Programme culturel janvier - mars 2015 du Goethe-Institut Senegal

PROGRAMMECULTURELDAKARJanvier/Février/Mars 2015

JANVIER 2015

MERCREDI 14/01/2015, 19H30GOETHE-INSTITUT, SALLE WEIMAR

En s’entrainant ce matin-là de bonne heure à la plage, Makha ne se doutait point qu’il allait être victime d’une tentative de meurtre. Choqué, il ne cessera de nourrir une profonde haine pour le candidat à qui devait profiter cet acte malsain. Voulant se confier au seul membre de sa famille, en l’occurrence sa mère, le jeune homme découvrit que celle-ci est une fervente militante du politicien. (50 min, VO sous titré en Français)

En présence du Réalisateur

CINÉMA DU MERCREDI

PANIQUE À DOMICILE (2014)UN FILM DE CHÉRIF ACE FATY


« 100% DAKAR – More than Art » est un portrait des arts créatifs à Dakar au Sénégal. Dakar prend son essor et son énergie vitale se retrouve dans toutes les facettes créatives, artistiques et culturelles de la ville. Beaucoup de jeunes artistes sont le miroir du changement de leur génération. «100% DAKAR» rend visite à des créateurs de mode, des musiciens Hip Hop, des artistes du graffiti, un photographe, un blogueur d’art, des danceurs et beaucoup d’autres artistes et entrepreneurs d’art qui prennent fait et cause pour la créativité, la passion, la conscience sociale et qui luttent collectivement et créativement contre tous les carcans économiques et politiques sous la bannière de « l’union fait la force ». (62 min, VO sous titré en Français)

En présence de la Réalisatrice

CINÉMA DU MERCREDI

100% DAKAR - MORE THAN ART (2014)UN FILM DE SANDRA KRAMPELHUBER

JEUDI 15/01/2015, 17H30GOETHE-INSTITUT, SALLE WEIMAR

Sur les rives du continent clair-obscur, dans une ville ocre aux matins bleus, une grande maison jaune. Le ressac de la mer, les ru-meurs de la rue adjacente et les chants d’oi-seaux pourraient en faire un paradis. C’est d’ailleurs ainsi que la voyait Sali, veuve de l’ancien propriétaire, qui vit là depuis sept ans, lorsque ses multiples fugues hors du continent ne la font pas dériver ailleurs.

MERCREDI 21/01/2015, 19H30GOETHE-INSTITUT, SALLE WEIMAREXPOSITION JUSQU’AU 20/02/2015 DU LUNDI AU VENDREDI DE 09H00 À 17H00

Nombreux photographes au Sénégal se versent vers le sujet de l’environnement et une sensibilisation aux ressources naturelles. Leurs photos tracent la nature comme lieux et sources spirituels, les hommes dans leur environnement, dénoncent des problèmes en évi-dence de la perspective humaine. La photographie comme un médium lance ce sujet à travers ses diverses langages artistiques, tout en reclamant son rôle comme un acteur social. Elle est image et reflet en tant que médium inven-tive. L’exposition, initiée et dirigée par Bärbel Küster, donne la réalité et aussi des rêves, pose des questions, peint des images faussés ou mêmes des phantaisies utopistes ludiques. Elle dispose un choix des photos des jeunes photographes émergents de Dakar : Omar Victor Diop, Angélina Nwachukwu et Ibrahima Thiam et un des doyens de la photographie sénéga-laise, Djibril Sy.

AU CŒUR DE LA LITTÉRATURE

CACOPHONIEDE KEN BUGUL

VERNISSAGE

LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINEFACE À L’ENVIRONNEMENT


L’histoire dans ce film est une métaphore des chasseurs de poissons et de rêves entre l’Afrique te l’Europe. Ces personnes qui sou-vent reviennent formatés, comme le poisson en boîte de conserve ; revendu aux même hommes de la mer qui l’ont péché. Un film pour tenter de montrer l’impact des politiques de pêches sur la ressource et sur les hommes, dans un pays où le riz au poisson est la plat national. (34 min, VO sous titré en Français)

JEUDI 29/01/2015, 19H30GOETHE-INSTITUT, SALLE WEIMAR

La colonisation française devrait, selon l’idée idéologique, se passer sous le signe d’une appartenance égale à la nation française. Les fameux « quatre communes » en donnant l’exemple. Mais, est-ce que c’était réaliste ? Pouvait-on être citoyen français et Africain en même temps ? Est-ce qu’il y avait dans le processus de colonisation une émancipation africaine par les Français, intentionnée ou non ? Le Professeur Frederick Cooper (New York University) traite cette question dans son nouveau livre «Français et Africain? Être citoyen au temps de la décolonisation» (paru chez Payot en octobre 2014), qu’il présente pour la première fois en Afrique.

