mo · 2013. 7. 31. · soutenues par notre vieille'Ville régéné-rée par la paix, mais non...

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a'Issoîre trouve réuni dans son jeu. D'un autie côlé M. Dolsnneau, chante bien, dit à la perfection et répand autour de lui taul d'effluves sym- pathiques que, ma foi ! en une seule soirée, il est deveûu grand favori. Mais il mérite encore,,d'autres compliments; il a été le metteur en scène de la pièce, il a dirigé les répétitions d'ensemble, et a. même brossé un décor pour le troisième Acte. • Encore une fois ; bravo, bravissimo c'est un homme d'un dévoûmtnt précieux, en môme ,; temps qu'un artiste de haute valeur. ' Les amateurs issoiriens ont bien tenu leur place à côte du quatuor clermontois. M. Toulot, l'excellent comique d'antan, qui, pour la circonstance, a bien voulu monter de nouveau sur une scène; témoin de ses nom- breux succès, a été très nature dans le per- sonnago de Larfouillat, maître cordonnier et . dans celui de l'Hôtelier. Les applaudissements qu'il a recueillis ont dû lui prouver que son talent malgré l'âge, était'resté égal à lui-môme. M. David, chargé du rôle de Landry à été tellement plein de son sujet, a joué avec tant de verve, chanté les couplets : Monseigneur en un joli parterre avec tant de mesure, que plus d'un se demandait s'il avait devant lui un amateur ou un professionnel. M. Affre avait à incarner le personnage . du sinistre Raymond ; il s'est bien tiré de ce rôle difficile où les couleurs riantes n'élinco- laieut pas précisément. Il a bien joué la scène (lu souterrain, lorsqu'il est à.la recherche de la précieuse cassette. MM. Lafont et Chalembel, les deux insépa- rables, étaient cette fois, l'un chef de la Milice, l'autre Sénéchal ; comme toujours . leur jeu a fait naître le rire. Une mention bien à Mlle D..., cjûi débu- tait sur les planches et qui a fort bien donné la réplique à Larfouillat et chonté le couplet : Si l'auvergnat est roi. Egalement mention à M. Bréchette, un digne bourgeois,à M.J.Vessely, un majestueux écuyerduroi et à M. Deciauve, un valet bien stylé. Les choeurs formés des jeunes filles et des jeunes gens de la ville ont chanté avec en- semble, mesure, justesse ; ils sont, sans con- tredit, pour une bonne part, dans le succès de l'oeuvre. Bravo à toutes et à tous ; car ils ont mis en pratique l'excellent proverbe : Bien faire et laisser dire. Et les petits marmitons et les petits pages ot la petite demoiselle d'honneur! Si je ne par- lais pas d'eux, je suis sûr qu'ils m'en vou- draient et m'appelleraient grand vilain I Ils étaient mignons à croquer Mlle Jeanne Bouchon; MM.. Rémy et Antoine Couriol ; MM. André Allre et Maurice Vessely. D'ailleurs IVk Delanneau lui-même, un Monsieur qui s'y conuait n'est-ce pas? a rendu justice à leur charmant concours. Me voilà, au cours de mon trop long compte- rendu arrivé à l'Orchestre symphonique. Il a marché comme un ancien, sous le bâton, du maestro de la soirée, M. Violot. Il a fort bien rendu l'Ouverture et les Euli''Actes, dont les principaux irails ont été mis en relief par le hautbois de M. Germain Béringer et le violon de l'excellent et dévoué M Médina. L'orchestre a également sa part dans la victoire décisive : il a été le corps de soutien, il a été la jouuc garde du drapeau de l'art si bien tenu par les interprètes. Rien d'étonnant ;à cela, car on y voyait M. Guerrier, le sym- pathique chef de l'Orchestre, faisant une par- tie de premier violon, M. Grasset, M. Fi- neyre, timbalior et Mlle AH're, la dévouée pianiste qui a assisté à toutes les répétitions, dont elle était une des chevilles musicales. N...i ni, (ini, n'ast-ce pas ? allez vous dire. •Nullement, et les Messieurs du contrôlo aux chapeaux haut do forme à seize reflets? Croyez- vous mordieu! que je vais les oublier? Ils ont été à la peine, ils seront à l'honneur. Mais comme je sais que leur modestie est à la hauteur de leur dévouaient, je no vous dirai ni leur nom, ni leur naissance, je me contente, par zèle professionnel, de me les murmurer à moi-mêmj. Les ovations méritées que les deux auteurs: MM Boucheron et Violot ont reçues du public enthousiasme 1 , au cours de la représentation et à lu liu du 3 IOT acte, prouvent qu'ils ont touché juste. A quand donc la deuxième ? A quand la suite ? . HKNIU NICOLE. Nous avons reçu la lettre suivante adressée à Mme Ronserail-Levasseur par un auditeur dont l'âge u'a pas refroidi l'enthousiasme. Nous la publions avec un sensible plaisir. A Madame Ronserail-Levasseur '.. ,/.-•• MADAME, Votre modestie devrait-elle s'en émou- voir, veuillez tout de même me permettre de vous dire que vous vous êtes surpassée dans Le Peiit Troubadour par affection pour les auteurs et le public Issoirien. Vous avez fait revivre, pour les gens de mon âge, le souvenir de la sémillante Déjazet dont vous êtes l'égale par le talent, la grâce et l'élégance. Agréez, Madame, les hommages res- pectueux d' UN VIEIL AUDITEUB. côté d'un compte-rendu ••>••:;••••• du Petit Troubadour Trpis'iipms ont été prononcés à la fin du britfijffit""spectacle de lundi ; ceux de MM. Bbucheron, Violot et Loux. Je veux bien reconnaître pour plaire à la modes- tie de l'intéressé, que M. Loux a eu la moindre part du succès ;.mais c'est à bon droit que son nom a été prononcé et ac- de emie « Le chroniqueur théâtral habituel du Moniteur en fera-t-il mention ? Ce chro- niqueur d'ailleurs impeccable et très complet est décidément trop discret en- vers M. Loux. Il faut 1 l'en punir. Personne ne l'ignore M. Loux est l'auteur des vers lus par Landry au l 81 ' acte. ' , . Ces