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RSIO

N 1

Projet Sara : Sécurité Alimentaire, Résilience et Agroécologie en Guinée

Avec l’appui financier de :

Equipe de rapportage :Jean 14 KOIVOGUI CR GF Gret

Mory KEITA RSE MGEMamadou Diao BARRY FPFD

Avril 2018

Atelier national de concertation de la filière riz : « Enjeux

et perspectives de la filière riz en Guinée » Projet Sara 11 et 12 Avril 2018 à l’INRAP

INTRODUCTION

L’atelier de concertation national sur la filière riz s’est tenu à l’Institut national de recherche et d'action pédagogique (INRAP) à Conakry pour sa première journée le 11 avril 2018 avec pour thème : « Enjeux et perspectives de la filière riz en Guinée». Il a regroupé 81 participants issus :- des organisations paysannes et professionnelles (des fédérations, unions de

producteurs, transformateurs, commerçants) de la Moyenne Guinée, Guinée Forestière et Basse Guinée, du Réseau Böra Maalé,

- de l’institution de recherche agronomique de Guinée, - des représentants des ministères de l’Agriculture, de l’Industrie et des petites et

moyennes entreprises, du commerce, de l’Environnement, - des partenaires du projet (le Gret, la Maison Guinéenne de l’Entrepreneur (MGE),

et la Fédération des Paysans du Fouta Djallon (FPFD), - des représentants d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) internationales et

nationales, - de la société civile,- de différents projets et programmes. Liste des participants en annexe 2).

L’objectif principal de cet atelier est de permettre aux acteurs des filières riz de porter au niveau national les travaux et réflexions régionaux, et de servir de lieu de plaidoyer des acteurs auprès des instances décisionnelles de l’Etat afin que leurs préoccupations et propositions soient prises en compte dans la politique agricole et commerciale nationales.

Les objectifs spécifiques poursuivis dans le cadre de cet atelier sont les suivants : Présenter les enjeux et défis de la filière riz ;

Echanger sur la promotion et les problématiques de la filière riz en termes d’orientation de la politique et la stratégie du gouvernement sur cette filière ;

Présenter les potentiels et défis de la filière riz en Guinée en termes de sécurité alimentaire et de développement durable ;

Echanger sur les problématiques liées à la qualité du riz (charte nationale) et ses enjeux pour la filière, et comment la promouvoir ;

Partager des idées et réflexions transversales/communes, mais aussi des points divergents, des questionnements, qui méritent d’approfondir la réflexion, l’argumentation, et de poursuivre les débats au-delà de l’atelier. .

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE L’ATELIER NATIONAL

Après la présentation des officiels par le modérateur Aboulaye Bella Diallo, il est revenu à Etienne Mauchard BAH chef de projet Sara Guinée de souhaiter la bienvenue et un agréable séjour aux participants. A l’issue de son intervention, Etienne TOLNO coordinateur national du projet Sara a présenté les objectifs de l’atelier mentionné ci-dessus. Ainsi, Dr Sidafa CONDE Directeur national adjoint du ministère de l’agriculture a au nom de madame la ministre prononcé le discours d’ouverture. Dans son intervention, il a souligné le fait que la filière riz en Guinée n’est pas compétitive à l’instar des pays asiatiques. Il a souhaité que des efforts soient conjugués pour l’application des recommandations des ateliers afin de faire hisser le riz Guinée au premier rang à travers le respect des bonnes pratiques dans son traitement.

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Il a enfin suggéré à tous les participants de profiter de cette occasion pour mettre le focus sur les problèmes qui influent le développement du secteur agricole et d’aller vers des propositions de solutions aux bénéfices de tous les acteurs de ce secteur.

PRÉSENTATION ET VALIDATION DES RÉSULTATS ATTENDUS ET DU PROGRAMME DE L’ATELIER NATIONAL

Après l’ouverture officielle de l’atelier, le modérateur a procédé à la présentation de l’agenda des deux jours de l’atelier (annexe 1). Les participants ont validé ce programme et les débats ont été ouverts sur les prochaines étapes. Une modification a été opérée sur le programme initial. L’intervention du PNAAFA a été remplacée par la projection d’un film.

