-tion influence la reprise del’exploitation. Alors que la moitié des

familles habitant à proximité du centred’exploitation dispose d’une solutionpour la succession, chez les familles quihabitent à bonne distance de l’exploita-tion la reprise n’est assurée que dans10% des cas. Au vu de ce qui précède,il paraît donc peu judicieux, dans le ca-dre de projets de collaboration, deconstruire l’étable communautaire surle site de l’exploitation partenaire quiest appelée à cesser son activité à l’ave-nir. �

la famille a un bon lien avec

la famille collabore tous les jours

bcp de branches indépendantes

revenu agricole sans gain accessoire

grand intérêt de la famille pour l’agric.

autres motifs

la famille a peu de lien avec

la famille collabore peu à la CE/CPE

pas de branches indépendantes

importance du revenu hors agriculture

faible intérêt de la famille pour l’agric.

autres motifs

autre parenté

enfants et couple d’exploitants

parents etchef d’exploitation

époux/épouse

chef d’exploitation

Nombre de fois cité

Graphique 4: Lien avec la CE ou la CPE

Graphique 3: Collaboration de la famille au sein de la CE ou de la CPE

Source des données : Agridea, sondage Journée CE 2013

Communautés d’exploitationCommunautés partielles d’exploitation

l’habitation, c’est uniquement le casune fois sur dix. Autre constatation: lesenfants issus de familles où la questionde la succession a été réglée travaillentnettement plus sur l’exploitation queceux qui sont issus de familles où cettequestion n’est pas encore résolue.

Satisfaction Près de trois famillessur cinq ayant répondu au sondage ontestimé être bien intégrées dans l’exploi-tation, les autres familles interrogées es-timant par contre être peu intégrées. Le

ration insuffisante de la famille est citéepour expliquer le peu de lien avec l’ex-ploitation. La majeure partie des mem-bres de la famille est satisfaite à très sa-tisfaite de la collaboration. La proportionde personnes moyennement à faiblementsatisfaites de la collaboration est notable-ment plus élevée chez les conjoints nonexploitants que chez les conjoints ayantla responsabilité de l’exploitation.

Conclusion Le présent sondagen’est pas représentatif à plus d’un titre,

Nom

bre

Graphique 2: CE et CPE dans les cantonsSource de données : Office fédéral de l’agriculture, 2012

Collaboration moyenne en %

Dans une communauté d’exploitation, les enfants ne se rendent bien souvent àl’étable que lorsque leur père s’y trouve, parce qu’ils n’ont pas la même relationavec les autres associés. Aujourd’hui le stress est plus important que par lepassé. Photo: Christian Mühlhausen, Landpixel.de

Source: Sondage Agridea-Umfrage, BG-Tagung 2013

18 5 2013 · REVUE UFA

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Autoanhänger mitAufbau, neuwertig, abMFK, Nutzlast 800 kg,Gesamtgewicht 1000 kg, Preis nachAbsprache, Kt. TG� 071 971 17 16

2 BrückenwagenMarolf, Breite 1.8 m,Länge 4.5 m, guterZustand pro WagenFr. 450� 079 349 83 76

Heurüstmaschinen,Kran- oder Handmodell,Lieferung ganze Schweizmit Garantie, Informa-tionen und Offerten� 079 643 59 65

Milchkühltank, 530 lmit kompl. Kühlaggre-gat, sehr guter Zustand� 032 675 26 36

3-Achs FräsmaschineHispano, sehr gut erhalten� 076 330 41 60

Motor Maag, zuMotormäher oderSchilter usw.� 079 245 11 39

Reihendünger-Sägerät,Haruwy 4-reihig� 079 810 43 53

Haruwy Sternhack-gerät, 4-reihig� 077 492 51 10

Reform Metrac G5,1900 Std, mit Kabine,Doppelräder vorne undhinten, Fr. 49‘000� 079 318 93 07

Div. Elektromotoren,0.5 - 1 PS, 380 und 220 Volt� 079 318 93 07

Aluautoräder, 16 Zoll,Fr. 200� 079 318 93 07

Rundballenbelüftung,Ideal für wachsendeBetriebe, einfach günstigHeu produzieren,Direktimport vonverschidenen MarkenRMH, Lasco etc.,Modelle zu bestenPreisen mit Lieferungund Garantie, Besichti-gung auf eigenemBetrieb möglich� 079 643 59 65

Wasserdruck-erhöhungsanlageselbstansaugend,komplett, 3-4 mAnsaugtiefe, Pumpe mitel. Motor, 4 KW/380 V,auf GrundplatteMembramkessel 6 Bar;2 Kunstofftanks, 3000 l, 1 Tank 2000 l, 1 Ersatzspumpe,Leistung 6-12m³/Stund, 2-9 Bar undein Ersatz el. Druck-schalter Fr. 5800� 071 664 16 56

Kälberiglu, 2 Stk.,wenig gebraucht mitAuslaufgatter, Eimerhal-ter u. Barrli; Jauche-pumpe Vogelsang,Drehkolben, sehr guterhalten, 60-80 m3 Std., Zapf-wellenantrieb u.Fahrgestell mit Rädern� 079 646 33 58

Feldspritze Fischer,1000 l, gezogen, guterZustand, 12 m Balken,mechanisch, OrdomatFr. 2500� 079 215 74 32

UV-Wasserentkei-mungsanlage� 079 765 20 26

Schalldämpfer fürTurboziklon; Holzbrü-giwagen mit Aufsätzenzum unten öffnen;Standeimer DeLaval;Tränkebeken Suevia� 079 243 75 25

Ladewagen PöttingerTrend 1, guter ZustandFr. 1000; Anhänger 1 Achse2.30 x 4.80 x 1.00,Tragkraft 8 t Fr. 200;Anhänger 2 Achsen5.00 x 1.80 x 0.60 mitGatter, Tragkraft 4 tFr. 100; Selbsthalter-pflug mit Vorwagenzum RestaurierenFr. 100; Holzegge mitEisenspitzen, guterhalten Fr. 100� 077 453 95 20

Traktor Fiat L 85 DTmit Frontlader, Jg.1998,5100 h; TraktorRenault F 61-14 RS mitDoppelrad, Jg. 1986;Carraro A Tigrone7700, Jg. 1988, Motor1800 h; LadewagenPöttinger Boss 1, allePreise auf Anfrage� 041 980 56 52

Pflanzenschutznetze,günstig abzugeben, fürReben oder andereKleinstauden� 041 980 62 65

Milch-Erwärmer, 220VFr. 50; Lüftungsventi-lator Hungerbühler, Ø 55 cm, 220V mitSteuerung Fr. 150;Heuraufen, 1 x 0.5 m,2 Stk. Fr. 50; Futter-tröge für Pferdeboxen,50 / 50 / 35 cm, massiv,2 Stk. Fr. 50; Achsen,1 Stk. Spur 1.5 m, 4 t,6 Loch Fr. 100, 1 Stk.Spur 1.8 m, 3.2 t,6 Loch Fr. 100, 2 Stk.Spur 1.45 m, 1.85 t,5 Loch Fr. 100, allegebremst; Viehanhän-gerrampe mit Aluriffel-bech, starker Rohrra-men, l 1.85 m, b 1.88 mFr. 150; 2 Pferde-Braksmit Scheibenbremse� 062 893 34 87

GummiförderbandBlaser Occ., 9 m,fahrbar; Gummiförder-band Gamo, 7 m,fahrbar; Div. Gummi-förderbänder, 2 m und4 m, 14 m und 17 m;Flachförderband, 30 m� 033 437 51 54 oder� 079 628 83 80

Schraubenkompressor,18.5 Kilowatt� 079 628 83 80

Harruwy Rübenschar-hackgerät, 6-reihig, insehr gutem Zustand� 079 810 43 53

PneumatischeSämaschine Gaspardo,8 Säaggregate Fr. 5000� 079 482 98 31

Kartoffelverlese -maschine SamroLangco, ideal für Samen -produzent Fr. 2500� 079 482 98 31

Vorkeimharassli ausKunststoff� 079 482 98 31

Traktorstapler HubaTriplex, HH 3.6 m,Bauhöhe 1.8 m, 4.Funktion, Industrieauf-nahme, Euro 8 Adapter,wenig gebrauchtFr. 4300� 071 633 27 60 oder� 079 319 29 37

Frontmäher Fella FZ310, Arbeitsbreite3.05 m, Frontzugbock

gepflegt Fr. 1000� 071 633 27 60 oder� 079 319 29 37

doseur à fourrageNeuero et souffleurtélescopique 15 m� 079 459 66 62

Haruwy Ersatzteilezu Hackgeräte� 079 810 43 53

Aufbauladegerät AebiLD 30, 19 m3, guterZustand Fr. 2500� 076 583 62 91

Motor Honda, 13 PSzu Rapid 505� 079 245 11 39

Kreiselheuer, leichteAusführung, zu 2-Achs-Mäher, 3-Punkt-Anhän-gung� 079 245 11 39

Kreiselheuer, 5.5 mArbeitsbreite, günstig� 079 245 11 39

Bandheuer zu AebiTerratrac� 079 245 11 39

Motor Maag zu Rapid 505 � 079 245 11 39

MotormäherBurenkönig � 079 622 45 82

Schlauchhaspel fürGüllenschläuche � 079 622 45 82

Trommel-Mähwerk zuAebi TT 80� 079 622 45 82

Heizkessel Beelonia,200 l mit Rührwerk eA380, guter Zustand mitComputer� 027 952 28 65 oder� 079 235 00 28

KompoststreuerHeywang, Tandem,Breitstreuwerk; 2-Scharpflug;Ballensammelwagenpassend zu WelgerKleinballenpresse;Kreiselegge Kuhn, 3 m; Lastwagen Saurer2 DM, in Teilen � 079 729 45 22

Renault Megan,Bj. 2006, Diesel,140000 km, mit vielenExtras, Preis nachAbsprache� 079 729 45 22

Kartoffelsetzgerät, 4-reihig, halbautomat;KartoffelvollernterSamro Offset RBK, nachgrosser Revision, neueSiebkette, schöneMaschine mit Dach� 079 480 19 32

Holzsilo Hegner100 m3, druckimpreg-niert; Hochsilo Huber,polyester, 50 m3

� 079 480 19 32

Milchtank, 1200 l,geschlossen mitReinigungsautomat,Kühlaggregat undWRG., Tank passt durcheine Türöffnung von95 cm VerkaufspreisFr. 3800� 079 713 95 05

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 33

Frontscheiben-mähwerk KuhnJg. 2001

CHF 2500.–P. Fleischlin, SempachTel. 079 757 21 11

Aufbereiter/Knick-zetter Kurmann K 618 TwinJg. 2001CHF 3500.–P. Fleischlin, SempachTel. 079 757 21 11

Inserate-No 239142 Inserate-No 239143

TransportanhängerMarolf LKWAnhänger Nüssli

CHF 4300Hans Streit, HagneckTel. 079 512 05 83

Inserate-No 239316

Traktor Massey-Ferguson 365PS 80B-Std. 5400 Preis auf AnfrageTraktorenreich, MatzingenTel. 052 376 14 06

Traktor Deutz-FahrAgrotron M410Jg. 2010PS 134, B-Std. 950 CHF 103900.–Stähli GmbH, WohlenTel. 079 445 19 37

Inserate-No 239388 Inserate-No 240018

Bourse d’occasionsD’autres petites annonces sur www.agropool.ch

www.agropool.ch

< 60

61– 8

0

81– 1

00

101– 1

20

121– 1

40

141– 1

60

161– 1

80

181– 2

00

201– 2

50

251– 3

00

> 30

0

900

800

700

600

500

400

300

200

100

0

2009201020112012

Nom

bre

de tr

acte

urs

Classes de puissance

Tableau: Immatriculations de tracteurs en Suisse

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Statistique de la puissance des tracteurs vendus

L’analyse détaillée de la Revue UFAportant sur les tracteurs vendus l’an-née dernière montre que la plupartd’entre eux se trouvent dans la pla-ge de puissance entre 81 et 100 CV.Sur un total de 2677 tracteurs ven-dus, 844 unités se trouvent danscette catégorie. 57 % des tracteursnouvellement immatriculés déve-

C’est Pius Schmid de Riniken (AG)qui a remporté le concours Know-how 2012 de la Revue UFA. Il rem-porte une Subaru «XV» et en a reçules clefs, en compagnie de sonépouse et de leurs trois enfants, desmains de Pius Kaufmann, chef desventes d’Agromont, et de Reto Si-bol, Chef du grage Grandag à Win-disch (AG). Pius Schmid a grandi sur une exploi-tation agricole et s’intéresse au-jourd’hui encore à l’agriculture, sibien qu’il lit régulièrement la RevueUFA. En novembre 2012 il a remplile coupon gagnant avec le concoursorganisé par Reform et son «MuliT10X».

La Revue UFA félicite chaleureu-sement Pius Schmid et sa famille etremercie ses partenaires pour l’or-ganisation de ce concours: Subaru,

Agromont, New Holland Center,Kuhn Center, Case-Steyr Center,GVS-Agrar, Pöttinger, Althaus, Lely,Serco Landtechnik et Same Deutz-Fahr.

Notre photo présente le gagnantPius Schmid et son épouse Maria encompagnie de leurs trois enfants, aumoment où ils reçoivent les clefsdes mains de Pius Kaufmann, direc-teur d’Agromont. Ils sont accompa-gnés par Jan Wernli, directeur deSubaru Suisse, ainsi que par le cou-ple de garagistes Reto et Ingrid Si-bold.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Subaru gagnée

REVUE UFA · 5 2013 19

loppent une puissance entre 81 et120 CV. Les ventes de gros tracteursde plus de 250 CV restent relative-ment constantes.

Au palmarès des ventes, ontrouve John Deere (447 unités) de-vant New Holland (433 unités) etFendt (414 unités). En comparaisonavec 2011, ce sont Zetor (+111.1%),

Case (+42.3%) et Same (+30%) quiont réalisé les meilleures progres-sions alors que ce sont Kubota(– 44.3%), Valtra (– 31.5%) et Lind-ner (– 31.1%) qui ont le plus ré-gressé. En nombre d’unités, cetteévolution représente +75 piècespour Fendt, +66 pour New Holland,+44 pour Case, – 28 pour Lindner etValtra et – 27 pour Kubota. Le mo-dèle le plus vendu en 2012 est leJohn Deere «6430» avec 96 unités,devant le Fendt «211 Vari » (95) etle Fendt «312 Vario» (89).

En ce qui concerne les transpor-ters, la statistique des ventes de2012 affiche une hausse de 30 uni-tés (336 au total) par rapport à l’an-née précédente. C’est Reform quiréalise les meilleures ventes avec114 unités devant Aebi avec 58. Ence qui concerne les faucheuses àdeux essieux, les ventes ont peuévolué avec 336 machines venduesen 2012 et 339 en 2011. Aebi prendla tête du classement avec 146 «Ter-ratrac» vendus contre 114 «Metrac»de Reform.

Pneus BKT distribués par BohenkampBohenkamp AG, dont le siège est àOsnabrück, est dès à présent res-ponsable de la distribution despneumatiques agricoles et OTR dufabricant indien BKT (Balkrishna In-dustries Limited).

Après l’Allemagne, les Pays-Bas,la Tchéquie et la Slovaquie, la Suisseest le cinquième pays européendans lequel les pneus BKT sont dis-tribués par le grossiste et spécialisteen logistique allemand. Les clientssuisses seront desservis tant par lacentrale d’Osnabrück que par lasuccursale Landshut (Munich). Mi-chael Rieken, Directeur de Bohen-kamp: «Pour nous et pour notre par-tenaire BKT, la Suisse est un marchétrès intéressant.

Nous nous réjouissons de pouvoiroffrir le service Bohenkamp et lelarge assortiment de BKT à nosclients suisses.»

En route avec le «Tempo-Tour»Précision, rapidité et performance:tels ont été les objectifs-clé de Vä-derstad, le spécialiste suédois dutravail du sol, lors du développe-ment du semoir monograine«Tempo», qui a été présenté enSuisse dans le cadre d’une tournéede démonstration. Ce semoir mono-graine est disponible en version sixou huit rangs et atteint une grandeprécision avec une vitesse de travailélevée. Väderstad indique pouvoiratteindre jusqu’à 28 grains de maïsindividuel semés à la seconde.

Nouvelle pinceStoll arrive sur le marché avec unenouvelle pince à balles rondes enru-bannées pour petits et moyens trac-teurs dès 50 CV. Sa construction estlégère mais robuste et prévue pourdes balles d’un dimètre jusqu’à 1.3 m.

Nouveau centre Sur son siège principal de Spelle,Krone a inauguré un nouveau centred’entraînement. La technique agri-cole moderne et son mélanged’électronique, de mécatronique etd’informatique a fait augmenter lesbesoins en formation intensive,comme cela a été souligné lors del’inauguration. Car le client devraitpouvoir exploiter tout le potentieldes machines.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

20 5 2013 · REVUE UFA

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

nouvelle ensileuse automotrice dela série «7080» avec laquelle JohnDeere entame la saison. Au total,sept modèles sont disponibles,d’une puissance de 380 à 812CV,alors qu’un de modèle de 440CVvient d’entrer dans la série. Le nou-veau processeur «KernelStar» assureune augmentation de la producti-vité dans la récolte du maïs ensilage.Contrairement aux processeurs àgrains conventionnels à disques ouà rouleaux, le «KernelStar» travailleavec des disques de forme convexeet concave.

de respecter les nouvelles normesd’émission et crée de nouveaux stan-dards en matière de transmission etd’équipements. Le «Super Six Tour»est l’occasion pour GVS Agrar deprésenter ces nouvelles séries. DuMF«3640 Xtra» et son moteur 3 cy-lindres jusqu’au MF «8690», toutela gamme de puissance, de 69 à370CV sera présentée. La série MF«6600», dévoilée lors du dernier SI-MA est particulièrement attendue.Cette nouvelle série, qui ne se distin-gue des «7600» que par son moteur4 cylindres (au lieu de 6), se composede 5 modèles pour des puissances al-lant de 120 à 160 CV. Les tracteursde la série «6600» se caractérisentpar leur polyvalence et leurs aptitu-des pour les transports, le travail dusol ou avec un chargeur frontal. Avecson moteur Agco-Power de dernièregénération, le traitement des gazd’échappement SCR et le filtre à par-ticules DOC, le «MF6616 Dyna-6»développe jusqu’à 185 CV (avec lePower-Management EPM) avec uncouple de 790 Nm. Il est actuelle-ment le modèle à 4 cylindres le pluspuissant du marché. Suivant les mo-dèles, ce tracteur dispose de diffé-rentes transmissions (Dyna-4, Dyna-6 et Dyna-VT, ce qui en fait lepremier 4 cylindres à transmissionvariable en continu de Massey Fer-guson) et différentes variantesd’équipements.

Avec les séries «3600», «5600»,«6600», «7600» et «8600», MasseyFerguson a complètement moderni-sé ses séries de tracteurs ces derniè-res années. Cette évolution permet

«Super Six Tour» Heinz Denzler, agriculteur et entre-preneur à Warth (TG), vient de com-pléter son parc de machines avec unsemoir monograin de 18 rangs dutype Kverneland Accord «MonopillSE». Il sert prioritairement à la miseen place de betteraves sucrières,mais sera aussi utilisé pour les semisde tournesol et de colza.

Avec 18 rangs, la largeur de travailtravail atteint 8 ou 9 mètres, suivantl’interligne qui peut varier entre 45et 50cm. Le semoir a reçu un sys-tème hydraulique permettant de ré-gler la largeur de l’interligne hydrau-liquement depuis la cabine. Cesystème a été installé par l’entre-prise Hilzinger Landtechnik basée àFrauenfeld. Le semoir est attelé aurelevage hydraulique trois points etpèse, en équipement de base,1750kg. Grâce à son repliage hy-draulique parallèle, la largeur detransport ne dépasse pas 3m. Pourtravailler efficacement dans les pe-tites parcelles suisses de forme irré-gulière, Heinz Denzler utilise un sys-tème de guidage parallèleautomatique piloté par GPS. Le

chauffeur peut ainsi lâcher le volantet se concentrer sur la surveillancede la machine. Kverneland dé-nomme ce système «Geocontrol». Ilpermet, grâce à la coupure de rang,d’éviter les croisements de ligne. Lesignal de correction RTK fourni par«Lenzberg Precision Farming» ap-porte une précision de guidage del’ordre de 2cm. Heinz Denzler achoisi un semoir «Monopill» à en-traînement électrique. Ce moteurde 12 volts entraîne directement le

coeur du semoir. L’espacement surla ligne, réglable en continu depuisla cabine, peut varier entre 12.5 et25cm. Il est aussi possible de fairevarier le peuplement sur les rangsadjacents aux lignes non semées.

La machine peut être utilisée tantpour les semis conventionnels quepour le semis sous mulch. Pour lessemis sous mulch, la roue avantFarmflex est remplacée par deuxdisques ouvreurs avec roues dejauge latérales en caoutchouc

En route avec un semoir de 18 rangs

Nouveau processeur à grainLe traitement innovateur du grainest une des caractéristiques de la

Davantage de précision grâce au pesageLe système de pesage «BaleMana-ger» de Fliegl se compose de deuxéléments: la balance et l’affichage.Le montage de l’unité de pesagesur la presse à balles n’est pas com-pliqué, le dernier rouleau de larampe de déchargement est sim-plement remplacé par la balance.Chaque balle qui glisse sur le der-nier rouleau du «BaleManager» estenregistrée par un compteur et pe-sée par la balance. Les résultatss’affichent ensuite sur l’écran tac-tile du tracteur: le nombre deballes sorties de la presse, leurpoids total et le poids récolté parchamp. Le pesage complexe aprèsle chargement des balles devientsuperflu. Le transfert des donnéesest simple, elles sont transmises surle PC via une clé USB.

Une solution bonne pour le solAvec son produit «Tetra X», Joskinoffre un nouveau modèle de citerneà pression pour une protection op-timale des sols. La construction dela «Tetra X» est comparable à cellede la «Modulo», avec une structureautoporteuse soudée sur toute lalongueur de la citerne. Ce faisant,l’unité est facile à tirer et tous les ef-forts de traction sont reportés sur lechâssis.

REVUE UFA · 5 2013 21

GVS Agrar SALand- und KommunalmaschinenIm Majorenacker 11CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 [email protected]

SWISS MADE

AGRAR – RÉCOLTER AVEC SYSTÈMEUn programme de remorques auto-chargeuses diversifi é, développé pour répondre à vos souhaits. Grâce à notre système modulaire, nous sommes en mesure de fabriquer des remorques convenant à chaque exploitation. Avec son pick-up oscillant sur plus de 20 cm Agrar propose un standard jusqu‘à ce jour inégalé. Elévateur, dents décalées dirigées par bielles ou rotor à ensilage, cadre treillis ou structure rigide: les solutions individualisées font notre force.

mit RÜCKVERGÜTUNGavec RISTOURNEcon RISTORNO

2013

Case postale, 8021 ZurichTél.: 044 257 22 11Fax: 044 257 22 [email protected]

Avec l’assurance globale agricole, voscultures et le terrain sont toujours bien assurés – contre la grêle et autres calamités naturelles.

Ne laissez pas lemauvais temps détruirele fruit de votre travail !

Althaus SA Ersigen Burgdorfstrasse 12, CH-3423 Ersigen, Tél. 034 448 80 00, Fax 034 448 80 01Votre conseiller de vente : Steeve Trolliet, Tél. 079 438 61 41

en exclusivité chez ALTHAUS

Labourez mieux :Technique de travail du sol et semis Pöttinger

www.althaus.ch

charruescharrues OnLand

herses rotativesdéchaumeusesherses à disques

semoirssemoirs uni versels

TECHNIQUE AGRICOLE

22 5 2013 · REVUE UFA

Les prairies sont un habitat indis-pensable pour les mammifères telsque chevreuils, lièvres ainsi que lesoiseaux de prairie, amphibiens, rep-

tiles et insectes. L’intensification del’utilisation des prairies pour la produc-tion de fourrages entraîne néanmoinschaque année la mort de milliers d’ani-maux sauvages. Surtout les faons, ani-maux privilégiés dans les prairies expo-

sés au sud, ont par instinct un compor-tement protecteur qui les oblige à resterimmobiles lors du danger et de ce fait sefont saisir par la faucheuse. Cela n’est pas seulement un problème

pour la faune sauvage mais aussi pour lesanimaux d’élevage. Les cadavres conta-minent le fourrage, ce qui peut mener àdes intoxications graves surtout des che-vaux ou des vaches (botulisme).

Les mesures préventives peu-vent contribuer à endiguer la mort desanimaux lors de la fauche. Pour cela, lacollaboration entre les chasseurs et lesprotecteurs de la nature est particulière-ment importante. Un avertissement de lapart du paysan évoquant la date defauche incite les chasseurs et protecteursde la nature à parcourir les champs àtemps pour mettre divers animaux sau-vages en sécurité. De plus, des méthodesd’effarouchement montrent de bons ré-

sultats face à certains animaux sauvagescomme les lièvres ou les chevreuils etsont meilleur marché. Les épouvantailsoptiques ou acoustiques (sacs en plas-tique, ballons gonflables, ruban de signa-lisation ou éléments clignotants) doiventêtre installés dans l’après-midi ou laveille de la fauche à une distance d’envi-ron 25m, afin d’être efficaces.Un moyen technique très efficace

pour la détection des animaux sauvagesdans les champs et prairies est la mé-thode connu sous le nom de «Wildret-ter». Des capteurs infrarouges, qui sontmontés sur un bras à l’avant du tracteur,détectent les sources de chaleur et aver-tissent le chauffeur à temps s’il y a desanimaux. Il existe la possibilité de par-courir le champ avec l’«ISA-Wildretter»avant la fauche, ce qui peut s’avérer la-borieux et pénible. Un inconvénient semanifeste en été ou en cas de fortrayonnement solaire par l’inefficacité

Les faons cachés dans les hautesherbes passent

souvent inaperçus etsont touchés par la

faucheuse.

DIMINUER LES MORTS LORS DU FAUCHAGE Cette année encore, des milliersd’animaux seront victimes des faucheuses. Cela a des effets négatifs sur la biodiversité etla survie des espèces et cela prétérite la qualité du fourrage. L’adoption de mesuressimples lors de la fauche pourrait sauver de nombreux animaux.

Protéger le gibier en fauchant

Tableau: Comparaison du degré d’efficacité de différentes mesures de protection du gibierGrands mamifères Petits mamifères Oiseaux de prairie Reptiles Amphibiens Insectes

Avant la faucheEffarouchement très bon partiel partiel non non nonRecherche avec les chiens, «Wildretter» très bon partiel très bon non non non

Pendant la faucheCapteurs sur le tracteur partiel partiel non non non nonChaînes et objets éblouissants bon bon bon bon bon bonObservations bon bon très bon non non non

Techniques et pratiques de faucheChoix de la technique bon bon bon bon bon bonHauteur de coupe partiel bon partiel très bon très bon très bonDirection de fauche bon bon bon bon bon partiel

Moment de fauche1ère coupe très bon très bon très bon non partiel nonConditions météorologiques, heure de fauche partiel partiel non très bon très bon très bonOurlet, fauche en mozaïque partiel très bon bon très bon très bon très bon

Source: «Stoppt den Mähtod» Praxisratgeber. Deutsche Wildtierstiftung

REVUE UFA · 5 2013 23

TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur Anna Steindl.Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 5 · 13

Les papillons etcertains insectespeuvent êtrepréservés grâce à unecoupe plus haute.

aussi préjudice à la continuité de l’es-pèce. On peut avancer la suggestion sui-vante: plus on fauche tard, meilleuressont les chances de survie pour la pro-géniture. La première coupe ne devraitpas avoir lieu avant la mi-juin. Surtout les abeilles, qui sont indis-

pensables pour l’agriculture, nécessitentd’être traitées avec soin. Il est favorablede faucher les prairies en fleurs au petitmatin ou en fin de soirée, quand les volssont réduits. Faucher lorsque le ciel estcouvert et quand les températures sontfraîches peut éviter des pertes d’abeillessupplémentaires. En laissant une surfacenon fauchée pour les parcelles de plusde 0.5 ha, les insectes, papillons et unnombre incalculable de petits animauxpeuvent trouver un refuge. De plus, cetendroit peut servir de lieu d’hibernationà beaucoup d’espèces sauvages. Afin decréer encore plus de lieux de refugepour les animaux, on devrait faucher leschamps en mosaïque, c’est à dire parta-ger les grandes parcelles en petites et lesfaucher à des périodes différentes. �

des capteurs infrarouges. En fixant deschaînes et des objets éblouissants sur lafaucheuse, de nombreux animaux sontforcés de prendre la fuite peu avant lafauche. Il est tout aussi important d’êtreattentif à l’environnement pendant lafauche. Si des chevreuils se trouvent aubord du champ, il faut s’attendre à cequ’un faon soit allongé à proximité.

Choisir la bonne technique defauche signifie prendre en considé-ration les animaux sauvages. En prin-cipe, le risque est accru lors de l’utilisa-tion de faucheuses rotatives avecéclateur. L’aspiration au moment de larotation menace particulièrement lespetits animaux et les insectes. D’aprèsdes recherches suisses, l’utilisation d’unconditionneur tue quatre fois plusd’abeilles à force d’écraser et de plier lestiges que les faucheuses sans condition-neur. L’utilisation des faucheuses à barrede coupe et à doigts diminue considé-rablement le risque pour les animaux

sauvages et devrait être privilégiée dansla mesure du possible.

Adapter les pratiques de faucheLe bon choix de la hauteur de coupe, dumoment et de la direction de faucheainsi que la prise en compte d’autresfacteurs contribuent à la protection desanimaux sauvages. Concernant la hau-teur de coupe il faut retenir que plusc’est haut, moins il y a de perte. Celaprofite particulièrement aux insectes,amphibiens et petits mammifères. Avecau minimum 8cm ou mieux encore 10à 15cm de hauteur de coupe, on peutêtre rassuré. Avec les faucheuses à tam-bours et les doubles barres de coupe, onpeut directement régler la hauteur. Pourles faucheuses à disques, il est possiblede les équiper avec des calles supplé-mentaires. La direction de fauche joueégalement un rôle central. Environ 70%des animaux sauvages se tiennent en li-sière de forêt: c’est pourquoi il estconseillé de faucher de l’intérieur versl’extérieur afin de leur laisser unechance de fuite. Pour le moment de fauche, il est impor-tant de considérer certains points. Leplus grand problème vient sans doutede l’avancement du fauchage afin deconserver le fourrage sous forme d’en-silage plutôt que de foin. Dans beau-coup d’endroits, la première coupe alieu autour de Pâques, quand la plupartdes animaux couvent, éclosent ou nais-sent. L’augmentation de la fréquence decoupe, toutes les 6 à 7 semaines, porte

«Wildretter»: Unsystème de capteurspour localiser lesanimaux sauvagesvivants lors de lafauche des surfacesagricoles.

Multicoptère pour le sauve -tage des faonsLa Haute école des sciences agronomi-ques, forestières et alimentaires adéveloppé un multicoptère en collabora-tion avec le département technique etinformatique de la Haute école bernoisede Burgdorf, de l’Institut de géodésie etphotogrammétrie de l’école polytechni-que fédérale de Zurich et l’Office fédé -rale de l’environnement. Le multicoptèrepourrait considérablement améliorer lesauvetage des faons à l’avenir. Ce proto -type volant est équipé d’une camérathermique, d’une télécommande et d’unécran. Il peut parcourir les prairies etdétecter les différences thermiques surun itinéraire prédéfini. Les coordonnéessont directement transmises sur l’écran.Les sources de chaleur localisées sontenregistrées et peuvent faire l’objet d’unexamen en cas de suspicion d’un faon.Cette méthode montre déjà un taux derepérage élevé et ses performances de10min/ha la rendent plus efficace quel’exemple du «ISA Wildretter».

Le multicoptère facilite la recherchedes faons à l’aide d’une camérathermique et d’une bonne performanceà la surface.

TECHNIQUE AGRICOLE

BenediktVogel

24 5 2013 · REVUE UFA

Résidus de fermentation del’installation de biogaz.

Photo: Daniel Ammann

Remplissage du fermenteur. Photo: Daniel Ammann

Pour l'identificationdes différentes

sources d'émission, leschercheurs ont placé

une caméra dedétection du gaz baséesur la spectroradiomé-

trie à infrarouges.

Photo: ART

Michael Müller et sa famille exploi-tent le Riethof à Eschlikon (TG), uneexploitation laitière biologique de24ha. L'agriculteur de 31 ans a mis

une installation de biogaz en service il ya cinq ans. Le biogaz est ici principale-ment généré par la fermentation du lisier.Ce dernier provient de 100 porcs repro-ducteurs, de 120 vaches et de 10000 vo-lailles de chair de la ferme de Müller etde quatre exploitations agricoles avoisi-nantes. Le lisier et les autres substancessolides fermentent d'abord dans un fer-menteur puis dans une station de fer-mentation secondaire. Michael Müllerbrûle le biogaz généré dans sa proprechaudière électrogène. Celle-ci fournit lachaleur pour une poignée de bâtimentset l'exploitation de l'installation de bio-

gaz. En outre, la centrale produit du cou-rant pour 250 foyers (env. 1 million dekWh par an).En moyenne, Michael Müller reçoit

43 centimes par kilowattheure grâce àla rétribution au prix coûtant. Il est doncsatisfait lorsqu'il peut utiliser entière-ment le gaz produit par son installationpour la production d'énergie. C'est éga-lement pour cette raison qu'il n'étaitpas heureux de constater, lors d'uncontrôle après la finalisation de l'instal-lation, que le raccordement de la doublemembrane sur l'ouverture supérieure dumur présentait une fuite. Il s'est assuréque le fabricant de l'installation répareimmédiatement l'erreur de montage. «Ilest finalement dans mon intérêt de ré-duire au maximum les pertes de mé-thane et de biogaz», affirme M. Müller.

La caméra de détection de gazdétecte les fuites L'installation debiogaz de Michael Müller est relative-ment neuve. Toutes les installationssuisses ne sont pas aussi modernes. Desdéfauts de construction ou une mainte-nance insuffisante, notamment, entraî-nent des fuites plus ou moins consé-

quentes. Celles-ci ont pour effetd'émettre le méthane dans l'atmo-sphère plutôt que dans le système deproduction de chaleur et d'électricité.Une étude de l'Institut de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon (ART)commanditée par l'Office fédéral del'énergie montre maintenant la signifi-cation de ces fuites. Les chercheurs del'ART ont analysé minutieusement lessources de perte de douze installationsde biogaz agricoles. Ils ont recouru àune caméra de détection de gaz pourleurs recherches qui permet de rendrevisible les plus petites sources de perte.Les résultats sont surprenants. Les cher-cheurs ont trouvé au moins une fuite surtoutes les installations inspectées. Unezone particulièrement sensible est latransition entre l'ouverture supérieurede la paroi du fermenteur ou de la sta-tion de fermentation secondaire et lahotte à gaz. Pratiquement la moitié desinstallations ont présenté des zones per-méables à cet endroit. Souvent, lespertes de méthane se situent également

Les chercheurs ARTpendant leurs mesures

sur l'installation debiogaz.

Photo: Alina Soltermann-Pasca

BIOGAZ Les pertes de méthane des installations de biogazagricoles réduisent le rendement et polluent l'environnement.Mais des mesures simples permettent de réduire ces pertes.

Plus la perte de méthane est faible,meilleur est le rendement

REVUE UFA · 5 2013 25

TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur Dr BenediktVogel, journalisteagricole, 10437 Berlin.Benedikt Vogel a rédigécet article sur mandatde l’Office fédéral del’énergie.

www.ufarevue.ch 5 · 13

sur les perforations ou ouvertures desparois à travers lesquelles les tubes dufermenteur/station de fermentation se-condaire passent. Toutefois, les pertessurviennent également sur les clapetsqui évacuent le méthane dans l'environ-nement en cas de surpression du fer-menteur ou de la station de fermenta-tion secondaire. L'origine de ceproblème peut être une surproductionde gaz de l'exploitation mais égalementune défaillance fonctionnelle des cla-pets. «La plupart des pertes constatéessont dues à des défauts de constructionou à une maintenance insuffisante»,écrit le chef de projet Mathias Schickdans le rapport final de l'étude ART.

Les pertes sont coûteuses Lespertes de méthanes ne sont pas seule-ment dues à des zones perméables surles installations mais sont, dans une cer-taine mesure, une conséquence inévita-ble de leur mode de construction. Ainsi,la préfosse dans laquelle le lisier et lessubstances solides fermentent déjà doitêtre aérée en raison du risque d'explo-sion. Les pertes ont également lieu à lafin du processus de fermentation. Dansla mesure où les résidus ne sont pas en-tièrement fermentés, le stock de résidusde fermentation continue d'émettre duméthane. Et pas qu'un peu. Dans tousles cas, les chercheurs ART lors des me-sures qu'ils ont exécutées selon leurspropres méthodes, ont repéré un poten-tiel d'émission considérable. La princi-pale découverte: plus l'installation dis-pose de niveaux de fermentation, plusles pertes de méthane des résidus defermentation sont faibles. Pour les ins-tallations plus anciennes qui ne com-prennent qu'un seul fermenteur (instal-

lation à 1 niveau) et selon la durée deséjour de la matière à fermenter dans lefermenteur, environ 2% du biogaz seperd (mesuré sur la production totale debiogaz). Seul 0,5% du biogaz se perd surles installations équipées d'une stationde fermentation secondaire.Ces pertes peuvent sembler négligea-

bles au premier abord mais les appa-rences sont trompeuses car le méthaneest un gaz à effet de serre nettement plusdangereux que le CO². «C'est pourquoinous devons nous occuper de chaquepour cent», affirme le chercheur ARTSchick. C'est également l'avis de l'exploi-tant Michael Müller qui illustre ce faitavec un calcul sommaire: Si 5 % de bio-gaz se perd sur sa production annuelle de500000m³, cela représenterait 2500m³,soit 30000kWh d'énergie (chaleur/élec-tricité). Ceci correspond, pour une rétri-bution au prix coûtant de 43 ct./kWh, àun montant de CHF 12900.– «C'est unegrosse somme et elle est plus élevée avecl'utilisation d'installations moins mo-dernes»: M Müller en est convaincu.

Réparer les installations, opti-miser l'exploitation Les mesuresde réduction des pertes de méthanesont donc de l'argent liquide. Ce faisant,la plupart de ces mesures ne coûtentpresque rien. «Les installations plani-fiées et fabriquées proprement et ex-ploitées de manière professionnelle negénèrent pratiquement aucune perte»,affirme Markus Sax, ingénieur deconstruction et directeur du projet derecherche ART. Quand on détectequand même des sources de perte,celles-ci peuvent être éliminées à basprix. Sax cite un exemple éloquent: «Ce-lui qui graisse régulièrement le mélan-

geur obtient déjà un résultat efficace.»Les exploitants d'installations de biogazdevraient prêter une attention particu-lière à la membrane et à la transitionavec l'ouverture supérieure de la cloisoncar c'est souvent à cet endroit que lesfuites surviennent. Si la membrane sefragilise avec le temps et présente desfissures, elle doit impérativement êtreremplacée. «Un assainissement s'avèrerentable dans ce cas.» �

Voici comment éviter la perte de méthaneDans leur rapport d'analyse, les chercheurs de la ART à Tänikon citentune série de mesures susceptibles de réduire les pertes de méthane.

Mesures techniques et de construction• Installation à deux niveaux avec fermenteur et station de fermenta -tion secondaire (pour les installations à un niveau: plus longue duréede séjour de la matière de fermentation dans le fermenteur)

• Améliorer la durabilité du raccord entre la hotte de gaz et l'ouverturesupérieure du récipient

• Protéger le récipient en béton dans la zone gazeuse dans la mesureoù l'acide sulfurique agresse le béton ; dispositifs d'étanchéitérésistants à l'acide pour les ouvertures des parois (jauges, ouverturesde révision)

• Couvercle étanche au gaz du dépôt final avec les résidus defermentation liquides; utilisation du biogaz généré

• Hall fermé et ventilé pour le stockage des résidus de fermentationsolides (selon les chercheurs ART, cette mesure n'est «pas unepriorité»)

• Système de ventilation forcée de la préfosse et recirculation de l'airextrait dans la chaudière électrogène (selon ART, la pertinence decette mesure n'est pas encore claire)

Mesures lors de la maintenance et de l'exploitation• Contrôle régulier de: Fixation de la membrane sur l'ouverturesupérieure du récipient; fonctionnalité des clapets de surpression;étanchéité des ouvertures de révision et des membranes

• Etanchéifier les pièces mobiles dans les perforations de paroi par desgraissages réguliers

• Remplacer les membranes endommagées (fissures, trous)

• Charge sédimentaire directement dans le fermenteur plutôt que dansla préfosse

• Charge sédimentaire inférieure au niveau de liquide

• Acquisition d'un appareil manuel pour la détection de fuites deméthane

• Contrôle périodique de l'installation avec une caméra de détectiondu gaz

• Remplir le fermentateur afin de rendre le clapet de surpression inutile

• Commande optimale de l'installation avec une plus grande exploita -tion du gaz et moins de pertes dans les résidus de fermentationcomme objectif (prise en compte de la composition des substances,du temps de séjour, de la charge en matières organiques, de latempérature)

• Bloc de chauffage supplémentaire pour les situations de panne ou encas de durées d'attente prolongées de la centrale principale(uniquement sur les installations plus volumineuses)

• Baisser rapidement la température de résidus de fermentation aprèsl'extraction du fermenteur/station de fermentation secondaire, enparticulier en plaçant à l'ombre les stocks de résidus de fermentationexposés au soleil.

