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1 INFOCENTRE BI / BW INFOCENTRE BI / BW BW (Business Information Warehouse) désormais appelé BI (Business Intelligence) est à la fois l’entrepôt de données et l’outil de Reporting Décisionnel de SAP. Il est nativement intégré aux autres composantes de SAP. Il s’agit donc bien d’une solution Infocentre progicielle, intégrée à l’ensemble des autres composants (SAP HCM pour le transactionnel fonctionnel, SAP Netweaver pour l’infrastructure et SAP Portal pour la publication d’états sur le portail. BW extrait, transforme, stocke et restitue les données de systèmes opérationnels externes. · BW permet de fournir un reporting agrégé multi-axes sur des quantités très importantes de données hétérogènes. · Les données sont envoyées depuis les systèmes sources vers BW via des extracteurs standards, éventuellement complétés par des extracteurs spécifiques. Schématiquement, on peut représenter ainsi la solution BW : 1.1.1 Principe d’architechture de BW

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11 INFOCENTRE BI / BWINFOCENTRE BI / BW

BW (Business Information Warehouse) désormais appelé BI (Business Intelligence) est à la fois l’entrepôt de données et l’outil de Reporting Décisionnel de SAP. Il est nativement intégré aux autres composantes de SAP.

Il s’agit donc bien d’une solution Infocentre progicielle, intégrée à l’ensemble des autres composants (SAP HCM pour le transactionnel fonctionnel, SAP Netweaver pour l’infrastructure et SAP Portal pour la publication d’états sur le portail.

BW extrait, transforme, stocke et restitue les données de systèmes opérationnels externes. · BW permet de fournir un reporting agrégé multi-axes sur des quantités très importantes de données hétérogènes. · Les données sont envoyées depuis les systèmes sources vers BW via des extracteurs standards, éventuellement complétés par des extracteurs spécifiques.

Schématiquement, on peut représenter ainsi la solution BW :

1.1.1 Principe d’architechture de BW

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1.1.2 Principe de fonctionnement de SAP BI

Les données sont chargées successivement dans différents conteneurs BW : infoObjets pour les données de base (comptes de contrat, partenaires, etc.), ODS et cubes pour les données transactionnelles (paiements, échéanciers, etc.).

Au cours de ces chargements, les données peuvent subir différentes transformations.

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Analyse :

L’analyse des données s’effectue en réalisant des états/requêtes, basés sur les cubes et éventuellement les ODS.

Différentes requêtes restituent l’information. Ces requêtes permettent de mettre en forme l’information et d’offrir la possibilité de naviguer dans les données selon différents axes d’analyse.

Ces reports sont réalisés dans un premier temps avec l’outil Query Designer, puis dans un second temps avec l’outil Web Query Designer. L’objectif de ce projet est de rendre ces reports disponibles pour une interface Web.

Alimentation de l’infocentre

L’alimentation de l’infocentre est réalisée uniquement depuis l’instance ECC par l’interface standard SAPI (service API).

L’extraction en standard des données SAP ECC par SAP BI est basée sur le principe de Business Content :

un ensemble de plus de 5000 objets standards pré-paramétrés dans le système SAP BI, définissant un « contenu standard ».

un ensemble d’extracteurs standards dans le système SAP ECC, correspondant au contenu standard BW. L’existence de ces extracteurs est tributaire de l’installation, sur le système ECC, du Plug-in adapté. L’installation du Plug-in BW sur le système ECC est un pré-requis d’un projet décisionnel BI SAP. Il est fourni par l’administration comme un module SAP.

Chargement des données

Toutes les données extraites de SAP ECC 6.0 sont chargées selon le schéma suivant :

ODSPSAPSAPSAPSA

InfopackagesInfopackages

DonnéesECC

ODSPSAPSAPSAPSA

InfopackagesInfopackages

DonnéesECC

Les chargements sont programmés par un processus spécifique à BI de lancement de BATCHS appelé INFOPACKAGE. Celui-ci détermine les sources et destinations des données, les règles de filtrage éventuelles, et intervient dans la transformation des données.

