Revue de la Génération Changement n°2

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N°2 Mars 2013 Du 7 au 10 Mars 2013 s’est tenu le 11 ème Congrès des Jeunes Socialistes Euro- péens à Bommersvik en Suède. L’oc- casion pour nous de poursuivre la dynamique européenne que nous connaissons depuis près d’un an, et d’établir de nouveaux liens avec les mou- vements qui souhaitent une alternative de gauche lors des prochaines élections européennes, contre l’austérité et le repli national. Si ce congrès a été l’occasion de retrou- vailles entre camarades, rencontrés aux Camps d’Eté ou lors de la campagne Rise Up, ce sont avant tout des débats politiques sur la situation des jeunes en Europe, de l’avenir de l’Union et de la préparation des élections à venir qui ont marqué ces quelques jours. A cette occasion, la majorité de nos amendements, qu’il s’agisse de la réac- tivation du tarif extérieur commun, de la priorité à l’Education, de l’écologie, de la démocratisation de l’Europe, ou du rôle de la BCE, ont été adoptés. Une forte remise en cause du libéralisme éco- nomique s’est imposée chez les socia- listes et sociaux démocrates en Europe. La campagne Rise-up a aussi marqué nos camarades, en remettant au cœur du projet des socialistes la réduction du temps de travail, longtemps ignorée par Ecosy. Les deux résolutions des Jeunes Socialistes, la 1 ère sur l’impérative aug- mentation du budget européen pour permettre une Europe Fédérale, enclen- chant la transition énergétique, et la 2 nde sur l’émergence d’un militantisme euro- péen, découlant de l’alternative politique que nous souhaitons porter, ont été adoptées à l’unanimité. Le Congrès devait aussi permettre le renouvellement du Présidium de l’ECO- SY – devenu « YES » (Young European Socialists). Etant candidat à la Vice-Pré- sidence, ce weekend fut particulière- ment intense: entre la défense de nos amendements et les votes en plénière, il était essentiel d’aller à la rencontre des diverses délégations, venues de toute l’Europe - de l’Islande à Chypre, du Por- tugal à l’Autriche en passant par la Suisse et la Serbie. Se faire connaître, échanger et porter nos propositions rendre YES politique, militant et visible à un an des élections européennes. Après une journée d’attente, et alors que le Congrès était sur le point de se clore, les 10 noms sont finalement tombés : 6 femmes et 4 hommes, et parmi eux le mien. Une majorité d’entre eux issus de mouvements de la Left Wing, attachés à faire de YES un lieu de discussions poli- tiques et un outil de militantisme com- mun. Satisfaction et préparation du 1er présidium du lendemain furent donc au programme de la soirée, déjà bien enta- mée. Finalement, ce congrès fut une réussite, pas seulement pour les Jeunes Socia- listes français et la Left Wing, mais parce qu’une dynamique nouvelle émerge avant les élections législatives de l’au- tomne en Allemagne et en Autriche, et celles du Parlement Européen en 2014. Les attentes et la volonté sont donc grandes pour aller vers un militantisme européen combatif et toujours plus abouti auquel nous pourrons désormais pleinement travailler au sein du Prési- dium de YES. Daniel Cornalba Vice Président de YES (Jeunes Socialistes Européens) En France le chômage explose. En Europe du sud les salaires baissent et les programmes d’austérités s’en- chainent. Près de 5 ans après le dé- but de cette crise, les gouvernements continuent sur la même voie : privati- sation des services publics et réduc- tion drastique dans la dépense pu- blique. A chaque fois cela a les mêmes conséquences une baisse de l’activité donc des rentrées fiscales accentuant l’endettement public. Le remède est pire que le mal. Et pourtant on conti- nue. Aujourd’hui, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est à l’heure des choix. Jusque là, nous pouvions ca- ractériser notre gestion de rigou- reuse. Aujourd’hui nous préparons un budget de rigueur. Des coupes budgétaires de plus de 7 milliards se préparent, dont une réduction des dotations aux collectivités territoriales qui sont pourtant responsables de 80% de l’investissement public. Tout en renvoyant aux calendes grecques des mesures centrales du projet de François Hollande comme l’allocation d’autonomie, la construction de 500 000 logements et la réhabilitation de 1 000 000 logements par an. Gouverner c’est choisir et quand on ne peut pas atteindre tous ses objec- tifs, il s’agit de faire un choix préféren- tiel. Lequel est-ce que je place en un, puis en deux, puis en trois. Est-ce que l’objectif numéro 1 est la réduction du déficit ou celle du chômage ? Est- ce que notre priorité c’est l’équilibre budgétaire ou réduire drastiquement la dépendance au pétrole afin de ré- tablir notre balance commerciale ? Notre objectif n’est-il pas de créer de l’emploi dans les énergies renouve- lables et l’isolation des bâtiments, de diminuer le facture énergétique des ménages et des entreprises tout en réduisant nos émissions de gaz à ef- fets de serre ? Maintenant nous avons besoin de changement, d’un changement de cap. Thierry Marchal-Beck Président des Jeunes Socialistes Le changement de cap YES We Can

