Revue UFA 05/2014

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Faire le plein au biométhane pur Page 20 Le prêt à usage en toute simplicité Page 12 Gagner la lutte contre les rumex Page 34 Réussir la lutte contre le HIS Page 66 Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 5 / 2014

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Revue UFA 05/2014

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Faire le plein aubiométhane purPage 20

Le prêt à usage entoute simplicitéPage 12

Gagner la luttecontre les rumexPage 34

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 5 / 2014

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EDITORIAL

Travailler le sol efficacement et avec ménagement Mesures de travail réduit du sol dans le cadre de «PA 14-17» 26

Brèves 19Utiliser le biogaz purifié comme carburant 20Un confort de travail sans égal avec le «MF 5610» 22Nouveautés 24Un concentré d’efficacité: le New Holland «T6.160» à l’essai 28Concours avec Bayer CropScience 30

Baisse de prix pour les aliments composés UFA 62

Brèves 55UFA actuel: action sur les aliments vaches laitières 57Augmenter les teneurs ou les quantités de concentrés? 61Une installation bien pensée pour les porcs à l’engrais 64Une stratégie d’hygiène réussie contre le HIS 66Elevage des taureaux: il vaut la peine d’augmenter le dosage 68La niacine complète idéalement le maïs au démarrage 70Trois gagnantes fitness issues de la même exploitation 72Luzerne: de la structure sans diluer la ration 74Assurer l’approvisionnement en minéraux 76

Des méthodes efficaces contre les rumex Lutte chimique et biologique plante par plante dans les herbages 34

Brèves 31Penser au sol avant les plantes 32Bio, mais préférable sans cuivre 36Maintien de la biodiversité génétique 40Les abeilles nous concernent tous 44Le succès passe par la combinaison 48Teneurs en protéines des blés panifiables 52Céréales panifiables: gérer les cultures à l’échelon local 53Page bio: le défi des grandes cultures exigeantes 78

Faire ses emplettes en région rurale Les magasins de village Volg tiennent bon 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Ferdinand Hirsig 5Halag Chemie SA - sur mesure pour les conditions suisses 8Renforcer la collaboration internationale 10

Biométhane à la pompeLe gaz naturel utilisé comme carbu -rant contient 20% de biométhane.Des installations attei g-nent la qualité requise.

Paiements directs et AVSLorsqu’un agriculteur atteint l’âge de65 ans, son épouse plus jeune quelui peut aussi reprendre l’exploitation.

DésherbageLa culture du maïs exige une lutteciblée contre les adventices. Lesuccès passe par une combinaison des mesures.

Augmenter le dosage Les taureaux se développent mieuxs’ils reçoivent danvantage de laitdurant les premières semaines d’engraissement.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Le rumex est uneadventice problémati-que dans les herbages.Ses grandes feuillesprennent la lumièreaux bonnes plantesfourragères et lesempêchent de pousser.Photo: agrarfoto.com

[email protected]

L'Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) regroupe 28 organisations de toutes lesrégions linguistiques. Elle compteplus de 60000 membres quiparticipent activement à la vieéconomique et sociale de l'espacerural. «L'espace rural doit offrir desperspectives économiques», aexpliqué sa présidente, ChristineBühler, lors de l'assemblée desdélégués, fin avril. C'est la raisonpour laquelle les paysannes et lesfemmes rurales participent auxdiscussions concernant l’aménage-ment du territoire ou la politiqueagricole. C'est aussi pour celaqu'elles lancent des projets comme«Swiss Tavolata», dans lequel despaysannes et des femmes ruralespréparent des plats régionaux et lesservent chez elles sur des tablesd’hôtes.

Une des revendications de l'USPF,porte sur l'augmentation du nombrede femmes intégrées dans lesorganes dirigeants des organisationsagricoles. Pour cela, les paysannesdoivent gagner en visibilité. Or, ilfaut un peu de courage pour sortirde l'ombre de l'exploitationfamiliale, pour s'engager publique-ment et occuper des postes àresponsabilité.

C'est dans ce contexte que LottiSchwab est par exemple sortie durang. Depuis l'an dernier, elle estconsidérée comme exploitante avecson mari et paie des cotisations AVSen tant qu’indépendante. C'est enprenant le statut d'exploitante queLotti Schwab est parvenue àsauvegarder les paiements directs del'exploita tion, après que son mari aatteint l'âge de 65 ans. Vouspourrez découvrir son histoire enpage 16.

DanielaClemenz

SOMMAIRE

Dépôt des demandes à partir de 2014 Ne pas rater les délais 14

Brèves 11Le prêt d’usage sans tracasserie administrative 12Une solutions transitoire bien méritée 16

Des fleurs comestibles Un régal pour les yeux et le palais 82

Brèves 81Retour sur le voyage des lecteurs en Uruguay et au Brésil 84Nostalgie et antiquités 86A ne pas rater: voyage des lecteurs dans la péninsule ibérique 87Les recettes de Dorthe Keller 88Côté jardin au mois de mai 93Année internationale de l’agriculture familiale: les den Boer 94 Toutes les assurances à portée de main.

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FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

Construction d’un magasinVolg à Dotzigen L’ancien site dela gare à Dotzigen accueillera un nou-veau magasin Volg. Le Conseil d’admi-nistration de fenaco a avalisé à cet ef-fet un crédit octroyé à LANDI Suisse –en tant que propriétaire du site et maî-tre d’ouvrage. Le magasin Volg seraloué et exploité par Volg-Detailhan-dels SA. Le concept de magasins bienconnu de Volg sera complété par un

secteur Take-away. L’inauguration estprévue pour le printemps 2015.

Modernisation de l’installationpour concentrés à Oberaach LeConseil d’administration de fenaco a ac-cepté la requête de modernisation del’installation pour les concentrés deRamseier Aachtal SA à Oberaach. Cettemodernisation permettra à l’avenir uneexploitation plus efficace et plus sûre. La

cidrerie Ramseier Aachtal SA est la plusgrande de Suisse et d’importantes quan-tités de jus de fruits y sont transforméesen concentrés.

ACTUALITÉ

A l’époque des courses par Inter-net et des grands centres commer-ciaux implantés en zone rurale,Volg continue à s’imposer par rap-

port aux grands distributeurs et auxdiscounters, grâce à la stratégie de ni-che ciblée mise en place. En 2013, le

groupe Volg a ainsi une fois encoreaugmenté son chiffre d’affaires de 3.5%, à 1.406 million de francs. «Gérer despetits magasins de village qui se situentsouvent à l’écart des axes de circulationprincipaux engendre naturellement descoûts d’exploitation et des charges lo-

gistiques plus élevés. Si les consomma-teurs tenaient uniquement compte desprix, les chances de nos magasins se -raient limitées», explique le CEO deVolg, Ferdinand Hirsig. Les résultats ré-jouissants enregistrés par Volg démon-trent cependant clairement que des cri-tères supplémentaires tels la proximité,le personnel et l’accessibilité du maga-sin ont un impact important voire dé-terminant sur le choix du magasin: «Lecontact personnel, soit les échangesentre les collaborateurs et les clients,est un des points forts de nos magasinsde village.

Les magasins Volg sont d’ailleurs sou-vent un point de rencontre social dansle village. C’est ce qui fait que les vil-lages sont vraiment notre maison» pré-cise encore Ferdinand Hirsig. Via lesmagasins de village, Volg assure et fa-vorise la création de places de travail enzone rurale. Partout où c’est possible,les postes vacants sont occupés par descollaborateurs habitant le village enquestion ou la commune voisine.

VOLG: LE VILLAGE EST SA MAISON Une crémerie et un magasin mixte il y plus de cent ans – un point de vente moderne proposant des articles pour les besoins quotidiens aujourd’hui: malgré les changements importants qui sont survenus entre ces deux époques, une chose est restée la même: les quelque 560 magasins Volgpermettent à leurs clients de faire leurs achats à deux pas de chez eux.

Pour faire ses achats à proximité

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TamaraScheibli

D’excellents œufs dedétention en plein air«Délices du village»pour le magasin de

village de proximité: «lemagasin Volg de

Neukirch est un clientde longue date, auvillage. Nous avons

établi un solidepartenariat avec lui».

Les propriétaires del’exploitation avicole,Marianne et Christian

Rutishauser de Neukirch (TG).

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FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

ACTUALITÉ

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Proche des producteurs Volg aété créé il y a plus de 120 ans, suite audésir des agriculteurs et des coopérati-ves agricoles d’assurer l’approvisionne-ment des zones rurales. Les populationscampagnardes avaient et ont encorebesoin de points de vente pour effectu-

er leurs achats. Ce faisant, les agricul-teurs disposaient d’un canal d’écoule-ment pour leurs produits agricoles.

Délices du village Volg est ainsi unvendeur important de produits agrico-les indigènes. Le concept «Délices duvillage» illustre très bien la solide im-plantation locale des magasins Volg etleur proximité avec les agriculteurs suis-ses. Sous cette appellation, Volg faitainsi honneur aux produits du terroir etaux spécialités locales. Qu’il s’agisse depain frais, de fruits saisonniers, de pro-duits laitiers ou de croustillants légu-mes: derrière chaque produit, on trouveun producteur local que les clients Volgconnaissent souvent parfois même per-sonnellement.

Au sein de l’assortiment Volg, la partdes produits suisses est généralementsupérieure à la moyenne: plus de 70 %du chiffre d’affaires est en effet réaliséavec des produits indigènes.

Postes à responsabilité pour les agro-commerçants ESLe groupe fenaco-LANDI soutient à plusieurs titres les formations d’agro-commerçant ES

et d’agro-technicien ES. Les personnes bénéficiant d’une de ces deux formations sont d’ailleurstrès recherchées dans le monde du commerce agricole, ce qui offre de nombreuses perspecti-

ves professionnelles aux jeunes gens issus de ce cursus. Pour Tobias Habegger (photo), laformation d’agro-commerçant ES a été une véritable aubaine. C’est en effet le parcours deformation qu’il a suivi avant de devenir le gérant de la LANDI Vallée de Tavannes Société

Coopérative. Tobias Habegger apprécie beaucoup cette activité complexe et très diversifiée quireprésente chaque jour un nouveau défi à relever.

Informations et inscriptions pour la formation ES à l’adresse www.agrocommercant.ch

Depuis sa création en 1989, VolgKonsumwaren SA s’est mué en uneorganisation de marketing profession-nelle permettant à ses partenaires degérer un magasin de village performantde façon rentable. L’histoire de Volgremonte cependant à bien pluslongtemps: en 1886, 16 associationslocales fondèrent le «Verband Ost-schweizerischer LandwirtschaftlicherGenossenschaften (V.O.L.G)». Lepremier magasin vendant des articlesde consommation sous la dénomina -tion V.O.L.G a été ouvert en 1889.Aujourd’hui encore, plus de cent ansplus tard, Volg est resté fidèle à sesvaleurs et étroitement liée auxagriculteurs et à la population rurale.La focalisation ciblée sur les magasinsde commerce de détail de petitesurface en région rurale ainsi quel’attention portée à la proximitégéographique et émotionnelle avec nosclients continuera à constituer le noyaudur de notre stratégie, à l’avenirégalement. Le fait que l’exercice 2013du groupe Volg s’inscrive dans le sillagedes années précédentes prouve quenos concepts et nos stratégiescontinuent à faire leurs preuves àl’époque du shopping par Internet etdes discounters. Des stratégies et desconcepts clairs ne suffisent cependantpas pour réussir. Le lien que leshabitants du village et les clientsentretiennent avec leur magasin devillage joue un rôle tout aussi impor-tant. En effet, il en faut peu pour qu’untel magasin de village soit viable: unpanier d’achat de Fr. 50.– par ménageet par semaine y suffit! Un petitmagasin ne peut cependant pas vivrede l’achat d’un tube de moutarde quele client aurait oublié d’acheter ailleurs.La question qui consiste à savoir si unvillage pourra continuer à disposer deson propre magasin de denréesalimentaires à l’avenir dépend enpremier lieu de l’attitude de lapopulation.

Ferdinand HirsigMembre de la Direction de fenaco et directeur de Volg

Suite à lapage 6

Conférence de presse de fenaco21 mai 2014

Assemblée des délégués de fenaco25 juin 2014

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FENACOACTUALITÉ

Des pommes croquan-tes «délices du village»pour le magasin Volg

Oberwil bei Nürensdorf:«Volg veille à ce que laqualité de ses produitssoit irréprochable. Celacorrespond également à

ma vision des chosescar je ne désire pasproduire autant de

pommes que possiblemais simplement des

fruits sains et de bonnequalité». Hanspeter

Menzi, arboriculteur à Nürensdorf (ZH)

Un site d’achatapprécié: les clientspeuvent faire leurs

achats au village dans560 localités, grâce à

Volg.

Chez Volg, les produitsfrais revêtent uneimportance centrale.Avec le sourire convivialdu personnel en plus!

«Nos magasins Volg ont du succès parce qu’ilsdisposent d’un ancrage solide en zone

rurale, grâce à leur proximité géographique etémotionnelle avec la clientèle. Nos

collaborateurs mettent ainsi quotidiennement nos valeurs en pratique».

Ferdinand Hirsig, directeur de Volg

Typiquement Volg A travers son la-bel «Typiquement suisse – typiquementVolg», Volg soutient depuis longtempsles petites et moyennes exploitationsagricoles suisses et leur permet de ven-dre leur denrées alimentaires de hautequalité dans les magasins Volg, même sices produits pourraient être achetés àun prix inférieur à l’étranger ou auprèsde grandes entreprises. Volg contribueainsi à assurer l’existence des fabricantsindigènes traditionnels et, partant, lesplaces de travail en Suisse.

Concept éprouvé Volg Konsum-waren SA fournit en denrées alimen-taires 930 petits magasins situés enSuisse allemande et en Suisse romande:il s’agit de magasins Volg des coopéra-tives LANDI, de Volg Commerce de dé-tail SA, ou de détaillants privés. Lespoints de vente gérés par les coopéra-tives LANDI ont contribué à 39.5% duchiffre d’affaires réalisé par le groupe en2013. La part du chiffre d’affaires réali-sée par Volg Commerce de détail SAs’élevait à 31%, celle des détaillantsprivés à 6.8%, celle des détaillants li-bres à 8.2% et celle des Topshop Agrolaà 14.5%.Shops 14.5 %.

Suisse romande et Valais Ori-ginaire de Suisse orientale, Volg estaussi actif en Suisse romande et en Va-lais depuis quelques années. Les maga-sins d’Unterbäch (VS), ouvert à la fin2013, et d’Eclépens (VS), ouvert en jan-vier 2014, sont les seizième et dix-sep-tième magasins de la région.

Services En plus des nombreux pro-duits de consommation courants, lesclients des magasins de campagne Volgse voient proposer d’autres services:plus de 170 magasins disposent d’uneagence postale qui permet de faire sescourses et ses activités postales confor-tablement au magasin du village et cecidans le cadre d’horaires d’ouvertureavantageux. D’autres services comme laréalisation de paniers-cadeaux, le prêtde parapluie, des panneaux d’affichagepour petites annonces ou la journée an-nuelle des clients Volg sont très appré-ciés des clients. �

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FENACOACTUALITÉ

SCHAUSPIEL NATUR NATURNAH ERLEBEN

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La proximité de Volg avec l’agricultureet son ancrage traditionnel en zonerurale ne se limitent pas aux seulsmagasins de village Volg: cet engage-ment est également perceptible dans lesparcs événementiels Volg Naturenasitués dans les régions du Fricktal,Seebachtal, Werdenberg et Zugerland.Ces quatre parcs événementielsenglobent un parcours des sens avec desstations interactives, un projet naturelainsi qu’une ferme événementielle. Acette occasion les Volg Naturenacollaborent étroitement avec desfamilles paysannes. En s’impliquant dansces projets, ces familles paysannes fontoffice de trait d’union entre la ville et lacampagne, entre l’agriculture et lecommerce de détail ainsi qu’entre laproduction et le consommateur.Entretemps, ces activités sont devenuesun pilier économique de l’exploitation etune branche d’activité. Barbara et HansDürr (Photo 1) de Gams (SG), quiexploitent leur domaine laitier en bio,sont une des quatre familles collaborantavec les Volg Naturena, tout commeBernadette et Hermann Hotz-Mathis(Photo 2) de Baar (ZG) chez qui lesvisiteurs intéressés ont la possibilitéd’apprendre beaucoup de choses sur les

légumes, les fruits et les baies ainsi quesur l’élevage des Highland écossaises.L’exploitation d’Edith et Christian Jäger(Photo 3) à Hüttwilen (TG) est vouée à laviticulture et aux grandes cultures. Helenet Herbert Schmid (Photo 4) de Wittnau(AG) se consacrent en revanche àl’élevage de vaches mères, aux grandescultures, à la viticulture et à l’arboricul-ture. Début 2013, la vaste offreproposée par Volg Naturena a étécomplétée par des attractions supplé-mentaires: les journées événementielles«Öisi Brüüch» permettront d’expérimen-ter plusieurs traditions suisses typiques.Les visiteurs de plus de 13 ans pourrontégalement s’essayer à ces traditions surplace. Un programme d’activité distincten garderie sera proposé pour lesenfants de 5 à 12 ans.

Pour obtenir des informations supplémen-taires et s’inscrire aux journées événemen-tielles Volg «Öisi Brüüch», les personnesintéressées peuvent consulter les siteswww.volg.ch et www.naturena.ch.Programme de manifestation Naturenadisponible dans les magasins Volg.

Volg Naturena: des familles d’agriculteurs mettent tout enœuvre pour créer un monde événementiel proche de la nature

App Volg: désormais disponi-ble pour tous les types desmartphonesTransférer les sites et les horairesd’ouverture de tous les magasins Volgainsi que les actions hebdomadaires encours sur sa liste de commissionpersonnelle en tapant sur l’écran de sonsmartphone, accéder à la banque derecettes Volg proposant plus de 1000 plats à préparer:les applications Volggratuites proposent denombreuses presta -tions pratiques etgratuites.

Jusqu’à maintenant,seuls les propriétairesd’iPhones pouvaientutiliser l’applicationVolg. Désormais cettedernière est égale-ment disponible pourles utilisateurs desmartphones Androidet Windows 8.

Chez Volg, les produitsfrais occupent une place

de choix.

Des pains paysans«délices du village»pour le magasin Volgde Herznach: «Volgattache beaucoupd’importance au fait depouvoir acheter desproduis locaux etsoutient les agricul-teurs par ce biais.Cette attitude n’estpas qu’un simplegadget publicitaire.Volg vit également ceprincipe». Claire Ackle, paysanne àHerznach (AG)

Auteure Tamara Scheibli, VolgKonsumwaren SA, 8401 Winterthour

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FENACOACTUALITÉ

8 5 2014 · REVUE UFA

Halag Chemie SAfabrique ses produitsd’hygiène à Aadorf (TG).

Suite à l’augmentation de la tailledes troupeaux et aux exigencesqualitatives toujours plus élevées,l’hygiène joue un rôle de plus en

plus important dans l’agriculture. Outreles fabricants de denrées alimentairesartisanaux et industriels, les exploita -tions agricoles paysannes sont toujoursplus nombreuses à demander un conseilde la part des spécialistes en hygiène deHalag Chemie SA.

La dureté de l’eau est un critèreimportant Un conseil compétent estessentiel. Dans le domaine des agents denettoyage et de désinfection, il n’est pasfacile de disposer d’un bon aperçu del’offre et de prendre la bonne décisiond’achat. Sur le marché suisse on trouveainsi des produits de nettoyage étrangersavantageux mais inadaptés à la dureté del’eau. Il s’ensuit un effet nettoyant insuf-fisant, ce qui peut se traduire par unstress important et des coûts élevés encas de problèmes de qualité voire mêmede problèmes de santé animale.

Assortiment complet à la LANDILe fait de disposer de sa propre unité dedéveloppement de produits, d’installa-tions de production modernes et de so-lutions clientèle individuelles permet àHalag de rencontrer un succès croissantsur le marché. Les produits Halag sontadaptés aux spécificités suisses. Ces pro-duits sont proposés dans l’assortimentAgro des LANDI. Au sein de la vastegamme proposée, l’agriculteur trouveratout ce dont il a besoin pour son exploi-tation.

Nouveaux produits à l’attentiondes apiculteurs Suite à la pressionque les bactérioses exercent sur lesabeilles et l’apiculture, les exigences enmatière d’hygiène auxquelles les apicul-teurs sont confrontés augmentent. Pour

venir à bout de la loque américaine et dela loque européenne, Halag propose,avec «Halapi 898» (produit de nettoyageà froid) et «HalaApi 899» (produit de net-toyage à chaud) de nouvelles alternativesefficaces et non nocives à la soude caus-tique et à la soude alimentaire. Une foisle nettoyage effectué, les ruches et lesoutils sont désinfectés à l’aide de «Ha-lades 01», un produit autorisé par le FiBL.

Halag Services Le service tech-nique de Halag Chemie se tient à dispo-sition pour répondre aux questions etaux problèmes liés à l’hygiène. Dans lebut d’élargir l’offre en matière deconseil et les prestations, le secteur Ha-lag Services a été renforcé en personnelet réorganisé.

Collaboration internationaleHalag Chemie analyse de manière ap-profondie les défis auxquels les marchésseront confrontés et se positionne enconséquence. L’intégration à des ré-seaux internationaux est sciemment fa-vorisée. Les coopérations mises en placeavec des entreprises de conceptiond’installations actives au niveau interna-tional et la collaboration avec des par-tenaires de vente dans les pays limi-trophes sont un élément central pour yparvenir.

HALAG CHEMIE SA propose, via les LANDI, un assortiment complet de produitsd’hygiène destinés à l’agriculture, pour la traite et l’étable. Outre un rapport prix-prestations attrayant, les produits Halag sont parfaitement adaptés aux conditionssuisses. «HalaApi» est à la disposition des apiculteurs depuis peu.

Adapté à la Suisse

Auteur Martin Schenk, président de laDirection, Halag Chemie SA, 8355 Aadorf, www.halagchemie.ch

Conseil [email protected]

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Recherche et développement deproduits dans leslaboratoires Halag.

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FENACOACTUALITÉ

10 5 2014 · REVUE UFA

Les conseills d’administration defenaco et de ZG Raiffeisen ontdonné récemment leur feu vertpour l’achat d’un terrain de

130'000 m2 dans la zone industrielle etcommerciale du Businesspark de l’aé-rodrome à Lahr. Ils ont également ap-prouvé l’établissement d’une sociétécommune pour la construction et l’ex-ploitation d’une plateforme logistique.

Un investissement de 13 millionsd’Euros est prévu pour l’achat du ter-rain et la première étape de construc-tion. La participation à cette joint ven-ture est de 74% pour fenaco et de 26%pour ZG Raiffeisen. Dans la phase ini-tiale, l’équipe logistique comprendraenviron vingt employés. La mise en ser-vice est prévue à l’automne 2015. Lesite de Lahr, implanté au centre de l’Eu-rope, est proche des grands axes rou-tiers et du transport fluvial rhénan. Si-tué dans l’Airport Business Park deLahr, un ancien terrain d’aviation desforces armées canadiennes est exploitépar la ville de Lahr comme zone indus-trielle et commerciale.

Renforcer la collaboration inter-nationale ZG Raiffeisen et fenacotravaillent depuis des années avec lasociété coopérative de commerce et de prestations globales IntercoopHouse&Garden (IHG), une coopératived’achat dont le siège est à Dotzigen, enSuisse. Dix autres entreprises agroali-mentaires européennes, organisées encoopératives, en sont également mem-bres, avec près de 3000 points de venteet un chiffre d’affaires total supérieur à6 milliards d’Euros.

Le but de cette nouvelle société jointventure est d’obtenir une concentra-

tion européenne des achats communset d’optimaliser les coûts de l’approvi-sionnement, du stockage et de la com-mercialisation des produits. Les mem-bres d’IHG profiteront de cettecollaboration en utilisant les presta-tions de «LahrLogistics House & GardenGmbH», plateforme de stockage et dedistribution. La plateforme servirad’entrepôt de regroupement et de cen-trale de distribution, pour les marchan-dises achetées sur les marchés interna-tionaux et livrées par container jusqu’àLahr. Equipée d’installations de tech-nologies les plus avancées, cette plate-forme pourra entreposer et expédierplus de 120000 palettes annuelle-ment.

Dr Ewald Glaser, président de la di-rection de ZG Raiffeisen, est convaincuque la nouvelle société «LahrLogisticsHouse & Garden GmbH» augmentera àlong terme la capacité des marchés ZGRaiffeisen en Allemagne, des magasinsLANDI en Suisse et des autres filièresde vente des associations de membreseuropéennes. Dr Martin Keller, prési-dent de la direction de fenaco, estimeque cette joint venture représente unévènement marquant pour la collabo-ration des sociétés agroalimentaireseuropéennes organisées en coopéra-tives, dans le cadre d’Intercoop House& Garden Cooperation: «Avec la nou-velle plateforme logistique de Lahr,nous pourrons renforcer et consolidernotre centre moderne de distributionsuisse à Dotzigen. Ce projet d’avenirpermettra de développer la coopéra-tion, déjà bien établie, avec ZG Raiffei-sen et renforcera la compétence inter-nationale de la société coopérativefenaco». �

NOUVELLE PLATEFORME LOGISTIQUE La coopérative allemande ZG Raiffeisen et la société coopérative suisse fenaco investissent ensemble dans la construction d’une plateforme logistique performante à Lahr, près de Karlsruhe en Allemagne. Uneentreprise commune (joint venture) va être fondée à cet effet.

Collaboration internationale

Auteur Hans Peter Kurzen, Commu-nication fenaco, fenaco Berne

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Esquisse de la nouvelle construction prévue pour la plate-formelogistique de fenaco et de ZG Raiffeisen.

Le site de Lahr, dans le Sud de l’Allemagne, est idéalement situéà côté des grands axes routiers et du trafic fluvial sur le Rhin.

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tre, la coopérative de constructionbernoise a réalisé en 2013 un chiffred'affaires de 114,2 mio. Fr., enhausse de 9 % par rapport à l'annéeprécédente. Cette progression s’ex-plique par les bâtiments de services,les grands chantiers, les installationsphotovoltaïques, les constructionsen bois et la fabrication de fenêtres.Le résultat d'exploitation avant ré-sultat financier a augmenté de 64 %à 1,66 mio. Fr. et le résultat d’entre-prise, en hausse de 15,2 %, a atteintun record de 1,96 mio. Fr.

tions seront réduites en raison de laperte de surface. Le montant despaiements directs perdu doit en-suite être ajouté à l'indemnité pourperte de rendement des cultures.Il arrive en outre souvent que

dans le cadre de travaux deconstruction, des matériaux d'exca-vation soient déposés provisoire-ment sur du terrain agricole.Comme les surfaces concernées parde tels dépôts sont en général depetite taille, l'indemnisation de laperte de rendement est modeste.Elle se monte par exemple à 40 fr.par are pour une prairie intensive. Ilse peut que le dépôt entraîne destravaux spéciaux supplémentaires,qu'il s'agit alors de se faire payer autaux horaire. Le nouveau «Guide

GESTIONBRÈVES

Dommages aux cultures: les changements pour 2014

Lorsqu'une parcelle de terrain agri-cole est utilisée durant une longuepériode pour une décharge ou unchantier, l'exploitant ne perçoit pasde paiements directs pour la surfaceconsidérée. Ce qui signifie que leurmontant doit être ajouté à l'indem-nisation de la perte de rendement.Avec la diversification des paie-ments directs dans le contexte de laPA 2014 à 2017, le calcul du mon-tant des dommages est devenu pluscomplexe. Ainsi, les contributionssont liées à la participation à diversprogrammes où les montants descontributions varient en fonction del'appartenance à la zone. Lors ducalcul du montant des indemnités, ilfaut vérifier pour quels programmesou quelles prestations les contribu-

Le 18 mars 2014, le Tribunal fédéral(TF) a prononcé un arrêt importantsur une question de principe: Lorsd'un partage successoral intervenuen 1993, un immeuble non agricoleavait été attribué à un des héritiers,qui l'avait revendu en 2012. Un autre héritier avait alors demandé àpouvoir consulter le Registre fon-cier, pour connaître notamment leprix de vente dudit immeuble. Cethéritier voulait savoir s'il existait undroit au gain en sa faveur. Le Regis-tre foncier avait rejeté sa demandeau motif qu'il n'existait aucune in-dication de l'existence d'un droit augain. En dernière instance, le TF aconsidéré qu'il existe un droit deconsultation du Registre foncierpour l'héritier réservataire qui peutfaire valoir un droit en matière suc-cessorale et peut prouver l'exis-tence d'un intérêt actuel et concretà cette consultation. Comme l'im-meuble considéré n'était pas sou-mis au droit foncier rural, il n'exis-tait pas de droit général descohéritiers à participer proportion-nellement au bénéfice de la vente.La simple allégation qu'il existeraitun droit au gain ne suffit donc pas àprouver qu'il existe un intérêt suffi-sant pour consulter le Registre fon-cier. En conclusions, si une maison

d’habitation non soumise au droitfoncier rural a été acquise pour unprix nettement inférieur à sa valeurvénale et a été revendue ultérieure-ment sans qu'une convention rela-tive au droit au gain n'ait été signée,le Registre foncier ne donne aucunrenseignement. En revanche, les co-héritiers ont un droit à consulter leRegistre foncier pour des immeu-bles soumis au droit foncier rural,s'ils prouvent qu'il existe un droit augain de par la loi ou convenu con-tractuellement.

Martin GoldenbergerAgriexpert, Brugg

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Droit à l'information

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2014 pour l'estimation de dom-mages causés aux cultures, USPBrougg» contient par exemple unprojet d'indemnisation d'un tel dé-pôt temporaire. Le montant de l'in-demnité correspond à un pourcen-tage des frais économisés ainsi parle maître de l'ouvrage.Le «Guide 2014 pour l'estimation

de dommages causés aux cultures»(8 fr.) et les «Directives 2014concernant l’évaluation de la pertede revenu pour mise à contributionde terres cultivables» (8 fr.) peuventêtre commandés auprès de

Gerhard Ryf, Agriexpert, Laurstrasse 10, 5201 Brougg,

[email protected], � 056 462 52 61

Croissance du chiffre d'affaires de GVS La Fédération des coopératives agri-coles de Schaffhouse (GVS) a de nou-veau amélioré ses résultats en 2013.Au terme de l'exercice, elle a en effetprésenté un chiffre d'affaires de 224millions de francs, en hausse de 3,3% par rapport à 2012. Le résultatd'entreprise s'est également amé-

lioré, passant de 2,1 millions de francsen 2012 à 3,6 millions de francs en2013, ainsi que la part du capital pro-pre, qui s'élève désormais à 32,8 %de la somme du bilan. La GVS aconnu une forte croissance dans lesecteur du commerce de détail avecles magasins LANDI et dans le com-merce des carburants et combusti-bles, qui a connu avec 45 millions delitres vendus un résultat record.

Résultat record en 2013 Plus de 900 membres et invités ontparticipé à l'assemblée générale dela Genossenschaft für leistungso-rientiertes Bauen (GLB) à Langnau.Grâce à un très bon second semes-

Aide-mémoire fermageL'aide-mémoire «Bail à ferme agri-cole – Ce qu'il faut savoir!» a été ac-tualisé. À télécharger gratuitementdepuis www.ufarevue.ch.

Correctif: Saisie des donnéesdu recensement Correctif : Saisie des données du re-censement du 7 mai 2014 pour lecanton de Vaud. Une erreur s’estmalheureusement glissée dans le ta-bleau de l'article «Jour de référencepour PA 14– 17» paru dans la RevueUFA 4/2014. Le délai de saisie desdonnées du recensement des ex-ploitants agricoles vaudois est fixéau 7 mai 2014 au lieu du 15 mai.

Nouveau service L'association suisse des petits pay-sans lance à l'occasion de l'Annéeinternationale de l'agriculture fami-liale un nouveau service d'informa-tion pour la remise de l'exploitationhors du cercle familial. Elle encou-rage les paysannes et les paysanssoucieux de la survie de leur exploi-tation à envisager de la remettre àquelqu'un d'extérieur à la famille.

www.kleinbauern.ch

Le comité de la GLB.

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GESTION

Pius Koller

12 5 2014 · REVUE UFA

Chacun sait que les contrats de bailà ferme agricole sont marqués dusceau du long terme. La durée dupremier contrat d'affermage d'une

parcelle est en effet de six ans, et ontombe même à neuf ans pour le premiercontrat de bail d'une exploitation. Pourles parcelles comme pour les exploita-tions, le renouvellement du bail est en-suite de six ans à chaque fois. S'y ajoutela possibilité de faire prolonger le bailpar un juge, pour une durée de 3 à 6ans. Pour une simple parcelle, le bailpeut donc durer facilement de neuf àdouze ans. Sans compter que le droit dubail à ferme agricole protège le fermier: même si le bailleur et le fermier se sontentendus pour raccourcir la durée dupremier bail ou du renouvellement, cesont les durées minimales prescrites parla loi qui s'imposent. De plus, les me-sures de protection et les possibilités deprolongation prévues par le droit du bailà ferme ont pour effet que la fin du bail(éventuellement raccourci), pourtant

prévue contractuellement, dépend enfait de la bonne volonté du fermier.Quand le propriétaire envisage de per-mettre l'exploitation d'une parcelle oud'une exploitation pour une courte pé-riode, par exemple parce qu'il en aurarapidement de nouveau besoin ouqu'elle se trouve dans une hoirie encours de partage, il peut recourir au prêtà usage, une forme de contrat particu-lièrement dénuée de complications bu-reaucratiques.

Le prêt à usage Le prêt à usage(appelé plus couramment prêt) est uncontrat par lequel le prêteur s’oblige àcéder gratuitement l’usage d’une choseque l’emprunteur s’engage à lui rendreaprès s’en être servi. Toutes les chosesmobilières et immobilière qui peuventêtre louées ou affermées peuvent aussifaire l'objet d'un prêt. Donc les immeu-bles également. Mais contrairement à lalocation ou au fermage, le prêt est obli-gatoirement gratuit. S'il est lié à une

transaction financière, le prêt doit êtreconsidéré comme une location ou unfermage.Cela ne signifie toutefois pas que le

prêteur ne puisse rien facturer à l'em-prunteur pour exclure tout risque devoir son prêt qualifié de fermage. D'unepart, en effet, l'emprunteur supporte lesfrais résultant de l'usage de la chose.D'autre part, la loi stipule qu'il doit aussis'acquitter des frais d'entretien courant.Pour une exploitation temporaire, celasignifie que le propriétaire peut fairesupporter les frais d'entretien (ordi-naires) à l'emprunteur. Mais il doit payerlui-même les grosses réparations, ainsique les taxes et impôts attachés à lachose. Cela correspond pour l'essentielau partage des frais prévu par la loi surle bail à ferme agricole. La répartitiondes frais d'entretien et des coûts peutêtre modifiée par contrat. Mais le

Contrairement à lalocation, le prêt àusage est obligatoire-ment gratuit. Lors-qu’un prêt à usage estassorti d’une trans -action financière, il estconsidéré comme unelocation ou unfermage. Photo: Christian Mühlhausen,landpixel.eu

LE PRÊT À USAGE est une forme de contrat sans complication bureaucratique pour le propriétaire ou la communauté de propriétaires qui désire confier une parcelle ou un domaine à exploiter pour une courte période, par exemple dans le cas d’une utilisation temporaire dans le cadre d’une hoirie en phase de partage.

Temporaire et sans bureaucratie

Éléments d'un contrat deprêt (liste non exhaustive)1. Parties

2. Objet du prêt

3. Durée

4. Obligation pour l'emprunteur d'utiliser personnellement la chose

5. Obligation de l'emprunteur de soigner la chose

6. Part des frais et entretien de la chose à charge de l'emprunteur

7. Modalités de restitution

8. Attribution des paiements directs

9. Réserve de la forme écrite pour les modifications du contrat

10. Renvoi subsidiaire aux art. 305 ss CO

11. For

12. Date et signatures

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REVUE UFA · 5 2014 13

GESTION

Auteur Pius Koller,�avocat et agro-ingénieur ES, Studer Anwälte und Notare AG, 4313 Möhlin.

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Cette année aussi, nous réservons une surprise à nos clients: ils reçoivent 140 millions.

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nation de cette dernière. S'il enfreint cesrègles, il répond même des dommagessurvenus fortuitement. Par ailleurs, il n’apas le droit d’autoriser un tiers à se ser-vir de la chose. Mais cela peut êtreprévu dans le contrat. Dans le contrat deprêt, l'obligation de prendre soin de lachose prêtées est donc nettement plusforte que dans le contrat de bail à ferme.

Contenu du contrat Contraire-ment au contrat de bail à ferme, quidoit contenir de nombreuses disposi-tions destinées à protéger le fermier, lecontrat de prêt à usage peut être rédigélibrement. Ainsi, la durée du prêt peutêtre définie au choix des deux partieset, conformément au contrat, le prêtpeut être interrompu en tout temps etsans possibilité de prolongation. Par ail-leurs, contrairement au contrat de bailà ferme de durée réduite, le contrat deprêt est valable sans autorisation del'autorité. Il n'en demeure pas moinsqu'il vaut mieux le conclure par écrit (cf.encadré). �

contrat de prêt perd son caractère degratuité et se transforme en contrat debail à ferme si l'emprunteur est tenu deprendre des mesures augmentant la va-leur de la chose.Si le propriétaire veut exclure tout

risque de voir l'exploitation temporaireconvenue comme un prêt considéréecomme un contrat de bail à ferme, ildoit pouvoir prouver que cette exploi-tation temporaire ne lui rapporte rien etqu'il ne fait que répercuter sur l'em-prunteur les frais obligatoirement liés àl'usage de la chose et les frais d'entre-tien.