Les INFOPACKAGES sont organisés en chaînes de traitement garantissant l’intégrité fonctionnelle du chargement (en chargeant par exemple les données de base essentielles avant les attributs qui les caractérisent).

Ces chargements se font une première fois en mode FULL pour alimenter l’instance BI au départ, puis par incrément (mode incrémental) dont le rythme peut être quotidien ou hebdomadaire.

Ce processus de chargement est standard et respecte totalement les règles d’intégrité.

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La PSA est une structure intermédiaire d’indexation des données du point de vue de BI. La PSA alimente les ODS.

1.1.2.1Données transactionnelles et données de base

Ce sont les deux types de données que BW extrait des systèmes opérationnels. Les données transactionnelles représentent l’ensemble des mouvements réalisés dans le système opérationnel (paie, mesures administratives,…). Elles sont complexes dans la mesure où elles sont constituées de plusieurs informations (nature de la donnée, date, entité rattachée…) tandis que les données de base sont unitaires (Nom de l’employé, numéro de rue…). Les données de base peuvent être de trois types : attributs (autres info-objets), textes et hiérarchies.

1.1.2.2 Règles de transfert et de mise à jour

L’extraction des données transactionnelles ou de bases depuis les systèmes opérationnels vers les objets de stockage est régit selon des règles dites de transfert et de mise à jour. Ces règles identifient les données à extraire ainsi que leur destination dans leur lieu de stockage. Elles déterminent quel(s) traitement(s) éventuel(s) ces données vont subir avant d’être stockées dans l’entrepôt de données. Par exemple, une règle de transfert consistera à récupérer dans SAP toutes les dates de demandes de mutation mais à n’en retenir que le mois et l’année avant stockage dans l’entrepôt.

En résumé, elles gèrent l’alimentation en données des objets de stockage constituant l’entrepôt de données. L’entrepôt de données permet de stocker des informations de sources hétérogènes pour obtenir par la suite des analyses croisées adéquates. Les requêtes lancées depuis le Sap Bex, viennent « piocher » des données dans cet entrepôt avant d’afficher le résultat sous forme de tableur dans Excel ou sous forme Web dans le portail.

Note : Par entrepôt de données, on entend généralement l’ensemble des objets de stockage (Info-Objet, ODS et Cube)

1.1.2.3 Rafraîchissement des données

Selon la périodicité de changement des données, le rafraîchissement est quotidien, hebdomadaire ou mensuel. Les données de base, qui ont une périodicité de changement importante, sont rafraîchies une fois par semaine ou une fois par mois. A l’inverse, les données transactionnelles sont en constante évolution, ceci étant le résultat des actions des utilisateurs et des nuits applicatives successives. Elles sont donc rafraîchies chaque nuit. Pour quelques exceptions (taxe municipales, départementales, produit constatés d’avance…) le rafraîchissement est mensuel. Au cours de ce passage, les données subissent éventuellement un traitement particulier en fonction des informations que l’on souhaite visualiser dans chaque report.

Les données des cubes sont mises à jour en batch et non pas en continu (au fil de l’eau), c’est-à dire qu’une donnée enregistrée dans les systèmes opérationnels n’impacte pas immédiatement le résultat des requêtes. Une fréquence de rafraîchissement est donc définie pour chaque cube.

1.1.2.4Objets techniques utilisés

Afin de mieux appréhender le fonctionnement de la solution et en préparation de la Conception Générale, nous avons listé les principaux objets contenus dans BW

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Le schéma en étoile   :

Le schéma en étoile correspond à la vision éclatée d’un cube BW. Celui-ci reprend l’ensemble des caractéristiques disponibles pour la navigation dans un état et l’ensemble des ratios associés. Le schéma en étoile permet de voir tous les axes disponibles pour le reporting. Ces axes sont rangés par dimension (domaine), les mêmes que nous retrouvons dans les cubes. Au centre du schéma en étoile schéma sont listés les ratios disponibles.

