Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

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description

Mémoire présenté devant Jury International à Montréal en mai 2015 pour l'obtention du diplôme d'ostéopathe D.O. (Qc.). Collège d'Étude Ostéopathique (CEO) de Montréal.

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ANNEXE 33. Environnement d’une expérience typique (photos)

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COLLÈGE D’ÉTUDES OSTÉOPATHIQUESPROGRAMME DE DEUXIÈME CYCLE - RECHERCHE

MONTRÉAL

CORRÉLATION ENTRE LA PRESSIONSOUS LES DOIGTS DU D.O.,

DES PARAMÈTRES PHYSIOLOGIQUESET LES ÉTAPES D’UNE TECHNIQUE OSTÉOPATHIQUE

par

JEAN-ROCH AUGER

MÉMOIRE PRÉSENTÉAU JURY INTERNATIONAL

À MONTRÉALMAI 2015

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COLLÈGE D'ÉTUDES OSTÉOPATHIQUESPROGRAMME DE DEUXIÈME CYCLE - RECHERCHE

MONTRÉAL

CORRÉLATION ENTRE LA PRESSIONSOUS LES DOIGTS DU D.O.,

DES PARAMÈTRES PHYSIOLOGIQUESET LES ÉTAPES D’UNE TECHNIQUE OSTÉOPATHIQUE

Par

JEAN-ROCH AUGER

PRÉSENTÉ AU JURY INTERNATIONALÀ MONTRÉAL

MAI 2015

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REMERCIEMENTS

Merci à ma tendre épouse pour sa patience à me laisser grandir.

Merci à ma directrice de mémoire pour sa disponibilité et sa rigueur à me corriger.

Merci à tous mes collègues qui ont participé bénévolement à cette recherche.

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DIRECTRICE DE RECHERCHE

Yanick Lacoste, D.O.

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HYPOTHÈSES DE RECHERCHE

Durant l’exécution d’une technique ostéopathique réalisée selon la méthodologie du Collèged’Études Ostéopathique de Montréal :

1. Il y a une corrélation statistiquement significative entre certaines étapes de la techniqueet :

la variation de la pression mesurée en continu et appliquée sous la pulpe des doigtsdu thérapeute.

la variation de certains paramètres physiologiques du patient.

2. La pression appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute sera influencée de façonstatistiquement significative par le nombre d’années d’expérience du thérapeute.

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RÉSUMÉ

Il s’agit d’une recherche quantitative, expérimentale et fondamentale.

L’expérimentation comprend la mesure en continu de paramètres physiologiques sur les

participants (patients et thérapeutes).

Durant l'exécution d'une technique ostéopathique crânienne, des capteurs mesurent,

aux deux mains du thérapeute, la pression appliquée entre la pulpe des doigts (II-III-IV-V) du

thérapeute et le crâne du patient. D’autres capteurs mesurent sur le patient sa fréquence

cardiaque et sa température superficielle proche des mains du thérapeute.

Les capteurs seront branchés durant toute l’expérimentation à des circuits de

conversion analogiques qui transmettent les informations à deux logiciels d’acquisition de

données via une interface graphique conçue spécialement pour ce projet.

Chaque expérimentation fut analysée en fonction de toutes dépendances réciproques

entre les allégations verbales de l’ostéopathe (étapes mécaniques et sensorielles ressenties) et

les systèmes d’acquisition de données numériques.

Une première pré-étude a permis de choisir une technique crânienne avec un bon

potentiel de concordance selon les objectifs visés, soit une écoute sensorielle, puis une

induction de la SSB en protocole 1 et en position classique. Une seconde pré-étude de 11

expériences a permis de déterminer la taille de l’échantillonnage. Par la suite, pour l’étude, 43

expériences furent complétées avec des étudiants gradués en rédaction de thèse, des étudiants

au clinicat et des ostéopathes ayant plus d’une année d’expérience.

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x

Pour la 1re hypothèse, nos résultats suggèrent que durant l’exécution d’une technique

ostéopathique crânienne d’écoute en protocole 1, en position à 4 doigts à la SSB (approche par

la voute), il y une corrélation statistiquement significative entre l’étape de flexion SSB et la

pression sous la pulpe de l’index droit (p = 0,0039), du majeur droit (p = 0,0103) et de l’index

gauche (p = 0,034). Il y a corrélation statistiquement significative entre l’étape de l’extension

SSB et la pression sous la pulpe de l’index droit (p = 0,0013), du majeur droit (p = 0,0487) et

de l’index gauche (p = 0,0145). Il y a corrélation statistiquement significative entre la pression

sous l’auriculaire gauche des thérapeutes lors de l’étape de point de balance (p = 0,0031), de

point neutre (p = 0,0009) et de relâchement (p = 0,0001) à la SSB. Pour la 2e hypothèse, nos

résultats démontrent que durant cette même technique, la pression appliquée sous la pulpe de

l’auriculaire gauche est aussi influencée de façon statistiquement significative (p = 0,0189) par

le nombre d’années d’expérience du thérapeute.

Puisque cette recherche a utilisé un système d’acquisition de données construit pour

l’occasion, nous suggérons la validation plus poussée de ce prototype avec un plus grand

nombre de sujets. Il serait aussi intéressant de voir une recherche ultérieure faite avec la même

méthodologie, mais avec des capteurs de pression encore plus précis et plus sensibles.

