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    Chapitre (03) :

    Ltude gomorphologique,Des averses

    Et limpact des interventionshumaines.

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    Partie(02) Chapitre(03) : ltude gomorphologique, des averses et limpact des interventions humaines

    Chapitre (03) : Ltude gomorphologique, des aversesEt limpact des interventions humaines.

    Introduction :

    Ltude gomorphologique nous obligent a bien dterminer les diffrentes formes(structures) organisationnelles du bassin, et les facteurs qui les contrlent. Et comme les facteursde la sculpture se manifestent et sactivent avec la surface, sachant que ces facteurs se varientselon les pentes et les compositions de la surface ; donc avec le temps il yaura des dnudationsdes pimonts, et la cration des rgions exposes aux inondations.

    Et comme les fortes prcipitations (averses) sont derrires les inondations, donc il fautaussi :

    Etudier les pluies journalires maximales qui dpassent les 30 mm/24, pour les diffrentesstations en service. Et on les a prsents de manire thorique en raison de labsence de stationshydromtriques.

    Il faut aussi rappeler que lintervention humaine complique positivement la situation ;telles ces tentatives inexactes, et si nous parlons du domaines de construction et de lurbanisme,nous relevons que toutes les villes algriennes stendent de manire dsordonnes, dans le seulsoucis de rpondre a une augmentation sans cesse accrue de la population, Oum El Bouaghi nedroge pas cette rgle, sert mme dexemple dune politique intentionne conduisant a ladtrioration dun environnement pourtant encore jeune.

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    Partie(02) Chapitre(03) : ltude gomorphologique, des averses et limpact des interventions humaines

    I - Les Averses ou Les pluies journalires maximales :

    Une averse est une prcipitation se caractrisant par un dbut et une fin brusques et par desvariations rapides d'intensit. Souvent forte et de courte dure, elle provient de nuages comme le

    cumulus bourgeonnant et donne de la pluie ou de la neige selon la saison. Mais parfois, lesaverses sont dues des petits cumulonimbus, qui ne sont pas susceptibles d'avoir un potentiellectrique.

    1)- Analyse des averses :

    Pour dterminer les quantits de diffrentes priodes, on doit tudier statistiquement lesaverses. Il existe plusieurs lois dont celle de Gausse Galban pour ltude des moyennespluviomtries rgulires, et la loi de Frechet et Gumbel pour ltude des phnomnesexceptionnels (inondations, pluies lgres, quantits des averses). Pour notre part, nous allonsutiliser la loi Gumbel combine aux priodes de retour (2.10.100.1000) Ans.

    1.1) - Loi de Gumbel :

    Donne lquation suivante :

    maxjp (f) = v x s +

    0maxjp

    Sachant que :

    maxjp (f) = valeur des averses en fonction de la frquence (mm).

    S: gradex o S = 0.78Q.

    0maxjp : Facteur qui on peut dterminer par la relation :

    0maxjp =

    0maxjp - 0.5775

    1.2) - La moyenne statistique des averses :

    Pour trouver la moyenne statistique des averses pour les stations en service (Oum ElBouaghi, Ksar.Sbahi, Ain.Fakroun), on procde un classement croissant ou dcroissant suivant

    la frquence exprimentale :ifn

    0.5iif

    = (i : place ou rang ; n : longueur des y)

    Puis on pose les points ( if , maxjp ) sur la feuille Gumbel (chelle des (y) numriques ;chelle des (x) est la variante Gumbel relative f thorique et enfin la droite Gumbel enchoisissant deux valeurs de et fselon Gumbel :

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    Priode de retour Frquence f Variante Gumbel ()2 0.5 0.36

    10 0.9 2.25

    100 0.99 4.6

    1000 0.999 6.9Tableau N(23) : Relation de la variante Gumbel() avec la frquence f.