L’infoCube   :

L’infocube est le modèle de base de stockage d’informations dans BW. C’est une base multidimensionnelle : elle permet une analyse agrégée et rapide des données. L’infoCube est représenté par son schéma en étoile (cf. ci-dessus).

Les données sont stockées de manière agrégées dans le cube, selon les caractéristiques disponibles. Par exemple, en reprenant le cube précédent, sur les 6 lignes ci-dessous arrivant depuis le système source dans le cube, 3 lignes seront stockées.

Le Multicube / Multiprovider   :

Un multicube ou multiprovider est une vision consolidée de plusieurs cubes. Il permet de joindre des données hétérogènes pour des analyses croisées. Il ne stocke physiquement pas de données. Un multicube permet de faire du reporting sur des données provenant de plusieurs cubes. Par exemple, dans certains cas, pour des raisons de performances et de volumétrie, les données sont stockées par années dans des cubes différents. Dans ce cas, un multicube permet de consolider les données des différentes années dans les états.

Exemple :

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Un multicube ne permet pas de croiser des données, il ne fait pas de jointures. Le multicube ne fait que rassembler des données.

La table ODS / Datastore   :

La table ODS est la table de détail dans BW. Elle stocke l’information de manière unitaire et permet de gérer des chargements en mode delta. Elle est souvent utilisée comme intermédiaire entre le système source et le cube BW. Les données des tables ODS ne peuvent pas en général être exploitées directement dans les requêtes BW. Cela est toutefois possible via une option particulière, moyennant des performances très amoindries sur la requête.

L’Extracteur   :

L’extracteur est l’outil standard SAP pour extraire les données depuis le système transactionnel vers BW. SAP livre un grand nombre d’extracteur en standard. Il est néanmoins possible d’étendre les extracteurs standards dans le cas ou les données extraites vers BW ne sont pas suffisantes. Il est également possible de créer de nouveaux extracteurs spécifiques en cas de besoin. L’extracteur est caractérisé par son mode d’extraction.. Chaque extracteur peut extraire les données soit en Full, soit en Delta. L’extraction Full correspond à une mise à jour « annule-remplace » qui consiste à (re)extraire l’ensemble des données existantes. L’extraction delta nécessite la gestion de pointeurs de dernière modification dans le système transactionnel, il permet de n’extraire que les dernières données créées ou modifiées dans les systèmes sources, ie les données pas encore extraites dans BW.

1.1.2.5Les Reports générés

Le suivi d’une activité croise souvent plusieurs indicateurs de manière transverse, et se fait à travers la lecture de documents appelés « reports » ou « états ». Il existe deux types de reports :

Les reports opérationnels : ce sont des états relativement simples, en général figés avec peu d’axes d’analyse. Ils ne sont pas destinés en général au pilotage de la performance mais permettent plutôt aux acteurs SI de traiter des tâches identifiées, de suivre les erreurs et rejets du système.

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Les reports décisionnels : ces états permettent une analyse globale de la performance. Ils ont une vocation analytique et combinent donc beaucoup d’axes de navigation. Par ailleurs, ils traitent des informations consolidées sur de très grands volumes. Ils permettent des analyses de tendances, de suivi global et de pilotage sous différentes vues. La plupart des «états » de pilotage de la performance sont des états décisionnels donnant à la fois une vision au niveau individuel des données mais également des consolidations par niveau hiérarchique.

Enfin, BW permet d’effectuer un certain nombre de retraitements de données à des fins de confort de reporting. Exemple : la sélection de certains axes en particulier donne une vision du report adaptée au besoin du lecteur. Les états peuvent affichés soit sous forme Excel, soit publié sur le portail, en affichage Web.

Les extracteurs standard de SAP seront utilisés et adaptés aux zones propres à L’institut Télécom pour mettre en œuvre les infocubes de données nécessaires aux éditions ansi que les requêtes..