Mots clés pour la recherche : ostéopathie, thérapie manuelle, étapes sensorielles, point

de balance, capteurs de pression, circuit de conversion, LabVIEW, Labjack, système

d’acquisition de données.

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ABSTRACT

This is a quantitative research, experimental and fundamental. The experiment

comprises the continuous measurement of physiological parameters of the participants

(patients and therapists).

During the execution of a cranial osteopathic technique, sensors measure the pressure

applied between the fingertips (II-III-IV-V) of the practitioner and the patient's skull. Other

sensors measure the patient's heart rate and it’s near surface temperature near the therapist's

hands.

The sensors are connected throughout the experiment to analog conversion circuits that

transmit the information to two acquisition software provided via a graphical interface

designed specifically for this project.

Each experiment was analyzed allowing any interdependencies between verbal

allegations of the osteopath (mechanical and sensory felt stages) and digital data acquisition

systems.

A first pilot study allowed to select a cranial technique with good potential match

depending on the objectives, ie a sensory listening and induction of SSB Protocol 1 and

classical 4 fingers position. A second pilot study of 11 experiments, determined the size of the

sampling for this research. Later in the study, 43 experiments were completed with graduate

students working on their thesis, students at clinicat and osteopaths with more than one year of

experience.

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xii

For 1st hypothesis, our results suggest that during the execution of a cranial

osteopathic technique, listening in protocol 1, 4 fingers position to SSB (approach the cranial

vault), there is a statistically significant correlation between the bending stage of SSB and

pressure in the pulp of the right index finger (p = 0.0039), the right middle finger (p = 0.0103)

and the left index (p = 0.034). There is a statistically significant correlation between the

extension stage of SSB and pressure in the pulp of the right index finger (p = 0.0013), the right

middle finger (p = 0.0487) and the left index (p = 0.0145). There is a statistically significant

correlation between the pressure in the left little finger of the therapists during the balance

point (p = 0.0031) and neutral point (p = 0.0009) and release stage (p = 0 , 0001) to the SSB.

For the second hypothesis, our results show that during the same technique, the pressure

applied to the left little finger is also influenced statistically significant (p = 0.0189) by the

number of years of experience of the therapist.

Because this research used a data acquisition system built for the occasion, we suggest

further validation of this prototype with a larger number of subjects. It would also be

interesting to see further research done with the same methodology, but with pressure sensors

more accurate and more sensitive.

Indexing: osteopathy, manual therapy, sensory technique, still point, force sensitive resistors,pressure sensors, conversion circuit, LabVIEW, Labjack, data acquisition system.

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TABLE DES MATIÈRES

HYPOTHÈSES DE RECHERCHE ......................................................................................... vii

RÉSUMÉ....................................................................................................................................ix

ABSTRACT ...............................................................................................................................xi

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................xix

LISTE DES FIGURES .............................................................................................................xxi

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION .............................................................................................1

CHAPITRE 2 : ÉTAT DES CONNAISSANCES.......................................................................7

2.1 La mesure de la palpation..................................................................................................7

2.2 Recherche des outils de mesure commercialement disponibles ........................................8

2.3 Des outils de mesure utilisés pour la recherche en ostéopathie.........................................9

CHAPITRE 3 : MÉTHODOLOGIE..........................................................................................13

3.1. Stratégie de recherche.....................................................................................................13

3.2. La description des sujets.................................................................................................13

3.2.1. Généralités............................................................................................................13

3.2.2. Échantillonnage....................................................................................................15

3.3. Définition des variables indépendantes et dépendantes .................................................15

3.3.1. Critères d’inclusion ..............................................................................................15

3.3.2. Critères d’exclusion..............................................................................................15

3.3.3. Variables dépendantes..........................................................................................16

3.3.4. Variables indépendantes.......................................................................................17

3.3.5. Variables indépendantes confondantes ................................................................17

3.4. Matériel et instruments de mesure..................................................................................19

3.4.1 Une équipe de consultants pour le développement d’un instrument de mesure ...19

3.4.2 Composantes d’un système d’acquisition de données ..........................................20

3.4.3 Le choix des capteurs de pression .........................................................................21

3.4.4 La conception et la fabrication du circuit de conversion électrique Tekscan .......25

3.4.5 La calibration du circuit de conversion électrique et du logiciel LabVIEW.........29

3.4.6 Interfaces pour brancher le circuit de conversion au micro-ordinateur ................32

3.4.7 Les logiciels d’acquisition de données..................................................................32

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xiv

3.4.8 Une expérimentation typique avec les SAD complets.......................................... 34

3.4.9 Liste complète du matériel et équipements requis pour l’expérimentation ...... 36

3.5. Méthode de collecte de données..................................................................................... 38

3.6. Déroulement de l’expérimentation ................................................................................. 39

3.6.1 Préparation initiale de la salle pour l’expérimentation ......................................... 39

3.6.2 Formulaires à compléter par le praticien en ostéopathie ...................................... 41

3.6.3 Formulaires à compléter par le patient.................................................................. 41

3.6.4 Installation des capteurs sur le corps du patient.................................................... 42

3.6.5 Installation des capteurs aux mains de l’ostéopathe ............................................. 43

3.6.6 Description de la séance d’expérimentation ......................................................... 43

3.7. Le choix de la technique ostéopathique pour cette expérimentation (pré-étude)........... 45

3.8. Biais................................................................................................................................ 46