    Oum El Bouaghi Ain Fakroun Ksar Sbahi

    Classement P jMax (mm) Frquence f

    1 13.00 6 13,6 0,02

    2 13,40 6,1 14,3 0,07

    3 14,70 14,3 16,9 0,12

    4 16,10 16,7 19,7 0,175 18.00 17 20,3 0,22

    6 22,50 17,5 20,5 0,27

    7 29.00 18 24,4 0,32

    8 32.00 18,2 26,3 0,37

    9 34.00 19,7 26,3 0,42

    10 42,50 20,5 28,3 0,47

    11 43.00 20,3 32,5 0,52

    12 43,60 20,3 34,2 0,57

    13 44.00 25,5 36,1 0,62

    14 44.00 30,4 38,2 0,67

    15 49,70 35 39,1 0,72

    16 59.00 37,6 44,5 0,77

    17 61.00 38 48,3 0,82

    18 61,30 38 49,1 0,87

    19 63.00 50,5 57,9 0,92

    20 72,30 62,5 59,8 0,97

    Tableau N(24) : les pluies quotidiennes maximales des stations

    (Oum El Bouaghi et Ksar Sbaihi). Priode (84/85 03/04).

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    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2

    oeb ain ksar Linaire (oeb) Linaire (ain) Linaire (ksar)

    Forme N(14)/axe : Le redressement statistique des averses loi de GUMBEL -

    2) - prdtermination du dbit maximal :

    Labsence des dbits maximaux dans le bassin dOum El Bouaghi impose le recours desquations et des lois thoriques pour dterminer le dbit maximal, parmi ces mthodes on a lamthode TURAZZA.

    Mthode Turazza : elle propose, pour valuer les averses, de considrer la priode de retouret la frquence des averses sous forme de lquation suivante :

    ct

    sftcpc

    fQ

    =

    6.3

    %)(

    %)max(

    O :- %)(max fiQ : Prcipitation instantane frquence f.

    - C : coefficient de ruissellement caractristique de linondation.- S: surface du bassin (Km).- ct : temps de concentration (ses valeurs diffrent suivant les bassins secondaires (OuedKouider, Oued Meroui)

    - %)( ftcp : est laverse source du dbit et qui dure un temps gale ct (suivant les bassins

    secondaires) et il est caractris par la frquence f, il est calcul ainsi :

    bctfjpftcp )24(%)(max%)( =

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    - b : coefficient de body qui est gale (0.38)

    -0maxj

    p : averse en (mm) avec frquence f.

    Voici ci aprs, le tableau N(25) des valeurs du coefficient de ruissellement des priodes

    de retour.

    Priode de retour Frquence : f Coefficient : c

    2 0.5 0.3

    10 0.9 0.6

    100 0.99 0.7

    1000 0.999 0.8

    Tableau N(25) : Valeurs du coefficient de ruissellement selon la frquence.Source : Sogreah (1986).

    Partant de (0maxj

    p ) rectifi par la loi Gumbel et en utilisant le coefficient du

    ruissellement, on calcule le dbit maximal des diffrents bassins secondaires pour les frquencesles plus importantes selon Turazza,Les rsultats sont mentionns dans le tableauN(26) suivant :

    Priode de

    retour

    2 10 100 1000

    Frquence f 0.5 0.9 0.99 0.999

    %)(max

    fp j mm 35.85 62.52 95.83 128.45

    Oued

    Meroui%)( fptc 11.48 20 30.66 41.10

    %)(max

    fQ s

    m3

    6.5 22.66 40.53 62.10

    Oued

    Kouider%)(

    fptc 11.11 19.38 29.7 39.81

    %)(max

    fQ s

    m3

    4.22 14.74 26.36 40.38

    Tableau N(26) : Dbit maximal des plus importantes priodes de frquences fsuivant la mthode Turazza pour les bassins Oued Meroui et Oued Kouider.

    A partir des rsultats (dbit maximal) obtenus suivant la mthode Turazza, on remarque queles valeurs sont raisonnables relativement la superficie dup bassin et ce conformment aurapport : (superficie / dbit). Donc, le bassin reoit un dbit important ce qui lexpose auxinondations.

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    Les diffrences notes entre Oued Meroui et Oued Kouider montrent que les facteursinfluenant le dbit ne rvlent pas seulement du domaine naturel, mais aussi des donnesphysiographiques des bassins. La longueur du cours (L) et sa superficie (A) ont un rle capitaldans la diffrence de dbit des deux bassins secondaires. En effet, plus (L) est grande plus ledbit est important, mme remarque pour (A). Limportance du dbit est proportionnelle limportance de (L) et de (A).

