MENINGITES INFECTIEUSES DE L ENFANT. Principales étiologies des méningites Virales: les plus...

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MENINGITES INFECTIEUSES DE L’ ENFANT

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MENINGITES INFECTIEUSES DE L’ ENFANT

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Principales étiologies des méningites Virales: les plus fréquentes

Entérovirus (polio 3, Coxsackie 29, Echo 36, EV 70-72)

Virus ourlien

Autres: Herpès simplex virus CMV, varicelle, EBV...

Bactériennes : les plus graves Méningocoque, pneumocoque, Haemophilus influenzae (hors

période néonatale)

Lyme, Tuberculose, Listériose, Leptospirose

Autres : dans un contexte particulier Néoplasique, Chimique, Immunologique

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Epidémiologie des méningites chez le nourrisson et l’enfant Méningites aseptiques = présumées virales : 90 % (hors

période néonatale) méningites à entérovirus : 70 à 90 % pronostic de principe bénin

Méningites bactériennes : 10 % mortalité : 6 à 10 % taux de séquelles : 10 à 24 % facteurs de risque : retard diagnostique et thérapeutique

Problème essentiel : diagnostic sensible et spécifique sensibilité : dépistage rapide des infections bactériennes spécificité : réduire les traitements antibiotiques injustifiés

risques iatrogène risque nosocomial coût

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Distribution annuelle des méningites à Entérovirus

30

20

10

Jan

v

0

Fév

Mar

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Avr

il

Mai

Juin

Juil

Ao

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Sep

t

Oct

No

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Déc

19961997

% du total

Données Virologiques Trousseau

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Diagnostic clinique

Après 2 ans Sd infectieux : fièvre

(début le plus souvent brutal), sepsis

Sd méningé : Céphalées, photophobie Vomissements et/ou refus

alimentaire Raideur de nuque, signe

de Kernig

Avant 2 ans Sd infectieux : fièvre,

sepsis Sd méningé :

Trouble du comportement, cris à la mobilisation (hyperesthésie cutanée)

Raideur ou hypotonie ++ FA tendue (assis, sans pleur) Vomissements, refus répétés

du biberon

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Aspect septique Troubles hémodynamiques

sévères, choc Purpura ( ≥ 1 élément nécrotique

ou ecchymotique > 3mm) Non amélioré par la PL Présence de germes au direct Antigènes solubles positifs Hypoglycorachie < 2.2mmol/l

ou ratio LCR/ sérique >0.4 Leucocytose > 10000 ou <3000 CRP très élevée(>100mg/l)

Non septique Pas de trouble hémodynamique

Absence de Purpura

Amélioré par la PL

Glycorachie normale ou ratio LCR/sérique >0,4

CRP normale ou peu élevée (sauf si la fièvre évolue depuis moins de 12 heures )

Profil de méningite bactérienneAntibiothérapie intraveineuse

Profil de méningite viralePas d’antibiothérapie

Elaboration d’un document d’aide à la décision pour les praticiens aux urgences de Trousseau

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Signes de gravité à rechercher Hémodynamiques : choc septique

tachycardie, TRC≥3s, extrémités froides, hypotension

Cutanées : méningococcémiepurpura extensif, nécrotique

Neurologiques : HTIC, abcès, encéphalitetroubles de la conscience, coma ou convulsions

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Examens complémentaires

NFS CRP Ionogramme sanguin Ponction lombaire avec étude du LCR ECBU et RP Hémoculture

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Interprétation des résultats du LCR L ’aspect optique ne suffit pas

la plupart des méningites ont un liquide clair ou légèrement trouble (cellularité du LCR)

LCR franchement purulent = méningite bactérienne (rare car les patients sont souvent vus tôt)

Nécessité de confronter l ’ensemble des résultats Tableau clinique LCR : cellularité > 10 éléments, glycorachie, protéinorachie, antigènes solubles examen direct :

coloration de Gram : Cocci gram+ = pneumo ; Diplocoques gram - =

méningo BGN polymorphes = Hib

Résultats biologiques sanguins

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Méningites à méningocoque en France

EPIBAC 1997

Incidence par classe d ’âge pour 100000 habitantsPremière cause de méningite bactérienne : 60% (surtout après 1 an)

Mortalité : 6-10%

Sérogroupes (Observatoire des méningites données 2001)

Nombre d'enfants < 2 mois 2–24 mois > 2 ans Total (%)

N. meningitidis B C W 135 autre ou non groupé

5

4 1

61

37 16 2 6

94

46 31

17

160

87 (54) 48 (30)

2 (1) 23 (14)

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Méningites à pneumocoque en France