vers, formant quatre strophes, bien débités ont été vivement sentis par l'auditoire. Ce sont de beaux alexandrins d'une grande allure classique, sonores et brillants, comme des « Romantiques ». L'auteur y célèbre les luttes héroïques soutenues par notre vieille'Ville régéné- rée par la paix, mais non amolie, capa- ble de nouvelles vaillances aux accents de ses Troubadours, Tyrtées de notre France. Le souffle lyrique de ces beaux vers nous a tous transportés. Des murmures flatteurs et des applaudissements discrets en ont salué la dernière strophe. M. Loux a été leTyrtéedu bon combat livré par les auteurs du « Petit Troubadour», pour- suivant l'idéal dans le beau. A cette ma- nifestation il fallait un a propos; on ne pouvait le désirer plus éloquent et plus délicat. Nous le publions ci-dessous. Stances__à_ Issoire Dans les jours d'autrefois, chère cité d'Issoire, La guerre te nimbait d'une aurore de gloire. Au sommet de les tours, au pied de tes remparts, Retentissait, terrible, alors de toutes parts, Le cliqueties du fer, la chanson des épées, Etsur teslîls vaillants, auxâmes bien trempées, Le drapeaudes combats, rouge de sang vermeil, Battait allégement sous le libre soleil. Ils ne sont plus, ces jour's de luttes héroïques, la cité livrait des biitaillss épiques, ses nobles enfants, épris de liberté, Se ruaient à la mort, à l'immortalité. La sainte et douce paix, en fuite, a mis la guerre Et près du fier drapeau a placé sa bannière. Pourtant, ton présent est étoile de splendeur , Et|comrne ton passé, resplendit de grandeur. ! Il s" te tressent, tes fils, de nouvelles couronnes De poétiques ileurs ; ils l'élèvent des trônes Faits avec les joyaux de leur plus pur esprit, Certes, plus précieux que l'or et les rubis, Et comme aux jours (i%rer, les généreuses J?(../!'<',.•! ' [flammes Qui depuis lors, toujours 'brûlent dans leurs àmss, Répandent sur ton front, une auguste clarté Aux chaux rayons striés de liesse et de gaité. Réjouis loi, cité ; les Tyrtées de la lyre Enfanteut les héros que 1 J combat inspire. Poètes, musiciens, sont de vaillants lutteurs; En martelant les vers, ils réchauffent ies coeurs, Et font élinceler, sous leurs coups, une gloire Qui rivalise avec l'aube de lu victoire. Réjouis toi, cité; sur ton blason loyal, Tu peux piquer, ce jour, les fleurs de l'idéal. Le 15 Janvier /UOO. Au sujet ûe Lr^PeUt Trouïariour MM. Violot et Boucheron adressent par l'entremise du Moniteur leurs plus sincères remerciements aux personnes qui ont honoré de leur présence la première de Le Petit Troubadour, aux artistes et aux amateurs qui ont prêté à leur oeuvre, le précieux concours de leur talent, aux jeunes filles et aux jeunes gens qui ont chanté dans les choeurs, à l'Or- chestre symphonique qui, chef en tôle, a donné avec tout son dévoûment, à la Presse départementale et locale qui leur a accordé sa gracieuse publicité, à tous ceux qui, daus coite soirée, dont ils garderont un impôrissa- blo souvenir, leur ont témoigné une précieu- se sympathie. Ils n'oublieront pas la dette de reconnais- sance qu'ils ont contractée envers Issoire qui s'est montrée si chaudement hospitalière à Le Petit Troubadour. Chronique Locale et Régionale Arrêté municipal M. le Maire a pris un arrêté, ordon- nant de tenir les chiens en laisse ou à l'attache pendant quinze jours, plusieurs de ces animaux ayant été mordus par un chien atteint de la rage. Adjudications Dimanche dernier, ont eu lieu dans une des salles de l'Hôtel-de-Ville, deux adjudications, l'une' pour le campanile de l'horloge de l'Hôtel-de-Ville, l'autre pour le mobilier scolaire de l'Ecole ma- ternelle. Ont été déclarés adjudicataires : Pour la première, M. Ballon, mécanicien ; pour la seconde, M. Marquet, menuisier. Prestation de serment Vendredi dernier, à l'audience du Tri- bunal civil, MM. Rivière et Bonhomme, chapeliers, récemment élus juges et M. Boucheron, imprimeur, élu juge sup- pléant au Tribunal de commerce, M. Martin, agréé, nommé suppléant de la justice de paix, ont prêté serment en ces diverses qualités. Médaille du travail La médaille du travail a été décernée à M. Bérard, chaudronnier aux mines de Brassac, à Auzat-sur-Allier. Inspection primaire M. Bec, inspecteur de l'enseignement primaire à Murât, est nommé inspecteur primaire à Issoire, en remplacement de M. Rousselet, nommé à Abbeville. Nous ne voulons pas laisser partir M. Rousselet sans lui dire qu'il laisse à Issoire les meilleurs souvenirs. Durant son trop court séjour dans notre ville, il a su s'attirer l'affection du per- sonnel sous ses ordres, se créer de nom- breux amis qui applaudissent à son avan- cement, tout en regrettant l'homme au commerce agréable, à l'abord sympathi- que, en un mot l'excellent camarade Nomination ecclésiastique M. l'abbé Pierre Gourtadon, vicaire à Vic-le-Gonite, a été nommé curé de La Bessette. M. l'abbé Jean Marquet, vicaire û, Escoutoux, a été nommé vicaire à Eglise- neuve-d'Entraigues.) Réunion de chasseurs MM. les chasseurs sont invités à assis- ter à la réunion générale, qui aura lieu le 21 courant, à 3 heures du soir, dans une des salles du Café Lyonnais. Ordre du jour : Achat et répartition du gibier dans les divers cantonnements. Les Prévoyants de l'Avenir Les membres de la 263» section sont prévenus que l'Assemblée générale an- nuelle aura lieu, le dimanche 28 janvier, à 2 heures, à l'Hôtel de Ville. Tout sociétaire, qui ne s'étant pas excusé par lettre, n'assisterait pas à la réunion, serait passible dune amende de un franc. Les dames ne sont pas amendables. Publications de Mariages du M Janvier