Planification stratégique de la ruralité...la planification stratégique de la ruralité de la MRC...

Planification stratégique de la ruralité de la MRC de BeauhaRnois-salaBeRRy

2 Planification stratégique de la ruralité – 2014/2019

Planification stratégique de la ruralité de la MRC de Beauharnois-Salaberry 2014-2019 Adopté le 25 novembre 2015 Numéro de résolution : 2015-11-225


TABLE DES MATIÈRES

1. inTRoduCTion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2. Mise en ConTeXTe Les enseignements à retenir de la

Politique nationale de la ruralité . . . . 5

De la Politique nationale de la ruralité au Fonds de développement des territoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

La prise en compte des priorités annuelles d’intervention du Fonds de développement des territoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

3. ÉTaT de siTuaTion eT dÉFis À ReleVeR

A. Le territoire de la MRC de Beauharnois-Salaberry . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

sainte-Martine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 saint-stanislas-de-Kostka . . . . . . . . . . . . . . . 16 saint-louis-de-Gonzague . . . . . . . . . . . . . . . 21 saint-urbain-Premier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 saint-Étienne-de-Beauharnois . . . . . . 29

B. description générale du territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Évolution et projection démographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Évolution et projection sociale . . . . . . . . . 35 Évolution et projection culturelle . . . . . 37 Évolution et projection

socioéconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

C. la prise en compte des planifications existantes . . . . . . . . . . . . . . . 42

Échelle régionale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Échelle locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

D. Bilan et grands constats . . . . . . . . . . . . . . . 44

4. Vision de dÉVeloPPeMenT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

5. oRienTaTions de dÉVeloPPeMenT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

6. indiCaTeuRs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

7. ConClusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51


INTRODUCTION

la planification stratégique de la ruralité de la MRC de Beauharnois-salaberry 2014-2019 vise à donner une assise et une direction générale à l’ensemble des actions qui seront entreprises au cours des prochaines années par la MRC, les municipalités, les organismes sans but lucratif, ainsi que l’ensemble des partenaires impliqués dans la mise en œuvre du développement rural de la MRC de Beauharnois-salaberry.

Cette planification stratégique permet de dresser un état de situation, d’identifier les défis à relever et de confirmer notre vision et nos orientations de développement. Ce document a donc pour objet de présenter les lignes directrices de la mise en œuvre des actions à développer sur le territoire rural au cours des prochaines années et brosse un portrait sommaire des démarches priorisées, afin de maximiser les retombées de celles-ci.

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4 PlaniFiCaTion sTRaTÉGique de la RuRaliTÉ – 2014/2019


MISE EN CONTEXTELes enseignements à retenir de La PoLitique nationaLe de La ruraLité

issu de la Politique nationale de la ru-ralité, le Pacte rural 2007-2014 de la MRC de Beauharnois-salaberry a dé-finitivement atteint ses objectifs, puis-qu’il s’est incontestablement affirmé comme un outil stratégique de soutien à l’essor et à la mise en valeur de ses collectivités rurales.

À la lumière de ses planifications stratégiques, des diagnostics établis et de l’identification des préoccupa-tions régionales, la MRC a mis en place des mesures devant lui permettre de répondre adéquatement aux attentes de son milieu.

une fois les objectifs du Pacte rural dé-terminés pour le territoire de la MRC, on a par la suite statué sur les champs d’intervention prioritaires. Ceux-ci de-vaient obligatoirement s’inscrire aux actions du Pacte rural afin de pouvoir bénéficier d’un financement.

au terme de ce travail préliminaire, la MRC a par la suite mis en place dif-férents moyens afin de mobiliser sa communauté. C’est alors qu’ont été créés le Comité de développement ru-ral, le Comité consultatif en développe-ment rural ainsi que les comités locaux qui ont été invités par la suite à œuvrer dans le cadre d’une vaste démarche de revitalisation.

avec l’appui et l’expertise de l’agen-te de développement rural intégrée à l’équipe de la MRC, cette mobilisation a permis de dynamiser le territoire au niveau local et régional, et ce, tant à l’aide d’installation d’équipements et d’infrastructures, que de soutien à des événements, des programmes ou à la publication d’outils promotionnels.

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la MRC a mis en place des mesures devant lui permettre de répondre adéquatement aux attentes de son milieu.


le Pacte rural 2007-2014 a permis de soutenir

18 projets locaux répartis au sein des

5 municipalités rurales du territoire

Projets financés Par Le Pacte ruraL 2007-2014

Projets locaux

le Pacte rural 2007-2014 a permis de soutenir 18 projets locaux répartis au sein des 5 municipalités rurales du territoire. les projets financés et réalisés au niveau local visaient principalement l’aménagement ou la réfection d’infrastructures reliées au loisir, à la culture et à la vie communautaire. Ces projets d’infrastructures ont favorisé la concertation citoyenne autour d’enjeux de développement local, en plus d’offrir aux populations rurales de nouveaux services adaptés à leurs besoins et de revitaliser les noyaux villageois en les rendant plus attractifs.

PROJETS LOCAUX DU PACTE RURAL 2007-2014

MUniCiPALiTé nOMBRE DE PROJETS PACTE RURAL

Sainte-Martine 3 69 926 $Saint-Stanislas-de-Kostka 4 269 926 $Saint-Louis-de-Gonzague 4 229 926 $Saint-Urbain-Premier 4 109 926 $Saint-étienne-de-Beauharnois 3 169 926 $TOTAL 18 849 630 $


le Pacte rural 2007-2014 a permis de soutenir

34 projets de territoire touchant deux municipalités

rurales ou plus, ainsi que deux (2) projets

de nature mixte TYPE DE PROJETS nOMBRE DE PROJETS PACTE RURAL % DE L’EnVELOPPE

infrastructure 7 94 527 $ 33 %Animation, promotion et revitalisation 16 115 986 $ 41 %étude 4 24 198 $ 9 %Service de proximité 9 48 500 $ 17 %TOTAL 36 283 211 $ 100 %

Projets de territoire

le Pacte rural 2007-2014 a permis de soutenir trente-quatre (34) projets de ter-ritoire, touchant deux municipalités rurales ou plus, ainsi que deux (2) projets de nature mixte, soit à la fois locale et territoriale. Par ailleurs, nous pouvons subdiviser les projets de territoire et mixtes en quatre (4) catégories distinctes, soit les projets d’infrastructure, les projets d’animation, de promotion et de revitalisation, les projets d’étude et les projets de service.

enfin, plusieurs projets territoriaux illustrent la complémentarité rurale urbaine du territoire, alors qu’à quelques reprises les deux (2) villes de la MRC se sont impli-quées dans le Pacte rural 2007-2014, notamment par le biais de leurs ressources humaines ou de leurs ressources financières. ainsi donc, les villes de Beauharnois et de salaberry-de-Valleyfield ont contribué aux projets de territoire principalement dans la catégorie animation, promotion et revitalisation. Cette complémentarité rurale urbaine s’est également exprimée dans le soutien et l’expertise de l’agent de développement rural auprès des villes.


de la Politique nationale de la ruralité au Fonds de déveloPPement des territoires

le 21 avril 2015, le ministère des affaires municipales et de l’occupation du terri-toire (MaMoT) transmettait aux MRC du québec « l’entente relative au Fonds de développement des territoires (FdT) » mettant fin au Pacte rural 2014-2019.

en vertu de cette entente, la MRC a convenu d’allouer à même le Fonds de dévelop-pement des territoires (FdT) un fonds destiné aux projets de développement rural communément appelé Fonds de développement des territoires ruraux (FdTR).

aussi, le 29 septembre 2015, le gouvernement du québec concluait avec les représentants des municipalités, l’accord de partenariat avec les municipalités pour la période 2016-2019 prévoyant que les sommes dédiées à l’enveloppe du Fonds de développement des territoires seraient maintenues à 100 millions de dollars pour 2016 et 2017 et bonifiée de 5 millions en 2018 et de 10 millions supplémen-taires en 2019.

Par conséquent, aux termes des exercices financiers 2016-2019, la MRC prévoit allouer minimalement les mêmes sommes au Fonds de développement des terri-toires ruraux qu’elle comptait le faire initialement via l’enveloppe du Pacte rural.

la Prise en comPte des Priorités annuelles d’intervention du Fonds de déveloPPement des territoires

la MRC établit et adopte ses priorités annuelles d’intervention en fonction de son rôle et de ses responsabilités délégués dans le cadre de l’entente rel-ative au Fonds de développement des territoires. Ces priorités ouvrent la voie au financement de mesures de dével-oppement local et régional et guident la MRC dans le choix des projets à sou-tenir. ainsi, tout projet financé par le fonds doit répondre à une ou plusieurs de ces priorités.


SAiNt-ÉtieNNe-de-BeAuhARNoiSSAiNte-MARtiNe

SAiNt-StANiSlAS-de-KoStKA

ÉTAT DE SITUATION ET DÉFIS À RELEVER

SAiNt-louiS-de-GoNzAGueSAiNt-uRBAiN-PReMieR

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Le territoire de La mrc de Beauharnois-saLaBerry

le territoire de la MRC de Beauharnois- salaberry s’étend sur une superficie de 468 km2 et possède en 2016 une popu-lation de 64 099 personnes (Gazette officielle du québec, décret 1060-2014) répartie au sein de sept (7) municipalités.

au côté des pôles urbains de Beauharnois (12 595 résidents) et de salaberry- de-Valleyfield (40 964), les munici-palités de saint-stanislas-de-Kostka (1 590), saint-louis-de-Gonzague (1 489), saint-Étienne-de-Beauharnois (821), saint-urbain-Premier (1 243) et sainte- Martine (5 397) composent le milieu rural de la MRC.

le territoire de la MRC se caractérise par une proximité rurale urbaine qui cons-titue sans contredit l’un de ses atouts. en effet, quoi de mieux que d’allier la quiétude de la ruralité à quelques kilomètres seulement d‘accès à une multitude de services et de la vie trépi-dante des milieux urbanisés.

la MRC de Beauharnois-salaberry profite aussi d’une excellente situation géographique, alors qu’elle est située à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Montréal et à quelques minu tes de route des frontières onta rienne et américaine.

en plus d’être efficacement relié à l’au-toroute 30 et aux routes provin ciales, que sont la 138 et la 132, son territoire béné-ficie d’une localisation géographique stratégique, alors qu’il est situé à pro-ximité des marchés, ainsi que des acti-vités commerciales et industrielles des grands centres urbains.

de plus, la MRC est localisée dans l’axe de développement du fleuve saint-laurent et des Grands lacs, ce qui lui procure l’avantage d’être traversée par les activités de la Voie maritime du saint-laurent, dont le port de Valley-field soutire notamment d’intéressantes retombées. son territoire est égale-ment bordé des lacs saint-François et saint-louis, lui conférant à la fois une richesse et des attraits indéniables en matière récréative et touristique.

