Mystères Dans Le Showbiz [A2]

113

description

Lectura nivel A2 francés

Transcript of Mystères Dans Le Showbiz [A2]

Régine Boutégège Susanna Longo

U SkoiA/tiZ

SOMMAIRE

F u i l q u e c k e i t e ? i K i ï ï

CHAPITRE 1 Ftem ,IÀ a a , e p /^e u v e

ACTIVITÉS

6

10

CHAPITRE 2 F ru )b tb te .5 D e IFUï ï

ACTIVITÉS

14

18

CHAPITRE 3 32eupc ê o /t f f u f n e c f eACTIVITÉS

23

27

CHAPITRE 4 S üU lÀ e D e OjCutcL

ACTIVITÉS

29

34

LE S CONQUÊTES PU FÉM INISM E 39

44

49

55

58

60

65

6873

78

tHépa/it'pocve a&leweïV t K ^ i o / t $ c u vCHAPITRE

CHAPITRE 2

CHAPITRE 3

ACTIVITES

O ù eï>t F e te jv$ e jin ?

ACTIVITÉS

\ u $ tÙ c> L O F

ACTIVITÉS

CHAPITRE 4 Leïpect&cte e $ tACTIVITES

p r o j e t in t e r n e t

L e , v o t e ju s v < )&

CHAPITRE \ U /t r u o /it a u p e t i t rn a ti/i 80

ACTIVITÉS 84

CHAPITRE 2 U /t ê r ffa t a /to m iru t 87

ACTIVITÉS 90

CHAPITRE 3 G i l tla ito u /a x j t/tfa e , t / t z c b i t 93

ACTIVITÉS 98

CHAPITRE 4 Le, c h a n ttu /t, e t fa H a Z fa t chcutteub, 100

ACTIVITÉS 104

CHAPITRE 5 S i p a p a s a v a i t ç a ! 106

ACTIVITÉS 108

PROJET INTERNET 110

Le texte est intégralem ent enregistré.Ce symbole indique les exercices d’écoute et le numéro de la piste.

d e l f Les exercices qui présentent cette mention préparent aux compétences requises pour l ’examen.

CHAPITRE

ien, je vou^ rem ercie, m adem oiselle.

M iss Bourgogne fait son plus beau sourire au jury

qui vient de l ’interroger. E lle salue d ’un signe de

tête.

- La suivante !... M iss... Provence.

M iss Provence avance sur le devant de la scène. Le jury, qui

se trouve au prem ier rang, l ’in tim id e : il y a une jou rn aliste

d ’un m agazine fém in in , qu elques acteu rs et une a c tr ice ex-

M iss F ra n c e . Le p ré s id e n t est un c é lè b re p h o to g ra p h e de

m o d e. M iss P ro v e n c e e s s a ie de c a c h e r sa p e u r et d ’ê tre

naturelle.

6

- M iss Provence ! B on jour ! D’où venez-vous ?

- De M artigues, à côté de M arseille.

- Vous avez dix-sept ans... Vous êtes lycéen ne ?

- Non, je travaille ! J ’ai arrêté l ’école à seize ans.

- Pourquoi ?

- Parce que je n ’aim e pas l ’éco le ... et puis pour aider ma

fam ille ... Je suis vendeuse dans une parfum erie.

- Vous aim ez ce m étier ? Ou vous so u h a itez fa ire autre

chose ?

Les yeux de la jeune fille s ’illu m in en t :

- Je veux devenir m annequin ! Ou actrice !

- Q uels sont vos passe-tem ps préférés ? Vous aim ez lire ?

Vous allez au ciném a ?

M iss Provence fait une grim ace h

- L ire ., n on , pas b e a u co u p ... m ais je v ais au c in ém a , et

surtout je regarde la télé ...

- Vous pouvez nous parler d ’un film ou d ’un livre que vous

aim ez...

- Oh oui ! Les h isto ires d ’am our ! Et les séries am éricaines !

Quand je ne peux pas les regarder, je les enregistre !

- B ien , m erci ! À la suivante ! M iss M artinique !

Les interview s se poursuivent, m onotones. Les m em bres du

jury sont fatigués, les M iss aussi. Quand l ’épreuve est term inée,

elles échangent leurs im pressions 2 avant de sortir du théâtre.

1. elle fait une grimace : elle fait une mimique qui n ’est pas belle.

2. elles échangent leurs impressions : elles parlent de leurs im pressions.

7

fa A U iU e , ô k & ? 1 ^ 1 1 5 5

- Tu as vu, ils ne m ’ont presque rien dem andé ! Tu crois

que c ’est bon signe ?

- Et m oi ! Un peu plus et je me cassais la figure 1 !

- Tu as vu com m e ils ont souri à M iss N orm andie ! Je suis

sûre que c ’est e lle qui va gagner ! Tout le m onde le dit ! Il est

truqué, ce concours ! Ils ont déjà tout décidé à l ’avance !

- M oi, j ’ai entend u dire que c ’est M iss Lorraine qui doit

gagner !

D evan t le th é â tre de N ice où l ’ép reu v e se d é ro u le , le s

jeunes filles sont entourées de jou rn alistes et surtout de jeunes

gens venus pour les voir et pour chahuter 2. Trois gendarm es

organisent le service d ’ordre.

- Eloignez-vous, s ’il vous p laît ! Du calm e !

- M esd em oiselles, que pensez-vous du jury ? dem ande une

jou rnaliste.

- Hé ! Ça ne vous gêne pas qu ’on vous juge pour vos jam bes,

et pas pour votre tête ? La fem m e-objet, c ’est dégradant, vous

ne trouvez pas ? lance une jeune fille dans la foule.

L’autocar qui doit conduire les M iss à leur hôtel s ’approche.

La p o rtiè re au to m atiqu e s ’ouvre. Les gend arm es a id en t les

concurrentes à m onter. L’autocar dém arre 3.

Tout à coup, on entend une série d’explosions. Le v éh icu le

d is p a r a ît d an s u n e fu m é e b la n c h e . L es M iss h u r le n t et

descendent a ffo lé e s4. Les gendarm es se p récip iten t...

1. un peu plus et je me cassais la figure ! : j ’étais sur le point de tomber !

2. chahuter : faire de la confusion, du désordre.

3. l ’autocar dém arre : il part.

4. affolées : prises de panique.

8

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez l’enregistrement du chapitre, puis cochez les affirmations exactes.

1. Dans le jury, il y a une ex Miss France.

2. Q Le président du jury est un acteur célèbre.

3. Q Miss Provence est originaire de M arseille.

4. Q Miss Martinique précède Miss Provence.

5. Q La com pétition se déroule à Nice.

6. Q Les concurrentes doivent rentrer à leur hôtel à pied.

7. Q Les jeunes concurrentes rentrent tranquillement à leur hôtel.

Grammaire

Les gallicismes-> On emploie le futur proche pour une action qui se situe

dans le futur, mais aussi pour désigner une action dans un futur plus lointain.On forme le futur proche avec le verbe ALLER + INFINITIF'C'est e lle qui va gagner.

-> On emploie le passé récent pour une action qui vient de se terminer.On forme ce gallicism e avec le verbe VENIR + DE + INFINITIF.Le jury vient de l ’interroger.

-> On emploie le présent progressif pour une action qui se déroule au moment où l ’on parle.On le forme avec l ’expression ÊTRE EN TRAIN DE + INFINITIF.Le jury est en train d ’interroger les candidates.

10

A C T I V I T É S

Q À partir des stimuli donnés, formez des phrases en utilisant le futur proche, le passé récent et le présent progressif.

Exemple : le jury, se réunir / interroger les candidates /choisir les finalistesLe jury vient de se réunir ; il est en train d'interroger les can didates ; il va cho isir les finalistes.

1. les jeunes Miss, se m aquiller / s ’habiller / faire des photos

2. les journalistes, entrer dans la salle de conférence /interviewer les Miss / envoyer leur reportage à la rédaction

3. Martine, être élue Miss Provence / participer au concours / devenir une grande actrice

4. nous, voir les Miss défiler / délibérer / proclamer les résultats

5. on, proclamer les résultats / féliciter la gagnante / interviewer la nouvelle Miss

Q Mettez les phrases qui suivent au présent progressif.

1. Miss Provence discute avec le jury.

2. Les Miss regardent la télé.

3. Certaines personnes chahutent.

4. Les Miss hurlent de peur.

5. Les gendarmes disent aux candidates de ne pas s ’affoler.

11

A C T I V I T É S

Compréhension écrite et production orale

d e l f Q Lisez l’interview qui suit, puis faites-en la présentation orale, en répondant à ces questions.

De quel type de document s ’agit-il ?

D’où est-il extrait ?

À qui s ’adresse-t-il ?

Quel est le sujet principal ?

Quelles informations vous semblent importantes ?

Faites un plan écrit de votre présentation ; puis exposez-la oralement.

Laïla Chhab mannequin

Laïla Chhab, née d’un père marocain et d’une mère yéménite, est mannequin depuis l ’âge de 14 ans. Elle a commencé au Maroc, où elle a fait la Une de nombreux magazines.

Com m ent as-tu été découverte ?J ’ai été repérée à 14 ans par une styliste belge, pour le concours de l ’agence Metropolitan. Ensuite j ’ai participé à de nombreux concours de beauté : j ’ai été Miss Maroc. Ça m ’a permis d’avoir beaucoup de contrats : j ’ai fait des films publicitaires, des publicités pour des magazines. Enfin, j ’ai été figurante dans plusieurs films, et dans des séries télé marocaines.

Sur certaines de tes photos, tu es peu vêtue. Étant m usulm ane, cela ne te p o se p as de p rob lèm e ?Pas du tout ! Je suis très pratiquante : je ne bois pas, je ne fume pas. Le fait d’être prise en photo en bikini ne m ’empêche pas de faire la prière !

À part le m annequinat, y a-t-il d'autres voies que tu aim erais exp lorer ?Bien sûr ! Être belle et me taire, ce n ’est pas mon truc ! J ’ai eu

12

A C T I V I T É S

mon bac à 17 ans, j ’ai fait une formation d’hôtesse de l ’air et des stages en tant qu’agent commercial. À Paris, je prends des cours de danse, et plus tard, j ’aimerais aussi prendre des cours de cinéma. J ’aimerais par ailleurs lancer ma propre marque de vêtements. On me fait aussi beaucoup de propositions pour chanter. Mais quand ça ne vient pas du cœur, je n ’aime pas me forcer. Aujourd’hui, il suffit d’être belle et de savoir bien bouger pour devenir une chanteuse.

Combien de tem ps te donnes-tu pou r fa ire du m annequinat ? J ’arrêterai le jour où on ne voudra plus de moi.

Quel conseil peux-tu donner à des fille s qui rêvent de devenir m annequin ?Armez-vous de patience. Il faut que votre désir vienne vraiment du cœur !

D’après Yasmina

Production écrite

d e l f Q Votre meilleure amie, qui habite à Poitiers, a décidé de participer unitéA2 aux sélections régionales de Miss Poitou Charente, dans l ’espoir

d’accéder aux éliminatoires de Miss France.

1. Vous approuvez sa décision. Vous lui envoyez un message d’encouragement.

2. Vous désapprouvez totalement son initiative, car vous trouvez les concours de beauté dégradants. Vous lui écrivez, pour essayer de la faire renoncer à son projet.

13

CHAPITRE

P 'lu A th n e ,? o>& T K ù f f

ncore sous le coup de la peur, les jeu n es M iss

n ’ont pas b ien dorm i. Et pourtant, la p o lice les a

vite rassurées : c ’est un m auvais p la is a n t1 qui a

mis des bom bes fum igènes sous l ’autocar ! Une

blague 2 to ta lem en t in o ffen siv e qui ne pouvait avoir aucune

conséqu ence grave ! La peur a cependant été trop forte pour

M iss Corse et pour M iss Franche-Com té qui ont décidé de se

retirer de la co m p étitio n : e lles ont fait leurs v a lises le so ir

m êm e !

1. un mauvais plaisant : quelqu’un qui joue de mauvais tours.

\ 2. une blague : une farce, une plaisanterie.

Le serv ice d ’ordre a été ren fo rcé pour év iter d ’autres incidents.

Le lendemain matin, les jeunes filles se rendent au théâtre

pour la répétition générale : elles doivent se maquiller, se

coiffer, s’habiller et défiler comme si c ’était le soir de l ’élection.

Dans la loge 1 où elles se préparent, on sent l ’agitation des

grands jours. Les mères des plus jeunes, les maquilleuses, les

coiffeurs, tout le monde s’affaire.

Miss A quitaine et Miss Pyrénées bavardent : elles sont

devenues amies et échangent des conseils.

- Laisse tes cheveux comme ça ! Ne les frise pas ! C’est plus

naturel !

- Tu crois ? Mais ils sont trop raides !

Devant son miroir, Miss Bretagne se désespère : elle a un

énorme bouton sur le nez ! La maquilleuse la rassure :

- Mais ne t ’en fais pas ! Avec un peu de fard, on ne verra

plus rien !

- Oh là là ! Je suis horrible !

- Mais non ! Et ne pleure pas ! Sinon tu vas avoir les yeux

rouges, et alors là, je ne pourrai plus rien faire pour toi !

Une mère donne des conseils à sa fille :

- Et surtout, tiens-toi droite et regarde le président du jury

dans les yeux ! Et n ’oublie pas de sourire !

Miss Picardie est triste ; elle se confie 2 à la coiffeuse :

- Tenez, j ’ai une photo ! C’est lui !

1. la loge : ic i, la pièce où les acteurs se préparent avant le spectacle.

2. elle se confie : elle fait des confidences.

15

- C’est un beau garçon !

- Oui... On devait se marier... Et maintenant il veut me

quitter !

- Pourquoi ?

- Parce que je participe au concours ! Il est jaloux ! Il a tout

fait pour m ’en empêcher ! Il m ’a même menacée ! Il m ’a suivie

jusqu’ici !

