Otite externe

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I . Définition

II . Rappel anatomique et physiologique

III . Épidémiologie

IV . Etiopathogénie

V . Etude clinique

VI . Formes cliniques

VII . Diagnostic positif

VIII . Diagnostic différentiel

IX . Evolution et complications

X . Traitement

XI . Conclusion

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Il s’agit d’une dermo epidermite de la peau du conduit auditif externe d’origine infectieuse, elle peut être localisée ou toucher tout le conduit, elle peut être diffusée au pavillon et à la région péri auriculaire l’otite externe diffuse est la plus fréquente mais l’otite externe maligne est la plus grave.

I . Définition

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a) anatomique : l’oreille externe est constituée de 2 partie : 1-pavillon : expansion lamellaire, fibro-cartilagineuse fixe et rigide. sa face externe présente une série de sailles et de dépressions 2-CAE : faisant suite au conque et s’étendant jusqu’au tympan, long de 25mm, divisé en 2 portions : * portion fibro-cartilagineuse : 1/3 externe * portion osseuse : 2/3 interne

b) physiologie : l’ oreille externe participe à la transmission de l’ onde sonore; le pavillon localise le son et amplifie l’intensité de l’onde vibratoire, le CAE et le conque augmente la pression sonore.

II . Rappel anatomique et physiologique

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L'otite externe constitue partout dans le monde la cause la plus fréquente de consultation en ORL. Elle représente de 20 à 35% des consultations d'urgence. Elle affecte annuellement quatre personnes sur mille. 10% de la population mondiale aura au moins un épisode d'otite externe au cours de la vie.

III . Épidémiologie

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a) facteurs favorisants : 1)locaux :-humidité chronique dans le CAE -étroitesse du CAE -rétention de débris épidérmique -diminution de la sécrétion du cérumen -otorrhée chronique -dermite séborrhéique -affection dermatologique -traumatismes locaux 2) généraux :- climat chaud et humide - diabète - immunodépression - radiothérapie

IV . Etiopathogénie

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b) microbiologie : la flore saprophyte du CAE se compose de : - le staphylocoque à coagulase négative (staphylocoque auricularis qui est spécifique du CAE) - Diphteroides aérobies - Diphteroides anaérobies - E coli et pseudomona aerogenosa sont retrouvés de façon sporadique Les deux agents pathogènes le plus souvent impliqués dans l’otite externe sont : - le pseudomonas aerogenosa - le staphylococcus aureusPlus rarement par un champignon: Candida albicans, Aspergillus niger

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TDD :otite externe diffuse

A . Signes fonctionnels : 1 . Otalgies : c’est le signe d’appel principal 2 . Les signes d’appel inconstants sont: - sensation d’oreille bouchée - hypoacousie - otorrhée - prurit local B . Signes physiques : 1 . Douleur ressentie à la traction du pavillon de l’oreille et la pression sur le tragus 2 . L’otoscopie: aspect variable allant de la simple hyperhémie de la peau à la sténose presque complète du CAE

V . Etude clinique

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A)Les infections du CAE : a) infections bactériennes : 1) otite externe maligne ou otite nécrosant : c’est une affection grave du CAE ,il s’agit d’une forme localisée d’ostéomyélite. concerne essentiellement les sujets âgés. Le trouble vasculaire lie à l’âge et au diabète constitue un facteur de risque essentiel, favorisant le développement du pseudomonas aeruginosa qui est retrouvé presque toujours dans les cultures seul ou associé. elle se manifeste par des douleurs insomniantes, otorrhée fétide, l’otoscopie montre une zone polyploïde ou nécrotique du plancher du conduit, la paralysie faciale est fréquemment associée. la VS constitue un très bon signe d’alarme dans un tel contexte . la TDM au stade précoce met en évidence une ostéolyse du tympanal associée à une tuméfaction des parties molles

VI . Formes cliniques

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2) furoncle: est une folliculite aigue due au staphylocoque dore favorise par les traumatismes locaux et le diabète qui doit être rechercher systématiquement, il début par une induration douloureuse autour de l’orifice du poile évoluant ver la nécrose de tout l’appareille pilosébacé donnant un bourbillon jaune, soulage par l’ouverture spontané ou chirurgicale.

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3) impétigo : il est lie à une surinfection par un staphylocoque ou un streptocoque après grattage ou nettoyage par un objet souille ,ou en rapport avec une otorrhée chronique ,il s’observe le plu souvent chez l’enfant . Il se manifeste par une sensation de cuisson peu douloureuse avec écoulement purulent qui s’assèche à l’orifice du conduit en formant des croûtes.

