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• Communication pour le changement de comportement • Planning familial • Santé maternelle et infantile • Prévention du VIH/SIDA www.psi.org/indexFR.html POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL 2001-2002

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• Communication pour le changement

de comportement

• Planning familial

• Santé maternelle et infantile

• Prévention du VIH/SIDA

www.psi.org/indexFR.html

P O P U L AT I O N S E R V I C E S I N T E R N AT I O N A L • R A P P O R T B I - A N N U E L 2 0 0 1 - 2 0 0 2

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Impact sur la santéA PSI, il s’agit de cela — améliorer la santé des personnes servies en encourageant le comportement salubre et en maintenant cet impact à travers le temps. Tout ce que fait le personnel de PSI autour du monde appuie cet objectif primordial. Cette page montrequelques uns des indicateurs de l’impact de PSI sur la santé en 2001.

10

8

8.2*

2 1.9

1.1

6

4

2

0

En Millionsd’années

13,2 millions d’années de protection pour une personneproduites par PSI durant l’année 2001

ANNÉES DE PROTECTIONCONTRE LE PALUDISMEPOUR UNE PERSONNE

COUPLE-ANNÉES-PROTECTION*

ANNÉES DERÉHYDRATATIONPOUR UN ENFANT

AUTRES ANNÉES DE PROTECTION

Les années de protection pour une per-sonne est une formule développée parPSI qui regroupe d’autres unités de pro-tection et les combine dans une seuleunité générique qui estime les annéesde protection fournies par PSI, pourune personne, grâce aux ventes de sesproduits et services.

Couple-Année-Protection: C’est la quantité de contraception nécessairepour protéger un couple durant un an (100préservatifs, 13 cycles de contraceptifs oraux,100 tablettes vaginales spermicides, 285 dis-positifs intra-utérins, 4 injectables (une dosepour 3 mois) ou 6 injectables (une dose pour2 mois), 13 doses de contraceptifs d’urgence).

Années de Réhydratation pour un Enfant:C’est la quantité de sachets de sels de réhydrata-tion orale (SRO) nécessaire par an pour prévenirla déshydratation d’un enfant de moins de cinqans. Ce chiffre est basé sur une moyenne de 3épisodes annuels pendant les cinq premièresannées de vie traitant chaque épisode avec unemoyenne de deux sachets de SRO.

Années de Protection contre lePaludisme pour une Personne:C’est la quantité de moustiquaires imprégnéesavec insecticide et les traitements postérieurs

nécessaires pour protéger une personne pourune année. Ce chiffre suppose qu’une mous-tiquaire dure cinq ans, un traitement demoustiquaire dure 0,5 an, une moustiquaireimprégnée avec insecticide fournit 50% deprotection, une moustiquaire non imprégnéefournit 25% de protection et 1,8 personnedorment sous une moustiquaire.

Autres Années de Protection:Ceci est une combinaison de deux types deprotection:1) Années d’Eau Traitée pour une Personne:Ce chiffre est basé sur la quantité debouteilles de désinfectant pour eau nécessairependant un an. Ce chiffre est basé sur la dés-infection de 1.000 litres d’eau par bouteillede solution d’eau, avec une moyenne de con-sommation de 5,5 litres par jour par person-ne, 365 jours par an, produisant un totald’environ 2.000 litres par an traités avec deuxbouteilles par personne.

2) Années de Supplément pour Femmes enAge de Procréer: Ce chiffre est basé sur laquantité de dragées de multivitamines quicontiennent le fer nécessaire pour améliorerla quantité de celui-ci de telle manière àprévenir qu’une femme souffre d’anémie, etcible les femmes pour utilisation avant etentre les grossesses. Ce chiffre est basé sur un

contenu de 30mg de fer par dragée avec unemoyenne de consommation de 3,5 dragéespar semaine pendant une période totale de180 jours (6 mois) par an. En plus de laprévention de l’anémie pour les femmes quise trouvent sous le niveau requis, l’apport enfer pourra aussi améliorer le niveau de celui-ci dans leur organisme et diminuer la sévéritédu manque de fer parmi les femmesanémiques.

Les chiffres mentionnés antérieurement tien-nent compte seulement des ventes des produitset des services de PSI et ne tiennent pas comptedes “années de protection” générées commerésultat des communications génériques dechangement de comportement pour PSI etpar les ventes commerciales de préservatifsstimulés par les programmes de PSI.

Les produits et services de PSI ontégalement permis d’éviter environ400.000 infections primaires du VIH et700.000 infections secondaires. Afin deconnaître les détails de l’impact de PSIsur le VIH/SIDA, veuillez consulter lapage 13.

*Les programmes de marketing social au Brésil et enEthiopie, soutenus mais non gérés par PSI, ont produit 1,4million de CAP en plus.

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SOMMAIRE

2 Lettre du président

4 Qu’est-ce que le marketing social?

5 Ce qui distingue PSI des autres organisations?

6 Communication pour le changement de comportementComment PSI incite au comportement sain

8 Planning familialOffrir une gamme de produits et services bénévoles

10 Santé maternelle et infantileProtéger les mères et leurs enfants d’une série de maladies

12 Prévention du VIH/SIDAChanger les normes de comportement pour sauver des vies

14 Le mandat de PSI: servir les démunis

15 Comment PSI développe les compétences locales

15 PSI assure le suivi des programmes

16 Comment PSI soutient le secteur commercial et le secteur public

17 Conseil d’administration, direction générale, représentants dans les pays

18 Carte des programmes de PSI

20 Rapport financier

PSI fait la promotion mondialement de plus de220 marques de produitset services dans diversessituations:

CI-DESSUS

Moustiquaires imprégnéesà l’insecticide dans unmagasin au Malawi.

CENTRE

Un médecin discute lesméthodes de contracep-tion avec des femmes dansune clinique Green Starau Pakistan.

CI-DESSOUS

Les préservatifs Prudencesont vendus dans unkiosque au Cameroun.

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Lettre du président

Durant les deux dernières années, PSI, une organisation internationale à but non-lucratifétablie dans plus de 60 pays en voie de développement en Afrique, Asie, Amérique Latine etEurope Orientale, a utilisé le marketing social pour aider des millions de personnes de milieuxdéfavorisés à jouir d’une meilleure santé.

Nous avons contribué à une éducation - depuis des feuilletons télévisés jusqu’aux communi-cations interpersonnelles avec des groupes ciblés - qui incite les personnes à se comporter d’unemanière plus saine. De plus, nous avons élaboré des produits de santé abordables, attrayants etdisponibles pour freiner le VIH, espacer les grossesses et permettre que les mères et les enfantsévitent la morbidité et la mortalité causés par le paludisme, l’eau contaminée, les maladies diar-rhéiques et la déficience en vitamines et en iode.

En 2001 seulement, les activités de PSI ont paré à plus de 400.000 cas de VIH, plus de 2.2millions de naissances non planifiées* et ont aidé à éviter la mort ou la débilité de douzaines demilliers de personnes causées par le paludisme ou par d’autres maladies fréquentes dans les paysen voie de développement, particulièrement parmi les enfants.

Nous avons obtenu ces résultats grâce à l’investissement de plus de 90% de nos bénéficesdans nos programmes. En 2002, PSI a été reconnue en tant que société de bienfaisance “excep-tionnelle” par la Charity Navigator [Navigateur des Sociétés de Bienfaisance] comme guide pour“faire des dons intelligemment”.

Nous avons utilisé le marketing social – le changement motivé de comportement et le mar-keting de produits et services nécessaires à l’amélioration de la santé – à un prix abordable etdisponible pour les gens défavorisés à travers les infrastructures commerciales, gouvernementalesou à but non-lucratif déjà existantes. Les effets obtenus sont positifs si l’on considère le rapportqualité-prix et leurs résultats définitifs tangibles.

Voici certains aspects du marketing social:

En premier lieu, nous sommes déterminés à aider les personnes à faibles revenus qui pour-raient vivre dans de meilleures conditions si nous leur offrions les ressources nécessaires pour jouird’une bonne santé. Nos interventions ciblent ce groupe de personnes défavorisées et leur pro-posent des prix abordables.

En deuxième lieu, nous proposons une éducation et des communications pour le change-ment de comportement en les combinant avec ces produits. Il y a des années que PSI s’est spé-cialisée dans la communication pour le changement de comportement. Par exemple, un des pre-miers programmes génériques et innovateurs pour le changement de comportement utilisant lacommunication de messages de prévention du VIH a eu lieu au Zaïre en 1988. L’éducation estdécisive et est utilisée, par exemple, dans le but de retarder le début des rapports sexuels ouencourager la fidélité et diminuer le nombre de partenaires sexuels. Mais il est tout aussi décisifde pouvoir proposer des produits abordables, attrayants et disponibles aux personnes qui veulents’occuper de leur santé et désirent la maintenir.

En troisième lieu, nous avons insisté pour nous en tenir aux résultats définitifs tangibles –nous l’appelons l’impact sur la santé – afin de mesurer notre efficacité et nous assurer que notrepersonnel respecte les normes d’efficience afin de garantir le meilleur rapport coût-efficacité possi-ble dans nos interventions et qu’il ne se limite pas seulement aux procédures. De plus, nous insis-tons sur l’accomplissement immédiat de nos programmes puisque les maladies contre lesquellesnous luttons n’attendent pas. Il est sans doute normal que nous mesurions les résultats tangiblesétant donné que nous utilisons des techniques commerciales pour le bien-être collectif.

En quatrième lieu, nous assumons la responsabilité de nos interventions, au lieu de proposerseulement des solutions à court terme. Seulement durant la dernière année, nous avons maintenudes projets liés à la santé dans onze pays avec les fonds de PSI, car les donateurs ont retardé, déviéou cessé leur assistance en faveur du développement et ceci souvent pour des raisons n’ayantaucune relation avec la santé, ni avec nos projets.

Lettre du président

* Basé sur une formule développée par le Allan Guttmacher Institute [Institut Allan Guttmacher].