L'installation de biogaz de Michael Müller à Eschlikon dans le canton de Thurgovie . Bild: ART

Schéma du «GVSnet»:la mise en réseau deplusieurs stations

RTK permet dedisposer d’un signal

de correction surl’ensemble de la

surface.

Les machines doivent être équipéesd’antennes pour la communicationmobile ainsi que pour le signal RTK.

Le signal RTK est un modèle deprécision.

RTK 1– 4 =Réseau

321

2

3

Emission de la positionCalcul du signal de correctionEmission du signal de correction

GPRS

GPRS

Internet

Internet

Internet

Internet

GVSnet

RTK 4RTK 2

RTK 3

KNOW-HOW

Les systèmes de conduite parallèlesoffrent des avantages comme desaccès précis même dans des condi-tions de visibilité difficiles, des ma-

nœuvres ménageant le terrain, desconditions de travail agréaables pour leconducteur, lui permettant de seconcentrer pleinement sur le fonction-nement d’outils de culture de plus enplus complexes. S’y ajoutent des avan-tages économiques comme l’utilisationplus parcimonieuse des engrais, desproduits de traitement des plantes oudes semences, en raison de l’absence derecouvrements ou quand il n’est paspossible d’utiliser un système de gestiondes sections de rampes.

Signal RTK Les technologies satelli-taires modernes permettent de disposerde divers signaux utilisables pour lesauxiliaires de conduite. Quand il s’agitde travail des champs de précision – onparle ici de 1 à 2 centimètres – rien neremplace les signaux de correction RTKenvoyés par une station de référencepositionnée avec précision. Pour qu’unsignal de correction puisse être utilisé, ilfaut équiper les machines d’un systèmecompatible RTK et d’un récepteur. Cetteexigence de précision se traduit par desfrais de licence annuels atteignant ac-tuellement environ 2000.– francs.

Disponible dans toute la SuisseIl existe depuis quelque temps de tellesstations RTK en Suisse également. Dif-férents vendeurs de machines agricolesles exploitent pour leurs clients. Leurrayon de diffusion couvre environ 50 ki-lomètres. Si l’utilisateur sort de cerayon, la précision diminue ou alors ildoit se connecter sur un autre réseau.

Dans ce domaine, GVS-Agrar a fran-chi une étape en proposant avec«GVSnet» un réseau performant cou-vrant l’ensemble du territoire suisse, quitransmet en continu des données decorrection précises aux systèmes auto-matiques de pilotage. Un système qua-siment indispensable aux entrepreneurs

agricoles dont la clientèle est disperséesur une vaste région. Le signal est trans-mis dans le format «RTCM 3.1» et peutêtre utilisé quel que soit le constructeurde la machine.

Ces stations sont composées d’un ré-cepteur, qui capte les signaux de posi-tion émis par divers satellites puis cal-cule sa propre position. Les données

AVEC «GVSNET» GVS-Agrar propose un réseau qui envoie des données de positionprécises aux systèmes de pilotage des machines agricoles via le réseau du téléphonemobile. Un réseau RTK couvrant l’ensemble du territoire suisse fournit un signal decorrection à tous les systèmes standards.

Le bon cap dans toute la Suisse

26 5 2013 · REVUE UFA

RTK 1

1

Les mouvements de machinessont documentés en temps

réel et peuvent être suivis viaune plate-forme Internet.

Dans le tracteur, lesdonnées nécessairessont présentées sur leterminal.

sont ensuite traitées par ordinateur ettransmises via le réseau du téléphonemobile jusqu’à une boîte installée sur lamachine, qui fournit le système de pilo-tage en signaux de correction. www.ufarevue.ch 5 · 13

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthur

KNOW-HOW

Mobile indispensable La con -duite avec GVSnet peut être utiliséepartout où la réception avec un télé-phone mobile est possible. Le systèmepermet par ailleurs d’enregistrer tous lesmouvements de machines en tempsréel, avant de les mettre en ligne sur leweb, où ils peuvent être consultés à toutmoment. Les entrepreneurs agricolesdisposent ainsi d’un outil pour la logis-tique quotidienne des machines et ledépouillement économique des don-nées.

Il faut donc installer des antennesréceptrices sur chaque machine, cettedernière devant être équipée d’unecarte SIM. Il faut bien entendu que lamachine soit équipée également d’unsystème de pilotage automatique, ins-tallé d’usine ou monté ultérieure-ment. �

«GVSnet» en un coup d‘œil• Plus besoin de sa propre station deréférence ou de radio.

• Grande fiabilité grâce au signal decorrection RTK

• Précision homogène des coordonnéescalculées dans tout le réseau

• Surveillance continue de la qualité duréseau

• Mise à disposition du signal decorrection dans le format standard(RTCM, CMR, CMR+)

• Augmentation de l’efficience et baissedes coûts de production

• Amélioration de la précision desmesures culturales liée à une baissedes coûts

• Frais : 1. Licence 850.– fr. pour 6 moisou 1200.– francs pour 12 mois;2. Licence 650.– fr./800.– fr., pluscarte SIM 5.– à 12.– fr. par mois.

GVS Agrar SALand- und KommunalmaschinenIm Majorenacker 11CH-8207 SchaffhouseTél. +41 (0)52 631 19 [email protected]

EFFICACITÉ ET RENDEMENT ACCRUS GRÂCE À LA PRÉCISION ABSOLUE DU GVSNETNouveau: signal disponible pour l’ensemble des systèmes de guidage en Suisse, assurant un suivi exact du sillon

EFFICACITÉ ET RENDEMENT ACCRUS GRÂCE EFFICACITÉ ET RENDEMENT ACCRUS GRÂCE

Le réseau pour les systèmes de guidage

La commande qui se trouve dans l’ac -coudoir est compacte et ergonomique.

Quatre distributeurs hydrauliquesfont partie de l’équipement de base.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

qui représente des coûts totaux d’exacte-ment 24.51Fr. par heure. En plus de cela,les Haller apprécient la plage de puissanceoptimale et la fiabilité de cette machine. Quelques critiques en revanche sontémises en ce qui concerne le poids totalautorisé. «Un tracteur de cette classe depuissance devrait permettre une tonne depoids supplémentaire. En outre, lepositionnement des prises Isobus n’est pasoptimal». Mais le tableau global restetoutefois positif. Grâce au «T7.210», lesHaller sont entrés définitivement dans l’èrede la transmission continue. En effet, ilsont également prévu d’investir dans de telstracteurs pour le segment de puissance de140 CV.

Chez l’agroentrepreneur Haller de Birrharden Argovie, la technologie de la transmis-sion continue a toujours fait l’objet d’uncertain scepticisme. «Vu que nous avons denombreux chauffeurs auxiliaires et quecette technologie de transmission ne nousparaissait pas suffisamment aboutie, nousavons jusqu’à présent toujours utilisé destransmissions conventionnelles», expliqueThomas Haller. En mars 2012, c’estpourtant bel et bien un tracteur «T7.210Autocommand» qui est arrivé dansl’entreprise, au début toutefois unique-ment en location. Equipé du relevage et dela prise de force avant, d’un freinpneumatique, de l’attelage K-80 et deplaques blanches, ce tracteur a fait

beaucoup d’heures, si bien que les Hallerse sont décidés à l’acheter. En une année, ce véhicule a effectué 1200heures, principalement pour des transportsavec diverses bennes et autochargeuses,mais également pour des travaux de semisavec une machine monograine et combinéeainsi qu’avec un cultivateur lourd. «Nousavons tous été surpris de la simplicité descommandes de ce tracteur», souligne RolfHaller. Ce «T7.210» a en outre permisd’accroître le confort de manière substan-tielle. La consommation de diesel etd’Adblue a été calculée avec minutie: parheure de fonctionnement (sur la base deces 1200 heures), la consommation s’élèveà 13.31 l de diesel et à 0.53 l d’AdBlue, ce

Echo de la pratique concernant le New Holland«T7.210 Autocommand»

A l’instar des autres constructeursde tracteurs, New Holland a aussiprofité de l’application des normesd’échappement de niveau 3b pour

adapter ses différentes séries, non seu-lement du point de vue de la motorisa-tion mais également en ce qui concernele design. Ainsi, la dénomination destracteurs «T7000» s’est muée en «T7»alors que les chiffres qui suivent le pointcorrespondent toujours à la puissancemaximale (selon ISO) que ces tracteurspeuvent atteindre avec la surpuissanceobtenue grâce au Power-Management .

Moteur FPT Le modèle «T7.210»,est équipé d’un moteur turbo NEF de sixcylindres disposant d’une cylindrée de

6.75 l. Grâce à l’injection Commonrail àquatre soupapes et au refroidissementde l’air d’admission, ce moteur déve-loppe une puissance nominale de 165CV à 2200t/min. Pour respecter lesnormes d’échappement de niveau 3b,New Holland recourt à la technique SCRet l’additif «AdBlue». Aucun compromisn’a donc été consenti au niveau de la re-circulation des gaz d’échappement. LeMotor-Power-Management (EPM) quiéquipe la série «T7» permet de dégagerune surpuissance de 35 CV au maximum

pour les travaux de transport, à la prisede force ou avec l’hydraulique. Le cou-ple maximal avec EPM atteint le niveaurespectable de 912 Nm.

Transmission continue La trans-mission mécanico-hydraulique en fonc-tion de la puissance provient des pro-pres ateliers du groupe et s’articuleautour du système à double embrayage.Pour les deux directions d’avancement,on peut régler trois plages de vitesse.L’inversion de marche peut se faire aussi

NEW HOLLAND «T7.210 AUTOCOMMAND» La série «T7000», équipée de latransmission continue, a été lancée en 2009 par New Holland. Le respect de la normed’échappement de niveau 3b a été réalisé deux ans plus tard grâce à la technologie SCRet l’«Adblue», ce qui a débouché sur la nouvelle dénomination «T7» de ces tracteurs,que l’optimisation des réglages du moteur a rendu plus économique en carburant.

Le début d’une nouvelle ère

28 5 2013 · REVUE UFA

Thomas et RolfHaller

offre une maniabilité pratiquement sanségale en tournière. Ce dispositif «Super-steer», qui permet au volant d’agir pra-tiquement comme un distributeur hy-draulique proportionnel, permet deraccourcir encore les manœuvres enbout de champ.

Au niveau de la prise de forcetrois régimes sont disponibles avec desvitesses de 540/540E et 1000t/min.L’enclenchement et le déclenchementpeuvent être opérés en fonction desmouvements du relevage arrière. Laprise de force en elle-même est équipéede la gestion électro-hydraulique del’actionnement.

Distributeurs hydrauliquesL’équipement de série comprend quatredistributeurs hydrauliques à l’arrière. Enoption, un cinquième distributeur etjusqu’à trois supplémentaires sont dis-ponibles. Les commandes peuvent êtreeffectuées depuis le levier de conduite,sur le joystick ou grâce à une bascule in-tégrée. Les tracteurs sont dotés de l’accou-

doir de commande qui a été développéselon des principes ergonomiques. Laposition de cet accoudoir peut être ré-glée électriquement et s’adapter ainsiau conducteur de manière optimale. Enplus du levier multifonctions, l’accou-doir comprend également un joystickpour la commande des distributeurs hy-drauliques, l’Intuitive Control-Panelainsi qu’un moniteur à écran tactile.

Le «T7.210» recourt à la technologieSCR et nécessite donc l’adjonctiond’Adblue.

Le relevage frontal monté de série estentièrement intégré au châssis.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

bien avec le levier à gauche du volantque par une bascule sur le levier deconduite ou par ce levier lui-même. Quatre programmes de conduite cou-

vrent un large spectre de travaux:

• En mode automatique, le régime et lerapport de transmission sont coor-données automatiquement, ce quipermet au conducteur de maintenir lavitesse sélectionnée.

• En mode tempomat, après avoir at-teint la vitesse désirée, cette dernièrereste constante.

• En mode manuel, le conducteur peutdéfinir lui-même le régime moteur etla vitesse.

• En mode prise de force, la transmis -sion assure un régime prise de forceconstant après son enclenchement.

Un aspect important du point de vue dela sécurité sur la transmission continue«Autocommand» de New Holland est lafonction «Active-Stop-Start». Si le trac-teur se met à l’arrêt, la transmission em-pêche tout mouvement en avant ou enarrière. Si le tracteur se trouve en pente,il n’y a pas de risque qu’il recule au mo-ment de redémarrer. Ces éléments desécurité sont encore renforcés par lefrein électrique de parc qui peut être ac-tivé grâce au levier de l’inverseur.

Au niveau de l’essieu avant NewHolland offre également sur les modèles«T7» l’option «Supersteer» qui permetun angle total de braquage de 65° et qui

La cabine qui dispose d’une surfacevitrée d’environ 6 m² et d’un d’niveausonore de 71 dB(A) crée un climat detravail agréable. Le siège à suspensionpneumatique, la suspension de la ca-bine et la climatisation contribuent éga-lement à un regain de confort. Un compteur analogique central in-

dique le régime moteur à gauche et latempérature du circuit de refroidisse-ment ainsi que la jauge du réservoir àdroite. Au niveau de l’affichage digital,la vitesse est indiquée à gauche; lecompteur d’heures, le régime prise deforce, la hauteur des relevages avant etarrière et le patinage au milieu et lajauge d’«Adblue» à droite. Si ce produitvient à manquer, le moteur est «bridé».Toutes ces données ainsi que d’autrespeuvent en outre être affichées sur lemoniteur compatible Isobus situé dansl’accoudoir. �

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Tests pratiques» descom ptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes inté ressées,respectivement propriétaires de ma -chines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

www.new-holland-traktoren-center-schweiz.ch

www.ufarevue.ch 5 · 13

Données techniquesNew Holland «T7.210Autocommand»Moteur: 6.75 lTurbodiesel avec FPT,six cylindres. Réservoir:330 l, Adblue 48 l

Transmission: àvariation continue avecrépartition mécanico-hydraulique de lapuissance. Système àdouble embrayage.

Prise de force:540/540E/1000.Enclenchementhydraulique avecrégulation de la miseen marche et comman-de extérieure.

Hydraulique: pompeaxiale à débit variable125 l/min (en option:140 l/min), 210 bar. 4 distributeursélectroniques. Force delevage: 8257 (arrière)et 3700kg (avant).

Dimensions: Poids àvide: 6590kg (sansrelevage avant). Poidstotal à charge:11500kg. Longueur: 4672mm.Largeur: 2338mm.Hauteur: 3090mm.Empattement:2734mm

(données fournies par leconstructeur)

REVUE UFA · 5 2013 29

KNOWHOW

30 5 2013 · REVUE UFA

tance ces prochaines années. Le Cer-cle de machines de Kirchlindach re-groupe 66 agriculteurs innovants.Selon Peter Hubacher, le «Striger»devrait travailler une surface de50ha cette année. Comme l’annéedernière, la machine sera utiliséepour la préparation du lit de se-mence de betteraves sucrières, detournesols et de maïs. De plus, ilsenvisagent de l’utiliser cet été pourla préparation du lit de semence decolza. Protection contre l’érosion,réduction de la consommation dediesel, amélioration du régime hy-

Les résultats positifs des essais me-nés l’année dernière ont convaincule Cercle de machines de Kirchlin-dach (BE) d’acquérir un outil de pré-paration strip-till «Striger» de Kuhn.«Le travail en bandes était quelquechose de nouveau pour nous», ex-plique Peter Hubacher, vice-prési-dent du Cercle de machines deKirchlindach. Après avoir constatéles résultats positifs et les nombreuxavantages de ce système sur des par-celles d’essais, les responsables duCercle de machines sont convaincusque le strip-till gagnera en impor-

Un cercle de machines mise sur le «Striger»

pour éviter le compactage du sol.Certains cantons octroient descontributions d’encouragement, à

l’instar du canton de Berne qui verse150.– Fr./ha dans le cadre du pro-gramme de promotion des sols. Lesavantages de cette technique sontconnus: pas de compactage de la se-melle de labour, labour possibleavec des roues larges ou jumelées,sécurité de rendement maximale. Les charrues OnLand de chez Al-thaus, l’importateur des machinesde travail du sol Pöttinger, sont aubénéfice d’une tradition longue deplus de vingt ans. Les nouvellescharrues des séries «Servo 35» et«Servo 35» de Pöttinger peuvent

être commandées dans une versionOnLand. Elles disposent d’un centrede réglage «Servomatic» retravailléqui permet à l’utilisateur de laboureraussi bien en roulant dans le sillonque sur le sol non travaillé (OnLand)sans subir de traction latérale. Parailleurs, les charrues OnLand dispo-sent de toutes les caractéristiquesdes séries «Servo» classiques.

Althaus SA Ersigen,3423 Ersigen� 034 448 80 00www.althaus.ch

Dans le mode cultural convention-nel, la charrue OnLand constitueune des mesures les plus éprouvées

Le labour OnLand en vaut la peine

drique du sol, réchauffement du solplus rapide et débit de chantier im-portant sont les avantages du strip-till par rapport aux techniquesconventionnelles. Le «Striger»constitue une base idéale pour lamise en œuvre des exigences liées àla préservation des ressources pré-vue entre autres dans la nouvelle po-litique agricole 2014-2017. Cettemachine permettra de participer auxdifférents programmes prévus dansce domaine. Dans les faits, le strip-till dispose d’un important potentieldans les zones de grandes cultures

de Suisse. Le «Striger» de Kuhn estdisponible en version 4 à 12 rangs,pour des interlignes de 45 à 80cm.Ces machines sont équipées d’unesécurité non-stop hydraulique.

Kuhn Center Schweiz, 8166 Niederweningen� 044 857 28 00www.kuhncenterschweiz.ch

du mode de travail ou commandésindividuellement via la console decommande. La lumière «froide» desdiodes LED assure un contrastemaximum et un éclairage optimaltout autour de la remorque. Le sys-tème «Profi Cam 3» et son écran de7" installé dans la cabine du tracteuraméliorent encore la perception desabords de la remorque. Jusqu’à qua-tre images présentant différentesperspectives peuvent être affichéesen même temps à l’écran pour visua-liser à tout moment la zone situéederrière la remorque. La «Cargos»

Nouvel éclairage et autres nouveautés sur la «Gargos»En lançant la «Cargos» en 2010,Claas a entièrement renouvelé leconcept de la remorque autochar-geuse combinée: l’unité de coupe etles rouleaux doseurs se démontenten seulement 15 minutes, ce quipermet de gagner trois tonnes de ca-pacité de charge pour le transport del’ensilage. Cette saison, les re-morques autochargeuses combinées«Cargos» ont été dotées de nom-breuses évolutions afin de gagner enconfort de travail et en mainte-nance. Le kit d’éclairage à LED dis-ponible en option accroît le confort

de travail lorsqu’il fait nuit. Il com-prend onze phares à LED montés auniveau du pick-up, de la chambre decoupe, à l’intérieur de la remorqueainsi que sur les côtés et à l’arrièrede la remorque. Les phares sont ac-tivés automatiquement en fonction

propose deux nouveautés très pra-tiques: la première concerne lesporte-couteaux situés à droite et àgauche du bâti de la remorque, per-mettant d’avoir toujours à disposi-tion un jeu de couteaux fraîchementaffûtés; la seconde est l’imprimanteIsobus pouvant servir à imprimer di-rectement chez le client un ticket re-prenant les données de chantier.

Serco Landtechnik SA4538 Oberbipp� 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

1 LITRE PAR HECTARE La barre de coupe de Lely est conçue de manière intelligente et nécessite nettement moins de puissance tout en disposant d’une force de frappe très élevée.

Samuel Stauffer & Cie 021 908 06 00

Economiser du carburant!

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

32 5 2013 · REVUE UFA

biner ces technologies avec d’autresdéveloppements.Dans le cadre de ces accords, BayerCropScience accordera à Monsantola possibilité de tester des technolo-gies de lutte contre la chrysomèledu maïs et de tolérances aux herbi-cides dans le cadre de ses projets dedéveloppement.

400 Mio investisMonsanto investit 400 Mio de $dans son site de développement deChesterfield Village. Les nouvelles

CorrigendaUne erreur s’est glissée dans l’enca-dré sur le concentré nutritif Landorparu à la page 39 de la précédenteédition de la Revue UFA. Les teneurscorrectes de cet engrais sont 6.8NH4, 13.7 K2O et 0.1 MG.

DuPont progresseSur le premier trimestre, le bénéficeatteint 3.35 milliards de dollars. Cerésultat découle de l’importante de-mande pour les produits agricolespendant la saison des semis qui apermis de dégager un chiffre d’af-faires de 10.4 milliards de francs.

Licence OGMMonsanto a accordé à Bayer Crop -Science une licence payante pour lestechnologies Genuity® RoundupReady 2 Yield® et Genuity® Roun-dup Ready 2 Xtend™ pour le sojaaux USA et au Canada. De plus,Bayer a obtenu une licence payantepour la technologie Intacta RR2PRO™ pour le soja au Brésil avecune option pour d’autres paysd’Amérique latine dans le futur.Sous certaines conditions définies,Bayer CropScience peut aussi com-

Le nouveau cépage Divico, est lefruit d'un croisement entre le Gama-ret et le Bronner, une obtention del'Institut de Freiburg (D) porteusedes gènes de résistance au mildiouet à l'oïdium provenant de vignessauvages américaines et asiatiqueset sélectionnée après croisementssuccessifs avec des variétés euro-péennes destinées à améliorer lesaspects qualitatifs. Le programmede sélection d'Agroscope a générédes milliers de descendants triésdans un premier temps en fonctionde leurs caractéristiques de résis-tance. À chaque croisement, 3 à 5 %seulement des descendants fontpreuve d'une résistance suffisante.Agrosocope a développé des

marqueurs biochimiques de résis-tance pour permettre de détecter

l'année même du semis les candi-dats intéressants. Les génotypes ré-sistants au mildiou synthétisent dessubstances très toxiques pour ce pa-thogène comme les viniférines, dé-rivées du resvératrol. Ces composéspossèdent en outre des propriétésantioxydantes favorables à la santéhumaine, qui se retrouvent dans levin. Divico présente une résistanceélevée au mildiou, à l'oïdium et à lapourriture grise.Les mérites de Divico ne se limi-

tent pas seulement à sa bonne te-nue face aux maladies: sa vigueur re-lativement élevée et son portsemi-érigé le prêtent bien au palis-sage et sa productivité moyenne,comparable à celle du Gamaret, nenécessite pas de régulation systéma-tique de la récolte. En revanche,

avec son débourrement, sa floraisonet sa véraison relativement pré-coces, une protection contre les oi-seaux peut s'avérer nécessaire dansles situations à risques.

Divico, un premier cépage multi-résistant

installations comprenant des cham-bres climatiques, des serres, des la-boratoires et des bureaux adminis-tratifs constitueront des postes detravail pour 675 personnes supplé-mentaires. Cet investissement estsoutenu par l’état du Missouri et leComté de St-Louis. Le site de Ches-terfield Village occupe actuellementenviron 1000 personnes.

Syngenta: vente en hausseLe chiffre d’affaires de Syngenta aprogressé de 6% sur le premier tri-mestre pour atteindre 4.6 milliardsde dollars. Toutes les régions enre-gistrent des augmentations, malgrédes conditions de semis difficilesdans certaines parties du monde.L’introduction de nouveaux produitset la forte demande pour les se-mences contribuent à ce résultat.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

diale. Les experts de l’économies’attendent à une légère reprise dela conjoncture après le calme dusemestre passé. En Europe centra-le et du Nord, les perspectives po-sitives sont surtout attendues dansle secteur de la construction.Le temps humide de l’automne

et l’hiver difficile avec des chutesde neige à basse altitude jusqu’enmars, suivie de périodes de dégelont rendu difficile la productionde bois, ce qui a réduit de manièresensible l’offre de bois pour l’in-dustrie forestière. En raison desstocks de bois rond inférieurs à lamoyenne détenus par les transfor-mateurs, une pénurie de bois estattendue pour cet été. Il est doncrecommandé aux propriétaires deforêts d’adapter, selon leur possi-bilité, leur production de boispour couvrir les besoins supplé-mentaires.

Avec le temps humide de ces der-niers mois, le bois brut manquedans toute l’Europe de l’Ouest.Cette situation a forcé les respon-sables de l’économie forestière deFrance, d’Allemagne, d’Autricheet de Suisse à se réunir le 19 avril2013 à Zurich pour discuter de ceproblème. Les thèmes de la me-sure en usine et de la certificationont été abordés.L’hiver n’a pas été dur que du

point de vue météorologique,mais aussi pour l’économie mon-

Faible approvision-nement en bois

REVUE UFA · 5 2013 33

Suiteà la page 38

Bourse aux bonnes affairesMotormäher Rapid 505, neuwertigmit Sitzwagen «Burekönig» MotorHonda + Balken neu, Bandeingraserund Antrieb kaum benutzt, robusteund bewährte Technik� 079 713 9505

Abluftbogen für Ventilator 2 Stück,neu, Durchmesser 45 cm zusammenFr. 50  � 031 879 20 10

Mistkran Griesser 1715 mit vielenOptionen, Jg. 2004, 222 h, 4-fach hydr. Abstützung, Teleskoparm1 m, Mistgreifer, Lasthaken, Beleuch-tung, Betriebsstundenzähler, hydr.Bremsen, Anhängekupplung, sehrguter Zustand � 079 316 60 67

Motorenverlängerungskabel 20 mmit I25 Stecker und Kupplung Fr. 50� 079562 39 16

Doppelrad für 28 Zoll Rad und für 20 Zoll Rad, System Müller� 041 480 28 36

Motormäher Bucher M500 mitBandeingräser � 071 222 57 07

Pumpfass Schweizer, 7000 l,Zentrifugalpumpe., elektr. Weitwurf-düse, grosse Bereifung, neuwertigerZustand � 079 745 26 91

Rohrmelkanlage DeLaval für 26Kühe, komplett mit 4 Milkmaster-Melkggregaten, Selbstabnahme;Milchtank Griesser Savoy Typ 2000RK-C4, 2100 l, inkl. Kühlaggregat undSelbstreinigung auf Mai 2013, RaumSchaffhausen � 079 383 50 59

Jauchemixer Vakutec, 3 Meter mit12 PS Motor, Mixer in einemneuwertigen Zustand da er nur weniggebraucht wurde, Besichtigung in8732 Neuhaus möglich� 079 521 07 53

Brennholz, trocken, ca.50 cm lang; VW PassatKombi, 102 000 km, AHKabnehmbar, ab PlatzFr. 1400 Kt. SG� 079 464 69 61 oder � 079 464 69 61

Silogabel Wigger, 3 Jahrealt, guter Zustand Fr. 3700;Milchwärmer mitKrohmstallkessel Fr. 80; 2 Mäusefallen Fr. 80;Milchkannen 20 und 40 l,Käserei tauglich pro StückFr. 150� 079 575 25 52

Frontmähwerk Titan 215;Heugebläse, Ø 55 cm,Rohr Ø 40 cm; Maishack-gerät, 2-reihig; RäderKleber, 3 Radial, 230/95R40 � 052 337 32 56

Düngerstreuer Rauch ZSA,600 l, 2-Scheiben hydr.Fr. 2500; Plattformwagen2, 3 m x 4.1 m Fr. 300;Kartoffelwalmgerät4-reihen Fr. 800 Kt. Bern� 079 271 93 59

Bandeingraser Balken,1.9 m, Ausleger zu Rapid606; Ladegerät Trunken-

polz ALG80; Ferkelauto-maten Suevia ChromstahlAggregate Surge Melotte� 034 493 34 18

Zetter Deutz-Fahr KH2.52, Jg. 96, eingestelltseit 09, guter ZustandFr. 1050� 071 633 31 49

Saem. NordstenNS1025m. elektr.Fahrgassenschaltung;Viehputzmaschine Hata� 078 640 94 61

Dosiergerät Muli Vitessemit Abstellautomatik und

Wakumregler; HeugebläseWild; Traktor Fendt 280Smit Fronthydraulik undZapfwelle Betr. Std. 4530,Jg. 1998; MotormäherAebi AM 41, Jg. 2009;Frontmähwerk Sip Roto281F, Jg. 2010; MistzetterMuli B45 6.3 M3;Messerschleiffapparat;Front-Heckschwader Fell� 079 251 60 97

Suite de la page 18

Les derniers films en ligne

pour l’agriculture sur revueufa.ch

La Revue UFA vous fait son cinéma sur revueufa.ch

PatrickGutknecht

aux besoins du marché. Les centrales detri et de conditionnement travaillent se-lon les désirs des clients et sont flexi-bles.Il s’agit de convaincre quotidienne-

ment la clientèle avec des légumes depremière classe et d’assurer une excel-lente disponibilité.

Qualité primordiale Le respectdes exigences légales concernant l’hy-giène des produits alimentaires est évi-dent. Les plateformes et les producteurssuivent ensemble une politique de qua-

Les centres de prestations fenaco deIns, Charrat et Sursee lavent, prépa-rent et conditionnent des légumesfrais. Ils fournissent des clients dans

toute la Suisse, dont les canaux internesde restauration et de commerce de dé-

tail comme le groupe frigemo ou les ma-gasins Volg et Landi. Il est nécessaire des’organiser pour répondre aux exigencesélevées des clients, des grossistes et desdétaillants concernant la qualité et lasouplesse des livraisons. Pour cela, il estindispensable de disposer de produc-teurs et de vendeurs de légumes perfor-mants et flexibles.

Rôle de fenaco fenaco SociétéCoopérative est propriété des paysanssuisses au travers de leurs participationsaux LANDI. Son but premier est une col-laboration équitable et transparenteavec les producteurs et les clients. Au-jourd’hui, fenaco ne se considère pluscomme un intermédiaire classique dansle secteur des légumes frais, maiscomme un prestataire de services pourla reprise, le conditionnement et la lo-gistique. Le secteur Légumes gère un as-sortiment complet de légumes. L’orga-nisation échelonnée des cultures miseen place avec les producteurs favoriseune production écologique et confrome

MÉTÉO ET MARCHÉ Le secteur des légumes frais subit d’importantes variations del’offre et des prix, majoritairement dues aux conditions météo. Le long hiver que nousavons connu a retardé la production et exigé des importations régulières pour couvrirles besoins du marché. Le rôle des centrales de stockage et de conditionnement est deréguler ces variations de l’offre pour répondre au mieux aux attentes des clients.

Frais et sains, naturellement suisses

Légumes sainsLes légumes sont pauvres en calories etne contiennent pratiquement pas degraisse et en général que peu d’hydratesde carbone. Ils renferment par contreplus de vitamines, de minéraux et defibres alimentaires. Pour couvrir lesbesoins corporels, trois portionsquotidiennes de 120g de légumessuffisent.

PRODUCTION VÉGÉTALE

34 5 2013 · REVUE UFA

Concrètement: 95% des légumes suissesremplissent les exigencesde «Suisse Garantie».

Ce qui signifie:

• 100% produits en Suisse

• 100% transformés en Suisse

• Pas de génie génétique

• Respectueux de l’environnement

• Contrôlés régulièrement

1850 exploitations produisent 95% del’offre suisse:

• 250000 tonnes de légumes fraissuisses

• 70000 tonnes de légumes de gardesuisses

• 46000 tonnes de légumes industriels

La fraîcheurSur le marché, elle est au centre des préoccupations. Pour que lamarchandise arrive rapidement et dans les meilleures conditions auxclients, différents travaux comme la préparation et le lavage sont déjàexécutés par les producteurs pendant ou juste après la récolte. Latâche des centres de prestation est finalement de conditionner leslégumes selon les souhaits des clients et de livrer la marchandise dansles délais prévus.

Début de la saison Pour pouvoir commencer la saison le plus tôt possible avec deslégumes indigènes, les producteurs ont consenti à d’importants effortsfinanciers et techniques. D’une part, les investissements dans desserres et des tunnels de production ont été importants ces dernièresannées, d’autre part, l’utilisation de voile/plastiques tente de réduireles lacunes entre la production sous serres et le début de la productionen plein champ.

Changement de phaseAvec le passage entre la phase libre et limitée, le printemps est aussiune période très intense pour la régulation des importations. Ici, desannonces obligatoires sérieuses jouent un rôle déterminant. Il est aussidemandé aux autorités d’avoir du doigté pour trouver une solutionacceptable aux différents groupes d’intérêt. Parce qu’un petit sur- ousous-approvisionnement du marché peut engendrer d’importantesvariations de prix.

PRODUCTION VÉGÉTALE

REVUE UFA · 5 2013 35

Auteur Patrick Gutknecht, fenacoProduits du sol, 3001 Berne

www.ufarevue.ch 5 · 13

lité conséquente. Les système AQ etSuisse Garantie/Swiss GAP permettentde remplir les dispositions et exigenceslégales. La traçabilité des produits estassurée jusqu’au producteur.

Dur mais cordial Les exploitationsde production sont aujourd’hui plusgrandes qu’auparavant, et la culture deslégumes est coûteuse. Serres, technolo-gie d’irrigation, main-d’oeuvre et fer-mage sont chers. Les fournisseurs pro-

ploitations maraîchères suisses produi-sent 370 millions de kg de légumes avecplus de 100 cultures différentes. La sur-face maraîchère a légèrement augmentéces dernières années. La surfacemoyenne par exploitation a aussi pro-gressé. La branche réagit ainsi à la crois-sance de la concurrence et de la pressionsur les prix. La tendance va clairementvers des exploitations plus grandes etplus spécialisées.

Des produits exigeants Mêmedans le petit pays qu’est la Suisse, le che-min parcouru par les légumes entre lechamp et l’assiette est plus long qu’onle pense. Les légumes sont parmis lesproductions agricoles les plus intensiveset les plus exigeantes. Ils passent par denombreuses étapes: semis, soins, ré-colte, lavages, découpes, emballage,transports et ventes. La météo, les tem-pératures, les maladies et les ravageursont plus d’incidence sur la réussite éco-nomique de ces cultures que pour lesautres productions.

Soutenir les produits suissesMalgré cela, les politicens discutentd’une ouverture des frontières aux lé-gumes étrangers pendant la principalepériode de production indigène. Lesmaraîchers suisses estiment toutefoisque la clientèle suisse est prête à payerun prix légèrement supérieur pour deslégumes croquants issus de cultures res-pectueuses de l’environnement. Ils por-tent donc aujourd’hui déjà une atten-tion particulière à la qualité et à unemballage sur lequel l’origine suisse estbien reconnaissable. Les produits suissessont à la mode. �

viennent principalement de la région.Toutefois, durant la phase de transi-tion, il est fait appel aux maraîcherssuisses et étrangers. Une part impor-tante de la mécanisation est partagéeentre plusieurs exploitations, ce quipermet de recourir à de grandes ma-chines performantes et d’atteindre debons taux d’utilisation. La pressionpermanente de la concurrence et lesmarchés saturés compliquent la tâchedes nouveaux maraîchers. De plus,l’avenir des maraîchers s’annonce dif-ficile. En effet, les accords de libre-échange prévus avec l’UE pourraientcompromettre l’existence de beau-coup d’entre eux.

Consommation à la hausse Au-trefois, le travail était physiquementéprouvant et les travailleurs avaientdonc besoin de repas riches en hy-drates de carbone. Les légumesn’étaient servis qu’en tant qu’accom-pagnement. En 1990, les Suisses neconsommaient que 60kg de légumespar année et par habitant. Depuis, leseffets bénéfiques sur la santé de laconsommation régulière de légumes aété scientifiquement prouvée. De plus,le nombre de personnes effectuant untravail physiquement pénible a baissé.Les besoins en hydrates de carboneont donc diminué alors que les besoinsen vitamines, minéraux et fibres ontaugmenté. Ces deux dernières décen-nies, la consommation de légumes aprogressé d’un quart pour atteindre85kg par année. Les premières placesdu podium sont occupées par les to-mates, les carottes et les laitues eis-berg. Pour la santé, cette consommation

est cepandant toujours insuffisante:une consommation annuelle de109,5kg de légumes par personne etpar année est en effet recommandée.

Des exploitations plus grandeset spécialisées Quelque 2000 ex-

Les cultures maraîchères sontintensives et exigeantes. Denombreuses étapessont nécessaires avantque les légumesn’arrivent sur la tabledu consommateur:récolte, lavage,emballage, transport,etc.

L’utilisation denon-tissé permet

de faire le jointentre les pro -ductions sous

serre et en pleinchamp.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Markusvon Gunten

36 5 2013 · REVUE UFA

Le champignon responsable de l’oï-dium (Peronospora destructor) estla maladie la plus dangereuse pourles oignons dans notre zone clima-

tique. Cette maladie a une grande in-fluence sur le rendement et la qualitédes oignons. La résistance au stockageest aussi fortement réduite par la mala-die. L’oïdium est favorisé par différentsfacteurs. L’un d’eux est la contaminationpar les parcelles d’oignons d’hivercontaminées ou la contamination pardes spores contenues dans le sol qui in-fectent les nouvelles plantes. Il est aussipossible que l’infection soit déjà pré-sente sur les semences. Mais l’utilisationde semences «normales», traitées avecThiram résout le problème pendant lalevée de la culture.

Développement Des pluies fré-quentes et d’importantes rosées, desnuits fraîches avec des journées moyen-nement chaudes (15 à 20°C) sont desconditions optimales pour la propaga-tion de l’oïdium. L’oïdium se reconnaitaux taches ovales allongées couvertesd’un tapis de spores violet-gris. Entre lapremière infection et la production despores, il s’écoule entre 10 et 16 jours.La sporulation d’une zone contaminéedure ensuite 1 à 2 jours durant lesquelsles sporanges se développent la nuit etsont libérés la journée. Les spores peu-vent ensuite être transportées par levent sur de longues distances et conta-miner des parcelles très éloignées. La sé-cheresse, associée à des températuressupérieures à 27°C, réduit la formationde spores à un minimum. Le moment et la virulence de l’infec-

tion sont fortement liés aux conditionsmétéorologiques et sont localement dif-

férents. Dans des régions où la cultured’oignon d’hiver est importante, lespremières infections peuvent avoir lieudéjà à la fin mars. Si les oignons d’hiverne sont pas importants dans la région,les premières infections sont attenduesen mai. Des contrôles réguliers des cul-tures sont indispensables dès la levée dela culture pour éviter les mauvaises sur-prises.

Prévention En cultures d’oignon, ilfaut porter une attention particulière auséchage rapide des plantes après lesprécipitations ou les rosées impor-tantes. Il convient donc, quand c’estpossible, de privilégier les parcelles ou-vertes aux vents. La germination desspores ne peut survenir que sur desfeuillages humides pendant la nuit. Lesarrosages ne doivent donc intervenirque le matin tôt. Les enherbements im-portants empêchent le séchage rapidedes plantes, il est donc important degarder les cultures d’oignon aussi pro-pres que possible. Une fumure azotéecontenue et des peuplements pas tropdenses sont d’autres paramètres qui ré-duisent le risque d’infection.

Le choix variétal et la densité de semisne permettent de réduire le risque d’in-fection par l’oïdium que faiblement.Seules quelques variétés sont résistantesà l’oïdium et des densités de semis tropfaibles risquent d’engendrer des modi-fications non désirées du calibre des oi-gnons. Malgré toutes les mesures pré-ventives, la lutte chimique reste aucentre des mesures de lutte contre lapropagation de l’oïdium des oignons.Pourtant, vous pouvez aider votre cul-ture à rester saine le plus longtemps

possible et obtenir un rendement et unerésistance à la conservation maximale.

La lutte chimique contre l’oïdiumde l’oignon doit être préventive. Il estplus facile de protéger des plantessaines que de les guérir. Les traitementssont les plus judicieux juste après lesplus fortes précipitations en raison durinçage de la matière active qui engen-dre une augmentation du risque decontamination. L’intervalle entre lestraitements varie en fonction des condi-tions météorologiques et des produitschoisis. En cas de pression particulière-ment élevée, un intervalle de 5 à 7 joursentre les traitements est nécessaire.Comme pour la lutte contre le mildioude la pomme de terre, les produits sys-témiques ne devraient être utilisés quepréventivement, au risque de dévelop-per une résistance rapide du champi-gnon face à ces matières actives. Lors del’apparition des premières contamina-tions, il faut passer aux produits decontact ou translaminaires.

DES OIGNONS SAINS La stratégie consiste à maintenir l’oïdium aussi loin que possible des oignons et le plus longtemps possible. La mise en œuvre de mesures culturales comme le choix de la variété, de la parcelle et la densité de semis doiventsoutenir la stratégie de lutte chimique pour réduire au minimum les risques pour laculture.

Lutte contre l’oïdium

Pellicule de spores de mildiou sur une tiged’oignon.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Markus vonGunten, Servicetechnique protectiondes plantes, 3421Lyssach

www.ufarevue.ch 5 · 13

leuses, l’ajout de mouillant peut engen-drer de la phytotoxicité (brûlures, jau-nissement). Lors de l’utilisation d’en-grais foliaire, aucun agent mouillant nedoit être utilisé. �

face des feuilles, ce qui est particulière-ment important sur les feuilles d’oignonen pleine croissance. Mais attentionavec les mélanges multiples et les produits avec des formulations hui-

Application En plus du choix duproduit de traitement des plantesadapté, d’autres facteurs importantscomme le moment d’application, laquantité d’eau, la répartition du produitdans la culture et la technique d’appli-cation sont décisifs pour le succès oul’échec d’une application. Les applica-tions ne doivent intervenir que sur descultures sèches et en absence de vents.Ceci permet d’éviter les pertes par écou-lement et par dérive. En cas de températures trop hautes

ou d’humidité de l’air trop faible, d’au-tres pertes peuvent survenir et réduirefortement l’effet de l’application. Lorsdu choix de la quantité d’eau, il faut te-nir compte de l’état de la culture. Au dé-but de la période de culture, jusqu’àenv. huit semaines après le semis, desquantités d’eau de 400 à 500 litres sontjudicieuses. Ensuite, lorsque la massefoliaire des oignons augmente, la quan-tité d’eau peut être progressivementaugmentée à 1000 l. Pour améliorer l’efficacité, l’utilisa-

tion ciblée de mouillant (p.ex. Etalfixpro, Break-Thru) est appropriée. Cesproduits provoquent une baisse de latension superficielle de l’eau qui engen-dre un étalement des gouttes à la sur-

Culture d’oignons juste avant la récolte. Les fanes sont déjà cassées. Source: Agrarfoto.com

Recommandations• Planifier la culture pour que lepeuplement sèche rapidement.