Soudain les conversations s ’interrompent. Miss Normandie

vient d’entrer. Elle a un magnifique bouquet de fleurs dans les

bras. Avant de refermer la porte de la loge, elle salue les

journalistes qui attendent dans le couloir.

- Oh ! dis donc ! Elle se croit déjà Miss France, celle-là ! dit

la mère de Miss Bretagne.

- Mais qui lui a offert ces fleurs ? Elle va gagner ! On sait

bien que c ’est elle qui va remporter le titre ! assure Miss

Languedoc à sa coiffeuse.

Miss Normandie est une fi lle splendide, avec de longs

c h e v e u x ro u x fr isé s et des y eu x v erts qui b r i l l e n t

m a lic ieu sem en t. E lle entend les murm ures d ’envie et de

jalousie, mais elle passe indifférente au milieu des autres. Elle

va s ’asseo ir à la table de m aqu illage , pour une d ernière

retouche à sa coiffure. Elle branche 1 son sèche-cheveux et commence à se coiffer.

Tout à coup, des étincelles ja illissent2 de l ’appareil.

- Aïe ! Ma main ! Au secours, aidez-moi !

1. elle branche : elle met dans la prise électrique.

2. les étincelles jaillissent : elles sortent avec violence.

16

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez l’enregistrement du chapitre et cochez les affirmations exactes.

1. Après l ’incident de l ’autocar

a. Q trois candidates se sont retirées.

b. Q] deux candidates se sont retirées.c. Q dix candidates se sont retirées.

2. Pour la répétition générale, elles doivent

a. Q se maquiller, se coiffer et s’habiller.b. Q se maquiller, se coiffer et réviser.

c. Q se maquiller, se laver et s ’amuser.

3. La candidate bretonne est désespérée parce qu’

a. Q elle a perdu le bouton de sa robe.

b. Q ] elle a un bouton sur le pied.

c. Q elle a un bouton sur le nez.

4. Miss Picardie est triste parce que

a. Q son fiancé veut la tromper.

b. Q son fiancé veut la quitter.

c. Q elle ne veut pas se marier.

5. Toutes les candidates pensent que la gagnante sera

a. Q Miss Picardie.

b. Q Miss Martinique.

c. Q] Miss Normandie.

6. Pendant que Miss Normandie se coiffe, son sèche-cheveux

a. Q fait des étincelles.

b. Q fait des misères.

c. O perd des ficelles.

18

A C T I V I T É S

Grammaire

Le passé composé

-> Le passé composé se forme avec l ’auxiliaire ÊTRE ou AVOIR suivi du PARTICIPE PASSÉ.Il a ouvert la porte.Il est arrivé à 5 heures.

—> Avec l ’auxiliaire être, le participe passé s ’accorde avec le sujet.Les concurrentes sont arrivées au théâtre.

—> Avec l ’auxiliaire avoir, le participe passé ne s ’accorde pas avec le sujet.Les can d idates ont d éfilé devant le jury.

Mais on accorde le participe passé avec le complément d’objet direct, si ce dernier se trouve avant le verbe, sous la forme d’un pronom personnel ou d’un pronom relatif.Miss N orm andie a reçu des fleurs.Les fleurs que Miss N orm andie a reçu es sont très belles.Ces fleurs, Miss N orm andie les a reçu es ce matin.

—> Certains verbes peuvent se conjuguer avec l ’auxiliaire être ou avoir. Il s ’agit des verbes sortir, descendre, monter...Elle est sortie à huit heures, f ai sorti ma voiture du garage.

| Retrouvez dans le chapitre les formes au passé composé des verbes qui suivent.

1. Dormir : ..........................................................................................................

2. Rassurer : .......................................................................................................

3. Mettre : ...........................................................................................................

4. Être : ................................................................................................................

5. Faire : ..............................................................................................................

19

A C T I V I T É S

6. Devenir : .........................................................................................................

7. Suivre : ..... .....................................................................................................

8. Offrir : ............................................................................................................

| Relisez le chapitre et notez les phrases où le participe passé est accordé avec le complément d’objet direct.

] Transformez les phrases qui suivent au passé composé.

1. Elles descendent de l ’autocar.

2. Nous sommes heureux de participer.

3. Ils interrogent les candidates.

4. Ses cheveux, elle les coiffe en arrière.

5. Elle met les fleurs que son admirateur lui offre dans de grands vases.

6. Nous montons nos valises au grenier.

7. Nous suivons les élim inatoires à la télé.

8. Les notes de Miss Normandie sont très bonnes.

20

A C T I V I T É S

Enrichissez votre vocabulaire

| Écrivez le nom de chacun de ces objets.

une trousse de maquillage une brosse un rouge à lèvres un mascara un peigne un sèche-cheveux

un pot de crème un vernis à ongle

â 6 ^

e.................................................... f... ..............................

21

A C T I V I T É S

d e l f Q Décrivez cette jeune fille. Vous pouvez utiliser les mots suivants : raide, coloré, la raie, une frange, des mèches, long, effilé...

] Lisez cet article, puis complétez les phrases qui suivent.

Traitance, le maquillage pour tous les teints

Voici, enfin, une gamme de maquillage adaptée à toutes les peaux, des plus claires aux plus foncées. Les femmes à peau brune adopteront les jaunes, orangés et bleu vif de la gamme. Les peaux mates s ’animeront sous la palette des tons chauds couleur terre cuite, ocre et rouge. Les peaux plus claires seront mises en beauté par petites touches de lumière et de teinte pastel. Cette gamme se compose d’une symphonie d’ombres à paupières, de blushs et de poudres compactes.Tous ces produits sont composés d’éléments de fabrication hypoallergénique. En vente en pharmacie.

1. La marque présentée s ’appelle ...........................................................

2. On peut acheter ces produits ..............................................................

3. Les produits présentés par cette marque sont

4. Ces produits sont particuliers parce qu’ils

5. Les couleurs jaunes, orangées sont conseillées

22

& & u ? ( i o n ? ï u ï n & c t ï

k ans les coulisses 1 la tension est montée. Il a

3 1

fallu faire appel à la police. En effet, il ne

s ’agit pas d’un accident : quelqu’un a saboté le

sèche-cheveux !

Miss Normandie, la grande favorite, est désormais hors

compétition. On ne sait même pas si le concours aura lieu :

tout dépend de la rapidité de l ’enquête.

C’est une femme, l ’inspecteur Leblanc, qui a été chargée de

1. les coulisses : l ’endroit situé derrière et sur les côtés de la scène et que les spectateurs ne voient pas.

23

F c k & j t e ,? 1 K ù ï>5

d é co u v r ir le co u p a b le . E lle in te rro g e les c o i f fe u r s , les

maquilleuses, les jeunes filles, enfin toutes les personnes qui

se t r o u v a ie n t dans la loge. Un té m o ig n a g e r e t ie n t son

a t te n t io n : c e lu i d ’une c o i f fe u s e qui lu i ra p p o rte les

confidences de Miss Picardie, et entre autres, les menaces du

fiancé jaloux. Elle interroge aussitôt la jeune fille :

- Il vous a menacée ? Qu’est-ce qu’il vous a dit précisément ?

- Il m ’a dit qu’il ferait tout pour m ’empêcher de participer.

Mais ce n ’est pas lui ! Il n ’est pas capable de faire ça !

- On va vérifier... Vous savez où on peut le trouver ?

- Oui, il m ’a parlé d’un petit hôtel... Hôtel du Château,

dans le vieux Nice.

- Bien, on va l ’interroger !

L’inspecteur se tourne vers la responsable du concours.

- Qui a les clés de la loge ? Qui est entré le premier ce matin ?

- C’est moi ! répond Stéphane, un des coiffeurs.

- Vous n ’avez rien remarqué d’anormal ?

- Non... Une dame attendait devant la porte. Elle est entrée

avec moi. Je crois que c ’est la mère de Miss Bretagne... et puis

je suis sorti boire un café.

- Vous l ’avez laissée seule dans la loge ?

- Oui, cinq, dix minutes au maximum.

- Eh bien oui ! J ’attendais ma fille.

- Mais au fait, j ’y pense... quand je suis revenu, vous étiez

en train de fou iller1 dans les tiroirs de Miss Normandie... !

1. fouiller : chercher.

I

24

3 ï & u x ù o / i f ï u ï n e x t ï

- C’est vrai, je voulais regarder ses produits de maquillage,

mais je vous jure que je n ’ai pas touché au sèche-cheveux !

- Si vous avez regardé... alors vous pouvez me dire la

marque des produits, demande l ’inspecteur Leblanc.

- Oui... Christian Dior !

L’inspecteur ouvre le tiroir où Miss Normandie range ses

produits de beauté...

- C’est exact ! Tous les produits sont de Christian Dior ! Le

rouge à lèvres, le fard, le rimmel... Ahhh !

L’inspecteur pousse un cri : une énorme araignée noire et velue s ’échappe du tiroir.

- C’est vous qui avez mis cette araignée dans le tiroir ?

- Mais non ! Je vous assure que ce n ’est pas moi ! Je n ’ai rien fait !

25

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d EL-f Q Écoutez l ’enregistrem ent du chapitre et cochez les affirm ations exactes.

1. Q Le sèche-cheveux a été saboté.

2. Q Monsieur Leblanc est chargé de l ’enquête.

3. O L’inspecteur soupçonne le fiancé de Miss Normandie.

4. Q Miss Picardie défend son fiancé.

5. Q Le coiffeur dit qu’il a vu un homme fouiller dans lestiroirs de Miss Normandie.

6. Q Miss Normandie utilise des produits de beauté de lamarque Christian Dior.

7. Q Dans le tiroir, l ’inspecteur trouve une araignée en plastique.

] L’inspecteur Leblanc soupçonne le fiancé de Miss Picardie. Elle l ’in terroge m ais il est très ré ticen t. Écoutez bien le dialogue enregistré et choisissez la bonne solution.

- Vous connaissez Mlle Martine Berthuit, Miss (Normandie - Picardie - Martinique) ?

- Oui, bien sûr. C’est ma (fiancée - femme - sœur).

- Vous (réprouvez - désapprouvez - approuvez) sa participation au concours ?

- Non, pas vraiment... On est fiancés, on (va - doit - veut) se marier. Elle n ’a pas le droit de participer à ce genre (d’ém ission - de com pétition - de manifestation) !

- Pourquoi ?

- Parce que tout le monde la regarde comme un (valet - objet - rejet) C’est ridicule !

- Vous êtes (jaloux - partout) ?

- Oui, et alors ? Ce n ’est pas interdit par (la foi - le roi - la loi) !

- Non... Mais il y a eu une série d’attentats contre les participantes du concours... et vous avez (sermonné - accusé - menacé)

27

A C T I V I T É S

votre fiancée, vous avez juré de tout faire pour l ’empêcher de (se présenter - s’amuser - participer).

- Des attentats ? Quels attentats ? De quoi parlez-vous ?- Hier, quelqu’un a placé des bombes fumigènes sous un car, et

ce matin, une concurrente a été (bernée - blessée - brûlée). Où étiez-vous hier après-midi, vers (cinq - quinze - vingt) heures ? Et ce matin ?

- Mais je ne suis jamais sorti de mon hôtel ! Je n ’ai rien à voir avec ces attentats !

Production orale

d e l f |Q Observez cette publicité. Imaginez l’histoire de cette jeune fille. Qu’en pensez-vous ?

- Quel était son emploi du temps pour le samedi 12 ?- Pourquoi n ’a-elle pas pu faire ce qu’elle avait prévu ?

- À votre avis, comment a-t-elle passé sa journée ?

- Que devra-t-elle faire à l ’avenir ?

Ne laissez pas votre peau dicter vos rendez-vous

S a r n e d'

28

S 0 U1Â & c)é. û jd tcL

nfin l ’élection va avoir lieu. Ce soir, la nouvelle

Miss France sera couronnée. Rien ne doit arrêter

la grande soirée de gala.

La veille, les répétitions se sont déroulées dans

une atmosphère tendue. Évidemment, Miss Bretagne et Miss

P icard ie ont été obligées d ’abandonner. La mère de Miss

Bretagne a juré q u ’e lle n ’avait rien à voir avec le sèche-

cheveux ni avec l ’araignée ! Quant au fiancé de Miss Picardie,

il s ’est mis à insulter tout le monde : mais lui aussi a tout nié 1.

1. il a tout nié : il n ’a pas accepté les accusations, il a dit qu’il était innocent.

29

P a S lt iiü U s c k & 7

L’inspecteur Leblanc a quand même préféré mettre les deux

suspects en garde à vue b

La soirée est maintenant presque terminée. Les jeunes filles

ont déjà défilé deux fois devant le public et le jury.

Le présentateur Frank Sébastien est sur le devant de la

scène, une enveloppe à la main. Toutes les concurrentes sont

au bord de la crise de nerfs.

- M esdam es, m e sd e m o ise lle s , m ess ieu rs , nous a llon s

maintenant connaître le nom des dix finalistes !

Il se tourne vers les candidates ; il ouvre l ’enveloppe, le

plus lentement possible, et il commence à appeler :

- Miss Réunion !

Miss Réunion sort des rangs sous les applaudissements du

public.

- Miss Lorraine !

Les dix finalistes ont un sourire triomphant. Les autres

cachent difficilement leur déception.

- Bien ! Nous allpns saluer les concurrentes éliminées !

Mais ne soyez pas trop déçues, mesdemoiselles ! Vous êtes

toutes ravissantes 2 !

Il s ’approche du groupe des concurrentes éliminées, et tend

son micro à une des jeunes filles :

- Vous n ’êtes pas trop triste ?

- Non, l ’important, c ’est de participer...

1. mettre en garde à vue : retenir au comm issariat.

2. ravissantes : belles, jolies.

30

S o U l A , ç)e O joJicL

- Bien, applaudissons ces jeunes filles pour leur fair-play !