Durée Lorsque la durée du contrat n’apas été fixée conventionnellement, leprêt à usage prend fin aussitôt que l’em-prunteur a fait de la chose l’usageconvenu, ou par l’expiration du tempsdans lequel cet usage aurait pu avoir lieu.Par ailleurs, si le prêt a été fait pour unusage dont le but ni la durée ne sont dé-terminés, le prêteur est libre de réclamerla chose quand bon lui semble. Ainsi, une

prairie prêtée pour une période indéter-minée peut être réclamée par son pro-priétaire après chaque coupe. S'il s'agitd'une parcelle cultivée, le droit de récla-mation peut être exercé après la récolte.Pour que les deux parties soient pro-

tégées, il leur est recommandé deconclure une convention sur le momentou la date de la fin du prêt. Ce qui n'em-pêche pas que le prêteur dispose d'undroit extraordinaire de mettre un termeau contrat. Ainsi, comme le stipule la loi,le prêteur peut réclamer la chose, mêmeauparavant, si l’emprunteur en fait unusage contraire à la convention, s’il ladétériore, s’il autorise un tiers à s’en ser-vir, ou enfin s’il survient au prêteur lui-même un besoin urgent et imprévu dela chose.

Soin et responsabilité L’emprun-teur ne peut employer la chose prêtéequ’à l’usage déterminé par le contrat. Sile contrat ne prévoit rien à cet effet,l'emprunteur doit utiliser la choseconformément à la nature ou à la desti-

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GESTION

Ruedi Streit

PAIEMENTS DIRECTS PA 14 –17

14 5 2014 · REVUE UFA

Dans le cadre de PA 14– 17, la pro-cédure de demande d’octroi depaiements directs sera égalementmodifiée. Mais plusieurs choses res-

teront inchangées. Ainsi les paiementsdirects seront uniquement versés sur labase d’une demande d’octroi préalable.Cela signifie qu’en l’absence d’une de-mande d’octroi, le requérant n’a pasdroit aux paiements directs. En principe,la demande d’octroi doit être réitéréechaque année. Comme c’est le cas ac-tuellement, la demande d’octroi va depair avec l’inscription à certains pro-grammes ou types de contribution etavec la transmission de données concer-nant l’exploitation et des données struc-turelles. C’est la raison pour laquelle laprocédure de demande annuelle débutedès l’année précédente avec l’inscrip-tion à divers programmes spécifiques.En 2014, à titre exceptionnel, l’inscrip-tion à certains nouveaux programmestels la production de lait et de viandebasée sur les herbages, les contributionsà l’efficience des ressources ou lescontributions à la qualité du paysage(pour autant que cela soit possible) doitse faire ce printemps encore. L’agriculteur qui désire s’inscrire pour

l’année de contribution 2015 seulementdoit le faire d’ici au 31 août 2014 pourles programmes spécifiques. En plus decela, dans le cadre de l’inscription qu’ileffectuera avant la fin du mois d’août,l’exploitant devra également mention-ner l’organisme de contrôle auprès du-quel il s’est inscrit pour contrôler lesprestations écologiques requises. Sonchoix ne pourra toutefois se porter quesur un des organismes de contrôle ayantconclu un contrat de collaboration pourles contrôles PER.

Alors que le jour de référence étaitjusqu’ici agendé à début mai, désor-mais, le délai de dépôt de la demanded’octroi est fixé à la fin janvier. Dès l’an-née de contribution 2015, la demanded’octroi de paiements directs (exceptionfaite des contributions d’estivage) devraêtre déposée entre le 15 janvier et le 28février. Dans ce laps de temps, les can-tons ont la possibilité de fixer des délaisspécifiques pour les demandes d’octroi.En plus de cela, ce sont les cantons quidécident si la demande doit se faire sousla forme papier ou sous la forme élec-tronique. La demande d’octroi devraêtre présentée par la personne qui ex-ploite le domaine à compter du 31 jan-vier. La demande devra comporter lesdonnées d’exploitation et structurellesprévisibles à compter du 1 mai.

Obligation de s’annoncer Au casoù des changements interviendraientaprès l’envoi de la demande d’octroi,ces derniers doivent être annoncésavant tout changement de mode d’ex-ploitation. Les changements affectantles effectifs animaux, les surfaces, lescultures principales et les exploitantsdoivent être annoncé à posteriorijusqu’au 1er mai. Les modifications quisurviennent au niveau de l’affectationdes surfaces et les éventuels mutationsde surfaces qui n’étaient pas encoreconnues en février peuvent ainsi êtreannoncés. Cette obligation formelled’annonce est nouvelle et a été intégréeà l’Ordonnance sur les paiements di-rects.

Effectif animal déterminant Lafixation du nouveau délai de demanded’obtention de paiements directs à la fin

février va de pair avec une modificationde la période de calcul de l’effectif ani-mal déterminant. Dès l’année de contri-bution 2015, l’effectif animal détermi-nant sera calculé sur la base de lapériode de calcul allant du 1er janvier au31 décembre de l’année précédente. Lecalcul du montant des paiements directs2014 s’effectuera cependant encore surla base de la période de calcul actuelle(derniers 12 mois précédant le jour deréférence, pour les poulets d’engraisse-ment l’année 2013).

Contributions d’estivage Lescontributions d’estivage, qui étaientprécédemment traitées dans une ordon-nance séparée, sont intégrées dès 2014à l’Ordonnance sur les paiements di-rects. Outre les contributions d’estivageactuelles, les exploitations d’estivagepeuvent également inscrire des surfacesà la nouvelle contribution pour la pro-motion de la biodiversité «contributionspour les surfaces herbagères et les sur-faces à litière riches en espèces dans larégion d’estivage» et aux contributions

DÉLAIS Pour les paiements directs 2015, la procédure de demande annuelle débutera dès l’année précédente avec l’inscription à divers programmes spécifiques. Ces inscriptions devront être achevées pour la fin août 2014.

Procédure pour la demande d’octroi à compter de 2014

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REVUE UFA · 5 2014 15

GESTIONPAIEMENTS DIRECTS PA 14 –17

Auteur Rudolf Streit,Union suisse despaysans, Agriexpert,Laurstrasse 10 , 5201 Brugg, � 056 462 51 11.

www.ufarevue.ch 5 · 14

pour la qualité du paysage (pour autantque le canton en question verse ce typede contribution). La demande d’octroide contribution d’estivage doit être dé-posée au mois d’août par l’exploitantgérant l’exploitation d’estivage au 25juillet. En ce qui concerne l’année decontribution 2014, la nouvelle contri-bution pour les surfaces herbagères etles surfaces à litières peut encore êtreannoncée d’ici à la fin mai 2014. Pourl’année de contribution 2015, l’inscrip-tion devra se faire d’ici à la fin août2014. Contrairement aux autres typesde paiements directs, les personnes mo-rales, les corporations publiques et lescommunes ont également droit auxpaiements directs. En plus de cela, lescritères d’entrée sont différents, la li-mite d’âge, la formation ou les presta-tions écologiques requises n’entrent pasen ligne de compte. Les contributions pour cultures parti-

culières (auparavant contributions pourles grandes cultures) ne font pas partiede l’ordonnance sur les paiements di-rects. La procédure de demande d’oc-

troi avec les délais de demande, l’obli-gation de s’inscrire et les dates de ver-sement correspond aux contributionsdes paiements directs (sans les contribu-tions d’estivage). Des différences exis-tent au niveau des conditions d’octroi.

Réduction ou refus Si l’inscriptionne se fait pas dans les délais impartis ousi le délai d’annonce n’est pas respectélors d’une modification ultérieure desdonnées faisant partie intégrante de lademande, les paiements directs peuventêtre réduits voire refusés. Lorsqu’uncontrôle factuel est encore possible mal-gré un dépassement de délai, la directiveconcernant la réduction des paiementsdirects prévoit une réduction de 10% auniveau des paiements directs concernés.Au cas où des changements ne seraientpas annoncés à temps (par ex. désins-cription tardive), la directive en matièrede réduction des paiements directs pré-voit que la demande soit considéréecomme une fausse déclaration. Il peuts’ensuivre une réduction importante dumontant des contributions.

Versements des acomptes Sur labase des données transmisses dans lecadre de la demande d’octroi et des ré-sultats du contrôle, le canton calcul lemontant des paiements directs. Il peutverser un premier acompte jusqu’au mi-lieu de l’année. Le versement final despaiements directs (sans contributionsd’estivage et contributions de transi-tion) et des contributions pour les cul-tures particulières devra être verséjusqu’au 10 novembre. Les contribu-tions d’estivage et la contribution à latransition devront encore être verséesjusqu’au 20 décembre. Le versementsera en général annoncé par les cantonsau moyen d’un décompte ou d’une dé-cision. Il s’agit ensuite de contrôler si les

chiffres déterminants pour le calcul descontributions correspondent aux don-nées transmises dans le formulaire dedemande d’octroi. Les éventuels écartsdoivent être annoncés dans le délai im-parti. Les paiements directs manquantsseront versés le cas échéant. �

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GESTION

16 5 2014 · REVUE UFA

Lotti Schwab (56) a mis du temps àse décider: avant de dire oui, elle aainsi longtemps pesé le pour et lecontre. Depuis le 1er janvier 2013,

Lotti Schwab est considérée comme ex-ploitante dans le cadre d’une commu-nauté d’exploitation avec Hans, son mariqui a fêté ses 65 ans en 2012. La situa-tion en termes de succession était claire,sachant que leur fils ne désirait pas re-prendre l’exploitation. Pour la familleSchwab, la cessation d’activité de Hanssignifiait que les paiements directs se-raient supprimés, ce qui aurait eu une in-cidence financière importante. «Nousavons tout investi dans l’exploitation.

Mon époux ne dispose que d’une renteAVS et nous avons commencé à effec-tuer des versements à notre caisse depension il y a dix ans seulement», ex-plique Lotti Schwab. Les époux ont ré-fléchi à leur avenir. «J’ai fait de monmieux pendant 30 ans, j’ai géré ma fa-mille, fait le bureau et la comptabilité,travaillé tous les jours dans l’exploitationqu’il fasse beau ou mauvais et ai toujoursété indépendante», explique LottiSchwab. Durant toutes ces années, ellea largement contribué au revenu de l’ex-ploitation et s’est dit que finalement,elle méritait bien de devenir cheffe d’ex-ploitation. Depuis lors, elle déclare éga-

lement son revenu en tant qu’indépen-dante et paye ses cotisations AVS.Pour Lotti Schwab, travailler en de-

hors de l’exploitation n’avait jamaisconstitué une alternative. L’obtentionde son diplôme de dessinatrice en bâti-ment remontait déjà à plusieurs décen-nies. «Je me suis demandé ce que lemarché du travail me réserverait». Fina-lement, elle est arrivée à la conclusionqu’elle avait toutes les raisons de deve-nir exploitante et de bénéficier ainsi despaiements directs. Cette situation n’im-plique pas de dépenses supplémentairespour la Confédération, les terres conti-nuant à être exploitées par la famille au

Hans Aeschlimann est conseiller etenseignant à l’Inforama Seeland à Ins (BE).

«NOUS L’AVONS MÉRITÉ» Lorsqu’un agriculteur atteint l’âge de 65 ans et qu’il n’a pas de successeur, son épouse peut continuer à exploiter le domaine. Elle contribue ainsi au maintien de l’exploitation et à la sécurisation du revenu. C’est lasolution choisie par les époux Schwab, qui ont fondé une communauté d’exploitation.

Exploitation reprise par l’épouse

des deux époux aura plus de 65 ans.L’épouse peut toutefois néanmoinségalement gérer l’exploitation en tantqu’exploitante individuelle. Pour ce faire,elle doit informer le Service de l’agriculture.Les factures doivent être libellées à sonnom et elle doit être considérée en tantque cheffe d’exploitation par les clients del’entreprise. Les terres et les bâtimentspeuvent rester au nom de son mari. L’agri -culteur doit informer l’AVS qu’il n’exerceplus d’activité indépendante. A partir de là,il recevra un salaire pour sa collaborationsur l’exploitation.

Une telle situation ne contribue-t-elle pas àfreiner l’évolution des structures et ne s’agit-il pas d’un moyen de détourner les paiementsdirects de leurs objectifs initiaux?Non il ne s’agit pas d’un moyen de lesdétourner. Pour bénéficier des paiementsdirects, plus de 50% des travaux doiventêtre effectués par la main d’œuvre propre àl’exploitation, ce qui est très souvent le caslorsque la paysanne et son époux travaillentsur l’exploitation. Ici, dans la région duSeeland, dans le secteur maraîcher, les

UFA-Revue: Estimez-vous qu’il estjudicieux, lorsque l’époux a 65 ans, quel’épouse devienne co-exploitante et qu’ellecontribue ainsi à assurer le revenu du ménagevia les paiements directs?Hans Aeschlimann: En l’absence d’unsuccesseur, il est judicieux de gérer ainsi lepassage à la retraite. Cela permet de passerprogressivement d’une vie professionnelleactive à la retraite, sachant que bonnombre de personnes sont encore enbonne santé à l’âge de 65 ans. Cette façonde faire permet également de s’assurer unepartie de son revenu.

Quelles sont les implications financières?Lorsque l’épouse est nettement plus jeuneque son mari, la rente s’élève à environ 60%de la rente pour époux, raison pour laquellede nombreux couples ont besoin d’un reve -nu supplémentaire. Lorsque l’exploita tioncontinue à être gérée par l’épouse et quel’activité lucrative subsiste, il est possible decontinuer à cotiser au pilier 3a jusqu’à l’âgede 70 ans dans l’optique de la prévoyanceprofessionnelle. D’un point de vue fiscal ilest souvent avantageux de repousser leretrait des montants de prévoyance ou deprocéder à un retrait échelonné.

Outre créer une communauté d’exploitationavec son époux, existe-il une autre solutionpour que l’épouse dispose du statutd’exploitante?En ce qui concerne les communautés depersonnes entre époux, PA 11–13 prévoyaitque ces communautés pouvaient bénéficierdu montant total des paiements directs. Cesdispositions restent valables jusqu’au 31 janvier 2015. Il s’agit là d’un délai transi -toire. Dès 2016, le montant des paiementsdirect sera réduit de moitié dès lors qu’un

Une solution judicieuse

Page 17: Revue UFA 05/2014

GESTION

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Conseil La check-list «Indications àl’attention de mes proches en cas dedécès» comporte de nombreux conseils,non seulement à l’attention du conjointsurvivant en cas de décès maiségalement pour toutes les personnes àpartir de la cinquantaine sous la formed’une énumération des éléments à réglerpour sa propre succession. Commande:Union suisse des paysans, Agriexpert ,Laurstrasse 10, Brugg 056 462 51 11,www.agriexpert.ch Shop. 8 Fr.

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REVUE UFA · 5 2014 17

On constate en effet que de nombreuxpaysans et paysannes ont du mal àarrêter. C’est d’autant plus le caslorsqu’ils ont toujours beaucoup travailléet qu’ils ont peu de hobbys et qu’ils nesavent pas aménager activement leursloisirs. Ils ont alors parfois du mal à gérerleur temps de manière satisfaisante. Celane dépend d’ailleurs pas du fait qu’ilsdisposent d’un successeur pour reprendrel’exploitation.

Comment accomplir son travail en prenantde l’âge?Lorsqu’un exploitant âgé de plus de 65 ans est toujours capable d’effectuer lamajorité des travaux, l’exploitation estgénéralement gérée de manière plusextensive, la production laitière étant parexemple abandonnée. Un exploitant quin’est plus en mesure d’effectuer lui-même la totalité des travaux a toujours lapossibilité de se faire aider par uneentreprise de travaux pour tiers, un voisinou un futur fermier.

Interview Renate Hurni-Kammermann,Inforama Seeland Ins (BE) et DanielaClemenz, Revue UFA, Winterthour.

épouses s’engagent parfois à 80– 100% surl’exploitation. Le fait qu’une exploitationou la surface agricole soit louée un peu plustôt ou un peu plus tard à un voisin dès lorsqu’aucun membre de la famille ne reprendl’exploitation n’est pas nécessairement unfacteur aggravant à mes yeux du point devue de l’évolution des structures.

Ce mode de gestion de l’exploitation a-t-ilégalement des impacts négatifs pour lapaysanne en tant que cheffe d’exploitation?Aucun effet négatif ne me vient à l’idée. Jetrouve au contraire qu’il s’agit d’une bonnechose. Toutefois, lorsque la différence d’âgeentre les époux est faible, la charge detravail qu’implique la création d’une com -munauté d’exploitation pour une périoded’un ou deux ans est relativement impor -tante. Lorsque le revenu et la couverturedes besoins d’existence ne constituent pasun problème, je connais un certain nombrede cas où les épouses ont refusé de devenirexploitantes, craignant les contraintes etpréférant la retraite.

Repousser la cessation d’activité, n’est-ce pasaccroître la pression émotionnelle surl’épouse ou les membres de la famille?

lieu de l’être par des personnes de l’ex-térieur. Le domaine a été exploité du-rant de nombreuses années de manièreintensive, parfois sous la forme d’unecommunauté d’exploitation, en tantqu’exploitation maraîchère avec plu-

sieurs collaborateurs. Depuis le départ àla retraite de Hans Schwab, les 22 haque compte l’exploitation ont été re-convertis aux grandes cultures et aux lé-gumes de garde. D’un point de vue lé-gal, selon l’art 43 de l’Ordonnance sur

la formation professionnelle (OFPr), lespaysannes au bénéfice d’un certificat decapacité professionnel remplissent lesexigences en matière de formation pré-vues par l’article 4 de l’Ordonnance surles paiements directs (OPD). Les pay-sannes qui ne disposent pas d’une telleformation peuvent néanmoins égale-ment devenir exploitantes lorsque leurpartenaire a atteint l’âge de la retraite,pour autant qu’elles aient travaillé pen-dant au moins 10 ans sur l’exploitationavant la reprise (art. 4, alinéa 4 del’OPD).

Rester dynamique Le cas desSchwab démontre également que lescouples d’agriculteurs qui ont plus de50 ans doivent rester constamment in-formés. Les conditions-cadres aux-quelles sont soumises les exploitationsévoluent rapidement, que ce soit dupoint de vue de la production, du mar-ché, des acheteurs ou de la politiqueagricole. L’environnement au sein du-quel l’exploitation évolue change égale-ment souvent, que ce soit en raison duplan d’aménagement local ou de l’évo-lution du village par exemple. Les chan-gements de projets de vie, par exemplele parcours professionnel des enfantsadultes, influencent fortement l’évolu-tion de l’exploitation. Avec l’âge, diversproblèmes de santé peuvent égalementempêcher l’agriculteur d’effectuer cer-tains travaux. Il faut être conscient deces défis et chercher ensemble des so-lutions. �

Lotti et Hans Schwabont trouvé une bonnesolution transitoireune fois l’âge de laretraite venu pour lechef d’exploitation.

Page 18: Revue UFA 05/2014

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Heuschrotmesser,elektrisch, Schmid+Mä-gert, mit Kabelrückzu-grolle, Fr. 600;Klauenstand Berweger,Fr. 1500; SilogabelWigger, für Siloentnah-me im Hofsilo, 3-jährig,Fr. 3500; Messer-schleifapparat, Fr. 600;Güllenwerfer Mäi,Fr. 1500� 079 575 25 52

doseur à fourrageGassner; souffleurLanker, neuf, prixà convenir� 079 699 52 69

Motor Honda, 13 PSzu Rapid 505� 079 245 11 39

Kreiselheuer, leichteAusführung, zu 2-Achs-Mäher, 3-Punkt-Anhän-gung� 079 245 11 39

Motor Mag, zuRapid 505 � 079 245 11 39

2 Stahlraupen, zuHutter, 5 t Bagger, guterZustand, günstig� 079 245 11 39

Diverse Mähmesserund Balkenteile, neu,günstig� 079 245 11 39

Motormäher Buren -könig � 079 622 45 82

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Autoanhänger,Gesamtgewicht1300 kg, günstig,neuwertig� 079 622 45 82

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Div. Pick-up für div.Ladewagen Pöttinger,Agrar usw., neuwertig,günsitg� 079 154 41 97

Div. neue Mähmesser,zu Rapid Motormäher,günstig� 079 154 41 97

Motor Honda, 13 PSzu Aebi AM 40/41� 079 245 11 39

Messerschleif-ApparatRotax Kombi; Div.Elektromotoren,0.5 - 1 PS, 380 und220 Volt� 079 318 93 07

Alu-Autoräder, 16 Zoll,5 Loch, Fr. 200� 079 318 93 07

revidierte Güllerühr-werke; Güllemixer;ältere Güllepumpen;div. Gülleschläuche� 079 678 81 49

GummiförderbandBlaser Occ., 9 m,fahrbar; Gummiförder-band Gamo, 7 m,fahrbar; Div. Gummi-förderbänder, 2 m und4 m, 14 m und 17 m;Flachförderband,30 m, www.foerderba-ender-top.ch� 033 437 51 54 oder� 079 628 83 80

Demo Rundballenpres-sen, Mc hale F5500 /Fusion 3 und Fusion 3 plus, mit Folienbin-dung/V 660 undWickler 991 Lber,occ. F550 und Fusion 2,Maschinen ab Service� 079 299 45 69

Ladewagen BucherMonti 1, 17 Kubik,guter Zustand� 071 988 25 83

Kälbergitter, 7 Plätze� 079 318 93 07

diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Heuschrote Lanker,Endeinheit Boumatic,2 Zoll; VacumpumpeBoumatic; Wasch -automat Boumatic� 079 243 75 25

Traktoren: Simar,Jg. 48, 1-Zylinder; Loki,Jg. 51, 4-Zylinder,Herkules; Ökonom,Fabrikation: BodmerRümikon, ca. Jg. 48, 2-Zylinder, Wisconsin� 079 928 88 07 oder� 052 337 11 68

Sacksilo, 1.5 t,mit Einfüllleitung,Fr. 50, Kt. LU� 041 450 17 41

Traktor HürlimannD70, SSP, Jg. 1960,total restauriert mitMähbalken, keineBauern Malerei,Veteraneneintrag� 079 108 06 65 oder� 079 108 06 65

3-Scharpflug Kuhn,Varimaster 122,neuwertig, Fr. 11’900� 052 376 23 86 oder� 078 915 15 58

4-Rad Kipper Tannerneuwertig, Aluminium-aufbau, 3 Seitenkipper,hydr. Bremse, 13 tGesamtgewicht,Fr. 16’800� 052 376 23 86 oder� 078 915 15 58

LKW Steyer, 4 x 4,680 GL, 33’000 km,sehr guter Zustand;Heuschrotte S+M;Motorsäge� 033 673 20 01

Gussroste, gebrauchtzu Schwemmkanal,L: 1000 mm,B: 1000 mm, Ø 30 mm,für Anbinde-Haltunggeeignet� 079 636 12 64

Occ. Anbau-PFSSpritze Favaro, 12 m,5 Sektoren, hydr. klapp-bar, mit 800 l Tank undaufgebautem Frisch-wassertank, Fr. 6900� 079 680 63 87

Mistkran Loma,Typ LM 1000 Super,Elektromotor undGelenkwelle,4 hydr. Stützen,Mistgabel 8 Zinken,Erdgreifer 1.20 m,Tieflöffel 50 cm,Armlänge ca. 6.60 m,Bereifung 10.00 x 20,14 Ply, FeldspritzeFavaro PP 800 150-F7,Balken 15 m, mit7 Sektoren, neuePumpe, Tank 800 l +Spühltank, Bühl/Aar-berg� 032 381 11 10

Maishäckler Kempter,Typ C 2200, 3-Reihig;KratzbodenwagenHeywang, 1-Achsig,L: 4.45 m, B: 1.83 m,H: Q 1.30 m, Bühl/Aar-berg� 032 381 11 10

Fiat 45-66 DT, Jg. 90,4-Radantrieb, 5500 Be-triebsstunden, nurwenige Betriebsstundenseit letztem Service,guter Zustand,Fr. 18’000, RegionWinterthur� 079 611 17 48

Same Dorado 66/2004,3200 h, BereifungH11.2R42,V250/85R 28;Weidemann,1370CX50, 380 h,Bereifung 31x15.50-15 NHS; Aebi 40 Mag-Motor, Typ 1045 SRLX,Balken 190 cm, mitBandeingraser,Pflegräder 8 Loch,11,2R48, Radial-Kleber230x95R36, Bühl/Aar-berg� 032 381 11 10

Maissägerät Mono-sem, 4-Reihig;Scheibenscharen, mitGranulatsägerät;Federzahnegge Rabe,Typ PK 7 BEZ 440,Arbeitsbreite 4.40 m;Gaareggen, mitDoppelkrümler;Frontpacker RabeFupa 19/700, Arbeits-breite 3 m, Q 70 cm,Bühl/Aarberg� 032 381 11 10

WässerungspumpeVincenzi/Gibertini,6 Bar, auf Fahrgestellod. Dreipunkt, ZW-Antrieb, Saugseite4 Zoll, Abgang 3 Zoll,Ansauginjektor, Fr. 500,Kt. BE� 079 328 76 63

Pflug, Rabe 3-ScharStar 120, mit Streifen-riestern und Pneurad,guter Zustand, Fr. 3500 � 079 674 46 13

Ladewagen Mengelequadro 310, 4 Förder-schwingen, hydr.Kratzboden, Fr. 2000;Güllerohre, 6 m,Ø 62 mm, Fr. 2 pro Stk� 041 910 12 30

Förderband Wira, 7 m,Kt. SG� 079 381 89 28

57 Betonlochroste,180 cm x 50 cm x 7 cm,Lochgrösse: 25 mm u.30 mm� 079 316 60 67

10 AP-Swing Futterau-tomaten, für Ferkel,mit Rezirkulation,Fr. 300 / Stk� 079 316 60 67

MesserschleifapparatRoki, auch geeignet fürBusatismessser, Fr. 500,Kt. BE� 079 713 95 05

Melkeimerdeckel, mitpneum. Pulsator undMelkzeug, Westfalia,Fr. 100, zusammen mitschönem Chromstahl-kessel, Fr. 300� 079 713 95 05

Kratzbodenantrieb,hydr., neu, für grosseMistzetter/Dosierwa-gen, bestehend ausGetriebe für Antriebs-welle, Ø 45 mm,NP: Fr. 1125 undÖlmotor NP: Fr. 595,Fr. 1000� 079 713 95 05

Traktor Fiat 45-66 DT,Jg. 90, 4-Radantrieb,5500 Betriebsstunden,wenig Betriebsstundenseit letztem Service,guter Zustand, RegionWinterthur, Preis nachAbsprache� 079 611 17 48

RundballenwicklerKverneland, Silaw-rap 7500, Jg. 90� 081 785 14 77

MaishäckslerPZ MH80S, Jg. 87� 081 785 14 77

2-Achs LKW Anhän-ger, Meusburger,18 t Gesamgtgewicht,L: 7 m, B: 2.55 m,Luftbremse, Niveauaus-gleich, Lastenregler,Unterfahrschutz,Rollverdeck, sehrschönes Fahrzeug,Fr. 6200� 079 847 95 33

LieferwagenCitroen C 15 D, Jg. 91,Diesel, 31’200 km,Nutzlast 765 kg,KW 43.50, Fr. 1500;GüllenrührwerkWälchliTyp TMRW 100, bis3 m Tief, Fahrgestell3 Räder, Motor 10 PS,Bühl/Aarberg� 032 381 11 10

Mistkran, an 3-Punkt-Anbau, mit Drehkopfund Ausleger, Fr. 4900� 076 365 16 02

Standhäcksler IBRBotsch, frisch revidiert� 079 426 17 04

Tracteur Deutz 7206,4 x 4, Fr. 8000;Tracteur FendtFarmer 2 S. pour pièces � 079 360 61 17

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Traktor Grammer,Komfortsitz mitLuftfederung� 033 744 40 29

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TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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Tableau: Immatriculations de tracteurs en Suisse

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Puissance stable pour les ventes de tracteurs

La plage de puissance allant de 81à 100 CV reste la gamme tracteur laplus vendue sur le marché suisse.C’est ce qu’indique une analyse dé-taillée des ventes de tracteurs neufsl’année dernière. Sur les 2378 uni-tés vendues en 2013, 890 tracteursse situent dans la plage susmention-née. Dans cette plage de puissance,les ventes ont même été supé-

Ces dernières années, Rapid a déve-loppé un vaste assortiment demono-axes porte-outils. Les mo-dèles «Rex», «Mondo», «Swiss»,«Universo» et «Euro» sont destinésaussi bien à une utilisation commu-nale qu’à un usage agricole et hor-ticole. Il y a une année et demie quel’«Orbito» – le dernier né – a étéprésenté au public (cf. Revue UFA4/2013).

La caractéristique principale dece mono-axe est l’essieu déplaçablehydrauliquement durant le travailsur simple pression d’un bouton.L’«Orbito» offre également diffé-rents types de directions (y comprisla «Zero Turn») ainsi qu’une puis-sance élevée grâce à son moteurBriggs & Stratton de 23 ch.

Rapid a conservé tous ces avan-tages sur son nouvel «Orbito», spé-cialement conçu pour l’agriculture,mais en revoyant son poids à labaisse. Ce faisant, le nouvel «Or-bito» pèse 18 kg de moins, à 265 kg.Un nouveau filtre à cyclone permetdésormais de séparer la saleté. Cesmodifications ont un effet positif surle prix: la version agricole de l’«Or-bito» coûte 21900 Fr.

La fabrication en série du nouvel«Orbito» débutera au premier tri-mestre de l’année prochaine. Pourcette année, différents modèles deprésérie sont disponibles. La colla-boration avec Reform est mainte-nue pour cet «Orbito», qui sera éga-lement commercialisé sous lescouleurs rouges avec la dénomina-tion «RM 25 agriculture».

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Rapid: Nouvel «Orbito»

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rieures à celles de l’année précé-dente dans un contexte où lesventes totales ont reculé de 300unités.

En ce qui concerne la répartitionen pour cent des ventes de trac-teurs, la plupart des classes de puis-sance affichent une étonnante sta-bilité. Seule la classe de 81 à 100 ch.a progressé (de 31.5 à 37.4 %) au

détriment de celle des 101 à 120 ch.(19.3 % contre 25.3 % en 2012).56.8 % des tracteurs vendus en2013 affichaient une puissance os-cillant entre 81 et 120 ch, un pour-centage qui n’a pas changé par rap-port à l’année précédente.

En ce qui concerne le classementpar marque, New Holland reprendla tête du classement avec 400 trac-teurs vendus alors que John Deereoccupe la deuxième place. SuiventFendt et Deutz-Fahr. Claas a pu sehisser à la cinquième place en ven-dant 35 modèles de plus qu’en2012. L’action du jubilé (100 ans deClaas, 10 ans de tracteurs Claas) n’apas été étrangère à ce succès. Ku-bota a également accru le nombred’unités vendues (+32), toutcomme Lindner (+6). Le modèle leplus vendu est le «5100R» de JohnDeere (100 unités) devant le «211Vario» de Fendt (89 unités), suivipar le «T4050» de New Holland (74)et le Claas «Axos 330» avec 66 mo-dèles vendus.

Serco Landtechnik s’agranditIl y a deux ans, Serco Landtechnik apu assurer l’expansion de l’entrepriseen acquérant une parcelle jouxtantles bâtiments existants à Oberbipp.La demande de permis de construirea été déposée l’automne dernier etn’a pas suscité d’opposition. La nou-velle construction offrira des locauxd’entreposage et d’exposition sup-plémentaires. Mais l’édifice de boiset de métal accueillera égalementdes bureaux sur deux étages et seracomplété par un centre de forma-tion.

Bonne propension à l’investissement D’une manière générale, l’agricul-ture européenne se caractérise parune situation propice aux investisse-ments. En Allemagne et en Grande-Bretagne, les agriculteurs sont prêtsà investir davantage qu’à l’automne2013. En Pologne, les projets d’in-vestissement restent constants à unniveau élevé. Autre tableau enFrance: par rapport à l’automne2013, les investissements projetéspar les agriculteurs de l’Hexagoneont diminué.

306 ha en 24 heuresVäderstad, le spécialiste suédois dutravail du sol, a semé au début avrilen Bulgarie 306 ha de tournesol enun jour, avec un semoir de type«Tempo R12». Pour établir ce re-cord, quatre chauffeurs se sont re-layés sur une exploitation à Pleven,au nord de la capitale Sofia. La vi-tesse de travail moyenne a atteint19 km/h. Lors du développement dusemoir «Tempo», Väderstad s’estdonné comme objectif de pouvoirsemer 28 graines à la seconde enroulant à une vitesse élevée. La cléde ce succès repose sur le transportde la semence sous pression à l’aidedu système «Power Shoot».

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TECHNIQUE AGRICOLE

AnitaVonmont

Le biogaz est dirigé dans le réservoir à gaz (à droite du couvercleà essence) de cette voiture fonctionnant avec deux carburants. A

une pression de 200 bar, le réservoir à gaz est plein. Photo: Anita Vonmont

Reto Grossenbacher est agriculteurà Reiden (LU) où il produit aussi dubiogaz. Son fermenteur accueilledes déchets organiques, du fumier

et du lisier pour en faire du gaz renou-velable qui à son tour génère du courantet de la chaleur dans une centrale de co-génération sur place. Depuis peu, unepartie du biogaz est également trans-formé en carburant. La station-servicese situe juste derrière la ferme. Elle secompose d'une armoire métalliquebleue (réservoir de gaz) équipée d’unpistolet distributeur et d’une petiteunité de traitement, la première de songenre au niveau national. Jusqu'à main-tenant, seuls l'agriculteur R. Grossenba-cher et, parfois, Ueli Oester ont fait leplein à la ferme. Ueli Oester est ingé-nieur à l'EPF de Däniken (SO)et c’est luiqui a conçu la station-service avec sa so-ciété.

Traitement Ueli Oester possède unevoiture fonctionnant au gaz. Sa voitureest équipée d’un réservoir à essence etd’un réservoir de 80 l (soit env. 20 m3 degaz comprimé) pour le gaz. Un plein suf-fit pour 300 à 400 km.

Les grandes installations techniquestransforment couramment le biogaz enbiométhane. En Suisse, une douzained'installations affinent le biogaz depuisdes installations industrielles de biogaz(par ex. Kompogas) en grandes quanti-

tés (250 – 1000 Nm3/h) puis l'injectentdans le réseau de gaz naturel. «Notredéfi consiste à réaliser ce que font lesgrandes installations, à petite échelletout en restant rentable», affirme UeliOester. «Pour cela, nous devonsconstruire les installations de traitementà moindre frais.» Il s'agit d’un défi diffi-cile dans la mesure où même les petitesinstallations affichant une productionde seulement 1 à 50 Nm³/h ont besoin,en principe, du même équipementtechnique, y compris la commande etles appareils d'analyse pour la qualité dugaz.

Deux petites installations à l'essai Dans le cadre du projet BlueBONSAI financé par l'Office fédéral del'énergie, la Fondation Suisse pour le cli-

mat et l'industrie gazière suisse (FOGA),Ueli Oester construit des petites instal-lations servant au traitement du biomé-thane. En septembre 2013, U. Oster amis en service une installation testd'une puissance d'env. 150 kW, à Ba-chenbülach (ZH). Cette installationtransforme le gaz brut de l'unité de fer-mentation de la filiale Axpo Kompogasen biométhane. Le produit est composéde 96 à 98 % de méthane (CH4) et pos-sède ainsi la qualité requise pour ali-menter le réseau de gaz naturel. Le bio-méthane de l'installation arrive dans unréseau de gaz de 400 mbar de Zurich,qui alimente une zone d'activités indus-trielles et commerciales. L'installationde traitement produit 15 Nm³ de bio-méthane par heure. Si le gaz était utilisécomme carburant, la production journa-

BIOGAS Les conducteurs de voitures à gaz doivent faire le plein de gaz naturel. Ce dernier contient environ 20 % de biométhane, c'est-à-dire de biogaz conditionnépour la qualité du gaz naturel. Mais pourquoi ne pas faire le plein directement avec du biométhane pur et conduire de manière climatiquement neutre?

Faire le plein de biométhane

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TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur AnitaVonmont, lic.phil.,journaliste scientifique,4053 Bâle

Sandra Hermle([email protected]), directrice duprogramme derecherche de l'OFEN,vous fournira de plusamples informationsconcernant leprogramme derecherche biomasse eténergie du bois.

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lière suffirait pour faire 18 pleins oupour parcourir 7200 kilomètres.

La capacité de l'installation de traite-ment de la ferme de Reto Grossenba-cher à Reiden est dix fois plus faible. Elles’élève à 1,5 Nm³/h de biométhane outout juste deux pleins de réservoir parjour (720 kilomètres). Ici, la qualité dubiométhane s’élève à 92 à 95 % du vo-lume de CH4. La teneur en méthane estun peu plus faible car le fermenteurcontient de l'air pour désulfurer le bio-gaz. Sa qualité est toutefois suffisantepour servir de carburant.

Expériences de l'exploitationcontinue Les tests effectués jusqu'àmaintenant ont aussi été marqués pardes échecs. Ainsi, le compresseur et lemodule d'extraction d'eau ont dû êtrerévisés. Lors d'une nuit froide, l'eau decondensation a gelé. Mais presque deuxans après le début du projet de re-cherche, les deux petites installationsont franchi les premières étapes: la dé-sulfuration et le drainage du gaz brutfonctionnent de manière fiable; les ins-tallations produisent du biométhane debonne (Reiden) ou très bonne qualité(Bachenbülach). «La question encore ensuspend consiste à savoir comment lesmembranes résistent à une exploitationcontinue, en particulier avec les varia-tions de températures et les différentesqualités du gaz brut», conclut Oester.

