MAIGRIR SANS RECHUTE

28

Transcript of MAIGRIR SANS RECHUTE

Page 1: MAIGRIR SANS RECHUTE
Page 2: MAIGRIR SANS RECHUTE
Page 3: MAIGRIR SANS RECHUTE

MAIGRIR SANS

RECHUTE

Page 4: MAIGRIR SANS RECHUTE

DU MÊME AUTEUR

101 RÉPONSES AUX FEMMES SUR LEUR VIE HORMONALE, En colla- boration avec Josette LYON, (Ed. Hachette) MAIGRIR AVEC L'ACUPUNCTURE ET LES MÉDECINES NOUVELLES, (Jacques Grancher, Éditeur) VIVRE SELON SON TYPE HORMONAL, « Vivre, mincir, se soigner selon son type hormonal », (Ed. Josette LYON)

Page 5: MAIGRIR SANS RECHUTE

Dr HUBERT SACKSICK

MAIGRIR SANS

RECHUTE avec la collaboration de

Monique MELOT-FENDRY

98 RUE DE VAUGIRARD 75006 - PARIS

Page 6: MAIGRIR SANS RECHUTE

Ouvrages déjà parus dans la collection « Bibliothèque de la Santé »

Alain Libes, Les clefs du corps P. Le Fers-Dupac, 230 recettes spéciales pour allergiques au

gluten Dr Yayon, Combattre la cellulite et s'en débarrasser définitive-

ment Dr J.-P. Guyonnaud, Surmultipliez votre puissance sexuelle André Lemaire, Permis de maigrir Dr B. Fourrier et A. Mignonac, Maigrir-plaisir Dr B. Sillam, Bien dans ses jambes Dr B. Sillam, Bien dans sa sexualité

© 1975, by Jacquues Grancher. Éditeur

Page 7: MAIGRIR SANS RECHUTE

INTRODUCTION

Si, en guise d'introduction, j'ai choisi de vous raconter pourquoi je suis médecin et pourquoi, étant médecin, je me suis consacré aux problèmes d'amaigrissement et de nutrition, ce n'est ni par immodes- tie ni par narcissisme. Au contraire, je dois, pour le faire, surmonter bien des résistances profondes.

En lisant comment, malgré tous obstacles, je suis parvenu à réaliser ma vocation, peut-être comprendrez-vous mieux mes thérapeutiques.

Dès cinq ans, je voulais être médecin Né en 1934, j'avais cinq ans à la déclaration de la guerre 1939-1940. Je subis les événements de l'Exode, ses longues files de voitures, ses marches interminables et ses bombardements, avec une lucidité

extrême qui fit de moi, très tôt, un enfant conscient des souffrances humaines. Hospitalisé à la suite d'une fracture de jambe; je fus fasciné par le

dévouement des sœurs de l'hôpital. Je n'avais qu'une envie, les aider dans leur tâche difficile. Je posais sans cesse des questions et, devant l'intérêt que je portais à leur activité de soignantes, je les entendais dire :

— Si Dieu le permet, ce petit sera sans doute médecin. Ma convalescence se passa dans une garnison militaire de fortune.

Je passais la plus grande partie de mon temps auprès des nombreux blessés, chantant et dansant (en boitant) pour les distraire mais sachant déjà aussi les écouter lorsque, pendant des heures, ils me parlaient de leur famille et surtout, du fils ou du jeune frère que je leur rappelais.

Page 8: MAIGRIR SANS RECHUTE

A l'Armistice, je les quittai avec déchirement pour rentrer à Paris. Après plusieurs jours de voyage dans une camionnette agencée en

roulotte, nous fûmes refoulés et là, commença notre véritable exode, de ville en ville comme de nombreux Français à cette époque : Toulouse, Limoges, Marseille; je changeai plus de dix fois d'école dans la même année. Nous vivions dans la terreur, j'étais devenu un écorché vif avec la peur et la douleur à fleur de peau.

Là, j'appris à me battre, à me défendre mais surtout, à endurer le mal en silence. Toujours « le nouveau », « parigot » et loucheux de surcroît

(j'avais un strabisme convergent important) : trois bonnes raisons pour attirer les railleries des autres enfants qui, inexorablement, dégénéraient en bagarres dont maîtres et maîtresses me rendaient le plus souvent responsable.

Il fallait fuir sans cesse. J'en étais arrivé à penser que l'état normal était d'avoir peur et que, toujours, j'aurais peur, toujours j'aurais faim, toujours j'aurais froid.

Nous aboutîmes ainsi au cœur du Massif central, dans une mine de bauxite ou d'alumine, je ne sais plus très bien, où mes parents furent engagés comme cantiniers.

Je les aidais à la cuisine, mais aussi au transport des paniers-repas que je devais en général porter seul, dans le noir, à l'intérieur de la mine, ce qui était pour moi un véritable cauchemar.

Je passais le reste de mon temps à travailler pour un fermier des environs qui, en échange, ravitaillait ma famille en œufs, lait et fromage.