    II - LEtude gomorphologique :

    La gomorphologie est une des disciplines composant la gographie physique.

    Elle dcrit les formes de la surface de la Terre (relief) et explique leur formation et leurvolution, sous l'effet de la tectonique et de l'rosion. Comme toute science elle a son objet, lerelief, et ses mthodes dtude (comparaison relief gologie, mesures du relief, etc.).

    1) - La dtermination de la forme (structure) organisationnelle du bassin,le facteur gomorphologique, le travail gomorphologique :

    Pour raliser ltude gomorphologique, il faut connatre la dfinition intervallaire de largion spcialement si cela concerne les phnomnes naturels tel , les inondations .En mettant largion dans son cadre naturel spcifique, cela facilite la dduction du facteur gomorphologiquequi se varie automatiquement de ses valeurs boriques dune rgion a une autre, donc le pie, ladure ,et la rptition du facteur gomorphologique nous donne un seul rsulta qui est ladnudation ,et si on considre le versant comme lunit morphologique sur laquelle seffectue le

    mouvement ,on constate que la forme organisationnelle de la rgion contient deux (2) untesconstitutionnelles ;la montagne Sidi Rghiss qui slve sur une altitude de 1635 m . Et la plainedOum El Bouaghi dont ses terres slve sur une altitude de 800m au-dessus de la mer.

    Est comme rsultat du travail du ruissellement .on aura la formation dun amas cumulatif, sion parle du ruissellement, alors le modle nous claircis sur les automatismes responsables delcoulement Hortonien, ce qui est indiqu dans la forme N (25). La goutte deau qui chuteprovoque la dissociation des grains de terre et par consquent elle drive les particulesminuscules de la surface de la terre, en parallle on trouve que la vitesse dinfiltration diminue,donc se forme un volume de nappe deau a la surface. Aprs la saturation tissulaire et de lasurface de la terre, on obtient ce quon appel coulement cavitaire, donc la quantit deau non

    infiltr scoule sur le bassin sous forme de ruban de quelques millimtres pour chaque (1cm2)avec une faible vitesse, en consquent on a la formation du ruissellement en nappe ,ce genrede ruissellement se produit au niveau de la lamas (les amas en pente) -les cits qui se trouventsur lamas- et la forme N(26) explique les automatismes( le processus ) de lcoulementHortonien.

    Le modle Hortonien explique travers la relation (pluie dbit) et cela selon la forme N(26) la vitesse des flux de leau, responsable des crues en fonction du temps bien sur.

    En conclusion on a dtermin le facteur gomorphologique (inondations), et la moyennegomorphologique qui est lcoulement et le rsultat qui est la dnudation des versants(pimonts).

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    La forme N (16)/schma : La forme dcoulement Hortonien.

    La forme N(15)/schma : Les processus dcoulement Hortonien.

    Ecoulement instantan Ecoulement reculer Ecoulement basal

    Ecoulement basal

    Ecoulement retard recul

    Ecoulement instantan

    3-A auvrissement de la terre

    2-Dmolissa e du com acta e du terrain

    5- Ecoulement

    4-Saturation de la surface du terraine

    R ime dcoulement

    1- Prcipitations avec des grosses goutes

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    2) - Les formes de dnudations :

    Le fait de la dnudation quil soit linaire ou bien massique, pour origine diffrentsfacteurs de dclivits (pentes), le manque der la flore (couverture vgtale), beaucoup de ravines

    et parce que le bassin dOum El Bouaghi contient beaucoup dlments aidant la dnudation,cela l expos fortement cette dernire. En fin on obtenu les formes majoritaires de ladnudation au bassin ; on remarque sur ce dernier les diffrentes formes de qualit et demcanismes de leur formations .parmi elles on a

    2.1) -La dnudation linaire :

    Le phnomne de dnudation linaire est li fortement celui de la dnudation cause parleau, leau dgrade, transporte, et accumule les matires en affaiblis la terre et les conduisantsous forme de masse solide, (avec ses diffrents volumes selon la vitesse et la pente), qui mnedirectement la destruction des (orbites de la terre), par le bien des diffrentes formes delcoulement intense.