Des résultats supplémentaires devraientêtre disponibles avant la fin de l'année2014 en ce qui concerne la durée de viedes compresseurs et des appareilsd'analyse du gaz. Ces valeurs sont im-portantes pour évaluer la rentabilité despetites installations. Une autre installa-tion permettant de produire environ 5Nm³/h (env. 50 kW) est déjà prévue. Elledoit être construite l'année prochainedans une installation de biogaz agricole.«Cette installation de biométhane nedoit pas coûter plus cher qu’une stationd’essence comparable», précise SibylleDuttwiler de la société Duttwiler Ener-gietechnik, qui conseille et co-organisele projet Blue Bonsai. «Ce carburantn'est en effet pas seulement intéressantd’un point de vue écologique mais éga-lement économique.»Un bon nombre d'obstacles doivent en-core être surmontés avant que lesconducteurs de voitures à gaz puissentfaire le plein dans des stations-servicede biométhane décentralisées situéesdans des exploitations agricoles. Il sepeut qu'il soit impossible d'équiper lespetites stations de systèmes de mesurecontrôlables et de distributeurs de car-burant automatiques acceptant les paie-ments par carte. Les deux systèmes fe-raient exploser les prix. C'est la raisonpour lesquels les tests sont effectués surdes réservoirs et des systèmes de factu-ration simplifiés. Ueli Oester pourraitmême imaginer un système de factura-tion reposant sur la confiance: «Le clientmesure la pression avant et après leplein et sait alors par expérience quellequantité il a prélevé. Sur cette base, ilcalcule le montant à verser, un peucomme lorsqu’il achète des œufs chezl'agriculteur et met l'argent dans unecaisse.»

Bientôt des milliers de conduc-teurs au biométhane? Malgré lesobstacles, le pionnier reste confiant.Oester fait référence au prototype quidoit être mis en service l'année pro-chaine. Par la suite, l'entrepreneur veutinstaller des petites stations-service

dans tout le pays. Il a déjà effectué lescalculs nécessaires: «La Suisse compteactuellement environ cent exploitationsagricoles produisant du biogaz. A l'ave-nir, il pourrait y en avoir 500. Si 20 %d'entre elles étaient équipées d’une sta-tion-service, et si c'était également le caspour les stations d'épuration, 9000 voi-tures pourraient circuler au biométhanepur d’ici à 2020, en parcourant 15 000 ki-lomètres par an.» �

Comment le biogaz devient du biométhaneLe biogaz correspond à un mélange de 50 à 60 % de méthane (CH4) etde 40 à 50 % de dioxyde de carbone (CO2). On obtient un méthanepresque pur en séparant le CO2. Divers processus permettent detransformer le biogaz en biométhane: lavage chimique, lavage à l'eausous pression, processus de variation de pression, processus cryogèneou, comme chez Ueli Oester, séparation membranaire. Lors de laséparation membranaire, le gaz brut est d'abord désulfuré dans un filtreau carbone actif puis drainé dans un piège à froid et finalementcomprimé dans un compresseur sur deux niveaux de 12 à 17 bar, avantd’être finalement guidé à travers une membrane à triple raccordement.Cette membrane se compose de fibres creuses de polyimide et agitcomme un filtre: Le CO2 traverse la membrane mais pas le méthane.Ainsi, le CO2 peut être séparé pour obtenir un méthane presque pur. Cebiométhane est chimiquement comparable au gaz naturel mais provientde sources renouvelables. Les gaz de rejet générés lors du traitementsont reconduits à travers un filtre bio puis dans l'atmosphère avec unelégère perte de méthane de 0,1 à 0,5 %.

L'installation de traitement de Reiden est lègèrement plus grande quecelle de Bachenbülach et est construite de façon plus simple. Au lieud'une membrane sur trois niveaux, elle est équipée d'une membranesimple construite par le fabricant autrichien Evonik Fibres GmbH. Laconstruction simple rend l'installation plus économique mais réduitégalement la teneur en méthane dans le gaz traité (env. 92 à 95 % parrapport à 96 à 98 %). Le gaz de rejet généré, qui contient toujoursenviron 20 % du volume de CH4 sur le modèle à un niveau, estreconduit dans le fermenteur. Il s’ensuit une dilution du gaz brut avecdu CO2 dans le fermenteur. Mais dans la mesure où seule une fraction(2 % à 20 % selon la taille de l'installation) du gaz brut est utilisée, celan'a pas d'importance.

L’installation de purification àBachenbülach produit du biométhane

à partir de petites et moyennessources de biogaz brut, comme desstations d’épuration par exemple.

Photo: Ueli Oester

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Page 22: Revue UFA 05/2014

l’arrière, en plus des deux de série. Les expériences que M. Peier a réaliséjusqu’ici avec le «MF 5610» sont,globalement, positives. «Le tracteur tirebien, la puissance est bonne et il consom-me peu de carburant», selon ses conclusi-ons. Le groupe de vitesses rampantes s’estavéré très utile, surtout avec la retourneuseà compost. La transmission est bienéchelonnée et répond à toutes sesattentes, tant en mode manuel qu’automa-tique. L’agro-entrepreneur regretteseulement que les feux de positions’éteignent lorsque l’on coupe le moteur.Les problèmes initiaux de faiblesse dusystème électrique ont pu être résolus enmontant ultérieurement des fusibles plusforts.

TEST PRATIQUEKNOWHOW

Martin Peier exploite à Lostorg (SO) unesurface agricole de 15 ha, sans bétail. Maisil est surtout actif en tant qu’agro-entre-preneur et propose des services dans ledomaine communal (déchiquetage de bois,compostage) et dans le secteur agricole(travail des sols, arrosage, pressage). Depuis août 2013, il utilise, en plus detrois autres tracteurs de la marque «MasseyFerguson», le modèle «MF 5610». Il aeffectué env. 350 heures de travail avec cedernier pour une utilisation annuelleprévue de 600 heures par année.En tant que client de longue date destracteurs «MF» et de l’agent Alois Kuoni(Oberhof), Martin Peier ne s’est pasbeaucoup informé sur les produits d’autresconstructeurs lorsqu’il a voulu remplacer

son «MF 4345», alors âgé de dix ans. «Le‹MF 5610› m’a tout de suite tapé dansl’œil lors de l’Agrama 2012», explique M.Peier. Outre le capot plongeant, ce sontsurtout la cabine spacieuse avec l’option«surbaissée» et la place passager à partentière qui ont achevé de le convaincre. La tracteur de M.Peier – le premier «MF5610» à avoir été livré en Suisse – estéquipé d’une transmission «Dyna-4» avec«Autodrive» et d’un groupe «rampantes».Afin de pouvoir effectuer tous les travauxavec des pneumatiques standard 420/85DR34, M. Peier a opté pour la cabine basseavec toit plat. Il a aussi opté pour unrelevage avant avec prise de force montéd’usine, ainsi que pour deux distributeurshydrauliques supplémentaires (en option) à

Expérience réalisée avec le «MF 5610»: «maniable, petit et habile»

Martin Peier

L’année dernière, Massey Ferguson aremplacé sa série «MF 5400» à causede la norme 3b actuellement en vi-gueur sur les gaz d’échappement. La

nouvelle série «MF 5600» compte sixmodèles à trois ou quatre cylindres cha-cun. Bien que cette nouvelle série ait étéconçue sur la base de l’ancienne, ellecomprend de nouvelles caractéristiques,principalement tirées de la série «MF7600». Les tracteurs «MF 5600» se prê-tent ainsi encore mieux qu’avant à uneutilisation avec le chargeur frontal. La vi-sibilité a notamment été améliorée via unnouveau design de la cabine et un capotmoteur plongeant. En outre, la zone del’essieu avant (sans suspension pour lesmodèles trois cylindres) a été retravailléepour accueillir un relevage et une prisede force tout en diminuant les dimen-sions du tracteur, ce qui le rend d’autantplus maniable.

Côté motorisation, le modèle « MF5610», vedette de la gamme trois cylin-dres, utilise un agrégat de 3,3 l de cylin-drée et une injection Commonrail de lamaison Agco. La puissance développées’élève à 100 CV, et atteint au maximum105CV (selon ISO). La purification desgaz d’échappement se fait par un élé-ment externe de recirculation des gazd’échappement, connecté à un cataly-seur d’oxydation diesel. Au ralenti, le ré-gime s’élève à 720 t/min. Le capot moteur plongeant, construit

d’une pièce, dispose d’un grand déga-gement d’ouverture, ce qui garantit unaccès facilité au système de ventilation,aux filtres à air et à huile, ainsi qu’à lajauge d’huile. L’intervalle entre les ser-vices est de 500 heures d’utilisation.

La cabine est basée sur la version«Essential» des «MF 7600». Elle est dis-

ponible en trois versions: toit plat, stan-dard ou en verre, en version normale ousurbaissée (en option). Avec les pneusstandard «420/85 R 34», la hauteur duvéhicule oscille ainsi entre 2604 et 2755mm. Les cabines peuvent être dotéesd’une suspension mécanique. Sur de-mande, il est également possible d’op-ter pour une cabine panoramique à cinqmontants, dont le côté droit est dotéd’une vitre en polycarbonate sur toutela longueur.

Transmission «Dyna-4» La trans-mission «Dyna-4» à 16 x 16 vitesses (32x 32 avec la gamme rampante) avec qua-tre rapports sous charge est simple à uti-liser. Toutes les vitesses peuvent être sé-lectionnées à partir d’un levier «T»spécifique situé sur la console latérale.Pour engager une vitesse, il suffit de tirerle levier vers l’arrière ou de le pousser

«MF 5610» Massey Ferguson a lancé l’année dernière sa nouvelle série «MF 5600»en deux temps: d’abord avec un moteur 3, puis avec un moteur 4 cylindres, en remplacement définitif de la série «MF 5400». Le «MF 5610» est le modèle vedette de la gamme à moteur 3 cylindres. Le capot plongeant, qui permet une bonne visibilité, est caractéristique.

Confort de travail et innovation

22 5 2014 · REVUE UFA

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Le montant latéralaccueille les interrup-teurs pour l’éclairageainsi que les commandesde réglage du relevagearrière.

comprend la présélection électroniquede la vitesse de prise de force souhai-tée, ainsi qu’une commande extérieure,montée sur les garde-boue. Un disposi-tif permet l’activation et le déclenche-ment automatique de la prise de forceen fonction des mouvements du rele-vage arrière. Une touche «Stop / Start»située à l’arrière du garde-boue d’acti-ver la prise de force depuis l’extérieurdu tracteur, en toute sécurité. �

Aperçu de la console latérale avec lescommandes. Sur la gauche, ondistingue le levier en «T» permettantde sélectionner les différents rapportsde transmission.

Fiche signalétiqueMassey Ferguson «MF5610»Moteur: moteur à réglage électronique,3,3 l d’Agco Power, 3 cylindres àinjection Commonrail, 100 CV depuissance nominale, 105 CV depuissance maximale à 2000 t/min (selonISO). Couple maximal: 413 Nm (1600t/min). Capacité du réservoir: 160 l. Boîte à vitesses: transmission sous charge«Dyna-4» avec quatre groupes robotiséset quatre rapports sous charge (16x16),avec changement de rapports manuel ouautomatique, avec rampantes en option. Prise de force: électrohydraulique.540/540E, 1000 (en option) à l’arrière.1000 (à l’avant). Hydraulique: EHR avec compensation del’oscillation. Deux distributeurs de série,3 ou 4 en option. Pompe: 58 l/min à 200bar, pompe supplémentaire de 42 l/minen option (total 100 l/min) pour lesdistributeurs. Force de levage: 4,3 t, 2,5 tà l’avant (en option). Dimensions: poids à vide 4300 kg.Empattement: 2,46 m. Hauteur: 2607-2755 mm (selon les pneumatiques).Diamètre de braquage: 7,9 m.Prix: 94700 Fr. (sans TVA, brut, avecéquipement standard).(Données du fabricant)

La construction debase du «MF5610»s’appuie sur le conceptremodelé à l’époque dela série «5400», maisde nombreusescaractéristiques ontété héritées des sériesMF plus puissantes.

Le moteur 3 cylindres d’Agco Poweravec une cylindrée de 3.3 l et l’injec -tion Commonrail est court, ce quioffre une bonne maniabilité autracteur.

KNOWHOWTEST PRATIQUE

vers l’avant. Pour enclencher unegamme, on appuie en même temps surle bouton gamme – le tout sans utiliserl‘embrayage. La vitesse est ensuite affi-chée sur le tableau de bord.Le levier «Power-Control» se situe à

gauche du volant. Ce dernier com-mande l’inverseur et permet égalementd’enclencher les rapports sous chargeainsi que les différentes gammes de vi-tesses. Le système «Autodrive», dispo-nible en option, choisit automatique-ment la meilleure vitesse et le rapport leplus approprié. On choisit, via un bou-ton de réglage, à partir de quel régimemoteur le système doit s’enclencher.Une commande permet d’activer laplage de régime souhaitée pour travail-ler avec le «MF 5610».

Hydraulique La pompe hydrau-lique, qui développe une puissance de

REVUE UFA · 5 2014 23

58 l/min, fait partie de l’équipementstandard. Une pompe optionnelle sup-plémentaire de 42 l/min permet d’ali-menter les distributeurs hyrauliques.Dans ce cas, les deux pompes peuventêtre combinées en actionnant la com-mande prévue à cet effet, ce qui permetd’alimenter les distributeurs à 100 l/min(dans le cas d’une utilisation avec lechargeur frontal, par exemple). Le rele-vage arrière, doté de l’EHR, d’un dispo-sitif anti- oscillations et de bras infé-rieurs de catégorie 2, affiche une forcede levage de 4,3 t. Les garde-boue sontdotés d’une commande externe pour le-ver ou abaisser le relevage.

La prise de force est enclenchéepar une commande sécurisée électrohy-draulique et dispose de vitesses de ro-tation de 540/540 E (d’origine) ou 1000(en option). L’équipement de base

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA8401 Winterthour

La revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Test pratique», descomptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes intéressées,respectivements propriétaires demachines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

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Page 24: Revue UFA 05/2014

NOUVEAUTÉKNOW-HOW

24 3 2014 · REVUE UFA

Données techniques:• «Big X 480» avec une puissancedu moteur de 489 CV. «Big X 580» avec une puissancedu moteur de 585 CV.

• 6 rouleaux pour une pré-com-pression optimale et unequalité de hachage exemplaire.

• Concept de flux de récolteharmonisé en fonction de lapuissance du moteur: Qualitéde hachage optimale avectambours hacheurs adaptés

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Lors du lancement de la nouvellegamme, l’objectif consistait à trans-férer les caractéristiques techniqueséprouvées, pour que les nouvelles«petites» «Big X» fournissent ellesaussi la qualité de hachage Kroneappréciée dans le monde entier.C'est ce qui a incité Krone à analyseret à tester au préalable l'interactionentre la puissance du moteur, la lar-geur du tambour hacheur et la qua-lité de hachage. Et pour que la qua-lité soit toujours homogène, il fautque l'ensemble du processus de ha-chage soit harmonisé avec précisionet à la perfection, de l'alimentationjusqu'au coude éjecteur.

New Holland investit dans la sécurité

cours de 20 leçons, ils y apprennentles principaux points de contrôledans la préparation des véhicules etdes remorques, avant de passer auxmanœuvres, à la conduite sur lesroutes peu fréquentées et finale-ment à une conduite sûre et pré-voyante dans le trafic. New Hollandattache une très grande importanceà la sécurité et au respect de l’envi-ronnement. En Suisse, les tracteursNew Holland sont proposés avec desfreins «Heavy Duty» spécifiques, desfreins moteurs «Swiss made» et unerégulation active de l’arrêt automa-tisée pour les tracteurs à transmis-sion continue.

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Conduire un tracteur implique unapprentissage préalable. Le NewHolland Traktoren Center Schweizsoutient les cours «G40» de l’ASETA– auxquels plus de 1000 personnesparticipent chaque année – finan-cièrement et au niveau de la préven-tion des accidents. Ce cours permetde sensibiliser les conducteurs (plusparticulièrement les jeunes) à la sé-curité routière des véhicules à mo-teurs et des remorques agricoles. Lesélèves conducteurs suivent deuxjours de pratique sous la responsabi-lité de personnes compétentes. Au

Ensileuse automotrice«Big X 480/580»

Le véhicule est animé par un moteurdiesel Yanmar à injection directed’une puissance de 49 ch. La trans-mission comprend de série deux pla-ges de vitesse: la première de 0 à 12km/h pour disposer d’une force depoussée maximale (p. ex. travaux deterrassement) et la deuxième de 0 à25 km/h pour les déplacements et lesmanoeuvres. Avec une palette de pas moins de

170 outils, le MultiOne «GT950» estun engin des plus polyvalents qui sedistingue par ailleurs par un designdifférent de celui des autres char-geurs de ferme.

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Avec son bras télescopique, le nou-veau MultiOne «GT950» est capablede lever jusqu’à 1600 kg à une hau-teur de 3 m tout en restant extrême-ment maniable et compact. Son brasbénéficie d’une construction robusteet peut être utilisé pour les travauxlourds dans n’importe quelles condi-tions. Des patins de guidage sansfrottement garantissent fonctionne-ment, tenue et facilité d’entretien. Lebras, commandé par joystick, permetde travailler même dans les endroitséloignés et difficiles d’accès.

Nouvelle houe rotative d’APV

A une vitesse d’avancement de10 – 25 km/h, le sol est parfaitementfractionné par l’étoile rotative et lesmauvaises herbes sont arrachées.Comme la terre est plus lourde, elleretombe plus rapidement au sol etles mauvaises herbes restent en sur-face. Le bras de support sur ressortpermet une adaptation idéale ausol. La dépose individuelle des brasest également possible pour les cul-tures présentant de grands inter-lignes. En combinaison avec un semoir

pneumatique («PS 120 M1» – «PS500 M2»), la houe rotative recouvreles semences avec de la terre fine etl’incorpore (herse suiveuse disponi-ble en tant qu’accessoire).

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Un chargeur compact costaud

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REVUE UFA · 5 2014 25

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KNOW-HOWSUCCESS STORY

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26 5 2014 · REVUE UFA

Un sol fertile est une conditionpréablable à la production de den-rées alimentaires et de fourrages. Sice sol est travaillé durablement et si

l’utilisation d’intrants correspond auxbesoins, on en maintient la fertilité àlong terme en évitant l’érosion, le com-pactage et l’accumulation de substancesnocives. Des contributions sont verséesà cette fin dans le cadre de «PA 14– 17»,sur la base de l’Ordonnance sur les paie-ments directs: à savoir CHF 150.– pourle semis sous litière, CH 200.– pour lesemis en bandes et CHF 250.– pour lesemis direct (par hectare et par cultureprincipale).

Palette de machines adéquatePour obtenir ces contributions, il faututiliser des machines ad hoc. Un spécia-liste du travail du sol aussi réputé queKuhn propose des machines appro-priées pour chacune de ces mesures. Lagamme Kuhn compte ainsi des outilsadaptés aux types de semis évoqués ci-dessus (direct, en bandes et sous litière).

Le semis sous litière est un sys-tème avec lequel les résidus végétaux desantécédents culturaux ou des cultures in-tercalaires (mulch) continuent de recou-

vrir le sol après le semis afin d’éviterl’érosion. L’Ordonnance sur les paie-ments directs prescrit un travail du solsans labour à une profondeur maximalede 10 cm, ce qui peut être effectué àl’aide d’un déchaumeur à dents ou àdisques, ou d’une charrue déchaumeuse. Pour cette méthode, Kuhn propose

son «Speedliner C3000» d’une largeurde travail de 3 m. Avec ce semoir univer-sel, utilisable aussi bien après labour,cultivateur ou dans des surfaces clas-siques de semis sous litière, Kuhn dis-pose désormais d’une solide expérienceacquise durant une trentaine d’années.A l’avant des éléments de semis propre-ment dits, on trouve une déchaumeuse(type « Optimer+ ») avec deux rangéesde disques obliques et crantés d’un dia-mètre de 510 mm, qui ameublit le sol enle mélangeant avec les résidus de mul-ching. Le «Speedliner C3000» est en-suite équipé d’un rouleau packer àpneus (800 mm de diamètre) qui rap-puie le sol avant que les socs à doublesdisques ne déposent la graine. La barrede semis «Seedflex» montée sur parallé-logramme avec des disques décalés en-tre alors en action. La pression sur lessocs peut être réglée entre 20 et 70 kg.Le «Speedliner C3000» compte 20 socs.

Il s’ensuit un intervalle de 15 cm. Letransport de la semence depuis la trémied’une contenance de 2500 l se fait parair sous pression jusqu’au dosage cen-tralisé, où une roue cellulaire offre desdensités de semis de 0.8 à 400 kg/ha. Leprix de base du «Speedliner C3000»s’élève à CHF 65000.–Pour le semis sous litière, il est égale-

ment possible de recourir à la combinai-son de semis comprenant le déchau-meur intégré «Optimer+ 303» à l’avantet le semoir à socs monodisques «Premia300» attelé au trois-points à l’arrière.

Le semis en bandes est un procédé dans le cadre duquel moins de50% de la surface du sol sont travaillésavant ou pendant le semis. Deux procé-dés sont disponibles: le semis combiné(ameublissement du sol et semis en unseul passage, semis en bandes fraisées)ou décalé (travail du sol indépendant dusemis).Le «strip-till» (travail en bandes) a été

développé il y a une trentaine d’annéesaux Etats-Unis à titre d’alternative au se-mis direct de cultures en rangs. Pour cefaire, le futur lit de semence en bandesétait ameubli à l’aide de différents outilsà la profondeur désirée alors que l’inter-

TRAVAIL DU SOL AVEC «PA 14 – 17» Dans le cadre de la politique agricole «PA14– 17», de nouvelles contributions sont octroyées pour l’efficience des ressources. Lesmesures de travail du sol comme les semis direct, en bandes fraisées ou sous litière sontassorties de paiements directs. Une visite au Kuhn Center Suisse permet de voir quellessont les machines qui conviennent.

Travail efficace et soigneux

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KNOW-HOWSUCCESS STORY

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8400 Winterthour

La Revue UFA publie à intervallesirréguliers, sous le titre «Sucess Story»,des articles concernant des machinesagricoles et leur utilisation. Le choix desthèmes abordés se fait en collaborationavec les fabricants concernés ou lesimportateurs.

www.kuhncenterschweiz.ch

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REVUE UFA · 5 2014 27

1 · Le «Striger» est unemachine adéquatepour le semis enbandes décalé, unprocédé prometteurpour les rendements enmaïs grâce à un bonréchauffement du sol.

2 · Semis sous litièreavec le «Speedliner»:devant les élémentssemeurs, on trouve undéchaumeur à deuxrangées de disquesobliques crénélés quiameublissent le sol etincorporent les résidusdu mulching.

3 · Le «SD Liner 3000»une machine classiquede semis direct, unetechnique acquise parKuhn suite à la reprisede Huard en 1987. Lapièce maîtresse en estle système à troisdisques.

Une «appli» à la rescousseAvec l’appli de semis de Kuhn, votresmartphone devient un outil confortablepour régler votre semoir en toutesimplicité. L’application une fois chargée,il faut encore introduire le type dusemoir, avec sa largeur de travail et lenombre de socs, ainsi que la culture àmettre en place. Il suffit alors d’ajouter ladensité de semis désirée et le programmefournit le réglage correct que l’on peutvérifier en tournant la manivelle etpeaufiner si nécessaire.

Pour le réglage des semoirs monograine«Planter» et «Maxima», il existe en outrel’appli «Kuhn PreciSeed». Cette dernièrepermet de régler, en plus des paramètresde semis, également les apports d’engraiset le distributeur à micro-granulés.

ligne, comme avec le semis direct, res-tait non travaillé. Le semis s’effectuaitensuite lors d’un second passage dansles bandes pré-ameublies. Le fait que lesol se réchauffe plus vite qu’avec le se-mis direct – ce qui a un effet positif surle développement des plantes (surtoutpour le maïs qui aime la chaleur) –plaide en faveur du strip-till. Le procédédécalé permet en outre de travailler lessols lourds en automne pour profiter del’effet du gel. Les graines doivent parcontre être déposées exactement dansles bandes ameublies. Toutefois, de nosjours, avec les aides à la conduite baséessur le GPS, cette contrainte ne pose plusproblème.

Le «Striger» est une machine queKuhn recommande pour le travail du solselon cette méthode. Il se compose dequatre éléments différents: un disqueouvreur découpe sur le champ les rési-dus de récolte restants et prépare le ter-rain. Viennent ensuite des chasse-débris

étoilés mobiles qui évacuent les résidusde récolte du sillon. Ils sont suivis pardes dents qui ameublissent le soljusqu’à une profondeur de 30 cm, alorsque deux disques ondulés retiennent laterre ameublie sur la bande. Pour termi-ner, des rouleaux rappuient la futurebande de semis tout en émiettant lesmottes.Le «Striger» est disponible avec un ca-

dre rigide (4 et 6 rangs) ou en versionrabattable (entre 6 et 12 rangs). Il estpossible de régler l’interligne entre 45et 80 cm. La machine peut être complé-tée par un dispositif de dépose d’engraisminéraux ou de fumure souterraine avecdu lisier. En version 4 rangs, le «Striger»est disponible à partir de CHF 21000 .-et dès CHF 33000.- en exécution 6rangs. Pour le semis ultérieur, il est pos-sible d’utiliser les semoirs monograine«Maxima 2» avec des disques de granddiamètre et une vitesse de travail élevée(maïs) ou «Planter 3» pour les betteravessucrières, le colza, le tournesol, etc.

Semis direct Si moins de 25 % de lasurface du sol sont travaillés durant lesemis, on parle de semis direct. Le «SDLiner 3000» est un classique de ce typede machines; il est arrivé dans le Gironde Kuhn grâce à la reprise de Huard en1987. La pièce maîtresse en est le sys-tème à trois disques. Le coutre circu-laire, en version crénelé ou ondulé, estsoumis à une pression d’appui allantjusqu’à 250 kg. Il ouvre le sillon jusqu’àune largeur de 5 cm tout en découpantsimultanément les résidus de récolte. Lasemence est déposée avec précisiondans le sillon au moyen de socs àdisques, soumis cette fois à une forced’appui de 70 à 80 kg. Des rouleaux derappui assurent finalement une profon-deur régulière du semis et la fermeturedu sillon. En option, mais pour nos conditions

il faut pratiquement les prévoir de série,il existe des racleurs spéciaux pour lesdisques. Ces derniers suivent les socs lé-gèrement de biais et assurent la ferme-ture du soc, même dans les terrains dif-ficiles et argileux. En conditions sèches,cela permet d’éviter que le sillon nes’ouvre à nouveau avec le dépôt de lagraine. Le «SD Liner 3000» est une ma-chine traînée affichant une largeur detravail de 3 m avec 18 (interligne 16.6cm) ou 20 socs (interligne 15 cm) etpèse 4 tonnes à vide. Il est utilisableavec des tracteurs développant plus de100 ch pour le semis direct des prairiestemporaires (ou leur réensemence-ment), les céréales et le colza. Il pré-sente le grand avantage de ne pas né-cessiter de changement de la rouecellulaire. Le «SD Liner 3000» équipé dedisques racleurs est disponible pourmoins de CHF 60000.- �

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concessionnaire qui s’occupe desopérations propres à l’additif «AdBlue».L’agent s’est également occupé deconfigurer le tracteur, notamment en cequi concerne les options d’affichage surle grand terminal, sur demande del’agriculteur.

Thomas Schenk apprécie la réserve depuissance développée par son tracteuréquipé du relevage et de la prise deforce avant. Il juge la consommation decarburant correcte (en conduisanttoujours au régime optimal) et apprécieles différentes fonctions de commandesregroupées sur un seul levier. La cabineéquipée d’une climatisation automa-tique offre une bonne visibilité grâce àses grandes vitres. Les nombreux pharesdisponibles de série améliorentégalement la visibilité de nuit. En ce quiconcerne les points négatifs, ThomasSchenk déplore en fait uniquement lavisibilité limitée sur le crochet d’atte-lage.

TEST PRATIQUEKNOWHOW

Thomas Schenk gère à Ottoberg (TG)une exploitation agricole mixte.Parallèlement à cela, il effectuedifférents travaux de terrassement. Pourremplacer son «TSA110» âgé de 10 ans,T. Scenk a acquis un nouveau «T6.160»doté d’une transmission continue. Lorsde son choix, il s’est peu informé sur lesmodèles de la concurrence: «Je suissatisfait de la marque New Holland etdu service offert par l’agent Mühlethaler,qui se trouve à deux pas de chez moi.Bref, je n’avais aucune raison de

changer», explique Thomas Schenk.

L’agriculteur utilise son nouveau tracteurdepuis le mois de mars de cette annéeet a effectué une centaine d’heures detravail avec ce dernier. Sur l’année, letaux d’utilisation devrait avoisiner les500 heures. Le «T6.160» est utilisé dansles grandes cultures (labour, combinai-son de semis), dans les fenaisons(faucheuse avec conditionneur) et pourles transports (betteraves fourragères).C’est une course d’essai qui a convaincuThomas Schenk d’opter pour latransmission continue, qui offre degrands avantages ergonomiques sanspour autant coûter beaucoup plus cher.Le «T6.160» offre tout ce que l’on est endroit d’attendre d’un tracteur moderne,pour un prix correct, selon l’agriculteurthurgovien. «Ce tracteur répond à toutesmes attentes», renchérit-il. Sesdimensions sont également idéales. Letracteur dispose du traitement des gazd’échappement avec SCR et c’est son

Echo de la pratique avec le «T6.160 Autocommand»

Thomas Schenk

Cette année, New Holland a com-plété sa série de tracteurs «T6» avectrois modèles équipés de la trans-mission «Autocommand». Dans le

segment «T6», cette transmission à va-riation continue complète les variantesexistantes (Semi-Powershift et méca-nique). Le capot du «T6.160» abrite unmoteur NEF d’une cylindrée de 4.5 l etdéveloppant une puissance nominale de131 ch. (selon ECE-R120). Le systèmede gestion du moteur EPM permet deporter la puissance à 163 CV, avec uncouple maximal de 676 Nm. Grâce à latechnologie SCR, ce tracteur répond auxnormes d’émissions de phase 3b. Outrele réservoir de 175 l situé à droite, les

«T6» sont équipés d’un réservoir addi-tionnel de 37 l pour l’«Adblue».

La transmission provient del’usine CNH d’Anvers (Belgique) et re-

court à la technologie éprouvée du dou-ble embrayage, dont le développementa été poursuivi. Tous les principaux élé-ments de commande sont regroupés auniveau du levier multifonctions «Com-

«T6.160 AUTOCOMMAND» Il y a un peu plus d’une année, New Holland présentait,à l’occasion du Sima de Paris, sa série «T6» dotée de la transmission à variation continue«Autocommand». Les trois modèles 4 cylindres qui ont été commercialisés un an plustard disposent d’une plage nominale de 110 à 130 ch. Les nouveaux moteurs répondentaux normes d’émissions de la phase 3b, grâce à la technique SCR.

Compact et efficace

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Page 29: Revue UFA 05/2014

mand-Grip» qui permet de sélectionnertrois vitesses définies. Le mode Tempo-mat peut également être activé. Les au-tres leviers sont intégrés de manièreclaire dans l’accoudoir «Sidewinder».Un écran tactile disponible en deuxtailles différentes permet de contrôlertous les paramètres du véhicule et de lesmodifier si nécessaire durant le travail. Le conducteur peut régler la vitesse parpaliers de 0.01 km/h. La vitesse de tra-vail la plus lente n’est que de 20 m/h, aurégime moteur nominal. Pour augmenter la sécurité, surtout lorsdes transports de lourdes charges dansles terrains accidentés, le «T6.160 Auto-command» est doté d’un système de ré-glage actif de l’arrêt. Lorsque le tracteurs’immobilise, la transmission le main-tient activement dans cette position.

La gamme «T6AutoCommand» deNew Holland comptetrois modèles dans laclasse de 110 à 130 CVde puissance nominale.

www.ufarevue.ch 5 · 14

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dis persé etsous le titre «Tests prati -ques» des com ptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Desper sonnes inté ressées,respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.new-holland-traktoren-center-schweiz.ch

KNOWHOWTEST PRATIQUE

Une hydraulique puissante Le«T6.160 Autocommand» est équipé ensérie d’une pompe hydraulique CCLSaffichant un débit de 125 l/min. Un desprincipaux avantages de cette pompede grande capacité est sa faibleconsommation en carburant. La pompedose le flux d’huile en fonction des be-soins sans pour autant nécessiter un ré-gime élevé pour fonctionner, d’oùl’économie de carburant.

La prise de force avec les vitesses540/540E/1000 ou 540/1000/1000Es’enclenche au moyen d’un boutonpressoir. Le système «Soft Start-Mana-gement» protège l’arbre de transmissionavec les machines qui sont lourdes à en-traîner. L’enclenchement et le déclen-chement automatiques de la prise deforce peut être activé en fonction desmouvements du relevage arrière. Laprise de force, le relevage arrière et lesdistributeurs hydrauliques peuvent êtrecommandés via un bouton se trouvantsur les garde-boues.

La cabine «Horizon» a égalementété améliorée au niveau des com-mandes de la climatisation, de la radio

Données techniques New Holland «T6.160 Autocommand»Moteur: 4 cylindres, moteur NEF 4.5 lavec turbocompresseur et Intercooler.Phase d’émissions 3b grâce au catalyseurSCR. Puissance nominale 131 ch. (à2200 t/min), 163 ch. de puissancemaximale avec l’EPM (selon ECE R120).Couple maximal: 676 Nm (1500 t/min,avec EPM). Capacité réservoir: 175 ldiesel, 37 l AdBlue.

Transmission: à variation continue avecdouble embrayage, deux plages devitesse avant et une plage arrière. 40km/h à 1550 t/min.

Prise de force:: 540, 540E, 1000 ou 540,1000, 1000E. Prise de force avant: 1000(option).

Hydraulique: EHR avec compensation del’oscillation, max. 4 distributeurshydrauliques proportionnels avecminuteur à l’arrière, jusqu’à 3 distribu-teurs entre les essieux. Pompe à pistonsaxiaux avec un débit de 127 l/min à 210bar. Force de levage: 7864 à l’arrière,3200 kg à l’avant (option).

Dimensions: Poids à vide: 5220 kg. Poidsmaximal: 9500 kg. Empattement: 2.439m. Hauteur: 2.820-2.990 m (suivantexécution). Diamètre de braquage: 7.9 m

Prix: à partir de 137000Fr. (Données fournies par le constructeur).

REVUE UFA · 5 2014 29

Bluetooth et de l’éclairage. Elle com-porte également deux casiers de range-ments supplémentaires. Le «T6» peutêtre équipé d’une cabine normale ousurbaissée. �

1 · Le traitement des gaz d’échappe-ment avec SCR nécessite l’additif«AdBlue». L’orifice de remplissage estplus étroit, ce qui empêche laconfusion avec le diesel.

2 · Toutes les informations impor -tantes peuvent être lues sur l’écran«Intelliview».

3 · Commande externe de la prise deforce, du relevage et des distributeurshydrauliques.

Page 30: Revue UFA 05/2014

Druckfass Agrar,3000 l, mit neuerPumpe; Fahr Kreisel-heuer, kh 45 Din 3.6 m;2 Scharpflug Kverne-land; SämaschieneNodet; DüngerstreuerVicon 10 m; Fischer-spritze, 500 l, 10 mBalken Ordomat, alleMaschinen sind älteraber einsatzfähig� 079 594 82 01

2 Förderschnecken,4 m; 2 Hydraulikaggre-gate; div. Elektro-undGetriebemotoren� 079 470 80 61

Dammformer Baselier,mit Hangsteuerung,Hitch zu KreiseleggeFalc, Milchtank 250 l,fahrbar zu Traktor,Frontgewicht zuBuehrer� 079 395 92 59

Bandheuer Rapid 150,3 Zinken zu Rapid 306,Stollenrad zu Ra-pid 306, KreissägeEisele� 079 757 31 53

Rapid 505 mitEingrasung, Fr. 1200;Schleifapparat Rocky,Fr. 250; WinkelpflugAlthaus, Fr. 400;Brennstoff-Handpum-pe, Fr. 100; Stöck-schlüssel, 10-32 mm,Fr. 50; Kastrierzange,Gummiring, Fr. 20� 062 891 42 26

HochdruckreinigerKärcher, Typ HDS 698CEco Heisswasser,Stecker 25 A, 500 V, el.Kabel, 12 m, Druck-schlauch 27 m,Dreckfressen Düse,Viehwaschdüse,Strahldüse, weniggebraucht� 079 646 33 58

ReihendüngerstreuerHaruwy, 4 ReihenHeckanbau, 12 VoltAntrieb, Fr. 300;ZwischenachsgerätFendt GT, auchHeckanb. möglich,Fr. 3000; HackbürsteBärtschi, Heckanb. 3-4und 6 Reihen Ausrüst.,Fr. 3500; Zwiebelauf-nahmegerät, AnbauSamro Offset, neuwer-tig, Fr. 1000; Zwiebel-siebbandroder, Asa-Lift, Typ Serie L,neuwertig, Fr. 3000;Randenkalibriermasch.Bandsystem, Fr. 1000;Heugebläse WildRadial, Typ A7, 11 Kw,Fr. 1000; Futterauto-maten Inox, 2 Stk, nachAbsetzen der Ferkel,H. 900, B. 1000 mm,neuwertig, Fr. 200/Stk;Heizöltanks, mitAuffangw., 2000 l,3 Stk, neuwertig,Fr. 600/Stk; Insekten-schutznetz, 3 Rollenà 5.60 x 100 m,randverstärkt, neu,Fr. 500 pro Rolle� 079 230 40 22 oder� 079 658 50 20

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Page 31: Revue UFA 05/2014

Des odeurs contre les ravageurs Des chercheurs de l’INRA ont sé-lectionné une dizaine de composéschimiques volatils (odeurs). Certainsqui modifient le comportement deponte du ravageur et d’autres quistimulent l’action de ses ennemisnaturels. Ils les ont testés sur les cul-tures de brocoli du domaine expéri-mental de l’Inra du Rheu pour luttercontre la mouche du chou. En pra-tique, ces odeurs réparties sur lesparcelles à l’aide de diffuseurs agis-sent comme des leurres olfactifs. Leravageur est repoussé par desodeurs placées dans des parcellescultivées et concentré en bordurepar des composés qui l’attirent etqui stimulent la présence de ses en-nemis naturels. Avec cette stratégiedite de « push-pull », les chercheursont constaté une diminution de laponte du ravageur sur le brocoli plu-sieurs années de suite.