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N°2Mars 2013

Du 7 au 10 Mars 2013 s’est tenu le 11ème Congrès des Jeunes Socialistes Euro-péens à Bommersvik en Suède. L’oc-casion pour nous de poursuivre la dynamique européenne que nous connaissons depuis près d’un an, et d’établir de nouveaux liens avec les mou-vements qui souhaitent une alternative de gauche lors des prochaines élections européennes, contre l’austérité et le repli national.

Si ce congrès a été l’occasion de retrou-vailles entre camarades, rencontrés aux Camps d’Eté ou lors de la campagne Rise Up, ce sont avant tout des débats politiques sur la situation des jeunes en Europe, de l’avenir de l’Union et de la préparation des élections à venir qui ont marqué ces quelques jours.

A cette occasion, la majorité de nos amendements, qu’il s’agisse de la réac-tivation du tarif extérieur commun, de la priorité à l’Education, de l’écologie, de la démocratisation de l’Europe, ou du rôle de la BCE, ont été adoptés. Une forte remise en cause du libéralisme éco-nomique s’est imposée chez les socia-listes et sociaux démocrates en Europe. La campagne Rise-up a aussi marqué nos camarades, en remettant au cœur du projet des socialistes la réduction du temps de travail, longtemps ignorée par Ecosy. Les deux résolutions des Jeunes Socialistes, la 1ère sur l’impérative aug-mentation du budget européen pour permettre une Europe Fédérale, enclen-chant la transition énergétique, et la 2nde sur l’émergence d’un militantisme euro-péen, découlant de l’alternative politique que nous souhaitons porter, ont été adoptées à l’unanimité.

Le Congrès devait aussi permettre le renouvellement du Présidium de l’ECO-SY – devenu « YES » (Young European

Socialists). Etant candidat à la Vice-Pré-sidence, ce weekend fut particulière-ment intense: entre la défense de nos amendements et les votes en plénière, il était essentiel d’aller à la rencontre des diverses délégations, venues de toute l’Europe - de l’Islande à Chypre, du Por-tugal à l’Autriche en passant par la Suisse et la Serbie. Se faire connaître, échanger et porter nos propositions rendre YES politique, militant et visible à un an des élections européennes.

Après une journée d’attente, et alors que le Congrès était sur le point de se clore, les 10 noms sont finalement tombés : 6 femmes et 4 hommes, et parmi eux le mien. Une majorité d’entre eux issus de mouvements de la Left Wing, attachés à faire de YES un lieu de discussions poli-tiques et un outil de militantisme com-mun. Satisfaction et préparation du 1er présidium du lendemain furent donc au programme de la soirée, déjà bien enta-mée.

Finalement, ce congrès fut une réussite, pas seulement pour les Jeunes Socia-listes français et la Left Wing, mais parce qu’une dynamique nouvelle émerge avant les élections législatives de l’au-tomne en Allemagne et en Autriche, et celles du Parlement Européen en 2014. Les attentes et la volonté sont donc grandes pour aller vers un militantisme européen combatif et toujours plus abouti auquel nous pourrons désormais pleinement travailler au sein du Prési-dium de YES.

Daniel CornalbaVice Président de YES

(Jeunes Socialistes Européens)

En France le chômage explose. En Europe du sud les salaires baissent et les programmes d’austérités s’en-chainent. Près de 5 ans après le dé-but de cette crise, les gouvernements continuent sur la même voie : privati-sation des services publics et réduc-tion drastique dans la dépense pu-blique. A chaque fois cela a les mêmes conséquences une baisse de l’activité donc des rentrées fiscales accentuant l’endettement public. Le remède est pire que le mal. Et pourtant on conti-nue.

