Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

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Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011 BMO Groupe financier annonce de bons résultats pour le premier trimestre, son revenu net ayant augmenté de 18 % pour s’établir à 776 millions de dollars grâce à l’apport de tous ses groupes d’exploitation PE Canada affiche toujours un rendement des plus solides puisque son revenu net s’est accru de 10 % et s’est situé à 444 millions de dollars PE États-Unis continue de profiter de l’élargissement de ses marges Les résultats du groupe Gestion privée sont excellents, son revenu net ayant grimpé de 38 % pour atteindre 153 millions de dollars La performance de BMO Marchés des capitaux est, une fois de plus, très bonne À 13,02 %, le ratio du capital de première catégorie demeure élevé Points saillants des résultats financiers : Revenu net de 776 millions de dollars, le plus élevé jamais enregistré, pour une augmentation de 119 millions ou de 18 % depuis un an RPA 1 de 1,30 $ et RPA avant amortissement 2 de 1,32 $, en hausse de 0,18 $ ou de 16 % et de 0,19 $ ou de 17 %, respectivement, par rapport à la même période l’an dernier Rendement des capitaux propres de 15,7 %, contre 14,3 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent Essor des revenus de 10,6 % et ratio de productivité de 61,2 % Dotations à la provision pour pertes sur créances de 248 millions de dollars, en baisse de 85 millions par rapport à la même période l’an dernier et de 5 millions en regard du trimestre précédent Résultat avant dotations à la provision pour pertes sur créances et impôts sur les bénéfices 2 de 1 300 millions de dollars, ce qui constitue un nouveau sommet Toronto, le 1 er mars 2011 – BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 776 millions de dollars, ou de 1,30 $ par action, pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2011. Tous les groupes d’exploitation ont affiché un très bon rendement. BMO a annoncé aujourd’hui un dividende de 0,70 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de l’exercice 2011, soit le même montant que pour le trimestre précédent, ce qui correspond à un dividende annuel de 2,80 $ par action ordinaire. « Les investissements effectués au cours des quatre dernières années pour rehausser l’expérience client nous ont permis de nous démarquer sur le marché et stimulent la croissance de nos services bancaires offerts aux particuliers et aux entreprises, de nos activités de gestion du patrimoine et de nos services liés aux marchés des capitaux », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. « Les clients portent de plus en plus attention à leurs finances et cette tendance cadre parfaitement avec ce qui fait notre force, soit aider notre clientèle à trouver un juste équilibre entre le contrôle des dépenses, l’épargne, l’utilisation du crédit à bon escient et de bons investissements. » 1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action. 2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et le revenu avant dotations aux provisions pour pertes sur créances, impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales au revenu net sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin du Rapport de gestion ci-joint, où sont également expliqués ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.

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Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier annonce de bons résultats pour le premier trimestre, son revenu net ayant augmenté de 18 % pour s’établir à 776 millions de dollars grâce à l’apport de tous ses groupes d’exploitation

PE Canada affiche toujours un rendement des plus solides puisque son revenu net s’est accru de 10 % et s’est situé à 444 millions de dollars

PE États-Unis continue de profiter de l’élargissement de ses marges

Les résultats du groupe Gestion privée sont excellents, son revenu net ayant grimpé de 38 % pour atteindre 153 millions de dollars

La performance de BMO Marchés des capitaux est, une fois de plus, très bonne

À 13,02 %, le ratio du capital de première catégorie demeure élevé

Points saillants des résultats financiers :

Revenu net de 776 millions de dollars, le plus élevé jamais enregistré, pour une augmentation de 119 millions ou de 18 % depuis un an

RPA1 de 1,30 $ et RPA avant amortissement2 de 1,32 $, en hausse de 0,18 $ ou de 16 % et de 0,19 $ ou de 17 %, respectivement, par

rapport à la même période l’an dernier

Rendement des capitaux propres de 15,7 %, contre 14,3 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent

Essor des revenus de 10,6 % et ratio de productivité de 61,2 %

Dotations à la provision pour pertes sur créances de 248 millions de dollars, en baisse de 85 millions par rapport à la même période l’an

dernier et de 5 millions en regard du trimestre précédent

Résultat avant dotations à la provision pour pertes sur créances et impôts sur les bénéfices2 de 1 300 millions de dollars, ce qui constitue

un nouveau sommet

Toronto, le 1er mars 2011 – BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 776 millions de dollars, ou de 1,30 $ par action, pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2011. Tous les groupes d’exploitation ont affiché un très bon rendement. BMO a annoncé aujourd’hui un dividende de 0,70 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de l’exercice 2011, soit le même montant que pour le trimestre précédent, ce qui correspond à un dividende annuel de 2,80 $ par action ordinaire. « Les investissements effectués au cours des quatre dernières années pour rehausser l’expérience client nous ont permis de nous démarquer sur le marché et stimulent la croissance de nos services bancaires offerts aux particuliers et aux entreprises, de nos activités de gestion du patrimoine et de nos services liés aux marchés des capitaux », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. « Les clients portent de plus en plus attention à leurs finances et cette tendance cadre parfaitement avec ce qui fait notre force, soit aider notre clientèle à trouver un juste équilibre entre le contrôle des dépenses, l’épargne, l’utilisation du crédit à bon escient et de bons investissements. » 1 Sauf indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours du résultat dilué par action. 2 Les rajustements qui ont pour effet de substituer les résultats avant amortissement aux résultats selon les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et le revenu avant dotations aux provisions pour

pertes sur créances, impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales au revenu net sont exposés dans la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin du Rapport de gestion ci-joint, où sont également expliqués ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 1

« Bénéficiant de l’essor des volumes de la plupart de ses produits et de l’élargissement de sa marge nette d’intérêts, PE Canada a connu un autre bon trimestre puisque ses unités des services aux particuliers et aux entreprises ont vu leurs revenus augmenter fortement. » « Le revenu net et les revenus de BMO Marchés des capitaux ont affiché une saine croissance grâce notamment au secteur de banque d’investissement où les revenus tirés des fusions et acquisitions et les commissions de prise ferme de titres d’emprunt ont progressé considérablement depuis un an. » « Le groupe Gestion privée a inscrit d’excellents résultats, son revenu net ayant été largement supérieur à celui du même trimestre de l’exercice précédent. Au cours du trimestre écoulé, nous avons annoncé une entente visant l’acquisition de Lloyd George Management, dont le siège social est à Hong Kong. Ce gestionnaire d’actifs spécialisé nous permettra de poursuivre l’expansion de BMO Gestion d’actifs et rehaussera nos compétences en gestion de portefeuille dans les marchés asiatiques et les marchés émergents. » « Après rajustement pour tenir compte de l’incidence des prêts douteux et des coûts d’acquisition, les résultats de PE États-Unis ont été semblables à ceux de la période correspondante de l’exercice 2010. Les dépôts ont crû de 16 % depuis ce trimestre grâce à la croissance du secteur des services bancaires aux entreprises et aux répercussions de l’opération visant une banque à Rockford, en Illinois. Quant au secteur des services bancaires aux particuliers, son levier d’exploitation a été solide grâce à l’essor des revenus. La marge nette d’intérêts de chacun de ces secteurs s’est élargie. » « Nos unités d’exploitation affichent un très bon rendement, ce qui, conjugué à la qualité de notre bilan, de nos liquidités et de notre situation de capital, nous procure la souplesse et l’assurance nous permettant de saisir les occasions susceptibles d’accroître notre clientèle ainsi que la valeur de la Banque pour ses actionnaires. Au cours du trimestre, nous avons annoncé la clôture d’une convention visant l’acquisition de Marshall & Ilsley Corporation (M&I), une entreprise de Milwaukee. Son acquisition transformera et renforcera nos unités américaines en les élargissant et en leur donnant un accès privilégié à de nouveaux marchés fort attrayants. M&I est reconnue pour la qualité de ses relations avec sa clientèle et nous tirerons parti de sa réputation, par ailleurs fort méritée, pour offrir une expérience client unique en son genre. Depuis l’annonce de l’entente, nous avons pris des mesures pour assurer l’intégration harmonieuse de ses clients et de ses employés. À la clôture de cette opération, notre marché intérieur en Amérique du Nord comptera plus de 1 600 succursales, ce qui générera de nouvelles occasions de croissance », a conclu M. Downe.

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Revue des résultats des groupes d’exploitation

PE Canada Le revenu net a été élevé, atteignant 444 millions de dollars, pour une hausse de 41 millions ou de 10 % depuis un an. Soutenue par les hausses des revenus des services aux particuliers et aux entreprises qu’a générées l’essor des volumes de la plupart des produits et par une meilleure marge nette d’intérêts, la rentabilité s’est accrue. Les revenus ont grandement augmenté, ce qui s’explique en partie par la prise en compte des résultats financiers de la franchise nord-américaine de Diners Club pour un trimestre entier au lieu d’un mois seulement il y a un an. Comme on s’y attendait, la hausse des frais a également été importante en raison des sommes consacrées aux initiatives, de l’augmentation des frais de publicité et de l’incidence de Diners Club. Notre continuons de rehausser l’expérience client et de nous servir de notre marque ainsi que de notre signature « Ça a du sens. Profitez. » pour accroître notre notoriété. Nous avons tiré parti des perfectionnements de notre système de gestion du rendement et avons, depuis un an, augmenté la loyauté de la clientèle des services bancaires aux particuliers ainsi que des services aux entreprises, telle qu’elle est établie par le taux de recommandation net, qui est une mesure objective de la satisfaction de la clientèle. L’augmentation du nombre moyen de catégories de produits auxquelles ont recours nos clients, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises, témoigne de nos réalisations. En ce qui concerne les services bancaires aux particuliers, incluant les cartes destinées à ces derniers, nous augmentons toujours la productivité de notre réseau de vente et de distribution. Le rythme des ouvertures de succursales et des rénovations s’accélère et nous avons mis sur pied un modèle de succursale novateur qui est conçu pour favoriser les échanges avec la clientèle. Nous avons également apporté des améliorations majeures à nos services bancaires en ligne en lançant BudgetSensé BMO au cours du trimestre. Cet outil de gestion des finances personnelles offert en ligne aide les clients à suivre et à gérer leur argent. Concurremment, nous avons lancé la Formule Futée BMO pour investir, une initiative visant à approfondir les discussions sur les questions de placement et à promouvoir des gammes différenciées de produits qui comblent véritablement les besoins de nos clients. Pour ce qui est des services bancaires aux entreprises, notamment les cartes offertes à celles-ci et Diners Club, notre part de marché des prêts à la PME s’est élargie pour un quatrième trimestre d’affilée, s’améliorant de 60 points de base depuis un an. Nous détenons toujours la deuxième part du marché canadien des prêts aux entreprises, et notre but est de devenir la banque de choix des entreprises canadiennes. Nous accordons toujours beaucoup d’attention à la Formule Futée BMO pour entreprises et aux indispensables BMO Entreprises, qui sont conçus pour aider nos clients à choisir les produits bancaires qui conviennent à leurs activités. Une interaction plus fréquente avec notre clientèle a amélioré la qualité de nos échanges, augmentant de fait les revenus tirés des services bancaires aux entreprises.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains) Le revenu net, d’un montant de 42 millions de dollars, a reculé de 6 millions ou de 13 % par rapport aux 48 millions inscrits à ce chapitre il y a un an, ce qui a découlé principalement de la hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances, établie au moyen de notre méthode de provisionnement selon les pertes prévues. L’incidence de la forte hausse des revenus qu’a générée l’accroissement des soldes des dépôts et des marges sur les dépôts, qui a élargi la marge nette d’intérêts, a été annulée essentiellement par l’impact accru des prêts douteux et des primes d’assurance-dépôts. Après rajustement pour tenir compte de l’incidence des prêts douteux et des coûts d’intégration liés aux acquisitions, le revenu net s’est chiffré à 63 millions de dollars, ce qui est identique au résultat ainsi rajusté d’il y a un an. Tel qu’en témoignent des taux de fidélité fort élevés, nous cherchons constamment à rehausser notre expérience client. Dans le cas des particuliers, notre taux de recommandation net a été de 41 au premier trimestre de 2011, contre 40 au trimestre précédent, ce qui demeure excellent par rapport aux taux de nos principaux concurrents. Au cours des trois derniers mois, nous avons lancé des cartes de débit d’affinité Bulls et Blackhawks. Ces cartes représentent une option intéressante pour les titulaires d’un compte de chèques qui souhaitent démontrer leur soutien à leur équipe favorite au fil de leurs transactions quotidiennes. Depuis un an, le nombre de comptes de chèques qui ont été ouverts a augmenté de 20 % et celui des comptes ouverts par de nouveaux ménages a progressé de 43 %. De plus, notre taux de conservation des clients a lui aussi progressé en regard du même trimestre de l’exercice précédent. La réorganisation de la clientèle formée d’entreprises que nous avons effectuée l’an dernier nous a positionnés en vue de la croissance, créant de ce fait une entreprise plus imposante puisque nous avons doublé le nombre de professionnels de Harris au service des clients de ce marché. Combinée à une approche de vente rigoureuse, l’attention constante que nous accordons à leurs besoins de crédit et de gestion de la trésorerie favorise le recrutement de nouveaux clients et permet de tisser avec ces entreprises des liens plus étroits grâce à la promotion de services connexes. Cette unité connaît un franc succès, ce qui se manifeste par les nombreuses occasions d’accroître les dépôts et d’octroyer de nouveaux prêts, ce qui devrait stimuler le recours au crédit. De plus, les dépôts ont fortement augmenté depuis un an.

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Groupe Gestion privée Le revenu net, soit 153 millions de dollars, a grimpé de 42 millions ou de 38 % en regard du même trimestre de l’exercice précédent. Le revenu net du groupe Gestion privée, exclusion faite des activités d’assurance, a été de 81 millions, ce qui signifie une augmentation de 14 millions ou de 20 % depuis un an, laquelle a résulté de la croissance continue qu’ont enregistrée la plupart de nos unités. Le revenu net des activités d’assurance a été de 72 millions pour le trimestre, ce qui reflète une hausse de 28 millions ou de 66 %, laquelle est essentiellement imputable à la progression des revenus nets provenant des primes et à l’incidence de l’évolution positive des marchés sur les passifs attribuables aux titulaires de police. Les revenus se sont établis à 661 millions de dollars, ayant augmenté de 111 millions ou de 20 % dans toutes les unités, puisque nous nous efforçons toujours d’offrir à notre clientèle la qualité de services et de conseils à laquelle elle s’attend. Le ratio de productivité, soit 69,5 %, a progressé de 340 points de base depuis l’exercice précédent. Après rajustement pour exclure l’incidence de la dépréciation du dollar américain, les actifs sous gestion et sous administration ont bondi de 31 milliards de dollars ou de 12 %. Au cours du trimestre, le groupe Gestion privée a annoncé la conclusion d’une entente définitive visant l’acquisition de Lloyd George Management, société de gestion de placements indépendante dont le siège social est à Hong Kong, qui se spécialise dans les marchés asiatiques et les marchés émergents à l’échelle internationale. Cette opération augmentera d’environ 6 milliards de dollars américains nos actifs sous gestion et nous dotera de nouvelles compétences en gestion de portefeuille dans ces marchés. L’opération devrait être conclue au début du troisième trimestre de l’exercice 2011. En février 2011, les fonds BMO Guardian ont reçu des prix Lipper, s’étant démarqués de leurs pairs par la qualité constante de leur rendement ajusté en fonction du risque. Ces prix ont été décernés au Fonds asiatique de croissance et de revenu BMO Guardian (dans les catégories trois et cinq ans) et au Fonds mondial Technologie BMO Guardian (dans les catégories un, cinq et dix ans). Pour la cinquième année d’affilée, la qualité de ses services en anglais et en français a valu à BMO Fonds d’investissement la première place du classement annuel des sociétés canadiennes de fonds d’investissement qu’effectue Dalbar Inc.

BMO Marchés des capitaux Le revenu net s’est élevé à 257 millions de dollars, en hausse de 45 millions ou de 21 % par rapport à il y a un an, ce qui augure bien pour le reste de l’exercice. Les revenus ont progressé de 120 millions ou de 14 % pour atteindre 963 millions. L’excellent rendement obtenu au chapitre des revenus a été favorisé par l’attention constante que nous accordons à nos clients, par la diversification de nos activités et par l’amélioration de la conjoncture économique. La croissance des revenus a découlé de la hausse des revenus de négociation, d’un nombre important de fusions et d’acquisitions et de l’accroissement des revenus de prise ferme dans l’ensemble de la plateforme nord-américaine. Bien que le revenu net ait dépassé celui du trimestre précédent et celui enregistré il y a un an, sa progression a été freinée par une charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures dans le secteur américain, mais les résultats ont profité de conditions de marché avantageuses. Au cours du trimestre, l’attention que nos activités mondiales de prêts de titres accordent au service à la clientèle a été reconnue, ces activités s’étant classées au 17e rang de la liste des 100 meilleures institutions à l’échelle mondiale dressée par ISF Magazine. Au premier trimestre de 2011, BMO Marchés des capitaux a décroché la première place du classement de Bloomberg pour les opérations de fusion et d’acquisition annoncées et, selon notre propre base de données sur les nouvelles émissions, ce groupe s’est classé respectivement au troisième rang et au deuxième rang pour la prise ferme d’actions et la prise ferme de titres d’emprunt. Au cours de l’exercice 2010, nous avions obtenu la première place pour les fusions et acquisitions, la troisième pour les prises fermes d’actions et la quatrième pour les prises fermes de titres d’emprunt. BMO Marchés des capitaux a participé à 158 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 63 émissions de titres d’emprunt de sociétés, 23 émissions de titres d’administrations publiques, 65 émissions d’actions ordinaires et sept émissions d’actions privilégiées, pour un total de 50 milliards de dollars.

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Acquisition de Marshall & Ilsley Corporation Au cours du trimestre, nous avons annoncé la conclusion d’une entente définitive en vue de l’acquisition de Marshall & Ilsley Corporation (M&I), société de portefeuille bancaire de Milwaukee, au Wisconsin, dont l’actif consolidé est d’environ 51 milliards de dollars américains, par voie d’une opération d’échange d’actions ordinaires. La valeur des actions de M&I était estimée à quelque 4,1 milliards de dollars canadiens à la date de l’annonce. De plus, nous avons conclu avec le Trésor des États-Unis une entente de principe en vue d’acquérir les actions privilégiées et les bons de souscription émis par M&I en vertu du programme TARP (Troubled Asset Relief Program). Par cette opération, nous donnerons à nos activités aux États-Unis l’envergure que nous recherchions depuis longtemps. Comme nous sommes confiants de pouvoir générer des rendements financiers intéressants, à l’interne ou par des acquisitions, et compte tenu de la qualité de notre bilan et de notre situation de capital, de la plus grande clarté de la réglementation et de l’embellie économique, nous considérons que cette acquisition tombe à point nommé. Elle devrait être conclue au troisième trimestre de l’exercice 2011, sous réserve des conditions de clôture d’usage, dont l’obtention des approbations des organismes de réglementation et des actionnaires de M&I. Le regroupement de M&I et de nos établissements existants aux États-Unis ferait plus que doubler le nombre de nos succursales américaines, le faisant passer à près de 700, et porterait à 309 milliards de dollars américains le montant des actifs sous gestion et sous administration. Nos actifs américains inscrits au bilan augmenteraient d’environ 44 % (selon l’actif moyen du quatrième trimestre) et les revenus annuels réalisés aux États-Unis seraient d’environ 5 milliards de dollars américains. Ces chiffres pro forma sont fondés sur la situation financière et les résultats financiers au 31 octobre 2010 dans le cas de BMO et au 31 décembre 2010 dans celui de M&I et pour les exercices clos à ces dates. M&I constitue un excellent complément stratégique, financier et culturel pour BMO, et son acquisition transformera et renforcera nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que des services de gestion de patrimoine que nous offrons aux États-Unis en les élargissant et en nous donnant un accès privilégié à de nouveaux marchés attrayants. Les activités ainsi regroupées jouiraient d’une des cinq meilleures parts de marché des dépôts de particuliers dans les marchés contigus du Midwest. Ensemble, les six États de cette région, où nous aurons une forte présence, ont un PIB et une population comparables à ceux du Canada. C’est pourquoi notre marché américain sera aussi vaste que notre marché canadien. Nos clients américains et leurs collectivités profiteront de l’alliance de deux organisations dont les activités et capacités sont complémentaires, qui sont animées du même désir d’offrir une expérience client exceptionnelle et qui, de tout temps, ont défendu les intérêts de leurs actionnaires. Ce regroupement nous permettra de tirer parti des forces encore plus grandes de chaque entreprise.

Tant BMO que M&I ont beaucoup d’expérience dans l’intégration d’entreprises acquises. La planification de l’intégration est bien amorcée et elle sera supervisée par un bureau de gestion qui en sera expressément responsable. Au moment de l’annonce, nous avons indiqué que nous nous attendions à des réductions de frais de 250 millions de dollars, et nous recherchons toujours d’autres occasions nous permettant de les comprimer davantage. Nous prévoyons également être en mesure d’accroître nos revenus grâce à un meilleur accès aux marchés, qu’ils soient nouveaux ou non, et à une plus grande reconnaissance de la marque. Nous prévoyons actuellement effectuer, avant la clôture de cette opération, un placement d’actions ordinaires de moins de 400 millions de dollars, et non plus de 800 millions comme nous l’avions annoncé le 17 décembre dernier.

Mise en garde Les sections précédentes renferment des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

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Faits saillants (non audité) (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier

2011 31 octobre

2010 31 juillet

2010 30 avril

2010 31 janvier

2010

Variation par rapport

au 31 janvier

2010

Points saillants de l'état des résultats Revenu total 3 346 $ 3 229 $ 2 907 $ 3 049 $ 3 025 $ 10,6 %Dotation à la provision pour pertes sur créances 248 253 214 249 333 (25,6) Frais autres que d’intérêts 2 046 2 023 1 898 1 830 1 839 11,3 Revenu net 776 739 669 745 657 18,1

Revenu net par unité d’exploitation Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada 444 $ 419 $ 425 $ 394 $ 403 $ 10,0 %Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis 42 39 40 46 51 (17,3) Groupe Gestion privée 153 129 105 115 111 37,8 BMO Marchés des capitaux 257 214 130 260 212 21,1 Services d’entreprise a) (120) (62) (31) (70) (120) 0,4

Données relatives aux actions ordinaires (en dollars) Résultat dilué par action 1,30 $ 1,24 $ 1,13 $ 1,26 $ 1,12 $ 0,18 $ Résultat dilué par action avant amortissement b) 1,32 1,26 1,14 1,28 1,13 0,19 Dividendes déclarés par action 0,70 0,70 0,70 0,70 0,70 0,00 Valeur comptable d’une action 34,21 34,09 33,13 32,04 32,51 1,70 Cours de clôture de l’action 57,78 60,23 62,87 63,09 52,00 5,78 Valeur marchande globale des actions ordinaires (en milliards de dollars) 32,8 34,1 35,4 35,3 28,9 3,9

Au

31 janvier

2011 31 octobre

2010 31 juillet

2010 30 avril

2010 31 janvier

2010

Variation par rapport

au 31 janvier

2010

Points saillants du bilan Actif 413 244 $ 411 640 $ 397 386 $ 390 166 $ 398 623 $ 3,7 %Solde net des prêts et acceptations 176 914 176 643 173 555 169 753 169 588 4,3 Dépôts 251 600 249 251 242 791 239 260 240 299 4,7 Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 19 422 19 309 18 646 17 944 18 054 7,6

Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier

2011 31 octobre

2010 31 juillet

2010 30 avril

2010 31 janvier

2010

Mesures et ratios financiers (% sauf indication contraire) c) Rendement annuel moyen total des capitaux propres sur cinq ans 1,7 5,9 5,6 7,2 3,5 Croissance du résultat dilué par action 16,1 11,7 16,5 +100 +100 Croissance du résultat dilué par action, avant amortissement b) 16,8 11,5 16,3 +100 +100 Rendement des capitaux propres 15,7 15,1 13,7 16,4 14,3 Rendement des capitaux propres, avant amortissement b) 15,9 15,3 13,9 16,6 14,4 Croissance du profit économique net b) 48,6 40,8 +100 +100 +100 Levier d’exploitation (0,7) (5,7) (3,8) 17,9 24,0 Levier d’exploitation, avant amortissement b) (0,7) (5,7) (3,9) 17,7 23,9 Croissance du revenu 10,6 8,0 (2,4) 14,8 23,9 Croissance des frais autres que d’intérêts 11,3 13,7 1,4 (3,1) (0,1) Croissance des frais autres que d’intérêts, avant amortissement b) 11,3 13,7 1,5 (2,9) 0,0 Ratio des frais autres que d’intérêts au revenu 61,2 62,6 65,3 60,0 60,8 Ratio des frais autres que d’intérêts au revenu, avant amortissement b) 60,9 62,3 65,0 59,7 60,5 Dotation à la provision pour pertes sur créances en pourcentage du solde

moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,56 0,58 0,50 0,59 0,79 Solde brut des prêts et acceptations douteux en pourcentage du total des

capitaux propres et de la provision pour pertes sur créances 12,84 13,55 13,54 15,20 13,89 Encaisse et valeurs mobilières en pourcentage de l’actif total 35,6 35,0 34,6 35,8 33,9 Ratio du capital de première catégorie 13,02 13,45 13,55 13,27 12,53 Ratio du capital total 15,17 15,91 16,10 15,69 14,82 Cote de crédit d)

DBRS AA AA AA AA AA Fitch AA- AA- AA- AA- AA- Moody’s Aa2 Aa2 Aa2 Aa2 Aa2 Standard & Poor’s A+ A+ A+ A+ A+

Rendement total des capitaux propres sur douze mois 16,6 26,4 22,4 68,7 67,1 Rendement de l’action 4,85 4,65 4,45 4,44 5,38 Ratio cours-bénéfice (nombre de fois) 11,7 12,7 13,6 14,1 13,6 Ratio cours-valeur comptable (nombre de fois) 1,69 1,77 1,90 1,97 1,60 Profit (perte) économique net (en millions de dollars) b) 255 225 158 264 171 Rendement de l’actif moyen 0,74 0,72 0,67 0,78 0,66 Marge nette d’intérêts sur l’actif productif moyen 1,82 1,89 1,88 1,88 1,85 Revenu autre que d’intérêts en pourcentage du revenu total 51,4 50,2 46,0 50,1 49,3 Ratio des capitaux propres à l’actif 5,3 5,3 5,3 5,3 5,2

Tous les ratios figurant dans ce rapport ont été établis d’après des chiffres non arrondis. a) Les Services d’entreprise comprennent l’unité Technologie et opérations. b) Se reporter à la section « Mesures non conformes aux PCGR » dans le Rapport de gestion pour

une explication des résultats avant amortissement et du profit économique net. Les organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières exigent que les entreprises préviennent les lecteurs de ces analyses que les résultats et autres mesures rajustés en fonction de critères autres que les principes comptables généralement reconnus (PCGR) n’ont pas une signification

standard selon les PCGR et sont difficilement comparables avec des mesures similaires utilisées par d’autres entreprises.

c) Résultats pour la période close à la date indiquée ou situation à cette date, selon le cas. d) Se reporter à la section « Cotes de crédit », à la page 18 du Rapport de gestion, pour une

analyse de l’importance de ces cotes de crédit. Certains chiffres comparatifs ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour la période à l’étude.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 5

Rapport de gestionLes commentaires contenus dans le présent Rapport de gestion sont en date du 1er mars 2011. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d’états financiers préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada. Le présent Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés non audités pour la période close le 31 janvier 2011, qui sont inclus dans le présent document, et du Rapport de gestion de l’exercice terminé le 31 octobre 2010, qui est inclus dans le Rapport annuel 2010 de BMO. L’information qui précède cette section fait partie du présent Rapport de gestion.