Modération : Michael Jeismann, Directeur Goethe-Institut SénégalCommentaires : Andreas Eckert/Omar Gueye

CINÉMA DU MERCREDI

COUP DE FILETUN FILM DE NATAAL CINE DAKAR, SIERRA IMAGES GRANADA ET FILMKRAFT FILM MUNICH

CONFÉRENCE

FRANÇAIS ET AFRICAIN ? ETRE CITOYEN AU TEMPS DE LA DÉCOLONISATION PAR FREDERICK COOPER


Six réalisateurs africains dressent ici un portrait réaliste de la vie des habitants de six métropoles africaines : Abidjan, Le Caire, Dakar, Johannesburg, Lagos et Nairobi. Ces réalisateurs, dont la plupart avaient déjà signé des travaux documentaires, ont été choisis parmi 40 candidats : Jim Chuchu (Kenya), Ahmed Ghoneimy (Égypte), Folasakin Iwajomo (Nigeria), Marie Ka (Sénégal/Martinique), Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire) et Vincent Moloi (Afrique du Sud). En 2012, ces six cinéastes ont participé à un atelier organisé dans le cadre du Festival interna-tional du Film de Durban sous la direction du scénariste James Akchoti puis ont été encadrés lors de la production de leur film. Leurs travaux ont été présentés pour la première fois lors de l’édition 2013 du Festival international du Film de Durban avant d’être projetés en Europe dans le cadre du Film international du Film de Rotterdam en 2014. (92 min, VO sous titré en Français)


Doté d’une riche énergie musicale, le groupe est en train de se frayer un beau chemin sur la scène musicale sénégalaise (Festival de Jazz de Saint-Louis Off, festival « Les Vieilles Pirogues », Just4U, L’Impala...). Le Natal Patchwork (Natal signifie portrait en wolof) est en pleine expansion. Le collectif rassemble des jeunes talents provenant de divers horizons (Afrique, Europe, États-Unis...) qui prônent la diversité culturelle. Puisant sa source dans l’afrobeat, la world music, le jazz, le funk et le blues, le groupe se réapproprie toutes ces influences pour les servir à sa propre sauce, un habile mélange entre musique traditionnelle et contemporaine.

FÉVRIER 2015

CINÉMA DU MERCREDI

AFRICAN METROPOLIS (2013)SIX RÉALISATEURS AFRICAINS

MELODIE MIXX

SAHAD ET LE NATAL PATCHWORK


Le film retrace un peu lúnivers de Thierno Seydou Sall, Poète errant aux écrits subversifs considéré par beaucoup comme le « fou » du village. Profitant de límportance de la tradition orale au Sénégal, le poète errant cherche á introduire un nouveau système de communication sociale. Accompagné de deux musiciens et appuyé par une poésie pertinente et provo-catrice, son but est de provoquer un changement positif dans le comportement des gens .Il défie ainsi les traditions quíl juge inhibitrices (gênantes), et brise les questions qui auparavant étaient taboues afin dápporter aux populations un nouveau modèle de démocratie en les incitant á prendre en main leur destin. (52 min, VO sous titré en Français)

En présence du Réalisateur

CINÉMA DU MERCREDI

LES VÉRITÉS DU FOU (2014)UN FILM DE CHEIKH AHMADOU BAMBA DIOP


Ali, qui a grandi dans un camp de réfugiés palestiniens, fuit le Liban avec sa famille et s’installe à Berlin, dans le quartier cosmopo-lite du Kreutzberg. Là, une bande de la cité le met au défi de saccager l’appartement d’Alexander, un vétéran juif russe de la Seconde Guerre mondiale. Le vieil homme, qui le surprend en flagrant délit, le dénonce à la police. Ali risque des sanctions judiciaires et l’expulsion de sa famille. Craignant les ennuis, la mère de l’adolescent propose à Alexander les services de son fils pour refaire son logement. Alexander accepte et il se lie .avec l’ancien soldat... (93 min, VO sous titré en Français)