Une nuit, comble de ma terreur d'enfant, des miliciens entrèrent brutalement, mitraillettes au poing, après avoir encerclé la maison de leurs fameuses « tractions avant » noires. Ils nous alignèrent dans la grande cuisine de la mine. Immobiles, nous nous disions adieu du regard. Ils pénétrèrent dans le dortoir et emmenèrent deux ouvriers espagnols qui travaillaient incognito à la mine, puis disparurent sans nous donner plus d'explications.

Nous restâmes là, pantelants, plusieurs heures, craignant à chaque instant une nouvelle irruption. Ce jour-là, mon père prit le maquis, me laissant la responsabilité de ma famille. Je dus travailler quinze heures par jour, à la mine puis à la ferme, m'appliquant, pour être gardé, à travailler presque autant qu'un homme.

Pour payer mes marathons de travail

Si bien qu'à la fin de la guerre, je n'avais pratiquement pas fréquenté l'école. J'étais dénutri et ma croissance, perturbée, imposait une intervention chirurgicale.

Page 9: MAIGRIR SANS RECHUTE

En 1946, nous n'avions plus rien. Les Allemands et certains « Français » nous avaient tout pris. Mes parents durent repartir de zéro, aidés tant bien que mal par leurs enfants.

Du fait de la guerre, ma scolarité primaire se passa au plus mal. Toujours le plus vieux et toujours dans les trois derniers de la classe, j'échouai au certificat d'études primaires. Il n'était évidemment pas question pour moi de faire des études secondaires et moins encore, supérieures.

Pourtant, j'éprouvais le désir profond de consacrer ma vie à la médecine. J'avais eu trop mal, trop peur, trop froid, et seul ce métier pouvait me donner une revanche sur moi-même et sur les autres, en me permettant de les comprendre et de les soulager.

Après trois mois de travail acharné auprès d'une brave femme qui accepta de me donner bénévolement des cours, je passai l'examen d'entrée au lycée Charlemagne où, à mon grand étonnement, je me retrouvai major en classe de 5.

Je dus travailler pour payer mes études. J'amassais le pécule nécessaire à l'année scolaire, en travaillant aux Halles, sur les marchés, comme pompiste, puis comme livreur, jusqu'à leur achève- ment.

Mon diplôme, enfin !

Pour certains, soigner est une vocation ; pour d'autres, un travail comme un autre. Pour moi, c'était un rêve impensable. Outre les difficultés matérielles, j'étais handicapé par une vue défectueuse. J'avançais pourtant, entremêlant échecs et succès.

Avide de connaissances, toutes les matières enseignées me passion- naient. Comme un fou furieux, je voulais tout apprendre, tout approfondir, mais mes difficultés visuelles ne me permettaient pas de suivre la cadence rapide et superficielle de l'enseignement dispensé.

J'étais obligé de me faire relire tous les cours ou de travailler à la loupe, épluchant chaque phrase, chaque mot, et essayant de com- prendre avant d'apprendre. Si bien qu'aux examens, un an sur deux, j'étais collé, un an sur deux, j'étais major, pour avoir été au fond des choses.

Au bout de toutes ces années, lorsque enfin j'eus la chance de décrocher mes diplômes de médecin puis de spécialiste, c'est empli d'une joie immense que, avec cette fureur et ce bonheur sacré que seuls peuvent ressentir ceux qui se sont battus pour atteindre leur but, je soignai ma famille, et que je soigne aujourd'hui mes patients.

Page 10: MAIGRIR SANS RECHUTE

Pour guérir, il faut soigner avec toute sa science, tout son art mais aussi, tout son cœur.

C'est, je crois, par les souffrances subies pendant la guerre, persécuté et brinqueballé, que je suis aujourd'hui plus près de mes patients, tout disposé à les écouter, les sentir et surtout les compren- dre.

Si le cas d'une de mes proches, vous allez le voir, a cristallisé mes recherches et mon besoin de soigner, sans aucun doute c'est mon enfance qui a fait de moi l'hypersensible qui prend tellement de plaisir et de passion à exercer son métier.

Alors que, pour d'autres, il s'agit souvent de faux problèmes organiques (surtout dans le domaine de l'obésité) ou uniquement corporels, il s'agit pour moi de prendre en charge mes patients dans leur totalité, physiquement et psychologiquement, de leur expliquer leurs maux et de leur donner un espoir logique et non mensonger sur leur propre cas, espoir que mes propres souffrances, vécues depuis le plus jeune âge, m'aident à déclencher presque à chaque fois.

Un dialogue médecin-malade émotionnel et sincère est, à mon avis, le véritable secret de la réussite de mes thérapeutiques.

Page 11: MAIGRIR SANS RECHUTE

I

UN CAS DRAMATIQUE M'A TOUT APPRIS

C'est le cas dramatique d'une de mes proches, que nous convien- drons d'appeler ANNE, qui m'a amené à me spécialiser en amaigrissement et cellulite.