A

le territoire de la MRC se caractérise par une

proximité rurale urbaine qui constitue sans

contredit l’un de ses atouts.


la municipalité de sainte-Martine connaît depuis quelques années une croissance rapide de sa population. en complément à ce dynamisme démo-graphique, immobilier et économique, la municipalité a su conserver son caractère champêtre et la quiétude associée à la ruralité.

d’une grande richesse patrimoniale et architecturale, la municipalité se dresse fièrement le long des rives sinueuses de la splendide rivière Châteauguay et se démarque par ses entreprises agroalimentaires, ce qui est en lien direct avec la réputation de « capitale » agricole régionale qui a longuement caractérisé sainte-Martine.

Municipalité de Sainte-Martinee

5 397 résidents

évoLution et Projection d’ordre démograPhique

au cours des dernières années, la Muni cipalité de sainte-Martine a connu l’une des crois san-ces démographiques les plus intéressantes du territoire de la MRC, alors que sa population a augmenté de 31 % entre 2001 et 2011.

en lien avec cette progression, la muni cipalité a également démontré, de 2000 à 2013, une augmentation régulière quant à l’émission des permis de construction. le potentiel de croissance demeure, dans la mesure où la muni cipalité dis-pose encore d’environ cinq (5) hectares d’espa ces disponibles pour de nouvelles constructions en zone mixte résidentielle et commerciale.

Même si sainte-Martine doit aussi compo ser avec le phénomène géné ra lisé du vieillissement de la population, sa proportion de personnes âgées de 65 ans et plus demeure toutefois infé-

rieure à celle que l’on retrouve en milieu urbain.

les perspectives de croissance sont par ailleurs au rendez-vous, alors que l’institut de la statis-tique du québec (isq) prévoit que sainte- Martine connaîtra d’ici 2024 une augmentation de 33 % de sa population.


évoLution et Projection d’ordre sociaL éducation

la municipalité de sainte-Martine compte deux (2) écoles sur son territoire, soit l’école sacré-Cœur (de la maternelle à la 3e année) et l’école sainte-Martine (de la 4e à la 6e année et du secondaire 1 à 3), toutes deux rattachées à la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands.

Pour ce qui est des niveaux supérieurs d’éducation, telle que les services de formation professionnelle, collégiale et universitaire, leur accessibilité n’est possible qu’en territoire urbanisé de la MRC.

santé et services sociaux

en matière de services de santé, la muni-cipalité de sainte-Martine est desser-vie par le réseau local de services des Jardins-Roussillon, lui-même rattaché au Centre intégré de santé et de servi-ces sociaux de la Montérégie-ouest (Cisss-Mo).

la municipalité accueille cependant un Centre de la petite enfance (CPe) offrant soixante-deux (62) places en garderie, ainsi qu’une Maison des jeunes offrant des services aux enfants d’âge scolaire.

quelques organismes et associations à vocation communautaire œuvrent également à sainte-Martine (Fermières, Âge d’or, comités locaux, actions familles, etc.). de plus, la communauté martinoise bénéficie du service de cer-tains autres organismes situés à Châ-teauguay, dont la mission couvre le grand Châteauguay. on songe ici à des groupes comme le CaB Châteauguay, accolade santé mentale, etc.

logements sociaux

avec le phénomène connu du vieillisse-ment général de la population du québec et de la MRC de Beauharnois-salaberry, il appert que les besoins en infrastruc-tures et en services s’adressant aux personnes âgées se feront plus criants.

dans le cas de sainte-Martine, un (1) seul établissement pour personnes âgées s’y situe, soit la « Maison sainte-Marie » qui peut accueillir sept (7) résidents.


évoLution et Projection d’ordre cuLtureLorganismes culturels

en raison de leur plus grand rayon-nement, les trois (3) principales agglo-mérations du territoire de la MRC ont eu pour effet de polariser le dévelop pement culturel. Voilà pourquoi on retrouve à Beauharnois, salaberry-de-Valleyfield et sainte-Martine le plus large éventail d’organismes et de médiums de diffu-sion à vocation culturelle.

la municipalité de sainte-Martine accueille en son territoire pas moins de sept (7) organismes à vocation cultu-relle (Cercle des fermières, Chorale sainte-Martine, société du patrimoine, Comité vie sociale et culturelle, etc.), ce qui la distingue des autres muni-cipalités rurales au plan culturel.

Patrimoine et diFFusion culturelle

À l’image des autres municipalités ru-rales de la MRC, l’intérêt patrimonial de sainte-Martine réside plus spécia-lement dans l’ensemble bâti de son noyau villageois et dans la richesse de ses paysages.

À cet égard, sainte-Martine est aussi confrontée, comme la plupart de ses consœurs municipales du territoire, à une profonde réflexion quant à la préservation, l’intégration ou la trans-formation de ses bâtiments à vocation religieuse, bien souvent uniques au plan architectural et représentant à la fois de forts symboles identitaires pour la communauté.

en matière de diffusion patrimoniale et culturelle, sainte-Martine dispose de plusieurs tribunes, telles que la biblio-thèque, le centre communautaire saint-Jean-Baptiste et desjardins, le musée municipal, le cordon patrimonial et le circuit d’interprétation régional à ciel ouvert.

circuit et haltes d’interPrétation

sainte-Martine, ainsi que toutes les muni-cipalités rurales du territoire, est reliée au circuit régional d’interprétation à ciel ouvert du Parc régional de Beauharnois -salaberry de la MRC. la communauté martinoise accueille d’ailleurs sur son territoire une halte rattachée à ce circuit, en l’occurrence celle du domaine-de-la-Pêche-au-saumon.

de plus, la municipalité peut compter sur un cordon patrimonial mettant en valeur plus d’une trentaine de bâtiments, dont une quinzaine sont identifiées par une plaque posée sur leur façade. le circuit d’interprétation patrimoniale « le vieux sainte-Martine, un patrimoine à décou-vrir » comprend cinq (5) stations d’inter-prétation.

l’ensemble de ces circuits et de ces attraits est d’ailleurs promu par l’en-tremise du guide « Patrimoine et gour-mandises » de la MRC. Ce dernier suggère d’ailleurs à ses lecteurs l’op-portunité de parcourir quatre (4) cir-cuits de découvertes mariant agrotou-risme, culture, patrimoine et loisir.


revitalisation et investissements

sainte-Martine s’est aussi engagée depuis 2004 dans une démarche de revitalisation de son noyau villageois. À preuve, d’importants investisse-ments (plus de 100 000 $) ont été faits afin d’améliorer les infrastructures publi ques à vocation culturelle et pour favoriser la pratique d’activités spor-tives et de loisir.

évoLution et Projection d’ordre économiquesituation de l’emPloi

entre 2006 et 2011, la situation de l’emploi s’est détériorée dans toutes les munic-ipalités de la MRC de Beauharnois- salaberry, à l’exception des municipalités de saint-Étienne-de-Beauharnois et de saint-urbain-Premier.

en terme d’importance du nombre d’emplois qui y sont reliés, voici par ordre décroissant les principales professions que l’on retrouve à sainte-Martine :

Commerce de détail : 12,5 %Fabrication : 12,3 %Construction : 8,8 %Soins de santé et d’assistance sociale : 8,8 %Services d’enseignement : 8,3 %

il est à noter que trois (3) des vingt-sept (27) plus gros employeurs de la MRC sont situés à sainte-Martine, à savoir les entreprises Bonduelle Canada, aliments dare et Transport urgel Charrette ltée.

À l’instar des autres municipalités de la MRC, on note que la majorité des emplois à sainte-Martine est issue du secteur tertiaire, suivi ensuite de ceux des secteurs secondaire et primaire. dans ce dernier cas, la forte dimi nution des emplois liés à l’agriculture peut expliquer en bonne partie cette situation.

2006 2011

68,6 %

3,8 %

65,9 %

69,3 %

8,0 %

63,7 %

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi


revenu

entre 2006 et 2011, le revenu médian des ménages de sainte-Martine est passé de 61 000 $ à 57 000 $, demeurant tout de même supérieur à la moyenne régio nale et nationale, celles-ci se situant respectivement à 49 000 $ et 53 000 $. la municipalité se classe au 4e rang des municipalités les plus riches de la MRC.

Pour ce qui est des personnes à faible revenu à sainte-Martine, leur propor-tion entre 2006 et 2011 s’est accrue de 6,9 % à 8,1 %, en hausse de 1,2 %. Malgré cette augmentation, cette proportion situe la municipalité de sainte-Martine au second rang des municipalités où l’on retrouve la plus faible proportion de personnes à faible revenu.

éducation

Plus de 88 % de la population de sainte-Martine détient minimalement un diplôme d’études secondaire, tandis que 33 % possèdent un diplôme de niveau collégial et/ou universitaire. Cette dernière statistique place d’ailleurs sainte-Martine légèrement au-dessus de la moyenne régionale.

services et commerces

sainte-Martine accueille près d’une centaine de commerces de proximité sur son territoire et peut encore comp ter sur de nombreux espaces disponibles pour le développement de nouvelles zones commerciales ou industrielles.

mobilité et transPort

sur le plan de la mobilité et du transport, 70 % de la population active de quinze (15) ans et plus de sainte-Martine, ayant un lieu de travail fixe, travaillent à l’extérieur de la municipalité.

depuis juin 2014, un nouveau service de Taxibus est d’ailleurs offert aux résidents de la municipalité.

Comme le vivent les autres municipalités de la MRC, l’arrivée de l’auto route 30 ou-vre également de nouvelles perspectives de développement économique pour sainte-Martine, notamment en matière de projets rési dentiels et d’opti misation de dépla cement pour les travailleurs.


la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka est située immédiatement au sud de la ville de salaberry-de-Valleyfield, lui en étant séparée par le canal de Beauharnois (Voie maritime). depuis le parachèvement de l’autoroute 30, l’accessibilité routière de la municipalité s’est grandement accrue.

de caractère principalement rural et marqué par le dynamisme de ses entreprises agricoles et acéricoles, la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka se caractérise en saison estivale par l’effervescence d’un secteur riverain situé sur les rives du lac saint-François, très convoité pour la pratique des sports de voile et les plaisirs du nautisme.

la proximité du lac a d’ailleurs favorisé le développement d’un important secteur domiciliaire à Baie-des-Brises.

le noyau villageois n’est pas en reste également en matière de développement, alors que s’est implanté récemment un centre socioculturel à la fois moderne et multifonctionnel. Ce complexe municipal issu du Pacte rural 2007-2014 permet la tenue d’activités variées liées aux goûts et aux intérêts des citoyens.

