Plateforme Pluridisciplinaire Régionale Sociétés...

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Plateforme Pluridisciplinaire Régionale

« Sociétés rurales, Environnement, Climat

Adaptation aux changements environnementaux:

Quelles actions pour la durabilité des ressources et des territoires?

Bilan des A

Plateforme Pluridisciplinaire Régionale

Sociétés rurales, Environnement, Climat

en Afrique de l’Ouest »

Adaptation aux changements environnementaux:

Quelles actions pour la durabilité des ressources et des territoires?

Bilan des Activitées financées en 2013

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Sociétés rurales, Environnement, Climat

Adaptation aux changements environnementaux:

Quelles actions pour la durabilité des ressources et des territoires?

1. Atelier de réflexion sur les Scénarios Territoriaux pour les Ecosystèmes littoraux, Gouvernance et Approche Participative (

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion

Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logo partenaires

- Logo bailleurs

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Les organismes porteurs sont :

- Université Gaston Berger (LEIDI, PATEO)- Institut de Recherche pour le Développement (PALOC, PATEO)- Ecole Normale Supérieure de Nouakchott (PATEO)- Université de Ziguinchor (PATEO)

Les organismes partenaires sont

- Direction des Parcs Nationaux (PNOD, PNLB)- Réseau des écoguides et écogardes du Nord

Rappel de l’objectif de l’action

L’Atelier de Saint-Louis est organisé dans le cadre de la réponse à un appel à projets, lancé par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM). Intitulé "Modélisation et Scénarios de la Biodiversité"scientifiques et acteurs locaux de la gestion de la biodiversité. (http://www.fondationbiodiversite.fr/programmes

Atelier de réflexion sur les Scénarios Territoriaux pour les Ecosystèmes littoraux, Gouvernance et Approche Participative ( STEL-GAP).

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Université Gaston Berger (LEIDI, PATEO) itut de Recherche pour le Développement (PALOC, PATEO)

Ecole Normale Supérieure de Nouakchott (PATEO) Université de Ziguinchor (PATEO)

:

Direction des Parcs Nationaux (PNOD, PNLB) Réseau des écoguides et écogardes du Nord

Louis est organisé dans le cadre de la réponse à un appel à projets, lancé par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM).

odélisation et Scénarios de la Biodiversité" ; cet appel met l'accent sur la collaboration entre scientifiques et acteurs locaux de la gestion de la biodiversité. (http://www.fondationbiodiversite.fr/programmes-phares/modelisation-et-scenarios-debiodiversi

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Atelier de réflexion sur les Scénarios Territoriaux pour les Ecosystèmes littoraux,

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Louis est organisé dans le cadre de la réponse à un appel à projets, lancé par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM).

; cet appel met l'accent sur la collaboration entre scientifiques et acteurs locaux de la gestion de la biodiversité.

debiodiversite)

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Une première proposition de projet avait été soumise par l'équipe LEIDI du LMI PATEO :

"ScEnarios territoriaux pour une gouvernance durable et partagée du Delta transfrontalier du fleuve SenegAL (SEDAL)". Au cours de rencontres et discussions avec d'autres membres de l'équipe, le projet a ensuite évolué pour devenir "Scénarios Territoriaux pour les Ecosystèmes littoraux, Gouvernance et Approche Participative (STEL-GAP)".

L'atelier des 11 et 12 juin a pu être organisé grâce à un financement du PPR SREC (Plateforme Pluridisciplinaire Régionale "Sociétés Rurales, Environnement, Climat en Afrique de l'Ouest"). Porté par l'équipe du LMI PATEO, il visait à :

- structurer le consortium des partenaires associés à STEL-GAP - apprécier et renforcer la posture scientifique de PATEO sur ce projet - affiner la problématique et la méthodologie proposées

Contexte de l’action

Cet atelier fait partie des actions déroulées par le LMI PATEO depuis 1 an (août 2012). Ce LMI est une plateforme co-portée par plusieurs institutions, représentatives des structures qui travaillent sur la gouvernance des patrimoines naturels et les territoires de deltas (http://www.ird.fr/la-recherche/laboratoiresmixtes-internationaux-lmi/lmi-pateo-patrimoines-et-territoires-de-l-eau), mais qui restent ouvert à tous les partenaires qui travaillent sur ces questions. C'est le troisième séminaire organisé dans le cadre de PATEO. Le premier organisé en décembre 2012 à l’UGB de Saint Louis ("Services écosystémiques et territoires") était plus adressé à des universitaires ; le second atelier en muséologie participative a été organisée à Dakar au campus IRD de Hann en février-mars 2013 avec l’IFAN-Cad et l’UN et des partenaires de la société civile. L'atelier de Saint-Louis a été ouvert aux acteurs de terrain, notamment ceux des Parcs Nationaux, de Wetland International et du réseau des écoguides et écogardes du Nord Sénégal.

Description de l’action réalisée

Par la collecte et analyse des données géographiques pour l’étude des changements d’usage du delta du fleuve Sénégal, l’Atelier de Saint-Louis visait la mise en évidence des changements de services et de partage des avantages associés aux zones humides littorales saisis notamment à travers l’analyse de la gouvernance multi-usages et multi-niveaux des socio-écosystèmes aquatiques de transition dans un contexte de mutations.

L’itinéraire méthodologique qui a inspiré l’Atelier de Saint-Louis s’appuie sur la ligne scientifique de PATEO à savoir contribuer dans les deltas-laboratoires à l’analyse des dynamiques complexes d’interactions entre les services (synergies et antagonismes) dans un contexte de mutations climatiques, écologiques et socio-politiques rapides.

Partant de l’hypothèse de travail qui veut que la vulnérabilité des socio-écosystèmes du Delta tienne à l’insuffisante gouvernance de ce territoire transfrontalier, les résultats attendus traversent la cloison des disciplines scientifiques intéressées par la question et permettent la construction d’une attitude multidisciplinaire qui renforce les processus de mutualisation et de partage transnational qui anime le LMI PATEO. Il s’est agi de porter :

- un diagnostic « commun » sur le changement territorial des socio-écosystèmes (par l’identification des problèmes de confinement, de cloisonnement, d’aménagement puis la caractérisation des réseaux et solidarités écologiques et sociales) ;

- une élaboration partagée d’indicateurs (par exemple : en quoi les oiseaux, espèces emblématiques des deux rives du delta (mauritanienne et sénégalaise), support du tourisme de vision, sont-ils de bons bio-indicateurs des changements locaux et globaux?) ;

- une analyse approfondie de la vulnérabilité des socio-écosystèmes et la définition du cadre des compromis entre services issus du delta du Fleuve Sénégal et de leurs usages pour leur pérennisation ;

- une participation optimale à la recherche d’informations scientifiques complexes et variées pour l’alimentation du Système d’Information sur les ressources Naturelles (SIRENA), outil que le LMI PATEO entend mettre au service de la connaissance du delta du fleuve Sénégal, et des complexes deltaïques du Saloum-Niumi et de la Casamance-Geba.

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Résultats de l’action

L’Atelier a permis de qualifier les usages auxquels les unités socio-écologiques définies sont soumises. Pour ce qui concerne les usages économiques des unités socio-écologiques comme le Parc de Djoudj et celui de Diawling ont par exemple une dimension touristique indéniable. Aussi l’enjeu consiste-t-il à ne pas sous estimer la dimension conservation même si de plus en plus on semble lui substituer les dimensions gestion partagée et de gouvernance participative. Sur le plan de la gestion, on ne peut occulter la contigüité voire la continuité de l’espace transfrontalier. Pour exemple, la brèche ouverte sur la langue de Barbarie au Sénégal a aussi un impact même en terre mauritanienne.

Se pose, dès lors qu’une action sur l’une ou l’autre des rives du delta impacte directement ou indirectement sur celle opposée, la question à savoir quelles gouvernances au niveau de la Réserve Biosphérique Transfrontalière pour la conservation des équilibres fondamentaux?

En vue d’être en phase avec l’entrée Oiseaux qui a fait l’objet d’un consensus en plénière et pour plus de cohérence dans la démarche, la méthodologie retenue pour la rédaction de la réponse à l’AAP est celle qui consiste à :

1) identifier les USE,

2) identifier les acteurs directement concernés et pour lesquels les oiseaux peuvent être un indicateur,

3) catégoriser les services que fournissent les unités socio-spatiales tout en tenant compte des conflits/compromis/synergies

4) caractériser les modes de gouvernance correspondant à ces problématiques.

Suites envisagées

La suite de l’Atelier de Saint-Louis a été la participation du LMI PATEO à l’AAP, intitulé "Modélisation et Scénarios de la Biodiversité", lancé par la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et le Fonds Français pour l'Environnement Mondial (FFEM).

La réponse du laboratoire à cet AAP n’a pas été retenue. Cependant, PATEO versera les résultats dans le projet qu’il présentera aux décideurs de l’OMVS, dans les tout-prochains mois.