J900 M. Verdier Antoine, cultivateur à Issoire et Mlle Chaussedière Clémence, sans prof, à Montaigut-le-Blanc. M. Deschamps Joseph, voyageur de com- merce demeurant à Chambon (Creuse) et Mlle Honoré Jeanne-Augustine, sans prof, à Issoire. Carnet Cycliste Qui veut aller se promener à bicy- clette ? — Voilà une question à laquelle peu de nos camarades répondraient ac- tuellement, malgré que la neige ait disparu de la plaine et que la tempéra- ture se soit singulièrement radoucie. Faisons comme eux et laissons momen- tanément de côté le sport et le tourisme. Vous avez connaissance, sans doute, de la fondation d'une société industrielle . pour l'exploitation de la traction auto- :'mobile sur route. Cette société qui a déjà obtenu plusieurs concessions privi- légiées, est dans l'intention d'augmenter son réseau et une partie de cette exten- sion porte sur notre région qui serait dès mieux partagée au point de vue des cor- respondances. Il est certain que l'auto- mobilisme est .destiné à opérer une révo- lution comme l'a fait la bicyclette et que les services de diligence actuels sont destinés à se transformer à bref délai. Déjà on étudie à Paris la construction d'omnibus automobiles, les tramways à traction mécanique seront en nombre considérable, dès le mois de mai pro- chain l'affluence des visiteurs ' de l'Exposition rendra très complexe le pro- blème de la circulation facile et rapide. Les pompiers de Paris seront eux- mêmes bientôt munis d'automobiles élec- triques qui remplaceront leurs voitures actuelles si connues avec leur peinture rouge La rapidité des secours contre l'incendie y en sera considérablement augmentée sans que les Irais soient ma jorés d'une manière bien sensible par suite de la suppression d'une cavalerie nombreuse et d'un entretien très dispen- dieux. Avant quelques mois, nous aurons chez nous une sorte de gare nouvelle d'où partiront à heure dite des courriers auto- mobiles dans toutes les directions, et ce progrès s'effectuera sans aucun étonne- mènt de la part des populations qui ne feront aucune difficulté à accueillir cette transformation dont les ont déjà compris tous les avantages. JAN TAMBOY. P. S. Au correspondant parisien du Moniteur d'Issoire. Mon cher ami, j'ai reçu votre commis- sion, je vous remercie d'avoir pensé à moi, toutes mes amitiés. J. T. Visite à un ébéniste de Paris Chargé par le Directeur de mon journal d'interviewer M. Emile Hetten, ébéniste, \1 rue Paul Bert à Paris, et d'obtenir quelques renseignements au sujet d'une lettre de lui, datant de quelques jours, je profitai d'une belle après midi de dimanche, pour m'acquit- ler de ma mission. Lorsque j'eus indiqué le but de ma visite, un sourire joyeux de M. et Mme Hetteu accueillit ma déclaration. Je me trouvais en effet, au milieu d'une famille heu- reuse. Le mari goûtait le repos après une semaine de travail, près de sa femm6 qui allaitait un bébé de quelques mois et d'un pe- tit garçon de 4 ans bien éveillé, je vous as- sure. « Ma femme il y a un an, me dit M. Hetten s'était trouvée 1res affaiblie et, sur le conseil d'un ami, avait fait usage des Pilules Piuk. Elle a été enchantée du résultat. J'étais moi- même extrêmement souffrant, très anémié et ne mangeant presque plus. A lafinde ma journée de travail, je sentais une lassitude extrême, je souffrais de violents maux de tête et mes nuits étaient troublées par des insomnies fréquentes. En présence des eifets produits sur ma femme par les Pilules Pink, M. HETT«N, d'*prts une photographie je résolus de les essayer. La première boite me fait retrouver l'appétit, je persévérai et peu à peu mes forces revinrent, mes maux de tête disparurent et mon sommeil me fut rendu. Je puis travailler aujourd'hui sans éprouver de fatigue et des faiblesses comme autrefois et je me porte très bien. Cependant, comme je liens à me fortifier .complètement, je continue encore le traitement ; bien plus ma femme va s'y remettre également, car ce jeune gaillard que vou< voy^z est tellement gourmand, qu'elle se seut un. peu fatiguée. Je tiens à ce qu'elle se fasse un sang vigou- reux, autant pour sa santé que pour celle de l'enfant. » J'avais bien examiné la physionomie de M. Hetten pendant qu'il me parlait et j'y voyais encore quelques-unes des traces de l'anémie qui avait être profonde. Je l'ap- prouvai sur sa résolution de continuer le régime. L'anémie en effet, causée par un épuisement plus ou moins complet du sang, disparait par sa reconstitution de même que les maladies qui ont la même origine, comme : la chlorose, la neurasthénie, le rhumatisme, l'épuisement chez l'homme et chez la femme, le rachitisme et la danse de St-Guy chez l'enfant, qui seront énergiquement combat- tues par l'emploi des Pilules Pink. On les trouve dans tontes les pharmacies et au Dé- pôt, pharmacie Gablin, cité Trévise, Paris, à trois francs cinquante la boîte et dix-sept francs cinquante par 6 boîtes, franco contre mandat-poste. LA SANTE PAR L'ABSINTHE Ce n'est point un paradoxe. Déjà, chez les anciens, la plante d'absinthe était l'emblème de la santé. Aujourd'hui, l'absinthe oxygé- née de la Grande Distillerie Cusenier est de- venue l'apéritif de santé par excellence grâce au gaz vivifiant qui y est incorporé par des procédés spéciaux et qui répand dans l'organisme des flots d'oxygène. Les Yi Sous - ce titre I' « Echo du Médoc » s'ex- prime ainsi : II y a deux ans à peine un agronome mé- docain disait : « Dans trois ans les greffes et les greffés seront abandonnés. » Celte prévision se réalise ; de toutes parts on demande des boutons ou des racines