Les multivitamines, le traitement de l’eau etles moustiquaires imprégnées d’insecticideque l’on peut voir avec le Président RichardA. Frank sont quelques-uns des nombreuxproduits et services que PSI distribue auxpersonnes défavorisées dans les pays en voiede développement.

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Etant donné qu’aujourd’hui notre domaine d’activité principale est la prévention du VIH,nous menons des expériences afin d’utiliser le marketing social dans d’autres domaines en matièrede santé. Par exemple, nous sommes actuellement les plus grands distributeurs non gouvernemen-taux à but non-lucratif au monde de moustiquaires imprégnées avec insecticide. Nous expérimen-tons, en collaboration avec le Center for Disease Control [agence fédérale de santé publique] surdes méthodes efficaces ayant un bon rapport qualité-prix pour le traitement de l’eau potable despersonnes nécessiteuses. Nous utilisons le marketing social pour les services, par exemple, encréant des franchises pour les soins sanitaires dans divers pays comme le Pakistan, le Zimbabwe,Haïti, le Mali, Myanmar et le Cambodge. Quelques-unes de ces techniques sont appliquées auxpersonnes de milieux défavorisés dans les pays développés comme, par exemple, l’Europe et lesEtats-Unis. Nous croyons que ces différentes interventions se complètent les unes les autres etcontribuent à la santé reproductive en général.

Depuis la parution de notre rapport bi-annuel, nous avons entrepris des programmes dansd’autres régions pour accroître davantage l’impact sur la santé. En Afrique, nous sommes arrivésjusqu’en Angola et au Mali et nous sommes retournés en Guinée-Bissau à la fin de la guerrecivile. En Asie, nous sommes aujourd’hui dans le sud-est de la Chine, au Népal et en Thaïlande.En Europe et Eurasie, nous avons de nouveaux programmes en Bosnie-Herzégovine, en Bulgarie,en Croatie, en Géorgie, au Kosovo, au Kazakhstan, au Kirghizistan et en Ouzbékistan.

Tandis que nous améliorons les conditions sanitaires des personnes défavorisées et d’autresgroupes vulnérables ou à risque, nous participons également à la formation et à la création d’em-plois et contribuons à la croissance du secteur commercial. Par exemple, en Tanzanie, nous jouonsle rôle d’intermédiaire entre les manufacturiers commerciaux et les distributeurs de moustiquairesimprégnées avec insecticide, nous stimulons leur production et leurs ventes, par exemple enlançant nos campagnes d’éducation génériques et de formation et nous appuyons leurs intérêts ensoutenant autant qu’eux le commerce des moustiquaires contre le paludisme.

Quatre-vingt dix-sept pour cent de nos employés sont originaires des pays dans lesquels ilstravaillent et nous tenons fermement à développer de manière significative les compétences de cesemployés locaux. Nous formons ce personnel dans les domaines de l’administration, finance,communication, commerce, recherche, vente, acquisition et logistique ainsi qu’en relations gou-vernementales. Nous formons et collaborons aussi avec les gouvernements pour qu’ils jouent unrôle de plus en plus efficient, particulièrement dans les systèmes des cliniques et en relation avecles organisations locales non gouvernementales.

Comme nous ciblons la population défavorisée et que celle-ci bien souvent ne peut payer lavaleur commerciale de l’éducation ou des produits, nos activités, bien qu’elles permettent derecouvrir la plupart de nos frais, sont subventionnées – au moins dans un premier temps – pardes agences gouvernementales de développement, par des fondations, par des entreprises et pardes individus généreux. Sans l’aide des donateurs, la sauvegarde de vies et le développement crois-sant ne pourraient avoir lieu et nous leur sommes profondément reconnaissants.

Richard A. FrankPrésident

Les valeurscentrales dePSI:• Impact sanitaire à la base

• Rapidité et efficacité du secteur privé

• Décentralisation, innovation, et esprit d'enterprise

• Engagement à long terme auprès des populations que nous servons

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Le marketing social tire avantage de l’attitudepragmatique et de la vision ciblée de l’impactà la base du secteur commercial dans le butd’atteindre des résultats tangibles afind’améliorer les conditions des personnes défa-vorisées dans le monde.

PSI utilise le marketing social en combinantles communications qui incitent à toute unegamme de comportements sains et l’offre deproduits et services de santé nécessaires auxpersonnes à faibles revenus à travers le secteurprivé. A l’heure actuelle, PSI commercialiseplus de 220 marques différentes de produits etservices sanitaires.

Dans de nombreux pays en voie de développe-ment, le marketing social comble le vide quiexiste entre les centres de soins du secteur pub-lic accessibles aux personnes défavorisées, maisopérant bien au-dessus de leur capacité, et ceuxdu secteur commercial, accessibles uniquementà l’élite de la population. Dans les pays où tra-vaille PSI, ce vide est souvent très grand.

Le marketing social constitue une nécessitécar les méthodes traditionnelles de distribu-tion de produits et services de santé dans lespays en voie de développement, fréquem-ment, ne permettent pas d’accéder à unimportant segment de la population qui com-prend les groupes qui se trouvent au bas del’échelle de l’économie monétaire.

PSI est connu pour son marketing social deproduits sanitaires. Mais au milieu des années90, PSI s’est rendu compte que les principesde marketing social appliqués à ses produits,pourraient également être appliqués avec suc-

cès aux services. PSI a entrepris la franchisesociale des services de santé au Pakistan en1995 et a réitéré ce succès au Cambodge, àHaïti, à Madagascar, en Myanmar et auZimbabwe. Le programme d’assistance et detest volontaire du VIH a débuté au Zimbabweet s’est étendu à 13 pays.

L'établissement d'un réseau de communica-tion efficace constitue un élément clé pourgarantir le succès du marketing social etencourager des pratiques sanitaires saines (ycompris le bon usage des produits). Cettecommunication se matérialise à travers la pro-motion de produits de marque et de cam-

pagnes d'éducation génériques. PSI a doncrecours à un ensemble de stratégies et deréseaux, tels les médias et les échanges interper-sonnels, dans le but d'atteindre le public ciblé.

PSI acquiert les produits, établit un bureau etun système de distribution et lance ces pro-duits et services sur le marché à travers leréseau existant du secteur privé en ciblantessentiellement les personnes à faibles revenuset autres personnes vulnérables en priorité.Les marques sont apposées sur les produits etles services qui sont présentés dans un embal-lage attrayant et sont destinés à une large dis-

tribution. Ils font également l’objet de pro-motion et sont vendus à des prix abordablesafin d’être accessibles aux populations ciblées.

PSI vend ses produits et services au lieu de lesoffrir gratuitement pour deux raisons: quandils sont distribués gratuitement, trop souvent,le bénéficiaire ne les apprécie pas à leur justevaleur ou même ne les utilise pas. Aussi, envendant produits et services, PSI mobilise lesressources de l’infrastructure commercialelocale et les commerçants sont financièrementmotivés pour stocker et vendre les produits.C’est pourquoi les produits et services sontdisponibles non seulement dans un nombre

restreint de cliniques publiques mais aussidans des milliers de pharmacies, de cliniquesprivées, de points de vente au détail et d’entitésnon gouvernementales. Ceux qui ne peuventse permettre d’acheter ces produits/servicespourront se les procurer gratuitement auprèsdes cliniques publiques.

Pour accéder à plus d’informations au sujet du marketing social, veuillezconsulter: www.psi.org/resources/pubs/what_is_SMFR.html.

“Les préservatifs sont peu chers et les campagnesefficaces de marketing social ont pu générer 5 à 6fois plus de ventes et d’utilisation de préservatifs

dans les pays en voie de développement”- Bill Gates au Forum Economique Mondial, 2002

PSI/Cuba organise la promotion de la marquede préservatifs VIVE en dirigeant des ateliersde travail en faveur de la prévention duVIH/SIDA, destinés aux chauffeurs de taxi quiutilisent des vélos à La Havane et transmettentleurs messages à leurs passagers. PSI relève ledéfi d’adapter le marketing social au marchécommercial restreint de Cuba en cherchant desvoies alternatives et créatives.

Qu’est-ce que le marketing social?Qu’est-ce que le marketing social?

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La moustiquaire la plus grande au monde enTanzanie. Des concerts de rock en Roumanieet en Russie. Des danseuses de carnaval auParaguay. Des promenades en éléphants auCambodge. Des courses de chameaux en Ery-thrée, à vélo en Bolivie et en bateau au Kenya.

PSI est connu pour ses méthodes pionnières,inventives et efficaces utilisées afin de pro-mouvoir les pratiques sanitaires parmi les per-sonnes défavorisées et d’autres groupes ciblésprioritaires. Il existe d’autres caractéristiquesqui distinguent PSI de la plupart des organi-sations à but non lucratif comme par exempleentreprendre les interventions sanitaires dansles délais les plus courts possibles et lessoutenir durant d’éventuelles crises dans lepays en question. Voici quelques-unes desautres caractéristiques:

PSI se concentre sur l’impact des résul-tats tangibles sur la santé. Comme touteentreprise du secteur privé, PSI gère ses projetsen examinant les résultats obtenus et considèreson personnel responsable de ceux-ci. Lesventes de chacune des 220 marques de pro-duits et services de PSI font l’objet d’un con-trôle mensuel. L’impact sur la santé s’évaluegrâce à des éléments qui mesurent les objectifstels que l’augmentation des ventes auprès desgroupes à risque, la croissance sur l´étenduetotale du marché, les améliorations de la qual-ité du soin et l’importance de la prise de con-science des clients en matière de santé.

Le marketing social en général – et celuide PSI en particulier – est efficient enrelation aux coûts. Deux études sur l’effi-cacité de plusieurs systèmes de distribution deplanning familial démontrent que, excepté la

stérilisation, le marketing social permet uneannée de protection pour un couple à un coûtbeaucoup moins élevé que d’autres moyens dedistribution du même service.* De plus, PSIdistribue les produits à un coût plus abordablepar unité que la plupart des autres organi-sations de marketing social. Le coût pour PSId’une année de protection pour un couple abaissé de US$ 11,56 en 1997 à US$ 9,49trois ans plus tard.