Soil Leadership Academy Le 10 avril, Syngenta a annoncé lasignature d’une déclaration d’inten-tion avec la Convention des Nationsunies sur la lutte contre la désertifi-cation (CLD) pour la fondation etl’opérationnalisation de la SoilLeadership Academy dont le but estde relever le défi de la protectiondes sols au niveau mondial. Elle re-

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 5 2014 31

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les Agroline Feldtage se déroule-ront du 4 au 6 juin 2014 à Kölliken.Il s’agit de la plus importante mani-festation suisse concernant la pro-duction végétale. Tous les 3 ans,cette manifestation offre aux agri-culteurs une présentation complètedes nouveautés dans le domaine dela production végétale. Lors de la

dernière édition, en 2011, les Agro-line Feldtage avaient accueilli plusde 6000 visiteurs pendant les troisjours de la manifestation.Pour la deuxième édition sur le

site de Kölliken (AG), les AgrolineFeldtage occuperont à nouveau unesurface de quatorze hectares, soitprès de 18 terrains de football. Les

parcelles de démonstration serontdédiées au blé panifiable et fourra-ger, à l’orge, au triticale, au soja, àla betterave sucrière, au maïs, aucolza et à la pomme de terre. Bienentendu, les cultures fourragères etles parcelles de présentations desdifférents mélanges à dispositiondes agriculteurs occuperont aussiune place de choix. Kölliken pré-sente l’avantage d’être particulière-ment bien accessible par l’auto-route A1 à mi-chemin entre Berneet Zurich. fenaco sera représentéepar Semences UFA, fenaco Protec-tion des plantes, le GOF, le Dépar-tement Produits du sol et SercoLandtechnik.

«SY Carlo» sont des nouvelles va-riétés hybrides restaurées avec untrès bon potentiel de rendement.Parmi les variétés inscrites sur laLR, «Bonanza» est la plus tardive àla floraison et à maturité. Avec unetrès bonne résistance au phoma età la verse, riche en huile, elle resteune variété très intéressante pourles régions qui pourront supporterune variété légèrement plus tardi-ve. «SY Carlo» est précoce à la flo-raison et mi-précoce à maturité.Elle présente une bonne résistan-ce au phoma et à la verse. Sa ri-chesse en huile est bonne.«V316OL», inscrite provisoire-

ment sur la LR, est une nouvellevariété «Holl». Cet hybride consti-tue une amélioration en terme deproductivité par rapport à«V280OL». Elle présente en outreun bon niveau de résistance à laverse et au phoma. Sa teneur enacide alpha-linolénique étant na-turellement un peu plus élevée,les conditions de productiondevront être encore plus strictesafin de préserver la qualité del’huile et d’assurer des teneurs enacide alpha-linolénique en des-sous du seuil de 3 %.Les variétés Sensation et «NK

Petrol» ont été retirées de la LR.

3 nouveaux colzass pour la récolte 2015

Agroline Feldtage

groupe des instituts de recherche,de hautes écoles et des experts afind’intensifier les échanges en matièrede protection et d’exploitation du-rable des sols. Selon les estimationsde la CLD, 24 % de la surface agri-cole utilisable sont dégradés. Cha-que année, la désertification engen-dre la perte de 24 milliards detonnes de sols fertiles. Ce qui repré-sente une érosion de la surface de12 Mio d’ha par an suite à la déser-tification et aux sécheresses.

Solutions innovantes Bayer CropScience et TargenomixGMBH ont lancé une coopérationdont le but est la meilleure compré-hension de la génétique et du mé-tabolisme des plantes. Cette colla-boration devrait déboucher sur dessolutions innovantes en matière deprotection et de santé des plantes.Douze scientifiques constituentl’équipe de base du projet. Une ex-tension de cette plateforme est déjàplanifiée.

Graines dans les fumiers Des comptages ont montré que lescomposts, fumier ou lisier contenai-ent jusqu'à 85 graines d’adventicespar kg de matière sèche. Au total, cene sont pas moins de 20 espèces vé-gétales qui sont identifiées dans cesmatières organiques : la majorité ap-partient à la famille des Poacées,mais on y trouve également du trèfleet du blé. Des simulations réaliséespar l’INRA ont montré que dans lesparcelles agricoles dépourvues d’ad-ventices, l’apport de fumier com-posté peut être une source d’adven-tices. Par contre, dans les parcellesdéjà infestées l’apport de fumierpeut avoir un effet bénéfique en fa-vorisant la germination estivale desgraines d’adventices produites aprèsl’apport du fumier. Or, la préparati-on des champs pour les semis d’au-tomne empêche les jeunes plantesde terminer leur développement etde se reproduire. Ce qui contribue àdiminuer l’infestation.

Page 32: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

Urs Hodel

32 5 2014 · REVUE UFA

La connaissance de la richesse dusol en éléments nutritifs est lacondition de base pour une fumureéconomique et écologique. Les te-

neurs sont déterminées par des ana-lyses de sols réalisées en laboratoires(selon les directives PER, tous les 10ans, d’un point de vue économique etagronomique, tous les 4 à 6 ans). Pourchaque parcelle, on analysera un mé-lange de terre prélevée à 20 - 30 en-droits différents de la parcelle. La pro-fondeur des prélèvements correspondenviron à la zone de croissance princi-pale des racines, soit 15 à 20 cm. Afinde faciliter ce travail, Landor proposeune solution unique: une tarière hy-draulique qui peut être attelée à l’ar-rière d’un tracteur. Cet équipementpermet la réalisation facile et rapided’un échantillon de sol représentatif.

P et K dans le sol Le phosphate estprésent dans le sol sous la forme solu-bles à l’eau et les formes fixées ou ad-sorbées sur le complexe argilo-hu-mique. L’approvisionnement des plan-tes est assuré par le P présent dans lasolution du sol. Lorsque les racines pui-sent le phosphore dans celle-ci, elles’appauvrit et l’équilibre se rétablit plusou moins rapidement à partir des ré-serves fixées sur le complexe argilo-hu-mique.La teneur du sol en potasse dépend

en premier lieu du type de sol. Commele potassium est lié à l’argile minérale,sa disponibilité peut être réduite dansles sols lourds suite à une liaison tropforte avec l’argile. À l’inverse, dans lessols légers, il existe un risque de forma-tion de dépôts dans les couches pro-fondes du sol. P et K n’atteignent les ra-

cines des plantes que par diffusion. Sil’humidité du sol baisse, la diffusionbaisse aussi, pouvant entrainer dessymptômes de carence.

Du phosphore pour l’énergie Lephosphore participe à tous les processusénergétiques de la plante comme la syn-thèse des hydrates de carbone, desgraisses et des protéines, ainsi qu’à la for-mation du rendement et à la qualité dela récolte. Les plantes avec une carenceen P hivernent mal et développent unsystème racinaire réduit. Parallèlement,la croissance et le tallage sont réduits.Le potassium est responsable de l’ab-

sorption d’eau et de la régulation dumétabolisme hydrique de la plante. Laconcentration en K dans les feuillescommande l’ouverture et la fermeturedes stomates. De plus, K favorise la for-mation et le transport des assimilats de-puis les feuilles jusque vers les organesde réserves et donc aussi la qualité et lerendement des récoltes. Une impor-tante teneur en K dans les cellules de laplante améliore aussi la résistance à l’hi-vernage.

Magnésium, la pierre angulaireLe magnésium joue un rôle central dansla plante. Il est en effet l’atome centralde la chlorophylle et est donc indispen-sable à la photosynthèse. Si le magné-sium manque, le métabolisme énergé-tique de la plante est fortementperturbé.

Calcium pour la formation du solL’importance du Ca pour la nutrition desplantes est moindre par rapport à cellequ’il revêt pour la formation du sol. Ilcontribue en première ligne à la stabili-

sation de la structure. Un approvision-nement optimal en Ca engendre uneamélioration de sa structure, réduisantainsi le risque d’érosion et de battance.En outre, il améliore l’activité biolo-gique et favorise donc la transformationde la matière organique. Un pH optimalcontribue à un meilleur approvisionne-ment général en nutriments des végé-taux.Dans la plante, le pectate de calcium

contribue au renforcement des paroiscellulaires. Il favorise aussi le fonction-nement et la stabilité des membranescellulaires.

Différentes formes de nutri-ments Dans les engrais minéraux, leséléments nutritifs sont présents avec desliaisons chimiques diverses. Cette diver-sité est à l’origine des différentes vi-tesses d’action des engrais. Les phos-phates sont par exemple répartis enfonction de leur solubilité dans l’eau.Plus la part des phosphates solubles estimportante, plus l’engrais agit vite etplus sa disponibilité pour les plantes estgrande. Plus la disponibilité est impor-tante, plus l’application peut êtreproche du moment où la plante a besoind’engrais.

Fumure de base à l’automneQuand c’est possible, les engrais P et Kdevraient être appliqués avant le semis.Cela permet de choisir la forme de phos-phore la mieux adaptée en fonction dupH du sol et de combiner cette applica-tion avec un chaulage dans les solsacides. Les apports de magnésium tropélevés (sous forme de sulfate MgSO4)sont à éviter à l’automne pour réduire lerisque de lessivage pendant l’hiver.

POUR UNE PRODUCTION RESPECTUEUSE DE L’ENVIRONNEMENT et desrendements économiques, il est nécessaire de prendre soin de son sol. La fumure de fondjoue donc un rôle décisif dans l’approvisionnement en nutriments des cultures.

Un sol bien pourvu pour des plantes saines

Page 33: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 33

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Urs Hodel, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden

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Fumure de fond au printempsAu printemps, la disponibilité des nutri-ments peut être fortement réduite pardes conditions défavorables comme lefroid et l’humidité. Les plantes ne peu-vent momentanément pas absorbertous les nutriments. Ce phénomène estencore accentué par le faible dévelop-pement racinaire lors de la reprise de lavégétation. Les plantes ne sont alors pasancrées profondément dans le sol et nedisposent donc que d’une offre réduiteen nutriments. De telles situations decarence momentanée peuvent être pal-liées par l’application d’engrais com-

plets à action rapide (p. ex. «Landor13.9.16») qui permettront à la plante decontinuer à grandir pendant cette pé-riode difficile.

Résumé Seul un sol riche en humuset actif, bien pourvu en P, K et Mg peutapporter le rendement et la qualité sou-haités. C’est en mai et en juin que lesengrais P et K sont les plus avantageux.Les exploitations qui disposent de capa-cité de stockage et qui utilisent des en-grais simples ou binaires (PK) peuventprofiter de rabais intéressants pendantcette période. �

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Landor 0.10.30 0.10.30+3 Mg+6S+9 Ca

Granor 0.15.30+2 Mg+2S+12 Ca

Phosphat- Kali 0.11.20+1.8 Mg+3S+41 CaCO3

Landor-P26 0.26.0+4.4 Mg+5S+62 CaCO3

Triphoska 0.10.25+2.4 Mg+4S+25 CaCO3

Fertical PK 0.10.15+1.5 Mg+50 CaCO3

Novaphos 0.18.0+4.2 Mg+9S+50 CaCO3

Super triple 46% P2O5

Granuphos 18% P2O5 +4.8 Mg+5.5 S+64 CaCO3

Potasse granulée 60 % 60% K2O

Patentkali 30% K2O+6 Mg+17S

Quel rapport P-K choisir?Les critères suivants définissent quel rapport P-K choisir:

Exportation de PK (récolte), stock de PK dans le sol (selon les analysesde sol), type d’exploitation (avec ou sans bétail) ainsi que la rotation etles cultures qui y figurent. Les quantités de P et K nécessaires dépendent aussi de la vente éventuelle de paille et de la densité dubétail présent sur l’exploitation. Généralement, un rapport P-K de 1:1 et 1:2 sont recommandés.

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Page 34: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tobias Furrer

34 5 2014 · REVUE UFA

32

Invitation à unevisite de culture«Lutte contre lerumex»Inforama et fenacoProtection des plantesorganisent une visited’essai le mardi 13 mai2014, à 19 h 30 àAeschi (BE). Lesméthodes de luttechimiques efficaces, lesnouveaux procédésbiologiques et lesdifférentes machinesutilisables serontprésentés. Lesprésentations se feronten allemand.

Plus de détails surwww.inforama.chTagungen – Termine –Flurbegehung –«Blackenbekämpfung»

Depuis des décennies, des privés,des entreprises et des instituts derecherche travaillent sur les possibi-lités chimiques ou biologiques de

supprimer le rumex dans les prairies. Lesméthodes testées sont très variées etpleines d’idées.

Focalisation sur les racinesToutes les méthodes prometteuses,qu’elles soient chimiques ou biolo-giques, ont le même objectif: détruire ouarracher la racine de la plante. En effet,même un petit morceau de racine en-terré à une profondeur de 10 à 15 cm estcapable de donner naissance à une nou-velle plante. Si les feuilles sont toutes, ouen partie, détruites par la fauche, la cha-leur, la chrysomèle de l’oseille ou par unherbicide de contact, le rumex est certesaffaibli, mais il n’est pas tué.

Nouveaux procédés biologiquesLa vis à rumex développée par l’entre-prise Odermatt Landmaschinen AG àHunzenschwil (AG) est une nouvelleadaptation de la célèbre «Wuzi». Grâceà sa forme particulière, cet outil tire laracine des rumex en surface sans causerde dégâts trop importants à la prairie.Les rumex sont ensuite récoltés à lamain et les éventuels dégâts à la prairiesont réparés. Selon les indications deWalter Odermatt, directeur d’OdermattLandmaschinen AG, la vis à rumex fonc-tionne dans différents types de sol. Sonutilisation reste toutefois difficile dansles sols lourds très secs. Cet outil obtientson meilleur rendement quand il est ins-tallé sur une petite pelle rétro. Une ins-tallation est possible sur presque tousles véhicules disposant d’un circuit hy-draulique.

Le procédé à base d’eau chaudeutilise un nettoyeur à haute pressionpour injecter de l’eau chaude directe-ment dans le sol autour de la plante. Letraitement demande une douzaine desecondes parplante. Il en ré-sulte une boue quireste chaude suffi-samment long-temps pour dé-truire les protéinescontenues dansles racines du ru-mex et tuer la plante. Un appareil seracommercialisé par l’entreprise HansBachmann, Hochdruckanlagen AG àBütschwil (SG). Hans Bachmann, direc-teur de Bachmann HochdruckanlagenAG précise que la haute température de

l’eau à la sortie de la buse est décisivepour l’efficacité de la méthode. Lorsd’essais pratiques, l’Inforama de l’Ober-land bernois a pu constater que seuls lesappareils spécialement conçus pour

cette utilisation at-teignaient une tem-pérature constantede 100 °C. Une analyse des

coûts réalisée parAgroscope Recken-holz-Tänikon ART adéterminé que le

procédé à l’eau chaude (110 rumex/h)est moins coûteux que la fourche à ru-mex (60 rumex/h).

Les sessidae ouvrent de nouvellesperspectives dans la lutte biotechnolo-

LE RUMEX est une mauvaise herbe problématique fréquente dans les cultures fourragères. Avec ses grandes feuilles, il prive de lumière et empêche la croissance desbonnes plantes fourragères. Le bétail dédaigne le rumex, qui possède de mauvaises valeurs nutritives et un goût amer. Il est aussi mauvais pour la santé.

Méthodes de lutte efficaces

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Webinaire sur la lutte contre les rumexle 20 mai 2014 à 19h30.

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Page 35: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 35

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Tobias Furrer, conseiller etenseignant pour la production végétaleet l’économie.

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sage doit être exact. Un surdosage risquede brûler prématurément les feuilles etde voir la racine faire de nouvellespousses dans les mois qui suivent. �

porter de lourdes charges sur le dos optepour les appareils de dosage exactcomme «Sobidoss». Plus la quantité debouillie appliquée est faible, plus le do-

gique contre les rumex. Les larves de cespapillons se nourrissent de la racine etengendrent dans le meilleur des cas, lamort de la plante. Selon Martin Günter,chef du marketing chez Andermatt Bio-control AG, les premiers résultats des re-cherches sur l’élevage et l’efficacité dessessidae sont positifs. Il ajoute toutefoisque de nombreuses difficultés doiventencore être surmontées avant d’arriverà un produit commercialisable.

Les avantages de la lutte chimi-que résident dans la grande perfor-mance à la surface et dans la simplicitéde l’utilisation. Le choix de matières actives est important. Il convient de pré-férer les herbicides sélectifs aux herbi-cides totaux parce qu’ils n’endomma-gent pas trop les plantes fourragèresproches du rumex.Les produits qui sont transportés vers

les racines des plantes et qui y dévelop-pent leurs effets ont fait leurs preuves.Le rumex doit encore vivre pendantquelques jours après le traitement pourpermettre le transport de la matière ac-tive vers les racines. Dans la pratique,cela signifie que les rumex devraient res-ter intacts pendant une semaine avantque les premières décolorations n’appa-raissent. L’expérience démontre que letransport des matières actives vers les ra-cines est particulièrement bon en au-tomne. L’agriculteur qui ne souhaite pas

1 · Rumex au stade rosette: derniermoment pour un traitementplante par plante.

2 · Véhicule hydrostatique équipéd’une vis à rumex.

3 · Rumex à maturité: une telleampleur ne doit jamais êtreatteinte.

4 · Traitement à l’eau chaude dansune prairie naturelle.

À quoi doit faire attentionl’agriculteur PER?Hansjürg Fuhrimann, chef de l’exploitation de l’Inforama Waldhof,Langenthal (BE)

• Applicateur «Sobidoss»: pratique etidéal à remplir au champ (produitsous forme de tablettes)

• Ne traiter que les plantes sèches, labouillie doit sécher pour uneabsorption optimale de la matièreactive.

• Traiter sur la première ou la deuxièmefeuille: l’absorption du produit estsuffisante et il en résulte des trousplus petits dans la prairie.

• Utiliser un colorant rouge: évite lestraitements à double ou les oublis

• Fourche à rumex plutôt que la chimiedans les pâtures: efficace si peu derumex et écologique

Applicateur «Sobidoss» avec saréserve de bouillie et son pistolet.

À quoi doit faire attentionl’agriculteur bio?Urs Siegenthaler, chef d’exploitation de laSigi’s Biohof Schwand à Münsingen (BE)

• Ne creuser les rumex que quand le solest humide pour permettre l’arracha-ge de toute la racine.

• Ressemer sur les trous laissés parl’arrachage pour que de bonnesplantes fourragères bouchent le trou

• Marcher sur le gazon soulevé lors del’arrachage du rumex pour favoriser sareprise et empêcher la repousse derumex.

• Toujours creuser les rumex en équipe:la motivation et l’aspect socialaméliorent le rendement del’arrachage

Les trois fourches à rumex usuelles:de g. à d. le type «Lüthi», le type«Frei» et le type «LANDI»

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PRODUCTION VÉGÉTALE

36 5 2014 · REVUE UFA

Suite à la page 38

La lutte contre le mildiou est un réel défi en agri-

culture biologique.Photo: Howard F. Schwartz,

Colorado State University, UnitedStates

Les préparations à base de sulfatede cuivre sont largement utiliséespour la protection des cultures etdes vignes bio, ainsi que par de

nombreux jardiniers amateurs. Les pro-priétés fongicides du cuivre à la base decette technique sont celles de la célèbrebouillie bordelaise, une solution de sul-fate de cuivre comptant 20% de matièreactive mise au point en 1885. Dans unarticle du Daily Mail du mois de janvier2008, le professeur Tony Trewavas, ex-pert scientifique des plantes à l’Univer-sité d’Édimbourg, estime que la toxicitédes composés cuivriques est 1000x su-périeure à celle des fongicides mo-dernes. De plus, l’absence de propriétéscuratives impose une lutte préventive.En l’absence de moyens de lutte effi-caces, les cultures bio atteintes par lemildiou sont vouées à la destruction. Unsort rencontré par 40% des pommes deterre bio en France en 2008. Certainsproducteurs ayant même renoncé à ré-colter leurs parcelles. Il est donc vital detrouver une protection efficace pour lescultures biologiques et qui ne soit pasbasée sur le cuivre.

Naturel, mais toxique Le cuivreest un élément présent naturellementdans les sols et nécessaire à la croissancedes plantes. Les céréales (blé, orge,avoine, maïs) et les légumineuses, sur-tout la luzerne, peuvent être sujets à descarences en cuivre qui se traduisent pardivers symptômes: les céréales sont plussensibles à la verse, les épis sont videsou ne contiennent que peu de grains, lespointes des nouvelles feuilles del’avoine s’enroulent puis se chlorosentet des taches jaunâtres apparaissent, lesdernières feuilles du maïs restent atta-

LE CUIVRE est largement utilisé pour lutter contre les maladies fongiques dans les cultures bio. Actuellement, l’utilisation de ce métal lourd est limitée à 4 kg/ha/an. Toutefois, même à cette concentration, les accumulations peuvent avoir des effets indésirables sur la biologie du sol. Certains pays européens comme le Danemark et la Hollande ont déjà interdit son utilisation.

Bio, mais pas sans danger…

Page 37: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014

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Page 38: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

38 5 2014 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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chées les unes aux autres. Plus généra-lement, les carences en cuivre condui-sent au dépérissement des jeunes ra-meaux, qui restent grêles et mous. Lebourgeon ne meurt généralement pas,mais, la biosynthèse de la lignine étantralentie, les très jeunes feuilles prennentune coloration bleu-vert foncé et s’en-roulent ou flétrissent définitivement.Des taches nécrotiques apparaissent surles feuilles et les fruits; le plant est ra-bougri, la floraison est peu abondanteet les fleurs tombent. Souvent, lesjeunes feuilles flétrissent, se chlorosentet se nécrosent. Les carences en cuivrerestent cependant très rares sur les solsminéraux. Elles sont plus fréquentes surles sols organiques où le cuivre est for-tement lié à la matière organique du sol.

Différentes pistes possibles Lecaractère explosif et l’extrême mobilitédu mildiou posent des problèmes auxchercheurs. Si les mesures concernantl’hygiène des parcelles comme la luttecontre les repousses, la mise en placed’une rotation équilibrée et l’utilisationexclusive de plants homologués consti-tuent une première étape dans la ges-tion du mildiou, elles ne suffisent tou-tefois pas à empêcher l’apparition de lamaladie. Il est donc primordial de trou-ver des méthodes de lutte efficace et«bio-compatibles». Les recherchess’orientent donc vers plusieurs voies:améliorer la résistance des plantes, em-pêcher la germination des sporanges oula croissance du mycélium, des qualitésque possèdent plusieurs préparations àbase de plantes médicinales. Les vigne-rons bio allemands et autrichiens utili-sent le phosphite de potassium aussi appelé phosphonate en tant que stimu-

lant des défenses immunitaires desplantes pour réduire l’utilisation du cui-vre dans la lutte contre le mildiou de lavigne. L’homologation des phospho-nates comme engrais ou stimulateurs dedéfenses naturelles des plantes fait ac-tuellement débat en Europe.

Essais en plein champ Uneéquipe de chercheurs d’Agroscope acomparé différentes préparations à basede plantes (Galle chinoise, extraits etécorce de bourdaine, racines de rhu-barbe, racines de sanguisorbe), du phos-phite de potassium (Phosfik®) et del’hydroxyde de cuivre (Kocide DF)comme témoins de contrôle. Les par-

celles d’essais occupées par les variétésAgria, Nicola et Bintje ont subi 8 appli-cations. Chaque produit a été appliquéseul et en alternance avec Phosfik®. Demanière générale, les différentes va-riantes utilisant du Phosfik® ont dé-montré une bonne efficacité contre lemildiou ainsi que des effets positifs surles rendements en tubercules. Selon leschercheurs: «La bonne efficacité anti-mildiou et l’excellent effet sur le rende-ment du traitement au Phosfik® sontdus à la résistance à la pluie ainsi qu’àl’action protectrice et curative du phos-phite de potassium. Compte tenu deleur efficacité, les produits à base dephosphite constituent une bonne solu-tion de substitution au cuivre pour aumoins en diminuer l’accumulation dansle sol.» Les résultats complets de l’essaiont été publiés dans la Revue Suissed’Agronomie 4 2013 et sont disponiblessur internet (www.agroscope.admin.ch/publikationen/einzelpublikation/index.html?lang=fr&aid=31773&pid=31388)

Phosphonates bio? L’utilisationdes phosphonates en agriculture biolo-gique est sujette à controverse. Présentdans certaines préparations à based’algues utilisées pour renforcer le sys-tème immunitaire des plantes, le phos-phonate présente une bonne efficacitécontre le mildiou, présente un faiblerisque pour l’environnement et se dé-grade en phosphate disponible pour lesplantes sous l’action biologique du sol.Toutefois, la systémie des produits et laprésence de résidus dans les récoltes nesont pas compatibles avec la philoso-phie bio.Les essais réalisés par Agroscope dé-

montrent toutefois que l’utilisation depréparation végétale adéquate asso-ciée avec la culture de variétés peu sen-sibles au mildiou et une adaptation dusystème prévisionnel Bio-PhytoPREpermettrait de réduire les quantités decuivre appliquées de manière substan-tielle. �

Symptôme typique dumildiou sur une feuillede pomme de terre.Photo: Howard F. Schwartz,Colorado State University, UnitedStates

Carte de visite des phosphonates• Origine industrielle; il n’est donc pas un composé naturel. On suppose toutefois uneéventuelle existence à l’état naturel (lors d’explosions volcaniques).

• À la différence du cuivre, le phosphonate est biodégradable dans le sol (produit final:phosphate), sans toutefois que cette voie constitue un apport substantiel pour lescultures.

• Il n’affecte pas les insectes et les acariens utiles, mis à part un léger effet dépressif surcertains acariens prédateurs (phytoséidés).

• Les organismes aquatiques sont beaucoup moins affectés par le phosphonate que parle cuivre.

• Les pulvérisations de phosphonate entraînent systématiquement des résidus d’acidephosphoreux dans les récoltes (pommes de terre, vins, fruits). Ces résidus sontinférieurs aux limites maximales de résidus et sans danger pour le consommateur.

Page 39: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014

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Page 40: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

40 5 2014 · REVUE UFA

Même si le nombred’espèces qui contri -

buent à l’alimentationmondiale est trèsréduit, la diversitévariétale est une

richesse inestimable. Photo: Global Crop Diversity Trust

Héritage agricole sous haute sécuritéLa réserve de Svalbard a été conçue pour résister à la fois aux élémentsnaturels et humains, même si un stock de graines ne fait à priori paspartie des cibles usuelles. Les murs sont conçus pour protéger lessemences en cas d’explosion et quatre portes bloquent l’accès à labanque de semences. Les clés des portes sont codées pour limiterl’accès aux différents secteurs et aucune clé ne peut ouvrir toutes lesportes. En plus des systèmes de protection électroniques, la réserve duSvalbard peut compter sur la protection de l’environnement. En cas depanne des systèmes de refroidissement, la température à l’intérieur destunnels ne montera pas au-dessus de – 3 °C, la température naturelle dela roche à cette profondeur. De plus, les ours polaires, plus nombreuxque les hommes sur cette île, découragent les visiteurs indésirables.

Utilité pratique des banques de semencesCes dernières années, d’anciennes variétés locales d’orges suissesstockées durant plus de 60 ans se sont révélées être porteuses d’ungène de résistance contre la rouille noire. Ce gène peut être transférédans les variétés modernes par hybridation classique participant ainsi àune lutte biologique naturelle contre ce champignon.

La préservation de la biodiversitéest un thème traité régulièrementdans les médias. Cette thématiqueest maintenant associée à la sauve-

garde d’espèces menacées. Cette straté-gie passe souvent par la mise en placede zones régies par des restrictions quiont pour but d’engendrer des condi-tions favorables pour le développementd’espèces menacées par l’exploitationagricole ou l’entretien des espaces na-turels. En plus des buts écologiques tra-ditionnels, la préservation de la biodi-versité agricole, notamment des variétésreléguées par le progrès génétique etdes variétés sauvages, permet deconserver des caractères génétiques quipourraient servir plus tard à l’améliora-tion des variétés cultivées. Un bonexemple de cet usage vient de la sélec-

tion des pommes et du croisement devariétés sauvages et de variétés domes-tiques pour obtenir des variétés depommes à la fois résistantes au feu bac-térien et présentant les caractéristiquesrecherchées par le marché.

Les ressources génétiquesconstituent la base de la sélection desplantes et leur conservation est un despoints critiques de la sécurité alimen-taire mondiale. Des standards et desprocédures précises sont donc néces-saires pour assurer la subsistance et ladisponibilité de ces ressources. Ces me-sures doivent toutefois être appliquéesde manière critique en fonction des ca-ractéristiques propres à chaque variétéet environnement. Le but premier d’unebanque de gènes est la préservation de

LA CONSERVATION DE LA DIVERSITÉ GÉNÉTIQUE est une mission primordialepour l’agriculture. Les anciennes variétés et les plantes sauvages possèdent des gènes qui pourraient améliorer la résistance des plantes cultivées face aux maladies etravageurs ou contribuer à améliorer la qualité des produits récoltés. Pour tirer parti de ces caractères, la conservation et la disponibilité de ces plantes sont primordiales.

Richesse inestimable

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Page 41: Revue UFA 05/2014

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Page 42: Revue UFA 05/2014

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42 5 2014 · REVUE UFA

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Dans la Réserve globale de Svalbard, chaque dépositaire reste propriétaire des échantillons qu’il confie au GCTD. Photo: Global Crop Diversity Trust

Profondément enfouidans un environnementtoujours gelé, leSvalbard Global SeedVault constitue unesauvegarde de sécuritéde la biodiversitéagricole mondiale.Photo: Global Crop Diversity Trust

germoplasmes, le maintien de la viabi-lité et de l’intégrité génétique des varié-tés ainsi que la promotion de l’accès àcette richesse génétique. Ce principe estcommun à tous les types de banques degènes existants.

Banques de gènes En Suisse,Agrocope dispose d’une banque degènes dont la référence la plus an-cienne date de 1900. Cette banquecomporte actuellement plus de 12000accessions de céréales, plantes pota-gères, soja, plantes fourragères etvignes. Toutes les espèces à multiplica-tion par semences sont conservéesà –18 °C dans des sachets en aluminiumplastifiés et soudés hermétiquement.La plupart des espèces peuvent ainsiêtre conservées pendant au moins 50ans. Un échantillon de chacune de cesvariétés a aussi été envoyé au SvalbardGlobal Seed Vault, une chambre fortesouterraine située sur l’île norvégiennedu Spitzberg. Cette infrastructure ins-tallée à une profondeur de 120m estdestinée à conserver les graines detoutes les variétés des cultures vivrièresde la planète. On estime leur nombre à

1.5 million. Ce site d’une capacité destockage évalué à 4.5 millions d’échan-tillons a été choisi pour l’absence d’ac-tivité tectonique dans cette région et laprésence de permafrost. La Réservemondiale de semences du Svalbard apour mission de fournir une protectioncontre les pertes accidentelles de varié-tés dans les banques génétiques tradi-tionnelles. Elle agit en quelque sortecomme une copie de sécurité de la bio-diversité agricole.

L’Arche de Noé La réserve du Sval-bard interviendra certainement plussouvent pour faire face à des pertes sur-venant dans les banques de gènes lo-cales en raison de mauvaise gestion,d’accident, de défaillance d’équipe-ment, de perte de financement ou decatastrophe naturelle, que pour des rai-sons liées à une réduction massive dela biodiversité. De nombreuses banques génétiques

étant situées dans des pays politique-ment instables ou dans un environne-ment menacé, il est primordial de pou-voir stocker des échantillons de cettebiodiversité dans un endroit sûr. La ré-serve du Svalbard, aussi appelée «Archede Noé», contribue ainsi directement àla préservation d’espèces menacées.

Propriété des semences conser-vées Le Global Crop Diversity Trust(GCTD) a été fondé par l’Organisationdes Nations unies pour l’alimentation etl’agriculture (FAO) et par Bioversity In-ternational, une émanation du Groupeconsultatif pour la recherche agricole in-ternationale (CGIAR). Le GCTD a pourmission de gérer le Svalbard Global SeedVault. L’institution fonctionne comme le

coffre fort d’une banque classique. Labanque est propriétaire du bâtiment,mais le contenu des coffres appartientaux dépositaires. Dans le cas du SeedVault, l’installation appartient à la Nor-vège et les dépositaires restent proprié-taires des semences confiées à l’organi-sation. Il n’y a aucun transfert depropriété. Les sachets ne seront pas ou-verts ou envoyés à des personnes autresque celles qui les ont transmis au SeedVault. Les semences ayant une durée deconservation limitée, les dépositairesrestent responsables de la régénérationet de la multiplication des semencesstockées à Svalbard. Personne ne peutavoir accès aux semences d’un autre dé-positaire. Le GCTD n’a pas pour missionde promouvoir les échanges de matérielgénétique, cette tâche reste le domainedes banques de gènes classiques. LeSeed Vault est géré en partenariat par leGCTD, le Centre de ressource génétiquenordique (NordGen) et le gouverne-ment norvégien. La gestion a été conçuepour assurer la longévité des semences,tout en minimisant les risques et lescoûts. Aucune équipe n’est présente enpermanence sur le site. Les coûts opé-rationnels annuels du Vault sont évaluésà environ 300000$ et sont répartis en-tre le GCTD et le gouvernement norvé-gien.

En bref Le Svalbard Global SeedVault est un élément essentiel pour laconservation de la diversité des cul-tures. Le GCTD soutient la conservationde la diversité partout dans le monde.Les installations norvégiennes fonction-nent comme une «copie de sauvegarde»en cas d’accident dans une des banquesde gènes. �

En bref• La préservation de la diversité agricoleest un point crucial de la lutte contrela famine

• La réserve de semences de Svalbard,hautement sécurisée, renferme une«copie de sauvegarde» des trésorsgénétiques des banques de gènes

• Les dépositaires, parmi lesquels onretrouve Agroscope, restent proprié-taires exclusifs des semences stockéesdans le Svalbard Global Seed Vault.

Page 43: Revue UFA 05/2014

Laissez-vous convaincre par notre com- pétence en matière de semences et de produits phytosanitaires. Sur sept champs de démonstration, nous vous présentons une gamme complète de solutions pour vos cultures, du semis à la récolte. Le coup d’envoi des «Culturales Syngenta» sera donné cette année le 20 mai à Safnern. Suivront les manifestations de Dielsdorf, le 23 mai, et de Möriken, le 27 mai. En juin se tiendront deux ma- nifestations en Suisse romande, l’une le 12 juin à Commugny et l’autre le 20 juin à Pomy. Le 24 juin nous inaugurerons notre nouveau champ de démonstration d’Eschenbach et le 2 juillet nous Cultures spéciales à Commugny le 29 juillet

Une manifestation où il sera question principale-ment d’arboriculture et de viticulture.

Nous nous réjouissons de vous rencontrer sur l’un ou l’autre de ces champs de démonstration.

Annoncez-vous dès maintenant sur le site:www.champs-demonstration-syngenta.ch ou par mail à [email protected]

aurons le plaisir de vous accueillir sur notre champs de démonstration de Sulgen. Lors de toutes ces manifestations, nous concen-trerons l’attention sur nos semences de maïs, de colza, de variétés d’orge hybrides Hyvido et de betteraves avec les solutions de protection phytosanitaire tirées de notre assortiment. Nos représentants vous présenteront des exposés sur diverses cultures et vous informeront sur les solutions adaptées à vos cultures. Vous au-rez ensuite l’occasion d’échanger vos opinions autour de quelques verres et de bons petits plats.

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Démonstration de techniques d’application Lors de chaque manifestation, notre expert en techniques d’application, Ron Wohlhauser, sera présent. Il vous informera des dernières nou-veautés en matière de techniques d’application ainsi que des dernières ordonnances concer-nant les distances minimales à observer lors des traitements.

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Page 44: Revue UFA 05/2014

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44 5 2014 · REVUE UFA

Selon Jürgen Tautz de l’Universitéde Würzburg, «Les conséquences etl’importance de la mortalité globaledes abeilles sont sous-estimées. Il

est en train de se produire quelquechose que nous ne pouvons pas com-prendre». Le journal «Die Welt» titrait«La mort des abeilles coûte 300 mil-liards d’euros». Ces derniers mois, desannonces semblables se sont multi-pliées dans les médias. Cet activisme asuscité une énorme compassion danstous les secteurs concernés, de la re-cherche à la production alimentaire enpassant par les organisations de défensede l’environnement et les pouvoirs pu-blics et politiques. Elle démontre le ca-dre émotionnel dans lequel cette pro-blématique doit être traitée.

Les abeilles pollinisatrices C’estun fait, de nombreuses cultures impor-tantes sont pollinisées par des insecteset surtout par les abeilles. Les princi-pales sources alimentaires que sont leblé, le riz, le maïs, le soja, le millet oules pommes de terre s’autofécondent etne sont qu’en partie et en faible quan-tité visitées par les abeilles. Pour les lé-gumes et les fruits, les pollinisateurs etparticulièrement les abeilles sont parti-culièrement importants. Dans ces sec-teurs, des insectes pollinisateurs profes-sionnels sont utilisés pour assurer lafécondation des fleurs et donc la pro-duction. Ceci est particulièrement im-portant lorsque les conditions météosont difficiles.Toutefois, il faut garder à l’esprit

qu’une pollinisation à 100% de toutesles fleurs n’est souvent pas recherchée.En arboriculture par exemple, des éclair-cissages sont souvent nécessaires.

