PREVENTION DES ESCARRES©vention-escarr… · L’escarre apparait comme un indicateur de la...
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PREVENTION DES ESCARRES
Formation - Protocole de soinCHU – Dijon
Groupe Prévention Escarres
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Pourquoi un protocole de prévention des escarres ?
• Projet à l ’initiative de la cellule de gestion des risques(Qua lité), dans le cadre d’un travail institutionnel sur l ’escarre
(3 groupes de travail)
L’escarre apparait comme un indicateur de la qualité de la prise en charge des patients : véritable maladie nosocomiale
• Taux de prévalence élevé des escarres : 11% des patients hospitalisés au CHU de Dijon (moyenne nationale de 8,6% en 1996- 8,9% en 2006 – 7.5% 2011)
• Coût élevé de l ’escarre (prolongation d ’hospitalisation , examen , pansements)
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Plan de la formation4 chapitres
1- Le groupe de travail
2 - Rappel sur l ’escarre
3 - Evaluation du risque d ’escarre
4 - Mesures de prévention
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Le groupe de travail
Pluridisciplinaire
• IDE , CSS ,IBODE, stomathérapeutes
• Représentant de la cellule qualité
• Médecins
• Ergothérapeute
• Et les autres…
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Le groupe de travail- suite
• A rédigé le protocole de janvier 2006 à juin 2007, au cours de 16 réunions de travail de 2 h.
-à partir de sources bibliographiques reconnues ( H AS-PERSE)
-à partir d ’une réflexion commune au cours de la séance de travail
• CR adressés après chaque séance aux participants po ur relecture et aux chefs de projet pour information
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Le groupe de travail- suite
A ensuite testé le protocole dans 4 services du CHU ( test de faisabilité)
médecine gériatrique chirurgie orthopédique
réanimation néphrologique soins de suites polyvalents
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Le document est validé par l’institution
Il est disponible dans le logiciel qualité de l’hôpital OBSYS
- Utilisateur et mot de passe: PUBLIC- Portail OBSYS- Recherche
- Mots-Clés: cocher escarres
Un document papier est à disposition dans chaque unité
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Formations• 9 sessions de formation en 2009 • 10 en 2010 . • 4 en 2011• IFAS : depuis 3 ans.
• Elles ont pour objectifs de -présenter le protocole et en particulier son utilisation dans
DXCare-actualiser les connaissances dans la prévention des
escarres
• A deux représentants au moins par service : le CS et un(e) référent(e) escarre ( IDE ou AS)
• Ou plus selon les places
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Missions des référent(e)s escarres
• Travailler sur délégation du cadre de santé
• Etre expert(e) « escarre » dans le service
• Former les soignants à l’utilisation du protocole
• Être l’interface entre le groupe institutionnel et le service
• Suivre les formations ultérieures
• Participer à l’évaluation
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Objectifs du protocole de prévention des escarres
• Identifier les patients à risque d ’escarre et quantifier ce risque:
-pour chaque patient -et tout au long de son parcours hospitalier
• Adopter une stratégie de soins pour éviter la survenue d ‘escarre
ce sont les mesures de prévention proprement dites , personnalisées pour chaque patient.
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CHAPITRE 1 :Rappel sur l ’escarre
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Rappel sur l ’escarre
Lésion cutanée d’origine
ischémique liée à une
compression des tissus
mous entre une saillie
osseuse et le plan dur
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Quatre stades de gravité croissante
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Physiopathologie
Facteurs cliniques:propres au patient à un moment donné, ils favorisent l ’escarre
• Perte de mobilité
• Troubles de la perception sensorielle
• Dénutrition
• Maladie grave avec hypo- débit circulatoire: insuffisance cardiaque , collapsus cardio-vasculaire, artérite, diabète
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Physiopathologie
Facteurs mécaniques: responsables de la lésion
• Hyperpression• Cisaillement• Frottement • Macération
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Hyperpression
La pression provoque
une occlusion
des artérioles
et capillaire
s responsable d’une nécrose
des tissus
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Cisaillement
Force tangentielleétirant les capillaires
Cas du patient glissant dans son lit
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PEAU FRAGILE
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Frottement
Le frottement de la peau contre une surface fixe entraine des forces de frottementpouvant s ’ajouter aux forces de pression et cisaillement
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Macération
Conséquence de l ’humidité excessive de la peau , elle entraine sa fragilisation
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CHAPITRE 2:Evaluation du risque d ’escarre
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Evaluation du risque d’escarre
• Tous les patients hospitalisés ne sont pas à risque de faire une escarre.