La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l’organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l’appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal et ses filiales.

Sommaire des résultats

(non audité) (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011 Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts 1 627 95 6 % 17 1 % Revenu autre que d’intérêts 1 719 226 15 % 100 6 % Revenu 3 346 321 11 % 117 4 % Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 248 (85) (26 %) (5) (2 %)Hausse de la provision générale – – – – – Dotation totale à la provision pour pertes sur créances 248 (85) (26 %) (5) (2 %)Frais autres que d’intérêts 2 046 207 11 % 23 1 % Charge d’impôts sur les bénéfices 258 81 45 % 62 31 % Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 18 (1) (4 %) – – Revenu net 776 119 18 % 37 5 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) 1) 8 1 19 % (1) (3 %)Revenu net avant amortissement 2) 784 120 18 % 36 5 % Résultat de base par action (en dollars) 1,31 0,19 17 % 0,06 5 % Résultat dilué par action (en dollars) 1,30 0,18 16 % 0,06 5 % Résultat dilué par action avant amortissement (en dollars) 2) 1,32 0,19 17 % 0,06 5 % Rendement des capitaux propres (RCP) 15,7 % 1,4 % 0,6 % RCP avant amortissement 2) 15,9 % 1,5 % 0,6 % Ratio de productivité 61,2 % 0,4 % (1,4 %)Ratio de productivité avant amortissement 2) 60,9 % 0,4 % (1,4 %)Levier d’exploitation (0,7 %) n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement 2) (0,7 %) n.s. n.s. Marge nette d’intérêts sur l’actif productif 1,82 % (0,03 %) (0,07 %)Taux d’imposition effectif 24,5 % 3,7 % 3,9 % Ratios de capital : Ratio du capital de première catégorie 13,02 % 0,49 % (0,43 %) Ratio du capital total 15,17 % 0,35 % (0,74 %) Revenu net : Services bancaires Particuliers et entreprises 486 32 7 % 28 6 % PE Canada 444 41 10 % 25 6 % PE États-Unis 42 (9) (17 %) 3 8 % Groupe Gestion privée 153 42 38 % 24 19 % BMO Marchés des capitaux 257 45 21 % 43 20 % Services d’entreprise, y compris Technologie et opérations (T&O) (120) – – (58) (97 %) Revenu net de BMO Groupe financier 776 119 18 % 37 5 % 1) L’amortissement d’actifs incorporels non liés à des acquisitions n’est pas ajouté au revenu net pour déterminer le revenu net avant amortissement. 2) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR figurant à la fin du Rapport de gestion, qui porte sur l’utilisation des mesures non conformes aux PCGR dans le

présent document. n.s. – non significatif

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6 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Mise en garde concernant les déclarations prospectives Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2011 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine. De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs. Les résultats réels ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques. En ce qui concerne l’opération visant M&I, ces facteurs incluent, sans toutefois s’y limiter : la possibilité que l’opération envisagée ne soit pas conclue au moment prévu ou qu’elle ne se réalise pas parce que les approbations de la part des organismes de réglementation, des actionnaires ou d’autres parties n’ont pas été obtenues ou que les autres conditions requises pour la clôture n’ont pas été remplies en temps opportun ou autrement, qu’il soit nécessaire de modifier les modalités de l’opération proposée afin d’obtenir ces approbations ou de satisfaire à ces conditions et que les avantages prévus de l’opération, à savoir augmenter notre résultat, élargir notre présence en Amérique du Nord et réaliser des synergies ne puissent se concrétiser dans les délais prévus, voire jamais, à cause de l’évolution de la conjoncture et des conditions de marché, des taux d’intérêt et de change, de la politique monétaire, des lois et règlements (incluant les changements aux exigences en matière de capital) et leur application et du degré de concurrence dans les zones géographiques et les secteurs dans lesquels M&I mène ses activités; le risque de ne pas pouvoir intégrer rapidement et efficacement les activités de M&I; le risque lié à la réputation et la réaction des clients de M&I face à l’opération; le fait que la direction doive consacrer beaucoup de temps aux questions liées à la fusion; et l’accroissement du risque de fluctuation des taux de change. Une part importante des activités de M&I consiste à accorder des prêts ou à consentir d’autres ressources à des entreprises spécifiques, dans des secteurs ou régions précis. Des événements imprévus touchant ces emprunteurs, secteurs ou régions pourraient nuire fortement à nos établissements intégrés aux États-Unis. Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 29, 30, 61 et 62 du Rapport annuel 2010 de BMO, qui décrivent en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de BMO. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l’exige. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins. Aux fins du calcul de l’incidence pro forma de Bâle III sur notre capital réglementaire et nos ratios de capital réglementaire, nous avons présumé que notre interprétation des règles proposées et annoncées par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB) en date des présentes et que les modèles que nous avons utilisés pour évaluer ces exigences concorderaient avec les exigences finales qui seront promulguées par le CBCB et le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF). Nous avons également présumé que les changements proposés à l’égard des déductions du capital, de l’actif pondéré en fonction des risques, du traitement du capital réglementaire pour les instruments de capital-actions autres que des actions ordinaires (soit les instruments de capital faisant l’objet d’une clause de droits acquis) et des ratios de capital réglementaire minimums seraient adoptés dans leur version proposée par le CBCB et le BSIF. De plus, nous avons présumé que les instruments de capital existants qui ne respectent pas Bâle III, mais qui respectent Bâle II pourraient être entièrement pris en compte dans ces estimations. L’incidence intégrale des propositions de Bale III a été quantifiée d’après notre situation financière et nos positions à risque au 31 janvier ou le plus près possible de cette date. L’incidence du passage aux IFRS sur nos ratios de capital est fondée sur notre analyse en date du 31 octobre 2010. Quant au calcul des répercussions de M&I et de LGM sur notre situation de capital, nos estimations reflètent l’actif pondéré en fonction des risques et les déductions du capital prévus à la clôture, compte tenu des soldes et de la qualité du crédit prévus à cette date ainsi que de notre estimation de leur juste valeur. Nos estimations reflètent également notre évaluation des écarts d’acquisition, des actifs incorporels et des soldes d’actifs d’impôts reportés survenant au moment de la clôture. Les règles de Bâle pourraient subir des modifications, ce qui risque d’avoir une incidence sur les résultats de notre analyse. Dans le cadre de la présentation de notre prévision selon laquelle nous serons en mesure de refinancer certains de nos instruments de capital dans l’avenir, soit au moment requis, s’il en est, pour respecter les exigences en matière de capital réglementaire, nous avons présumé que les facteurs échappant à notre contrôle, y compris l’état de la conjoncture économique et des marchés financiers, n’altérera pas notre capacité de le faire. Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine ainsi qu’aux conditions de marché générales et à l’ensemble de leurs répercussions sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte dans l’établissement de nos priorités stratégiques, de nos objectifs et de nos attentes à l’égard de nos activités. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences.

Page 9: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 7

Responsabilité de la direction à l’égard de l’information financière Le chef de la direction et le chef des finances de la Banque de Montréal ont signé des attestations certifiant l’exactitude de l’information financière contenue dans notre Rapport de gestion intermédiaire et dans nos états financiers consolidés intermédiaires non audités de la période close le 31 janvier 2011 et portant également sur la conception de nos contrôles et procédures de communication de l’information et du contrôle interne à l’égard de l’information financière. La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 31 janvier 2011, l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la Banque de Montréal, telles qu’elles sont définies par la Securities and Exchange Commission et par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces. Le contrôle interne de la Banque de Montréal à l’égard de l’information financière comprend des normes et méthodes qui : concernent la tenue de dossiers suffisamment détaillés pour donner une image précise et fidèle des opérations et des cessions d’actifs de BMO; fournissent une assurance raisonnable que les opérations sont comptabilisées comme il se doit pour permettre l’établissement des états financiers conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada et aux exigences de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, le cas échéant; assurent que les encaissements et décaissements de BMO ne sont faits qu’avec l’autorisation de la direction et des administrateurs de la Banque de Montréal; et fournissent une assurance raisonnable que toute acquisition, utilisation ou cession non autorisée des actifs de BMO qui pourrait avoir une incidence importante sur ses états financiers est interdite ou détectée à temps. En raison de ses limites intrinsèques, le contrôle interne à l’égard de l’information financière ne peut fournir qu’une assurance raisonnable et il est possible qu’il ne permette pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes. De plus, les projections d’une appréciation d’efficacité sur les périodes futures comportent le risque que les contrôles deviennent inadéquats en raison de changements dans les conditions ou que le degré de conformité aux normes et méthodes se détériore. Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, il n’y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l’égard de l’information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d’avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l’égard de l’information financière. Comme lors des trimestres précédents, le Comité de vérification de la Banque de Montréal a examiné le présent document, incluant les états financiers consolidés intermédiaires non audités, et le Conseil d’administration de la Banque de Montréal a approuvé ce document avant sa publication. On trouvera une analyse détaillée de nos secteurs d’activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans le Rapport de gestion figurant dans le Rapport annuel 2010 de BMO, lequel est accessible sur notre site Web à l’adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d’autres renseignements financiers trimestriels.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation Nos documents d’information continue, y compris nos documents intermédiaires, Rapport de gestion annuel, États financiers consolidés vérifiés, Notice annuelle et Avis de convocation à l’assemblée annuelle des actionnaires et circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.

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8 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Perspectives économiques et survol

Après avoir ralenti à l’été et à l’automne, l’économie canadienne s’est renforcée, soutenue par des investissements importants de la part des entreprises, des marchés de l’habitation plus vigoureux et des dépenses à la consommation plus stables. Aiguillonné par des prix des marchandises fort élevés et un accroissement de la demande aux États-Unis, le PIB réel du Canada a augmenté à un taux annualisé de plus de 3 % au début de 2011, soit le meilleur résultat depuis un an. Cependant, la vigueur du dollar canadien et le resserrement de la politique budgétaire devraient freiner son essor en 2011. Qui plus est, on s’attend à ce que des taux d’intérêt plus élevés et des règles plus strictes pour les prêts hypothécaires ralentissent les dépenses à la consommation et les activités du secteur du logement, jugulant ainsi la croissance du crédit aux particuliers et des prêts hypothécaires à l’habitation. En revanche, la demande pour des prêts aux entreprises devrait s’accroître en raison d’investissements élevés de la part de celles-ci. L’économie devrait croître à un taux modéré en 2011, soit 2,8 %, comparativement à un taux estimatif de 3,0 % en 2010. Combiné à la montée des prix à la consommation, le retour, prévu pour le printemps, à une politique budgétaire stricte devrait faire en sorte qu’en 2011, le dollar canadien se négocie à un peu plus de sa parité avec le dollar américain. Soutenue par des politiques d’expansion budgétaire et monétaire et une demande dynamique à l’échelle mondiale, la reprise économique aux États-Unis se fait plus vigoureuse. Les investissements des entreprises demeurent importants et les dépenses de consommation ont retrouvé leur élan après une réduction de l’endettement des ménages. Cependant, les marchés de l’habitation demeurent faibles et la création d’emplois est inégale. L’économie américaine devrait croître à un taux plutôt élevé, soit 3,2 % en 2011, comparativement à 2,9 % en 2010, ce qui avait été le meilleur résultat en sept ans. Malgré une croissance plus forte et confrontée à un taux de chômage élevé et à une inflation anémique, la Réserve fédérale devrait maintenir ses taux d’intérêt à des niveaux très bas pour une troisième année consécutive. Les marchés financiers devraient bénéficier d’un regain de l’expansion économique et de la faiblesse des taux d’intérêt. Dans le Midwest des États-Unis, région où sont situés la majeure partie de nos établissements bancaires américains, l’économie semble également continuer de s’améliorer. Grâce à des exportations en forte hausse, à une demande comprimée pour les véhicules motorisés et à la majoration des prix dans le secteur de l’agriculture, la croissance devrait se renforcer quelque peu en 2011, soit à un rythme comparable à celui de l’ensemble de l’économie américaine. La demande pour des prêts de la part des particuliers et des entreprises devrait également s’élargir, mais les marchés de l’habitation pourraient toujours être léthargiques et les taux de chômage devraient demeurer élevés à court terme. La présente section qui traite des perspectives économiques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Change

Les équivalents en dollars canadiens du revenu net, des revenus, des frais, des dotations à la provision pour pertes sur créances et des impôts sur les bénéfices en dollars américains de BMO ont baissé par rapport au premier et au quatrième trimestres de 2010 à cause du recul du dollar américain. Le taux de change moyen du dollar canadien et du dollar américain, exprimé par le coût d’un dollar américain en dollars canadiens, a fléchi de 5 % depuis un an et de 3 % par rapport au taux moyen du quatrième trimestre de 2010. Le tableau suivant fait état des taux de change moyens des dollars canadien et américain et de l’incidence de leurs fluctuations. Effets des fluctuations du taux de change par rapport au dollar américain

sur les résultats de BMO

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

c. T1-2010 c. T4-2010

Taux de change entre les dollars canadien et américain (moyenne)

Période courante 1,0074 1,0074 Période précédente 1,0587 1,0387 Revenu augmenté (diminué) (39) (24) Frais diminués (augmentés) 26 16 Dotation à la provision pour pertes sur créances diminuée

(augmentée) 7 4 Impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans

contrôle diminués (augmentés) – 1

Revenu net augmenté (diminué) (6) (3)

Au début de chaque trimestre, BMO détermine si elle doit ou ne doit pas prendre part à des opérations de couverture qui sont censées compenser partiellement l’effet avant impôts des fluctuations du taux de change au cours du trimestre sur son revenu net libellé en dollars américains prévu pour ces trois mois. Ainsi, les activités de couverture atténuent l’incidence des fluctuations du taux de change, mais ce, uniquement au cours du trimestre concerné. Par conséquent, le total des gains ou pertes de couverture des quatre trimestres que compte un exercice ne peut être comparé directement à l’incidence, sur le revenu de l’exercice, des fluctuations des taux de change d’un exercice à l’autre. Au cours du trimestre à l’étude, le dollar américain s’est quelque peu affaibli, son taux de change passant de 1,0202 $ canadien au 31 octobre 2010 à une moyenne de 1,0074 $ canadien. Par contre, les opérations de couverture ont donné lieu à une très faible perte après impôts, soit moins de 1 million de dollars pour le trimestre. Au cours des périodes à venir, les gains ou pertes résultant de telles opérations dépendront à la fois des fluctuations des monnaies et du montant des opérations de couverture sous-jacentes, car celles-ci sont conclues chaque trimestre en fonction du revenu net prévu en dollars américains pour les trois mois suivants. Les effets des fluctuations du taux de change sur notre investissement dans des établissements à l’étranger sont analysés dans la section Impôts sur les bénéfices.

Autres mesures de la valeur

Le profit économique net s’est établi à 255 millions de dollars (voir la section Mesures non conformes aux PCGR), comparativement à 225 millions au quatrième trimestre et à 171 millions au premier trimestre de 2010. Pour la période de cinq ans close le 31 janvier 2011, le rendement total des capitaux propres annuel moyen de BMO a été de 1,7 %.

Page 11: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 9

Revenu net

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du premier trimestre de

2010

Le revenu net s’est chiffré à 776 millions de dollars pour le premier trimestre de 2011, en hausse de 119 millions ou de 18 % par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le résultat par action a été de 1,30 $, contre 1,12 $ il y a un an. Chacun des trois groupes d’exploitation a vu ses revenus et son revenu net augmenter fortement. Les frais se sont eux aussi accrus considérablement en raison de la poursuite des investissements, incluant des acquisitions, et de la progression de la rémunération liée au rendement, ce qui témoigne de la montée des revenus. Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont baissé en raison de l’amélioration des conditions de crédit. Les impôts sur les bénéfices ont augmenté essentiellement en raison d’une charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures du secteur américain de BMO Marchés des capitaux et d’une hausse du revenu net.

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du quatrième trimestre

de 2010

Le revenu net a dépassé de 37 millions de dollars ou de 4,9 % celui du quatrième trimestre, et le résultat par action s’est renforcé de 0,06 $ ou de 4,8 %, comparativement à 1,24 $. Au cours du trimestre, la forte croissance des revenus a surpassé celle des frais. Tel qu’il est indiqué ci-dessus, les dotations à la provision pour pertes sur créances ont légèrement baissé et les impôts sur les bénéfices ont augmenté, ce qui s’explique surtout par la charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures.

Revenus

BMO analyse ses revenus consolidés selon les PCGR. Cependant, comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d’exploitation, et les ratios connexes et établis d’après leurs revenus, sur une base d’imposition comparable (bic). Selon cette méthode, on augmente les revenus calculés selon les PCGR et la charge d’impôts sur les bénéfices déterminée selon les PCGR d’un montant qui porterait les revenus tirés de certains éléments exonérés d’impôt à un niveau auquel ces revenus seraient assujettis à l’impôt, au taux d’imposition prévu par la loi. La compensation des rajustements sur une base d’imposition comparable des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d’impôts sur les bénéfices des Services d’entreprise. Le total des revenus a augmenté de 321 millions de dollars ou de 11 % par rapport à la même période l’an dernier. Chacun de nos groupes, et plus particulièrement le groupe Gestion privée, a vu ses revenus s’accroître de manière considérable. Le recul du dollar américain a affaibli les revenus de 39 millions de dollars ou de 1,3 point de pourcentage, ce qui a touché principalement BMO Marchés des capitaux et PE États-Unis. Les revenus ont augmenté de 117 millions de dollars ou de 3,6 % depuis le quatrième trimestre de 2010. Ce sont les revenus de BMO Marchés des capitaux et du groupe Gestion privée qui se sont le plus améliorés. La baisse du dollar américain a freiné l’accroissement des revenus, y retranchant 24 millions ou 0,7 point de pourcentage. Les variations du revenu net d’intérêts et du revenu autre que d’intérêts sont analysées dans les sections qui suivent.

Revenu net d’intérêts

Le revenu net d’intérêts a augmenté de 95 millions de dollars ou de 6,1 % par rapport à il y a un an, PE Canada, PE États-Unis et le groupe Gestion privée ayant enregistré de fortes hausses à ce chapitre. La progression de l’actif productif moyen de BMO y a également contribué. La marge nette d’intérêts globale de BMO s’est contractée de 3 points de base depuis un an pour s’établir à 1,82 %. Hormis BMO Marchés des capitaux, tous les groupes ont enregistré des hausses fort intéressantes. La diminution du revenu net d’intérêts des Services d’entreprise a également favorisé la réduction globale de la marge nette d’intérêts. L’élargissement de la marge de PE Canada a résulté essentiellement de l’accroissement de celles sur les produits de crédit aux particuliers, ce qui a été atténué par la contraction des marges sur les dépôts des entreprises. Quant à PE États-Unis, la progression est principalement attribuable à de meilleures marges sur les prêts et à l’essor des soldes des dépôts, ce qui a été atténué par la compression des marges sur ceux-ci. L’élargissement de la marge du groupe Gestion privée a découlé de l’accroissement des soldes des dépôts et des marges tirées des services de courtage ainsi que de la montée des soldes des prêts et des dépôts des services de gestion bancaire privée. La réduction de la marge nette d’intérêts de BMO Marchés des capitaux a découlé essentiellement de la baisse du revenu net d’intérêts provenant des activités de négociation. L’actif productif moyen a progressé de 25,1 milliards de dollars ou de 7,6 % en regard d’il y a un an, mais sa hausse a été de 31,5 milliards après rajustement afin d’exclure l’effet du recul du dollar américain. Son augmentation a découlé de la croissance des prêts de PE Canada, de l’actif de négociation de BMO Marchés des capitaux et des prêts personnels octroyés par les services de gestion bancaire privée. Les soldes de trésorerie des Services d’entreprise se sont accrus, ce qui reflète la hausse des dépôts auprès de la Réserve fédérale. L’actif productif moyen de PE États-Unis a baissé car la réduction des dépenses des entreprises continue d’influer négativement sur l’utilisation du crédit, facteur qui a également contribué à la baisse des soldes des prêts de BMO Marchés des capitaux. Les grands emprunteurs ont davantage recours aux marchés des titres d’emprunt et réduisent l’encours de leurs facilités bancaires. Par rapport au quatrième trimestre, le revenu net d’intérêts a progressé de 17 millions de dollars ou de 1,1 %. La forte hausse qu’ont enregistrée BMO Marchés des capitaux et PE Canada a été compensée en partie par la réduction du revenu net d’intérêts des Services d’entreprise. La marge nette d’intérêts globale de BMO a diminué de 7 points de base depuis le quatrième trimestre, pour se situer à 1,82 %, en raison de l’accroissement de l’actif de BMO Marchés des capitaux qui génère de moins bonnes marges et de la réduction du revenu net d’intérêts des Services d’entreprise. Une bonne hausse de sa marge a été enregistrée par PE États-Unis grâce à l’élargissement des marges sur les prêts et à l’augmentation des soldes des dépôts ainsi que par le groupe Gestion privée en raison de meilleures marges sur les dépôts. PE Canada a vu sa marge augmenter quelque peu puisque l’incidence des marges plus élevées sur le crédit aux particuliers a été contrebalancée par le fait qu’un revenu d’intérêts connexe supplémentaire a été constaté au trimestre précédent. Le revenu de dividendes de BMO Marchés des capitaux s’est accru.

Page 12: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

10 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

L’actif productif moyen s’est renforcé de 15,3 milliards de dollars, ou de 4,5%, en regard du quatrième trimestre, mais après rajustement pour exclure l’incidence du recul du dollar américain, il a augmenté de 19,2 milliards. Cette augmentation a

résulté de la forte hausse enregistrée par BMO Marchés des capitaux par suite de l’essor de son actif de négociation. La croissance a été moins soutenue dans les autres groupes.

Marge nette d’intérêts (bic)*

(en points de base) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

PE Canada 300 5 1 PE États-Unis 404 68 15 Services bancaires Particuliers et entreprises 317 14 3 Groupe Gestion privée 292 11 6 BMO Marchés des capitaux 80 (13) 2 Services d’entreprise, y compris Technologie et opérations (T&O)** n.s. n.s. n.s. Total de BMO 182 (3) (7) Total des services de détail au Canada*** 302 8 1

* La marge nette d’intérêts est calculée et présentée par rapport à l’actif productif moyen plutôt que par rapport à l’actif total. Cette méthode produit une mesure plus pertinente des marges et de leurs variations. Les marges des groupes d’exploitation sont présentées sur une bic, tandis que la marge globale de BMO est présentée selon les PCGR.

** Le revenu net d’intérêts des Services d’entreprise est négatif et a abaissé la marge nette d’intérêts globale de BMO dans une plus grande mesure en 2011 qu’en 2010. *** La marge totale des services de détail au Canada représente la marge nette d’intérêts des activités combinées des secteurs canadiens de PE Canada et du groupe Gestion privée. n.s. – non significatif

Revenu autre que d’intérêts

Les états financiers consolidés non audités ci-joints donnent plus de détails au sujet du revenu autre que d’intérêts, lequel s’est accru de 226 millions de dollars ou de 15 % depuis un an grâce essentiellement aux fortes hausses enregistrées par BMO Marchés des capitaux et le groupe Gestion privée. Bénéficiant de conditions de négociation un peu plus propices, les commissions sur titres et les revenus de négociation d’actions et de devises ont fortement augmenté. Les revenus d’assurance se sont également améliorés grâce à la hausse des revenus nets tirés des primes et à l’incidence que l’évolution positive des marchés a eue sur les passifs attribuables aux titulaires de police. Les revenus des fonds d’investissement et les commissions de prise ferme et de consultation ont tous grandement augmenté. La plupart des catégories du revenu autre que d’intérêts ont enregistré des hausses, et les quelques baisses ont été faibles. Les revenus de titrisation se sont repliés de 5 millions de dollars . Au cours du trimestre, nous avons titrisé 0,7 milliard de dollars de prêts hypothécaires à l’habitation. Par rapport au quatrième trimestre, le revenu autre que d’intérêts s’est amélioré de 100 millions de dollars ou de 6,1 %, ce qui est également attribuable aux fortes hausses qu’ont enregistrées BMO Marchés des capitaux et le groupe Gestion privée. Les commissions sur titres, les revenus de négociation et les revenus d’assurance ont affiché une saine croissance. Quant aux commissions de prise ferme et de consultation, elles se sont renforcées à la faveur d’une meilleure conjoncture. Les frais de cartes ont diminué en raison des coûts plus élevés des primes et de la baisse des revenus des services de cartes et de paiement qui a résulté de la contraction des volumes. Les revenus de titrisation ont eux aussi fléchi en raison surtout de la réduction des marges sur les actifs titrisés. Les revenus de négociation du quatrième trimestre avaient été réduits par des rajustements comptables à l’égard de nos services de négociation d’actions. Quant aux résultats de négociation enregistrés au cours du trimestre à l’étude, ils ont bénéficié de bonnes conditions de marché.