Aujourd’hui, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault est à l’heure des choix. Jusque là, nous pouvions ca-ractériser notre gestion de rigou-reuse. Aujourd’hui nous préparons un budget de rigueur. Des coupes budgétaires de plus de 7 milliards se préparent, dont une réduction des dotations aux collectivités territoriales qui sont pourtant responsables de 80% de l’investissement public. Tout en renvoyant aux calendes grecques des mesures centrales du projet de François Hollande comme l’allocation d’autonomie, la construction de 500 000 logements et la réhabilitation de 1 000 000 logements par an.

Gouverner c’est choisir et quand on ne peut pas atteindre tous ses objec-tifs, il s’agit de faire un choix préféren-tiel. Lequel est-ce que je place en un, puis en deux, puis en trois. Est-ce que l’objectif numéro 1 est la réduction du déficit ou celle du chômage ? Est- ce que notre priorité c’est l’équilibre budgétaire ou réduire drastiquement la dépendance au pétrole afin de ré-tablir notre balance commerciale ? Notre objectif n’est-il pas de créer de l’emploi dans les énergies renouve-lables et l’isolation des bâtiments, de diminuer le facture énergétique des ménages et des entreprises tout en réduisant nos émissions de gaz à ef-fets de serre ?

Maintenant nous avons besoin de changement, d’un changement de cap.

Thierry Marchal-Beck Président des Jeunes Socialistes

Le changement de cap

YES We Can

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raliser les bonnes pratiques en matière de lutte contre les violences, de mieux former et de mieux accompagner les professionnels. Une telle réflexion est primordiale pour améliorer les dispositifs existants. Les Jeunes Socialistes restent attentifs à la mise en œuvre d’une loi-cadre contre les violences faites aux femmes, à l’image de la Loi contre les

violences de genre adoptée en Espagne en 2005 doit désor-mais être mise en œuvre car aucun as-pect des violences ne doit être laissé de côté. C’est notam-

ment grâce à une éducation non-sexiste et à des campagnes nationales de sensi-bilisation que nous parviendrons à faire reculer les violences sexistes et sexuelles.

Nous saluons à ce titre le travail du Gou-vernement en matière de harcèlement sexuel. La loi du 6 août 2012 est venue combler le vide juridique laissé par l’abrogation de la précédente loi par le Conseil Constitutionnel et donne une définition plus précise et plus large du délit de harcèlement sexuel. Elle aggrave les peines maximales encourues (2 ans d’emprisonnement et 30.000€ d’amende) et réprime les discriminations commises à l’encontre des victimes de harcèlement sexuel. Elle renforce, enfin, la prévention

du harcèlement sexuel dans le monde professionnel.

Si la volonté du Gouvernement d’ouvrir 1 500 nouvelles places d’hébergement pour les femmes victimes d’ici la fin du quinquennat est une démarche qui va dans le bon sens, nous ne pourrons néanmoins éradiquer les violences faites aux femmes sans moyens financiers sup-plémentaires.

Enfin, alors que les premiers débats parlementaires vont s’ouvrir dans les prochains mois pour concrétiser la ré-solution adoptée à l’unanimité de l’As-semblée nationale le 6 décembre 2011, réaffirmant la position abolitionniste de la France, les Jeunes socialistes ap-portent tout leur soutien à cette dé-marche pour qu’enfin, la prostitution ne soit plus considérée comme le plus vieux métier du monde mais comme la pire des atteintes au droit à disposer de son corps.

Lire la suite de l’article : h t t p : / / w w w. j e u n e s - s o c i a l i s t e s .fr/2013/03/mars-1910-8-mars-2013-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes-na-pas-pris-une-ride/

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« Le problème de l’émancipation des femmes n’est pas un problème isolé mais il fait partie de l’ensemble de la question sociale ». Ces mots empruntés à Clara Zetkin, militante socialiste, fondatrice de la première « Journée internationale des femmes » en 1910, sonnent toujours juste, plus d’un siècle après avoir été écrits.

L’arrivée de la gauche au pouvoir en mai 2012 a enfin permis d’appréhen-der la question des droits des femmes dans toute sa di-mension économique, sociale et poli-tique, notamment grâce au retour d’un Ministère des droits des femmes chargé d’élaborer des politiques transversales ambitieuses dans toutes les sphères de la vie sociale.