• Fumure N adaptée.

• Traitement seulement sur des oignonssecs.

• Dans la mesure du possible, n’appli-quer les produits qu’en absence devent et par températures moyennes.

• Adapter la quantité d’eau au stade dela culture. (min. 400– 500 l/ha)

• Utilisation des agents mouillantsadaptée au mélange. (Attention en casde mélanges multiples)

• Choix de produit adapté à la saison.

Contribuer à une protection des végétaux durable avec les trichogrammes. Simple à utiliser et écologique.

Maintenir la pression de la pyrale à un faible niveau grâce à l’utilisation en commun de trichogrammes.

Commandez dès maintenant.

UFA-Samen Nützlinge, Nordring 2CH-4147 Aesch BL – Tél 058 434 32 82

[email protected] – www.nuetzlinge.ch

38 5 2013 · REVUE UFA

MaishackgerätGaspardo, 4-reihig mit2 Düngerkästen, fürReihendüngung, guterZustand, einsatzbereitFr. 2500� 079 211 01 24

4-Rad Zysternenwa-gen, 6400 l Nenninhalt,lebensmittelecht,luftgebremst, beideAchsen gelenkt, sehrguter Zustand, z.B.ideal als Tränkefass usw.� 078 879 74 77

Scheibenegge JohnDeere BW 3m V-form3punkt anh, guterZustand Fr. 3300� 071 633 31 49

Gartenplatten,40 x 60 x 6 cm Beton,sehr schön Fr. 4/Stk.� 0763304160

Batterien Optima, neu,Lieferungskosten Fr. 20,Verkaufspreis Fr. 250� 076 330 41 60

Filter, Oelfilter,Hydraulikölfilter, etc. zuWelte Forstschlepper� 076 330 41 60

Motormäher AebiAM60 mit Mähbalken,1.90 m; Bandheuer;Doppelrad, alles ingutem Zustand� 071 931 13 62

Mähwerk BCS DuplexGold Doppelmesser-mähwerk, 2.4 m,hydraulischer Aushub,inkl. Anbaurahmen fürEinsatz mit DR, geringerKraftbedarf, Vorführma-schine, 10 HA, Fr. 200� 077 438 90 88

Federzahnegge Zauggmit Dopelkrümmlerund Flachwalze, 2.7 mFr. 800� 031 859 41 63

Sähmaschine Isaria2.5 m mit Schlepp-scharen und Fahr-gassenschaltung, guterZustand Fr. 600 Kt. TG� 078 614 77 07

Heukran Küger,teilrevidiert, sonst guterZustand Fr. 7800� 078/6147707

Ladewagen Hamster8025, Jg. 86, Pick-uprevidiert, neuer Boden,Tandemachse, 25m3Inhalt, voll funktions-fähig Fr. 4800 KT BE� 078 718 59 32

Brennholzfräse, 3 PSFr. 150; NetzviehüterFr. 120; 120 Kunstoff-weidpfähle, neu,Fr. 3/St.; LadewagenFr. 200; HeugebläseLanker mit Rohren,10 PS Fr. 120; Druck-fass Bauer, 4500 lFr. 3700; LKW-Ein-achsanhänger, 8 t,12 m3 Fr. 2000� 052 336 11 37

Dammformer Baseliermit Hangsteuerung;Hitch zu KreiseleggeFalc; kleines Förder-band; Stabwalze 3 m;Kartoffelaufnahme-band� 079 395 92 59

KompostschrederWillibald 165 PS mit

Aufbaukran undAustragsband; LKW-Anhänger 6 x 2.3 m,Aluläden; LKW-Wech-selpritschenanhänger,18 t� 079/3548673

Kartoffelvorkeimkist-chen 40 x 60 cm, Holzguter Zustand, 400 St.,Fr. 1/St.� 052 685 29 80 oder� 079 388 36 06

Kartoffelwaschma-schine Fr. 1500� 052 685 29 80 oder� 079 388 36 06

2-Schar PflugKverneland, 4 Scheibenseche und Vorschäler� 052 685 29 80 oder� 079 388 36 06

Viehwagen, 7.2 m x2.3 m, für Traktoren-zug, Alu; Weidefutter-krippe für KälberKt. SH� 079 586 07 71

Futterraufe mit Krippefür 8 GVE� 079 646 33 58

Heugebläse mitVerteiler, 14 mStreulänge Fr. 1000� 041 988 23 62

Milchtank, 600 l,stationär mit Kühlag-gregat, günstig� 076 347 75 14

Schubstangenentmis-tung Kolb; 2 Motorenund div. Ersatzteile� 081 785 14 77

Traktor MF 6180,Jg. 96, 5700 h, Klima,Fh+Fzw, Druckluft,Saurer 2DM für Teile; 2ScharPflug Otthalbautomat; 3 mKreiselegge Kuhn fürTeile; Ballensammel-wagen, Dreieckswagenfür Welger Presse;KompoststreuerHeywang 8 t, TandemPreis nach Absprache� 079 729 45 22 oder� 052 649 13 35

Renault Megane,1.5 dci Diesel, weiss,Kombi. Klima, Jg. 2006,140000 km, sehrspahrsam Fr. 6500� 079 729 45 22

Uniforest 85H mitFunk, RobusteSeilwinde mit elektro-hydraulischer Steue-rung, hohe Zugkraft8.5 t, Schildbreite1.8 m, inkl. Gelenkwel-le, Forstfunk Terra,Sägenhalterung, untereUmlenkrolle usw.Vorführwinde, Jg. 2012Fr. 10500� 077 438 90 88

Kehrmaschine HakoHamster 800V, Benzin -motor, Fahr antrieb vor.-und Rück wärts, Arbeits -breite 81 cm, ab ServiceFr. 1800; Wisch -maschine HakoHamster 700E,

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 41

Suite de la page 33

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

PRINCIPAL + SUCCESSOR T Le mélange fort pour un maïs propre :

- Efficace contre les millets- Effet résiduaire durable- Application souple

N’hésitez pas à contacter nos spécialistes pour l’agriculture suisse, nous sommes là pour vous.

pour l‘agriculture suisseLe meilleur du monde

Essais

Analyses

Homologations

Conseils

Nouveaux produits

Disponibil ité des produits

Distribution

Formation continue

Stähler Suisse SAHenzmannstrasse 17A 4800 ZofingenTél. 062 746 80 00 Fax 062 746 80 08www.staehler.ch

REVUE UFA · 5 2013 39

L’alternariose peut survenir déjà tôtdans les cultures de pommes deterre. Des hivers doux et des étéchauds avec des humidités suffi-

santes favorisent la propagation de cechampignon. Le choix d’un fongicide ef-ficace, le début des pulvérisation et l’in-tervalle entre deux traitements sont lesbase d’une lutte efficace contre cettemaladie. Depuis plusieurs années, l’al-ternariose cause des pertes écono-miques toujours plus importantes auxcultures de pommes de terre. La mortprématurée des feuilles engendre despertes pouvant atteindre 40%. Cespertes sont consécutives de la baisse desteneurs en amidon des pertes pendantle stockages liés à l’infection des tuber-cules à la récolte. L’alternariose est cau-sée par deux agents pathogènes, Alter-naria alternata et Alternaria solani. Auchamp et à l’oeil nu, il est impossible dedifférencier les deux champignons.

Biologie Le champignon survit sousforme de mycélium ou de spores sur desrestes de plantes, sur les adventices oudirectement sur le sol. Les plantes-hôtesfréquentes sont par exemples le trèfle,la luzerne, le chiendent, la moutarde, lecolza, les céréales, le maïs et les lé-gumes. Ses chances de survie sont meil-leures sur les terrains secs et sableux quesur les sols riches en matières orga-niques et argileux. Les premières infec-tions peuvent déjà avoir lieu deux à troissemaines après la levée. Donc dans laplupart des cas avant les attaques demildiou. Pendant plusieurs semaines, lepathogène se concentre sur les feuillesdes étages inférieurs. Dès que les condi-tions climatiques lui sont favorables,que les températures sont élevées et

que l’humidité est suffisante, le cham-pignon se propage sur toute la plante.Les spores sont disséminés à partir desfeuilles inférieures par les éclaboussuredes gouttes d’eau. Le développementépidémique est observable lorsque lestempératures sont supérieures à 25°C etque les feuilles sont rendues humidespar la rosée ou la pluie. Généralement,les rotations courtes favorisent l’alterna-riose.

Dégâts Des taches nécrotiquesbrunes à noires, éparpillées et trèsnettes, se forment sur la face supérieuredes feuilles. Leur diamètre varie dequelques millimètres à deux centimè-tres. À l’oeil nu, on distingues des cer-cles concentriques caractéristiques de lamaladie à l’intérieur des nécroses. Dans

les stades avancés, les parties atteintespeuvent tomber ou se déchirer. Les

LUTTE CIBLÉE CONTRE L’ALTERNARIOSE Cette maladie est une menace réellepour les cultures de pommes de terre. Elle se développe très tôt dans la saison avantd’exploser quand les températures et l’humidité lui sont favorables. Pour éviter des pertes économiques considérables, la mise en place d’une stratégie de lutte spécifique,régulière et basée sur plusieurs matières actives est absolument nécessaire.

Menace sérieuse

ThomasKämpfer

PRODUCTION VÉGÉTALE

Développement tardif:la maladie a déjàatteint les feuillessupérieures, certainessont même déjàmortes.

Résumé:• La lutte contre l’alternariose commence rapidement après la levée

des pommes de terre

• Les produits contenant du mancozeb et du chlorothalonil font partiede la stratégie

• Application fongicide préventive avec des fongicides spécifiquesalternariose six à huit semaines après la levée

• Connaître les particularités des variétés pour évaluer correctement lesrisques

• Contrôles régulier des cultures

• Maintenir la protection et respecter les intervalles entre les applica-tions

• Eviter la formation de résistances, alterner les produits

• N’appliquer les produits contenant de la strobilurine que max. 3 fois par saison

feuilles sèchent et meurent. Les tigesont des taches superficielles brunes etsèchent. À la récolte, les tubercules peu-vent être infectés par les parties aé-riennes contaminées. Des pourrituressèches sont alors constatées sur la peaudes tubercules lors du stockage. Les par-ties atteintes présentent des taches fon-cées qui peuvent atteindre plusieursmillimètres de profondeur.

Moyens de lutte Pour contenirl’alternaria, trois points doivent être res-pectés.

Premier point:Les nombreuses variétés disponibles surle marché suissse présentent des sensi-bilité différentes à l’alternariose. De ma-nière générale, les variétés tardivescomme Markies, Panda et Gourman-dine sont plus sensibles que les variétésprécoces. Ceci est lié à la dissémination

des spores qui a lieu principalement enjuillet et août. Les variétés Agata, Anna-belle, Charlotte et les variétés Lady doi-vent être attentivement surveillées. Cesvariétés ne supportent aucune erreur enraison de la grande sensibilité de leurfeuillage à l’alternariose et de leur forteréaction en situation de stress.

Deuxièmes points début de la pulvérisa-tion:Comme Alternaria infecte les plantesdéjà deux à trois semaines après la le-vée, les traitements doivent commencertrès tôt. En fonction des conditions mé-téo, les premiers traitements intervien-nent lorsque la plante fait la hauteurd’un poing. La lutte passe par l’applica-tion de produits contenant du manco-zeb et du chlorothalonil. Mancozeb estprésent dans beaucoups de préparation,en mélange ou en solo. Ne jamais des-cendre à des dose inférieure à 1kg/ha

sous peine de perdre en efficacité. Lapratique a démontré que l’applicationsimple d’une de ces deux matières ac-tives ne permet pas de contrer Alterna-ria. Il est donc important d’appliquer unfongicide anti-alternariose de manièrespréventive dans les six à huit semainesqui suivent la levé. L’azoxystrobin (Ami-star), la difenoconazol (Slick, Bogard,Sico) et la trifloxystrobine (Flint) produi-sent les meilleurs résultats.

Dernier point important, l’intervalle en-tre les traitements:L’intervalle entre les pulvérisations defongicides anti-alternariose (par exem-ple Amistar, Slick, etc.) de doit pas dé-passer 14 jours. Une stratégie souventappliquée dans la pratique est la sui-vante: Dès le troisième traitement anti-mildiou, ajouter 0,3 l d’Amistar, avec lacinquième application, 0,3 l de Slick età nouveau 0,3 l d’Amistar avec lors duseptième passage. Ces produits sontmiscibles avec les antimildious usuelsdisponibles dans le commerce. En mé-lange, les quantités peuvent être ré-duites. Pour éviter l’apparition de résis-tance, l’alternance des produits estnécessaire. Amistar et Flint, qui appar-tiennent au même groupe de résistancene doivent pas être appliqués plus detrois fois par saison. Les produits Slick,Bogard et Sico ne doivent pas être utili-sés plus de 4 fois par saison. En raisondu faible nombre de matière active au-torisées en Suisse pour lutter contre l’al-terniariose, ces recommandations doi-vent être respectées.

L’improvisation n’a pas sa place dansla lutte contres les maladies du feuillagedes pommes de terre. Des observationsrigoureuses et une stratégie de protec-tion tenant des spécificités de l’année etdes règles d’alternances des matièresactives permettent non seulement deprotéger efficacement les cultures, maisaussi de réduire le risque d’apparitionde résistances. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

40 5 2013 · REVUE UFA

Auteur Thomas Kämpfer, Servicetechnique fenaco Protection des plantes, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 5 · 13

Alternariose sur lesfeuilles des étagesinférieurs: la maladieest déjà bien présentesur la toute la plante.

REVUE UFA · 5 2013 41

Arbeitsbreite 75 cm,Batterie-Elektroantriebmit Ladegerät, NeupreisFr. 6500, VerkaufspreisFr. 950� 078 744 30 32

Stapler Front- undHeckanbau, Hubhöhe3 m, Seitenschub je10 cm, lange Hydraulik-schläuche für denFrontanbau, guterZustand Fr. 2100� 079 124 67 61

Traktor Fendt 260S,Allrad 60 PS FZ und FH,Jg. 1991, 6200 Std.Fr. 13500� 044 865 48 90

Frontscheibenmäh-werk Niemeyer Eurodic260, revidiert, guterZustand Fr. 1500� 041 467 29 86

Düngerstreuer Aebi;Strohhäcksler Lanker;BewässerungspumpeBauer 15 Kw.;GrossflächenregnerBauer; Dieselöltank,1000 l; FeldspritzeFischer; Div. Anbinde-gurte & Ketten; 2 TerraReifen 31 x1 5.50 - 15� 079 359 18 87

Güllenmixer 10 und12.5 PS� 079 678 81 49

Schaufelrührwerk fürca. 50-20 KubikAntrieb, für Flügelrühr-werk, 12 PS bis ca.400 Kubik� 079 678 81 49

New Holland TN75D,Jg. 2000, 75 PS,2850 Std., 32/16Wendegetr., 2Lastschaltstufen,Powershuttle, 2 DWAnschl. EHR zus.Hubzyl. 3 ZW Geschw.u. Wegzw. Luftsitz , Ber.hinten

480/70R 30 60%,vorne 380/70R 20 60%ab MFK sehr gepflegtFr. 36000� 079 319 29 37

HeckscheibenmäherKuhn, 2 m mitAufbereiter Fr. 1000;HeumesssondeAurich2 Fr. 100� 026 493 30 56

Silohäcksler IBR SistemBotsch 33HOS mitSchleifapparat undneuen Messern, guterZustand� 076 433 22 47

Doppelräder Schaad,80 %, 270/80R36� 071 385 50 39

Pump/DruckfassKaiser, 6000 l, Tandem,Lenkachse, Vakuum/Zusatzpumpe, neuwertig Fr. 8000� 079 392 49 95 oder� 041 758 16 42

3-Achs-TiefgängerGoldhofer, Gg. 24 t,NL 16.7 t, hydraulischeRampen mit Ausnah-mebewilligung GG 33 t,war bis 2007 weisseingelöst, 80 km/hFr. 9000� 079 836 39 92

Elektro-Kartoffelko-cher, günstig abzuge-ben ; Obstharassen,gebraucht� 033 453 25 18

Butterfass, elektrisch,2-6 l Rahm� 041 980 20 14

Doppelrad, 9.5 x 20,für Traktor vorne20 Zoll und 9.5 x 36,für Traktor hinten,System Müller� 041 480 28 36

KartoffelheufelscheibeHaruwy, gross sowieHackgarnitur mitKammiäter� 077 492 51 10

Doseur neuroth etconvoyeur; Souffleur25ch; Répartiteurtélescopique neurothavec télecommande;Ventilateur 15ch; 70claies� 078 632 58 33

Zubringerband� 079 426 06 35

Gummiförderband,9 m, Fahr- undHöhenverstellbar, topZustand� 079 426 06 35

Diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Holzschnitzelaustra-gung, Tank mitSchubboden, ca. 6 m3

mit Motor für Schnit-zelheizung Fr. 2000� 076 365 16 02

2 Kabinentüren zuFritzmeier Model A 3000 Fr. 100� 032 631 16 58

Automate Förster TAP5avec 80 colliers; 2stations lait, 2 stationsaliments, uniquementpoudre et eau, superétat Fr. 11500 àdiscuter .� 079 895 09 95

Viewagen für 2 GVEFr. 1500; Ferkelwaage,450 kg Fr. 400; Waage,450 kg Fr. 300� 052 741 20 83

Taurus Oberentnah-mefräse mit Graskette,geht auch für Mais, fürSilo 3 m Durchmesser,

guter Zustand,einsatzbereit, Preis nachVereinbarung� 052 336 20 68

Gesellschaftswagen,10-12 Personen mitDach, 4-seitig schliess-bar mit Fenster, guterZustand, Preis verhan-delbar Kt. TG� 079 478 05 94

Traktor Fiat 60/90,Jg. 1989, 3555 Std.,neue Pneu Fr. 9000� 079 261 21 46

Raupenbagger Kubora,5.5 t mit Schild,Schwenklöffel 120 cm;Motormäher Rapid2013; Molchfinger-balken 220 cm;Stollenräder breit, sehrhangtauglich; Heu-ladewagen Hamster,27 m³, teilrevidiert� 079 292 85 57

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 53

Suite de la page 38

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Tous

les

fong

icides

sur

www.omya

-agro.ch

Mar

ques

enr

egis

trée

s O

bser

ver

les

indi

catio

ns d

e ri

sque

s et

les

cons

eils

de

sécu

rité

fi gu

rant

sur

l’em

balla

ge

ARKABAN®

, ELECTIS*,

CURZATE® M WG Trois atouts pour une récolte

de pommes de terre de qualité

Remarquable effi cacité contre le mildiou et l’alternariose Protection inégalée des feuilles, tiges et tubercules

Action préventive et stoppante

PRODUCTION VÉGÉTALE

Jean-FrançoisHulmann

42 5 2013 · REVUE UFA

HansruediLusti

Tableau 1: Fumure des cultures fourragères intensives N P K Mg SNorme pour 135dt/ha Rendement (kg/ha) 160 110 325 40 60

Variante purin de porcs FévrierKornkali 40%, 250kg/ha 100 9 10Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m3 40 25 44 6 5Landor Soufre, 80% 18.4(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupeLandor Nitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m3 40 25 44 6 5Après la 2ème coupeLandor Nitroplus 20.5.8 150 kg/ha 30 7.5 12 3 4.5Purin de porcs, Engraissement, 1:1, 20m3 40 25 44 6 5Total 180 83 245 57 48

Variante purin de bovins et Nitrophos Février160kg Nitrate d’ammoniaque MG et Soufre 24 5 7Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Soufre Landor, 80% 2(mélangé), 1 kg/m3

Après la première coupe150kg Landor Nitrophos 39 10.5 3 Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Après la 2ème coupe150kg Landor § Nitrophos 39 10.5 3Purin de bovins 1:1, 25m3 27.5 24 100 6 1Total 184.5 93 300 39 57

Dans les régions de production her-bagère, les produits récoltés ne sontque rarement commercialisés di-rectement. Les fourrages produits

sont le plus souvent mis en valeur par lebétail présent sur l’exploitation. Pourobtenir le meilleur résultat économiquepossible, il est important de maîtrisertant les subtilités de l’affouragement dubétail que les finesses de la conduite desprairies. Les surfaces fourragères sontconstituées de mélanges de graminées,de légumineuses et d’autres plantes. Lesexigences de ces plantes par rapport à

l’intensité d’utilisation et la fumure sontdifférentes. Les prairies doivent doncêtre gérées de manière à tirer le meilleurparti des plantes présentes dans les prai-ries.La mise en valeur des fourrages par les

bovins produits des engrais de fermeriches en K et pauvres en P. Ce déséqui-libre impose des corrections par les engrais minéraux riches en P. Un enri-chissement des sols en K perturbel’équilibre entre K et Mg dans le sol. Lerapport K:Mg devrait rester proche de1:2, au risque de voir apparaître des ca-rences en Mg déclencher par la sur-abondance de K dans le sol. Ces deuxéléments étant antagonistes. De plus, ce

déséquilibre augmente le risque de té-tanie des herbages.

Soufre Le phénomène de réductiondes apports de soufre, lié à la réductiondes émissions par les gaz d’échappe-ment, est bien connu dans les colzas et les céréales. Il reste toutefois sous-es-timé dans les prairies. Pourtant, leursbesions en soufre sont importants. Demanière générale, on constate une amé-lioration de l’efficacité de l’azote lors-que du soufre est régulièrement apportéaux prairies. Les engrais pour herbages,à l’instar de Landor Nitroplus ou LandorNitrophos, mettent du soufre à disposi-tion des sols.

Les prairies sont à la base de la réussite en production laitière.Une fumure adaptée et l’attention portée à la fertilité du solinfluencent donc directement les performances des animaux.

L’ÉQUILIBRE DE LA FUMURE DES PRAIRIES influence directement la qualité etl’appétence des fourrages produits. Une prairie productive dont les besoins sont couvertsconstitue la base d’une production laitière ou d’une production de viande rentable etefficace. Éviter les carences et les excès, réguler le pH et offrir des conditions optimalespour les organismes du sol, tels doivent être les objectifs de la fumure des prairies.

Prairies productives

REVUE UFA · 5 2013

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs Jean-François Hulmann et Hansruedi Lusti, Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

Téléphone-conseil gratuit0800 80 99 60www.landor.ch, [email protected]

www.ufarevue.ch 5 · 13

KG 1

2.13

LANDORfenaco société coopérativeRte de Siviriez 3, 1510 MoudonTél. 058 433 66 13Fax 058 433 66 11E-Mail [email protected]

Appel gratuit0800 80 99 600800 LANDORlandor.ch

«L’assurance d’être satisfait»

www.landor

.ch

Nitroplus 20.5.8 + 2 Mg, 3 Na, 3 S

NitrophosRapide 20.10.0 + 3 Mg, 8 S

Action d’été1 sac (50 kg) gratuit par palette

Action valable jusqu’à fi n juillet 2013

Fertiliser est plus avantageux qu’acheter du fourrage!

rectement exploitées sont à mêmede répondre aux exigences des ate-liers de production laitière ou d’en-graissement. Ces objectifs nécessi-tent la mise en place d’une stratégieglobale à l’échelle de l’exploitationqui contribuera, en améliorant l’ef-ficacité des engrais de ferme et laqualité des fourrages, à la réussiteéconomique de l’exploitation. �

Le pH du sol est un paramètreimportant en culture fourragère. Ildevrait se situer entre 6.5 et 6. Desvaleurs inférieures peuvent provo-quer un blocage du phosphore ainsiqu’une baisse du rendement et desvaleurs nutritives. Il peut aussi enrésulter une diminution de l’activitémicrobienne et de la fertilité du sol.Chaque année, les sols perdent env.400-600 kg CaO/ha par lessivage ouneutralisation. Il est dès lors recom-mandé de procéder à un chaulaged’entretien annuel avec p. ex.350kg de Landor Dolomite oud’Hasolit Combi.

En bref La production herbagèrede qualité est très exigeante. Seulesdes prairies bien entretenues et cor-

Philippe Girardin exploite, avec sonépouse et son fils, une exploitationlaitière de 48.56ha au Cerneux-Pé-quignot (NE) à 1070m d’altitude. Les38 à 40 vaches laitières du troupeauproduisent 300000 litres de laitindustriel commercialisé par Prolait.La ration se compose principalementd’ensilage d’herbe en balle ronde etde foin de séchoir.

Revue UFA: Quelle est votrestratégie pour la productionfourragère?Philippe Girardin: Je cherche àtirer le meilleur parti de mes prairies.C’est-à-dire obtenir le fourrage leplus appétent possible et lesmeilleurs rendements. Je mise aussisur une excellente mise en valeur desengrais de ferme – fumier et purinépais – produits par mes vaches.

Vous attachez donc une grandeimportance à la gestion de vosengrais de ferme?Oui. Dans notre région, l’hiverest long, ce qui nécessite desinstallations de stockage impor-tantes et coûteuses. Il est doncprimordial de tout mettre enœuvre pour que ces engrais deferme profitent au maximum àmes prairies.

Comment procédez-vous?J’épands 25 t/ha de fumier en sortied’hiver sur les prairies. J’ai donc be-

soin d’un fumier soit bien décompo-sé, riche en matière organique. Jeréserve le purin pour l’applicationentre les coupes, avec un pendillard.La fumure est complétée par duNitrophos. Depuis que j’utilise desengrais contenant du soufre, j’airemarqué une nette amélioration del’appétence de mes fourrages. Jerégule le pH de mes sols avec desépandages de Landor Dolomie 55/35et d’Hasolit combi. J’ai aussi constatéque les algues marines d’Hasolitcombi améliorent l’appétence demes pâturages. Mes vaches pâturent

mieux, ce qui se répercute sur l’ef-ficacité de ma production laitière.Sur les pâturages, j’apporte 25m3/hade lisier à l’automne et de l’Hasolitcombi au printemps. La fumure estcomplétée par des apports deSulfamid en été.

Quels traitements appliquez-vous àvos engrais de ferme?J’ajoute de l’Hasolit B poudre dans lalitière de mes vaches. En plus d’ob-tenir une parfaite incorporation quiprofite à la décomposition de monfumier, j’améliore le climat de monétable. Avec des couches plussèches, je réduis la pression despathogènes sur les onglons de mesvaches. J’améliore ainsi leur confortet donc leur productivité.

Les produits Landor participent donc àla réussite de votre production laitière.Oui, améliorant le confort de mesvaches, j’améliore la qualité de mesengrais de ferme, ce qui se répercutesur mes prairies. Avec des engraisde fermes mieux préparés et plusefficaces, je réduis les pertesd’éléments nutritifs, je maintiensla santé et la productivité demes sols: tout cela se répercutesur la qualité de mes prairies.Des compositions botaniquesplus équilibrées, plus productives

et plus appétentes contribuentdirectement à la rentabilité de laproduction laitière.

Les prairies productives sont la clé de la réussite

44 5 2013 · REVUE UFA

CERCOSPORIOSE, RAMULARIOSE ET PSEUDOMONAS, ces maladies du feuillage des betteraves provoquent des symptômes proches. Mais le développement de ces maladies et donc leur lutte diffèrent. Les deux premières sont provoquées par des champignons alors que le pseudomonas est d’origine bactérienne. Pour réagir correctement, un diagnostic sûr est donc nécessaire.

Identifier l’ennemiPRODUCTION VÉGÉTALE

Le feuillage des betteraves sucrièresest la cible de nombreux champi-gnons qui influencent négativementtant le rendement que la qualité de

la production en réduisant la capacitéphotosynthétique de la plante. En casd’attaques importantes, la betteraveproduit de nouvelles feuilles pour rem-placer celles qui sont détruites en pui-sant dans ses réserves, réduisant ainsiune fois de plus son rendement en ra-cine. Les qualités industrielles des bet-teraves, comme l’extractabilité, peuventaussi être prétéritées. Les maladies blo-quant les flux de sève entre la racine etles feuilles, les transports de nutriments(Na, K et acides aminés) et d’impuretéssont perturbés déséquilibrant les te-neurs normales des racines.

Les symptômes de la cercospo-riose, de la ramulariose et de pseudo-monas sont assez semblables. Dans lespremiers stades de développement, lestrois maladies se déclarent sous formede petites taches rondes, délimitées parune bordure foncée. D’apparencesproches, ces trois maladies n’ont pour-tant pas les mêmes origines. Ramula-riose et cercosporiose sont fongiquesalors que pseudomonas est bactérienne.De plus, les trois maladies se démar-quent par les conditions de chaleur etd’humidité nécessaires à leur dévelop-pement ainsi que par les pertes qu’ellesengendrent dans les cultures de bette-raves sucrières.

Développement explosif La cer-cosporiose doit être combattue dès sonapparition. Les seuils d’interventionsont atteints dès qu’une à deux plantes

par ares sont légèrement atteintes ouqu’un foyer est présent dans la parcelle.Une intervention trop tardive ne per-mettant plus d’enrayer sa propagation,une intervention rapide est préférable.Un contrôle hebdomadaire des parcellesà risque est donc nécessaire à l’évalua-tion de la situation parcelle par parcelle.Une intervention rapide est d’autantplus importante, que ce sont les at-taques précoces qui engendrent le plusde pertes à la culture. Les attaques tar-dives qui surviennent à l’automne et quin’engendrent pas de repousses defeuilles n’ont qu’une faible incidence surle rendement.

Surveillance Les contrôles doiventêtre particulièrement attentifs en bor-dure des parcelles proches des empla-cements des entreposages et des cul-tures de betteraves de l’annéeprécédente. Les spores de cercosporiosepassent l’hiver sur les résidus de bette-raves ou de feuilles contaminées.L’abandon du labour et des rotationscourtes constituent donc des facteurs àrisques importants pour la culture. Lesspores sont projetées par les éclabous-sures de la pluie sur les feuilles de bet-teraves les plus proches. Ce transportpar l’eau est à l’origine de l’apparitionde la maladie sur les feuilles inférieuresdes betteraves. Une fois les conditionsd’humidité et de températures néces-saires présentes, les spores germent, in-fectent la feuille par les stomates et lechampignon se développe. Les tachescaractéristiques apparaissent enquelques jours et de nouvelles spores,situées dans le feutrage du centre destaches sur la face inférieure des feuilles,

Des contrôles réguliers et attentifssont la première étape pour contenirles maladies du feuillage des betteraves.Photo: Agrarfoto.com

www.ufarevue.ch 5 · 13

REVUE UFA · 5 2013 45

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

sont formées. Ceux-ci peuvent ensuiteêtre transportés par l’eau et le vent pourinfecter d’autres feuilles. Ce cycle sepoursuit tant que l’hygrométrie et latempérature restent favorables.

Stratégie de lutte Dès que lesseuils d’intervention sont atteints, l’ap-plication de fongicides est nécessaire.Les matières actives actuellement auto-risées sur les betteraves sucrières sontprincipalement des strobilurines et destriazoles qui appartiennent majoritaire-ment à la classe de résistance 3 ou 11.Ceci restreint les possibilités d’alter-nance nécessaires à la prévention desrésistances.

Il a de plus été constaté que le mo-ment et la technique d’application in-fluencent énormément l’efficacité dutraitement. L’efficacité des fongicidespasse par la création d’un film couvrantla totalité des feuilles, un résultat quipeut être difficile à obtenir sur desfeuilles aussi cireuses que celles de la

betterave. Les applications doiventdonc intervenir idéalement le matin,quand l’hygrométrie est supérieure à70%, que le feuillage est dressé et suf-fisamment ressuyé pour éviter le ruis-sellement du produit. 300 litres d’eaupar hectare et une pression suffisantepour atteindre le cœur des feuilles etobtenir une bonne répartition de lamatière active sont aussi des paramè-tres importants. L’application sur desfeuilles flétries réduit l’efficacité desproduits de 50%. L’utilisation d’adju-vants améliorant l’humectabilité etl’adhésion sur les feuilles est envisa-geable.

Correctement appliquée, la protec-tion fongicide est efficace un mois.Passé ce délai, de nouveaux contrôlessont nécessaires pour envisager unedeuxième application. En cas de traite-ments multiples, il convient de choisirdes matières actives différentes pourréduire les risques de résistance. Un dé-lai de 6 semaines entre la dernière ap-

Chaud et humideLa cercosporiose est la maladie foliaire laplus destructrice de la betterave.

Conditions nécessaires:

Température supérieure à 17°C(optimum 26°C),

Hygrométrie > 60%, épidémie sévère si> 90% sur plusieurs jours

Symptômes:

Stade précoce: petites taches grisâtresrondes entourées d’un liseré très netbrun foncé à rouge. Présence d’unmycélium gris avec des ponctuationsnoires (visibles à la loupe)

Stade plus développé: vastes zonesbrunâtres, aspect de feuilles séchées detabac

Importance:

Elle engendre des pertes tant par ladestruction des feuilles que par laréaction de la betterave qui émet denouvelles feuilles pour compenser lespertes.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Frais et humideLa ramulariose est généralement moinsprésente dans notre pays, mais ellecause d’importants dégâts dans la régionscandinave

Conditions nécessaires:

Température idéale 17°C

Hygrométrie > 95%

Symptômes:

Stade précoce: petites taches brun clairede forme irrégulière, entourées d’unliseré diffus brun foncé. Présence d’unmycélium gris avec des ponctuationsblanches (visibles à la loupe)

Stade plus développé: vastes zonesbrunâtres, aspect de feuilles séchées detabac.

Importance:

Maladie très répandue dans les zones deculture fraiches et humide. Sondéveloppement est plus lent que celuide la cercosporiose

Typique après la grêlePseudomonas est causé par unebactérie. La maladie apparaît typique-ment sur les betteraves grêlées. Aucuntraitement possible

Conditions nécessaires:

Favorisée par une humidité élevée et untemps couvert se maintenant plusieursjours.

Symptômes:

Petites taches brunes noirâtres biendélimitées apparaissant de façondispersée sur les feuilles. Entouré d’unliseré jaune pâle au début, le centre destaches meurt et se désagrège.

Importance:

Maladie bactérienne n’engendrant quepeu de pertes. La maladie disparaîtnaturellement en conditions sèches etn’exige aucun traitement.

Photo: Suisse Grêle

plication et l’arrachage est prescrit. Ilconvient donc de tenir compte de ladate d’arrachage prévue lors des traite-ments survenant en fin d’été.

En bref Bien que les symptômessoient proches, cercosporiose, ramula-riose et pseudomonas n’engendrent pasles mêmes dégâts. Une identificationclaire est donc nécessaire avant d’entre-prendre une lutte chimique. La combi-naison d’une triazole et d’une strobilu-rine et la création d’un film protecteursur les feuilles dès que les seuils de to-lérances sont atteints protègent la cul-ture pour une période d’un mois etcontribuent à réduire le risque de déve-loppement de résistance. Les borduresde parcelles proches d’anciens lieux destockage ou parcelles dans lesquellesdes betteraves étaient cultivées sont àsurveiller de près. En cas de doute surles maladies du feuillage des betteraves,n’hésitez pas à contacter votre conseil-ler technique. �

PRODUCTION VÉGÉTALE

46 5 2013 · REVUE UFA

Avec l’arrivée des beaux jours, lessoins aux cultures font partie destravaux qui rythment le printemps.Le non-respect des conditions d’ap-

plication des produits et des règles vi-sant la protection des eaux et de l’envi-ronnement peut avoir une incidencedirecte sur le montant des paiements di-rects de l’exploitation. Ces règles sontdonc respectées à la lettre et les utilisa-teurs connaissent parfaitement les nou-velles exigences. Les lacunes dans laprotection personnelle des agriculteurs

n’engendrent souvent aucun frais direct.Ceci, associé à la banalité des applica-tions phytosanitaires et au temps néces-saire pour s’équiper correctement,conduit inévitablement à une baisse del’attention et a des négligences qui met-tent en danger la santé des utilisateurs.

Manipulation à risque Même sileur degré de toxicité varie, la manipu-lation des produits phytopharmaceu-tiques n’est jamais anodine et lesrisques sont particulièrement élevés no-tamment lors de la préparation et del’application des bouillies. L’intoxicationpar les produits phytosanitaires peut sefaire par contact, par inhalation ou paringestion de matière active et la gravitéde l’intoxication dépend de la quantitéde produits absorbée et de leur toxicité.Quelle que soit la voie de pénétration,tous les produits finissent dans le sangqui les diffuse dans l’organisme. Cessubstances sont ensuite soit filtrées etéliminées par le foie, soit stockées dansl’organisme. 48% des contaminationspar les produits phytosanitaires décou-lent de contacts avec la peau. L’inhala-tion représente 52% et l’ingestion 6.5%des contaminations. Dans certains cas,plusieurs types de contamination peu-vent survenir en même temps.

Les intoxications chroniquessont le résultat d’une absorption répétéde petites quantités de produits quis’accumule dans l’organisme jusqu’àcauser des troubles graves. Au momentde l’intoxication, l’utilisateur ne ressentque de légers symptômes comme desmaux de tête, voire des nausées. Sur lelong terme, des problèmes plus impor-tants peuvent survenir.

Les intoxications aiguës sontsouvent dues à des maladresses ou desaccidents. Elles se caractérisent par uneabsorption importante et rapide de pro-duit qui engendre rapidement dessymptômes. Elles peuvent entrainer destroubles nerveux comme des tremble-ments, des vertiges ou des convulsions,des troubles digestifs comme des vomis-sements ou des diarrhées, ainsi que destroubles musculaires ou cardiaques.

Les équipements de protectionindividuelle (EPI) ont pour butd’éviter à l’utilisateur toute expositioncutanée, respiratoire ou digestive avecles produits. Il s’agit de gants, demasque, de combinaison, de lunettes etautres. Ils doivent être portés lors detoutes les phases du travail avec les pro-duits qu’il s’agisse de la préparation oude l’application de la bouillie, mais aussilors des interventions sur le matérield’épandage. La description de l’EPIadapté est indiquée sur l’étiquette, lafiche signalétique ou la fiche de sécurité

Toutes les inter -ventions sur le

matériel de pulvéri -sation exigent le port

des équipements deprotection individuelle.

L’APPLICATION DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES n’est pas sansdangers pour l’utilisateur. Bien que les risques soient connus, les négligences sont encore trop nombreuses et l’utilisation des équipements de protection individuelle (EPI)toujours insuffisante. Pour être efficaces, ces équipements exigent un entretien irréprochable et un comportement adéquat de l’utilisateur.

Sécurité des utilisateurs

Les travaux d’entretien non pro- tégés sont à l’origine d’intoxicationschroniques

REVUE UFA · 5 2013 47

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA, 1510 Moudon

www.ufarevue.ch 5 · 13

des produits. Il ne faut pas perdre de vueque tous ces éléments exigent un cer-tain entretien pour remplir leurs fonc-tions. Ceci concerne non seulement leurlavage, mais aussi le rangement et l’ab-sence de contamination des élémentsen contacte avec la peau.

Les mains ne représentent que 5%de la surface du corps, mais elles sontresponsables de 60 à 80% des contactsavec les produits. L’utilisation de gantsappropriés est donc d’une importancecapitale. Le tissu ou le cuir ne protègentpas des produits chimiques. Seuls lesgants en nitrile offrent une protectionsuffisante.

Le bon comportement exige de ran-ger les EPI dans un endroit propre et séparé du stock des produits phytosa-nitaires. Ceci pour éviter leur contami-nation par les vapeurs ou poussièresémanant des récipients. Il est aussi im-portant de se laver les mains avant des’équiper, ceci pour maintenir la pro-preté des EPI. Une fois les travaux ter-minés, les EPI doivent être soigneuse-ment nettoyés à l’eau claire et ausavon

En bref, La manipulation des pro-duits de protection des plantes est uneopération devenue routinière et dontles règles de base sont trop souvent ou-

bliées. Si les problèmes d’intoxicationaigus ne sont pas fréquents, les intoxi-cations chroniques, très sournoisesparce que n’engendrant pas ou peu desymptômes directs, sont fréquentes.Les risques d’intoxication lors de la pré-paration des bouillies sont sans com-mune mesure par rapport aux normesfixant les quantités de résidus maxi-males tolérées dans les aliments et l’eaupotable. Les vapeurs et les poussières se déga-

geant lors de la préparation et de l’ap-plication des produits exigent le portd’équipement de protection irréprocha-ble ainsi qu’une attitude appropriée dela part de l’utilisateur. �

La préparation de labouillie est le momentoù se produisent leplus d’intoxications. Lamanipulation deproduits concentrésexige une préparationet des équipementsadaptés.