Frais autres que d’intérêts

Les frais autres que d’intérêts sont présentés de manière plus détaillée dans les états financiers consolidés non audités ci-joints. Ces frais se sont accrus de 207 millions de dollars ou de 11 % par rapport à la même période l’an dernier, s’établissant ainsi à 2 046 millions. De cette hausse, une proportion d’environ 45 % a découlé des investissements continus dans les activités de PE, incluant des projets de mise au point de technologies et l’ajout de personnel au Canada, alors qu’une proportion de 15 % est imputable à l’incidence de l’acquisition de certains actifs et de la prise en charge de passifs de la banque située à Rockford, en Illinois, et de l’acquisition de la franchise nord-américaine de Diners Club. Le reste de la hausse a résulté de la montée des frais du groupe Gestion privée et de BMO Marchés des capitaux en raison de l’augmentation de la rémunération du personnel, ce qui reflète la hausse des revenus et l’embauche d’employés supplémentaires. Le repli du dollar américain a réduit les frais de 26 millions ou de 1,4 point de pourcentage, mais la taxe de vente harmonisée qui a été instaurée le 1er juillet 2010 en Ontario et en Colombie-Britannique a accru, d’un même montant, les frais d’un exercice à l’autre. Tel qu’il est décrit ci-dessus, les frais de rémunération du personnel ont augmenté considérablement. Les coûts du matériel informatique, les frais de déplacement et d’expansion des affaires ainsi que les honoraires professionnels ont eux aussi monté fortement depuis un an, ce qui reflète les investissements continus dans les activités et les frais engagés en vue du soutien de la croissance des revenus. Par rapport au quatrième trimestre, les frais autres que d’intérêts se sont accrus de 23 millions de dollars ou de 1,2 %. Le repli du dollar américain les a réduits de 16 millions ou de 0,8 point de pourcentage. Les frais de rémunération du personnel ont été nettement plus élevés, en raison principalement de l’augmentation de la rémunération liée au rendement et des coûts des avantages sociaux. La hausse de la rémunération liée au rendement reflète l’augmentation des revenus et une charge de 63 millions au titre des coûts de cette rémunération destinée aux

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 11

employés admissibles à la retraite, coûts qui sont passés en charges au moment des attributions, ce qui survient au premier trimestre d’un exercice. Habituellement, les coûts des avantages sociaux sont aussi plus élevés durant ces trois mois. Les coûts du matériel informatique, les frais de déplacement et d’expansion des affaires ainsi que les honoraires professionnels ont diminué, ces éléments ayant été un peu plus élevés au cours du quatrième trimestre. Gestion des risques

La reprise économique à l’échelle mondiale se poursuit, mais à un rythme modéré. Aux États-Unis, le taux de chômage demeure élevé et le manque de tonus des marchés de l’immobilier commercial et résidentiel continue de freiner cette reprise. L’endettement souverain suscite toujours des craintes. Pour le premier trimestre de 2011, les dotations à la provision spécifique pour pertes sur créances ont totalisé 248 millions de dollars, ou un résultat annualisé de 56 points de base du solde net moyen des prêts et acceptations, contre 253 millions ou 58 points de base au quatrième trimestre de 2010 et 333 millions ou 79 points de base au premier trimestre de 2010. Aucune dotation à la provision générale n’a été constatée au cours du trimestre à l’étude ni au cours de ceux faisant l’objet d’une comparaison. Sur le plan géographique, les dotations à la provision spécifique au Canada et dans d’autres pays ont été de 116 millions de dollars au premier trimestre de 2011, de 97 millions au quatrième trimestre de 2010 et de 143 millions au premier trimestre de 2010. Quant à celles constatées aux États-Unis durant ces mêmes périodes, elles se sont établies à 132 millions, à 156 millions et à 190 millions de dollars, respectivement. Aux termes de la méthode que BMO utilise pour présenter ses résultats sectoriels, les pertes sur créances sont imputées chaque trimestre aux groupes d’exploitation clients en fonction de leur quote-part de telles pertes. L’écart entre les charges trimestrielles calculées en fonction des pertes prévues et les dotations à la provision trimestrielles requises, compte tenu des pertes réelles, est porté au débit (ou au crédit) des Services d’entreprise. Les paragraphes qui suivent indiquent les pertes sur créances par groupe d’exploitation client et en fonction de leurs pertes sur créances réelles plutôt que d’après leur quote-part des pertes sur créances prévues. Au premier trimestre de 2011, les montants réels des pertes sur créances ont été de 160 millions de dollars pour PE Canada, de 131 millions pour PE États-Unis, de 3 millions pour le groupe Gestion privée et de néant pour BMO Marchés des capitaux. Les pertes de 160 millions de PE Canada tiennent compte de celles de 46 millions qui sont liées aux actifs titrisés et présentées en tant que réduction du revenu autre que d’intérêts des Services d’entreprise selon notre mode de présentation des opérations de titrisation et qui ne sont donc pas incluses dans les 248 millions de dollars de dotations à la provision spécifique de BMO. Au quatrième trimestre de 2010, les montants réels des pertes sur créances ont été de 146 millions de dollars pour PE Canada (incluant des pertes sur créances de 45 millions associées à des actifs titrisés et inscrites en tant que réduction du revenu autre que d’intérêts des Services d’entreprise), de 130 millions pour PE États-Unis, de 6 millions pour le groupe Gestion privée et de 16 millions pour BMO Marchés des capitaux. Au premier trimestre de 2010, les montants réels des pertes sur créances ont été de 190 millions pour PE Canada (incluant des pertes de 53 millions sur des actifs titrisés inscrites en tant que

réduction du revenu autre que d’intérêts des Services d’entreprise), de 131 millions pour PE États-Unis, de 5 millions pour le groupe Gestion privée et de 60 millions pour BMO Marchés des capitaux. Les nouveaux prêts douteux ont totalisé 283 millions de dollars pour le trimestre à l’étude, ce qui est inférieur aux 461 millions constatés au quatrième trimestre de 2010 et aux 456 millions inscrits il y a un an. Comme pour les derniers trimestres, les nouveaux prêts douteux aux États-Unis ont représenté plus de la moitié du total de BMO pour le trimestre à l’étude. Le solde brut des prêts douteux totalisait 3 066 millions de dollars à la fin du trimestre à l’étude, comparativement à 3 221 millions à la fin du trimestre précédent. Les prêts douteux du premier trimestre de 2011 comprennent des prêts de 289 millions qui ont été acquis dans le cadre de l’opération menée au deuxième trimestre de 2010 et visant une banque située à Rockford, en Illinois. Aux termes de cette opération, Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) absorbe 80 % des pertes subies sur les prêts acquis. Le cadre de gestion des risques de liquidité et de financement, de marché et d’assurance de BMO et les principales mesures de ces risques sont exposés aux pages 82 à 88 du Rapport annuel 2010 de BMO. L’ampleur du risque de liquidité et de financement n’a pas varié de façon significative durant le trimestre. Nous sommes toujours convaincus que notre cadre de gestion de ce risque nous procure une situation de trésorerie des plus saines. Le 16 décembre 2010, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a parachevé le dispositif international Bâle III concernant la mesure et la surveillance du risque de liquidité et les normes s’y rapportant. Les dispositions transitoires relatives à la mesure et aux normes consistent en de nouvelles études quantitatives sur les répercussions en 2011 et en périodes d’observation jusqu’au 1er janvier 2018. Le 1er février 2011, le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le BSIF) a annoncé qu’il mettra à jour son cadre de liquidité en 2011 afin de l’harmoniser avec celui de Bâle. Selon la structure et le calibrage du dispositif de Bâle, les normes entraîneraient des frais supplémentaires pour le secteur bancaire, incluant BMO. Nous travaillons avec les autres membres du secteur et les organismes de réglementation afin de comprendre quels seront ces frais. Le risque lié à la valeur de marché de nos activités de négociation et de prise ferme a augmenté d’un trimestre à l’autre. Tel qu’il est indiqué à la page 83 de notre Rapport de gestion annuel de 2010, d’autres changements devaient être apportés au calcul et à la gestion des risques de nos positions en titres disponibles à la vente pour l’exercice 2011. Ainsi, aux fins de nos mesures du risque global et du risque lié à l’émetteur, ces positions sont dorénavant présentées séparément de celles évaluées à la valeur de marché qui découlent de la négociation. De plus, une amélioration a été apportée à notre mode de calcul des titres disponibles à la vente au cours du trimestre, y intégrant d’autres facteurs de risque. Outre l’accroissement des actifs, soit principalement ceux libellés en dollars américains, l’inclusion de ces facteurs de risque a été l’une des principales causes de l’augmentation, d’un trimestre à l’autre, de l’exposition au risque de taux d’intérêt associée aux titres disponibles à la vente. Aucun changement majeur n’a été apporté à nos pratiques de gestion du risque structurel de marché durant le trimestre. Le risque structurel lié à la valeur de marché de nos activités de négociation et de prise ferme est présenté ci-après et provient de

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12 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

la hausse des taux d’intérêt. Ce risque a quelque peu augmenté depuis le trimestre précédent, ce qui reflète le fait que les clients qui ont contracté des emprunts hypothécaires ou d’autres types d’emprunt en ont prolongé la durée de remboursement. Le risque structurel de volatilité du résultat découle du recul des taux d’intérêt et reflète essentiellement la possibilité qu’au moment de la révision des taux, les prêts dont les taux sont fondés sur le taux préférentiel se voient attribuer des taux moins élevés.

Aucun changement d’envergure n’est survenu, durant le trimestre, dans nos méthodes de gestion du risque ou dans le degré de risque que posent nos activités d’assurance. La présente section sur la gestion des risques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Dotations à la provision pour pertes sur créances (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011 T4-2010 T1-2010

Nouvelles dotations à la provision spécifique 330 343 401 Reprises sur provisions établies précédemment (24) (38) (23) Recouvrement de prêts radiés précédemment (58) (52) (45) Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 248 253 333 Hausse de la provision générale – – – Dotation à la provision pour pertes sur créances 248 253 333 Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,56 % 0,58 % 0,79 % Dotation à la provision pour pertes sur créances en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,56 % 0,58 % 0,79 %

Variation du solde brut des prêts et acceptations douteux (SBPAD)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)

SBPAD au début de la période 3 221 3 128 3 297 Augmentation des prêts et acceptations douteux 283 461 456 Augmentation (diminution) des prêts douteux découlant d’acquisitions 1) – – – Diminution des prêts et acceptations douteux 2) (149) (76) (265) Radiations (289) (292) (354) SBPAD à la fin de la période 1) 3 066 3 221 3 134 SBPAD en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations (compte non tenu des acquisitions) 1,55 % 1,65 % 1,83 % SBPAD en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations (compte tenu des acquisitions) 1,71 % 1,80 % 1,83 % SBPAD en pourcentage du total des capitaux propres et de la provision pour pertes sur créances (compte non tenu des acquisitions) 3) 11,63 % 12,28 % 13,89 % SBPAD en pourcentage du total des capitaux propres et de la provision pour pertes sur créances (compte tenu des acquisitions) 3) 12,84 % 13,55 % 13,89 % 1) Le portefeuille américain qui a été acquis au deuxième trimestre de 2010 comprenait des prêts douteux d’une valeur estimative de 437 millions de dollars, valeur qui a été ramenée à 327 millions au troisième

trimestre. Les variations ultérieures des soldes des prêts douteux de ce portefeuille ont été prises en compte dans les postes Augmentation des prêts et acceptations douteux et Diminution des prêts et

acceptations douteux de la même manière que l’ont été nos autres prêts. Tous les prêts de ce portefeuille sont assujettis à une convention de partage des pertes aux termes de laquelle FDIC absorbe 80 % de

leurs pertes. Le SBPAD de ce portefeuille a totalisé 289 millions au premier trimestre de 2011 (302 millions au quatrième trimestre de 2010).

2) Comprend le montant des prêts douteux classés de nouveau dans les prêts productifs, les ventes de prêts, les remboursements, l’incidence des fluctuations des taux de change et les compensations des

radiations des prêts aux particuliers qui n’ont pas été comptabilisées dans les nouveaux prêts douteux (170 millions de dollars au T1-2011; 172 millions de dollars au T4–2010 et 193 millions de dollars au T1-

2010).

3) Depuis le quatrième trimestre de 2010, le calcul ne tient pas compte de la part des actionnaires sans contrôle dans des filiales. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités afin de tenir compte de ce

changement.

Sommaire du risque total lié à la valeur de marché – Négociation et prise ferme (en millions de dollars)*

Pour le trimestre clos le 31 janvier 2011 Au 31 octobre 2010

(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la fin du trimestre Moyenne Haut Bas À la fin du trimestre

Risque lié aux produits de base (0,2) (0,2) (0,4) (0,1) (0,1)Risque lié aux actions (4,6) (5,0) (7,6) (4,2) (7,5)Risque lié au change (3,4) (4,6) (6,6) (0,9) (0,6)Risque lié aux taux d’intérêt (évaluation à la valeur de marché) (8,3) (10,5) (15,6) (7,8) (7,5)Diversification 6,6 9,0 n.s. n.s. 4,8 Risque global (9,9) (11,3) (14,7) (9,0) (10,9)Risque lié à l’émetteur (3,5) (3,0) (4,0) (2,3) (2,7) Total du risque global et du risque lié à l’émetteur (13,4) (14,3) (17,2) (12,0) (13,6) Risque de taux d’intérêt (portefeuille de titres disponibles à la vente) (16,6) (13,8) (18,0) (6,7) (7,4) * Mesure sur un jour selon un niveau de confiance de 99 %. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les gains, par des montants positifs. n.s. - non significatif

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 13

Risque structurel lié à la valeur de marché, au bilan, et volatilité du résultat (en millions de dollars)*

(équivalent en dollars canadiens) 31 janvier

2011 31 octobre

2010 Risque lié à la valeur de marché (avant impôts) (596,0) (564,1)

Volatilité du résultat sur 12 mois (après impôts) (79,2) (63,8) * Les pertes sont entre parenthèses. Elles sont mesurées selon un niveau de confiance de 99 %.

Sensibilité du résultat et de la valeur du portefeuille structurel inscrits au bilan à l’évolution des taux d’intérêt (en millions de dollars)* **

(équivalent en dollars canadiens)

Sensibilité de la valeur économique (avant impôts)

Sensibilité du résultatau cours des 12 mois à venir

(après impôts)

31 janvier

2011 31 octobre

2010 31 janvier

2011 31 octobre

2010 Hausse de 100 points de base (414,3) (380,5) 18,6 20,9 Baisse de 100 points de base 335,7 322,3 (77,6) (70,3) Hausse de 200 points de base (866,0) (815,1) 22,0 33,4 Baisse de 200 points de base 688,0 738,2 (6,3) (12,8) * Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les gains, par des montants positifs. ** Une hausse de 100 points de base des taux d’intérêt au 31 janvier 2011 donnerait lieu à une augmentation de 80 millions de dollars du résultat après impôts des activités d’assurance de BMO et à une hausse

de 255 millions de la valeur économique avant impôts (77 millions et 295 millions, respectivement, au 31 octobre 2010). Une baisse de 100 points de base des taux d’intérêt au 31 janvier 2011 donnerait lieu à une diminution de 74 millions de dollars du résultat après impôts et à une diminution de 270 millions de la valeur économique avant impôts (71 millions et 304 millions, respectivement, au 31 octobre 2010). Ces incidences ne sont pas reflétées dans le tableau ci-dessus.

Impôts sur les bénéfices Comme il est expliqué à la section Revenus, la direction évalue les résultats consolidés de BMO ainsi que les charges d’impôts sur les bénéfices connexes selon les PCGR. Nous évaluons le rendement des groupes d’exploitation et présentons leurs résultats ainsi que les impôts sur les bénéfices connexes sur une base d’imposition comparable. La charge d’impôts sur les bénéfices a augmenté de 81 millions de dollars depuis le premier trimestre de 2010 et de 62 millions depuis le quatrième trimestre de cet exercice, pour s’établir à 258 millions. Le taux d’imposition effectif a été de 24,5 % pour le trimestre, contre 20,8 % pour le premier trimestre de 2010 et 20,6 % au quatrième trimestre de 2010. La hausse du taux d’imposition effectif au cours du trimestre à l’étude a découlé essentiellement d’une charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures qu’a constatée le secteur américain de BMO Marchés des capitaux, ce qui a été atténué par une réduction du taux d’imposition prévu par la loi au Canada en 2011. Comme il est expliqué à la fin de la section qui contient une analyse du capital réglementaire du premier trimestre de 2011, pour gérer l’incidence des fluctuations des taux de change sur l’investissement de BMO dans des établissements à l’étranger et leurs répercussions sur ses ratios de capital et ainsi maintenir ces ratios à des niveaux acceptables, BMO peut couvrir entièrement

ou partiellement le risque de change en finançant une partie ou la totalité de son investissement à l’étranger en dollars américains. Dans le cadre de ce programme, le gain ou la perte provenant des opérations de couverture et le gain ou la perte non réalisé découlant de la conversion de l’investissement dans des établissements aux États-Unis vient diminuer ou augmenter les capitaux propres. Aux fins des impôts sur les bénéfices, le gain ou la perte généré par les opérations de couverture entraîne une charge ou une économie d’impôts sur les bénéfices, durant la période en cours, qui est imputée aux capitaux propres, tandis que le gain ou la perte non réalisé sur l’investissement dans des établissements aux États-Unis n’est pas assujetti aux impôts sur les bénéfices avant la réalisation de cet investissement. La charge ou l’économie d’impôts qui découle d’un gain ou d’une perte sur des opérations de couverture est tributaire des fluctuations du taux de change entre les dollars canadien et américain d’une période à l’autre. Les opérations de couverture de l’investissement dans des établissements aux États-Unis ont entraîné une charge d’impôts sur les bénéfices, laquelle a été imputée aux capitaux propres, de 64 millions de dollars pour le trimestre. L’état consolidé de la variation des capitaux propres, qui fait partie des états financiers consolidés non audités, contient plus de détails à ce sujet.

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14 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Sommaire des tendances trimestrielles relatives aux résultats

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011 T4-2010 T3-2010 T2-2010 T1-2010 T4-2009 T3-2009 T2-2009

Revenu total 3 346 3 229 2 907 3 049 3 025 2 989 2 978 2 655 Dotation à la provision pour pertes sur créances – spécifique 248 253 214 249 333 386 357 372 Dotation à la provision pour pertes sur créances – générale – – – – – – 60 – Frais autres que d’intérêts 2 046 2 023 1 898 1 830 1 839 1 779 1 873 1 888 Revenu net 776 739 669 745 657 647 557 358 Résultat de base par action (en dollars) 1,31 1,25 1,13 1,27 1,12 1,12 0,97 0,61 Résultat dilué par action (en dollars) 1,30 1,24 1,13 1,26 1,12 1,11 0,97 0,61 Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (%) 1,82 1,89 1,88 1,88 1,85 1,73 1,74 1,55 Taux d’imposition effectif (%) 24,5 20,6 13,4 21,4 20,8 19,2 16,4 4,4 Taux de change entre les dollars canadien et américain (moyenne) 1,01 1,04 1,05 1,03 1,06 1,08 1,11 1,24 Revenu net : PE Canada 444 419 425 394 403 402 366 344 PE États-Unis 42 39 40 46 51 52 58 81 Services bancaires Particuliers et entreprises 486 458 465 440 454 454 424 425 Groupe Gestion privée 153 129 105 115 111 106 114 72 BMO Marchés des capitaux 257 214 130 260 212 259 309 187 Services d’entreprise, y compris T&O (120) (62) (31) (70) (120) (172) (290) (326)

BMO Groupe financier 776 739 669 745 657 647 557 358

Les tendances trimestrielles du revenu net de BMO sont examinées en détail aux pages 94 et 95 du Rapport annuel 2010. Nous invitons les lecteurs à se reporter à cette analyse pour obtenir des explications plus complètes de ces tendances et des facteurs qui ont influé sur les résultats trimestriels passés, dont la légère influence des variations saisonnières sur les résultats. Le tableau ci-dessus présente un sommaire des résultats obtenus du deuxième trimestre de 2009 jusqu’au premier trimestre de 2011, inclusivement. Au cours de la dernière année, les résultats se sont améliorés en général, ce qui reflète une tendance d’augmentation des revenus, de baisse des dotations à la provision pour pertes sur créances et de hausse du revenu net. Les frais se sont eux aussi accrus, ce qui témoigne des acquisitions, des sommes consacrées aux initiatives et de l’essor des activités. PE Canada continue de bénéficier de la forte croissance de ses volumes enregistrée en 2010, et la part de marché de plusieurs de ses unités clés s’est accrue. PE Canada a affiché un bon rendement, ses revenus et sa rentabilité ayant augmenté, et a enregistré de fortes hausses des revenus tirés de ses services aux particuliers et aux entreprises, ce qui a découlé de l’essor des volumes de la plupart de ses produits et de l’élargissement de sa marge nette d’intérêts. Les résultats tiennent compte de l’incidence de l’acquisition, au premier trimestre de 2010, de la franchise nord-américaine de Diners Club. PE États-Unis évolue dans un contexte économique difficile depuis 2007, et l’incidence des prêts douteux, laquelle diminue les revenus et augmente les frais, a pesé de plus en plus lourd sur ses résultats en 2009, en 2010 ainsi qu’au premier trimestre de 2011. Les résultats de 2010 ont également été touchés par les coûts d’intégration des entreprises acquises. Le contexte économique qui a prévalu en 2010 a également entraîné une baisse du recours à des prêts, ce qui a nui à l’essor des revenus et au revenu net. Depuis le deuxième trimestre de 2010, les résultats de PE États-Unis reflètent l’acquisition de certains actifs et la prise en charge de certains passifs d’une banque située à Rockford, en Illinois. Les résultats obtenus par le groupe Gestion privée au cours des plus récents trimestres témoignent de la croissance continue de la plupart de ses unités. Les activités d’assurance ont bénéficié, surtout au dernier trimestre, de la croissance des revenus nets

générés par les primes et des conséquences de l’évolution positive des marchés sur les passifs attribuables aux titulaires de police et de la progression des revenus nets tirés des primes. Le niveau des actifs du groupe est demeuré faible dans la première moitié de 2009, mais a quelque peu augmenté au cours du semestre qui a suivi ainsi qu’en 2010 et au début de 2011 grâce au raffermissement des marchés boursiers. Au troisième trimestre de 2009, les résultats des activités d’assurance tenaient compte d’un recouvrement d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures de 23 millions de dollars. Les résultats de BMO Marchés des capitaux ont été excellents en 2009 puisque les conditions de négociation étaient alors très bonnes. En 2010, les revenus ont surpassé ceux de 2009, mais le revenu net a légèrement baissé et les résultats trimestriels ont été inégaux, ceux du deuxième trimestre ayant été très bons et le revenu net du troisième trimestre ayant été particulièrement faible, en raison surtout des conséquences négatives de l’augmentation des écarts de taux, du repli des marges de négociation et d’occasions moins nombreuses sur les marchés. Les résultats du plus récent trimestre reflètent la hausse des revenus de négociation, l’intensification des activités de fusion et d’acquisition et l’augmentation des commissions de prise ferme. Ces résultats ont été affaiblis par une charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures. Les résultats des Services d’entreprise se sont améliorés durant la première moitié de 2009 par suite de la baisse des dotations à la provision pour pertes sur créances et de l’amélioration des revenus. Les résultats des neuf premiers mois de 2009 ont été touchés par le recul des revenus lié au portage négatif de certaines positions de taux d’intérêt d’actifs ou de passifs, ce qui a résulté des conséquences de l’évolution des taux d’intérêt du marché, et à l’incidence des activités de financement qui ont rehaussé notre situation de trésorerie déjà excellente. Cette incidence a diminué au fil du temps en raison des mesures instaurées par la direction et des conditions de marché plus stables. Les résultats ont été touchés par des charges de 118 millions de dollars au titre des indemnités de licenciement au deuxième trimestre de 2009 et par une hausse de 60 millions de la provision générale pour pertes sur créances au troisième trimestre de 2009. Le revenu net a progressé à chaque trimestre de 2009 et de 2010, et ce, jusqu’à

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 15

récemment où il a été affaibli par un mouvement haussier des dotations à la provision pour pertes sur créances, et au dernier trimestre, par la baisse des revenus. Le taux d’imposition effectif peut varier puisqu’il est fonction de la date de résolution de certaines questions fiscales, des recouvrements d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures et de la proportion du résultat réalisé dans les différents territoires où nous exerçons des activités. Le dollar américain s’est déprécié durant la seconde moitié de 2009 mais, depuis lors, son repli a été moins prononcé. Un dollar américain plus faible diminue les valeurs, après conversion, des revenus et des frais de BMO qui sont libellés dans cette devise.

Bilan L’actif total, qui se chiffre à 413,2 milliards de dollars, a augmenté de 1,6 milliard depuis le 31 octobre 2010. La dépréciation du dollar américain a réduit de 1,7 milliard, après conversion, les actifs libellés en dollars américains. L’accroissement de 1,6 milliard reflète la hausse des titres pris en pension ou empruntés (7,8 milliards), de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (3,3 milliards) ainsi que des autres actifs (0,8 milliard). Ces éléments ont été contrebalancés en partie par le recul des actifs dérivés (10,4 milliards). La hausse de 7,8 milliards de dollars des titres pris en pension ou empruntés a découlé essentiellement des activités menées pour le compte des clients. L’accroissement de 3,3 milliards de dollars de la trésorerie et des équivalents de trésorerie est principalement imputable à l’encaisse investie à court terme auprès de la Réserve fédérale des États-Unis par suite de la progression des dépôts. Le solde net des prêts et acceptations a quelque peu augmenté. Les prêts hypothécaires à l’habitation se sont accrus de 1,6 milliard de dollars et les prêts à la consommation à tempérament et autres prêts personnels ont progressé de 0,6 milliard en raison surtout de l’essor des prêts sur valeur domiciliaire. Cet accroissement a été annulé par un recul de 2,0 milliards des prêts aux entreprises et aux administrations publiques, davantage de grandes sociétés clientes ayant fait appel au marché des titres d’emprunt et utilisé les fonds mobilisés pour réduire l’encours de leurs facilités bancaires. Les prêts tiennent compte de ceux de 1,3 milliard découlant de l’opération visant une banque située à Rockford, en Illinois, ainsi que des prêts de 0,8 milliard associés à l’acquisition de la franchise nord-américaine de Diners Club. La diminution de 10,4 milliards de dollars des actifs dérivés est survenue essentiellement dans les contrats de taux d’intérêt en raison de la hausse des taux d’intérêt à plus long terme. Les passifs financiers dérivés ont enregistré une réduction comparable.

Le passif et les capitaux propres se sont accrus de 1,6 milliard de dollars depuis le 31 octobre 2010. Le recul du dollar américain a réduit de 1,7 milliard, après conversion, les passifs libellés dans cette monnaie. La hausse de 1,6 milliard reflète surtout l’essor des dépôts (2,3 milliards), des titres vendus à découvert (5,7 milliards), des titres mis en pension ou prêtés (5,0 milliards) et des capitaux propres (0,1 milliard). Ces facteurs ont été contrebalancés en grande partie par des diminutions de 10,6 milliards des passifs financiers dérivés, de 0,4 milliard des titres d’une fiducie de capital et de 0,8 milliard des autres passifs. Les dépôts par des entreprises et des administrations publiques, qui représentent 53 % ou 133,1 milliards de dollars du total des dépôts, ont augmenté de 2,3 milliards, en raison surtout de la progression des dépôts saisonniers aux États-Unis. Les dépôts des particuliers, qui représentent 39 % ou 98,6 milliards de dollars du total des dépôts, se sont repliés de 0,4 milliard, ce qui a été compensé par une hausse de 0,4 milliard des dépôts des banques, qui représentent les 8 % restants ou 19,9 milliards de dollars du total des dépôts. Les titres vendus à découvert se sont accrus de 5,7 milliards de dollars et les titres mis en pension ou prêtés ont augmenté de 5,0 milliards en raison surtout de l’intensification des activités menées pour le compte des clients. La diminution enregistrée par les titres d’une fiducie de capital a résulté du rachat, d’un montant de 400 millions de dollars, durant le trimestre à l’étude, de la totalité des titres de la Fiducie de capital – Série B (BOaTS BMO – Série B) qui étaient en circulation. L’accroissement de 0,1 milliard de dollars des capitaux propres reflète une augmentation des bénéfices non répartis, ce qui a été contrebalancé en grande partie par une hausse du cumul des autres éléments de la perte étendue. Les obligations contractuelles par année d’échéance sont présentées dans le tableau 20 figurant à la page 106 du Rapport annuel 2010. Aucun changement important dans les obligations contractuelles n’est survenu hors du cours normal des activités.