d'hy- brides producteurs directs. En effet ces plants présentent les avantages suivants ; production de la 9t° et 3 a feuille, souvent dès la première ; multiplication fa- cile et peu coûteuse ; plus de soufre ni de badigeonnage, vin parfait, bon goût, riche en couleur et en alcool ; adaptation complète en Gironde, spécialement en Medoc. Parmi les plus demandés citons le Plant des Carmes pour son énorme production (40 kilos de raisin par pied en 4 feuille), l'hy- bride fournie, l'Auscurois Rupestris, lo Sei- bel u° 1, etc. Les Vignerons feront bien de s'approvi- sionner dès à présent pour cette campagne. F. RÉSEAU DU PUY-DE-DOME LIGNES AUTOMOBILES A VAPEUR (loi seroirt mises en service au printemps prochain FAR LA COMPAGNIE DE TRACTION AUTOMOBILE clu. Plateau Central De Clermont à Aubusson, par Pontgi- baud, Poutaumur, Létrade et Crocq. De Clermont à Bort, iar Rochefort, La- queille, Latour et Tauves. De Riom à Monlluçon, par Combronde, Menât, Saint-Eloi, Moutaigut.. D'Issoire à Besse, par Champeix, avec raccordement sur Saint-Nectaire. D'Issoire à Saint-Germain-l'Herm, par Le Vernet-la-Varenne. D'Issoire à Cunlhat, par Sauxillanges et Auzelles. De, Giroux à Cunlhat, par Tours. De Saint-Amand-Tallende, par Veyre- Monton. De Montbrison a la gare d'Usson, par Saiut-Anthème et Viverols. La Compagnie a déjà obtenu les autori- sations préfectorales de la Creuse, de la Haute-Vienne, Lozère, Haute-Loire sollici- té is en même temps que celle du Puy-de- Dôme. Nous croyons savoir, d'autre part, que l'autorisation demandée par le Puy-de-Dô- me, sera accordée sous peu. Chemins de fer de Paris à Lyon à la Méditerranée A l'occasion : Des Courses de Nice (12 au 26 Jan- vier 1900), Du Carnaval de Nice (15 au 27 Fé- rrier 1900), Des Régates Internationales de Cannes (3 au 20 Mars 1900), Des Régates Internationales de Nice (2 au 16 Avril 1900), Des Vacances de Pâques, Du Tir aux Pigeons de Monaco. La Compagnie délivre à Clermont-Ferrand jusqu'au 30 Avril 1900 inclus, des billets d'aller et retour, en première classe, valables pendant 20 jours. Via Nîmes, Marseille : Cannes, 104 fr. ; Nice. 109 fr. 20 ; Menton, 113 fr. 40. On peut se procurer des billets et des pros- pectus détail'és à la gare de Clermont-Fer- rand. Phénomènes Lumineux obtenus par les omprimés électriques Une découverte scientifique qui intéres- sera certainement tout le monde et qui rendra de grands services dans les familles pour la question d'éclairage, est celle qui consiste à assimiler le pétroleà l'électricité. Plus d'instal- lations onéreuses, plus d'appareils encom- brants, plus de force motrice pour obtenir la lumière désirée. C'est à ceux; qui brûlent du pétrole que je m'adresse, mon procédé est facille, propre et bon marché et permet d'ob- tenir une lumière éblouissante, semblable à l'électricité. La dépense est de cinq centimes par jour. Pour s'en convaincre, il suffit de s'adresser à M. Velue]', 13, passage des Sou- pirs, à Paris. Une boîle de comprimés pour un mois d'éclairage est adressée franco con- tre mandat poste de lfr "7O. Deux boîtes, 2 fr 5O. Quatre boîtes, <t fr 25 Le mode d'emploi accompagne chaque ex- pédition. AVIS LOUSSERT, avoué, demande ON un BON GLERG de 17 k 18 ans. expéditionnaire Vin Rouge ûe TaWe îtatnrel 6 O francs la pièce de 210 litres, franco de tous frais gare de l'acheteur, fût perdu. Paiement contre remb 1 3 % 30 jours 2 % 90 jours au pair. S'adresser à M mo Evelina Bosc, prop. du Domaine de l'Hermitage, près Aubais (Gard). UN HASARD PROVIDENTIEL vient de faire découvrir, dans un vieux cou- vent de Jérusalem, un manuscrit renfermant des Recettes d6 ces merveilleux .Remè- des des Templiers, ayant obtenu jadis ces guérisons presque miraculeuses ( dans les Maladies de Poitrine, de l'Estomac, de la Vessie, du Coeur, de la Peau ; la Goutte, les Rhumatismes, Y Anémie, la Chlorose, ele, etc.) qui font encore l'élonnement des savants de ce siècle. Ni poison, ni produits nuisibles n'entreut dans la composition de ces remèdes, si simples qu'ils permettent à chacun d'être son propre médecin et celui de sa famille. M. MA.LAPERT, à Maiche ( Doubs), dépositaire de ce précieux manus- crit, prenant pour sienne la devise de ces moines médecins, offre la brochure explica- tive à toute personne nui joint à sa demande un timbre de 0 fr. 15 c. pour la recevoir franco. n uiles de la Colonie agricole de Valrose renommées pour leur qualité supé- rieure, sont livrées dans j'ni 1 des récipients de fantaisie Q Uliïu «''les dans le ménage, tels que : Cruches, Arrosoirs, Seaux et Estagnons, à partir de 10 kil. .VON S blancs cuits, "Le Semeur' 6(f°/ 0 d'huile, recommandés aux ménagères. S'adresser pour les commandes à M. J . R o s s a r i e , seul représentant dans la région, 17, rue Saint-Antoine à ISSOIRE (P.-de-D.) ..-.;.• MAGASIN ... . e.fc Appartement A. LOUER S'adresser à Monsieur FAYARD, Bijoutier à Issoire r Un très grand ' nombre de personnes W ont réfaJSlt ' leur santé -, A& <&c* conservent par l'usage des ^PILULES DÉPURATIVES £&QOl!V!N < ⣠Anémie, pa, î t par la poste traaco contre mandat adresse a. Ifc. 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PICOT, n'est pis de la LESSIVE PHÉNIX 60 ANNÉES de SUCCÈS 2 GKANDS PRIX (Lyon 1894. Bordeau 1895) Hors Concours, Membre du Jury [Expositions de ROUEN 1896 et BRUXELLES 1897 Alcool DE MENTHE te seul véritable Alcool^e Menthe DISSIPE les maux de coeur, de tête, d'estomac, les indigestions. OUVERAIN contre la GRIPPE etles REFROIDISSEMENT^ EXCELLENT aussi pour les DENTS et la TOILETTE REFUSER /es IMITATIONS EXIGER le nom DE RICQLÈS