Equipement• Enfiler la combinaison de protection

• Enfiler les bottes ou souliers étanches

• Serrer les manchettes (jambes etpoignets)

• Mettre le capuchon

• Mettre le système de protectionrespiratoire, enclencher si système àventilateur

• Mettre les gants de protection(Nitrile) par-dessus les manchettes,faire un ourlet anticoulures si lalongueur le permet

Déséquipement• Décontaminer à l’eau certains epiavant de les enlever

• Retirer les systèmes de protectionrespiratoire

• Nettoyer les systèmes de protectionrespiratoire à l’eau tiède et savondoux, ranger en lieu sûr

• Rincer la combinaison de protectionencore porter au jet d’eau y c. bottesou souliers étanches

• Laver les gants de protection encoreportés

• Retirer les gants et les suspendreretournés pour le séchage, veiller àlimiter le contact avec la peau nue

• Ôter les souliers ou bottes étanches

• Retirer la combinaison de protectionet suspendre pour séchage (passer enmachine si nécessaire, selon lesindications du fabricant) veiller àlimiter le contact entre l’extérieur dela combinaison et la peau nue

• Hygiène corporelle : au minimum selaver les mains et le visage, le mieuxserait de prendre une douchecomplète.

48 5 2013 · REVUE UFA

Sur fond de discussion mondiale surla santé des abeilles et en se basantsur un rapport de l’Autorité euro-péenne de sécurité des aliments

(EFSA), quelques pays de l’UE exigentune interdiction des matières actives dela classe des néonicotinoïdes. Pour lemoment, aucune décision définitiven’est prise.Des revendications demandant un

moratoire sur certaines matières activesse font aussi entendre en Suisse.

SITUATION EN SUISSE Quelques pays de l’UE souhaitent une interdiction des néonicotinoïdes. Ceci aurait des conséquences sur l’agriculture suisse qui ne disposeaujourd’hui d’aucune alternative suffisante pour protéger ses cultures.

Santé des abeilles versus Protection des plantes

1. Création et extension de bandes florales riches en pollen dans les grandes cultures (enUE) qui serviront d’espace vital et de base alimentaire pour les abeilles.

2. Soutien à la création d’un programme de monitoring détaillé sur la santé des abeilles,inclus l’étude des produits de protection des plantes basés sur les néonicotinoïdes –en particulier pour le maïs, le colza et le coton.

3. Mise en place impérative de mesures strictes pour la réduction du risque d’expositiondes abeilles. Les mesures déjà préconisées par les fabricants seront effectivementappliquées par de nombreux agriculteurs et seront considérées comme de bonnespratiques agricoles.

4. Investissements pour une introduction la plus rapide possible de nouvelles technolo-gies qui contribueront à réduire les émissions de poussières lors de la mise en placede semences traitées avec des néonicotinoïdes.

5. Investissements supplémentaires dans la recherche et le développement de nouveauxmoyens contre les causes principales de la dégradation de la santé des abeilles, parmilesquels les parasites et les virus; ainsi que la création d’études-pilotes sur de grandessurfaces et à long terme visant à justifier leur efficacité.

www.syngenta.com/global/corporate/de/news-center/news-releases/Seiten/130328.aspx

PRODUCTION VÉGÉTALE

Plan de Syngenta et Bayer pour la santé des abeilles

Jusqu’ici, les autorités ont réagi négati-vement à ces demandes. L’Office fédéralde l’agriculture (OFAG) est l’autorité quidélivre les autorisations d’application deces produits. En cas de moratoire oud’interdiction européenne, les autoritéssuisses devront aussi prendre une déci-

sion. La position de l’OFAG ressort clai-rement de ses réponses aux questionsdes parlementaires fédéraux: l’agricul-ture suisse à besoin de ces produits etleur dangerosité pour la santé desabeilles n’est pas prouvée. Si d’éven-tuelles alternatives sont disponibles en

La nocivité des néonicotinoïdes, bien utilisés au champ, n’a jamais pu être prouvée.

25

20

15

10

5

0

Graphique: Pertes des essaims d’abeilles depuis 2002

Pertes d’essaims en %

2002/03 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12Hiver

Source: Agroscope, Liebefeld-Posieux

Des pertes hivernales jusqu’à 10% sont considérées comme normales.

L’OFAG prononce la suspension partielle desnéonicotinoïdesL’Office fédéral de l’agriculture a annoncé fin avril (après le bouclage dela Revue) que les insecticides à base de néonicotinoïdes serontsuspendus en Suisse pour certains usages. Cette annonce a précédé unedécision à la majorité du comité d’appel des pays membres de l’UE, surla base de laquelle on suppose que la Commission de l’UE mettra enœuvre une interdiction de son propre chef. L’OFAG souligne certes queces produits ne constituent pas un risque inacceptable pour les abeilless’ils sont utilisés selon les prescriptions, mais conclut que la marge desécurité est faible. Cette suspension, préconisée à titre de précaution,concerne les cultures qui sont attractives pour les abeilles, soit le maïset le colza. La période de suspension servira à approfondir lesconnaissances sur les moyens techniques permettant de réduire lesrisques pour les abeilles. En prenant cette décision, l’OFAG s’éloigne dela position qu’elle avait adoptée et de la communication qu’elle avaitmise en œuvre jusqu’ici.

REVUE UFA · 5 2013 49

arboriculture, ce n’est pas le cas pour lesgrandes cultures (voir interview).L’Union suisse des paysans (USP) met engarde: «Les paysans utilisent les produitsconcernés (Clothianidin, Imidacloprid,Thiamethoxam) avec parcimonie. En casde retrait de l’homologation, des pulvé-risations de surface seraient nécessaires,ce qui constituerait un retour en arrièreen matière d’écologie.»

Pas de résultat garanti Le Con -seil fédéral qualifie le rapport de l’EFSAqui sert de base aux partisans du mora-toire de lacunaire. «Les relations agro-nomiques nationales ainsi que les résul-tats des études en plein champ et desprogrammes nationaux de monitoringne sont pas pris en considération», écritle Conseil fédéral qui s’exprime sur uneéventuelle décision de l’UE. En octobredernier déjà, l’OFAG publiait un rapport

une protection efficace – et supportablepour les abeilles et l’environnement –est nécessaire. «Selon les estimations, labaisse des rendements découlant del’abandon de la protection des plantesdevrait se situer entre 30 à 40%», pré-cisait Schneider-Ammann lors de ques-tions sur la santé des abeilles. Pour lemoment, aucune alternative homolo-guée comparable pour lutter contre lesvers fils de fer et d’autres ravageurs n’estdisponible. Le retour aux anciennes ma-tières actives toxicologiquement cri-tiques est considéré, par le Conseil fé-déral, comme contre-productif.Les néonicotinoïdes sont utilisées en

Suisse depuis plus de dix ans. «Tant dansla pratique que dans le cadre d’essaisscientifiques, il n’a jamais été constatéd’effet négatif des semences enrobéessur les abeilles», ajoute Schneider-Am-mann. Les causes de la mortalité desabeilles sont liées à plusieurs facteurs.«Cependant, il paraît clair que les pertesimportantes de l’hiver 2001/12 sontdues au varroa.» De plus, les pertesconstatées dans les zones de montagnene sont pas moins importantes qu’enplaine, où les produits de protection desplantes sont majoritairement appliqués.

Important pour une protectionécologique des plantes Dans lesfaits, nous ne disposons aujourd’huid’aucune substance homologuée dequalité comparable pour lutter contrecertains ravageurs des cultures de maïset de colza. Deuxièmement, les produitsalternatifs doivent s’appliquer à des do-sages plus élevés et sont de plus pulvé-risés sur les cultures. «Cela représenteun recul au niveau écologique», ex-plique Christian Koller, Directeur deSyngenta Agro SA Suisse. L’enrobagedes semences avec les néonicotinoïdesa permis de réduire les pulvérisationsdans les champs. «Cette pratique doitrester autorisée en Suisse, elle est bonnepour les agriculteurs et les abeilles». Fin mars, Syngeta et Bayer ont lancé

un programme commun sur la santé desabeilles (au niveau de l’UE). Il ne donnepas de solution finale au problème, maisaidera à améliorer significativement lasanté des abeilles – sans interdiction àcourt terme qui poserait plus de pro-blèmes à l’agriculture et à l’environne-ment qu’elle n’en résoudrait �

«Meilleure solution possible pour une protection durable»Dans l’interview suivante, Christian Koller, Directeur de Syngenta Agro SA Suisse, explique que, plutôt que d’interdire des produits deprotection des plantes sur des bases non scientifiques, nous avonsbesoin de trouver des solutions durables profitables tant aux agricul-teurs qu’à l’environnement ou aux abeilles.

Revue UFA: Certains pays de l’UE veulent limiter l’utilisation d’importantes substances pour la protection des plantes dénomméesnéonicotinoïdes. Est-ce pertinent?

Christian Koller: Nous devons le lire en gardant en tête la problémati-que de la santé des abeilles. La pression politique est forte – aucontraire de la preuve scientifique. Il s’agit d’un thème émotionnel quinous touche directement, parce qu’une bonne diversité est crucialepour nous et notre production alimentaire. Nous demandons auxautorités suisses d’évaluer de manière critique les possibles décisions del’UE. Les résultats de l’étude de l’Autorité européenne de sécurité desaliments reposent sur des bases lacunaires.

Dans quelles mesures?

Nous savons – et je ne m’appuie pas que sur des résultats de l’industrie,mais surtout sur des analyses de spécialistes officiels – qu’en l’étatactuel des connaissances scientifiques, une interdiction de cessubstances n’améliorera pas la santé des abeilles. Des études en pleinchamp prouvent qu’en cas d’application correcte, aucun incident ayantengendré des dommages aux essaims d’abeilles n’est connu. Pour lescultures de maïs et de colza, nous devrions revenir à d’anciennestechniques d’application comme la pulvérisation ou l’épandage degranulés. Toutes deux seraient un retour en arrière en matièred’écologie.

Malgré tout: Quand aurons-nous des alternatives à ces produits quipeuvent causer d’importants dégâts en cas de mauvaise utilisation?

En collaboration avec tous les partenaires, nous cherchons la meilleuresolution pour une protection durable des cultures concernées. Nousaméliorons et optimisons continuellement les produits de protectionnécessaires. Ces moyens doivent être efficaces et appliqués dans lerespect le plus strict des consignes d’utilisation. Dans ce domaine, lesagriculteurs suisses font déjà un bon travail. Finalement, les règlementsd’utilisations et les prescriptions pour les systèmes antidérive ont étéétendus en conséquence – et cela a été efficace: en Suisse, nousn’avons constaté aucune mortalité des abeilles liées à ces produits.

Avons-nous malgré tout besoin de nouveaux produits?

À court terme, nous ne pouvons pas proposer d’alternative idéale. Nosproduits de protection des plantes sont utiles à une agriculture qui doitproduire de manière durable et rentable. C’est pour cela que nous nousengageons et que nous faisons de la recherche. SI un moratoire ou uneinterdiction devait survenir, nous mettrions tout en œuvre, avec lesagriculteurs, pour trouver une solution qui ne pénalisera pas leurproduction. Il est pour nous central proposer la meilleure solutionpossible aux agriculteurs – et par la même d’aider à résoudre unproblème réel avec les bons moyens. Nous soutenons donc les autoritéset les scientifiques qui tentent d’enrayer le problème de la mortalitédes abeilles et du varroa en cherchant une solution complète.

PRODUCTION VÉGÉTALE

à ce sujet. Il arrivait à la conclusion sui-vant: des effets négatifs des néonicoti-noïdes sur les abeilles ou les bourdonsn’ont, en cas d’utilisation correcte desproduits, jamais pu être observés. Etd’ajouter: il n’existe aucune étude decas qui démontre un lien entre l’utilisa-tion des néonicotinoïdes et la mortalitédes abeilles. Cette thèse contredit le faitque, dans des pays exempts de Varroaet qui utilisent des néonicotinoïdes (ex.Australie), la santé des abeilles estbonne.Conseil fédéral opposé à l’interdiction

Johann Schneider-Ammann a démontrél’importance d’une bonne protectiondes plantes au Conseil national. Il a rap-pelé que le taux d’autoapproviosionne-ment ne devait plus baisser. Pour cela,

Auteur Dr Roman Engeler,Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 5 · 13

1

2

5

3 4

gences liées à la qualité ont augmentédans le pays. «Nous constatons que lesteneurs en protéine, un paramètre im-portant de la panification, peuvent for-tement varier d’un lot à l’autre et quecertains lots ne répondent pas aux exi-gences des transformateurs quant àl’homogénéité et les teneurs minimales»constate Eberhard. «Qu’allons-nousfaire? Accepter ou agir sont les deux ré-ponses possibles. Il est de plus primor-dial d’éviter toute pression sur lescontingents douaniers».

50 5 2013 · REVUE UFA

Chaque année, le secteur «Céréales,oléagineux et fourrages» (GOF) defenaco invite les centres collecteursparticipant au système «Maxi» à une

journée d’information sur le déroule-ment de la commercialisation des cé-réales et oléagineux de la récolte précé-dente. En plus d’une présentation dudécompte final, cette séance comprendaussi des informations sur les modifica-tions pour la campagne à venir et lesnouveaux défis rencontrés sur le marchédes céréales. Les questions pratiquesliées aux teneurs en protéine et en glu-ten humide ainsi que les mesures àprendre par les centres collecteurs dansces domaines ont été au centre des dis-cussions.

La chaîne des valeurs perd desparts de marché Pius Eberhard,chef de fenaco GOF, a démontré que lachaîne des valeurs «Céréales-pain-pâtis-serie» n’est pas parvenue à profiter del’augmentation de la population d’unmillion d’habitants enregistrée en Suisseces dix dernières années. «Les quantitésproduites par les moulins stagnent, alorsque les importations de produits pré-transformés ont plus que doublé»,constate-t-il. Il ajoute encore que la de-mande en blé «Top» ainsi que les exi-

1 · Les appareils NIRont suscité un grandintérêt.

2 · Fortunat Schmid (g)et Pius Eberhard (d):«Pas de paiement enfonction de la teneuren protéine, mais uneadaptation du travaildans les centrescollecteurs».

3 · Christian Städeli,Chef du secteurCéréales et farine à laboulangerie Jowa,explique l’importancedes teneurs enprotéines et en glutenhumide lors de laréalisation de produitsboulangers.

4 · Heinz Mollet, Chefde la Division Agro defenaco: «Le tauxd’autoapprovisionne-ment très bas que nousconnaissons actuelle-ment doit être relevé».

5 · Quelque 250 per -sonnes – représentantsdes centres collecteurset spécialistes desgrandes cultures – ont participé au «Maxi-Event».

«MAXI»-EVENT 2013» Près de 250 personnes, représentants des centres collecteurset spécialistes des grandes cultures, ont répondu à l’invitation de fenaco pour le traditionnel «Maxi»-Event. Ils ont pris connaissance des résultats de la commercialisa tiondes céréales et des oléagineux 2012 ainsi que des modifications attendues sur le marchédes céréales.

Rester dynamique sur le marchéPRODUCTION VEGETALE

6

7

8

9

11

12

10

Eberhard souligne encore que cesadaptations doivent être avant tout per-çues comme des composantes d’unestratégie de qualité et comme unechance pour les céréales panifiablessuisses, avant de démentir une éven-tuelle spéculation. «Nous ne considé-rons pas un paiement en fonction de lateneur en protéine comme une solutionau problème». L’accent sera mis sur laclasse «Top» et sur les 20 à 25% des lotsavec les teneurs en protéines les plus fai-bles. L’amélioration de cette situationpasse par la prise de mesures agrono-miques («la bonne variété sur le bonsol») et un travail ciblé en fonction desteneurs en protéine dans les centres col-lecteurs.

Travailler activement la protéineFortunat Schmid, Chef des services etrégions à fenaco GOF, rappelle que lethème des protéines n’est pas nouveauet que la discussion a commencé en2004 déjà. Il informe que la stratégie debase de fenaco consiste à ce que les cen-tres collecteurs soient mieux informéssur les teneurs en protéines de la classe«Top» afin de pouvoir adapter les prépa-rations et les livraisons des lots ainsi quede pouvoir influencer de manière proac-tive les recommandations variétalesdans leurs régions.�

REVUE UFA · 5 2013 51

Les teneurs en protéines doivent êtremesurées par la méthode NIR (spectro-scopie du proche infrarouge). fenacoGOF collabore dans ce domaine avecdeux fabricants d’appareils. Une base dedonnées nationale doit être développéeen collaboration avec les centres collec-teurs disposant de tels appareils. Le butde cette base de données est d’obtenirdes informations sur la qualité des ré-coltes pour adapter la stratégie de com-mercialisation en conséquence.

Au final, l’exercice vise à réduire lenombre de lots avec les teneurs en pro-téines les plus basses et de pouvoir ga-rantir la qualité de la marchandise livréeaux moulins. Le mot de la fin pour For-tunat Schmid: «Nous voulons renforcerla position sur le marché de la classe«Top» par rapport aux céréales d’impor-tation afin de réaliser les meilleurs résul-tats possible».

Influence sur le pain ChristianStädeli, Chef du secteur céréales et fa-rines de la boulangerie Jowa, a expliquéles différents critères de qualité qui in-fluencent la confection de produits bou-

langers. Il explique qu’«Aujourd’hui, lesclients veulent du pain frais jusqu’à lafermeture du magasin, raison pour la-quelle le volume des produits boulan-gers surgelés augmente, ce qui remet enévidence la quantité de gluten humide.»Christian Städeli constate aussi claire-ment que les différences entre boulan-geries professionnelles et industriellesconcernant la qualité ont disparu.

Autoapprovisionnement tropbas Dans son exposé, Heinz Mollet,Chef de la Division «Agro» de fenaco, asouligné les forces de l’agriculturesuisse. Il pense que nous ne sommes pasconcurrentiels pour jouer un rôle dansla production de masse internationale etque nous devons continuer de nous te-nir à distance de ce marché. Selon lui,«Notre but actuel doit être de réussir àaugmenter notre taux d’autoapprovi-sionnement». Dans cette optique, l’effi-cacité, l’innovation et la durabilité sontles outils à privilégier. Dans un telcontexte, fenaco, avec sa répartition destâches basée sur la stratégie LANDI,joue un rôle central. �

6 · Lienhard Marschall,Président de fenaco:«Combien de temps laSuisse pourra-t-elles’offrir le luxe del‘extensification?»

7 · L’utilisation d’outilsde mesure doitsimplifier la gestiondes protéines dans lescentres collecteurs.

8 · Joseph von Rotz:«Les surfaces de blé àbiscuit et de seigledoivent être quelquepeu réduites.»

9 · Ernst Meyer, vice-président de laFédération suisse desproducteurs decéréales, souligne que«PA 14-17» et lesdirectives qui y sont liées ne favorisentpas la productioncéréalière.

10 · Le «Maxi»-Eventfournit également unaperçu des change-ments et des défis àvenir sur le marché descéréales.

11 · Rolf Häusler ducentre collecteurThalheim appelle lesgrands distributeurs àacheter plus dematières premièressuisses.

12 · Les appareils demesure fournissent desindications fiables surles différents compo-sants des céréales.

PRODUCTION VEGETALE

Auteurs Dr. RomanEngeler et GaëlMonnerat, Revue UFA,8401 Winterthur

Le prochain «Maxi »-Event se déroulera le 10avril 2014. Voustrouverez déjà dans laprochaine Revue UFAles recommandations decultures pour les semis àvenir.

www.ufarevue.ch 5 · 13

PRODUCTION VÉGÉTALE

DanielGuenter

52 5 2013 · REVUE UFA

Pour la conservation en balles rondes ou rectangulaires, la teneur en matière sèche au moment du pressage est décisive.Photo: New Holland

Le séchage retire l’eau du fourrage,privant ainsi les microorganismesd’une ressource qui leur est vitale.Ils ne parviennent plus a décompo-

ser les fourrages et à en réduire la qua-lité.Une prairie équilibrée avec une

grande part de graminées de bonnequalité fourragère est l’exigence de basepour une fenaison réussie. Ces peuple-ments peuvent sans problème être fau-chés à une hauteur de 5 à 7 cm, ce quifacilite les réglages de la faneuse et ré-

duit la souillure du fourrage. Lors despassages de faneuse, il est primordial deréduire la vitesse de rotation des toupiesavec l’élévation du taux de matièresèche pour minimiser les pertes par bri-sures. Concernant les pertes par bri-sures, une prairie équilibrée est claire-ment moins sensible aux pertes qu’uneprairies riche en autres plantes. Il estaussi recommandé d’éviter les passagesinutiles qui, en augmentant les coûts demécanisation et de travail ainsi que lespertes par brisures, ont un effet double-

ment négatif. L’andainage dispose aussid’un important potentiel de pertes parbrisures. Ce potentiel doit être abaisséen ajustant la hauteur de travail et en ré-duisant la vitesse de rotation du rotor. Ilest clair que des andaineurs larges etperformants apportent des avantagesconséquents.

Pourquoi utiliser Lupro-GrainLe foin séché au sol n’est que rarementassez sec pour être pressé en grosseballes sans agent conservateur pour en

LE FOIN SÉCHÉ AU SOL et conditionné en grosses balles, rondes ou rectangulaires,est souvent contaminé par des moisissures et des bactéries qui en réduisent la qualité.Le traitement du fourrage avec de l’acide propionique permet d’assurer la qualité nutritive du foin. Voici quelques conseils pour que le foin pressé garde toutes ses qualitéset reste un fourrage apprécié par le bétail.

Foin de qualité

REVUE UFA · 5 2013 53

Tiba Kombi Herd, Mod. 62, Glaskera-mik und Holzteile wenig gebraucht� 079 315 27 84

Iseki TS3110 Allrad, 31 PS, 4570 Be-triebsstunden mit Doppelrad;Frontmähwerk Busatis 2.3 m;Bandheuer Bartholet 4 Zinkenreiben� 055 283 23 46

4 Kartoffelpflanz-Aggregate zuHaruwy Vielfachgerät� 079 482 98 31

Pflegeräder 340/85-48, 95%, aufVerstellfelge 220x275x8; Pflegeräder320/85-32, 95%, auf Verstellfelge220x275x8; Pneu 270/85-48, 90%;Pneu 340/85-48, 45%; Pneumatik-streuer Rauch aero1115, top Zustand4TB; Doppelschwader Claas 780L,guter Zustand, Oberaargau� 079 647 00 69

silo Harvestore, 550 m3, désileusepar le bas, complet avec boulonnerie,soufflerie et tapis pour mélangeusedémonté et nettoyé prêt à monterFr. 55000 à discuter� 079 691 05 32

Oldtimer Holzöfeli, gut erhalten, ca. 100 jährig � 079 765 20 26

Motormäher Aeby AM10 und AM40; Zaunpfähle, 1.70 m lang� 079 748 30 57

4 Tränkebecken; 2 Traktorenpneumit Felgen, Schmalspur, Grösse 8.3-42; Holzabsperrgitter, Platz für 7 Grossvieh� 079 398 99 65

Pump/Druckfass Kaiser, 6000 l,Tandem, Lenkachse, Vakuum/Zusatz-pumpe, neuwertig Fr. 8000� 079 392 49 95 oder � 041 758 16 42

3-Achs Tiefgänger Goldhofer, GG24 t, NL 16.7 t, hydraulische Rampenmit Ausnahmebewilligung GG 33 t,war bis 2007 weiss eingelöst, 80 km/hFr. 9000 � 079 836 39 92

Scheibenmähwerk Welger, 4 Scheiben, Schwadbleche, 1.75 m,Verstopfungsfrei, sehr geringerKraftbedarf, guter Zustand Fr. 950� 077 438 90 88

Hegner-Holzsilo, rund, 100m³,4 m x 8 m zum selber AbbauenFr. 1000 � 079 680 63 87

Bandheuer Aebi, passend zu AebiAM8 und AM15, in sehr gutemZustand � 079 230 32 02

Niko Raupenfahrzeug HY 20/1122 PS, Vollhydrostatischer stufenloserAntrieb, 3-fach Steuerventil Ölantriebfür Anbaugeräte � 076 412 44 27

Marolf Pneuwagen, 2-achsig, 5 t mitLäden, ohne Kippfunktion Preis nachVereinbarung � 052 336 20 68

Holzwagen, 2-Achsig,ohne Läden, Brüggli fürTraktor, Preis nachVereinbarung� 052 336 20 68

Mistkrahn Grisser HK5000 mit diversemZubehör, neuwertigFr. 8000� 079 594 84 55

6-Eck Steine mit Randstei-ne, ca. 5-7 Quadratmeter� 079 656 77 24

Taurus Oberentnahme -fräse mit Graskette, gehtauch für Mai, für Silo

3 m Ø, guter Zustand,einsatzbereit, Preis nachAbsprache� 052 336 20 68

Viehwagen Joskin 7500,7.5 m, Gumibodenabsenkbar, Tandemgefedert, Breitreifen,gefederte Zugdeichsel,Dachplane, hydraulischerStützfuss, hydraulischeBremsen, ganzer Wagenverzinkt, drei Saisonsgebraucht, neuwertigFr. 23000� 078 705 54 79

2 Schnappkarren; 7 Lecksteinhalter, neu; 7 Tränkebecken, neu;Chromstahldruckfass, fürSüssmost, 50 l; alteKomode, antik; 2 alteHolzschränke, antik; altes Eichenbuffet, antik;Eisenwerkbank mitSchraubstock; 2 GrüneFaseplastwannen, 500 lund 1200 l; Schällblatt fürKreissäge� 079 322 20 39

ReihendüngerstreuerHaruwy, sehr gepflegt,

ohne Rost mit Licht� 034 413 00 08

Silofräse Taurus Oberent-nahmefräse mit Graskette,geht auch für Mais, für Silo3 m Ø, guter Zustand,einsatzbereit, Preis nachAbsprache� 052 336 20 68

Elektrogetriebe-Mixer,4 m, top Zustand� 079 456 36 87

Suiteà la page 60

Suite de la page 41

Bourse aux bonnes affaires

PRODUCTION VÉGÉTALE

garantir la qualité. Par rapport aux pe-tites botte, la vitesse d’évaporation del’eau résiduelle est très faible. Cette hu-midité se maintient suffisamment long-temps pour permettre le développe-ment de moisissures ou de bactéries quipénaliseront les valeurs nutritives dufourrage.Lupro-Grain est un produit à base

d’acide propionique. Cet acide em-

pêche le développement des champi-gnons et bactéries présents sur tous lesfoins et qui peuvent se développer trèsrapidement quand l’humidité est suffi-sante. Même dans le cas des balles nontraitées et dans lesquelles on neconstate aucune moisissure lors de l’af-fouragement, les teneurs en bactéries etchampignons sont plus élevées quedans le même fourrage traité. Ceci estsouvent illustré par des dégagements depoussières plus importants.L’application de Lupro-Grain ne per-

met pas de conserver tous les fourrages.Si la teneur en MS est inférieure à 75%,il est très difficile de stabiliser le foin etl’opération se termine souvent avec unfourrage de mauvaise qualité.

Importance du stockage inter-médiaire Après le pressage, de lacondensation se forme à la surface desbottes. Pour que cette eau puisse s’éva-

porer, les côtés de la bottes doivent êtreexposés à l’air libre. Ce qui signifiequ’elles doivent se trouver dans un en-droit bien ventilé. Les bottes ne doiventpas être empilées serrées, des espaceslibres doivent être maintenu pour per-mettre la circulation de l’air entre lesbottes. Ce stockage intermédiaire de-vrait durer au moins 4 semaines. Pourles fourrages jeunes et riches en trèflesviolets, cette période doit être doublée.Si ces recommandations ne sont pas ap-pliquées, l’eau de condensation ne peutpas s’évaporer et les bottes s’échauffentfortement. Cette réaction consommeune grande partie de l’énergie du four-rage, même dans le cas des bottes trai-tées. Le foin contenu dans ces bottesbrunit s’il est traité avec Lupro-Grain.Non traité, ce fourrage moisit fortementet n’est plus consommé par le bétail.

Un produit sans risque De l’acidepropionique est naturellement produitdans le système digestif des ruminants.La quantité d’acide propionique ingéréeavec le fourrage traité ne représentequ’une faible partie de la quantité totaleprésente dans le tube digestif d’unevache. La quantité d’acide propioniqueexcrétée dans le lait est régulée parl’animal. Il n’y a donc pas d’augmenta-tion des taux présents dans le lait. �

54 5 2013 · REVUE UFA

Tableau: Mode de conservationen fonction de la teneur en MS

Type de fourrage Teneur en MSEnsilage 55– 75%Foin de séchoir 70– 85%Grosses balles 85– 90%Grosses balles avec Lupro-Grain 75– 90%

Graphique: Stockage intermédiaire idéal des balles de foin.

Elle dépend de la teneur en MS dufourrage. Le premier test consiste àpasser la main dans les andains. En casde doute, je mesure le taux de MS avecun appareil. La répartition homogène duproduit dans le fourrage est décisive. Sile volume de fourrage est important, lavitesse de travail doit être réduite.

Selon vous, quelles sont les limites del’utilisation de Lupro-Grain?Au-dessus de 80% MS, le fourrageconserve ses qualités. Pour des teneurscomprises entre 75 et 80%, la quantitéappliquée doit être augmentée enconséquence. Quand les teneurs en MSsont inférieures à 75%, j’en parle avec leclient et lui conseille d’attendre encoreavant de presser. Plus la teneur en eauest élevée, plus un stockage adéquat desballes est important.

Que recommandez-vous à vos clients?Malgré l’application de Lupro-Grain, lefoin séché au sol doit être le plus secpossible au moment du pressage. Lesexigences concernant le foin au sol sontsimplement plus élevées que pour le foinde séchoir. Les fourrages jeunes, richesen feuilles doivent être particulièrementsecs (>80% MS)

4 questions à un professionnel

Christoph Aeschli-mann est convaincudes bienfaits deLupro-Grain sur lefoin de ses clients.

Christoph Aeschlimann travaille depuis 10ans avec deux presses à balles rondeséquipées de systèmes de pulvérisation. Ilutilise Lupro-Grain qu’il achète auprès desa LANDI et est convaincu de l’efficacité dece produit.

Revue UFA: Quelle est la part des ballesque vous réalisez pour vos clients qui sonttraités avec Lupro-Grain?Christoph Aeschlimann: Aujourd’hui,c’est plus de 95%. En règle générale, lesclients essaient et constatent les avantagesdu produit. Par la suite, toutes les ballessont traitées au Lupro-Grain.

Qu’est-ce qui est important lors du dosage?La quantité appliquée doit être correcte.

Auteur Daniel Guenter, Servicetechnique production végétale, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 5 · 13

� 062 746 80 00    www.staehler.ch

[email protected]

Les produits Goëmar sont des fil-trats d’algues enrichis en oligo-élé-ments: ils soutiennent l’activité en-zymatique et les cycles hormonaux,resp. activent l’assimilation et l’ab-soption de nutriments.

Goëmar Start: 3 x 2 l/ha sur pommesde terre et légumes, en combinaisonavec les premiers fongicides, favorisela formation des tubercules et l’ho-mogénéité des calibres.Goëmar Multi sur betteraves su-crières et rouges: 3 l/ha à la fermetu-re des rangs ou en combinaison avecles fongicides, favorise l’absorption dubore et la formation du rendement.Goëmar Opti: 2,5 l/ha sur maïs, enmélange avec les herbicides, favorisela formation des grains.

Appliquer le premierfongicide suffisammenttôt apporte la sécuritécontre le mildiou!

Recommandations pour pommes de terre

Activer les plantes avec Goëmar

Les bonnes conditions pour les cul-tures de printemps ont été récom-pensées ces dernières années par debons rendements. Mais il peut en êtreautrement. Les conditions de semishumides de l’automne passé nousl’ont rappelé. Les cultures sont forte-ment stressées, voir endommagées.Pour les cultures de printemps (bet-teraves, pommes de terre et maïs),nous aurions aussi souhaité demeilleures conditons pour les semis.L’automne humide influence aussi lescultures de printemps: activité raci-naire et assimilation de nutriment etd’oligo-élément réduites.

Vos bagages ont-ils déjà été volés pen-dant vos vacances? Avant de partir vousaviez eu une discussion animée avecvotre épouse concernant la conclusiond’une assurance contre le vol.

Je le fais ou pas? Pendant des années,on a payé des assurances sans les avoirutilisées.

Il en est de même pour les fongicidessur les cultures de pommes de terre:

Je le fais ou pas?• Appliquer le premier fongicide alors

que le feuillage n’est pas important?• Maintenir un intervalle court entre les

applications?• Baser la protection contre l’alternario-

se sur des observations particulières?

L’application précoce du premier fongi-cide alors que les plantes sont encorejeunes est rentable: avec Daconil Com-bi, vous apportez une gande part de ma-tière active par contact sur les feuilles.Une pellicule de fongicide apporte la sé-curité en cas de période de mauvaistemps. Les intervalles entre les applica-tions doivent être adaptés en fonctionde la croissance et des pluies. De mi-maià mi-juin, la croissance des plantes estimportante et beaucoup de nouvellesfeuilles doivent être protégées. Enconséquence, les intervalles entre les

MildiouPrévenir – je le fais ou pas?

applications doivent rester courts. Val-bon et son efficacité trans-systémiqueapporte la sécurité et une protection in-terne sur plusieurs jours.

Les infections d’alternariose despommes de terre sont aussi imprévi-sibles que les attaques de mildiou. Levol des ascospores depuis les feuilles del’année dernière commence déjà enmai. La maladie ne se déclare quelorsque les températures sont hautes(> 25 °). L’observation de l’alternariosedoit donc commencer dès le début. Desfongicides systémiques spécifiquescomme p.ex. Amistar doivent être ap-pliqués dès la fin juin ou Slick dès le dé-but des grandes chaleurs de juillet.

Je le fais ou pas? Oui, faites-le! Dé-marrez tôt, gardez un intervalle courtentre les applications et tenez compte del’alternariose au bon moment. En voya-ge, comme en protection des cultures, ilest impossible de savoir ce que l’avenirnous réserve.

Fermeture des rangs Croissance Floraison MaturitéFongicides

Fongicide de contact, forte rés. à la pluie

Transsystémique, forte rés. à la pluie

Transsystémique en cas de forte pression des maladies

Fongicide de contact à forte rés. à la pluieet effet antisporulant pour les traitements à la fermeture des rangs ou en complément

Partenaires idéaux contre l’alternariose pour les variétés sensibles

Activateur végétal en combinaison avec les premiers fongicides

Daconil 500 3,0 l/ha

Daconil Combi 2,0 kg/ha

Valbon 1,6 kg/ha

Zignal 0,5 l/ha

Amistar 0,75 l/haSlick 0,5 l/ha

Goëmar Start 3 × 2,5 l/ha

ou

REVUE UFA · 5 2013 55

20

16

12

8

4

0Cend

res

brut

es (%

de

mat

ière

sèc

he)

vaises fermentations. Ce sont les bacté-ries butyriques qui sont responsables deces dernières et elles peuvent perturberles processus digestifs, la santé et lesperformances des animaux. Les agentsd’ensilage biologiques contrent les ef-fets négatifs dans le processus de fer-mentation.

Mesures directes et indirectesPour ceux qui ne veulent pas attendrejusqu’à la prochaine diminution naturel-le de la population de campagnols, il ya les trappes. En complément à la lutte,idéalement, on empêchera les campa-gnols de recoloniser les parcelles en ten-dant un treillis métallique à petitesmailles. Les treillis permettent égale-ment de protéger les racines des arbres.

Coupe basse (3 cm)Coupe haute (9 cm)

1 2 3 4Coupe

PAGE BIO

La population de campagnols ter-restres et des champs évolue de ma-nière cyclique. Durant le long hiver2012/13, ils ont pu se multiplier

abondamment, protégés de leurs enne-mis par la couverture de neige. En plusdes dégâts aux feuilles et aux racines, lestaupinières formées par les campagnolsterrestres sont également probléma-tiques. Présents en nombre, ces petitsrongeurs peuvent rejeter plus de 80 t/hade terre en surface.

La pirouette au lieu du condi-tionneur? Suite à l’arrivée tardivedu printemps, le temps a souvent man-qué pour prendre des mesures, surtouten altitude. Le pourcentage de cendresbrutes (terre) dans l’ensilage d’herbe nedevrait pas dépasser 100g/kg MS (ma-tière sèche). Il est possible de réduire cepourcentage en fauchant haut (gra-phique), ce qui entraîne toutefois unediminution de la structure du fourrageet des rendements en MS. Dans les ter-

rains inégaux avec de nombreuses tau-pinières, il ne faudrait entamer les fenai-sons que lorsque les herbages sont bienressuyés. Une vitesse d’avancementadaptée de jusqu’à 5 km/h avec la pi-rouette et jusqu’à 10km/h avec l’andai-neur contribue également à une récoltemoins souillée. Dans certains cas, on re-commande également d’utiliser la pi-rouette au lieu du conditionneur afin deminimiser la souillure du fourrage. Plusla prairie est utilisée tardivement dansl’année, plus le danger de souillure estélevé.

Bactéries butyriques Plus lessouillures augmentent, plus la teneurénergétique du fourrage diminue en rai-son de l’effet de dilution et des mau-

56 5 2013 · REVUE UFA

Limiter les souillures, reboucher les trousLE FLÉAU DES CAMPAGNOLS a laissé des traces dans les prairies, les grandescultures, les cultures maraîchères et les vergers. Cela a des conséquences en productionvégétale, mais également au niveau de l’affouragement.

Graphique: Hauteur de coupe et teneur en cendres brutes dans le fourrage vert

Source: Schröpfel, 2004

Dans les prairies qui ne sont pas endommagées, il est conseillé deprocéder à une hauteur de coupe d’environ 6 cm.

coupe ou, mieux encore, à la fin de l’été.Il faut adapter le mélange sursemis à lacomposition de l’herbage.

Assurance? Et peut-être qu’il serabientôt possible de s’assurer prochaine-ment contre les dégâts de campagnols.Suisse Grêle est en train d’examinerl’éventuelle création d’un produit adé-quat. �

REVUE UFA · 5 2013 57

PAGE BIO BRÈVES

Indice robustesseIl n’existe pas de génétique spécifique àl’agriculture biologique dans l’élevageporcin suisse. Cependant, pour quelquesverras IA GPB, les éleveurs de porcs bioont à leur disposition un indice derobustesse comme critère de sélection.Suisag met cet indice à disposition viaune commande par courriel. Un indicerobustesse élevé signifie une bonnehéritabilité des points forts en ce quiconcerne le potentiel d’élevage, lafertilité et les membres.

Bore et potasseDès cette année, les restrictions édictéespar Bio Suisse en ce qui concerne lesépandages de potasse à base dePatentkali, de sulfate de potassium et dekainite potassique deviennent caduques.Les besoins attestés en potasse peuventdès lors être couverts. Pour qu’une telleutilisation soit autorisée, il faut disposerd’une analyse de sol de moins de quatreans. Dans les cultures particulièrementsensibles, il est également possibled’utiliser du bore (bortrac). De même ilest également autorisé d’utiliser ducalcium pour les pommes sans qu’uneanalyse de sol ait été effectuée aupréalable. Comme par le passé,l’utilisation de tels produits doit êtredocumentée et une parcelle de contrôleexempte de fumure doit être cultivée.

ProfiCost Légumes Pour les producteurs, «Proficost légumes»est un instrument important pour laplanification et le calcul de variantesprospectives et rétroactives en producti-on maraîchère. L’ancien document«Calcul des coûts de production deslégumes» a été complètement remanié.En plus des 58 cultures Suisse Garantie, ilest possible d’exécuter 19 culturesbiologiques. La publication est disponi-ble en version papier ou sur CD-ROM,sous forme de tableaux Excel, en françaiset en allemand. Commandes: Centralesuisse de la culture maraîchère et descultures spéciales à Koppigen (tél. 034413 70 70, [email protected]).

Certification bioLes consommateurs veulent pouvoir fairetotalement confiance aux produits bio.Dans cette optique, la transparence doitêtre assurée dans toute l’Europe. Celafait plusieurs années que bio.inspecta SAà Frick (AG) et Austria Bio Garantie, deuxorganismes importants de certification,oeuvrent dans ce sens. Ils ont désormaisrelié leurs plateformes, ce qui constitueune première en Europe.

A titre préventif, la détention de chatsou des perchoirs pour les rapaces peu-vent quelque peu diminuer la pression.Autour de la maison, il s’agit d’éliminerles déchets à l’abri des souris et de blo-quer les possibilités d’accès. Selon laCommission de labellisation agricole(CLA) de Bio-Suisse, il serait encore au-torisé de combattre les campagnols avecle monoxyde de carbone (CO). Toute-fois, cela constitue une charge pour lesol et l’effet de lutte n’est pas optimalcar les campagnols prennent la fuite.Lorsque les mesures évoquées ci-dessusn’apportent pas le succès escompté, ilest possible de déposer une demandeauprès de la CLA afin de pouvoir utiliserun poison pour effectuer un traitementen bâtiment. L’agriculteur doit alors dé-montrer quelles mesures ont été prisesjusque là et comment le problème estcensé être résolu. La CLA décidera aucas par cas. La CLA n’octroie pas d’au-torisation systématique pour une utili-sation de poison dans les bâtiment.

L’assainissement suite à un dégâttotal peut coûter plus de 2000.– Fr. parhectare. S’il reste encore 30 à 50% degraminées de bonne valeur, un sursemisest suffisant. Pour les endroits où cesderniers n’ont pas pu être effectuésaprès la fonte des neiges, il existed’autres possibilités après la première

Séminaire «Assurer le rendement en agriculture biologique»Ce séminaire aborde également la lutte contre les campagnols, lafermeture des trous dans le couvert végétal et la qualité du fourrage. Il sera organisé par fenaco:

• 5 juin 2013, de 9h à 13h30 Uhr, chez Andreas Bracher, Oberhaus 40,3474 Alchenstorf, www.oberhuus.ch

• 13 juin 2013, de 9h à 13h30 Uhr, chez Peter Andrey, Selgiswil 21, 1714 Heitenried

Les participants pourront y recueillir les précieux conseils de spécialistesen vue de réduire les importantes variations de rendement. Les sujetsabordés sont:

• Lutte contre les campagnols à l’aide des systèmes «top-cat» et«standby»

• Ressemis, sursemins ou changement d’utilisation• Quel est le facteur limitant dans mes sols?• Utilisation de microorganismes effectifs• Comment augmenter la production fourragère bio en Suisse A l’issue du séminaire, les participants sont conviés à une collation.