Seconde cause de méningite bactérienne : 36%

FDR : ATCD TC, asplénie, OMA, état neuro sévère, convulsions

Mortalité11% enfant30% adulte

Sérogroupes invasifs6, 9, 14, 19, 23 = 76%

Résistance aux AB Pénicilline G I ou R : 56% C3G : I ou R : 20%

Observatoire des méningites données 2002

96 cas : 4 < 2 mois 63 entre 2 et 24 mois (60%)29 après 2 ans

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Choix initial de l ’antibiothérapie Infection présumée à Pneumocoque ou absence

d'orientation bactériologique à l'examen direct: Bi-antibiothérapie urgente:

Céfotaxime 300 mg/kg/jour en 4 injections Vancomycine 60 mg/kg/jour en 4 injections ou en perfusion

continue. Antibiothérapie réévaluée au bout de 36 heures d'évolution en

fonction : des résultats de la culture, de l'antibiogramme, de la CMI et du contrôle de ponction lombaire.

Examen direct positif et il ne s'agit pas d'un Pneumocoque:

Monothérapie par Céphalosporine de 3ème génération à doses méningées:

Céfotaxime 200 mg/kg/jour en 4 injections. Ou Ceftriaxone 100 mg/ kg/jour en 1 à 2 injections

ou L'adjonction d'un aminoside ne fait pas consensus (pas de passage de la barrière hémato-méningée)

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Conduite de l’antibiothérapie

Adaptée à 24-36h selon l ’antibiogramme et la CMI pour le pneumocoque

Durée recommandée variable selon le germe Pneumocoque ≥ 10 jours Haemophilus influenzae 7 jours Méningocoque 5 jours

PL de contrôle Pneumocoque : impérative à 36-48 heures Haemophilus influenzae : discutée selon l ’évolution Méningocoque : inutile

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Autres mesures thérapeutiques Contrôle de l ’état hémodynamique

Remplissage selon les paramètres cliniques +/- inotropes (réa) Pas de restriction hydrique systématique (sauf SIADH : 40 ml/kg/j))

Prévenir le risque d’Hypertension intracrânienne Monitorage et traitement en USI Ventilation adaptée (normocapnie, ventilation assistée) Convulsions

Diazépam (valium®) 0,5 mg/kg IR ou IV Puis traitement intensif si état de mal convulsif

Place de l’imagerie ? Pas d ’indication en phase aiguë (sauf signes d’HTIC avant PL), même

en cas de convulsions Dépistage des hématomes sous-duraux et des thromboses

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Surveillance Dans les premières heures

Surveillance de l ’état hémodynamique et de l ’hypertension intra-crânienne

Dans les jours suivants : risque neurologique++ Mesure du périmètre crânien (HIC, hématome sous-dural) Surveillance du poids et de la natrémie (hypersécrétion d ’ADH) Normalisation des paramètres inflammatoires PL de contrôle à 36-48h si pneumocoque (culture négativée)

A long terme: séquelles ++ Dépistage et PEC des séquelles motrices, sensorielles (surdité,

cécité si atteinte corticale) et cognitives (15-20% retard PM) Comitialité Rechercher une cause favorisante:

déficit immunitaire, brèche méningée (12%) - méningites récidivantes

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Séquelles

Taux élevé malgré les progrès thérapeutiques 10 à 24%

Paralysies, ataxie, déficit intellectuel

Surdité risque élevé mais variable selon le germe Haemophilus influenzae b 6%

Méningocoque 10,5%

Pneumocoque 31%

Rôle des phénomènes inflammatoires++

Observatoire des méningites, données 2001 - Activ

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Evolution des méningites virales Le plus souvent favorable

fièvre et syndrome méningé: 2 à 7 jours

Complications immédiates : 10%convulsions, encéphalites, myélites

Complications secondaires exceptionnellesguillain-barré

Séquelles = 0 ?neurologiques, auditives, visuelles

Mortalité très variable Ex. Bergman et al ( J Pediatr 1987;110 )

45 méningites à Entérovirus < 1 an6,7 % décès: 100% myocardites

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Prophylaxie de l ’entourage

PAS DE PROPHYLAXIE SI MÉNINGITE À PNEUMOCOQUE

Mais envisager une vaccination (Prévenar)

EN CAS D ’INFECTION À HAEMOPHILUS INFLUENZAE TYPE B Prophylaxie des sujets contacts: Entourage familial (enfants de moins de

3 ans) et crêche Rifampicine 20 mg/kg/j en 2 prises pendant 4 jours et 10 mk/kg/j avant 1

mois Ne pas oublier le sujet malade:

Prophylaxie antibiotique Le vacciner car il ne l’est pas ou insuffisamment

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Prophylaxie de l ’entourage EN CAS D ’INFECTION À MÉNINGOCOQUE

Déclaration obligatoire à la DDASS

Prophylaxie des sujets contacts selon les recommandations de la DGS: Entourage familial, crêche, camarades de classe et de jeu Personnel soignant ayant été en contact étroit et prolongé avec l ’enfant Ne pas traiter les « contacts des contacts »