3.9. Considérations éthiques.................................................................................................. 48

CHAPITRE 4 : ANALYSE....................................................................................................... 51

4.1 Description des données brutes générales recueillies au questionnaire de santé ............ 51

4.2 Description des données brutes recueillies par les SAD ................................................. 53

4.3 Expérience d’écoute sensorielle (EES) ........................................................................... 56

4.3.1 EES Première hypothèse (section 1)..................................................................... 56

4.3.2 EES Première hypothèse (section 2)..................................................................... 60

4.3.3 EES Deuxième hypothèse..................................................................................... 64

4.4 Expérience d’induction mécanique (EIM) ...................................................................... 68

4.4.1 EIM Première hypothèse (section 1)..................................................................... 68

4.4.2 EIM Première hypothèse (section 2)..................................................................... 71

4.4.3 EIM Deuxième hypothèse..................................................................................... 72

CHAPITRE 5 : DISCUSSION.................................................................................................. 75

5.1. Les sens des résultats...................................................................................................... 75

5.1.1 Le développement d’un prototype de SAD Tekscan / LabJack / Labview........... 75

5.1.2 L’utilisation d’un système d’acquisition de données commercial (Vernier) ........ 76

5.1.3 Les résultats liés aux hypothèses de la recherche ................................................. 77

5.2. Les facteurs d’influence sur les résultats........................................................................ 79

5.2.1 La pression moyenne sous les doigts selon la technique ostéopathique choisie... 79

5.2.2 La précision d’un capteur de pression .................................................................. 80

5.3. Autocritique du travail et de la démarche ...................................................................... 84

Page 18: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xv

5.3.1 Changement dans les procédés statistiques en cours d’expérimentation ..............84

5.3.2 L’effet Hawthorne .................................................................................................85

5.3.3 L’effet Placebo ......................................................................................................86

5.3.4 Le niveau de stress des thérapeutes peut avoir un impact sur les résultats ...........87

5.3.5 Le niveau d’expérience palpatoire des étudiants ne fut pas documenté ...............88

5.3.6 La préférence manuelle (dominance) des thérapeutes ne fut pas documentée .....89

5.3.7 Le chercheur était aussi l’appariteur durant les expériences .................................90

5.3.8 Les capteurs sont des artéfacts entre la main du thérapeute et le corps du patient90

5.3.9 Les instruments de mesure sont des sources de champs électromagnétiques .......91

5.3.10 Protocole d’administration standardisé pour chaque expérience ........................92

5.3.11 Perfectionnement du circuit de conversion .........................................................92

5.3.12 Spécificité de l’interface utilisateur fabriquée avec le logiciel LabVIEW..........93

5.3.13 Le manque de validité de l’instrument de mesure...............................................93

5.4. Les trouvailles fortuites ..................................................................................................94

5.4.1 Les CUE1 et CUE2 sont prononcés plus fréquemment ........................................94

5.4.2 Une plus grande variation de pressions de certains doigts ....................................94

5.4.3 Plus de CUES sont prononcés à la phase 2 de l’expérience..................................95

5.4.4 La pression moyenne sous les doigts diminue avec le temps ...............................96

5.4.5 La pression moyenne à D2 est nettement plus élevé chez les femmes .................97

5.4.6 Le nombre de CUE prononcés est plus élevé chez les femmes ............................98

5.4.7 Le nombre de CUE est plus élevé chez les thérapeutes professionnels ...............99

5.4.7 Le nombre de CUE est relativement semblable entre les ostéopathes et lesfinissant en ostéopathie ................................................................................................100

5.4.8 Le % de technique crânienne dans le cabinet et le doigt G4...............................101

CHAPITRE 6 : CONCLUSION..............................................................................................103

RÉFÉRENCES ........................................................................................................................107

GLOSSAIRE .........................................................................................................................cxvii

ANNEXE 1. Chapitre de la méthodologie de recherche ..........................................................xxi

ANNEXE 2. Une équipe multidisciplinaire .............................................................................xlv

ANNEXE 3. Liste des laboratoires de recherches consultés................................................. xlvii

ANNEXE 4. Liste de fabricants et distributeurs consultés .................................................... xlix

ANNEXE 5. Capteurs de pressions disponibles.........................................................................lv

ANNEXE 6. Le système I-Scan de Tekscan ........................................................................... lvii

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xvi

ANNEXE 7. Spécifications capteurs Finger TPS (2011) .........................................................lix

ANNEXE 8. Spécifications capteurs Futek LSB200 ................................................................lxi

ANNEXE 9. Spécifications capteurs Flexi-force A-201 ........................................................lxiii

ANNEXE 10. Vue simplifiée des SAD retenus (illustrations) ................................................ lxv

ANNEXE 11. Vue simplifiée des SAD retenus (organigramme) ..........................................lxvii

ANNEXE 12. Vue détaillée du SAD – Trois types de capteurs analogiques utilisés.............lxix

ANNEXE 13. Vue détaillée du SAD - Capteurs Flexiforce A-201 installés sur une main ....lxxi

ANNEXE 14. Vue détaillée du SAD v.2009 – Circuit de conversion..................................lxxiii

ANNEXE 15. Vue détaillée du SAD v.2009 - Diviseur de tension.....................................lxxvii

ANNEXE 16. Vue détaillée du SAD v.2011 - Circuit de conversion ..................................lxxix