A quarante-trois ans, Anne était arrivée à peser cent dix-huit kilos pour 1,63 m. Secrétaire, mariée, mère de trois enfants dont une fille de vingt ans également obèse, cette chère Anne avait connu les privations et les carences alimentaires de la guerre 1939-1940. Encore belle lors de son mariage, elle avait pris et gardé vingt kilos à chaque grossesse.

Depuis 1946, malgré des traitements plus ou moins suivis et des régimes de toutes sortes, elle ne cessait de prendre kilos et centimètres de tour de hanches.

Sur les conseils d'amis, elle avait sans succès suivi les traitements à la mode : massages, gymnastique, hydrothérapie, rayons ultra- violets, régimes restrictifs, régimes dissociés, laxatifs, diurétiques, extraits thyroïdiens, coupe-faim, électrothérapie, ionisation...

Mais aucun de ces traitements, appliqués au petit bonheur la chance, n'embrassait le problème dans son ensemble. Leur manque de coordination aboutissait à des pratiques contradictoires. Pis encore, des thérapeutiques habituellement efficaces devenaient inopérantes, nocives et insupportables. Son entourage la décida

Page 12: MAIGRIR SANS RECHUTE

enfin à suivre une fois pour toutes des traitements sérieux à l'hôpital. Et ce fut de nouveau l'artillerie lourde : coupe-faim, diuré- tiques, extraits thyroïdiens, massages, hormones mâles, régime hypo- calorique. Avec une diète presque complète et un alitement prolongé, elle perdit péniblement une dizaine de kilos.

En revanche, elle gagna très vite l'antipathie de l'équipe soignante car elle était devenue insupportable : elle présentait de nombreux malaises, pris à tort ou à raison pour des simulacres qui dérangeaient tout le monde. Elle aggravait encore son cas auprès des médecins qui la soignaient de leur mieux, en ne maigrissant que de treize kilos en trois mois, alors que ses voisines, mises au même régime, perdaient mensuellement six à dix kilos.

Puis sa courbe de poids devint stationnaire malgré traitement et régime draconiens. Par contre, elle souffrait de violents maux de tête, somnolait et pleurait toute la journée. En dépression nerveuse justifiée, son désarroi était augmenté par le ramollissement de ses chairs et l'apparition de poils sur son visage et sur ses seins.

Le ramollissement était dû à l'amaigrissement brutal du début du traitement, accentué par les diurétiques et le repos complet au lit.

La pilosité était provoquée par les piqûres d'hormones mâles. La malheureuse subissait sa cure tragique lorsqu'un matin, tandis

qu'elle somnolait, un nouvel interne accompagné d'un externe et d'une infirmière s'approcha de son lit.

Examinant la courbe de poids qui était stationnaire, il commanda de diminuer les calories au-dessous de six cents par jour :

— C'est déjà fait, dit l'infirmière. — Il faudra augmenter un peu les doses des extraits thyroïdiens. — C'est déjà fait, répondit l'externe. — Demandez des dosages d'hormones ovariennes dans les urines

des vingt-quatre heures. — On les a déjà effectués plusieurs fois! — Peut-être faut-il envisager une laparoscopie exploratrice (1)? — On en a déjà pratiqué deux! L'interne réfléchissait à ce cas et se préparait à suggérer un autre

(1) Examen direct des organes et notamment du foie et des ovaires, à l'aide d'une lunette lumineuse que l'on introduit dans l'abdomen par une petite incision.

Page 13: MAIGRIR SANS RECHUTE

traitement lorsque le jeune externe ajouta à haute voix, sans doute pour pontifier auprès du nouvel interne :

— De toute façon, le patron a dit que c'était fichu !

Dormir, manger, grossir...

Notre pauvre chère Anne, à bout de forces, reçut cette phrase abominable comme un arrêt de mort.

Elle ouvrit un œil, puis l'autre, qu'elle écarquilla comme pour sortir de cet affreux cauchemar :

— Puisque c'est fichu, dit-elle, désespérée, donnez-moi ma feuille de sortie, je la signe et je m'en vais immédiatement! Ce coup, porté de façon tellement maladroite et brutale, entraîna un choc terrible.

Dans les trois mois qui suivirent, la malade réagit par une débauche alimentaire totale qui lui fit prendre trente kilos supplé- mentaires.

Elle s'était installée dans une sorte de négation et de renoncement total de la vie. Des phases de jeûne prolongé avec crises de larmes, malaises et étouffements alternaient avec les périodes de boulimie accompagnées de dépression nerveuse profonde et tentatives de suicide. Trois tentatives en trois mois, dont deux avec coma profond et hospitalisation prolongée, achevèrent le drame. Tout cela, sur le mode hystérique avec de grands éclats en public ou parfois, dans la plus parfaite solitude.

Psychologiquement, Anne était devenue une épave : plus de vie familiale, plus de vie affective, plus de vie sexuelle, plus de vie professionnelle.