1.1.3 Périmètre BI de notre offre

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La qualification du déploiement BI à la lecture du cahier des charges fait ressortir les paramètres suivants :

Aucune étude recensant des restitutions aussi bien « opérationnelles » que « décisionnelles » ainsi qu’une liste de fonctionnalités de restitutions attendues

Sources de données uniquement en provenance d’ECC6 HR et FI/CO

Adaptation du standard ECC6 HR, d’où présence de développements spécifiques dans les SI sources

Reporting et pilotage : SAP BI 7.0

Portails de restitution : SAP EP 7

ETL : BW

Afin d’intégrer l’ensemble de ces paramètres, nous préconisons la construction d’un socle de données hébergé dans un entrepôt de données ayant les principales caractéristiques suivantes :

Extractions/Chargements :

Utilisation de la partie ETL de BI 7.0 (data transfert process DTP ou datasource en version BW 3.x + infosource) pour les sources SAP R/3 : le spécifique identifié à ce jour limite l’utilisation des Business Contents (préparamétrage standard) de BI 7.0. Nous intégrons donc une adaptation de ce standard (exemple : extension des datasource et recours à l’ABAP pour les users-exit BW notamment) afin de prendre en compte les besoins propres de l’Institut Télécom l’Air.

Aspect Temps Réel   : en plus des fonctionnalités de reporting standard côté ECC6, nous proposons d’exploiter les nouvelles fonctionnalités de BI 7.0 pour traiter cet aspect. Cependant, nous éprouverons la stabilité de ces nouvelles fonctionnalités en phase de conception et n’excluons pas un arbitrage avec l’utilisation des « remote cubes » dans certains cas (accès direct aux bases du SI source).

Stockage/Transformation :

Utilisation de BI 7.0   : nous suggérons d’utiliser les structures de stockage proposées par le Business Contents (infoproviders de type datastores (nouveaux ODS en version 7.0), infocubes, multiproviders et infosets). Ces structures devront cependant être adaptées aux besoins de l’Institut Télécom et, de fait, prendront en compte les aménagements des extractions (datasources/infosources) et seront optimisées pour les besoins de navigation et de reporting. Nous avons prévu de compléter cette approche par le paramétrage de nouvelles structures de stockages.

Restitutions :

Utilisation de BI 7.0   : nous estimons que les restitutions seront, pour la plupart, spécifiques aux besoins des utilisateurs de l’Institut Télécom. L’exploitation du Business Contents est, de facto, réduite voire inapplicable (sauf pour faciliter l’expression des besoins lors des ateliers prévus en phase de conception. Nous envisageons donc de construire les restitutions qui seront décrites en phase de conception et de les mettre à disposition des utilisateurs via le media (Bex, Web, Portail) et le mode (push/pull) les plus appropriés à leurs besoins/droits d’accès. La charte graphique sera respectée pour ces restitutions.

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Utilisation de BI Accelerator   : comptant parmi les nouvelles fonctionnalités de BI 7.0, le BI Accelerator, notamment proposé par HP en partenariat avec SAP, permet d’accélérer de façon importante la génération des requêtes en optimisant l’accès aux infocubes (via une indexation automatisée des dimensions des cubes et le chargement des données en RAM). Dans l’état actuel de nos connaissances, nous estimons que cet outil n’est pas requis pour le périmètre Orchestra. Cette hypothèse pourra cependant être revue et discutée avec l’Armée de l’Air lors de la phase de conception.

Plan de jobs : « process chains » appelés aussi « processus applicatifs » BI 7.0, éventuellement déclenchés par un ordonnanceur externe à SAP. Les process Chains sont créées pour automatiser les chargements.

Les extractions identifiées à partir du dossier des salariés sont les suivantes :

La situation actuelle (affectation, identité, classement, adresse, horaire, ) ;

L’historique des Maladies et accidents du travail ;

L’historique des contrats et avenants ;

Les flux externes entrant (mesure d’entrée);

Les flux externes sortant (mesure de sortie);

Les flux internes (détachements et mutations) ;

L’historiques des formations / compétences / qualifications  ;

L’historique des plans de roulements ;

L’historique des absences ;

L’historique des handicaps ;

L’historique des rémunérations de base.