PSI est responsable. PSI s’engage envers lespersonnes qu’elle sert à long terme et nonseulement pour la durée d’un contrat en par-ticulier. La guerre, les troubles civils, les prior-ités variables des donateurs et les problèmesde financement pourraient déstabiliser lespays où PSI travaille, mais son soutien auxdifférents programmes est persistant dumoment que son impact sur la santé peutfaire une différence.

PSI soutien le secteur commercial.Souvent, les activités de marketing de PSI stim-ulent les ventes de produits similaires par lesvendeurs commerciaux. Quand PSI élargi sonmarché local comme c’est le cas par exempleavec les moustiquaires en Tanzanie et enZambie, de nouvelles activités commerciales ouaméliorées (comme la fabrication locale demoustiquaires) sont stimulées. PSI utilise lesvendeurs grossistes ou détaillants déjà existants.Les agences de publicité, des agences derecherche et d’autres entreprises similaires sontégalement engagées localement. Dans les paysqui ne bénéficient pas de ces ressources, PSIforme les individus et les entreprises et leurpermet de cette manière de faire partie duréseau de marketing local.

Bien qu’étant une organisation à butnon lucratif, PSI est gérée comme uneentreprise. PSI utilise le dynamisme et lesressources du secteur privé pour atteindre desobjectifs sociaux. En octroyant une margebénéficiaire raisonnable au réseau de distribu-tion des grossistes et des détaillants, PSIcompte sur l’appui d’une armée d’entrepre-neurs privés et de praticiens de centres desanté franchisés dans les pays où PSI opère.

A PSI, la prise de décisions est décen-tralisée. PSI accorde à son personnel établidans différents pays un niveau d’autorité peucommun et permet à ceux qui se trouvent sur leterrain de prendre les décisions qui s’imposent,ce qui constitue une certaine garantiepuisqu’elles pourront être basées sur la perspec-tive de la culture locale, son environnement etsa population assistée par PSI.

Des courses de chameaux ont lieu en Erythrée, afin de promouvoir les préservatifs Abusalama.PSI/Erythrée a organisé une ample campagne d’éducation sur le SIDA auprès des soldats, réfugiés etérythréens locaux déplacés, dont la vie a été déstabilisée par la guerre, entre 1998 et 2000.

Les frais administratifs diminuent pouratteindre 8,3% du revenu total

2001200019991998

• 12,5

• 10

• 7,5

• 5

8,3%

Pourcentage total des revenus de PSI couvrant les frais administratifs durant les quatre dernières années.

9,5%10,2%

11,2%

Coût par CAP (Couple-Année-Protection)baisse de US$ 2 en 4 ans

$11,56

$10,26 $10,36$9,49

• 12

• 10

• 8

• 6

• 4

• 2

En dollars

2000199919981997

Les données sur les Couple-Année-Protection sont basées sur 1 CAP = 100préservatifs, 13 cycles de contraceptifs oraux, 0,285 dispositifs intra-utérins, 4 injectables (une dose pour 3 mois) ou 6 injectables (une dosepour 2 mois) ou 13 doses de contraceptifs d’urgence.

* Journal of Bio-Social Science, 1989 et 1997. 5

Ce qui distingue PSI des autres organisationsCe qui distingue PSI des autres organisations

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Communications innovatrices et effectives au cœur de chaque projet

L’objectif final de PSI est d’inciter à adopterune ample gamme de comportements sains ycompris l’usage de produits et services desanté. Les communications innovatrices quiincitent au comportement sain constituentl’élément au cœur de chaque projet de mar-keting social de PSI.

Le marketing social de PSI constitue uneapproche globale en faveur du changement decomportement. Cette idée comprend la distri-bution et le marketing de produits et servicesde santé à des prix abordables pour les person-nes nécessiteuses et les communications effi-cientes ainsi qu’une éducation du public afinde l’inciter à adopter un comportement sainen utilisant des produits et des services desanté, en optant pour l’abstinence, en retardant le début de la vie sexuelle ou enaméliorant les habitudes alimentaires.

Etant donné que PSI offre des produits et desservices sanitaires accompagnés de messages

communicatifs qui encouragent les personnesà protéger leur santé et qui les incitent à leurusage, on peut dire que l’approche de PSI estglobale et se distingue de la plupart des pro-jets de santé qui ne distribuent pas de pro-duits, ni de services. Si un programme decommunication stimulait le comportementsain, comme par exemple l’utilisation d’unservice sanitaire, mais si celui-ci n’était pasaccessible, de mauvaise qualité ou trop cher, lavaleur des communications pourrait se perdre.

Trois types de techniques de communicationsont utilisés pour atteindre les groupes-ciblesdes indigents, les groupes à risque et les popu-lations illettrées et géographiquement tropéloignées :

Médias: PSI tire avantage du pouvoir desmédias en utilisant des unités de vidéomobiles, des feuilletons télévisés, des pro-grammes de radio en contact direct avec l’au-dience, des panneaux publicitaires et desannonces à la radio et à la télévision. EnRussie, PSI profite de l’Internet pour réaliserdes campagnes interactives promouvant lesrelations sexuelles mieux protégées Take ItWith You ! [Prenez-le avec vous !] de manière

Ce poster en langue Kinyarwandan, sur lequelfigure la phrase “quand nous disons ’non‘ auxrelations sexuelles sans protection, cela veutdire ‘non’” est un des éléments d’une cam-pagne au Ruanda destinée aux adolescentsdans le but de les inciter à adopter un com-portement plus sain.

COMMUNICATION POUR LE CHANGE-MENT DE COMPORTEMENT

PSI a réuni huit grands groupes derock de Roumanie pour le FestivalPROCKtection, un événement consacréà la promotion de relations sexuellesmieux protégées, dans une station bal-néaire roumaine à Costenesti au bordde la Mer Noire.

Souvent, PSI travailleavec les dirigeantsreligieux locaux telsque ces deux moinesbouddhistes qui mod-èrent une discussionau sujet de la préven-tion du VIH/SIDA dansun festival au Laos.

CommentPSI incite aucomporte-ment sain

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Les résultats ont été contrôlés en fonction du nombre de partenaires sexuels,âge, statuts d’étudiant, niveau plus élevé d’éducation, lieu de l’enquête etstatut socio-économique élevé. Les pourcentages de l’an 2000 et 2002montrent une différence significative en p<=.05. 7

efficiente pour recouvrir les frais, atteignantainsi plus de deux millions de jeunes en 2002.

Communications interpersonnelles: Dansde nombreux programmes, PSI a recours authéâtre de rue et aux pairs-éducateurs, entred’autres méthodes, pour développer les capac-ités de négociations des rapports sexuels parmiles groupes prioritaires dans lesquels se trou-vent les jeunes, les routiers et les prostituées.De nombreux programmes de PSI utilisentdes pairs-éducateurs adolescents pour attein-dre d’autres jeunes comme Youth Alert auMalawi, Habaza Phezulu en Afrique du Sudet Arte y Parte au Paraguay.

Mobilisation de la communauté: AuRuanda, PSI est en train de diriger des sessionsen rapport avec les parents et les dirigeantscommunautaires afin d’encourager les jeunesfemmes à fréquenter un centre polyvalent dejeunes où leur sont offerts des conseils, destests de dépistage volontaire du VIH ainsi quedes services de santé reproductive.

PSI a gagné plusieurs prix nationaux et interna-tionaux grâce à ces activités de communication.

La recherche identifie les facteurs qui créentles plus importantes barrières et les meilleuresinterventions pour vaincre ces barrières.

Les programmes pour le changement de com-portement mis en œuvre par PSI ont abouti àdes résultats concrets et positifs. AuCameroun, par exemple, la recherche révèleque le programme de santé reproductive dePSI, destinés aux adolescents, a eu un impactfavorable sur le comportement sanitaire desjeunes femmes: le programme a augmentél’usage de préservatifs chez ceux qui étaientsexuellement actifs (voir le graphique àdroite).

Un rapport qui décrit le projet estdisponible sur le site Internet suivant: http://www.psi.org/resources/pubs/SMASH_fr_col.pdf.

Les programmes de PSI comprennent la communication pour le changement de comportement avec des jeunes adultes éduquant d’autres jeunes adultes.A Asunción, Paraguay, la filiale de PSI nommé PROMESA organise des émissions télévisées liées au thème de la santé reproductive. PROMESA a aussiorganisé un programme radiophonique hebdomadaire transmis en direct, depuis 1997.

2000

2002

32

46

65

29

50

45

Augmentation de l’usage de préservatifsparmi les jeunes femmes entre 15 et 24ans à Yaoundé et Douala, au Cameroun,de 2000 à 2002

POURCENTAGE

• 70

• 60

• 50

• 40

• 30

• 20

• 10

Préservatifsutilisés durantdernier rapport

sexuel avecpartenaire

régulier

Préservatifsutilisés durantdernier rapport

sexuel avecpartenaire

fortuit

Toujours ousouvent utilisé

préservatifsdurant rapportsexuel avec par-tenaire fortuit

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Les campagnes de PSI liées au planning famil-ial ont permis la divulgation de l’informationnécessaire pour que les intéressés puissenteffectuer leur choix de produits et services decontraception de qualité, en toute connais-sance de cause.

Ces produits de contraception comprennentdes préservatifs dans pratiquement tous les paysoù PSI opère mais aussi des contraceptifs orauxdans 26 pays, des contraceptifs injectablesdans 16 pays, des contraceptifs d’urgence dans6 pays et des dispositifs intra-utérins (DIU ou stérilets) dans 4 pays. Ces programmespermettent que des centaines de millions defemmes puissent prendre la décision d’éviterun avortement et puissent également décidervolontairement, en étant suffisamment infor-mées, quand et combien d’enfants avoir.