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16 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Gestion du capital Analyse du capital réglementaire du premier trimestre de 2011 BMO demeure bien capitalisé, son ratio du capital de première catégorie selon Bâle II s’établissant à 13,02 %, ce capital se chiffrant à 21,5 milliards de dollars et l’actif pondéré en fonction des risques, à 165,3 milliards au 31 janvier 2011. Le ratio du capital de première catégorie demeure solide, mais il a baissé de 43 points de base en regard des 13,45 % qu’il affichait au quatrième trimestre, ce qui a découlé essentiellement du recul du capital de première catégorie par suite d’un rachat de titres de capital et de la progression de l’actif pondéré en fonction des risques, tel qu’il est décrit ci-dessous. Le ratio des capitaux propres ordinaires selon Bâle II s’établissait à 10,15 %, ayant fléchi en regard de celui de 10,26 % à la fin de l’exercice 2010 en raison surtout du fait que le montant plus élevé de l’actif pondéré en fontion des risques a été contrebalancé en partie par l’augmentation des capitaux propres ordinaires réglementaires, après les déductions prescrites par Bâle II. Au premier trimestre de 2011, le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) a approuvé la demande de BMO, l’autorisant ainsi à utiliser l’approche des notations internes avancée (approche NI avancée) aux fins du calcul de l’actif pondéré en fonction du risque de crédit de Harris Bancorp, Inc. Le changement de méthode a augmenté les déductions du capital, selon Bâle II, eu égard aux pertes prévues en excédent des provisions, a réduit la portion de la provision générale pouvant être incluse dans le capital de deuxième catégorie et a accru l’actif pondéré en fonction des risques. La diminution de 164 millions de dollars du capital de première catégorie depuis le 31 octobre 2010 est essentiellement attribuable au rachat, d’un montant de 400 millions, de la totalité des BOaTS BMO – Série B en décembre ainsi qu’à la hausse des déductions du capital, selon Bâle II, tel qu’il est indiqué ci-dessus. Ces facteurs ont été atténués par la progression des bénéfices non répartis ainsi que par l’émission d’actions ordinaires aux termes du Régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires et de l’exercice d’options sur actions. L’actif pondéré en fonction des risques s’est accru de 4,1 milliards de dollars depuis le 31 octobre 2010 en raison surtout de l’adoption de l’approche NI avancée par Harris Bancorp, Inc., tel qu’il est indiqué ci-dessus, ce qui a été atténué par le recul de l’actif pondéré en fonction des risques inhérent au portefeuille de négociation et aux titrisations. Le ratio du capital total de BMO, en vertu de Bâle II, s’établissait à 15,17 % au 31 janvier 2011, soit 74 points de base de moins que celui de 15,91 % au quatrième trimestre. Le capital total s’est comprimé de 563 millions de dollars pour s’établir à 25,1 milliards de dollars. L’investissement de BMO dans ses établissements américains est essentiellement libellé en dollars américains. Les gains ou pertes de change découlant de la conversion, en dollars canadiens, de cet investissement sont pris en compte dans les capitaux propres, ce qui, conjugué à l’incidence du change de l’actif pondéré en fonction des risques et libellé en dollars américains sur l’actif pondéré en fonction des risques en dollars canadiens, peut créer de la volatilité dans les ratios de capital de la Banque. Pour gérer l’incidence des fluctuations des taux de change sur ses ratios de capital et ainsi les maintenir à des niveaux acceptables, BMO peut couvrir entièrement ou partiellement le risque de change en finançant une partie ou la totalité de son investissement à l’étranger en dollars américains.

Capital réglementaire admissible Capital réglementaire et actif pondéré en fonction des risques, selon Bâle II

(en millions de dollars canadiens) T1-2011 T4-2010

Capitaux propres ordinaires 19 108 18 753 Actions privilégiées à dividende non cumulatif 2 571 2 571 Instruments novateurs inclus dans le capital de

première catégorie 2 137 2 542 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 22 23 Écarts d’acquisition et actifs incorporels excédentaires (1 598) (1 619)

Capital net de première catégorie 22 240 22 270 Déductions liées à la titrisation (153) (165)Pertes prévues en excédent de la provision, selon l’approche

NI avancée (144) – Investissements importants/placements dans des filiales du

secteur de l’assurance (429) (427)

Capital de première catégorie rajusté (capital de première catégorie) 21 514 21 678

Dette subordonnée 3 713 3 776 Billets de fiducie secondaires 800 800 Cumul des gains nets non réalisés après impôts sur titres de

participation disponibles à la vente 17 10 Provision générale pour pertes sur créances admissible 36 292

Total du capital de deuxième catégorie 4 566 4 878 Déductions liées à la titrisation (19) (29)Pertes prévues en excédent de la provision, selon l’approche

NI avancée (144) – Investissements importants/placements dans des filiales du

secteur de l’assurance (843) (890)

Capital de deuxième catégorie rajusté 3 560 3 959

Capital total 25 074 25 637

Actif pondéré en fonction des risques

(en millions de dollars canadiens) T1-2011 T4-2010

Risque de crédit 139 831 136 290 Risque de marché 5 190 5 217 Risque opérationnel 20 266 19 658

Total de l’actif pondéré en fonction des risques 165 287 161 165

Actions en circulation et titres convertibles en actions ordinaires

Au 23 février 2011

Nombre d’actions ou

montant en dollars

Actions ordinaires 567 923 000 Actions privilégiées de catégorie B

Série 5 200 000 000 $ Série 13 350 000 000 $ Série 14 250 000 000 $ Série 15 250 000 000 $ Série 16 300 000 000 $ Série 18 150 000 000 $ Série 21 275 000 000 $ Série 23 400 000 000 $

Convertibles en actions ordinaires Actions privilégiées de catégorie B 1)

Série 10 $US 300 000 000 $ Options sur actions

– droits acquis 8 108 000 – droits non acquis 7 801 000

1) Les actions privilégiées convertibles pourront être échangées au prorata contre des actions ordinaires à des dates précises sur la base de 95 % du cours moyen de l’action ordinaire sur une période de 20 jours se terminant quatre jours avant la date de l’échange.

La note 20 afférente aux états financiers vérifiés, aux pages 145 et 146, du Rapport annuel 2010 traite en détail du capital-actions.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 17

Répercussions éventuelles des changements proposés au capital

réglementaire et passage aux IFRS Le 16 décembre, le Comité de Bâle a publié d’autres lignes directrices sur les exigences en matière de capital imposées par Bâle III. Les règles relatives à ces exigences ont, pour la plupart, été définies, et les ratios de capital de BMO en vertu de Bâle III sont excellents. Nous jugeons qu’aux termes de Bâle III, les ratios les plus importants sont ceux des capitaux propres ordinaires et du capital de première catégorie. Selon notre analyse et nos hypothèses, les ratios pro forma des capitaux propres ordinaires et du capital de première catégorie de BMO au 31 janvier 2011 seraient de 8,2 % et de 10,7 %, respectivement, et donc plus élevés que les ratios pro forma que nous avions estimés au 31 octobre 2010, à savoir 7,8 % et 10,4 %, respectivement. Leur amélioration a découlé essentiellement de l’augmentation moins prononcée de l’actif pondéré en fonction du risque de contrepartie, aux termes de Bâle III, par suite du perfectionnement des méthodes qui a été décrit dans le communiqué de presse que le Comité de Bâle a publié le 16 décembre. Les ratios ont également été touchés par les modifications au capital et à l’actif pondéré en fonction des risques dont il est fait mention dans la section qui renferme une analyse du capital réglementaire du premier trimestre de 2011. Les ratios pro forma présentés ci-dessus ne tiennent pas compte de l’incidence des acquisitions de Marshall & Ilsley Corporation (M&I) et de Lloyd George Management (LGM) qui ont été annoncées au cours du premier trimestre et qui devraient être conclues plus tard au cours de l’exercice. L’incidence estimative de ces acquisitions sur nos ratios de capital est décrite dans la section qui suit et qui traite des autres faits nouveaux touchant le capital. Aux fins des calculs pro forma décrits dans cette section et dans les suivantes, il a été supposé que les déductions du capital et les changements à l’actif pondéré en fonction des risques annoncés dans Bâle III seraient entièrement appliqués. Ces calculs tiennent également compte de l’incidence éventuelle de certains changements clés associés à l’adoption des Normes internationales d’information financière (IFRS). L’incidence des changements attribuables aux IFRS repose sur l’analyse que nous en avons faite à ce jour, telle qu’elle est présentée sous la rubrique Passage aux Normes internationales d’information financière de la section intitulée Modifications futures de conventions comptables – IFRS de notre Rapport annuel 2010. Dans le calcul du ratio du capital de première catégorie, selon Bâle III, nous avons également supposé que les instruments de capital-actions de première catégorie existants, autres que des actions ordinaires, seraient entièrement pris en compte dans le capital de première catégorie. Ces instruments ne respectent pas les exigences en matière de capital de Bâle III, mais feront l’objet de clauses de droits acquis, tel qu’il est indiqué dans notre Rapport annuel 2010. Nous prévoyons pouvoir refinancer les instruments de capital-actions autres que des actions ordinaires au moment requis et au besoin afin de respecter les exigences imposées à l’égard de ces instruments. Les ratios pro forma, selon Bâle III, ne tiennent pas compte des mesures que la direction pourrait prendre pour atténuer l’incidence des changements, ni de l’effet positif d’une croissance des bénéfices non répartis au fil du temps qui pourrait servir à combler ces exigences, ni d’autres facteurs qui échappent à la volonté de la direction.

Le 1er février 2011, le BSIF a publié un avis décrivant son approche quant à l’application, aux banques canadiennes, des exigences de Bâle III en matière de suffisance du capital. Le BSIF s’attend à ce que les exigences de capital minimales soient conformes à celles du plan de transition de Bâle III et que les banques instaurent et réalisent des plans et cibles internes visant le capital qui leur permettront de satisfaire à de telles exigences. Le BSIF a également déterminé ses attentes à l’égard des banques qui se conforment déjà à l’exigence concernant le ratio minimal au cours de la période de transition, mais qui n’atteignent pas encore l’objectif de 7 % établi par Bâle III pour le ratio des capitaux propres ordinaires du capital de première catégorie. Ces banques devraient se conformer, et ce, aussi rapidement qu’il leur est raisonnable de le faire, à l’exigence concernant la constitution d’un coussin de conservation du capital de 2,5 % en vue d’absorber les pertes en période de crise, suivre des politiques prudentes de rétention des bénéfices et éviter tout ce qui pourrait affaiblir leur capital. Le BSIF s’attend à ce qu’une bonne gestion du capital alliée à des lignes directrices internationales sur la conservation prudente des bénéfices feront en sorte que les banques combleront les exigences en matière de capital établies pour 2019 par Bâle III tôt au cours de la période de transition. En janvier 2011, le Comité de Bâle a publié des lignes directrices sur les fonds propres d’urgence en cas de non-viabilité (FPUNV) qui décrivent une nouvelle condition selon laquelle les instruments de capital-actions autres que des actions ordinaires doivent, afin d’être admissibles en tant que capital réglementaire, garantir que les investisseurs assument les pertes avant les contribuables si un gouvernement décrète qu’il est dans l’intérêt public de procéder au sauvetage d’une institution financière non viable. Le 4 février 2011, le BSIF a publié un préavis concernant les FPUNV en vue de recueillir des commentaires sur sa proposition. Le 4 février, le BSIF a également publié des lignes directrices concernant le traitement des droits acquis qui s’appliquera aux instruments de capital-actions autres que des actions ordinaires qui ne respecteront pas les exigences de Bâle III. Ces lignes directrices décrivent les conditions à réunir pour racheter des instruments de capital par voie d’un événement réglementaire. Le 7 février 2011, BMO a confirmé qu’il ne prévoyait effectuer aucun rachat d’instrument de capital réglementaire en circulation en raison d’un tel événement.

Autres faits nouveaux touchant le capital Le 17 décembre 2010, nous avons annoncé une entente visant l’acquisition de M&I et, le 11 janvier 2011, nous avons annoncé la conclusion d’une convention visant l’achat de LGM. Au moment de l’annonce concernant M&I, nous avons fait savoir qu’en lien avec cette acquisition et d’autres facteurs, nous entendions réaliser un placement d’actions ordinaires de 800 millions de dollars. Nous prévoyons maintenant mener à terme un placement d’actions ordinaires de moins de 400 millions avant la clôture de l’opération. Nous avons réduit le montant de l’émission prévue après avoir tenu compte de la diminution des exigences de Bâle III pour ce qui est du risque de contrepartie, nous appuyant à cette fin sur les nouvelles lignes directrices que le Comité de Bâle a émises le 16 décembre ainsi que sur les hypothèses révisées au sujet du capital et de l’actif pondéré en fonction des risques de BMO et de M&I.

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18 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Après avoir pris en compte les exigences estimatives de capital pour M&I et LGM à la clôture et l’échange d’actions avec les actionnaires de M&I et en supposant qu’aucun montant de capitaux propres ordinaires ne soit mobilisé, les ratios pro forma des capitaux propres ordinaires et du capital de première catégorie de la Banque selon Bâle II seraient d’environ 8,8 % et 11,0 %, respectivement, au 31 janvier 2011. Quant aux ratios pro forma des capitaux propres ordinaires et du capital de première catégorie de la Banque selon Bâle III, ils seraient d’environ 6,4 % et 8,4 %, respectivement, au 31 janvier 2011. Si les ratios pro forma étaient calculés en supposant la réalisation d’une émission de 400 millions de dollars d’actions ordinaires, les ratios pro forma seraient plus élevés de quelque 20 points. Compte tenu des acquisitions, les ratios de capital pro forma de BMO selon Bâle III demeurent excellents et la Banque devrait pouvoir satisfaire aux exigences de ce dispositif dans un avenir rapproché. Au cours du trimestre, 1 305 000 actions ont été émises aux termes du Régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires et de l’exercice d’options sur actions. Durant ces trois mois, nous n’avons racheté aucune action ordinaire de la Banque de Montréal en vertu de notre programme de rachat d’actions ordinaires. Le 13 décembre 2010, nous avons annoncé une nouvelle offre publique de rachat dans le cours normal des activités devant débuter le 16 décembre 2010 et prendre fin le 15 décembre 2011, offre en vertu de laquelle nous pouvons racheter aux fins d’annulation jusqu’à 15 000 000 d’actions ordinaires de BMO, soit environ 2,6 % de nos actions ordinaires en circulation, au sens où l’entend la Bourse de Toronto. Nous n’avons racheté aucune action ordinaire dans le cadre de notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités qui a expiré le 1er décembre 2010. Le 1er mars 2011, le Conseil d’administration de BMO a déclaré un dividende trimestriel de 0,70 $ par action, payable aux détenteurs d’actions ordinaires, soit un dividende équivalant à celui d’il y a un an et à celui du trimestre précédent. Ce dividende doit être versé le 26 mai 2011 aux actionnaires inscrits le 2 mai 2011. Les détenteurs d’actions ordinaires peuvent choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires supplémentaires en vertu du Régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires de BMO. Aux termes de ce régime, le Conseil d’administration détermine si les actions ordinaires visées seront achetées sur le marché secondaire ou seront des actions nouvellement émises. À l’heure actuelle, il est prévu que les actions ordinaires achetées aux termes de ce régime seront des actions nouvellement émises et qu’elles le seront sans escompte par rapport au prix moyen du marché des actions ordinaires (terme défini dans le Régime). La présente section sur la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Désignation des dividendes admissibles Aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire et à moins d’indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Cotes de crédit Les cotes de crédit que des agences de notation externe attribuent aux titres d’emprunt de premier rang de BMO jouent un rôle important dans sa capacité à se procurer du capital et à obtenir le financement que requiert le soutien de ses activités commerciales. Le fait de maintenir d’excellentes cotes de crédit nous permet d’avoir accès à des fonds sur les marchés financiers, et ce, à des taux attrayants. Si ces cotes se détérioraient de manière significative, il est probable que notre coût des fonds augmenterait fortement et qu’il nous serait plus difficile d’obtenir du financement et du capital sur les marchés financiers. Un abaissement majeur de nos cotes aurait également d’autres conséquences, dont celles décrites à la note 10 afférente à nos états financiers consolidés annuels. Les cotes de crédit octroyées aux titres d’emprunt de premier rang de BMO sont demeurées inchangées durant le trimestre. Les quatre cotes sont celles d’émissions de premier ordre et de grande qualité et sont les suivantes : AA pour DBRS, AA- pour Fitch Ratings, Aa2 pour Moody’s Investors Service et A+ pour Standard & Poor’s Rating Services. La section qui traite des points saillants des résultats financiers et qui se trouve dans les premières pages de ce document donne également des détails sur ces cotes de crédit. Durant le premier trimestre, Moody’s a placé sa cote sous examen en vue d’une révision à la baisse après que nous avons annoncé notre intention d’acquérir M&I, invoquant les risques associés à la réalisation de cette opération d’envergure et l’ampleur du travail requis pour l’intégration de cette entreprise. Les trois autres agences de notation ont maintenu leur cote et les perspectives stables qui y sont rattachées.

Opérations entre apparentés Dans le cours normal des affaires, nous fournissons des services bancaires à nos administrateurs, à nos dirigeants et aux entités qui leur sont affiliées, ainsi qu’à nos coentreprises et à nos sociétés satellites selon les mêmes modalités que celles que nous offrons à nos clients. Nous proposons à nos employés un éventail précis de produits de prêts hypothécaires et autres prêts qui sont assortis des taux que nous accordons généralement à nos clients privilégiés. Nous offrons également aux employés une subvention à l’égard des frais annuels de cartes de crédit basée sur ces frais. Les options sur actions et les unités d’actions différées qui sont attribuées aux administrateurs ainsi que les contrats de prêt à taux réduit conclus avec les dirigeants, par suite de mutations effectuées à notre demande, sont analysés à la note 27 afférente aux états financiers consolidés vérifiés, à la page 159 de notre Rapport annuel 2010.

Arrangements hors bilan Dans le cours normal de ses activités, BMO conclut un certain nombre d’arrangements hors bilan, dont les plus importants sont les instruments de crédit, les entités à détenteurs de droits variables et les garanties, lesquels sont décrits aux pages 64 à 66 et 68 à 70 de notre Rapport annuel 2010 ainsi qu’aux notes 4 et 6 afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires non audités ci-joints. La section qui porte sur les instruments financiers désignés donne plus de détails sur les changements importants de nos arrangements hors bilan qui sont survenus au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 19

Conventions comptables et principales estimations comptables Les notes afférentes à nos états financiers consolidés vérifiés du 31 octobre 2010 renferment un résumé de nos principales conventions comptables. Le Rapport annuel 2010 contient, aux pages 68 à 70, des explications sur certaines estimations comptables qui sont considérées comme particulièrement importantes puisqu’elles exigent que la direction pose des jugements importants, dont certains portent sur des questions qui sont inévitablement incertaines. Nous invitons les lecteurs à prendre connaissance de ces explications. Instruments financiers désignés Les pages 63 à 67 du Rapport annuel 2010 de BMO présentent de l’information supplémentaire sur certains instruments financiers qui, à compter de 2008, ont commencé à être perçus par les marchés comme comportant un risque accru. Nous invitons les lecteurs à passer en revue cette information qui les aidera à comprendre la nature et l’ampleur des expositions de BMO. Nous avons pour pratique de signaler tout changement important, s’il en est, dans notre Rapport de gestion intermédiaire. Le montant prélevé sur les facilités de trésorerie que BMO a consenties aux entités de gestion de placements structurés était passé à 3,8 milliards de dollars américains et à 417 millions d’euros à la fin du trimestre, contre 4,3 milliards de dollars américains et 478 millions d’euros à la fin de l’exercice 2010. Ces baisses ont découlé des ventes et des échéances d’actifs. À la fin du trimestre, la valeur comptable des billets de capital subordonnés était de 536 millions de dollars américains et de 118 millions d’euros dans le cas de Links et de Parkland, respectivement, comparativement à 689 millions de dollars américains et à 141 millions d’euros au 31 octobre 2010.

Expositions dans certaines régions En ce qui concerne la zone euro, le risque de crédit direct auquel BMO est exposé en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal et en Espagne relève essentiellement de produits de financement du commerce international, de produits de crédit et de produits de négociation offerts par des banques. Les positions, d’un montant d’environ 220 millions de dollars, demeurent peu élevées. De plus, notre filiale irlandaise est tenue de maintenir des réserves auprès de la banque centrale d’Irlande, réserves totalisant quelque 240 millions à la fin du trimestre. L’exposition des entités de gestion de placements structurés de BMO aux banques de ces pays se chiffrait à une valeur nominale d’environ 55 millions de dollars au 31 janvier 2011, soit quelque 40 millions de dollars de titres d’emprunt de premier rang de la banque irlandaise garantis par le gouvernement et environ 15 millions de dollars de titres d’emprunt subordonnés émis par cette même banque. Cette exposition était d’environ 245 millions de dollars à la fin de l’exercice. Tel qu’il est indiqué dans notre Rapport de gestion annuel et le communiqué de presse sur les résultats du quatrième trimestre, la baisse de la valeur nominale de cette exposition depuis la fin de l’exercice a découlé essentiellement de la constatation de charges de dépréciation et de pertes à la vente ou à l’échange de titre d’emprunts subordonnés de la banque irlandaise. Ces charges de dépréciation et ces pertes ont, tel qu’il est indiqué dans la section qui précède, réduit la valeur comptable des billets de capital subordonnés des

entités de gestion de placements structurés, mais n’ont toutefois pas eu d’incidence directe sur les résultats financiers de BMO. Dans certains pays de l’Afrique du Nord, nommément l’Égypte, la Lybie, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, l’exposition de crédit directe de BMO vient uniquement de produits de financement du commerce international dont les contreparties sont des banques. À la fin du trimestre, l’exposition dans ces pays totalisait quelque 135 millions de dollars, ce qui englobe une exposition d’environ 35 millions à des contreparties d’Égypte et de quelque 10 millions à des contreparties de la Tunisie, de même qu’une exposition négligeable à des contreparties de la Libye.

Modifications futures de conventions comptables

Passage aux Normes internationales d’information financière

Les sociétés ouvertes canadiennes seront tenues d’établir leurs états financiers selon les IFRS qu’a publiées l’International Accounting Standards Board (IASB) pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Le 1er novembre 2011, nous adopterons les IFRS comme référentiel pour la préparation de nos états financiers consolidés. Nous présenterons nos résultats financiers du trimestre se terminant le 31 janvier 2012 conformément aux IFRS. Nous fournirons également des données comparatives établies selon les IFRS, dont un bilan d’ouverture au 1er novembre 2010, date de la transition. Le projet que nous menons à l’échelle de l’organisation en vue du passage aux IFRS se déroule selon l’échéancier prévu. Nous avons terminé l’étape d’examen et d’évaluation diagnostiques, celle de mise en œuvre et de formation est presque parachevée et nous avons réalisé la quasi-totalité de la planification détaillée de la troisième et dernière étape de ce projet. Cette étape comprendra la mise au point des contrôles et procédures nécessaires au retraitement de notre bilan d’ouverture et des résultats financiers de 2011, selon les IFRS, en vue de notre passage aux IFRS en 2012 ainsi que la prise des dernières décisions concernant les choix de conventions que nous serons autorisés à faire en vertu des IFRS. D’après notre analyse à ce jour, les principaux changements comptables attribuables à l’adoption des IFRS toucheront les prestations de retraite et autres avantages sociaux futurs, la titrisation d’actifs, la consolidation ainsi que le cumul des autres éléments de la perte étendue découlant de la conversion des comptes des établissements à l’étranger. Les différences entre les conventions comptables de la Banque et celles exigées par les IFRS eu égard à ces éléments ainsi que nos décisions quant aux exemptions facultatives concernant l’application rétroactive des IFRS se traduiront par des différences d’évaluation et de constatation au moment du passage aux IFRS. L’incidence nette de ces différences sera prise en compte dans le solde d’ouverture des bénéfices non répartis, ce qui influera sur les capitaux propres. Ces répercussions se manifesteront également sur nos ratios de capital, exception faite de la variation liée au cumul des autres éléments de la perte étendue découlant de la conversion des comptes d’établissements à l’étranger, laquelle n’aura aucune incidence sur nos ratios de capital. Les principaux changements indiqués ci-dessus ne doivent pas être considérés comme représentant toutes les répercussions de l’adoption des IFRS, mais plutôt comme étant les plus importants changements, selon notre analyse à ce jour. La quantification exacte de toutes les répercussions découlant de l’adoption des IFRS dépendra de l’achèvement de tous nos champs de travaux

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20 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

projetés, des décisions finales lorsque des choix de conventions comptables sont autorisés, entre autres les exemptions facultatives à l’égard des retraitements rétroactifs aux termes des IFRS, ainsi que des conditions de marché et de la conjoncture économique prévalant au moment de la transition. D’autres différences importantes pourraient être cernées avant notre passage aux IFRS. Les pages 71 à 73 de notre Rapport annuel 2010 renferment une analyse des éléments clés de notre plan de transition et présentent les répercussions que certaines différences importantes pourraient avoir sur notre bilan d’ouverture de 2011 et nos ratios de capital ainsi que notre évaluation des exemptions facultatives en ce qui concerne l’application rétroactive des IFRS. Les lecteurs sont priés de se reporter à cette analyse pour obtenir d’autres détails à ce sujet. La présente section Passage aux Normes internationales d’information financière contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Faits nouveaux concernant la législation américaine

Le 21 juillet 2010, le président Obama a promulgué la loi américaine intitulée Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act. Cette loi est d’une vaste portée et nous évaluons actuellement quelles répercussions elle aura sur nos activités. Des règlements devront être établis à l’égard de nombreux aspects de cette loi, ce qui prendra plusieurs années. C’est pourquoi il est difficile pour le moment d’en estimer l’incidence financière sur nos activités et sur le secteur financier en général. Nous prévoyons une hausse des coûts de conformité et veillerons à gérer la complexité et l’étendue des changements réglementaires. La « taxe sur la responsabilité de la crise financière » que l’administration Obama se proposait d’imposer aux institutions financières américaines dont les actifs dépassent une certaine limite a été proposée de nouveau dans le budget de cette administration pour 2012. Même si tous les détails de la taxe envisagée n’ont pas encore été publiés, si elle est instaurée, elle pourrait s’appliquer à certains, sinon à la totalité, de nos établissements américains. Cette taxe ne sera pas entérinée sans être approuvée par le président et le Congrès des États-Unis.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 21

Analyse des résultats des groupes d’exploitation

État sommaire des résultats et statistiques des groupes d’exploitation pour le premier trimestre de 2011 T1-2011

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)

Services

bancaires PE Groupe GP BMO MC

Services

d’entreprise,

y compris T&O

Total

BMO

Revenu net d’intérêts (bic) 1) 1 399 103 336 (211) 1 627 Revenu autre que d’intérêts 491 558 627 43 1 719 Revenu total (bic) 1) 1 890 661 963 (168) 3 346 Dotation à la provision pour pertes sur créances 173 2 30 43 248 Frais autres que d’intérêts 1 034 459 493 60 2 046 Revenu avant impôts sur les bénéfices et part des

actionnaires sans contrôle dans des filiales 683 200 440 (271) 1 052 Impôts sur les bénéfices (recouvrement)

(bic) 1) 197 47 183 (169) 258 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales – – – 18 18 Revenu net T1-2011 486 153 257 (120) 776 Revenu net T4-2010 458 129 214 (62) 739 Revenu net T1-2010 454 111 212 (120) 657 Autres statistiques 127 Profit économique net 278 121 127 (271) 255 Rendement des capitaux propres 25,3 % 48,3 % 21,9 % n.s. 15,7 % Rendement des capitaux propres avant amortissement 25,7 % 48,8 % 21,9 % n.s. 15,9 % Levier d’exploitation (1,1 %) 5,6 % 9,5 % n.s. (0,7 %) Levier d’exploitation avant amortissement (1,1 %) 5,6 % 9,5 % n.s. (0,7 %) Ratio de productivité (bic) 54,7 % 69,5 % 51,2 % n.s. 61,2 % Ratio de productivité avant amortissement (bic) 54,3 % 69,2 % 51,2 % n.s. 60,9 % Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 3,17 % 2,92 % 0,80 % n.s. 1,82 % Capitaux propres ordinaires moyens 7 306 1 244 4 425 5 729 18 704 Actif productif moyen (en milliards de dollars) 175,1 13,9 165,7 (0,7) 354,0 Effectif – équivalent temps plein 20 489 4 869 1 986 10 797 38 141 n.s. – non significatif 1) Les revenus, les impôts sur les bénéfices et la marge nette d’intérêts des groupes d’exploitation sont présentés sur une base d’imposition comparable (bic). Les rajustements sur une bic des groupes s’annulent

dans les revenus des Services d’entreprise, et le revenu total de BMO, les impôts sur les bénéfices et la marge nette d’intérêts sont présentés selon les PCGR.

Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun de nos groupes et unités d’exploitation pour le premier trimestre de 2011. De temps à autre, il arrive que la responsabilité de certains secteurs d’activité et de certaines unités sous-jacentes soit transférée d’un groupe client à un autre afin d’harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. Les résultats des périodes antérieures ont été

retraités en fonction du mode de présentation adopté pour la période à l’étude. Les écarts entre les dotations à la provision pour pertes sur créances de la période qui sont imputées aux groupes clients et calculées selon la méthode des pertes prévues et celles exigées par les PCGR sont généralement imputés (ou crédités) aux Services d’entreprise.

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22 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts (bic) 1 399 116 9 % 15 1 % Revenu autre que d’intérêts 491 13 3 % (24) (5 %) Revenu total (bic) 1 890 129 7 % (9) (1 %) Dotation à la provision pour pertes sur créances 173 22 14 % 10 6 % Frais autres que d’intérêts 1 034 81 9 % (40) (4 %) Revenu avant impôts sur les bénéfices 683 26 4 % 21 3 % Impôts sur les bénéfices (bic) 197 (6) (2 %) (7) (3 %) Revenu net 486 32 7 % 28 6 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) 6 – – – – Revenu net avant amortissement 492 32 7 % 28 6 % Rendement des capitaux propres 25,3 % (1,6 %) (2,0 %) Rendement des capitaux propres avant amortissement 25,7 % (1,6 %) (2,1 %) Levier d’exploitation (1,1 %) n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement (1,1 %) n.s. n.s. Ratio de productivité (bic) 54,7 % 0,6 % (1,8 %) Ratio de productivité avant amortissement (bic) 54,3 % 0,5 % (1,8 %) Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 3,17 % 0,14 % 0,03 % Actif productif moyen (en milliards de dollars) 175,1 6,9 4 % 0,2 – n.s. – non significatif

Les groupes d’exploitation Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d’exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis (PE États-Unis). Ces unités d’exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada (PE Canada)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts (bic) 1 109 91 9 % 18 2 % Revenu autre que d’intérêts 419 25 7 % (11) (2 %) Revenu total (bic) 1 528 116 8 % 7 1 % Dotation à la provision pour pertes sur créances 136 16 13 % 4 3 % Frais autres que d’intérêts 773 62 9 % (14) (2 %) Revenu avant impôts sur les bénéfices 619 38 7 % 17 3 % Impôts sur les bénéfices (bic) 175 (3) (1 %) (8) (4 %) Revenu net 444 41 10 % 25 6 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) 1 (1) n.s. – – Revenu net avant amortissement 445 40 10 % 25 6 % Revenus des services aux particuliers 955 61 7 % (6) (1 %) Revenus des services aux entreprises 573 55 11 % 13 2 % Levier d’exploitation (0,5 %) n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement (0,4 %) n.s. n.s. Ratio de productivité (bic) 50,6 % 0,2 % (1,1 %) Ratio de productivité avant amortissement (bic) 50,5 % 0,2 % (1,1 %) Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 3,00 % 0,05 % 0,01 % Actif productif moyen (en milliards de dollars) 146,6 9,7 7 % 1,6 1 % n.s. – non significatif

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 23

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du premier trimestre de 2010 Le revenu net de PE Canada a atteint 444 millions de dollars, ce qui est élevé et représente une hausse de 41 millions ou de 10 % par rapport à la même période l’an dernier. Les revenus ont progressé de 116 millions de dollars ou de 8,3 %. Cette hausse s’explique par l’accroissement des volumes de la plupart des produits, par l’inclusion des revenus générés par Diners Club pour un trimestre entier au lieu d’un mois seulement il y a un an et par l’élargissement de la marge nette d’intérêts. La marge nette d’intérêts a augmenté de 5 points de base en raison surtout de meilleures marges sur les produits de crédit aux particuliers, ce qui a été contrebalancé en partie par la contraction de la marge sur les dépôts des entreprises. Dans l’unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont augmenté de 61 millions de dollars ou de 7,0 % grâce à l’essor des volumes et à l’élargissement des marges sur les produits de crédit aux particuliers. Le total des soldes du crédit aux particuliers (dont les prêts hypothécaires, la MargExpress sur valeur domiciliaire et d’autres produits de prêt à la consommation) a augmenté de 6,5 % depuis un an. La part de marché totale du crédit aux particuliers s’est accrue en regard de celle d’il y a un an puisque les prêts personnels ont augmenté, surtout en raison de la MargExpress sur valeur domiciliaire, mais notre part du marché des prêts hypothécaires s’est repliée. Notre objectif est d’accroître notre part de ce marché et nous continuons de mettre l’accent sur l’amélioration des activités de crédit aux particuliers, en investissant dans notre personnel de vente, et sur une productivité accrue, tout en continuant de surveiller de près la qualité du crédit de ce portefeuille. Même si les soldes des cartes des particuliers ont augmenté de 1,5 %, notre part nette du marché des ventes au détail a diminué depuis un an. Les soldes des dépôts des particuliers ont fléchi de 0,8 % sur douze mois puisque l’augmentation des dépôts à vue et à préavis a été annulée par la diminution des dépôts à terme. Notre part du marché des dépôts à vue, à préavis et à terme s’est contractée en raison de la vive concurrence. Pour ce qui est de l’unité des services bancaires aux entreprises, ses revenus se sont accrus de 55 millions de dollars ou de 11 % depuis un an grâce à l’essor des volumes, à une composition des produits favorable et à l’inclusion des résultats de Diners Club pour un trimestre entier dans le présent exercice, ce qui a été atténué par le repli des marges sur les dépôts des entreprises. Les soldes des prêts aux entreprises ont augmenté de 7,8 %. Notre part de marché s’est élargie pour un quatrième trimestre d’affilée, s’améliorant de 60 points de base depuis un an. Au chapitre des prêts à la PME, nous détenons toujours la deuxième part du marché canadien en importance des services bancaires aux entreprises. Les soldes des cartes des entreprises ont plus que doublé, ce qui est essentiellement imputable à l’ajout du volume de Diners Club. Les soldes des dépôts des entreprises ont augmenté de 10,4 %. Nous accroissons toujours la taille et les compétences de notre

personnel affecté à la clientèle commerciale afin d’offrir à celle-ci encore plus de conseils judicieux. Les dotations à la provision pour pertes sur créances, établies au moyen de notre méthode de provisionnement selon les pertes prévues, se sont accrues de 16 millions de dollars ou de 13 % en raison de la croissance du portefeuille et de l’ajout du volume de Diners Club. Les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 62 millions de dollars ou de 8,8 % par suite de l’accroissement des sommes consacrées aux initiatives et à la publicité, de la majoration des salaires et des avantages sociaux qui a résulté du nombre plus élevé d’employés, de la prise en compte des résultats de Diners Club pour un trimestre entier au lieu d’un mois seulement il y a un an, et d’un règlement relatif à la taxe de vente au détail en Ontario. Le levier d’exploitation avant amortissement du groupe a été de -0,4 % car nous continuons d’investir de manière stratégique afin de rehausser notre position concurrentielle tout en gérant avec rigueur nos frais d’exploitation. Le solde moyen des prêts et acceptations, y compris les prêts titrisés, a progressé de 10,0 milliards de dollars ou de 7,2 % depuis un an, et les dépôts des particuliers et des entreprises se sont accrus de 2,7 milliards ou de 2,7 %. Ce trimestre, nous avons réorganisé nos activités de sorte que les cartes des particuliers soient prises en compte dans les services bancaires aux particuliers et que les cartes des grandes sociétés et des PME, les activités de Diners Club et les services de cartes et de paiement fassent partie de l’unité des services bancaires aux enterprises. Les résultats des périodes antérieures ont été retraités en fonction de ce mode de présentation.

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du quatrième trimestre

de 2010

Le revenu net a augmenté de 25 millions de dollars ou de 6,0 %. Les revenus ont progressé de 7 millions de dollars ou de 0,5 % car le volume de la plupart des produits a augmenté, ce qui a été contrebalancé en partie par la baisse des revenus tirés des cartes des particuliers. La marge nette d’intérêts s’est élargie de 1 point de base. La marge sur les produits de crédit aux particuliers s’est creusée ce trimestre, mais la marge nette d’intérêts du trimestre précédent avait été haussée par la constatation de revenus d’intérêts supplémentaires provenant du crédit aux particuliers. Les frais autres que d’intérêts ont baissé de 14 millions de dollars ou de 1,7 % en raison surtout du calendrier d’engagement des frais de publicité et des sommes consacrées aux initiatives ainsi que du recul des honoraires professionnels, ce qui a été atténué par un règlement portant sur la taxe de vente au détail en Ontario et par les coûts au titre de la rémunération à base d’actions destinée aux employés admissibles à la retraite, coûts qui sont constatés au premier trimestre. Le solde moyen des prêts et acceptations, y compris les prêts titrisés, s’est accru de 1,5 milliard de dollars ou de 1,0 % depuis le trimestre précédent, et les dépôts des particuliers et des entreprises ont progressé de 1,2 milliard ou de 1,2 %.

Page 26: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

24 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis (PE États-Unis)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts (bic) 290 25 10 % (3) (1 %) Revenu autre que d’intérêts 72 (12) (15 %) (13) (16 %) Revenu total (bic) 362 13 4 % (16) (4 %) Dotation à la provision pour pertes sur créances 37 6 18 % 6 18 % Frais autres que d’intérêts 261 19 8 % (26) (9 %) Revenu avant impôts sur les bénéfices 64 (12) (15 %) 4 8 % Impôts sur les bénéfices (bic) 22 (3) (11 %) 1 7 % Revenu net 42 (9) (17 %) 3 8 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) 5 1 25 % – – Revenu net avant amortissement 47 (8) (15 %) 3 6 % Levier d’exploitation (4,1 %) n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement (4,1 %) n.s. n.s. Ratio de productivité (bic) 72,0 % 2,8 % (3,9 %) Ratio de productivité avant amortissement (bic) 70,3 % 2,7 % (3,9 %) Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 4,04 % 0,68 % 0,15 % Actif productif moyen (en milliards de dollars) 28,5 (2,8) (9 %) (1,4) (5 %) États-Unis – Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire) Revenu net d’intérêts (bic) 288 38 15 % 5 2 % Revenu autre que d’intérêts 71 (9) (11 %) (10) (13 %) Revenu total (bic) 359 29 9 % (5) (1 %) Frais autres que d’intérêts 259 31 13 % (17) (7 %) Revenu net 42 (6) (13 %) 4 12 % Actif productif moyen (en milliards de dollars américains) 28,3 (1,2) (4 %) (0,5) (2 %) n.s. – non significatif

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du premier trimestre de

2010

Le revenu net a baissé de 9 millions de dollars canadiens ou de 17 %, pour s’établir à 42 millions de dollars canadiens, et de cette baisse, une tranche de 3 millions de dollars canadiens est attribuable à l’incidence de la conversion des devises. Les montants indiqués dans le reste de la présente section sont en dollars américains. Le revenu net, d’un montant de 42 millions, a reculé de 6 millions ou de 13 % par rapport aux 48 millions d’il y a un an, ce qui est en grande partie imputable à une hausse de 23 % des dotations à la provision pour pertes sur créances, établies au moyen de notre méthode de provisionnement selon les pertes prévues. L’incidence de la forte hausse des revenus provenant de l’accroissement des soldes des dépôts et des marges sur les dépôts a été annulée par l’augmentation des frais. L’inclusion des actifs acquis et des passifs pris en charge dans le cadre de l’opération mettant en jeu une banque de Rockford, en Illinois, a accru les revenus de 17 millions et les frais de 16 millions (lesquels tiennent compte des coûts d’intégration de l’entreprise acquise de 2 millions avant impôts et de 1 million après impôts). Après rajustement pour tenir compte de l’incidence des prêts douteux et des coûts d’intégration liés aux acquisitions, le revenu net s’est chiffré à 63 millions de dollars, ce qui est identique aux résultats ainsi rajustés d’il y a un an. Compte tenu d’un tel rajustement, le ratio de productivité avant amortissement s’est établi à 62,4 %. Les revenus ont été de 359 millions de dollars, ayant augmenté de 29 millions ou de 8,8 % en raison surtout de l’incidence de l’opération visant une banque située à Rockford, de l’accroissement des soldes des dépôts et de l’amélioration des marges sur les prêts. La compression des marges sur les dépôts et

le recul des commissions sur les dépôts et les prêts ont freiné la croissance des revenus. La marge nette d’intérêts s’est élargie grâce à de meilleurs écarts sur les prêts et à l’essor des soldes des dépôts, facteurs qui ont été contrebalancés en partie par la compression des marges sur les dépôts. À 259 millions de dollars, les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 31 millions ou de 13 %, ce qui est essentiellement imputable à l’opération conclue à Rockford et à l’accroissement des frais de gestion des prêts douteux, des primes d’assurance-dépôts et des frais variables associés au personnel. Les frais ont été réduits par le recouvrement d’un rajustement d’évaluation de périodes antérieures visant le portefeuille de prêts hypothécaires sous gestion et découlant de la hausse des taux d’intérêt à long terme.

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du quatrième trimestre

de 2010

Le revenu net s’est accru de 3 millions de dollars canadiens ou de 8,0 % depuis le trimestre précédent. Les montants indiqués dans le reste de la présente section sont en dollars américains. Le revenu net a augmenté de 4 millions ou de 12 % par rapport à celui du trimestre précédent, ce qui a découlé de la réduction des frais. Les revenus ont fléchi de 5 millions de dollars ou de 1,3 % en raison surtout du recul des commissions sur les dépôts et les prêts. La marge nette d’intérêts a augmenté grâce à l’élargissement des écarts sur les prêts et à la hausse des soldes des dépôts. Les frais autres que d’intérêts ont reculé de 17 millions de dollars ou de 6,5 %, ce qui est essentiellement imputable à la baisse des coûts d’intégration liés à l’opération conclue à Rockford.

Page 27: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 25

Groupe Gestion privée (groupe GP)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts (bic) 103 16 18 % 4 5 %

Revenu autre que d’intérêts 558 95 20 % 64 13 %

Revenu total (bic) 661 111 20 % 68 12 % Dotation à la provision pour pertes sur créances 2 – – – – Frais autres que d’intérêts 459 57 14 % 42 10 % Revenu avant impôts sur les bénéfices 200 54 36 % 26 15 %

Impôts sur les bénéfices (bic) 47 12 30 % 2 3 %

Revenu net 153 42 38 % 24 19 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) 2 1 n.s. 1 n.s. Revenu net avant amortissement 155 43 38 % 25 19 % Rendement des capitaux propres 48,3 % 14,6 % 7,1 % Rendement des capitaux propres avant amortissement 48,8 % 14,7 % 7,1 % Levier d’exploitation 5,6 % n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement 5,6 % n.s. n.s. Ratio de productivité (bic) 69,5 % (3,4 %) (0,8 %) Ratio de productivité avant amortissement (bic) 69,2 % (3,5 %) (0,9 %) Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 2,92 % 0,11 % 0,06 % Actif productif moyen 13 943 1 611 13 % 301 2 % États-Unis – Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire) Revenu total (bic) 64 2 5 % 2 5 % Frais autres que d’intérêts 58 4 8 % 4 7 % Revenu net 4 (1) (22 %) – – Revenu net avant amortissement 4 (1) (22 %) (1) (11 %) Actif productif moyen 1 928 (222) (10 %) (80) (4 %) n.s. – non significatif

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du premier trimestre de

2010

Le revenu net, soit 153 millions de dollars, a augmenté de 42 millions ou de 38 % depuis un an. Le revenu net du groupe GP, exclusion faite des activités d’assurance, a été de 81 millions, ce qui signifie une augmentation de 14 millions ou de 20 %, laquelle a résulté de la croissance enregistrée par la plupart de nos unités. Le revenu net des activités d’assurance a été de 72 millions, soit 28 millions ou 66 % de plus qu’un an auparavant. Les activités d’assurance ont vu leurs revenus nets générés par les primes connaître un essor soutenu et ont bénéficié de l’incidence que l’évolution positive des marchés a eue sur les passifs attribuables aux titulaires de police en regard d’il y a un an. Les revenus ont augmenté de 111 millions de dollars ou de 20 %, ayant progressé dans toutes les unités. La croissance des revenus du groupe GP, exclusion faite des activités d’assurance, a découlé d’une hausse de 10 % (12 % en monnaie d’origine) des actifs de clients sous gestion et sous administration puisque nous nous efforçons toujours d’offrir à notre clientèle la qualité de services et de conseils à laquelle elle s’attend. Les revenus provenant des activités d’assurance se sont améliorés depuis un an car ils ont été soutenus par la progression des revenus nets tirés des primes et par l’incidence favorable des variations des marchés dont il est fait mention ci-dessus. Le revenu net d’intérêts a augmenté depuis un an en raison surtout de la hausse des soldes des dépôts et des marges de nos services de courtage ainsi que de la progression des soldes des dépôts et des prêts des services de gestion bancaire privée. Le recul du dollar américain a affaibli les revenus de 4 millions ou de 0,7 %. Les frais autres que d’intérêts se sont accrus de 57 millions de dollars ou de 14 %, ce qui a découlé essentiellement de la hausse de ceux liés aux revenus par suite de l’amélioration des revenus

du groupe GP, exclusion faite des activités d’assurance, et de certains investissements, lesquels ont été effectués dans le but de soutenir la croissance à venir des revenus. Le fléchissement du dollar américain a abaissé les frais de 3 millions ou de 0,7 %. Le ratio de productivité, soit 69,5 %, a progressé de 340 points de base depuis l’exercice précédent. Le levier d’exploitation a été de 5,6 % pour le trimestre à l’étude. Après rajustement pour exclure l’incidence de la dépréciation du dollar américain, les actifs sous gestion et sous administration se sont accrus de 31 milliards de dollars ou de 12 % à la faveur de l’ajout de nouveaux actifs de clients et de l’embellie des marchés boursiers.

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du quatrième trimestre

de 2010

Le revenu net s’est renforcé de 24 millions de dollars ou de 19 % depuis le quatrième trimestre. Le revenu net du groupe GP, exclusion faite des activités d’assurance, a reculé de 5 millions ou de 6,0 % car l’incidence de la rémunération à base d’actions destinée aux employés admissibles à la retraite, rémunération qui est constatée dans le premier trimestre de tout exercice, n’a été compensée qu’en partie par la croissance des revenus. Le revenu net des activités d’assurance a grimpé de 29 millions ou de 70 %. Les revenus ont augmenté de 68 millions de dollars ou de 12 %, toutes les unités ayant enregistré une hausse à ce chapitre, tout particulièrement dans le cas des services de courtage et de gestion bancaire privée. Soutenus par les répercussions de l’évolution positive des marchés sur les passifs attribuables aux titulaires de police depuis le quatrième trimestre et par la hausse des revenus nets tirés des primes, les revenus des activités d’assurance se sont également améliorés. Le revenu net d’intérêts a lui aussi augmenté, et ce, en raison surtout de l’élargissement des marges

Page 28: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

26 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

sur les dépôts des services de courtage et de l’accroissement des soldes des prêts et des dépôts des services de gestion bancaire privée. Les frais autres que d’intérêts se sont accrus de 42 millions de dollars ou de 10 % en raison essentiellement de la rémunération à base d’actions destinée aux employés admissibles à la retraite, laquelle est constatée au premier trimestre de tout exercice, et de

l’augmentation des frais liés aux revenus, ce qui témoigne de la croissance des revenus. Le ratio de productivité s’est situé à 69,5 %, ce qui représente une amélioration de 80 points de base depuis le trimestre précédent. Les actifs sous gestion et sous administration ont crû de 12 milliards de dollars ou de 5 %.

BMO Marchés des capitaux (BMO MC)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts (bic) 336 (25) (7 %) 36 12 % Revenu autre que d’intérêts 627 145 30 % 91 17 % Revenu total (bic) 963 120 14 % 127 15 % Dotation à la provision pour pertes sur créances 30 (35) (54 %) (36) (54 %) Frais autres que d’intérêts 493 22 5 % 30 7 % Revenu avant impôts sur les bénéfices 440 133 43 % 133 44 % Impôts sur les bénéfices (bic) 183 88 93 % 90 97 % Revenu net 257 45 21 % 43 20 % Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (après impôts) – (1) n.s. (1) n.s. Revenu net avant amortissement 257 44 21 % 42 20 % Revenu de produits de négociation 595 68 13 % 95 19 % Revenu d’Investissements et services aux grandes entreprises 368 52 17 % 32 10 % Rendement des capitaux propres 21,9 % 3,5 % 1,8 % Rendement des capitaux propres avant amortissement 21,9 % 3,5 % 1,8 % Levier d’exploitation 9,5 % n.s. n.s. Levier d’exploitation avant amortissement 9,5 % n.s. n.s. Ratio de productivité (bic) 51,2 % (4,7 %) (4,2 %) Ratio de productivité avant amortissement (bic) 51,2 % (4,7 %) (4,2 %) Marge nette d’intérêts sur l’actif productif (bic) 0,80 % (0,13 %) 0,02 % Actif productif moyen (en milliards de dollars) 165,7 12,4 8 % 13,2 9 % États-Unis – Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire) Revenu total (bic) 271 (3) (1 %) 21 9 % Frais autres que d’intérêts 195 33 21 % (12) (6 %) Revenu net (19) (70) (+100 %) (22) (+100 %) Actif productif moyen (en milliards de dollars américains) 55,8 8,7 19 % 4,2 8 % n.s. – non significatif

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du premier trimestre de 2010

Le revenu net s’est élevé à 257 millions de dollars, ce qui est excellent et représente 45 millions ou 21 % de plus que celui d’il y a un an. L’amélioration du revenu net a été atténuée par une charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures dans le secteur américain, mais les résultats ont profité de conditions de marché avantageuses. Les revenus ont augmenté et les dotations à la provision pour pertes sur créances, établies selon notre méthode de provisionnement selon les pertes prévues, ont baissé. Par ailleurs, les frais se sont accrus, en raison notamment de la hausse de ceux liés au personnel puisque nous continuons d’investir dans le recrutement stratégique d’employés à l’échelle de ce groupe. Le RCP a été de 21,9 %, contre 18,4 % un an plus tôt. Les revenus ont progressé de 120 millions de dollars ou de 14 % pour atteindre 963 millions. La hausse de nos revenus a été favorisée par l’attention constante que nous accordons à nos entités et à nos clients de base, par l’incidence du perfectionnement de nos capacités et de notre infrastructure ainsi que par l’amélioration de la conjoncture économique. Le revenu autre que d’intérêts a fortement augmenté, en raison surtout de la progression de ceux tirés de la négociation d’actions et de devises. Les conditions de marché s’étant améliorées, les activités de banque d’investissement se sont intensifiées, comme en témoignent principalement les

excellents revenus que nous avons tirés des fusions et acquisitions. Le repli du dollar américain a réduit les revenus de 15 millions depuis un an. Le revenu net d’intérêts a diminué par suite de la baisse du revenu généré par les activités de négociation, ce qui a comprimé de 13 points de base notre marge nette d’intérêts, qui s’est ainsi située à 0,80 %. Les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 22 millions de dollars, ou de 4,8 %, en raison surtout de l’accroissement des frais liés au personnel dont il a été question ci-dessus. Le recul du dollar américain a donné lieu à une baisse des frais de 9 millions par rapport à il y a un an.

Comparaison du premier trimestre de 2011 et du quatrième trimestre de 2010

Le revenu net s’est accru de 43 millions de dollars ou de 20 % depuis le quatrième trimestre. La progression du revenu net a été freinée par la charge d’impôts sur les bénéfices de périodes antérieures, mais les résultats ont bénéficié des bonnes conditions de marché. Les revenus ont enregistré une hausse de 127 millions ou de 15 % puisque ceux des activités de négociation d’actions se sont améliorés fortement en raison du fait qu’un rajustement comptable défavorable avait été constaté au trimestre précédent. La croissance des revenus a également découlé des activités plus

Page 29: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 27

soutenues dans le secteur des services de banque d’investissement, principalement celles liées aux fusions et aux acquisitions. La marge nette d’intérêts a légèrement augmenté. Le recul du dollar américain a retranché 9 millions de dollars des revenus, en regard de ce qu’ils étaient au trimestre précédent.

Les frais autres que d’intérêts se sont accrus de 30 millions de dollars en raison principalement des coûts plus élevés de la rémunération variable, ce qui reflète l’augmentation des revenus, et des coûts au titre de la rémunération à base d’actions destinée aux employés admissibles à la retraite, coûts qui sont constatés au premier trimestre. Le recul du dollar américain a réduit les frais de 6 millions.

Services d’entreprise, y compris Technologie et opérations

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011

Augmentation (Diminution)

c. T1-2010

Augmentation (Diminution)

c. T4-2010

Revenu net d’intérêts avant compensation des rajustements bic des groupes (150) (16) (12 %) (41) (40 %) Compensation des rajustements bic des groupes (61) 4 6 % 3 5 %

Revenu net d’intérêts (bic) (211) (12) (6 %) (38) (23 %) Revenu autre que d’intérêts 43 (27) (40 %) (31) (43 %)

Revenu total (bic) (168) (39) (31 %) (69) (73 %) Dotation à la provision pour pertes sur créances 43 (72) (63 %) 21 95 % Frais autres que d’intérêts 60 47 +100 % (9) (14 %)

Perte avant impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 271 14 6 % 81 45 % Recouvrement d’impôts sur les bénéfices (bic) 169 13 9 % 23 17 % Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 18 (1) (2 %) – –

Perte nette 120 – – 58 97 %

États-Unis – Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire) Revenu total (bic) (71) (36) (+100 %) (30) (76 %) Dotation à la provision pour pertes sur créances 73 (34) (31 %) 6 9 % Frais autres que d’intérêts (17) 3 17 % – – Recouvrement d’impôts sur les bénéfices (bic) 76 27 59 % 41 +100 % Perte nette 56 (22) (28 %) (4) (6 %)

Services d’entreprise Les Services d’entreprise sont constitués des unités fonctionnelles qui offrent à l’échelle de l’entreprise une expertise et un soutien en matière de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, le droit et la conformité, les communications et les ressources humaines. Les résultats d’exploitation tiennent compte de l’incidence de certaines activités de titrisation et de gestion de l’actif et du passif, de l’élimination des rajustements sur une bic et de l’incidence de la méthode des pertes prévues que nous utilisons pour calculer les dotations à la provision pour pertes sur créances. BMO impute les dotations à la provision pour pertes aux groupes d’exploitation clients chaque année et, pour ce faire, a recours à la méthode de provisionnement selon les pertes prévues qui est fondée sur la part des pertes prévues qu’assume chaque groupe. Les écarts entre les dotations à la provision pour pertes sur créances imputées aux groupes d’exploitation clients et calculées selon la méthode des pertes prévues et les dotations requises par les PCGR sont généralement imputés (ou crédités) aux Services d’entreprise.

Technologie et opérations

Le groupe Technologie et opérations (T&O) assure à BMO Groupe financier la prestation de services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l’information, de services d’exploitation, d’opérations immobilières et d’impartition. Le groupe axe ses efforts sur les priorités établies à l’échelle de l’organisation afin de maximiser la qualité et l’efficience de l’exploitation et de permettre aux clients de vivre une excellente expérience.