    Lcoulement intense :Il un rle important en donnant au versant laspect de profondeurs stigmates, qui

    caractrise le bassin de ltude quon peut classer en :

    a) - Ruisseau :

    Cest les petits ruisseaux que leur profondeur ne dpasse pas quelques centimtres (cm),elles sont abondantes dans les terres agricoles. On compte parmi les causes de leur formation ; lelabour vers le prcipice (contrairement au sens des lignes de rgulations).

    b) - ravineaux :

    Cest le commencement de la formation des CHAB, leur profondeurs ne dpasse pas uncentimtre 1 cm, elles se forment en lexistence de conditions protagonistes ; pentes forte, forteprcipitations qui ont la capacit de creusement vertical. On trouve les ravineaux dans la partieEst du bassin.

    c) - Les CHABA :

    Elles sont plus dangereuses que les prcdentes, les formations de faibles consistancessubissent le creusement des ravineaux, ces formations sagrandissent en donnant des conduitsdeau plus profondes, qui ont des dimensions mtriques, on distingue dans les ravines(CHABA) des masses solide (Cailloux. Petites pierres), on trouve dans la rgion plusieursravines (CHABA) tel que CHABA de Ghdairiya, CHABA de la mosque El ATIKE), onprcise que ces CHABA ont t recouvert leur partie qui traverse lagglomration, mais ilreste une autre partie qui confirme sont existence, cette partie montre lessance de chaqueCHABA et on peut la constater au Sud du bassin.

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    d) - Les ravins :

    Ils sont plus profond que les ravines, on les trouve dans la partie Ouest du bassin, et pluscommunment appele CHABA de la Gendarmerie national.

    2.2) - La dnudation massique (ou mouvement de masses) :

    Elle consiste en les boulements et boulis attractif, qui se rsume en les chutes de gravatsde pierres, par surprise et avec de diffrents volumes. Sauvant le fait de dfragmentation desmasses rocheuses, et pour quil y est un mouvement il faudrait que la pente soit convenablementforte selon la gravit, et on note ce genre de mouvements dans la montagne Sidi Rghiss.(Pimont- Sud).

    a) - Les boulements :

    Ce type de mouvement est restreint aux matires solides seulement, et qui suit la loi de lagravite terrestre en premier lieu en cause des forte pentes, et aussi la pntration de leau lintrieure des pierres fissures, et avec la baisse de la temprature leau gle et l se transformeen glace, donc son volume augmente, et cela exerce une pression pousse sur la paroi des roches(glifraction) qui se dsintgrent et tombe, le volume des parties tombantes peuvent tre grandecomme il peuvent tre petit selon le volume des fissures ,on trouve ce phnomne spcialementdans la face nord et prcisment au niveau du pimont.

    b) - Les boulis :

    Les boulis se produisent dans les pimonts faible pente, dont les matires fragmentessont de moyen volume, ce phnomne est abondant le long du prcipice montagneux de lEstvers lOuest.

    Figure N(30) : exemple de dnudationCt Est du bassin

    Figure N(31) : exemple de dnudationCt Nord Est du bassin

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    3) - Les formes des coulements excitantes dans la rgion :

    3.1) - coulements en forme de (V) :

    On les trouve particulirement avec des pentes considrables (> 24% ) et les roches sontsolide et durs on la force de sculpter celles-ci est faible par rapport cette solidit et duret despierres, on trouve parmi elles ; CHABA de la gendarmerie National. Donc elles sont au niveaudu pimont.

    3.2) - Ecoulements en forme de (U) :

    Elles sont localises dans les rgions faible pente jusquaux plaines o les roches sont defaible consistance, en consquent la sculpture est plus rapide, ces coulements sont Oued Marouiet Oued Quider.

    III - Les interventions humaines :

    Des causes naturelles sont lorigine des inondations, cependant, lhomme compliquedavantage la situation par son intervention inadquate sur lenvironnement, telle ses tentativesdamnagement errones.