ANNEXE 17. Vue détaillée du SAD v.2011 - Interfaces pour brancher le circuit au PC ....lxxxi

ANNEXE 18. Les logiciels des SAD (captures d’écran et installation initiale) .................lxxxiii

ANNEXE 19. Procédure d’épuration des données brutes..................................................lxxxvii

ANNEXE 20. Verbatim du protocole audio standardisé ......................................................... xci

ANNEXE 21. Procédure pour la réalisation des fichiers audios............................................xciii

ANNEXE 22. Procédure de calibration des capteurs Flexiforce A-201 (2011) ..................... xcv

ANNEXE 23. Procédure de calibration des capteurs Flexiforce A-201 (2013) ................... xcvii

ANNEXE 24. Données techniques pour la calibration des capteurs Flexiforce A-201......... xcix

ANNEXE 25. Vue simplifiée d’une expérience type (organigramme) ..................................... ci

ANNEXE 26. Transport des équipements (système portatif) au domicile .............................. ciii

ANNEXE 27. Préparation de la salle d’expérimentation et des équipements .......................... cv

ANNEXE 28. Préparation des capteurs sur le thérapeute ........................................................ cix

ANNEXE 29. Préparation des capteurs sur le patient............................................................cxiii

ANNEXE 30. Déroulement en détail de la première expérience............................................ cxv

ANNEXE 31. Déroulement en détail de la seconde expérience ............................................ cxix

ANNEXE 32. Environnement d’une expérience typique (vue schématique) ......................cxxiii

ANNEXE 33. Environnement d’une expérience typique (photos) ....................................... cxxv

ANNEXE 34. Tableau présenté au D.O. Var. indépendantes confondantes (CUES)........ cxxvii

ANNEXE 35. Description mouvements de flexion et d’extension à la SSB ....................... cxxix

ANNEXE 36. Description mouvements de torsion à la SSB............................................... cxxxi

ANNEXE 37. Amplificateur opérationnel de basse puissance MCP6002.........................cxxxiii

ANNEXE 38. Potentiomètre multi tours Cermet ET3296 ................................................ cxxxvii

ANNEXE 39. Plan des fils entre les capteurs A-201 et le circuit de conversion............... cxxxix

Page 20: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xvii

ANNEXE 40. Réceptacle de fixation sans soudure des bornes de capteurs A-201 ................cxli

ANNEXE 41. Balance numérique Pelouze PE5 .................................................................. cxliii

ANNEXE 42. Comparaison du poids de différents objets usuels ..........................................cxlv

ANNEXE 43. Calcul du niveau de précision de différents capteurs de pression.................cxlvii

ANNEXE 44. Communiqué pour le recrutement des patients ..............................................cxlix

ANNEXE 45. Communiqué pour le recrutement des praticiens...............................................cli

ANNEXE 46. Formulaire de consentement ........................................................................... cliii

ANNEXE 47. Questionnaire de santé ......................................................................................clv

ANNEXE 48. Spécifications capteurs Finger TPS (2015)......................................................clix

ANNEXE 49. Procédés statistiques utilisés dans cette recherche...........................................clxi

A49.1 Analyse des corrélations canoniques ........................................................................clxi

A49.2 Les modèles linéaires généralisés mixtes .............................................................. clxiii

A49.3 Analyse de la variance avec mesures répétées ......................................................clxvii

ANNEXE 50. Positions des doigts approche par la voûte / Écoute à 4 doigts de la SSB.....clxxi

ANNEXE 51. Résultats significatifs 3 doigts durant le CUE1 (Écoute flexion SSB) ....... clxxiii

ANNEXE 52. Résultats significatifs 3 doigts durant le CUE2 (Écoute extension SSB) .....clxxv

ANNEXE 53. Résultats significatifs 1 doigt durant les CUE 3-4-5 (Écoute SSB)............clxxvii

ANNEXE 54. Lettre du statisticien .....................................................................................clxxix

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LISTE DES TABLEAUX

Table 1 - Statistiques générales sur les cliniciens ayant participé au projet ..............................52

Table 2 - Pourcentage moyen de technique crânienne dans le cabinet .....................................53

Table 3 - Écoute sensorielle CUE1 / Hypoth. 1A / Doigts D1-D2-G1 Significatifs .................56

Table 4 - Écoute sensorielle CUE2 / Hypoth. 1A / Doigts D1-D2-G1 Significatifs .................57

Table 5 - Écoute sensorielle CUE3 / Hypoth. 1A / Doigt G4 Significatif ................................58

Table 6 - Écoute sensorielle CUE4 / Hypth. 1A / Doigt G4 Significatif ..................................58

Table 7 - Écoute sensorielle CUE5 / Hypoth. 1A / Doigt G4 Significatifs ...............................59

Table 8 - Écoute sensorielle CUE1 / Nb de CUE prononcé fonction de la température(Poisson) ............................................................................................................................63

Table 9 - Écoute sensorielle / Hypoth.2 / Nb. années exp thérapeutes / G4 Significatif (suite)67

Table 10 - Induction mécanique CUE6 / Hypoth. 1A / Non significatif...................................69

Table 11- Induction mécanique CUE7 / Hypoth. 1A / Non significatif....................................69

Table 12 - Induction mécanique CUE8 / Hypoth. 1A / Non significatif...................................69

Table 13 - Induction mécanique CUE9 / Hypoth. 1A / Non significatif...................................70