Au revoir mesdemoiselles !

Le public applaudit. Désormais il ne reste plus que dix

c a n d id a te s sur s c è n e . F ra n k S é b a s t ie n p o u rsu it ses

explications :

- Maintenant les dix finalistes vont passer une dernière fois

devant le jury. Dans quelques minutes, nous connaîtrons le

nom de Miss France et de ses dauphines 1 ! Mesdemoiselles,

s ’il vous plaît !

Les jeunes filles avancent vers le jury et font un demi-tour

avant de re p a rt ir vers le fond de la scè n e . Tout est

merveilleusement réglé. Mais tout à coup, c ’est la débandade 2 !

Les Miss se mettent à hurler, à sauter ou s ’enfuient dans les

coulisses. Le présentateur revient sur scène.

- Qu’est-ce que c ’est que ça ? Mais d’où sortent-elles ?

1. les dauphines : les jeunes filles qui arrivent à la deuxièm e et à la troisièm e place du concours.

2. la débandade : le désordre total.

Par terre, des souris blanches

courent dans tous les sens.

d’autres crient. Le présentateur

des sp e c ta te u rs r ie n t ,

- Restez calm es,

m e sd e m o is e l le s ! Ce

n ’est rien ! Du calme !

Dans le théâtre, la

confusion est totale :

31

ne sait plus où donner de la tête ! Il cherche de l ’aide vers les

co u lisses . Des te ch n ic ie n s essa ien t d ’attraper les souris .

Finalement, le rideau tombe.

La France devra-t-elle se passer de Miss cette année ?

Dehors, trois jeunes filles s ’éloignent rapidement. Elles

portent toutes les trois le même tee-shirt avec un slogan :

f e j n v U s - o t j z t c l u p c u x U A , !

- Mission accomplie ! dit l ’une d’elles en riant. Mais dites

donc, vous n ’avez pas un peu exagéré avec le sèche-cheveux ?

- Le sèche-cheveux ? Mais ce n ’est pas nous ! On croyait

que c ’était toi !!!

I

32

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f H Écoutez l ’enregistrement du chapitre et cochez les affirmations exactes.

1. Les répétitions se sont déroulées

a. O dans une atmosphère détendue.

b. Q dans une atmosphère tendue.

c. O dans une atmosphère ardue.

2. Des concurrentes ont dû abandonner ; il s ’agit de

a. Q Miss Picardie et Miss Bretagne.

b. Q Miss Bretagne et Miss Martinique.

c. Q Miss Picardie et Miss Guyane.

3. On sélectionne d’abord

a. O deux finalistes.

b. Q dix finalistes.

c. Q douze finalistes.

4. Parmi les finalistes, il y a

a. Q Miss Champagne Ardennes.

b. Q Miss Lorraine.

c. Q Miss Aquitaine.

5. Le spectacle est interrompu par

a. Q des souris.

b. O des fous rires.c. Q des sonneries.

6. Les responsables sont

a. Q des fiancés jaloux.

b. O des candidates éliminées.c. O des féministes.

34

A C T I V I T É S

7. Il reste un mystère parce qu’

a. □ on ne sait pas qui est élue Miss France.

b. □ on ne sait pas qui a mis l ’araignée dans le tiroir.

c. □ on ne sait pas qui a saboté le sèche-cheveux.

Grammaire

Les verbes pronominaux

-> Ces verbes sont toujours précédés du pronom personnel me, te, se, nous, vous, se.Les spectateurs se m ettent à rire.

-» À l ’im pératif affirmatif, le pronom suit le verbe.Lève-toi ! Amusez-vous !

—> Au passé composé, ces verbes se construisent avecl ’auxiliaire être. Il faut donc accorder le participe passé avec le sujet.Les répétitions se sont déroulées dans une atm osphère tendue.

Attention : certains verbes pronominaux peuvent être suivis d’un complément. Dans ce cas, on n ’accorde pas le participe passé. Elles se sont lavées.Elles se sont lavé les mains.

Q Relisez bien le chapitre et relevez tous les verbes pronominaux.

Q Transformez ces phrases à l’im pératif affirmatif ou négatif.

1. C’est ta fête, tu dois t ’amuser !

2. Il faut vous promener, ça vous détendra.

35

3. Tu dois t ’enfuir très vite.

4. Vous ne devez pas vous cacher.

5. Tu dois te laver les mains avant de manger.

6. Il faut te détendre, tu es trop stressé !

7. Vous devez être aimable avec ces personnes.

] Transformez ces phrases au passé composé.

1. Les répétitions se déroulent bien.

2. Nous ne nous promenons pas en forêt.

3. Ils s ’enfuient très vite.

4. Les enfants se lavent les dents.

5. Nous nous réfugions sous un arbre.

6. Tu te renseignes sur les modalités d’inscription.

7. On ne s ’ennuie pas à ce spectacle.

A C T I V I T É S

36

dQj.ej bq sep

À la découverte... des régions de France

A C T I V I T É S

. . .et des départements d’outre-mer (D.O.M.)

,è0Ln Atlanf/q0e

Océan Atlantique

Amérique du Sud

37

A C T I V I T É S

| Voici les villes principales des 22 régions de la France métropolitaine et des 4 départements d’outre-mer. Mettez-les à leur place.

Rouen Paris Strasbourg Lille MetzDijon Rennes Poitiers Clermont-Ferrand

Limoges Besançon Bordeaux Montpellier Ajaccio Toulouse Lyon Fort-de-France Saint-Denis

Basse-Terre Cayenne Orléans Châlons-sur-MarneCaen Nantes Amiens Marseille

A l s a c e : ..................

A q u it a in e : ...........

A u v e r g n e : ............

B o u r g o g n e : ........

B r e t a g n e : .............

C e n t r e : ..................

C h a m p a g n e -

A r d e n n e : ...............

C o r s e : ......................

F r a n c h e -C o m t é :

î l e - d e - F r a n c e : ..

L a n g u e d o c -

R o u s s il l o n : ........

L i m o u s in : .............

L o r r a in e : .............

M i d i- P y r é n é e s : ...........

B a s s e -N o r m a n d ie :

H a u t e -N o r m a n d ie :

N o r d -P a s - d e -C a l a is :

P a y s - d e - l a - L o ir e :

P ic a r d ie : ............................

P o i t o u - C h a r e n t e s :

P r o v e n c e - A l p e s -

C ô t e d ’A z u r : ................

R h ô n e - A l p e s : ...............

G u a d e l o u p e : ..................

G u y a n e : ..............................

M a r t in iq u e : ..................

R é u n io n : ............................

38

LES CONQUÊTES DU FÉMINISME

Choisir librement quelles études faire, travailler, s ’ engager

politiquement, être responsable de l ’éducation de ses enfants,

gérer son argent... des actions qui semblent aujourd’hui banales,

mais qui sont des conquêtes plutôt récentes pour les femmes.

LE DROIT À L'ÉDUCATIONC’est un droit primordial et indispensable pour aller de l’avant. Ce

n’est qu’à la fin du X I X e siècle que l ’éducation devient obligatoire

pour tous, garçons et filles. Mais il faudra attendre encore un siècle

pour que les femmes aient accès à toutes les écoles, notamment les

Grandes Écoles d’ingénieurs, jusque-là réservées aux garçons :

l ’École Polytechnique, la plus prestigieuse du pays, n’ouvre ses

portes aux filles qu’à la fin des années 1970...

Une éco le religieuse au début du XXe siècle.

39

L E PROIT P E VOTE

En France, les femmes l ’obtiennent en 1944... Il faudra encore

des années pour que les femmes soient considérées comme un

vrai électorat car une femme devait « voter comme son mari ! ».

Entrer en politique est aujourd’hui encore bien difficile pour les

femmes. Pour les aider, une loi très contestée a été votée il y a

quelques années : désormais, les partis politiques sont obligés de

présenter sur leurs listes autant de femmes que d’hommes ! C ’est

ce qu’on appelle de la discrimination positive, c ’est-à-dire une

discrimination qui devrait favoriser les plus faibles...

Affiche de V Union des fem m es fran ça ises les appelant à voter, 1945.

40

L E DROIT DE TRAVAILLER

Beaucoup de femmes travaillaient avant le X X e siècle, dans les

classes sociales les plus défavorisées. Exploitées, on leur confiait

des travaux très durs, à des salaires très bas, sans aucune garantie.

que « la nature particulière de la femme, la faiblesse relative de

sa constitution, les contraintes de la maternité, l ’éducation

qu’elle doit à ses enfants et la direction de son ménage ne lui

donnent ni les loisirs, ni la force, ni les aptitudes nécessaires

pour exercer la profession d’avocat... ».

Jusqu’en 1958, la femme mariée est considérée juridiquement

incapable, au même titre que les enfants mineurs. Ce n’est qu’en

1958 que les femmes mariées deviennent... majeures !

Autre étape en 1965, quand la loi cesse de reconnaître l ’homme

comme seul responsable juridique de la famille. Désormais, une

maman pourra signer un mot d’excuse pour son enfant qui a été absent à l ’école.

Ouvrières travaillant à la fabrication des boîtes métalliques au début du XXe siècle.

Les femmes de la classe

b o u rg eo ise , quant à

elles, ne pouvaient pas

travailler, même si elles

avaient des diplôm es.

Marie Popelin, avocate à

la fin du X IX e siècle n’a

jamais pu exercer. Elle a

dû se soumettre à une

sentence qui affirm ait

L E S DROITS CIVILS

En 1976 enfin, la femme acquiert le droit d’ouvrir un compte en

banque... sans l ’autorisation de son mari !

Quant aux revendications et aux conquêtes touchant au « corps » de la

femme, à la gestion de sa sexualité et de la maternité, elles ne seront

satisfaites que dans les années 1970-1980. C ’est grâce à l ’action du

MLF (mouvement de libération de la femme) que la contraception,

puis l ’avortement seront légalisés (loi Simone Veil, 1974).

On sourit en revoyant les manifestations du MLF, et les opérations

spectaculaires, comme les grands feux de... soutiens-gorge, alors

considérés comme un instrument d’oppression du corps !

Cependant, au-delà de ces aspects « folkloriques », ce mouvement

a fait bouger les choses, même si la parité est loin d’être atteinte.

À travail égal, à tous les niveaux, les femmes sont encore moins

rémunérées que les hommes.

À compétence égale, les femmes qui arrivent en haut de l ’échelle

sont bien moins nombreuses que les hommes.

Et puis, il reste à lutter contre toutes les formes de discrimination,

de harcèlement, de violence, dont les femmes sont l’objet. Pour ne

parler que de la France et des pays occidentaux.

Un homme sur deux est une fem m e », banderole de 1970.

42

T e Jv ïL o n 5 u w U t a t e c b u

Alors, c ’est d’accord ! Moi, je reste dans les coulisses,

juste à côté de vous et j ’ai mis des hommes en

civil dans la salle. Vous pouvez être tranquille,

tout se passera bien !

Ja cq u e s L avoin e ne peut pas rép o n d re à l ’in sp e c te u r

Moreau : la maquilleuse lui poudre le visage. Moreau n ’est pas

mécontent de s ’occuper de cette affaire. Il en a vu des choses,

r

44

T e J t ^ c o / v 5 (M l n t a t e x i u

mais c ’est la première fois qu’il pénètre sur un plateau de

télévision !

- Voilà, c ’est parfait ! À tout à l ’heure !

La maquilleuse sort sans saluer Moreau.

L av o in e fa it p iv o ter sa c h a is e 1 et se re tro u v e face à

l ’inspecteur.

- Espérons que tout ira bien ! Je fais ce métier depuis trente

ans, et c ’est la prem ière fois que je reço is des le ttres de

menaces ! Les temps ont bien changé !

- Vous savez, il y a tant de gens qui envoient des lettres

anonym es ! Et puis c ’est p eu t-être tout s im p lem en t une

plaisanterie de mauvais goût !

- J ’espère que vous avez raison !

Il jette un coup d’œil à sa montre et se lève.

- On y va ! Le public va s ’impatienter ! Vous avez déjà

assisté à l ’enregistrement public d’une émission de télé ?

- Non ! C’est la première fois !

- Espérons que pour moi ça ne sera pas la dernière !

Moreau sourit. Il ne prend pas très au sérieux les menaces

que L a v o in e a re çu e s ces d e rn ie rs tem p s : un coup de

téléphone d’abord, puis des lettres anonymes de plus en plus

inquiétantes : cet après-midi, au cours de l ’enregistrement de

son émission-jeu « Départ pour ailleurs » Lavoine devrait être

assassiné !

Le théâtre est plein. Tous les spectateurs ont été contrôlés,

par mesure de sécurité.

1. il fait pivoter sa chaise : il fait tourner sa chaise.

45

'OUSL ClM c CVLÏ

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonjour !

Un applaudissement bien orchestré salue l ’entrée sur scène

de Lavoine. Sa peur semble s ’être envolée : c ’est un vrai

professionnel ! Il se dirige vers les trois candidats pour les

présenter :

- Notre premier candidat est breton, il arrive de Nantes.

Bonjour, comment vous appelez-vous ?

- Pierre Joigny.

- Votre profession ?

- Technicien en informatique.

- Vous êtes marié ?

- Oui, et j ’ai deux enfants.

Lavoine s ’approche maintenant de la deuxième candidate.

- Notre deuxième candidate est parisienne. Elle s’appelle... ?

- Odette Vincent.

- Bonjour Odette !

- Bonjour Jacques.

- Ça va ? Vous n ’avez pas trop le trac 1 ?

- Un peu...

- Ne vous en faites pas, ça va aller ! Vous travaillez ?

- Je suis femme au foyer, mère de famille.

- Ah ! Quel beau métier ! Le plus beau métier du monde !

Enfin, notre troisième candidat qui s ’appelle... ?

- Jérôme Petersenn.

- Bonjour Jérôme. Vous êtes parisien vous aussi ?