Notre offre comprend aussi la mise en œuvre de 5 structures multidimensionnelles, la création de 40 objets ou tables, ainsi que la mise en œuvre de 10 restitutions identifiées pendant la phase de conception.

Notre offre ne couvre pas l’achat des licences et des machines nécessaires à la mise en œuvre de BI.

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22 PRÉSENTATION DE L’INFOCENTRE BOPRÉSENTATION DE L’INFOCENTRE BO

Les grandes étapes de mise en œuvre d’un infocentre sont :

La collecte des données

La réception des données

La gestion du référentiel

La préparation et le chargement des données

Le stockage et la préparation des données

2.1.1.1.1.1 Collecte des données

La collecte constitue l’étape préalable à l’intégration des données dans le système décisionnel. Elle couvre les fonctions :

D’extraction,

D’organisation et de contrôle d’acheminement des données,

D’entreposage des fichiers de données collectées,

D’activation des traitements de contrôle et chargement appropriés.

Communément, pour les besoins d’interfaçage des systèmes décisionnels avec des systèmes sources, deux modes « d’extraction » sont envisageables :

Le mode « pull » : c’est RH@psodie qui prend en charge l’extraction des données dans les systèmes sources. Cette technique présente l’avantage de n’avoir à construire et à maintenir qu’une interface unique. En contrepartie, elle peut induire des adhérences entre les systèmes qui peuvent entraver leur évolutivité, mais aussi, engendrer des difficultés de synchronisation, voire des perturbations, de planning lorsque la construction des systèmes est parallélisée ;

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Le mode « push » : les données sont mises à disposition de RH@psodie au format de fichiers plats par les systèmes sources (ou mis à disposition dans une base de publication).

La stratégie de collecte des données est un des points adressés durant la phase de conception générale de RH@psodie.

Quelle que soit leur origine et leur mode de collecte, il convient ensuite d’entreposer les données dans un espace tampon constitué de tables, que nous appellerons « operational data store (ODS) ».

Des comptes-rendus (logs) sont produits pour restituer le statut d’exécution des traitements et signaler les éventuelles anomalies détectées.

2.1.1.1.1.2 Réception des données

Le processus de réception des données intègre les traitements :

Contrôle d’intégrité des fichiers (exemple : respect des normes de nommage, conformité du nombre de lignes, conformité et cohérence des informations présentes dans un enregistrement d’entête, etc.),

Contrôle des séquences (rupture de numérotation, etc.),

Contrôle syntaxique des enregistrements (format, présence de champs obligatoires, domaine de valeurs, etc.),

Gestion des erreurs, exceptions et rejets,

Archivage des fichiers sources.

En cas d’anomalie détectée et rejet du fichier – mauvais format, contenu illisible, etc. –, l’exploitant de RH@psodie peut demander la réémission du fichier concerné à l’opérateur ou au système émetteur.

A des fins d’administration fonctionnelle et technique, la réception de chaque fichier source est tracée dans une table de suivi spécifique, mise à jour avec notamment le nom du nouveau fichier, ses date et heure d’arrivée, son origine, sa taille, etc.

2.1.1.1.1.3 La gestion du Référentiel

La gestion de référentiel permet en particulier de répondre aux objectifs de cohérence et de normalisation des données qui sont dévolus à RH@psodie.

Par contrainte de délai ou de budget, il est concevable que, dans un premier temps, cette fonction adresse principalement les registres :

Contrôles d’intégrité référentielle : conformité des informations à charger par rapport à des valeurs de référence,

Homogénéisation des référentiels des différents systèmes sources ; c’est-à-dire la transcodification de valeurs d’origine en valeurs cibles gérées dans RH@psodie,

Structuration des axes d’analyse et valorisation de leurs hiérarchies. Informations qui sont utilisées pour les traitements d’agrégation, d’analyse et de restitution,

Paramétrages techniques (référentiels des traitements) qui permettent d’assurer la communication d’informations aux autres composants de RH@psodie : variables de calcul, localisation de fichiers, horodatage de traitements, paramètres de sécurité, seuils de tolérance, …

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Au delà, la gestion de référentiel peut être étendue aux métadonnées, à une gestion sophistiquée ou ensembliste (connexion à des annuaires d’entreprise, …) des profils et des droits d’accès des utilisateurs.