Physiquement, elle faisait peine à voir : c'était pitié que de regarder ses pauvres jambes devenues éléphantiasiques, qui avaient triplé de volume; la peau en était écailleuse, lézardée de varices proéminentes. Des cloques suintantes couronnaient ses talons. Son ventre retombait comme un tablier jusqu'à vingt centimètres en avant de ses cuisses. Celles-ci étaient devenues si grosses que, de face, elles avaient un aspect de fesses. Ses seins recouverts de poils arrivaient jusqu'à l'ombilic. Une cystite à type de picotement urinaire, un échauffement avec brûlure permanente au niveau des

Page 14: MAIGRIR SANS RECHUTE

parties internes des cuisses, complétaient le calvaire de ce corps déformé et meurtri. Une calvitie importante, un triple menton, des joues énormes ne

parvenaient pas, toutefois, à faire oublier la beauté de ses grands yeux noirs au regard franc, humble et émouvant, où se lisait la souffrance d une âme torturée par ce corps affreux qu'elle ne méritait pas.

Pour Anne, il n'y avait plus rien à faire : tout avait été fait, tout avait été dit. Elle ne voulait plus d'hôpital, où elle avait trop souffert... Plus de régime, tant elle en avait fait et refait sans succès... Plus de médicaments : elle avait pris jusqu'à vingt comprimés par jour... Plus de gymnastique, elle ne supportait plus aucun effort... Plus de vie : elle ne travaillait plus, ne s'occupait plus de rien. Elle avait renoncé à lutter, à aimer, à exister.

Pour moi, le problème était posé dans toute sa complexité et dans toute son angoisse. Je voulais qu'elle revive, il fallait gagner, et gagner vite. Je repris ses négations et décidai de les combattre point par point.

Les chemins de ma thérapeutique.

J'entrepris alors le long chemin qui devait me conduire à mes thérapeutiques actuelles.

Je commençai par rechercher tout ce qui avait été fait jusqu'à présent dans le domaine de l'amaigrissement.

J'étudiai les théories anciennes, modernes, américaines et suisses, des plus célèbres aux plus obscures... J'appris des techniques passionnantes au sein de la Société française de médecine psychoso- matique. Je découvris, avec intérêt et passion, l'homéopathie, l'acupuncture, les manipulations vertébrales, l'électrothérapie... Je me perfectionnai en endocrinologie, discipline essentielle pour aller au fond des causes en amaigrissement.

Le seul critère qui orientait le choix de mes techniques était l'innocuité, l'absence de danger pour les malades.

Pour connaître à fond les moindres réactions aux traitements sélectionnés, j'en faisais l'expérience sur moi-même.

Essayer sur soi les traitements avant de les administrer aux

Page 15: MAIGRIR SANS RECHUTE

patients m'avait été enseigné par l'un de mes Maîtres, grand patron de l'urologie, qui nous expliquait que telle technique de sondage urétral de la verge n'était plus utilisée dans son service car, après essai sur lui-même, il avait trouvé cette pratique trop douloureuse, insupportable et inhumaine.

Cette façon d'exercer la médecine, en étant aussi proche de ses patients, m'avait alors beaucoup impressionné, et je m'étais promis de faire de même à chaque fois qu'il le faudrait.

Comme des handicapés physiques.

Je passai donc en revue les différentes médications amaigrissantes connues. J'essayais de sélectionner, en chaque méthode, les éléments positifs qui me permettraient d'aller de l'avant, au besoin en les modifiant ou en les associant.

J'adaptai, par exemple, une méthode de relaxation, en y ajoutant des éléments d'autosuggestion « alimentaire » et, dès l'application de ce mixage, j'eus l'extrême satisfaction de constater que mes élucubrations théoriques donnaient des résultats pratiques. La simple utilisation de ces principes obtenait sur moi-même, et sur les patients qui voulaient bien s'y prêter, des résultats spectaculaires, tant au ppint de vue amaigrissement que mieux-être, rendement professionnel et sexualité.

Je la choisis donc comme base d'équilibration pour mes amai- grissements.

J'avais débuté en médecine comme médecin rééducateur, et je conservai cette optique pour traiter l'embonpoint.

Comme pour les patients handicapés physiques, soignés à l'hôpital Foch aux côtés de mon Maître le D Olivier Troisier, il me parut évident que les traitements amaigrissants devaient être personnalisés et adaptés à chaque cas, en tenant compte du terrain. Les réactions aux traitements différaient suivant les patients, malgré des tares ou des handicaps apparemment analogues.

Le même médicament, efficace chez l'un, pouvait être inefficace, voire dangereux, chez un autre; telle drogue à telle dose suffisait sans problème chez une patiente, alors que, chez une autre, il fallait augmenter les doses ou en compenser les inconvénients. Souvent

Page 16: MAIGRIR SANS RECHUTE

même, à affection égale, il fallait modifier complètement l'optique du traitement.

Chez les patients obèses ou cellulitiques, je retrouvai les mêmes angoisses, les mêmes inhibitions sexuelles, les mêmes problèmes psychologiques et sociaux que chez certains handicapés physiques ou traumatisés corporels. C'est pourquoi je décidai de les traiter comme tels, avec le même espoir de les aider et de les soigner, sans jamais renoncer.