Raisons supposées de la morta-lité des abeilles Les insectes sau-vages et particulièrement les abeillesmellifères souffrent des problèmes gé-néralement engendrés par les activitéshumaines. Voici une liste non exhaus-tive des problèmes qui font l’unanimitéauprès des experts:• La pollution perturbe l’odorat, ce quirend difficile la localisation dessources d’aliments.

• Les changements climatiques modi-fient la floraison des plantes cultivéeset la répartition des pluies. Après l’hi-ver, les essaims sont encore en trainde récupérer alors que la floraison adéjà commencé depuis longtemps. Lapremière et précieuse source de nour-riture n’est pas utilisable.

• La mondialisation dissémine lesagents pathogènes (varroa, virus, laloque américaine).

• Il manque des sources de nourriture,particulièrement après la floraison ducolza et la fenaison. L’agriculture qui abesoin d’importantes quantités de four-rage de bonne qualité et qui faucheavant les floraisons est pointée dudoigt. Cette technique réduit le nom-bre de cultures en fleur dans la nature.

• L’espace vital des abeilles diminuetant localement que globalement(disparition des haies, du bois mort,des trous dans le sol).

• L’utilisation inadéquate de produitsde protection des plantes engendredes pollutions directement ou indi-rectement dommageables aux polli-nisateurs.

Herbicides et fongicides Peu-vent porter atteinte aux abeilles. Maisquels sont les effets des nombreux mé-

langes de matières actives répandus?Il est ici nécessaire de revoir de façon

critique les procédures d’homologationdes produits de protection des plantes.De nombreuses études toxicologiquessont actuellement réalisées surl’homme, les animaux et l’environne-ment et plus particulièrement sur lesabeilles. Mais les effets des mélanges dematières actives tels qu’ils sont norma-lement pratiqués en agriculture, en ar-boriculture et en cultures maraîchères,ne sont pas étudiés.

Une équipe américaine de cher-cheurs conduite par Jeffery Pettis du BeeResearch Laboratory de Beltsvil (Mary-land) a publié les résultats suivants dansla revue Plos One:• En moyenne, un échantillon de pollencomporte neuf pesticides.

• Dans un échantillon, 21 produits dif-férents ont été détectés.

• Au total, les chercheurs ont décou-vert 35 pesticides différents.

• Des herbicides étaient présents dansun bon quart des échantillons. Des in-secticides et fongicides étaient par-tout.

• Dans au moins un échantillon, deuxsubstances dépassaient la dose létalemoyenne. Cela signifie que si toutesles abeilles avaient ingéré ce produit,la moitié de l’essaim serait mort dansles deux jours suivants.

Des Néonicotinoïdes tueusesd’abeilles? Peter Neumann de l’Ins-titut pour la santé des abeilles de l’Uni-versité de Berne explique que: «Il y a desindices qui montrent que des abeilles

MORTALITÉ DES ABEILLES. Des facteurs comme la pollution, le changement climatique ou l’agriculture intensive sont, volontairement ou pas, impliqués dans la mortalité des abeilles, comme d’autres facteurs. L’importance du rôle de pollinisateur des abeilles pour l’agriculture, l’arboriculture, la viticulture et les culturesmaraîchères impose de se soucier davantage de leur santé.

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Page 45: Revue UFA 05/2014

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PRODUCTION VÉGÉTALE

46 5 2014 · REVUE UFA

Auteur Harald Reiner,fenaco Protection desplantes, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 5 · 14

Partout dans le monde,l’espace vital desabeilles diminue.

exposées à des doses sublétales, doncpas mortelles, de pesticides de la familledes néonicotinoïdes sont plus sensiblesaux maladies virales que les abeilles nonexposées.»Il n’est donc pas surprenant que la

population et le monde politique aientpeut-être surréagi en interdisant provi-soirement l’utilisation des néonicotinoï-des pour l’enrobage des semences. Cet-te interdiction est à l’origine d’uneimportante controverse et paraît, pourle colza par exemple, pas toujours adé-quate, comme l’explique le Dr.sc.Agr.Klaus Wallner de l’Institut d’apiculturede l’Université de Hohenheim dans leBade-Würtemberg (DLG 9, édition2013):• Lors du semis du colza, aucune floreaccompagnatrice n’est présente.

• La qualité et l’adhérence de l’enro-bage sont fondamentalement meil-leures que pour le maïs.

• À la fin août, les essaims restent au ru-cher et se préparent pour l’hiver. Lecouvain se réduit et les besoins eneau diminuent.

• Les gouttes d’eau issues de la gutta-tion sont aussi dangereuses en au-tomne;– Toutefois, on ne trouve en généralpas d’abeilles dans les champs decolza.

– La probabilité que les abeilles uti-lisent les cultures de colza commesource d’eau est faible.

– Les besoins des abeilles en eau sontplus faibles en automne et elles dis-posent d’autres ressources.

• Au début du printemps, on retrouvecertes encore des néonicotinoïdesdans les eaux de guttation, mais lesessaims d’abeilles ne sont pas encoreà proximité des parcelles.

• À la floraison, quand les abeilles sontprésentes dans les champs de colza,la concentration en matière activen’est plus mesurable.

• Aucun résidu n’a été trouvé dans lemiel et le pollen. On en retrouve quedans le nectar, ce qui était déjà le casles années précédentes, sans qu’au-cun dégât soit constaté.

«L’enrobage des semences avec un in-secticide systémique, pour autant qu’ilne s’agisse pas d’un des «TroisToxiques», est préférable à une pulvéri-sation supplémentaire à l’automne et auprintemps».

Une autre explication à la mor-talité des abeilles est apparue

dans les résultats des recherches de l’en-treprise hollandaise Science. La morta-lité des abeilles survenant aussi dans deszones de protection de la nature et éloi-gnées de la civilisation, les causes du dé-clin des abeilles sont à chercher ailleurs.Les surplus de manganèse engendrentune augmentation de la fertilité des es-saims et une sortie plus rapide de laruche. En même temps, le manganèseaugmente la sensibilité des abeilles auvarroa, un acarien parasite. Si l’on four-nit du fer, un antagonisme de manga-nèse, aux abeilles, ces dernières sontplus saines.

Résumé La thématique est très diffi-cile et complexe. Les avis, conclusions etémotions qui en découlent sont doncaussi sujets à controverse. Il est clair queles abeilles sont des indicateurs de nom-breux autres problèmes environnemen-taux. Nous devons tous contribuer aumaintien de rapports humains sur Terre.L’homme n’est qu’une partie de l’écosys-tème et ne peut s’isoler que verbale-ment. L’environnement n’a pas besoin del’homme, c’est justement l’inverse. �

Dans de nombreuses régions dumonde, les apiculteurs constatent unphénomène massif de mortalité desabeilles. Ce phénomène est certaine-ment multifactoriel.

Après la floraison ducolza, les abeilles netrouvent souvent plusde nourriture.

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Page 48: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

ThomasKämpfer

48 5 2014 · REVUE UFA

Une forte pression des adventicespénalise la croissance juvénile lentedu maïs. Les mauvaises herbes luivolent les minéraux importants et

réduisent la quantité d’eau à disposi-tion. Il est donc important de mettre enplace une lutte conséquente et durablecontre les adventices. Plus celle-ci seraefficace, moins le sol s’enrichira engraines, ce qui se répercute positive-ment sur la culture suivante. Après lessemis, un sol froid et humide et une mé-téo fraîche ralentissent la levée du maïs.Par contre, un bon approvisionnementen phosphore et en azote favorise lacroissance du maïs. Jusqu’au stade 6feuilles, la concurrence des adventices aune influence négative sur le dévelop-pement du maïs.

Glyphosate avant le semis Leglyphosate est actuellement sous le feude la critique et doit être utilisé avecparcimonie et bon sens. En cas d’aban-don du labour, une application de gly-phosate pour détruire les adventicesétablies, les engrais verts, les dérobéeset les prairies est sensée. Les agricul-teurs qui participent aux programmesnationaux d’utilisation efficiente desressources n’ont le droit de n’appliquerque 1.5kg de matière active par hectareentre la récolte de la culture précédenteet la récolte de culture qui participe auprogramme (glyphosate à 360g/l =4 l/ha).Il faut encore que la masse foliaire soit

suffisante pour atteindre une bonne ef-ficacité. Si une coupe d’ensilage est en-core effectuée avant le semis du maïs,les applications d’herbicides totaux de-vraient intervenir dans les 48 heuresaprès la fauche, pendant que le

phloème des tiges est encore ouvert. Sile traitement intervient plus tard, la sur-face fauchée se bouche et l’efficacité del’herbicide baisse. La quantité d’eau op-timale se situe à 200 l/ha.

Herbicide racinaire Afin d’obtenirune efficacité herbicide la plus large etla plus durable possible, il convient dechoisir des herbicides de contact et ra-cinaires en tenant compte de la floreprésente et du type de sol. Les herbi-cides racinaires empêchent les futureslevées d’adventices et constituent unesorte d’assurance contre l’enherbementde la parcelle. L’efficacité est amélioréepar un lit de semence fin et un sol hu-mide. Par contre, une couche de mulchimportante a un effet négatif sur leur ef-ficacité. De plus, elle favorise les li-maces. Dans les sols riches en humus,les herbicides racinaires sont dégradésou absorbés plus rapidement que dansles sols minéraux. C’est pourquoi il estpréférable de choisir des mélanges decontact dans de tels sols. Les adventicesdéjà levées seront combattues par desherbicides de contact dont la dose estadaptée en fonction de leurs stades dedéveloppement. L’efficacité de ces her-bicides est améliorée si, dans les heures

qui suivent l’application, la lumière et lachaleur sont importantes. Par contre, defortes pluies deux à trois jours avantl’application ou le gel après la pulvéri-sation peuvent engendrer de la phyto-toxicité.

DÉSHERBAGE DU MAÏS Dans le maïs, une lutte conséquente et durable contre lesadventices est nécessaire pour obtenir les meilleurs rendements. En fonction de la floreadventice, de la météo et des caractéristiques du sol, différentes mesures et stratégiesefficaces sont disponibles.

C’est la combinaison qui compte

Tableau: Herbicides efficaces contre les adventices problématiquesEspèce Herbicides (choix) Rumex Banvel 4 S, Dialen, Effendi, LunarChardon des champs Banvel 4 S, Dialen, Effendi, LunarLiseron des champs Banvel 4 S, Dialen, Effendi, LunarChiendent Equip, Maister OD, DasulRenouée amphibie Banvel 4 S, Dialen, Effendi, LunarRepousses de pdt Laudis / BarstRepousses de luzerne Banvel 4 S, Callisto, Mikado, Laudis, CalarisRepousses de tournesol Banvel 4 S, Callisto, Mikado, Laudis, CalarisSouchet comestible Equip Power, Adengo

Page 49: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 49

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur ThomasKämpfer, fenacoProtection des plantes, 3421 Lyssach

www.ufarevue.ch 5 · 14

La période d’application idéalesurvient quand le maïs est au stade 2 à4 feuilles, mais au plus tard au stade 8feuilles. Il est important de tenir comptede l’état de la couche de cuticules desfeuilles de maïs. Après des pluies impor-tantes, cette couche est amincie et né-cessite au moins un jour de soleil pourse refaire. Le risque de phytotoxicitéaugmente après le stade 6 feuilles dumaïs en raison de modifications des ca-ractéristiques de la face supérieure desfeuilles. À ce stade, les cristalloïdes decroissances difficilement mouillables si-tués à la surface des feuilles sont rem-placés par une couche de cire. Celle-cilaisse pénétrer plus de matière activedans la feuille, ce qui augmente le risquede brûlure ou de décoloration desfeuilles.Dans de nombreuses régions, les mil-

lets sont un problème grandissant enraison de leur germination par vague quipeut s’étaler sur plusieurs jours, voiresemaines. Une pression trop importantedes millets peut conduire à des pertesde rendement significatives. De plus,elle constitue un enrichissement impor-tant du stock grainier présent dans lesol. Une stratégie efficace et durable delutte contre les millets impose le recoursà plusieurs matières actives. Une humi-dité suffisante du sol est importante

pour une efficacité totale et de longuesdurées des produits.

Les adventices problématiquessont difficiles à combattre dans les maïs.Si les applications ont lieu au stade 3feuilles du maïs, les vivaces comme le li-seron des champs, le chardon deschamps, le rumex et le chiendent n’ontpas encore levé ou présentent unemasse foliaire trop faible, alors que ceparamètre est important pour une effi-cacité à long terme des herbicides. Plusla plante assimile de la matière activepar ses feuilles, plus la quantité stockéedans les racines est importante. Si laplante meurt trop rapidement, la quan-tité de matière active assimilée est tropfaible. Quand de telles adventices sontprésentes dans la parcelle, il est judi-cieux de penser à splitter les herbicides.Cela signifie que le maïs doit être traitéà la période optimale, entre les stades 2et 4 feuilles, et de prévoir un rattrapagepour les vivaces jusqu’au stade 8 feuillesdu maïs. Le tableau de la page précé-dente donne un aperçu des produits dis-ponibles présentant une efficacitébonne à très bonne. Les produits conte-nant du «Dicamba» (hormones de crois-sance) ne doivent être utilisés qu’enconditions chaudes et poussantes. Leshormones de croissance ne doivent pas

être appliquées après des pluies impor-tantes, de grandes chaleurs, sur desplantes endommagées par le gel ainsique lorsque la variation de températureentre le jour et la nuit dépasse les 15°C.Sous ces conditions, les plantes risquentde se tordre. �

Résumé• Les parcelles de maïs doivent être exemptes d’adventices au plus tardau stade 4 à 6 feuilles.

• Une application plus précoce d’herbicide est mieux tolérée.

• L’efficacité est améliorée par un sol humide, un lit de semence fin,beaucoup de lumière et de chaleur après l’application.

• La quantité optimale de bouillie pour les applications de glyphosateest de 200 l/ha.

• Il est recommandé de combiner les herbicides racinaires et de contactpour obtenir l’efficacité la plus large et la plus durable possible.

Application idéale:stade 3 feuilles, litde semence fin,beaucoup de lumièreet de chaleur. Il estimportant de ne pastraiter pendant lesheures chaudes de lami-journée.

Efficacité des herbicides: le maïs peut continuer degrandir sans concurrence.

Page 50: Revue UFA 05/2014

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Que faites-vous quand vos enfants neveulent pas ranger leurs chambres ? Lefaites-vous à leur place? Si un élève neremplit pas son carnet de devoirs, leremplissez-vous à sa place? Ou alorsavez-vous d’autres principes et les en-fants comme les écoliers devraient fairece qu’on attend d’eux?En production végétale, c’est la mêmechose: les plantes doivent se débrouil-ler toutes seules pour trouver les nutri-ments dont elles ont besoin. En stimu-lant les plantes, les produits Goëmarsoutiennent ce processus et aident lesplantes à absorber les nutriments pré-sents dans le sol.

Les produits Goëmar sont fabriqués àpartir d’extraits d’algues de mer. Ils sti-mulent le développement juvénile desplantes et l’absorption des nutriments.Les produits Goëmar renforcent l’effet«d’aspiration» et améliorent les échan-ges ioniques entre le sol et les racines.L’absorption et l’assimilation de l’azote,de la potasse, du phosphore et des oli-goéléments sont activées. Les feuillesplus vertes et la meilleure assimilationqui en découlent ont un effet positif surle développement du rendement de laculture traitée. Les produits Goëmar

sont enrichis en oligo-éléments hautementsolubles. Ces nutri-ments (p. ex. boretha-nolamine) peuvent êtreentièrement assimiléspar les plantes, ils nesont donc pas compa-rables avec d’autres en-grais liquides.

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Pommes de terre –mildiou maîtrisé?

La protection contre le mildiou estcomparable au toit d’une maison.

Les tuiles faîtières doivent être po-sées pour qu’il ne pleuve pas dans lamaison et les autres tuiles doivent sechevaucher suffisamment (mieux vauttrop que pas assez) pour que l’eaucoule en bas du toit. Le principe estle même pour la protection fongicidecontre le mildiou: le premier traite-ment doit intervenir suffisamment tôtpour empêcher la première infection.L’intervalle entre deux applicationsdoit permettre un chevauchement del’efficacité d’un traitement à l’autre. Ilfaut procéder à la nouvelle applica-tion quand le traitement précédentfait encore effet pour garantir uneprotection sans failles des pommes deterre.

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meture des rangs et/ou en combinai-son avec le premier fongicide

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jeunes plantes en combinaison avecles premiers fongicides

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herbicides ou fongicides sur une mas-se foliaire importante

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REVUE UFA · 5 2014 51

Zn

Page 52: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

FortunatSchmid

52 5 2014 · REVUE UFA

TENEURS EN PROTÉINE DES BLÉS PANIFIABLES Un procédé déjà commun à l’étranger fait son apparition en Suisse. Avec la mesure des teneurs en protéine, la production de blé panifiable peut être orientée pour répondre aux attentes du marché.

Prendre la mesure des teneurs comme une chance

Auteur FortunatSchmid, Resp. Service etrégions Céréales,Oléagineux, Matièrespremières (GOF), 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 5 · 14

19 centres collecteurs (CC) du ré-seau «Maxi» utilisent déjà des appa-reils NIR pour mesurer les teneursen protéines des blés panifiables.

Ces appareils sont liés par internet au la-boratoire de référence de l’Institut pourl’analyse des céréales et des graissesGmbH (DIGeFa) de Detmold (D). fenacoGOF a collaboré avec le DIGeFa standar-diser la calibration de chaque classe deblé et d’autres espèces de céréales. En-suite, le DIGeFa a réalisé divers échan-

tillons de céréales indigènes, d’oléagi-neux et de légumineuses, identifiédifférents paramètres de mesures, cali-bré l’appareil de référence et envoyé leséchantillons de référence aux différentsCC suisses possédant un appareil NIR.Ces échantillons sont ensuite analyséspériodiquement. Grâce à internet, il estpossible de comparer les résultats obte-nus par les appareils des CC avec ceuxde l’appareil de référence. Cette procé-

dure assure une calibration homogènede tous les appareils. Elle permet ausside repérer rapidement les différencesd’analyse et de corriger immédiatementles paramètres des appareils NIR pourréduire les tolérances d’analyses. Lamise en réseau des appareils offre deplus la possibilité de récolter les diffé-rents résultats d’analyse et de les com-parer. Il est ainsi possible d’évaluer ra-pidement la qualité de la récolte, ce quiest important pour un bon déroulementde la commercialisation.

Teneurs en protéine faibles Lesteneurs en protéines mesurées pendantla moisson 2013 lors des livraisons desproducteurs (env. 2500 lots de blé Top)démontraient une différence variétaletypique et les teneurs moyennes en pro-téine étaient les plus basses jamais ana-lysées. De plus, la variabilité à l’intérieurdes différentes variétés était impor-tante. (graphique 1). Si la teneur en pro-téine moyenne de tous les blés Top ré-coltés en 2012 atteignait encore 13.8%,celle de la moisson 2013 n’était que de12.6%. De plus, 37% des livraisons de

la moisson 2013 n’atteignaient pas lavaleur de 12% (graphique 2). En 2012,seuls 10% des livraisons n’atteignait pascette valeur.

Mesures nécessaires Pour répon-dre aux exigences des moulins concer-nant les teneurs en protéine, il est im-portant que les CC connaissent les lotsde blé Top avec des teneurs en pro-téines très basses et cherchent le dia-logue avec les producteurs concernés.Tous les sols ne permettent pas d’attein-dre les teneurs en protéine exigées. Letype de sol est en effet, avec la variétéet la météo, le critère décisif pour la pro-duction d’un blé Top de qualité. Grâceà ces mesures, le producteur connaît laqualité que son choix variétal a permisd’atteindre sur ses sols, avec son itiné-raire cultural. Si certaines parcelles neproduisent que des teneurs en protéinesfaibles, le choix d’une variété de classe2, mieux adaptée à ces parcelles, estpréconisé. Les centres collecteurs nedisposant pas d’un appareil NIR peu-vent s’approcher des centres voisinspour analyser leurs céréales. �

Graphique 1: Teneurs en protéines des variétés Top (Projet NIR,récolte 2013, de la plus petite à la plus grande)

20181614121086420

Graphique 2: Teneurs en protéines des variétés Top (moyenne du projet NIR, récolte 2013)

Fiorina SW

Claro

222120191817161514131211100908070605040302010

Prot

éine

(%)

Camedo

Rubli

Nara

Isuela

Runal

Titlis

Siala

Scaro

2560 mesures auprès de 19 centres collecteurs

Moyenne = 12.6 % (2012: 13.8 %)

Page 53: Revue UFA 05/2014

Graphique 1: Évolution des différentes variétés CH 2003– 2013Source: swisssem

REVUE UFA · 5 2014 53

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur Pius Eberhard,Céréales, Oléagineux etMatières premières(GOF), 8401 Winter-thour

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www.ufarevue.ch 5 · 14

PiusEberhard

naissent aussi les rapports de qualitédans leur zone de prise en charge. Grâceà l’appui de spécialistes, ils disposentdes compétences nécessaires à la gesti-on et au soutien des producteurs. Avecce savoir et les prescriptions de fenacoGOF, les CC peuvent orienter les choixvariétaux dans leur région pour attein-dre une offre nationale du système «Ma-xi» répondant aux exigences du marché.

Compte à rebours lancé Les cor-rections devront être prises dès les se-mis à venir. Les producteurs confrontésà plusieurs reprises à des teneurs en pro-téine basses devraient, en accord avecleur CC «Maxi», orienter leur choix versdes blés de classe 2, dont les exigencesen matière de teneurs en protéines sontinférieures. La différence de prix margi-nale entre les deux classes soutient cetteorientation (graphique 2). �

2013201220112010200920082007200620052004

Übrige SurettaMolineraRainerBockrisTitlisWiwaSimanoLevisPapagenoCH CombinCH NaraRunalLudwigMulanCH CamedoSialaZinalArinaForelClaro

Le CC est un centre de gestionGrâce aux analyses NIR des livraisonset/ou des cellules, Les CC «Maxi» con-

Graphique 2: Résultat financier des classes Top et 2Prix fenaco moyen versé aux CC Maxi (2001–2013)

Classe 2

E 13E 12E 11E 10E 09E 08E 07E 06E 05E 04E 03E 02

Le choix variétal influence le rende-ment agronomique et économiquede la culture. L’agriculteur souhaiterépondre à la demande du marché

et savoir comment ses céréales arriventjusqu’aux consommateurs. Si les sols oules paramètres de l’exploitation ne per-mettent pas de produire les blés Topavec les teneurs en protéines souhai-tées, il y a urgence à réagir. Seule unequalité répondant aux exigences des dif-férentes classes permet une commercia-lisation réussie. Il s’agit ici de répondreaux attentes des transformateurs et deconcurrencer les céréales d’importation.

Après une première évaluation réali-sée il y a 10 ans, fenaco GOF a lancé ily a 3 ans une collaboration avec ungroupe de centres collecteurs (CC)«Maxi» dans le but d’examiner les mo-difications depuis la culture jusqu’à latransformation. Il est apparu qu’un re-levé des teneurs en protéine au niveau

des CC était nécessaire pour orienter leschoix variétaux à l’échelon régional. Lesexpériences acquises avec les relevésNIR dans les CC ont confirmé cette stra-tégie.

3 buts visés:• Adapter la répartition et la qualité

des classes de céréales panifiablesdans le système «Maxi» en fonctiondes possibilités de commercialisationrenforcera la position sur le marché.

• Le producteur choisi ses variétés enaccord avec son CC en tenant comptedes aspects qualitatifs, du rendementagronomique et du résultat économi-que possible.

• La gestion des variétés permet d’op-timiser les prises en charge en tenantcompte de la structure des cellules etde la diversité des produits, labels etqualités.

VARIÉTÉS DE CÉRÉALES PANIFIABLES Suite à l’expansion de la variétéTop très productive Claro, les livraisons aux centres collecteurs avec des teneurs en protéines basses ont augmenté. Grâce aux analyses NIR, les centres collecteurs connaissent la qualité de la marchandise livrée et peuvent influencer les producteurslors du choix des variétés. Ils contribuent ainsi au succès de la commercialisation.

Gestion à l’échelon régional

6462605856545250484644424038

E 01

Classe Top

Fr. 12.–Fr. 6.50

Fr. 2.50

100 %

90 %

80 %

70 %

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0 %2003

Part des ventes de semences

Page 54: Revue UFA 05/2014

54 5 2014 · REVUE UFA

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Page 55: Revue UFA 05/2014

Truies: comment grouper?Lorsque les truies portantes sont dé-tenues en groupe de dix, une étudeaustralienne est arrivée à la conclu-sion que les blessures de la peauétaient moins fréquentes et quel’accroissement était meilleur quedans les groupes comptant 30 ani-maux. Une augmentation de la placedisponible après la regroupement aaussi eu un impact positif.

La taille joue-t-elle un rôle?Selon des scientifiques allemands,dans les grandes porcheries, la fré-quence des maladies varie selon letype de maladie. Alors que les pro-blèmes de MRSA augmentent avecla taille des porcheries, les risques detoxoplasmose ont par contre ten-dance à diminuer. La taille des por-cheries n’a pas d’impact sur la grip-pe et la toux des porcelets.

Bilan écologique de la viandeSelon une nouvelle étude d’Agro-scope mandatée par l’Office fédéralde l’agriculture, le système allemandde production de viande de bœufprésente un meilleur écobilan que lesystème suisse – en raison d’une uti-lisation accrue d’ensilage de maïs etde concentrés – en ce qui concerneles besoins en surfaces et en énergieainsi que le potentiel d’émissions degaz à effet de serre. Au niveau deseffets environnementaux liés auxnutriments, le système allemands’est avéré plus favorable que la pro-duction de viande de bœuf enSuisse. En revanche, le bilan suisseest plus favorable pour la consom-mation d’eau et la déforestation. Lesystème français s’est avéré moinsfavorable que le suisse et l’allemanddans de nombreuses catégories.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

Moins d’émissionsEn Europe, l’agriculture est responsa-ble de 10 % des émissions totales degaz à effet de serre, selon une nou-velle étude. Jusqu’à maintenant, lapart de l’agriculture était estimée à18%. Les auteurs de l’étude expli-quent cette réduction par l’augmen-tation de l’efficience de la productionanimale (moins d’animaux, même vo-lumes produits) et une meilleure ges-tion des engrais. Au cours des 20 der-nières années, les émissions de gaznocifs (sans le CO2) du secteur agri-cole ont diminué du plus de 20 %.

La pâture rend plus fortLes bovins qui pâturent réussissentmieux le départ dans leur vie devache que les animaux élevés exclu-sivement à l’étable. Dans une étudede l’université Cornell, des pro-blèmes de santé sont apparus auxalentours du vêlage chez 12 % desbovins ayant pâturé et chez 50 % deceux élevés à l’étable. L’universitédu Minnesota est arrivée à des résul-tats analogues. Par conséquent, lesbovins ayant pâturé ont donné 870kg de lait en plus durant la premièrelactation par rapport aux animauxélevés à l’étable.

Gagnants du concours

De nombreuses études indiquentqu’un affouragement intensif aucours des premières semaines de viea une influence positive sur les per-formances à venir des veaux, aussibien dans l’engraissement que dansl’élevage. Dès lors, durant la phasede développement précoce, on re-commande aujourd’hui des dosagesde poudre de lait plus élevés qu’au-

paravant. Ces nouvelles recomman-dations sont une des raisons pourlesquelles UFA a investi près de CHF10 mio. dans sa fabrique de poudrede lait à Sursee. D’une part, l’effi-cience énergétique dans la produc-tion a été améliorée. D’autre part, laqualité de la poudre de lait s’entrouve accrue grâce à un procédémoderne de pulvérisation des

graisses et à l’automatisation del’adjonction de petits composants.La mise en service de la fabrique ré-novée a coïncidé avec le jubilé des«50 ans de poudre de lait UFA». Unconcours avait été organisé pourl’occasion. Les gagnants des troispremiers prix de la journée organi-sée en Suisse romande sont les sui-vants: Benoît Cuennet, Belfour;Walter Habegger, 2746 Crémines;Fabien Roth, 2645 Sonvilier. Unejournée identique a été organisée enSuisse alémanique.

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Les drêches de brasserie ou demalt sont des sous-produits degrande qualité issus de la fabrica-tion de la bière et de l’Ovomal-tine. On utilise principalement lesdrêches fraîches, ensilées ou sé-chées dans l’alimentation desvaches laitières et dans l’engrais-sement bovin.Les drêches sont un aliment

protéique approprié dans les ra-tions riches en énergie. La pro-téine qu’elles contiennent est engrande partie protégée dans lapanse et les drêches ont un effetpositif sur les processus digestifs.Les drêches s’adaptent bien auxexploitations qui cultivent dumaïs, qui ont des performancesanimales élevées et qui recourentà une ration mélangée.Les drêches de brasserie ou de

malt fraîches ne se conservent quequelques jours et doivent être af-fouragées rapidement, raison pour

laquelle de nombreuses exploita-tions utilisent les drêches sous laforme ensilée. Les livraisons s’effectuent

franco ferme dans l’ensemble de laSuisse. Les livraisons de détail sefont partiellement à l’aide de vé-hicules spéciaux qui pompent di-rectement la marchandise dans lessilos, les boudins et les petits«conteneurs». On ensile aussi lesdrêches dans des silos tranchées. Pour vos commandes ou de plus

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Page 56: Revue UFA 05/2014

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Page 57: Revue UFA 05/2014

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UFA a réalisé une baisse de prixgrâce au développement de saclientèle, à l’accroissement desquantités et la rationalisation, et cemalgré les prix stables des matièrespremières et l’évolution incertaine

des supports protéiques. Les ali-ments bovins et volailles baissentd’env. Fr. 1.–/100 kg et les alimentscomplets pour porcs à l’engraisjusqu’à Fr. 2.50/100 kg. Les ali-ments riches en protéines baissent

moins. En revanche, UFA améliorela compétitivité des aliments d’en-graissement pour l’alimentationphasique des porcs.

Coup gagnant pour la production animale suisseUFA et LANDI renforcent, aveccette réduction de prix, la produc-tion animale suisse. Depuis des an-nées, les prix des aliments compo-sés baissent bien plus que les prixdes matières premières et des cé-réales.

Baisse de prix grâce à la croissance et à la rationalisation

Combinée à l’action desaliments UFA pour vaches laitières (rabais CHF 3.–/100 kg), labaisse de prix est encoreplus avantageuse.

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Page 58: Revue UFA 05/2014

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

58 5 2014 · REVUE UFA

… Daniel Kaufmann, spécialiste en cuniculture

Des lapins au lieu d’une stabulation libre

Daniel Kaufmann, 6213 Knutwil

Famille Marié à Sandra

Né le 28 mai 1967

Formation Agriculteur diplômé, au service techni-que UFA depuis 2000 en tant quespécialiste des lapins et des bovins

Hobbies Maison et jardin

Devise «Faire progresser les clients grâce à unconseil efficace.»

Contrairement aux productions lai-tière et porcine, la cuniculture profes-sionnelle n’occupe pas souvent les co-lonnes des journaux agricoles. Se lancerdans cette production reste un acte depionnier. Daniel Kaufmann, qui consa-cre la majeure partie de son temps detravail aux bovins, est devenu spécia-liste cunicole en maintenant descontacts étroits avec les intégrateursKani-Suisse et Kyburz pour la cunicul-ture professionnelle et en s’intéres-sant de façon autonome à cettebranche. Aujourd’hui, Daniel Kauf-mann assure le suivi de la clientèledes aliments pour lapins UFA dansles cantons de Zurich, Argovie etune partie du canton de Lucerne.L’exploitation Bütler à Abtwil (AG)compte parmi sa clientèle.

«Pas allergique» La familleBütler élève ses lapins se-

lon les directives dessystèmes de stabula-tion particulièrementrespectueux des ani-maux (SST). Elle s’estlancée dans cetteproduction en 2011.En tant qu’éleveurpassionné de bétaillaitier, Karl Bütler au-

rait préféré intensifier la production lai-tière et construire une stabulation librepour 55 vaches. Lors de l’élaborationdu projet et de l’analyse des différentesvariantes, il s’est cependant avéré quela cuniculture était la solution la mieuxadaptée à son exploitation. Le salairehoraire réalisé est comparable à celui del’aviculture, bien que de grandes diffé-rences apparaissent en fonction de lagestion pratiquée.

La cuniculture n’était pas unebranche totalement nouvelle pour KarlBütler. «Je savais en tous cas que je n’yétais pas allergique car nous avons tou-jours élevé de nombreux lapins quandnous étions enfants.»

Transformation de l’étableAprès transformation, l’ancienne étableabrite 200 lapins. 160 boxes pour ni-chées (système Näf) ont été disposés lelong de l’ancien et du nouveau canal à

lisier. Le fumier des lapins est transportéjusqu’à la fosse par flottaison dans le ca-nal en le mélangeant à du purin. Il estindispensable de curer les boxes unefois par semaine, ce qui nécessite troisheures de travail. La litière est consti-tuée de pellets de paille et de paille ha-chée.

Insémination artificielle Afind’assurer de bonnes performances dereproduction chez ses lapines et de pro-fiter du progrès zootechnique, une re-monte régulière est primordiale. Karlachète les remontes à un âge de cinqsemaines et les couvre pour la premièrefois entre les semaines 17 et 18. L’insé-mination artificielle permet de bien pla-nifier le travail. Avec un taux de succèsavoisinant les 75 %, les résultats sontplutôt supérieur à ceux de la monte na-turelle et les animaux peuvent être iso-lés jusqu’au 12e jour après la naissance.

La nouvelle étable d’engraissement de 2400 places.

Une grande importance a étéaccordée à la facilité de nettoyage desboxes d’engraissement.

Page 59: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 59

Aliment complet Les mères sont af-fouragées avec l’aliment complet UFA925. Du foin grossier est utilisé pour oc-cuper les animaux. Actuellement, KarlBütler envisage de proposer de l’UFA 923dans le refuge pour laperaux déjà. Cet ali-ment d’installation est en effet spéciale-ment adapté aux besoins des lapereauxsevrés.

Nouvelle étable d’engraisse-ment Pour réaliser des revenus sup-plémentaires, une étable d’engraisse-ment cunicole de 2400 places a étéconstruite en 2013 (4 compartiments à2x800 et 2x400 places). Un nouveaugroupe de lapereaux sevrés y accèdetous les 40 jours en provenance del’étable d’élevage. Une rotation s’étendenviron sur deux mois. La charge de tra-vail est d’environ une heure par jour.

Les lapins à l’engrais sont affouragésavec de l’UFA 923 les trois premières se-maines, puis ils reçoivent de l’UFA 924

avant la finition avec UFA 926 (sanscoccidiostatiques). Karl les affouragedeux fois par jour.

Pas de biofilm Afin d’éviter la for-mation d’un biofilm dans les conduitesd’eau, un système de nettoyage élec-

tro-physique automatique a été ins-tallé. La propreté de l’étable est toutaussi importante que celle de l’eau. Vuque la saleté et les germes s’incrustentdans le bois et qu’il n’est pratiquementpas possible de le nettoyer, Karl Bütlera en grande partie renoncé à ce maté-riau dans les boxes d’engraissement.Dans la mesure du possible, les fenteset les fissures sont évitées pour faciliterle nettoyage.

Une dizaine de tonnes de paille parannée sont utilisées dans l’étable d’en-graissement qui dispose d’une aérationpar surpression. A la fin d’une rotation,le curage et le nettoyage de chaque boxnécessitent un jour de travail. La placeà fumier est située sous l’étable. Lesfèces excrétées par les lapins dans l’aired’alimentation et à proximité desabreuvoirs arrivent directement sur laplace à fumier grâce à une grille en plas-tique. Cette place peut être facilementcurée avec le chargeur frontal.

Le transport jusqu’à l’abattoir s’ef-fectue dans des caisses à volaille char-gées sur une remorque attelée au trac-teur. A ce stade, les lapins pèsentenviron 3 kg. �

Avantages UFA Les producteurs delapins qui affouragent des aliments UFAbénéficient des avantages suivants:• Aliment pour lapins testé sur de gran-

des quantités• Assortiment complet d’aliments pour

lapins (élevage, engraissement, in-stallation, en sacs, en vrac, bio, etc.)

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• Assurance qualité éprouvée• Suivi par des conseillers spécialisés de

la région• Dépouillement des résultats d’en-

graissement• Modes de commandes pratiques

(LANDI, shop en ligne, Mobi-Shop)• Livraisons à domicile à partir de 2 t

d’aliment en vrac ou de 2 palettes• Au sein du groupe spécialisé UFA cu-

niculture, des informations issues detoute la Suisse et de l’étranger sonttraités dans le but d’actualiser conti-nuellement les aliments et les presta-tions.

Le dispositif de nettoyage électro-physique des conduites d’eau pouréviter l’apparition d’un biofilm estpiloté depuis ici.

Karl Bütler se réjouit de cette grandeportée en bonne santé.

Les données de misebas et de fertilité sontsystématiquementrécoltées à des fins degestion.

Profil de l’exploitation

Karl et Sibylle Bütler avec Elija (4) et Alissa (1), 5646 Abtwil

SAU: 13 haProduction végétale: 2 ha de colza,2 ha de blé, prairies temporaires etnaturelles (vente de foin/regain)

Production animale: 200 lapines,2400 places d’engraissement lapins

Main d’œuvre: Karl et Sibylle à tempspartiel

Page 60: Revue UFA 05/2014

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

60 5 2014 · REVUE UFA

Rudolf Bützberger, Bleienbach (BE)

Hypona 791 Wellness• a une structure conforme aux

besoins des chevaux• est appétible• contient des substances vitales • est vitaminé et minéralisé• soutient le métabolisme et la

digestion• augmente le bien-être• est disponible avec un rabais de

10% jusqu’au 24 mai 2014

de production, c’est l’aliment de pro-duction UFA 243 qui prend le relais.