En 2001, les programmes de marketing socialde PSI ont fourni 8,2 millions couple-année-protection (un CAP représente le volume decontraception nécessaire qui permet de pro-téger un couple d’une grossesse non désiréedurant une année). Plus de 2,2 millions denaissances non désirées ont été évitées grâce àla distribution de ces CAP.

Une des célèbres histoires liées au planningfamilial de PSI est le Green Star Network[Réseau de l’Etoile Verte] au Pakistan. GreenStar est un des plus grands réseaux privés aumonde, en matière de santé reproductive quiest situé dans un pays en voie de développe-ment. Au Pakistan, les cliniques et les phar-macies du réseau distribuent des produits etdes services de santé reproductive de qualité àun prix abordable, destinés à des millions depersonnes à faibles revenus. En 2001, l’impor-tant réseau Green Star qui compte 11.000membres, a proposé des méthodes modernesde contraception à un couple pakistanais surcinq qui utilisent le planning familial à uncoût inférieur de quatre dollars par couple.

Le réseau ProFam au Zimbabwe constitue un autre succès dePSI. Le programme inciteà augmenter l'usage desservices de santé reproduc-tive du secteur médicalprivé ainsi que l’utilisation

des produits de contraception à travers unréseau de marques de plus de 500 médecins,pharmaciens et infirmières formées. En plusdes formations dispensées aux praticiens dusecteur privé, le programme se charge égale-ment de la distribution des préservatifsféminins et masculins, des contraceptifsoraux, des contraceptifs injectables, desimplants et des dispositifs intra-utérins surlesquels figure le logo de ProFam. Tous lesmembres du réseau reçoivent un support surle terrain ainsi que des cours de recyclage enmatière de santé sanitaire et des matériauxd’éducation et de promotion. Les infirmièresindépendantes ayant suivi des cours de for-

mation ProFam sont aujourd’hui autoriséesà dispenser des contraceptifs oraux et

injectables grâce aux résultats positifsobtenus par leurs défenseurs. Ce

changement historique depolitique a permis de ren-dre les contraceptifs plusaccessibles pour les per-sonnes défavorisées des

P L A N N I N G FA M I L I A L

PSI vend 33 marques de contraceptifs oraux dans le monde. En 2002, à Bucarest, en Roumanie, lesvendeuses déguisées en pilule ajoutaient une touche de couleur au lancement de Coral 21, le premierproduit hormonal de PSI en Europe de l’Est.

Offrir unegammede produitset de servicesbénévoles

Au Zimbabwe, PSI a établi ProFam, un réseau de plus de 500 fournisseurs médicaux du secteur privé quidélivrent des produits et services pour la santé reproductive de haute qualité dans tout le pays.

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zones rurales qui souvent n’ont pas la possi-bilité de faire appel aux médecins.

L’objectif principal des programmes de PSIest permettre d’accéder à la contraception, entoute connaissance de cause et grâce à desprix abordables. Mais Green Star et ProFamne sont que deux exemples des tâches entre-prises par PSI afin d’améliorer la santé repro-ductive dans les pays en voie de développe-ment et aux Etats-Unis.

Les réseaux de “franchise sociale” de PSI –composés de médecins, d’infirmières pratici-

ennes et de pharmaciens –sont formés afin de pou-voir dispenser des servicesde santé reproductive telsque les conseils sur le plan-ning familial, la gestion desituations liées aux infec-tions transmises sexuelle-

ment, les conseils relatifs au VIH, la nutritionet les pratiques de gestion d’entreprise. PSI aimplanté des réseaux de franchise en faveur dela santé au Cambodge, à Haïti, à Madagascar,au Mali, au Myanmar, au Pakistan, aux Etats-Unis et au Zimbabwe.

9

P L A N N I N G F A M I L I A L

L’impact augmente avec l’expansion du choix

En 2001, l’impact de PSI sur le planningfamilial a généré une production de 8,2millions couple-année-protection, ce quisignifie une croissance de 26% par rap-port à l’an 2000.

L’impact des entreprises de PSI dans cedomaine s’est accru grâce à sa capacité deformation des fournisseurs locaux concer-nant la diversité des méthodes de contra-ception et à sa capacité de provoquerensuite la demande de ces méthodes àtravers des campagnes de communication.L’augmentation des options dans lagamme de contraceptifs d’un prix abord-able permet la diffusion d’un choix deméthodes de planning familial disponiblespour les femmes et leurs partenaires, enleur offrant la possibilité d’améliorer leursanté et/ou d’espacer leurs grossesses.

Grâce à l’expansion du choix des méth-odes de contraception, PSI améliore lemode de vie des femmes et leur permetd’exercer un meilleur contrôle sur leursanté reproductive, d’éviter des grossessesnon planifiées et de jouir d’une meilleuresanté en programmant ces grossesses.

PSI garantit que les femmes, les hommeset leurs familles sont informés sur le choixdes méthodes de contraception. Les prati-ciens sont formés pour savoir commentconseiller et comment mener un entretienavec les clients concernant les méthodesde contraception disponibles, permettantainsi aux femmes de choisir la méthode laplus adéquate et d’en connaitre les effetssecondaires.

Le programme PSI auxEtats-Unis soutient la con-traception d’urgence en lapromouvant sur des pan-neaux publicitaires enanglais et en espagnol, enCalifornie et dans l’Oregon.

PSI double les CAP durant les quatre dernières années

Les données sur les Couples-Année-Protection sont basées sur 1 CAP =100 préservatifs, 13 cycles de contraceptifs oraux, 0,285 dispositifs intra-utérins, 4 injectables (une dose pour 3 mois) ou 6 injectables (une dosepour 2 mois) ou 13 doses de contraceptifs d’urgence.

*Les programmes de marketing social au Brésil et en Ethiopie ayant l’appuide PSI, mais sans sa principale participation administrative, a produit 1,4million de CAP de plus, c’est-à-dire un total de 9,6 millions de CAP.

4,2

55,2

6,5

8,2*

1997 1998 1999 2000 2001

Un médecin affilié auréseau de cliniquesGreen Star de PSIprésente différentesméthodes de contra-ception à un groupede femmes dans uncentre communau-taire à Karachi, auPakistan. En 2001,Green Star a pro-posé des méthodesde contraceptionmoderne à un couplesur cinq qui utilisentle planning familialpour un coûtinférieur à quatredollars par couple.

MILLIONS

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10

Un enfant meurt du paludisme toutes les 30secondes quelque part dans le monde.Pourtant, moins de 5% des enfants qui viventdans les régions affectées par le paludismedorment sous des moustiquaires imprégnéesavec insecticide (MII). L’usage massif desmoustiquaires permettrait une réduction sub-stantielle de la mortalité infantile causée par lepaludisme. Un rapport de l’OrganisationMondiale de la Santé concernant le palud-isme, la tuberculose et le SIDA, mentionne leprojet des MII comme un des deux “pro-grammes, fortement recommandés, qui pour-rait être l’objet d’une grande expansion.”

Les moustiquaires imprégnées avec insecticide(MII) tuent les moustiques qui transmettentle paludisme et constituent la méthode decontrôle de cette maladie ayant le rapportcoût-efficacité le plus avantageux dans la plu-part des pays où cette maladie est endémique.Grâce au ciblage des objectifs, aux subven-tions des produits et recrouvrement des frais,les programmes MII de PSI protègent lesgroupes à risque du paludisme. En 2001, lesventes mondiales de MII et de trousses de re-traitement de PSI ont fourni à peu près deuxmillions d’années de protection contre le

paludisme par personne. Ces ventes vontparer à environ 12,3 millions de cas de palud-isme et au décès d’approximativement 11.200millions d’enfants. Les campagnes de PSI quiencouragent la distribution de MII entraînentégalement l’augmentation des ventes d’autresmoustiquaires par les distributeurs commerci-aux, ce qui permet de parer à un plus grandnombre de décès.

Au Malawi, un des 15 pays où PSI organise lapromotion de l’utilisation des MII, le palud-isme est la cause de mortalité la plus fréquenteparmi les enfants âgés de moins de 5 ans et lacause de plus de 40% des décès d’enfants âgésde moins de 2 ans. Au Malawi, les enfants demoins de 5 ans souffrent une moyenne de dixcas de paludisme par an, tandis que les adultessouffrent une moyenne de six cas. Souvent, lepaludisme entraîne une basse productivité etune perte de revenus en raison des absencesau travail et à l’école. Une famille type auMalawi perd 10% de ses revenus annuels àcause du paludisme.

Depuis 1998, PSI/Malawi distribue les MIIde marque Chitetezo avec un coût approxi-matif de US$ 1,45 par moustiquaire. Pour

S A N T É M AT E R N E L L E E T I N FA N T I L E

Protéger les mères et leursenfantsd’une sériede maladies

L’infirmière Mary Chimaimba présente des moustiquaires imprégnées d’insecticide à une jeune mèreen promouvant leur utilisation dans la clinique où elle travaille, au Malawi. Mary estime que 75% desfamilles de sa région n’auraient pas de moustiquaire sans l’aide de PSI car ils ne pourraient payer lesprix de vente d’autres marques. Mary a observé une baisse d’un tiers dans l’incidence du paludismedepuis le début de la vente des moustiquaires par PSI. Actuellement PSI a établi des programmes sim-ilaires dans 15 pays.

Un jeune Kenyan fait la promotion de Supanet,la marque de moustiquaires imprégnées d’in-secticide de PSI/Kenya, durant les festivités dela Journée Africaine du Paludisme dans ce pays.

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ceux qui peuvent payer le prix de vente com-mercial, PSI/Malawi distribue aussi des MIIplus chères à travers divers points de venteslocaux. Les bénéfices de cette moustiquaireplus chère aident à subventionner les mousti-quaires bon marché vendues dans les cliniquessituées dans les zones rurales défavorisées. Decette manière, PSI emploie la subvention enciblant ceux qui en ont le plus besoin. Lamoustiquaire bon marché sera bientôtdisponible dans toutes les cliniques prénataleset pédiatriques publiques du Malawi.