Rifampicine 20 mg/kg/j en 2 prises pendant 48 heures (réduit le portage de

75 à 98%, 1 semaine après le traitement)

En cas de contre-indication et/ou de résistance documentée à la

rifampicine, un traitement par ciprofloxacine orale ou ceftriaxone par

voie injectable, en dose unique, peut être envisagé

Vaccination si méningocoque C (A exceptionnel) (délai max de 10 jours

après l’hospitalisation du malade)Circulaire DGS/5C no 2006-458 du 23 octobre 2006 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque

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Penser à la méningo-encéphalite herpétique Devant la triade suivante :

Troubles du comportement fébriles: mémoire des faits récents, hallucinations visuelles ou auditives

Crises convulsives complexes, répétées, avec coma post-critique prolongé

Signes de focalisation déficitaire (troubles phasiques)

Examens utiles :

PCR HSV et INFα dans le LCR (INFα dans le sang) EEG En cas de doute débuter le Zovirax en IV discuter une IRM encéphalique

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Conclusions

Les signes cliniques de la méningite sont particuliers chez le nourrisson.

Devant tout syndrome méningé, il faut rechercher les signes de gravité.

La PL ne se fait qu’après une stabilisation hémodynamique de l’enfant.

Les vaccins ont permis une diminution significative des méningites bactériennes.

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LE PURPURA FULMINANS

Le purpura fulminans est un choc infectieux associé à un purpura extensif, le plus souvent dû au méningocoque, qui demeure l’une des plus grandes urgences vitales chez l’enfant.

En effet, malgré les progrès de sa prise en charge, la mortalité reste élevée : proche de 35%.

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Diagnostic clinique chez l’enfant entièrement dévêtu

Syndrome infectieux sévère marqué par : Une fièvre souvent > 39°

Une altération de l’état général : pâleur, ou teint gris, conscience altérée, irritabilité, abattement, léthargie.

éventuellement : céphalées et vomissements

Purpura : un seul élément nécrotique ou ecchymotique de diamètre > 3 mm suffit pour démarrer l’antibiothérapie par C3G. Ce purpura est rapidement extensif.

Etat de choc : tachycardie, polypnée, allongement (> 3 sec) du TRC, extrémités froides ou cyanosées, hypotension artérielle.

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Examens complémentaires

Leurs réalisations ne doivent pas retarder la prise en charge de l’enfant :

NFS, CRP, Hémoculture,

Ionogramme sanguin, calcémie, Hémostase

PL en l’absence de choc Radio de thorax au lit

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Diagnostic différentiel :

Hémopathie maligne

PTI

Infection virale (mais purpura non nécrotique)

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Conduite à tenir : Deux équipes sont nécessaires (penser à porter un masque):

1ère équipe (médecin et infirmière) :

Evaluation clinique : constantes, hémodynamique, diurèse, état de conscience, signes méningés, volume du foie

Brancher un scope, poser une poche à urines, voire une sonde urinaire en l’absence d’urines à la fin de la 1ère heure du remplissage.

Oxygénothérapie par sonde en attendant la décision d’une éventuelle intubation

Entourer les tâches purpuriques au stylo à bille pour en apprécier l’extension

Contacter dès que possible, un service de réanimation polyvalente.

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2ème équipe :

Pose de 2 voies d’abord périphériques. En cas d’échec du fait du choc,

poser une voie intra-osseuse.

Prélève les examens dès que possible

Commence le traitement

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Traitement proprement dit : Remplissage, débuté dans les 10 premières minutes

sur voie N°1

Soluté à utiliser : sérum physiologique pour les deux 1ers bolus, puis colloïdes type Gélofusine ® pour les suivants

Après 3 expansions volémiques, la persistance de signes de choc doit conduire à utiliser des amines vasoactives sur la voie N°2 :

• Dopamine ® : 10 à 20 μg/kg/mn par paliers de 5 μg/kg/mn, avec évaluation hémodynamique, toutes les 5 minutes.

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Antibiothérapie débutée dès que possible, même en l’absence de prélèvements :

CLAFORAN : 50 mg / kg / 6 heures. ( voie N°2)

Corticothérapie par Hémisuccinate d’hydrocortisone : 100 mg/ m² en 4 injections. (voie N°2)

Perfusion P4G10 : 80 à 100 ml/kg/j sur voie N°2 (en l’absence de diurèse, prescrire un soluté sans potassium : G10% + NaCl : 2 g/l + gluconate de calcium : 1 g/l)

Ventilation artificielle : Elle est nécessaire au début de la prise en charge en cas de signes de lutte respiratoire, de troubles de la conscience persistants ou après une heure de remplissage en cas de choc persistant.

A distance, penser à la déclaration obligatoire et à la prophylaxie pour les méningococcémies

Transférer l’enfant en réanimation polyvalente par SMUR pédiatrique dès que son hémodynamique est stabilisé