1. vous avez le trac : vous êtes intim idé, vous avez peur du public.

I

46

'OU/L ÇL& tejM LÏ

- Oui, je vis à Paris, et je suis à la recherche d’un emploi. Je

fais des petits boulots 1.

- Très bien ... Bonne chance Jérôm e, et que le m eilleur

gagne !Moreau est dans les coulisses : il suit avec intérêt le travail

des techniciens et des caméramen. Il oublie presque pourquoi

il est là ! D’ailleurs, l ’émission se déroule sans aucun incident.

À la fin, Odette Vincent ne peut s ’empêcher de pleurer : elle a

gagné un voyage aux États-Unis !

Moreau raccompagne Lavoine dans sa loge. La maquilleuse

est déjà là, prête à le démaquiller.

- Vous voyez, tout s ’est b ie n p assé ! C ’est sû rem en t

quelqu’un qui s ’amuse à vous faire peur !

- Oui, vous avez certainement raison.

Moreau hésite... il voudrait demander un autographe pour

son fils, mais il n ’ose pas.

Tout à coup, quelqu’un fait irruption dans la loge. C’est un

homme de Moreau.

- Chef ! Venez vite !

- Qu’est-ce qui se passe ?

- Un candidat a été enlevé 2, à la sortie du studio !

- Quoi ! Vous plaisantez ?

- Non ! Jérôme Petersenn ! On l ’a enlevé !

1. je fais des petits boulots : je travaille périodiquement.

2. un candidat a été enlevé : un candidat a été kidnappé.

48

A C T I V I T É S

Compréhension orale

p£LFB Écoutez l ’enregistrem ent du ch ap itre et cochez les réponses exactes.

1. Jacques Lavoine esta. Q un inspecteur de police.

b. Q un candidat à un jeu télévisé.

c. O un célèbre présentateur.

2. Jacques Lavoine a reçu

a. Q une lettre de menace.

b. □ une lettre d’amour.c. Q une lettre d’encouragement.

3. Il devrait être assassiné

a. Q chez lui.b. Q dans la rue.

c. Q dans le théâtre.

II anime

a.

b. C L

c. □ i

À la fin (a. □ j

b. □ ic. □ i

un jeu.

49

] Écoutez de nouveau l'enregistrement, de « un applaudissement bien orchestré » à « aux États-Unis ». Complétez les fiches des personnages et répondez aux questions qui suivent.

1. Nom : JoignyPrénom : ...................................................................................................

Domicile : ................................................................................................Profession : ..............................................................................................

Situation de famille : ...........................................................................

2. Nom : Vincent

Prénom : ...................................................................................................

Domicile : ................................................................................................Profession : ..............................................................................................

Situation de famille : ...........................................................................

3. Nom : Petersenn

Prénom : ...................................................................................................

Domicile : ................................................................................................Profession : ............*................................................................................

Situation de famille : ...........................................................................

4. Quel candidat gagne le jeu ? ..............................................................5. Que gagne le vainqueur ? ....................................................................6. Comment réagit le vainqueur ? .........................................................

A C T I V I T É S

!

50

a c t i v i t é s

Compréhension écrite

| Lisez le chapitre puis complétez le résumé.

.......................doit protéger le célèbre présentateur Jacques Lavoineparce qu’i l ..................... : en effet, une lettre anonyme annoncequ’il sera t u é ...................... « Départ pour ailleurs ».Le commissaire n ’est pas seul : il y a a u s s i.......................Par mesure de sécurité, la police a f a i t .......................Quand Lavoine entre sur s c è n e ,........................ Il p résen te....................puis le jeu commence. L’enregistrement se passe sans problème. Mais tout à coup, un policier arrive, il annonce q u e .......................

Grammaire

Les adjectifs interrogatifs et exclamatifs

Les adjectifs interrogatifs et exclam atifs ont les mêmes formes :

S in g u l ie r P l u r ie l

M a s c u lin Quel Quels

F ém in in Quelle Quelles

Quelle h istoire !Q uelle h istoire veux-tu que je te raconte ?

| Transformez ces phrases exclamatives en employant un adjectif exclamatif.

Exemple : C’est une belle émission.Quelle belle émission !

1. Il a beaucoup de succès.

51

2. J ’ai eu vraiment très peur !

3. Tu as de vrais amis !

4. Vous avez de la chance !

5. C’est une bonne idée !

6. Ce sont des épreuves difficiles !

] Complétez ces phrases avec l’adjectif interrogatif approprié.

1.........................sports pratiquez-vous ?2. Il m’a demandé..................... âge ont mes enfants.

3 .........................question choisissez-vous ?

4. Savez-vous....................somme vous avez gagnée ?

5 .........................menaces a-t-il reçues ?6. Je ne sais p a s ....................présentateur pourrait me remplacer.

7. Dites-moi à ....................heure on vous a téléphoné.

Enrichissez votre vocabulaire

| Voici une série de mots se rapportant au thème du jeu. Complétez le tableau.

A C T I V I T É S

Verbe Action Personne

jouer le jeu le joueur

le perdant

gagner

la victoire

sélectionner

52

A C T I V I T É S

] Trouvez dans ce document les mots ou expressions correspondantaux définitions suivantes.

À la recherche de la nouvelle star

Divertissement.

Pour cette quinzième édition, les candidats seront au nombre de trois. Après des semaines de compétition, les heureux élus vont faire face à une tension portée à son comble, puisqu’il s’agit de la dernière émission avant la finale. Ayant séduit de nombreux téléspectateurs grâce à leur voix, leur talent et leur personnalité, les trois finalistes devront convaincre le plus grand nombre pour espérer être là la semaine suivante. Lors de cette soirée riche en tubes et en émotions, les finalistes rendront hommage au célèbre jury qui les a accompagnés depuis le début de la compétition. Ils interpréteront un titre choisi parmi les chansons auxquelles les membres du jury ont participé.

1. Un participant à un jeu : .....................................................................

2. Les candidats sélectionnés : ...............................................................

3. Les candidats qui participent à la dernière partie du jeu :

4. L’ensemble des juges : ..........................................................................

5. Un concours : ..........................................................................................

6. La dernière partie du jeu, où les meilleurs s’affrontent :

53

Production écrite

d e l f Q Vous avez lu cette annonce. Vous avez envie de p articip er.Répondez aux questions puis écrivez votre lettre de demande de participation (80 mots maximum).

Si vous avez de 15 à 17 ans Si vous fréquentez la classe de Première

Si vous pensez avoir de bonnes connaissances Si vous vous sentez capable de représenter votre lycée

Inscrivez-vous aux sélections du jeu

Questions pour un cham pion Ju n io r

Adressez votre lettre à Questions pour un champion

BP 245 75017 PARIS CEDEX

1. Quel âge faut-il avoir pour participer ?

2. Quelle classe faut-il fréquenter ?

3. En quoi consiste le jeu « Questions pour un Champion » ? Existe-t-il un jeu sim ilaire dans votre pays ?

A C T I V I T É S

54

O u F ie fe jL ïe A A ?

egardez les journaux ! La presse s ’en donne à

cœur joie 1 !7?Le commissaire Chancel jette le journal sur son

bureau.

Au-dessus d’une photo de Jacques Lavoine s ’étale un titre à

sensation :

DÉPART POUR AILLEURS :

ENLÈVEMENT D’UN CANDIDAT

1. la presse s ’en donne à cœ ur joie : la presse s ’amuse beaucoup.

55

'O U A , a Æ eÀ A /1 ,5

Au commissariat du XVIe arrondissement \ l ’ambiance est

tendue.

- Enfin Moreau, vous vous rendez com pte ! Vous êtes

responsable de la surveillance de Jacques Lavoine et on vous

enlève un candidat sous le nez !

Cette fois-ci, elle est trop injuste ! Moreau réagit :

- Mais vous m ’avez demandé de protéger Jacques Lavoine !

C ’est lu i qui a reçu des m enaces de mort ! Ce n ’est pas

Petersenn que je devais surveiller !

Martine Chancel comprend qu’elle a exagéré.

- Bon, calmons-nous ! Alors, que sait-on sur lui ?

- Il habite seul, un deux-pièces dans le Quartier latin.

- Il est français ?

- Son père est suédois, mais sa mère est française. Il a

vingt-trois ans. Il vit à Paris depuis quatre ans.

- Il vit comment ? Il travaille ?

- Oui et non... il fréquente le monde de la mode : il fait des

photos, des présentations de collections. Tenez, regardez...

Le commissaire Chancel prend la photo que son adjoint lui

tend. P etersenn est un jeune homme ath létique aux yeux

clairs, aux cheveux mi-longs, aux traits délicats, mal rasé.

- Joli garçon, hein ?

Martine Chancel jette un regard agacé 2 à son adjoint. Elle

n ’est pas d’humeur à plaisanter !

- Vous avez été chez lui, vous avez trouvé quelque chose ?

1. arrondissem ent : subdivision adm inistrative ; Paris est divisé en 20 arrondissements.

2. agacé : irrité, énervé.

56

O u e f t Pe,teA,feJUt ?

- Non, pas grand-chose mais je vous ai apporté son book1.

Elle feuillette rapidement l ’album.

- Bon, il n ’y a rien d’intéressant là-dedans ! C’est tout ?

- Non, il y a aussi son agenda. Tenez !

Elle ouvre l ’agenda et lit à voix haute :

Jeudi 26 ^ ^ V,ERMercredi 1"

t3__ -f*—y--m,tuner 20H ~ 21

13 a D14 *.

Martine Chancel est pensive.

- C h r is ? C ’e s t s û r e m e n t sa p e t i t e a m i e . . . C h r i s t i n e ,

Christelle, Christiane... Vous savez quelque chose ?

- Sur sa vie privée ? Non, on ne sait rien ! La concierge n ’a

r ie n pu nou s d ire . . . En fa it , p e r so n n e ne s ’in q u iè te de sa

disparition... Ses parents sont en croisière et...

Le téléphone interrompt Moreau qui décroche.

- A llo ? O ui, c ’est m o i-m ê m e ! Ah ! B o n jo u r m o n s ie u r

Lavoine ! Ah ! Bon... ne bougez pas, on arrive !

Martine Chancel interroge son adjoint du regard.

- C ’est L a v o in e ! Il v ie n t de r e c e v o ir u n e au tre le t t r e

a n o n y m e . E n c o r e u n e m e n a c e de m o rt p o u r le p r o c h a i n

enregistrement de mercredi !

1. le book : le livre de photos qu’il présente aux agences de m annequins pour trouver du travail.

57

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez bien l’enregistrement du chapitre puis cochez les affirmationsexactes.

1. □ Le commissaire Chancel félicite l ’inspecteur Moreau.

2. □ Mme Chancel est responsable du commissariat du V I earrondissement.

3. □ Jérôme Petersenn habite à Paris dans le quartier latin.

4. □ La mère de Petersenn est suédoise.

5. □ Jérôme Petersenn a 23 ans.

6. □ Il travaille de manière fixe dans le monde de la mode.

7. □ C’est un styliste.

8. □ Petersenn est brun aux yeux clairs.

9. □ Les parents de Petersenn sont à Saint-Omer.

Grammaire

Les pronoms personnels toniques Les formes des pronoms toniques sont :

MOI TOI

LUI / ELLE NOUS VOUS

EUX / ELLES

• On emploie ces pronoms comme pronoms sujets :- pour renforcer le pronom personnel sujet ordinaire.

M o i , j e n ' a i p a s p e u r !

- dans les formes de mise en relief du sujet ou du complément. C ' e s t l u i q u e j e d e v a i s s u r v e i l l e r .

C e s o n t e u x q u i s o n t r i d i c u l e s .

58

A C T I V I T É S

- quand le verbe est sous entendu.J e n ’a i p a s p e u r ! E t t o i ? (sous entendu « tu as peur »)

• On emploie les pronoms toniques après une préposition. J e p a r s a v e c e u x .

J e v a i s c h e z l u i .

| Complétez avec le pronom sujet adapté : pronom personnel normal ou pronom tonique.

1. Moreau e t ..................... nous allons chez Jacques Lavoine.

2 ..........................venez a v e c ...................... . o u .......................nousattendez au bureau.

3. Ne laisse pas les enfants tout seuls, reste a v e c ..................... !

4. C’e s t .....................qui oses me parler ainsi !

5. Tu es sûr que ce s o n t .....................qui sont partis les premiers ?

6. J ’adore mon public, je ferais tout p o u r .......................

7 ........................... il me cache quelque chose.

| Répondez en rem p la ça n t les mots en c a ra c tè re gras par un pronom tonique.

1. Vous êtes sorti avec Lavoine ?Oui, .................. ...............................................................................................

2. Il est rentré avec ses collaborateurs ?Oui, ..................................................................................................................

3. Vous avez confiance en votre secrétaire ?Bien sûr, .........................................................................................................

4. Il a peur de ses ennemis ?Non, ................................................................................................................

5. Vous êtes jaloux de cette présentatrice ?Oui, ..................................................................................................................

6. Vous avez réussi grâce à vos admiratrices ?Oui, ..................................................................................................................

59

CHAPITRE

\ u ïtu d io

ien ! On va vous mettre sous protection rapprochée !

Et pour votre ém ission de mercredi... faites-vous

rem placer !

- Me faire rem placer ! Mais vous n ’y pensez pas !

Qui peut me rem placer ?

Le com m issaire Chancel connaît com m e tout le monde la

popularité de Jacques Lavoine. Depuis plus de trente ans, il

a n im e d es j e u x et d es é m i s s i o n s de v a r i é t é s , m ê m e si

au jourd’hui la concurrence est rude.

!

60

A u ftu àU ) F

— Bon... d’ici mercredi a, on arrivera sans aucun doute à

trouver ce malade ! Montrez-moi la lettre de ce matin !