2.1.1.1.1.4 Préparation et chargement des données

La préparation consiste à exploiter, fichier par fichier, les informations collectées. L’ensemble fonctionnel comprend les fonctions de :

Contrôle des données :Ce module doit s’assurer, de façon automatisée, de la qualité des données reçues de systèmes amont. Différents contrôles sont mis en place et s’assurent :

o De la qualité des informations de référentiel (par exemple, le poste de l’agent est-il bien rattaché au référentiel emploi) ;

o De l’absence de doublons ;

o De la satisfaction de règles d’intégrité fonctionnelle (i.e. métier) ou de domaine (exemple : quantité supérieure à 0, ou inférieure à X en fonction de l’unité de mesure…).

Gestion des rejets : Dans le cas où l’enregistrement traité ne satisfait pas les différents contrôles qualité, celui-ci est écarté dans une table de rejet de manière à être facilement et rapidement identifié par l’administrateur fonctionnel. En fonction du type de rejet, seulement les lignes qui ne respectent pas les règles définies seront rejetées ou bien le fichier en entier. Le fichier rejeté doit donc être corrigé puis réintégré dans le système.

Chargement : Le chargement consiste à enchaîner les opérations qui permettent de disposer d’informations structurées, réconciliées et filtrées. A chaque fichier source correspond une table de chargement dans la zone de collecte. Le format de la table reste très proche de la structure du fichier et permet de stocker l’ensemble des informations utiles à l’alimentation de l’entrepôt de données. Une fois le chargement achevé, les informations sont prêtes pour alimenter l’entrepôt de données détaillé, puis les vues métiers (datamarts).

2.1.1.1.1.5 Stockage et préparation de la présentation des données

L’entrepôt de données détaillé constitue un sous-ensemble de la base de données permettant le stockage des données élémentaires ou atomiques.

La préconisation du Titulaire est de mettre en œuvre un entrepôt de données détaillé reposant sur un modèle neutre, indépendant des sources de données et très peu dénormalisé. Il vise à décrire les objets métier manipulés par les utilisateurs et à constituer le socle pérenne et évolutif de RH@psodie.

A partir de l’entrepôt de données détaillé, les informations sont agrégées et les indicateurs sont calculés afin de répondre aux besoins métiers spécifiques, puis sont stockées dans les vues métier (datamarts) qui peuvent prendre la forme de tables de la base de données, d’un schéma spécifique de base de données, ou bien de cubes OLAP. Les solutions idoines sont considérées et entérinées en phase de conception générale (compromis entre utilisation, simplicité d’implémentation et performance).

2.1.1.1.1.6 Alimentation du datamart technique

Il s’agit des fonctions transverses, intégrées à toutes les étapes – de la collecte des données sources à l’alimentation des vues métiers – qui, opportunément, en fonction des besoins avérés, permettent de mettre en œuvre :

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Des mécanismes de traçabilité (exemple : réponse à des obligations règlementaires),

Des mécanismes d’évaluation et d’historisation d’indicateurs de qualité des données (qualification des informations) voire de performances d’alimentation ou de temps de réponse moyens de génération d’états décisionnels.

Le contenu et le niveau de détail du datamart technique seront adressés lors des phases de conceptions.

2.1.1.1.1.7 Analyses et restitutions

Cette partie consiste à mettre à disposition des utilisateurs, en se basant sur les données des vues métiers :

Des états de restitution standards qui sont utilisés de manière périodique (bilans, tableaux de bord mensuels, …),

Un outil de restitution permettant la création de rapports personnalisés (requêtes ad hoc),

Des outils et programmes permettant d’effectuer des analyses statistiques avancées (réservés à une population limitée d’utilisateurs).