CINÉMA DU MERCREDI

KADDISCH FÜR EINEN FREUND (2010-2011)UN FILM DE LEO KHASIN


Dans l’atelier de « La fileuse d’amour » il s’en tisse des histoires…il y en huit, à la fois tendres et fortes mais chacune est unique et a bien son cachet. Décor habilement filé, personnages inattendus, nous voilà au Sénégal avec un bouquet de mots ou d’expressions en wolof juste intraduisibles, qui nous donnent le la. Certains tableaux posent le cadre au Burkina-Faso, mais c’est bien du genre humain qu’il s’agit avec « L’Espoir dans la vie, lorsque tout espoir semble avoir disparu ». Grande ten-dresse, amour non feint, ironie acerbe, revendication féminine, détermination sans faille, tels sont les secrets de la « La fileuse d’amour » et des savoir-faire. On est sous le charme. Couleurs, odeurs, saveurs et intensité des tragi-comédies de la vie : lec-teur, attention au coup de foudre !


LA FILEUSE D’AMOURD’ANDRÉE MARIE DIAGNE-BONANÉ


Situé à 22 km de Bertoua, chef-lieu de la Région de l’Est au Cameroun, Koundi est un grand village de 1200 habitants. Conscients de leur richesse forestière, les villageois ont eu l’idée de l’utiliser pour lutter contre la pauvreté. C’est ainsi qu’ils s’organisent en GIC (Groupement d’Intérêts Communau-taire) et ont finalement obtenu l’autorisation de gérer leur forêt.Selon l’adage « l’homme prudent voit le mal de loin », Koundi a entrepris la création d’une cacaoyère de plusieurs hectares afin de poursuivre le processus d’émancipation entamé au cas où l’Etat mettrait fin au contrat d’exploitation. (86 min, VO sous titré en Français)

CINÉMA DU MERCREDI

KOUNDI ET LE JEUDI NATIONAL (2010)UN FILM D’ARIANI ASTRID ATODJI

MARS 2015


Ombre Zion a passé son enfance entre Pïkine et Guédiawaye d’où il débute sa vie artistique en 1994 avec le groupe SKM, mélange de rap, R’n’B et reggae. Ce n’est qu’en 2005 qu’Ombre Zion se lance en solo et revient à son premier amour, le Reggae. Artiste très engagé, il dénonce la corruption, le mensonge, et toutes les inégalités dont sont victimes les populations de la ban-lieue. Sa voix unique et l’immense énergie qu’il déploie sur scène font de lui une valeur sûre, un artiste à découvrir sans hésiter !

MELODIE MIXX

OMBRE ZION


Max Kohn supporte mal de vieillir. Et pourtant, ou peut-être justement pour cette raison, cet écrivain juif établi à New York part toujours volontiers en voyage pour faire la promotion de ses œuvres. Il peut ainsi, du moins pour quelque temps, échapper à Reisel, sa compagne autoritaire mais sans laquelle il serait perdu. Ce vieux charmeur rêve sans cesse d’aventures amoureuses, qui sont régulièrement interrompues par les appels téléphoniques de Reisel. Parallèlement, il tente d’échapper à ses propres peurs par l’intermédiaire de ses acti-vités, mais il n’y parvient que très rarement. Dans ses moments de détresse, l’alternative qui s’offre au vigoureux Casanova est la création littéraire, qui lui permet de transformer ses cauche-mars. Jan Schütte a repris ici trois nouvelles d‘Isaac Bashevis Singer dans lesquelles le monde réel du vieil homme se mêle de plus en plus à celui de son imagination artistique.(82 min, VO sous titré en Français)

CINÉMA DU MERCREDI

LOVE COMES LATELY (2007)UN FILM DE JAN SCHÜTTE

JEUDI 12/03/2015, 19H30GOETHE-INSTITUT, SALLE WEIMAREXPOSITION JUSQU’AU 30/04/2015 DU LUNDI AU VENDREDI DE 09H00 À 17H00

Bernard Misgajski, un artiste allemand, invité il y a deux ans à la « Villa Gottfried », résidence artistique de Mansour Ciss Kanakassy, travaille de préférence avec de l’acier avec lequel il crée des œuvres très particulières. « La Conférence » est une œuvre de dix-neuf éléments qui re-présentent une conversation entre plusieurs participants d’une conférence. Le spectateur perçoit la multitude et la diversité chez chacun. L’intérieur devient visible et compréhensible, renforçant le respect devant l’existence et l’opinion de l’autre.