Table 14 - Synthèse des résultats significatifs (valeur-p ≤ .05 ) de la recherche ......................78

Table 15 - Écoute sensorielle / CUE1 CUE2 prononcés plus fréquemment .............................94

Table 16 - Écoute sensorielle / Plus grande variabilité D2, D3, D4, G4...................................95

Table 17 - Écoute sensorielle / Pressions moyennes diminuent avec le temps .........................97

Table 18 - Écoute sensorielle / Pression D2 très supérieure chez les thérapeutes féminins......97

Table 19 - Nb et dispersion des CUES plus élevés chez les thérapeutes féminins ...................99

Table 20 - Écoute sensorielle / % technique crânienne dans le cabinet / G4 Significatif .......102

Page 23: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
Page 24: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

LISTE DES FIGURES

Figure 1 - La main gauche du violoniste. Tiré de : Kapandji I.A. (1999) ...................................1

Figure 2 - Marraud, H. (2011). Rodin : La main révèle l'homme ...............................................1

Figure 3 - La Shadow hand faisant pivoter une carte d’affaires (2014) ......................................2

Figure 4 - La Shadow hand (2010)..............................................................................................2

Figure 5 - La Shadow hand avec un légume (2014)....................................................................2

Figure 6 - Répartition des récepteurs cutanés (Roll, 1994) ........................................................4

Figure 7 - Contact avec la pulpe d’un doigt (Sorathia, K. 2014) ................................................5

Figure 8 - Approche par la voute (Gehin, 1981) .........................................................................5

Figure 9 - Position écoute classique SSB Mouvement flexion (Busquet L. 1999) .....................5

Figure 10 - Shadow Glove Monitor (Simone, 2007)...................................................................9

Figure 11 - Finger TPS System .................................................................................................10

Figure 12 - Pression sous le pouce lors de l’écoute du mrp crânien (Zegarra-Parodi, 2011)....12

Figure 13 - Pincemètre analogique JBL ....................................................................................26

Figure 14 - Écoute sensorielle CUE1 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex ...61

Figure 15 - Écoute sensorielle CUE2 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex ...61

Figure 16 - Écoute sensorielle CUE3 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex ...62

Figure 17 - Écoute sensorielle CUE4 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex ...62

Figure 18 - Écoute sensorielle / Hypoth. 2 / Nb. années exp thérapeutes / G4 Significatif ......66

Figure 19 - Essai d'un capteur 3D-BTA au dos d'une main ......................................................91

Figure 20 - Écoute sensorielle / Nb. de CUE varie en fonction des 3 phases ...........................96

Figure 21 - Nb et dispersion des CUES plus élevés chez les thérapeutes féminins ..................98

Figure 22 - Nb. et % des CUES plus élevés chez thérapeutes professionnels ........................100

Figure 23 - Symétrie en le nb et % de CUE prononcés par titre .............................................101

Figure 24 - Système I-Scan de Tekscan .................................................................................. lvii

Figure 25 - Épuration données A............................................................................................... xc

Figure 26 - Épuration données B............................................................................................... xc

Figure 27 - Logiciel Audacity ................................................................................................xciii

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Page 26: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION

La main humaine possède une mécanique extraordinaire

dont les rouages et les mouvements émerveillent par leur

finesse et leur complexité. Pour l’homme, la main n’est pas un

organe vital comme le cœur, le foie ou le cerveau, mais elle

demeure l’organe préhensile indispensable pour saisir, pour

manipuler les objets, pour entrer en relation avec

l’environnement et avec autrui. « C'est essentiellement grâce

aux deux fonctions de la main, préhension et toucher, que l'homme a pu acquérir la capacité de

connaître et de penser » (Wolff, 1951, p.9). « L'homme n'aurait jamais atteint sa place

prépondérante dans le monde sans l'usage de ses mains. » (Darwin, 1876, p.77). La main est

l’organe par excellence du toucher, qui permet de « former des hypothèses, analyser, corriger

et réunir en image des expressions » (Buytendijk, 1965). Selon l’ouvrage collectif « The Hand,

an Organ of the Mind: What the Manual Tells the Mental”

(Radman, 2013), la main ne serait pas qu’un simple exécuteur

mécanique de nos pensées, mais notre dextérité manuelle

comporterait des éléments cognitifs très élaborés. Nos mains

possèdent leur propre savoir-faire leur permettant de naviguer

dans le monde physique, social et culturel. Selon Pruszynski

(2014), les neurones à la surface de notre peau seraient en

mesure d'extraire des données sur la forme des objets touchés.Figure 2 - Marraud, H. (2011).Rodin : La main révèle l'homme

Figure 1 - La main gauche duvioloniste. Tiré de : Kapandji I.A.

(1999)

Page 27: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

2

Les récepteurs sensoriels de la peau seraient capables de fournir des informations détaillées

sur la forme géométrique de ce qui est touché par la main.

La main robotisée la plus avancée au monde, la "Shadow hand" (Shadow Robot

Company Ltd.), est capable de 24 mouvements intégrant un lot de 40 muscles (pistons à air

comprimé). Ses senseurs et contrôleurs de position lui permettent un contrôle précis. Selon ses

inventeurs, elle serait capable de manipuler des objets fragiles ou mous et pourrait ressentir la

présence d'une pièce de monnaie à la pulpe des doigts. En 2010 (lors de la rédaction de notre

protocole) cette main robotisée était en mesure de manipuler des objets sphériques comme une

balle de tennis. En 2014, cette main a nettement évolué. Elle serait maintenant en mesure

d’estimer la texture d’un objet et d’y adapter la pression requise pour le manipuler. Une

démonstration impressionnante est la manipulation d’une carte d’affaires que le robot fait

pivoter entre le pouce et l’index.