Un régime pour maigrir... qui reconstitue.

Parmi les régimes amaigrissants de toutes sortes, il en est un qui m'attira plus particulièrement. Il était peu calorique, ce qui est classique, et limitait les quantités d'aliments, mais il éliminait les sucres et les graisses et privilégiait les protéines, ce qui est sain et satisfaisant pour les patients. Toutefois, de nombreux échecs existaient car en fait, il ne supprimait totalement ni les sucres — puisqu'il autorisait toutes les crudités dont certaines, betteraves par exemple, en contiennent beaucoup — ni les graisses, puisqu'il laissait le libre choix des fromages et charcuteries, parfois très gras.

Il orientait vers les protéines (viande, œufs, poisson, fromage...), ce qui est bien, mais ne résolvait pas le problème de la faim, puisque les quantités de protéines étaient limitées, ce qui expliquait les rechutes par les folles boulimies succédant aux phases de famine.

Je perfectionnai donc ce régime à mon idée. Rendu plus efficace, il supprimait en même temps la faim et permettait d'assumer les boulimies les plus féroces.

Je constatai ultérieurement qu'il réalisait aussi une véritable cure de santé. En effet, il apportait des quantités massives de vita- mine B12, nécessaire à la constitution des globules rouges.

Une médecine totale.

C'est encore en adaptant à l'amaigrissement mon expérience de rééducateur que je tirai les conclusions essentielles pour mes traitements actuels.

Page 17: MAIGRIR SANS RECHUTE

Systématiquement, nous avions acquis l'habitude de rechercher, chez un handicapé physique, les différents organes lésés et les différents problèmes posés en tous domaines.

Il fallait à chaque fois en trouver les causes et les conséquences immédiates, secondaires et tardives, prévoir les complications et les répercussions de la maladie, et aussi, des traitements eux-mêmes.

Nous savions surtout que rien n'était acquis si l'on ne prévoyait pas les rechutes, inévitables quand tout n'était pas mis en œuvre pour les prévenir. Dans ce but, nous n'hésitions pas à faire appel à toutes les compétences, qu'elles soient médicales ou para-médicales. En effet, cette spécialité se place, par définition, à la croisée de toutes les autres.

A partir de dossiers minutieusement tenus, réunissant toutes les données du problème et les solutions proposées par chaque compétence, nous devions coordonner l'ensemble et l'adapter à chaque cas. Il n'existait pas de traitement standardisé.

Je considérerais ainsi l'obèse ou la cellulitique comme des handi- capés physiques.

Des spécialistes de disciplines diverses seraient consultés, chaque cas approfondi dans tous les domaines ; cela en cas d'échec.

Je traiterais les effets du mal, mais aussi et surtout, ses causes, ses origines, organe par organe, de façon systématique.

Les traitements seraient instaurés, adaptés et coordonnés avec l'aide d'une équipe de spécialistes, de préférence réunis en un même lieu, pour éviter le va-et-vient des malades, les pertes de temps, réunir immédiatement les documents, et pouvoir faire appel tout de suite à chaque compétence en cas de besoin.

Ma hantise restait de prévenir et armer le malade contre toute rechute par une surveillance périodique, lui expliquer son propre cas pour qu'il participe à ses traitements et devienne le meilleur gardien et le meilleur signal d'alarme, apte à me prévenir dès la moindre perturbation.

Au départ : un indispensable bilan complet pour les cas rebelles. Avant tout traitement, il fallait vérifier les organes peut-être

responsables des obésités ou des cellulites, et aussi, ceux qui

Page 18: MAIGRIR SANS RECHUTE

joueraient un rôle dans l'élimination des toxines provenant des kilos et des centimètres superflus. L'ensemble de l'organisme devait donc être minutieusement exploré, et les éléments perturbés signalés sur dossier.

Il paraissait surtout essentiel de dépister et de traiter toute maladie (tuberculose, voire cancer...), infection (colibacillose, para- sitose, infection génitale ou cutanée...) ou tare (diabète, alcoolisme, insuffisance rénale...) pouvant fragiliser l'organisme et faire obstacle au traitement, ou même s'aggraver à cette occasion.

D'où la nécessité de pratiquer des bilans de laboratoire complets : sang, urines et sécrétions vaginales chez la femme, parfois prélève- ments urétraux chez l'homme, d'effectuer des examens médicaux minutieux et répétés : cœur, vaisseaux, poumons, foie et abdomen, bilans musculaires et articulaires complets, sans oublier la colonne vertébrale.

On explorerait toutes les glandes accessibles, en insistant sur la thyroïde et les seins, on rechercherait les ganglions anormaux au niveau du cou, des aisselles, de l'aine, témoins de maladies ou d'infections. On n'hésiterait pas, le cas échéant, à parfaire les diagnostics par des radiographies de la base du cerveau, (pour explorer l'hypophyse), des poumons, de la colonne vertébrale, de face et de profil.