Municipalité de Saint-Stanislas- de-Kostka

1 590 résidents



en fonction des statistiques démo-graphiques tirées des derniers recense-ments, il appert que la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka a connu, en-tre 2001 et 2011, une régression de sa population de l’ordre de 7,6 %.

en dépit de ce constat, le nombre de permis de construction n‘a cessé de croître entre 2000 et 2013 et les espa-ces disponibles pour la construction résidentielle demeurent grands, alors que l’on évalue à soixante (60) hectares les superficies pouvant être destinées à cette fonction.

alors que la proportion de sa popu-lation âgée entre 0 et 29 ans (30 %) s’avère la plus réduite de toute la MRC, saint-stanislas-de-Kostka n’est égale-ment pas exempte du phénomène du vieillissement de la population. À l’image des autres municipalités rurales du ter-ritoire de la MRC, sa proportion des personnes âgées de 65 ans et plus demeure toutefois inférieure à celle que l’on retrouve en milieu urbain.

les perspectives de croissance démo-graphique sont toutefois présentes pour la municipalité, alors que l’institut de la statistique du québec (isq) prévoit pour saint-stanislas-de-Kostka une augmentation de 8 % de sa population d’ici 2024.

évoLution et Projection d’ordre sociaLéducation

la municipalité compte une école primaire sur son territoire qui relève de la juridiction de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands. Pour ce qui est des services de formation profes-sionnelle, collégiale et universitaire, leur accessibilité se retrouve exclusivement dans les milieux urbains de la MRC.


Comme la majorité des municipalités de la MRC, saint-stanislas-de-Kostka est desservie par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-ouest (Cisss-Mo) du réseau local de services du suroît. Cependant, aucun établissement de ce réseau n’est toutefois situé directement sur le terri-toire staniçois.

Par ailleurs, aucun établissement, privé ou public, de service de garde à la petite enfance n’est aussi établi à saint-stanislas-de-Kostka.

on y compte cependant quelques organismes et associations à vocation communautaire (Âge d’or, Communauté chrétienne, etc.). la grande majorité de ce type d’organismes est cepen-dant établie dans les villes de salaber-ry-de-Valleyfield et de Beauharnois, le Centre d’action bénévole de Valleyfield en dénombrant cinquante-cinq (55) dans ces deux (2) localités.


logements sociaux

sur le territoire de la MRC, on dénombre sept (7) organismes favorisant l’accès au logement social, tous situés à salaberry- de-Valleyfield et à Beauharnois. Ces deux (2) villes accueillent aussi la ma-jorité des infrastructures de logements sociaux, soit une quarantaine d’instal-lations offrant environ mille cinq cents (1 500) places.

À la fin de l’été 2014, le seul établis-sement pour personnes âgées qui était établi à saint-stanislas-de-Kostka a pour sa part cessé ses opérations.

évoLution et Projection d’ordre cuLtureL organismes culturels et ressource ProFessionnelle

Pas moins de soixante-deux (62) orga-nismes à but non lucratif et à vocation culturelle sont actifs sur le territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry, la plupart étant concentrés dans les trois (3) principales agglomérations du ter-ritoire, soit à salaberry-de-Valleyfield, Beauharnois et sainte-Martine. de ce nombre, quatorze (14) sont situés en milieu rural.

en ce qui la concerne, la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka ne compte présentement aucun organisme actif de nature culturelle sur son territoire.

Cette situation pourrait éventuellement changer, dans la mesure où la munic-ipalité a récemment procédé à l’em-bauche d’une ressource professionnelle pour soutenir l’intervention en loisirs et en culture au niveau local.


la municipalité de saint-stanislas-de- Kostka n’est pas différente de ses consœurs rurales du territoire de la MRC quant à l’intérêt patrimonial mani festé envers l’ensemble bâti de son noyau villageois et la richesse de ses paysages.

la réflexion portant sur la préservation, l’intégration ou la transformation de ses bâtiments à vocation religieuse la concerne également, sachant que ces bâtiments sont uniques au plan architectural et qu’ils se révèlent être de forts symboles identi-taires pour la communauté.

Tout comme la plupart des autres municipalités rurales de la MRC, saint-stanislas-de-Kostka peut gran-dement compter sur sa bibliothèque et le circuit d’interprétation à ciel ouvert du Parc régional de Beauharnois- salaberry comme lieux et médiums de diffusion culturelle et patrimoniale.

depuis 2011, la municipalité bénéficie par ailleurs d’un centre socioculturel à la fine pointe de la technologie qui est adjacent à l’hôtel de Ville et qui s’avère une tribune de diffusion culturelle par excellence.


circuits et haltes d’interPrétation

Grâce au circuit d’interprétation à ciel ouvert du Parc régional de Beauhar-nois-salaberry auquel elle est ramifiée, la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka est en mesure d’offrir aux visiteurs deux (2) haltes d’interprétation sur son territoire, soit la halte du Canal et la halte des Plai-sanciers. en complément, la municipalité possède un circuit patrimonial d’inter-prétation comptant six (6) stations répar-ties dans ses deux (2) secteurs résidentiels.

Ces différents attraits sont d’ailleurs pro-mus par le guide « Patrimoine et gour-mandises » de la MRC. Cette brochure invite notamment les usagers d’ici et d’ail-leurs à découvrir la région en parcourant quatre (4) circuits touristiques mariant agrotourisme, culture, patrimoine et loisir.


Comme bon nombre d’autres munici-palités de la MRC, saint-stanislas- de-Kostka s’est investie dans une impor tante démarche de revitalisa-tion de son noyau villageois. d’ailleurs, plusieurs investissements ont déjà été faits afin d’améliorer les infrastruc-tures publiques à vocation culturelle et favoriser la pratique d’activités sportives et de loisir.

À cet effet, près de deux (2) millions $ ont été injectés par la municipalité pour se doter d’un centre socioculturel moderne et d’un circuit patrimonial d’interprétation, pour aménager un nou veau terrain de soccer et développer un pôle de nautisme et de villégiature.

évoLution et Projection d’ordre économique 1

situation de l’emPloi

en 2006, la situation de l’emploi à saint-stanislas-de-Kostka était com-pa rable à la moyenne régionale. alors que son taux d’activité et d’emploi était supérieur à celui du milieu urbain, son taux de chômage y était à la fois inférieur. Toutefois, en comparaison avec les autres municipalités rurales du territoire de la MRC, ces statistiques staniçoises placent la municipalité bonne dernière.

À saint-stanislas-de-Kostka, la majorité des emplois se situe dans le secteur tertiaire, suivi du secteur secondaire. le secteur primaire s’avère pour sa part le secteur économique où l’on retrouve le moins d’emplois dans la municipa-lité, cette situation découlant en grande partie de la diminution au cours des dernières années des emplois liés à l’agriculture.

1 À noter que les données statistiques 2011 ne sont pas disponibles pour saint-stanislas-de-Kostka, compte tenu de la trop faible proportion de répondants


revenu

le revenu moyen des ménages de saint-stanislas-de-Kostka était de 51 000 $ en 2006, soit un niveau supérieur à la moyenne régionale, plaçant ainsi la municipalité au 4e rang des munici palités rurales les plus riches du territoire.

en contrepartie, le pourcentage des personnes à faible revenu dans la mu-nicipalité en 2006 était de 4,3 %, situant la municipalité au 2e rang des munici-palités rurales comptant le moins de personnes ayant un faible revenu.

en matière de revenu médian des ménages, saint-stanislas-de-Kostka a connu, à l’image des autres municipalités rurales de la MRC, une hausse signifi-cative de cet indice entre 2006 et 2011.

éducation

les données statistiques du recen-sement de 2006 démontrent que plus de 66 % de la population de saint-stanislas -de-Kostka détient minimale-ment un diplôme d’études secondaire, auquel groupe 22 % d’entre eux possè-dent par ailleurs un diplôme de niveau collégial et/ou universitaire, ce qui est légèrement sous la moyenne régionale.


alors que saint-stanislas-de-Kostka compte une trentaine de commerces de proximité sur son territoire, les espaces disponibles pour développer de nou-velles zones commerciales ou indus-trielles sont peu nombreux.


le portrait statistique staniçois en matière de transport et de mobilité indique que 67 % de la population tra-vaille à l’extérieur de la municipalité.

depuis 2012, un nouveau service de transport collectif appelé Taxibus dessert les résidents de la municipalité et sa popularité depuis sa mise en service ne cesse de croître.

de nouvelles perspectives de dévelop-pement économique s’ouvrent égale-ment pour la MRC de Beauharnois- salaberry et ses municipalités, dont saint-stanislas-de-Kostka, suite à l’arrivée de l’autoroute 30. déjà, d’intéressantes retombées se font sentir quant à l’éclosion de projets résidentiels et sur l’optimisation des déplacements des travailleurs.


saint-louis-de-Gonzague est la plus grande municipalité à caractère rural de la MRC, son activité économique reposant principalement sur la fertilité de ses vastes terres agricoles, ainsi que sur un certain nombre d’entreprises agroalimentaires et touristiques.

alors que son cœur villageois présente une rare beauté sur les plans architectural et patrimonial, la piste cyclable du Parc régional de Beauharnois- salaberry n’est qu’à quelques tours de roue de vélo tout au nord et offre à ses utilisateurs calme et quiétude, facteurs déterminants pour quiconque aspire à une qualité de vie.


la municipalité de saint-louis-de-Gonzague affiche un dynamisme démographique parmi les plus intéres-sants de toutes les municipalités la MRC, alors qu’elle a connu à ce chapitre, en-tre 2001 et 2011, une croissance de 7 % de sa population.

À l’image de ce constat, le nombre de permis de construction n‘a cessé de croître entre 2000 et 2013.

Même si la municipalité n’échappe pas au phénomène généralisé du vieillisse-ment de la population, sa proportion de personnes âgées de 65 ans et plus demeure toutefois inférieure à celle que l’on retrouve en milieu urbain.

la communauté peut en outre préten-dre à de belles perspectives au plan démographique, alors que l’institut de la statistique du québec (isq) prévoit une augmentation de 23 % de la popu lation de saint-louis-de-Gonzague d’ici 2024.

Municipalité de Saint-Louis- de-Gonzague

1 489 résidents


évoLution et Projection d’ordre sociaL éducation

la municipalité dispose d’une école primaire qui est desservie par la Com-mission scolaire de la Vallée-des- Tisserands, alors que les services de formation professionnelle, collégiale et universitaire ne sont toutefois dispo-nibles qu’en milieu urbain.