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a'Issoîre

trouve réuni dans son jeu. D'un autie côléM. Dolsnneau, chante bien, dit à la perfectionet répand autour de lui taul d'effluves sym-pathiques que, ma foi ! en une seule soirée,il est deveûu grand favori.

Mais il mérite encore,,d'autres compliments;il a été le metteur en scène de la pièce, il adirigé les répétitions d'ensemble, et a. mêmebrossé un décor pour le troisième Acte.

• Encore une fois ; bravo, bravissimo c'est unhomme d'un dévoûmtnt précieux, en môme

,; temps qu'un artiste de haute valeur.' Les amateurs issoiriens ont bien tenu leur

place à côte du quatuor clermontois. M.Toulot, l'excellent comique d'antan, qui,pour la circonstance, a bien voulu monter denouveau sur une scène; témoin de ses nom-breux succès, a été très nature dans le per-sonnago de Larfouillat, maître cordonnier et

. dans celui de l'Hôtelier. Les applaudissementsqu'il a recueillis ont dû lui prouver que sontalent malgré l'âge, était'resté égal à lui-môme.

M. David, chargé du rôle de Landry à ététellement plein de son sujet, a joué avec tantde verve, chanté les couplets : Monseigneuren un joli parterre avec tant de mesure, queplus d'un se demandait s'il avait devantlui un amateur ou un professionnel.

M. Affre avait à incarner le personnage. du sinistre Raymond ; il s'est bien tiré de ce

rôle difficile où les couleurs riantes n'élinco-laieut pas précisément. Il a bien joué la scène(lu souterrain, lorsqu'il est à.la recherche dela précieuse cassette.

MM. Lafont et Chalembel, les deux insépa-rables, étaient cette fois, l'un chef de laMilice, l'autre Sénéchal ; comme toujours

. leur jeu a fait naître le rire.Une mention bien à Mlle D..., cjûi débu-

tait sur les planches et qui a fort bien donnéla réplique à Larfouillat et chonté le couplet :Si l'auvergnat est roi.

Egalement mention à M. Bréchette, undigne bourgeois,à M.J.Vessely, un majestueuxécuyerduroi et à M. Deciauve, un valet bienstylé.

Les chœurs formés des jeunes filles et desjeunes gens de la ville ont chanté avec en-semble, mesure, justesse ; ils sont, sans con-tredit, pour une bonne part, dans le succèsde l'œuvre. Bravo à toutes et à tous ; car ilsont mis en pratique l'excellent proverbe :Bien faire et laisser dire.

Et les petits marmitons et les petits pages otla petite demoiselle d'honneur! Si je ne par-lais pas d'eux, je suis sûr qu'ils m'en vou-draient et m'appelleraient grand vilain I Ilsétaient mignons à croquer Mlle JeanneBouchon; MM.. Rémy et Antoine Couriol ;MM. André Allre et Maurice Vessely.

D'ailleurs IVk Delanneau lui-même, unMonsieur qui s'y conuait n'est-ce pas? a rendujustice à leur charmant concours.

Me voilà, au cours de mon trop long compte-rendu arrivé à l'Orchestre symphonique. Il amarché comme un ancien, sous le bâton, dumaestro de la soirée, M. Violot. Il a fort bienrendu l'Ouverture et les Euli''Actes, dont lesprincipaux irails ont été mis en relief par lehautbois de M. Germain Béringer et le violonde l'excellent et dévoué M Médina.

L'orchestre a également sa part dans lavictoire décisive : il a été le corps de soutien,il a été la jouuc garde du drapeau de l'art sibien tenu par les interprètes. Rien d'étonnant

;à cela, car on y voyait M. Guerrier, le sym-pathique chef de l'Orchestre, faisant une par-tie de premier violon, M. Grasset, M. Fi-neyre, timbalior et Mlle AH're, la dévouéepianiste qui a assisté à toutes les répétitions,dont elle était une des chevilles musicales.