En finir avec les violences sexistes et sexuelles

Parce qu’elles sont l’expression ultime d’un système patriarcal, les violences envers les femmes font partie des chan-tiers politiques prioritaires. Une mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MI-PROF) vient de voir le jour afin de géné-

Mars 1910 – 8 mars 2013 : La Journée internationale des droits des femmes n’a pas pris une ride

« Les Jeunes Socialistes restent attentifs à la mise en œuvre d’une loi-cadre contre les violences faites

aux femmes»

Pour la quatrième édition de “Point Gouv, la Génération Changement interroge les ministres”, les Jeunes Socialistes reçoivent

Valérie Fourneyron, mercredi 10 avril à 19 heures.La Jeunesse est la priorité du Président de la République et de son Gouvernement. Faire qu’en 2017 les jeunes vivent mieux qu’en 2012 est un engagement majeur le seul sur lequel le Président de la République souhaite être jugé à la fin de son quinquennat. La ministre en charge de la Jeunesse est donc en charge de coordonner les travaux des ministres, fruit d’un comité interminis-tériel de la jeunesse.

Les enjeux sont nombreux pour accéder à l’autonomie et de s’insérer durablement sur le marché de l’emploi. Le rôle de l’Etat est donc de prendre en compte la diversité des parcours en apportant à tous les enfants de la République des solutions dans des domaines variés : mise en place d’une allocation d’autonomie, généralisation du RSA, accès aux soins, encadrement des loyers, représentation des jeunes dans l’espace public,... Pour débattre de ces sujets, rendez vous au :

Siège du Parti Socialiste 10 rue de Solférino

75007 Paris

10 avril 2013 avec Valérie Fourneyron

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Les inégalités se combattent dès le plus jeune âge, l’Ecole reste le terreau de la lutte contre toutes les discriminations. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, entend donc réfor-mer les manuels scolaires pour mettre fin au tabou de l’homosexualité et sen-sibiliser dès le plus jeune âge à la no-tion de genre. Le genre permet en effet

de mieux comprendre les rôles sociaux, les statuts, les stéréotypes attribués se-lon qu’on est une femme ou un homme dans la société. Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale, a donc entamé une réforme éducative qui bénéficie à tous, et qui tend vers l’égalité femme-homme.

Dès la rentrée prochaine devrait être ap-pliquée la réforme des rythmes scolaires, une réforme ambitieuse qui adapte les temps d’apprentissage aux rythmes chronobiologiques de l’enfant. Mais sur-tout, l’idée de raccourcir les vacances scolaires d’été est fondamentale pour lut-ter contre l’inégalité que constituent les temps non-scolaires et l’accès aux loisirs. Ce sont encore trop souvent les mères qui quittent leur travail pour s’occuper

des enfants, optant encore pour des temps partiels subits. Veiller à permettre à tous les élèves de bénéficier d’activités périscolaires sur le temps de présence à l’école et mieux répartir les temps de pré-sence à l’Ecole sur l’ensemble de l’année permettra donc réduire les inégalités engendrées par l’éducation des enfants au sein des couples ou pour les mères élevant seules leurs enfants.

Lire la suite de cet article à l’adresse sui-vante : h t t p : / / w w w. j e u n e s - s o c i a l i s t e s .fr/2013/03/leducation-un-service-pu-blic-pour-toutes-et-tous/

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L’« ecofeminisme » désignait à l’origine l’idée que les femmes seraient plus res-pectueuses et moins destructrices en-vers l’environnement. Pourtant, si les femmes jouent souvent un rôle déter-minant dans les luttes écologistes, no-tamment dans les pays du sud, ce n’est pas parce qu’elles sont, par essence, plus proches de la nature que les hommes. Le système capitaliste, système de domina-tion, joue un rôle majeur dans le main-tien des femmes dans le sous-emploi, la

précarité, la domination sociale et la dif-fusion de stéréotypes sexistes.

Le système capitaliste assimile travail et emploi. Pourtant, le travail représente bien plus que la production de biens matériels : il s’agit de toutes les activités qui nécessitent d’être réalisées pour per-mettre à la société de vivre et d’atteindre une forme de bien être. Or, la société n’a de sens que grâce à un considérable travail « informel » : éducation des en-fants, tâches domestiques, lien social, satisfaction des besoins de base, l’encou-ragement à la participation sociale… Ce travail essentiel à la survie du système, effectué majoritairement par les femmes, représente la partie immergée de l’ice-berg.

La marchandisation des travaux domestiques ou la domination d’une minorité

Le néolibéralisme a étendu le marché aux activités domestiques, à savoir les ser-

vices à la personne. Alors que la produc-tivité des travailleurs ne cesse de croître, nécessitant moins de travail productif, une minorité concentre désormais les richesses, l’emploi stable et le temps de travail. La course effrénée à l’emploi gé-nérée par la multiplication des emplois précaires et le sous-emploi nécessite qu’une majorité s’acquitte de tâches que cette minorité ne peut accomplir faute de temps. Pour lui permettre de travail-ler beaucoup et de dépenser son salaire dans des activités de loisir lucratives, les tâches quotidiennes sont externalisées. D’après l’économiste Claire Marbot, 31 % des couples dont les deux conjoints sont cadres utilisent des services à domicile contre 1% des couples employés ou ou-vriers.