Analyse des résultats financiers

Aux fins de la communication de l’information financière, les résultats d’exploitation de Technologie et opérations sont inclus dans ceux des Services d’entreprise. Cependant, les coûts des services de T&O sont transférés aux trois groupes d’exploitation (Services bancaires PE, groupe Gestion privée et BMO Marchés des capitaux), et seules des sommes peu élevées sont conservées dans les résultats de T&O. Par conséquent, les résultats de la présente section reflètent en grande partie les résultats des activités fonctionnelles indiquées dans la description précédente de l’unité des Services d’entreprise. Les Services d’entreprise ont subi une perte nette de 120 millions de dollars au cours du trimestre, soit le même montant qu’à l’exercice précédent. Les revenus ont reculé de 39 millions en raison surtout d’une baisse de 27 millions du revenu autre que d’intérêts, baisse causée à peu près à parts égales par l’accroissement des frais de transaction de financement et des pertes d’évaluation à la valeur de marché sur des swaps liés aux titrisations et par l’incidence de l’inefficacité des couvertures. Les investissements dans la technologie ont également été plus élevés. La diminution des revenus et la hausse des frais ont été compensées par des dotations aux provisions pour pertes sur créances nettement inférieures. La perte nette enregistrée pour le trimestre à l’étude a dépassé de 58 millions de dollars celle du quatrième trimestre de 2010. La baisse des revenus et l’augmentation des dotations aux provisions pour pertes sur créances ont été compensées en partie par le léger recul des frais. Les revenus ont baissé essentiellement en raison de plusieurs facteurs de peu d’importance, tels le repli des revenus provenant des titrisations et la baisse des intérêts sur les remboursements d’impôts.

Page 30: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

28 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Mesures conformes aux PCGR et mesures connexes non conformes aux PCGR utilisées dans le Rapport de gestion (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2011 T4-2010 T1-2010

Total des frais autres que d’intérêts a) 2 046 2 023 1 839 Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions (note 1) (9) (10) (8) Frais autres que d’intérêts avant amortissement b) (note 2) 2 037 2 013 1 831 Revenu net 776 739 657 Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions, déduction faite des impôts sur les bénéfices 8 9 7 Revenu net avant amortissement (note 2) 784 748 664 Dividendes sur actions privilégiées 34 34 35 Charge au titre du capital (note 2) 495 489 458 Profit économique net (note 2) 255 225 171 Revenu net 776 739 657 Dotation à la provision pour pertes sur créances 248 253 333 Impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 276 214 196 Revenu avant dotation à la provision pour pertes sur créances, impôts sur les bénéfices et part des

actionnaires sans contrôle dans des filiales (note 2) 1 300 1 206 1 186 Revenu c) 3 346 3 229 3 025 Croissance du revenu (%) d) 10,6 8,0 23,9 Ratio de productivité (%) ((a/c) x 100) 61,2 62,6 60,8 Ratio de productivité avant amortissement (%) ((b/c) x 100) (note 2) 60,9 62,3 60,5 Croissance des frais autres que d’intérêts (%) e) 11,3 13,7 (0,1) Croissance des frais autres que d’intérêts avant amortissement (%) f) (note 2) 11,3 13,7 – Levier d’exploitation (%) (d-e) (0,7) (5,7) 24,0 Levier d’exploitation avant amortissement (%) (d-f) (note 2) (0,7) (5,7) 23,9 RPA (à partir du revenu net) (en dollars) 1,30 1,24 1,12 RPA avant amortissement (note 1) (à partir du revenu net avant amortissement) (en dollars) (note 2) 1,32 1,26 1,13 Note 1 : L’amortissement d’actifs incorporels non liés à des acquisitions n’est pas ajouté au revenu net pour déterminer les frais autres que d’intérêts avant amortissement et le revenu net avant amortissement. Note 2 : Montants ou mesures non conformes aux PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

Pour évaluer ses résultats, BMO utilise à la fois des mesures conformes aux PCGR et certaines mesures non conformes aux PCGR. Les organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières exigent que les entreprises préviennent les lecteurs que les résultats et autres mesures rajustés en fonction de critères autres que les PCGR n’ont pas une signification standard selon les PCGR et sont difficilement comparables avec des mesures similaires qu’utilisent d’autres entreprises. Le tableau ci-dessus rapproche les mesures non conformes aux PCGR, que la direction surveille régulièrement, et leurs équivalents selon les PCGR. Nous indiquons parfois que certains montants et mesures excluent les effets d’éléments, mais lorsque nous le faisons, nous indiquons généralement aussi la mesure conforme aux PCGR la plus semblable et donnons des détails sur l’élément de rapprochement. Les montants et mesures établis sur une telle base sont considérés comme utiles puisqu’ils sont susceptibles de mieux refléter les résultats d’exploitation courants ou de contribuer à la compréhension du rendement par les lecteurs. Pour aider ceux-ci et lorsque cela s’y prête, nous présentons également un tableau dans la section Éléments notables qui résume les éléments notables ayant eu une incidence sur les résultats de certaines périodes indiquées. Les mesures du revenu net avant amortissement, du ratio de productivité avant amortissement et du levier d’exploitation avant amortissement peuvent faciliter la comparaison de deux périodes où il s’est produit une acquisition, surtout parce que l’amortissement des actifs incorporels liés à l’acquisition peut ne pas avoir été considéré comme une charge pertinente au moment de la décision d’achat. Les mesures du RPA avant amortissement

sont aussi fournies puisque les analystes s’y intéressent souvent et que le RPA avant amortissement est utilisé par Thomson First Call pour surveiller les prévisions de résultats faites par des tiers et dont les médias font souvent état. Les mesures avant amortissement ajoutent l’amortissement après impôts des actifs incorporels liés aux acquisitions au revenu net calculé selon les PCGR pour en tirer les mesures du revenu net avant amortissement (et du RPA avant amortissement correspondant) et retranchent l’amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions des frais autres que d’intérêts pour en tirer les mesures de la productivité et du levier d’exploitation avant amortissement. Le profit économique net équivaut au revenu net avant amortissement attribuable aux actionnaires ordinaires, moins une charge au titre du capital, et constitue une mesure efficace de la valeur économique ajoutée. Le revenu avant dotation à la provision pour pertes sur créances, impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales est considéré comme une mesure utile puisqu’il constitue une mesure du rendement qui ne tient pas compte de l’incidence des pertes sur créances et des impôts sur les bénéfices, laquelle peut parfois masquer le rendement compte tenu de l’importance et de la variabilité de ces éléments.

Éléments notables Il nous arrive à l’occasion de considérer certains montants comme constituant des éléments notables afin de mieux analyser leurs répercussions sur nos résultats financiers. Aucun élément n’a été considéré comme un élément notable au cours du trimestre à l’étude ou des périodes de 2010 servant à des fins de comparaison.

Page 31: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 29

États financiers consolidés intermédiaires

État consolidé des résultats (non audité) (en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier

2011 31 octobre

2010 31 juillet

2010 30 avril

2010 31 janvier

2010

Revenu d’intérêts, de dividendes et de commissions

Prêts 1 932 $ 1 925 $ 1 845 $ 1 737 $ 1 763 $ Valeurs mobilières 634 563 543 510 518 Dépôts à d’autres banques 21 23 18 16 17

2 587 2 511 2 406 2 263 2 298

Frais d’intérêts Dépôts 679 666 610 527 559 Dette subordonnée 33 32 30 28 29 Titres d’une fiducie de capital 12 14 18 19 20 Autres passifs 236 189 177 167 158

960 901 835 741 766

Revenu net d’intérêts 1 627 1 610 1 571 1 522 1 532 Dotation à la provision pour pertes sur créances (note 2) 248 253 214 249 333

Revenu net d’intérêts, déduction faite de la dotation à la provision pour pertes sur créances 1 379 1 357 1 357 1 273 1 199

Revenu autre que d’intérêts Commissions et droits sur titres 302 266 258 261 263 Frais de service – Dépôts et ordres de paiement 195 199 206 197 200 Revenus (pertes) de négociation 208 166 (1) 213 126 Commissions sur prêts 149 144 148 138 142 Frais de services de cartes 45 65 67 66 35 Frais de gestion de placements et de garde de titres 92 91 90 86 88 Revenus tirés de fonds d’investissement 154 144 139 134 133 Revenus de titrisation 167 188 167 151 172 Commissions de prise ferme et de consultation 152 135 91 97 122 Gains sur titres, autres que de négociation 32 40 9 54 47 Revenus de change, autres que de négociation 23 22 22 28 21 Revenus d’assurance 122 83 70 86 82

Autres 78 76 70 16 62

1 719 1 619 1 336 1 527 1 493

Revenu net d’intérêts et revenu autre que d’intérêts 3 098 2 976 2 693 2 800 2 692

Frais autres que d’intérêts Rémunération du personnel (note 8) 1 210 1 120 1 062 1 071 1 111 Bureaux et matériel 343 379 337 319 308 Amortissement des actifs incorporels 50 46 52 55 50 Déplacements et expansion des affaires 86 109 85 77 72 Communications 60 60 61 58 50 Taxes d’affaires et impôts sur le capital 11 10 19 12 11 Honoraires 99 118 98 79 77

Autres 187 181 184 159 160

2 046 2 023 1 898 1 830 1 839

Revenu avant charge d’impôts sur les bénéfices et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 1 052 953 795 970 853

Charge d’impôts sur les bénéfices 258 196 107 207 177

794 757 688 763 676

Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 18 18 19 18 19

Revenu net 776 $ 739 $ 669 $ 745 $ 657 $

Dividendes sur actions privilégiées 34 $ 34 $ 33 $ 34 $ 35 $ Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires 742 $ 705 $ 636 $ 711 $ 622 $ Nombre moyen d’actions ordinaires (en milliers) 567 301 565 088 561 839 558 320 553 992 Nombre moyen d’actions ordinaires compte tenu des titres dilutifs (en milliers) 569 938 568 083 565 196 561 868 557 311

Résultat par action (en dollars canadiens) (note 12) De base 1,31 $ 1,25 $ 1,13 $ 1,27 $ 1,12 $ Dilué 1,30 1,24 1,13 1,26 1,12

Dividendes déclarés par action ordinaire 0,70 0,70 0,70 0,70 0,70

Les notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires en font partie intégrante.

Page 32: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

30 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

États financiers consolidés intermédiaires

Bilan consolidé

(non audité) (en millions de dollars canadiens) Au

31 janvier 2011

31 octobre 2010

31 juillet 2010

30 avril 2010

31 janvier 2010

Actif Trésorerie et équivalents de trésorerie 20 717 $ 17 368 $ 15 083 $ 13 623 $ 12 341 $

Dépôts productifs d’intérêts à d’autres banques 3 522 3 186 3 121 2 741 3 563

Valeurs mobilières Titres de négociation 74 377 71 710 66 300 70 978 64 874 Titres disponibles à la vente 47 367 50 543 51 899 50 886 52 644 Titres divers 1 137 1 146 1 151 1 534 1 552

122 881 123 399 119 350 123 398 119 070

Titres pris en pension ou empruntés 35 887 28 102 24 317 25 053 34 498

Prêts

Prêts hypothécaires à l’habitation 50 294 48 715 47 097 46 671 46 535 Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 51 751 51 159 49 741 47 774 46 813 Prêts sur cartes de crédit 3 221 3 308 3 304 3 318 3 324 Prêts aux entreprises et aux administrations publiques 66 334 68 338 68 407 66 894 67 690

171 600 171 520 168 549 164 657 164 362

Engagements de clients aux termes d’acceptations 7 194 7 001 6 885 6 981 7 169 Provision pour pertes sur créances (note 2) (1 880) (1 878) (1 879) (1 885) (1 943)

176 914 176 643 173 555 169 753 169 588

Autres actifs Instruments dérivés 39 354 49 759 47 947 41 469 45 702 Bureaux et matériel 1 537 1 560 1 565 1 552 1 628 Écarts d’acquisition 1 598 1 619 1 627 1 609 1 584 Actifs incorporels 822 812 748 749 712 Actifs divers 10 012 9 192 10 073 10 219 9 937

53 323 62 942 61 960 55 598 59 563

Total de l’actif 413 244 $ 411 640 $ 397 386 $ 390 166 $ 398 623 $

Passif et capitaux propres Dépôts (note 10)

Banques 19 882 $ 19 435 $ 19 262 $ 24 399 $ 22 318 $ Entreprises et administrations publiques 133 084 130 773 123 882 115 251 119 568 Particuliers 98 634 99 043 99 647 99 610 98 413

251 600 249 251 242 791 239 260 240 299

Autres passifs Instruments dérivés 37 393 47 970 45 110 39 523 42 867 Acceptations 7 194 7 001 6 885 6 981 7 169 Titres vendus à découvert 22 152 16 438 18 424 16 475 15 953 Titres mis en pension ou prêtés 52 143 47 110 42 237 46 323 50 226 Passifs divers 16 656 17 414 16 175 16 257 16 592

135 538 135 933 128 831 125 559 132 807

Dette subordonnée (note 9) 3 713 3 776 3 747 3 682 3 742

Titres d’une fiducie de capital (note 10) 400 800 800 1 150 1 150

Capitaux propres

Capital-actions (note 11) 9 572 9 498 9 311 9 161 8 939 Surplus d’apport 102 92 90 88 89 Bénéfices non répartis 13 192 12 848 12 539 12 299 11 981 Cumul des autres éléments de la perte étendue (873) (558) (723) (1 033) (384)

21 993 21 880 21 217 20 515 20 625

Total du passif et des capitaux propres 413 244 $ 411 640 $ 397 386 $ 390 166 $ 398 623 $

Les notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires en font partie intégrante.

Page 33: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 31

États financiers consolidés intermédiaires

État consolidé du résultat étendu (non audité) (en millions de dollars canadiens)

Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier 2011

31 janvier 2010

Revenu net 776 $ 657 $Autres éléments du résultat étendu Variation nette des pertes non réalisées sur les titres disponibles à la vente (94) (23) Variation nette des gains (pertes) non réalisés sur les couvertures de flux de trésorerie (156) 85 Perte nette provenant de la conversion des investissements nets dans des établissements à l’étranger (65) (47)

Total du résultat étendu 461 $ 672 $

État consolidé de la variation des capitaux propres

(non audité) (en millions de dollars canadiens) Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier

2011 31 janvier

2010

Actions privilégiées Solde au début de la période 2 571 $ 2 571 $

Solde à la fin de la période 2 571 2 571

Actions ordinaires Solde au début de la période 6 927 6 198 Actions émises en vertu du régime de réinvestissement de dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires 50 126

Actions émises en vertu du régime d’options sur actions 24 44

Solde à la fin de la période 7 001 6 368

Surplus d’apport Solde au début de la période 92 79 Frais liés aux options sur actions/options exercées 10 10

Solde à la fin de la période 102 89

Bénéfices non répartis Solde au début de la période 12 848 11 748 Revenu net 776 657 Dividendes – Actions privilégiées (34) (35) – Actions ordinaires (398) (389)

Solde à la fin de la période 13 192 11 981

Cumul des autres éléments du résultat étendu attribuable aux titres disponibles à la vente Solde au début de la période 515 480 Pertes non réalisées sur les titres disponibles à la vente survenues au cours de la période (déduction faite d’un recouvrement

d’impôts sur les bénéfices de 39 $ et 9 $) (86) (21) Reclassement des gains dans le résultat au cours de la période (déduction faite d’un recouvrement d’impôts sur les bénéfices

de 4 $ et moins de 1 $) (8) (2)

Solde à la fin de la période 421 457

Cumul des autres éléments du résultat étendu (de la perte étendue) attribuable aux couvertures de flux de trésorerie Solde au début de la période 62 14 Gains (pertes) sur couvertures de flux de trésorerie survenus au cours de la période [déduction faite (d’une charge) d’un

recouvrement d’impôts sur les bénéfices de 68 $ et (26)$] (183) 77 Reclassement des pertes sur couvertures de flux de trésorerie dans le résultat [déduction faite d’une charge d’impôts sur les

bénéfices de (10)$ et (6)$] 27 8

Solde à la fin de la période (94) 99

Cumul des autres éléments de la perte étendue attribuable à la conversion des investissements nets dans des établissements à l’étranger

Solde au début de la période (1 135) (893) Perte non réalisée provenant de la conversion des investissements nets dans des établissements à l’étranger (229) (141) Incidence de la couverture de la perte non réalisée provenant de la conversion des investissements nets dans des

établissements à l’étranger [déduction faite d’une charge d’impôts sur les bénéfices de (64)$ et (39)$] 164 94

Solde à la fin de la période (1 200) (940)

Cumul total des autres éléments de la perte étendue (873) (384)

Total des capitaux propres 21 993 $ 20 625 $

Les notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires en font partie intégrante.

Page 34: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

32 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

États financiers consolidés intermédiaires

État consolidé des flux de trésorerie

(non audité) (en millions de dollars canadiens) Pour les périodes de

trois mois closes le

31 janvier 2011

31 janvier 2010

Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Revenu net 776 $ 657 $ Rajustements en vue de déterminer les flux de trésorerie nets provenant des (affectés aux) activités d’exploitation

Réduction de valeur pour dépréciation de titres, autres que de négociation 1 18 (Gain net) sur les titres, autres que de négociation (33) (65) (Augmentation) nette des titres de négociation (3 220) (6 000) Dotation à la provision pour pertes sur créances 248 333 (Gain) à la vente de prêts titrisés (note 3) (126) (122) Variation des instruments dérivés – Diminution des actifs dérivés 9 865 1 637 – (Diminution) des passifs dérivés (9 786) (1 409) Amortissement des bureaux et du matériel 75 65 Amortissement des actifs incorporels 50 50 (Augmentation) diminution nette de l’actif d’impôts futurs (57) 21 (Augmentation) diminution nette de l’actif d’impôts exigibles 155 (660) Variation des intérêts courus – Diminution des intérêts à recevoir 159 101 – (Diminution) des intérêts à payer (155) (268) Variation nette des autres éléments et charges à payer (2 475) 272 (Gain) à la vente de terrains et d’immeubles (1) (4)

Montant net des flux de trésorerie (affecté aux) activités d’exploitation (4 524) (5 374)

Flux de trésorerie liés aux activités de financement Augmentation nette des dépôts 2 758 5 572 Augmentation nette des titres vendus à découvert 5 829 3 926 Augmentation nette des titres mis en pension ou prêtés 5 405 4 227 Produit de l’émission d’obligations couvertes sous forme de dépôts (note 10) 1 500 – Remboursement de la dette subordonnée (note 9) – (500) Produit de l’émission d’actions ordinaires 27 44 Rachat de titres d’une fiducie de capital (note 10) (400) – Dividendes versés en espèces (385) (298)

Montant net des flux de trésorerie provenant des activités de financement 14 734 12 971

Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (Augmentation) nette des dépôts productifs d’intérêts à d’autres banques (376) (261) Achats de titres, autres que de négociation (4 337) (8 045) Échéances de titres, autres que de négociation 5 449 2 322 Produit de la vente de titres, autres que de négociation 2 176 2 797 (Augmentation) nette des prêts (2 056) (2 517) Produit de la titrisation de prêts (note 3) 703 333 (Augmentation) diminution nette des titres pris en pension ou empruntés (8 072) 1 154 Produit de la vente de terrains et d’immeubles 1 5

Bureaux et matériel – achats nets (39) (54)

Logiciels achetés et développés – achats nets (67) (43)

Acquisitions (note 7) (20) (898)

Montant net des flux de trésorerie (affecté aux) activités d’investissement (6 638) (5 207)

Incidence des variations du taux de change sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie (223) (4)

Augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 3 349 2 386 Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période 17 368 9 955

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période 20 717 $ 12 341 $

Composition : Trésorerie et dépôts non productifs d’intérêts à la Banque du Canada et à d’autres banques 19 810 11 341 Chèques et autres effets en transit, montant net 907 1 000

20 717 $ 12 341 $

Autres renseignements sur les flux de trésorerie Intérêts versés au cours de la période 1 118 $ 1 039 $ Impôts sur les bénéfices payés (recouvrés) au cours de la période (23)$ 810 $

Les notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires en font partie intégrante.

Page 35: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 33

Notes afférentes aux états financiers consolidés 31 janvier 2011 (non audité)

Note 1 : Normes de présentation Les présents états financiers consolidés intermédiaires doivent être lus en tenant compte des notes afférentes à nos états financiers consolidés annuels de l’exercice clos le 31 octobre 2010, telles qu’elles figurent aux pages 114 à 168 de notre Rapport annuel 2010. Les présents états financiers consolidés intermédiaires ont été dressés en conformité avec les principes

comptables généralement reconnus (PCGR) du Canada, selon les mêmes conventions comptables et méthodes de calcul que celles utilisées pour nos états financiers consolidés annuels de l’exercice clos le 31 octobre 2010, et comprennent tous les rajustements normaux et récurrents qui, de l’avis de la direction, sont essentiels à la présentation fidèle des résultats des périodes présentées.

Note 2 : Provision pour pertes sur créances La provision pour pertes sur créances inscrite à notre bilan consolidé est maintenue à un montant que nous considérons adéquat pour éponger les pertes sur créances liées à nos prêts, aux engagements de clients aux termes d’acceptations et à nos autres instruments de crédit. La portion liée aux autres instruments de

crédit est comptabilisée dans les passifs divers inscrits à notre bilan consolidé. Au 31 janvier 2011, une provision pour pertes sur créances de 13 millions de dollars (néant au 31 janvier 2010) liée aux autres instruments de crédit était comptabilisée dans les passifs divers.

Le tableau ci-dessous présente l’évolution de notre provision pour pertes sur créances :

(en millions de dollars canadiens)

Prêts hypothécaires

à l’habitation

Prêts sur cartes de crédit, prêts à tempérament et autres prêts

aux particuliers

Prêts aux entreprises et aux administrations

publiques Engagements de clients

aux termes d’acceptations Total

Pour les périodes de trois mois

closes le

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

Provision spécifique au début de la période 52 33 47 51 481 507 10 5 590 596 Dotation à la provision pour pertes sur

créances 31 24 125 146 92 158 – 5 248 333 Recouvrements 3 2 29 30 26 13 – – 58 45 Radiations (23) (22) (147) (171) (119) (161) – – (289) (354) Écarts de change et autres 2 – 2 – (3) (7) – – 1 (7)

Provision spécifique à la fin de la période 65 37 56 56 477 510 10 10 608 613

Provision générale au début de la période 22 18 340 266 891 968 44 54 1 297 1 306 Dotation à la provision pour pertes sur

créances 6 5 39 44 (47) (40) 2 (9) – – Écarts de change et autres – – – 24 (12) – – – (12) 24

Provision générale à la fin de la période 28 23 379 334 832 928 46 45 1 285 1 330

Provision totale 93 60 435 390 1 309 1 438 56 55 1 893 1 943

Composition : Prêts 93 60 435 390 1 296 1 438 56 55 1 880 1 943

Autres instruments de crédit – – – – 13 – – – 13 –

Certains chiffres comparatifs ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour la période à l'étude.

Les prêts acquis dans le cadre de notre acquisition d’AMCORE Bank sont assujettis à une entente de partage des pertes conclue avec Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC). Aux termes de cette entente, FDIC nous rembourse 80 % des pertes nettes que nous engageons sur ces prêts. Pour le trimestre clos le 31 janvier 2011, nous avons constitué de nouvelles provisions pour

pertes sur créances de 2 millions de dollars et pour recouvrements de 6 millions de dollars relativement aux prêts couverts par l’entente de partage des pertes avec FDIC. Ces montants sont présentés déduction faite des montants qui devraient nous être remboursés par FDIC.

Page 36: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

34 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Note 3 : Titrisation

Les tableaux suivants résument nos activités de titrisation relatives à nos actifs et leur incidence sur notre état consolidé des résultats, pour les trimestres clos le 31 janvier 2011 et 2010 :

(en millions de dollars canadiens)

Prêts hypothécaires à l’habitation Prêts sur cartes de crédit Total

Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

Produit net en espèces 1) 699 331 – – 699 331 Prix d’achat différé 29 18 – – 29 18 Passif de gestion (4) (3) – – (4) (3)

724 346 – – 724 346 Prêts vendus 709 337 – – 709 337

Gain à la vente de prêts provenant de nouvelles opérations de titrisation 15 9 – – 15 9 Gain à la vente de prêts vendus à des entités de titrisation à rechargement 12 18 99 95 111 113

1) Le produit net en espèces représente le produit en espèces, déduction faite des frais d’émission.

Les moyennes pondérées des hypothèses clés utilisées pour évaluer le prix d’achat différé de ces opérations de titrisation sont les suivantes :

Prêts hypothécaires à l’habitation Prêts sur cartes de crédit

Pour les périodes de trois mois closes le

31 janvier 2011

31 janvier

2010

31 janvier 2011

31 janvier

2010

Durée de vie moyenne pondérée (en années) 3,76 4,87 1,00 1,00 Taux de remboursement anticipé (%) 17,50 16,00 37,63 36,52 Taux d’intérêt (%) 4,10 4,19 21,71 21,47 Pertes prévues sur créances (%) 1) – – 3,90 4,45 Taux d’actualisation (%) 2,40 2,87 9,22 9,23

1) Comme les prêts hypothécaires à l’habitation sont entièrement assurés, il n’y a pas de pertes prévues sur créances.

Page 37: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 35

Note 4 : Entités à détenteurs de droits variables

L’actif total dans nos entités à détenteurs de droits variables (EDDV) et notre risque de perte maximal sont résumés dans le tableau suivant.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur nos EDDV, il y a lieu de se reporter à la note 9 aux pages 128 à 130 de notre Rapport annuel 2010.

(en millions de dollars canadiens) 31 janvier 2011 31 octobre 2010

Risque de perte Actiftotal Risque de perte

Actif

total

Facilités non

utilisées1)

Facilités utilisées et

prêts accordés2)

Titres détenus

Actifs dérivés Total

Facilités

non

utilisées 1)

Facilités

utilisées et

prêts

accordés 2)

Titres

détenus

Actifs

dérivés Total

EDDV non consolidées dans lesquelles nous détenons d’importants droits variables Entités de titrisation canadiennes des clients 3) 2 603 – 108 10 2 721 2 269 2 958 – 113 14 3 085 2 976Entité de titrisation américaine des clients 3 610 165 – 10 3 785 3 703 3 905 251 – 2 4 158 4 074Entités de titrisation de la Banque 3) 5 100 – 641 55 5 796 9 469 5 100 – 637 100 5 837 9 469Entité de protection de crédit – Apex 4)5) 1 030 – 1 202 349 2 581 2 211 1 030 – 1 128 669 2 827 2 208Entités de gestion de placements structurés 6) 91 4 356 – 24 4 471 4 434 171 5 097 – 30 5 298 5 225Entités à financement structuré s.o. s.o. 6 020 – 6 020 6 727 s.o. s.o. 4 745 – 4 745 5 330Fiducies de capital et de financement

43 12 2 – 57 1 279 43 12 2 – 57 1 277

Total 12 477 4 533 7 973 448 25 431 30 092 13 207 5 360 6 625 815 26 007 30 559

EDDV consolidées

Entités de titrisation canadiennes des clients 3)7) 127 – 125 – 252 125 200 – 196 – 396 196

Fiducies de capital et de financement 3 548 7 452 580 51 11 631 9 510 4 081 6 919 740 76 11 816 9 673

Entités à financement structuré – – 26 – 26 26 – – 27 – 27 27

Total 3 675 7 452 731 51 11 909 9 661 4 281 6 919 963 76 12 239 9 896

1) Ces facilités comprennent les facilités de financement de premier rang qui ont été fournies à notre entité de protection de crédit et à nos entités de gestion de placements structurés ainsi que les concours de trésorerie accordés à nos entités de titrisation de la Banque, à nos entités de titrisation canadiennes des clients et à notre entité de titrisation américaine des clients. Aucun concours de trésorerie fourni à nos entités de titrisation canadiennes des clients n’avait trait à un soutien de crédit au 31 janvier 2011 et au 31 octobre 2010. La note 6 ci-après traite des concours de trésorerie accordés à notre entité de titrisation américaine des clients, lesquels comprennent un soutien au crédit.