En 1995, PSI a lancé les MII pour la pre-mière fois. En 2002, PSI a commencé à met-tre en oeuvre des programmes de mousti-quaires dans 15 pays – Bénin, Bolivie,Burkina Faso, Kenya, Laos, Madagascar,Malawi, Mozambique, Myanmar, Namibie,Ouganda, République Démocratique duCongo, Ruanda, Tanzanie, Togo, et Zambie.

Les MII ne constituent qu’une partie duportefeuille de santé maternelle et infantile dePSI qui comprend d’autres initiatives et est enplein essor. Depuis 1985, PSI organise la pro-motion et la distribution de sels de réhydrata-tion orale (SRO) en vente actuellement dans

10 pays. En 2001, PSI a vendu 12,2 millionsde sachets de SRO. PSI a lancé sur le marchédes multivitamines pour femmes en âge dereproduction en Bolivie, en Inde, au Pakistan,au Paraguay, au Togo, au Venezuela et enZambie et a vendu 12,2 millions de dragéesmultivitamines en 2001. Dans de nombreuxpays, PSI distribue également des systèmesd’eau potable, des kits d’hygiène pouraccouchement et du sel iodé pour réduire l’ef-fet des maladies propagées par l’eau, des com-plications liées à l’accouchement et des désor-dres de santé dus à la déficience d’iode parmiles communautés indigentes.

Pour obtenir plus d’informations ausujet des activités relatives aux mous-tiquaires imprégnées avec insecticide,veuillez consulter le site Internet dePSI suivant:http://www.psi.org/resources/pubs/French_ITN_Brochure.pdf.

SANTÉ MATERNELLE ET INFANTILE

Les moustiquaires évitent des millions de cas de paludisme

Les bénéfices positifs sur la santé commeconséquence de l’utilisation des mousti-quaires imprégnées avec insecticide, ontété établis durant quatre épreuves d’essaisous les auspices de l’OrganisationMondiale de la Santé. Les résultats de cesessais, conjointement avec les chiffreslocaux de la prévalence du paludisme etceux des coûts liés à la maladie, ont per-mis de réaliser un calcul estimatif du rap-port coût-efficacité au Malawi.

En mars 2002, les programmes dePSI/Malawi avaient vendu 431.474 mousti-quaires imprégnées et 180.611 paquets dere-traitement avec insecticide et en plusavaient stimulé la vente, par le secteurcommercial, de centaines de milliers demoustiquaires. Grâce aux seules ventes dePSI, ces programmes ont fourni 1,2 mil-lions d’années de protection contre lepaludisme pour une personne (APPP). Ceciéquivaut à plus de 8 millions de cas depaludisme évités, en plus du décès de6.200 enfants également évités.

Outre l’impact sur la santé, environUS$10,2 millions de frais liés au paludismeont pu être évités, y compris le bénéficecessant. Le rapport coût-efficacité du pro-gramme est très favorable par rapport àd’autres interventions en matière de santé:

(1) Coût par an de protection contre le paludisme pour une personne = US$ 1,14

(2) Coût évité pour chaque cas de paludisme = US$ 0,18

(3) Coût évité pour chaque décès lié au paludisme = US$ 227

Avec l’expansion des programmes d’unbout à l’autre du Malawi qui a lieu en2002, on peut anticiper une baisse d’envi-ron 40% du coût de ces indicateurs.

Les produits de PSI à eux seuls produisent 1,9 millions de APPP

0,7

0,9

1,9

Le nombre de APPP (années de protection contre le paludisme par personne)révèle que l’usage d’une moustiquaire dure 5 ans, un traitement avec insecti-cide dure 0,5 an, une moustiquaire imprégnée garantit 50% de protection, unemoustiquaire non imprégnée garantit 25% de protection et 1,8 personnedorment sous une moustiquaire. Il est prévu que les moustiquaires imprégnéesde manière permanente - SmartNet en Ouganda, Safenite en Zambie et SuperMoustiquaire à Madagascar - se maintiennent imprégnées durant deux ans.Une moustiquaire imprégnée ou une moustiquaire vendue avec un paquet detraitement = 2,1655 APPP, une moustiquaire non imprégnée = 1,9405, unPermanet = 2,8071 APPP et un paquet pour un nouveau traitement = 0,225 APPP.

1999

2000

2001

PSI/Haïti lance Sèl Lavi, unemarque de sels de réhydrata-tion orale. Sèl Lavi est une des11 marques de SRO que PSIcommercialise dans des payscomme la Côte d’Ivoire, leMaroc, la Guinée et l’Inde.Chaque année dans le monde,environ 3 à 5 milliards de cas dediarrhée causent la mort de prèsde 1,5 millions de personnes.

En 2002, PSI/Inde a lancéun produit désinfectantd’eau pour le traitementde l’eau potable nomméSafewat. L’OrganisationMondiale de la Santéestime que 80% de toutesles maladies des pays envoie de développementsont causées par lemanque d’eau propre etpar une hygiène inappro-priée.

MILLONS

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12

Les frères jumeaux, Samson et RobertWaruingi, constituent un cas rare au Kenya— ils sont vierges et sont âgés de 20 ans — etencouragent les autres à suivre leur exemple.Dans un pays où la moyenne d’âge des pre-mières relations sexuelles pour les garçons estd’à peine 16 ans, Samson et Robert sont entrain de changer les normes.

L’objectif des programmes de prévention duVIH/SIDA de PSI consiste à changer lesnormes de comportement. Au Kenya et dansd’autres pays où PSI dirige des activités deprévention du VIH/SIDA, les activités demarketing social des préservatifs de marquesont accompagnées de campagnes génériquesde communication qui éduquent et incitentles personnes à adopter un comportementsain afin de faire face à l’épidémie du SIDA.

Samson et Robert sont les dirigeants duGroupe Githurai de Prise de Conscience duSIDA, un groupe de jeunes qui travaille avecle Département de Communications dePSI/Kenya dans le District de Thika où laprévalence du VIH atteint approximativement23% de la population. Ils passent leursjournées à instruire la communauté, aussi

bien auprès des écoles qu’auprès des jeunesqui ont abandonné leurs études. Pourquoiont-ils choisit l’abstinence pour se protéger duVIH ?

“Notre formation a été très utile,” dit Robert.“Nos parents ont toujours été très ouvertsavec nous au sujet des questions de sexedepuis l’époque où nous étions à l’école pri-maire, ce qui n’est pas le cas de beaucoup dejeunes qui doivent découvrir cette informa-tion par eux-mêmes. Quand nous observonsla situation qui nous entoure, nous réalisonsque nous ne ratons pas beaucoup” Samson dit :“Au contraire — nous échappons de loin leVIH!”

Les programmes de marketing social de PSIen faveur de la prévention du VIH/SIDAchangent les normes de comportement danscinq domaines qui sont critiques dans le butde freiner et de faire reculer la pandémie duVIH/SIDA :

En retardant le début des activités sexu-elles des jeunes: PSI recommande l’abstinenceet la mentalité du “attendre jusqu’à ce que je soisprêt” constitue un des composants de ses

campagnes pour le changement de comporte-ment. Au Kenya, par exemple, PSI encourage lesjeunes femmes à refuser d’avoir des relations sexu-elles avec des hommes plus âgés qu’elles.

En réduisant le nombre de partenairessexuels parmi les groupes à risques: EnZambie, PSI mène un des plus importants pro-grammes non gouvernementaux de préventiondu VIH/SIDA depuis le début des années 90qui réalise de grandes campagnes de communi-cation en faveur du changement de comporte-ment. Une récente étude en Zambie révèle unediminution significative de la prévalence duVIH parmi les jeunes, ce qui s’explique par-tiellement par une diminution des partenairesmultiples et par une augmentation de l’usagedes préservatifs.

En augmentant l’usage des préservatifs,particulièrement parmi les groupes auxcomportements à risques: Au Cambodge,l’usage des préservatifs a augmenté de manièretrès importante, en particulier parmi les prin-cipaux groupes à haut risque. Le nombre depersonnes infectées par le VIH a diminuédurant les trois dernières années en mêmetemps que PSI implantait le marketing de

P R E V E N T I O N D U V I H / S I D A

Changerles normesde com-portementpour sauverdes vies

Au Myanmar, PSI diffuse l’information sur la santé grâce à cinq unités mobiles terrestres et maritimes.Ces unités sont dessinées pour atteindre les communautés rurales de gens défavorisés. L’unité aqua-tique, nommée “La Croisière de l’Amour” est convertie le soir en salle de cinéma où sont conduitesdes activités de communication pour le changement de comportement avec les groupes à risqueciblés et vulnérables au VIH/SIDA.

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13

YouthAIDS invite lesentreprises à agir

YouthAIDS est une initiative globale qui faiteffet de levier sur les ressources de grandesentreprises en faveur de la lutte contre leVIH/SIDA et destine ces ressources aux pro-grammes ciblant les jeunes vulnérables à cetteépidémie.

Cette initiative est promue par une série d’an-nonces sur les chaînes publiques produites parArtists Against AIDS Worldwide (Artistes duMonde contre le SIDA) avec la participationspéciale de chanteurs et groupes célèbrescomme Alicia Keys, Destiny’s Child, JustinTimberlake de ’NSYNC, Nelly et d’autresartistes. Les artistes font passer des messages,y compris ceux réalisés spécialement pour lesdifférents pays où existe un programme dePSI. Le groupe de théâtre STOMP s’est égale-ment joint à PSI en août 2001 pour produirela publicité “Put a Lid On It” (“Mets un cou-vercle dessus”) passée sur les chaînes de télévi-sion publiques.

YouthAIDS met à la disposition des diversesentreprises tous les moyens nécessaires afin deleur permettre de participer aux programmesde prévention du SIDA. Les entreprises

dirigeantes comme Kiehl, Levi Strauss & Co.,MTV, Edelmen Entertainment Marketing etDBB Worldwide se sont associées à PSI. Lesactivités de ces entreprises sont basées sur unengagement en faveur de la lutte contre le SIDA.

préservatifs et menait de grandes campagnesde communication pour le changement decomportement.