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b) infection virale : 1) otite externe phlycténulaire (otite grippale) : due au virus de la grippe ,l’examen du CAE met en évidence des bulles hémorragiques et par fois au niveau du tympan. 2) zona auriculaire : éruption vésiculeuse qui répond au territoire sensitif du nerf faciale (conque, tragus, anthélix, la partie postéro inférieure du CAE et du tympan) s’accompagne d’adénopathies et douleur à type de brulure.

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c) infection mycosique : représente 10% à 20% des otites externes, dominés par le candidat albicans et aspergillus niger, se manifeste par un prurit et sensation de cuisson, l’otoscopie met en évidence des formations fungiques filamenteuses blanchâtre pour le candida et charbonneuse pour l’aspergillus.

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B) les infections du pavillon : 1) infection bactérienne : périchondrite : elles sont rares, mais redoutable par les complications morphologiques lorsque le TRT n’est pas entrepris à un stade précoce, les 2 germes principaux en cause sont staphylocoque aureus et surtout le pseudomonas aeruginosa. Toute exposition opératoire ou traumatique du cartilage est susceptible de ce complique de chondrite .L’examen doit recherche les signes précoce de chondrite, à savoir une rougeur du pavillon respectant le lobule, œdème qui efface progressivement les reliefs, la fièvre est inconstante; en absence de TRT la chondrite évolue vers la fistulisation et la nécrose du cartilage.

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érysipèle : est une cellulite aigue streptococcique, qui se manifeste par une infiltration inflammatoire du pavillon, débordant sur la région voisine, avec fièvre élevée et frisson .

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impétigo syphilis

2) infections virales : le zona et l’herpes

3) infection parasitaire : leishmaniose et pneumocystis carinii

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Il est clinique Bactériologique Se confronter aux examens para

clinique pour l’otite externe maligne

VII . Diagnostic positif

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A. Pathologies du CAE : Les tumeurs : exostose, papillomatose,

adénomes, carcinome du CAE Les otites moyennes aigues ou

chroniques en phase de réchauffement Sténose acquise post infectieuse Corps étranger Bouchon épedermique Pathologie dermatologique du CAE:

eczéma et psoriasis

VIII . Diagnostic différentiel

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A. Pathologies du pavillon :

Les tumeurs : fibrome, fibro chondrome, hématome, papillome, verrue séborrhéique, kyste sébacé infecté et épithélioma du pavillon

Dermatoses du pavillon: eczéma, psoriasis, lupus, dermite séborrhéique et pemphigus

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Sous traitement bien conduit et spécifique est favorable sauf en cas d’otite externe maligne où elle peut être défavorable malgré le traitement.

Sans traitement , elle se fait vers les complications :

abcès péri auriculaire méningite, abcès intracérébral, thrombose du

sinus caverneux, déficit neurologique adénophlegmon envahissement de l’oreille moyenne et des

structure péri auriculaire par l’otomycose. septicémie

IX . Evolution et complications

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X . Traitement

A. Buts : * rétablir l’équilibre bactérien * éradiquer l’agent pathogène * éviter les complications et les récidivesB. Moyens : 1. hygiène de vie 2. moyens médicaux : * locaux : - nettoyage du CAE au sérum physiologique - association antibiotique / corticoïde local - méchage du CAE - antifongiques locaux * généraux : - antibiotiques * Chirurgicaux : - incision et drainage d’abcès

- évidement pétro mastoïdien

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C. Indications :1. Otite externe diffuse : - Antibiotique local pendant une semaine

- aspiration des sécrétion - antibiotique par voie générale en cas de complication

2. Otite externe maligne : hospitalisation avec antibiothérapie parentérale (association céphalosporine 3éme génération à une fluoroquinolone) pendant 2 semaines au minimum et relayé per os • Traitement local avec nettoyage débridement du CAE et l’instillation d’antibiotique locaux.•la place de la chirurgie est limité de nos jours, elle consiste à réaliser une mastoidectomie voire une pétrectomie subtotal 3. Furoncle du conduit : traiter localement par nettoyage, ablation du bourbillon, antiseptique et antibiothérapie locale 4. Périchondrite : - Antibiothérapie parentéral avec des soins locaux

- incision et excision du cartilage nécrosé 4. Otomycose : Econazole pendant au moins 2 à 3 semaine

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l’otite externe et une pathologie fréquente et d’évolution favorable ,ce la nous ne permis pas de la banalisée étant donne que l’otite externe maligne est une entité grave avec un taux de mortalité élevé.

XI . Conclusion