Ainsi, des maladies ou tares méconnues jusqu'alors seraient décelées et soignées à l'occasion du traitement.

Le génocide des cellules graisseuses.

Malgré tout cela, je constatai que certaines patientes ayant bien maigri regrossissaient dès l'arrêt du traitement, et d'autres quelques mois plus tard. J'en conclus qu'il existait, en plus des organes plus ou moins lésés, un problème de tempéraments différents : à alimentation égale, certaines ont tendance à grossir et d'autres pas.

Cela fut confirmé par des biopsies (prélèvements chirurgicaux de graisse) montrant que les graisses de réserve des obèses ou cellulitiques n'étaient pas identiques entre elles, qu'il en existait plusieurs sortes, et même que les cellules graisseuses étaient souvent différentes; d'où, sans doute, les prédispositions, à grossir ou non.

Page 19: MAIGRIR SANS RECHUTE

Cela m'imposa la notion de surveillance après amaigrissement par une phase de consolidation, plus ou moins longue selon les cas. On assurerait alors à tout coup le génocide des cellules graisseuses, dont certaines se comportent dans l'organisme en parasites comme de véritables kystes, évoluant pour leur propre compte, capables de résister à des famines même relativement prolongées : seule garantie de non-rechute, en dehors du fait que la machine humaine peut toujours se détraquer, ce que les contrôles durant cette phase permettent de vérifier puis de rétablir.

Un point restait important : maigrir ferme. La simple application des lois utilisées en rééducation pour le poliomyélitique, qui expliquent qu'une seule contraction statique maximale par jour suffit pour donner un développement musculaire maximal durant plusieurs jours, m'aida à résoudre facilement ce problème.

Je fus mon premier cobaye.

Ayant mis au point ma méthode d'amaigrissement, je voulus l'essayer sur moi-même avant de proposer mon traitement à Anne.

C'est ainsi que je perdis en deux mois les treize kilos que mes années d'études sédentaires m'avaient fait accumuler.

Je savais maintenant comment on pouvait réagir à tel ou tel médicament faiblement dosé, ou à telle ou telle orientation diété- tique convenablement appliquée.

J'étais armé pour tenter l'un des traitements les plus importants de ma carrière et de ma raison d'être.

Revenons donc maintenant à Anne.

Anne m'a permis de préciser ma méthode.

Elle ne voulait plus être hospitalisée ; elle ne voulait plus tous ces médicaments qui la rendaient malade; elle ne voulait plus de gym- nastique fastidieuse et fatigante; elle ne voulait plus souffrir de la faim; elle ne croyait plus à la vie. Outre le traitement médica- menteux adapté à son cas, j'utilisai les lois classiques de rééducation pour créer une méthode de raffermissement du corps sans effort

Page 20: MAIGRIR SANS RECHUTE

fastidieux; j'adoptai un procédé diététique amaigrissant à base de protéines qui lui permettrait de maigrir en mangeant à volonté. Mieux : plus elle mangerait, plus elle maigrirait. J'associai des techniques de relaxation type yoga à des techniques d'autosugges- tion, pour lui permettre d'intégrer jusqu'au subconscient des habi- tudes alimentaires nouvelles, ainsi que les motivations conscientes d'une vie plus active et plus dynamique sur tous les plans : affec- tif, sexuel, familial et professionnel.

Le traitement de la dernière chance.

Tout d'abord, Anne ne voulut rien entendre de mes théra- peutiques. Elle était contente de mes recherches, souhaitait que les résultats soient bons pour mes patients, mais affirmait que son cas était sans appel, désespéré. Elle s'était faite à l'idée de mourir jeune, obèse et malade, « c'était là sa destinée ».

Son merveilleux mari qui l'aimait malgré tout, l'encouragea à essayer mon traitement « qui serait le dernier » puisque, pour être logique avec elle-même, elle n'avait plus rien à perdre.

C'est ainsi que, après avoir longuement parlementé, elle consentit à se laisser soigner. Mais il fallut lui promettre :

— de ne pas appliquer de traitement d'hormones qui donnent des poils;

— de la laisser manger à volonté d'autres aliments que le steak- salade, dont l'éventail serait très large, et sans limitation de quantité ;

— qu'elle pourrait boire en mangeant et saler ses aliments à son goût.

Elle croyait, par ces desiderata, selon elle impossibles à réa- liser, se mettre hors portée de mes thérapeutiques et cela, d'au- tant plus qu'elle voulait en finir rapidement, au point d'envisa- ger par moments de se faire opérer par shunt (mise hors circuit de l'intestin en reliant l'estomac au rectum, pour empêcher toute assimilation alimentaire), procédé dangereux, dont elle connaissait l'issue parfois fatale. J'appréhendais autant qu'elle l'application de mon traitement, toute dernière chance de sa vie avant la grande opération, encore exceptionnellement pratiquée en France.

Page 21: MAIGRIR SANS RECHUTE

J'étais le plus angoissé des deux.