2. Changements globaux et invasions Biologiques au Sah erongeurs et insectes"

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logos partenaires

- Logos bailleurs

Service Renforcement des Capacités

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action Porteurs : Granjon Laurent, DR2 IRD, UMR22 CBGP, Campus IRD/ISRA de BelSénégal ([email protected]) Sembène Mbacké, PR, Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta Diop, BP5005 Dakar, Sénégal ([email protected]) Partenaires principaux du projet

- UMR22 IRD Centre de Biologie pour la GestiDakar, Sénégal

- UMR151 IRD Laboratoire Population Environnement Développement (LPED), Marseille, France- UR102 CIRAD Systèmes de Culture Annuels (SCA), Montpellier, France et Dakar, Sénégal - Centre Régional Agrhymet (CRA), Niamey, Niger- Université Cheikh Anta Diop (UCAD

d’Afrique Noire - IFAN), Dakar, Sénégal - Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), Dakar/Thiès, Sénégal- Université Abdou Moumouni (UAM), Niamey, Niger- Université Gaston Berger (UFR Sciences Agronomiques, d’Aquaculture et de Technologies

Alimentaires - S2ATA), Saint Louis, Sénégal Rappel de l’objectif de l’action Le soutien sollicité auprès du PPR SREC visait à permettre d’élaréunion finale du réseau RAT-Sahel (« Réseau Africain de Travail sur les rongeurs Soudanosoutenu par une ATS de l’IRD) afin d’entamer (ou de poursuivre selon les cas) nos réflexions communes dans le but de mettre en place les éléments de projets communs. Parmi ces projets, celui d’un LMI

Changements globaux et invasions Biologiques au Sah el : Etudes de cas chez des

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

CENTRE REGIONAL AGRHYMET

Service Renforcement des Capacités

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Granjon Laurent, DR2 IRD, UMR22 CBGP, Campus IRD/ISRA de Bel-Air, IRD BP1386,

Sembène Mbacké, PR, Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta Diop, BP5005 Dakar,

UMR22 IRD Centre de Biologie pour la Gestion des Populations (CBGP), Montpellier, France et

UMR151 IRD Laboratoire Population Environnement Développement (LPED), Marseille, FranceUR102 CIRAD Systèmes de Culture Annuels (SCA), Montpellier, France et Dakar, Sénégal

grhymet (CRA), Niamey, Niger Université Cheikh Anta Diop (UCAD - Département de Biologie Animale et Institut Fondamental

IFAN), Dakar, Sénégal Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), Dakar/Thiès, Sénégal

ouni (UAM), Niamey, Niger Université Gaston Berger (UFR Sciences Agronomiques, d’Aquaculture et de Technologies

S2ATA), Saint Louis, Sénégal

Le soutien sollicité auprès du PPR SREC visait à permettre d’élargir le cercle de collaborateurs conviés à la Sahel (« Réseau Africain de Travail sur les rongeurs Soudano

soutenu par une ATS de l’IRD) afin d’entamer (ou de poursuivre selon les cas) nos réflexions communes le but de mettre en place les éléments de projets communs. Parmi ces projets, celui d’un LMI

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Air, IRD BP1386, Dakar CP18524,

Sembène Mbacké, PR, Faculté des Sciences et Techniques, Université Cheikh Anta Diop, BP5005 Dakar,

on des Populations (CBGP), Montpellier, France et

UMR151 IRD Laboratoire Population Environnement Développement (LPED), Marseille, France UR102 CIRAD Systèmes de Culture Annuels (SCA), Montpellier, France et Dakar, Sénégal

Département de Biologie Animale et Institut Fondamental

Université Gaston Berger (UFR Sciences Agronomiques, d’Aquaculture et de Technologies

rgir le cercle de collaborateurs conviés à la Sahel (« Réseau Africain de Travail sur les rongeurs Soudano-Sahéliens »,

soutenu par une ATS de l’IRD) afin d’entamer (ou de poursuivre selon les cas) nos réflexions communes le but de mettre en place les éléments de projets communs. Parmi ces projets, celui d’un LMI

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(Laboratoire Mixte International) sur le thème des invasions biologiques en zone sahélienne vient d’être déposé auprès des instances de l’IRD, afin de mieux formaliser, renforcer et élargir les collaborations entamées à l’échelle du Sénégal à travers le programme BIOPASS (IRD-CBGP/ISRA/UCAD). Les partenaires supplémentaires en question étaient en particulier des collègues entomologistes de la JEAI « BRAS » (Bruches ravageurs des Stocks) de Dakar et Niamey, du Cirad, de l’ISRA et de l’UFR S2ATA récemment créée à l’UGB (voir ci-dessus et programme ci-joint). Contexte de l’action Cette réunion de Saint-Louis a donc été programmée, et a eu lieu, entre le 12 et le 16 novembre derniers. L’appel à projet LMI ayant entre-temps été publié par l’IRD, nous avons collectivement monté et soumis le projet de LMI « IBIS » (Invasions Biologiques au Sahel ») en septembre 2013. La réunion de Saint-Louis nous a malgré tout permis de nous rencontrer pour mettre en place les éléments de collaboration identifiés lors de la finalisation de ce projet de LMI, étant entendu que la réalisation de plusieurs d’entre eux dépendra en partie de l’acceptation dudit LMI par les instances de l’IRD. Description de l’action réalisée La réunion du « Réseau RAT-Sahel élargi » a eu lieu du 13 au 15 novembre 2013 à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Ouverte par le recteur de l’UGB, elle a réuni une trentaine de participants, dont 4 doctorants, du Sénégal et du Niger (voir liste des participants en annexe) autour de communications orales (27) suivies de discussions ciblées sur les exposés en question. Elle a permis également un grand nombre de discussions thématiques ou générales, formelles ou informelles. Concrètement, la participation du PPR-SREC au financement de cette réunion a permis la prise en charge des voyages de 2 collaborateurs du Niger, des frais de transport de l’ensemble des participants (Dakar – Saint-Louis et retour + trajets quotidiens Saint-Louis – UGB) et de l’hébergement. Résultats de l’action Les exposés des participants, d’un très bon niveau scientifique, ont permis un partage d’informations très large, en particulier entre les communautés modèles-centrées « rongeurs » et « insectes », à l’origine de discussions très fructueuses. Celles-ci ont porté sur différents projets de collaboration scientifique, de suivi des activités des étudiants, de mise en œuvre de modules de cours auprès des différentes institutions de formation représentées (UCAD Dakar, UGB Saint-Louis, UAM Niamey, Agrhymet Niamey…), et ce indépendamment même de l’issue finale du projet de LMI commun en cours d’évaluation. A titre d’exemple, l’idée d’une liste de diffusion permettant de partager en temps réel des informations très diverses en rapport avec les activités du groupe a également été retenue. Il est à noter que la participation à la réunion de Frédérique Reigney, chargée de mission SREC au Sénégal, a permis de faire circuler des informations dans les deux sens entre les divers participants et le PPR, avec pour conséquence une clarification certaine des attendus des uns et des autres quand aux interactions entre le PPR-SREC et les équipes de recherche concernées. A la suite de cette réunion, des informations sur les programmes en cours ou en projet, les réseaux et autres JEAI portés par les divers participants ont d’ailleurs été fournis pour nourrir le site internet du PPR. Suites envisagées L’étape suivante sera donc la concrétisation de ces interactions via le démarrage de projets communs, en particulier entre spécialistes de rongeurs et d’insectes réunis en un unique réseau d’experts en biologie des populations animales nuisibles dans le Sahel. La réunion de Saint-Louis a confirmé que les approches théoriques, conceptuelles et méthodologiques étaient largement partagées, et que les moyens, humains et techniques, disponibles à l’échelle des institutions représentées permettaient de couvrir une large part des besoins nécessaires à la réalisation de projets transversaux. Le LMI « IBIS », s’il est validé par les instances de l’IRD, sera sans aucun doute un tremplin favorable à la mise en route de programmes prenant en compte ces deux modèles animaux dans la résolution de diverses questions d’intérêt. Parmi celles-ci, la problématique des espèces invasives et des menaces que celles-ci font peser sur les activités (agriculture, commerce…) et la santé humaine est apparue très fédératrice. Très liée à la question des changements globaux en amont, et porteuse de conséquences lourdes sur le bien-être et le développement économique des populations subsahariennes en aval, cette thématique sera clairement privilégiée lors de nos actions de recherche communes à venir.

3. Production rizicole au Burkina Faso : Enjeux, contr ai

Type d’action soutenue Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logos partenaires

- Logos bailleurs

Noms, port eurs, équipes, institutions, partenaires de l’actio n Organisé dans le cadre du lancement du Afrique de l’Ouest: Biodiversité et Biosécurité), par:

- Brugidou Christophe, - Seremé Drissa, - Tollenaere Charlotte, - Traoré Oumar, - Wonni Issa,

Rappel de l’objectif de l’action L’atelier visait à regrouper les acteurs directs (producteurs, coopératives paysannes, consommateurs, transformateurs) et indirects (chercheurs, fournisseurs d’intrants, service de vulgarisation agricole et des semences) de la filière rizicole avec un double objectifla filière sur les objectifs et possibles retombées du travail des chercheurs, et (2) la définition d’axes de recherche ciblés vers les attentes des acteurs directs du secteur avec pour objectif l’accproduction rizicole. Description de l’action réalisée Des représentants des producteurs des différentes plaines irriguées, transformatrices, représentant des consommateurs, chercheurs, agents techniques du Ministère de l’Agriculture et (35 participants au total) se sont réunis pendant deux jours afin desynergies et renforcer la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR).Après une présentation générale sul’INERA, puis sur le nouveau LMI PathoBios, le programme de l’atelier s’est articulé sur les processus de production de riz (semences, amélioration variétale, pratiques culturales, prprocessus post récolte et transformation), suivis de discussions.