À l’image des autres municipalités rura les du territoire de la MRC, saint-louis-de-Gonzague est desservie par le Centre intégré de santé et de ser-vices sociaux de la Montérégie-ouest (Cisss-Mo) du réseau local de services du suroît, quoiqu’aucun établissement de ce réseau ne soit directement situé sur le territoire gonzaguois.

la municipalité est aussi dépourvue sur son territoire de service de garde à la petite enfance, que celui-ci soit privé ou public.

en contrepartie, quelques organismes et associations communautaires œuvrent à saint-louis-de-Gonzague (Fermières, Âge d’or, comités locaux, etc.). la grande majorité de ceux-ci, en l’occurrence cinquante-cinq (55), tel que dénombré par le Centre d’action bénévole de Valleyfield, est toutefois située dans les deux (2) pôles urbains du territoire que sont les villes de Beauharnois et de salaberry-de-Valleyfield.

logements sociaux

en terme de logements sociaux, on ne dénombre à saint-louis-de-Gonzague qu’un seul établissement pour person-nes âgées, soit la « Villa du bonheur » offrant neuf (9) places.

Pour ce qui est des ressources et des organismes favorisant l’accès au logement social, on en compte sept (7) sur le territoire de la MRC et on les retrouve exclusivement en milieu urbain, soit à salaberry-de-Valleyfield et à Beauharnois.

Bien entendu, c’est également dans ces deux (2) villes que se situe la majorité des infrastructures de logements sociaux, soit une quarantaine d’installations offrant environ mille cinq cents (1 500) places.

évoLution et Projection d’ordre cuLtureL

la municipalité de saint-louis-de- Gonzague compte quatre (4) organismes à vocation culturelle sur son territoire (Comité des loisirs, Fondation du Patrimoine, Ô de Gamme et l’académie du chant du suroît).

d’ailleurs, afin d’encourager et de soutenir la vitalité culturelle et des loisirs de son milieu de vie, la municipalité de saint-louis-de-Gonzague a procédé à l’embauche d’une ressource profes-sionnelle.


Patrimoine, diFFusion et interPrétation

Tout comme l’ensemble des autres munici palités rurales du territoire de la MRC, l’intérêt patrimonial à saint- louis-de-Gonzague réside principale-ment dans la préservation de l’en-semble bâti du noyau villageois et la richesse des paysages.

saint-louis-de-Gonzague est elle aussi interpellée par l’avenir de ses bâtiments à vocation religieuse (église et pres-bytère) qui constituent des éléments architecturaux uniques et se révèlent être de forts symboles identitaires pour la communauté.

en matière de diffusion culturelle, la municipalité dispose comme médiums de sa bibliothèque affiliée au Réseau BiBlio de la Montérégie, mais aussi des salles municipales Éveline-Meloche et Roch-Montcalm, de même que de son circuit d’interprétation patrimonial local comptant sept (7) panneaux, tous situés au noyau villageois.

Tout comme trois (3) autres municipalités rurales du territoire, la ramification de

saint-louis-de-Gonzague au circuit d’interprétation à ciel ouvert du Parc régional de Beauharnois-salaberry s’avère également un moyen à la fois très populaire et efficace de diffusion culturelle. Pour sa part, au sein de ce dernier réseau, saint-louis-de-Gonzague dispose sur son territoire de trois (3) haltes (des Villages, des Pêcheurs et de la Presqu’île).

Ce circuit et ces haltes sont d’ailleurs promus via la publication du guide « Patrimoine et gourmandises » dans lequel on encourage les usagers à parcourir quatre (4) circuits de décou-vertes mariant agrotourisme, culture, patrimoine et loisir.


depuis quelque temps, saint-louis- de-Gonzague s’est engagée dans une démarche de revitalisation de son noyau villageois. en marge de cette initiative, d’importants investissements (près d’un (1) million $) ont par ailleurs été faits pour améliorer les infrastructures publi-ques à vocation culturelle et favoriser la pratique d’activités sportives et de loisir.


À l’exception des municipalités de saint-Étienne-de-Beauharnois et de saint-urbain-Premier, la situation de l’emploi s’est détériorée entre 2006 et 2011 dans toutes les municipalités de la MRC, incluant saint-louis-de-Gonzague.

2006 2011

75,4 %

7,1 %

70,1 %

72,2 %

7,7 %

66,7 %

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi


Voici comment se traduit la réparti-tion des professions à saint-louis-de- Gonzague en fonction de l’importance du nombre d’emplois qu’elles représentent :

Fabrication - 20 %Agriculture, foresterie, pêche et chasse - 15 %Services professionnels, scientifiques et techniques - 10 %Soins de santé et d’assistance sociale -10 %

Par ordre d’importance, les emplois à saint-louis-de-Gonzague se retrouvent respectivement dans le secteur tertiaire, suivi des secteurs secondaire et primaire. dans ce dernier cas, la diminution des emplois liés à l’agriculture en est respon-sable en grande partie.

revenu

Pendant la période de 2006 à 2011, le revenu médian des ménages de saint-louis-de-Gonzague est passé de 61 000 $ à 67 000 $, ce qui est supérieur à la moyenne régionale. la municipalité se classe d’ailleurs au 3e rang des munici palités rurales les plus riches de la MRC.

Pendant cette même période (2006-2011), le pourcentage des personnes à faible revenu a régressé de 3 %, passant de 6,1 % à 3,1 %. d’ailleurs, saint-louis- de-Gonzague est la municipalité où l’on retrouve la plus faible proportion de personnes ayant un faible revenu.

éducation

au plan de l’éducation et de la formation, plus de 86 % de la population de saint-louis-de-Gonzague détient minima-lement un diplôme d’études secondaires. de cette proportion, 32 % des Gonzaguois détiennent un diplôme de niveau collé-gial et/ou universitaire, ce qui est légè-rement sous la moyenne régionale.


saint-louis-de-Gonzague compte plus d’une trentaine de commerces de proxi-mité présents sur son territoire et les espaces disponibles pour développer de nouvelles zones commerciales ou industrielles demeurent nombreux, mais la qualité de ces emplacements reste à vérifier. on évalue d’ailleurs à quatre (4) hectares les espaces disponibles en zone mixte résidentielle et commerciale.


au chapitre de la mobilité, 63 % de la population active de saint-louis- de-Gonzague, ayant un lieu de travail fixe, travaille à l’extérieur de la municipalité.

depuis 2012, un nouveau service de Taxi bus est offert aux résidents de la municipalité de saint-louis-de-Gonzague et celui-ci est d’ailleurs en constante croissance.

Par surcroît, l’arrivée de l’autoroute 30 ouvre de nouvelles perspectives de dévelop pement économique pour la MRC de Beauharnois-salaberry et ses municipa lités. ses effets bénéfiques se font d’ailleurs déjà sentir en matière de développement de projets résidentiels et d’optimisation des déplacements des travailleurs.


la municipalité de saint-urbain- Premier, située au cœur de la plaine laurentienne, se localise à l’extrémité sud-est du territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry et n’est qu’à seize (16) kilomètres environ de la Ville de Beauharnois et à moins de quarante (40) minutes du centre-ville de Montréal. la richesse et la fertilité des sols, jumelées à l’activité économique fortement reliée à l’agriculture et l’acériculture, procurent à cette municipalité ses traits caractéristiques.

en plus de bénéficier d’un élan domiciliaire, saint-urbain-Premier dispose, à proximité de l’école, de tout nouveaux services publics revampés, à savoir une salle communautaire fonctionnelle et une bibliothèque publique tout à fait moderne.


entre 2001 et 2011, les municipalités rurales de la MRC ont dans l’ensemble connu une stagnation ou une légère hausse de leur population, ce qui est d’ailleurs le cas de saint-urbain- Premier qui a connu pendant cette période une croissance démographique de l’ordre de 3 %.

Ce dynamisme s’est également reflété au niveau de l’émission des permis de construction dans la municipalité, alors que leur nombre s’est aussi accru entre 2000 et 2013. on évalue d’ailleurs à vingt (20) hectares la superficie des espaces disponibles pour de nouvelles constructions résidentielles.

À l’image de l’ensemble du québec et du reste de la MRC, saint-urbain- Premier doit également composer avec le vieillissement de sa population, la propor tion des personnes âgées de 65 ans et plus y résidant demeurant toutefois inférieures à celle que l’on retrouve en milieu urbain.

Municipalité de Saint-Urbain- Premier

1 243 résidents


les perspectives de croissance démo-graphique pour saint-urbain-Premier apparaissent par ailleurs plus qu’intéres-santes, alors que l’institut de la sta-tistique du québec (isq) prévoit une croissance de 7,3 % de la population d’ici 2024.

évoLution et Projection d’ordre sociaLéducation

la municipalité de saint-urbain-Premier dispose d’une école primaire relevant de la compétence administrative de la Commission scolaire de la Vallée- des-Tisserands.

quant à l’accessibilité aux écoles secon-daires ou aux services de formation professionnelle, collégiale et universitaire, elle n’est possible qu’auprès des milieux urbains du territoire.


la municipalité de saint-urbain-Premier est desservie par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-ouest (Csss-Mo) du réseau

local de services des Jardins-Roussillon, ce réseau n’étant toutefois directement doté d’aucun établissement sur le terri-toire urbanais.

aucun établissement, privé ou public, de service de garde à la petite enfance n’est aussi établi à saint-urbain-Premier.

en complément, la municipalité accueille cependant quelques organismes et associations œuvrant dans le milieu communautaire (Âge d’or, actions familles, Fabrique, etc.). la communauté urbanaise peut aussi compter sur de nombreux organismes situés à Châteauguay, mais dont la mission couvre le grand Châteauguay, dont fait partie la municipalité de saint- urbain-Premier (CaB Châteauguay, accolade santé mentale, etc.).

logements sociaux

À l’heure où le québec et la MRC de Beauharnois-salaberry doivent composer avec le vieillissement de leur population, les besoins en infrastructures et en ser-vices s’adressant aux personnes âgées sont appelés à s’amplifier.

À saint-urbain-Premier, on ne retrouve qu’un seul établissement du genre, soit la « Résidence sur la colline », d’une capacité de neuf (9) places.

évoLution et Projection d’ordre cuLtureL organismes culturels

la municipalité peut compter sur le dynamisme de quatre (4) organismes à vocation culturelle sur son territoire, soit le comité des loisirs, le comité consul-tatif de revitalisation, le comité culturel et le comité de bibliothèque.


de par son caractère à prédominance rurale, l’intérêt patrimonial de la municipalité de saint-urbain-Premier se situe davantage au niveau de l’en-semble bâti de son noyau villageois et de la richesse de ses paysages.

Comme la plupart des autres municipalités de la MRC, saint-urbain-Premier est également préoccupée par la réflexion entourant la préservation, l’intégration


ou la transformation de ses bâtiments à vocation religieuse, des bâtiments sou-vent uniques par leur architecture et se révélant de forts symboles identitaires pour la communauté.

circuit et interPrétation

À saint-urbain-Premier, la bibliothè-que, le centre communautaire, le « Relais de l’artiste libre » et le circuit d’inter-prétation à ciel ouvert (halte et circuit patrimonial) constituent l’ensemble des lieux de diffusion culturelle et patrimo-niale.