2) Les montants en cours sur les concours de trésorerie et les facilités de financement de premier rang sont classés dans les prêts aux entreprises et aux administrations publiques.

3) Les titres détenus dans nos entités de titrisation de la Banque sont constitués de 115 millions de dollars de papier commercial adossé à des actifs (105 millions en 2010) classé dans les titres de négociation, ainsi que d’un prix d’achat différé de 255 millions de dollars (261 millions en 2010) et de titres adossés à des actifs de 271 millions de dollars (271 millions en 2010) qui sont classés dans les titres disponibles à la vente. Les titres détenus dans nos entités de titrisation canadiennes des clients sont constitués de papier commercial adossé à des actifs et sont classés dans les titres de négociation. Les actifs détenus par toutes ces entités sont situés au Canada.

4) Les instruments dérivés conclus avec cette entité sont classés comme instruments de négociation. Les variations de leur juste valeur sont contrebalancées par les instruments dérivés conclus avec des contreparties indépendantes, instruments qui, eux aussi, sont classés comme instruments de négociation.

5) Les titres détenus sont classés dans les titres de négociation et ont une valeur nominale de 1 415 millions de dollars. Notre exposition à ces titres est couverte au moyen d’instruments dérivés.

6) Les titres détenus sont constitués de billets de capital qui sont classés dans les titres disponibles à la vente. Nous avons ramené à néant la valeur de ces billets au 31 janvier 2011 et au 31 octobre 2010.

7) L’actif total détenu au 31 janvier 2011 était constitué d’un prêt de 91 millions de dollars (135 millions au 31 octobre 2010) et d’actifs divers totalisant 34 millions de dollars (61 millions au 31 octobre 2010).

s.o. – sans objet

Page 38: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

36 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Note 5 : Instruments financiersModification d’une convention comptable Le 1er août 2008, nous avons choisi de transférer de la catégorie des titres de négociation à la catégorie des titres disponibles à la vente les titres pour lesquels nous avons changé notre intention de

nous en défaire ou de les négocier à court terme, selon la conjoncture prévalant alors, et avons plutôt décidé de les conserver dans un avenir prévisible.

Le tableau qui suit présente l’évolution des titres transférés :

(en millions de dollars canadiens)

Pour les périodes de trois mois closes le 31 janvier 2011 31 octobre 2010 31 juillet 2010 30 avril 2010 31 janvier 2010

Juste valeur des titres au début de la période 435 606 791 1 038 1 378 (Ventes/échéances) achats nets (41) (175) (183) (227) (343) Variation de la juste valeur comptabilisée dans les autres éléments du

résultat étendu (3) (2) (5) 24 38 Moins-value durable comptabilisée dans le revenu – – – (8) (9) Incidence du taux de change (4) 6 3 (36) (26)

Juste valeur des titres à la fin de la période 387 435 606 791 1 038

Valeur comptable et juste valeur des instruments financiers

Le tableau ci-dessous fait état des montants qui seraient présentés si tous nos actifs et passifs qui sont des instruments financiers étaient comptabilisés à leur juste valeur. Pour plus de renseignements sur la détermination de la juste valeur, il y a lieu de se reporter aux pages 117, 132, 160 et 161 des notes afférentes à nos états financiers consolidés annuels figurant dans notre Rapport annuel 2010.

(en millions de dollars canadiens) 31 janvier

2011 31 octobre

2010

Valeur comptable Juste valeur

Écart positif (négatif) de la

juste valeur par rapport à la

valeur comptable Valeur comptable Juste valeur

Écart positif (négatif) de la

juste valeur par rapport à la

valeur comptable

Actif Trésorerie et équivalents de trésorerie 20 717 20 717 – 17 368 17 368 – Dépôts productifs d’intérêts à d’autres banques 3 522 3 522 – 3 186 3 186 – Valeurs mobilières 122 881 122 920 39 123 399 123 433 34 Titres pris en pension ou empruntés 35 887 35 887 – 28 102 28 102 – Prêts Prêts hypothécaires à l’habitation 50 294 50 985 691 48 715 49 531 816 Prêts à tempérament et autres prêts aux particuliers 51 751 51 869 118 51 159 51 223 64 Prêts sur cartes de crédit 3 221 3 221 – 3 308 3 308 – Prêts aux entreprises et aux administrations publiques 66 334 66 118 (216) 68 338 68 084 (254) 171 600 172 193 593 171 520 172 146 626 Engagements de clients aux termes d’acceptations 7 194 7 192 (2) 7 001 6 998 (3) Provision pour pertes sur créances (1 880) (1 880) – (1 878) (1 878) – Total des prêts et des engagements de clients aux termes d’acceptations, déduction faite de la provision pour pertes sur créances 176 914 177 505 591 176 643 177 266 623 Instruments dérivés 39 354 39 354 – 49 759 49 759 – Bureaux et matériel 1 537 1 537 – 1 560 1 560 – Écarts d’acquisition 1 598 1 598 – 1 619 1 619 – Actifs incorporels 822 822 – 812 812 – Actifs divers 10 012 10 012 – 9 192 9 192 –

413 244 413 874 630 411 640 412 297 657

Passif Dépôts 251 600 251 725 125 249 251 249 544 293 Instruments dérivés 37 393 37 393 – 47 970 47 970 – Acceptations 7 194 7 194 – 7 001 7 001 – Titres vendus à découvert 22 152 22 152 – 16 438 16 438 – Titres mis en pension ou prêtés 52 143 52 143 – 47 110 47 110 – Passifs divers 16 656 16 727 71 17 414 17 504 90 Dette subordonnée 3 713 3 862 149 3 776 3 947 171 Titres d’une fiducie de capital 400 416 16 800 823 23 Capitaux propres 21 993 21 993 – 21 880 21 880 –

413 244 413 605 361 411 640 412 217 577

Total des rajustements à la juste valeur 269 80

Certains chiffres comparatifs ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour la période à l'étude.

Instruments financiers désignés comme étant détenus à des fins de transaction

Une partie de nos passifs au titre des billets structurés ont été désignés comme titres de négociation en vertu de l’option de la juste valeur et sont comptabilisés à leur juste valeur, ce qui permet de mieux harmoniser le résultat comptable avec la façon dont le

portefeuille est géré. La variation de la juste valeur de ces billets structurés a donné lieu à une augmentation de 47 millions de dollars des revenus de négociation à la rubrique Revenu autre que d’intérêts, pour le trimestre clos le 31 janvier 2011, incluant une augmentation de 4 millions de dollars pour le trimestre clos le 31 janvier 2011 imputable aux fluctuations de nos écarts de taux

Page 39: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 37

(une diminution de 26 millions de dollars des revenus de négociation à la rubrique Revenu autre que d’intérêts et une charge de 6 millions, respectivement, pour le trimestre clos le 31 janvier 2010). Nous avons constaté des montants correspondants sur les dérivés et les autres instruments financiers détenus pour couvrir les variations de la juste valeur de ces billets structurés. La variation de la juste valeur attribuable aux fluctuations de nos écarts de taux, qui a été comptabilisée entre le moment où les billets structurés ont été désignés comme étant détenus à des fins de transaction et le 31 janvier 2011, correspond à une perte non réalisée de 25 millions de dollars. Depuis 2009, nous couvrons l’exposition aux fluctuations de nos écarts de taux. Au 31 janvier 2011, la juste valeur et le montant dû à l’échéance contractuelle de ces billets structurés comptabilisés comme étant détenus à des fins de transaction étaient respectivement de 3 947 millions et de 4 086 millions de dollars (3 976 millions et 4 084 millions, respectivement, au 31 octobre 2010). Nous désignons certains investissements de nos activités d’assurance comme étant détenus à des fins de transaction selon l’option de la juste valeur étant donné que le calcul actuariel des passifs d’assurance est fondé sur la juste valeur des investissements qui les soutiennent. Le choix de cette option

permet de mieux harmoniser le résultat comptable avec la façon dont le portefeuille est géré. La juste valeur de ces titres était de 4 349 millions de dollars au 31 janvier 2011 (4 153 millions au 31 octobre 2010). L’incidence de leur comptabilisation comme titres de négociation a été une diminution du revenu autre que d’intérêts, au poste revenus d’assurance, de 62 millions de dollars pour le trimestre clos le 31 janvier 2011 (augmentation de 92 millions pour le trimestre clos le 31 janvier 2010). Les variations des soldes des passifs d’assurance sont également comptabilisées dans le revenu autre que d’intérêts, au poste revenus d’assurance. Évaluation de la juste valeur Nous utilisons une hiérarchie de la juste valeur pour classer par catégorie les données que nous utilisons dans nos techniques d’évaluation pour mesurer la juste valeur. Notre utilisation des cours du marché (niveau 1), des modèles internes fondés sur des données du marché observables (niveau 2) et des modèles internes ne comportant pas de données du marché observables (niveau 3) pour évaluer les titres, les passifs à la juste valeur, les actifs dérivés et les passifs dérivés est présentée dans le tableau ci-dessous :

(en millions de dollars canadiens) 31 janvier 2011 31 octobre 2010

Évaluation selon les

cours du marché

Évaluation selon des modèles

(avec données observables)

Évaluation selon des modèles

(sans données observables)

Évaluation selon les cours du marché

Évaluation selon des modèles

(avec données observables)

Évaluation selon des modèles

(sans données observables)

Titres de négociation

Titres émis ou garantis par :

l’administration fédérale canadienne 17 137 33 – 15 932 72 – des provinces et municipalités canadiennes 3 895 25 – 3 910 5 – l’administration fédérale américaine 8 863 – – 8 060 – – des municipalités, agences et États américains 837 183 – 849 205 – d’autres administrations publiques 1 071 – – 1 365 – – Titres adossés à des créances hypothécaires et titres

garantis par des créances hypothécaires 819 198 – 859 – 211 Obligations d’entreprises 7 516 3 511 1 302 7 419 3 595 1 358 Actions d’entreprises 28 052 935 – 27 267 603 –

68 190 4 885 1 302 65 661 4 480 1 569

Titres disponibles à la vente Titres émis ou garantis par : l’administration fédérale canadienne 13 868 – – 14 701 – – des provinces et municipalités canadiennes 1 377 279 – 1 442 253 – l’administration fédérale américaine 5 692 – – 5 658 – – des municipalités, agences et États américains – 4 001 18 – 4 237 20 d’autres administrations publiques 7 779 732 – 9 455 587 – Titres adossés à des créances hypothécaires et titres

garantis par des créances hypothécaires 656 7 450 – 688 8 204 20 Obligations d’entreprises 3 246 163 1 429 2 959 133 1 500 Actions d’entreprises 137 180 360 139 178 369

32 755 12 805 1 807 35 042 13 592 1 909

Passifs inscrits à la juste valeur

Titres vendus à découvert 22 152 – – 16 438 – –

Passifs au titre des billets structurés – 3 947 – – 3 976 –

22 152 3 947 – 16 438 3 976 –

Actifs dérivés Contrats de taux d’intérêt 25 23 620 182 24 33 862 217 Contrats de change 30 9 794 – 45 10 089 – Contrats sur produits de base 2 020 418 – 2 207 382 – Contrats sur titres de participation 1 508 715 3 1 028 617 8 Swaps sur défaillance – 898 141 – 1 120 160

3 583 35 445 326 3 304 46 070 385

Passifs dérivés Contrats de taux d’intérêt 27 22 816 39 38 32 593 48 Contrats de change 17 9 111 – 20 9 517 – Contrats sur produits de base 1 689 342 – 2 087 501 – Contrats sur titres de participation 97 2 429 68 53 2 109 71 Swaps sur défaillance – 755 3 – 930 3

1 830 35 453 110 2 198 45 650 122

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38 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Techniques d’évaluation et données importantes Pour déterminer la juste valeur des titres à échéance fixe et des titres de participation négociés en bourse, nous utilisons les cours sur des marchés actifs (niveau 1), lorsqu’ils sont disponibles. S’ils ne le sont pas, nous déterminons la juste valeur des instruments financiers selon des modèles tels que les flux de trésorerie actualisés au moyen de données du marché observables pour les données comme les taux de rendement ou de remboursement anticipé ou les cotes provenant de courtiers ou d’autres cotes de tiers (niveau 2). La juste valeur peut également être déterminée à l’aide de modèles faisant intervenir des données de marché qui ne sont pas observables en raison de marchés inactifs ou présentant une activité négligeable (niveau 3). Nous utilisons, dans la mesure du possible, le plus de données du marché. Nos titres de négociation de niveau 2 sont essentiellement évalués en fonction de modèles de flux de trésorerie actualisés faisant intervenir des écarts observables ou se fondant sur des cotes provenant de courtiers. La juste valeur des titres disponibles à la vente de niveau 2 est déterminée au moyen de modèles de flux de trésorerie actualisés faisant intervenir des écarts observables ou des cotes de tiers. Les passifs au titre des billets structurés de niveau 2 sont évalués au moyen de modèles faisant intervenir des données de marché observables. Les actifs et les passifs dérivés de niveau 2 sont évalués à l’aide de modèles normalisés du secteur et de données de marché observables. L’analyse de sensibilité au 31 janvier 2011 pour les instruments de niveau 3 les plus importants est présentée ci-dessous. Les titres de négociation de niveau 3 comprennent des obligations d’entreprises de 1 234 millions de dollars ayant trait à des titres qui sont couverts par des swaps sur rendement total et des swaps sur défaillance, lesquels sont également considérés comme des instruments de niveau 3. L’analyse de sensibilité est réalisée pour l’intégralité du produit structuré et elle est décrite ci-après dans la section portant sur les dérivés. Les titres de créance de sociétés disponibles à la vente de niveau 3 comprennent le prix d’achat différé de 602 millions de dollars relatif à nos activités de titrisation hors bilan. Nous avons déterminé l’évaluation du prix d’achat différé (marge excédentaire) en fonction des prévisions quant à la valeur actualisée des flux de trésorerie. Les données importantes utilisées dans le modèle d’évaluation comprennent le taux d’intérêt, le taux de remboursement anticipé moyen pondéré, l’échéance moyenne pondérée, les pertes sur créances prévues et le taux d’actualisation moyen pondéré. La détermination des taux d’intérêt est ce qui influe le plus sur l’évaluation du prix d’achat différé. L’incidence de l’hypothèse que le taux d’intérêt affiche une augmentation ou une diminution de 10 % serait une variation de la juste valeur de 86 millions de dollars et de (86) millions, respectivement. Les actifs dérivés et les passifs dérivés comprenaient, au 31 janvier 2011, les sommes de 322 millions et de 41 millions de dollars, respectivement, relatives à l’évaluation à la valeur de marché de swaps sur défaillance et de swaps sur rendement total à l’égard de produits structurés. Nous avons déterminé l’évaluation de ces instruments dérivés et des titres connexes

en fonction d’estimations quant aux écarts actuels du marché pour des produits structurés similaires. L’incidence de l’hypothèse que l’écart augmente ou diminue de 10 points de base serait une variation de la juste valeur de (4) millions et de 4 millions de dollars, respectivement. Principaux transferts

Des éléments sont transférés d’un niveau de la hiérarchie de la juste valeur à un autre en raison de changements dans la disponibilité des cours du marché ou des données de marché observables par suite de l’évolution des conditions de marché. Ce qui suit indique les principaux éléments qui ont été transférés d’un niveau à un autre au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011. Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, des titres adossés à des créances hypothécaires et des titres garantis par des créances hypothécaires de 207 millions et de 20 millions de dollars ont été transférés du niveau 3 au niveau 2 dans les titres de négociation et les titres disponibles à la vente, respectivement, puisque des valeurs sont désormais obtenues pour ces titres d’un tiers vendeur et qu’elles se fondent sur des cours. De façon similaire, au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, des titres de créance de sociétés classés dans les titres de négociation ont été transférés du niveau 3 au niveau 2 étant donné que des valeurs sont désormais obtenues pour ces titres d’un tiers vendeur et qu’elles se fondent sur des cours. Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, des actifs dérivés de 6 millions de dollars et des passifs dérivés de 9 millions de dollars ont été transférés du niveau 3 au niveau 2 puisque des données de marché sont devenues disponibles pour certains contrats sur titres de participation négociés sur des marchés hors cote. Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, une partie du papier commercial adossé à des actifs émis par les conduits et assujetti à l’Accord de Montréal a été transférée du niveau 3 au niveau 2, dans les obligations d’entreprises comprises dans la catégorie des titres de négociation, puisque nous évaluons désormais les billets en nous fondant sur des cotes provenant de courtiers plutôt que sur des modèles internes en raison de la négociation accrue de ces titres par les courtiers, ce qui donne lieu à une meilleure liquidité. En outre, certaines obligations d’entreprises disponibles à la vente précédemment évaluées au moyen de données de marché observables ont été transférées du niveau 2 au niveau 1 car la valeur de ces titres est devenue disponible sur des marchés actifs. Évolution des instruments classés dans le niveau 3 de la hiérarchie de la juste valeur

Le tableau suivant présente un rapprochement de tous les changements ayant touché les instruments financiers qui étaient classés dans le niveau 3 au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, incluant les gains (pertes) réalisés et non réalisés inclus dans le revenu net et dans les autres éléments du résultat étendu.

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 39

(en millions de dollars canadiens) Variation de la juste valeur

Pour la période de trois mois close le 31 janvier 2011

Solde au 31 octobre

2010 Inclus dans le

résultat

Inclus dans les autres

éléments du résultat étendu Achats Ventes Échéances 1)

Transferts depuis le niveau 3

Juste valeur au 31 janvier

2011

Gains (pertes)

non réalisés 2)

Titres de négociation Titres adossés à des créances

hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires 211 (4) – – – – (207) – –

Obligations d’entreprises 1 358 (3) – 42 (1) – (94) 1 302 4

Total des titres de négociation 1 569 (7) – 42 (1) – (301) 1 302 4

Titres disponibles à la vente Titres émis ou garantis par :

des municipalités, agences et États américains 20 1 – – (3) – – 18 –

Titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires 20 – – – – – (20) – –

Obligations d’entreprises 1 500 (60) (4) 36 (8) (35) – 1 429 (4) Actions d’entreprises 369 (5) (6) 5 (3) – – 360 (6)

Total des titres disponibles à la vente 1 909 (64) (10) 41 (14) (35) (20) 1 807 (10)

Actifs dérivés Contrats de taux d’intérêt 217 (5) – – – (30) – 182 182 Contrats sur titres de participation 8 1 – – – – (6) 3 3 Swaps sur défaillance 160 (10) – – – (9) – 141 141

Total des actifs dérivés 385 (14) – – – (39) (6) 326 326

Passifs dérivés Contrats de taux d’intérêt 48 – – – – (9) – 39 39 Contrats sur titres de participation 71 6 – – – – (9) 68 68 Swaps sur défaillance 3 – – – – – – 3 3

Total des passifs dérivés 122 6 – – – (9) (9) 110 110

1) Inclut le règlement en espèces d'actifs dérivés et de passifs dérivés.

2) Les gains ou les pertes non réalisés sur les titres de négociation de même que les actifs dérivés et les passifs dérivés toujours détenus au 31 janvier 2011 sont inclus dans le résultat de la

période. Les gains ou les pertes non réalisés sur les titres disponibles à la vente toujours détenus au 31 janvier 2011 sont compris dans le cumul des autres éléments du résultat étendu.

Autres éléments évalués à la juste valeur

Certains actifs comme les biens saisis sont évalués à la juste valeur au moment de la constatation initiale, mais ne sont pas tenus d’être évalués à la juste valeur de façon continue. Au 31 janvier 2011, la Banque détenait des biens saisis de 159 millions de dollars évalués à la juste valeur au moment de la

constatation initiale, lesquels étaient tous classés dans le niveau 2. La perte de valeur comptabilisée à l’égard de ces actifs pour le trimestre clos le 31 janvier 2011 s’élevait à 12 millions de dollars.

Note 6 : Garanties Dans le cours normal de nos activités, nous utilisons divers types de garanties, les principaux étant présentés ci-dessous. Lettres de crédit de soutien et cautionnements bancaires

Les lettres de crédit de soutien et les cautionnements bancaires représentent notre engagement à effectuer des paiements à des tiers pour le compte d’une autre partie, si cette dernière n’est pas en mesure d’effectuer les paiements requis ou d’exécuter d’autres engagements contractuels. Le montant maximal à payer en vertu des lettres de crédit de soutien et des cautionnements bancaires était de 10 154 millions de dollars au 31 janvier 2011 (10 163 millions au 31 octobre 2010). Aucune des lettres de crédit de soutien ni aucun des cautionnements bancaires n’était coté au 31 janvier 2011 ou au 31 octobre 2010. La plupart de ces engagements ont une échéance d’au plus un an. Les sûretés exigées relativement aux lettres de crédit de soutien et aux cautionnements bancaires sont conformes aux sûretés que nous exigeons pour les prêts. La grande majorité de ces engagements arrivent à échéance avant d’avoir été utilisés. Par conséquent, le montant contractuel total peut ne pas être représentatif du financement qui sera vraisemblablement requis dans le cadre de ces engagements.

Au 31 janvier 2011, un montant de 13 millions de dollars (9 millions au 31 octobre 2010) était inclus dans les autres passifs relativement à des contreparties garanties qui n’étaient pas en mesure d’honorer leur obligation envers des tiers (se reporter à la note 2). Au 31 janvier 2011 et au 31 octobre 2010, aucun autre montant n’était inclus dans notre bilan consolidé relativement à ces lettres de crédit de soutien et cautionnements bancaires. Concours et autres facilités de trésorerie

Les concours de trésorerie sont fournis à des programmes de papier commercial adossé à des actifs (PCAA), qui sont administrés par nous ou par des tiers, et constituent une source de financement de substitution pour les programmes en question lorsque ceux-ci ne peuvent accéder aux marchés du PCAA ou lorsque les actifs financiers détenus par ces programmes n’atteignent pas les objectifs de rendement prédéterminés. Les modalités des concours de trésorerie ne nous obligent pas à avancer des sommes aux programmes en question en cas de faillite de l’emprunteur. La durée des concours de trésorerie ne dépasse habituellement pas une année, mais elle peut être de plusieurs années.

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40 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Le montant maximal à payer en vertu de ces concours et autres facilités de trésorerie totalisait 13 176 millions de dollars au 31 janvier 2011 (14 009 millions au 31 octobre 2010), dont un montant de 10 587 millions de dollars avait trait à des facilités de catégorie investissement, un montant de 1 559 millions était de catégorie spéculative et un montant de 1 030 millions n’était pas coté (respectivement, 11 036 millions, 625 millions et 2 348 millions de dollars au 31 octobre 2010). Au 31 janvier 2011, 195 millions de dollars étaient utilisés sur ces facilités conformément aux modalités de ces concours de trésorerie (292 millions au 31 octobre 2010), dont 165 millions (165 millions de dollars américains) (251 millions ou 246 millions de dollars américains au 31 octobre 2010) avaient trait à l’entité de titrisation américaine des clients dont traite la note 4. Facilités de rehaussement de crédit

Lorsque les conditions le justifient, nous fournissons des facilités de rehaussement partiel de crédit pour des transactions effectuées dans le cadre de programmes de PCAA qui sont administrés par nous ou par des tiers. Les facilités de rehaussement de crédit sont incluses dans les concours de trésorerie. Ces facilités comprennent les montants qui ont trait à notre entité de titrisation américaine des clients dont il est question à la note 4. Facilités de financement de premier rang

Nous fournissons également un soutien sous forme de financement de premier rang à nos entités de gestion de placements structurés et à notre entité de protection de crédit. Au 31 janvier 2011, 4 356 millions de dollars avaient été utilisés (5 097 millions au 31 octobre 2010) conformément aux modalités des facilités de financement relatives aux entités de gestion de placements structurés. Au 31 janvier 2011, aucun montant n’avait été prélevé conformément aux modalités de la facilité de financement fournie à notre entité de protection de crédit (néant au 31 octobre 2010) (se reporter à la note 4). En plus de notre investissement dans des billets assujettis à l’Accord de Montréal, nous avons fourni une facilité de prêt de premier rang de 300 millions de dollars. Aucun montant n’avait été utilisé dans le cadre de cette facilité au 31 janvier 2011 ni au 31 octobre 2010. Instruments dérivés

Certains de nos instruments dérivés correspondent à la définition comptable d’une garantie lorsque nous sommes d’avis qu’ils sont reliés à un actif, à un passif ou à un titre de

participation détenu par la partie visée par la garantie dès l’entrée en vigueur du contrat. Afin de réduire les risques liés à ces instruments dérivés, nous concluons des contrats qui couvrent les risques en question. Les swaps sur défaillance position vendeur exigent que nous indemnisions une contrepartie par suite d’un incident de crédit relié à un engagement de référence, comme une obligation ou un prêt. Le montant maximal à payer en vertu de swaps sur défaillance est égal à leur montant nominal de référence, qui était de 39 115 millions de dollars au 31 janvier 2011 (40 650 millions au 31 octobre 2010), dont 36 544 millions avaient trait à des swaps de catégorie investissement, 2 349 millions avaient trait à des swaps de catégorie spéculative et 222 millions n’étaient pas cotés (37 764 millions, 2 622 millions et 264 millions, respectivement, au 31 octobre 2010). La durée de ces contrats varie de un jour à 12 ans. La juste valeur du passif lié à ces instruments dérivés incluse dans les montants relatifs aux instruments dérivés inscrits à notre bilan consolidé était de 758 millions au 31 janvier 2011 (933 millions au 31 octobre 2010). Les options position vendeur comprennent les ententes contractuelles par lesquelles l’acheteur obtient le droit, mais non l’obligation, d’exiger que nous achetions un montant déterminé de devises, de produits de base ou d’instruments de créances ou de capitaux propres à un prix établi, à une date prédéterminée ou à n’importe quel moment dans un délai donné. Le montant maximal à payer en vertu de ces options position vendeur ne peut être l’objet d’une estimation raisonnable en raison de la nature de ces contrats. La durée de ces contrats varie de moins de un mois à huit ans. La juste valeur du passif lié à ces instruments dérivés incluse dans les montants relatifs aux instruments dérivés inscrits à notre bilan consolidé était de 453 millions de dollars au 31 janvier 2011 (599 millions au 31 octobre 2010), instruments dont aucun n’était coté (aucun n’était coté au 31 octobre 2010). Les options position vendeur comprennent également les engagements contractuels en vertu desquels nous convenons de verser à l’acheteur, selon un montant nominal de référence donné, la différence entre le prix ou le taux du marché et le prix d’exercice ou le taux de l’instrument sous-jacent. Le montant maximal à payer en vertu de ces contrats n’est pas déterminable en raison de leur nature. La durée de ces contrats varie de 11 mois à 25 ans. La juste valeur du passif lié à ces instruments dérivés incluse dans les montants relatifs aux instruments dérivés inscrits à notre bilan consolidé était de 93 millions de dollars au 31 janvier 2011 (87 millions au 31 octobre 2010), instruments dont aucun n’était coté (aucun n’était coté au 31 octobre 2010).

Note 7 : AcquisitionsNous comptabilisons les acquisitions d’entreprises selon la méthode de l’acquisition. Selon cette méthode, le prix payé pour une entreprise doit être attribué aux actifs acquis, y compris les actifs incorporels identifiables, et aux passifs pris en charge, selon leur juste valeur à la date d’acquisition. Tout excédent est alors comptabilisé comme un écart d’acquisition. Les résultats d’exploitation des entreprises acquises sont intégrés à nos états financiers consolidés à compter de la date d’acquisition.