Production rizicole au Burkina Faso : Enjeux, contr aintes et perspectives

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

eurs, équipes, institutions, partenaires de l’actio n

Organisé dans le cadre du lancement du LMI Patho-BIOS (Observatoire des agents phytopathogènes en Afrique de l’Ouest: Biodiversité et Biosécurité), par:

Brugidou Christophe, IRD UMR RPB, [email protected]é Drissa, INERA, [email protected] Tollenaere Charlotte, IRD UMR RPB, [email protected]é Oumar, INERA, [email protected] Wonni Issa, INERA, [email protected]

isait à regrouper les acteurs directs (producteurs, coopératives paysannes, consommateurs, transformateurs) et indirects (chercheurs, fournisseurs d’intrants, service de vulgarisation agricole et des semences) de la filière rizicole avec un double objectif : (1) une meilleure information des acteurs directs de la filière sur les objectifs et possibles retombées du travail des chercheurs, et (2) la définition d’axes de recherche ciblés vers les attentes des acteurs directs du secteur avec pour objectif l’acc

producteurs des différentes plaines irriguées, transformatrices, représentant des consommateurs, chercheurs, agents techniques du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire (35 participants au total) se sont réunis pendant deux jours afin de réfléchir sur comment dynamiser les synergies et renforcer la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR).Après une présentation générale sur l’organisation et le fonctionnement du programme Riz et Riziculture de l’INERA, puis sur le nouveau LMI PathoBios, le programme de l’atelier s’est articulé sur les processus de production de riz (semences, amélioration variétale, pratiques culturales, problèmes phytosanitaires, processus post récolte et transformation), suivis de discussions.

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ntes et perspectives

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(Observatoire des agents phytopathogènes en

[email protected]

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isait à regrouper les acteurs directs (producteurs, coopératives paysannes, consommateurs, transformateurs) et indirects (chercheurs, fournisseurs d’intrants, service de vulgarisation agricole et des

: (1) une meilleure information des acteurs directs de la filière sur les objectifs et possibles retombées du travail des chercheurs, et (2) la définition d’axes de recherche ciblés vers les attentes des acteurs directs du secteur avec pour objectif l’accroissement de la

producteurs des différentes plaines irriguées, transformatrices, représentant des de la Sécurité Alimentaire

réfléchir sur comment dynamiser les synergies et renforcer la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR).

r l’organisation et le fonctionnement du programme Riz et Riziculture de l’INERA, puis sur le nouveau LMI PathoBios, le programme de l’atelier s’est articulé sur les processus de

oblèmes phytosanitaires,

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Résultats de l’action L’atelier a permis aux différents participants d’obtenir une vision exhaustive des différents aspects de la culture du riz au Burkina Faso, que ce soit au niveau des politiques agricoles, des recherches en cours ou des problèmes concrets rencontrés au champ. Ces deux jours de discussion ont suscité l’enthousiasme des participants, de par l’intégration des informations, dans le but d’un renforcement des capacités de recherche sur le riz au Burkina Faso. Suites envisagées Des axes de recherche importants ont été dégagés, avec des projets de développement du diagnostic au niveau de la qualité des semences, un suivi épidémiologique multi-pathogènes incluant les vecteurs et plantes réservoirs, ou encore l’étude des effets du sol (notamment les intrants) sur le développement des maladies. Cet atelier a constitué un excellent point de départ pour le LMI PathoBios, qui depuis septembre 2013 constitue une plateforme pluridisciplinaire (biologie moléculaire, phytopathologie, bioinformatique, épidémiologie, agronomie…), dédiée à l’étude des contraintes sur la production de riz (notamment les maladies et ravageurs) pour proposer une approche intégrée vers des solutions globales et durables. Nous visons à pérenniser les relations mises en place lors de cet atelier à travers la création et l’animation d’un cadre collaboratif et pluridisciplinaire sur la riziculture au Burkina Faso. Le renforcement des liens entre les participants à cet atelier facilitera l’organisation en équipe pluridisciplinaire afin de répondre à des appels d’offres internationaux ambitieux.

4. « Mise en place d’une stratégie de financement pour u ne meilleure élaboration et communication d e l’information climatique aux usagers

Type d’action soutenue

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Atelier Réflexion

Action transversale vers décideurs et utilisateurs

Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logos partenaires

Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal

Direction de l’Agriculture (DA)

- Logos bailleurs

SREC

ANACIM

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action Porteur : Ousmane Ndiaye, Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) Partenaires :

- Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal, (URACS)- Direction de l’Agriculture (DA), Sénégal- Syndicat des pécheurs, Sénégal- Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sénégal

Rappel de l’objectif de l’action Il s’agissait de regrouper les partenaires clés du développement dans le domaine de l’information climatique aux usagers pour qu’on réfléchisse ensemble à cocoordonner nos activités pour mieux appuyer les utilisateurs de l’information climatique à la base.

Mise en place d’une stratégie de financement pour u ne meilleure élaboration et e l’information climatique aux usagers »

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Action transversale vers décideurs et utilisateurs

financement pour Doctorant

Direction de l’Agriculture (DA)

Syndicat des pécheurs

CNCR

ANACIM IRD

CCAFS

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Ousmane Ndiaye, Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM)

Union des Radios Associatives et Communautaires du Sénégal, (URACS) Direction de l’Agriculture (DA), Sénégal Syndicat des pécheurs, Sénégal

al de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sénégal

Il s’agissait de regrouper les partenaires clés du développement dans le domaine de l’information climatique aux usagers pour qu’on réfléchisse ensemble à comment mettre en place une stratégie concertée et coordonner nos activités pour mieux appuyer les utilisateurs de l’information climatique à la base.

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Mise en place d’une stratégie de financement pour u ne meilleure élaboration et

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CNCR

Ousmane Ndiaye, Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM)

al de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sénégal

Il s’agissait de regrouper les partenaires clés du développement dans le domaine de l’information climatique mment mettre en place une stratégie concertée et

coordonner nos activités pour mieux appuyer les utilisateurs de l’information climatique à la base.

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Contexte de l’action Ce séminaire est la suite d’un séminaire, cofinancé par SREC et le CCAFS, en 2011 organisé par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la météorologie (ANACIM) regroupant les utilisateurs et les producteurs de l’information climatique, sans les bailleurs. Ce séminaire de 2011 avait permis aux usagers d’exprimer leurs besoins en information climatique, information nécessaire pour améliorer leur développement. Une des recommandations était le renforcement des capacités des services de la météorologie pour permettre la satisfaction de la demande en information climatique adéquate. Cette dernière recommandation passe nécessairement par l’identification de sources de financement potentiel et par la mise en place d’une synergie pour accompagner le processus d’élaboration et de diffusion de l’information climatique aux utilisateurs des secteurs clés. Description de l’action réalisée L’atelier financé par la Plateforme SREC, est donc une suite logique du premier et s’est déroulé le 12 Juin 2013 à l’hotel Ngor Diarama de Dakar. Il a permis de réunir une dizaine de représentants des utilisateurs, les pourvoyeurs d’information climatique, et les bailleurs (voir liste des participants par secteur). Les stratégies de financement ont été discutées d’une manière pratique par secteur d’activité et par ordre d’importance aujourd’hui. Les participants ont identifié au Sénégal trois secteurs prioritaires: l’agriculture, la pêche et les inondations. Résultats de l’action Trois groupes de travail se sont constitués en session parallèle par secteur pour identifier spécifiquement ce qu’il faut faire pour une meilleure utilisation de l’information climatique par les usagers. Les résultats des sessions présentées et discutés en plénière sont:

• une meilleure collaboration, inclusive, entre les acteurs, • utilisation des langues nationales lors de la diffusion des informations météorologiques et

climatiques, • équipement adéquat pour la collecte, le traitement et la diffusion des données :

- Le renforcement des effectifs et des capacités du personnel; - La densification du réseau d’observation en place; - La mise en place d’un Système d’Alerte Précoce; la création d’une cellule de suivi

regroupant les services étatiques travaillant sur ces thématiques : l’ANACIM, la DPC, la DGPRE, MRAZI, HASSMAR, AGEROUTE, APIX.

Suites envisagées

- Définir des fiches des demandes exprimées par chaque secteur et un road-map sur comment y parvenir : recherche-action.

- Mettre sur pied un projet/stratégie pour financer les actions - Renforcer la plate forme décideur-chercheur déjà existante en y ajoutant l’aspect utilisateur

(plate-forme nationale initiée par le CCAFS)

5. Gestion du risque et résilience des sociétés africa ines

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion

Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logos partenaires

- Logos bailleurs

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

• Arona DIEDHIOU, IRD, LTHE, Université de Grenoble • Abdourahamane Konaré, LAPA• Abé Delphin Ochou, LAPA-MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire• Eric Pascal Zahiri, LAPA-MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire• Cheikh KANE, Projet VIGIRISC, ACMAD, Niger

Rappel de l’objectif de l’action Il s'agit de démarrer l'animation scientifique autour des différentes actions de recherche et de formation sur la gestion du risque hydrométéorologique et sur la résilience des sociétés en développant dans la PPR SREC pour renforcer durablement les compétences dans cette thématique aux niveaux national et régional. Plus particulièrement, l'objectif de cette semaine est de contribuer à la mise en oeuvre des programmes AMMA/VESPA et PARRAF/Rrenforcer leur ancrage dans la PPR SREC autour d’une réflexion ouverte sur la résilience des sociétés

Gestion du risque et résilience des sociétés africa ines

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Arona DIEDHIOU, IRD, LTHE, Université de Grenoble – Alpes (France) ourahamane Konaré, LAPA-MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire

MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’IvoireMF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’IvoireRISC, ACMAD, Niger

Il s'agit de démarrer l'animation scientifique autour des différentes actions de recherche et de formation sur la gestion du risque hydrométéorologique et sur la résilience des sociétés en développant dans la PPR SREC pour renforcer durablement les compétences dans cette thématique aux niveaux national et régional. Plus particulièrement, l'objectif de cette semaine est de contribuer à la mise en oeuvre des programmes AMMA/VESPA et PARRAF/RHYVA sur les événements hydrométéorologiques et de renforcer leur ancrage dans la PPR SREC autour d’une réflexion ouverte sur la résilience des sociétés

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MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire

MF, Université Félix Houphouët Boigny, Côte d’Ivoire

Il s'agit de démarrer l'animation scientifique autour des différentes actions de recherche et de formation sur la gestion du risque hydrométéorologique et sur la résilience des sociétés en développant les synergies dans la PPR SREC pour renforcer durablement les compétences dans cette thématique aux niveaux national et régional. Plus particulièrement, l'objectif de cette semaine est de contribuer à la mise en oeuvre

HYVA sur les événements hydrométéorologiques et de renforcer leur ancrage dans la PPR SREC autour d’une réflexion ouverte sur la résilience des sociétés

Côte d’Ivoire

Côte d’Ivoire

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Contexte de l’action Il y avait plusieurs actions portées par les mêmes personnes et par l’IRD autour de la connaissance des événements hydrométéorologiques intenses, leur surveillance et leurs impacts sur les sociétés (AMMA, RHYVA, VESPA-MT, etc...). L’ancrage de l’ensemble de ces actions à la PPR SREC (i) permet une meilleure coordination et donne une cohérence à l’ensemble des outils de l’IRD et à toutes ces initiatives, (ii) permet de renforcer les synergies et surtout, (iii) donne un cadre de collaboration autour de la nouvelle question de la résilience climatique. Description de l’action réalisée Du 4 au 7 septembre 2013, a été organisée la « Semaine de rentrée de la Plateforme SREC » autour de la "Gestion du risque et résilience des sociétés africaines ", avec les programmes AMMA, RHYVA, VESPA-MT soutenus par l'IRD, la PPR SREC, le MAEE, ACMAD, l'Université Félix Houphouët Boigny et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d'Ivoire.

Cette semaine a été organisée en collaboration avec l'Université Félix Houphouët Boigny (UFHB), l'Université de Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo (UPGC), le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), le Ministère de l'environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable (MINESUDD), le Centre africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD; Niger) et l’IRD. Cet atelier a réunie une cinquantaine de chercheurs dont 13 experts de l'Ethiopie, du Tchad, du Nigeria, du Ghana, du Niger, du Sénégal et deux (2) de France (15 étrangers).

Elle a débuté par une rencontre avec les autorités ivoiriennes en charge de la recherche scientifique et les autorités en charge de la réduction et de la gestion des risques et catastrophes et des représentants de la société civile ivoirienne.

Après une présentation des différents programmes en cours soutenus pas l’IRD et de leur ancrage à la PPR SREC, une revue de l’état des plateformes de gestion des risques et catastrophes dans les différents pays a été faite.

Des sessions en plénière et en parallèle ont été organisées par la suite pour (i) faire le point sur l’état des connaissances sur les événements hydro-climatiques à fort impact sur les sociétés, (ii) faire l’état des lieux des réseaux d’observations et contribuer à l’évaluation du satellite Megha-Tropiques pour le suivi des événements intenses (iii) discuter des différentes notions de la résilience (iv) proposer des méthodologies d’actions communes entre les différents pays pour la mise en œuvre de RHYVA, (v) proposer des actions de recherches autour de la notion de résilience climatique à soumettre au PPR SREC.

Résultats de l’action 1) Présentation de SREC et consensus autour d’une meilleure lisibilité de SREC en tant que Plateforme (et non en tant que programme) qui s’appuie et/ou contribue à des projets/programmes comme AMMA, RHYVA et le LMI ECLAIRS en cours de construction.

2) Cet atelier de réflexion a contribué à une des priorités du réseau AMMANET sur la « connaissance des aléas hydro-climatiques et la gestion des risques » en élargissant la réflexion à une communauté de sociologues et d’économistes pour aborder la problématique de la résilience des sociétés.

3) Il y aura 2 plans d'actions très appliqués en liaison directe avec PARRAF/RHYVA sur le montage des plateformes de gestion des risques avec la même méthodologie au Niger, en Côte d’ivoire et au Sénégal :

• Inventaire de toutes les catastrophes naturelles d’origine hydrologique, météorologique ou climatique au Niger, au Sénégal et en Côte d’Ivoire et de leurs impacts socioéconomiques (y compris une estimation des coûts des dommages) et documentation du signal hydrométéorologique/climatique associé à ces catastrophes hydrométéorologiques ou climatiques.

• Inventaire et documentation des stratégies communautaires et des mesures mises en place par les états/régions/mairies/ONGs/organisations internationales pour faire face à ces catastrophes (et si possible, estimation des coûts de l’intervention) et analyse de la stratégie de communication de crise mise en place et de dissémination de l’information hydrométéorologique / hydroclimatique.

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4) Sur les aspects « recherche », deux notes seront proposées à SREC :

• une note conceptuelle « chocs hydroclimatiques et résilience des sociétés » a été rédigée par le CIRES/UMI RESILIENCE avec le LAPA-MF et LTHE (deux laboratoires du LMI ECLAIRS en cours de construction). Cette action interdisciplinaire va démarrer dès janvier 2014 avec un étudiant ivoirien en master pour tester une méthodologie qui sera ensuite élargie et appliquée aux autres pays d’Afrique de l’Ouest dans le cadre d’une thèse entre les 3 structures. (Coordinateur Dr Boniface Komenan et Jean Marcel Koffi du CIRES/UMI RESILIENCE)

• Une notre intitulée « Dégradation des terres et inondations dans la région de Niamey : stratégie d'aménagement du bassin versant » est en cours de rédaction par le Prof Ibrahim Bouzou Moussa de l’Université Abdou Moumouni du Niger.

Suites envisagées

En perspectives, dans le but d’élargir la problématique de la résilience climatique, la nécessité de rédiger une note sur « chocs hydroclimatiques et résilience des écosystèmes », notamment après un feu de brousse ou une sécheresse a été discutée en prenant les sites de Lamto et de la Comoé comme exemples. Cette action proposée par les collègues de l’université Nangui Abrogoua pourrait impliquer des partenaires Allemands, l’UMR BIOEMCO et le LAPA-MF (porteur du LMI ECLAIRS).

Enfin, cet atelier de réflexion a permis d’initier l’animation du Groupe de Travail sur « les événements hydrométéorologiques à fort impact sur les sociétés» du LMI ECLAIRS déjà créé au Sénégal et en cours d’évaluation pour un montage en Côte d’Ivoire.

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6. « Mobilité pour le renforcement des capacités et de la formation sur les outils d’analyse spatiale et de modélisation des effets du changement climatique sur la distribution des espèces »

Type d’action soutenue Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant X

- Logos Partenaires

- Logos Bailleurs

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Porteur : YAOITCHA Alain Sèakpo ; Doctorant à la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Bénin Equipe de rattachement :

- Laboratoire d’Ecologie Appliquée/Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, Bénin

Equipes d’accueil (partenaires de l’action) : - CERAAS, Thiès, Sénégal ; - Laboratoire d’Ecologie de la Faculté des Sciences et Techniques de l’UCAD de Dakar, Sénégal

Rappel de l’objectif de l’action L’objectif de cette action est de renforcer les capacités du doctorant sur les outils d’analyse et de modélisation des effets du changement climatique sur la distribution des ligneux médicinaux les plus importants du Bénin afin de constituer une base de données indispensables pour leur conservation dans les différentes localités géographiques du Bénin. Contexte de l’action Dans le cadre de nos travaux de thèse portant sur le thème suivant « Biologie de Conservation et Ethnopharmacologie des Ligneux médicinaux de la pharmacopée béninoise pour l’amélioration de la santé animale et humaine », une synthèse bibliographique a été faite et a fait ressortir que Morinda lucida et Zanthoxylum zanthoxyloïdes constituent par exemple, les ligneux médicinaux les plus employés au Bénin et en Afrique Centrale et de l’Ouest. A ce titre, il a été préconisé la détermination des zones prioritaires pour leur conservation in situ sous les conditions climatiques actuelles et futures. C’est ainsi qu’une mobilité vers le CERAAS a été sollicitée et obtenue dans le cadre du « Renforcement des capacités et de la formation » des « projets structurants » de PPR SREC, pour avoir la maîtrise des outils méthodologiques pour modéliser les effets du changement climatique sur la distribution des espèces.

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Description de l’action réalisée La mobilité a été effectuée dans le Centre d’Etude Régionale pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS) où la documentation a été faite et dans le Laboratoire d’Ecologie du Département de Biologie végétale de la Faculté des Sciences et techniques de l’Université Cheick Anta Diop (UCAD) de Dakar où la formation sur les outils de modélisation a été suivie sous la supervision du Professeur Leonard Elie Akpo. L’action réalisée au cours de cette mobilité a donc consisté à : 1- Exploiter les documents disponibles Les premiers jours de notre séjour ont été consacrés à la documentation au CERAAS. La thèse de doctorat de Sali BOUROU portant sur l’Étude éco-physiologique du tamarinier (T. indica) en milieu tropical aride soutenue en 2012 dans laquelle l’article « Bourou S., Bowe S., Diouf M. and Van Damme P. 2012. Ecological and human impacts on stand density and distribution of tamarind (Tamarindus indica L.) in Senegal. Afr. J. Ecol., 50, 253–265», a été tiré, a été considérée comme le fondement principal de notre travail scientifique. Les différentes notions abordées dans l’article ont fait l’objet d’un exercice minutieux. 2 : Maîtriser les logiciels DIVA-GIS et Maxent Le manuel de formation à l’intention des scientifiques (professionnels et étudiants) pour l’analyse spatiale de la diversité et de la distribution des plantes a été mis à notre disposition dans le laboratoire d’écologie de Faculté des Sciences et techniques de l’Université Cheick Anta Diop. L’utilisation des programmes d’analyse spatiale de la biodiversité et modélisation de la distribution d’espèces, fondée sur les logiciels : DIVA-GIS et Maxent a été apprise. Les séries analyses proposées dans le manuel ont été exercées. Des conseils, orientations et appuis techniques et pratiques nous ont été apportées par le Prof. Leonard Elie Akpo et son équipe de laboratoire d’une part et du Dr Sali BOUROU avec qui nous avons eu des échanges très fructueux sur les outils d’analyse spatiale. Résultats de l’action

- Maîtrise des logiciels : DIVA-GIS et Maxent utilisés pour effectuer la modélisation des effets du changement climatique sur la distribution des espèces.