En incitant les couples à passer le testde dépistage et connaître leur statutVIH: Au Zimbabwe et dans 13 autres pays,PSI est en train d’établir des programmes deconseil et dépistage volontaire du VIH (CDV)destinés aux couples. Il y a quelques années,connaître son statut VIH était considéré unemalédiction. Aujourd’hui, c’est en partie grâceau marketing social de services CDV de PSIque la connaissance de statut VIH leur octroieun certain contrôle. Si les personnes sontséronégatives, elles sont encouragées à main-tenir ce statut. Si elles ont séropositives, ellessont encouragées à chercher de l’assistance età éviter d’infecter d’autres personnes.

En augmentant le nombre de femmesenceintes qui prennent les mesuresnécessaires pour réduire la transmissiondu virus à leur nouveau-né: Plus de troismillions de femmes séropositives ontaccouché durant l’année 2001 à travers lemonde et 800.000 nouveau-nés ont com-mencé leur vie avec le virus sans aucun traite-

ment. Avec les nouvelles stratégies de préven-tion, la majeure partie de ces infectionsauraient pu être évitées. En 2002, PSI a entre-pris des programmes pour parer à l’infectiondes nouveau-nés à Haïti, en Inde, en Tanzanieet en Ouganda.

Pour en savoir plus au sujet des pro-grammes de prévention du VIH/SIDA,veuillez consulter le site Internet suiv-ant: www.psi.org/FR/vih.html.

P R É V E N T I O N D U V I H / S I D A

PSI aide à éviter desmilliers d’infections

Durant l’année 2001, PSI a lancé sur lemarché mondial à travers le marketingsocial, 684 millions de préservatifs mas-culins et féminins. De plus, des services dehaute qualité ont été mis à la dispositionde 61.597 clients à travers des programmesfranchisés de conseil et dépistage volon-taire du VIH (CDV). Ceux-ci comprennentle réseau New Start de PSI/ Zimbabwe, leréseau Tebelopele ainsi qu’un programmeoffrant des services divers orientés vers lesjeunes dans le Centre Dushishoze au Ruanda.

Grâce aux seules entreprises de PSI dans ledomaine des CDV durant l’année 2001,approximativement 400.000 infections pri-maires du VIH et 700.000 infections sec-ondaires ont été évitées. Les cas primairescorrespondent au nombre d’infections VIHévitées comme résultat direct d’une activi-té d’un programme de PSI. Les cas sec-ondaires évités sont une estimation dunombre de futures infections du VIH qui

ont été évitées pendant la périodeultérieure de 12 mois.

Ces estimations ont été basées sur unmodèle innovateur développé parAIDSMark, en collaboration avec le YorkHealth Economics Consortium (RoyaumeUni). Le modèle tient compte des carac-téristiques de la population ciblée y com-pris la prévalence du VIH, la prévalencedes infections sexuellement transmissibles(IST) ulcéreuses et non-ulcéreuses, le nom-bre de rapports sexuels durant lesquels unpréservatif est utilisé, le nombre de cou-ples sexuels et le nombre de contacts sexu-els par personne. Le risque d’infection estaussi basé sur plusieurs paramètres fixesdont: l’efficacité des préservatifs pourprévenir la transmission du VIH et la prob-abilité de transmission durant un seul rap-port sexuel par les couples discordants(lorsqu’une personne est séropositive etl’autre séronégative) est variable selon lanature des IST et des rapports sexuels.

Ces chiffres ne tiennent pas compte desinfections qui ont été évitées par unchangement de comportement non relatifà l’usage des préservatifs, ni des ventescommerciales de préservatifs stimulées parles programmes de PSI.

Quantité estimée de cas de VIH/SIDAévités grâce aux produits/services de PSI

Les membres du Groupe musical Destiny’s Childsont trois des nombreuses stars du pop qui ontenregistré des publicités pour le service publicpromouvant un comportement sain pour les pro-grammes de PSI, dans le monde entier. “Take itfrom us, when it comes to sex, sometimes wait-ing can be the sexiest move of all,” (“Ecoutez-nous, quand il s’agit de sexe, attendre peut par-fois être l’action la plus sexy de toutes”): disent-elles dans l’annonce publicitaire.

Les centres de New Start (le NouveauCommencement) de PSI/Zimbabwe fournissentdes services de conseil et dépistage volontairedu VIH. L’impact de New Start sur la sociétédu Zimbabwe est tellement important que laPoste a commémoré le projet avec son propretimbre.

400.000

700.000

Infectionsprimaires

Infectionssecondaires

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Le mandat de PSI: servir les démunisLe mandat de PSI: servir les démunis

La mission de PSI a pour but de “permettre auxpersonnes à faibles revenus et vulnérables dechanger leurs comportements et mener une vieplus saine”, c’est pourquoi les produits et les ser-vices de PSI sont vendus à des prix abordableset sont disponibles pour les personnes à faiblesrevenus et les autres personnes vulnérables.Par conséquent, les messages de communica-tion pour le changement de comportementsont divulgués à travers des voies de diffusionqui atteignent les groupes les plus indigents.

NigériaSelon une étude clé concernant la prise deconscience du VIH/SIDA d’une population etde l’usage des préservatifs hors du mariage, lasensibilisation la plus importante a eu lieu ausein de la population la plus défavorisée del’échantillon. Cette augmentation de prise deconscience et de l’usage des préservatifs a étéconfirmée à travers des enquêtes de sourcesindépendantes menées en même temps quel’implantation des campagnes de communica-tion de PSI.

Ces enquêtes indiquent également que le faitde savoir qu’une personne séropositive peutparaître saine s’est accru parmi les groupesindigents, contrairement à leurs contrepartiesplus aisées. Aussi l’usage des préservatifs horsdu mariage a davantage augmenté parmi lespersonnes les plus défavorisées de l’échantillon.

L’affilié de PSI au Nigéria, la Society forFamily Health (Société pour la Santé de laFamille) commercialise des contraceptifs depuis1985. Cet affilié développe également unevariété d’outils de communication interper-sonnelle et de communication à travers lesmédias afin d’augmenter la prise de con-science du VIH/SIDA et promouvoir uncomportement sexuel plus sain.

ZambieUne enquête menée au sein des ménages en2001 a montré que, dans la plupart des cas,les résidents des régions où PSI avait dévelop-pé des campagnes de prévention contre lepaludisme connaissaient mieux les effets de la

maladie, que les habitants des régions où PSIn’avait pas travaillé.

Ainsi, la connaissance de cinq facteurs clésquant à l’usage des moustiquaires étaitsupérieure dans les zones où PSI avait travaillépar rapport aux zones où PSI n’avait pas travail-lé. De plus, les différences entre les deux zonesont été plus grandes parmi les groupes indigentsque parmi les autres groupes.

En 1998, l’affilié de PSI en Zambie, laSociety for Family Health, a commencé à pro-mouvoir les moustiquaires imprégnées pour laprévention du paludisme, dans trois districtsruraux de la Province Orientale et dans undistrict de la Province de Copperbelt.

Dans une clinique rurale à Tembwe, en ProvinceOrientale, une assistante en communication à la Society for Family Health, parle avec ungroupe de mères qui viennent d’accoucher ausujet de moustiquaires imprégnées d’insecti-cide, du traitement et stockage de l’eau et ainsi que du planning familial. Tembwe est une communauté agricole de subsistance.

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Comment PSI développeles compétences locales PSI s’est engagé à consolider la compétence deses organisations affiliées et des praticiens desanté locaux et y parvient en opérant de dif-férentes manières. Etant donné que chaqueaffilié local de PSI est responsable de l’im-plantation des programmes de santé de PSI,toutes les organisations affiliées doivent êtredotées du savoir-faire et des ressources néces-saires pour maximiser l’impact sur la santé.

Les organisations locales sont capables demettre en oeuvre des initiatives décentraliséeset prendre des décisions qui aboutissent à desopérations efficaces et à une meilleure santépublique.

PSI part du principe que ceux qui ont unepleine connaissance de l’environnement localsont mieux placés pour prendre des décisionsde management en toute connaissance decause et ajuster les programmes aux besoinssur place. PSI combine les avantages de ladécentralisation (engagement local, initiativedécentralisée, etc.) et ceux des corporationsmultinationales dont la direction centraliséepermet de garantir des normes de haute per-formance, un investissement continu pourobtenir des résultats à longs termes et deséconomies d’échelle.

Les affiliés locaux jouissent de certains béné-fices en faisant partie d’un réseau internation-al, profitant de l’accès aux techniques de ges-tion, aux nouvelles technologies en matière desanté, à la mobilisation centralisée de fonds,aux fonctions de contrôle et de comptabilité,au Fonds de Partenariat de PSI destiné à

combler le vide résultant des interruptions dedons, aux opportunités internationales de for-mation et à d’autres opportunités pour l’é-panouissement du personnel. Le réseau offreune occasion au personnel local de faire sespreuves dans un forum international (parexemple, c’est un pakistanais qui dirige le pro-gramme de PSI en Amérique Centrale, uncamerounais à Haïti et une sénégalaise auMali). Ce réseau international permet auxaffiliés de PSI de maximiser l’impact sur lasanté à long terme.

PSI octroie une grande part d’autorité au per-sonnel affilié afin de lui permettre de prendredes décisions relatives aux programmes,d’avoir une certaine responsabilité financièreet pouvoir de contrôle. PSI investit dans ledéveloppement professionnel dans lesdomaines de la vente, distribution, adminis-tration de marques, communication,recherche, finance, logistique, ressourceshumaines et planification stratégique. En2001, PSI a offert une ample formation àtous ses affiliés en matière de marketing socialet d’administration financière grâce à unesérie de cours régionaux qui ont été organisésen Afrique, Asie, Amériques et en EuropeOrientale.