N...i ni, (ini, n'ast-ce pas ? allez vous dire.•Nullement, et les Messieurs du contrôlo auxchapeaux haut do forme à seize reflets? Croyez-vous mordieu! que je vais les oublier? Ilsont été à la peine, ils seront à l'honneur.Mais comme je sais que leur modestie est àla hauteur de leur dévouaient, je no vousdirai ni leur nom, ni leur naissance, je mecontente, par zèle professionnel, de me lesmurmurer à moi-mêmj.

Les ovations méritées que les deux auteurs:MM Boucheron et Violot ont reçues du publicenthousiasme1, au cours de la représentationet à lu liu du 3IOT acte, prouvent qu'ils onttouché juste.

A quand donc la deuxième ? A quandla suite ? .

HKNIU NICOLE.

Nous avons reçu la lettre suivante adresséeà Mme Ronserail-Levasseur par un auditeurdont l'âge u'a pas refroidi l'enthousiasme.

Nous la publions avec un sensible plaisir.

A Madame Ronserail-Levasseur

'.. ,/.-•• M A D A M E ,

Votre modestie devrait-elle s'en émou-voir, veuillez tout de même me permettrede vous dire que vous vous êtes surpasséedans Le Peiit Troubadour par affectionpour les auteurs et le public Issoirien.

Vous avez fait revivre, pour les gensde mon âge, le souvenir de la sémillanteDéjazet dont vous êtes l'égale par letalent, la grâce et l'élégance.

Agréez, Madame, les hommages res-pectueux d'

UN VIEIL AUDITEUB.

côté d'un compte-rendu••>••:;••••• du Pet i t Troubadour

Trpis'iipms ont été prononcés à la findu britfijffit""spectacle de lundi ; ceux deMM. Bbucheron, Violot et Loux. Je veuxbien reconnaître pour plaire à la modes-tie de l'intéressé, que M. Loux a eu lamoindre part du succès ;.mais c'est à bondroit que son nom a été prononcé et ac-deemie «

Le chroniqueur théâtral habituel duMoniteur en fera-t-il mention ? Ce chro-niqueur d'ailleurs impeccable et trèscomplet est décidément trop discret en-vers M. Loux. Il faut1 l'en punir.

Personne ne l'ignore M. Loux estl'auteur des vers lus par Landry aul81' acte. ' , .

Ces vers, formant quatre strophes,bien débités ont été vivement sentis parl'auditoire. Ce sont de beaux alexandrinsd'une grande allure classique, sonoreset brillants, comme des « Romantiques ».

L'auteur y célèbre les luttes héroïquessoutenues par notre vieille'Ville régéné-rée par la paix, mais non amolie, capa-ble de nouvelles vaillances aux accentsde ses Troubadours, Tyrtées de notreFrance.

Le souffle lyrique de ces beaux versnous a tous transportés. Des murmuresflatteurs et des applaudissements discretsen ont salué la dernière strophe. M. Louxa été leTyrtéedu bon combat livré parles auteurs du « Petit Troubadour», pour-suivant l'idéal dans le beau. A cette ma-nifestation il fallait un a propos; on nepouvait le désirer plus éloquent et plusdélicat.

Nous le publions ci-dessous.

Stances__à_ IssoireDans les jours d'autrefois, chère cité d'Issoire,La guerre te nimbait d'une aurore de gloire.Au sommet de les tours, au pied de tes remparts,Retentissait, terrible, alors de toutes parts,Le cliqueties du fer, la chanson des épées,Etsur teslîls vaillants, auxâmes bien trempées,Le drapeaudes combats, rouge de sang vermeil,Battait allégement sous le libre soleil.

Ils ne sont plus, ces jour's de luttes héroïques,Où la cité livrait des biitaillss épiques,Où ses nobles enfants, épris de liberté,Se ruaient à la mort, à l'immortalité.La sainte et douce paix, en fuite, a mis la guerreEt près du fier drapeau a placé sa bannière.Pourtant, ton présent est étoile de splendeur ,Et|comrne ton passé, resplendit de grandeur. !

Il s" te tressent, tes fils, de nouvelles couronnesDe poétiques ileurs ; ils l'élèvent des trônesFaits avec les joyaux de leur plus pur esprit,Certes, plus précieux que l'or et les rubis,Et comme aux jours (i%rer, les généreuses

J?(../!'<',.•! ' [flammesQui depuis lors, toujours 'brûlent dans leurs àmss,Répandent sur ton front, une auguste clartéAux chaux rayons striés de liesse et de gaité.

Réjouis loi, cité ; les Tyrtées de la lyreEnfanteut les héros que 1 J combat inspire.Poètes, musiciens, sont de vaillants lutteurs;En martelant les vers, ils réchauffent ies cœurs,Et font élinceler, sous leurs coups, une gloireQui rivalise avec l'aube de lu victoire.Réjouis toi, cité; sur ton blason loyal,Tu peux piquer, ce jour, les fleurs de l'idéal.

Le 15 Janvier /UOO.

Au sujet ûe Lr^PeUt TrouïariourMM. Violot et Boucheron adressent par

l'entremise du Moniteur leurs plus sincèresremerciements aux personnes qui ont honoréde leur présence la première de Le PetitTroubadour, aux artistes et aux amateurs quiont prêté à leur œuvre, le précieux concoursde leur talent, aux jeunes filles et aux jeunesgens qui ont chanté dans les chœurs, à l'Or-chestre symphonique qui, chef en tôle, adonné avec tout son dévoûment, à la Pressedépartementale et locale qui leur a accordé sagracieuse publicité, à tous ceux qui, dauscoite soirée, dont ils garderont un impôrissa-blo souvenir, leur ont témoigné une précieu-se sympathie.

Ils n'oublieront pas la dette de reconnais-sance qu'ils ont contractée envers Issoire quis'est montrée si chaudement hospitalière àLe Petit Troubadour.