Les dégâts descampagnolsvarient suivant lesrégions. Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,

3360 Herzogenbuchsee.

www.ufarevue.ch 5 · 13

www.landi.ch

Oecofuel OKAYCarburant écologique. 5 l.03128 2 temps 20.9003119 4 temps 19.90

Graisse universelle OKAY64700 400 g 3.5066500 850 g 7.9066505 4,5 kg 39.9066510 9 kg 69.9066515 14 kg 99.90

Spray universel OKAYSpray universel anti-rouille. Protège les métaux, neutralise les acides, hydrofuge, forme après le giclage un fi lm gras de protection, pour débloquer des vis rouillées. 300 ml.58410

Électrifi cateur de clôture B220Technologie de pointe, fonctionne sur batterie 9 V. Énergie de charge: env. 0,37 joules. Longueur maxi de la clôture: 3 km. 24621

Bande de clôture AGRARO SuperFils en polyéthylène de haute qualité et fi ls d’acier inox, jaune, 5 x 0,3 mm, 10 mm x 200 m.30134

Piquet de clôture en matériel synthétique105 cm. Double béquille d’enfoncement, 8 isolateurs pour fi ls et bandes, orange. Botte de 5 pièces. (1.19/pce) 24759

Maillet en nylon5 kg, rouge.34624

Seau en inoxEnv. 11 l.75025

Trouvez ce que

vous cherchez: des

offres Top exceptionnelles

QUANTITÉ LIMITÉE!

valable dès le 8.5.2013LE BOURD’ATOUT

Chariot à outilsTiroir sur roulement à billes et verrouillage latéral. Tiroirs verrouillables. Avec poignées en aluminium et roulettes amortissantes. 09203 Caisse, à outils, adaptée au chariot 299.– (disponible séparément)09202 Chariot 499.– (disponible séparément)

Igloo à veaux Calf House 4/5Homologué OVF pour 4 veau max.01524

Igloo à veaux Calf HouseHomologué OVF pour 1 veau.20450

appréciez la différence

Élévateur manuel OKAYÀ levage rapide. 12324 80 cm12323 115 cm

20.90

3.50

dès

3.90

119.-14.905.95 65.-

9.90

299.-

1749.-

419.-

499.-

195.-

chaque

La confiance envers la qualitésuissePar rapport au volume total de vian-de consommé en Suisse en 2012, lapart de la production indigène a ànouveau augmenté pour atteindre81.3 % (+1.2 %). La grande confian-ce dont bénéficie la viande suisse estégalement confirmée par une étuded’image menée par l’institut indé-pendant Dichter Research SA. Pourtoutes les catégories de viande, laqualité actuelle est plus élevée quecelle notée lors du dernier sondageen 2006. Par exemple, aujourd’hui,60 % des personnes sondées consi-dèrent que la viande est meilleureque par le passé (2006: 34 %) alorsque 64 % pensent que la viande etles produits carnés suisses sont demeilleure qualité que la viandeétrangère (2006: 54 %). En 2012, la consommation totale

de viande par tête d’habitant étaitde 51.72 kg par année. Proviande

mettre sous pression le prix des ani-maux d’étal. Car dès 2014, plus au-cune contribution liée aux animauxne sera versée. Des contributions àla transition octroyées à titre provi-soire seront calculées sur la base deseffectifs d’animaux de 2011 à 2013,si bien qu’à présent, tout le mondeveut remplir ses étables au max -imum. Actuellement, la situa tion eststable sur le marché de la viande debœuf avec un degré d’autoapprovi-sionnement favorable de plus de84%. Le désir du Conseil nationalde coupler 40%, au lieu des 10%actuels, des contingents d’importa-tion pour la viande à la productionindigène est également positif.

Yvan Meuwly, Chef du secteurbovins, Anicom SA

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 5 2013 59

Des tapis caoutchouc pourune guérison rapideLes blessures aux épaules peuvententraver le bien-être, les perfor-mances et la fertilité des truies. Dansune analyse effectuée sur une fermecanadienne avec 300 truies, unemesure préventive possible a étéproposée sous la forme d’un élevageet d’un affouragement conséquentscalqués sur la condi tion corporelle.L’installation de tapis caoutchoucdans les boxes contribue égalementà accélérer la guérison.

Une amenée supplémentaire?Dans l’engraissement porcin, pourdiminuer les confrontations à l’auge,il peut valoir la peine d’installer uneamenée supplémentaire pour l’af-fouragement liquide. Des étudesmontrent que si les animaux ont ac-cès plus vite à la soupe, ils sontmoins stressés et affichent de meil-leurs gains journaliers.

Que nous réserve l’automne?A partir de septembre 2013, ungrand nombre de vaches pourrait ar-river sur le marché, ce qui pourrait

De la farine à un aliment high-tech

Au niveau mondial, les perfor-mances augmentent en productionporcine. Pour adapter l’alimentationaux besoins de la génétique moder-ne et vu les prix plus élevés pour lescomposantes protéiques, l’intérêtpour les aliments expansés granditcar ces derniers entraînent une meil-leure efficacité alimentaire. Dansl’expanseur (photo), la matière pre-mière est chauffée sous une pressionélevée, hygiénisée, compactée, con-ditionnée et homogénéisée. La farine coûterait certes un peumoins cher vu qu’elle nécessite unprocessus de moins. Mais l’expan -sion améliore la disponibilité desnutriments. Dans les aliments uni-quement moulus, l’hygiénisationthermique fait défaut, ce qui ne dé-truit pas les agents pathogènes. Une

mouture trop fine ou trop grossièrepeut avoir une influence négativesur l’efficacité alimentaire. La diges-tibilité des aliments trop grossiersdiminue alors qu’une mouture tropfine entraîne des troubles digestifs.De nombreux essais mettent enexergue les avantages des alimentsexpansés, notamment une amélio-ration de 6 % de l’indice de con-sommation. Dans des études hol-landaises, les truies ont donnédavantage de lait et les porceletsétaient en meileure santé avec desgains journaliers accrus dans le ca-dre d’une alimentation à base d’ali-ments expansés. Ce faisant, enEurope, la demande pour les ali-ments expansés augmente, si bienqu’il faut accroître les capacités deproduction.

Source: Emmy Koeleman, magazine spécialisé «All about feed»

d’ombrage pour ses génissesd’élevage à partir d’une vieille re-morque et de filets. Cette cons -truction assure un échange d’airélevé, ce qui éloigne mouches ettaons. Les côtés de la remorquesont rabattables et le toit est esca-motable latéralement, ce qui per-met d’atteindre une surface de 45m2. Lorsque toutes les parties sontrabattues, la remorque peut êtretransportée sur route. En plus d’offrir des possibilités

aux animaux pour se rafraîchir, ilest aussi possible de réduire lestress de la chaleur en proposantsuffisamment d’eau, en optantpour la pâture nocturne et enchoisissant un fourrage riche ennutriments afin de minimiser le ré-chauffement corporel.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les bovins commencent à souffrirdu stress thermiqu à partir de 24°Cdéjà, ce qui peut entraîner une di-minution du bien-être des ani-maux ainsi que de la consomma -tion, de la production laitière etdes accroissements. Pour apporterde l’ombrage sur un pâturage, unbâtiment ouvert constitue la meil-leure alternative. Pour rafraîchirles animaux à l’extérieur, il y a lesarbres ou d’autres objets alorsqu’à l’intérieur, on peut recourir àdes filets d’ombrage, des ventila-teurs et des installations de brumi-sation. Markus Schädeli de Wohlen

(AG) a mis lui-même la main à lapâte et a construit une structure

De l’ombre mobile

60 5 2013 · REVUE UFA

Eckbank, Eiche massiv,178x178 cm, Lehnegestemmt, guterZustand, aus Umbau� 079 672 94 13

Ballenwickler Tanco1514Twin, Baujahr 06,top Zustand Fr. 10500� 079 672 94 13

Pullerreifen1P.Mich.XM108,540/65/38, 1 cm ProfilFr. 50� 079 672 94 13

Kreiselheuer Fahr,gezogen Typ KH4S, ca.3.5 m breit, funktions-tüchtig Fr. 250� 079 541 22 14

Rund-Quaderballenan-hänger, Länge 7.8 m,Breite 2.5 m, Brücken-höhe 1.2 m, Gestütz-höhe 2 m, LKW-Grund-anhänger, sehr schönaufgebaut, Hydraulischgebremst, Leergewicht3170 kg Fr. 7800� 079/541 22 14

Silokarren Geba, 500 l;Seitenmähwerk mitKnicker, John Deere324A, Breite 2.40 m � 032 857 17 50 oder� 079 380 35 42

Schweizer Bienen -kästen mit Zubehör,neuwertig, 15 Wabentief, doppeltemHonigraum Fr. 150� 077 492 51 10

Motormäher RapidEuro 4 mit Ausleger,neuwertig� 079 683 08 00

Salle de traite mobiletandem 3 places JU� 032 438 83 82

Brantnerkipper, 1-Achs-Dreiseiten-kipper, 8 t, 4 m x 2 m,Seitenladen 2x50 cm,Michelinbereifung355/65R18, Hydr.Bremsen, sehr guterZustand� 079 422 30 55

Dosiergerät GassnerFördermat, ca. 15-jährig, einsatzbereit,Fr. 7000; Warmluft-ofen Jumbo 110,1300 W, für Heutrock-nung, mit Schlauch undHeizöltank Fr. 3000� 076 365 16 02

Rapid 606 mitBandeingraser;Kreiselheuer Kuhn4.40; Rolltor, transpa-rent, B 3.5 m, H bis6 m; Wärmetauschermit Ventilator, rundal;Elektroaufzug, 2 t� 077 440 36 91

KartoffelsetzmaschineCramer 4-Reihig,Automat Fr. 1500� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

Tränkefass Goet-schmann, 1200 l mitBremse, guter ZustandFr. 2150� 079 676 34 50

Stahlkonstuktion fürRemise oder Unter -stand, 8.4 m breit,Traufhöhe 4 und 5 m,länge variabel; Warm-luftofen für Heubelüf-tung, Gewächshaus,Zeltheizung MarkeArcotherm� 079 292 83 14

4 KartoffelsetzkörperHaruwy, Halbautomaten Fr. 100� 041 921 16 35

Mähwerk Knüsel, zuRasant, revidiert, topZustand� 079 673 24 71

Maishäcksler PZMH80S, gepflegteMaschine, Jg. 1987� 081 785 14 77

New Holland T 4050,ca. 300 Stunden,Jg. 2012 , Front-zapfwelle/-Hydraulikmit hydr. Entlastung,breiteste Bereifung,interessanter Preis� 079 900 86 79

WässerungspumpeVincenzi & GibertiniTyp 1.65/6, aufFahrgestell, ZW-An-trieb, Getriebe

Übersetz. 1:7.5, An -saug seite 4 Zoll, Ab -gang 3 Zoll, Ansaug -injektor Fr. 750 Kt. BE� 079 328 76 63

2 Pneu 15.0/55-17� 079 245 11 39

2 Pneu 11.0/65-12� 079 245 11 39

2 Pneu 320 70 R20� 079 245 11 39

2 Pneu 10.0/75-15.3� 079 245 11 39

Traktor MF135, günstig� 079 622 45 82

Raubentunder, 500 kg� 079 622 45 82

Ladewagen Bucher125; Roller Honda,45 km, 50 cm3, abMFK, sehr gepflegtFr. 980; Passat KombiVW mit AHK ab-nehmbar, neu ab MFK,guter Zustand Fr. 2950� 079 464 69 61

Messerschleifapparat� 079 487 88 93

Caisse schwarz,2.30 m x 2 m x 1.20 mhaut avec 2 portes; 30piquets en chêne 1.60:Motoculteur HondaF28 avec houe + fraise� 079 728 96 25

Fendt GT230, topZustand, neu lackiert,ab MFK� 079 430 57 71

Front-Mähwerke mitrotierenden Fingern,2.5 m, um Ökoflächenzu mähen� 079 430 57 71

Front Busatis-Mäh-werke, 310 m� 079 430 57 71

Front-Mähwerke mitrotierenden Fingern,280 m� 079 430 57 71

FuttermischwagenMutti/Lucar, 10 m3;Vertikalmischer,Jg. November 2011,Zweiganggetriebe, hydr.Bremse und Stützfuss,Beläuchtung, Strohring,Mineralstofftrichter,Futterablage links,rechts, Werksgarantie 6 Mt. Fr. 22’500 � 079 483 60 90

Traktor Fendt 103s,50 PS, 30 km/h, topZustand, ab MFKFr. 5’500� 079 483 60 90

Frontlader Alö Quicke4560, hyd. Parallelfüh-rung, Schnellwechsel-verriegelung, Anfahr-schutzrahmen,ausziehb-are Schwingen, inkl.Mistgabel, Erdschaufel,Rübengabel, Staplerga-beln, SchneeschildFr. 2400; a.W. Anbau -konsole mit Steuerven-tilen, Betriebsanleitung,Montageanleitung vor -handen Fr. 600 Kt. BE� 079 328 76 63

Bandsäge Fr. 190� 033 744 40 62

StehbündelgerätWoodmax� 033 744 40 62

Motormäher AebiHC55 mit Gitterrad� 033 744 40 62

Würfelsilo für innen,aus Stahlblech,geschraubt 2 m x 2 m x3 m Fr. 1800� 079 211 01 24

Milchwaage, weniggebraucht, max. 25 kgFr. 50� 031 879 20 10

Absauganlage Full -wood mit 3 Aggre gatenund Zubehör Fr. 800;Michlkannen, 40 l,milchtauglichFr. 150/Stk.; Milch -kannen, 20 l, neuFr. 150/Stk.� 079 575 25 52

Milchtank, stationär,neue Steuerung, 800 l,top Zustand� 079 673 24 71

Klauenstand AmhofFr. 1200; Kontrabassfür LändlermusikFr. 1000� 079 575 25 52

Förderschnecke6 1/2 m lang Fr. 400;Autoanhänger Hun -bauer, 400 kg Fr. 400� 056 245 40 94

Fendt 306 LS Allrad,FH, FZ Jg. 82, 8890 h,guter Zustand Fr. 17000� 078 689 76 27 oder� 043 466 56 26

Heckstapler mitPallettgabeln, Nei-gungszylinder undSeitenschub, HH 3.6 m,4 SteuerventileFr. 1900; Mähbalkenmit Ausleger undBandeingraser, vonRapid MotormäherFr. 550; Mähbalken,1.6 m mit 3 Messer vonRapid Fr. 180� 062 299 04 36

Holzsilo Hegner,100m3, 4 m DM x 8 mH, zum selber abbauen,guter Zustand Fr. 1000ab Platz� 079 680 63 87

Master Farmer RBSamro, Kalibrierungvorne, mit diversemZubehör wie Paloxenmit Klappe, Hackgerät,VorkeimharassenFr. 3500 ab Platz� 052 335 24 34 oder� 076 546 24 34

Förderband Blaser,7 m, fahrbar; Diesel-tank, 1100 l mitAuffangwanne, Metall;Kälberabsperrgitter;Kesselhalter 4;MilchzentrifugeElecrem� 032 351 36 87

Ersatzteile zu BucherRupid-Motormäher PZ-Superschwader,Federzinkenegge� 052 376 11 52

Kreiselschwader -zinken; Mähmesser;Klingen und Nieten;Keilriemen usw.,günstig� 052 376 11 52

2 Kuhglocken Gusset &Viglin, 26 cm mitLederriemen, zusam-men Fr. 200; Heu-stockraude in Kiste,Rohr mit Schneidmes-ser Fr. 100; Hornführer,gross, Knechtle Fr. 40;Hornführer, klein, AluFr. 35� 041 910 48 22

Milchtank, 500 l;Kühlaggregat Griessen,komplett ab PlatzFr. 1600; Milchtankronde, dicht, geschlos-sen, für Milch trans-port, 200 l Fr. 500� 079 311 54 64

Autounterstand, Länge20 m, Tiefe 5 m, Höhe2.30 m, ohne Eternit,verzinkt und ver-schraubt, demontiert� 032 618 11 97

Absauganlage Alfa-Laval Monovac mit 2Aggregaten, Milchlei-tung mit 8 Anschlüssen,günstig; Rückenspray-er, GebläsespritzeCifarelli, Jg. 2011, guterhalten Fr. 300� 079 820 14 02

Milchkühltank, 900 lmit Wärmerückgewin-nung, Roka von GrieserFr. 900� 079 392 87 54

Kunststoffsilo Huber, 8 m3, UV-Schutz� 052 685 28 16 oder� 079 565 36 65

Getreide Quetsche,klein; Futterraufe fürWeide, Platz für einekleine Heuballe;Futterkrippe fürLämmer; Absperrgitter3x1 m; Lämmer-schlupf; 2 Milchkan-nen mit Kesseln� 032 631 33 23

Leiterwägeli, neuwer-tig auch für Hundezug,mit Landen u. GeschirrFr. 480� 041 937 13 87

Bio-Schreder StöcklerLGM4000, 220 VFr. 240; Einachswagenfür Ballen oder Baloxenca. 5 t Fr. 450; Kunst -stoffbecken ev. für Biotop Fr. 220; Traktoren-anhänger3 x 1.6 m x 70 cmFr. 220� 052 745 12 08

Jauche-RührwerkGrowi; Getreide oderFutterkisten; Getreidemühle;Schlagmühle; PW,Alufelgen mit Sommmerpneu� 052 743 16 01

Wiesenegge, 2.75 mBreit, Ostschweiz� 071 923 13 27

Frontmähwerk KroneAFL 283 CV, 2.8 m AB,Baujahr 02; 2-AchsKipper Farm-Contai-ner, 8 t, GG Hydr.Bremsen, Baujahr 1982;Beton-Umschlaggerätmit Rüttler; Kleintier-waage mit Fahrwerk bis300 kg; Getreideschne-cke massiv mit Fahr -werk zum Big-Bagabfüllen; Schweiss -anlage, gross undschwer, Kt. SH � 079 255 88 68

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 65

Suite de la page 53

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

PREMIUM

PREMIUMQUALITE UFA

ACTIONAliments UFA pour vaches laitièresAssortiment principal Rabais Fr. 3.– /100 kg

jusqu’au 01.06.2013

10 ANS QUALITE UFACadeau pour clients vracRabais de Fr. 2.– /100kg sur unelivraison vrac (jusqu’à capacitémaximale du camion) pour alimentsbovins engrais, porcs, poulettes,poules, chevaux et divers

jusqu’au 28.06.2013

RABA IS PREMIUMUFA top-pigRabais Fr. 15.–/100 kg

jusqu’au 25.05.2013

ACT ION Aliment vermifuge UFARabais Fr. 5.– / 100 kg

jusqu’au 25.05.2013

ACT ION HYPONA 785Rabatt Fr. 5.– / 100 kg

jusqu’au 01.06.2013

ACTUEL Céréales en compte marchandise UFAPour une meilleure valorisation

Annoncez vos lots maintenant!

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 5 2013 61

Vu les changements constants desteneurs des fourrages verts du-

rant la période estivale, la ra-tion totale doit être con-trôlée attentivement etsi nécessaire adaptée.La ration doit toujourscontenir suffisammentde fibres digestibles; au

minimum 410g/kg MSd’hydrates de carbone fer-

mentescibles et avoir en touttemps suffisamment de protéinesfermentescibles à disposition. Levaste assortiment d’aliments UFA

pour vaches laitières associé à UFAHerd Support vous permettrad’adapter facilement la ration auxbesoins:

• UFA 241, UFA 242, UFA 243,UFA 244-8, UFA 245, UFA248/249, UFA 263

• Bio: UFA 172F/272, UFA 278UFA 279, UFA 175F/275, UFA277, UFA 174F/274

Y c. les variantes «-4» (sans soja)

Les truies dont la condition phy-sique se détériore beaucouppendant l’allaitement présententparfois des problèmes aux cha-leurs suivantes. Les truies en finde gestation et en lactation onttendance à ingérer moins d’éner-gie, en particulier durant les moisd’été. Le concentré haute éner-gie et mise bas UFA top-pig est une source supplémentaire,très appétible, de nutriments es-sentiels. Cet aliment expansécontient de précieux additifs etfournit aux truies de l’énergie ra-pidement disponible ainsi quedes éléments constitutifs et pro-tecteurs.

Utilisation: Après l’installation enmaternité et jusqu’à la saillie sui-vante: 0,4 – 0,6kg d’UFA top-pigpar truie et par jour.

Signifie• Fèces molles, moins de

constipation• Mises bas faciles• Porcelets vifs, peu de pertes

• Lactation abondante• Truies en meilleure condition• Meilleurs résultats de

fécondite

Au-delà du sevrage, UFA top-pigpermet un «flushing» des truiesqui favorise un déclenchementrapide des chaleurs suivantes etdes portées nombreuses.

Réagir rapidement aux changements de teneurs

Un «coup de fouet»UFA top-pig

Rabais PREMIUM Fr. 15.– / 100kgd’UFA top-pig!

Rabais: Fr. 3.– / 100 kg d’alimentsUFA pour vaches laitières!

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Alors que le producteur de lait doitpeut-être faire face à deux ou trois ani-maux à problèmes, le détenteur de vo-lailles n‘a souvent qu’un seul problèmelorsque des troubles apparaissent. Ouplusieurs milliers de problèmes parceque le problème en question se propagerapidement à tout le troupeau. FritzBruni s’occupe d’aviculture depuis 15ans. Spécialiste de l’alimentation dans larégion du Plateau, il conseille ses clientsde manière à leur éviter bien des soucis.

Deux halles de poules Au-jourd’hui, Fritz rend visite à Thomas etDamaris Münger, à Diemerswil (BE). LesMünger ont construit une premièrehalle pour 2000 pondeuses, en 1994.Une deuxième halle prévue pour 6900pondeuses a été réalisée en 2008.Cette extension interne devait créerdavantage de valeur et assurer l’avenirdu domaine. Le couple a abandonné laproduction laitière (droit de livraison de150000kg) en 2010. L‘ancienne étableabrite maintenant 20 génisses souscontrat d‘élevage.

«Nous sommes heureux d’avoir dé-cidé de nous concentrer sur les vo-lailles», confirment Damaris et ThomasMünger, qui travaillent beaucoup en-semble, se remplacent et se complètentparfaitement. Le fait que toute la familles’implique dans cette branche exigeante

… Fritz Bruni, spécialiste des volailles

62 5 2013 · REVUE UFA

mais économiquement intéressante, estaussi un facteur de succès.

Trois aliments Les poulettes ont 18semaines lorsqu’elles arrivent dans lahalle nettoyée et désinfectée. Pour évi-ter une chute de l’ingestion et favoriserleur développement , on leur donnealors 1kg d’UFA 521 par tête. Cet ali-ment est moins riche en calcium, son ap-pétibilité est meilleure. Lorsque la per-formance de ponte atteint 5 à 10%, onpasse à l’aliment démarrage UFA 524,qui présente la concentration nutrition-nelle nécessaire pour les pics de ponteréalisés entre la 26e et la 28e semaine.Pendant la deuxième phase de ponte, lespoules reçoivent de l‘UFA 526, ad libi-tum comme dans toutes les phases. UFA526 contient davantage de calcium etmoins d’acides aminés, pour répondreaux exigences posées par l’ingestion etla performance de ponte. Cette alimen-tation en phases nécessite deux silospour éviter d’avoir à vider des restes.

Thomas tient à un régime simple pourpouvoir apprécier l’effet des différentsaliments. En cas de pression Coli, il faitappel à UFA-Antifex, une préparation àbase de bactéries lactiques dont l’effica-cité n’est plus à prouver.

Chaque troupeau est différent,constatent encore et toujours ces avi-

culteurs professionnels. Si un troupeaupond presque tous les œufs correcte-ment dans le nid, d’autres posent par-fois problème. Pour minimaliser le tra-vail pendant la phase de ponteprincipale, les Münger prennent les me-sures suivantes: • ramassage conséquent des œufs pon-

dus au sol pendant la phase initiale,pour habituer les poulettes à pondredans le nid. Après la 30e semained‘âge, le comportement des volaillesne peut plus être corrigé.

• bonne exposition du sol. • bon équilibre dans la quantité de li-

tière de sorte que les poules puissents’y baigner mais n’y pondent pas leursœufs.

• accessibilité optimale du nid via desperchoirs.

• nids protégés, sombres et à l’abri descourants d‘air.

De même, les Münger visent un bastaux d’œufs cassés et souillés. Thomasexamine les bordereaux de contrôle leplus rapidement possible après la livrai-son des œufs, afin de pouvoir réparerimmédiatement les défauts éventuels,au niveau du dispositif de prélèvement(mécanique). Les Münger apprécient latransparence et la correction de leuracheteur, la firme Eico.

Fritz Bruni, 3661 Uetendorf

Né le 23 février 1967

Activités formation d’agriculteur, emploi à la LANDI Thier-achern, chez UFA depuis 1996, spécialiste desvolailles depuis 1998

Hobbies ski, vélo, agriculture

Devise «Contribuer à une rentabilité maximale des parcsavicoles.»

Aujourd’hui, les volailles repré-sentent 90 unités de gros bétail,

sur l’exploitation Münger.

La différence entre 0 et 1 problème

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Nous pouvons compter sur le soutiencompétent d‘UFA»Thomas et Damaris Münger,

Diemerswil

REVUE UFA · 5 2013 63

Exploitation

Thomas et Damaris Münger ainsi que Robin (19 ans), Tobias (17), Oliver (15) et Noemi (13), 3053 Diemerswil

Surface utile: 27ha

Animaux: 9000 places pondeuses, 20 génisses d‘élevage

Cultures: betteraves sucrières, blé, orge,triticale fourrager, maïs ensilage, poisprotéagineux

Main–d‘œuvre: le couple d’exploitants,le père Hans Münger, deux aides pour le ramassage des œufs

Une persistance étonnanteAlors qu’avant, l’indice de consomma-tion était le critère déterminant, dansl’élevage des pondeuses, aujourd’hui onvise surtout un poids homogène desœufs, une bonne qualité des coquilleset une haute persistance de la ponte.Thomas Münger observe aussi chez luiles progrès réalisés dans ce sens. Il y a20 ans, la performance de ponte enphase finale baissait à env. 80%, actuel-lement, elle reste à 85 – 90%.

Le marché donne le rythmeDeux mois avant Pâques, toutes lespoules doivent être en superforme etpondre beaucoup d’œufs. Lors des der-nières fêtes de Pâques, par exemple, laproduction d’œufs suisses s’est révéléeinsuffisante. La demande d’œufs dimi-nue pendant la bonne saison et aug-mente à nouveau beaucoup avant Noëlpour la fabrication des biscuits. D’où lerythme de 18 semaines imposé pourl’élevage des poulettes. Les nouvellesséries sont installées après Pâques et enseptembre/octobre. �

La dureté descoquilles d’œufs estsouvent mise àl’épreuve sur lechemin qui mène auclient.

Thomas et DamarisMünger produisentquelque 2,6 millionsd’œufs par an. Lamajeure partie de cetteproduction part chezEico. Environ 10% desœufs sont écoulés envente directe, via cevéhicule.

Les hybrides blanches proviennent de l’élevage de multiplication deBurgmer AG, à Weinfelden.

Prestations UFA pour lesparcs avicoles La productiond’œufs (bio) permet aux aviculteursde créer davantage de valeur et deréaliser des revenus relativement at-tractifs. L’engraissement des vo-lailles de chair (bio) offre égalementdes opportunités intéressantespuisque la consommation de viandede volaille suisse a poursuivi sa pro-gression en 2012. Depuis 2011, elledépasse la consommation de viandebovine. Les exploitants qui s’inté-ressent à cette branche doiventpréalablement se former à la déten-tion des volailles et régler les possi-bilités d’écoulement.

UFA soutient les aviculteurscomme suit:• service-conseil spécialisé concer-

nant l’alimentation et la gestion,y compris pour les exploitants bio

• offre d’un vaste assortiment d’ali-ments (expansés) et de spéciali-tés éprouvées

• recherche scientifique sous con-ditions suisses, à la station d’es-sais d’UFA-Bühl, à Hendschiken(AG)

• intervention dans l’écoulementdes œufs et des poulets

• organisation de la fourniture desjeunes animaux

• calcul des bilans nutritifs, bilansimport/export

Contacts:• Zollikofen: Fritz Bruni,

� 079 422 50 64• Puidoux: Ueli Kämpfer,

� 079 634 12 02

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseiller UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Elles sont à nouveau nourries de ma-nière plus intensive pendant la saisondes expositions.

Philipp apprécie le fait que l’alimentUFA 857 contienne du fenouil. Celui-ci favorise la désagrégation et l’ab-sorption des nutriments.

Thomas Vetsch, Hattenhausen (TG).

Ses lapins mangent un foin/regainsavoureux, si possible de premièrecoupe, complété par de l’UFA 857.Actuellement, il donne 70 à 100g parjour aux adultes, 100 à 120g auxjeunes. Les lapines peuvent perdre unpeu de poids avant la saillie, en été.

La ferme bio Vetsch figure sur la«liste management d’exploitation» deBraunvieh Suisse, qui distingue les ex-ploitations dont la combinaison pro-duction, teneurs du lait, longévité,fertilité et santé du pis est optimale.A part la production laitière, d’autresressources telles que l’engraissementporcin, la production végétale et no-tamment la fructiculture (verger hautetige) font vivre ce domaine.

granulés de maïs. UFA 195, dont lerapport calcium:phosphore est équili-bré, constitue la base. UFA 994 répondà un besoin car les vaches présentaientrécemment une carence en magné-sium. UFA 990, concentré d’oligoélé-ments, améliore la fertilité. A plus de24°C, les besoins peuvent augmenterd’env. 30g pour le sel bétail et d’env.20% pour les aliments minéraux (selonle produit).

Vermifugation systé-matique payanteLes porcs exempts de vers sontplus productifs. Pour que lavermifugation soit vraimentefficace, il importe que chaqueanimal ingère suffisamment desubstance active. Raison pourlaquelle il faut donneruniquement de l’alimentvermifuge pendant deux joursaux gorets et pendant quatre àcinq jours aux truies. Du 29avril au 25 mai 2013, l’alimentvermifuge UFA fait l’objet d’unrabais de Fr. 5.–/100 kg.Stockez la quantité nécessairepour les six prochains mois: 20 truies suitées: env. 400 kg;100 gorets: env. 200kg.Chaque commande doit êtreaccompagnée d’une ordon-nance vétérinaire valide.

Action HYPONA 785 HYPONA 785 fournit la densiténutritionnelle indispensableaux chevaux à hautesperformances. HYPONA 785-2présente des teneurs identi-ques mais ne contient pasd’avoine. Ration conseilléepour les chevaux très sollicités:4 à 5kg d’HYPONA 785 parcheval et par jour, distribué enau moins trois repas, avec 5.5 à7 kg de foin. Jusqu’au 1.6.2013,HYPONA 785(-2) est disponi-ble avec un rabais de Fr. 5.–/100kg.

«UFA 990 pour améliorer la fertilité»

De bonnes expériences avec UFA 857Philipp Stettler, à Küssnacht am Rigi, seconsacre à l’élevage du lapin Blanc deVienne depuis 15 ans. Ce qui le fascinedans cette race, c’est le contraste frap-pant entre la fourrure blanche et la cou-leur des yeux. Ses lapines reproductriceslui ont déjà valu deux titres de cham-pion suisse. Ce monteur en construc-tions métalliques indépendant présenteaussi régulièrement des championsdans les expositions régionales.

Pour Philipp Stettler, qui s’engageactivement dans l’association localed’élevage des petits animaux, l’ali-mentation – après la stratégie des ac-couplements – fait partie des princi-paux facteurs de réussite d’un boncuniculteur.

Pour Thomas Vetsch, la fertilité et lalongévité de ses vaches sont des objec-tifs prioritaires, en termes de rentabi-lité. Il attache donc beaucoup d’impor-tance à une bonne complémentationen minéraux et en substances actives.Par conséquent il donne de l’alimentminéral UFA 195, de l’UFA 994 Ma-gnésium extra et maintenant aussi del’UFA 990 Vita extra mélangés à du selbétail et répandus sur les carottes et les

64 5 2013 · REVUE UFA

C’est ici quePhilipp Stettlerloge ses lapins.Leur pelage est

le plus beausous un climatnaturel, sansrayonnementsolaire direct.

ANIMAUX D’AGRÉMENTHOBBYTIER-ECKE

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA. Secteurs

REVUE UFA · 5 2013 65

Standhäcksler Botsch,34 HGS, 4 Messer;Schleifapparat, 10 Meter Rohre undBogen; Maiswanne,guter Zustand Fr. 4000� 079 629 79 82

Feldspritze Berthoud,600 l, 12 m Balken, 3-Teilig; Frischwasser-tank ab Platz Hugels-hofen � 079 545 48 11

Zweischeiben-Dünger-streuer Rauch Komet,Zsa � 052 657 28 63

Ladewagen PöttingerBoss, Jg. 1986,Kurmann Achse, 29m3,sehr guter Zustand,

Region TG� 079 641 60 80

Kransilo Andermatt,80m3, 3.5 m x 8 m,rund � 041 910 00 12

Aebi AM30 mitTriebachsanhänger,Heugatter, neueelektrische Anlage,neue Brügi, MFK 2012,

top Zustand Fr. 2500� 079 436 85 53

Portalkran Alu,bestehend aus 8 mAluschiene, Traglast 1 t,Alubock, Laufkatze undElektroaufzug GIS,500 kg einstrangig,ideal zum sicheren undrationellen wechselnvon Betonspaltenele-menten, alles nurwenige Tage im Einsatz,neuwertig� 079 483 80 81

Heukran Krüger,teilrevidiert, 14 mRadius Fr. 7500;FuttermischwagenLuclar 4 M3, teilrevi-diert Fr. 2500� 078 614 77 07

Sämaschine Isaria,2.5 m, top ZustandFr. 500� 078 614 77 07

Silohäcksler; Eiswas-sertruhe; Durchlauf-wärmer� 071 799 14 03

Heugebläse Bucher,15 PS, 2 Handseilvertei-ler, viele diverse RohreFr. 900; LadewagenHamster Senior,betriebsbereit Fr. 500� 061 841 10 28

Milchtank, 400 l;Melkboy� 041 937 12 67

Wärmelampe;HandsägegerätEinzelkorn, für Rüben;Bergpflug Zaugg;

Waschhafen, holzgefeuert� 031 819 11 63

Toyota Hilux, Jg. 1991,10600 Kilometer, topZustand; LKW Steyer,4x4� 033 673 20 01

Traktor Fiat L 85 mitFrontlader, Jg. 1998,5100 h, Carraro ATigerone 7700,Jg. 1988, Motor 1800 hab MFK� 041 980 56 52 oder� 041 980 56 52

3 Falltore, 1. Falltor, b778 cm x h 226 cm, 2.

Falltor b 512 cm xh 276 cm, 3. Falltorb 400 cm x h 413 cm� 079 348 22 16

Milchtank De Laval,eckig, 600 l, Jg. 1991Fr. 1800� 079 251 04 18

EL Siloverteiler,Durchm. 30 cm +40 cm; Stromli Faku -mat, 15 PS; Heubombemit Kabel u. Schalter;Heuverteiler Fegu mitSchalter� 079 678 81 49

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 71

Suite de la page 60

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

 

   

 

       

 

   

 

   

 

   

   

 

 

 

 

 

   

     

               

   

 

 

   

www.umatec.ch2942 Alle � 058 434 04 102800 Delémont � 058 434 04 201564 Domdidier � 026 675 21 411470 Estavayer-le-Lac � 026 663 93 703360 Herzogenbuchsee � 058 434 04 501733 Treyvaux � 026 413 17 443052 Zollikofen � 058 434 07 90

BURGMERGeflü�gelzucht AG8570 Weinfelden� 071 622 15 22, www.burgmer-ag.ch

Die Entstörung von

Wasseradern und Erdstrahlenwie auch die Wasserbelebung für Ihre Gesundheit:

Vitaltron · Huobstrasse 15 · CH-8808 Pfäffikon SZ� 055 420 34 74 oder 079 436 36 04 · www.vitaltron.ch

METRABOL

026 913 79 84www.lgc-sa.ch

ONLINESHOP

8207 Schaffhausen� 052 631 19 00www.gvs-agrar.ch

www.cbt.ch 061 981 25 33

EDV-Komplettlösungenfür Produktion und Handel

SC

HN

EID

ER

SCHNEIDER LANDMASCHINEN 9548 MATZINGEN

BeratungVerkaufServiceReparaturen

Eugen-Kolb-Entmistungsanlagen

Telefon 052 376 16 95www.schneider-landmaschinen.ch

grosses Ersatzteillager

AG

FOIN

www.fourrages.ch

Le foin que vos animaux apprécient

Infoline gratuite 0800 808 850

INFORMATIQUE

CONSTRUCTION

INSTALLATIONS D’ÉTABLES

ANIMAUXMACHINES

ALIMENTS

TRAITEVous voulez tout savoirdes dernières actuali-tés? Alors consultez lesAgro-News à l'adresse:www.ufarevue.ch

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.Comnuniquez-nousvotre annonce par tél.au (058 433 65 20), fax(058 433 65 35) [email protected]

www.revueufa.ch

Bolus après-velage

PRODUCTION ANINALEGENETIQUE

66 5 2013 · REVUE UFA

mente de 1 point, les acheteurs sontprêts à payer 50 à 150 Fr. de plus

Le marché exige des vaches jeunes(maximum deux lactations), enbonne santé (numération cellulaire)et sans problème, comme le montreun travail de bachelor à la Hauteécole des sciences agronomiques,forestières et alimentaires (HAFL)Ce travail a regroupé les données de360 animaux de race brune qui ontété vendus lors des mises organiséesde 2007 à 2011 à Zug et à St-Gall(Olma). Lorsque la performance lai-tière ou la note de description li-néaire et classification (DLC) aug-

Hit-parade des caractères influençant le prix

nome sur le chromosome 1 qui en-traînent l’absence de cornes.Vache mère Suisse propose ce test

à ses exploitations membres. Pour cefaire, il faut envoyer un formulaire etun échantillon de poils (prélevé et si-gné par le conseiller, l’expert ou levétérinaire). Le résultat est fourniaprès une à deux semaines. En s’an-nonçant au travers le canal Vachemère Suisse, l’éleveur n’a pas à sesoucier de l’enregistrement des ré-sultats.

En utilisant des taureaux d’élevagespécifiques, l’absence de cornes esttransmise naturellement dans denombreuses races bovines. Le tau-reau doit avoir le caractère sanscorne homozygote. Un test génétique effectué par la

société allemande GeneControlGmbH permet de l’attester. Ce testse base sur les nouvelles connais-sances acquises à la Ludwig-Maximi-lians-Universität und Tierzuchtfor-schung München, selon lesquellesce sont deux sections voisines du gé-

(tableau). La modification moné-taire est fortement influencée par le

niveau de prix. Cela si-gnifie que pour unprix de 2500 Fr. pourune vache, une modi-fication d’un critèreaurait un effet sur leprix de 30% plus fai-ble que si son prixétait de 3500 Fr.

Michael Eugster,Braunvieh Schweiz

Test génétique

Tableau: Différence de prixpour un changement de note de 1 point

Prix de vente de référence: Fr. 3500.–Caractère Modification du

prix de vente (Fr.) 1. Format 153.152. Bassin 100.543. Mamelle 92.264. Production laitière 86.485. DLC mère 73.296. Membres 72.477. Trayons 59.338. Valeur lait 29.13Exemple: Si la note du format dans la description linéaire et classification (DLC) passe de 83 à 84, le prix de vente augmente de 153.15 Fr.

Valeur d’élevage Pertes dans l’élevageLes caractères santé tels que la ferti-lité, la numération cellulaire ou ladurée d’utilisation se sont au-jourd’hui bien établis dans l’estima-tion de la valeur d’élevage. En Au-triche et au Danemark, on parled’introduire également une valeurd’élevage pour les pertes durantl’élevage, basée sur le taux de mort-nés et les pertes subséquentes. Une telle valeur serait-elle aussi

intéressante pour la Suisse? Grâce àla banque de données sur le traficdes animaux, le relevé des données

serait simple et précis. «La questionest de savoir si l’on tient compte despertes durant l’élevage dans la pra-tique. Ce n’est probablement le casque lorsqu’une exploitation ou l’en-semble d’une race a des problèmesparticuliers avec les pertes durantl’élevage – pour autant que cela nesoit pas manifestement dû à une er-reur de gestion», commente An-dreas Bigler de Swissherdbook. Pour l’instant, les fédérations lai-

tières suisses donnent la priorité à lasaisie des caractères de santé. En lieu

et place des effets indirects d’untrouble (p. ex. numération cellu-laire), il faudrait saisir directementces troubles (p. ex. cas de mam-mites) et créer de nouvelles valeursd’élevage à partir de cela. Dans lespays scandinaves, les donnéesconcernant la santé sont déjà saisiesdepuis plus de 30 ans. Notammentgrâce à la pondération des résultatsau sein de la valeur d’élevage glo-bale, il a été possible de diviser pardeux le risque de mammites en Nor-vège en l’espace de 15 ans.