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DÉROULEMENT DE LA PREMIÈRE JOURNÉE

Présentation des thématiques

Politique et stratégie du gouvernement en matière d’appui à la filière riz

Cette présentation a été faite Monsieur Jean Luc Faber chef de division stratégie et prospective du BSD du ministère de l’agriculture. Il a introduit sa présentation par une anecdote d’un guinéen qui dit ne rien manger si seulement le riz n’a pas été consommé durant toute la journée. Cette présentation était axée autour des points suivants :

- Guinée, vision 2025- Potentialités agricoles- Contraintes majeures- Politique Agricole- Instruments de mise en œuvre de la politique agricole- Projets en cours impliquant la riziculture

Pour conclure la présentation, le présentateur a invité les participants à associer d’autres secteurs à l’agriculture comme l’élevage, la pêche etc dans le cadre de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il a trouvé paradoxal que toutes les préfectures de la Guinée produisent du riz, mais malheureusement l’importation du riz augmente chaque année : 350 000 t à 400 000 t). Pour lui, beaucoup d’efforts restent à consentir au niveau des maillons de la filière riz afin de relever le défi.

A l’issue de cette présentation des préoccupations et recommandation suivantes ont été soulevées par les participants :

- Implication des femmes dans le partage des terres- L’importation du riz en Guinée - Les stratégies pour l’atteinte des objectifs de l’autosuffisance alimentaire en Guinée - La prise en compte de l’aspect riziculture au sein des projets de rizi pisciculture.- La mise à disposition des équipements agricoles mécanisés aux producteurs.- Le processus d’obtention des crédits bonifiés aux femmes dans le cadre de l’aval de

la filière riz,- Le changement climatique et l’augmentation de la production agricole

En réponse à ces préoccupations, le présentateur a précisé que la loi reconnait aux femmes le droit d’accès aux terres, mais, l’application de cette loi est influencée par les pesanteurs culturelles. Il a ajouté que l’effort de l’Etat consistera à faire respecter ce droit. Il a rappelé les défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la professionnalisation des acteurs de la filière (production, transformation et commercialisation) avec un accent sur la compétitivité par rapport au riz importé.

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En ce qui concerne l’importation du riz, il a rappelé aux participants que ce n’est pas l’Etat qui importe de riz, mais plutôt des particuliers. Il a aussi informé que l’Etat depuis le temps de la première République jusqu’à nos jours s’est investi dans la fourniture des équipements agricoles qui malheureusement n’ont pas servi aux producteurs. Ces équipements ont été orientés vers d’autres destinations.

Pour les crédits, il a informé que la banque mondiale a prévu de mettre en œuvre un projet qui facilitera ce mécanisme de crédits agricole. Pour lui, il appartiendra aux acteurs de jouer leurs rôles en s’organisant mieux pour bénéficier de ces crédits.

Sur la question de la riziculture, il a précisé qu’au départ le PDRP GF ne prévoyait pas la prise en compte des questions de la production du riz. Mais avec le nouveau projet de la rizipisciculture financé par l’AFD cet élément est pris en compte.

Sur la question des méfaits du changement climatique. Jean Luc FABER a porté à la connaissance des participants que ce problème est continental. Mais qu’à cela ne tienne, des documents ont été élaborés pour répondre à ces questions et doivent être vulgarisés afin de conseiller les producteurs à beaucoup plus de responsabilité dans la production agricole en tenant compte des aspects environnementaux. C’est après ces débats que la petite pause a été observée.

Présentation sur les systèmes rizicoles de Guinée Cette présentation a été faite par Dr Mamadou Billo BARRY Directeur scientifique de l’IRAG. Elle a porté sur :

- Les Généralités- Les principaux systèmes de culture de riz (état des lieux, enjeux pour son

développement et voies d’amélioration possibles)o Riz de coteau : o Riz de bas-fonds: o Riz plaine alluvialeo Riz mangrove :

- Le développement de la riziculture : enjeux globaux- Quelques pistes d’amélioration de la production de riz

A l’issue de cette présentation, les préoccupations soulevées par les participants sont les suivantes :

- L’aménagement des basfonds et les problèmes de fertilité- Le besoin en équipements agricoles pour réduire la pénibilité du travail- La formation des conseillers agricoles paysans - L’intervention des paysans chercheurs dans l’appui conseil- La problématique de l’atteinte de la sécurité alimentaire en Guinée dans un

contexte de changement climatique - La disparité des rendements au niveau de la mangrove - Les quantités de production du riz local insuffisant par rapport à la demande de

la consommation nationale- Les semences de riz adaptées dans le cadre de la rizi pisciculture

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- L’approvisionnement des paysans en herbicides

En réponse aux préoccupations des participants, Dr Mamadou Billo BARRY a reconnu que l’aménagement coupait effectivement le basfonds de son milieu si cet aménagement n’est pas suivi et qu’il n’était pas foncièrement opposé à l’utilisation des engrais chimiques. Mais qu’il fallait le faire de façon raisonnée. Il a plutôt conseillé l’utilisation des engrais organiques dont les effets sont plus durables.