Chronique Locale et RégionaleArrêté municipal

M. le Maire a pris un arrêté, ordon-nant de tenir les chiens en laisse ou àl'attache pendant quinze jours, plusieursde ces animaux ayant été mordus parun chien atteint de la rage.

AdjudicationsDimanche dernier, ont eu lieu dans

une des salles de l'Hôtel-de-Ville, deuxadjudications, l'une' pour le campanilede l'horloge de l'Hôtel-de-Ville, l'autrepour le mobilier scolaire de l'Ecole ma-ternelle.

Ont été déclarés adjudicataires : Pourla première, M. Ballon, mécanicien ;pour la seconde, M. Marquet, menuisier.

Prestation de sermentVendredi dernier, à l'audience du Tri-

bunal civil, MM. Rivière et Bonhomme,chapeliers, récemment élus juges etM. Boucheron, imprimeur, élu juge sup-pléant au Tribunal de commerce, M.Martin, agréé, nommé suppléant de lajustice de paix, ont prêté serment en cesdiverses qualités.

Médaille du travailLa médaille du travail a été décernée

à M. Bérard, chaudronnier aux mines deBrassac, à Auzat-sur-Allier.

Inspection primaireM. Bec, inspecteur de l'enseignement

primaire à Murât, est nommé inspecteurprimaire à Issoire, en remplacement deM. Rousselet, nommé à Abbeville.

Nous ne voulons pas laisser partirM. Rousselet sans lui dire qu'il laisse àIssoire les meilleurs souvenirs.

Durant son trop court séjour dans notreville, il a su s'attirer l'affection du per-sonnel sous ses ordres, se créer de nom-breux amis qui applaudissent à son avan-cement, tout en regrettant l'homme aucommerce agréable, à l'abord sympathi-que, en un mot l'excellent camarade

Nomination ecclésiastiqueM. l'abbé Pierre Gourtadon, vicaire à

Vic-le-Gonite, a été nommé curé de LaBessette.

M. l'abbé Jean Marquet, vicaire û,Escoutoux, a été nommé vicaire à Eglise-neuve-d'Entraigues.)

Réunion de chasseursMM. les chasseurs sont invités à assis-

ter à la réunion générale, qui aura lieule 21 courant, à 3 heures du soir, dansune des salles du Café Lyonnais.

Ordre du jour : Achat et répartitiondu gibier dans les divers cantonnements.

Les Prévoyants de l'AvenirLes membres de la 263» section sont

prévenus que l'Assemblée générale an-nuelle aura lieu, le dimanche 28 janvier,à 2 heures, à l'Hôtel de Ville.

Tout sociétaire, qui ne s'étant pasexcusé par lettre, n'assisterait pas à laréunion, serait passible dune amendede un franc. Les dames ne sont pasamendables.

Publications de Mariagesdu M Janvier J900

M. Verdier Antoine, cultivateur à Issoireet Mlle Chaussedière Clémence, sans prof, àMontaigut-le-Blanc.

M. Deschamps Joseph, voyageur de com-merce demeurant à Chambon (Creuse) etMlle Honoré Jeanne-Augustine, sans prof, àIssoire.

Carnet CyclisteQui veut aller se promener à bicy-

clette ? — Voilà une question à laquellepeu de nos camarades répondraient ac-tuellement, malgré que la neige aitdisparu de la plaine et que la tempéra-ture se soit singulièrement radoucie.

Faisons comme eux et laissons momen-tanément de côté le sport et le tourisme.

Vous avez connaissance, sans doute,de la fondation d'une société industrielle

. pour l'exploitation de la traction auto-:'mobile sur route. Cette société qui adéjà obtenu plusieurs concessions privi-légiées, est dans l'intention d'augmenterson réseau et une partie de cette exten-sion porte sur notre région qui serait dèsmieux partagée au point de vue des cor-respondances. Il est certain que l'auto-mobilisme est .destiné à opérer une révo-lution comme l'a fait la bicyclette et queles services de diligence actuels sontdestinés à se transformer à bref délai.

Déjà on étudie à Paris la constructiond'omnibus automobiles, les tramways àtraction mécanique seront en nombreconsidérable, dès le mois de mai pro-chain où l'affluence des visiteurs ' del'Exposition rendra très complexe le pro-blème de la circulation facile et rapide.

Les pompiers de Paris seront eux-mêmes bientôt munis d'automobiles élec-triques qui remplaceront leurs voituresactuelles si connues avec leur peinturerouge La rapidité des secours contrel'incendie y en sera considérablementaugmentée sans que les Irais soient majorés d'une manière bien sensible parsuite de la suppression d'une cavalerienombreuse et d'un entretien très dispen-dieux.

Avant quelques mois, nous aurons cheznous une sorte de gare nouvelle d'oùpartiront à heure dite des courriers auto-mobiles dans toutes les directions, et ceprogrès s'effectuera sans aucun étonne-mènt de la part des populations qui neferont aucune difficulté à accueillir cettetransformation dont les ont déjà compristous les avantages.

JAN TAMBOY.

P. S. — Au correspondant parisien duMoniteur d'Issoire.

Mon cher ami, j'ai reçu votre commis-sion, je vous remercie d'avoir pensé àmoi, toutes mes amitiés.

J. T.

Visite à un ébéniste de ParisChargé par le Directeur de mon journal

d'interviewer M. Emile Hetten, ébéniste, \1rue Paul Bert à Paris, et d'obtenir quelquesrenseignements au sujet d'une lettre de lui,datant de quelques jours, je profitai d'unebelle après midi de dimanche, pour m'acquit-ler de ma mission. Lorsque j'eus indiqué lebut de ma visite, un sourire joyeux de M. etMme Hetteu accueillit ma déclaration. Je metrouvais en effet, au milieu d'une famille heu-reuse. Le mari goûtait le repos après unesemaine de travail, près de sa femm6 quiallaitait un bébé de quelques mois et d'un pe-tit garçon de 4 ans bien éveillé, je vous as-sure.