Comme l’ensemble des municipalités rurales, saint-urbain-Premier est reliée au circuit d’interprétation à ciel ouvert de la MRC. on y retrouve en effet sur son territoire la halte des Paysages, située non loin de l’école et de la biblio-thèque.

la municipalité est également pourvue en son noyau villageois d’un circuit patri-monial d’interprétation, auquel est jumelé un autoguide pédestre proposant la découverte de l’histoire locale.


Comme l’ont fait plusieurs autres muni-cipalités rurales de la MRC, saint- urbain-Premier s’est aussi engagée dans une démarche de revitalisation de son noyau villageois.

À cet égard, d’importants investisse-ments (près d’un (1) million $) ont été faits, afin d’améliorer les infrastruc-tures publiques à vocation culturelle et favoriser la pratique d’activités sportives et de loisir. au menu des réalisations, on retient notamment la construction d’une bibliothèque scolaire municipale et l’in-formatisation de ses équipements, de même que la réfection du terrain de balle.


Contrairement aux autres municipalités de la MRC, saint-urbain-Premier est la seule, avec saint-Étienne-de- Beauharnois, à connaître entre 2006 et 2011 une amélioration de sa situation au chapitre de l’emploi. le tableau suivant en fait état :

en fonction du nombre d’emplois par secteur, voici comment se répartit l’importance des professions à saint- urbain-Premier :

Fabrication – 20 % Commerces de détail – 19 %Construction – 10 %Soins de santé et d’assistance sociale – 9 %Autres services (sauf les administrations publiques) – 9 %

2006 2011

65,8 %

7,3 %

61,0 %

70,7 %

0,0 %

69,5 %

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi


sur l’ensemble du territoire de la MRC, les pôles d’emploi et de services com-merciaux se situent principalement à salaberry-de-Valleyfield, Beauharnois et sainte-Martine. Pour les travailleurs de saint-urbain-Premier, les pôles d’emploi se situent respectivement à :

Sainte-Martine (30 %)Montréal (26 %)Châteauguay (16 %)Beauharnois (9 %)Saint-Rémi (6 %)

revenu

entre 2006 et 2011, le revenu médian des ménages de saint-urbain-Premier est passé de 64 000 $ à 74 000 $, ce qui est supérieur à la moyenne régio-nale. la municipalité se classe ainsi au 2e rang des municipalités les plus riches de la MRC.

en ce qui a trait au pourcentage de per-sonnes à faible revenu dans la munici-palité, celui-ci a régressé de 2,4 % entre 2006 et 2011, passant de 11 ,6 % à 9,2 %.

saint-urbain-Premier se classe à ce chapitre au 4e rang des municipalités de la MRC quant à la proportion de nombre de personnes à faible revenu avant impôts.

éducation

Plus de 74 % de la population de saint-urbain-Premier a obtenu mini-malement un diplôme d’études secon-daires, ce qui est en dessous de la moyenne régionale.

Par ailleurs, plus de 33 % de la popu-lation de la municipalité détient un diplôme de niveau collégial et/ou universitaire, ce qui est légèrement au-dessus de la moyenne régionale.


saint-urbain-Premier compte plus d’une quinzaine de commerces de proximité présents sur son territoire. la munici-palité dispose par ailleurs d’espaces dis-ponibles et additionnels pour dévelop-per de nouvelles zones commerciales ou industrielles légères. on évalue d’ail-leurs à environ un (1) hectare et demi

(1/2) la superficie de terrain disponible pour de nouvelles constructions en zone mixte industrielle et commerciale.


Parmi la population active de saint- urbain-Premier ayant un lieu de travail fixe, 88 % d’entre elle travaillent à l’ex-térieur de la municipalité. depuis le 1er septembre 2015, la municipalité est desservie par le service de transport collectif Taxibus de la MRC.

Tout comme l’ensemble du territoire de la MRC, saint-urbain-Premier peut également prétendre à de nou-velles perspectives de développement économique suite à l’arrivée de l’au-toroute 30, notamment en termes de développement de projets résidentiels et d’optimisation de déplacement de la main-d’œuvre.


de vocation majoritairement agricole, par la présence d’activités d’élevage et de production céréalière et laitière, la municipalité de saint-Étienne-de-Beauharnois se révèle au plan démographique la moins populeuse de la MRC.

avec son noyau villageois qui se marie aux méandres de la rivière saint-louis, saint-Étienne-de-Beauharnois présente un caractère à la fois champêtre et bucolique. le complexe social et récréatif formé du centre communautaire et du parc municipal constitue par ailleurs d’intéressantes facilités publiques où se conjuguent activités populaires et vie communautaire.

évoLution et Projection d’ordre démograPhiqueÀ l’image de l’ensemble des muni ci-pa lités rurales de la MRC, l’évolution démographique de saint-Étienne-de- Beauharnois entre 2001 et 2011 s’est davantage rapprochée de la stagna-tion, alors que sa population ne s’est accrue que de 1,8 %.

le profil démographique de la muni ci-palité présente cependant d’intéressantes caractéristiques, alors que sa proportion de personnes âgées (65 ans et +) est la plus basse (9 %) de tout le territoire de la MRC et que celle de ses jeunes entre 0 et 14 ans (18 %) et 15-29 ans (20 %) figure parmi les plus élevées de la MRC.

Cette relative situation de jeunesse de sa population peut en partie expliquer notamment la hausse notoire des permis de construction enregistrée entre 2000 et 2013. le coût d’achat concurrentiel des terrains, jumelé à un taux avanta-geux de taxation, ainsi qu’à la proximité des services des milieux urbanisés et de l’autoroute 30 nouvellement implantée forment assurément d’autres incitatifs à la construction.

Municipalité de Saint-Étienne- de-Beauharnois e

821 résidents


Ce contexte plutôt favorable milite d’ailleurs en faveur des prévisions aux-quelles en arrive l’institut de la statis-tique du québec qui prévoit que la population stéphanoise s’accroîtra de 5 % au cours de la période 2011-2024.

évoLution et Projection d’ordre sociaLsanté et services sociaux

la municipalité de saint-Étienne- de-Beauharnois est desservie par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-ouest (Cis-ss-Mo) du réseau local de services du suroît. Cependant, aucun établisse-ment de ce réseau n’est toutefois situé directement sur le territoire stéphanois.

Par ailleurs, aucun établissement, privé ou public, de service de garde à la petite enfance n’est aussi établi à saint-Étienne-de-Beauharnois.

on compte quelques organismes et associations à vocation communautaire. la grande majorité de ce type d’orga-nismes est cependant établie dans les

villes de salaberry-de-Valleyfield et de Beauharnois, le Centre d’action bénévole de Valleyfield en dénombrant cinquante-cinq (55) dans ces deux (2) localités.

éducation

À l’image des autres municipalités rurales de la MRC, saint-Étienne- de-Beauharnois doit composer avec un certain éloignement des services de proximité, que ce soit en matière de formation professionnelle ou supérieure (collégiale et universitaire), de soins de santé, de centres de la petite enfance (CPe) privés ou publics, de services communautaires ou de logements sociaux.

À part la présence d’une école primaire sur son territoire, l’ensemble des services précédemment mentionnés n’est acces-sible qu’en milieux urbanisés, soit à quelques kilomètres de distance.

la municipalité a donc tout avantage à développer des liens lui permettant de rapprocher sa communauté de certains de ces services.

évoLution et Projection d’ordre cuLtureLorganismes à vocation culturelle

des quatorze (14) organismes à voca tion culturelle qui sont situés en milieu rural dans la MRC, deux (2) sont établis à saint-Étienne-de- Beauharnois (le comité des loisirs et des sports et le comité de la bibliothèque).

Patrimoine et culture

alors que l’intérêt patrimonial de la muni -cipalité réside davantage au niveau de l’ensemble bâti de son noyau villageois et de la richesse de ses paysages, ses lieux de diffusion culturels sont princi-palement constitués de la bibliothèque, d’ailleurs reliée au Réseau BiBlio de la Montérégie, du centre communautaire et de la halte de l’oie des neiges. Cette dernière est d’ailleurs reliée au circuit d’interprétation à ciel ouvert de la MRC, un circuit longeant la piste cyclable régionale et reliant quatre (4) des cinq (5) municipalités rurales du territoire.


en matière patrimoniale, la municipalité est en profonde réflexion quant à la préservation, l’intégration ou la transfor-mation de son église. À l’image de l’en-semble du territoire de la MRC, l’avenir de ces bâtiments à vocation reli gieuse interpelle énormément les commu-nautés, dans la mesure où ces édifices ont un caractère unique et se révèlent à la fois de forts symboles identitaires.

amélioration des inFrastructures

Même si la municipalité de saint- Étienne-de-Beauharnois ne possède pas de circuit d’interprétation historique local et qu’elle n’a pas adhéré à la dé-marche de revitalisation de son noyau villageois avec Fondation Rues Princi-pales, d’importants investissements ont tout de même été faits pour améliorer les infrastructures publiques à vocation culturelle et favoriser la pratique d’acti-vités sportives et de loisir.

À preuve, plus de 350 000 $ ont été investis pour la réfection et la bonifica-tion du parc-école (95 000 $), l’amélio-ration du terrain multisports (175 000 $) et l’aménagement des phases i et ii de la halte de l’oie des neiges.


entre 2006 et 2011, la situation de l’emploi s’est détériorée dans toutes les muni ci-palités de la MRC de Beauharnois- salaberry, à l’exception de la munici-palité de saint-Étienne-de-Beauharnois.

Comme le démontre le tableau suivant, le rendement de saint-Étienne-de- Beauharnois s’est amélioré dans cha-cun des trois (3) champs statistiques étudiés, à savoir le taux d’activité, le taux de chômage et le taux d’emploi.

emPlois

la majorité des emplois à saint-Étienne -de-Beauharnois est issue du secteur tertiaire, suivie dans l’ordre par ceux des secteurs secondaire et primaire. la forte diminution des emplois liés à l’agriculture au cours des dernières années explique en partie cette situation.

2006 2011

75,2 %

5,5 %

71,1 %

77,8 %

5,1 %

74,6 %

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi

Taux d’activité

Taux de chômage

Taux d’emploi


Voici, par ventilation, les professions à saint-Étienne-de-Beauharnois comp-tant la plus forte proportion d’emplois :

Fabrication : 26 %Soins de santé et d’assistance sociale : 12 % industrie de l’information et industrie culturelle : 11 %Agriculture, foresterie, pêche et chasse : 8 %Construction : 8 %

revenu

entre 2006 et 2011, le revenu médian des ménages de saint-Étienne-de-Beauhar-nois est passé de 66 000 $ à 75 000 $, ce qui est supérieur à la moyenne régionale. la municipalité se classe d’ailleurs 1re parmi les municipalités rurales les plus riches de la MRC, confirmant le phénomène d’urba nisation de la pauvreté que vit le territoire la MRC.