Profil d’exploitationBernhard, Claudia etMichael Gysel, 8217Wilchingen (commu-nauté père/fils)

Surf. agricole utile: 53ha

Animaux: 65 vacheslaitières, jeune bétail(élevage en partie souscontrat), engraissementde taurillons (au total,200 bovins)

Affouragement desvaches laitières: rationmélangée totale à based’ensilage de maïs etd’herbe (luzerne in -cluse), foin, paille, orge,soja, tourteau de colza,écorces de cacao,Minex 976 et sel bétail.UFA 242 et 249 aurobot de traite en fonc -tion des performances.

Production végétale: 13 ha de céréales four -ragères (orge, blé), 12 ha de maïs ensilage,4– 5 ha de betteravessucrières, luzerne,prairies naturelles etartificielles.

REVUE UFA · 5 2013 67

Michael Gysel exploite actuellementà Wilchingen un domaine laitier de53ha en communauté avec ses pa-rents Bernhard et Claudia. Avec

quelque 200 têtes de bétail, le travail estun poste d’économie importante dans laperspective d’une optimisation descoûts de production. Outre des facteursde santé, les économies réalisables au ni-veau de la main-d’œuvre ont incité lesGysel à investir dans un système de traiteautomatique et à revoir le processus dedistribution de la ration.

Les animaux se sont très viteadaptés Le nouveau robot de traiteLely a été mis en service en décembre2012. Les chefs d’exploitation estimentque le passage à la traite automatisées’est bien déroulé. Avec 2.9 traites parvache et par jour, les objectifs initiauxsont atteints. Suite à l’introduction durobot, la production laitière journalièrea augmenté de près de 7l par jour et parvache, pour 4.1% de graisse et 3.5% deprotéine. Alors que les taux cellulairesont brièvement culminé à 150000/ml au

début 2013, ils sont redescendus depuisà 60000/ml. Seules environ 6 vaches parjour doivent être chassées au robot.

Aliments composés à la place decomposants individuels Par lepassé, les Gysel disposaient de leur pro-pre installation pour moudre l’orge des-tiné aux vaches laitières. Le stockage etla mouture impliquaient une importantecharge de travail, avec des fluctuationsau niveau de la qualité et des pertes àce niveau. Pour cette raison, ils ont fina-lement décidé d’opter pour le comptemarchandise UFA. Les Gysel livrent leurscéréales à GVS Schaffhouse. Les ali-ments composés qui sont élaborés àpartir de ces dernières affichent unequalité élevée associée à des teneurs ga-ranties. En plus de cela, ces alimentssont vitaminés et minéralisés. L’agricul-teur peut opter pour les aliments UFAde son choix. Le décompte final démon-tre que le prix réalisé avec les céréalesen compte marchandise est jusqu’à10% plus élevé que le prix au produc-teur ordinaire. En incluant tous les fac-teurs aux calculs, l’aliment en comptemarchandise UFA s’avère plus écono-mique que l’affouragement de compo-santes individuels estime Michael Gysel(voir également le tableau). �

Michael Gysel viseune productivité dutravail élevée grâce àla traite automatiqueet à un affouragementsimplifié.

SUITE À L’ACQUISITION D’UN ROBOT DE TRAITE, la famille Gysel a égalementadapté l’affouragement du troupeau. A la place de composants individuels, le DAC durobot distribue désormais un aliment composé.

Une planification basée sur lescoûts de production

PRODUCTION ANIMALE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

www.ufarevue.ch 5 · 13

Calcul de la rentabilitéL’exemple suivant démontre comment les prix des composants individuels tels l’orge, letourteau de colza ou de soja peuvent être comparés avec un aliment composé:

1. Prix net et teneurs de l’aliment• Aliment de production (88% de matière sèche): Fr. 51.–/100kg, 7 MJ NEL, 111g PAIE, 120g PAIN par kg de matière fraîche

• Blé fourrager (87% de matière sèche): 7.4 MJ NEL, 101g PAIE, 88g PAIN par kg de matière fraîche

2. Coût par nutriment• 51 Fr.: 7 MJ NEL = 7.29ct. par MJ NEL• 51 Fr.: 111 g PAIE = 0.46 Fr. par g PAIE • 51 Fr.: 120 g PAIN = 0.43Fr. par g PAIN

3. Valeur fourragère (pondération énergie:protéine 1:1)• Aliment de production: 7 MJ NEL * 7.29 ct. par MJ NEL + (111 g PAIE * 0.46Fr. par gPAIE + 120 g PAIN * 0.43Fr. par g PAIN) / 2 = 102.36Fr. par 100 kg

• Blé fourrager: 7.4 MJ NEL * 7.29ct. par MJ NEL + (101 g PAIE * 0.46 Fr. par g PAIE +88 g PAIN * 0.43Fr. par g PAIN) / 2 = 96.10Fr. par 100 kg

4. Prix brut maximal des composants individuels51Fr. prix net : 102.36Fr. valeur nutritive aliment de production * 96.10Fr.Valeur nutritive blé = 47.88Fr. : 0.88MS * 0.87MS = 47.33Fr.

5. Prix net maximal des composants individuelsFr. 47.33 – Fr. 5.- (valeur de la minéralisation et de l’adjonction de vitamines) – Fr. 2.50 (valeur de l’appétence, de la qualité et de l’hygiène) – Fr. 3.20 (supplément de rabais sur l’aliment composé) = Fr. 36.63

Dans le cadre des coûts de production, il convient encore d’ajouter la charge de travail supplé-mentaire pour le travail et la mécanisation liée au mélange des composants individuels.

Werner Mathis, spécialiste bétail laitier auprès du Service technique UFA, 9501 Wil

Auteur Patrick Tschudi, responsableLuzerne, fenaco fourrages, 3001 Berne

Sous www.fourrages.ch, vous trouverezl’assortiment complet de fenacofourrages. Cet assortiment est distribuédans les LANDI. Infoline gratuite 0800808 850.

www.landi.ch, www.desialis.ch

www.ufarevue.ch 5 · 13

PRODUCTION ANIMALE

PatrickTschudi

5 2013 · REVUE UFA

Ces dernières années, la luzernes’est imposée chez les producteursde lait en tant que fourrage struc-turé relativement riche en béta-ca-

rotène, en vitamine E et en vitamines B.La consommation plutôt élevée par rap-port à l’ensilage d’herbe s’explique parla bonne appétence de la luzerne et parsa vitesse de passage relativement éle-vée à travers la panse.

Les prix peuvent varier brusque-ment Les prix de la luzerne varient enfonction des cours mondiaux, qui dé-pendent du niveau de l’offre et de la de-mande. Ils peuvent se modifier très for-tement lorsque les droits de douanechangent ou suite à des conditions mé-téorologiques ou de marché spécifiques(par exemple suite à une modificationde prix des aliments protéiques).Ces dernières années, il a générale-

ment été intéressant d’acheter de la lu-zerne au printemps ou en début d’été etde la faire livrer dans le courant de l’été.Les fabricants sont intéressés à acquérirautant de luzerne que possible auprès

des producteurs et de commercialiser laluzerne déshydratée directement, afinde réaliser des économies, entre autresau niveau du stockage.

Assurance qualité fenaco four-rages entretient depuis longtemps unerelation d’affaires avec Désialis, le fabri-cant de la marque de qualité renommée«Rumiluz» en France. Dès le début de larécolte, en mai-juin, «Rumiluz» est di-rectement disponible depuis l’usine.Lorsque la demande est élevée, les dé-lais de livraison peuvent être plus im-portants.

Logistique internationale Desentreprises de transport internationalesse chargent de la logistique jusqu’enSuisse sur une distance de 400 à 500km,ce qui évite des transports à vide. Cesentreprises sont donc les plus avanta-geuses en termes de coûts de transport.Elles utilisent cependant presque exclu-sivement des semi-remorques et leschauffeurs ne sont pas vraiment habituésaux accès agricoles. C’est la raison pourlaquelle ils doivent être bien informés dutrajet. Sur demande et contre supplé-ment de prix, il est possible de deman-der un camion remorque et de déchargerla remorque ou une partie de la livraisonchez un voisin proche. Le délai de li-

vraison pour un semi-remorquecomplet s’élève à une semaine.La livraison de commandes com-

binées ou de camions-remorques né-cessite des délais plus longs.

Capacité de livraison Semi-re-morque (env. 25t, longueur env. 18m,poids total env. 40t), moitié d’un semi-remorque (env. 12,5 t), camion-re-morque (env. 25t), remorque (env.12,5t), camion (env. 12,5t). Il est pri-mordial d’assurer de bonnes conditionsd’accès et de déchargement. �

Pour produire du«Rumiluz», la luzerneest hachée et séchéeavec précaution dansdes installationsréservées à cet effet,de manière à conserverla part de feuilles, quiest la plus riche ennutriments.

LA LUZERNE constitue une alternative intéressante pouréquilibrer les rations des vaches laitières. C’est en début d’étéque les prix de la luzerne sont les plus avantageux. Tempo -rairement, il peut y avoir un manque de marchandises, en raisonde la météo, de la demande ou de la logistique.

Disponible dès la production

Convenir un prix fixe?L’Office fédéral de l’agriculture fixemensuellement la taxe d’importationpour les fourrages importés. Cette taxevarie en fonction des prix de marchéactuels et du prix cible (prix seuil – taxéfranco douane). Lorsque le foin, leregain ou la luzerne sont commandés enmai par exemple, la taxe douanière aumoment de l’importation, par exempleen août, peut influencer encore le prixd’achat (+/–).

Les partenaires commerciaux peuventconvenir d’un prix fixe, qui estgénéralement toutefois à l’avantage duvendeur, ce dernier devant calculer unsupplément de sécurité pour son risque.Lorsqu’un achat à terme est convenulongtemps à l’avance, il est souventdifficile d’établir quelle sera la tendance,en raison des nombreux indicateurscontradictoires.

Chaque balle qui quitte le coffre de pressage est contrôlée auto -

matiquement quant à ses teneurs en humidité et à sa température.

MonikaGermann

Protéine by-pass dans lapanseLes drêches de brasserie et de malt sontun sous-produit de la fabrication debière et d’Ovomaltine. En tant quefourrage complémentaire, les drêchesaffichent les propriétés suivantes:

• Part élevée de protéines by-pass dansla panse (fourrage en revanche pauvreen énergie)

• Favorise la production de lait

• Bien adaptées pour les rationsmélangées affichant une part élevéede maïs

Pour la conservation, les drêches sontgénéralement ensilées. Parfois elles sonttoutefois également séchées artificielle-ment. Les cubes de drêches séchées pré -sentent de faibles pertes de conservation.

Garantir la qualité jusqu’à la crècheLES DRÊCHES DE BRASSERIE ET DE MALT sont un aliment complémentaire intéressant dans les rations des ruminants. Un processus d’ensilage correct fait partie des conditions indispensables à un affouragement réussi.

Les drêches de brasserie et de maltfraîches ne peuvent être conservéesque peu de jours et doivent être af-fouragées rapidement.

Pour beaucoup d’exploitations, ensilerles drêches de bière et de malt est im-portant. Les silos tour, en béton ainsique les silos tranchées conviennent bienpour le stockage. Les silos boudin ontégalement le vent en poupe parce qu’ilsn’engendrent aucun coût de construc-tion, que la charge de travail liée à la fer-meture et à l’ouverture après le déchar-gement est superflue et que la surfacede coupe est réduite ainsi que lesrisques de post-fermentations. Un bou-din mesure environ 2m de large et 20 à22m de long. L’accès doit être en dur etil faut qu’il y ait suffisamment de placesur les deux côtés (env. 1m).

REVUE UFA · 5 2013 69

Commande et distribution de drêches de brasserie/de maltLes drêches peuvent être livrées franco ferme et ce dans toute la Suisse. La distributionfinale s’effectue en partie via des véhicules spéciaux. L’accès et le déchargement doiventêtre assurés! Quantités et logistique• Env. 20 t: avec camion-pompe (avec des tuyaux mesurant jusqu’à 15m de long,presque n’importe quel silo est atteignable!)

• Env. 20 t: avec camion-pompe (silo boudin)• Env. 20 t: avec camion-remorque (sur demande avec grue de déchargement)• Env. 26 t: avec véhicule basculant ou à fond mouvant (poids total env. 40t)

Qualités et origine• Env. 20% MS: diverses brasseries (p.ex. Feldschlösschen, Eichhof)• Env. 18% MS: brasserie Calanda à Coire• Env. 30% MS: Wander SA à Neuenegg (drêches de malt)

Périodes de commande avantageuses• Printemps et début d’été (directement depuis la production, tant que disponible)

Silos sacs, balles et cubes de drêches séchées• Silos sacs (système Stock-Roth)• Balles rondes, enrubannées d’un film plastique et pressées à haute densité (drêches demalt mélangées avec du maïs ou de la luzerne)

• Cubes de drêches séchées (en vrac, en paloxes, en big bag et en sacs)

InformationsInfoline gratuite 0800 808 850www.landi.ch, www.fourrages.ch, www.silovereinigung.ch, www.alp.admin.ch

Auteure MonikaGermann, responsablepour les drêches, fenacofourrages, 3001 Berne.

Sous www.fourrages.ch,vous trouverezl’assortiment completde fenaco fourrages.Cet assortiment estdistribué dans lesLANDI. Infoline gratuite0800 808 850.

www.ufarevue.ch 5 · 13

PRODUCTION ANIMALE

Les drêches peuvent aussi bien êtreutilisées pour remplir des containersde petite dimension, tels les paloxes, que des silos tours, des silos tranchées ou des boudins.

Ensiler avec succès Comment en-siler avec succès les drêches de brasserieet de malt:• Remplir rapidement le silo.• Le jus émanant du silo doit pouvoirs’écouler.

• Diamètre de moins de 3.5m pour lessilos tour, hauteur de couche infé-rieure à 2m pour les silos tranchées.

• Etanchéifier hermétiquement (filmplastique) et lester pour que le filmplastique plaque bien sur l’ensilage.

• Laisser fermenter durant trois se-maines au moins. Dans le cas d’unelongue durée de stockage (plus de sixmois) utiliser des agents d’ensilage.

• Prélèvement quotidien.• Eliminer les parties de silo affectéespar les problèmes de postéchauffe-ment. Traiter les couches inférieuresavec des agents d’ensilage. �

PRODUCTION ANIMALE

70 5 2013 · REVUE UFA

La production de L’Etivaz AOC per-met à l’exploitation Rossier de réa-liser un prix du lait d’environ Fr.1.–/kg. Pendant l’hiver en revanche,

le lait est vendu pour 52 ct. à Cremo.L’Etivaz AOC est un fromage qui se vendbien. Les quantités sont définies par lacoopérative de producteurs, qui re-groupe 68 membres. Cette coopérativeencave également les fromages et lescommercialise notamment auprès desgrands distributeurs. En 2012, les cavesà fromage ont été agrandies et leur ca-pacité a été augmentée de 7000 places.

Bâtiment avec 1% de pente Enété, la famille Rossier produit son fro-mage sur deux alpages, sis en-dessus deRossinière et dans la région de Ciernes-Picat. L’exploitation de plaine (1000md’altitude) se situe à Flendruz (VD), oùune nouvelle stabulation est entréefonction en 2011. Cette dernière permetde détenir les vaches et le jeune bétail

sur un seul site durant la période hiver-nale. Afin d’intégrer à la nouvelleconstruction à l’étable existante et deréduire les travaux d’excavation au strictminimum nécessaire, une pente de 1%a été adoptée pour le nouveau bâti-ment, ce qui est plutôt inhabituel. L’an-cienne étable située à l’extrémité dunouveau complexe agricole sert au-jourd’hui d’étable pour l’engraissementdes veaux et de réserve pour stocker lapaille.

Du fumier au lieu du purin Alorsque les systèmes basés exclusivementsur la production de lisier prédominenten zone de montagne, Claude-Eric Ros-sier a quant à lui sciemment opté pourle fumier dans son système de stabula-tion en logettes. Le fumier produit surl’exploitation de base présente l’avan-tage de pouvoir être épandu sur les al-pages et qu’il est stocké à moindrecoûts. Le fumier apporte de la matière

organique au sol et lui fournit les pré-cieux nutriments dont il a besoin sur uneplus longue durée. Des logettes bienpaillées et entretenues sont très bien ac-ceptées par les vaches et ont un impactpositif sur les performances des ani-maux. Sur les exploitations qui produi-sent aussi bien du fumier que du lisier,les apports peuvent être ajustés en fonc-tion des résultats des analyses de sol.Lorsqu’il s’agit surtout d’apporter del’azote, c’est le lisier qui est le plus ap-proprié. Sur les sols qui ont besoin de

ABRITER TOUS LES ANIMAUX SOUS UN MÊME TOIT, tel était l’objectif de lafamille Rossier lorsqu’elle a planifié sa nouvelle stabulation. L’exploitation de montagnedes Rossier a été rationalisée pour faciliter l’organisation du travail. La saison d’alpage,particulièrement intensive en travail, est pour bientôt. La valeur ajoutée sera alors générée par la fabrication de L’Etivaz.

Un prix qui double en été

pour que l’approvisionnement en fibresdigestibles, en hydrates de carbonefermentescibles et en protéines soitconstamment suffisant.

Dans quelle mesure les teneurs du fourrageconservé peuvent-elles être influencées parla période de fauche?La fenêtre de récolte est souventdéterminée par la météo. Sur l’exploitationRossier, le foin et le regain sont stockésséparément. Le pont-roulant permet deprocéder à une répartition ciblée enajoutant à la ration du foin riche en sucreou du regain affichant des teneurs élevéesen protéine par exemple.

L’efficacité d’affouragement commenceavec la qualité du fourrage grossier. Leconseiller technique Alexandre Cailleexplique les exigences qui en découlentpour la production fourragère ainsi que laplanification de l’affouragement.

Revue UFA: Quels sont les points les plusdélicats en zone de montagne?Alexandre Caille: Dans les exploitationstelles que celle de Claude-Eric Rossier, oùles vaches sont principalement affouragéesà base de foin et d’herbe, les teneurs enénergie, en protéine et en fibres fluctuentfortement. Les variations qualitativesdépendent de facteurs tels que la

composition botanique, le niveau defertilisation, l’intensité d’utilisation,l’exposition ou les variations de températu-res entre la nuit et le jour.

Comment évoluent les teneurs des prairiesdurant l’année ?En règle générale, au printemps, les prairiesaffichent des teneurs élevées en énergie,sous forme de sucre, et en protéines. Enété, les teneurs en protéines baissent plusvite que celles en énergie. En automne,composition botanique oblige, les teneursen énergie et en fibres ont tendance àbaisser et la part de protéine s’accroît. Laration doit être complétée correctement

Intégrer les fluctuations qualitatives

Alexandre Caille,spécialiste bovinslaitiers auprès duservice technique UFAà Puidoux.

La nouvelle construction a très bien étéintégrée à l’étable existante, tant d’unpoint de vue optique que pratique.

REVUE UFA · 5 2013 71

PRODUCTION ANIMALE

Kreiselegge Falc 250;Miststreuer Mengele,4.5 t� 056 241 11 78

Lastwagen-Anhänger,Nutzl. 5 t Fr. 200;Traktor Anhängerleicht, Nutzl. ca. 3 tFr. 200; Mistzetter,ohne Walze Fr. 200� 079 482 36 50

Motormäher Rapid505 Fr. 1500� 079 517 11 90

Zinkenrotor Howard,3 m, mit Walze Fr. 2500Zürcher Weinland� 079 517 11 90

Holzsilos, druckim-pregniert, Ø 6 m undh 14 m, Ø 5 m und h 16 m, Ø 3.5 m und h 10 m� 079 355 04 59

Frontpacker Holzer,neuwertig, 160 cm,50 cm Durchmesser� 079 426 76 18

Brennholzspälten,Buche und Esche, 4-5jährig, Region Sursee� 079 765 20 26

Notstromaggregat,30Kva, Deutz, Diesel 4-Zylinder, mechani-scher Starter mitsämtlichen Armaturen� 077 492 51 10

Aebi TT 120, Jg. 07,1700 h ab MFK, Top-Zustand� 079 712 03 57

Frontpacker Forster,Jg 98; Cambridgewal-ze, 55 cm, Abb. 1.6 m,ca. 600 kg; Steinfang-mulden, weniggebraucht, Top-Zustand� 079 313 06 71

Mistzetter Muli B55,guter Zustand,Bereifung 15x17,hydraulische BremsenFr. 4200 RegionMoudon� 079 768 50 69deutsch oder � 079309 46 28 francais

Kreiselheuer Krone, 6-teilig, KW6.72/6 mitStützrad und hydr.Grenzstreueinrichtung,neu mit GarantieFr. 11900; Vakuum-pumpe Westfalia, 800 lFr. 800� 079 385 79 68

Doppelgitterrad zuAM20 oder CC36 AebiFr. 350� 079 311 10 65

2-Achs AnhängerKässborher 22to. Luftund Oel, sehr guterZustand Fr. 6900;Putzmaschine Rapid1991, guter ZustandFr. 2900� 052 659 32 24

Rapid 203 mit 1.6 mBalken, neuwertig,Gitterrad Fr. 2000� 055 283 23 46

Baucontainer5.00 x 2.80 x 2.40Strom-Wasser, Klima; WC-Anhänger� 079 661 70 50

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 82

Suite de la page 65

 

   

  

 

 

   

   

           

  

  

          

 

 

  

 

 

 

 

 

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 5 · 13

phosphore, le fumier convient en re-vanche mieux.

Engraissement de veaux Lesvêlages interviennent entre novem-bre et avril, de façon à assurer la pro-duction de L’Etivaz autorisée sur l’al-page. Désormais, Claude-EricRossier engraisse également deuxséries de veaux durant la période hi-vernale, dont une partie est achetée.Outre du lait entier, Claude-EricRossier utilise également de la pou-dre de lait UFA 201, dans le butd’améliorer les résultats d’abattage.La buvée est distribuée via un DALFörster. Pour favoriser la santé desveaux, la ration est encore vitaminée

et minéralisée avec UFA top-punch.Selon les calculs effectués parClaude-Eric Rossier, l’engraissementde veaux lui a permis de réaliser unprix du lait brut de 65ct. par kg, soitun prix nettement supérieur à celuidu lait d’industrie. En été, la ration des vaches se

compose principalement d’herbepâturée et de foin, alors que pen-dant la période hivernale, qui dureenviron 180 jours, la ration est ba-sée sur 14kg de foin par jour et parvache. Les trois coupes annuellesréalisées sur l’exploitation de plainepermettent d’atteindre un rende-ment avoisinant 60dt/ha, pour desteneurs de 5 MJ NEL, 85g de PAIEet 80g d’PAIN par kilo de MS. La ra-tion est complétée au DAC avec 3kgd’UFA 250 Speciflor, dans le butd’améliorer la digestibilité des fibrescontenues dans le fourrage grossierainsi que par de l’UFA 258 et del’UFA 244-8, en fonction des perfor-mances de production et du stadede lactation. �

Comment tirer le meilleur parti dufourrage grossier existant?Les rations basées sur 100% defourrages secs doivent êtrescrupuleusement analysées, afin deleur apporter les complémentsadéquats et ainsi leur garantir lameilleure valorisation possible. En présence d’un fourrage trèsfibreux, récolté tardivement, il estconseillé de compléter la ration avecUFA 250 Speciflor, apportant desfibres facilement digestibles.L’exploitation Rossier a adopté cettepratique avec succès depuisplusieurs années.

Claude-Eric Rossier exploite avecson père, Eric; son épouse

Sandra et ses enfants Adrien (8),Mathis (6) et Thomas (17 mois)

un domaine laitier produisant deL’Etivaz et comptant 45 vaches,

26 têtes de jeune bétail ainsi quedes veaux d’engraissement.

Luzerne

www.raufutter.ch

Luzerne en grosses bottes carrées· France ( Rumiluz ) · Italie

Infoline gratuite 0800 808 850

Produits fourragers

PRODUCTION ANIMALE

Theo Kempf

72 5 2013 · REVUE UFA

500

460

400

360

Auteur Theo Kempf est gérant de la LANDI Uri SA, 6488 Attinghausen, eta effectué la formation d’agro-technicienà l’Inforama Rütti (BE).

www.ufarevue.ch 5 · 13

Alpage élevé,Veaux avec letroupeau

15 animaux

Alpage élevé,Veaux séparés

10 animaux

Alpage bas,Veaux séparés

19 animaux

Accr

oiss

emen

ts jo

urna

liers

g

De nombreux éleveurs se posent laquestion de savoir s’il est possibled’envoyer pour la première fois enestivage les veaux qui sont par

exemple nés en janvier. Dans le cadred’un travail de semestre effectué dans lecadre de la formation d’agro-technicien,

l’auteur s’est intéressé à cette question.Pour ce faire, il s’est basé sur 44 veauxprovenant de dix exploitations. Au prin-temps, il a saisi leur taille, leur âge etleur poids. En été, 25 veaux ont été es-tivés sur trois alpages d’altitude (plus de1600m) et 19 sur un alpage moins haut(jusqu’à 1600 m). Ils ont fait l’objetd’une description et après l’estivage,leurs poids ont été relevés durant deuxjours afin de déterminer les accroisse-ments journaliers (AJ).

L’altitude est déterminante Legraphique fait apparaître que les veauxqui ont été estivés sur l’alpage moinshaut affichaient un AJ de 70g plus élevé.La comparaison des conditions de garden’a pu être effectuée que sur les alpagesd’altitude. Les différences étaient peumarquées: les veaux gardés séparémentont affiché un accroissement journalierde 430g et ceux détenus avec d’autresbovins de 410g. Cette différence s’ex-plique par le fait que les veaux estivésséparément n’ont pas subi de stress in-fligé par les animaux plus âgés. Tantl’âge que le poids au début de l’estivagen’ont eu qu’une faible influence sur lesAJ. Sur les alpages d’altitude, l’âge a euune influence plus importante sur l’ac-croissement que sur les alpages de bassealtitude.

Recommandations Ce travail desemestre a permis de formuler les re-commandations suivantes:• Les veaux estivés devraient être dansun état de santé irréprochable et ha-

bitués durant une trentaine de joursà la pâture au printemps.

• Il faudrait que les veaux soient nés en-tre le 1er août et le 15 décembre avecun poids vif minimum de 250 kg et unâge d’au moins 7 mois et demi.

• Sur un alpage située une altitude in-férieure, il est tendanciellement pos-sible d’atteindre des accroissementsjournaliers plus élevés que sur un al-page d’altitude.

• Garder les veaux séparément sur l’al-page peut avoir une influence posi-tive sur les accroissements. �

Il est important de prendre en comptela qualité du fourrage et le mode dedétention des veaux sur les alpages.

LES VEAUX D’ÉLEVAGE devraient avoir à leur disposition, durant les premiersmois, du fourrage de bonne qualité avec une concentration élevée en nutriments. Apartir de quand l’alpage est-il possible? Avec quels accroissements journaliers faut-ilcompter? Faut-il se baser sur l’âge ou le poids vif ? Quel rôle la situation de l’alpagejoue-t-elle?

Quand sont-ils prêts pour l’alpage?

Toujours intensivement audébutSi des veaux âgés de moins d’une annéesont estivés, cela implique en principeun âge au premier vêlage de plus de 30 mois. Même dans le cas d’un élevageextensif, il est recommandé de viser unaffouragement intensif avec des accrois -sements journaliers de plus de 900gdurant les six premiers mois de vie car:

• le potentiel de croissance élevé durantla phase initiale est utilisé, ce quipermet d’abaisser l’âge au premiervêlage ainsi que les coûts d’élevage

• les jeunes veaux restent tendancielle-ment en meilleure santé

• la capacité de la mamelle et la futureproduction laitière augmentent

• il n’est plus possible de rattraper cequi a été manqué durant le premiersemestre.

Graphique: Accroissements journaliers moyens

REVUE UFA · 5 2013 73

Durant les premiers mois de leurvie, c’est le lait qui constitue le ré-gime alimentaire principal chez lesveaux. Ce dernier est digéré dans la

caillette. Les pré-estomacs (panse, bon-net et feuillet), qui chez les ruminantsassurent la mise en valeur des fourragesgrossiers, ne sont pas encore aptes àfonctionner chez les jeunes veaux. Pourdévelopper leurs pré-estomacs, lesveaux ont notamment besoin de cellu-

lose brute, contenue dans les fourragesgrossiers. De par sa composition, le foinconvient particulièrement bien auxveaux. En tant qu’alternative, il est éga-lement possible d’utiliser des fourragescomme le maïs plante entière, parexemple sous forme de cubes. D’expé-rience, on sait que l’ensilage de maïsn’est pas facilement consommé par tousles veaux, si bien qu’il est moins recom-mandable.

Qu’est-ce qui est approprié pourles veaux à l’engrais? Jusqu’àmaintenant, c’est principalement de lapaille qui était affouragée dans l’en-graissement des veaux. Mais elle esttrop grossière pour le développementdes pré-estomacs. En outre, à l’avenir, lapaille ne pourra plus être affouragéequ’en combinaison avec d’autres four-rages appropriés. Les prescriptions del’ordonnance sur la protection des ani-maux (article 37) ne sont toutefois pasexhaustives. Il faut qu’un tel fourrage serapproche dans sa composition des te-neurs du foin ou du maïs (tableau). Cesindications doivent être fournies par leproducteur d’aliments. Par ailleurs, toutautre fourrage reste autorisé pour au-tant que l’on puisse amener la preuvescientifique d’un développement adé-quat des pré-estomacs.

Comment distribuer le fourrage?Le fourrage qui assure l’approvisionne-ment en cellulose brute doit être pro-posé en libre service. Si l’on met conti-nuellement de la paille à disposition,l’autre fourrage approprié doit être dis-tribué tous les jours mais il ne doit pas yen avoir tout le temps. Aucun prescrip-tion n’existe concernant le nombre deplaces à la crèche ou au râtelier, ni au su-jet de la largeur des places à la crèche. Ilfaut arriver à ce que tous les animauxaient accès au fourrage suffisammentlongtemps et qu’ils en ingèrent assezpour leur approvisionnement en fibres.Pour que le fourrage soit ingéré, il doitêtre propre, donc indemne de poussière,de fèces ou d’urine. Il en découle que lefourrage grossier ne doit pas être pro-posé à même le sol mais dans un dispo-sitif adapté, par exemple un râtelier. �

Dès le 1er septembre2013, à partir de leur deuxième semainede vie, les veauxdoivent avoir à leurlibre disposition un fourrage grossieravec une compositionanalogue à du foin ou du maïs.

DÈS QUE LES VEAUX ONT ATTEINT L’ÂGE DE DEUX SEMAINES, ils doiventavoir continuellement à leur disposition du fourrage afin d’assurer leur approvisionne-ment en cellulose brute. Jusqu’à présent, c’est principalement de la paille fourragèreque l’on utilisait dans l’engraissement des veaux. A partir du 1er septembre 2013, lapaille seule ne sera plus autorisée. Quel fourrage peut-on utiliser et à quoi faut-il veiller?

Quel fourrage grossier?

Nina Keil

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr. Nina Keil,Centre spécialisé dans ladétention convenabledes ruminants et desporcs, Office vétérinairefédéral, AgroscopeReckenholz – Tänikon,8356 Ettenhausen,www.agroscope.ch

www.ufarevue.ch 5 · 13

Tableau: Critères concernant les fourrages destinés à l’approvisionnement en cellulose brute 1) des veaux

Teneur an NDF 2) Au moins 350 et maximum 650g/kg matière sècheDifférence entre NDF et ADF 3) Au moins 150 et maximum 250 g/kg matière sèche (= teneur en hémicellulose)Longueur minimale des fibres Au moins un tiers des particules avec une longueur

supérieure à 0.2cmConsommation minimale 4) En moyenne au moins 30kg en 100 jours

durant une période d‘engraissement

Remarques:1) Cellulose brute: toutes les composantes des parois cellulaires d’un fourrage avec

les fractions pectines, hémicellulose, cellulose et lignine.2) NDF: Partie des parois cellulaires d’un fourrage qui est lentement digestible ou indigeste:

fractions hémicellulose, cellulose et lignine. 3) ADF: fractions cellulose et lignine.4) La consommation minimale ne se rapporte pas à chaque individu mais est indiquée

par groupe d’animaux à l’engrais. Elle peut être documentée par les quantités utilisées.

PRODUCTION ANIMALE

Yvan Meuwly

74 5 2013 · REVUE UFA

sont détenus selon les directives AQ(Assurance qualité) Viande suisse et SST(systèmes de stabulation particulière-ment respectueux des animaux). C’est lesystème des logettes qui a été choisi afinde limiter les besoins en paille. Dès queles animaux se sont habitués à la nou-velle ration et à leur nouvel environne-ment, et une fois que les accroissementsjournaliers sont assez élevés, RaphaelBrun opère une sélection.

Trois canaux de commercialisa-tion Les performances d’élevage etd’engraissement de l’exploitation desBrun sont élevées. C’est le seul moyende vendre environ 220 animaux par an-née. La moitié de leurs animaux de bou-cherie sont écoulés au sein du pro-

Profil de l’exploitationRaphael et Bianca Brun, 5644 Auw

Surface agricole utile: 28ha, dont 17hagrandes cultures et 11ha d’herbages

Veaux d’engraissement: 40 places

Taureaux: 90 places

Lapins à l’engrais: 1680 places

Séchoir à fruits: transformation à façond’un volume annuel de 150 à 200t defruits secs

Main d’œuvre: Raphael et Bianca Brun,saisonnier (20%, en automne 100%),aide des parents de Raphael Brun, aussi en automne durant la campagnede séchage des fruits).

La fin du délai transitoire de la nou-velle ordonnance sur la protectiondes animaux ainsi que la mise enœuvre de la politique agricole

2014/17 sont imminentes. Alors que lesengraisseurs de gros bétail ont décidésoit de procéder aux adaptations néces-saires dans les bâtiments, soit d’arrêterla production, de nombreux produc-teurs laitiers disposant de structures pe-tites ou moyennes hésitent encore en cequi concerne les modifications à effec-tuer.

Transformation d’anciennes éta-bles à vaches laitières L’élevagede remontes d’engraissement constitueune véritable alternative. Dans de nom-breux cas, il est possible de transformerd’anciennes étables à vaches laitièressans devoir procéder à de grands inves-tissements et de continuer à les utiliser,ce qui permet de maintenir les exploita-tions familiales classiques qui se vouentà la production animale et à la mise envaleur des herbages.

Exploitation de la famille BrunA ce titre, l’orientation de l’exploitationde la jeune famille Brun, à Auw en Ar-govie, constitue un exemple typique.Un effectif moyen en bétail laitier, desinvestissements importants ainsi quedes possibilités limitées d’assurer la cou-rette nécessaire aux animaux ontcontraint Raphael et Bianca Brun à re-chercher des alternatives à la produc-tion laitière. En complément à l’engraissement detaureaux, c’est la production de re-montes d’engraissement qui a été choi-sie. L’ancienne étable des vaches lai-tières a été transformée à bon escient etavantageusement, grâce à une grandepartie de travaux personnels.

Qualité AA Actuellement, tous lesdeux mois environ, c’est une quaran-taine de veaux d’engraissement – prin-cipalement de qualité AA – qui sont ins-tallés en l’espace d’une semaine. Grâceà l’évolution positive des inséminationsavec des races à viande sur les exploita-tions laitières au cours des dernières an-nées, la disponibilité en veaux d’en-graissement de bonne qualité génétiqueest pratiquement assurée.

Des logettes pour réduire laconsommation de paille Aprèsune prophylaxie à l’installation spéci-fique à l’exploitation ainsi qu’une vacci-nation contre la grippe bovine, les veauxd’engraissement sont abreuvés durantenviron huit semaines selon le plan debuvée du service technique UFA et ac-coutumés à la ration d’élevage. Aprèscette période, les veaux déménagentdans l’étable d’engraissement qui a éga-lement été transformée. Les animaux y

LES REMONTES D’ENGRAISSEMENT SONT RECHERCHÉES, notamment parceque les engraisseurs de gros bétail ne parviennent plus à couvrir leurs besoins en broutards par le biais des marchés publics en région de montagne. La production deremontes d’engraissement est économiquement intéressante lorsque les conditions del’exploitation s’y prêtent et quand la gestion est à la hauteur.

De professionnel à professionnel

Facteurs de succès dans la production de remontesd’engraissementLa production de remontes d’engraisse-ment pose des exigences élevées enversl’étable et la gestion:

• étable avec un bon climat et unéchange d’air suffisant, mais sanscourants d’air

• nettoyage et éventuellementdésinfection après chaque rotation

• litière propre dans les couches

• bonne qualité des veaux d’engraisse-ment

• prophylaxie à l’installation d’ententeavec le vétérinaire

• régime alimentaire intensif avecautomate à buvée en phase initiale

• accoutumance à l’ingestion degrandes quantités d’aliment solide

• formation de groupes homogènespour la commercialisation

PRODUCTION ANIMALE

La polyvalence convaincante.

Avec un simple clic chez le meilleur: www.weidemann.de

Le partenariat à valeur ajoutée.

Téléphone 044 857 28 88 www.weidemanncentresuisse.ch

CENTREWEIDEMANN SUISSE

gramme SQB (Swiss Quality Beef) viaAnicom SA. Suivant les besoins, le bou-cher local apprécie également de trans-former et de vendre de beaux animauxde boucherie de la famille Brun. Labonne centaine d’animaux restants sontvendus comme remontes d’engraisse-ment à un poids de 180 à 190 kg à desagriculteurs de la région.

La demande a augmenté Il y aquelques années encore, les engrais-seurs de gros bétail pouvaient entière-ment couvrir leurs besoins en remontespar les marchés publics en région demontagne. Aujourd’hui, la demande afortement augmenté pour des groupesd’animaux homogènes, habitués à man-ger et provenant d’exploitations d’éle-vage professionnelles. A cela s’ajoute lefait qu’avec l’augmentation des perfor-mances et le nombre souvent restreintde places de veaux d’engraissement, lesplaces de finition sont occupées par desremontes d’engraissement.

Un système de prix transparentet équitable Les producteurs deviande de bœuf sont également concer-nés par les variations saisonnières deprix et de production. Alors que lesveaux d’engraissement atteignent leurprix maximal durant les mois d’été enraison d’une offre restreinte, le bétail

d’étal bénéficie quant à lui d’une bonnedemande principalement durant l’au-tomne et l’hiver. Pour que la formationdes prix soit la plus équitable et la plustransparente possible entre les exploita-tions d’élevage et les engraisseurs, la ta-belle bien connue des prix des remontess’est établie au sein de la branche. Lescoûts pour les remontes d’engraisse-ment suivent l’évolution de ceux desveaux d’engraissement. Ce faisant, l’en-semble des frais sont calculés sur l’ex-ploitation d’élevage et l’engraisseur degros bétail sait à l’avance quels serontles frais d’acquisition pour les remontesd’engraissement. Raphael et Bianca Brun apprécient énor-mément les prestations d’Anicom. Undécompte rapide et correct ainsi qu’unpaiement sous quelques jours leur faci-litent les tâches administratives sanscharger inutilement la jeune famille pay-sanne. �

La phase initiale est décisive en vue d’atteindre des performances d’élevage

et d’engraissement élevées dans laproduction de remontes d’engraissement.

Auteur Yvan Meuwly, Chef du secteurbovins, Anicom, 9501 Wil, www.anicom.ch

Opter pour les remontes d’en-graissement?Les exploitationsintéressées peuvent s’adresser à Anicomou au service technique UFA.

www.ufarevue.ch 5 · 13

PRODUCTION ANIMALE

Julia Batz

76 5 2013 · REVUE UFA

Un travail de Dr Marc Boelhauve etChristoph Dams de la Haute écolespécialisée de Soest a une fois deplus confirmé l’importance

du moment choisidans le succès desinséminations etdes saillies. Cet es-sai portait en faitsur le nombre despermatozo ïdesdans la paillette etde son influence surle taux de gestation.Mais l’acceptationdu chevauchement aégalement été rele-vée. Chez les truiesqui n’acceptaient pasle chevauchement laveille, le taux de misebas était nettementplus faible (86.9%) que chez celles quil’acceptaient (94.1%).

Stimulation régulière Les re-montes devraient être stimulées régu-lièrement de l’extérieur, notammentgrâce à des transports ainsi qu’suncontact régulier avec le verrat (mais pasen permanence, sinon une accoutu-mance s’instaure) et d’autres truies enchaleurs. C’est précisément la stimula-tion hormonale de l’extérieur qui esttrès importante pour le développementsexuel car elle favorise la croissance in-terne des organes génitaux. En principe,c’est également valable pour le méta-bolisme hormonal des truies plus âgéescar le contact avec le verrat et le stresspositif, comme le déménagement dansle centre de monte, ont des effets sti-mulants.

Pouvoir sentir les os Tant lesjeunes truies que celles qui sont plusâgées ne devraient être ni trop grassesni trop maigres pour venir en chaleur etéviter des difficultés lors de la mise bas.Elles se trouvent dans une condition op-timale lorsqu’il est encore possible desentir les côtes et les os du bassin en ap-puyant légèrement.

200 lux L’obscurité ne favorise pasles chaleurs. Les truies devraient pou-voir bénéficier d’une luminosité de 200lux au moins pour bien venir en cha-leurs. Il est important que la lumière neparvienne pas directement dans leursyeux et qu’elle ne soit pas allumée du-rant plus de 16 heures: cela constitue-rait alors un stress pour l’animal avec uneffet inverse à la clef.