Il a mentionné que la mise en place des paysans relais peut beaucoup aider le mécanisme d’appui conseil auprès des paysans.

En ce qui concerne la sécurité alimentaire, pour lui, le problème est lié au nombre de producteurs qui est en train de baisser du jour le jour dans les zones de production. Pour cela, il a suggéré de faire des investissements sur le plan économique et social dans ces zones. Il n’a pas manqué de signifier les difficultés de statistique sur le riz en Guinée. Par contre, il a donné des statistiques sur l’utilisation des variétés locales de semence, il a mentionné que les variétés locales sont utilisées à 80% tant disque les variétés améliorées sont à 20%.

En ce qui concerne l’approvisionnement en herbicide il a été notifié que cela est assuré par l’Etat. Pour lui, le problème de la production agricole est beaucoup lié à la maitrise de l’eau pour répondre au besoin de la sécurité alimentaire en Guinée. A la suite de son intervention, Mory Haba du centre régional de recherche agronomique de Sérédou a dit qu’il existe des paysans relais qui accompagnement des initiatives de vulgarisation de semences paysannes en Guinée forestière. Il a pris l’exemple d’un producteur du nom de Benjamin MARA de Sérédou qui a réussi à sélectionner une semence paysanne dénommée « La benjamin » qui est prisée par les paysans.

Pour Laye SACKO de l’ANPROCA, il faut mettre des ressources financières et humaines au niveau de l’ANPROCA afin de faciliter la vulgarisation des techniques initiées par la recherche. Il a aussi noté la difficulté de l’obtention des statistiques agricoles fiables.

Présentation sur les enjeux de l’aval de la filière riz en Guinée

Cette présentation a été faite par Monsieur Kerfalla CAMARA, directeur exécutif de la MGE et a porté sur :

- La démarche qualité - Projet de mise en place d’une marque collective pour le riz de mangrove- Schéma de fonctionnement

Après cette présentation, des préoccupations ont été soulevées dont :

- L’augmentation du prix et la compétitivité du riz Bôra Maalé - Les dispositions à prendre pour éviter la rupture du riz et l’usurpation du nom de

la marque collective par tiers personnes- Le transfert de l’initiative du réseau Bôra Maalé en Guinée forestière - L’accès aux matériels d’étuvage- Le lien entre la MGE et les autres organisations d’appui conseil des paysans

(CNOP-G et l’ANPROCA).

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En réponse à ces préoccupations, Kerfalla CAMARA a souligné que l’achat du riz Bôra Maalé doit être rémunéré à la hauteur du travail effectué dans sa production (pénibilité). En plus, il a mentionné que la vente de ce riz est destinée à un marché de niche. Il a été également mentionné que la MGE est une ONG qui accompagne des dynamismes existants, à ce titre, elle travaille en complémentarité avec les organisations paysannes et faitières, les structures Etatiques pour la structuration des acteurs.

Interventions du projet sara, Cette présentation a été faite par Etienne Mauchard BAH, chef de projet Sara G.Elle a porté sur :

- Contexte et enjeux de la filière riz en Guinee- Activités d’appui à la filière riz

du projet SaraIl a rappelé le schéma de fonctionnement, les opérations de la filière (échange des produits, enjeux) les territoires de productions, les activités du projet notamment les zonages, les appuis et l’accompagnement, les rencontres entre acteurs, la mise en relation des acteurs des maillons de la filière et l’appui à la structuration des organisations accompagnées.

Des questions et remarques ont porté sur :

- La fourniture de données chiffrées sur le nombre de producteurs et les ménages touchés par le projet.