Figure 4 - La Shadow hand (2010)

Illustrations tirées de www.shadowrobot.com

Figure 5 - La Shadow hand avec unlégume (2014)

Figure 3 - La Shadow hand faisantpivoter une carte d’affaires (2014)

Page 28: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

3

Mais est-ce qu’un jour cette main sera capable d’induire ou de percevoir la complexité

des mouvements de la symphyse sphéno-basilaire (SSB) sur la boîte crânienne d’un être

humain vivant, comme le décrivent plusieurs ostéopathes (Magoun, 1994; Busquet, 1999; van

Vliet, 2005; Beaulieu, 2005)? La main est un organe de communication tactile extrêmement

développé mais, pour l’ostéopathe, elle est avant tout un outil de travail indispensable

(Courtecuisse, 2009).

Physiologiquement, on retrouverait environ 17000 récepteurs tactiles (Delorme, 2003)

dans la peau d’une main. Selon Palluel (2008), cette immense surface réceptrice compte trois

couches : l’épiderme (externe), le derme, puis les tissus sous-cutanés. Ces récepteurs

spécialisés informent en tout temps l’ostéopathe tant sur l’état statique que sur les

changements dynamiques de la paume de ses mains. Voici quelques-uns de ces récepteurs

(Rolls, 1994) :

Les gros récepteurs de Paccini sont situés en profondeur sous le derme et sont sensibles

aux pressions et vibrations cutanées.

Les corpuscules de Meissner se trouvent juste sous l’épiderme et contribuent à la

perception tactile fine et à la détection des vibrations cutanées superficielles.

Les récepteurs de Merkel, très nombreux à la pulpe des doigts, réagissent à la moindre

déformation de la peau et aussi lors de pression soutenue.

Les disques de Merkel, également très nombreux au bout des doigts, réagissent à la

moindre déformation de la peau et aux vibrations.

Page 29: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

4

Les corpuscules de Ruffini et les bulbes de Krause sont plus sensibles aux

changements thermiques et aux vibrations.

Des terminaisons nerveuses libres (récepteurs non encapsulés) et certains poils sont

aussi présents et permettent de détecter les stimuli tactiles.

D’autres auteurs (Roll, 1994; Vallbo et Johansson, 1984) classeront ces récepteurs en

fonction de leur capacité d’adaptation lente ou rapide, ainsi que selon la dimension et la

densité de leur champ sous la peau. Ces caractéristiques expliquent le niveau de spécialité de

la portion palmaire de la main et possiblement pourquoi l’ostéopathe arrive à détecter les

mouvements fins de motilité (Sutherland, 1948; Magoun, 1966) des structures en contact avec

ses mains.

Figure 6 - Répartition des récepteurs cutanés (Roll, 1994)

Page 30: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

5

« Lors de l’exploration manuelle, les multiples contacts entre la peau et la surface de

l’objet exploré produisent des patterns extrêmement complexes de stimulus tactile » (Purves,

2004).

Lors de l’exécution d’une technique ostéopathique en position d’écoute classique à la

symphyse sphéno-basilaire (Busquet, 1999), la pulpe des huit doigts demeure la principale

structure en contact avec le corps du patient. Selon Gehin (1981, p.30), Caporossi (1992,

p.319) et Busquet (1999, p.107), il s’agit de la position pour une « approche par la voute »

crânienne. Le chercheur désire mesurer, de la façon la plus précise possible et en continu, la

pression appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute.

Puisque la main est l’outil privilégié de l’ostéopathe et que, dans certaines conditions,

elle est l’unique interface mécanique avec laquelle il communique avec les structures du

patient, le chercheur tente de démontrer qu’il existe une corrélation entre les variations de

forces appliquées sur des capteurs de pression disposés sous la pulpe des doigts du thérapeute

et les différentes étapes d’écoute sensorielle et d’induction mécanique (termes définis au

Figure 9 - Position écoute classique SSBMouvement flexion (Busquet L. 1999)

Figure 7 - Contact avec la pulped’un doigt (Sorathia, K. 2014)

Figure 8 - Approche par la voute(Gehin, 1981)

Page 31: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

6

glossaire) alléguées verbalement par le thérapeute durant l’exécution de la technique

ostéopathique. Le chercheur tente aussi par la même occasion de recueillir des corrélations

entre certains paramètres physiologiques (température superficielle au frontal, pulsation

cardiaque) captés sur le corps du patient. Nous tenterons aussi de valider si la pression

appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute est influencée par son nombre d’années

d’expérience.

Page 32: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 2 : ÉTAT DES CONNAISSANCES

2.1 La mesure de la palpation

Selon la méthodologie (voir glossaire) du Collègue d’Études Ostéopathiques de

Montréal (CEO) qui s’inspire des grands ostéopathes, il est établi que, durant le déroulement

de certaines techniques ostéopathiques, le clinicien aura une sensation tactile sous ses mains,

des étapes mécaniques et sensorielles qui seront déterminantes dans le déroulement du

processus thérapeutique. Les enseignements reçus au CEO suggèrent que le passage par ces

étapes est un élément essentiel qui favorise l’accomplissement et le succès d’une technique

ostéopathique. Le fait de pouvoir tenter de mesurer quantitativement certaines de ces étapes

aiderait à valider le processus thérapeutique.