Détection des chaleurs Il est im-portant de contrôler régulièrement leschaleurs. Ce contrôle devrait être effec-tué par la même personne dès le troi-sième jour après le sevrage, le matin etle soir, à un intervalle maximum de dixheures. C’est le contrôle des chaleurs àl’aide du verrat qui est le plus efficace.Cela stimule les hormones de la truie, sibien que cette dernière montre mieuxet plus vite les symptômes d’oestrus. S’iln’y a pas de verrat, il faudrait recourir àun spray de verrat et des bruits de ver-rats sur bande sonore afin de donner un«coup de fouet» hormonal.

Test du chevauchement Les cha-leurs principales débutent avec l’accep-tation du chevauchement (test de che-vauchement positif). Au début des

EN VUE D’UN TAUX DE MISE BAS ÉLEVÉ, il vaut la peine de réexaminer d’unpeu plus près la gestion des inséminations. Inséminer au bon moment est un facteurde succès important.

Peu de retours de chaleurs grâce àune insémination optimale

Il est préférable d’entreposer lesperme dans une boîte climatique.

Le contact avec le verrat justeavant l’insémination augmente

la sécrétion d’hormones.

REVUE UFA · 5 2013 77

PRODUCTION ANIMALE

Auteure Julia Batz,vétérinaire de stationSuisag, Sempach,www.suisag.ch

www.ufarevue.ch 5 · 13

Afin d’éviter le reflux,ne pas retirer le

cathéter tout de suite. Un travail propre empêche la pénétration des

germes. Préparation à l’introduction ducathéter sans toucher la face intérieure des

lèvres de la vulve.

ter le début et la fin des chaleurs princi-pales ainsi que toutes les inséminationsafin de pouvoir déterminer en un clind’œil ce qui se passe à la porcherie.

Seulement à partir des deu -xièmes chaleurs Il faudrait laisserpasser les premières chaleurs. Lors deces dernières, les ovaires – qui sont res-ponsables de la formation des ovules –ne sont la plupart du temps pas encoretout à fait matures. Lors des chaleurs sui-vantes, il y a davantage d’ovules et, par-tant, une portée plus nombreuse. Onpeut inséminer les truies lorsqu’elles ontatteint l’âge de 230 jours et un poids de130kg. La graisse est un lieu de stockagedes hormones importantes pour le cyclesexuel. Par ailleurs, elle constitue égale-ment un réservoir à vitamines.

pidement en chaleurs (début des cha-leurs deux à trois jours après le sevrage).En revanche, celles qui mettent dutemps à revenir en chaleurs (plus de septjours après le sevrage) devraient être in-séminées tout de suite et il ne faudraitprocéder à une deuxième inséminationque si la truie accepte encore bien lechevauchement.

Le verrat juste avantLes hormones qui sont sécrétées en pré-sence du verrat assurent la contractionde l’utérus et le transport de la semencejusqu’à l’oviducte. Cet effet ne dure enfait qu’environ 15 minutes et ne peutêtre déclenché à nouveau que deuxheures plus tard. C’est pourquoi il nefaut amener le verrat auprès de la truieque peu de temps avant l’insémination.

reboucher le cathéter soit en le repliant,soit en le refermant à l’extrémité duGolden Pig.

Olive d’insémination Il vaut lapeine de jeter un œil sur l’olive d’insé-mination. On peut y voir s’il y a éven-tuellement des souillures ou des infec-tions (pus sur l’olive) et traiter cesdernières.

Hygiène à la mise bas Une bonnehygiène à la mise bas fait partie des pré-paratifs de l’insémination. Les germesqui ont pu pénétrer durant la mise basn’apparaissent que lors des chaleurs sui-vantes, lorsque la matrice s’ouvre à nou-veau. �

chaleurs, la truie manifeste déjà beau-coup d’intérêt pour le verrat mais cen’est que lorsqu’elle reste immobile etque le test de chevauchement est positifqu’elle entre réellement dans la phasedes chaleurs principales. A noter à ce su-jet que la truie accepte le chevauche-ment par le verrat en moyenne douzeheures plus tôt que par l’homme.

Marquage Les systèmes de mar-quage facilitent le travail. Il faudrait no-

Insémination méthodique Lescochettes devraient être traitées en sui-vant strictement le schéma «deux insé-minations à intervalle de douze heures».La première insémination intervientdouze heures après l’apparition des cha-leurs principales. Chez les truies âgées,il peut s’écouler un peu plus de temps(jusqu’à 16 h et il devrait s’écouler aumoins 12 heures entre les deux insémi-nations). On peut tranquillement laisser24 heures aux truies qui reviennent ra-

L’hygiène est importante Tousles objets qui jouent un rôle pour l’insé-mination doivent être propres et entre-posés au sec. Par ailleurs, le sperme peutsubir des dommages s’il n’est pas entre-posé de manière optimale (au sec, aupropre, dans l’obscurité et à 16–20°C).

Pas de reflux Il faudrait laisser le ca-théter enfoncé durant environ une mi-nute, ce qui empêche le reflux de la se-mence par le col de la matrice. On peut

Ralf Bley

PREMIUM

HanspeterHohl

Benno Luder exploiteà Bernhardzell undomaine de 15 hacomportant 42 truies,23 vaches, 17 veaux àl’engrais et 250 arbresfruitiers haute-tige.

PRODUCTION ANIMALE

78 5 2013 · REVUE UFA

Flushing avec UFA top-pigUFA top-pig est un aliment énergétiquehautement digestible avec 17.7 MJEDP/kg. Par ailleurs, il contient de pré -cieuses vitamines et minéraux, ce qui aun effet positif supplémentaire sur toutle métabolisme de la truie. Les possi -bilités d’utilisation sont multiples:

• flushing au centre de monte

• compensation en nutriments en étélorsque l’ingestion d’aliment estréduite

• énergie hautement concentrée durantl’allaitement

• préparation à la mise bas pour destruies fortes et un faible temps demise bas

• Top-Dressing en complémentationénergétique à l’aliment complet

• conditionnement durant la gestation

Désormais Fr. 15.–/100 kg de rabaissur UFA top-pig, jusqu’au 25.05.2013dans votre LANDI.

PREMIUMQUALITÉUFA

Le mot anglo-saxon «flushing» si-gnifie un rinçage à grande eau. Maisdans l’alimentation des truies, onparle d’un approvisionnement ex-

cédentaire des animaux en nutriments.Dans l’alimentation animale, le flushingconstitue donc en une simulation d’unebonne année, à l’instar d’une abon-dance de glands pour la faune sauvage.

Amélioration de la fertilité Lesanglier européen appartient à la mêmeespèce que le porc domestique (susscrofa scrofa) et il peut se croiser en touttemps avec ce dernier. Dans la nature,les sangliers réagissent d’une manièreincroyablement dynamique à une offreexcédentaire en nourriture. L’augmen-tation constante au fil des années desportées de marcassins reflète le réchauf-fement climatique en cours. Les annéesoù les hivers sont chauds, une laie avaleenviron 5 kg de noisettes, de glands etde faînes par jour et met au monde unedeuxième portée à la fin de l’été. Chez les races de porcs domestiques,

la fertilité naturelle a encore été amélio-rée au travers de l’élevage et de la sé-lection au fil des décennies. Cependant,

cet avantage est trop peu connu et iln’est presque pas utilisé lorsque lestruies ont fini d’allaiter et se retrouventvides au centre de monte. Durant la lac-tation précédente, elles ont transforméune partie de leurs réserves de graisseen lait et elles se retrouvent ainsi dansun état critique pour venir en chaleurscorrectement.

Faire croire à l’opulence Les hor-mones sexuelles sont liposolubles etsont notamment stockées dans lagraisse corporelle. Si une truie se voitproposer une offre alimentaire excéden-taire, laissant présager un avenir d’opu-lence, l’ovulation se déclenche égale-ment lorsque la condition corporelleatteint la note de 2 sur l’échelle BCS(échelle de 1 à 5). Les cinq jours detemps vide ne suffisent toutefois de loinpas à compenser des erreurs d’affoura-gement commises durant l’allaitement.

S’attaquer aux causes La truied’élevage moderne doit être affouragéeconformément à ses besoins tout aulong du cycle de production. Durant lagestation déjà, il s’agit de corriger la

L’ÉTÉ EST À NOTRE PORTE et comme à l’accoutumée, l’appétit des truies va diminuer en raison des températures à la hausse. Dans ces conditions, comment atteindre un poids élevé des porcelets au sevrage et un déroulement normal des chaleurs? Comment apporter davantage d’énergie aux truies avec une quantité restreinte d’aliment, le tout sans constipation?

Flushing des truies

PREMIUM

www.ufarevue.ch 5 · 13

scientifiques arrivent à cette mêmeconclusion. Hormis une performance devie plus faible des truies, les consé-quences sont directement mesurablesavec le poids au sevrage de la portée ac-tuelle. �

par l’aliment d’allaitement.Aussitôt que la truie mange toutce qu’on lui propose, il faudraitcontinuer à augmenter la ration.

Deux repas ne suffisent pasPour les truies modernes, au plus tard àpartir de la deuxième semaine de lacta-tion, deux repas par jour ne suffisentplus pour ingérer toute l’énergie néces-saire à l’allaitement d’une grande portée(14 porcelets). Durant cette phase, lesexploitations de pointe affouragent troisà quatre fois par jour. Les chefs d’exploi-tation du haut du classement procèdentmême déjà à une alimentation ad libi-tum, c’est-à-dire qu’après chacune des10 à 15 phases d’allaitement journa-lières, la truie peut se lever et ingérerune petite quantité. Pour ce faire, il fautévidemment disposer d’une techniqued’affouragement ad hoc.

Complémentation Cependant, denombreuses exploitations affouragentencore un aliment complet qui repré-sente un compromis entre un fourraged’allaitement et de tarissement, tant ence qui concerne la teneur en énergieque pour tous les autres paramètrescomme la matière azotée et la cellulosebrute. C’est particulièrement dans cecas que des aliments flushing spéciauxreprésentent une bonne possibilitéd’utilisation en tant que «top-dressing»(cf. encadré «UFA top-pig»). Les consé-quences de truies insuffisamment ali-mentées durant l’allaitement se tradui-sent par des chaleurs suivantes plusfaibles et plus courtes, une diminutiondu nombre de follicules développés,une moins bonne ovulation ainsi quedes portées suivantes plus petites etplus légères. De nombreuses études

REVUE UFA · 5 2013 79

condition corporelle individuelle de cer-tains animaux afin qu’ils n’entrent pasamaigris dans la lactation. Pour la misebas, il doit y avoir suffisamment d’éner-gie à disposition. Toutefois, la truie nedoit pas être constipée, faute de quoi lesrisques de MMA (mammite, métrite,agalaxie) s’accroissent. Le gros intestindoit rester en mouvement et la sourceénergétique hautement digestible ettrès concentrée. Une propriété que laplupart des aliments complets riches encellulose ne possèdent pas. En utilisantdu sel de Glauber (sulfate de sodium)juste avant la mise bas, on ne combatque les symptômes de MMA mais passes causes, c’est-à-dire la constipationelle-même. Par ailleurs, suite à une diar-rhée déclenchée artificiellement, lestruies s’affaiblissent. Si l’on considèreles conditions d’hygiène que génère unediarrhée, cela ne constitue pas un préa-lable favorable pour une mise bas decourte durée avec peu de porceletsmort-nés.

Pas de changement après lamise bas L’aliment flushing, avec sesteneurs énergétiques très élevées et sescomposantes facilement digestibles,trouve dans ce contexte une deuxièmeet excellente possibilité d’utilisation. Sile passage de l’aliment de gestation àcelui d’allaitement ne peut pas être ef-fectué au moins huit jours avant la misebas, il est plus avantageux de continuerà utiliser l’aliment de tarissement et dele compléter avec l’aliment flushing.Cela peut déjà commencer dix joursavant le terme de la gestation, lorsqueles truies sont encore trop maigres.Après la mise bas, il faut continuelle-ment augmenter la ration et remplacerlentement l’aliment pour truies taries

Auteurs Ralf Bley,chef d’UFA 2000, 3360Herzogenbuchsee.Hanspeter Hohl,spécialiste porcin auservice technique UFA,9501 Wil. www.ufa.ch

«Je ne connais pas la dépression estivale»Les truies de Benno Luder atteignent des taux de mise bas considéra-bles. Comme le montre un coup d’œil dans UFA 2000planer, il y a dessemestres durant lesquels ce paramètrecapital pour la rentabilité dépasse les 95 %.«Je ne connais pas la dépression estivale surmon exploitation», affirme le chefd’exploitation, alors que le MMA estégalement très rare.

Un bon déroulement des chaleurs et de lagestation des truies est notammentinfluencé par l’alimentation. Dès le 85ejour de gestation, elles reçoivent en plus del’aliment complet UFA 363 (acclimatationprogressive) entre 400 et 500 g d’UFA top-pig par jour, afin de favoriser une produc-tion laitière suffisante et de minimiser laperte de condition corporelle – avec touteles conséquences négatives sur la santé quecette dernière implique. Le concentréhautement énergétique UFA top-pig estégalement utilisé en transition durant le sevrage ainsi que chez les cochettes pour opérer un flushing au centre de monte et déclencher l’ovulation ainsi que les chaleurs.

«Cet affouragement est économique, simple et facile à mettre en œuvre chez nous, car nous donnons encore à manger manuellement», nous révèle Benno Luder à propos de sa stratégie.

Benno Luder utilisel’aliment flushing

UFA top-pig encomplément à

l’aliment completUFA 363.

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ÉTABLE

80 5 2013 · REVUE UFA

Le réglage en finesse se faitau moyen d’une chaîne.

Les boules de paille sontremplies par uneouverture. Il est possiblede contrôler la qualité dela paille.

A partir du 1er septembre 2013,tous les porcs doivent avoir la pos-sibilité de s’occuper en perma-nence. Selon l’Ordonnance sur la

protection des animaux, les matériauxadéquats pour ce faire sont la paille, lesfourrages grossiers ou des matières sem-blables non toxiques qui peuvent êtremâchées, rongées et mangées.

Solutions pratiques Dans les nou-velles constructions, cette dispositionexiste déjà depuis 2008. Dans la pra-tique, les solutions suivantes sont appli-cables:• Truies taries, remontes, verrats: râte-lier ou boule à paille. L’ensilage demaïs et d’herbe distribué deux foispar jour est mangé trop vite afin d’as-surer une occupation suffisante.

• Truies à partir du 112ème jour de ges-tation: deux petites bottes dans le nidde mise bas.

• Truies allaitantes: couches de la truieet des porcelets paillées abondam-ment à partir du 2ème jour après lanaissance.

• Station de monte: treillis posé par-dessus les stands et recouvert de paill.

• Elevage des porcelets: vu que la paillediminue l’ingestion d’énergie, on selimite à une poutre à ronger montéeà proximité de l’automate à aliment.

• Porcs à l’engrais: une poutre à rongerest suffisante lorsque les porcs reçoi-vent une ration enrichie en fourragesgrossiers au minimum trois fois parjour ou s’ils ont de l’aliment à libredisposition. En cas d’affouragementpar phase, on a le choix entre desboules à paille, un râtelier ou un au-tomate à cubes compressés ou àpaille hachée.

Exigences envers le matérielLes matériaux d’occupation doiventtoujours être disponibles pour les ani-maux. Les exigences suivantes sont enoutre applicables:• Les poutres à ronger doivent êtrefaites de bois vert tendre, avoir uneépaisseur maximale de 12cm, êtresuspendues à une hauteur atteigna-ble (suspension flexible) et être re-nouvelées régulièrement.

• Râteliers et boules à paille: La pailledoit être à disposition défaite dans lerâtelier ou la boule et pouvoir glisser.L’écart entre les barreaux est de 3.5 à5 cm pour les porcs l’engrais, de 6.5à 7.5 cm pour les truies d’élevage etde 2.5 cm pour les porcelets d’éle-vage. Il doit y avoir un barreau trans-versal tous les 9 cm. En lieu et placede paille, on peut également utiliserdes roseaux de Chine, du foin, descubes de paille compressée, de lapaille hachée ou des cypéracées.

• Les cubes compressés sont appropriéspour les boxes avec caillebotis inté-gral et sont proposés dans des auto-mates métalliques. Les cubes doiventrester secs, même lorsque les boxessont lavés à l’eau.

• Les chaînes, étoiles à ronger et bal-lons de jeux ne sont pas suffisants enutilisation seule, mais ils sont bien ac-ceptés par les animaux.

Ces différentes variantes dans les possi-bilités d’occupation ont toutes desavantages et des inconvénients en ma-tière d’acceptation par les animaux,d’hygiène, de charge de travail, etc.

Prévention contre les troublesdu comportement «Si l’on doitfaire quelque chose en matière de pro-

tection des animaux, mieux vaut quecela apporte vraiment quelque chose»,expose Felix Gautschi. Cet éleveur deporcs qui habite à Gontenschwil était àla recherche d’un système à mêmed’amener «le calme» au sein de la por-

LES POSSIBILITÉS D’OCCUPATION contribuent à réduire l’agressivité et les troubles du comportement à la porcherie. Felix Gautschi ne se contente pas de répondre pro forma aux nouvelles exigences en matière de protection des animaux: il veut que ses animaux en profitent effectivement.

«Il faut que cela apporte un plus»

REVUE UFA · 5 2013 81

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Sources Merkblatt BeschäftigungSchweine, www.strickhof.ch; Office vétérinaire fédéral, www.nutztiere.ch

www.ufarevue.ch 5 · 13

De la paille dans des boulesLes boules à foin/paille viennent d’être autorisées pour tous les porcspar l’Office vétérinaire fédéral (OVF). Felix Gautschi avait l’intention deprolonger la durée de vie de ces boules qui étaient auparavantdisponibles en version galvanisée. Avec son employé Josef Furtok, il asorti son poste à souder et a développé des boules en acier chromé.Aujourd’hui, dans sa porcherie, une boule à paille est située au-dessusde chaque box. Ces boules sont reliées à un palan afin de pouvoirsoulever les boules lors du nettoyage des boxes. Une chaîne et unmousqueton permettent de régler la hauteur des boules en toutesimplicité en fonction de la taille des gorets et des porcs à l’engrais. En plus d’être très faciles à nettoyer et à désinfecter, pour FelixGautschi, les boules à paille ont l’avantage de ne pas laisser tombertrop de paille sur le sol et d’ainsi faciliter le curage des boxes parrapport à un râtelier. Le remplissage des boules avec de la paille et lenettoyage des boxes avec ce système reconnu par le Service sanitaireporcin (SSP) ne pose aucun problème. «Chez nous, il ne faut que cinqminutes par jour pour assurer l’occupation de tous les porcs», calculeFelix Gautschi. Les boules doivent être remplies une à deux fois parsemaine. Pour que les animaux puissent atteindre la paille, les boules ne doiventpas être suspendues trop haut. L’idéal est de les placer à la hauteur dudos additionnée de la distance des yeux au bout du groin. Si les boulessont suspendues trop bas, il y a davantage de souillures et de gaspillagede paille. Avec les boules, les animaux sont plus calmes que sansoccupation, constate Felix Gautschi avec satisfaction. Les coûts pour une boule en acier chromé se montent à Fr. 150.–, ycompris le mousqueton en inox. Informations et commandes: Felix Gautschi, 5728 Gontenschwil, � 062 773 24 50, [email protected]

Positionnement idéal des boules:hauteur du dos des porcs plusdistance des yeux au bout du groin.Le montage doit être effectué au-dessus des couches.

Un palan permet desoulever les boules afinque ces dernièresn’entravent pas lecurage des boxes

Le palan est relié à ce fer quibloque la fermeture des portes

lorsqu’on oublie de redescendreles boules à la bonne hauteur.

cherie des gorets tout en limitant lacharge en travail et les coûts. Avec lesboules à paille, il a trouvé une solutionqui convient bien à son exploitation (cf.encadré).Dans la nature, les sangliers consacrentjusqu’à 70 % de leur activité diurne à larecherche de nourriture – flairer, fouiller,mordre, ronger et mastiquer. Si l’on of-fre de telles possibilités d’occupation àla porcherie, il est possible de fortementréduire les troubles du comportement.Là où les troubles du comportement ap-paraissent fréquemment, en plus d’unmanque d’occupation chez les animaux,on constate des erreurs dans la déten-tion comme une suroccupation desboxes, un manque de place à l’auge, desconcentrations élevées en gaz nocifs, defortes variations de la température oudu fourrage chargé en mycotoxines. �

Porcs: principaux change-ments en protection desanimauxAprès cinq ans, le délai transitoire échoitau 1er septembre 2013 pour certainsobjets en matière de protection desanimaux. Voici les principaux change-ments qui concernent les détenteurs deporcs::

• Occupation: Les porcs doiventpouvoir s’occuper en tout temps avecde la paille, du fourrage grossier oud’autres matériaux semblables.

• Eau: Les porcs doivent avoir en touttemps accès à de l’eau.

• Dimensions des cages pour lestruies: 65x190cm. Au maximum untiers des cages peuvent être réduites àune dimension de 60 x 180 cm. Si lescages dans les boxes de mise bas nesont pas réglables en longueur et enlargeur, elles doivent mesurer 65 x190 cm.

• Verrats: 6m2 de surface totale, dont 3m2 de surface de couches. Un descôtés du box doit avoir au moins 2 mde longueur.

www.bvet.amin.ch

Felix Gautschi exploite avec sa famille et Josef Furtok, sonouvrier polonais, un domaine de 40 ha à Gontenschwil (AG) qui

comporte 140 à 150 truies et 10 à 12 génisses en contratd’élevage.

82 5 2013 · REVUE UFA

Elektromotor Siemens,13,5 KW, U/min. 1400� 044 865 48 90

Siloverteiler Zumstein,Ø 40 cm; HeugebläseKöla, dazu Gebläseroh-re Ø 40 cm Fr. 400� 079 578 73 50

Heck-Scheibenmäh-werk BCS Rotex R5 mitAufbereiter 2.10 m,wenig gebraucht,neuwertig; Kunststoff-silo Bucher, 60 m3, abPlatz mit Grassilovertei-ler Sumag und Befüll -rohren dazu, günstig� 078 874 86 55

Metallkreissäge,Trockensäge fürKolben stangen undEisen; Tischbohr -maschine, Schraub-stock, schwere Aus -führung; zweielek tri sche Kettenzügemit Schiene 250 kg +500 kg, 9 m + 7.5 mHub; Dezimalwaage250 kg� 079 678 81 49

Kleinviehhänger fürTraktor, Schafe & Kälber� 079 334 58 83

Standhäcksler mitZubringer, MarkeMengele, guterZustand; Elektromotormit Kabel und Stecker,380 V, Preis auf Anfrage� 081 651 19 50

Ladewagen Deutz-FahrK560; LadewagenDeutz-Fahr E550 mit 2 Dosierwalzen, Breit -reifen, Knickdeichsel� 079 425 61 36

Heuschrotte S+M,elektrisch, 220 VFr. 600� 079 221 25 84

Vakuumfass Kaiser,3600 l, Hydr.-Schieber,gute Bereifung, in sehrgutem Zustand Fr. 1800� 056 401 26 22

Sähmaschine AmazoneD7, 2.5 m, Fahrgassen-schaltung, SaatstriegelFr. 750� 079 288 89 72

Güllenwerfer Fankhau-ser Fr. 1200� 079 575 25 52

Motor Perkins, Diesel,ca. 70 PS, neu; Lade -wagen Agrar, 30 m3,Typ LW30D mitDoppelachse, guterhalten; MotormäherRapid 505 mit Band -eingraser, gut erhalten� 071 393 23 85

Hürlimann D60,restaurier; Kramerexport 450, Jg. 1635;Bandeingraser zuRapid 505� 079 458 65 13

Weidezaungerät220 V, Lanker AKO S5Fr. 50� 077 419 37 55

Notstrohmgruppe,25 KVA, 3 Zyl. Deutz,1500 U/min, 220 Std.,auf Rahmen, wie neuFr. 7500; BergmäherAebi AM20, Jg. 07,10 Betr. Stunden, 1.75im Balken, DoppelradFr. 7900� 079 445 61 28

StandhäckslerMengele Blitz Brillant,Winkelgetriebe für ZW-Antrieb miit Schleif-bock, sehr guterZustand Fr. 3000� 079 510 49 78

Silohäcksler Eberl mitFörderband & kombi-niert mit Zapfwellenan-trieb, Elektro-Motor11 kW; Heitzöltankmit Wanne 1000 l� 079 938 80 98

KleinballenladerSeitenanbau Benzin -motor, einsatzbereitFr. 800 Kt. TG� 079 769 34 80

Doppelräder zu Rapid505; HydrostatischerMotormäher plusHeuschwanz� 041 610 47 29

Heulüfter Ventomat R-6K, 18.5 kW, 25 PS für

200– 260 m2, Stock -höhe bis 7 m, Steuerung mit Uhr,Hydrostat und Heu -stockroste für 200 m2

� 078 832 31 28

Skoda Octavia 4x4 zuverkaufen 2004 /114000 km Tempo-mat, Klimatronic,Sitzheizung usw. Fr. 11'600� 079 685 74 29

Rotor Maschio mitSämaschine Fiona 3 maufgebaut, 20-jährig,einsatzbereit Fr. 2200Kt. ZH� 0789 228 97 07

FuttermischwagenCo.M.Ag., 6 m3,Reparatur bedürftig,Verkauf dem Meist -bietendem� 032 631 16 58

Reihendüngerstreuerzu Vicon Pendelstreuer,4 Reihen Mais Fr. 4000� 032 631 16 58

Förderband Blaser,8.5 m mit EinfüllwanneFr. 1500� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

Zubringerband BlaserZKS-35, sehr guterZustand Fr. 1300� 031 755 89 89 oder� 079 323 23 40

Pferderechen Snopex;2 RübenschnetzlerHerborg; Zapfwellen-pumpe Wasser; DuplexPneubereift� 079 750 83 87

Kurmann KnickerK618X, Arbeitsbreite1.80 m, Tandemachse,4-jährig; V-Ballensam-melwagen, Volumenfür ca. 75 Ballen� 071 422 22 53

Traktor IHC 833,Jg. 88, revidiert und abMFK� 079 768 27 52

Förderschnecke, 6.5 m,betriebsbereit Fr. 400;AutoanhängerUmbauer, Nutzlast400 kg, guter ZustandFr. 400� 079 816 91 54

Traktor Deutz D40,Jg. 1963, guterZustand, Preis nachAbsprache� 052 336 20 68

AnbaufeldspritzeFischer, 800 l gezogenmit Hochdruckpumpe,

Balken 12 m, hydrau-lisch geklappt undHangausgleich, Preisnach Absprache� 052 336 20 68

Kreiselschwader DeutzFahr KS 1.70, 3.30 mmit Stützrad vorne,Preis nach Absprache� 052 336 20 68

Kompaktlader Bobcat463 mit Schaufel90 cm, sehr guterZustand, 800 Betriebs-Stunden� 076 577 09 69

Milchtank neuwertigDeLaval, DXOC 800 lkompakt 2G ab PlatzKüssnacht a/R Fr. 3850� 079 642 71 04

KartoffelvollernterSamro Master FarmerRB, Antriebe hydrau -lisch, Abgang-Bunker,schöne Maschine, DachFr. 9800 Kt. TG� 079 673 07 62

Milchtank De Laval,600 l, eckig Fr. 1800� 079 251 04 18

HydraulikaggregatAebi an 3-Punkt mitZapfwellenantrieb,gross, 540 U/min, Tank80 l, Tandem-Zahnrad-Pumpen, 2 x 40 l/min,180 Bar inkl. Hydr.Schläuche 3 m und 2 Steuerventile fürForstkräne, Holzspalter,Mähwerke usw.Fr. 1800� 078 744 30 32

Stapler Toyota 3 t, 4-Zylinder Benzinmotor,Hubkraft 1500 kg,Hubhöhe 4 m Fr. 4900� 078 744 30 32

Skoda Octavia 4x4,Jg. 2004, 114000 km,ABS, ESP, Elek. Fenster,6 Fach CD-Wechsler,Sitzheizung, get.Scheiben, ab MFKJan 2013� 079 685 74 29

2 LKW, Zweiachs-Kip-per mit Aufsatz, Preis jeFr. 2000� 079 356 88 13

Brückenwagen mitAufsätzen undBeleuchtung, PreisFr. 150� 079 356 88 13

Ruderboot mit TrailerFr. 200� 079 356 88 13

Kreiselegger MarkeBerg Tornado, 3 m mitPackerwalze, sehr guterZustand Fr. 4000� 079 356 88 13

Motorsäge, fabrikneu,45 cm Schwert Fr. 200;Div. Waldarbeiter-werkzeuge� 026 493 30 56

2 TraktorenpneusPirelli TM 700, 320/70R 24, Profil ca. 30 %; 2 Good Year 16.9 R 30,Profil ca. 20%� 079 676 34 50

Motorsäge Echo 500VL, läuft kurz an undstellt dann wieder ab,neuwertige Kette undFührungsschiene,Verkauf für Bastler,Kanton LU Fr. 100� 078 744 30 32

Rasenmäher Sabo,Schnittbreite 43 cm, abService, guter ZustandFr. 180 Kanton LU� 078 744 30 32

Kleegrassägerät, 3 m;PraktikantenveloFr. 50� 071 917 12 34

Würfelsilo für innen6 t, aus Stahlblechgeschraubt, Austrag mitSchnecke inkl. Motor,Masse 2 m x 2 m, Höhe3.5 m Fr. 2500� 032 392 57 08 oder� 079 211 01 24

Abladegebläse LankerPX4 / 15 PS Fr. 450;Verteiler Fe-Gu Fr. 100;Heubelüftung RadialLico 7.5 PS Fr. 200;Gebläse Dücker Fr. 50;Drahtgitter-Silo ev. mitDeckel Fr. 50� 052 301 03 41 oder� 078 690 68 80

Mähwerk Lely 320FC,Frontmähwerk mitintegriertem Knicker,neuwertig, interessanterPreis� 078 824 93 19

Mähwerk BCS7,2.10 m, 600 kg mitAufbereiter, soliderZustand Fr. 800� 079 310 48 31

Fendt Vario 210 TMSmit wenig Stunden undguter Ausrüstung� 079 810 43 53

Subaru Forester, 4x4Kombi mit allenmodernen Anlagen,Farbe Silber metalisiert,Jg. 1998, frisch ab MFK,top Zustand, Preis nachVereinbarung� 071 971 17 16

Kreiselheuer DeutzFahr KH2.44 Hydro; 2 Pneu Occasion mitFelgen, Continental,15.0/55-17AS 10 Pli.;Traktor MasseyFerguson 135 allrad� 041 480 33 52

Geblähserohr Ø 40 cm,5.5 lm, 1 BogenFr. 150; GeblähserohrØ 30 cm, 8 lm, 2 BogenFr. 250; Trapezblech,15 Stück 6.5 m,30 Stück 7.4 mFr. 4 / m2; Kartoffel-pflügli plus HackgerätFr. 50� 079 562 39 16

Kreiselheuer Kuhn TypGF5902, 6-teilig, mitStützrad, neu, Fr.10’200; Milchpumpe /Endeinheit 50 l,Westfalia� 079 710 07 71

Anbindevorrichtungfür 12 GVE zumAnschrauben� 041 755 36 30

Heukran BrunnhuberLK6-T, Jg. 1979 mitgrosser hyd. Zange,Preis auf Anfrage.� 079 689 75 08

280’000 l Quota lait,75 ha 80 % labourable,Bâtiment et inventaire650’000 t, à vendre enFrance région Bourg enBresse, 1.5 h deGenève. Ferme laitière.� Francais 0033 47447 00 68 ou � Allem.0033 636 85 60 69

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 86

Suite de la page71

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Alpagistes de remplacement«Alpofon» place du personnel deremplacement en cas de besoin etfournit des renseignements juridi-ques et techniques. Dans les alpagesles problèmes de personnel sont dusaux accidents, aux cas de maladie etaux conflits personnels. «Alpofon»aide les teneurs d’alpage à trouverdes remplaçants. Ces derniers doi-vent être habitués au travail en al-page et prêts à travailler en équipe.Ces dernières années, 60% des te-neurs d’alpage ayant demandé dupersonnel auprès d’Alpofon onttrouvé des alpagistes de remplace-ment.

Alpofon, juin à septembre, � 078 813 60 85

Swiss Women’s AwardChristine Bühler a été nominée pourle Swiss Women’s Award. Votezpour la présidente de l'USPF, Chris-tine Bühler. Vous pouvez voterjusqu’au 20 mai 2013.

www.swisswomensaward.ch

Grâce à l'offre d'assurances d'Agrisa-no, les familles paysannes sont «Na-turellement Bien Assurées». En cas dequestions il est possible de s'adresseraux agences régionales, elles-mêmesaffiliées aux organisations paysannescantonales. Les coordonnées sont dis-ponibles sur www.agrisano.ch ou di-rectement sur le por-table grâce au codeQR.

Changer de quotidien pour un effet durable

Vivre à� la campagne plutô�t qu'enville, travailler dans une ferme plutô�tque de suivre des cours en classe, vi-vre ses loisirs en pleine nature plutô�tque devant son ordinateur. 1050 fa-milles paysannes de Suisse et despays voisins offrent aux jeunes lapossibilité� de plonger dans cetteaventure. Le sé�jour dure de deux a�huit semaines, l'offre s'adresse a� desjeunes entre 14 et 25 ans. Les moti-vations qui conduisent à� de�cider dedonner un coup de main sur une deces fermes sont aussi varié�es que lesjeunes eux-me�mes. Certains ont sim-plement envie de vivre quelquechose de nouveau, de se rendreutiles pendant leur temps libre ou des'occuper d'enfants ou d'animaux.

D'autres aiment se dé�penser physi-quement aux travaux des champs oude l'é�table, pour d'autres encore lestage est l’opportunité qui les aideraa� choisir leur futur métier ou l'oppor-tunité� de réaliser de premiè�resexpe�riences de travail. Mais tous ontun point en commun : une meilleureconfiance en soi lorsqu'ils retournenta� leur vie de tous les jours. Les pay-sannes et les paysans qui collaborent

avec Agriviva consacrent volontaire-ment du temps aux consommateursde demain. Les jeunes doivent pren-dre conscience d'ou� proviennenttoutes les denré�es alimentaires qu'ilsmangent quotidiennement. Ils ont lachance de voir par eux-mê�mes le tra-vail neécessaire pour produire cettenourriture. En s'engageant de lasorte, les familles paysannes é�tablis-sent des ponts entre la ville et la cam-pagne, ce qui est particuliè�rementimportant pour l'avenir de l'agricul-ture. En fin de compte, pour ellesaussi chaque stage est l'occasion devivre une nouvelle aventure. D'au-tres informations sont a� la disposi-tion des personnes inte�resseées surle site www.agriviva.ch.

La bonne combine de Karin Aide à la décisionA l’occasion de l’assemblée des dé-léguées de ce jour à Berne, l’Unionsuisse des paysannes et des femmesrurales présente le flyer «femmes ethommes de la campagne – des cléspour vivre en harmonie». Ce flyerfournit des informations sur la situa-tion juridique de la famille et del’exploitation, des époux et desmembres de la famille – depuis la re-prise d’exploitation jusqu’à sa re-mise à la génération suivante. Lesinformations mentionnées vous of-frent aide et soutien pour unebonne cohabitation, la collabora-tion en famille et sur l’exploitation.Comment gérer les situations avantque surgissent des problèmes?

Les connaissances permettent d’évi-ter des erreurs. Des règles claires ai-dent à prévenir des tensions et desincertitudes. Le dialogue favoriseune bonne relation.Les informations subséquentes vousoffrent un soutien précieux. Lescoordonnées mentionnées sontégalement très utiles.

www.landfrauen.ch

Gagnants Revue-UFA 4/2013Les personnes suivantes ont gagnéun set de porte-embouts Agrisanod'une valeur de Fr. 30.– : Heinz Her-ren de Wünnewil, Lucette Rebetezau Bémont, Charles-Henri Tolck deMotiers, Fritz Winkler de Leuggernet Edith Yerly de Cottens.

La boisson des prés Passer au mixer les ingrédientssuivants:Une pomme coupée en mor-

ceaux, une pleine poignéed'herbes de printemps (parexemple: cressonnette des présou du jardin, oseille, feuilles depimprenelle, feuilles de lierreterrestre, feuilles pincées dedent-de-lion en fleurs, mourondes oiseaux ou égopode).Ajouter le jus d'une orange et

d'un demi-citron et, pour sucrer,2 cuillères à soupe de miel. Di-luer dans 300 à 400ml de crèmefraîche. A servir dans des verresdécorés de fleurs de violette etde primevère.

Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Que vous soyez en route, sur votretracteur ou à la maison, la pharma-cie de poche d' Agrisano rend ser-vice en cas de petites blessures. Bienrangés dans une boîte en plastiqueimperméable, vous y trouverezgants, ciseaux, pansements, com-presses et bien plus à portée demain en cas d'urgence. Participez etgagnez une des dix pharmacies depoche Agrisano. Envoyez un SMS au880 (90 cts.) avec la mention Agrisano05, votre nom et adresse.Dernier délai d'envoi le 21 mai2013.

Tirage au sort

Pharmacie de poche à gagner

REVUE UFA · 5 2013 83

VIE QUOTIDIENNE

84 5 2013 · REVUE UFA

UFA-Revue: Qu’est-ce qui vous aincité à partir au bout du monde?Marianne Gasser: Pour moi c’étaitl’occasion d’apprendre à connaître

un nouveau pays, de rencontrer de nou-velles personnes et de faire la connais-sance d’une nouvelle culture. J’ai toutde suite saisi cette opportunité. Pourmoi c’était aussi le moment idéal: je suisjeune et ouverte aux nouveautés. Je mesuis dit: «si tu ne voyages pas mainte-nant, quand voyageras-tu ?…»David Suter: Je suis intéressé à voircomment l’agriculture se pratique àl’étranger et j’aime voyager. Au début jevoulais aller au Canada – un pays où toutjeune agriculteur doit être allé – mais cen’était pas possible à cause des dates,raison pour laquelle j’ai finalement optépour l’Australie. L’exploitation où je suisallé m’a plu. Il s’agissait d’une ferme de6000ha exclusivement vouée auxgrandes cultures (blé, orge, colza etpois). Les machines étaient très récenteset j’ai pu effectuer tous les travaux. Lestage pratique constituait également

une pause bienvenue dans le cadre dema formation et les nombreuses obliga-tions que l’on peut avoir au quotidien…

Avez-vous vécu des moments mouvemen-tés?Marianne: Les aventures n’ont en effetpas manqué, plus particulièrement lesweek-end avec les jeunes. Nous sommesallés en pickup ou en quad dans les fo-rêts. Plus il y avait de boue et plus lesgens semblaient contents. Le plus beaumoment, c’était quand notre véhiculecommençait à patiner et que nous nousretrouvions bloqués. En dehors des fo-rêts protégées, aucune zone n’est inter-dite en Tasmanie, même pour la chasse. David: En ce qui me concerne, les aven-tures sont restées dans la norme. J’aibeaucoup travaillé: jusqu’à 18 heures parjour, 120 heures par semaine et durant lapériode des moissons pendant six se-maines d’affilée. Nous étions en effet troppeu nombreux à travailler sur la fermepour pouvoir travailler en rotation paréquipe. Nous avons également pris du re-

tard lors des semis, suite à des pannes demachines. L’exploitation était située àl’intérieur des terres. Lorsque j’avaiscongé, je faisais 120km jusqu’à Espe-rance, le prochain village. Cette localitéétait située en bord de mer et j’ai eu l’oc-casion d’y rencontrer d’autres stagiaires.

En Tasmanie, as-tu eu l’occasion de don-ner des coups de main?Marianne: Collaborer au travail de laferme est en fait l’essence même deséchanges effectués dans le cadre desjeunesses rurales. L’hospitalité des habi-tants de la Tasmanie est toutefois im-pressionnante, les hôtes sont gâtés et nedevraient pas travailler. En ce qui meconcerne, j’étais habituée à donner descoups de main à la maison et j’ai

Marianne Gassertravaille en tant quecharpentier l’été et entant que professeurede ski l’hiver. L’annéedernière elle a eul’occasion de passertrois mois intéressantsen Tasmanie, dans lecadre d’un échangeinternational desjeunesses rurales.Actuellement, elle suitune formation continueen tant qu’employéede commerce.

ECHANGE DANS LE CADRE DES JEUNESSES RURALES ET DES STAGES PRATIQUES Marianne Gasser (22 ans) de Ferenberg (BE) et David Suter (23 ans) deGlasshüten (AG), étudiant à l’HAFL, ont eu l’occasion d’effectuer un voyage passionnant en Tasmanie et en Australie. Leur conclusion: leurs longs voyages leur ont permis de voir et d’apprendre beaucoup de choses.

Voyage au bout du monde

Echanges culturels avec l’IFYELes participants à ce programme sontâgés de 18 à 30 ans. Hébergés par desfamilles d’accueil, ils vivent la plupart dutemps dans des exploitations agricoleset participent au quotidien de la famille.Ces échanges durent de 6 semaines à 6mois. Les pays hôtes sont les suivants:Angleterre, Estonie, Finlande, Lettonie,Irlande du Nord, Norvège, Autriche,Ecosse, Suède, Australie, Nouvelle-Zé-lande, USA, Ontario (Canada), CostaRica, Taiwan, Corée du Sud ouCameroun. Les familles d’accueilparticipent gratuitement au programme.La contribution à IFYE-Swiss pourl’organisation s’élève à CHF 480.– Lesfrais de voyage sont à la charge desparticipants. Le délai d’inscription estfixé au 15 décembre de l’annéeprécédente.