VERNISSAGE

DIE KONFERENZ/LA CONFÉRENCEBERNARD MISGAJSKI


A sa sortie de prison, Zeki n’a qu’une seule idée en tête: récupérer le magot planqué suite au braquage qui lui a valu sa condam-nation. Cependant, sur les lieux où il comptait retrouver son pactole se trouve désormais la salle de gym de l’institut Goethe. Afin d’y avoir accès librement, il se fait alors passer pour un prof bien qu’il n’ait absolument aucune forma-tion pédagogique en la matière. C’est alors que cet ex-taulard aux attitudes de macho passablement rustre va épater collègues et élèves grâce à ses méthodes pas vraiment conventionnelles. Pas étonnant dès lors que sa prude collègue Lisi succombe à son charme. (118 min, VO sous titré en Français)

CINÉMA DU MERCREDI

FACK JU GÖHTE (2013)UN FILM DE BORA DAGTEKIN

SAMEDI 21/03/2015, 21H30JUST4U, DAKAR

Sous la direction de Heiner Wiberny, saxo-phoniste allemand de renommée internatio-nale, qui a joué avec les plus grands musi-ciens du Jazz, quelques-uns des meilleurs musiciens sénégalais vont étudier l’art de l’improvisation, discuter de différents modèles et techniques de l’improvisation les relations entre les accords et types d’accord et la structure de l’espace du son. Le workshop sera clôturé par un concert public au Just4U.

CONCERT

HEINER WIBERNY ET SES AMIS


Je suis le tamarinier géant témoin de notre temps » Une telle définition fait de la parole poétique un moyen de remonter à « la source immortelle où s’abreuve chaque être » et de dépasser les visions d’apocalyspe qui assaillent l’homme.Par les enchantements dont sa parole poétique est porteuse, Fatou Yelly-Faye Wardini entraine son lecteur dans les méandres de la vie. Lire son recueil, c’est redécouvrir la bouleversante merveille de l’existence.

LUNDI – VENDREDI 9H00 - 17H00Awa Koné Tél. : 77 917 37 24


LES TERMITES DU SALUT DE FATOU YELLY FAYE - WARDINI

GOETHE-INSTITUT

CAFÉ SONNENSCHEIN EST OUVERT

Goethe-Institut Sénégal Rue de Diourbel x Piscine Olympique, Point EB.P. 25862 - C.P.12524, Dakar, SénégalTél. : +221 33 869 88 80, Fax : +221 33 825 13 [email protected], www.goethe.de/dakar A

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desi

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LE PROGRAMME CULTURELJA

NV

IER

07/01/15 CINÉMA 100% DAKAR - MORE THAN ART

14/01/15 CINÉMA PANIQUE À DOMICILE

15/01/15 LITTÉRATURE CACOPHONIE

21/01/15 VERNISSAGE LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINE FACE À L’ENVIRONNEMENT

28/01/15 CINÉMA COUP DE FILET

29/01/15 CONFÉRENCE FRANÇAIS ET AFRICAIN ?

FÉV

RIE

R

04/02/15 CINÉMA AFRICAN METROPOLIS

06/02/15 MUSIQUE SAHAD

11/02/15 CINÉMA LES VÉRITÉS DU FOU

18/02/15 CINÉMA KADDISCH FÜR EINEN FREUND

25/02/15 LITTÉRATURE LA FILEUSE D’AMOUR

MA

RS

04/03/15 CINÉMA KOUNDI ET LE JEUDI NATIONAL

06/03/15 MUSIQUE OMBRE ZION

11/03/15 CINÉMA LOVE COMES LATELY

12/03/15 VERNISSAGE LA CONFÉRENCE

18/03/15 CINÉMA FACK JU GÖHTE

21/03/15 MUSIQUE HEINER WIBERNY

25/03/15 LITTÉRATURE LES TERMITES DU SALUT

Programme culturel janvier - mars 2015 du Goethe-Institut Senegal

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