La première consultation fut la plus difficile : — Déshabille-toi comme si tu ne me connaissais pas, lui dis-je

d'un ton qui se voulait ferme, mais cachait mal mon angoisse. Je rangeais mon bureau de façon affairée pour essayer de garder une contenance.

Plus courageuse que moi, elle se présenta, nue, droite, mons- trueuse, les mains sur la poitrine, essayant de couvrir ses pauvres seins tombants... Très digne, elle me dit, avec une gentillesse infinie :

— Allez, je te fais confiance. On est ensemble comme pendant la guerre !

« Tu te rappelles, ajouta-t-elle, quand, dans le train, nous avions peur que les Allemands nous emmènent?

« Allez, fais ce que tu dois, j'espère qu'au moins cela te servira pour tes autres malades. »

Je n'avais rien à répondre et essayai de lui sourire. Cette diversion me permit de reprendre mon sang-froid et de

l'examiner à fond sans complexes ni inhibitions, comme je l'aurais fait pour toute autre patiente.

Ma seule hantise était alors de passer à côté d'un diagnostic important, de ne pas déceler la souffrance d'organes malades dont d'autres confrères avaient peut-être sous-estimé la responsabilité.

L'examen médical fut minutieux, les mensurations prises à différents niveaux. Un schéma détaillé, décrivant la répartition des graisses, les atrophies musculaires et la mollesse des chairs, fut établi. Je prescrivis les examens de laboratoire avec bilan complet, sanguin et urinaire.

Enfin, ne voulant prendre aucun risque, et pour me confirmer dans mes diagnostics, je l'adressai, lettres en main, au gynécologue, au cardiologue, au radiologue. Les autres spécialistes la verraient au fur et à mesure, et seulement en fonction des besoins.

Un traitement méthodique. Lorsque je la vis pour la seconde fois avec ses résultats de

Page 22: MAIGRIR SANS RECHUTE

laboratoire et de consultations, j'étais déjà en mesure de commencer le double traitement. Celui des symptômes : obésité et cellulite, celui des causes et des conséquences de sa maladie : mauvaise circulation dans les jambes, problèmes urinaires, troubles hépatiques (avec maux de tête, nausées, vomissements), absence de règles, pilosité du corps et du visage, calvitie, ongles et cheveux cassants, douleurs verté- brales, problèmes nerveux (angoisse, fatigue, dépression, frigidité, boulimie).

La coordination des résultats obtenus allaient permettre de traiter ces multiples problèmes.

C'est ainsi que ce cas, en apparence inextricable, tenait fina- lement en quelques points faciles à traiter, sans autres armes que la minutie.

Les examens pratiqués montraient trois grands responsables. Une insuffisance hormonale au niveau de la thyroïde d'abord, mais dont l'origine se situait à l'hypophyse, puisque les ovaires étaient également déficients (l'hypophyse stimule les autres glandes). Faute d'hormones thyroïdiennes, Anne brûlait mal les graisses, et un excès de folliculine favorisait la rétention d'eau avec règles inexistantes.

Puis une insuffisance hépatique et digestive entraînant une mauvaise élimination des déchets alimentaires, une mauvaise utilisa- tion des réserves de graisses et de sucres, une perturbation de la flore digestive, et des carences en vitamines B qui retentissaient sur le système veineux et sur le sang, d'où une importante anémie. Les autres vitamines étaient insuffisantes aussi, du fait des régimes aberrants qu'elle avait si longtemps pratiqués et qu'elle reprenait à bâtons rompus sans contrôle médical.

Troisième responsable, les douleurs vertébrales dues à des phénomènes osseux visibles au niveau lombaire, à dissocier de celles qu'entraînait la légère infection urinaire due, elle, à une petite colibacillose, fréquente chez les femmes même extrêmement soi- gnées.

A cela s'ajoutait l'énorme problème psychologique auto-entre- tenu, expliquant l'état physique, les problèmes sexuels et la boulimie.

Page 23: MAIGRIR SANS RECHUTE

Anne a retrouvé sa ligne, et sa coquetterie. Le traitement débuta par une psychothérapie prudente, soutenue

progressivement par une relaxation avec autosuggestion. La psychothérapie mit rapidement en lumière certains trauma-

tismes psychologiques des plus importants. Anne avait souffert de frustrations alimentaires et de terreurs dues aux persécutions raciales de la guerre. Un père abusif et un jeune frère inconsciem- ment tyrannique avaient marqué son enfance. Des coutumes culinaires à base de corps gras, de farineux et de sucreries, avaient faussé son appétit. Ces traumatismes étaient évidents.

Il fallut plus longtemps pour voir ressortir les problèmes réels plus profondément enfouis comme la frigidité, la culpabilisation au cours de l'acte sexuel, les désirs souvent inassouvis, problèmes liés peut-être à cette monstrueuse obésité et à la sexualisation du tube digestif qu'elle entraîne souvent. La guérison serait longue à obtenir, mais devait venir de la patiente elle-même à partir de la mise en confiance de son Moi physique et psychologique.