- Maîtrise d’utilisation du logiciel R pour la réalisation de l’analyse spatiale et de modélisation de la distribution des espèces avec d’autres méthodes : maximum-likelihood (Maxlike), Bioclim, Domain, GLM de même que Maxent.

- Bonne compréhension des articles scientifiques portant sur les thématiques qui se rapportent à la modélisation de l’enveloppe climatique, la modélisation de l’habitat convenable des espèces, la modélisation de la niche environnementale ou écologique.

- Connaissance d’autres équipes de recherche au CERAAS et au Laboratoire d’Ecologie de l’UCAD. Suites envisagées Les activités suivantes ont été prévues pour la valorisation des acquis de cette mobilité entièrement financée par PPR SREC :

1. Préparer une communication portant sur la Comparaison de MaxEnt et MaxLike (Fitzpatrick et al., 2013). « Fitzpatrick, M. C., N. J. Gotelli, and A. M. Ellison. 2013. MaxEnt versus MaxLike: empirical comparisons with ant species distributions. Ecosphere 4(5):55. http://dx.doi.org/10.1890/ES13-00066.1 » pour présenter à l’une des conférences habituellement organisées par le Laboratoire d’Ecologie Appliquée/Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, Bénin.

2. Collecter les données sur les points de présence des espèces : Morinda lucida et Zanthoxylum zanthoxyloïdes pour modéliser leur niche écologique afin d’évaluer l’impact des changements climatiques sur les zones favorables actuelles au Bénin, au regard de différents modèles climatiques ;

3. Publier le ou les article (s) issus de ces travaux de recherche pour mieux valoriser les notions apprises.

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7. « DYNAMIQUE SPATIALE ET ENVIRONNEMENTALE DE LA F LECHE LITTORALE DE LA LANGUE DE BARBARIE ET DE L’EMBOUCHURE DU FLEUVE SENEGAL DE 2003 A 2012 »

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion

Soutien par un co-financement pour Doctorant x

- Logos partenaires

- Logos bailleurs

UCAD

Horizons Francophones

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Porteur de l’action

Awa NIANG

UMI 236 Résiliences

Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

Ecole Doctorale « Eau, Qualité et Usages de l’Eau » (EDEQUE)

Rappel de l’objectif de l’action

L’objectif principal poursuivi à travers ce projet de recherche est la définition d’un modèle d’évolution du bas estuaire du fleuve Sénégal basé sur les connaissances actuelles et permettant une définition exhaustive d’indices de vulnérabilité des ressources (ressources en eau et ressources environnementales).

Plus spécifiquement dans le cadre de cette action, il s’agit de retracer l’évolution des états de surface dans le bas estuaire, y compris la flèche sableuse de la Langue de Barbarie et l’embouchure du fleuve Sénégal depuis l’ouverture de la brèche artificielle de 2003. Il s’agit de renforcer les bases de la modélisation du fonctionnement de l’estuaire en tenant compte à la fois des facteurs climatiques, hydrodynamiques, environnementaux et socio-économiques récents.

Contexte de l’action

En réponse à la grande sécheresse des années 1970 sévissant au Sahel, de grands aménagements hydrauliques ont été mis en place dans le bassin du fleuve Sénégal. Les barrages de Diama à l’aval et Manantali en amont ont permis de régler le problème de la disponibilité de l’eau douce dans le delta et la vallée. Par contre, dans l’estuaire du fleuve Sénégal, la salinité, principale contrainte au développement des

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activités socio-économiques s’est accentuée avec le déficit pluviométrique et la restriction des apports d’eau douce fluviale, en relation avec le fonctionnement du barrage de Diama.

Au-delà de la résolution du problème de l’intrusion saline dans le delta, la mise en fonction du barrage anti sel de Diama en 1985 (KANE, 1985) s’est traduite par une aggravation de la vulnérabilité socio-environnementale du bas estuaire et particulièrement de la ville de Saint-Louis, site du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Depuis 1985, l’instabilité chronique de l’embouchure du fleuve Sénégal (GAC et al, 1981 ; KANE, 1997 ; NAKAMURA et al., 2002) s’était estompée laissant la place à une progression régulière de la flèche de la Langue de Barbarie et de l’embouchure vers le sud.

En octobre 2003, l’ouverture, en action d’urgence, d’une brèche artificielle sur la Langue de Barbarie, était destinée à créer une rupture de charge hydraulique pour évacuer le trop plein de la crue en mer et éviter ainsi de dramatiques inondations pour la ville de Saint-Louis. D’une ouverture initiale de 4 mètres, la largeur de la brèche dépasse aujourd’hui 4000 m. En octobre 2012, l’ouverture de deux nouvelles brèches au sud de la première soulève d’importantes questions sur l’avenir de toute la région et laisse planer une menace sur l’ensemble des localités de l’estuaire, y compris sur la ville de Saint-Louis, avec tous les impacts attendus au plan hydrodynamique, écologique et économique.

Description de l’action réalisée

Dans le cadre de cette action, la dynamique des états de surface dans le bas estuaire de 1973 à 2013 a fait l’objet d’une analyse basée principalement sur l’imagerie satellitaire LANDSAT combinée à quelques scènes SPOT. Cette analyse a permis de cartographier, à des pas de temps d’environ 5 ans l’évolution environnementale du bas estuaire du Sénégal.

La flèche sableuse de la Langue de Barbarie dont l’extrémité matérialise l’embouchure du fleuve Sénégal connait d’importantes modifications morphologiques depuis l’ouverture d’une brèche artificielle en 2003. Une série de 160 images LANDSAT a permis de cartographier en détail la morphologie de la flèche sableuse et calculer les dimensions de la brèche d’octobre 2003 à octobre 2013, à un pas de temps moyen de 1 mois.

Une série de levers topo-bathymétriques a été réalisée sur la flèche sableuse entre septembre et octobre 2013. L’objectif était de vérifier les résultats du traitement d’imagerie satellitaire d’une part et d’autre part de mettre en place des bornes fixes pour le calcul des dimensions de la flèche sableuse et de la brèche.

Résultats de l’action

Plusieurs résultats sont issus de cette action dont principalement 1. une base cartographique sur la dynamique des états de surface dans l’estuaire entre 1973 et 2013 2. une série chronologique de 160 points sur l’évolution de la brèche artificielle de la Langue de

Barbarie entre octobre 2003 et octobre 2013 comprenant les largeurs de la brèche et les dimensions de la portion nord de la flèche sableuse de la Langue de Barbarie.

Confrontés aux données hydro-climatiques et socio-environnementales, ces résultats ont permis de comprendre les modalités du nouveau fonctionnement de l’estuaire depuis 2003 et de pouvoir ainsi dégager des hypothèses réalistes sur l’évolution future de cette zone.

En outre, la réalisation d’une cartographie inédite du bas estuaire du Sénégal, à un pas de temps de 1 mois était un enjeu très important.

Ces résultats servent de base à la rédaction de la seconde partie de la thèse dont cette action représentait l’un des objectifs. Ils servent également d’input à la troisième partie de la thèse consacrée aux questions de vulnérabilité, risque et résilience de l’éco-socio-système de l’estuaire du Sénégal. Une partie de ces résultats a par ailleurs été déjà valorisée dans le cadre de deux publications : article dans un livre sur les estuaires édité par Springer et une contribution dans un chapitre d’ouvrage sur la résilience.

Suites envisagées

• Affiner l’étude de la modification des conditions hydrodynamiques avant et après l’ouverture de la brèche (bathymétrie, sédimentation, houles, marées, etc.).

• Mettre en place un dispositif de suivi environnemental du bas estuaire intégrant la mesure des facteurs de résilience des communautés du bas estuaire.

8. « Etats de surface et fonctionnement hydrodynamique d es bassins sahélienscomparée en zones cristalline et sédimentaire

Type d’action soutenue Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant

- Logos partenaires

- Logos bailleurs

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenai

Nom, Prénom Equipe de rattachement

MALAM ABDOU Moussa Eq HYBIS, UMR LTHE

Les Directeurs de la thèse

Nom, Prénom Equipe de rattachement

DESCROIX Luc Eq HYBIS, UMR LT

BOUZOU MOUSSA Ibrahim Dépt de Géographie

Rappel de l’objectif de l’action

Déterminer le rôle respectif d’une éventuelle augmentation des pluies extrêmes et de l’encroûtement des sols dans l’augmentation du nombre de crues et d’ Contexte de l’action Ce travail de thèse est issu de l’observation de l’augmentation des débits des cours d’eau sahéliens depuis le début de la sécheresse (1968), ce qu’on définit comme le «déterminé que le changement d’usage des sols était la principale cause de l’augmentation des débits des cours d’eau observée depuis le début de la sécheresse au Sahel.