    1) - Le dveloppement environnemental (sectoriel)Et dmographique de la ville :

    1.1) - Le dveloppement de lenvironnement (sectoriel) :

    Ltude de dveloppement urbain de la ville Oum El Bouaghi, et les diffrentes tapes quiont permis lvolution de la ville actuelle, on permis la connaissance de la dynamique etlorientation de son extension.

    Cette tude sera mme par tapes pour faire ressortir les diffrents changements de chaquetape, ainsi que le processus de lvolution et de savoir si il est expos aux inondations.

    On distingue deux tapes :

    A- Priode avant la promotion administrative :

    Lors de cette priode est apparu le noyau de la ville cot de la route nationale (n 10), encouvrant une superficie de 34 Ha.

    - Priode de (1921-1953) :

    Durant cette priode, lextension urbaine de la ville soriente vers lEst, avec lapparition deshabitats traditionnels et des habitats prcaire appels les bidonvilles. Ou bien Dachra duNord, elle se trouve au Nord Est du centre ville.

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    Ensuite ctait lapparition du Dachra du Sud, elle se trouve au Nord West du centreville, cela causer de la migration familiale des zones avoisinantes.

    Le nombre dhabitants est lev durant cette priode jusqu 2381 habitants ; selon lesstatistiques de 1954.

    - Priode (1954-1973) :

    Lors de cette priode, la ville dOum El Bouaghi a connue un dveloppement anarchique enngligeant et refusant toutes les normes urbanistiques, dont la cause principale est la forteimmigration rurale durant la rvolution qui sest produite aprs lindpendance, ou le nombre deshabitants est lev 8989 habitants ; selon les statistiques de 1966, avec une surface urbanistiquede 79 Ha.

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    Carte N(13) : Lvolution urbaine de la ville.

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    B Laprs promotion administrative :(1974-200) :

    - Priode 1974-1987 : dveloppement rapide de lenvironnement :

    Durant la priode sus-cite, lAlgrie a connue le deuxime dcoupage administratif depuisson indpendance. Ce dcoupage a promu Oum El Bouaghi au rang de willaya, ainsi le chef lieude willaya, comme au reste toutes ses rgions, a bnficie dinvestissement dont 50.7 % dubudget a t allou lhabitat. On assiste alors lmergence de nouveaux quartiers comme : citAn Nasr, la cit Hihi El Meki, la cit Mostapha Ben Boulad. Durant cette priode ,2593logements sociaux ont vus le jours. Le plan dinvestissement gestion centralise de 1975 est lorigine de la construction de la zone industrielle sur une superficie de 176.5 Ha lEst de laville, et de lUniversit sur un site de 16 Ha .le plan de rnovation de 1976 a permis damnageret de doter Oum El Bouaghi de ses infrastructures : canalisations deau potable, amnagementdes terrains destins lurbanisation et la construction dautres structures.

    Ce qui retient lattention en cette priode, cest llimination des deux importants

    regroupements de constructions illicites savoir la dachra du Nord et la dachra du Sud qui, selon les statistiques de 1977, comptent 40% du parc habitat cest dire 928 maisons et 50%des habitants de la ville cest dire 7000 mes et qui ont t relogs dans des nouvelles cits susindiques.

    - Priode entre (1988-2000) :

    Durant cette priode, le nombre dhabitants est pass de 34257hab en 1987 47046 hab en1998, le nombre des habitations est pass de 7333 en 1987 10676 en 1998.

    3727 logements sociaux ont t distribus, et il a t cre des nouveaux lotissements : cit AnNasr, cit Bouaziz Saadi, Echourouk, Essaada, Khettab,

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    Priodes Anne de ralisation Les ralisations Le lieu superficie

    Avantle

    dcoupage

    administratif

    (avant1974)

    1902

    1921-1953

    1954-1974

    - premier noyaude la ville.

    - Centrecolonial

    - Dachra Nordet DachraSud.