• Il convient donc de repérer les patients à risque .
• Il faut aussi quantifier le risque pour adapter les préventions : plus le risque est important, plus le s mesures de prévention seront intensifiées
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Évaluation du risque
• Un patient arrivant au CHU est à risque d ’escarre si il a une restriction de mobilité:
c’est le critère d ’alerte +++
• La constatation par le soignant accueillant le pati ent de ce critère d ’alerte doit conduire à 2 mesures
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RESTRICTION DE MOBILITE
Patient neurologique (hémiplégique, tétraplégique, paraplégique, coma, etc …
Traumatise
Accueil au SRAU et attente sur un brancard
Patient âgé hospitalisé
Contention d’un patient agité
Anesthésie générale (bloc puis salle de réveil). Sédation / curarisation au long cours
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Restriction de mobilité
• Application immédiate de mesures de prévention efficaces
surveillance toutes 3 à 4 h et changements de position réguliers
• Réalisation dès que possible (24h) d ’une grille de Braden
pour calculer le risque propre du patient en ce moment
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Grille de Braden
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Perception sensorielle
Capacité de répondre de manière adaptée à l’inconfort provoqué par la pression
• Altérée en cas de - troubles sensitifs:(para-tétra-hémiplégie , neuropathie périphérique)
- de troubles des fonctions supérieures , de troubles de la vigilance
• Cotée de 1 (incapacité totale) à 4 (réponse parfaitement adaptée)
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Humidité
Degré d ’humidité auquel est exposée la peau
Cotée de 1 (constamment humide ) à 4 (généralement sèche)
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Activité
Degré d ’activité physique
• 4 possibilités - alité �1- au fauteuil �2- marche occasionnellement �3- marche fréquemment �4
• Cotée de 1 à 4
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Mobilité
Capacité à changer et contrôler la position du corps
Cotée aussi de 1 ( complètement immobile) à 4 (aucune limitation de mobilité)
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Nutrition
Qualité/quantité de l ’apport nutritionnel
Varie de 1 (très pauvre ) à 4 ( parfait)
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Friction et cisaillement
• Item qui pose le plus de problème
• Côté de 1 à 3
• 1: patient ayant tendance à glisser dans le lit ou le fauteuil et ne pouvant se mobiliser seul ou ayant u ne spasticité.
• 3 : pas de problème
• 2 : entre les deux
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Score de Braden
• La somme des chiffres obtenus aux 6 items permet d’obtenir un score : entre 6 (minimum) et 23 (maximum), qui va permettre de
classer le patient dans un niveau de risque
• Cette grille de Braden doit être remplie dans les 24/48 h suivant l ’entrée d ’un patient
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3 niveaux de risque
Risque élevé: score entre 6 et 11
Risque moyen : score entre 12 et 17
Risque faible : entre 18 et 22
( Risque nul : 23)
Plus le score est bas , plus le risque est importan t
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En fonction du niveau de risque
• Des mesures de prévention adaptées seront mises en place
• Elles seront différentes selon l ’intensité du risque
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En pratiquedans DXCare
• Recueil soignant / page d ’accueil /infos médicales
• Item :restriction de mobilité
• Si oui , ouverture automatique de la grille de Brad en
• Le score permet d ’ouvrir une fenêtre différente selon le risque
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Planification
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RE EVALUATION(et aussi première évaluation)
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Services n ’utilisant pas DXCare
• 1- Bradendisponible dans le document de
référence sur Obsys
• 2 -Mesures à mettre en placetableau
• 3-Planificationsur la fiche de programmation n °2 (AS)
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Les 7 mesuresde prévention
• 1- Support adéquat
• 2- Changements de position réguliers
• 3- Effleurages
• 4- Surveillance cutanée
• 5- Nutrition
• 6- Hygiène corporelle
• 7- Éducation thérapeutique
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1- Les supportsd’aide
à la prévention d ’escarresLe support est le plan sur lequel repose le patient
- lit- fauteuil- mais aussi : brancard, table d ’opération ou
d’examen
Le support d ’aide à la prévention des escarres vise à diminuer l ’intensité de la pression
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Il existe 2 types de support
• Statique :
la réduction de la pression se fait en augmentant passivement la surface de contact entre le support e t le corps.
ce sont en général support en mousse ou à air .
