Pectus excavatum : contre-indications à la technique de Nuss chez l’enfant et alternative...

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Page 1: Pectus excavatum : contre-indications à la technique de Nuss chez l’enfant et alternative thérapeutique

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Résumés des communications

176Pectus excavatum : contre-indications à latechnique de Nuss chez l’enfant et alternativethérapeutiqueReda Kabbaj ∗, Elke Viehweger , Elie Choufani , Franck Launay ,David Afonso , Jean-Luc JouveService de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpitalTimone-Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France∗Auteur correspondant.

La technique de Nuss est désormais couramment indiquée chezl’enfant La forme symétrique peu sévère en constitue la meilleureindication. Cependant, certaines complications décrites dans la lit-térature en démontrent les limites. À partir d’une série de 80 casnous présentons nos contre-indications à cette technique et unealternative thérapeutique chirurgicale.Patients et méthodes.— Quatre-vingt patients ont été opérésd’un pectus excavatum entre 2004 et 2011 par le même opéra-teur. Soixante et onze d’entre deux ont bénéficié de la miseen place classique d’une ou de deux plaques rétrosternales souscontrôle thoracoscopique. Pour les neuf autres patients, il a étépratiqué une troisième incision médiane en regard de l’appendicexiphoïde permettant de contrôler au doigt le passage de la plaquesans thoracoscopie. Ce deuxième groupe était constitué de huitgarcons et une fille avec une moyenne d’âge de 14 ans. Ils avaienttous bénéficié d’un scanner thoracique préopératoire permettantde juger de la sévérité de la déformation suivant l’index deHaller, la distance sternum-corps vertébral et l’angle de rota-tion sternale. Tous les patients ont bénéficié d’un suivi cliniquerégulier.Résultats.— Tous les patients opérés selon la procédure de Nussprésentaient des déformations thoraciques symétriques. Il n’y apas eu de complication sévère à noter. Dans le second groupeopéré avec un abord sous-xiphoïdien, deux enfants avaient étéopérés d’une cardiopathie congénitale, deux enfants avaient desantécédents de chirurgie pulmonaire. Un patient présentait unerécidive de sa déformation après échec de la chirurgie classiqueet quatre enfants étaient porteurs d’une déformation asymé-trique ou très sévère. Nous n’avons pas noté de complicationsper et postopératoire. La durée moyenne d’hospitalisation étaitidentique dans les deux groupes. Le résultat cosmétique étaitjugé satisfaisant dans les neuf cas opérés par voie sous et rétroxyphoïdienne.Discussion.— La littérature retrouve dans complications rares maisdramatiques lors de la technique de Nuss. Nous considérons cetteméthode indiquée dans trois circonstances :— les antécédents de chirurgie cardiothoraciques générateursd’adhérences pariétales dangereuses ;— les formes symétriques profondes avec un distance sternum-rachisinférieure à 30 mm ;— les formes asymétriques importantes avec un angle de rotationsternales supérieur à 30◦. Ces formes donnent des résultats cosmé-tiques décevants et empêchent un bon contrôle endoscopique del’espace rétrosternal.

L’indice de Haller n’a que peu d’influence sur les indications. Dansces cas, un court abord sous-xiphoïdien permet de sécuriser le pas-sage de la plaque thoracique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.134

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heville/Pied

81a prothèse totale de cheville : alternative actuellel’arthrodèse talo-crurale ? Étude rétrospective àropos de 29 casicolas Cellier ∗, Pascal Kouyoumdjian , Abdelhakim Kherfani ,omain Bidar , Gérard Asencio

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUaremeau, place du Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes,ranceAuteur correspondant.

ut de l’étude.— Évaluation des résultats et des spécificités de prisen charge des prothèses totales de cheville (PTC) dans la Polyar-hrite Rhumatoïde.atients et méthode.— Il comportait 29 PTC (12 AES, huit New-ersey, six Salto, trois Albatros) implantées entre 1993 et 2010 chez3F et 5H, d’âge moyen 51 ans avec un score AOFAS initial de 32.euf avaient eu préalablement une arthrodèse de l’arrière-pied.taient associés : dix allongements achilléens, deux ostéotomiesalcanéennes, une double arthrodèse, trois ostéotomies de M1.’analyse statistique utilisait les tests du Chi2, de Fischer, detudent, de Wilcoxon, les méthodes de Spearman, de Kaplan-Meyer.ésultats.— Six réopérations nécessitées pour couverture par lam-eau (trois) arthrolyse à 20 mois (un) instabilité à 76 mois (un)rthrodèse pour descellement à 201 mois (un), le taux d’échecstait de 3 %. Au recul de 7,57 ans pour 21 patients (sept décédes,n grabataire, un arthrodèse exclus) le score AOFAS était 78,72,e Kofoed 81,09. Tous étaient satisfaits. Vingt étaient indolores. Laobilité talo-crurale moyenne était 32,5◦ cliniques, 23,26◦ radio-

raphique. Radiologiquement, étaient notés, un descellement tibial141 mois), un descellement talien (183 mois), 11 géodes tibiales eteux taliennes asymptomatiques.iscussion.— Les résultats actuels des PTC sont encourageants aveces taux de survie rapportés autour de 90 % à moyen terme etn taux de satisfaction approchant les 90 %. Les complicationsutanées, les instabilités classiquement rapportées sont d’ordreechnique et de mieux en mieux maîtrisées. Les résultats dans laR sont un peu moins éloquents fonctionnellement mais tout aussiables cliniquement et radiologiquement. Techniquement la correc-ion préalable des déformations de l’arrière pied est indispensablee même que les nombreux gestes associés. La déminéralisationsseuse fréquemment observée n’est pas une contre-indication. Laarche et le chaussage sont facilités par la préservation de la mobi-

ité talocrurale.onclusion.— Au vu de ces résultats, l’arthrodèse talocrurale,nraidissante grevée dans 10 à 30 % des cas de douleurs, deomplications cutanées, de pseudarthroses ne peut plus être consi-érée comme un Gold Standard. La PTC peut lui être préférée, àondition d’obtenir au préalable un arrière pied axé et d’y associern ou plusieurs gestes complémentaires, tous deux garants de laualité des résultats espérés. Un suivi à plus long terme permettrae mieux cerner le problème des géodes ostéolytiques communesux autres étiologies.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.135

82tude de la relation entre les lombalgies, lesrampes, l’instabilité, les difficultés à marcher àlat et la rétraction des gastrocnémiens. Effets de

’allongement proximal du gastrocnémien médialierre Barouk ∗, Louis-Samuel Barouk

Clinique Saint-Antoine-de-Padoue, 2, rue Walter-Poupot, 33000ordeaux, FranceAuteur correspondant.