- La professionnalisation des producteurs semenciers à travers les appuis- La promotion des actions du projet à travers l’organisation de mini foires

agricoles dans les zones d’intervention et des séances de dégustations- Le maintien des jeunes dans l’agriculture - La compétitivité du riz local par rapport au riz importé- La limitation de l’importation du riz- Le circuit d’approvisionnement en semences paysannes- Les modalités d’acquisition des équipements - Le financement par les IMF

Etienne Mauchard-Bah a apporté des précisions sur les statistiques notamment sur le nombre de producteurs, les ménages accompagnés, la structuration, les filières accompagnés et les autres actions financées par le projet.

Il a également informé les participants qu’une convention de collaboration entre le projet et l’ANASA qui est en cours d’élaboration. Le coordinateur régional du projet en Guinée forestière a apporté des précisions sur le circuit d’approvisionnement des semences paysannes en Guinée forestière avec l’appui du service régional semences plants et fertilisants. A la suite de son intervention, Kerfalla CAMARA a expliqué le processus d’acquisition des équipements, les mécanismes d’obtention des crédits et les modalités de remboursement aux IMF et banques.

Jeans Le Roi conseiller de madame la ministre de l’agriculture a fait un commentaire des présentations précédentes et a rappelé les enjeux liés au prix du riz, les dispositions

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prises par l’Etat, les contributions des acteurs dans le soutient de la politique globale de l’Etat

Présentation du projet SARITEM financé par l’AFD en Basse Guinée

Cette présentation a été faite par Saikou Yaya BALDE coordinateur adjoint du SARITEM.

Cette présenté a porté sur :

- Le montage institutionnel et le budget- Les travaux d’aménagements- Gestion, Entretien et Maintenance des périmètres aménagés- La mise en valeur agricole durable et la recherche-développement- L’aval des filières riz de mangrove et sel solaire- Le cadre de gestion environnementale et sociale (CGES)

Les interventions des participants ont porté sur des questions suivantes :

Le rôle d’appui conseil de la FOP-BG

La date de démarrage du projet

La limitation de l’iodation du sel

La réhabilitation perpétuelle des aménagements

Le directeur exécutif de la FOP BG a précisé que l’ANPROCA et l’IRAG seront sollicités dans la mise en œuvre de l’appui conseil.

Pour le démarrage du projet, le présentateur a fait savoir qu’il n’avait pas d’idée sur la date exacte.

En ce qui concerne la limitation de l’iodation du sel, le modérateur a précisé que l’excès d’iode n’avait pas d’effets négatifs sur la santé, mais plutôt que c’est le manque ou l’insuffisance qu’il fallait craindre.

Sur la question de la réhabilitation perpétuelle, un participant a reconnu que ce problème était réel et qu’il fallait mettre sur pieds une cellule de maintenance pour assurer à l’avenir la viabilité et la durabilité des ouvrages.

Ces présentations et débats ont été clôturés par la projection d’un film intitulé le parfum du riz réalisé à Bangkok en Thaïlande

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Après un rappel de l’agenda du jour par le modérateur, l’équipe des rapporteurs a procédé à la lecture du rapport du jour 1.

Les participants ont commenté la présentation du rapport du jour 1. La présidente de la FOP-BG a demandé à ce qu’on ressorte les interventions des femmes pendant les débats. Ainsi, le représentant de l’Anproca a souhaité de reformuler son intervention qui a consisté à reconnaitre les efforts de L’Etat qui vient de recruter plus de 300 jeunes au compte de l’ANPROCA. Mais qu’à cela ne tienne, l’apport des partenaires est toujours souhaité..

Les points de vue des participants sur le film d’ hier ont été recueillis pour alimenter la réflexion des acteurs de la filière riz. Les commentaires ont porté sur le positionnement des acteurs face aux marchés, les relations entre les producteurs et leur environnement, les aspects positifs de toutes les démarches liées à l’intéressement des autres couches socioprofessionnelles à l’activité de l’agriculture. Des propositions d’action en faveurs de l’agriculteur guinéen ont été faites pour mieux copier les bonnes expériences vécues dans le film.

Un mot sur les produits  « consommons guinéen » a été dit par l’équipe technique qui accompagne le réseau Bôra Maalé. Leur intervention a porté sur la démarche, promotion, organisations membres, produits existants et lieu de vente.