Avec des caractères découpés dans des journaux et collés

sur une feuille blanche, on a composé un surprenant faire-part

de décès :

; l e Vc üsde 1 e<Jè & l e [Nÿqi/es

h)e, sû t üfiîl e te le V ^ ^ /r Ï ! de @ /éVjl/fej?.C ’et®#t N ^ lü s bedde eSS

- C’est de l ’humour noir ! Vous avez l ’enveloppe ?

- Oui bien sûr, la voilà !

L’adresse a été tapée à la m achine, comme pour les lettres

précédentes.

Le com m issaire Chancel exam ine le c a c h e t 2 : la lettre a été

postée la veille 3, dans le X V e.

- Bien, j ’emporte tout ça au la b o 4 ! Moreau, vous venez avec

moi !

Elle s ’adresse à Jacques Lavoine :

- Je laisse un hom m e devant votre im m euble. On ne sait

jamais...

1. d’ici m ercredi : avant mercredi.

2. le cachet : timbre rond avec la date et le lieu où la lettre est postée.

3. la veille : le jour précédent.

4. labo : (abréviation) laboratoire.

61

'PUA, Ç LittzU SLÏ

Martine Chancel s ’installe au volant.

- Où va-t-on ?

- On va au studio Perry !

- Au studio Perry ? À la séance de photos ?

- Oui... rue Lecourbe, c ’est bien dans le X V e ? Et la lettre a

été envoyée du X V e. Ce n ’est peut-être q u ’une co ïncid ence .. .

mais je veux en avoir le cœur n e t 1 !

Au studio Perry une jeune fil le , assise derrière un grand

bureau, les accueille .

- Bonjour ! Vous désirez ?

- M o n s i e u r P e t e r s e n n d e v a i t f a i r e d es p h o t o s i c i ,

au jourd’hui...

- Jérôme ? Oui... mais il n ’est pas venu... Vous n ’avez pas lu

les journaux ? Il a été...

- Oui oui, je sais... Dites, vous connaissez Chris ?

- Chris ? Mais oui, il rem place Jérôme pour les photos» Il

est en train de travailler !

M artine Chancel esrt étonnée.

- Il ? C ’est un homme ?

- Bien sûr ! Chris Morrison, le m annequin !

- Je peux lui parler ?

- Mais... M aintenant il travaille. Il est en séance de pose...

Le com m issaire Chancel montre sa carte de police.

- Ah bon ! Alors je vous accompagne... Venez, suivez-moi.

Moreau attend dans le hall. Elles parcourent un long couloir ;

au fond, la secrétaire pousse une porte.

1. je veux en avoir le cœ ur net : je veux en être sûre.

62

>ü(Ml coctteuA sï

M artin e C h a n ce l est é b lo u ie 1 par une lu m ière b la n c h e ,

a r t i f i c ie l l e , très forte. Q uand e l le ouvre les y eu x , e l le est

en tourée d ’hom m es. L’un d ’eux, en m a il lo t de b a in , est en

train de poser devant l ’objectif. Certains bavardent, d ’autres se

changent.

- Chris ! Madame veut te parler. Elle est de la police.

À l ’appel de la secrétaire, le jeune homme s ’im m obilise :

- C ’est pour Jérôme ? Vous l ’avez retrouvé ?

- Non. Mais je dois vous poser quelques questions.

Chris s ’approche en souriant :

- Je peux m ’habiller ? Je suis à vous tout de suite.

Il disparaît derrière un rideau blanc.

M a rt in e s ’am use de vo ir ces h o m m es qui p re n n e n t des

poses, sourient, font des mines 2, se coiffent...

- Dites-m oi, quand avez-vous vu Jérôme pour la dernière

fois ?

Personne ne répond.

- M onsieur Morrison ?

Elle écarte brusquem ent le rideau : personne ! Seulem ent

une porte ouverte ! Chris s ’est volatilisé !

1. elle est éblouie : la lum ière est si forte qu’elle ne peut rien voir.

2. ils font des mines : ils font des mimiques.

A C T I V I T É S

Compréhension orale

O ELF 0 É co u tez l ’e n reg istrem en t du c h a p itre , puis ch o isisse z les affirmations exactes.

1. Jacques Lavoine anime des émissions télé

a. Q depuis moins de trois ans.

b. Q depuis trente ans.

c. Q depuis plus de trente ans.

2. Lavoine devra être tué

a. Q le 8 février.b. Q le 6 février.

c. Q le 18 février.

3. La lettre a été postée à Paris

a. Q dans le X V e arrondissement.

b. Q dans le X X e arrondissement.

c. Q dans le V e arrondissement.

4. Pour les photos, Jérôme est remplacé par

a. Q Chris Dorrison.

b. Q Chris Morrison.

c. Q Chris Lorrison.

5. Les mannequins font des photos poura. Q] des sorties de bain.

b. Q] des maillots de bain.

c. Q des maillots en lin.

6. Chris disparaît derrière un rideau pour

a. □ se maquiller.

b. □ se sauver.

c. O changer de maillot.

65

A C T I V I T É S

Le journaliste André Lafouine attend l ’inspecteur Moreau pourl ’ in t e r r o g e r su r l ’a f f a i r e P e t e r s e n n . É c o u te z le d ia lo g u eenregistré et complétez le texte ci-dessous.

- Inspecteur Moreau, s ’il vous plaît ! Q uelqu es.......................... surl ’affaire Petersenn !

- Je ne peux rien dire pour l ’instant !

- Mais pourquoi a-t-il é t é ? Vous avez reçu unedemande de rançon ?

- Non, nous n ’avons rien reçu.

- Mais vous pensez que Petersenn e s t .........................? Vous avezdécouvert d e s ...........................?

- J ’espère qu’il est to u jo u rs ......................... ! Mais je ne peux pasen être sûr !

- Pourquoi êtes-vous allé au studio Perry ? Vous êtes sur une ?

- Pour interroger l e s ......................... de travail de Petersenn. Nous.......................... plusieurs pistes !

- Jacques Lavoine dit qu’il a reçu d e s .........................de mort !C’est vrai ? C’est sérieux ?

- Je ne peux rien vous dire à ce sujet ! Laissez-moi !

- À votre avis, il y a un rapport entre 1’........................ dePetersenn et les menaces de mort contre Lavoine ?

- N’insistez pas, je ne peux rien vous dire d’autre...........................continue...

66

A C T I V I T É S

Enrichissez votre vocabulaire

| Voici des mots appartenant au vocabulaire de la photo. Associez chaque mot à sa définition.

1. O Synonyme de photo ; ce mot peut aussi désigner une idéetoute faite, un préjugé.

2. Q Quand on le feuillette, les bons souvenirs revivent.3. Q II sert à tirer de nouvelles photos.

4. Q II faut s ’assurer qu’elle est dans l ’appareil, avant deprendre des photos !

5. Q II est très utile quand il n ’y a pas beaucoup de lumière.

a. La pellicule b. Le négatif c. Un cliché d. Le flash e. Un album

Production orale

Observez cette photo, tirée du film II est plus facile pour un chameau... Décrivez les personnages : comment sont-ils, où se trou vent-ils, que font-ils ? Qu’est-ce qui attire le plus votre attention ? Pourquoi ? Quelle(s) sensation(s), quelle(s) idée(s) cette photo suscite-t-elle en vous ?

67

CHAPITRE

Le, ïnextacie, e,5

Au com m issariat, Moreau essaie de calmer son

supérieur :

- Oh ! vous exagérez...

- J ’exagère ! Et ça, alors ?

Martine furieuse b ran d it1 un journal : on la voit entourée

de séduisants jeunes gens en maillot de bain ! Le photographe

du studio lui a joué un bon to u r2 !

- Regardez le commentaire :

1. elle brandit un journal : elle agite le journal à bout de bras.

2. il lui a joué un bon tour : il s ’est moqué d’elle.68

Madame le commissaire ne sait plus où donner de la tête...

et des yeux ! Un important témoin lui file entre les doigts.

- Laissez tomber 1 ! Vous savez bien com m ent sont les

journalistes ! Allez, venez, il faut aller au studio ! Dans trois

heures, l ’émission va commencer ! Elle va passer en direct ! Et

avec cette histoire, il va y avoir un monde fo u 2.

- Attendez un peu... Chris et Jérôme se connaissent. Chris

s ’enfuit quand je veux l ’interroger... Je suis sûre qu ’il sait

quelque chose !

Elle prend sur son bureau un album de photos qu’elle a

trouvé chez Chris, elle tourne les pages distraitement.

Moreau s ’impatiente :

- Mais on les a regardées cent fois, ces photos ! Et on n ’a

rien trouvé !

Martine ne l ’écoute pas.

- Moreau ! Regardez !

- Et alors ?

C’est une photo de Chris sur le perron d’une belle villa.

- J ’ai déjà vu cette maison quelque part !

Martine Chancel a conservé tous les articles consacrés à

cette affaire. Elle les regarde, un à un, rapidement.

- Voilà ! J ’ai trouvé ! C ’est une interview de Lavoine !

Ecoutez ça, Moreau :

1. laissez tomber ! : n ’y pensez plus !

2. un monde fou : beaucoup de monde.

69

'ÜUJL a Æ e J M L Ï

Pour travailler, pour trouver des idées,

je m’isole dans ma villa du Vésinet...

et regardez un peu la photo !

- Mais alors, Chris connaît Lavoine !

- Le Vésinet... Allez, Moreau, en route !

Au Vésinet, Moreau et le commissaire Chancel trouvent

sans problème la villa de Lavoine. Ils se garent1 à une certaine

d istance . La v illa est entourée d ’un grand jard in . Ils s ’y

introduisent silencieusement. Les volets sont tous fermés.

- Comment faire pour entrer ? On ne peut quand même pas

sonner ! chuchote 2 Moreau.

- Venez, on va faire le tour.

Ils se glissent le long des murs.

- Regardez ! Le commissaire montre du doigt une porte-

fenêtre. Un volet est entrouvert.

- On y va ? demande Moreau. Mais on n ’a pas de mandat...

- Tant pis ! Allons-y quand même !

Ils s ’approchent sans bruit de la porte-fenêtre pour regarder

à l ’intérieur.

- Ça alors !

Le commissaire Chancel n ’en croit pas ses yeux : Chris et

Jérôme sont dans la pièce, en train de jouer aux échecs !

D’un brusque coup de pied, Moreau ouvre la porte-fenêtre.

1. ils se garent : ils laissent leur voiture.

2. chuchoter : parler bas, murmurer.

70

'oun, çudteMJLï

Les deux jeunes gens restent immobiles,

- On vous tient ! Vous avez

fini de jouer à cache-cache 1 !

Jérôme et Chris racontent

comme paralysés.

tout : depuis quelque temps,

l ’émission de Lavoine n ’avait plus beaucoup

de succès. On parlait de la supprimer, ou bien de la reléguer à

des tranches horaires moins bonnes. Alors, pour améliorer les

scores 2 de l ’audimat, Lavoine a eu cette idée... il a voulu créer

du suspense autour de son émission. Et ça a fonctionné ! En

échange, Lavoine leur a promis de les aider à devenir célèbres.

- Vous voulez devenir célèbres ! Vous allez être contents !

On va parler de vous ! Et de Lavoine aussi ! s ’exclam e le

commissaire Chancel.

Au studio, Lavoine est derrière le rideau, prêt à entrer en

scène et à lancer son retentissant :

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonjour !

La salle est pleine, c ’est un triomphe !

- Monsieur Lavoine ! Un instant, s ’il vous plaît !

Il a reconnu la voix du commissaire. Il se retourne et voit

M a rt in e C h a n c e l , e n to u ré e de Jé rô m e et de C hris b ie n

embarrassés.- Vous ne risquez plus rien, monsieur Lavoine ! D’ailleurs,

le spectacle est fini !

1. jouer à cache-cache : se montrer et disparaître tour à tour.

2. les scores : les résultats.

72

A C T I V I T E S

Compréhension orale

p £ i_f Q Écoutez l ’enregistrement et cochez les affirmations exactes.

1. □ Martine Chancel est furieuse parce que les journalistes l ’ont photographiée en maillot de bain.

2. □ Elle a trouvé un album de photos chez Chris.

3. □ Sur une photo, il y a Chris et Jérôme.

4. □ Sur une photo, elle reconnaît une maison.

5. □ C’est une villa qui appartient à la famille Petersenn.

6. □ Les commissaires Moreau et Chancel vont au Vésinet.

7. □ Ils sonnent pour entrer dans la villa de Lavoine.

8. □ Dans la villa, il y a Jérôme et Chris.

9. □ Chris avoue que c ’est lui qui a enlevé Jérôme.

10. □ Chris et Jérôme voulaient devenir célèbres.

11. □ Martine Chancel va au studio pour arrêter Jacques Lavoine.

Compréhension écrite

| Remettez dans l ’ordre les différents moments du chapitre.

a. Q] Moreau enfonce une porte-fenêtre pour entrer dans lavilla de Jacques Lavoine.

b. Q Le commissaire Chancel comprend que Chris et Lavoinese connaissent.

c. Q Le commissaire se rend au studio d’enregistrement pourarrêter Jacques Lavoine.

d. Q Martine Chancel est furieuse contre les journalistes.e. Q Martine Chancel décide d’aller au Vésinet, chez Jacques

Lavoine, avec son collègue Moreau.f. Q Jérôme et Chris racontent la vérité au commissaire.

73

A C T I V I T É S

Grammaire

Les pronoms personnels compléments

Il y a deux sortes de pronoms personnels compléments :

• Les pronoms personnels complément d’objet direct.

me te le la nous vous lesI l r e g a r d e V a l b u m . I l le r e g a r d e .

• Les pronoms personnels complément d’objet indiret.

me te lui nous vous leurV o u s t é l é p h o n e z à L a v o i n e . V o u s lui t é l é p h o n e z .

Le pronom personnel en remplace un complément introduit par la préposition de, l ’article partitif et l ’article indéfini.N o u s v o u l o n s d e l a v i a n d e . N o u s en v o u l o n s .