Etats de surface et fonctionnement hydrodynamique d es bassins sahélienscomparée en zones cristalline et sédimentaire »

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenai res de l’action

Equipe de rattachement Université (s) de rattachement

Eq HYBIS, UMR LTHE UJF Grenoble et UAM Niamey

Equipe de rattachement Institution

Eq HYBIS, UMR LTHE IRD

Dépt de Géographie UAM Niamey (Niger)

Déterminer le rôle respectif d’une éventuelle augmentation des pluies extrêmes et de l’encroûtement des sols dans l’augmentation du nombre de crues et d’inondation

Ce travail de thèse est issu de l’observation de l’augmentation des débits des cours d’eau sahéliens depuis le début de la sécheresse (1968), ce qu’on définit comme le « paradoxe hydrologique du Sahel

é que le changement d’usage des sols était la principale cause de l’augmentation des débits des cours d’eau observée depuis le début de la sécheresse au Sahel.

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Etats de surface et fonctionnement hydrodynamique d es bassins sahéliens : étude

X

Université (s) de rattachement

UJF Grenoble et UAM Niamey

UAM Niamey (Niger)

Déterminer le rôle respectif d’une éventuelle augmentation des pluies extrêmes et de l’encroûtement des

Ce travail de thèse est issu de l’observation de l’augmentation des débits des cours d’eau sahéliens depuis paradoxe hydrologique du Sahel ». Il a été

é que le changement d’usage des sols était la principale cause de l’augmentation des débits des

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Comme l’expérience AMMA2 et la JEAI SAPALOTE en cours dans lesquelles elle s’inscrit, s’intéressent surtout aux zones sédimentaires, qui sont essentiellement endoréiques et ne contribuent donc pas au débit des cours d’eau, la thèse de Moussa Malam Abdou vise à déterminer si les zones de socle, exoréiques et véritables « châteaux d’eau » de l’Afrique de l’Ouest, ont, elles aussi, connu un encroûtement des sols propice à l’augmentation des écoulements. Cela a déjà été démontré, de l’échelle ponctuelle à celle de petits bassins d’une dizaine d’hectares, en passant par celle de la parcelle, lors des deux premières campagnes de mesures de cette thèse de Moussa Malam Abdou (hivernages 2011 et 2012) sur le site expérimental de Mélé Haoussa, à 75 km NO de Niamey. Description de l’action réalisée Outre une dernière campagne d’infiltrométrie (financée) sur le même site, cette troisième et dernière année est consacrée à l’analyse des conséquences hydrologiques de cet encroûtement sur les grands bassins affluents du Niger, en particulier le Dargol. Il faut pour cela réaliser une cartographie diachronique de l’occupation des sols de ce bassin en télédétection, pour laquelle une formation au logiciel ENVI est nécessaire. Résultats de l’action Les deux actions ont pu être menées à bien :

- La campagne d’infiltrométrie a bien été réalisée de mars à juin 2013, avant la Mousson et l’arrivée des pluies.

- La cartographie diachronique de l’occupation des sols sur le bassin du Dargol a été réalisée en août et septembre 2013, et est achevée.

La rédaction de la dernière partie de la thèse de Moussa Malam Abdou, pour laquelle toutes ces actions ont été faites, est en bonne voie ; sa soutenance est prévue pour fin février 2014. Suites envisagées Le site de mesure « socle » de Mélé Haoussa a permis de collecter toutes les données qui manquaient pour remettre la connaissance sur ces matériaux au même niveau que les observations faites, à Banizoumbou, sur un site sédimentaire. En ce sens la campagne 2013 aura été une réussite à peu près totale. Toutefois, nous précisons dans cet alinéa « suites envisagées » que le site ne pourra malheureusement pas être « pérennisé », comme tous les partenaires l’espéraient, comme un site de mesure « socle » pour l’étude des états de surface et de l’hydrologie sahélienne. En effet, lorsque Moussa Malam Abdou est arrivé le 20 mars sur le site de Mélé Haoussa, pour initier la campagne de mesures 2013, il a eu la déconvenue de trouver, en lieu et place des deux bassins-versants de 7 hectares qui avaient été aménagés et instrumentés en 2011, une énorme carrière de granit ouverte par une entreprise étrangère pour les travaux routiers dans le Sud Ouest du Niger. Donc le doctorant a bien pu faire l’essentiel de ses observations, à l’échelle ponctuelle et à celle des parcelles de 10 m² qui avaient été aménagées par ses soins les années antérieures, mais les mesures du bassin versant n’auraient servi à rien, le terrain de ces bassins ayant été complètement chamboulé, bouleversé et localement dynamité et piétiné par les pneus des engins de travaux publics. Il a donc été décidé en concertation avec l’Université Abdou Moumouni de Niamey et l’Université de Zinder, devenue partenaire entre temps, que le nouveau site « socle granitique » de mesures hydro-pédo du Sahel nigérien serait installé dans la région granitique de Zinder, à 900 km à l’est de Niamey. Donc, en conclusion, oui il y aura des suites, mais le site de mesure doit être déménagé avant la prochaine saison des pluies.

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9. « Accès et déterminants d’accès à l’eau potable dans le delta »

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant X

- Logos partenaires :

- Logos bailleurs :

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Nom et Prénom Equipe de rattachement Université (s) de rattachement

NDOUR Pierre Laboratoire de morphologie et d’hydrologie / Laboratoire LINUS

� Université Cheikh Anta DIOP de Dakar � Ecole Doctorale « Eau, Qualité et Usages de

l’Eau »

Directeur de thèse

Equipe de rattachement Institutions

KANE Alioune,

Professeur titulaire

� Laboratoire de morphologie et d’hydrologie et équipes associées

� Laboratoire LINUS

� Université Cheikh Anta DIOP de Dakar � Ecole Doctorale « Eau, Qualité et Usages de

l’Eau » � UMI 236 Résiliences

Rappel de l’objectif de l’action

L’objectif de ce projet consiste d’abord à faire le point sur l’accès à l’eau potable, puis à identifier et comprendre les déterminants physiques et socio-économiques de cet accès. Il s’agira ensuite de réaliser la carte d’accès à l’eau potable et de proposer une stratégie d’approvisionnement multi-sources.

Contexte de l’action

Dans le delta du fleuve Sénégal, la nappe alluviale non salée a longtemps fourni une eau douce facilement accessible à travers des puits ouverts et peu profonds. Mais avec la sécheresse des années 1970 la zone a connu une baisse pluviométrique et des déficits d’écoulement occasionnant le tarissement prématuré des plans d’eau, le rabattement et la salinisation des nappes devenant impropres aux usages domestiques et agro-pastoraux. Aujourd’hui, avec la réalisation des barrages de l’OMVS (Diama en 1986 et Manantali en 1988) et l’endiguement des deux rives du delta, la disponibilité permanente de l’eau est un acquis. Cependant, l’avènement des barrages a porté le choix de développement du delta sur l’agriculture irriguée alors que la question de l’accès à l’eau potable se pose avec acuité. Le paradoxe de l’inaccessibilité à l’eau potable dans le delta est d’autant saisissant que la zone abrite le lac de Guiers qui entretient un important réseau d’irrigation et fournit 70 % des besoins en eau potable de la ville de Dakar. En conséquence, l’essentiel de la population environnante du lac s’y approvisionne directement sans traitement préalable.

Aujourd’hui, à la disponibilité hydrique d’après barrages, s’oppose la problématique de l’accès à l’eau potable, qui est imputable aux difficultés de mobilisation de la ressource d’où l’impératif d’élaborer une politique hydraulique intégrant les paramètres environnementaux et socio-économiques.

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Description de l’action réalisée :

Grâce au soutien financier du PPR-SREC, nous avons mené trois principales activités.

� Collectes de données hydro-climatiques : Cette étape consistait d’abord à une collecte de données climatiques et hydrologiques dans les structures hydrauliques (DHR, OMVS, IRD, ANAMS, DGPRE, PEPAM), puis à des visites de reconnaissance de sites et de mesures de qualité d’eau (Température, pH, TDS, Conductivité, Turbidité, Salinité).

� Collecte de données socio-économiques : Pour les besoins d’impression de nos questionnaires d’enquêtes ménages, nous avons acheté du consommable informatique (cartouches, agrafeuse et recharge, rames de papier et blocs notes). Nous avions aussi loué un véhicule IRD et recruté 4 doctorants prestataires de service et un chauffeur pendant une semaine.

� Entretiens avec les autorités hydrauliques : Cette étape nous a permis de cerner les missions, les activités et les difficultés rencontrées par les acteurs hydrauliques de la zone d’étude.

Résultats de l’action

Nous présentons quelques résultats globaux qui feront l’objet de traitement et d’analyse plus poussés.

Figure 1 : Répartition de la population selon l’activité

Carte 1 : Présentation zone d’étude

Nos enquêtes ont concerné un échantillon de 324 ménages répartis dans 40 localités elles même comprises dans un rayon de 5 km de part et d’autre du lac de Guiers (cf. carte 1).

Activités socio-professionnelles

Agriculture 235 53,3%

Elevage 110 24,9%

Pêche 30 6,8%

Saliculture 1 0,2%

Commerce 65 14,7%

Total 441

Figure 2 : Répartition de la population selon le mode d’approvisionnement en eau

Modes d'approvisionnement en eau

Puits 2 0,4%

Borne fontaine 202 44,6%

Branchement privé 83 18,3%

Eau de table 2 0,4%

Lac 134 29,6%

Mare 1 0,2%

Canal d'irrigation 23 5,1%

Eau pluviale 1 0,2%

Robinets du voisin 5 1,1%

Total 453

Dans la zone du lac de Guiers, l’agriculture et l’élevage occupent 78 % de la population (cf. figure 1).

Prés de 45 % de cette population à majorité agriculteurs (+ 50%) s’approvisionnent en eau au niveau des bornes fontaines. Seul 18 % de cette population disposent de l’eau courante à domicile (branchement privé) tandis que plus de 34 % s’alimentent en eau à partir du lac et des canaux d’irrigation (cf. figure 2).