Par ailleurs, pour cette même période (2006-2011), le pourcentage des person-nes à faible revenu à saint-Étienne-de- Beauharnois est passé de 2,6 % à 8,7 %, confirmant la position de la municipalité au 2e rang des municipalités rurales où l’on retrouve la plus forte proportion de personnes ayant un faible revenu.

éducation

en matière éducative, plus de 72 % de la population de saint-Étienne-de- Beauharnois a obtenu minimalement un diplôme d’études secondaires, duquel 23 % d’entre eux détiennent un diplôme de niveau collégial et/ou universitaire, cette dernière statistique se situant sous la moyenne régionale.


saint-Étienne-de-Beauharnois compte plus d’une dizaine de commerces de proximité. le profil spatial de son ter-ritoire démontre par ailleurs qu’il y a de nombreux espaces disponibles pour le développement de nouvelles zones commerciales ou industrielles, mais il reste à déterminer si ces em-placements sont de qualité. on évalue d’ailleurs à trois (3) hectares les es-paces disponibles pour de nouvelles constructions en zone mixte résiden-tielle et commerciale.


Pour ce qui est de la mobilité et du trans-port, 87 % de la population active de saint-Étienne-de-Beauharnois ayant un lieu de travail fixe travaillent à l’extérieur de la municipalité.

depuis 2013, un nouveau service de transport dénommé Taxibus dessert d’ailleurs les résidents de la munici palité. depuis sa mise en place, la demande est en forte croissance.

Par surcroît, suite à l’arrivée de l’au-toroute 30, de nouvelles perspectives de développement économique s’ouvrent pour la MRC de Beauharnois-salaberry et ses municipalités. on anticipe déjà un impact non négligeable en matière de déplacements des travailleurs et de développement de projets résidentiels, une dynamique à laquelle saint-Éti-enne-de-Beauharnois ne devrait pas échapper.


B

Évolution et projection démographiqueavec un bassin de 62 485 personnes en 2011, la MRC affiche une progression démographique globale de l’ordre de 3,6 % depuis 2001. de plus, pour cette même période (2001-2011), la population rurale de la MRC s’est dans l’ensemble accrue, à l’exception de deux (2) municipalités, tel que le démontre le tableau suivant :

Description générale du territoire

MUniCiPALiTéS 2001 2006 2011 % DE LA MRC (2011) VARiATiOn (%) 2001-2011

Beauharnois 11 712 11 992 12 126 19,0 % 3,5 %Saint-étienne-de- Beauharnois 787 783 814 1,3 % 3,4 %

Saint-Louis-de-Gonzague 1 383 1 416 1 403 2,2 % 1,4 %Sainte-Martine 3 825 4 284 5 015 8,0 % 31,1 %Saint-Stanislas-de-Kostka 1 659 1 675 1 565 2,5 % - 5,7 %Saint-Urbain-Premier 1 159 1 136 1 158 1,9 % - 0,1 %Salaberry-de-Valleyfield 39 771 39 885 40 404 64,7 % 1,6 %MRC DE BEAUhARnOiS- SALABERRY 60 296 61 171 62 485 100% 3,6 %

en effet, toutes les municipalités rurales, à l’exception de saint-stanislas-de-Kostka et de saint-urbain-Premier, ont connu une hausse de leur population et c’est à sainte-Martine que cette croissance s’est avérée la plus significative avec une progres-sion démographique de l’ordre de 31,1 %.

Également, les cinq (5) municipalités qui composent le territoire rural de la MRC de Beauharnois-salaberry représentent 16 % de la population totale de la MRC, la municipalité de sainte-Martine ayant le poids démographique rural le plus élevé avec 8,0 %.

évolution de la PoPulation des municiPalités de la mrc de beauharnois salaberry de 2001 à 2011.


ainsi donc, en milieu rural, la proportion des personnes âgées de 65 ans et plus est inférieure à celle démontrée en milieu urbain. Ce phénomène s’explique probablement en partie par la présence de services mieux adaptés à la réalité des per-sonnes aînées dans les pôles urbains que sont salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois.

enfin, selon les perspectives démographiques effectuées par l’institut de la statistique du québec (isq), il est permis d’en-trevoir une tendance à l’accroissement de la population de la MRC au cours des dix (10) prochaines années. Ceci dit, étant donné que l’isq ne tient pas compte de nouvelles infrastructures pouvant servir de levier de développement à l’économie locale, telles que le prolongement de l’autoroute 30 ou l’ouverture d’un nouveau projet domiciliaire distinctif et attrayant, les perspectives démographiques pourraient avoir été sous-estimées.

de ce fait, selon les projections démographiques réalisées par l’isq en 2009, la population de la MRC de Beauharnois-salaberry devrait atteindre 71 848 habitants en 2031. Toutes les municipalités et villes de la MRC devraient connaître une augmentation ou une stabilisation de leur population au cours de la période étudiée.

Par ailleurs, la MRC de Beauharnois-salaberry, comme partout ailleurs au québec, doit composer avec le vieillissement de sa population, un phénomène davantage perceptible en milieu urbanisé, comme le démontre le tableau suivant :

ProPortion des grouPes d’âge dans la mrc de beauharnois-salaberry, 2013.

Beauharnois

Saint-étienne-de-Beauharnois

Saint-Louis-de-Gonzague

Sainte-Martine

Saint-Stanislas-de-Kostka

Saint-Urbain-Premier

Salaberry-de-Valleyfield

0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-64 ans 65 ans et plus

14 %

18 %

18 %

17 %

13 %

16 %

13 %

18 %

20 %

19 %

19 %

17 %

19 %

18 %

16 %

18 %

20 %

21 %

17 %

18 %

16 %

32 %

35 %

30 %

29 %

35 %

34 %

32 %

20 %

9 %

13 %

14 %

17 %

13 %

21 %


Évolution et projection d’ordre socialéducation

la MRC de Beauharnois-salaberry peut compter au niveau éducationnel sur une offre de services publics à la fois riche et bien répartie sur l’ensem-ble du territoire. en ce sens, toutes les municipalités rurales peuvent compter sur le service d’une école primaire et sainte-Martine compte également sur son territoire une école secondaire. Tous ces services sont dispensés par la même commission scolaire franco-phone de la Vallée-des-Tisserands. la MRC dispose également d’une commis-sion scolaire anglophone New Frontiers qui compte un établissement primaire à salaberry-de-Valleyfield.

en ce qui a trait à la formation professionnelle, collégiale et supérieure, ces services sont offerts en milieu urbain, à Beauharnois ainsi qu’à salaberry-de- Valleyfield. le transport des différentes clientèles présente toutefois un défi pour les milieux ruraux, dont la population souhaite avoir accès à ces services.

services de santé

en matière de services de santé, la MRC de Beauharnois-salaberry est desservie par le Centre intégré de santé et de services répartis de la Montérégie-ouest (Cisss-Mo) via de nombreux établissements répartit sur le territoire de la MRC. À ce titre, il est important de noter que deux (2) réseaux locaux de services (Rls) du Cisss-Mo desservent le territoire, soit le Rls du suroît et le Rls des Jardins- Roussillon. Par ailleurs, aucun des établissements de ces deux (2) Rls n’est situé dans les cinq (5) municipalités rurales, ce qui implique pour leur population la nécessité de se déplacer vers une municipalité voisine, afin de recevoir des soins de santé.

réseaux locaux de services (rls) du cisss-mo dans la mrc de beauharnois-salaberry - 2015.

d’autres établissements de soins de santé privés sont disponibles sur le territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry, mais tous sont concentrés en milieu urbain, soit dans les villes de salaberry-de-Valleyfield et de Beauharnois. C’est le cas des cliniques privées médicales et paramédicales, des services de réadaptation, des centres de dépendance, des centres d’hébergement et de soins de longue durée, etc.

éTABLiSSEMEnTS DE SAnTé MUniCiPALiTéS COUVERTES

RLS du Suroîtsalaberry-de-Valleyfield, Beauharnois,

saint-Étienne-de-Beauharnois, saint-louis-de-Gonzague et saint-stanislas-de-Kostka

RLS des Jardins-Roussillon sainte-Martine et saint-urbain-Premier


Les cPe

en complément, la MRC compte en 2015, quatorze (14) centres de la petite enfance sur son territoire ayant une capacité d’accueil de mille cinq cent trente-neuf (1 539) enfants. un seul de ces CPe est situé en milieu rural, en l’occurrence à sainte-Martine, avec une capacité de soixante-deux (62) places. Tous les autres services sont en milieu urbain.

miLieu communautaire

au plan communautaire, différents organismes sont établis sur le territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry. le Centre d’action bénévole Valleyfield dénombre pas moins de cinquante-cinq (55) organismes communautaires, tous basés à salaberry-de-Valleyfield et à Beauharnois. en milieu rural, quelques organismes et associations œuvrent en milieu communautaire. il s’agit pour la plupart de comités citoyens, de Fabriques, de communautés religieuses, de Clubs de l’Âge d’or, de Cercles des fermières, de regroupements de la société saint-Jean-Baptiste, etc.

Pourtant, les nombreux organismes en milieu urbain ont bien souvent une mission régionale qui va bien au-delà des fron tières de la ville où ils sont établis. il faudrait donc revoir le mode de fonctionnement de ces organismes, afin qu’ils puissent offrir directement leur service en milieu rural.


Évolution et projection culturellesau cours des dernières années, le développement culturel s’est surtout polarisé naturellement autour de trois (3) principales agglomérations, soit salaberry-de-Valleyfield, Beauharnois et sainte-Martine.

À part les ressources professionnelles spécialement engagées à cette fin dans les deux (2) principales agglomérations du territoire (salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois), deux (2) des municipalités rurales se sont pourvues depuis peu de personnes responsables en matière de projets et d’animation culturelle, à savoir les municipalités de saint-stanislas- de-Kostka et de saint-louis-de-Gon-zague.

la vie culturelle sur le territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry est d’ailleurs plutôt fébrile, alors que l’on y dénombre pas moins de soixante-deux (62) organis mes à but non lucratif, dont quatorze (14) sont situés en milieu rural.

Cependant, cette réalité ne fait pas tou-jours écho au mode de fonctionnement en milieu rural, davantage tourné vers des comités de citoyens. Ces comités ne sont pas toujours constitués légalement avec les attributs d’une charte et de lettres patentes, mais peuvent compter sur la reconnaissance du milieu et de l’adminis-tration municipale. Bien souvent, on parle ici de comités de revitalisation, d’embel-lissement, de bibliothèque, de comité cul-turel, de loisirs et de sports. il ne faut pas négliger l’apport de ces comités au dyna-misme culturel des communautés rurales.

au plan architectural et patrimonial, les municipalités rurales en général pos-sèdent une moins grande richesse en termes de bâtiments d’intérêt, leur cachet réside davantage au niveau de leur en-semble bâti, soit le caractère distinctif de leur noyau villageois et/ou de la richesse de leurs paysages.

là où s’expriment toutefois le mieux le patrimoine et la richesse culturelle d’une municipalité rurale est par le biais de sa bibliothèque, de son centre commu-nautaire ou encore par ses haltes d’inter prétation et ses circuits patrimo-niaux installés sur son territoire.