L’approvisionnement en minérauxest assuré avec Minex et, depuis l’hi-ver 2014, également avec UFA 996Cyclo Extra qui contient du bêta-caro-tène. «Depuis lors, la fertilité est excel-lente», constate le chef d’exploitation.

Dans la mesure du possible, RudolfBützberger – qui a récemment forméune communauté père-fils avec sonfils Stefan – met en place une culturedérobée entre les grandes cultures(pommes de terre, colza, blé, orge,maïs), afin d’éviter les pertes d’élé-ments fertilisants et de maximiser lerendement fourrager à la surface.

est équilibrée avec le mélange de cé-réales UFA 145 et le concentré protéi-que UFA 248 (48 %), qui complèteidéalement de forts pourcentages debetteraves et de pommes de terre grâ-ce à sa teneur élevée en PAIN. L’herbeaffouragée en vert est complétée avecUFA 256 Fibralor, pour freiner le tauxde passage dans la panse et améliorerl’indice de consommation. Aupara-vant, les Bütler avaient recours à descubes de maïs, mais ils ont été aban-donnés pour des raisons de coûts. Apartir du neuvième mois de gestationjusqu’à la fin de la phase de démarra-ge, les vaches reçoivent de l’alimentdémarrage UFA 173F. Durant la phase

Sécurité en productionporcineQue ce soit dans l’élevage oul’engraissement des porcs, dansde nombreux cas, il vaut lapeine de vermifuger lesanimaux. Toutefois, pour toutecommande d’aliment vermifuge,il est nécessaire de disposerd’une ordonnance du vétérinai-re. L’aliment vermifuge ne peuten effet pas être livré par lefabricant avant qu’il n’ait reçucette dernière. L’alimentvermifuge UFA pour porcs estdisponible jusqu’au 23.5.2014avec un rabais de Fr. 5.–/100 kg.

Hypona 785 avec dumaïs éclatéL’alimentation d’un cheval decompétition doit être complé-mentée en substancesénergétiques, protéiques etactives sans que la digestion del’animal ne soit contrariée. Pourle cheval de compétition, il estparticulièrement difficile detrouver le rapport optimal entreun fourrage grossier à faibleconcentration nutritionnelle etdes aliments concentrés trèsénergétiques.

Désormais, Hypona 785 estenrichi en maïs soufflé. Cedernier est mieux assimilé dansl’intestin grêle, ce qui permetd’atténuer le travail du grosintestin. Grâce à sa hautedensité énergétique, Hypona785 est la solution idoine!

Tirer le meilleur parti de la situation

Choyez votre chevalHypona 791 Wellness contient de pré-cieuses composantes pour boosterl’alimentation des chevaux de toutesraces. Des graines de tournesol, du lin,un mélange d’herbes aromatiques, dela caroube, des balles d’épeautre etdes drêches de pomme assurent lebien-être et l’éclat du pelage. Hypona791 Wellness est fourragé au lieu del´aliment complémentaire habitué (1 à2 kg par jour et animal).

La famille Bützberger habite à Bleien-bach dans l’Oberaargau (BE) et y pro-duit du lait pour la fromagerie locale,qui fabrique de l’Emmental. L’exploi-tation ne permet pas de faire pâturerles 28 vaches Red Holstein. Une colo-nie à l’extérieur du village a certes étéenvisagée, mais elle s’est heurtée à dif-férents obstacles.

Qu’à cela ne tienne, sans pâture etsans ensilage, il est possible de réaliserde bonnes performances à partir dufourrage grossier grâce à une planifica-tion ciblée de la ration. La ration debase de l’exploitation Bützberger secompose de foin, regain, pulpes debetteraves et de pommes de terre. Elle

Hypona Wellness est disponibleavec un rabais de 10% jusqu’au

24 mai 2014.

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REVUE UFA · 5 2014 61

PRODUCTION ANIMALE

Hans-MelkHalter

nante arguait que la vache était un ru-minant et qu’elle devait ingérer un mi-nimum de concentrés. Cette affirma-tion a la vie dure, même si elle n’est pasforcément la plus avantageuse et laplus écologique qui soit. Le tableaumentionne un exemple indiquant com-ment une ration de base composéed’ensilage d’herbe et de maïs ainsi quede pulpes de betteraves peut être com-plétée, dans le cas d’une vache produi-sant 30 à 35 kg de lait par jour. Cetteration de base affiche une teneur enénergie de 6 MJ NEL et 80 grammesPAI par kg MS. Si cette ration doit êtrecomplétée avec 15 % de concentrés, ilfaut utiliser un aliment contenant envi-ron 260 g de matière azotée par kg. Untel concentré contient obligatoirementdes supports protéiques riches en éner-gie tels que du tourteau de soja et dugluten de maïs, majoritairement impor-tés d’Amérique du Sud ou du Sud-estasiatique.

Mais si l’objectif consiste à compléterla ration avec des composantes euro-péennes ou indigènes, il convientd’augmenter la proportion de concen-trés à au moins 20 – 25 %. Un tel alimentd’équilibrage ne doit pas forcémentcontenir du tourteau de soja ou du glu-ten de maïs. Par ailleurs, en optant pourune telle solution et en adoptant uneformulation adéquate, la ration resteconforme aux besoins des ruminants.

En résumé, on peut dire que cen’est pas le pourcentage absolu deconcentrés qui est déterminant pour laconformité d’une ration aux besoinsdes animaux. C’est plutôt la composi-tion du concentré en question qui estessentielle. �

Auteur Dr Hans-MelkHalter, Chef du servicetechnique, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

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En production laitière, le fourrage lemeilleur marché reste celui que lavache peut brouter elle-même aupâturage. Mais bien souvent, cette

herbe pâturée, dont les teneurs varientde jour en jour, ne suffit pas à couvrir lesbesoins des vaches haute productivité.La ration doit donc être complémentéede manière ciblée. Les fourrages gros-siers conservés tels que l’ensilaged’herbe ou le foin/regain affichent desteneurs en protéine et en énergie en-core plus faibles que le fourrage vert.Lorsque de telles rations sont affoura-gées aux animaux en lactation, il est es-sentiel de les complémenter de manièreprécise. Cela peut se faire de plusieursfaçons.

L’animal est déterminant L’ob-jectif premier consiste à affourager lesanimaux conformément à leurs besoinsnutritionnels et physiologiques. Chaqueration doit tout d’abord être analysée demanière à déterminer dans quelle me-sure elle répond aux exigences en ma-tière de fermentation dans la panse.

Cela signifie qu’elle doit être équilibréeen ce qui concerne les composantes fer-mentescibles et by-pass. Dans cecontexte, équilibré signifie que la rationcontient suffisamment de substanceslentement et rapidement fermentesci-bles ainsi que de nutriments transitantpar la panse sans y être dégradés, enfonction de la production laitière. Ela-borer la ration à l’aide du système UFAW-FOS permet de tenir compte de cescritères.

Comment complémenter?Jusqu’à maintenant, la doctrine domi-

De nos jours, on utiliseprincipalement desaliments d’équilibrageprésentant desconcentrations élevéesen nutriments. Cesderniers contiennentdes matières premièresqui ne sont disponiblesqu’en quantitéslimitées en Suisse et en Europe.

POUR MINIMISER L’UTILISATION DES CONCENTRÉS, on recommande depuisdes années, en Suisse, de compléter les rations de base pour vaches laitières hautesperformances avec des aliments composés affichant les teneurs les plus élevées possible.Cette recommandation est «renforcée» par l’introduction des contributions pour la pro-duction de lait et de viande basée sur les herbages. Est-ce toujours la bonne solution?

Teneurs ou quantités?

Tableau: Ration pour une vacheproduisant 30 – 35 kg lait/jour

NEL PAIMJ/kg MS g/kg MS

Besoins 6.5 95Ration de base 6 80(ensilage d’herbe et maïs)Teneur nécessaire avec 20 % de concentrés 7.5 13515 % de concentrés 8.2 160

Page 62: Revue UFA 05/2014

WendelinStrebel

62 5 2014 · REVUE UFA

SamuelGeissbühler

12

3

4

PRODUCTION ANIMALE

Les prix des aliments concentrésjouent un rôle primordial pour lacompétitivité de l’agriculture suisse.Près de 70 % du produit brut final

de l’agriculture est généré par la pro-duction de lait, de viande et d’œufs.Pour concurrencer les importations etlutter contre le tourisme des achats dansles régions limitrophes de la Suisse, lesprix sont un argument important. UFAse considère comme un trait d’union en-tre les grandes cultures et la productionanimale. UFA s’efforce de réduire sesprix pour promouvoir la Suisse en tantque site de production.

Aliments pour bovins, volaille etporcs Malgré des prix fixes pour lesmatières premières et une évolution in-certaine en ce qui concerne les supportsprotéiques, UFA a abaissé ses prix le 22avril 2014. Cela représente une diminu-tion d’env. 1 Fr. pour les aliments UFApour bovins et volaille, et même dejusqu’à 2.50 Fr. / 100 kg pour les ali-ments complets pour porcs. Les prix desaliments riches en protéine baissentmoins fortement.

Le fait que toutes les fabriques UFAfonctionnent à pleine capacité et pro-duisent rationnellement a fortementcontribué à cette baisse des prix. Cesdernières années, l’acquisition de nou-veaux clients a permis à UFA d’accroîtreles volumes qu’elle commercialise. UFAest ainsi parvenue à abaisser ses chargesfixes par unité d’aliment produit et à ac-croître ainsi son efficacité. Au niveau des transports également,

l’accent est mis sur les réductions decoûts. En adoptant un comportementadéquat, les clients influencent égale-ment les charges logistiques dans le do-maine des transports.

La production par collaborateura doublé Suite aux nombreuses me-sures de rationalisation adoptées ces dixdernières années, UFA a réussi à simpli-fier ses processus, à augmenter ses per-formances et à abaisser ses coûts. Enl’espace de dix ans, la production parcollaborateur a doublé, grâce aux nom-breux efforts consentis par le personnel.Des investissements ont été effectués

dans toutes les fabriques d’alimentscomposés de Biblis, St. Margrethen,Puidoux, et Sursee. Ces fabriques pro-duisent efficacement et mettent en va-leur les céréales au niveau régional. Leséleveurs bénéficient d’un rapportprix/prestation optimal. Grâce à la tech-nologie ultra-moderne équipant lessites UFA, les clients bénéficient égale-ment d’aliments d’excellente qualité.L’aliment expansé présente une fouled’avantages. Il est hygiénisé, c’est-à-dire pauvre en germes, exempt de pous-sière, plus digestible et très appétible.L’assurance qualité irréprochable garan-tit une bonne traçabilité et la sécuritédes aliments.

Optimiser la logistique Il convientégalement de travailler rationnellementdans le domaine de la logistique. Les

1 · Les besoins enénergie électrique etthermique desfabriques UFA ontdiminué de manièresubstantielle.

2 · L’aliment hygiéniséprésente des avantagesen matière de qualitéet de digestibilité.

3 · Les aliments UFAjouissent d’uneexcellente demande.Les grosses quantitésréduisent les prix aukilo.

4 · Une fenêtre delivraison de trois jourssimplifie la logistique.

PRODUCTION D’ALIMENTS COMPOSÉS UFA continue de réduire les coûts d’affouragement pour les producteurs et renforce ainsi la production indigène. Le fait que toutes ses usines d’aliments travaillent de manière très rationnelle a permis à UFA de réduire ses charges.

Compétivité égale baisse de prix

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PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Wendelin Strebel, Présidentde la Direction d’UFA, et SamuelGeissbühler, membre de la Directiond’UFA, 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

temps de transbordement doivent êtrecourts et il faut être en mesure de livrerdes lots importants au même endroitdans des silos appropriés. Les heures decamions et de chauffeur coûtent cher! Along terme, des solutions rationnelless’avèrent donc payantes. Pour les pe-

tites quantités, la marchandise en sacslivrée toutes les semaines à la LANDI estsouvent la solution la plus efficace. Al’avenir, dans le domaine de la logis-tique, UFA deviendra encore plus per-formante et avantageuse pour les éle-veurs suisses, pour autant qu’ilsrespectent les règles suivantes:• Passer commande assez tôt (délaipour les commandes en vrac deuxjours au préalable, jusqu’à 17 h)

• Ou, avec un delai de trois jours (72 h)pour bénéficier de la prime de ratio-nalisation.

• Dans la mesure du possible, accorderune fenêtre de livraison de trois jours

• Bien signaler les silos et les unités deremplissage

• Conduites les plus courtes et les plusrectilignes possible.

• Tuyau d’évacuation de l’air bien di-mensionné

• Accès large, hauteur de plus de 4 m• Place pour retourner, revêtementpropre sans risque de dérapage

• Sol plat dans le secteur de décharge-ment

• Marchandise en sacs sur palette vial’entrepôt LANDI ou quantités plus

importantes franco ferme lors de la tournée hebdomadaire, aveccommande deux jours ouvrables auparavant.

UFA remercie tous ses clients qui contri-buent à diminuer les coûts logistiques etqui font preuve de compréhension en-vers les chauffeurs de Traveco et le per-sonnel du bureau de commande.

Davantage de céréales indigènesLe paiement à la qualité des porcs deboucherie a également des répercussi-ons sur les prix. Dès la mi-2014, l’indicede graisse sera déterminé en fonction denouveaux paramètres. Cela permettrad’inclure à nouveau des céréales indigè-nes dans la recette des aliments pourporcs. L’assouplissement des restrictionsentraîne également un petit regain deflexibilité dans la formulation des ali-ments pour porcs à l’engrais.

Aliments phasiques dans l’en-graissement porcin L’affourage-ment par phase est un élément-clé dansl’amélioration de l’efficience en pro-duction porcine car il permet de mieux«coller» aux besoins. Des programmesde préservation des ressources incitentles producteurs à passer à l’affourage-ment par phases. Pour UFA, cela repré-sente un élargissement de l’assortiment,ce qui n’est pas forcément synonymed’accroissement de l’efficience dans laproduction et la logistique. La baisse deprix améliore toutefois la rentabilité del’aliment phasique par rapport à l’ali-ment complet dans l’engraissementporcin.

Résumé En abaissant leurs prix, UFAet les LANDI renforcent la position de laproduction animale indigène. Depuisplusieurs années, les prix des alimentscomposés baissent nettement plus for-tement que ceux des matières premièreset des céréales. �

Selon les typesd’aliments, les rabaispeuvent atteindre CHF 2.50/100kg.

Rationalisation chez UFA1998 Fusion d’Orador SA et UFAG

Sursee pour former UFA SA

2002 Mise en service de l’usine Biblis

2004 Mise en service de la productiond’aliments bio à Hofmatt

2006 Fusion de Rivalor SA et d’UFA SA

2007 Rénovation de l’usine de St.Margrethen

2009 Fabrication de nuit sans présencehumaine à l’usine de Sursee

2010 Rénovation de l’usine bio deHofmatt

2011 Rénovation de l’usine dePuidoux

2012 5e ligne de production à Biblis,augmentation de la capacité

2013 Rénovation de l’usine de poudrede lait à Sursee

2014 Agrandissement des installationspour le vrac à Puidoux

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PRODUCTION ANIMALE

BarbaraEichenberger

L’ALIMENT DU MOIS

OskarWaeber

Eviter les troubles sanitairesaprès l’installation en porcheriecontribue largement au succèsde l’engraissement.

Avant l’arrivée des animaux, lesboxes doivent être nettoyés, désin-fectés, séchés et préchauffés. Cespoints sont aujourd’hui connus et la

plupart du temps, ils sont respectés.Idéalement, les porcs arrivent en un seullot ou en provenance d’un faible nom-bre d’exploitations, avec une génétiquehomogène et connue. Après la mise enplace des animaux, il s’agit de les fairemanger le plus rapidement possible.Dans une exploitation élevage-engrais-sement fermée, l’aliment de la porcherie

d’élevage peut être utilisé dans l’en-graissement. Pour les gorets à l’engrais,cela réduit déjà considérablement lestress lié au déménagement. Selon la loi,l’aliment porcelets ne peut être affou-ragé que jusqu’à la 12e semaine de vie.

Un concept de bon goût Une ex-ploitation d’engraissement pur n’a pascette possibilité. Il faut donc accorderune importance d’autant plus grande àl’aliment d’installation. UFA 320 a étéconçu pour l’installation de groupes degorets mixtes. Outre des matières pre-mières sélectionnées et de grande va-leur principalement utilisées dans l’ali-ment pour porcelets, il dispose d’unmélange d’acides organiques utiliséségalement dans le trio de choc des ali-ments UFA 302, 304 piccolo et 310

turbo. Ces additifs sont non seulementcoordonnés du point de vue fonction-nel, ils ont également un très bon goûtet une odeur similaire. Vu que les porcsont un excellent odorat, les gorets d’engraissement retrouvent ainsi dans laplupart des cas les saveurs du fourragede leur jeune âge.

Matières actives efficaces Enfonction du nombre d’atomes de car-bone qu’ils comportent, les acides orga-niques sont répartis entre les acides grasà chaîne courte (jusqu’à 5), moyenne (6-12) ou longue (>12). Outre leur fonctionprimaire qui consiste à fournir de l’éner-gie et à entrer dans la composition desgraisses, ces différents acides peuventprésenter d’autres caractéristiques. Lesacides organiques à chaîne courte tels

L’ENGRAISSEMENT PORCIN PROFESSIONNEL commence déjà avant l’installation des animaux. L’engraisseur peut cependant optimiser lui-même de nom-breux facteurs. L’objectif consiste à réduire ou carrément à renoncer aux antibiotiques.Pour que cela puisse être le cas, l’aliment d’installation doit répondre à des exigencesélevées.

Une installation bien pensée

64 5 2014 · REVUE UFA

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PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 5 · 14

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

UFA320

UFA 321

UFA 341

UFA 331

bactéries intestinales (indésirables).C’est pourquoi les aliments d’installa-tion tels qu’UFA 320 renferment des additifs spécifiques soutenant la crois-sance des villosités intestinales et, par-tant, la surface de contact à l’intérieurde l’intestin grêle. Au final, cela permetd’augmenter la digestibilité des nutri-ments.

Résumé Un tube digestif opération-nel est décisif pour la santé générale desanimaux. Vu que la plupart des subs-tances et organismes pathogènes sontingérés par le tube digestif, l’intestinrenferme environ 70 % des capacitésdes défenses immunitaires. Une bonnesanté passe donc par l’intestin. �

Finition

Engraissementprincipal

Pré-en-graissement

Performance – ligne avec 14.0 MJ/kg EDP

Aliment spécial d’installation

Semaine

Graphique: Utilisation de l’aliment d’installation

L’aliment d’installation UFA 320 peut également être utilisé commealiment de pré-engraissement durant les 12 premières semaines de vie.

Auteurs Barbara Eichenberger, Cheffedu ressort recherche & essais, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee

Oskar Waeber, Chef de ressort auservice technique UFA, 3052 Zollikofen

www.ufa.ch

Dix conseilsLes mesures suivantes posent les jalonsd’un départ réussi dans l’engraissement:

• Génétique d’engraissement homogèneSSP-A (Premo® x Primera®) avec unstatut connu concernant les vaccins

• Nettoyer, laver et sécher la porcherie

• Désinfecter et pré-chauffer (20° à 22° Cdans la zone de repos)

• Contrôler le débit des pipettes (1 à 1.5 l/min)

• Adapter progressivement la ration enpassant de 50 à 100 % avec le nouvelaliment (sur 10 jours)

• Aliment d’installation UFA 320

• «Inoculer» l’installation d’affourage-ment avec UFA-Antifex

• Durant les 10 à 14 premiers jours,enrichir la ration avec UFA 395 (20 g par animal et par jour).

• Vermifuger tous les gorets d’engraisse-ment au cours de la troisième semained’engraissement (action alimentvermifuge UFA jusqu’au 23.5.14,ordonnance vétérinaire obligatoire!)

• Isoler les animaux malades du groupeet les traiter séparément.

que l’acide formique et l’acide lactiquecontribuent à stabiliser le pH dans letube digestif. Les gorets d’engraisse-ment récemment installés réagissentsouvent au stress en mangeant moins.

Ce faisant, la production d’acide dansl’estomac régresse et le pH stomacalaugmente. Ce pH plus élevé peut pro-voquer une recrudescence des germesindésirables (p. ex. E. Coli) dans le tubedigestif. Certains de ces acides gras à chaîne

moyenne présentent une efficacité àlarge spectre contre certaines bactériespermettant d’atteindre une efficacitéantimicrobienne spécifique sans devoirrecourir aux antibiotiques. Des tests delaboratoire ont par ailleurs mis enexergue des propriétés antivirales.

L’intestin, c’est la santé Idéale-ment, les gorets arrivent sur l’exploita-tion avec un système digestif bien déve-loppé. La paroi interne de l’intestingrêle est toutefois soumise à des cyclesconstants de constitution et de dégra-dation car elle est très sollicitée par lesprocessus digestifs chimiques et phy-siques. Les villosités intestinales meu-rent et sont remplacées par d’autres.Une ingestion régulière d’aliment per-met également une régénération régu-lière des villosités intestinales. Chez lesgorets à l’engrais, ces dernières s’atro-phient dès que la consommation baisse.Lorsqu’ils ont suffisamment faim, les go-rets ingèrent en peu de temps beaucoupd’aliment qui ne peut ainsi pas être di-géré sur la surface interne réduite del’intestin, ce qui sert de nourriture aux

REVUE UFA · 5 2014 65

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PRODUCTION ALIMENTALE

66 5 2014 · REVUE UFA

GerhardAffolter

ment quatre fois par jour, changementde silo à aliment, changement de l’acidepour la stabilisation) sans aucune amé-lioration de la situation à long terme. Leproblème principal était le syndrome hé-morragique intestinal (HIS). Les météo-risations, provoquées par des levures etEscherichia coli, favorisent les torsionsd’intestin, ce qui entraîne une interrup-tion de la circulation sanguine et la mortdes animaux concernés.

Ce genre de dépôt peut constituer unrisque pour la santé des animaux.

Dans la communauté d’exploitationStuder & Hauert à Niederösch (BE),les pertes de porcs sont restées dansla norme (<2 %) durant près de dix

ans. Mais depuis l’automne dernier, ellesont subitement augmenté. Différentesmesures ont été prises (analyses du four-rage, de la paille, de l’eau, affourage-

Du silo à l’auge Suite à cela, l’ins-tallation d’affouragement a été passéeen revue en présence d’Andreas Gerber(spécialiste de l’hygiène chez HalagChemie SA). Du silo à l’auge, respecti-vement de l’eau à l’auge, un schéma aété établi afin de visualiser les flux et lesfacteurs de risque inhérents. En règlegénérale, un concept d’hygiène se com-pose de trois piliers, représentés dans legraphique.

Respecter le calendrier Il est im-portant d’utiliser les moyens adéquatsau moment opportun. Une désinfectionest inutile si l’installation n’est pas pro-pre, alors que dans la soupe alimentaire

Andreas Gerber estspécialiste de l’hygiènechez Halag Chemie SA.

SUR L’EXPLOITATION D’ENGRAISSEMENT THG STUDER & HAUERT les pertes dues au HIS (porcs gonflés) se sont intensifiées depuis l’automne dernier. A l’aide d’un concept d’hygiène adapté, il a été possible de réduire les pertes. L’articleci-dessous fournit de plus amples informations à ce sujet.

Vaincre le HIS

Graphique: Les piliers du concept d’hygiène

Nettoyage• éliminer les substrats• éliminer les germesStabilisation• modifier les substrats• généralement abaisser le pHDésinfection• destruction ciblée de germes• à effectuer seulement après le nettoyage

Page 67: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 67

PRODUCTION ALIMENTALE

Auteur Gerhard Affolter, spécialistedes porcs au service technique UFA,3052 Zollikofen, www.ufa.ch

Les produits de Halag Chemie SAsont disponibles dans les centres Agrode vos LANDI. Plus amples informationssous www.halagchemie.ch

Cercle de travail engraissement porcinLe concept d’hygiène de Halag décritdans cet article a été présenté dans lecadre du cercle de travail engraissementporcin sur l’exploitation Studer & Hauert.Après la visite de la porcherie et laprésentation de l’exploitation, AndreasGerber a donné ses conseils pour lenettoyage et la désinfection.

www.ufarevue.ch 5 · 14

– du silo à la propreté des animaux enpassant par l’auge, l’entrée et la porche-rie. Il est important d’appliquer ces me-sures consciencieusement – mêmequand le chef d’exploitation est en va-cances. �

Une conduite avec desdépôts récalcitrants.

La meilleure solution consiste à rincerles stands d’alimentation à l’eau tousles jours.

Désinfection Deux fois par semaine,l’eau mélangée à la ration est traitéeavec 1 % de «Halades 01» (produit dés-infectant). La soupe désinfectée restedans les conduites. L’acide peracétiquedétruit les levures et les bactéries de l’in-térieur avant de se transformer en eau,CO2 et vinaigre. Cette désinfection per-met de minimiser la pression de germesdans l’installation d’affouragement. Lasoupe peut être affouragée sans aucunproblème.

pH de 4 à 4.5 dans la soupe Lastabilisation de la soupe permet notam-ment d’abaisser son pH à 4 – 4.5. Ce fai-sant, les bactéries et les levures sontfreinées dans leur croissance. Les condi-tions optimales pour les levures se si-tuent aux alentours d’un pH de 5.5. Unautre effet positif de la stabilisation dela soupe se traduit par la diminution desdépôts de minéraux dans les conduites,l’abaissement du pH diminuant le phé-nomène de précipitation.

Adaptations de l’installationPour appliquer correctement le conceptd’hygiène dans un laps de temps raison-nable, il a fallu procéder à quelquesadaptations sur l’installation d’affoura-gement. «Maintenant, toutes ces me-sures sont cohérentes», résume SimonHauert.

Résumé Un concept d’hygiène effi-cace tient compte de tous les processus

le peroxyde d’hydrogène n’est pas aussiefficace que dans une citerne à eau. Iln’existe donc pas de solution simplisteni de solution toute faite. La solutionréside dans une stratégie d’hygièneadaptée à l’exploitation, à mettre enplace en toute connaissance de cause.Des mesures régulières comme la stabi-lisation de la soupe alimentaire peuventêtre automatisées. Les mesures hebdo-madaires ou mensuelles devraient êtreeffectuées en respectant scrupuleuse-ment le calendrier.

Nettoyage Chaque mois, SimonHauert verse dans la citerne à eau unesolution de nettoyage à un dosage de 2 % qu’il brasse à l’aide de têtes de pul-vérisation. La solution est ensuite pom-pée dans les stands à pommes de terrepuis dans les stands d’alimentation. Si-mon Hauert y a installé un circuit per-mettant de nettoyer à fond la conduitealimentaire principale ainsi que lesstands. Pour terminer, toute l’installa-tion est rincée à l’eau et inoculée avecdes bactéries lactiques (UFA-Antifex).Les nettoyages sont consignés dans unprotocole.

Stabilisation La soupe alimentaireest stabilisée quotidiennement afind’éviter un développement excessif deslevures et des bactéries. Pour ce faire,divers produits à base d’acides et debactéries lactiques sont utilisés (p. ex.Fireguard Selco Entero).

Pour une bonne hygiène d’affouragement

Nettoyer les conduites d’affouragement une fois par mois

1. Rinçage.

2. Circuit à l’aide de «Stallcip 666» (2% à 50-65°C pendant 30minutes). Respecter les températures en ce qui concerne lesconduites en plastique.

3. Rincer à l’eau potable.

Désinfecter les conduites deux fois par semaine1. Le soir, après l’affouragement, ajouter «Halades 01» dans les stands

d’alimentation remplis d’eau (sur la liste du FiBL, 0.5%, froid).

2. Laisser circuler la pompe durant environ deux minutes.

3. Laisser la solution agir jusqu’au lendemain matin.

4. La solution peut être mélangée avec la ration.

Stabiliser la soupe• Traiter avec «Selco RD Mix».

• L’inoculation avec la flore usuelle («UFA-Antifex») est une source desécurité supplémentaire.

Maintenir les installations préalables à l’état propre• Nettoyer les silos deux fois par an.

• Gicler le tank à petit-lait et les stands d’alimentation deux fois parjour, pour éviter la formation de dépôts. Un nettoyage approfondi etsimple implique des surfaces «lisses».

• Contrôler et changer régulièrement les raccords caoutchouc.

Contrôle régulier• Procéder régulièrement à un test à l’aide de bouteilles de PET

(lorsque l’on arrive pas à sentir les levures..). Lorsque le ballon qui setrouve au-dessus de la bouteille se remplit d’air, c’est le signe quedes agents pathogènes potentiels sont présents.

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PRODUCTION ANIMALE

Alex Barenco

50 ANS DE LAIT UFA POUR LES VEAUX

68 5 2014 · REVUE UFA

StefanInauen

Felix Tenger exploite un domainede grandes cultures avec travauxagricoles pour tiers et engraisse-ment de taureaux.

Ces dernières années, de nom-breuses recherches ont été effec-tuées dans le domaine de l’élevagedes veaux. Elles ont donné des ré-

sultats intéressants dans ce secteur, quise voit métamorphosé suite à de ré-centes découvertes. Il est connu delongue date que les retards de crois-sance dans les six premiers mois de viene peuvent être rattrapés. Il existemoins d’informations au sujet de lacroissance des organes liée à la divisioncellulaire et à l’agrandissement cellu-laire ainsi que de la programmation mé-tabolique.

Programmation métaboliqueLa programmation métabolique pro-vient de l’influence de facteurs environ-nementaux (entre autre l’affourage-ment) pendant le développementintra-utérin et lors des premières se-maines de vie. Il s’agit d’un changementdans le métabolisme qui se répercutesur les performances d’un animal pourtoute sa vie. Les mécanismes exacts quise cachent derrière ce processus ne sontpas complètement connus. Cependant,il a été constaté à plusieurs reprises queles veaux élevés intensivement attei-gnaient un meilleur niveau d’efficacitéalimentaire, une fécondité supérieure etde plus grandes performances. Aucontraire de l’élevage laitier, il n’existepour l’engraissement bovin que peud’études à ce sujet, même si les exi-gences pour la production vont crois-santes (p.ex. Swiss Quality Beef, SQB).Pour tester les conséquences d’une stra-tégie d’affouragement intensif, uneétude a été menée sur la célèbre exploi-tation d’engraissement bovin de FelixTenger (Schleitheim).

Organisation de l’essai Deuxgroupes uniformes de 23 veaux AA ontété installés dans une seule et mêmeunité d’élevage. L’un servait de grouped’essai (GE) et l’autre, de contrôle (GC).Le poids moyen des veaux d’engraisse-ment était de 76 kg. Les animaux étaientabreuvés par un automate Stand Alone.La quantité maximale d’abreuvage étaitréglée pour chaque groupe à 6 l/animal.La seule différence résidait dans laconcentration en lait de substitution,qui s’élevait à 150 g/l pour le GE contre100 g/l pour le GC (selon les recomman-

dations habituelles). L’aliment concen-tré d’élevage était offert à volonté(jusqu’à 1.5 kg/animal et jour). Pendantla phase de sevrage, les veaux dispo-saient librement de foin, et à partir dela quatrième semaine de sevrage, ils ontété habitués au silo de maïs. Après le se-vrage, soit pendant la phase de pré-en-graissement et d’engraissement, les ani-maux ont bénéficié du mêmeaffouragement (voir encadré). A la miseen boxe (8 novembre 2012), au sevrage(décembre à janvier) et par trois foispendant l’engraissement (13 février, 2mai, 8 juillet 2013), le poids vif des ani-maux a été pesé. Par ailleurs, les résul-tats d’abattage et la durée d’engraisse-ment ont été analysés (août ànovembre).

Résultats Les animaux du GEétaient en moyenne sevrés un jour plustôt (40 contre 41 jours) et affichaient 1kg de plus sur la balance que les ani-maux du GC (108 contre 107 kg). L’ac-croissement journalier (AJ) correspon-dait à 800 g pour le GE et à 760 pour leGC. La quantité de poudre de lait néces-saire s’est élevée à 25 kg pour le GE, soitun à tiers de plus.Alors que pour la mise en boxe, au-

cune différence notoire entre les ani-maux des deux groupes n’a été consta-tée (les veaux du GE étaient même plushétérogènes que ceux du groupe GC) etque les écarts étaient réduits au sevrage,de grandes différences sont apparuesaprès huit mois d’engraissement(8.7.2013). Les animaux du GE pesaienten moyenne 22 kg de plus et attei-gnaient un accroissement journalier (AJ)supérieur de 85 g. La variabilité despoids et l’AJ se sont avérés plus faibles

LA SANTÉ ET LE DÉVELOPPEMENT des veaux, prédestinés à la filière d’engraissement de taureaux, peuvent être améliorés dans les premières semaines grâce à un dosage en poudre plus important. C’est ce que confirme un essai sur l’exploitation Tenger.

Elevage intensif des veaux

Description de l’exploitationFamille Tenger, 8226 Schleitheim

Affouragement d’élevage: Foin en libreaccès, UFA 116 (jusqu’à 1.5 kg/animal etpar jour), UFA 207 plus (6 l/animal etpar jour à 120 g/l), sevrage selon lesystème Stand-Alone.

Affouragement de pré-engraissement: silode maïs (env. 9 kg/animal et par jour),foin (env. 0.5 kg/animal et par jour), UFA230 (env. 2.3 kg/animal par jour).

Affouragement d’engraissement: silo demaïs (env. 18.5 kg/animal et par jour),UFA 231-1 (env. 2.4 kg/animal et parjour).

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REVUE UFA · 5 2014 69

PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT UFA POUR LES VEAUX

Auteurs Alex Barenco,M. Sc. Agrw. ETHZ, UFASA, 3360 Herzogen-buchsee.

Stefan Inauen,spécialiste bovin auService clients UFA,9501 Wil. www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 5 · 14

550

450

350

250

150

500 50 100 150 200 250 300 350

■ groupe témoin■ groupe d’essai

Poid

s vi

f (kg

)

Jours d’engraissement

Graphique: Durée d’engraissement estimée

Résumé Les résultats de cet essaisont très prometteurs. Les exploitationsd’engraissement de taureaux peuventprofiter d’une phase d’élevage inten-sive. L’essai met par ailleurs en exergueles meilleures valeurs d’élevage par-tielles pendant tout l’engraissementainsi qu’une variabilité plus faible desvaleurs d’élevage partielles et des poids.A cela s’ajoutent une durée d’engraisse-ment plus courte, une rotation plus éle-vée ainsi qu’une meilleure taxation,principalement pour les jeunes animauxsuivant la filière SQB.Un autre essai a lieu en ce moment

sur l’exploitation Tenger pour permettred’étendre les résultats à l’aliment d’éle-vage Toro, qui a été présenté aux visi-teurs de la journée spéciale AlimentsToro. �

Tableau : Résultats d’engraissement et d’abattageGroupe témoin Groupe d’essai

100g/l (23 animaux) 150g/l (23 animaux)Poids d’entrée 76 (+/– 7.4kg) 76 (+/– 7.8kg)Poids 8.7.2013 390 (+/– 36.1kg) 412 (+/– 30.4kg)Accroissement journalier depuis le début 1295 (+/– 150g) 1380 (+/– 104g)SQB 34.8% 43.5%Nombre d’animaux 8 10Durée d’engraissement 297 jours 300 joursPoids mort 251kg 265kgCH-TAX (nombre d’animaux)T(1), T+(2), H(3), C(2) H(8), C(2)Classe de graisse (nombre d’animaux) 3(8) 3(10)AQ 65.2% 56.5%Nombre d’animaux 15 13Durée d’engraissement 352 jours 332 joursPoids mort 307kg 302kgCH-TAX T+(1), H(5), C(9) T+(2), H(4), C(7)Classe de graisse (nombre d’a.)3(13), 2(1), 4(1) 3(13)< 330 jours d’engraissement 39.1% 65.2%Nombre d’animaux 9 15Durée d’engraissement 333 jours 318 jours

dans le groupe GE. Cela signifie que lesanimaux GE sont parvenus à maintenirleur avance jusqu’en fin d’engraisse-ment (tableau).

SQB et AQ Sur l’exploitation de Fe-lix Tenger, les taureaux sont vendus à lafois dans les canaux AQ et SQB, ce quicomplexifie la mise en valeur des résul-tats en sortie d’atelier. Pour atteindre unpoids vif de 520 kg, ce qui correspond à285-290 kg en poids mort PM pour unecharnure H et C, on compte cependant,à la lecture des données fournies par lespesées, à maturité, une durée d’engrais-sement moyenne de 309 jours d’en-graissement pour les animaux GE, c’est-à-dire 21 jours de moins que pour lesanimaux du GC (graphique).

Estimation du rendement éco-nomique Les bêtes du GE ont eu be-

soin de 195 kg de poudre de lait en plus,mais de 10 dt d’aliment concentré pourl’engraissement et de 58 dt d’ensilagede maïs en moins, vu la durée d’engrais-sement plus courte.Si l’on admet que le prix d’achat des

veaux d’engraissement, la paille, lesfrais de vétérinaire et les coûts d’ins-tallation s’équivalaient pour les deuxgroupes, les animaux du groupe GEont pu, grâce au canal SQB, se vendreen moyenne CHF 125 plus cher que lesanimaux du groupe GC passés en SQB.De plus, des coûts en aliments plusbas et une rotation par année plus éle-vée permettraient un gain supplémen-taire de CHF 28 par place d’engraisse-ment et par année. Si l’on extrapole,ceci correspondrait à CHF 5000 pourune exploitation de 200 places d’en-graissement avec un taux d’occupa-tion de 90 %.