Inscription : Eveline Gfeller, Obermatt-strasse 19, 3018 Berne, � 079 262 5670, [email protected], www.ifye.ch

REVUE UFA · 5 2013 85

VIE QUOTIDIENNE

www.ufarevue.ch 5 · 13

Interview DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthur

Marianne

presque dû lutter pour pouvoir travail-ler. J’ai par contre beaucoup contribuéà l’organisation de la «Agfest», la plusgrande exposition agricole locale. Lesgens étaient fascinés que je sois char-pentier et j’ai été mise à contributionpour tout ce qui était lié, de près ou deloin, au bois.

Qu’est-ce qui est différent de la Suisse?David: Les agriculteurs sont différentsde chez nous. Ils sont à la tête degrandes entreprises et sont très respec-tés par la population. Les discussionsavec la banque et les conseillers agri-coles font partie du quotidien. La dé-pendance de la météo et des marchésmondiaux est très impor-tante. La localité d’Esperanceet ses 15000 habitants vit engrande partie des agriculteurset de l’agriculture. Les per-sonnes actives dans le com-merce de céréales destinées àl’exportation ainsi que denombreux agents de ma-chines habitent sur place. Lesvendeurs de voiture gagnent eux aussileur vie en vendant de grosses voituresaux agriculteurs. Ce qui me manquait,c’est l’aspect de la durabilité. A l’inté-rieur des terres, des milliers d’ha précé-demment voués à l’agriculture ne sontplus exploités parce que détruits et que

plus rien n’y pousse. J’ai également as-sisté à de tels phénomènes sur l’exploi-tation où je travaillais. Les résistancesaux produits phytosanitaires constituentégalement un gros problème. J’ai toute-fois l’impression que ces problèmesn’ont pas été générés par les agricul-teurs mais par les chercheurs. Ce sonteux en effet qui ont développé ce sys-tème agricole. Marianne: Les maisons sont elles aussitrès différentes de chez nous en Tasma-nie. La plupart du temps ces habitationsne sont que sur un étage et les paroissont très minces. Les chambres ne sontni isolées ni chauffées. Parfois, il fait àpeine 5 degrés dans l’habitation.

Est-ce que vous recommanderiez un telstage à l’étranger?David: Oui, absolument, surtout pournous autres agriculteurs. Les Suisses vontrarement à l’étranger alors même quenous sommes toujours proches des fron-tières. En Australie on rend visite à descollègues, même si ces derniers habitentà 700km. Il est peut-être un peu dom-mage que nous ne saisissions pas l’oppor-tunité de faire connaissance avec d’autrescultures malgré la proximité de l’étranger. Marianne: Un séjour à l’étranger avecIFYE est la meilleure manière d’appren-dre à connaître un pays. Voyager ainsiest idéal pour les jeunes qui ne veulentpas partir seuls.

Avez-vous changé?Marianne: Extérieurement pas beau-coup, mais intérieurement oui. Au boutdu monde, tout fonctionne aussi, même

si l’on prend beaucoup de choses moinsau sérieux et de manière plus sponta-née. Ici, tout est parfaitement organiséet prévu, etc., ce qui est finalement unesource de stress. J’ai pris la résolution deme libérer quelque peu de cette pres-sion intérieure. David: Les autres voyages que j’ai effec-tués dans les pays en développement del’Asie du Sud-Est m’ont permis de dé-velopper de nouvelles connaissances.De retour en Suisse, j’ai mis un peu detemps pour me réhabituer. Lorsque l’onreste toujours chez soi, on a tendance àperdre de son esprit critique. Je trouvequ’il est important d’élargir son horizonet d’appréhender l’agriculture régionaleet sa chaîne de valeur ajoutée dans uneperspective globale. Sur la base deces considérations, on peut sedemander ce qui est judicieux,ce qu’est un système durableet se demander si nous saisis-sons les problèmes à la ra-cine ou si nous ne fai-sons que lutter contreles symptômes? �

David Suter estagriculteur. Entreseptembre 2011 etseptembre 2012, il aparcouru l’hémisphèreSud. A cette occasion,il a travaillé durantsept mois dans uneexploitation agricole àEsperance/Australie etvoyagé ensuite àtravers l’Australie etl’Asie du Sud-est.Actuellement, DavidSuter étudie à la HAFLà Zollikofen.

Echange de stagiaires avecAgroimpulsLes participants âgés de 18 à 30 – 35ans doivent être au bénéfice d’uneformation dans le domaine de l’agricul-ture, du maraîchage ou d’un autremétier étroitement lié à ces professions.La durée de séjour en Europe est de 3 à12 mois et de 6 à 12 mois Outre-Atlan-tique, voire de 18 mois au Canada. Lechoix est limité aux pays suivants:Danemark, Allemagne, Angleterre,France, Hollande, Irlande, Norvège,Autriche, Suède, Australie, Japon,Canada, Nouvelle-Zélande, Afrique dusud ou USA. Les frais de dossierd’Agroimpuls varient entre CHF 350.–(Europe) et CHF 930.– (Outre-Atlanti-que). A cela s’ajoutent les taxes du paysd’accueil. Un salaire est versé auxstagiaires effectuant un stage pratique.

Inscription: Agroimpuls, Laurstrasse 10,5201 Brugg, � 056 462 51 44,[email protected], www.agroimpuls.ch

David

86 5 2013 · REVUE UFA

Tracteur Deutz 68 CVfrontal; autochargeusePöttinger 22 m3

� 079 206 75 07

Heugebläse AebiHG10ZA Fr. 500;Ballenwagen Fr. 400;Entmistung Alfa mitHochvorderer 6 m inkl.Antrieb, Preis aufAnfrage� 071 731 23 38

Tank de Laval de 2005,3000 litres avecrécupérateur de chaleuret lavage automatiqueFr. 8000� 079 400 78 73

Bottleuse Welger;Evacuateur à fumierAlbert+ pièces; Char àpont 4x 1.6 m;Abreuvoirs; Monte-bottes Samas Astral� 079 381 51 66

TECHNIQUEAGRICOLErecherche

SternhackgerätHaruwy� 077 472 26 18

Busatis Mähwerk,Anbau hinten� 077 492 51 10

HeurüstmaschineLanker für Kran -beschickung� 077 492 51 10

Cambridge Walze,2.8 m bis 3 m� 079 810 43 53

Schwiizerörgeli� 079 810 43 53

Fressgitter fürMutterkühe oben undunten zum öffnen;Zellenrad für Turbozy-klon beziehungsweiseSilofräse� 079 243 75 25

Ambos mit oder ohneSockel� 079 810 43 53

Haruwy Grundrahmenund Stützräder� 077 492 51 10

Güllenmixer� 041 480 28 36

Traktorenpneusca. 50 %, 480/70 R 34,380/70 R 24� 079 254 93 77 oder� 079 254 93 77

Glocken und Treicheln;Klauenstand; Ambossbis 300 kg; Traktor bisFr. 5000, ab 60 PS� 079 575 25 52

Unterer Messerbalkenzu Ladewagen AgrarLW 320, für 10 Messer;Kübel-Mistzetter mitAufbaumotor� 079 246 86 53

Federzahnegge, 3-3.5 m, evtl. klappbarmit Doppelstern-krümmler� 079 211 01 24

Occ. Mähbalken zuScheibenmäher KuhnFC 243, als Ersatzteil da unser Balkengebrochen ist� 078 879 74 77

Motormäher; Glatt-walze� 044 935 19 70

Spuranreisser,mechanisch oderhydraulisch zu Sä -maschine Nodet/Kuhn� 052 745 30 11

Abstreifer zu Einzel-kornsämaschine NodetMinigraines� 052 745 30 11

Räder 15.0/5517,380/55-17 oder Felgen� 071 461 18 32

Unterlenker-Arme, Nr.2-4; Lenkrad zuHürlimann, Ø 47 cm� 062 299 14 30

Suzuki Jimny 45 km/h,Kat.F., ab MFK� 052 680 18 58

Mistzetter; Druckfass� 044 935 19 70

Bührertraktor-Tracto-speed, bitte alles

anbieten, ab 19 Uhr� 052 763 38 97

Haruwy Dammvormer;Rübenscharhackgerät6-reihig� 079 765 20 26

MF 135� 077 472 26 18

Tandem oder Einachs3-Seitenkipper, keinLKW� 079 278 45 31

Querförderband Lanker3 m, z. Bsp. zuDosieranlage; Aluleiter,selbststehend mitStützfüssen fürObstanlage; Mähbal-ken; Schneepflügli anGoldoni Einachser� 077 443 58 00

Gross- oder Kleinvieh-waage, verzinkt� 079 812 98 66

Frontlader; Farm-schaufel, 2 m� 077 419 37 55

Kuhtrainer, NetzgerätGrubber mit Nachläufer� 077 419 37 55

Milchautomat fürMilchverkauf ab Hof� 062 842 42 62

Motorsägenseilwinde;Viehhüternetzgerät ev.von Kuhtrainer� 077 409 64 92

Schneckenpumpe, füran Traktor ca. 60 m/3,nur günstige Angebote� 079 676 34 50

Silowurstpresse� 079 652 25 34

Kratzbürste fürLaufstall� 033 673 20 01

Heubelüftungsroste,Metall� 078 620 15 46

Heuentnahmekran� 077 4148374

Haruwy-Grupper� 079 765 20 26

Transporter; kleinerenTraktor; RapidMotormäher� 062 299 04 36

Frontgewichte fürHürlimann + Bührer� 062 299 14 30

Bodenfräse Gehrigoder andere,1.80 - 2.00 m breit� 079 288 89 72

Messerschleifapparatfür Busatis-Mähmesser� 052 745 30 11

Schlauchhaspel mit400 m bis 500 m,75 mm Gühleschlauchund Verteiler� 078 745 85 68

Wasserpresse für Silo,Ø 3 + 3.5 m, guterZustand� 077 459 58 72

Kleinballenförderband,leichte Ausführung� 078 910 87 39

Gummiförderband� 078 910 87 39

Zitzengummi Occ.,nach Service, bitte alleFabrikate anbieten� 076 494 75 28

Wabengussroste fürSchwemmkanal, 90 cm35er Waben, 80 cm30er Waben und 50 cm30er Waben� 032 392 57 08 oder� 079 211 01 24

Rapid 505 mit 2 Zylin -der Motor; Schnee-pflug für Rapid 505;Doppelräder für Rapid505 mit Schnellver-schluss; FuttergabelOgela; Futterwagennicht breiter als 50 cm;Wasser- oder Tränke-fass, gross; Erdschaufelfür Euro 3, Minimum2 m � 077 403 18 13

Reform Metrac 2003� 071 351 47 50

Dosieranlage;Melakabsauge;Kipper, an Traktor;Schleppschlauchver-teiler� 079 575 25 52

Schneeschild für 1-Achser, Breitemin. 1.4 m / max. 2 m,mechanisch oderhydraulisch verstellbar,nur mit Stahlschneide,nicht Gummileiste, evtl.mit Anfahrschutz,Federn� 079 459 83 06

Tandem 3-Seitenkip-per oder Einachs 3-Seitenkipper� 079 278 45 31

TECHNIQUEAGRICOLEà donner

Silo Rotaver, 50 Kubik-meter, Ø 3 m� 031 879 20 10

Diesel / Heizöltank,1000 l, Kunststoff mit

Auffangwanne, topZustand� 079 551 22 20

Einachsanhänger� 041 480 28 36

Seeaufbau, Länge 5 m,Breite 2 m, Höhe 1.5 m,Holzeisen� 032 618 11 97

LKW-Pneus, mit Betongefüllt, ca. 300 kg� 079 366 31 55

IMMOBILIERrecherche

30 Jähriger Landwirtsucht Liegenschaftoder Bergheimat, ab10 ha, ganze Schweiz� 079 156 54 71

Ldw. Betrieb, geignetfür Ackerbau oder Landzum Pachten gesuchtKt. BE, FR,VD� 079 230 32 02

Handwerker suchtBauernhaus mitScheune, zum Kauf, alsWohn- und Geschäfts-sitz Region [email protected] oder � 079 466 18 19

ANIMAUXà vendre

Jersey x BraunviehKuhkälber, schön mitguten Euteranlagen,können unverbindlichbesichtigt werden� 079 245 25 02

Jerseyrinder; Jersey-kuh, jung� 079 245 25 02

Galloway Rinder undZuchtstiere mitAbstammungsausweise,Black-Belted, WeissenGurt � 041 787 09 68

frischgekalbte Küheauf www.bestiaux.ch� 079 352 72 70

SBS und BFS Schafe,mit Lämmer undWeide-Lämmer� 032 351 23 58

Erstmelkkühe, frischgeführt oder trächtig,gute ZZ� 079 673 24 71

1 Texel Widder, 1 3⁄4 Jahre alt P.555� 032 631 33 23

Junghennen, laufendzu verkaufen, weisse,

braune, silver, schwarzeund sperber, Haus -lieferung bei 10 Stk.und 1 gratis,www.junghenne.ch� 079 685 74 29

Erstmelkkuh, trächtigseit Januar 2013� 071 351 47 50

ANIMAUXrecherche

Kuh oder Rind,Simmentaler Code 60oder 70 mit Abstam-mungs-Schein,Limousin oder F1� 079 812 98 66

Nehme Galtkühe undRinder ans Futter oderin Aufzuchtvertrag, W.Sommer, Diessenhofen� 079 383 50 59

Befassen Sie sich mitdem Gedanken IhreJungviehaufzuchtauszulagern? Wirhaben jahrzehntelangunsere Kühe selbstaufgezogen und unsentschlossen imApril/Mai 2013 dieMilchproduktionaufzugeben und uns aufdie Jungviehaufzucht zuspezialisieren. RaumSchaffhausen-Winter-thur-Frauenfeld,Auskunft erteilt gerne� 079 383 50 59

Kälber abgetränkt,ca. 4-6 Monate alt, imAufzuchtvertrag,Nordwest Schweiz� 079 598 71 31

4 Sommerungsrinder� 061 921 32 58

génisses ou vachesallaitantes pour estivageen montagne, région lesOrmonts� 079 722 22 72

Schafe; Weidelämmer� 079 388 39 33

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 95

Suite de la page 82

Votre annoncepourraitêtre ici. Formulaire:www.ufarevue.ch

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

Les pommes fontpartie des fruits les

plus appréciés enSuisse et peuventêtre apprétées de

multiples façon.

UFA-REVUE · 5 2013 87

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Gratin aux crêpes et authon

CrêpesSauce tomates-thon1 c.s. de fécule2.5 dl de crème1 verre de tomates stérilisées (ouPelatis)beaucoup de persil séché¼ c.c. de selpoivre, paprika, assaisonnement à volonté 1 boîte de thonfromage râpé

LES MENUS D’ANITA BECK Anita Beck de Ramsei aime cuisiner. Même au printemps, elle trouve du temps pour cette activité.

De bonne humeur grâce à la cuisine au four

Porter la crème, la fécule et les tomatesà ébullition tout en remuant. Ajouter lepersil et les assaisonnements. Laissermijoter à petit feu. Ajouter le thon dé-fait. Mettre de côté.

Préparer les crêpes selon la recette debase (croqu’menus), les couper en petitsmorceaux et les mélanger à la sauce.Verser dans un plat à gratin graissé. Sau-

poudrer de fromage râpé.Cuire au four préchauffé

à 200°C pendant env.30 minutes. Serviravec une saladeprintanière fraîcheou des légumescuits à la vapeur.

Tranches à la com-pote de pomme, àla mode Anita500 g de farine1 paquet de poudre à lever200 g de sucre1 paquet de sucre vanillécannelle250 g de beurre1 c.s. de lait1 kg de compote de pommes

Préparer une pâte souple avec tous lesingrédients. Séparer la pâte en deuxportions égales. Mettre une moitié aufrais. Abaisser l’autre moitié et la dispo-ser sur une plaque à gâteau. Y répartirla compote de pommes. Râper ladeuxième moitié de pâte par-dessus àl’aide de la râpe à röstis. Cuire au four préchauffé à 180°C pen-dant env. 45 minutes. �

Notre paysanneAvec son mari Hans etleurs trois enfants Kilian15, Simea 13 et Janis10, Anita Beck (45)gère une exploitationlaitière et agricole àRamsei. C’est là qu‘acommencé, il y a 100ans, l’histoire du succèsdu jus de pommesRamseier. Les habitantsde Ramsei s’ensouviennent au-jourd’hui encore. Lafamille Beck disposeelle-aussi d’un grandverger où elle cueillechaque année jusqu’à 6tonnes de pommespour le pressoir. Pour lapaysanne le travailintense commence auprintemps. Elle n’a plusle temps ni de jouer dela flûte de pan, nid’aller au choeur gospelou au fitness, hobbysauxquels elle seconsacre en hiver.

En automne, Anita Beck appréciede préparer de la compote de

pommes..

ANTIQUITESà vendre

Holzwalze 2-teilig,Breite 1.60 m Fr. 50� 031 879 20 10

Mofa Puch X30 NL,2 Gang Handge-schaltet, in sehrgutem Zustand,Besichtigung undProbefahrt in 8732Neuhaus, auch nochandere Mofasvorhanden� 079 521 07 53

Doppelzentner-waage, antik, ausHolz mit Gewichts-steinen für 100 kgFr. 200� 079 562 39 16

Zeigerwaage bis20 kg Fr. 100� 079 562 39 16

Heu-Brücke L3.50-B1.60 für Schilter TPFr. 300 Auskunftvon Mittags-Abends20 Uhr� 034 493 32 83

Einachser Motracmit Mähbalken,uralt, original,

Verkauf an denMeistbietenden � 079 670 36 42

Alpenglocke� 079 748 30 57

John Deere 2Zylinder Traktoren,in sehr gutemZustand Mail:[email protected] oder� 079 230 32 02

Tracteurs decollection JohnDeere, plusieursmodèlkes en trésbon état. Mail:

[email protected]� 079 230 32 02

Chuchichästli,antik; Handnähma-schine Helvetia,sehr guter Zustand;Mostpressen, grossund klein� 055 446 13 52

2 Oldi-Vorderrädermit neuwertigenPneus 4.00-15 4PRFr. 100� 052 233 60 19

AnsauggebläseLanker Typ HG 90

M 20, Jg. 1995,20 PS, Motor neurevidiert, sehr guterZustand Fr. 300� 041 887 11 38

ANTIQUITESrecherche

Schüttelgraber, guterhalten, Spurhilfe� 079 449 82 94

Appenzellersenn-tumsschellen;Appenzellerbilder� 079 484 16 67

88 5 2013 · REVUE UFA

Qu’est-ce quec’est?A Unedénoyauteuse àcerises

B Une perceuseparallèle

Envoyez un SMS aunuméro 880 (900 ct.)avec la mention KFL ANom Adresse ou KFLB Nom Adresse – ouenvoyez votre réponsepar courrier postal:Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour. Délai d’envoi:21 mai 2013.Un bon LANDI d’une valeur de20 Fr. sera tiré au sort.

Qu’est-ce que c’est?

En Suisse, la région des Trois Lacs(lacs de Bienne, de Morat et deNeuchâtel) est vraisemblablementcelle qui permet de visionner le plus

de cultures maraîchères à la fois sur unesurface aussi vaste. Dans le Seeland(canton de Berne et canton de Fri-bourg), quelque 500 exploitations cul-tivent près de 40 légumes différents.

Ces surfaces maraîchères peuvent êtrevisitées de début mai à la mi-octobre,des panneaux indicateurs expliquant auxvisiteurs de quels légumes il s’agit.

Le parcours maraîcher didactiquepeut être visité à vélo, via deux routesdifférentes. Les gares de Kerzers et Insen constituent le point de départ etc’est également à cet endroit que les vé-los peuvent être loués. Le parcours ma-raîcher laissera également un souvenirmémorable à ceux qui le visiteront àpied. Grâce aux gares situées le long duparcours de promenade, la distance àparcourir entre Chiètres et Müntsche-mier s’élève à environ 6km, voire à11km entre Chiètres et Anet. Les visi-teurs peuvent amener leur pique-niqueavec eux et le consommer sur les deuxplaces de grillades ainsi que sur les troisaires de repos réservées à cet effet.

La brochure remaniée par l’Unionmaraîchère suisse (UMS) comprend unecarte et oriente très bien les personnesen excursion dans le Seeland. Cettecarte est disponible dans les gares de larégion. Elle peut également être com-mandée gratuitement via le shop de laFSPL.

www.gemuese.ch

Un but d’excursion pour toute la famille

VIE QUOTIDIENNEANTIQUITES ET NOSTALGIE

La vie des artisans – vivre l’artisanat

Les copeaux de bois volent, lesétincelles fusent, le fuseau tourne: lemusée de Ballenberg accorde beaucoupd’importance à l’artisanat traditionnel.Le musée en plein air entraîne lesvisiteurs dans un voyage à travers lesâges au sein de l’artisanat – soit à uneépoque où les méthodes de travailtraditionnelle étaient une source derevenu indispensable pour les famillesd’agriculteurs et d’artisans. En plus decela, des films muets consacrés àl’artisanat et appartenant à la Sociétésuisse pour l’artisanat populaire sontprésentés dans deux cinémas situés surle terrain du musée.

Prix d’entrée: Fr. 22 pour les adultes, Fr. 11 pour les enfants âgés de 6 à 16 ans.

Musée de l’habitat rural de Ballenberg,Museumstrasse 131, 3858 Hofstetten,téléphone 0041 33 952 10 30.

www.ballenberg.ch

PARCOURS CONSACRÉ AUX LÉGUMES DANS LE SEELAND Dans de nombreusesrégions de Suisse, des familles d’agriculteurs organisent des parcours didactiques en collaboration avec les associations touristiques. Celui du Seeland est très intéressant.

L’objet mystérieux de notre dernièreédition était une bouchonneuse. C’estBrigitte Cattin de Chevenez qui aremporté le bon LANDI de Fr. 20.–.

BON

20% LAN

-05-

2013

Chez diga on y va!

de rabais pour paiement comptantsur tout l’assortiment diga.

Livraison gratuite

Montage gratuitValable jusqu’au: 08.06.2013

Température à la hausse,prix à la baisse.

Mettez-vous

en route!

31% !

1

1

2

3

4

5

2

Kit action1 table + 6 chaises

2312.–*au lieu de 3334.–

Combinaison-hit

4796.–*

au lieu de 5995.–

PIORA Votre nouveau coup de cœur. Combinaison-hit composée d’un canapé 2 places avec appuie-tête réglable et réglage manuel des dossiers et des repose-pieds, une récamière avec appuie-tête réglable. Cuir California Cappucino Fr. 4796.–* au lieu de Fr. 5995.–. 118 390. Disponible également à l’inverse. Table d‘appoint sur demande.

BELLINI Table en coeur de hêtre massif, huilé, 90 × 200 cm, prix à l’unité Fr. 1424.–* au lieu de Fr. 1780.–. 116 834 ALPINA 1 Chaise en hêtre, assise tissu noir, prix à l’unité Fr. 207.–* au lieu de Fr. 259.–. 118 014 KIT ACTION Composé de 1 table Bellini et 6 chaises Alpina 1 Fr. 2312.–* au lieu de Fr. 3334.– (= somme prix catalogue exemplaires isolés). 118 675

MALOJA Armoire champêtre pin massif. L: 163, h: 197, p: 60 cm Fr. 3504.–* au lieu de Fr. 4380.–. 117 096

VARIANTA Design exigeant hors des sentiers battus. Combinaison-hit comp. de 1 canapé 2 places/AT gauche, 1 canapé d'extrêmité droit et 1 canapé 2 places no 2. Tissu DIO 502 anthracite/cl. 4, pieds métal Fr. 2848.–* au lieu de Fr. 3560.–. 116 942/116 943. Coussins de décoration contre supplément.

HABSBURG Chêne sauvage massif ciré. Combinaison-hit composée de 1 vitrine à 1 porte, 1 élément TV, 1 étagère murale, 1 highboard, l: 316 cm (sans espace), h: 201 cm Fr. 3784.–* au lieu de Fr. 4730.–. 118 504. Vaste choix d'éléments.

CUIRVÉRITABLE

dans les 5 jours

livré et monté*Prix LANDI cash. TVA, livraison et montage incl. Même modèle ailleurs meilleur marché = différence en retour!

3

4

5

MALOJA

3504.–*au lieu de 4380.–

Toutpour votre

habitat!

Combinaison-hit

2848.–*au lieu de 3560.–

Combinaison-hit

3784.–*au lieu de 4730.–

dans les 5 jours

livré et monté

dans les 5 jours

livré et monté

Le légendaire Glacier ExpressEn wagon panoramique

réservation directe 0848 735 735

1er jour: Trajet en train de votre lieu de domicile à Zermatt, arrivée à l’hôtel et nuitée à ZermattZermatt est situé au pied du Cervin, dont le dé-veloppement touristique est lié à la montagne la plus célèbre du monde. Le lieu de villégiature, où la circulation automobile est interdite, a gardé tout son charme authentique et offre d’innom-brables possibilités d’excursion.

2e jour: Voyage avec le Glacier Express à Saint-MoritzDu Cervin en Haute Engadine, ou inversement, en quelques 8 heures. Il existe bien sûr une voie plus rapide, mais pas de plus belle que celle em-pruntée par le Glacier Express, le train panora-mique qui traverse les Alpes suisses. Ici, le che-min est vraiment le but. Monter au col de l’Oberalp situé à 2033m, redescendre les gorges du Rhin en traversant 91 tunnels et 291 ponts, du pied de Zermatt à la station thermale de Saint-Moritz, réputée dans le monde entier. Ce voyage d’une journée en Glacier Express est riche en paysages différents. Les wagons panora-miques offrent une vue illimitée sur les cols et les lacs de montagne, les versants à-pic et les forêts intactes, les gorges profondes creusées par de puissants torrents, les douces vallées et les villa-ges typiques de montagne. En 1930, le premier Glacier Express a été mis en circulation de Zer-

Passez d’un paysage extraordinaire à l’aut - re en voyageant à bord du plus lent des trains rapides du monde, le Glacier Express. Admirez les beautés des Alpes suisses dans toute leur somptuosité, de Zermatt à Saint-Moritz – ou vice-versa. Vous traversez 291 ponts, passez 91 tunnels et gravissez le col de l’Oberalp situé à 2033 m. Détendez-vous dans le wagon panoramique et savourez les vues les plus fantastiques.

Dates du voyage 2013

A réserver du 09.05. – 26.10.2013

Prix par personne en hôtel *** en Fr. (base abonnement demi-tarif)

Chambre double 495.– Chambre individuelle 575.– Prolongation par nuit: Chambre double 110.– Chambre individuelle 160.–

Prix par personne en hôtel **** en Fr. (base abonnement demi-tarif)

Chambre double 598.– Chambre individuelle 669.– Prolongation par nuit: Chambre double 160.– Chambre individuelle 230.–

Suppléments en Fr.

(vendredi et samedi) 28.–

43.–

Nos prestationse classe domicile – Zermatt et

Saint-Moritz – domicile re classe

Zermatt – Saint-Moritz (ou inversément)

Forfait réservation

Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

matt, ce train faisant partie aujourd’hui des cinq marques suisses touristiques les plus connues au monde. Arrivée à l’hôtel et nuitée à Saint-Moritz.

3e jour: Retour en train à votre domicile ou nuit supplémentaire à Saint-Moritz

1re classe en

wagon panoramique

3 jours /

2 nuits dès

Fr. 495.–

Organisateur: Switzerland Travel Center

20%+ 5%

1023 Crissier/VD* Sortie Lausanne-Crissier Tél. 021 633 44 90

8953 Dietikon/ZH Lerzenstr. 17 Tél. 044 743 80 50

8600 Dübendorf/ZH Neugutstr. 81 (à côté d’Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/LU Emmen-Süd (Hasliring) Tél. 041 268 84 84

8854 Galgenen/SZ Sortie Lachen Tél. 055 450 55 55

1763 Granges-Paccot/FR Sortie Fribourg-Nord Tél. 026 460 76 76

4614 Hägendorf/SO Industrie Ost Tél. 062 207 02 20

3421 Lyssach/BE Bernstr. 41 (Möbelmeile) Tél. 034 420 95 95

4133 Pratteln/BL Zurlindenstr. 3 Tél. 061 826 50 20

9532 Rickenbach à Wil/TG Près de la Coop Tél. 071 929 47 00

Vous trouvez diga 10 × en Suisse – aussi près de chez vous!

*sans cuisines

Chez diga on y va!

Armoire 5 portes

2848.–*au lieu de 3560.–

Festival de cuisines.Dès le 25 mai 20132 semaines d’attractions, d’actions et de

En savoir plus dès le 22 mai sous: www.diga.ch

Studio de cuisines de Romandie à Granges-Paccot!

C’est bientôt le moment!

Lit 180 × 200 cm

2792.–*au lieu de 3490.–

LIVRAISON ET MONTAGE GRATUITS!

BERN Découvrez la nouvelle dimension du confort contemporain: armoire à 5 portes type 25, l: 262, h: 220, h: 57 cm. Façade et caisson vernis blanc, éléments de contraste lamelles en chêne Fr. 2848.–* au lieu de Fr. 3560.–. 118 542, Lit chêne massif huilé 180 × 200 cm Fr. 2792.–* au lieu de Fr. 3490.–. 118 485. Disponible également en 160 × 200 cm Fr. 2760.–* au lieu de Fr. 3450.–. 118 486, Table de nuit suspendue Fr. 316.–* au lieu de Fr. 395.–. 118 487

dans les 5 jours

livré et monté

Places de parc gratuites devant toutes les filiales

Horaires d´ouverture:lu – ve 10h00 – 18h30

sa 09h00 – 16h00

Service info diga:téléphone 055 450 55 55

www.diga.ch

LAN-

05-2

013.

Sous

rése

rve d

e mod

ifica

tion d

e mod

èle e

t de p

rix.

Etat

prix

: 19.

04.2

013.

Les

cond

ition

s son

t sou

stra

ites d

es p

rix et

ne

sont

pas

vala

bles

pou

r les

artic

les n

ets.

rabais Landirabais de Festival en sus (sur les parties en bois)

www.ufarevue.ch 5 · 13

EdithBeckmann

Couleurs somptueuses: lasaveur de la patience desbois, pluriannuelles, est plusdouce que celle de l’oseille.Photo: Holger Beckmann

Expérience gustative: croquez du cresson de Parà (spilanthes) et déjà ça pétillesur la langue!Photo: Wyss Pflanzen

bles du souci et de la capucine formentune belle composition de rêve.

Herbes précultivées Les fleursbleues étoilées de bourrache se dé-ploient divinement. Tout comme lesfeuilles de bourrache, elles sentent aussile concombre. Comme le souci ou la ca-pucine, la jolie plante se cultive facile-ment à partir de graines. En revanche, il vaut mieux acheter les

herbes pluriannuelles telles que romarin,estragon, livèche, sauge, thym, hysopeou mélisse comme plante précultivée. Si-non il faut attendre au moins un an pourrécolter de petites branches. �

VIE QUOTIDIENNE

Jardinet gourmet pour tous les sens

REVUE UFA · 5 2013 93

LES HERBES ne sont plus qu‘aromatiques et médicinales,elles sont colorées et concurrencent ainsi bien des plantes d’or-nement. Un vaste choix promet des saveurs inédites. Il vaut lapeine de procéder à la plantation dès maintenant!

Découvrez le monde culinaire desarômes. Rien que pour la menthe, ilexiste plus de mille variantes. Allantde l‘ananas à la pomme, en passant

par la bergamote, le chocolat, le citronou l‘orange. Son nom renvoie clairementà celui du goût. La menthe est plurian-nuelle. Si on la laisse faire, elle envahit lamoitié du jardin avec ses très longues ra-

cines. Aussi la culture en pot est conseil-lée.

Plaisir pétillant Le cresson de Parà(spilanthes) est une vieille plante médi-cinale suprenante: croquez une feuille ouune fleur fraîche et sentez sur la langueun plaisir pétillant comme de l’eau ga-zeuse. Une gorgée de vin blanc avec unpeu d’herbe mâchée dans la bouche setransforme en mousseux pétillant!Le tagète estragon nous gâte simulta-

nément avec deux arômes. L‘adorablefleur jaune sent l’anis, ses feuilles sententl’estragon. La coriandre, du grec «koris»signifiant punaise, a une forte odeur. Amoins d’utiliser les graines au lieu desfeuilles, ce qui remplace le persil dans lesplats arabes.

Jardin de cuisine bariolé Si vousne connaissez que les herbes aroma-tiques vertes, vous avez manqué quelquechose. Et pourquoi pas de l’origan doréou du thym aux feuilles imprimées vert-blanc? Ou encore la patience des boisaux nervures rouge vif sur les feuilles?Son parfum aigrelet est bien plus douxque celui de l’oseille. La sauge officinale(salvia officinalis) se décline en un grandnombre de couleurs. L‘immortelle d’Ita-lie aux aiguilles argentées et la saugeéclatante combinées aux fleurs comesti-

Petites astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Le céleri tient thrips et teignes dupoireau éloignés: plantez ce légume-racine après les Saints de glace dans lemême carreau que les poireaux.

• En semant les haricots dès mi-maiajoutez-y directement de la sarriette:cette plante aromatique repoussepucerons et limaces.

• Arrosez abondamment (sanspommeau) les plants pour un boncontact au sol. Ombragez avec depetits chapeaux en carton ou des potsrenversés.

• Les fleurs d’été sont aussi parfois sousla pluie. Une couche de 2cm degravier, tesson d’argile ou boulesd’hydroculture assure un bon drainageen caissette et en pot.

• Le criocère du lys nuit au lys, maisaussi à la couronne impériale! A lacueillette, placez une boîte sous lecoléoptère rouge; lors de secousses, ilse laisse tomber.

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Plaisir pour les yeux et lepalais: les fleurs comestiblesde la ciboulette sont superbes. Photo: Gänseblümchen/pixelio.de

Coin à condiments nostalgique:des herbes délicieusementfraîches trouvent une placeaussi petite soit-elle. Photo: CMA

Res Rickli (26 ans), Monika Rickli (26) etDamaris (4 mois).

ne s’arrête pas en si bon chemin. Depuisdeux ans, il officie en effet en tant queprésident de la société de musique deBleienbach et que membre de deux com-missions communales. Malgré ses nom-breuses activités et centres d’intérêt, ResRickli semble détendu et équilibré. as

«Res Rickli parvient à maîtriser en même temps son métier d’agriculteur,

sa famille et ses loisirs.»

Exploitation et fa-mille ne font qu’un

Pour Res Rickli, tout était clair dès le dé-but: il a toujours voulu être paysan. Jeunemaître agriculteur diplômé, il disposeégalement sur le papier du bagage théo-rique nécessaire qui lui permettra de re-prendre progressivement l’exploitationfamiliale d’ici 5 ans. D’ici là, les Rickli tra-vailleront sous la forme d’une commu-nauté père-fils. L’exploitation familiale,située à Bleienbach dans le canton deBerne, s’étend sur 26ha de terres culti-vées et compte 20 vaches laitières ainsique 10 unités de jeune bétail. Res Ricklitravaille en plus à 50% pour un entrepre-neur en travaux agricoles. Il est très inté-ressé par la protection des végétaux etplus spécialement par la technique agri-cole digitale. «Je suis fasciné par les pro-grès techniques qui ont été apportés auxmachines agricoles. Il y a toujoursquelque chose à apprendre, ce qui per-met de varier le quotidien», précise-t-il.Mais le travail n’est pas tout. Res Ricklis’efforce d’accorder à sa famille chaqueminute de liberté dont il peut disposer.Son épouse Monika, qui dispose d’uneformation de jardinière diplômée, est elleaussi issue du milieu agricole et secondeutilement son mari dans les travaux de laferme. «J’apprécie particulièrement letravail à l’étable avec les vaches mais ac-tuellement, je considère que mon pre-mier métier est celui de mère» expliquela jeune mère de Damaris, 4 mois. Au vude ce qui précède, on pourrait penser quele jeune maître agriculteur de Bleienbachest déjà bien chargé. Pourtant Res Rickli

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

94 5 2013 · REVUE UFA

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXà vendre

Wagonette, 4-Schei-benbremsen, topZustand; Gesellschafts-wagen mit Dach 10-12 Plätze; Trainingswa-gen 8 Plätze,4-Scheibenbremsen;PferdesämaschineAebi; VielfachgerätWalze� 079 607 46 59

Treicheln für Kühe 4 Schuler, 1 Tresch und3 Glocken� 055 445 15 63

Futtermittelpaloxenaus Holz, 2 St., günstig� 0763477514

Weide-Iglu, oder alsUnterstand, Höhe2.5 m, Ø 3 m � 052 385 40 51

Alumistrampe, 4 m;Zaunpfähle aus Stahl;Glocken und Treicheln;Tränkebrunnen;Muldenbahre; Jauche -mixer 7.5 PS; Spühl-trog 100 l� 026 493 30 56

KunststoffsiloRotaVer, günstigabzugeben, Durchmes-ser 3.5 m, Höheca. 9.5 m, 5 Lucken,guter Zustand, Ver -handlungspreis Fr. 500� 052 680 18 58

Fresswagen mit 3Chromstahl-Futter -trögen; 2 Tränke -wagen; Futterwagen;2 Schlafiglus, Preisnach Vereinbarung,ganzes Zubehör fürFreiland-Schweine -haltung� 052 336 20 68

BTS Kaninchenstall-einrichtung für Zucht,komplett mit Wurfbo-xen, Deckeln, Ab-schrankungen usw.,kann besichtigt werden� 079 288 04 20

KraftfuttersiloGlobogal, 8.5 cbm,Metall mit Austra-gungsschnecke undMotor, neuwertig� 079 600 04 90

Ballenförderer Samas;HartballenpresseWelger; Entmistungs-anlage Albert; Kuh -trainer; Brückewagen4 x 1.6 m; Tränke -becken� 079 381 51 66

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXrechercher

Futterautomat fürFreilandschweine, guterhalten� 079 480 19 32

Klauenstand, ev. auchein reparaturbedürfti-ger, Raum Ostschweiz� 079 245 25 02

ACCESSOIRES POUR ANIMAUXà donner

Viehwagen 4-Rad, fürSchaftransport oder alsUnterstand geeignet� 079 769 21 47

EMPLOISrecherche

Suchen Sie einenZusatzverdienst?Weitere Infos� 079 507 83 78

FOURRAGEà vendre

Strohquaderballen,Fr. 18/100 kg;Heuquaderballen,Fr. 30/100 kg, RegionLaufenthal� 079 215 74 32

Heu und Emd,Ballengrösse 50 x 80 x230 cm, je 100 Stk, Fr.29/100 kg, ab Hof� 079 729 45 22

Zuckerrübenschnitzel-ballen; Grassiloballen,Frühjahr und Sommer-schnitt� 079 383 50 59

Heu in KleinballenFr. 30/Stk.� 031 859 41 63

Heu und Emdgross -ballen, b 80 h, 50 l,230, 120 St., ab HofFr. 29/100 kg� 079 729 45 22

Heu -Kleinballen,Belüftet und BlackenfreiFr. 35/100 kg� 052 385 40 51

Stroh in Kleinballen,spitzen Qualität;Oekoheu in Quaderbal-len, geliefert oder abHof, Raum Ostschweiz.� 052 747 12 71

Klee-Grassiloballen� 061 921 32 58

Emd, belüftet,Blackenfrei, ab Stockca. 12 t, Abholung, ev.Lieferung auchTeilmengen, RaumWinterthur Tösstal� 052 233 60 19

Ansauggebläse AebiHG 13, 4 Stufen, 25 PS,geeignet für Dosierge-rät; Heulüfter AxialLanker, 15 PS; 90Heuröste mit Chrom-stahlfüssen à 1.5 m2;Strohmühle mitWasseranschluss,12.5 PS; Elektromotor10 PS� 052 763 24 12

Stroh in Quaderballen,1a Qualität; Ökoheu,gute Qualität, Transportkann organisiertwerden� 079 404 82 57

Grassiloballen, rund,Region Sursee LU� 079 344 77 08

CONTINGENTSà vendre

Milchlieferrecht ZMP,Jahres- oder Montas-menge� 079 669 61 54

Bourse aux bonnes affaires

Suite de la page 86

Quelquechose àvendre?

Formulaire: www.ufarevue.ch

 

 

 

     

 

   

     

 

 

     

   

   

 

   

     

   

 

 

 

 

   

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parutionMaison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW – Atelier publicitaire groupefenaco-LANDI, Winterthour;

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

Impressum

REVUE UFA · 5 2013 95

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

[email protected] www.ufarevue.ch

Tour d’horizon desgélifiants Il est bientôt temps defaire les confitures.Conseils et astuces àpropos des additifs utiles àleur confection, à l’instardes gélifiants.

Chaque animal y aencore un nom Pour Claudia Anderhub, lespetits animaux sont plusqu’une passion. Sur sonexploitation, vente directeet chambres d’hôtes fontbon ménage.

Quelle est la réac -tion des plantes? Après le printemps,comment les plantesréagissent-elles vu qu’ellesn’ont pas eu besoin des’enraciner en profondeurà cause de l’humidité?

Combinaisons desemis à l’essai La combinaison entre laherse rotative «HR 3004»avec le semoir pneumati-que «Venta LC 3000» vientà bout de toutes lessituations.

Indemnités pour lesgravièresLes contrats d’exploitationdu gravier peuventapporter des revenussupplémentaires. Mais àquoi faut-il veiller lors de laconclusion du contrat?

Scannez le code pour obtenir des

Fêtez avec nous les 100 ans de CLAAS!

jusqu‘à CHF 11‘500.00

la main avec le CMOTION.