À cet égard, ce qui fait la particularité des municipalités rurales, c’est qu’elles sont toutes reliées au circuit d’interpré-tation à ciel ouvert de la MRC. Chacune des cinq (5) municipalités dispose en effet minimalement d’une halte d’inter-prétation reliée au circuit régional, en plus de disposer de leur propre circuit patrimonial local, seul saint-Étienne-de- Beauharnois en étant toutefois dépourvue dans ce dernier cas.

Toutes les municipalités rurales possè dent cependant une (1) bibliothèque publique, mais les moyens et les ressources qui y sont dédiés varient grandement d’un milieu à l’autre. en effet, seules deux (2) bibliothèques sont reliées au Réseau BiBlio de la Montérégie. Toutefois, une troisième se joindra prochainement au réseau.

quant au défi de conversion et de réaffec tation des usages des églises et des lieux de culte, tout en préservant leur richesse patrimoniale, il appert que cette question demeurera assurément pour les municipalités rurales une préoccupation majeure pour les pro-chai nes années.


Évolution et projection socioéconomiquele territoire rural de la MRC de Beauharnois-salaberry, composé des cinq (5) municipalités citées précédemment, présente un portrait socioéconomique surprenant. en effet, globalement, les municipalités rurales de la MRC semblent être mieux nanties, disposent d’une population ayant une meilleure situation d’emploi que celle des deux grandes villes et leurs habitants présentent un taux de diplomation supérieur à ceux des milieux urbains.

revenu des ménages

À la lecture du tableau suivant, on constate que les villes de Beauharnois et de salaberry-de-Valleyfield, ainsi que la municipalité de sainte-Martine, affichent une baisse du revenu des ménages, tandis que les municipalités de saint-urbain- Premier, saint-Étienne-de-Beauharnois et saint-louis-de-Gonzague présentent en revanche une hausse notoire de cet in-dice économique.

au niveau global, les ménages les mieux nantis semblent résider dans les municipalités de saint-Étienne-de-Beauharnois et de saint-urbain-Premier, tandis que les ménages plus défavorisés se retrouvent dans les villes de Beauharnois et de salaberry-de-Valleyfield.

la présence en milieu urbanisé de services destinés aux ménages en situation précaire pourrait expliquer, en partie, ce phénomène d’urbanisation de la pauvreté. la municipalité de sainte-Martine est par ailleurs celle où l’on a enregistré la plus importante diminution du revenu médian des ménages au cours des cinq (5) dernières années.


situation de L’emPLoi

Bien que la situation de l’emploi se soit dans l’ensemble détériorée entre 2006 et 2011 dans la MRC de Beauharnois-salaberry, les munici-pa lités de saint-Étienne-de-Beauharnois et de saint-urbain-Premier font excep -tion et ont amélioré leur bilan à ce chapitre. de plus, les municipalités rurales de la MRC semblent, globa le-ment, être composées d’une population disposant d’une meilleure situation d’emploi que les deux (2) villes.

en conformité avec leur rayon d’attrac-tion et leur démographie, les agglo-mérations de salaberry-de-Valleyfield, Beauharnois et sainte-Martine consti-tuent les principaux pôles d’emploi et de services commerciaux du territoire.

MUniCiPALiTéS 2005 2010

Beauharnois 55 000 53 000

Saint-étienne-de-Beauharnois 66 000 75 000

Saint-Louis-de-Gonzague 61 000 67 000

Sainte-Martine 61 000 57 000

Saint-Stanislas-de-Kostka 51 000 –

Saint-Urbain-Premier 64 000 74 000

Salaberry-de-Valleyfield 47 000 46 000

MRC de Beauharnois-Salaberry 49 000 49 000

CMM de Montréal 48 000 53 000

Québec 52 000 53 000

revenu médian annuel des ménages, avant imPôts, Pour les municiPalités de la mrc, 2005 et 20103.

2 en dollars de 2013.3 les données statistiques 2010 ne sont pas disponibles pour la municipalité de saint-stanislas-de-Kostka,

compte tenu de la trop faible proportion de répondants.

Source : Statistique Canada, recensements 2006 et 2011

2005 2010


éducation et formationÀ la lumière de nos observations, le tableau suivant démontre qu’environ 20 % de la population âgée de 25 à 64 ans de la MRC de Beauharnois-salaberry ne détient aucun diplôme ou formation, soit 6 % de plus que dans l’ensemble de la province. de plus, la population détenant un diplôme de métier spécialisé est plus de 7 % plus élevée dans la MRC que dans l’ensemble du québec. Cela peut s’expliquer en partie par la présence d’une activité industrielle relativement importante sur le territoire de la MRC. dans la même veine, on constate que la population de la MRC comptant un diplôme collégial ou universitaire est inférieure de 15,4 % à celle de l’ensemble du québec.

MUniCiPALiTé AUCUn SECOnDAiRE éCOLE DE MéTiERS COLLéGiAL UniVERSiTAiRE UniVERSiTé+

Beauharnois 16,6 % 23,7 % 29,3 % 17,7 % 12,7 % 30,4 %Saint-étienne-de-Beauharnois 27,5 % 27,5 % 22,0 % 13,2 % 9,9 % 23,1 %Saint-Louis-de-Gonzague 13,7 % 23,3 % 30,8 % 21,2 % 11,0 % 32,2 %Sainte-Martine 11,6 % 25,7 % 30,0 % 16,9 % 15,8 % 32,7 %Saint-Stanislas-de-Kostka4 n.d. n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.Saint-Urbain-Premier 25,5 % 21,2 % 20,0 % 12,1 % 21,2 % 33,3 %Salaberry-de-Valleyfield 23,1 % 21,0 % 24,7 % 18,3 % 12,8 % 31,1 %MRC DE BEAUhARnOiS-SALABERRY 20,6 % 21,9 % 26,1 % 18,1 % 13,3 % 31,4 %EnSEMBLE DU QUéBEC 14,6 % 19,5 % 18,9 % 18,3 % 28,5 % 46,8 %

4 données non disponibles pour cause de confidentialité

Source : Statistique Canada, recensement 2011.

Pourcentage de Personnes, selon le Plus haut diPlôme obtenu, PoPulation âgée de 25 à 64 ans, 2011


autoroute 30depuis la mise en service de l’autoroute 30 en décembre 2012, le territoire de la MRC profite désormais d’une infrastructure de transport lui permettant de nourrir les plus beaux espoirs en terme de développement. en reliant main-tenant par voie rapide les MRC de Roussillon, de Beauharnois-salaberry et de Vaudreuil- soulanges, l’autoroute réduit non seulement les distances et le temps des déplacements, mais facilite à la fois l’accès aux marchés ontarien, américain et montréalais.

il est clair que l’autoroute 30 modifie profon-dément les perspectives de développement du territoire de Beauharnois-salaberry. sans pouvoir encore en apprécier véritablement ses impacts réels, surtout à moyen et long terme, il est certain que cette infrastructure autoroutière crée un effet de levier qui génère des conditions propices aux investissements, à la création d’emplois et au développement domiciliaire.


enjeux de déveloPPement régionaux Priorisés Par le milieu rural

suite à l’analyse des documents de planification stratégique régionale du territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry et considérant les consultations locales réalisées dans chacune des municipalités rurales du territoire, voici les enjeux régionaux identifiés en priorité par le milieu rural :

PRioRiTÉ 1 développement social durable et qualité de vieaccessibilité aux ressources et services / Transport et mobilité

PRioRiTÉ 2 développement économique, commercial et services publics

PRioRiTÉ 3 Jeunesse, loisirs et sportsProtection et mise en valeur du milieu agricole

PRioRiTÉ 4 scolarité, persévérance scolaire, formation, qualification, compétences, emploi

PRioRiTÉ 5 développement et mise en valeur des potentiels touristiques et récréotouristiques

la prise en compte des différentes planifications stratégiques d’un territoire et de leurs plans d’action vise à assurer une meilleure cohérence et une complémentarité avec les orientations, les actions et les activités liées au Fonds de développement des territoires ruraux.

écheLLe régionaLe Voici la liste non limitative des documents de planification stratégique régionaux pris en compte :

Schéma d’aménagement de la MRC de Beauharnois-Salaberry ;Politique culturelle de la MRC de Beauharnois-Salaberry ;Plan d’interprétation régional de la MRC ;Plan d’aménagement du Parc régional de Beauharnois-Salaberry ;Plan de développement de la zone agricole (PDZA) de la MRC ;Politique de développement social de la MRC de Beauharnois-Salaberry ;Plan directeur pour l’économie et l’emploi du CLD Beauharnois-Salaberry

La prise en compte des planifications existantes

C


écheLLe LocaLe Voici les documents de planification stratégique locaux pris en compte :

Plans d’urbanisme locaux ;Plans locaux de revitalisation;Politiques sectorielles existantes (Familiale, culturelle, MADA, etc.).

suite à l’analyse des documents de planification stratégique locaux du territoire de la MRC de Beauharnois-salaberry et aux consultations locales réalisées dans chacune des muni-cipalités rurales du territoire, voici les enjeux locaux identifiés comme prioritaires par le milieu :

PRioRiTÉ 1 Revitalisation du noyau villageois et du milieu de vie

PRioRiTÉ 2 Culture, loisirs, sports et vie communautaire

PRioRiTÉ 3 Consolidation, amélioration et développement des services publicsdéveloppement d’un sentiment de fierté locale / concertation et mobilisation du milieu

PRioRiTÉ 4 information et communicationTransport

PRioRiTÉ 5 amélioration de la vie socioéconomiquesécurité

enjeux de déveloPPement locaux Priorisés Par le milieu rural


DBilan et grands constats

Les défis à reLeverune PoPulation en croissance et un exode des aînés

Comptant actuellement une population rurale stable ou en augmen-tation, la MRC de Beauharnois-salaberry, comme ailleurs au québec, doit composer avec le vieillissement de sa population, mais également avec le phénomène d’urba nisation de cette dernière.

en effet, considérant l’évolution démographique des dernières années, il est à prévoir que les munici palités rurales devront composer avec un accroissement de leur population au cours des prochaines années. de ce fait, cet accroissement pourrait entraîner, d’une part, une détério-ration du tissu social ou une cassure dans la cohésion sociale qui car-actérise actuel lement les milieux ruraux. les municipalités rurales dev-ront donc se préoccuper de l’intégration harmonieuse de ces nouveaux arrivants à la sphère sociale.

d’autre part, la ruralité régionale fait actuellement face à un dépla ce-ment de sa population aînée vers les centres urbains. Ce phénomène s’explique en partie grâce à la présence accrue de services et d’infra-structures répondant plus adéquatement aux besoins de cette popu lation. de fait, les municipalités rurales devront rivaliser d’initiatives tentant de pallier à cet exode ou devront tenter de répondre à ces besoins avec les moyens et ressources dont elles disposent.


un accès limité aux services et aux emPlois

de plus, dans la MRC de Beauharnois- salaberry, les services de santé, les ser-vices supérieure, les services d’éduca-tion supérieurs et les pôles d’emplois sont situés en milieux urbains. de ce fait, l’accès aux services et aux pôles d’emplois de la MRC constitue un en-jeu de dévelop pement majeur du milieu rural afin d’assurer le développement social et économique de la population habitant dans ces communautés et ce, toute tranche d’âge confondu.

une dynamique culturelle Fragile

Par ailleurs, le dynamisme culturel des communautés rurales passe inévita-blement par le soutien aux organismes à vocation culturelle qui sont malheu-reusement trop peu nombreux. en effet, les organismes culturels œuvrant en milieu rural sont souvent formés par des comités de citoyens n’ayant pas de struc-ture légale et ne pouvant compter que sur le dévouement de leurs membres bénévoles. les milieux ruraux sont donc appelés à soutenir ces organismes ou ces comités afin d’accroître leur implication et leur concertation dans le milieu.