En position d’écoute classique à la SSB, des étapes d’écoute sensorielle de la SSB

(inspire, expire, point de balance, point neutre, relâchement) et des étapes d’induction

mécanique de la SSB (flexion, extension, torsion droite, torsion gauche); sont souvent

présentées comme implicites. Ces étapes (voir glossaire) auraient intérêt à être objectivées et

comparées d’un thérapeute à l’autre en démontrant s’il existe une corrélation entre leur

déroulement tel qu’énoncé par le thérapeute et certains paramètres physiologiques mesurés en

continu durant la technique.

« Tout ce qui nous entoure, tout ce que nous voyons sans leregarder, tout ce que nous frôlons sans le connaître, tout ce quenous touchons sans le palper, tout ce que nous rencontrons sans ledistinguer, a sur nous, sur nos organes et, par eux, sur nos idées,sur notre coeur lui-même, des effets rapides, surprenants etinexplicables. » (de Maupassant, 1908)

Page 33: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

8

Un des défis de cette recherche consiste à concevoir un outil de mesure qui contribuera

à objectiver et à documenter les étapes durant l’exécution d’une technique ostéopathique. La

dépendance réciproque des informations « verbalisées par le thérapeute » et des informations «

mesurées sous les doigts » est-elle plus significative avec l’augmentation du nombre d’années

d’expérience de l’ostéopathe ? L’utilisation d’un instrument de mesure sensible et adaptable

aux besoins de notre profession permettra d’objectiver, de documenter davantage et de

quantifier (durée, fréquence, intensité) les étapes mécaniques et sensorielles d’une technique

ostéopathique.

Le chercheur présume que la force détectée sous certains doigts, durant l’induction

mécanique d’un mouvement de la SSB, devrait être sensiblement différente de celle notée

durant d’autres étapes plus fines de palpation, lors d’une écoute sensorielle sur ces mêmes

structures. Toutefois, y aurait-il une si grande différence (toujours au niveau de la pression

sous les doigts) entre un point de balance, un point neutre ou un relâchement ? Un élément

important dans la planification de l’expérimentation sera probablement la sensibilité des

fameux capteurs de pression sélectionnés. Un autre paramètre surveillé sera le nombre

d’années d’expérience des thérapeutes.

2.2 Recherche des outils de mesure commercialement disponibles

Le chercheur a préalablement réalisé une recherche sur les équipements habituellement

disponibles dans les laboratoires de recherche en physiologie de l’appareil locomoteur ou en

physiologie du mouvement, ainsi que dans les instituts de recherche universitaire en génie et

en ergonomie (voir annexe 3). À ce moment, l’idée était de pouvoir réaliser ce projet de

recherche en ayant accès à leurs équipements et leur expertise sur le sujet. Mais après avoir

essuyé plusieurs refus à ce niveau, transmis des dizaines de courriel et parlé à quelques

Page 34: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

9

responsables de département, le chercheur a choisi de poursuivre un peu plus loin la démarche

auprès des fabricants (voir annexe 4) de ces instruments de mesure, de ces capteurs de

pression et de ces logiciels, pour déterminer s’il était possible d’en faire l’acquisition ou de les

louer. Cette démarche a permis de faire ressortir qu’avec un budget se situant entre 8000$ et

20000$, il serait possible de réaliser ce genre d’expérimentation puisque plusieurs fabricants

offrent d’acheter un kit complet « clé en main » qui aurait répondu partiellement à nos

besoins, pour mesurer la force

appliquée sous les doigts ou les mains

du thérapeute durant une technique

ostéopathique.

Une recherche (Simone, 2007)

réalisée au département de bio-ingénierie médicale du « New Jersey Institute of Technology »,

utilise des capteurs linéaires sensibles à leur flexion (bend sensors) dans l’espace. Ces

capteurs, transposés à ce que le chercheur aura nommé le « Shadow Glove Moniteur »,

permettent de détecter les mouvements des articulations métacarpo-phalangiennes des cinq

doigts de la main. Cette recherche conclut que le Shadow Glove Monitor serait un outil

efficace pour objectiver les capacités fonctionnelles de la main.

2.3 Des outils de mesure utilisés pour la recherche en ostéopathie

La littérature scientifique présente que certains chercheurs ostéopathes choisissent

d’utiliser, dans des études quantitatives expérimentales, des outils de mesure pour mesurer

l’impact d’une technique ou d’un traitement en ostéopathie et ainsi tenter d’objectiver certains

paramètres physiologiques sur l’ostéopathe et sur le patient. Les chercheurs choisissent le plus

souvent de mesurer, avant et après leurs interventions, la pression artérielle (Lacoste, 2009;

Figure 10 - Shadow Glove Monitor (Simone, 2007)

Page 35: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

10

Devantéry, 2009), la température corporelle et la fréquence cardiaque (Brûlé-Racette, 1995;

Langevin-Cusson, 2007) ainsi que la cohérence cardiaque (Cartier, 2006; Germain, 2008).