I l s p a r l e n t d e l e u r f i l m p r é f é r é . I l s en p a r l e n t .

N o u s v e n o n s d u s t u d i o . N o u s en v e n o n s .

Le pronom personnel y remplace un complément introduit par la préposition à.E l l e r e p e n s e à c e q u ' e l l e a f a i t . E l l e y r e p e n s e .

Les pronoms personnels se placent toujours devant le verbe dont ils sont compléments.J e le c o n n a i s ! N o u s en a v o n s p a r l é

Mais à l ’impératif affirmatif, le pronom suit le verbe. R é p o n d e z - l u i ! R e g a r d e z - l e !

Avec les verbes faire, pouvoir, vouloir, devoir, etc... suivis d’un infinitif, le pronom personnel précède l ’infinitif.N o u s p o u v o n s lui r é p o n d r e .

J e v e u x l ’a r r ê t e r .

| Transformez les phrases, en rem plaçant les mots en caractère gras par un pronom personnel.

1. Il a décidé d’interroger les témoins.

74

A C T I V I T É S

2. Le commissaire observe attentivement cette photo.

3. Après cette enquête, elle ne veut plus entendre parler du studio Perry !

4. Elle a regardé les photos.

5. Elle a des soupçons.

6. Il a promis aux deux jeunes gens qu’ils seraient célèbres.

7. Regardez bien cette photo !

| Complétez les phrases avec le pronom personnel approprié.

1. Le célèbre présentateur Jacques Lavoine a reçu des menaces de mort : o n .....................annonce qu’il sera tué sur scène.

2. Comme il prend ces menaces au sérieux, i l .....................parle àla police.

3. Lavoine est célèbre, il a peut-être des ennemis : la police décide d e .....................protéger.

4. Mais quelqu’u n envoie d’autres lettres, encoreplus effrayantes.

5. Les spectateurs ont été contrôlés, la p o l ic e .....................a posédes questions sur leur identité, e t .......................a fouillés.

6. Il a peur d’aller au studio d’enregistrement, mais i l ....................va quand même.

7. Ces menaces l ’ont impressionné, mais quand il est sur scène, il n ’...................... pense plus.

8. Il faut t o u t ..................... dire, si vous voulez que j e .....................protège ! dit le commissaire à Jacques Lavoine.

9. Chris et Jérôme se connaissent, j e .......................ai vus ensemblehier soir au cinéma, j e .......................ai même parlé, affirme letémoin.

75

A C T I V I T É S

Enrichissez votre vocabulaire

] Choisissez pour chaque expression la définition qui vous semble juste.

1. Une émission enregistrée passe

a. □ en direct.

b. □ en différé.c. Q seulement si on a un magnétoscope.

2. Un feuilleton, c ’esta. Q une recette filmée.

b. Q une série télévisée.

c. EU une page d’actualités.

3. Les coulisses se trouventa. O derrière la scène.

b. EE devant la scène.c. EU à côté des toilettes.

4. Un plateau de télé, c ’est

a. [E] ce que les présentateurs mangent quand ils ont faim.

b. EU l ’endroit où l ’on enregistre les émissions.

c. EU une montagne où il y a des émetteurs de télé.

5. Un cameraman, c ’est

a. EZI un réalisateur de nationalité anglaise.b. ED une personne qui filme les émissions de télé.c. □ une caméra automatique qui marche toute seule.

76

A C T I V I T É S

6. Une émission de variétés, c ’est une émission

a. □ sur la littérature.

b. Q sur les animaux.

c. Q avec des jeux et des chansons.

7. L’audimat permet

a. Q de mieux entendre.

b. Q de mieux comprendre.

c. Q de savoir quelles émissions ont du succès.

Production écrite

d e l f D Vous avez trouvé cette annonce dans un magazine pour jeunes.Comme vous êtes persuadé d ’avoir du talent, vous écrivez à l’adresse indiquée : vous vous présentez, vous indiquez quelles sont vos motivations et vous demandez une audition.

Devenir célèbre... en chantant dans le métro... C’est possible, m ais...

Au risque de vous faire jeter par la sécurité, il vaut mieux être accrédité par la RATP.

Il faut leur envoyer une lettre explicative pour avoir une chance de décrocher une audition.

Ecrivez à

Espace métro accords 102, rue de Charonne

75011 PARIS

77

PROJET INTERNET

Connectez-vous au site de la chaîne France 2.Cherchez la présentation des émissions suivantes :

Télé matin

Ça se discute

Envoyé spécial

KD 2A

Pour chacune de ces émissions, dites :

1. de quel type d’émission il s ’agit (actualité, cuisine, variété, jeu, etc...) ;

2. à qui elle s ’adresse ;

3. quel est le nom du (des) présentateur(s) ;

4. à quelle heure et quel jour elle est diffusée.

Approfondissez votre recherche sur l ’émission KD 2A.

- Combien y a-t-il de présentateurs ?

- Quel est leur vrai métier ?

- Quel est le programme le mercredi et le samedi ?

A C T I V I T É S

78

L e s v o t e w z , 7) e ,

(

CHAPITRE mU/t rnosit au petit

m a t u i

u peux y aller !

Joseph et Augustin remontent sur le marchepied,

derrière la benne à ordures 1.

Malgré leurs gants fourrés, leurs cagoules 2 en

laine, leurs blousons épais, les deux éboueurs 3 ont très froid.

1 une benne à ordures : caisson du cam ion de ramassage des imm ondices.

2. une cagoule : un passe-montagne.

3. un éboueur : personne qui ramasse les poubelles dans les rues.

80

y Un mont au p e tit matin

- Allez, dans une demi-heure, on est au chaud !

- Mmm ! Une bonne tasse de café au lait bien brûlant, avec

des croissants !

Tout à coup Josep h ap erço it quelque chose et crie au

conducteur :

- Stop ! Arrête-toi !

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Joseph a déjà sauté du camion.

- Il y a quelque chose, là-bas... contre le parapet... Je vais

voir.

Il descend vers le parapet, le long du fleuve. Augustin le

suit. Un homme est allongé par terre.

- Z u t1 alors ! Tu crois qu’il est mort ?

- S ’il est mort, ne touche à rien ! Je vais appeler la police...

Quelques heures après...

- Bien, vous pouvez partir.

L’in sp ecteu r Bonnard a fin i d ’interroger Joseph et son

com pagnon . Le jou r s ’est m a in te n a n t levé sur Lyon, les

policiers tiennent les curieux à distance.

- Il faudra passer au commissariat, cet après-midi, pour

signer votre déposition ; merci.

Joseph et Augustin s ’éloignent ; ils secouent la tête. C’est la

première fois qu’ils trouvent un cadavre depuis qu’ils font ce

métier !

1. zut : (fam.) exclam ation qui, ic i, exprime la stupeur.

81

/ e- votejML c)& c fuu i5o /i5 WÈÈÊÈ

Les policiers s ’affairent, à la recherche d’indices : ils ont

relevé des traces de pas sur la terre mouillée. Le m édecin

légiste, à genoux à côté du corps, termine son travail, puis il se

dirige vers l ’inspecteur.

- Moi, j ’ai fini. Vous pouvez l ’emmener.

- Alors ? lui demande l ’inspecteur Bonnard.

- Il est sans doute mort sur le coup, un choc très violent à

la tête.

- Il y a des signes de lutte... Son manteau est déchiré... et

il y a du sang sur une pierre.

- À mon avis, c ’est sûrement une bagarre qui a mal tourné.

Après l ’autopsie, je vous en dirai plus ! Allez, je rentre ! A

plus tard !

- Morillon ! Vous avez trouvé quelque chose ?

82

Un mont au_ petit nuitin

- Ic i c ’est un c o in où les c lo c h a r d s 1 v ie n n e n t dorm ir.

Regardez, il y a plein de bouteilles, de cartons et de mégots 2...

- Bon, il va falloir les retrouver, ils savent peut-être quelque

chose.

B o n n a r d et M o r i l l o n fo n t é q u ip e d e p u is v in g t an s

maintenant. Ensemble, ils ont démêlé les cas les plus difficiles.

- On sait quelque chose sur la victim e ?

- Oui, il a ses papiers sur lui. Il s ’appelle Hervé Duval, né à

Grenoble... v ingt-neuf ans... dom icilié ici, à Lyon, rue Juiverie.

Et p u is on a r e t r o u v é un b i l l e t de 50 € par te r re . V otre

impression, M orillon ?

- Pour moi, c ’est une affaire banale. On a voulu le voler, il

s ’est défendu... Avec tous les loubards 3 qui traînent par ici, la

nuit...

- Vous avez sans doute raison... Bon, on rentre... M orillon,

vous envoyez le b i l le t au labo, pour les em preintes et vous

vous occupez des clochards. Moi je vais au dom icile de Duval

et j ’essaie de savoir où il travaille... comme d ’habitude...

- Oui, bien sûr... La routine...

Le corps a été chargé dans le fourgon, les voitures de police

démarrent. Les curieux font leurs derniers commentaires avant

de s ’éloigner.

1. un clochard : une personne qui n ’a pas de dom icile fixe et qui n ’a pas de travail.

2. un mégot : ce qui reste d’une cigarette quand on a fini de la fumer.

3. un loubard : un voyou, un délinquant.

83

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez l’enregistrement du chapitre puis cochez les affirmations exactes.

1. Q Joseph et Augustin sont deux éboueurs.

2. Augustin aperçoit le corps d’un homme.

3. Q] L’inspecteur Grognard s ’occupe de l ’enquête.

4. Q L’homme est mort à cause d’un coup de revolver.

5. Q On a retrouvé le cadavre au milieu d’une place.

6. Q La victime s ’appelait Hervé Morillon.

7. Q Selon les policiers, il s ’agit d’un crime passionnel.

Enrichissez votre vocabulaire

| Lisez le document suivant et répondez aux questions.

Le Grand Lyon Recycler et traiter : les solutions d’avenir

Aujourd’hui, la Communauté urbaine s’attache à développer la collecte sélective des ordures ménagères. Étendue à 300 000 habitants en 1997, elle concerne la totalité de la population depuis 2001. Le tri des déchets ménagers concerne le papier- carton, les journaux-magazines, les plastiques, les métaux et le verre. Les ordures ménagères sont incinérées dans deux usines récentes de Lyon-nord et Lyon-sud. Ces deux unités, grâce à un traitement des fumées de haute technologie, sont en dessous des normes de rejets acceptées par l ’union européenne. Ce système permet de chauffer l ’équivalent de 62 000 logements, et de fabriquer de l ’électricité. La collecte du verre permet de recycler plus de 11 500 tonnes de verres. Avec en outre ses 13 déchetteries, le Grand Lyon poursuit une politique rigoureuse en matière de gestion des déchets.

84

A C T I V I T É S

1. Comment s ’appelle le fait de sélectionner les déchets ?

2. Comment s ’appellent les déchets non industriels, mais produits par les familles ?

3. Quelles sont les matières qui peuvent être sélectionnées pour être recyclées ?

4. Comment s ’appelle l ’endroit où les déchets sont enterrés ?

5. Trouvez un mot synonyme de « habitation ».

6. Trouvez un mot synonyme de « déchets ».

Grammaire

L’expression du temps

• Depuis que introduit une proposition de temps qui marque une action qui a commencé dans le passé et qui se poursuit dans le présent.D e p u i s q u ' i l s f o n t c e m é t i e r , c ' e s t l a p r e m i è r e f o i s q u ' i l s

t r o u v e n t u n c a d a v r e !

D e p u i s q u ' i l s o n t c o m m e n c é l e u r e n q u ê t e , i l s n ' o n t e n c o r e

p a s t r o u v é d ' i n d i c e s i n t é r e s s a n t s .

• Quand et lorsque introduisent une proposition simultanée à la proposition principale.Q u a n d o n f a i t u n e e n q u ê t e , o n d o i t c h e r c h e r d e s i n d i c e s .

L o r s q u ' i l s s o n t a r r i v é s s u r l e s l i e u x , i l s n ' o n t r i e n r e m a r q u é

d ' a n o r m a l .

• Dès que marque le moment précis où une action commence par rapport à la principale.D è s q u ' i l a v u l e c o r p s , i l a f a i t a r r ê t e r l e c a m i o n .

D è s q u e l ' i n s p e c t e u r e s t a r r i v é , i l a r e m a r q u é u n b i l l e t p a r t e r r e .

85

A C T I V I T É S

Tant que marque une action projetée dans le futur, qui indique un but à atteindre, une finalité.I l s c o n t i n u e r o n t l ’e n q u ê t e , t a n t q u ’i l n ’a u r o n t p a s t r o u v é l e

c o u p a b l e .

| Complétez, selon le sens, avec dès que, quand, lorsque, depuis que . Pour certaines phrases, il peut y avoir plusieurs possibilités.

1 ..............................je travaille dans ce bureau, je ne suis jamaisarrivé en retard.

2. Je ne partirai pas d’i c i , .......................... tu ne m ’auras pasrépondu.

3..............................elle lit, elle aime bien écouter de la musique.

4...........................tu m ’as appelé, je t ’ai répondu.

5..............................je fais du sport, je n ’ai plus mal au dos.

6..............................il y a de la vie, il y a de l ’espoir !

7..............................j ’ai appris la bonne nouvelle, j ’ai couru la luiannoncer.

8. Té léphone-m oi.......................... tu arrives !

9. Il pourra dém énager........................ il aura trouvé unappartement plus grand.

Terminez ces phrases selon votre fantaisie.

1. Dès que j ’aurai 18 ans ..........................................................................

2. Quand les poules auront des dents .................................................3. Depuis que je l ’aime, .............................................................................

4.................................................................................. il y aura des guerres. 5.................................................................. les rêves deviendront réalité.

86

CHAPITRE

U /t (3 M etanvft m e .