Le traitement de l'infection urinaire fut rapidement efficace, un antibiogramme ayant montré le germe responsable et permis de donner le médicament le meilleur.

Le traitement des douleurs lombaires devait se faire progres- sivement, grâce à la fois à la perte de poids et aux massages, aux exercices pratiqués avec patience, douceur, énergie et psycho- logie.

Les traitements étaient conduits sans jamais atteindre le seuil de fatigue, grâce à la relaxation avec autosuggestion, excluant toute gymnastique fastidieuse ou fatigante qui aurait rebuté à jamais cette patiente si fragile.

Peu à peu, les douleurs lombaires s'estompèrent au point de disparaître la nuit, ce qui représentait pour moi un bon critère d'efficacité des traitements.

Pour normaliser les sécrétions du foie, du pancréas et du tube digestif, il suffisait de donner des médicaments qui régénèrent les cellules hépatiques et pancréatiques, ainsi que des régulateurs de la flore intestinale, yaourt et polyvitamines.

Il fallait suivre de près, à cette phase d'équilibre très précaire, les

Page 24: MAIGRIR SANS RECHUTE

réactions physiques et psychologiques de la patiente, guetter les moindres nouveaux symptômes, afin d'adapter les traitements en fonction des besoins.

Régulariser le système endocrinien représentait une étude plus délicate : le traitement ovarien fut confié à mon confrère gynéco- logue qui créa un cycle artificiel par une médication analogue à la pilule contraceptive, comme si la patiente n'avait plus eu d'ovaires.

Les règles réapparurent dans les trois mois, peut-être aidées par l'amaigrissement. Elles devenaient peu à peu plus abondantes, jusqu 'à atteindre la normale. Nous pûmes alors diminuer progres- sivement puis supprimer (sur six mois) les médicaments à visée endocrinienne.

L 'insuffisance thyroïdienne — que la mesure du métabolisme basal n 'avait pas révélée mais que le chiffre élevé du cholestérol faisait prévoir (encore confirmée par l'examen des réflexes) — était en rapport avec l' insuffisance de l'hypophyse. Nous devions donc réadapter ces organes dans leur fonction par la prise d'extrait de glande hypophyse, à un dosage minutieux et durant une courte durée.

Les problèmes essentiels étaient un à un combattus ; les chairs se raffermissaient, la cellulite diminuait de jour en jour, à une cadence qui dépassait toutes prévisions. Notre chère Anne reprenait confiance et participait davantage à ses traitements, qui devenaient de plus en plus efficaces.

Nous avions l'impression qu'une force secrète et peut-être divine travaillait pour elle, potentialisant les résultats de chaque jour, comme si cette pauvre Anne avait assez payé et sortait enfin de son mauvais cauchemar.

Grâce à Dieu et à nos efforts, elle perdit ainsi cinquante-quatre kilos en dix-huit mois.

A notre grand étonnement, ses jambes ont retrouvé l'allure de belles jambes féminines, et elle ne se prive pas de les montrer sur les plages. Ses cheveux ont repoussé. Ses poils du visage et du corps ont presque tous disparu spontanément; certains, plus rebelles, ont été détruits par électro-épilation définitive.

Son corps est ferme, elle porte de petits pulls collants et des vêtements à la mode. Sa ligne générale est celle d'une belle femme de quarante-cinq ans qui ne se prive pas d'être coquette.

Page 25: MAIGRIR SANS RECHUTE

Elle mange à sa faim, fréquente des plages comme tout le monde, et si elle prend parfois quelques kilos, elle les reperd tout aussitôt, selon son propre désir.

Elle a repris une vie active, sur le plan affectif et familial et, professionnellement, c'est une secrétaire dynamique, appréciée de ses collègues qui l'ont surnommée avec gentillesse et à son grand plaisir, la pin-up.

Page 26: MAIGRIR SANS RECHUTE
Page 27: MAIGRIR SANS RECHUTE

Pour maigrir, dit volon- tiers le Docteur Sacksick, traiter les causes du mal importe autant qu'élimi- ner la graisse ! En cela, sa méthode est différente de toutes celles que l'on connaît.

Tant de causes, en effet, ont pu vous faire grossir... Une mauvaise circulation sanguine, des reins qui filtrent mal, une colonne vertébrale fragilisée ou lésée... Mais aussi ou peut- être des digestions perturbées, des stress mal assumés, des problèmes sexuels, affectifs ou professionnels. Les causes du mal étant traitées, l'amaigrissement sans re- chute peut être obtenu en 3 temps :

• amaigrissement intensif • amaigrissement progressif • consolidation, ou non-rechute.

Des armes nouvelles viennent d'apparaître contre ces hydres sans cesse renaissantes : l'obésité et la cellulite. Il semble bien qu'elles soient hautement efficaces.

Page 28: MAIGRIR SANS RECHUTE

Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement

sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections

de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*

La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia ‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒

dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.