Un dosage plus élevé à 150 g d’UFA 207 plus par litre d’eau a desrépercussions positives sur le rendement économique de l’engraissementde taureaux.

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PRODUCTION ANIMALE

70 5 2014 · REVUE UFA

www.ufarevue.ch 5 · 14

Tobias Burren

Toni Wyss

Auteurs Tobias Burren suit uneformation d’agro-technicien ES auStrickhof, 8315 Lindau et a effectué unstage chez UFA au cours duquel il s’estpenché sur les effets de la niacine.

Toni Wyss est spécialiste des bovins auservice technique UFA, 3052 Zollikofen,et connaît sur le bout des doigts lespossibilités et les limites de l’affourage-ment. www.ufa.ch

Le bilan azoté dans la panse (PMN-PME) est un indicateur de l’appro-visionnement en azote des bacté-ries de la panse. Lorsque cette

valeur est positive, la quantité d’azote àdisposition dans la panse est supérieureà ce que les bactéries peuvent utiliser (p.ex. rations riches en herbe ou pourcen-tage trop élevé de concentrés pro-téiques). Lorsque cette valeur est néga-tive, il n’y a pas suffisamment d’azotedans la panse (p. ex. ensilage de maïs).

Vitamine B Vu qu’il n’est pas tou-jours possible d’éviter un bilan azoté né-gatif dans la ration, un essai d’alimenta-tion a été mené en vue de préciser si etdans quelle mesure un apport de nia-cine permettait d’écarter les consé-quences indésirables d’un tel bilan né-gatif. La niacine fait partie du groupe desvitamines B et remplit des fonctions im-portantes dans le métabolisme énergé-tique. On en trouve souvent dans l’ali-ment de démarrage (cf. encadré).

L’essai a porté sur des vaches enphase de démarrage. Dans le groupe 1,

les valeurs en matière azotée et en éner-gie ainsi que le bilan azoté ruménalétaient équilibrés. Dans le groupe 2, lebilan azoté ruménal était négatif. Legroupe 3 disposait quant à lui de lamême ration que le groupe 2 mais avecune adjonction de 6 g de niacine parvache et par jour.

Bon pour l’efficience et le méta-bolisme Comme cela avait déjà étéconstaté dans de précédents essais, au-cune différence significative n’a été éta-blie en ce qui concerne la productionlaitière et les teneurs du lait entre lesgroupes. L’adjonction de 6g de niacinepar jour dans le groupe 3a toutefois eudes effets positifs tels que: • digestibilité accrue des NDF.• meilleure dégradation de la matièreorganique dans la panse.

• nette augmentation des teneurs englucose dans le plasma de 2.85mmol/l (par rapport à 2.51 mmol/l).

• synthèse protéique microbienne ac-crue.

• amélioration du bilan des élémentsfertilisants.

• diminution de l’azote excrété (– 9.7%).Une étude de l’Université Wisconsin-Madison a conclu à des avantages simi-laires, même si dans ce cas-là, l’adjonc-tion de niacine était nettementsupérieure à 6g et que tant les perfor-mances laitières que les teneurs ontbaissé au cours des trois premières se-maines de lactations.

Conclusion Administrée en quanti-tés appropriées, la niacine permetd’augmenter l’efficacité de la ration etde réduire les troubles du métablo-lisme. �

La niacine présente desavantages, surtout en

phase de démarrage oudans les rations riches

en maïs. Photo: agrarfoto.com

LES RATIONS VACHES LAITIÈRES RICHES EN MAÏS affichent souvent un bilanazoté négatif dans le rumen (bilan de l’azote dans la panse). Ce faisant, dans la pansedes animaux, les nutriments issus de la ration ne peuvent pas être pleinement valorisés.L’adjonction de niacine permet de compenser partiellement un manque d’azote.

Aliment UFA avec niacineAliment démarrageUFA 163/263/164F/264 Extra, UFA 173F Premium Combi

Spécialités pour le démarrageUFA top-form (DAC), UFA 260 – aliment pour le vêlage, UFA 262 –aliment anti-cétose, UFA Ketonex (Extra)

Aliment d’élevageUFA 114/116 ProRumin

Aliment engraissement bovinUFA 230/231/232/233/234 ProRumin

La nicacine améliore le bilan

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REVUE UFA · 5 2014 71

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Page 72: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

72 5 2014 · REVUE UFA

Profil de l’exploitationFamille Huser, Hof-Schlatt, Neu St. Johann

Altitude: 1000 m, zones de montagne 2 et 3

Cheptel: 25 à 30 vaches Brown Swiss, 45 têtes de jeune bétail (vente devaches de rente)

Performances moyennes: 8700 kg de laitpar lactation, 3.7 – 3.8 de protéinelactique, 4.06 % de matière grasse,30000 – 60000 cellules/ml, 70 jours devide, 92 jours de période de service

Autres branches d’exploitation: abattagede bois

Main d’œuvre: toute la

famille Huser

Avec une valeur d’élevage globalede 135, respectivement de 136, Jolden Patrizia et Glenn Prinzessinfont partie de l’élite actuelle de la

race brune.

Patrizia a été élue Miss Nesslau àtrois reprises et a remporté le titre deMiss Mamelle à Sargans. En 2011, cettevache a remporté le titre de Miss Tog-genburg et, un peu plus tard, celui deChampionne du show d’élite de la racebrune à Wattwil. Patrizia a déjà reçu àtrois reprises le titre de Miss génétiqueà la présentation d’automne à Wattwil.

Prinzessin, la fille de Patrizia, af-fiche actuellement la valeur fitness laplus élevée du canton de St. Gall. Lorsdu show «Spitzenbraunvieh» organisé àSt. Gall, Prinzessin a remporté le prix fit-ness devant sa mère Patrizia et Dorli.Ces trois vaches proviennent de l’exploi-tation Huser à Neu St. Johann, une ex-ploitation saint-galloise qui a déjà étéélue à trois reprises exploitation fitness.

Vente de vaches et transfertsd’embryons Chez les Huser, l’élevagedu bétail laitier a pratiquement autantd’importance que la production laitière,sachant qu’une quinzaine de vaches derente sont vendues chaque année. De-puis peu, les meilleures vaches subissentun rinçage afin d’obtenir de nombreusesdescendantes. Swissgenetics a acheté ré-cemment un taureau de Patrizia. Labonne valeur d’élevage fitness a joué unrôle déterminant dans le choix de Swiss-genetics. La valeur d’élevage fitness re-groupe les performances dans les do-maines de la persistance, de lanumération cellulaire, de l’aptitude à la

traite, du taux de non-retour des filles, dutemps vide et de la durée d’utilisation.

Un accouplement idéal Dans sonplan d’accouplement, Hansueli Husermet la priorité sur un beau pis, un bonextérieur global et un pourcentage élevéde protéine dans le lait. Au vu de sesconditions d’exploitation (zone de mon-tagne 2, alpage), il se contente du ni-veau de performance laitière actuel(8700 kg par lactation).

La relève est importanteVu que le développement de la jeunevachette a des répercussions sur ses per-formances ultérieures à l’âge adulte,l’accent est mis sur un bon départ dès lanaissance. De la pâte de fer UFA est uti-lisée depuis peu durant la première semaine de vie. «Depuis que j’y ai re-cours, les veaux se développent mieux»,explique Hansueli Huser.

Estivage En juin, les animaux d’éle-vage montent sur l’alpage communau-taire du village avec les autres génisses.Les vaches passent l’été sur l’alpage deSelun (1700 m d’altitude). Des étudesdémontrent que la pâture et l’alpagepeuvent avoir un effet positif sur les ca-ractères fitness.

Un œil attentif Pour atteindre unebonne fertilité, Hansueli Huser mise surune observation attentive des animaux.C’est son épouse Andrea qui s’occupeplus particulièrement de cette tâche.Andrea Huser s’engage à fond pourl’élevage du bétail. Avec ses enfants,elle s’occupe régulièrement des travauxd’étable lorsque son mari est par exem-ple occupé à des travaux forestiers.

Lacune énergétique combléeSelon Hansueli Huser, sur son exploita-tion, la minimisation du déficit énergé-tique en début de lactation a eu un effettrès positif sur la fertilité. Durant laphase de démarrage, les vaches reçoi-vent de l’aliment démarrage floconnéUFA 173 F ainsi que de l’UFA 145 F. En

L’EXPLOITATION HUSER a placé trois de ses vaches dans le tiercé du concours Fitness lors de l’exposition saint-galloise du bétail d’élite de la Race brune. La génétiqueHuser s’est également illustrée régulièrement lors d’autres présentations. Comment est-ce possible?

Trois gagnantes Fitness

Andrea et Hansueli Huser avecHansruedi (9 ans), Reto (3), Christian(11) et Jasmin (13). Manque sur laphoto Werner (18) qui effectueactuellement sa deuxième annéed’apprentissage agricole.

Page 73: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION ANIMALEGENETIK

1

2

3

1 · Glenn Prinzessin(EX94) affiche unevaleur d’élevageglobale de 138 et unepersistance de 101.

2 · Jolden Patrizia(EX94) est la mère dePrinzessin. Elle atteintune performancelaitière de plus de10000 kg avec 4 % deprotéine.

3 · Wermont Dorlis’illustre égalementavec les meilleursrésultats fitness. Chezcette vache, la numé -ration cellulaire s’élèveà 34000 cellules.

Lors du show saint-gallois d’élite de la race bruneen 2014, le podium était occupé par trois vaches del’exploitation Huser.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

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De l’énergie – mais laquelle?De nombreuses études scientifiquesconfirment qu’un affouragementconforme aux besoins durant laphase de démarrage a une influencepositive sur la fertilité et la santé desvaches laitières. Le principal objectifconsiste à réduire le déficit énergé-tique après le vêlage. On y parvient enaugmentant suffisamment la concen-tration en nutriments, sans risqued’acidose et en veillant à ce que l’énergie proposée ne soit pasdégradée trop rapidement dans la panse.

A l’instar de l’exploitation Huser, d’autres éleveurs laitiers ont faitd’excellentes expériences avec UFA 173 F. Cet aliment combiné dedémarrage (flocons et pellets expansés) est bien consommé. Grâce à uneproportion élevée d’énergie by-pass, il est dégradé lentement. Une partiede l’énergie étant assimilée dans l’intestin, la panse est moins fortementmise à contribution. La mise à disposition régulière des nutriments dansl’organisme de la vache permet d’améliorer l’indice de consommation.

Les aliments UFA pour vaches laitières sont appréciés et conçus à l’aidedu système d’alimentation W-FOS. Outre les paramètres usuels tels queles NEL ou les PAI, la vitesse et les fractions de fermentescibilité dans lapanse jouent un rôle décisif. Les nutriments glycogéniques (NG)viennent de faire leur apparition dans les plans d’affouragement UFA.En ce qui concerne les NG, on tient compte des précurseurs de laproduction de lactose qui sont souvent le premier facteur limitant chezles vaches haute productivité.

En plus de ces précieuses sources énergétiques, UFA 173 F contientdivers additifs tel le «MegaDigest», qui contient des levures vivantes, dela niacine et de la méthionine. Globalement «MegaDigest» présente lesavantages suivants: une bonne assimilation des nutriments, unéquilibrage du pH de la panse et une excellente appétibilité del’aliment de démarrage.

REVUE UFA · 5 2014 73

Markus Wickli, spécialiste du bétail laitier au servicetechnique UFA à Wil.

complément à l’herbe pâturée, del’UFA 256 Fibralor est distribué afind’optimiser l’approvisionnement en fibres sans pour autant «diluer» la ra-tion. L’équilibrage énergétique est as-suré par UFA 149.La ration est minéralisée avec le sel

minéral UFA TMR 113 et des bacs à lé-cher Cake Bloc au pâturage. Ces deuxsources de minéraux garantissent queles vaches ingèrent suffisamment de mi-néraux, d’oligoéléments et de vitamineset que les veaux bénéficient de bonnesconditions intra-utérines.

Le meilleur pour la panse Dansla stabulation entravée, durant l’hiver,un mélange de balles de blé, de cubesde maïs PE, de pulpes de betteraves, deluzerne et d’UFA 149 est réalisé à l’aided’une mélangeuse oblique. Idéalementla panse devrait toujours disposer d’une

ration équilibrée et identique. Ce fai-sant, les microorganismes du rumen nedoivent pas continuellement s’adapterà de nouveaux composants et tous lesnutriments sont à disposition de lavache de manière synchronisée.Hansueli Huser contrôle la conformité

de sa ration en vérifiant en permanencela consistance des fèces et les teneurs du lait.

Résumé Le succès éclatant desvaches de la famille Huser dans le do-maine de la santé repose sur de nom-breux éléments. Cela va d’un pland’accouplement judicieux à une obser-vation attentive des animaux, en pas-sant par une détention conforme auxbesoins des animaux et un affourage-ment ad hoc. La passion de la familleHuser pour l’élevage permet à l’exploi-tation de disposer de suffisamment demain-d’oeuvre. �

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PRODUCTION ANIMALE

PatrickTschudi

74 5 2014 · REVUE UFA

ChristianFelzen

«Bonne qualitéconstante»Kaspar Räz,3255 Rapperswil

95 vaches laitières + remonte, 42 ha de SAU (production fourragère),communauté père-fils

A · Pour apporter de la structure et de lamatière azotée dans la RMT, en raisonde la bonne qualité constante de«Rumiluz».

B · Remplace le sel tampon, plus grandnombre de mouvements de masticationlors de la rumination, peut très bien êtreutilisé chez les veaux, complémenteidéalement le fourrage de base del’exploitation.

C · Chez nous, la PA 14-17 ne modifierapas l’importance de la luzerne. Noussommes obligés d’acheter un fourragede base de bonne qualité.

«Intéressant en termes deprix»Jean-Luc Besson, 1353 Bofflens

36 vaches laitières, 300 000 l de quantitéde référence (Gruyère), 28 ha de SAU,600 m2 de poulets d’engraissement(Optigal). Communauté père-fils

A · Notre région est particulièrementsèche en été et nous récoltons peu deregain. La luzerne est une alternativeéconomiquement intéressante et en pluselle améliore la structure ainsi que lateneur en protéine de la ration.

B · La qualité de la luzerne est constanteet les teneurs sont sûres.

C · La culture de luzerne sur notreexploitation est intéressante mais lescoûts de séchage sont élevés.

«Teneur élevée enprotéine»Roland Bucher,6034 Inwil

50 vaches laitières, 400 000 l de quantitéde référence (Emmental), 20 ha de SAU

A · Pour augmenter la matière azotée,structure.

B · Prix/performance, teneur en matièreazotée élevée, teneur en structureélevée.

C · En raison de sa teneur élevée enprotéine, la luzerne me permettrad’économiser des concentrés.

Trois questionsA · Pourquoi utilisez-vous de la luzerne?

B · Sur votre exploitati-on, quels sont lesavantages de la luzernepar rapport à votrepropre fourrage debase?

C · Quelle place aura laluzerne sur votreexploitation dans lecadre de PA2014–2017?

En collaboration avec les LANDI, fe-naco Fourrages a noué depuis denombreuses années des relationscommerciales étroites avec Désialis,

le fabricant français des marques dequalité réputées que sont «Rumiluz» et«Rumiplus». Dès le printemps, les pre-mières discussions ont porté sur descontrats franco récolte, dans le but d’as-surer un approvisionnement suffisant, àun prix avantageux. Au printemps, lesbesoins annuels peuvent uniquementêtre estimés de façon approximative. Enfonction de la façon dont se déroule lasaison, des contrats supplémentairessont donc conclus en cours d’année. fe-naco Fourrages visite régulièrement di-verses usines françaises et participe ac-

tivement aux processus de productionet d’assurance qualité.

Bien consommée Avec «Rumiluz»et «Rumiplus», les agriculteurs ont à leurdisposition des produits à base de lu-zerne de qualité. Utilisée à bon escient, dans la ration mélangée ou af-fouragée à sec, la luzerne est bienconsommée et favorise une alimenta-tion économique et conforme aux be-soins des animaux. Dans la pratique, laluzerne est surtout appréciée en raison

de sa teneur élevée en protéine et sastructure par rapport aux mélangesconventionnels graminées/légumi-neuses (cf. écho de la pratique).

Evolution des prix «Rumiluz» et«Rumiplus» sont produits et disponi-bles dès le début de la récolte au moisde mai. Lorsque la demande excède laproduction courante en présence deconditions particulières (météo), il sepeut que les délais de livraison aug-mentent considérablement, de façonpassagère. Le prix de la luzerne dépendde la situation qui prévaut sur les mar-

CES DERNIÈRES ANNÉES, la luzerne s’est imposée en tant qu’élément importantdans la planification de la ration. Désormais, les avantages de la luzerne pour les ruminants sont largement connus et appréciés dans notre pays, tant par les éleveurs quepar les vaches elles-mêmes. La luzerne constitue un complément économique et rentable au fourrage produit sur l’exploitation, comme l’ont confirmé les clients interrogés.

Un aliment structuré de qualité

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REVUE UFA · 5 2014 75

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 5 · 14

Auteurs PatrickTschudi, responsableProduits pour laluzerne, et ChristianFelzen, commerce deluzerne, fenacoFourrages, 3001 Berne.

Sous www.fourrages.chvous trouverezl’ensemble del’assortiment fenacoFourrages disponibles à la LANDI. Plus amples informations souswww.desialis.fr.

Infoline-Gratuite0800 808 850.

«Sans dilution de la ration»Ass. Ackermann et Cie, Julien Magula et Marcel Ackermann,2803 Bourrignon

115 vaches laitières, 1 170 000 l dequantité de référence, 110 génissesd’élevage, 55 taureaux d’engraissement,50 chevaux, 768 porcs d’engraissement,198ha de SAU

A · Affouragement de fibres sans dilutionde la ration, manque de fourragegrossier, sécurisation de la qualité, goût,appétibilité.

B · Fourrage grossier avec des teneursstables et régulières, bon complément àl’ensilage de maïs et d’herbe.

Première coupe idéale pour les bovins etles chevaux.

C · Etant un fourrage vert, la luzernebénéficie d’une image positive.

Origine: France / les exploitations quibénéficient de nouvelles primes(production laitière basée sur lesherbages dans le cadre de PA 14 –17) nesont pas «pénalisées» par les fourragesgrossiers entrant dans la catégorie«autres fourrages grossiers».

chés mondiaux, respectivement de l’of-fre et de la demande. Des conditionsmétéorologiques particulières ou lesmodifications des taxes douanièrespeuvent avoir des répercussions impor-tantes sur les prix de la luzerne. Cesdernières années, il valait la peined’acheter de la luzerne au printempsou en début d’été et de la faire livrerdurant l’été. Les fabricants aiment pou-voir commercialiser leurs produits àbase de luzerne dès la sortie d’usine,dans le but de diminuer les frais destockage. La luzerne est également dis-ponible en qualité bio (label Bio-Suisse).

Un prix fixe a-t-il été convenu?L’Office fédéral de l’agriculture fixe

mensuellement la taxe à la frontière(douane et contribution au fonds de ga-rantie) pour les fourrages importés, surla base des prix de marché actuels et duprix cible (prix seuil – dédouané francofrontière). Sur la luzerne commandée aumois de mai, la taxe douanière valableau moment de l’importation, en aoûtpar exemple, augmentera ou réduira leprix. Les partenaires commerciaux peu-vent convenir un prix fixe, ce qui est engénéral à l’avantage du vendeur, ce der-nier calculant un «supplément» de sé-curité pour le risque qu’il prend.Lorsqu’un contrat à terme est conclulongtemps à l’avance, il est souvent trèsdifficile de prévoir une tendance de prixsachant que les indicateurs sont sou-vent très contradictoires. �

Pour la production de«Rumiluz», la luzerneest hachée et séchéeavec soin, dans le butde conserver laproportion de feuilleset les nutriments.

Produits et livraison Les balles «Rumiluz» affichent un poids d’environ 370 kg et mesurent 115x115x72 cm.Elles sont liées avec une bande plastique et emballées avec un filet plastique. Latraçabilité est assurée à l’aide d’un étiquetage et d’une numérotation.

«Rumiplus» est une alternative idéale à «Rumiluz», un produit bien connu et qui a faitses preuves. Pour l’élaboration de «Rumiplus», les matières fines (partie de feuilles oufragments) sont séparées, pressées et réintégrées sous forme de pellets dans la balle. Ceprocessus de production permet d’atteindre une teneur en protéines constammentélevée. Les balles de «Rumiplus» pèsent environ 420 kg. Les dimensions et l’emballagesont identiques aux balles «Rumiluz».

Capacités de livraison• Camion semi-remorque: environ 25 t (longueur environ 18m, poids total environ 40 t)• Demi-camion: environ 12.5 tLes accès (autorisations éventuelles inclues) et le déchargement sur place (à domicile)doivent être assurés. Commande de plus petites quantités et prestations supplémentai-res (comme camion avec pont, avec ou sans remorque) possibles sur demande.

Autres provenancesOutre les produits qui ont fait leurs preuves, fenaco Fourrages commercialise également,à travers les LANDI, de la luzerne bio ainsi que des fourrages conventionnels provenantde divers pays/régions.

Page 76: Revue UFA 05/2014

PRODUCTION ANIMALE

HansueliRüegsegger

76 5 2014 · REVUE UFA

BenjaminLaville

Bellechasse: sel minéral expansé en pâture intégraleNicolas Musy, responsable de la production animale aux Etablissements de Bellechasse,en est convaincu: pour que les veaux viennent au monde en bonne santé, il faut que lamère ait bénéficié d’un bon approvisionnement en minéraux et en oligo-éléments.

Les 100 vaches laitières et les 70 vaches mères des Etablissements de Bellechassepâturent jour et nuit, pour autant que la météo le permette. Lorsque, dernièrement,certains veaux ont été affectés par des problèmes de santé (sensibilité aux maladies,faible réflexe de succion), des prises de sang ont été effectuées. Il s’est avéré que lesveaux affichaient souvent des carences en sélénium et, parfois, en magnésium.

Les sols tourbeux tels qu’on les rencontre à Sugiez sont pauvres en sélénium. Le manquede sélénium dans le fourrage affecte les vaches, puis les veaux à leur tour. Des pierres àlécher ont pourtant été proposées sur les pâturages des Etablissements de Bellechasse.«Mais les animaux n’en consomment passuffisamment», constate Nicolas Musy.

C’est pourquoi trois distributeurs UFA-Microfeeder assurent aujourd’hui l’approvisi-onnement en substances actives du bétail. Lemélange proposé se compose de 80 % deMinex et de 20 % de sel bétail. Les vachesmères en consomment en moyenne 110 gpar jour et les laitières 120 g, relate NicolasMusy. Avec sa structure expansée stimulantl’appétit et ses additifs alléchants, Minexserait consommé en trop grandes quantitéspar les animaux s’il était proposé seul.

Grâce à son régime d’affouragement actuel,Nicolas Musy envisage même de renoncer àl’avenir aux injections de sélénium chez lesveaux. Au niveau des inconvénients, ilregrette seulement qu’il soit impossible deconnaître la consommation individuelle deminéraux. C’est pourquoi UFA recommanded’assurer l’approvisionnement de base enminéraux avec la ration mélangée, à lacrèche ou par le biais du DAC.

Les vaches n’ont pas toutes les mê-mes besoins en minéraux. Ces der-niers dépendent en effet de la pro-duction laitière et de l’absorption

de divers minéraux. Distribuer les miné-raux uniquement via la ration mélangéeempêche les vaches de couvrir leurséventuels besoins supplémentaires. Lefait de disposer d’un libre accès aux mi-néraux, par exemple via un bac UFA-Mi-crofeeder, permet de diminuer ces pro-blèmes voire même de les supprimertotalement.

Stockable? Les vaches laitières peu-vent compenser jusqu’à un certain pointle déficit énergétique auquel elles sontconfrontées en début de lactation en mo-bilisant de la graisse corporelle, bien quecela ne soit pas souhaitable. La vache nepeut toutefois que partiellement stocker(voire pas stocker du tout) les minérauxet oligo-éléments principaux, comme lemagnésium par exemple. Pour cette rai-son, des minéraux doivent systématique-ment être ajoutés à la ration. Les vachesqui produisent beaucoup de lait ont desbesoins en minéraux élevés.

Coûts indirects Chez la vache laitiè-re, les pertes économiques découlantd’une maladie peuvent s’élever à plu-sieurs centaines de francs. Les coûts in-directs sous forme de chute de produc -tion sont en général supérieurs aux coûtsdirects découlant d’une intervention vé-térinaire. Une faible consommation dematière sèche suite à des températureset à une humidité élevées aggrave encorela situation. Une pierre à lécher ou un do-seur permettent de couvrir les besoinsplus élevés.

Mélanger les sels minéraux et lesel pour bétail Lorsque les sels mi-néraux sont disponibles à volonté viaUFA-Microfeeder, la consommation estsouvent trop élevée, surtout pour un selminéral appétant tel que Minex parexemple. Pour que la consommation sestabilise à un niveau raisonnable, les selsminéraux peuvent être mélangés dans

un rapport de 2:1 avec du sel bétail.Dans la pratique, les exploitations ontréalisé de bons résultats en recourant àcette méthode. Le sel bétail est souventdistribué seul via UFA-Microfeeder. Il estimportant de ne pas placer UFA-Micro-feeder à proximité d’un bassin d’eaupour éviter une surconsommation. Ilconvient par ailleurs de ne pas remplir

CHEZ LES VACHES, les problèmes de santé, de reproduction ou autres peuvent setraduire par des pertes financières substantielles. Souvent ces problèmes découlent d’unapprovisionnement insuffisant en minéraux.

Assurer la couverture des besoins en minéraux

A Bellechasse, des carences en sélé -nium sont survenues chez les animauxHolstein et surtout Limousin.

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REVUE UFA · 5 2014 77

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Hansueli Rüegsegger, Chef bétail laitier, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. BenjaminLaville, chef du ressort Bétail bovinauprès du service technique UFA, 3052Zollikofen. www.ufa.ch

Gratuit1 sac de Minex/sel minéral UFA au choix après l’acquisition d’un bac UFA-Microfeeder. Jusqu’au 21 juin 2014.

www.ufarevue.ch 5 · 14

multiples façons et convient très bienpour empêcher une carence en miné-raux. �

trop de sel minéral dans UFA-Microfee-der pour éviter que la formation de blocset pour contrôler la consommation.

Moutons, chèvres et vaches-mè-res UFA-Microfeeder convient éga-lement très bien pour les moutons etles chèvres. Lorsque les animaux res-tent dehors jour et nuit, tous les miné-raux peuvent être distribués via l’auto-mate. Dans les alpages, il est égalementpossible d’utiliser UFA-Microfeeder.Dans ce cas, l’automate à sel doit êtreinstallé sur un sol aussi plat que possi-ble sachant que les pentes ne convien-nent pas.

Les exploitations de vaches-mèrespeuvent également utiliser UFA-Micro-feeder pour les veaux en créant un pas-sage pour ces derniers. L’aliment pourveaux d’élevage peut également êtredistribué via UFA Microfeeder.

Conclusion Les besoins en minérauxdes animaux varient fortement enfonction du stade de lactation et d’au-tres facteurs tels que des changementsd’affouragement et le stress. Il est pri-mordial d’identifier ce genre de situa -tions et de couvrir les besoins supplé-mentaires de manière appropriée.UFA-Microfeeder peut être utilisé de

Simple et solideUFA-Microfeeder est un automate poursels minéraux qui peut être utilisé aupâturage, sur l’aire de promenade et enstabulation. Grâce à sa base relativementlourde, Microfeeder reste constammentà la verticale. Les sels contenus dansUFA-Microfeeder sont protégés desprécipitations et des souillures. Laconstruction est simple, solide, facile ànettoyer et ne nécessite pas d’entretien.UFA-Microfeeder convient idéalementpour assurer les besoins en minérauxdurant les périodes où les températuressont élevées.

L’UFA Microfeeder se prête à merveil-le pour l’approvisionnement en

minéraux et en sel bétail au pâturage.

L’UFA-Microfeeder est égalementapprécié comme occupation.Grâce aux contrepoids à sa base, ilse remet toujours dans la bonneposition.

Page 78: Revue UFA 05/2014

En tant que légumineuse, le sojaapporte de la diversité dans larotation.

bercules, les fanes sont détruites ther-miquement. Trois semaines après le dé-fanage, la récolte commence. L'objectifde rendement est de 250 kg/a.

Sous agril 80 a de Charlotte sontcultivées sous agril et commercialiséesen tant que pommes de terre primeur.Quand les pommes de terre atteignentla taille d'une cerise, le film est retiré.Après la récolte, après un passage dechisel, l'engrais vert «UFA Lepha» (trèfled'Alexandrie, vesce d'été, phacélie) estsemé. Celui-ci est broyé et labouré troismois plus tard, avant de semer du blé oudu soja.

50kg de blé comme objectifCette année, la variété de blé Top bienconnue «Wiwa» et la nouvelle variété«Lorenzo» (paille courte, résistante à laverse) sont cultivées.Au printemps, un passage de herse

étrille est effectué aussi tôt que possible.Le lendemain, du lisier de bovins mélan-gé avec du fumier de volaille importé estépandu. Environ un mois après la pre-mière intervention, la herse étrille estpassée une deuxième fois.En 2014, un apport complémentaire

d'azote du commerce a été effectué entest et Patrick vise un rendement de 50kg/a. Après le blé, un chaulage est effec-tué sur les parcelles qui en ont besoin.

Le soja enrichit la rotation Pa-trick Schluep cultive du soja depuis 2012.Le marché est demandeur, le «prix joue»et cette culture apporte une diversifica-tion bienvenue dans la rotation. En 2014,avec 3 à 3.5 ha, la surface prévue est plusimportante que les années précédentes.Afin d'atteindre l'objectif de rendement

PAGE BIO

Le Rütihof à Nennigkofen (SO) estexploité depuis près de 20 ans selonles directives bio. En 2013, Patricket Angese Schluepp ont repris l'ex-

ploitation et ont fondé une communau-té avec Markus Furrer.

Eviter les pertes d'éléments nu-tritifs Les sols du Rütihof sont trèsvariés: en partie alcalins, en partie acides,sableux vers les collines et plutôt argileuxprès de l'Aar. Les cultures sont répartiessur les sites adéquats en fonction desanalyses de terre. Des engrais verts sontcultivés afin de couvrir le sol en perma-nence et d'éviter ainsi les pertes en élé-ments nutritifs et l'érosion. De l'azote estégalement amené dans le sol par le mé-lange fourrager UFA 330 M, qui contientdu trèfle violet longue durée. La part detrèfle violet reste constante, ce qui en-

traîne une meilleure tolérance à la séche-resse. Après chaque utilisation, 30m3/hade lisier sont épandus sur les prairies.

Les pommes de terre dans lesens du vent Après UFA 330 M, larotation commence avec les pommes deterre. En automne, du fumier est épandupuis incorporé avec le rototiller. Au prin-temps, un apport de 36 m3/ha de lisierest effectué. À la plantation, 70 kg N/hasont encore apportés en complément.Dès l'apparition des fanes, la culture estsarclée une à deux fois. Un traitementavec «Novodor 3 FC» est effectué quandle seuil d'intervention pour les dory-phores est atteint. Il s'agit d'un produità base de Bacillus thuringiensis, une bac-térie du sol qui produit des cristaux pro-téiques aux propriétés insecticides.Le mildiou est le plus grand défi. Les

exploitants renoncent aux produits à ba-se de cuivre, afin de minimiser l'intro-duction de métaux lourds dans le sol.Pour que le feuillage sèche rapidementaprès la pluie, les pommes de terre sontplantées dans le sens du vent, à une dis-tance de 28 cm. On ne peut jamais com-plètement éviter le mildiou. Cependant,avant que la maladie n'atteigne les tu-

Oser se frotter aux cultures difficilesAVEC LES POMMES DE TERRE, LE SOJA ET LE MAÏS, la communauté Schluep-Furrer cultive trois cultures considérées comme exigeantes en bio. Les exploitants testent régulièrement de nouvelles techniques; en ce moment, il s'agit de l'augmentation de la fumure azotée dans les pommes de terre et le blé, ainsi que du semis de haricots verts à rame dans les lignes de maïs.

78 5 2014 · REVUE UFA

ExploitationCommunauté Schluep-Furrer, 4574 NennigkofenSurface utile: 50ha

Cheptel: 32 vaches de race Montbéliarde, (5500– 6000kg lait parlactation), remonte (dès 6 mois en contrat sur une autre exploitation)

Cultures: 6ha pommes de terre, 10ha blé, 3.5ha maïs d'ensilage, 2 ha soja, 16ha prairie temporaire, 13.5ha prairie naturelle, pâturage etcompensations écologiques

Main d'œuvre: Patrick et Angese Schluep ainsi que Markus Furrer

Page 79: Revue UFA 05/2014

Markus Furrer et PatrickSchluep ont augmentéles surfaces de grandescultures ces dernières

années. Derrière eux, ondistingue la parcelle de80 a de Charlotte sous

agril.

ploitants ont prévu de semer 80 kg/hade haricots à rames quand le maïs fera20 cm de haut. Ainsi, ils sèmeront sixgrains par mètre carré, tant de maïs quede haricots. Le défi consistera à at-teindre les proportions désirées dans lemélange et à parvenir à une maturité si-multanée des deux cultures.

Stabulation entravée commesalle de traite Le maïs finira dansla crèche des 32 vaches qui sont traitesdans l'ancienne écurie, pendant qu'ellessavourent leur ration de maïs et d'UFA272 (300 kg/vache/année). Le reste dutemps, les vaches Montbéliardes peu-vent se déplacer librement sur la litièreprofonde et la fosse couverte. De l'en-silage d'herbe, du foin et du regain sonten permanence à disposition dans deuxrâteliers. 50 g de minéraux par animal etpar jour sont distribués à la crèche, puisles vaches complètent elles-mêmes avecdes pierres à lécher.

Perspectives En ce qui concerne lefutur, les trois partenaires étudient ledéveloppement d'un élevage de poulespondeuses. Les vaches laitières ne four-nissent en effet pas assez d'engrais parrapport aux besoins en fertilisatns des

de 2.7 t/ha, il faut des sols mi-lourds etbien pourvus en chaux. En automne, lesol est préparé avec la charrue onland(15cm de profondeur), puis un faux semisest effectué au printemps suivant.Le soja demande beaucoup de travail

jusqu'à ce que les plantes couvrent lesol. Afin de contrôler les adventices, lepremier passage avec la sarcleuse àpattes d'oies doit être effectué tôt. Enrègle générale, trois passages sont effec-tués en tout. Selon la parcelle et la mé-téo, un désherbage manuel est encorenécessaire après. Comparé aux adven-tices, les maladies ne posent pas de grosproblème, affirme Patrick. Le soja est commercialisé par la LANDI,

tout comme les pommes de terre et le blé.

Haricots à rame dans le maïsDu maïs ensilage est également cultivépour amener de l'énergie dans la rationdes vaches laitières et pour optimiserl'utilisation des surfaces (rendement parhectare). Du fumier de vaches, qui cor-respond idéalement à la courbe des be-soins en éléments nutritifs du maïs, estutilisé pour la fumure.Cette année, la communauté

Schluep-Furrer teste un complémentprotéique innovant pour le maïs: les ex-

PAGE BIO BRÈVES

Marché du bio en plein essorLe nombre d'exploitations bourgeon enSuisse a encore augmenté. Actuellement,5884 producteurs et 847 transformateurstravaillent selon les directives de Bio-Suisse. La surface totale cultivée en bio aaugmenté de 5000 ha. Le marché du bio aégalement à nouveau fortement progressél'année passée en réalisant un chiffred’affaires global de 2.053 milliards defrancs. Avec une part de marché de 6.9 %,le marché du bio a atteint un nouveaurecord l'année passée.

Concentration au démarrageEn bio, c'est durant la phase dedémarrage que les aliments complémen-taires déploient le mieux leurs effets. Sion parvient à minimiser le déficiténergétique, la santé et les performancesdes animaux s'en trouvent améliorées.L'aliment UFA 174F combi est spéciale-ment adapté à la phase de démarrage.Grâce à la part élevée de fractions by-pass, la panse est soulagée et une partiede l'énergie est dégradée dans l'intestingrêle, ce qui améliore la valorisation dufourrage. Les levures vivantes contenuesdans UFA 174F ont aussi un effet positifsur l'efficacité alimentaire du fourrage carelles favorisent l'activité de la panse.Jusqu'au 24.05.2014, profitez d'un rabaisde 3.– par 100 kg d'aliment UFA pourvaches laitières (assortiment principal)!

Visite de cultures et journéeGrandes Cultures à MünsingenLa filière bio se rencontrera le 12 juin2014 à l'occasion de la 3ème journéesuisse des Grandes Cultures Bio. Lamanifestation se déroulera au Biosch-wand, à Münsingen (BE), conjointementavec la troisième journée bernoise du sol. De nombreux essais variétaux etculturaux de céréales, oléagineux etlégumineuses à graines (en partie encultures associées), ainsi que diversesparcelles de démonstration ont été misen place. Suivez l'évolution de ces essaiset venez découvrir ces cultures! Lesdernières machines et techniquesculturales en grandes cultures bio serontaussi présentées. fenaco GOF tiendra unstand en collaboration avec d'autresentreprises du groupe (notammentaliments UFA, semences UFA et Landor)dans le secteur des exposants.

www.bioackerbautag.ch

www.ufarevue.ch 5 · 14

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

REVUE UFA · 5 2014 79

Page 80: Revue UFA 05/2014

80 5 2014 · REVUE UFA

Kraftfuttersilo, ca. 8 bis 15 t� 079 243 75 25

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Page 81: Revue UFA 05/2014

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Séparer les fleurs du pédoncule.Cuire avec les autres ingrédientsjusqu'à ce que les fleurs se déco-lorent et que le liquide com-mence à bouillir. Remplir les bou-teilles à chaud. En tant que boisson rafraîchis-

sante, le sirop de lilas est particu-lièrement bon en dilution avec del'eau, en apéro ajouté à du Pro-secco ou du vin blanc ou simple-ment pour affiner un dessert. Seconserve 2 à 3 mois.