« Ma femme il y a un an, me dit M. Hettens'était trouvée 1res affaiblie et, sur le conseild'un ami, avait fait usage des Pilules Piuk.Elle a été enchantée du résultat. J'étais moi-même extrêmement souffrant, très anémiéet ne mangeant presque plus. A la fin dema journée de travail, je sentais une lassitudeextrême, je souffrais de violents maux detête et mes nuits étaient troublées par desinsomnies fréquentes. En présence des eifetsproduits sur ma femme par les Pilules Pink,

M. HETT«N, d'*prts une photographieje résolus de les essayer. La première boiteme fait retrouver l'appétit, je persévérai etpeu à peu mes forces revinrent, mes mauxde tête disparurent et mon sommeil me futrendu. Je puis travailler aujourd'hui sanséprouver de fatigue et des faiblesses commeautrefois et je me porte très bien. Cependant,comme je liens à me fortifier .complètement,je continue encore le traitement ; bien plusma femme va s'y remettre également, car cejeune gaillard que vou< voy^z est tellementgourmand, qu'elle se seut un. peu fatiguée.Je tiens à ce qu'elle se fasse un sang vigou-reux, autant pour sa santé que pour celle del'enfant. »

J'avais bien examiné la physionomie deM. Hetten pendant qu'il me parlait et j'yvoyais encore quelques-unes des traces del'anémie qui avait dû être profonde. Je l'ap-prouvai sur sa résolution de continuer lerégime. L'anémie en effet, causée par un

épuisement plus ou moins complet du sang,disparait par sa reconstitution de même queles maladies qui ont la même origine, comme :la chlorose, la neurasthénie, le rhumatisme,l'épuisement chez l'homme et chez la femme,le rachitisme et la danse de St-Guy chezl'enfant, qui seront énergiquement combat-tues par l'emploi des Pilules Pink. On lestrouve dans tontes les pharmacies et au Dé-pôt, pharmacie Gablin, cité Trévise, Paris, àtrois francs cinquante la boîte et dix-septfrancs cinquante par 6 boîtes, franco contremandat-poste.

LA SANTE PAR L'ABSINTHE

Ce n'est point un paradoxe. Déjà, chez lesanciens, la plante d'absinthe était l'emblèmede la santé. Aujourd'hui, l'absinthe oxygé-née de la Grande Distillerie Cusenier est de-venue l'apéritif de santé par excellence grâceau gaz vivifiant qui y est incorporé pardes procédés spéciaux et qui répand dansl'organisme des flots d'oxygène.

Les YiSous - ce titre I' « Echo du Médoc » s'ex-

prime ainsi :II y a deux ans à peine un agronome mé-

docain disait : « Dans trois ans les greffes etles greffés seront abandonnés. »

Celte prévision se réalise ; de toutes partson demande des boutons ou des racines d'hy-brides producteurs directs.

En effet ces plants présentent les avantagessuivants ; production de la 9t° et 3a feuille,souvent dès la première ; multiplication fa-cile et peu coûteuse ; plus de soufre ni debadigeonnage, vin parfait, bon goût, richeen couleur et en alcool ; adaptation complèteen Gironde, spécialement en Medoc.

Parmi les plus demandés citons le Plantdes Carmes pour son énorme production (40kilos de raisin par pied en 4 feuille), l'hy-bride fournie, l'Auscurois Rupestris, lo Sei-bel u° 1, etc.

Les Vignerons feront bien de s'approvi-sionner dès à présent pour cette campagne.

F.

RÉSEAU DU PUY-DE-DOME

LIGNES AUTOMOBILES A VAPEUR(loi seroirt mises en service au printemps prochain

FAR LA

COMPAGNIE DE TRACTION AUTOMOBILEclu. Plateau Central

De Clermont à Aubusson, par Pontgi-baud, Poutaumur, Létrade et Crocq.

De Clermont à Bort, iar Rochefort, La-queille, Latour et Tauves.

De Riom à Monlluçon, par Combronde,Menât, Saint-Eloi, Moutaigut..

D'Issoire à Besse, par Champeix, avecraccordement sur Saint-Nectaire.

D'Issoire à Saint-Germain-l'Herm, parLe Vernet-la-Varenne.

D'Issoire à Cunlhat, par Sauxillanges etAuzelles.

De, Giroux à Cunlhat, par Tours.De Saint-Amand-Tallende, par Veyre-

Monton.De Montbrison a la gare d'Usson, par

Saiut-Anthème et Viverols.La Compagnie a déjà obtenu les autori-

sations préfectorales de la Creuse, de laHaute-Vienne, Lozère, Haute-Loire sollici-té is en même temps que celle du Puy-de-Dôme.

Nous croyons savoir, d'autre part, quel'autorisation demandée par le Puy-de-Dô-me, sera accordée sous peu.

Chemins de fer de Paris à Lyon à la Méditerranée

A l'occasion :Des Courses de N i c e (12 au 26 Jan-

vier 1900),Du Carnaval de Nice (15 au 27 Fé-

rrier 1900),Des Régates Internationales de

Cannes (3 au 20 Mars 1900),Des Régates Internationales de

N i c e (2 au 16 Avril 1900),Des Vacances de Pâques,Du Tir aux Pigeons de Monaco.La Compagnie délivre à Clermont-Ferrand

jusqu'au 30 Avril 1900 inclus, des billetsd'aller et retour, en première classe, valablespendant 20 jours.

Via Nîmes, Marseille : Cannes, 104 fr. ;Nice. 109 fr. 20 ; Menton, 113 fr. 40.

On peut se procurer des billets et des pros-pectus détail'és à la gare de Clermont-Fer-rand.

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