• Dynamique :
un moteur permet de faire varier la pression en chaq ue point du corps. Ce sont toujours des supports à air .
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On distingue
• Les supports au fauteuille coussin (gel, mousse
ou air)
• Les supports au litmatelas ( mousse ou air)sur matelas
• Autres :brancards , tables
d’opération
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Choix des supports d ’aide à la prévention
Le support sera différent selon l’importance du risque calculé
d’escarre et donc du score de Braden
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Risque élevéscore de Braden entre 6 et 11
• Matelas ou sur matelas dynamique à air (dotation ou location)
• Coussin de siège à air statique à cellules télescopiques
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Matelas dynamiqueà air
Equipés d ’un moteur faisant varier la pression des différents points d ’appui du corps
- Réglage du poids automatique ou non- Location possible- Achats en cours pour augmenter la
dotation par pôle.
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Document à envoyer à Eliane PRADEILLES - Cadre Supérieur de Santé – Direction des Achats Fax 93500
EVALUATION DU RISQUE D’ESCARRE EN VUE D’UNE LOCATION DE SUPPORT DYNAMIQUE
Pôle : Service : Code U. F. : N° téléphone :
NOM et PRENOM du patient : AGE : POIDS :
Escarre (s) constitué (s) : OUI NON Si OUI, localisation : Sacrum Talon Malléole autre Type de support : Décharge possible de la (des) plaie(s) : OUI NON
PERCEPTION SENSORIELLE
HUMIDITE ACTIVITE MOBILITE NUTRITION FRICTION
ET CISAILLEMENT
1 Complètement
limité
2 Très limité
3 Légèrement diminué
4 Aucune
diminution
1 Constamment
mouillé
2 Humide
3 Humidité occasionnelle
4 Rarement
humide
1 Alité
2 Au fauteuil
3 Marche occasionnellement
4 Marche
fréquemment
1 Complètement
immobile
2 Très limité
3 Légèrement limité
4 Aucune limitation
1 Très pauvre
2 Probablement inadéquate
3 Adéquate
4 Excellente
1 Problème
2 Problème potentiel
3 Aucun problème apparent
= = = = = =
Score total =
Résultat score Braden : Elevé si entre 6 et 11 Moyen si entre 12 et 17 Faible si entre 18 et 22
Fiche de location de matelas dynamique
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Matelas dynamique à air
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Sur matelas et coussin à air à cellules télescopiques:
Principe de la flottaison sèchedemande un apprentissage pour être gonflé
correctement
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Risque moyenScore de Braden
entre12 et 17
• Matelas mixte :gaufrier + insert à air
• Coussin de siège en mousse viscoélastique
• De façon exceptionnelle et argumentée : matelas dynamique (changements de position impossibles)
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Matelas gaufrier avec insert à air
Matelas Mousse avec insert à air
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Risque faiblescore de Braden
entre 22 et 18
• Matelas gaufrier à plots
• Coussin de siège en mousse viscoélastique ou gel
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Comment positionner le patient sur son support
• Sur un drap seulement EVITER LES EPAISSEURS INUTILES: attention aux sondes , tubulures etc.