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Solidarité A l'occasion de l'Année internatio-nale de l'agriculture familiale, l'asso-ciation des paysannes saint-galloisesentend marquer sa solidarité avecles paysannes du monde entier. Lorsdes rencontres régionales des socié-tés paysannes, les paysannes saint-galloises ont récolté de l'argent afin

rapide sur les dernières innovationsen date. Une visite du site www.ufarevue.ch en vaut la peine:découvrez régulièrement, sous l'on-glet «News», les nouveaux films etles informations agricoles les plus ré-centes.

l'occasion de l'Année internationalede l'agriculture familiale. La taxed'inscription se monte à Fr. 100.–.Programme et inscription sur le site

www.familyfarming.ch

Ecuries: journée portes ouvertesEn 2014 également, plus de 300 ex-ploitations suisses ouvrent les portesde leurs écuries à la population. Lapremière journée nationale desportes ouvertes se tiendra le 25 mai.Un programme complémentaire estprévu auprès des quelque quaranteexploitations offrant une visite deleur étable. Renzo Blumenthal seral'ambassadeur de cette manifesta-tion.

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Nouvelle plateforme vidéo pour la Revue UFA

L'entreprise fut fondée il y a 138 anspar Johann Baptist Birchmeier qui fitbreveter en 1890 le premier pulvé-risateur dorsal. Grâce à cette inven-tion géniale, il fut enfin possible decombattre le phylloxéra de manièreefficace. Implantée en Suisse, l'en-treprise Birchmeier Sprühtechnik SAest une entreprise moderne qui ex-porte une large gamme de pulvéri-sateurs. Le pulvérisateur dorsal«RPD 15» présente une innovationtechnique très ingénieuse. Lapompe ainsi que la cuve sont inté-grés dans le levier de la pompe. Letravail de pulvérisation nécessiteainsi moins de force. La Revue UFAtire au sort un pulvérisateur dorsalde type «RPD 15» offert par la mai-son Birchmeier Sprühtechnik d'unevaleur de Fr. 159.–. Participez au ti-rage au sort en envoyant un SMSavec la mention KFL Birchmeier,votre nom et adresse au n° 880 (90cts.). Délai d'envoi au 19 mai 2014.

Tirage au sort

Pulvérisateurdorsal

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Il y a plusieurs possibilités d'acquérirdes connaissances ou d'obtenir del'information en un temps très court.Une tendance qui a fait ses preuvesau cours des dernières annéesconsiste à visionner sur internet decourtes vidéos informatives. Depuis peu, la page d'accueil de laRevue UFA (www.ufarevue.ch) dis-pose également d'une plateformevidéo moderne. Plus de 100 films enligne de la Revue-UFA y sont classésde manière claire dans un menu dé-roulant, selon les années et les ru-

briques Technique agricole, Produc-tion animale, Production végétale,Gestion et fenaco-Landi. En cliquantsur la rubrique «nouveaux films» dumenu déroulant, les visiteurs trouve-ront les dernières vidéo en date. Lesfilms récemment produits apparais-sent toujours directement sur la paged'accueil de la rubrique «Film». Cette nouvelle plateforme vidéo

permet aux lecteurs de la Revue UFAd’effectuer une recherche ciblée, se-lon la vidéo et le thème désiré. In-formez-vous de manière simple et

REVUE UFA · 5 2014 81

de soutenir, par exemple, un projetSwissaid au Tchad et un centre deformation en Namibie. Plusieurscentaines de francs ont déjà été ré-coltés. La solidarité des paysannessaint-galloises profite cependantégalement à l'Aide Suisse aux Mon-tagnards ainsi qu’à l'associationpour handicapés Insieme. Commel'explique Barbara Dürr, Présidentede l'association cantonale des pay-sannes saint-galloises, «Il s’agit denotre contribution à l'Année inter-nationale de l'agriculture familiale»

Mentoring WomenDans une tribune du CEJA (ConseilEuropéen des Jeunes Agriculteurs)Massey Ferguson s'est entretenu lemois dernier avec Matteo Bartolini,le Président du CEJA, sur le rôle desfemmes au sein des exploitationsagricoles familiales (www.massey-ferguson.de). La mention du projet«MWE – Mentoring Women for En-trepreneurship» (l'accompagnementdes femmes vers l'entrepreneuriat)fut particulièrement intéressante.Cette initiative s'est fixé pour objec-tif la mise en place de cours de for-mation et d'un réseau social pour lesfemmes de la campagne.

Journée nationale Une journée na-tionale se tiendrale vendredi 27juin 2014 à l'Insti-tut agricole deGrangeneuve àPosieux (FR), à

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RuthBossardt

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Pas touche! Sur le site internet duCentre Suisse d’Information Toxicolo-gique www.toxi.ch vous trouverez uneliste des plantes toxiques. Ne mangezque les fleurs de plantes que vousconnaissez et dont vous savez qu’ellesne sont pas toxiques.

Cueillette et achat de fleurs co-mestibles On trouve ses propresfleurs dans le jardin ou dans les pots etles caisses sur le balcon. Les marchéshebdomadaires offrent de temps entemps un choix de fleurs comestibles. Iln’est pas conseillé d’acheter les fleurschez le fleuriste, car celles-ci provien-nent souvent de l’étranger et ont ététraitées avec des produits phytosani-taires.

Comme le dit un vieux dicton, onmange d’abord avec les yeux. Lesrestaurants gourmands décorent lesassiettes de manière élaborée avec

des fleurs. Et pourtant, la plupart dutemps, celles-ci sont ignorées par leshôtes. Dommage, car les fleurs ne sontpas seulement belles, elles ont égale-ment une odeur et un goût délicats.Nous importons des fruits exotiques desquatre coins du monde alors que sou-vent un pas au jardin ou sur le balconsuffirait pour servir une assiette de dé-lices exotiques.

Délicieux et exquis Ceux qui ap-précient l’arôme poivré peuvent opterpour une fleur de lys d’un jour. Avec leurhuile de moutarde noire, les fleurs decapucines ont le goût de cresson. Cetteplante grimpante aux fleurs orange enforme de trompette convainc avec saconsistance de champignon. La rose deDamas ou les violettes se marient bienavec les desserts. La cuisine à base de fleurs n’est pas

une invention moderne: les Romains yavaient déjà pris goût et en Extrême-Orient elle a aussi une longue tradition.Les paysannes suivent donc les traces del’Empereur de Chine, des anciens Ger-mains, qui assaisonnaient leurs mets dereines-des-prés, ou dans un passé moinslointain celles des dames anglaises del’époque victorienne.

Délices aux fleurs bien connues La poudre jaune des fleurs de safran estutilisée pour assaisonner les aliments etpour leurs donner de la couleur. Lesfleurs de souci ou de carthame des tein-turiers servent de substitut au safran.Autrefois, les fleurs noires de la passe-rose procuraient au vin une couleur fon-cée alors que la sauge sclarée lui don-nait son parfum. En Asie les fleurs dejasmin, du lys d’un jour ou de chrysan-thème sont frites enveloppées de pâte.Les lys d’un jour ont également unelongue tradition dans la cuisine del’Asie orientale. Leurs bourgeonscontiennent beaucoup de vitamines Cet A. Les fleurs de la monarde, rougeset riches en nectar, sont très appréciéespour le thé par les indiens d’Amériquedu Nord. En Italie, les fleurs de cour-gettes sont farcies, frites ou utiliséespour la pizza.

LES FLEURS ne sont pas que belles à contempler mais aussi délicieuses et bonnes pour la santé. L’article qui suit présente quelques propositions de recettes.

Les fleurs – un régal pour l’oeil et le palais

VIE QUOTIDIENNEAUTOAPPROVISIONNEMENT

Sucre de fleurs

Ce sucre peut être utilisé pour aromatiser les desserts ou le thé.

Il est conseillé de prendre des fleurs de plantes ayant une odeurprononcée comme par exemple la lavande, la violette, l’œillet ou desfleurs de roses ou d’agrumes.

Le sucre peut être préparé de deux manières différentes : mixer lesfleurs fraîches avec le sucre ou sécher les fleurs avant de les hacher aucutter. Si on utilise les fleurs fraîches, le sucre devient un peu humide cequi n’est pas dérangeant pour les pâtisseries.

Recette de base350 g de sucre blanc raffiné (le sucre brut de canne n’est pas approprié!)8 –16 c.s. de fleurs

Mixer le tout dans un cutter et en remplir les verres. Tamiser éventuel-lement après une semaine selon la taille des fleurs restantes.

Congeler les fleurs

Pour des boissons: remplir un récipient àglaçon d’eau et y mettre une fleur debourrache, d’oeillet ou une petite pétalede rose.

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Photo: Andreas Thumm, Freiburg i. Br., Fona

Photo: Andreas Thumm, Freiburg i. Br., Fona

Page 83: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 83

Photo: Andreas Thumm, Freiburg i. Br., Fona

Le souci et, ci-contre à droite,l’hysope (aussi appelé agastache)peuvent être utilisés dans tous lescas. Photo: Ruth Bossardt

Tableau 2: Plantes toxiques aconit napel Aconitum sp. daphné Daphne mezereum ricin Ricinus communislaurier rose Nerium oleandereuphorbe Euphorbia sp.colchique d‘automne Colchicum sp. ancolie Aquilegia sp., digitale Digitalis sp.muguet Convallaria majalis narcisse et hyacinthe glycine Wisteria sp. iris Iris sp.

Source: Centre d’Information Suisse de Toxicologie

Conservation des fleursLes fleurs peuvent être séchées, candies,marinées dans de l’huile ou du vinaigre.Elles peuvent également parfumer le su-cre. On peut aussi préparer du sel auxfleurs ou congeler celles-ci dans des gla-çons pour préparer une boisson rafraî-chissante. Les lys d’un jour peuventmême être congelés si on les blanchitpréalablement. �

Tableau 1: Fleurs comestibles – sélection de quelques espèces

pétales de bégonia, elles sont aigres comme le trèfle bourrache, Borago officinalis, pour les salades et le vinaigre aux fleurs,dans les glaçonsdahlia, n’utiliser que les fleurs jeunes, pas toutes les espèces sontappropriées rose de Damas, ou d’autres roses odorantes, par exemple pour lessirops ou les desserts et dans le sucreagastache pour le thé, les desserts, les salades pâquerette, Bellis perennis, sur le pain au beurre, dans la saladecampanule, Campanula, avec des baies ou des desserts monarde, Monarda sp., pour les desserts ou le thé capucine, Tropaeolum majus, pour la décoration et les saladesbleuet, Centaurea cyanus, pour la décoration, belle couleur bleue lavande, Lavandula angustifoliadent de lion, pour le miel aux dents de lion, pour les salades phlox, pour les desserts et les saladessouci, Calendula officinalis, dans la salade, le séré, pour donner de lacouleur au riz carthame des teinturiers, pour donner de la couleur au riz ou à d’autresaliments fleurs de ciboulette, d‘ail des ours, de poireau avec goût d’oignon pensée, Viola cornuta, comme décoration, dans les salades ou le séré tagètes, Tagetes tenuifolia, T. patulalys d’un jour, Hemerocallis, goûter préalablement, ils n’ont pas tous lemême goût trompettes, Campsis radicans, pour farcir avec du séré ou deschampignons pétales de tulipes, pétales jeunes (tester) dans la salade ou pour unefarce violettes, Viola odorata, pour les desserts et les salades, candies

Le moment de cueillette optimal estle matin, quand la plante n’a plus de ro-sée et n’est pas encore exposée en pleinsoleil. Une fois cueillies, les fleursdevraient être apprêtées et consom-mées le plus vite possible. Pour le soucion ne cueille et n’utilise que les pétales.Il en va de même pour les dahlias. Pourles roses il faut enlever la partie blancheà la racine des pétales, dont le goût estamer. Il est conseillé d’utiliser essentiel-lement les pétales des bourgeons ou defleurs qui viennent de s’ouvrir. Les fleursplus vieilles peuvent être amères.

Auteure Ruth Bossardt, maraîchère,journaliste et formatrice en formationcontinue à Adliswil.

www.ufarevue.ch 5 · 14

VIE QUOTIDIENNEAUTOAPPROVISIONNEMENT

Beurre aux fleurs, congelé

Prendre 250 g de beurre et une bonnepoignée de fleurs selon les goûts et la disponibilité. Hacher fin les fleurs etles mélanger au beurre mou battupréalablement en mousse. Former unrouleau à l’aide d’une feuille de papiersulfurisé. Enveloppé dans une feuilled’aluminium, le beurre peut êtrecongelé.

Vinaigre aux fleurs

Recette de base: 5 dl de vinaigre de vinblanc ou de pommes, 4 –8 c.s. de fleurs.Laisser tirer celles-ci pendant quelquessemaines dans le vinaigre. Filtrer dansune passoire. Le vinaigre de lavande, defleurs de rose ou de bourrache a un goûttrès délicat.

Photo: Andreas Thumm, Freiburg i. Br., Fona

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Ueli Wyss

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Avec ses 176 000 km2, l'Uruguay estplus de quatre fois plus grand quela Suisse. Le pays ne compte cepen-dant que 3,3 mio. d'habitants.

L'élevage a toujours représenté unecomposante majeure de l'agricultureuruguayenne. Broutant des vastesplaines aux collines, l’Uruguay compteprès de quatre fois plus de têtes de bé-tail que d'habitants. La société Marfigpossède en Uruguay cinq abattoirs, res-pectivement des entreprises de transfor-mation de viande. L'abattoir visité em-ploie 3700 personnes et abat 1500bovins par jour. Ces derniers sont par-tiellement engraissés dans des parcsd'engraissement. Jusqu'à 20 000 boeufset génisses peuvent ainsi être détenussur une surface de 50 ha. Bâties au 19ème siècle par des immi-

grants européens, l’Uruguay compte en-core de nombreuses Estancias qui, au-

jourd'hui encore, sont en mains fami-liales. Outre d'imposantes maisons demaître, ces Estancias possèdent égale-ment près de 2000 ha de terre pourl'élevage de chevaux, bovidés et mou-tons. Depuis peu, des oliviers ont été plan-

tés plus à l'intérieur des terres, dans lesrégions de collines. 100 ha d'oliviers,dont l'huile est directement produitesur l'exploitation, ont été plantés àFinca Babieca depuis 2004.Située dans l'estuaire du Rio de la

Plata, la ville uruguayenne de Punta delEste est très connue. De nos jours, beau-coup de touristes des pays voisins, et,de plus en plus également des Etats-Unis et d'Europe, y passent leurs va-cances. L'Uruguay Round, qui a conduità la création de l'Organisation Mondialedu Commerce (OMC), s'y est tenu en1986.

Emigrés suisses Il y a plus de150 ans, en 1862 précisément, quel-ques centaines de familles suisses ontfondé en Uruguay la colonie NuevaHelvecia. Les suisses ont apportés aveceux de nouvelles techniques. NuevaHelvecia est devenue un centre de laproduction laitière et fromagère. En-core aujourd'hui, une grande partie dufromage uruguayen est produit par desdescendants de ces immigrants suisses.Nueva Helvecia a également été à l'ori-gine de la démocratie en Uruguay, rai-son pour laquelle ce pays est égale-ment décrit comme la Suisse del'Amérique du Sud.

Moderne, efficace et compétiti-ve Avec ses 8,5 mio de km2, le Brésilest environ 200 fois plus grand que laSuisse. La population du pays se monteà environ 200 mio d'habitants. L'agri-

RÉTROSPECTIVE SUR LES VOYAGES DES LECTEURS DE LA REVUE UFA Enjanvier et février 2014, trois voyages d'études de la Revue UFA ont eu lieu en Uruguay et au Brésil. L'Uruguay est perçu comme la Suisse de l'Amérique du Sud alorsque le Brésil, en tant que fournisseur agricole de l'économie mondiale, représente la grande puissance agricole.

Uruguay et BrésilVIE QUOTIDIENNE

RAPPORT DU VOYAGE DES LECTEURS

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Auteur Ueli Wyss,dipl. Ing. Agr. EPFZ, 1723 Marly

www.ufarevue.ch 5 · 14

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Les groupes du voyageEn janvier et février 2014, la Revue UFAa organisé trois voyages d'étude àdestination de l'Uruguay et du Brésil.Ces voyages ont été organisés par TerraTravel & Consulting AG à Zürich. Lesvoyages prévus au cours de l'hiver 2015mèneront les lecteurs en Namibie et enAfrique du Sud.

culture brésilienne est moderne, effi-cace et compétitive. Les gains de pro-ductivité de l'agriculture brésilienne ontété réalisés au cours des deux dernièresdécennies. Près de 10 % de la popula-tion est encore active dans l'agriculture.Sur le plan mondial, le Brésil est le troi-sième plus grand exportateur de biensagricoles, surtout de soja. Le sucre, laviande, le jus d'orange et le café sontégalement d'importants produits d'ex-portation.

Soja et autres cultures La coopé-rative Castrolanda, fondée en 1951 pardes immigrants hollandais, compte au-jourd'hui 785 membres. Dans cette ré-gion, les conditions climatiques permet-tent d'engranger deux à trois récoltespar année. En été, du maïs et du sojasont plantés sur environ 125 000 ha. En«hiver», c'est au tour du blé, de l'orge,du colza et du ray-grass. En ce quiconcerne le soja, environ 30 % des va-riétés semées sont encore convention-nelles, le solde étant issu de variétés gé-

nétiquement modifiées. Il devient deplus en plus difficile d'obtenir des varié-tés conventionnelles à haut rendementcar les entreprises semencières seconcentrent surtout sur le soja OGM.Au Brésil, l'utilisation de soja OGM estlégale depuis 2005 et on estime que cetype de variété représente 75 % de laproduction totale.

Viticulture Le vin brésilien estmoins connu. Cependant, couvrant unesurface d'environ 90 000 ha pour uneproduction de 3 mio d'hectolitres, leBrésil dispose du troisième plus impor-tant vignoble d'Amérique du Sud aprèsl'Argentine et le Chili. Dans le vignoblede la région de Bento Gonçalves, où desimmigrés d'Italie du nord produisent duvin depuis 1875, environ 1000 exploi-tations familiales produisent du vin pourla coopérative Aurora sur une surfacetotale de 3000 ha. En outre, 31 do-maines viticoles de Vale dos Vinhedoscombinent la production viticole avec letourisme. �

1 · Chevaux Criollo surune Estancia enUruguay.

2 · Enormes champs desoja au Brésil. Il n'estpas rare de voir 200 had'un seul tenant.

3 · Les voyageurssuisses ont reçu desinformations sur laculture du soja pro -diguées par le proprié-taire de l’estancia (plusde 2000 ha).

4 · Espaces infinis …

5 · Gaucho en Uruguay.

6 · Importantes capa -cités d'entreposagepour le soja et lescéréales.

7 · Une exploitationd’engraissement – quel’on appelle «feedlot»en Uruguay.

8 · L’Uruguay est unpays de pâturages.

9 · Le Brésil dispose dutroisième plus impor -tant vignoble d'Améri-que du Sud aprèsl'Argentine et le Chili.

VIE QUOTIDIENNERAPPORT DU VOYAGE DES LECTEURS

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Superbe village situé dans la régionbâloise du Jura tabulaire, Oltingen(BL) ouvrira tout grand ses portes leweek-end des 17 et 18 mai pro-

chains. Dans les rues et les venelles, surles places, dans les granges et les mai-sons, vous pourrez y admirer et y ache-ter des produits régionaux. La commis-sion du marché indique ce qui suit:

Portes grandes ouvertes

Journée internationale desmuséesLe 18 mai 2014, les musées du mondeentier sont invités à mettre en valeur lesmultiples liens et réseaux qui nousconnectent. Le musée et les objets decollection jettent des ponts vers desmondes inconnus ou vers le passé.Profitez de la Journée internationale desmusées pour découvrir un mondenouveau. Visitez un musée que vousn’avez encore jamais vu. Vous serezétonnés d’y trouver des liens avec votrepropre vie, par exemple le muséehistorique du Chablais, à Vouvry (VS).Ouverture le dimanche 18 mai 2014, de14 h à 17 h 30. Entrée libre.

Musée historique du ChablaisChâteau de la Porte du ScexRoute du Château 1 Case postale 210 1896 Vouvry� 024 481 48 48 (accueil)� 024 481 48 61 (direction)[email protected] www.musee-chablais.ch

LA SAISON DES MARCHÉS Les marchés hebdomadaires, régionaux, des goûts et terroirs, les marchés artisanaux et les marchésaux puces fleurissent actuellement dans tout le pays. Un exempleparticulièrement séduisant: l'Oltinger Määrt qui se déroulera les 17 et 18 mai prochains dans le demi-canton de Bâle-Campagne.

C’est Petra Oberholzer de Turbenthalqui a reconnu notre objet mystérieux. Ils’agissait d’une balance à ressort. Ellereçoit une carte cadeau LANDI d’unevaleur de 50 Fr.

3. Programme culturel: L'Oltiger Määrtsera complété par des présentationsmusicales, un programme pour lesenfants et une exposition d'objets ar-tisanaux anciens. Il y aura aussi un jolimélange de prestations d'acteurs etde bateleurs de foires.

De nombreuses petites gargotes serontinstallées dans le village. Les visiteurspourront s'y attarder après la fermeturedu marché, car du samedi au dimanche,on leur a accordé la nuit libre.

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Page 87: Revue UFA 05/2014

REVUE UFA · 5 2014 87

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

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Vous trouverez le descriptif détaillé de ce voyage et le talond’inscription aux adresses www.ufarevue.ch/Leserservice ou www.agrar-reisen.ch/Landwirtschafts reisen. La documentation peut également êtrecommandée sans obligation auprès de l’organisateur du voyage: AgrarReisen, Schwimmbadstr. 1, 5210 Windisch, � 062/834 71 51,[email protected] Délai d’inscription: 20 juin 2014.

De l’Atlantique à la mer Méditerranée – Sud du Portugal et Andalousie

Le Portugal, situé sur le croissant sud-ouest de la péninsule ibérique, enthousias-me sans cesse ses visiteurs, non seulementpar la diversité de ses superbes villes et deses édifices, mais aussi par la beauté de sonpaysage, ses particularités sympathiquesainsi que par la diversité de ses exploitationsagricoles.

L’Andalousie est une destination intéres-sante quelle que soit la période de l’année– les noms si impressionnants et promet-teurs de Séville, Cordoue, Grenade et Mala-ga réveillent la «fibre» voyageuse. Cette ré-gion située tout au sud de l’Espagne estl’une des plus belles du pays ainsi que l’unedes plus riches en histoire et en traditions.Ses villes célèbres, aux édifices incontourna-bles et aux rues tortueuses, se trouvent dansun environnement impressionnant.

Visites professionnelles• Portugal: l’agriculture méditerranéen-

ne, avec parfois de grandes exploitations,est impressionnante à plus d’un titre.

Agriculture (riz, maïs, céréales, etc.),plantations de pins, eucalyptus et chêne-liège, production laitière, engraissement,élevage de chevaux et viticulture y sontpratiqués.

• Andalousie: l’agriculture moderne joueun rôle économique primordial. Elle im-pressionne par ses très grandes exploita-tions coopératives ainsi que par la grandediversité des cultures qui y sont prati-quées (céréales, coton, tournesol et ci-tron, élevage sans oublier l’économie lai-tière et l’engraissement).

Le programme est constitué de nombreuxmoments forts:• Portugal: la capitale de Lisbonne, pleine

de vie, la Serra da Arrabida, la capitale deprovince Evora (patrimoine mondial del’Unesco depuis 1986).

• Andalousie: des traces importantes dupassé arabe et moyenâgeux se retrouventpartout: la tour Giralda à Séville, la mos-quée de Cordoue, le Palais de l’Alhambraet les jardins du Generalife à Grenade. Lesruelles de la vieille ville sont pleinesd’agitation, les délices de la table et duvin renforcent encore l’impression d’êtreen vacances.

Points forts de la péninsule ibérique

Prix et prestationsLe prix moyen de 2875 fr. par personne (pour un groupe de 30 personnes) comprend les prestations suivantes:• Vol Zurich-Lisbonne/Malaga-Zurich par la compagnie Swiss en classe

économique, taxes et frais compris (état avril 2014);• Logement dans de bons hôtels de classe moyenne, chambre double

avec bain ou douche/WC, petit déjeuner inclus.• Sept repas du soir et 3 repas de midi, boissons non comprises.• Toutes les visites professionnelles et touristiques selon le programme.• Tous les trajets dans des bus confortables.• Les visites touristiques locales et professionnelles, au Portugal et en

Andalousie.• La documentation de voyage détaillée.• L’accompagnement est assuré par la Revue UFA de/et jusqu’à Zurich.Ne sont pas inclus: trajet jusqu’à/depuis l’aéroport de Zurich, repas demidi supplémentaire, toutes les boissons, les frais personnels, lesassurances-voyage, les pourboires aux chauffeurs de bus et guidestouristiques locaux, les suppléments chambre simple de 375 fr. parpersonne ainsi que toutes les prestations qui ne figurent pas dans leprogramme.

Voyage des lecteurs de la Revue UFA du 21.– 28.9.2014

Page 88: Revue UFA 05/2014

88 5 2014 · REVUE UFA

Dorthe Keller de NiederwilLa paysanne Dorthe Keller (47) estoriginaire du Danemark. Après sesexamens de maturité, elle est venue enSuisse pour une année. Elle vitaujourd’hui avec son mari Paul àNiederwil (SG). Leurs enfants Astrid 21,Lars 20, Michael 16 et Tim 14 aidentleurs parents sur leur exploitation vouéeà la production laitière et à l’affourage-ment de veaux et de porcs. DortheKeller est paysanne diplômée et disposed’un brevet fédéral BF. Elle a aussi suivides cours pour devenir responsable enéconomie familiale (EF). Dorthe Kellerest polyvalente et dispose d’un bon sensde l’organisation. Dorthe Keller siègedepuis neuf ans au sein du conseilscolaire de Niederwil et s’impliquepolitiquement au niveau communal.Jusqu’à il y a une année et demi, elleétait membre du comité de l’associationdes paysannes de St-Gall. Dorthe Kellerapprécie le jardinage, la photographie etfaire des randonnées ou du vélo.

Pizza aux aspergesPour deux plaques à gâteau

500 g de farine blanche2 c.s. d’huile d’olives1 ½ c.c. de sel20 g de levure3–3.5 dl d’eauGarniture:2 dl de sauce aux tomates500 g d’asperges vertes 150 g de jambon cruenv. 400 g de mozzarella

Pour la pâte: mélanger la farine et le sel.Dissoudre la levure dans de l’eau tièdepuis l’ajouter à la farine avec l’huiled’olives. Pétrir le tout en une pâte sou-ple. Laisser monter au double de vo-lume (90 min.). Partager la pâte en deux,l‘abaisser finement et la disposer surdeux plaques à gâteau recouvertesd’une feuille de papier sulfurisé. Badi-geonner la pâte d’une fine couche desauce aux tomates. Laver les asperges eten couper le tiers inférieur. Si les as-perges sont très fraîches, il ne fautpresque rien enlever. Couper ces der-nières diagonalement en morceauxd’env. 3 cm de long et les répartir sur lasauce tomate. Couper le jambon cru enfines tranches et les disposer sur les piz-zas. Faire de même avec la mozzarella. Cuire les pizzas pendant env. 20 minutesau four préchauffé à 230 °C.

Muffin à la rhubarbepour 12 muffins

2 oeufs100 g de beurre125 g de sucre2 c.c. de sucre vanillé1 prise de sel 250 g de farine blanche2 c.c. de poudre à lever1.2 dl de babeurre, nature2 c.c. de Lemon Curd ou 1 c.c. de zestede citron râpé200 g de rhubarbe, coupées finement en dés

Battre en mousse les oeufs, le sucre etle beurre. Mélanger la farine et la pou-dre à lever et l’ajouter à la masse. Ajou-ter tous les autres ingrédients y comprisles morceaux de rhubarbe. Cuire au fourpréchauffé à 180 °C pendant 35 mi-nutes.

PIZZA ET MUFFINS Cuisiner fait partie du quotidien de la majorité des paysannes.Tant que ce qui est servi à table est apprécié, c’est que tout va bien. Avec la pizza et lesmuffins, les paysannes obtiennent toujours de bons résultats.

Asperge verte et rhubarbe VIE QUOTIDIENNE

RECETTE

Selon Dorthe Keller, les asperges vertessont faciles à cultiver. Elle ne les utilisepas que pour la pizza mais égalementpour farcir des omelettes ou pour de lasauce à spaghettis. Pour cela il lui faut dela crème, des champignons et un peu devin blanc.

Page 89: Revue UFA 05/2014

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• Voyage en car de/en Suisse • Croisière dans la catégorie de cabine réservée • Pension complète à bord • Service 24h/24 • Responsable de groupe à bord de langue allemande

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• Boissons et dépenses personnelles • Excursions facultatives de Croisières Costa • ourboires obligatoires (payable à bord), 8 euros par adulte/par jour • Assurance annulation et SOS Fr. 49.– à Fr. 79.– par personne

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Lieux de départ

06.00 Bâle CFF, Meret Oppenheimserstrasse 06.00 Kallnach car terminal Marti 06.45 Berne 07.15 Zurich aéroport, terminal car 07.15 Genève aéroport 07.45 Affoltern a. Albis, restoroute 08.15 Lucerne Inseli 08.15 Lausanne, gare 09.15 Martigny, gare 10.30 Bellinzone, restoroute

1er jour: Voyage en car à Savone depuis le point de départ choisi. Embarquement et attribution des cabines. Votre bateau Costa Diadema lève l’ancre en début de soirée.

2e jour: Arrivée au matin au port de Marseille, une des villes portuaires les plus importantes de France. Elle est aussi la seconde plus grande ville de France.

3e jour: Au matin, arrivée à Barcelone. Cette mé-tropole est une maghinfique ville au bord de la Méditerranée et est aussi nommée la capitale se-crète de l’Espagne. Partez à la découverte et laissez s’imprégner en vous le flair de Barcelone.

4e jour: Votre navire accoste au matin le port de Palma de Majorque. Majorque est l’une des ïles Ba-léares, particulièrement appréciée pour des vacan-ces balnéaires. Flânez dans la vieille ville ou le long de la plage, et savourez la journée.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Arrivée au matin dans le port de Naples, la troisième plus grande ville d’Italie. Partez à la dé-couverte de cette ville historique.

7e jour: La Spezia est une ville de la région nord-italienne de la Ligurie. Admirez les magnifiques paysages lors d’une excursion de Costa ou partez à la découverte de la région par vos propres moyens.

8e jour: Votre croisière se termine aujourd’hui à Sa-vone. Déjeuner à bord, puis débarquement et retour en Suisse en car à votre lieu choisi.

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Page 92: Revue UFA 05/2014

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Page 93: Revue UFA 05/2014

VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

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EdithBeckmann

REVUE UFA · 5 2014 93

Apparition triomphale:qui peut résister aux

artistes en fleurs? Photo: Klaus-Peter Wolf/pixelio.de

Ensemble elles sont magnifiques:chaque fleur se drape pour formerune boule imposantePhoto: Uwe275/pixelio.de

Floraison de maiLE RHODODENDRON compte parmi les plus beaux arbustesd’ornement et décore pots et plates-bandes à la fin du prin-temps. Les espèces tolérant le calcaire n’ont pas besoin de terrede bruyère: elles poussent dans n’importe quelle terre riche enhumus et bien absorbante.

La terre de bruyère, c’est du passé :l’usage de tourbe est proscrit pourdes raisons écologiques. Heureuse-ment il existe des variétés de rho-

dodendrons ne dépendant pas d’un solacide. Cette gamme appelée Inkarho estgreffée sur des racines tolérantes au cal-caire. Au niveau de la floraison, de laforme ou de la pousse, rien ne la diffé-rencie de ses collègues «acides».

Charme d’Extrême-Orient Cesbeautés vivaces d’Extrême-Orient sontappréciées au jardin, sur le balcon ou laterrasse. Elles apprécient les emplace-ments ombragés ou ensoleillés, non-ex-posés en plein soleil de midi. La terre de bruyère avec un substitut

de tourbe est idéale pour les plantationsdans de grands récipients. Un bon écou-lement d’eau est essentiel. Versez pourcela une couche de 10 cm de gravier,d’argile expansée ou de tessons de terre

cuite dans le fond du pot et couvrez detoison. Le drainage ne sera ainsi pas en-vahi de boue. Avant de procéder au semis, placez la

motte de racine dans un sceau d’eau,afin qu’elle se gorge d’humidité. Neplantez pas plus profond que ce quel’arbuste d’ornement ne l’a été en pépi-nière. Arrosez abondamment… et ad-mirez ces belles fleurs! Et il existe mêmedes variétés odorantes.

Soins récompensés Selon la va-riété, le rhododendron fleurit d’avril àfin juin. Il faut ensuite détacher les in-florescences fanées avec précaution à lamain pour ne pas endommager lesbourgeons suivants. Ce soin est tou-jours bien récompensé, sachant que cegeste stimule la floraison pour l’année àvenir, la repousse des feuilles et la régu-larité de la ramification. Jusqu’au milieude l’été, il faut procéder à un apport de

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément• Il est temps de planter pommes-de-terre, choux, salades, laitues etpoireaux d’été; et dès mi-mai lessensibles au gel tels céleris, tomates,concombres, courges, courgettes,maïs doux et poivrons

• Semez vers la fin du mois les haricotsnains, les haricots à rame, la sarrietteet le basilic dans le sol réchauffé.

• Arrosez rigoureusement les sillons,puis semez; en arrosant après, lesgraines sont souvent emportées.

• Etêtez les tulipes et les narcissesfanés, car la formation des semencesrequiert de la force inutile au bulbe.Laissez en revanche les feuillesdisparaître tranquillement.

• Après la mi-mai, procédez à laplantation des caissettes et pots pourbalcon, terrasse ou rebord de fenêtre.

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Photo: Gabriela Neumeier/pixelio.de

substances nutritives: répandez de l’en-grais pour rhododendrons autour de laplante selon les indications de l’embal-lage et travaillez en surface. Couvrez desubstrat de tourbe ou de paillis d’écorcepour que le sol reste humide. �

Page 94: Revue UFA 05/2014

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

94 5 2014 · REVUE UFA

du même avis, confirme Niek, mais nousnous connaissons très bien et avons l’ha-bitude de discuter ouvertement et libre-ment».

L’avenir semble prometteur: le prix dulait avoisine 45 cent/l. Les frères denBoer ont l’intention de reprendre l’ex-ploitation dans les cinq ans à venir. Ilsdésirent notamment agrandir le trou-peau laitier et construire une nouvellestabulation. Cependant, personne nesait encore ce que va faire la 5e généra-tion d’exploitants sur le domaine.

Marjolein van Woerkom, Bodegraven/Pays-Bas

[email protected]

Aux Pays-Bas, les exploitations lai-tières familiales représentent laprincipale forme de gestion des en-

treprises agricoles. «D’une manière gé-nérale, dans les exploitations familiales,les décisions se prennent à la table de lacuisine, même lorsqu’il s’agit d’investis-sements importants», explique Cor Pie-rik, de l’Office hollandais de la Statis-tique. Il constate toutefois que la tailledes exploitations tend plutôt à augmen-ter. Le manque de main-d’œuvre fami-liale est souvent compensé par un re-cours accru à des entreprises de travauxpour tiers. Il s’ensuit une augmentationde la part des coûts de travail externes.Selon Cor Pierik, la famille restera le«cœur» de toute exploitation familiale,à l’avenir également.

La famille den Boer à Haastrecht dis-pose d’une exploitation familiale mo-derne. Dans cette exploitation, la qua-trième génération est déjàopérationnelle. La famille den Boer secompose du père, Teus (66 ans), de sonépouse Nel (64) ainsi que de leurs filsNiek (33) et Willem Jan (27) ainsi que lapartenaire de Niek, Willemijn (27) et leurfils Teun (5 mois). Avec quelque 80 ha deSAU et 150 vaches, les Boer produisent1.3 million de kg de lait, avec une

moyenne de 8000 l par vache et par an.10 % du lait est transformé dans la fro-magerie de l’exploitation et vendu à laferme. En plus de cela, l’exploitation gèreune entreprise de travaux agricoles et dé-tient onze chevaux en pension. Sur l’ex-ploitation de la famille den Boer, les en-treprises et les particuliers ont égalementla possibilité d’organiser des fêtes et desvisites d’exploitation. «Nous ne misonspas sur une seule branche d’exploitationmais diversifions nos risques en prati-quant plusieurs «productions» expliqueTeus, le père. «En 2009 et en 2010,lorsque le prix du lait a baissé à 0.25 Eu-rocent par kg, disposer de plusieursbranches d’exploitation s’est avéré salu-taire», précise sa belle-fille Willemijn.«Chacun d’entre nous gère une branchede l’exploitation familiale», expliqueNiek avant d’ajouter: «Nous nous aidonsmutuellement. Chacun de nous sait traireles vaches. Quand un membre de la fa-mille part en vacances, les autres le rem-placent. C’est un des points forts d’uneexploitation familiale».

Mais plusieurs branches d’exploita-tion et cinq membres de la famille exer-çant une responsabilité? N’est-il pas im-possible de se mettre d’accord? «Nousne sommes naturellement pas toujours

Noussavons tous

commenttraire lesvaches.

Prix moyen des produits dans lessupermarchés hollandais• 1 oeuf de taille moyenne: € 0.17• 1 kg de pain complet: € 1,69• 1 l de lait: € 0.89• 1 poulet (1200g): € 7.91

La famille hollandaise den Boer.www.detweehoeven.nl

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