Lire la suite de cet article à l’adresse sui-vante : h t t p : / / e c o s o c i a l i s te . f r / 201 3 / 02 /zoom-sur-le-travail-outil-de-domina-tion-patriarcal/

Le travail, outil de domination patriarcal ?

L’éducation, un service public pour toutes et tous

Carrefour des pensées et des idées, n’ayant pas peur de la contradiction et du débat, la revue s’ouvre cette fois-ci à deux contributions extérieures. Portant le travail, sa définition, ses contradictions, son avenir comme sujet central, la revue aborde dans ce second numéro un sujet central pour la pensée et l’action socialiste, au cœur pourtant de multiples crises et remise en question.

Vivons-nous la fin du travail ? Est-ce dans la sortie du travail que se situera l’émancipation humaine recherchée par les so-cialistes ? Quel sens donner au travail au 21ème siècle ? Autant de questions abordées dans ce numéro, que vous pourrez retrouver, partager et télécharger gratuitement en ligne sur le site : l’ecosocialiste.fr

Vous pouvez aussi retrouver l’ecosocialiste sur Facebook (facebook.com/lecosocialiste) et twitter (@l_ecosocialiste)

Nouveau numéro Porter l’émancipation du monde du travail

socialistefaire le socialisme du 21e siècle

écola revue

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Jeunes Socialistes

10 rue de Solférino 75007 Paris

Tél. 01 45 56 79 99Fax. 01 45 56 77 66

jeunes-socialistes.fr

Instances

16 - 17 mars : week-end de mobilisation « Immigration zéro = France en faillite »

22 mars : Journée mondiale de l’eau

28 mars : soirée porte-à-porte « ce que le FN ne vous dit pas »

6 - 7 avril : week-end de mobilisation « L’Europe et l’Euro des peuples »

15 avril : soirée « porte à porte » pour l’égalité femmes-hommes

19 avril : 100 lycées contre le FN

28 - 29 avril : week-end de mobilisation « Les cafés de la Laïcité »

4 - 5 mai : Forum de la Génération Changement

Les Jeunes Socialistes en action

Nos campagnes

18% de jeunes ont voté pour Marine Le Pen en 2012, Pourtant, au-cune fatalité ne peut cantonner les jeunes à l’extrême droite. C’est pourquoi les Jeunes Socialistes lancent la campagne « Démas-quons le Front National » avec comme objectif de décrypter le FN pour mieux le combattre. Partout en France les Jeunes Socialistes seront présents sur le terrain pour aller à la rencontre des citoyens et présenter cette campagne.

Retrouvez plus d’informations sur la campagne, tous les argumen-taires et l’intégralité des visuels sur notre site internet à l’adresse :

Démasquons le Front National

MARS Dimanche 24 marsBureau National

AVRIL Lundi 8 avril Secrétariat National

Lundi 22 avril Secrétariat National

Dimanche 28 avril Bureau National

jeunes-socialistes.fr

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DÉMANTELERLES DROITSDES FEMMES

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Plusieurs mesures du programme du FN font reculer les droits des femmes, à l’image du déremboursement de l’IVG.

SUPPRIMER LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN

jeunes-socialistes.fr/combattrelefn

Pour appliquer sa « préférence nationale », le FN devrait supprimer la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de la Constitution.

SORTIE DE L’EURO :DOUBLEMENT DU PRIX DE L’ESSENCE

jeunes-socialistes.fr/combattrelefn

La sortie de l’euro prônée par le FN entraînerait un doublement du prix de l’essence et pénaliserait les entreprises, conduisant à une hausse du chômage.

FAUX LAÏCS,VRAIS INTÉGRISTES

jeunes-socialistes.fr/combattrelefn

Le FN prétend défendre une France laïque mais soutient les prières de rue des catholiques intégristes anti-IVG.

L’EXTRÊME-DROITE NUIT GRAVEMENTÀ LA RÉPUBLIQUE

ENGAGE-TOI !

jeunes-socialistes.fr/combattrelefn

IMMIGRATIONZÉRO = FRANCE EN FAILLITE

jeunes-socialistes.fr/combattrelefn

Les immigrés cotisent en France.Fermer les frontières mettrait en péril notre système de sécurité sociale.