Plus de 70 % de la population traitent l’eau de surface avant utilisation. Le Principe consiste à une coagulation-floculation avec le sulfate d’alumine, puis à la décantation ou à la filtration de l’eau et en fin à la javellisation de l’eau filtrée. Par contre, 28 % de la population ne procèdent à aucun traitement de l’eau de surface car le plus souvent, elles l’utilisent pour des besoins autres que la boisson.

Figure 3 : Les techniques locales de traitement d’eau

Traitement d'eau de surface

Aucun 79 27,6%

Floculation-coagulation 36 12,6%

Décantation 35 12,2%

Filtration 56 19,6%

Javélisation 80 28,0%

Total 286 100,0%

27,6%

12,6%

12,2%

19,6%

28,0%

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Annexes

Remerciements :

Je remercie vivement l’Etat du Sénégal et le PPR-SREC pour les soutiens financiers sans lesquels je n’aurais pas aujourd’hui l’essentiel des données nécessaires pour l’avancement de ma thèse.

A l’institut de recherche pour le développement (IRD), je témoigne ma profonde gratitude pour le soutien logistique et l’accueille en stage qu’il m’a réservé.

Suites envisagées Pour nos travaux futurs, nous envisageons de faire encore 15 jours de terrain pour une deuxième campagne de mesures in-situ que nous comparerons aux données de notre première campagne. Cette période sera aussi l’occasion de rencontrer et d’échanger d’avantage avec les acteurs hydrauliques. Nous aimerions aussi avoir la possibilité de séjourner dans un laboratoire du nord pendant 3 mois afin de renforcer nos capacités en statistiques et traitements cartographiques mais aussi et surtout pour profiter des revues scientifiques pour publier un article. A ce sujet, nous avons déjà un laboratoire d’accueil (HydroScience Montpellier) prêt à nous fournir la formation dont nous avons réellement besoin.

Ainsi, nous aurons besoin de l’appui du PPR-SREC que nous ne manquerons pas de solliciter pour le renouvellement de la subvention que nous aimerions voir à la hausse.

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10. Impacts des projets de reforestation sur le cli mat et sur les services écosystémiques en Afrique de l’Ouest.

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion Soutien par un co-financement pour Doctorant X

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Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

PhD Souleymane SY, LPAOSF/ESP/UCAD, Sénégal et LOCEAN/IPSL/UPMC, France.

Dr Ousmane NDIAYE, Recherche et Développement, ANACIM, Dakar Sénégal

M Yohann FARE, Recherche et Développement, KINOME, Paris France

M Damien KUHN, Recherche et Développpement, KINOME, Paris France

Pr Amadou Thierno GAYE, Directeur de Recherche, LPAOSF/ESP/UCAD, Dakar Sénégal

Dr Benjamin SULTAN, Chargé des recherches, IRD-LOCEAN/IPSL/UPMC, France

Rappel de l’objectif de l’action :

L’objectif est d’apporter des éléments scientifiques permettant de mieux caractériser l’impact des projets de reboisement sur le climat et sur les services écosystémiques, et ainsi de dégager des recommandations pour des actions d’adaptation des populations vulnérables aux changements climatiques. Un des enjeux sera de développer des outils de transfert des résultats scientifiques vers les populations locales (agriculteurs, éleveurs) mais également les décideurs. En particulier, des outils pédagogiques et des formations seront proposées afin d’impliquer les villageois bénéficiaires. Cela a pour but de promouvoir un transfert de la connaissance scientifique au niveau des acteurs de terrain et des décideurs, mais aussi de faciliter la concertation et la discussion entre les acteurs des projets de reboisement à l’échelle d’un territoire.

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Contexte de l'action :

L'Afrique de l'Ouest, est la région au monde qui a connu la plus importante variabilité décennale des pluies durant la seconde moitie du XXème siècle. Comme dans toutes les zones semi-arides, la variabilité est de plus en plus forte, tant sur le plan temporel d’une année à l’autre et au cours des saisons, que sur le plan spatial (Sivakumar, 1992; Hulme, 1992; Nicholson, 1994; Nich olson et al., 2000; Jenkins et al.; 2002 ). L'agriculture, assurant 30 à 50 % du PIB de la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, représente la plus grande source de revenus et de moyens d’existence pour 70 à 80 % de la population, ainsi que d’approvisionnement alimentaire et de recettes d’exportation issues des cultures. L'essentiel des terres n'étant pas irriguées, elle est directement tributaire de la qualité de la saison des pluies et cela rend les populations africaines très vulnérables aux variations et au changement du climat (IPCC, 2001). L'analyse des séries annuelles de pluies a révèlé une forte variabilité intra annuelle mais surtout l'existence d'une longue période où l'intensité de la pluie a décru d'année en année ( Ropelewski et al 1993, Gac et al 1991, Sircoulon 1990 ) avant d'augmenter de nouveau plus récemment (Lebel et Ali 2009 ). Cette longue sécheresse s'est installée sur toute la bande sahélienne entre la fin des années 60 et la première moitié des années 80. Elle a eu beaucoup de graves conséquences sur les productivités agricoles et a eu des impacts socio-économiques dévastateurs sur les populations des pays touchées, provoquant des famines meurtrières et déstabilisant profondément l'économie locale, basée essentiellement sur les ressources agricoles. Ces famines au Sahel dans les années 70 et 80 ont suscité de nombreuses études visant à établir les causes d'une telle période de sécheresse, et dans un cadre plus global à identifier les principaux mécanismes de la variabilité climatique en Afrique de l'Ouest (Nicholson 2000 ). Parmi ces mécanismes, les températures de surface de l'océan semblent jouer un rôle déterminant (Giannini et al 2003) , ce qui laisse suggérer une cause plutôt globale quant à la variabilité du climat en Afrique de l'Ouest. Cependant de nombreuses études ont également souligné l'impact important du changement d'usage des sols sur le climat via des expériences de désertifications, de déforestation et de dégradation des propriétés des sols (Charney 1975; Sud et Smith 1985; Xue et Shukla 1993; Xue 19 97; Zheng et Eltahir 1998; Wang et Eltahir (2000);Clark et al. 2001;Taylor et al. 2002 ) . De manière générale ces études ont montré qu'une réduction du couvert végétal en Afrique de l'Ouest et plus particulièrement en zone sahélienne, avait pour conséquence une diminution des précipitations à travers une augmentation d'albédo de surface, une diminution de la longueur de la rugosité et une modification du recyclage par la couverture végétale de l'eau précipitée vers l'atmosphère. Cependant l'impact des projets de reforestation sur le climat local voir régional et sur les services écosystémiques en Afrique de l’Ouest reste encore aujourd'hui très mal connu.

Description de l’action réalisée :

L’action a consisté en un atelier participatif organisé avec les producteurs ruraux (agriculteurs, éleveurs) de la région de Louga. Il s’agissait de réaliser un travail de recherche développement, impliquant les paysans organisés au sein d’un projet de terrain (Millenium Promise) constitué par des coopérations paysannes dans la communauté rurale de Leona situé à une tren taine de kilomètres de Louga, mais également des experts agricoles, des entreprises privées et publiques (DRDR, INP, ARD, Eaux et forets etc.) engagées dans le développement rural, à l’interface des sciences sociales, du climat et de l’environnement. Il est entrepris pour stimuler la pluridisciplinarité sur la thématique de ma thèse en renforçant mes capacités techniques et sociales. Il permet également d’aller au delà de l’approche de modélisation en collectant la perception des populations locales vulnérables (agriculteurs, éleveurs) sur les changements climatiques. Cet atelier participatif est organisé avec les paysans de la région de Louga pour nourrir les travaux de modélisations dans le but d’élaborer des indicateurs de suivi d’impacts pertinents. Cette phase terrain a pour rôle d'enrichir les travaux de modélisation et apporter une application beaucoup plus concrète et utilisable par d’autres projets de développement rural. L’atelier participatif de lancement regroupant 50 participants dont les agriculteurs et les éleveurs s'est tenu sur une période d'une journée, utilisant une approche participative constituée par des discussions plénières, d'échanges, des travaux en groupes restreints autour de 5 tables, suivie d’une visite de terrain à la clôture de l’atelier dans les zones du Diéri et du Niaye.

Résultats de l’action

L'atelier a débuté par des questionnaires faits à partir des analyses des résultats scientifiques obtenus de l’approche de modélisation et cela dans l’optique de pouvoir collecter la perception des populations locales principales acteurs des processus du changement d’usage des sols (i.e. les mauvaises pratiques agricoles inadaptées, la déforestation, le surpâturage, les feux de brousse) qui peuvent avoir comme conséquence la désertification. Les agriculteurs et éleveurs venant de différents villages se sont organisés en 4 coopératives paysannes regroupant l’ensemble des villages environnants de la communauté rurale de Leona. Les populations locales soulignent avoir assisté de plus en plus à une forte variabilité des pluies avec des déficits pluviométriques fortement intenses enregistrées dans certaines localités durant ces dernières décennies. En