PSI s’est engagé à améliorer les compétencesdu personnel local afin de lui permettre deconsolider, d’étendre et de soutenir les projetsde santé à long terme.

www.psi.org/resources/pubs/part_prof_FR.pdf.

Comment PSI développeles compétences locales

PSI/Guinée a mobilisé avecsuccès les dirigeantsislamiques et communau-taires afin qu’ils s’unissenten faveur de la lutte con-tre le VIH/SIDA. D’autresprogrammes de PSI établisen Afrique Occidentale etCentrale ont multiplié ceteffort sous la direction deson directeur adjoint,Thierno Oumar Diallo.Dans ce séminaire en 2002,en Guinée, les participantslisent une brochure deVIH/SIDA publiée en écri-ture arabe dans leslangues locales.

0 5 10 15 20 25 30

NOMBRE DE PROGRAMMES

PSI assure le suivi desprogrammesLa viabilité est un facteur décisif si les pro-jets de santé veulent prétendre à unimpact significatif sur la santé à longterme. PSI considère la viabilité commeétant la capacité à avoir un impact signifi-catif sur la santé aussi longtemps que lebesoin se fait ressentir.

Les projets de santé sont mis en oeuvredans un monde incertain. A un momentquelconque de l’année, de nombreux affil-iés de PSI font face à un déficit temporairede fonds dû aux priorités variables desdonateurs, aux fluctuations des ressourcesdisponibles et aux processus bureaucra-tiques qui empêchent le déroulement desopérations.

Depuis 1997, le Fonds de Partenariat dePSI a permis d’effectuer des décaissementsde secours aux affiliés dont les finance-ments ont été interrompus ou retardés,afin de maintenir les produits et les servic-es de marketing social accessibles pour lespersonnes défavorisées ainsi que pourd’autres groupes vulnérables. En 2001, PSIa soutenu les opérations dans 30 paysd’Afrique, d’Asie, d’Europe Orientale etd’Amérique Latine.

Le graphique de cette page montre queles résultats des programmes affiliés à PSIsont hautement viables.

27

18

12

1

Programmes interrompus

Programmes ayant moins de 5 ans d’existence

Programmes ayant moins de 10 ans d’existence

Programmes ayant de 5 à 9 ans d’existence

Viabilité des programmes affiliés à PSI: 32 ans d’impact soutenu en faveur de la santé

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Les programmes de marketing social et decommunications pour le changement de com-portement de PSI contribuent de différentesmanières au développement et à l’expansiondes marchés de produits de santé, des entre-prises locales et du gouvernement du pays enquestion.

PSI a recours aux grossistes et détaillants exis-tants pour assurer la distribution de ses pro-duits de santé. En donnant la possibilité auxcollaborateurs commerciaux d’obtenir desmarges bénéficiaires raisonnables, PSI garantitun revenu à des centaines de milliers degrandes et petites entreprises.

PSI soutient les praticiens des services desanté des secteurs public et privé, en augmen-tant leur viabilité commerciale et en les for-mant afin qu’ils puissent offrir à leurs clientsune plus grande gamme de services sanitaires.PSI améliore la qualité des soins administréspar les praticiens, rénovant ainsi la satisfactionde la clientèle qui a recours à leurs services.PSI commercialise les services de santé en sig-nant un contrat de franchise, augmentantainsi le flux de clients et de profits des prati-ciens locaux.

PSI utilise les services d’agences de publicitélocales et d’instituts de recherche locaux ainsique d’autres entreprises locales. Dans les paysqui ne bénéficient pas de ces ressources, PSI

aide à former les individus et les entreprises etles encourage à participer au réseau de mar-keting social.

Les activités de marketing de PSI promou-vaient la vente de produits analogues dans lesecteur commercial. Les deux exemples suiv-ants montrent comment PSI a stimulé lesventes commerciales de produits similaires :

1. En Tanzanie, PSI a contribué à stimuler uncommerce dynamique non subventionné demoustiquaires grâce à la publicité et la promo-tion du produit. Ceci a augmenté la visibilitéet la demande de tous les produits de la mêmegamme. “Le succès de la fabrique (de mousti-quaires du secteur privé) rend hommage à lacampagne de marketing réalisée par PSI,”indiqua le Guardian Weekly en mai 2000 ausujet d’une fabrique de vêtements abandonnéequi fut ré-ouverte lorsque PSI créa unedemande pour une production locale demoustiquaires.

2. En Amérique Centrale, des données d’uneenquête de distribution révèlent que lemarché total des préservatifs a pratiquementdoublé entre 1999 et 2001 et c’est durantcette période que PSI a mis en oeuvre unecampagne de communication agressive pourle changement de comportement. Durantcette même période, les ventes de préservatifsde PSI ont doublé. Le marché des préservatifs

dans les pharmacies s’est accru de 9,5 à 14millions, tandis que dans le secteur non phar-maceutique, où PSI avait été très actif, lemarché s’est élevé d’environ 1,5 million à 7millions. Etant donné la nature concentrée del’épidémie, le programme de marketing socialde prévention du VIH/SIDA vise principale-ment à changer le comportement des groupesà hauts risques à travers la communication.

Le marché centre-américain de préser-vatifs a doublé avec l’aide de PSI

Comment PSI soutient le secteurcommercial et le secteur publicComment PSI soutient le secteurcommercial et le secteur public

Durant la Journée Africaine du Paludisme (le 25 avril), PSI/Tanzanie a entrepris la construction de l’une des plus grandesmoustiquaires au monde pour promouvoirl’usage des moustiquaires imprégnées d’in-secticide.

2

11

4

21

1999 2001

En milliers de préservatifs vendus

MARQUE DE PSI

AUTRES MARQUES• 20

• 10

Page 19: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

17

CONSEILD’ADMINISTRATION

Rita I. BassDirectrice MEDIBANC, Inc.Denver, Colorado

Timothy R.L. Black C.B.E.,M.D., M.R.C.P., M.P.H.Président ,Directeur GénéralMarie Stopes InternationalLondres, Angleterre

Sarah G. EpsteinConsultante, Population Washington, D.C.

Richard A. FrankPrésidentPopulation Services InternationalWashington, D.C.

Gail McGreevy HarmonMembre AssociéHarmon Curran, Spielberg &Eisenberg, LLPWashington, D.C.

William C. HarropAncien Ambassadeur des Etats-Unis en Guinée, en Israël, auKenya et au Zaïre, AncienInspecteur Général des Etats-Unisau Département d’Etat et desAffaires EtrangèresWashington, D.C.

Philip D. HarveyPrésident DKT International Washington, D.C.

Sallie Craig Huber, M.S.P.H.Adjoint Principal, Programmes Management Sciences for HealthBoston, Massachusetts

Frank LoyAncien Secrétaire d’Etat Adjointaux Affaires GlobalesDépartement d’Etat des Etats-Unis Washington, D.C.

Gilbert Omenn, M.D.Vice-Président Général des AffairesMédicalesUniversité de MichiganAnn Arbor, Michigan

Malcolm Potts, M.D.Professeur Bixby, Ecole de SantéPubliqueUniversité de Californie, BerkeleyBerkeley, California

Mechai ViravaidyaPrésidenteAssociation de Population etDéveloppement CommunautaireBangkok, Thaïlande

DIRECTION GÉNÉRALE

Richard A. FrankPrésident et Chef Exécutif

Alex K. BrownVice-Président ExécutifOfficier Financier Principal(Finance, Comptabilité et Contrats)

Peter ClancyVice-Président Exécutif, ProgrammesOfficier Opérationnel PrincipalDirecteur Régional du Nigéria

Dana S. HovigVice-Président ExécutifDirecteur Régional, Asie etContinent Américain

Michele R. CatoVice-Présidente Directrice Régionale, Afrique del’Ouest et Centrale

Patricia McGrathVice-PrésidenteDirectrice, Développement

William WarshauerVice-Président Directeur Régional, Afrique del’Est et du Sud

John BermanDirecteur Général, AIDSMark

Karla BonnerDirectrice, Approvisionnement etLogistique

Steven ChapmanDirecteur, Recherche

Ingrid FitzgeraldDirectrice, Ressources Humaines etAdministration

Lara FrazierDirectrice, Recrutement

Susan MitchellDirectrice, Programmes des PaysCommercial Market Strategies

David NegusDirecteur, Audit Interne

David ReeneDirecteur Régional, Europe del’Est et Eurasie

Kate RobertsDirectrice, Marketing Relatif à uneCause

Brian Smith Directeur, Services Techniques

Donna DianeContrôleur

Gordon MortimoreDirecteur Exécutif, PSI/Europe

David J. OlsonDirecteur, Relations Extérieures

REPRÉSENTANTS DANSLES PAYS

AFRIQUE DE L’OUEST ET CENTRALE(PROJET RÉGIONAL)

Auguste Kpognon

AFRIQUE DU SUD

Rob Eiger

ALBANIE/KOSOVO

Christian Winger

AMÉRIQUE CENTRALE

Imran Zafar

ANGOLA

Susan Shulman

BÉNIN

John Justino

BOLIVIE

Chris Brady

BOTSWANA

Judi Heichelheim

BURKINA FASO

John Harris

BURUNDI

Niclas During

CAMBODGE

Barry Whittle

CAMEROUN

Dana Ward

CHINE

Neil Boisen

CONGO BRAZZAVILLE/KINSHASA

John Loftin

CÔTE D’IVOIRE

Jeff Barnes

CUBA

Pamela Faura

ÉRYTHRÉE

Rob Maroni

ÉTATS-UNIS

John Beleutz

GÉORGIE/BOSNIE ETHERZÉGOVINE/BULGARIE/CROATIE

Kim Vazira

GUINÉE

William Stringfellow

GUINÉE-BISSAU

Josiane Yaguibou

HAÏTÍ

Moussa Abbo

INDE

Carol Squire

KENYA

David Walker

LAOS

John Deidrick

MADAGASCAR

David McAfee

MALAWI

Desmond Chavasse

MALI

Rodio Diallo

MOZAMBIQUE

Jill Shumann

MYANMAR

Guy Stallworthy

NAMIBIE

Sue Holland

NÉPAL

Steve Honeyman

NIGÉRIA

Clayton Davis

OUGANDA

Karen Bulsara

PAKISTAN

John Hetherington

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Krisila Benson

RÉPUBLIQUES DE L’ASIE CENTRALE

Christian Jones

ROUMANIE

Daun Fest

RUANDA

Alexandra Dimiziani

RUSSIE

Cynde Robinson

SUD DE L’AFRIQUE (PROJETRÉGIONAL)

Scott Billy

TANZANIE

Brad Lucas

THAÏLANDE

Michael Holscher

TOGO

Chastain Fitzgerald

ZAMBIE

Nils Gade

ZIMBABWE

Andrew Boner

BRÉSIL

Craig Darden Directeur GénéralDKT do Brasil

ÉTHIOPIE

Sandra Gass Directrice GénéraleDKT/Ethiopia

PARAGUAY

Sonia Marchewka Directrice GénéralePROMESA et PSI Paraguay S.A.