    - Expansiondsordonne

    A proximit de laroute nationale n10

    A lEst et au Sud ducentre colonial

    A lOuest du centre

    79 Ha

    Aprsledcoupageadministratif

    (1974-2000)

    1974 - 1977 Nouvelle Zoneurbaine(A)

    Cit AnasrHihi El Meki

    127 HaNouvelle zoneurbaine

    (C)

    Cit Ben Boulad

    1977 -1987 Lotissements Nassim, El amel(1),El Bousteine, ElAmel(2),Afak,ElHouria,El Istiklal,- Cot Est et Sud de

    la ville 1045 Ha

    1988 -2000 Nouveauxlotissements

    Nord Est de lavilleCitAnasr,Bouaziz,Essaada (1) et (2).

    Tableau N(27) : Superficie construite en fonction des tapes de lvolution de la villeSource : mmoire : Ville dOEB : Amnagement du territoire et perspectivedextension 2020

    Le tableau montre la superficie btie en fonction du dveloppement urbain dOum El Bouaghi.

    Il ressort de ce tableau que le dveloppement urbain a connu dans deux priodes nettementspares, avant et aprs le dcoupage administratif. Avant lvolution tait lente raison de 1.03Ha/An, la superficie btie de la ville nexcde pas 80 Ha. Aprs le dveloppement urbain taitimportant au rythme de 36 Ha/An, en vue de satisfaire aux exigences du statut de chef lieu.

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    Figure N(32) : la couverture dune partieDoued Maroui

    2) - Evolution de la population :

    Lvolution de la population de la ville peut tre rsume en ce qui suit, sous forme de tableaucouvrant les annes 1954, 1998.

    Nombre des habitants Taux dvolution (%)

    Anne 54 66 77 87 98 54-66 66-77 77-87 87-97

    Evolution de lapopulation

    2381 8989 15126 34257 7046 11.71 4.84 8.52 2.93

    Tableau n (28) : Lvolution de la population, et les moyennes de dveloppement de la

    priode (1954-1998).Source : mmoire : ville dOEB, amnagement de territoire et perspective 2020.

    - Le nombre dhabitants a t valu en 2005 66651hab.

    3)-Les retombes ngatives sur lenvironnement par les interventionsinadquates :

    Le dveloppement du tissu urbain, suite aux

    diffrents programmes de lextension, delamnagement et de lradication des bidon villes,est entach derreurs ou fautes professionnelles oude ngligences .lexemple du quartier (lotissement)En NASSIM est difiant. En effet ce quartier habitations individuelles .dune superficie de 502Ha est travers par Oued MAROUI qui a tcouvert aprs la pose de canalisation des eauxuses seulement (voire figure N(26), le diamtredes gouts est insuffisant pour drainer le dbit deseaux, en outre le manque dassainissement accrot

    le problme de drainage ce qui entranelinondation de la route dpartementale 32 menantvers An Babouche et Ksar Sbahi.

    Figure N(27) : Oued MAROUI une autre vue-

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    Partie(02) Chapitre(03) : ltude gomorphologique, des averses et limpact des interventions humaines

    Dautres quartiers levs sur des oueds couverts connaissent le mme problme dinondationen raison des erreurs de planification et des mesurassions des conduites, limage des quartierssis au Sud de la Route Nationale n (10).

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    Partie(02) Chapitre(03) : ltude gomorphologique, des averses et limpact des interventions humaines

    Conclusion :

    Ltude morphomtriques du bassin dtermine que le bassin de dvie la forme circulaire,et les valeurs de lindice de pente globale (Ig), se varient entre moyennes et trs fortes ; quant la densit de drainage temporaire (Dt) qui nous permet de connatre limportance du rseau parapport la surface, elle atteint 2.8 km/km au niveau du bassin partiel de oued MQROUI, et lavaleur de 2.71 km/km au niveau du bassin partiel de oued KOUIDER. Et on ce qui concerne auniveau des CHAABA la densit de drainage est de 3.38km/km.

    Donc le bassin comporte un rseau hydrographique dense, et pour le systme deruissellement y a un seul qui est ce lui du Nord-Ouest.

    Tout ces facteurs on plus de la situation gographique de la ville et la compositiongologique lont rendus expose aux risques des inondations.