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effet les résultats scientifiques obtenus de la modélisation ont montré que les régions situées plus au Nord enregistrent de plus en plus des retards pluviométriques dus au retard d'installation de la mousson ouest africaine. Les agriculteurs ajoutent avoir reçu les premiers pluies de cette année vers le 02 Aout avec un cumul de l'ordre de 04mm et un maximum vers le 20 Aout de l'ordre de 62,7mm obtenu dans un espace de 30 à 45 jours. Ces pluies, qui tombent dans un délai trop court, jouent un rôle important sur les cultures arachidières et du mil réduisant les rendements agricoles basées principalement sur la pluviométrique ce qui rend les populations de plus en plus vulnérables. Il ressort de cet atelier que la région du Louga a connu une forte surexploitation des produits forestiers comparé aux périodes historiques. Cette surexploitation forestière est causée par des besoins des populations touchées par la sécheresse des années 1970 en particuliers pour des besoins d'ordre énergiques et économiques. Cette surexploitation forestière est constatée par les agriculteurs et les éleveurs qui assume d'être responsable et ceux ci dans le but de lutter contre les famines meurtrières des années 70 qui ont déstabilisées l'économie locale, basée essentiellement sur les ressources agricoles. La région de Louga représente aujourd'hui le bassin de l’élevage sénégalais et la première région sylvo-pastorale avec un marché hebdomadaire de l'ordre de 3 milliards de chiffre d'affaire. L'exploitation extensive de l'agriculture et l'élevage trop archaïque dans la zone a fortement augmenté des surfaces cultivées et des surfaces habitées au détriment de l'exploitation forestière due à la croissance de la population et à une forte demande en ressources alimentaires et en habitat. Il existe aujourd'hui plusieurs types de cultures menées dans cette région suivant la zone du Diéri et la zone des Niayes. L'arachide représente la principale culture pratiquée dans le Dieri par les agriculteurs avec un pourcentage estimé à 90%. L'arachide présente beaucoup plus de rendements à l’unité de surface que les autres types de cultures menées dans la zone (Mil, Niébé, Bissap etc..). Les agriculteurs soulignent avoir eu de plus en plus de faible rendement avec les cultures arachidières dans la zone du Diéri à cause des pluies précoces. La zone des Niayes bénéficie d’une grande disponibilité en eau cet avantage a permis le développement des cultures maraichère, les pratiques agricoles restent beaucoup plus adaptées avec l'oignon qui représente la culture maraichère dominante avec un pourcentage également estimé à 78%. La zone des Niayes présentant également une nappe phréatique élevée, les agriculteurs soulignent avoir assisté aujourd'hui à une baisse de la nappe et à l'abandon des terre à cause de la salinisation des sols due à l'embouchure et l'ouverture de la brèche de Saint louis du Sénégal.

Suites envisagées :

Par la suite de cette étude, nous envisageons d'abord d'identifier et développer les décisions qui pourraient être prises par les décideurs, les entreprises privées et publiques engagées dans le développement rural, les experts agricoles et les communautés vulnérables pour réduire les risques de catastrophes liés aux déficits pluviométriques, les dégradations des terres, l’avancement du désert, les vents forts etc. En d’autres termes nous envisageons de trouver une revue des choix possibles pour amoindrir les risques dans un contexte de changement climatique en se basant principalement sur des critères d’impact important du changement des propriétés bio-géophysiques du sol. Nous envisageons ensuite de faire des études statistiques pour pouvoir corréler les actions anthropiques et la réponse des services écosystémiques. Nous envisageons enfin d'utiliser les informations scientifiques collectées au niveau des agriculteurs et des éleveurs pour la validation des résultats scientifiques obtenus à partir des sorties des modèles afin de pouvoir développer des modèles de surface à petite échelle qui pourront être couplé avec des modèles atmosphériques dans le but de réaliser des simulations futures tenant compte des paramètres de l'évolution de l'écosystème. Ceux ci dans le but de pouvoir penser à des stratégies, des décisions concrètes et des politiques futures d'adaptation aux changements climatiques.

11. « Vulnérabilité et adaptabilité des systèmesociaux en Basse- Casamance (Sud

Type d’action soutenue

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

Atelier Réflexion

Soutien par un co-financement pour Doctorant

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- Logos bailleurs

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Tidiane Sané, Ecole Doctorale Géographie et Environnement (ED382), ParisEDEQUE (UCAD), LMI-PATEO

Rappel de l’objectif de l’action :

Analyser la dynamique des systèmes agraires de la Basseobservés depuis plus d’une quarantaine d’années. Il s’agit plus spécifiquement1. de caractériser les systèmes agraires de la Basse2. d’analyser les facteurs naturels et socioagraires ; 3. de caractériser la dynamique des systèmes agraires de la Bassetypologie ; 4. d’étudier les stratégies d’adaptad’actions collectives ou individuelles.

Contexte de l’action :

L’agriculture est un levier important de l’économie des pays en développement. C’est la raison pour laquelle, le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays africains, a mis l’accent après l’indépendance sur le développement agricole en considérant l’agriculture comme base de son développement. C’est ainsi que plusieurs politiques agricoles ont été mises en œuvre dans le pays. Encultures de rente pour satisfaire la demande extérieure, ont fini par désarticuler un système déjà affaibli par les orientations coloniales. Elles ont ainsi aggracrise agricole.

Notre étude, ciblée sur la Basse-Casamance, analyse, la crise agricole peut être considérée comme l’expression de la vulnérabilité des espaces, supports des systèmes agraires, mais aussi produits et enjeux des rapports sociaux. Lsystèmes agraires de la Basse-Casamance serait alors induite par les facteurs naturels (forte variabilité climatique, acidification des sols, salinisation des eaux, …) et socioagricoles non adaptées aux conditions climatiques actuelles, politiques agricoles, conflit armé…).

Vulnérabilité et adaptabilité des système s agraires aux changements climatiques et Casamance (Sud -Ouest du Sénégal) »

Aide au montage de projet pour réponse à un Appel d'Offre

financement pour Doctorant

Noms, porteurs, équipes, institutions, partenaires de l’action

Tidiane Sané, Ecole Doctorale Géographie et Environnement (ED382), Paris-

Analyser la dynamique des systèmes agraires de la Basse-Casamance au regard des changements globaux observés depuis plus d’une quarantaine d’années. Il s’agit plus spécifiquement :

de caractériser les systèmes agraires de la Basse-Casamance ; d’analyser les facteurs naturels et socio-économiques à l’origine de la vulnérabilité des systèmes

de caractériser la dynamique des systèmes agraires de la Basse-Casamance

d’étudier les stratégies d’adaptation face aux changements globaux et régionaux / locaux en termes d’actions collectives ou individuelles.

L’agriculture est un levier important de l’économie des pays en développement. C’est la raison pour laquelle, ’instar de la plupart des pays africains, a mis l’accent après l’indépendance sur le

développement agricole en considérant l’agriculture comme base de son développement. C’est ainsi que plusieurs politiques agricoles ont été mises en œuvre dans le pays. En mettant l’accent sur la production des cultures de rente pour satisfaire la demande extérieure, plutôt que sur les cultures vivrières, ces politiques ont fini par désarticuler un système déjà affaibli par les orientations coloniales. Elles ont ainsi aggra

Casamance, repose sur un certain nombre d’hypothèses. En première la crise agricole peut être considérée comme l’expression de la vulnérabilité des espaces, supports

is aussi produits et enjeux des rapports sociaux. La faible productivité des Casamance serait alors induite par les facteurs naturels (forte variabilité

climatique, acidification des sols, salinisation des eaux, …) et socio-politiques (exode rural, pratiques agricoles non adaptées aux conditions climatiques actuelles, politiques agricoles, conflit armé…).

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s agraires aux changements climatiques et

X

-Diderot Paris7, LERG-

Casamance au regard des changements globaux

économiques à l’origine de la vulnérabilité des systèmes

Casamance et d’en déterminer la

tion face aux changements globaux et régionaux / locaux en termes

L’agriculture est un levier important de l’économie des pays en développement. C’est la raison pour laquelle, ’instar de la plupart des pays africains, a mis l’accent après l’indépendance sur le

développement agricole en considérant l’agriculture comme base de son développement. C’est ainsi que mettant l’accent sur la production des

sur les cultures vivrières, ces politiques ont fini par désarticuler un système déjà affaibli par les orientations coloniales. Elles ont ainsi aggravé la

repose sur un certain nombre d’hypothèses. En première la crise agricole peut être considérée comme l’expression de la vulnérabilité des espaces, supports

a faible productivité des Casamance serait alors induite par les facteurs naturels (forte variabilité

litiques (exode rural, pratiques agricoles non adaptées aux conditions climatiques actuelles, politiques agricoles, conflit armé…).

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Description de l’action réalisée

Le financement sollicité et obtenu du PPR SREC a permis de mener un certain nombre d’activités de recherche : séjour de trois mois à Paris dans le cadre de la cotutelle et réalisation d’une partie des enquêtes de terrain.

Résultats de l’action

- Voyage en France pour les recherches (3 mois, de mi-septembre à mi-décembre) : Billet d’avion aller-

retour, frais d’inscription en thèse, achat de documents et frais de séjour ; - Plusieurs séances de travail avec la Directrice de thèse de Paris-Diderot au Laboratoire Pôle

Image (mise en place d’un plan de rédaction, discussions méthodologiques, entre autres) ; - Recherche documentaire ; - Mise en place d’un comité de thèse de cinq personnes (première rencontre fixée au 9 décembre 2013 à

Paris 7 et la deuxième vers la fin du premier semestre 2014 à Dakar); - Acquisition des images satellitaires multi-dates Landsat ; - Réalisation des prétraitements d’images ; - Une partie des enquêtes ménages a été réalisée (20 villages en raison de 8 ménages par villages soit

160 ménages enquêtés) sur les pratiques et activités agricoles.

Suites envisagées

- Faire au moins deux autres séjours (trois mois chacun) en France, la thèse étant en cotutelle ; - Compléter les enquêtes ménages (questionnaire); - Faire des enquêtes par entretien (population rurale, personnes ressources des structures techniques et

autres organismes de développement) ; - Réaliser des travaux de terrain (prélèvement et analyse des sols et des eaux : fertilité des sols,

mesures de salinisation, acidification…) ; - Compléter les traitements d’images satellitaires ; - Réalisation des supports cartographiques ; - Rédaction du rapport final.