Le coordinateur national Sara a présenté et commenté la charte nationale riz local qualité pour rappeler les grandes lignes avant de passer à la signature. Il a mentionné les objectifs de cette charte nationale, les signatures des ministères de l’agriculture, commerce et industries, petites et moyennes entreprises avant de faire un point sur la cohérence des noms des premiers responsables des fédérations concernées pour signature .

Les préoccupations des participants ont été soulevées concernant l’utilisation, le partage du contenu dans les langues locales, les précisons sur l’adoption de la charte par les acteurs.

Le modérateur a commenté les préoccupations des participants avant d’inviter les acteurs à s’engager dans la démarche qualité pour l’intérêt de tous acteurs.

Cette étape a été suivie d’une cérémonie organisée pour la circonstance afin de procéder à la signature de la charte nationale par les représentants des faitières qui opèrent sur le riz en Guinée. Cette signature facilite l’adoption de la charte par les acteurs. Cette séance a conduit les participants à la pause-café.

A la reprise des activités un représentant de la FOP BG a présenté la professionnalisation d’une interprofession, l’environnement ou autres intervenants de la filière, les objectifs, les issues de la concertation entre acteurs. Un point a été mis sur le fonctionnement d’une interprofession, ses effets bénéfiques et la contribution des acteurs impliqués.

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Un exemple d’interprofession a été présenté pour mieux élucider le fonctionnement de celle-ci. Il s’agit du réseau bora maalé pour lequel les types d’appuis et d’accompagnement, les résultats des ventes, les enjeux et perspectives pour cette interprofession ont été déroulés.

Des commentaires des participants ont porté sur l’emballage du riz, l’organisation d’un atelier de dégustation, focalisation des interventions sur les actions du réseau, loi sur le fonctionnement des interprofessions en guinée, formations réalisées au niveau.

En réponse aux commentaires des participants, le présentateur a sollicité le soutien de toutes les bonnes volontés pour trouver un emballage bio dégradable, car c’est une réalité collective au niveau de tous acteurs impliqués dans cette démarche.

Concernant le fonctionnement du réseau, les activités sont soutenues par les projets et les financements qui ne sont pas assez suffisances pour répondre à tous les besoins du réseau. Un rappel a été fait par une participante sur l’historique de la promulgation de la loi 014 avant d’inviter l’ensemble des acteurs à aller vers des réflexions qui amèneront à travers auprès des parlementaires afin adopter une loi dans ce sens. .

La question de la dénomination du riz bio ou qualité supérieur a été mis sous l’angle d’une observation et de consultation dans la démarche des produits destinés à un marché ciblé qui s’avère parfois très règlementaire.

Le directeur Exécutif MGE a présenté un draft sur la charte du riz qualité supérieur avec un commentaire sur les paramètres liés aux opérations de production, transformation et commercialisation.

Un accent a été mis sur les mesures et dispositions disciplinaires selon les opérations de production, transformation et commercialisation pour faciliter le contrôle de qualité du riz vendu sous le nom qualité supérieur.

Des commentaires des participants sur la présentation ont porté sur la dénomination du riz qualité supérieur, les ordres de grandeurs sur les opérations (utilisation des intrants et produits phyto, ….).

Le présentateur a répondu aux préoccupations des participants à travers les exemples comparés entre le riz issu des deux procédés (moderne, traditionnel), les précisons sur la motivation de la démarche qualité supérieur, …

Le modérateur a fait un focus sur la présentation, notamment le positionnement des acteurs à travers les messages qui accompagnement les opérations de production, transformation et commercialisation du riz qualité supérieur et le comportement des acteurs à fin de mieux consolider les avancées dans la démarche qualité.

Le modérateur et le chef de projet ont communiqué sur la consigne des travaux de groupe avant d’amener les participants à la pause repas

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Après la pause, les groupes ont travaillé sur 8 thèmes et ont restitué des résultats de ces travaux en plénière.

Ces présentations ont bénéficié des commentaires et amendements des participants.

La parole a été donnée au représentant de l’ANPROCA qui a nom des organisations paysannes remercié les organisateurs avant d’inviter les participants à faire la restitution à leurs mandants. Il a aussi invité les partenaires (services Etatiques, ONG et acteurs) à être complémentaire dans l’appui aux acteurs de la fimlère.

La présidente des étuveuses de Kankan a remercié la MGE et les organisateurs de cet atelier pour les efforts qu’ils ne cessent de consentir dans l’accompagnement des acteurs de la filière riz

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