• Effet hamac : ne pas border les draps
• DECHARGE SYSTEMATIQUE DES TALONS (oreillers ou coussin adapté)
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2- Les changements de positions
• Ils visent à diminuer la durée de la pression:
Une escarre peut se constituer en moins de 2 heures
• Ils doivent être effectués selon des règles précise s de manutention pour éviter de rajouter cisaillement et frottement
• C’est la mesure la plus efficace
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Les changements de position
• Le patient est positionné à l ’aide de coussins d ’aide au positionnement
• Il doit être stable et non douloureux
• Le rythme varie selon le risque -R élevé: toutes les 2 à 3 h-R moyen : toutes les 3 à 4 h-R faible : toutes les 4 à 6 h
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Les changements de position
• Le rythme doit être inscrit dans le plan de soin , en tenant compte des temps de lever et rééducation
• L’efficacité doit être évaluée : pas d ’apparition d’escarre ( stade 1)
• La tolérance doit être évaluée ( confort, hémodynamique , état respiratoire)
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Coussins d ’aide au positionnement
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Coussins de positionnement
Oreiller
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Manutention
• Planche de transfert• Être à 2• Utiliser draps et lève malade• Utiliser les ressources du lit électrique• Encourager le patient à participer
• La région sacrée est très sensible aux forces de cisaillement : attention aux transferts horizontaux
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Décubitus dorsal
• Risque important pour le sacrum et les talons et l’occiput
• Décharge systématique des talons + / - système anti- équin (même sur matelas dynamique)
• CI au décubitus dorsal: alimentation entérale , dyspnée, escarre sacrée constituée
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Décubitus dorsal• Décharge talonnière
• Décharge occipitale
• Arceau de lit
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Décubitus latéral
• DL strict INTERDIT(risque d ’escarre du trochanter, gravissime en raison de la proximité de l’articulation de la hanche)
• Décubitus latéral à 30degrés , obtenu à l ’aide de coussins de positionnement
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Décubitus latéral
Installation du patient
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Décubitus ventral
• Peu utilisé car inconfortable
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Position assise au lit à 60°
A réserver à des temps brefs : toilette et repas car le risque est élevé pour le sacrum et aussi pour les talons
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Positionsemi assise au lit à 30 °
• Risque un peu moins important pour le sacrum
• Si possible surélever les pieds pour améliorer la stabilité
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Positionsemi assise au lit à 30 °
• Pour éviter la chute latérale :
• Pour éviter le glissement vers le fond du lit :
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Position assise au fauteuil
• Danger pour le sacrum et les ischions(pression en position assise sur le sacrum: 200 à 300 mm hg)
• Risque de cisaillement sacré si le patient n ’est pas stable
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Bonnes positionsassis au fauteuil
Utiliser les ressources du fauteuil : cale pieds ,accoudoirs,
asseoir le patient bien au fond du fauteuil pour év iter le glissement ou surélever ses pieds
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3- Les effleurages• Objectifs
- permettre la surveillance cutanée
- améliorer la circulation cutanée ??
- fait partie du soin relationnel
• Contre indication absolue :
l’escarre de stade 1
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Bonne techniquede l’effleurage
• Main à plat
• Pendant une minute
• Sans dépression des tissus
• Sans gant (sauf si isolement infectieux)
• Produit utilisé pour favoriser le glissement : selon marché du CHU
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4- Surveillance cutanée
• A chaque changement de position
• Des sites sur lesquels le patient vient de poser
• But : vérifier l ’efficacité des mesures de prévention ( changements de position , supports et effleurages )
Si une escarre de stade 1 apparait il faut revoir à la hausse la prévention mise en place
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L’escarrede stade 1
• Rougeur qui ne disparait pas à la levée de la pression
• Rougeur qui ne blanchit pas à la pression du doigt
• Peau parfois modifiée ( froide ou chaude , molle douloureuse , violacée)
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DANGER
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5- Nutrition
• Une dénutrition doit être dépistée
• Elle doit être prise en charge:-optimiser la prise alimentaire-pour assurer un apport protéino-
énergétique optimal
• Hydratation +++
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6- Hygiènecorporelle
Le patient doit être maintenu dans un environnement propre et sec
Le patient doit être maintenu dans un environnement propre et sec
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7- Education thérapeutique
Du patient , quand cela est possible
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Education thérapeutique
De l’entourage , en particulier au retour à domicile
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Education thérapeutique
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Prises en charge spécifiques
• Fiche BO :déjà opérationnelle
• Autres à élaborer en fonction des demandes des services :
-réanimation-SRAU-pédiatrie-blessé médullaire - …
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
L’iconographie de ce document provient :
-pour les dessins, de Nicole Cunin-pour les photos et schémas du site escarre.fr et de
dossiers personnels.
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A qui demander conseil ?
Les personnes « ressources » du groupe « Prévention
escarres »:
• Les stomathérapeutes de l’hôpital – Florence Henry : poste 95871
-Christine Barrot : postes 95096-16395
-Nathalie Dupont : postes 93278-16396
• Dr Hélène Sordet Guépet : médecine gériatrique ; poste 17011
• Marianne Honnard , CSS direction service économique ; poste 93670
• Joël Cluzel CS ergo CCR ; poste 16164
Et aussi :-A votre cadre de santé-A votre référent escarre