Également, la ruralité régionale se doit de préserver et mettre en valeur ses lieux de diffusion culturelle afin de con-tribuer à l’animation de son milieu et mettre en valeur son histoire locale. Ces lieux de diffusion culturelle sont essen-tiellement regroupés dans le noyau vil-lageois et constituent bien souvent des services publics : bibliothèques, centres communautaires, haltes d’interprétation et circuits patrimoniaux.

aussi, dans un même ordre d’idées, les églises et leur ensemble bâti représen-tent une opportunité de transforma-tion et d’intégration à de nouvelles fonctions, tout en essayant de préserver leur richesse patrimoniale. de fait, les municipalités rurales seront mises face à des choix quant à la préservation de ce patrimoine bâti en fonction de leurs ressources et de leurs priorités.

le déveloPPement de service et une économie locale Forte

enfin, le développement des services publics de proximité et d’une offre commerciale locale demeurent incon-tournables à la vitalité économique des communautés rurales afin d’assurer leur viabilité.


Les atouts à consoLiderune PoPulation en croissance et des inFrastructures de loisirs améliorées

les plus récentes données statistiques nous portent à croire que les muni-cipalités rurales pourront compter sur un accroissement de leur population au cours des prochaines années et donc demeurer dynamiques au plan du développement résidentiel.

du même coup, les communautés rurales ont investi au cours des dernières années dans l’amélioration de leurs infrastruc-tures publiques à vocation cultu relle, communautaire, sportive et de loisirs. Ces infrastructures bonifiées devraient répondre plus adéquatement aux nou-veaux besoins émergents de leur pop-ulation et constituer un attrait envers de potentiels nouveaux résidents suscep-tibles de venir s’installer en milieu rural.

la communauté rurale de Beauharnois- salaberry devrait continuer à miser sur le développement et l’amélioration continue des services publics tels que la bibliothèque, le centre communautaire

et les lieux de diffusion culturelle afin de susciter la fierté citoyenne, encou rager l’appartenance locale et mettre en valeur son histoire et son patrimoine.

la revitalisation des noyaux villageois

dans un même ordre d’idées, l’intérêt patrimonial des municipalités se situe davantage au niveau de l’ensemble bâti de leurs noyaux villageois et de la richesse de leurs paysages. Celles-ci devraient s’assurer de préserver et mettre en valeur leur caractère architectural unique et distinctif.

des PlaniFications stratégiques locales

Par ailleurs, la ruralité de Beauharnois- salaberry dispose d’outils locaux de développement et de planification stra-tégique qui assureront un développe-ment harmonieux des communautés en complémentarité avec le milieu urbain, tels que des politiques familiales, culturelles et des plans de revitalisation.

en plus de favoriser une vision à long terme et des visées communes, ces démarches de planification ont suscité l’implication citoyenne et favorisé la concertation du milieu.

la mobilité des PoPulations améliorée

l’ouverture de l’autoroute 30 et le déve loppement de services complé-mentaires de transport collectif en milieu rural, tel que le Taxibus, favori sent désormais une plus grande proximité et un meilleur accès aux services et aux pôles d’emploi de la région et de l’ex-térieur.

enfin, le réseau cyclable régional ne cesse de se déployer localement et les municipalités rurales cherchent à développer les ramifications de leur réseau cyclable local afin d’encourager le déplacement actif de leur popula-tion et favoriser la cohabitation harmo-nieuse des différents usagers du réseau de transport.


4

VISION DE DÉVELOPPEMENTFIER, par la richesse de son tissu social, la cohésion des membres qui compose la communauté et la mise en valeur de son identité et de son histoire.

MOBILISÉ par la participation et l’impli-cation du citoyen à la sphère publique.

ATTRAYANT, par la qualité et la diver-sité des infrastructures et des services publics présents dans ses noyaux villa-geois, tant en matière culturelle, touris-tique, communautaire et de loisirs.

DYNAMIQUE, par la qualité et la diver-sité des commerces de proximité offerts en complémentarité aux services que l’on retrouve dans les pôles urbains.

UNIQUE, par son caractère distinctif, le charme de ses paysages champêtres et la quiétude de ses grands espaces.

la vision de développement a pour objet de donner une image globale et mobilisatrice de ce que souhaitent devenir les communautés rurales du territoire au terme du Fonds de développement des territoires ruraux 2014-2019.

le territoire rural de la MRC de Beauharnois-salaberry, composé des municipalités de sainte-Martine, saint-Étienne-de-Beauharnois, saint-louis-de-Gonzague, saint-urbain-Premier et saint-stanislas-de-Kostka, est un milieu de vie :


ORIENTATIONS DE DÉVELOPPEMENTconsolider et renouveler les PoPulations

Assurer le renouvellement des populationsContrer le phénomène de vieillissement de la population

Favoriser la concertation et la mobilisation citoyenne

Encourager le milieu à s’impliquer activement dans la communauté Planifier le développement de la communauté en harmonie avec la vision partagée par l’ensemble du milieu

susciter un sentiment de Fierté et d’aPPartenance locale

Mettre en valeur et sauvegarder le patrimoine bâti des noyaux villageoisMettre en valeur l’histoire localePromouvoir la qualité de vie des collectivités rurales et renforcer leur pouvoir d’attraction

animer et Promouvoir le milieuDynamiser la vie sociale et culturelleSoutenir et stimuler le développement des activités offertes à la population

dynamiser et stimuler la vie économique

Tirer avantage et mettre en valeur les attraits locaux naturels, culturels et touristiques, afin de favoriser la vitalité commerciale localeFavoriser la promotion de l’offre agroalimentairePromouvoir l’achat local

5

les orientations de développement déterminent de façon générale comment les communautés entendent agir dans la direction évoquée par leur projection de croissance tout en relevant les défis identifiés.


consolider et déveloPPer la Proximité des services

Maintenir et améliorer l’offre des services de proximité, afin de mieux répondre aux besoins de la populationAméliorer la proximité et l’accès aux services publics sur l’ensemble du territoireAméliorer la mobilité des personnesContribuer au développement des services de transport collectif en milieu rural

aménager et embellir le noyau villageois

Améliorer l’image de la municipalité en intervenant sur l’espace publicMettre en valeur le noyau villageois et le rendre convivial, chaleureux et accueillantAssurer un équilibre entre la croissance et la préservation de l’identité villageoise


INDICATEURSles indicateurs de rendement décrivent de quelle façon la MRC détermine si les résultats sont atteints. ils définissent des normes pour le niveau attendu de réalisation des résultats et ils peuvent être de nature qualitative ou de nature quantitative.

la MRC utilise les indicateurs suivants pour évaluer les retombées du Fonds de développement des territoires ruraux :

Le nombre de projets soutenus par le Fonds de développement des territoires ruraux (FDTR), en précisant les divers secteurs d’activité et leurs liens avec les orientations du plan de travail et les priorités annuelles d’intervention de la MRC ;La part du FDTR dans chaque projet et la contribution des autres partenaires financiers ;Les emplois générés ou maintenus par les projets appuyés par le FDTR ;Le nombre de bénévoles engagés dans des organisations de développement local ;Le rapport entre le nombre de projets et la part des fonds du FDTR engagés durant l’année pour des projets territoriaux.

cibles de Projets territoriaux à atteindre

la MRC de Beauharnois-salaberry convient qu’un effort de concertation est essentiel à la mise en œuvre de projets de territoire structurants. Pour ce faire, une série de mesures au niveau de la mobilisation et de l’affectation des fonds ont été établie afin de stimuler l’émergence de projets de territoire :

Coordination du comité de développement rural, composé des maires des municipalités rurales ;Coordination du comité consultatif en développement rural, composé de représentants d’organismes et sous-comités ad hoc par projet et secteur d’activité ;Réservation d’une portion de 20 % de l’enveloppe du Fonds de développement des territoires ruraux pour des projets de territoire ;Une approche par enjeu régional et non local.

6


CONCLUSIONla planification stratégique de la ruralité de la MRC de Beauharnois-salaberry est définitivement un outil de développement essentiel à l’essor harmonieux des collectivités rurales de son territoire. les particularités géographiques de son territoire fondées sur la mixité et la complémentarité rurale-urbaine font en sorte de favoriser l’émergence d’un milieu de vie à la fois fier, mobilisé, attrayant, dynamique et unique.

en ce sens, la MRC entend orienter ses priorités d’intervention vers :Des populations renouvelées et consolidéesDes citoyens mobilisés et concertésUn fort sentiment de fierté et d’appartenance localeUn milieu de vie animéUne vie économique dynamiqueDes services de proximité améliorésDes noyaux villageois adéquatement aménagés

Par ailleurs, cette mixité rurale urbaine de la MRC de Beauharnois-salaberry est un atout à considérer pour l’avenir. en effet, la globalité du territoire rural de la MRC de Beauharnois- salaberry s’inscrit désormais comme un incontournable du développement régional, suscitant par la même occasion de nouveaux partenariats entre les municipalités du territoire.

7


2, rue Ellice, Beauharnois (Québec) J6n 1W6

Tél. : 450 225-0870 Télec. : 450 225-0872

[email protected]

www.mrc-beauharnois-salaberry.com

Planification stratégique de la ruralité...la planification stratégique de la ruralité de la MRC...

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