AMCORE Bank, N.A. (AMCORE)

Le 23 avril 2010, nous avons acquis de FDIC certains actifs et passifs d’AMCORE pour une contrepartie totale de 253 millions de dollars, sous réserve d’un rajustement postérieur à la conclusion de la transaction, établi en fonction de l’actif net. Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, nous avons réduit le prix d’achat de 28 millions de dollars en raison de la réévaluation de l’actif net acquis. Dans le cadre de cette acquisition, nous pouvions acheter certaines succursales d’AMCORE après la conclusion de la transaction. Au cours du

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 41

trimestre clos le 31 janvier 2011, nous avons augmenté le prix d’achat de 20 millions de dollars pour le porter à 245 millions par suite de l’acquisition de certaines de ces succursales. Les actifs acquis et les passifs pris en charge sont inclus dans notre unité d’exploitation Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis.

Acquisitions futures

Marshall & Ilsley Corporation (M&I) Le 17 décembre 2010, nous avons annoncé la conclusion d’une entente définitive visant l’achat de M&I dans le cadre d’un échange d’actions ordinaires. Le prix d’achat sera tributaire du nombre d’actions ordinaires de M&I en circulation à la date de conclusion de la transaction et il est estimé à 4,1 milliards de dollars. En outre, nous avons convenu d’acheter les actions privilégiées et les bons de souscription de M&I auprès du Trésor des États-Unis en vertu du programme TARP (Troubled Asset

Relief Program). L’acquisition de M&I renforcera notre position concurrentielle dans les marchés du Midwest américain. Sous réserve de l’approbation réglementaire et du vote des actionnaires, l’acquisition devrait être conclue au troisième trimestre de l’exercice 2011. Les activités de M&I feront principalement partie de notre unité d’exploitation Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis.

Lloyd George Management (LGM) Le 11 janvier 2011, nous avons annoncé la conclusion d’une entente définitive visant l’achat de LGM, société de Hong Kong. Cette acquisition nous permettra d’accroître nos capacités en matière de gestion de portefeuille en Asie et dans les marchés émergents. L’acquisition devrait être conclue au début du troisième trimestre de l’exercice 2011. LGM fera partie de notre unité d’exploitation groupe Gestion privée.

Le tableau ci-dessous résume les justes valeurs estimatives des actifs acquis et des passifs pris en charge à la date de l'acquisition :

(en millions de dollars canadiens)

AMCORE

Encaisse 1) 420 Valeurs mobilières 10 Prêts 1 551 Bureaux et matériel 20 Écarts d’acquisition 86 Actifs incorporels 24 Actifs divers 494

Total de l’actif 2 605

Dépôts 2 207

Passifs divers 153

Total du passif 2 360

Prix d’achat 245

1) L’encaisse, qui a été acquise dans le cadre de l’acquisition d’AMCORE, comprend la trésorerie et les équivalents de trésorerie de même que les dépôts portant intérêt.

Note 8 : Rémunération du personnelOptions sur actions

Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, nous avons attribué un total de 1 798 913 options sur actions (1 737 204 options sur actions au cours du trimestre clos le 31 janvier 2010). La juste valeur moyenne pondérée de ces

options attribuées au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011 était de 10,60 $ l’option. Les hypothèses moyennes pondérées suivantes ont été utilisées pour déterminer la juste valeur des options à la date d’attribution :

Pour les options attribuées au cours de la période de trois mois close le 31 janvier 2011

Rendement prévu des actions 4,7 %Volatilité prévue du cours des actions 24,0 %Taux de rendement sans risque 2,9 %Période prévue jusqu’à l’exercice (en années) 6,5

Des changements dans les hypothèses utilisées peuvent produire des justes valeurs estimatives différentes.

Charges liées aux prestations de retraite et aux autres avantages sociaux futurs

Le tableau qui suit fait état des charges liées aux prestations de retraite et aux autres avantages sociaux futurs :

(en millions de dollars canadiens)

Régimes de retraite Autres avantages sociaux futurs

Pour les périodes de trois mois closes le 31 janvier

2011 31 janvier

2010 31 janvier

2011 31 janvier

2010

Prestations constituées des employés 38 33 6 5 Frais d’intérêts sur l’obligation au titre des prestations constituées 63 64 13 14 Perte actuarielle constatée dans la charge 21 18 1 1 Amortissement du coût des modifications aux régimes 4 4 (2) (2) Rendement prévu des actifs des régimes (82) (71) (1) (1)

Charge liée aux prestations constituées 44 48 17 17 Charge liée au Régime de pensions du Canada et au Régime des rentes du Québec 15 14 – – Charge liée aux régimes à cotisations déterminées 2 2 – –

Total des charges liées aux prestations de retraite et aux autres avantages sociaux futurs 61 64 17 17

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42 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Note 9 : Dette subordonnéeAu cours du trimestre clos le 31 janvier 2010, nous avons remboursé la totalité de nos billets à moyen terme de série C, première tranche, à 4,00 %, échéant en 2015, d’un montant total de 500 millions de dollars. Les billets ont été remboursés à un

prix correspondant à 100 % du montant en capital, majoré des intérêts courus à la date du remboursement.

Note 10 : Dépôts et titres d’une fiducie de capital Dépôts

Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, nous avions un dépôt lié à l’émission d’une obligation couverte de série 3 d’un montant de 1,5 milliard de dollars américains. Ce dépôt porte intérêt à 2,625 % et arrive à échéance le 25 janvier 2016.

Titres d’une fiducie de capital

Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2011, nous avons racheté la totalité de nos titres d’une fiducie de capital BMO – série B (appelés BOaTS BMO – série B) pour un montant équivalant à 1 000 $, soit un rachat totalisant 400 millions de dollars, majoré des distributions impayées.

Note 11 : Capital-actions

Au cours des trimestres clos le 31 janvier 2011 et le 31 janvier 2010, nous n’avons pas émis ni racheté d’actions privilégiées. Le 13 décembre 2010, nous avons annoncé le renouvellement de notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités, ce qui nous permet de racheter jusqu’à 15 000 000 de nos actions ordinaires au cours de la période comprise entre le 16 décembre 2010 et le 15 décembre 2011.

Nous n’avons pas racheté d’actions aux termes de notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités précédente, venue à échéance le 1er décembre 2010, qui autorisait le rachat, à des fins d’annulation, d’un nombre maximal de 15 000 000 de nos actions ordinaires à compter du 2 décembre 2009. Au cours des trimestres clos le 31 janvier 2011 et le 31 janvier 2010, nous n’avons pas racheté d’actions ordinaires en vertu de notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités.

Capital-actions en circulation a)

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) 31 janvier 2011 31 octobre 2010

Nombre d’actions Montant Nombre d’actions Montant Convertibles en…

Actions privilégiées classées dans les capitaux propres Catégorie B – Série 5 8 000 000 200 8 000 000 200 – Catégorie B – Série 10 b) 12 000 000 396 12 000 000 396 actions ordinaires c) Catégorie B – Série 13 14 000 000 350 14 000 000 350 – Catégorie B – Série 14 10 000 000 250 10 000 000 250 – Catégorie B – Série 15 10 000 000 250 10 000 000 250 – Catégorie B – Série 16 12 000 000 300 12 000 000 300 actions privilégiées – catégorie B – Série 17 d) Catégorie B – Série 18 6 000 000 150 6 000 000 150 actions privilégiées – catégorie B – Série 19 d) Catégorie B – Série 21 11 000 000 275 11 000 000 275 actions privilégiées – catégorie B – Série 22 d) Catégorie B – Série 23 16 000 000 400 16 000 000 400 actions privilégiées – catégorie B – Série 24 d)

2 571 2 571 Actions ordinaires 567 773 318 7 001 566 468 440 6 927

Capital-actions 9 572 9 498

a) Pour de plus amples renseignements, se reporter aux notes 20 et 22 afférentes à nos états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 octobre 2010, aux pages 145 à 149 de notre Rapport annuel 2010.

b) Valeur nominale de 300 millions de dollars américains. c) Le nombre d’actions pouvant être émises en vertu de la conversion ne peut être déterminé

avant la date de la conversion.

d) Si ces actions sont converties, leurs porteurs pourront les reconvertir en actions privilégiées initiales à des dates de rachat subséquentes.

e) Les options sur actions émises aux termes du régime d’options sur actions sont convertibles en 16 058 605 actions ordinaires au 31 janvier 2011 (15 232 139 actions ordinaires au 31 octobre 2010).

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 43

Note 12 : Résultat par action Les tableaux qui suivent présentent le résultat de base et dilué par action de la Banque :

Résultat de base par action

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)

Pour les périodes de trois mois

closes le

31 janvier

2011

31 janvier

2010

Revenu net 776 657 Dividendes sur les actions privilégiées (34) (35)

Revenu net attribuable aux actionnaires ordinaires 742 622

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation (en milliers) 567 301 553 992

Résultat de base par action (en dollars canadiens) 1,31 1,12

Résultat dilué par action

(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)

Pour les périodes de trois mois

closes le

31 janvier

2011

31 janvier

2010

Revenu net attribuable aux actionnaires ordinaires, rajusté pour tenir compte de la dilution 742 622

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation (en milliers) 567 301 553 992

Actions convertibles 248 253

Options sur actions pouvant être exercées 1) 10 298 10 454

Actions ordinaires pouvant être rachetées (7 909) (7 388)

Nombre moyen d’actions ordinaires en circulation compte tenu des titres dilutifs (en milliers) 569 938 557 311

Résultat dilué par action (en dollars canadiens) 1,30 1,12

1) En calculant le résultat dilué par action, nous avons exclu le nombre moyen des options sur actions en cours, soit 458 124, dont le prix d'exercice moyen pondéré a été de 63,92 $ pour la période de trois mois close le 31 janvier 2011 (1 108 825 options d'un prix moyen pondéré de 58,39 $ pour la période de trois mois close le 31 janvier 2010), le prix moyen pour la période n'ayant pas été supérieur au prix d'exercice.

Note 13 : Gestion du capitalNotre objectif consiste à maintenir une assise financière solide grâce à une structure rentable qui respecte nos ratios cibles pour le capital réglementaire, correspond à notre évaluation interne du capital en fonction des risques, est conforme à nos cotes de crédit cibles, soutient les stratégies de nos groupes d’exploitation et accroît la confiance des déposants et la valeur à long terme pour les actionnaires.

Au 31 janvier 2011, nous avons atteint nos cibles en matière de capital. La situation de notre capital au 31 janvier 2011 est exposée en détail dans la section Gestion du capital, à la page 16 de notre Rapport de gestion inclus dans le présent Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre.

Note 14 : Gestion des risquesNous avons recours à une méthode globale pour constater, mesurer, surveiller et gérer les risques auxquels nous devons faire face à l’échelle de l’organisation. Les principaux risques liés aux instruments financiers sont le risque de crédit et de contrepartie, le risque de marché et le risque de liquidité et de financement. Risque de crédit et de contrepartie

Nous sommes exposés au risque de crédit découlant de la possibilité que des contreparties ne s’acquittent pas de leurs obligations financières envers nous. Le risque de crédit est lié principalement aux prêts, aux instruments dérivés négociés sur les marchés hors cote et aux autres instruments de crédit. Il s’agit du plus important risque mesurable auquel nous devons faire face. Risque de marché

Le risque de marché représente le risque d’incidence négative, sur le bilan ou l’état des résultats, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite d’une variation de certains paramètres du marché, notamment : les taux d’intérêt, les taux de change, le cours des actions et le prix des produits de base, et leur volatilité implicite, ainsi que les écarts

de taux, la migration du crédit et les défaillances. Nous sommes exposés au risque de marché en raison de nos activités de négociation et de prise ferme, ainsi que de nos activités bancaires structurelles. Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si nous ne sommes pas en mesure de respecter nos engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance. Notre politique consiste à nous assurer de toujours disposer d’actifs liquides et d’une capacité de financement suffisants pour faire face à nos engagements financiers, y compris les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi qu’à nos engagements au titre de prêts, d’investissements et de nantissements, même en période difficile. La gestion du risque de liquidité et de financement est essentielle pour assurer le maintien de la confiance des déposants et la stabilité du résultat. Les principales mesures au 31 janvier 2011 sont exposées dans la section Gestion des risques, à la page 11 de notre Rapport de gestion inclus dans le présent Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre.

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44 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Note 15 : Segmentation opérationnelle et géographiqueGroupes d’exploitation

Nous exerçons nos activités par l’entremise de trois groupes d’exploitation, chacun de ces groupes ayant un mandat distinct. Nous déterminons nos groupes d’exploitation d’après notre structure de gestion et, par conséquent, il se peut que nos groupes et les résultats qui leur sont attribués ne puissent pas être comparés à ceux d’autres entreprises de services financiers. Nous évaluons les résultats de nos groupes en utilisant des mesures comme le revenu net, la croissance des revenus, le rendement des capitaux propres, le profit économique net et le ratio des frais autres que d’intérêts au revenu (ou ratio de productivité), ainsi que le levier d’exploitation avant amortissement. Services bancaires Particuliers et entreprises

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) sont constitués de deux unités d’exploitation : Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada et Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis. Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada

Les Services bancaires Particuliers et entreprises – Canada (PE Canada) offrent une gamme complète de produits et services aux particuliers et aux entreprises, notamment en matière de services bancaires courants, de financement, d’investissement et de cartes de crédit, de même qu’un éventail complet de produits aux entreprises, de produits liés aux marchés financiers et de services-conseils, le tout par l’entremise d’un réseau de distribution comprenant des succursales, des services bancaires par téléphone et en ligne, des spécialistes en prêts hypothécaires et des guichets automatiques. Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis

Les Services bancaires Particuliers et entreprises – États-Unis (PE États-Unis) offrent une gamme complète de produits et services aux particuliers et aux entreprises de marchés de choix du Midwest américain, par l’intermédiaire de succursales et de circuits de services bancaires en direct comme les services bancaires par téléphone, les services bancaires en ligne et un réseau de guichets automatiques. Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, nous avons repéré un certain nombre de comptes de moyennes entreprises américaines clientes qui seraient mieux servis par des services bancaires aux entreprises et avons transféré leurs soldes de BMO Marchés des capitaux aux Services bancaires PE – États-Unis. Les chiffres des périodes précédentes ont été retraités pour refléter ce reclassement. Groupe Gestion privée

Le groupe Gestion privée (groupe GP), notre groupe qui exerce des activités de gestion de patrimoine, sert une grande diversité de segments de clientèle, qui vont du marché grand public aux clients à valeur nette très élevée en passant par certains marchés institutionnels et offre une vaste gamme de produits et solutions en matière de gestion de patrimoine. Le groupe GP exerce ses activités au Canada et aux États-Unis de même qu’en Chine et au Royaume-Uni.

BMO Marchés des capitaux

BMO Marchés des capitaux (BMO MC) englobe tous nos secteurs d’activité qui offrent des services aux grandes entreprises, aux institutions et aux administrations publiques. Au Canada et aux États-Unis, BMO MC est présent dans un large éventail de secteurs et il compte également des clients au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et en Australie. Il offre à sa clientèle une gamme complète de services financiers, notamment en matière de prise ferme de titres d’emprunt et de participation, de crédit aux grandes entreprises, de financement de projets, de fusions et d’acquisitions, de services-conseils, de banques d’affaires, de titrisation, de gestion de trésorerie, de gestion du risque de marché, de recherche sur titres d’emprunt et de participation, ainsi que de vente et de négociation de titres institutionnels. Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, nous avons repéré un certain nombre de comptes de moyennes entreprises américaines clientes qui seraient mieux servis par des services bancaires aux entreprises et avons transféré leurs comptes de BMO MC aux Services bancaires PE – États-Unis. Les chiffres des périodes précédentes ont été retraités pour refléter ce reclassement. Services d’entreprise

Les Services d’entreprise comprennent les unités fonctionnelles qui offrent une expertise et un soutien en matière de gouvernance dans des domaines tels que l’unité Technologie et opérations (T&O), la planification stratégique, le droit, les finances, l’audit interne, la gestion des risques, les communications, l’économie, le marketing d’entreprise, les ressources humaines et l’apprentissage. Les résultats d’exploitation comprennent les revenus et les frais liés à certaines activités de titrisation, aux opérations de couverture visant les revenus de sources étrangères et aux activités relevant de la gestion de certains postes du bilan et de la structure globale de l’actif et du passif. T&O nous fournit des services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l’information, de services d’exploitation, d’opérations immobilières et d’impartition. T&O axe ses efforts sur les priorités liées à la qualité et à l’efficience établies à l’échelle de l’organisation afin d’offrir aux clients une expérience exceptionnelle. Aux fins de la communication de l’information financière, les résultats d’exploitation de T&O sont inclus dans ceux des Services d’entreprise. Cependant, les coûts des services de T&O sont transférés aux trois groupes d’exploitation. Par conséquent, les résultats des Services d’entreprise reflètent en grande partie les activités décrites plus haut. Les données des Services d’entreprise comprennent également les revenus et les frais résiduels représentant l’écart entre les montants réellement gagnés ou engagés et les montants affectés à chaque groupe d’exploitation. Normes de présentation

La présentation des résultats de nos unités d’exploitation est fondée sur nos systèmes internes de communication de l’information financière. Les conventions comptables utilisées par ces unités sont généralement conformes à celles qui sont utilisées dans la préparation des états financiers consolidés, tel que nous l’expliquons à la note 1 et tout au long des états financiers consolidés. Les différences notables dans les mesures

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BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011 45

comptables sont le rajustement sur une base d’imposition comparable et les dotations à la provision pour pertes sur créances, qui sont expliqués ci-dessous.

Base d’imposition comparable Nous analysons le revenu net d’intérêts sur une base d’imposition comparable (bic) par groupe d’exploitation. Cette base comprend un rajustement qui augmente les revenus calculés selon les PCGR et la charge d’impôts sur les bénéfices établie selon les PCGR d’un montant qui porterait les revenus tirés de certains titres exonérés d’impôt à un niveau auquel ces revenus sont assujettis à l’impôt, au taux d’imposition prévu par la loi. Les rajustements bic des groupes d’exploitation sont éliminés dans les résultats des Services d’entreprise. Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, nous avons modifié la façon de comptabiliser certaines opérations de BMO MC sur une base qui reflète leur bic. Nous estimons que ces ajustements sont utiles et qu’ils traduisent la façon dont BMO MC gère ses activités, puisqu’ils permettent une meilleure comparaison entre les revenus imposables et les revenus assortis d’avantages fiscaux. La variation donne lieu à des augmentations du revenu net d’intérêts et des impôts sur les bénéfices de BMO MC, et des montants correspondants sont enregistrés dans les Services d’entreprise. De façon globale, le revenu net des deux groupes n’a pas varié. Les chiffres des périodes précédentes ont été retraités pour tenir compte de ce reclassement.

Dotations à la provision pour pertes sur créances Les dotations à la provision pour pertes sur créances sont généralement établies à l’égard de chaque groupe en fonction des pertes prévues pour chacun des groupes. Les écarts entre les dotations pour pertes prévues et les dotations exigées en vertu des PCGR sont attribués aux Services d’entreprise.

Comptabilisation des opérations de titrisation Au cours de l’exercice clos le 31 octobre 2010, nous avons modifié notre façon de présenter les actifs titrisés dans nos informations sectorielles. Auparavant, certains actifs hypothécaires titrisés n’étaient pas présentés dans le bilan de PE Canada. Désormais, nous présentons tous les actifs hypothécaires titrisés dans PE Canada et les montants compensatoires sont comptabilisés dans les Services d’entreprise. Le revenu net d’intérêts gagné sur l’ensemble des actifs hypothécaires titrisés est compris dans le revenu net d’intérêts de PE Canada. Auparavant, le revenu net d’intérêts gagné sur certains actifs hypothécaires titrisés était inclus dans le revenu autre que d’intérêts de PE Canada. Les données des périodes antérieures ont été retraitées en fonction de cette nouvelle présentation.

Répartitions intergroupes Diverses méthodes d’estimation et de répartition sont utilisées dans la préparation de l’information financière concernant les groupes d’exploitation. Nous attribuons les frais directement liés à la production de revenus aux groupes qui ont obtenu ces revenus. Les frais qui ne sont pas directement liés à la production de revenus, comme les frais généraux, sont répartis entre les groupes d’exploitation selon des formules de répartition appliquées de manière uniforme. Le revenu net d’intérêts des groupes d’exploitation reflète la répartition interne des charges et des crédits attribués aux actifs, aux passifs et au capital des groupes, aux taux du marché, compte tenu des échéances et des devises appropriées. La compensation de l’incidence nette de ces charges et crédits est reflétée dans les résultats des Services d’entreprise.

Information géographique Nous exerçons nos activités principalement au Canada et aux États-Unis mais aussi au Royaume-Uni, en Europe, dans les Caraïbes et en Asie, régions qui sont regroupées sous le poste Autres pays. Nous répartissons nos résultats par région selon l’emplacement du groupe responsable de la gestion des actifs, des passifs, des revenus et des frais y afférents, sauf pour ce qui est de la dotation consolidée à la provision pour pertes sur créances, qui est répartie en fonction du pays où le risque ultime est assumé.

Page 48: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

46 BMO Groupe financier – Rapport du premier trimestre 2011

Le tableau ci-dessous présente nos résultats et actifs moyens répartis par unité d’exploitation et par région :

(en millions de dollars canadiens)

Pour la période de trois mois close le 31 janvier 2011 2)

PE

Canada

PE

États-Unis Groupe GP BMO MC

Services

d’entreprise 1)

Total

(selon les PCGR)

Revenu net d’intérêts 1 109 290 103 336 (211) 1 627

Revenu autre que d’intérêts 419 72 558 627 43 1 719

Revenu total 1 528 362 661 963 (168) 3 346 Dotation à la provision pour pertes sur créances 136 37 2 30 43 248 Amortissement 34 19 9 7 49 118 Frais autres que d’intérêts 739 242 450 486 11 1 928

Revenu avant impôts et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 619 64 200 440 (271) 1 052 Impôts sur les bénéfices 175 22 47 183 (169) 258 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales – – – – 18 18

Revenu net 444 42 153 257 (120) 776

Actif moyen 151 320 31 425 14 991 209 933 10 251 417 920

Écarts d’acquisition (au) 120 1 002 362 112 2 1 598

Pour la période de trois mois close le 31 janvier 2010 2)

PE

Canada

PE

États-Unis Groupe GP BMO MC

Services

d’entreprise 1)

Total

(selon les PCGR)

Revenu net d’intérêts 1 018 265 87 361 (199) 1 532 Revenu autre que d’intérêts 394 84 463 482 70 1 493

Revenu total 1 412 349 550 843 (129) 3 025

Dotation à la provision pour pertes sur créances 120 31 2 65 115 333 Amortissement 33 16 9 9 48 115 Frais autres que d’intérêts 678 226 393 462 (35) 1 724

Revenu avant impôts et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 581 76 146 307 (257) 853 Impôts sur les bénéfices 178 25 35 95 (156) 177 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales – – – – 19 19

Revenu net 403 51 111 212 (120) 657

Actif moyen 141 347 33 152 13 593 201 538 4 090 393 720

Écarts d’acquisition (au) 128 973 365 116 2 1 584

Pour la période de trois mois close le 31 janvier 2011 2) Canada États-Unis

Autres

pays

Total

(selon les PCGR)

Revenu net d’intérêts 1 256 348 23 1 627 Revenu autre que d’intérêts 1 321 305 93 1 719

Revenu total 2 577 653 116 3 346 Dotation à la provision pour pertes sur créances 116 132 – 248 Amortissement 88 29 1 118 Frais autres que d’intérêts 1 396 480 52 1 928

Revenu avant impôts et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 977 12 63 1 052 Impôts sur les bénéfices 224 29 5 258 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 13 5 – 18

Revenu net 740 (22) 58 776

Actif moyen 273 120 121 858 22 942 417 920

Écarts d’acquisition (au) 447 1 130 21 1 598

Pour la période de trois mois close le 31 janvier 2010 2) Canada États-Unis

Autres

pays

Total

(selon les PCGR)

Revenu net d’intérêts 1 149 347 36 1 532 Revenu autre que d’intérêts 1 076 333 84 1 493

Revenu total 2 225 680 120 3 025 Dotation à la provision pour pertes sur créances 138 190 5 333 Amortissement 87 27 1 115 Frais autres que d’intérêts 1 256 425 43 1 724

Revenu avant impôts et part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 744 38 71 853 Impôts sur les bénéfices 168 1 8 177 Part des actionnaires sans contrôle dans des filiales 14 5 – 19

Revenu net 562 32 63 657

Actif moyen 257 126 110 612 25 982 393 720

Écarts d’acquisition (au) 452 1 110 22 1 584

1) Les Services d’entreprise comprennent l’unité Technologie et opérations. 2) Les données des groupes d’exploitation sont présentées sur une base d’imposition

comparable – voir la section Normes de présentation.

Les données des périodes antérieures ont été retraitées afin de tenir compte des changements apportés, au cours de la période à l’étude, à la structure organisationnelle et au mode de présentation.

Page 49: Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2011

RENSEIGNEMENTS À L’INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS Documents destinés aux investisseurs Les parties intéressées peuvent prendre connaissance de notre Rapport annuel 2010, du présent communiqué trimestriel, des présentations qui l’accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site au www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Téléconférence et cyberconférence trimestrielles Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 1er mars 2011 à 14 h 00 (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L’enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu’au mardi 24 mai 2011, au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d’accès 6850310). La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l’adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera accessible en différé sur notre site jusqu’au mardi 24 mai 2011. Relations avec les médias Ralph Marranca, Toronto, [email protected], 416-867-3996 Ronald Monet, Montréal, [email protected], 514-877-1873 Relations avec les investisseurs Viki Lazaris, première vice-présidente, [email protected], 416-867-6656 Terry Glofcheskie, directeur général, [email protected], 416-867-5452 Andrew Chin, directeur principal, [email protected], 416-867-7019 Chef des finances Russel Robertson, chef des finances [email protected], 416-867-7360 Secrétaire général Blair Morrison, premier vice-président, conseil général délégué, Affaires générales, et secrétaire général [email protected], 416-867-6785 Régime de réinvestissement des dividendes et d’achat d’actions destiné aux actionnaires Prix moyen du marché Novembre 2010 60,22 $ Décembre 2010 57,35 $ Janvier 2011 59,05 $ Pour obtenir des renseignements sur les dividendes ou signaler un changement d’adresse ou un envoi en double, prière de s’adresser à la : Société de fiducie Computershare du Canada 100 University Avenue, 9th Floor Toronto, Ontario M5J 2Y1 Téléphone : 1-800-340-5021 (Canada et États-Unis) Téléphone : 514-982-7800 (international) Télécopieur : 1-888-453-0330 (Canada et États-Unis) Télécopieur : 416-263-9394 (international) Courriel : [email protected]

Les actionnaires qui désirent obtenir de plus amples renseignements sont priés de s’adresser à la : Banque de Montréal Relations avec les actionnaires Secrétariat général One First Canadian Place, 21st Floor Toronto, Ontario M5X 1A1 Téléphone : 416-867-6785 Télécopieur : 416-867-6793 Courriel : [email protected] Pour de plus amples informations sur ce rapport, prière de s’adresser à la : Banque de Montréal Relations avec les investisseurs P.O. Box 1, One First Canadian Place, 18th Floor Toronto, Ontario M5X 1A1 Pour consulter les résultats financiers en ligne, visitez notre site Web, à l’adresse www.bmo.com

MD Marque déposée de la Banque de Montréal Assemblée annuelle de 2011

La prochaine assemblée annuelle des actionnaires aura lieu le mardi 22 mars 2011 à Vancouver, en Colombie-Britannique.