La description des états, tableaux de bord, et alertes à fournir sera adressé en phase de cadrage et de spécifications.

2.1.1.1.1.8 Administration-Suivi

L’administration fonctionnelle consiste en diverses opérations :

Maintien à jour des données de référence,

Maintien à jour des tables de transcodification,

Paramétrage de l’exécution de traitements,

Accès aux comptes-rendus de chargement,

Consultation/validation des rejets de traitements,

Gestion utilisateurs (sécurité d’accès) : fonction à usage d’un administrateur « central » qui permet une gestion simple de l’accessibilité aux ressources de l’application,

Déclenchement d’une procédure simple de purge avec archivage des données.

2.1.1.1.2Mise en œuvre de l’infocentre pour le projet RH@psodie

Les extractions identifiées à partir du dossier du marin sont les suivantes :

La situation actuelle du marin (affectation, identité, classement, adresse, position,modalité de service,…)

L’historique des Maladies et accidents du travail

L’historique des contrats et avenants

L’historique des activités

L’historique des engagements

Les flux externes entrant

Les flux externes sortant

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Les flux internes (détachements et mutations)

L’historique des avancements / classement

L’historiques des formations / compétences / qualifications / spécialités

L’historique des sanctions

L’historique des modalités d’activité

L’historique des décisions

L’historique des absences

L’historique des handicaps

L’historique des notations

Notre offre comprend aussi la mise en œuvre de 5 structures multidimensionnelles, la création de 40 objets ou tables, ainsi que les restitutions du processus de GPEEC mentionnées dans l’annexe ‘ANX_Annexe_CdCF_07_Tableaux_de_bord_et_autres_referentiels_d_aide_a_la_decision.xls’ :

R-10 -318 - Liste des officiers à convoquer

R-10 -319 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère compétences managériales

R-10 -320 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère Dimensions liées à la réflexion et évolution sur plusieurs années

R-10 -321 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère dimensions liées à l’action et évolution sur plusieurs années

R-10 -322 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère dimensions liées à la relation et évolution sur plusieurs années

R-10 -323 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère compétences managériales

R-10 -324 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère Dimensions liées à la réflexion et évolution sur plusieurs années

R-10 -325 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère dimensions liées à l’action et évolution sur plusieurs années

R-10 -326 - Graphique descriptif de la synthèse de l’évaluation haut potentiel sur le critère dimensions liées à la relation et évolution sur plusieurs années

Ainsi que les deux restitutions présentées dans la fiche de processus 9.2 – Gestion des effectifs concernant :

Le suivi mensuel des effectifs de la Marine

La détermination des Effectifs Moyens Réalisés

Les autres restitutions évoquées dans les fiches processus de pilotage des RH n’étant pas mentionnées dans l’annexe décrivant l’ensemble des requêtes à produire dans le cadre du projet RH@psodie sont exclues du périmètre des prestations attendues.

La phase de conception permettra de définir :

·La modélisation des cubes ou ensembles de données logiques permettant l’alimentation de l’univers BO.

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·Réalisation des structures multidimensionnelles

·La définition des flux et transferts des données vers BO, avec pour chaque flux, les critères d’extraction et les règles de transcodification.

·La gestion des autorisations / profils d’accès

La description technique de l’interface antre SAP et l’univers BO est décrite dans le chapitre 3 – Volet technique.

2.1.2 Chapitre 3 – Volet Technique : Business Objects

2.1.2.1Présentation

Les objectifs assigné à l’infocentre :

Doter la Marine Nationale de restitutions prêtes à l’emploi afin de répondre à différents besoins :

o éclairer la construction du dialogue de gestion en facilitant l’accès à des données homogènes multithématiques ;

o mettre à disposition des gestionnaires RH des tableaux de bord de pilotage ;

o faciliter la construction des reportings réglementaires ;

o participer à l’analyse des coûts.