- Oui ! J ’ai parlé avec la concierge. Duval était auteur-

compositeur, il n ’habitait plus rue Juiverie dans le quartier

Saint-Jean, mais rue du Président Édouard Herriot...

Morillon siffle, admiratif :- Rue Herriot ! C’est la rue la plus chic de Lyon !

- Oui ! J ’y suis allé .. . J ’ai laissé deux hommes pour la

lors, Bonnard, du nouveau ?

Ils viennent d’arriver au commissariat. La veille,

ils ont passé la journée à enquêter sur Hervé

Duval...

87

perquisition. Il avait loué un studio de grand luxe ! Pourtant,

il ne roulait pas sur l ’or 1 ! Il travaillait dans des boîtes 2, mais

il n ’avait pas de contrat !

- Ah bon ? Où ?

- En semaine, il était au Cocon d’Or ; et le samedi et le

dimanche, au Phœbus... il jouait du piano, il chantait... Mais il

ne gagnait pas grand-chose ! En tout cas, pas assez pour s ’offrir

un studio Rue Herriot ! Et il était sur le point de se faire virer3 !

- Pourquoi ?

- Il av a it p ris l ’h a b itu d e de fa ire fau x b ond 4 ... de

téléphoner au dernier moment pour dire qu’il ne pouvait pas

venir, qu’il était en voyage...

- Tiens, tiens...

Quelqu’un frappe à la porte.

- Entrez !

- Excusez-moi inspecteur, mais cette lettre vient d’arriver

pour vous.

- Merci...

Bonnard ouvre la lettre. Il n ’y a pas de timbre.

- Ah ! Voilà du nouveau ! Écoutez ça ! :

Interrogez G il DaWoway : il é ta it eur \e lieu du crime

1. il ne roulait pas sur l ’or : il n ’était pas très riche.

2. une boîte : un local ouvert la nuit où l ’on peut boire, danser, écouter de la musique.

3. se faire v irer : (fam.) se faire licencier.

4. faire faux bond : se décommander à la dernière m inute.

88

Æ ÈÈk_________________________ffiâêS? U n kM et ctfionijpte.

Évidemment, il n ’y a pas de signature !

Morillon est surpris :

- Gil Dalloway ? Le chanteur ?

- Oui ! C’est ce que dit la lettre !

- C’est quand même bizarre ! Gil Dalloway était bien à

Lyon, avant-hier soir, la nuit du crime ! Il a chanté au Radiant

à Caluire.

- Vous êtes un fan de Dalloway ?

- Moi non, mais ma fille oui ! Elle m ’a cassé les pieds 1

pendant une semaine pour aller à ce concert.

- Et elle y est allée ?

- Bien sûr que non ! J ’ai refusé ! Elle est trop jeune !... Bon,

en attendant, moi, je vais au labo voir s ’il y a du nouveau...

L’inspecteur Morillon se lève et sort. Bonnard reste seul. Ce

message l ’intrigue. Il a été écrit à la h â te 2, maladroitement...

L’inspecteur réfléchit :

- Qui peut avoir intérêt à mêler la nouvelle idole des jeunes

à ce c r im e ? Et si l ’au teu r de ce b i l l e t a n on y m e avait

réellement vu quelque chose ?

Bonnard est trop scrupuleux pour négliger une piste. Il

prend le téléphone...

1. casser les pieds : importuner, ici, insister.

2. à la hâte : à toute vitesse, très rapidement.

89

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez Tenregistrement du chapitre puis cochez les réponses exactes.

1. Qu’apprend-on sur la victime, Hervé Duval ?

a. O II était très riche.b. Q II a habité rue Juiverie.c. O II avait changé d’adresse récemment.d. O II habitait maintenant rue E. Herriot, dans un studio

luxueux.e. O II travaillait sous contrat dans une boîte.f. O C’était un travailleur très sérieux.

g. Q II voyageait beaucoup.

2. Qu’est-ce qui met les inspecteurs sur une nouvelle piste ?

a. Q Un coup de téléphone anonyme.

b. O Un télégramme.c. Q Une déclaration d’un témoin.

d. Q Une lettre anonyme.

est mis en cause dams ce crime ?

] Un danseur.

| | Un animateur.] Un chanteur.

3. Qui

a.

b.

90

A C T I V I T É S

Q Bonnard va interroger la concierge de Duval, rue Juiverie. Écoutezbien le texte enregistré et dites si les affirmations suivantes sont

PELF .vraies ou tausses.

1. Duval a été assassiné dans l ’après-midi.

V F

□ □2. La concierge n ’aimait pas Duval. □ □3. Ça fait presque un mois que Duval a déménagé. □ □4. La concierge connaît sa nouvelle adresse. □ □5. Il habite 35, rue du Président Herriot. □ □6. Duval recevait beaucoup d’amis dans son appartement. □ □7. Il travaillait le jour. □ □

Compréhension écrite

h>e l f Qj Lisez attentivement les documents ci-dessous puis complétez le tableau.

AU COCON D’ORBar - Cocoon Pub

C ’est Guiness Pression Adelscott Pression Irish coffee

Ce sont des jeux (fléchettes, tarots...)C ’est les apéri-jazz, certains jeudis à 20hC ’est tous les jours de 8h à 1 h du matin, les samedis de 20h30 à 1 h

19, rue d ’Alsace-Lorraine - 69001 Lyon - tél : 04 78 48 39 45

LE PHŒBUS22, rue Pouteau, 1er

tél : 0478665342Ouv. Tlj de 17h à 3h, WE 17h-4h. Pression 1,5 € (2 €). Cocktails 5 € .

Si tu veux boire à t ’affaler sur le comptoir C’est au Phœbus, ami, qu’il faut aller le soir.Tu trouveras là la fine fleur de la Croix-RousseDes gens qui se trémoussent, de la bière qui mousseUne ambiance du tonnerre, des groupes à se rouler par terre,Mais les soirs de fête, prévoir le masque à gaz pour la fumée de cigarette.

91

A C T I V I T É S

Place : 10 à 25 € tarif normal, 8 à 18 € tarif réduit.

Attention, car vous avez déjà manqué Édith Mitchell et La Périchole d’Offenbach. Ruez-vous au Radiant et vous pourrez encore applaudir P. Timsit le 8 novembre, F. Perrin dans Célimare le Bien Aimé d’E. Labiche le 25 novembre, Alex Métayer, le Ballet National Hongrois. Le Radiant, c ’est une salle magnifique et modulable, une programmation fantastique (Opéras, concerts, ballets, conférences, One Man Show : au total plus de 26 spectacles), et une vue imprenable sur les Monts d’Or. Amateurs, notez que le Radiant retrace en 4 spectacles l’épopée du jazz : Au Fil du Jazz I, II, III, IV les 17/11, 15/12, 19/01 et 9/02. Que vous dire de plus, sinon que vous reviendrez au Radiant par passion.

AdresseTéléphone

Boissons

Musique

Ballets

Jeux

Conférences

Horairesd’ouverture

Prix de l’entrée

j Prix desconsommations

AU COCON D’OR

92

CHAPITRE 0 -

G i l O la t to i^ a A j e j i t ^ e j i t e -

u and M o r i l lo n r e v ie n t , B o n n a rd l ’a c c u e i l l e

avec impatience.

- Ah ! Vous voilà enfin ! Où vous étiez ? Vous

en avez mis du temps !

M orillon est surpris.

- Eh bien, j ’étais au labo... Le billet est couvert d’empreintes.

Celles de Duval... mais beaucoup d ’autres également. À mon

93

Zé. votejML De, c lu z / ifo /i f

avis, il faut chercher aussi du côté des clodos b..

Mais Bonnard l ’interrompt :

- Tenez-vous bien, M orillon ! J ’ai téléphoné à la maison de

disques de Dalloway et...

- Dalloway, encore ! mais...

- Vous savez où Dalloway a chanté pendant sa tournée ? À

B r u x e l le s , à A m ste rd a m , à C o lo g n e . . . et L e g u e ff a tro u vé

ju s t e m e n t la n o te d ’un h ô te l d ’A m s te rd a m où D u v al est

descendu !

- C ’est peut-être une coïncidence...

- Oui peut-être .. . M ais je veux en avoir le cœ ur net ! Je

monte à Paris !

- À Paris ?

- O ui, je v eu x in te rro g e r D a llo w a y ! En ce m o m e n t , il

prépare l ’enregistrement d ’une ém ission de variétés. Je prends

le premier train demain matin !

Le lendemain, Bonnar<J. arrive à la gare de Lyon 2 et retrouve

le c o m m i s s a i r e R o m a i n , so n c o l l è g u e p a r i s i e n . I ls se

c o n n a i s s e n t b ie n : i l s o n t d é jà t r a v a i l l é e n s e m b le , p o u r

d ’autres enquêtes. Ils s ’engouffrent3 dans une voiture.

- Bon, on va tout de suite à la Maison de la Radio. Je n ’ai

pas prévenu Dalloway...

1. les clodos : les clochards.

2. la gare de Lyon : importante gare de Paris.

3. ils s ’engouffrent : ils m ontent précipitam m ent.

94

G i l S laM ou/cuj esifrie, e ji z c b iz ,

- Vous avez b ien fait ! S ’il a quelque chose à cacher, au

moins, il n ’aura pas le temps de préparer un alibi !

Les deux policiers sont accueill is dans le hall d ’entrée par

une hôtesse.

- Je voudrais parler à m onsieur Dalloway... C ’est urgent !

L’hôtesse les accompagne vers le studio où Dalloway est en

train de répéter.

- Bonjour, m onsieur Dalloway ! Inspecteur Bonnard, de la

police crim inelle de Lyon.

- Inspecteur ? Ah ? heu... Bonjour... c ’est à quel sujet ?

Le léger trouble de Dalloway n ’a pas échappé à Bonnard.

- Je suis désolé de vous déranger... mais je voudrais vous

poser quelques questions sur votre emploi du temps de mardi

soir. Vous étiez bien à Lyon ?

- M a rd i so ir . . . je v oyage t e l l e m e n t . . . e u h . . . o u i, i l me

semble, lundi ou mardi... oui... j ’ai chanté à Lyon...

- C ’était mardi... J ’ai là le programme de votre tournée, dit

B o n n a r d a v e c a s s u r a n c e . D a l lo w a y a un m o u v e m e n t de

surprise.

- Après le concert... Q u’avez-vous fait ?

- Je suis rentré à mon hôtel... J ’étais très fatigué... Pourquoi ?

- Vous n ’êtes pas ressorti ? Vous n ’avez rencontré personne

ce soir-là ?

Dalloway s ’énerve :

- N on ! M a is p o u r q u o i m e p o s e z - v o u s t o u t e s c e s

questions ?

95

/ & v o le ju sù c ) e c k a A 5 Q K 5

B o n n a r d d é c id e de jo u e r le to u t p o u r le to u t . Il f ix e

Dalloway droit dans les yeux.

- On vous a vu so r t ir de votre h ô te l . Su r les q u a is du

Rhône, vous avez ren co n tré un hom m e... et cet hom m e est

mort !

Dalloway explose :

- Mais vous n ’avez pas le droit ! Je veux un avocat ! Vous

ne pouvez pas m ’accuser...

Bonnard décide de b lu ffe r1 :

- J ’ai un témoin. Q uelqu’un vous a vu !

1. bluffer : tromper quelqu’un en faisant semblant de savoir quelque chose

A C T I V I T É S

Compréhension orale

d e l f Q Écoutez l ’enregistrement du chapitre puis cochez les réponses exactes.

1. Gil Dalloway est en train

a. O de tourner un film.

b. Q d’enregistrer un disque.

c. O d’enregistrer une émission de variétés.

2. Il se trouve à

a. □ Lyon.

b. Q Paris.

c. O la maison de la radio.

3. Il affirme qu’après son concert

a. Q il est allé au restaurant.

b. Q il est allé à son hôtel.

c. Q il est allé se promener.

4. Bonnard décide de

a. | | souffler.

b. bluffer.

c. menacer. •

Grammaire

Les pronoms relatifs qui que oùLe pronom relatif sert à unir deux propositions, la principale et la relative ; il remplace un mot de la proposition principale, appelé antécédent.

• Si l ’antécédent est un complément de lieu ou de temps, on emploie le pronom relatif où C ' e s t l ' h ô t e l où D u v a l e s t d e s c e n d u .

D u v a l e s t m o r t l e s o i r où v o u s a v e z c h a n t é à L y o n .

98

A C T I V I T É S

• Si l ’antécédent est sujet de la proposition relative, on emploi qui.L a s e c r é t a i r e qui a c c u e i l l e l ’i n s p e c t e u r n ’e s t p a s t r è s

s y m p a t h i q u e .

• Si l ’antécédent est complément d’objet direct du verbe de la proposition relative, on emploie que.I l r e f u s e d e r é p o n d r e a u x q u e s t i o n s que l ’i n s p e c t e u r l u i p o s e .

Qui ne s ’élide jamais devant une voyelle.D a l l o w a y e s t u n h o m m e qui a i m e l e s u c c è s .

Par contre, que s ’élide devant une voyelle.L ’h o m m e qu’il a r e n c o n t r é e s t m o r t .

Q Complétez ces phrases avec qui, que, où.1. Il refuse de répondre aux questions le commissaire

lui pose.

2. Il dit qu’il ne connaît pas l ’h ô t e l .......................... Duval a dormi.

3. Je ne connais pas l ’hom m e........................vous avez retrouvé mort.

4. J ’ai un té m o in .......................... vous a vu.

5. Il prépare l ’enregistrement d’une é m iss io n .......................... seradiffusée le mois prochain.

6. L’inspecteur connaît le collègue l ’accueille à Paris.

7. Mardi, c ’est le jo u r Dalloway a chanté à Lyon.

] Formez des phrases en reliant les propositions suivantes par un pronom relatif.

1. J ’ai interrogé un témoin

2. Il pleuvait le jour

3. Je voudrais les adresses de tous les hôtels

a. □ .. vous êtes descendus pendant votre tournée.

b. □ ...... .. vous a suivi après le concert.

