Pneumopathies associées aux soins - SF2H · rechute • 2 voies d’administration possible :...

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« Best of » de la littérature P. Berthelot Congrès SF2H, Paris 2013

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« Best of » de la littérature

P. BerthelotCongrès SF2H, Paris 2013

Pneumopathies associées aux  soins 

Quels enseignements et discussions autour  de ce travail ?

• Pas d’augmentation bactéries résistantes antibiotiques  après DDS sauf pour SARM

• MAIS pourquoi ?– En diminuant IN on diminue prescription ATB ?– Diminution nombre de bactéries colonisantes => baisse 

dénominateur total pathogènes même si résistance augmente– Diminution nombre de bactéries colonisantes => moins de 

transmission croisée ?– Durée d’étude suffisamment longue pour détecter 

augmentation des résistances aux ATB ? (16 mois en médiane)– Qualité

des études variable

• Interactions / Interrelations Résistance aux ATB et DDS  insuffisamment étudiées => nécessité

essais de longue 

durée méthodologiquement bien conduits 

Clostridium difficile

• Rechutes infection C. difficile «

difficile

»

à

traiter• Essai randomisé

:

– Vancomycine orale 500 mg x 4 / j pendant 4 jours +  « lavage digestif

»

(4 litres solution de macrogol) et 

administration selles donneur par sonde naso‐ gastrique

– Vancomycine orale 500 mg x 4 / j pendant 14 jours – Vancomycine orale 500 mg x 4 / j pendant 14 jours + 

« lavage digestif

»• Essai arrêté

prématurément : supériorité

administration selles de donneurs

Donneurs < 60 ans

• Questionnaire pour détecter maladies transmissibles• Recherche dans selles des parasites (incluant 

Blastocystis hominis and Dientamoeba fragilis), C.  difficile, et bactéries entéropathogènes.

• Recherche dans sang Ac anti‐HIV; human T‐cell  lymphotropic virus types 1 and 2; hepatites A, B, and C; 

Cytomegalovirus; Epstein–Barr virus; Treponema  pallidum; Strongyloides stercoralis; et Entamoeba  histolytica.

• Pool de donneurs testés / 4 mois et questionnaire pour  maladies récentes 

• Probablement traitement 2ème, 3ème  rechute

• 2 voies d’administration possible : sonde  naso‐gastrique ou voie colono‐rectale

• Difficulté

= «

screening

»

des donneurs et  risque résiduel transmission maladies. Risque 

diminue quand époux(se)

• Et pas utilisable quand patient nécessite  antibiotiques

• Essai randomisé

en 3 phases : désinfection,  contamination chambre par spores C. difficile 

puis nouvelle désinfection par une des 8  méthodes de désinfection testées

• Les 3 méthodes les plus efficaces en termes  de réduction logarithmique étaient peroxide  hydrogène (2.303); 1000 ppm javel(2.223) et  lingettes acide peracétique (2.134).

• Coût /efficacité

optimum = javel

Environnement

ATB et environnement

Points fréquemment retrouvés contaminés  par Staphylococcus aureus et risque de 

transmission sous le même toit

• Jouets, télécommande  télévision, téléphone, 

poignées de portes,  oreillers, lit, serviettes, 

robinets…• Et animaux 

• Taux de transmission  entourage sous même toit = 

10 – 43 %• Problématique particulière des 

porteurs persistants : 20‐30%• Chiens et chats peuvent être 

colonisés : transmission  bidirectionnelle. 50 – 70 % 

souches similaires porteurs S.  aureus

• Autres animaux : cochon  d’inde, oiseaux, tortue, 

chauve‐souris …

Merci pour votre attention