Mettre à disposition des environnements d’interrogations simples :

o pour répondre à des besoins de pilotage plus spécifiques ;

o pour des interrogations libres sur des grands thèmes ;

o pour comparer, regrouper et analyser des données dans le temps en se basant sur un référentiel partagé, contrôler la cohérence entre les différentes données en provenance des applications existantes.

2.1.2.2Architecture applicative

BusinessObjects Enterprise est un système multi-niveau. Bien que les composants se voient attribuer diverses tâches, ils peuvent être regroupés logiquement en fonction du type de travail qu'ils exécutent. BusinessObjects Enterprise comporte cinq niveaux :

le niveau client ;

le niveau application ;

le niveau intelligence ;

le niveau traitement ;

le niveau données.

Pour plus de souplesse, de fiabilité et d'extensibilité, les composants formant chacun de ces niveaux peuvent être installés sur une ou plusieurs machines.

Les principes de base de l'architecture ainsi que la description des cinq niveaux sont décrits en détail dans le « Guide d'administration de BusinessObjects Enterprise » accessible sur le

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web : http://support.businessobjects.com/documentation/product_guides/default.asp. Les principaux composants de l'installation du serveur BusinessObjects XI R2 sont:

BO XI R2 est une application Java exécutée sur le serveur d’application Tomcat.

Référentiel BO XI : C’est un schéma dans une base de données Oracle contenant quelques tables qui stockent des données de sécurité. Les documents et univers n’étant pas stockés dans le référentiel, le référentiel BO XI contient des pointeurs vers les dossiers du systèmes d’exploitation contenant les fichiers documents et univers

Fichiers et document univers : Les documents et univers Business Objects sont stockés sur le système de fichiers Linux.

Bases métiers : Elles contiennent les données interrogées par les documents Business Objects

Les composants de l’installation côté client, à destination des utilisateurs finaux, sont les suivants :

Navigateur Internet : Il est possible d’utiliser Internet Explorer et Firefox

Desktop Intelligence : il s’agit d’un client lourd permettant d’exécuter des requêtes sur les bases métier

Designer : client lourd permettant de construire les univers sur lesquels les utilisateurs s’appuient pour construire leurs requêtes.

Assistant d’importation : permet de recopier des univers et documents d’un référentiel Business Objects à un autre. Il doit pouvoir accéder à la base de données contenant les référentiels Business Objects.

Figure 2.2.3.2.1 : Architecture applicative de l’infocentre RH@psodie

2.1.2.3Environnements Business Objects

Les besoins en environnement sont les suivants :

DEV : Développement et paramétrage de l’infocentre

REC : Recette fonctionnelle et initialisation des données

FOR : Formation

PPR : Pré-production

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PRD : Production. Il sera dupliqué sur le site de secours à Bordeaux.

Un environnement est toujours construit à partir d’un autre environnement source. Le mécanisme de construction d’un nouvel environnement consiste à transférer le paramétrage, les référentiels, l’enveloppe des programmes, des fichiers et des tables,

L’outil de passage fourni par Business Objects sera utilisé pour construire un nouvel environnement.

Il existe deux types de transferts pour transférer les modifications d’un environnement à l’autre :

Les copies brutes, ou duplications

Les livraisons

Les copies brutes sont utilisées pour l’initialisation des nouveaux environnements. Elles sont effectuées en utilisant une procédure de clonage manuelle. Cette procédure inclut les opérations suivantes : installation d’un environnement cible, transfert des données au niveau de la base Oracle, transfert des univers et des rapports avec l’assistant d’importation de Business Objects et modification du paramétrage de l’accès aux données.

Les livraisons concernent des transferts beaucoup plus légers en termes de volumétrie. Une procédure de livraison est fournie, indiquant les opérations à effectuer sur les différents composants (PL/SQL, rapports, paramétrages fonctionnels, etc…)

Une copie brute sera exécutée pour initialiser le site de secours mais aucune livraison ne sera effectuée. Le site de secours sera tenu à jour par restauration systématique des sauvegardes réalisées sur le site de produciton.

Figure 2.2.3.3.1 : Transfert des modifications de l’infocentre