VÉNÉZUELA

Alan Lambert Directeur GénéralPROSALUD

Page 20: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

•ÉTATS-UNIS

• Bureau de Portland

• Bureau de Sacramento

• Bureau de la Côte Centrale

• PSI /Washington

CUBA

EL SALVADOR

GUATEMALA

BELIZE

NICARAGUA

COSTA RICA

HAÏTI

BOLIVIE

VÉNÉZUELA*

BRÉSIL*

PARAGUAY

HONDURAS

PANAMA

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Pour contacter les programmes dans les différents pays, veuillez consulter sur Internet : www.psi.org/contact_us.html. Pour être informé au sujet des programmes individuels dans les différents pays, veuillez consulter sur Internet: www.psi.org/where_we_work/index.html.

Pays oú PSI opère

Albanie

Angola

Belize

Bénin

Bolivie

Bosnie/Herzégovine

Botswana*Brésil

Bulgarie

Burkina Faso

Burundi

Cambodge

Cameroun

République Centrafricaine

Chine

Costa Rica

Côte d’Ivoire

Croatie

Cuba

Répub. Dém. du Congo (RDC)

El Salvador

Érythrée*Éthiopie

Géorgie

Guatemala

Guinée

Guinée Bissau

Haïti

Honduras

Inde

Kazakhstan

Kenya

Kosovo

Kirghizistan

Laos

Lesotho

Madagascar

Malawi

Mali

Maroc

Mozambique

Myanmar

Namibie

Népal

Nicaragua

Nigéria

Pakistan

Panama

Paraguay

République du Congo

Roumanie

Russie

Ruanda

Afrique du Sud

Swaziland

Tanzanie

Thaïlande

Togo

Ouganda

États-Unis

Ouzbékistan*Vénézuela

Zambie

Zimbabwe

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18

Les programmes dansles différents payset leurs produits et services

Page 21: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

RUSSIE

ALBANIE

BULGARIE

ROUMANIE

ÉTHIOPIE*

ÉRYTHRÉE

NIGÉRIA

NAMIBIE

AFRIQUE DU SUD

RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE

DUCONGO (RDC)

MADAGASCAR

MOZAMBIQUEBOTSWANA

ZAMBIE

RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

MAROC

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MALAWI

BURUNDI

RUANDA

TOGO

BÉNIN

CÔTE D’IVOIRE

GUINÉE

CAMEROUN

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CONGO

PAKISTAN

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MYANMAR

CAMBODGE

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GÉORGIE

NÉPAL

CHINE

MALI

ANGOLA

SWAZILAND

KOSOVO

BURKINA FASOGUINÉE BISSAU

OUZBÉKISTAN

KAZAKHSTAN

KIRGHIZISTAN

THAÏLANDE

ZIMBABWE

OUGANDAKENYA

TANZANIE

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• PSI /Europe

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CROATIE

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BOSNIE/HERZÉGOVINE

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MC

*PSI donne son appui à des programmes au Brésil, en Éthiopie et au Vénézuela mais ne es gérés pas.

Nombre de marques PSI pour chaque type de produit

81 Préservatifs masculins33 Contraceptifs oraux20 Préservatifs féminins18 Moustiquaires imprégnées d’insecticide17 Contraceptifs injectables14 Conseil et dépistage volontaire du VIH/SIDA11 Franchisage de produits et services pour la santé11 Sels de réhydratation orale11 Re-traitement de moustiquaires imprégnées d’insecticide 7 Contraception d’urgence 7 Multivitamines 5 Traitement de l’eau potable

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Produits et services de PSI

La communication pour le changement de comportement est mise en oeuvre dans tous les pays.

VIH/SIDA

Préservatifs féminins

Lubrifiants

Préservatifs masculins

Services pour les infections sexuellement transmissibles

Conseil et dépistage volontaire

Autres

PLANNING FAMILIAL

Contraception d’urgence

Contraceptifs injectables

Dispositifs intra-utérins

Préservatifs masculins

Contraceptifs oraux

Tests de grossesse

Services de santé reproductive

Tablettes vaginales spermicides

Contraception chirurgicale volontaire

SANTÉ MARTERNELLE ET INFANTILE

Kits d’hygiène pour accouchement

Moustiquaires imprégnées d’insecticide

Sel iodé

Comprimés de fer et d'acide folique

Multivitamines

Re-traitement de moustiquaires imprégnées d’insecticide

Sels de réhydratation orale

Traitement de l’eau potable

Bottes de protection contre les serpents

Récipient pour eau

Franchise de produits et services pour la santé

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19

Page 22: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

20

Rapport financierRapport financier

Population Services International

Relevé des activités

Pour les années se terminant le 31 décembre 2000 et 2001

2001 2000

Total Total

Aide publique et autres revenus

Subventions du gouvernement fédéral 66.953.595 49.666.934

des Etats-Unis

Subventions de gouvernements étrangers 39.679.336 32.717.939

Subventions d'organisations internationales 5.725.420 3.819.189

Subventions et contributions privées 8.553.347 9.884.245

Total de l'aide publique 120.911.698 96.088.307

Investissements et autres revenus 755.320 691.461

Total de l'aide publique, autres revenus et gains 121.667.018 96.779.768

Dépenses

Services liés aux programmes 111.111.223 84.406.426

Gestion et frais généraux 11.393.331 9.125.398

Total des dépenses 122.504.554 93.531.824

Changement d'actifs nets (837.536) 3.247.944

Actif net en début d'année 19.434.689 16.186.745

Actif net en fin d'année* 18.597.153 19.434.689

Observation: Approximativement 40% des actifs nets de PSI en 2001 sont restreints à des activités de pro-grammes pour les années à venir établies selon les termes de contrats et accords de donations. Du restant,environ US$ 8 millions sont utilisés en tant que capital de travail et le solde permet de lancer de nouvellesinitiatives ou appuyer les programmes continus qui font face à des interruptions dans leur financement.

Les chiffres qui apparaissent antérieurement ont été extraits des états financiers et des notes explicativesannexées par des auditeurs externes de PSI. Les copies des états financiers audités sont disponibles et peu-vent être sollicités auprès de PSI, à Washington, D.C.

Page 23: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

CAMEROUN

PSI utilise les services depairs-éducateurs dans lebut de faciliter la négocia-tion et imposer l'habituded'une vie sexuelle mieuxprotégée parmi lesgroupes ciblés prioritairescomme les jeunes. AuCameroun, une équipe dejeunes pair-éducateursappelés 100% Jeune attirela foule dans un marchétrès fréquenté, lors deleur présentation sur lasanté reproductive.

TOGO

PSI/Togo a élaboré ceposter faisant partie de lacampagne s'adressant aupersonnel militaire duTogo avec des messagespronant des rapports sex-uels protégés.

MALI

Un technicien de labora-toire réalise un test dedépistage du VIH pour unclient dans le centre deconseil et dépistage volon-taire du VIH de PSI/Malinommé L'Eveil, à Bamako.La nouvelle technologiepermet d'obtenir le résul-tat du test et d'en informerles clients dans les vingtminutes suivant le test.

HAITI

C'est à Haïti qu'on trouveun autre exemple dejeunes pair-éducateurs.Les membres du réseauClub Cool de PSI/Haïtiutilise le théâtre, lamusique, la poésie et ladanse pour inciter leurspairs à adopter une viesexuelle mieux protégée enoptant pour l'abstinenceou en retardant le débutde leur activité sexuelle.

MADAGASCAR

Un panneau publicitairequi fait la promotion desservices sanitaires defranchise pour les jeunes àTamatave, le port princi-pal de Madagascar dit :“TOP RESEAU - le meilleurchoix pour la santé desjeunes.” PSI a créé unréseau de 15 centres sani-taires préexistant sous lamarque commerciale “TOPRESEAU”, un nom qui aété soutenu pour évoquerdes services sanitairesaccueillants, confidentiels,accessibles et de qualitépour la jeunesse.

CAMEROUN

MALI

MADAGASCAR

HAITI

TOGO

Images d’Afrique et de Haïti

Page 24: POPULATION SERVICES INTERNATIONAL • RAPPORT BI-ANNUEL …

Pour obtenir plus d’informationssur PSI et ses activités, pourdemander un rendez-vous ou visiter le lieu d’un projet de PSI,veuillez contacter David J. Olson,Directeur, Relations Extérieures,par courrier électronique: [email protected] ou au numéro suivant: (202) 785-0072.

Population Services International1120 19th Street, NWSuite 600Washington, DC 20036Phone: 202-785-0072Fax: 202-785-0120E-mail: [email protected]://www.psi.org/indexFR.html

PSI/EuropeDouglas House, 1st floor16-18 Douglas StreetLondon SW1P 4PBUnited KingdomPhone: +44(0)20-7834-3400Fax: +44(0)20-7834-4433E-mail: [email protected]