C. □ .. j ’ai chanté à Amsterdam.

99

CHAPITRE ©

/ _ £ . ô k û A t & U J L e t

t e m c o lt ^ e

ces mots, Dalloway pâlit. Il s ’assoit.

- Comment, quelqu’un m ’a vu ?

Bonnard comprend que Dalloway va parler. Il

insiste :- Oui, un témoin vous a vu, il est venu au commissariat.

Vous avez intérêt à parler monsieur Dalloway ! Pourquoi avez-

vous assassiné Hervé Duval ?

1. le maître chanteur : la personne qui exerce une pression sur quelqu’un pour obtenir quelque chose.

100

E U / e cLzsitejM b et_ t e m c c l t ^ ckaJitejM h

Dalloway se met alors à crier :

- Je vous jure que je ne l ’ai pas tué ! C’est vrai, je l ’ai

rencontré mais quand je l ’ai quitté, il était encore vivant. Je

vous le jure !

- Bon, on verra ça. D ites-m oi quand vous avez connu

Duval.

Dalloway devient encore plus pâle :

- Il y a environ un an. À l ’époque je ne m ’appelais pas Gil

Dalloway, mais Francis Granger. Je n ’étais pas encore connu,

mais je voulais réussir ! Je cherchais un style à moi. Un jour,

j ’ai reçu une cassette d’un jeune auteur-compositeur, Hervé

Duval. Les chansons me plaisaient, la musique était bonne. Je

les ai enregistrées... J ’ai signé mon disque Gil Dalloway ! Un

vrai tube 1 ! Le tube de l ’été ! Je me suis retrouvé premier à

tous les hit-parades ! On n ’entendait plus que moi à la radio ; en

quelques mois, j ’ai gagné mon premier Disque d’or.

- Et Hervé Duval ?

- La première fois, il est venu me voir à Paris, à la maison

de disques. Il a menacé de porter plainte, de me dénoncer

pour plagiat... On a discuté... et on a trouvé un accord.

- C’est-à-dire ?

- Je lui ai donné de l ’argent, j ’ai acheté son silence. Je

pensais m ’en être débarrassé.

- Mais il est revenu à la charge 2.

- Oui ! Il m ’a suivi pendant toute la tournée... Il est venu à

1. un tube : une chanson qui a un énorme succès.

2. revenir à la charge : ic i, recom m encer à demander de l ’argent.

101

/ voteAA/L c k a s i ïo n ï

A m s t e r d a m , à B r u x e l l e s . . . E t t o u jo u r s a v e c le s m ê m e s

menaces...

- Et à Lyon ? Q u’est-ce qui s ’est passé ?

- Il m ’a fixé rendez-vous sur les quais du Rhône. Je l ’ai

supplié de me laisser tranquille .. . Il s ’est moqué de moi... il

m ’a d it que je n ’é ta is r ie n san s lu i . Il v o u la i t e n c o r e de

l ’argent. Je lui ai dit que je n ’en avais pas sur moi, alors, il a

m enacé de faire éclater un scandale.

- Et vous l ’avez tué.

- Non, je vous jure, je suis retourné à l ’hôtel pour prendre

de l ’argent. J ’étais bouleversé. Philippe, mon imprésario, m ’a

dit de me calmer, que Duval n ’avait pas de preuves ; il m ’a

même donné des cachets pour dormir, il pourra vous le dire

lui-même !

« Son imprésario lui a donné des cachets pour dormir... »

répète m entalem ent l ’inspecteur.

Quelques heures plus t^rd...

- A llô , M o r i l lo n ? C ’est B o n n a rd à l ’a p p a re il ! Je vous

envoie de nouvelles empreintes. Vous pouvez vérifier ?

102

Compréhension orale

delf Q Écoutez l ’enregistrement du chapitre et répondez aux questions.

1. Est-ce que Dalloway a rencontré Hervé Duval le soir du crime ?

A C T I V I T É S

2. Depuis combien de temps Dalloway et Duval se connaissaient-ils ?

3. Qu’est-ce que Dalloway a volé à Hervé Duval ?

4. Que voulait Duval en échange de son silence ?

5. À Lyon, de quoi Duval a-t-il menacé le chanteur ?

6. À qui Dalloway a-t-il parlé ?

7. Que lui a donné Philippe ?

Compréhension écrite

d e lf Q Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.Cochez (?) si l’information ne se trouve pas dans le texte.

Gardez vos idées pour vous !

Vous en avez des fourmis dans les mains, tellement l ’envie d’écrire vous démange. Mais, pour vous faire publier, c ’est une autre histoire. Première précaution pour que votre texte ne soit pas pillé, protégez-le en l ’envoyant à une société d’auteurs. Il en existe trois : la SACD (pour les scénarios et les pièces de théâtre), la Société des gens de lettres (SGDL) et le Syndicat national des auteurs et compositeurs (SNAC).

104

a c t i v i t é s

Coût : entre 32 et 46 € , mais votre œuvre est protégée pendant cinq ans. Le manuscrit doit être dactylographié uniquement en recto et relié. Pour sélectionner les maisons d’édition, contactez « la Maison des écrivains » qui édite des listes d’adresses et reçoit sur rendez-vous les lundis et vendredis, entre 15 h et 18 heures. Aucune nouvelle ? N’hésitez pas à passer un coup de fil et faites une nouvelle vague d’envois au bout de trois ou quatre mois.

D’après Phosphore

V F ?

1. Il est prudent d’envoyer ses œuvres à une □ □ □société d’auteurs.

2. Les compositeurs doivent envoyer leurs chansons □ □ □à la SACD.

3. L’inscription à une société d’auteurs est gratuite. □ □ □4. Le siège de la Société des gens de lettres se □ □ □

trouve à Lyon.

5. Pour avoir les adresses des maisons d’édition, □ □ □il faut contacter « la Maison des écrivains ».

6. « La Maison des écrivains » est ouverte tous les □ □ □jours au public.

7. Les œuvres sont protégées 5 ans. □ □ □8. Tous les ans, il y a beaucoup de cas de plagiat. □ □ □

105

CHAPITRE mS i papa 5a v a it ça !

‘IV uriel ! Muriel !»

C h a n ta i a rr ive tou t e s s o u f f lé e d ev an t les

g r i l le s du ly c é e . E l l e e n t r a în e so n a m ie

Muriel à l ’é c a r t1.- Muriel ! Si tu savais !

- Quoi ?

- Dalloway ! Eh bien ce n ’est pas lui !

- Ah bon ! Tu es sûre ?

1. à l ’écart : à une certaine distance.

106

fCLVazt ç a !

- Oui, c ’est mon père qui me l ’a dit ! Son collègue est allé à

Paris ! Regarde ! La nouvelle est déjà dans les journaux ! Ils

ont arrêté son imprésario. F ig u re -to i1 que c ’est lui qui est allé

sur le quai !

- Bon, alors on s ’est trompées mais on a quand même bien

fait d’écrire ce b illet !

- Oui, tu te rends compte ! C ’est nous qui les avons mis sur

la bonne piste.

- Tu as tout raconté à ton père ?

- Tu es folle ! Il croit que j ’ai dormi chez toi pour réviser

nos maths ! S ’il apprend qu’on est allées au concert, qu ’on a

attendu Dalloway devant son hôtel et qu’on l ’a suivi, il me met

en pension 2 ju sq u ’au bac 3 !

- En tout cas, ton père nous doit une fière ch a n d e lle 4 !

Sans nous, il n ’aurait jamais trouvé le coupable !

- C ’est vrai, mais il ne le saura jamais !

L’IMPRÉSARIO DU CÉLÈBRE CHANTEUR

GIL DALLOWAY

ARRÊTÉ POUR HOMICIDE !

______ non,<z

1. figure-toi : expression fam ilière qui annonce une nouvelle étonnante.

2. en pension : dans un établissem ent scolaire où les élèves restent toute la semaine.

3. bac : baccalauréat ; examen qui conclut les études secondaires.

4. il nous doit une fière chandelle : expression idiom atique pour dire qu’il leur doit beaucoup.

107

A C T I V I T É S

Compréhension orale

delf Q Écoutez l ’enregistrement du chapitre puis cochez les affirmations exactes.

1. Q Muriel et Chantai sont deux détectives privées.

2. Q Chantai est la fille de l ’inspecteur Morillon.

3. Q Chantai et Muriel ont assisté au concert de Dalloway.

4. Q Après le concert, elles ont suivi le chanteur.

5. Q Morillon a donné l ’autorisation à sa fille d’aller à ce concert.

6. Q] Chantai et Muriel sont les auteurs du billet anonyme.

] Chantai interroge son père sur l’affaire Dalloway qui la passionne. Écoutez le texte enregistré et corrigez si nécessaire.

1. Papa, alors tu as vu Gil Dalloway ! Tu lui as parlé ?

2. Oui, je l ’ai interrogé.

3. Mais comment il est fait ?

4. Il est comme tous les hommes... mais tu sais, il n ’est pas dans une très bonne situation.

5. Pourquoi ? Ce n ’est pas lui, le meurtrier !

6. Non, ce n ’est pas un assassin... mais c ’est un tricheur !

7. Un voleur ? Mais il est riche ! Il n ’a pas besoin de voler !

8. Il n ’a pas volé d’argent... mais il a chanté des chansons qui n ’étaient pas de lui... C’est grave !

108

I V T E S

9. Tu crois qu’il va aller en prison ?

10. Je ne sais pas. En tout cas, il va avoir des problèmes.

11. Alors, il ne chantera plus ?

12. Tu sais, avec ce scandale, je crois que sa carrière est jolie !

Compréhension écrite

| Associez les personnages à leur profession et à leur rôle dans l’histoire.

A. H. Duval a. éboueur 1. écrit une lettre anonyme.

B. Joseph b. lycéenne 2. mène l’enquête.

C. Bonnard c. imprésario 3. est assassiné.

D. Morillon d. lycéenne 4. frappe un homme et le tue.

E. Muriel e. inspecteur 5. est victime d’un chantage.

F. Chantai f. chanteur 6. interroge un suspect.

G. Dalloway g- inspecteur 7. suit un chanteur très connu.

H. Philippe h. auteur-compositeur 8. trouve un cadavre.

] Associez maintenant chaque personne à une action précise de l’histoire, puis rédigez le résumé de cette énigme policière.

A. Joseph a. habitait

B. Bonnard b. se déroule

C. Dalloway c. a entraîné son amie

D. Hervé Duval d. ramassait les poubelles

E. L’histoire e. s’est rendu

F. Chantai f. a chanté

1. au Radiant.

2. à l ’écart.

3. sur un quai du Rhône.

4. à Paris.

5. rue E. Herriot.

6. à Lyon.

109

PROJET INTERNET

À LA DÉCOUVERTE DE LYON

Connectez-vous au site de l ’Office du tourisme de la ville de Lyon.

Cliquez sur le lien « Lyon patrimoine mondial ».

• Au confluent de quels fleuves se trouve la ville de Lyon ?• En combien d’arrondissements cette ville est-elle divisée ?

• En cliquant sur la carte, sur le quartier du vieux Lyon, vouspouvez faire une balade dans le vieux Lyon où habitait Hervé Duval. On vous signale des monuments à voir rue Juiverie. De quoi s’agit-il ? À quelle époque remontent ces monuments ?

Sur la petite carte de la ville, cliquez maintenant sur le premierarrondissement.• Quels vestiges trouve-t-on dans le premier arrondissement ?

• Que sont les traboules ? Quelle est l ’origine de ce mot ?

• À quelle époque remontent les premières traboules ?

Cliquez sur le 4e arrondissement.

• Au Moyen Âge, qu’était « La Croix-Rousse » ?

• D’où vient le nom « Croix-Rousse » ?• Quand ce quartier a-t-il été absorbé par la commune de Lyon ?

A C T I V I T É S

110

A C T I V I T É S

La soie

Pour trouver ces informations, revenez au site de l ’Office de Tourisme, et cliquez sur le lien « Soie ».

• Quelle est la date officielle de la naissance de l ’industrie de la soie à Lyon ?

• D’où venaient les vers à soie ?

• À quoi est dû le déclin de l ’économie lyonnaise de la soie ? Trouvez le lien avec La Maison des Canuts (dans le lien« Musées et Monuments », insérez le mot « canut » dans la fenêtre de recherche...).• Qui étaient les Canuts ?

• Quels instruments peut-on voir dans ce musée ?

• Quel souvenir pouvez-vous rapporter de votre visite dans ce musée ?

L’institut Lumière

Trouvez le lien avec l ’institut Lumière.

• Quels sont les prénoms des frères Lumière ?• A quelle époque ont-ils vécu ?

• Qu’ont-ils inventé ?

• Comment s’intitule leur première réalisation ?

La civilisation gallo-romaine

Trouvez le lien avec le musée consacré à cette période.

• Où se trouve ce musée ?• Quelle période historique ce musée présente-t-il ?• Quand a-t-il été inauguré ?• Qu’est-ce que la « table claudienne » ?• Que représente la mosaïque la plus prestigieuse de ce musée ?

an i

l ' A i l d a j i ï

U S h o u / b i z

Décidément, il se passe de drôles de choses dans le monde doré du spectacle : on menace de m ort un célèbre animateur de télévision, on sab o te l’élection de Miss Fran ce, on a ssassin e un m od este auteur-com positeur...Vous découvrirez, avec ces trois intrigues policières, les mystères du showbiz.

Tout au long de l’histoire, vous trouverez : des exercices de grammaire, de compréhension et d’expression écrite et orale ; des activités type DELF ; un dossier sur les conquêtes du féminisme ; des projets Internet ;un CD audio avec l’enregistrem ent intégral du texte.

Niveau Un Niveau Deux Niveau Trois

Niveau Quatre

Cet ouvrage privé du coupon ci-contre devient un exemplaire hors-commerce.