D’autres auteurs, grâce à des installations plus élaborées, suivront en continu certains

paramètres physiologiques comme la pression artérielle et la pulsation cardiaque (Lapierre,

2009). Mais lorsqu’il est question de mesurer ce qui se passe physiquement sous les mains du

thérapeute avec un outil de mesure rigoureux, la littérature semble beaucoup moins élaborée

sur ce sujet.

Au CEO, bien que plusieurs thèses traitent de la palpation (Laberge, 1986; Therrien,

1993; Lépine, 1995; Caplette, 1998; Loew, 2006; Demerdjan, 2007; Prat, 2008; Grenier,

2009), nous avons identifié une recherche expérimentale (Pelletier, 1998) qui utilisait quatre

capteurs de pression (Differential Pressure Sensors Systems) qui détectaient la pression dans

quatre chambres à air distinctes. Ces chambres à air étaient en contact avec le frontal,

l’occiput, le pariétal et le temporal. Le tout semblait intégré à une sorte de dispositif avec

casque pour monitorer les mouvements du MRP crânien.

Toujours au niveau de la recherche en

ostéopathie, un produit commercial vendu par la

compagnie « Pressure Profiles Systems inc. », soit le

« Finger TPS System », attire particulièrement

l’attention. Les spécifications techniques de cet appareil

(2011) sont décrites à l’annexe 7. Suite à une mise à jour

du produit (2015) nous avons ajouté l’annexe 48 qui

décrit le produit nettement amélioré. Bien que ce genre Figure 11 - Finger TPS System

Page 36: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

11

d’outil de mesure ne fût pas spécialement conçu pour les besoins de la thérapie manuelle,

quelques projets de recherche en ostéopathie furent réalisés avec ce produit qui utilise des

capteurs de pression sous les doigts de l’ostéopathe. Ce système, combiné à un logiciel

d’acquisition de données, utilise des électrodes à capacitance (capacitive base pressure sensor)

sur la pulpe des doigts. Il serait utilisé par un établissement d’enseignement (Philadelphia

College of Osteopathic Medicine) pour des fins de recherche en ostéopathie. Le Finger TPS

system (Iso-Touch) aurait été utilisé depuis 2007 dans différents projets de recherche pour :

Favoriser en médecine manuelle le développement de compétences palpatoires

similaires entre les ostéopathes d’expérience et les étudiants lors de l’évaluation d’une

lésion au niveau d’un segment dorsal (Jean, 2008). Dans cette étude, le système Iso-

Touch fut utilisé pour quantifier et comparer les gammes de pression appliquées sous

les doigts et la paume des mains des thérapeutes. Cette étude conclut que les élèves

utilisent significativement moins de force que les ostéopathes pour diagnostiquer et

traiter les troubles somatiques au niveau du thorax.

Comparer la pression exercée sous les doigts des étudiants et des ostéopathes

d’expérience au cours du diagnostic manuel du rachis cervical (Jean, 2007).

Développer un protocole pour quantifier la pression exercée sur les segments du rachis

cervical pour un diagnostic et un traitement en ostéopathie. Dans cette étude, les

protocoles soigneusement décrits à l'aide de capteurs étalonnés numériques ont permis

de fournir des données fiables et reproductibles nécessaires pour quantifier les

caractéristiques de pression utilisées par les ostéopathes et les étudiants; lors de

techniques ostéo-articulaires (thrust activations) cervicales. Cette étude (Kuchera,

Page 37: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

12

2007) propose que les élèves

utilisent significativement plus de

force que les ostéopathes

d’expérience pour diagnostiquer

avec précision et traiter par des

techniques structurelles la région

cervicale.

Une recherche récente (Zegarra-Parodi, 2011) qui traite de l’ostéopathie dans la sphère

crânienne fut réalisée au Centre européen d’enseignement supérieur en ostéopathie (CEESO)

en France. L’étude utilise un seul capteur de force Flexiforce apposé au frontal (proche du

temporal) sous le pouce gauche du thérapeute, alors que l’autre pouce demeure en appui sur

l’os malaire. Les 43 ostéopathes qui participèrent à cette étude ont démontré des résultats très

variables en tentant d’estimer la vitesse du MRP, alors que le capteur de force enregistrait

durant seulement 3 secondes la force appliquée sous le pouce gauche. Selon cette étude, la

pression appliquée varie considérablement d’un thérapeute à l’autre.

Dans notre revue de la littérature, il semblerait que l’utilisation de capteurs de pression

sous la pulpe des doigts, pour corréler les allégations des ostéopathes durant les étapes

(sensorielles et mécaniques) d’une technique ostéopathique crânienne, ne semble pas avoir été

réalisée, ce qui rend notre projet actuel original. Ce genre d’expérimentation requiert par

contre beaucoup de précision et de sensibilité de la part des capteurs de pression et représente

un défi de taille qui n’est pas encore documenté dans la littérature actuellement !

Figure 12 - Pression sous le pouce lors de l’écoutedu mrp crânien (Zegarra-Parodi, 2011)

Page 38: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 3 : MÉTHODOLOGIE

3.1. Stratégie de recherche

Il s’agit d’une recherche quantitative de type expérimentale et fondamentale. Elle vise

à documenter les phénomènes qui se déroulent sous les doigts du thérapeute durant l’exécution

d’une technique ostéopathique. Ces phénomènes, ainsi que certains paramètres physiologiques

recueillis sur le patient, seront objectivés en continu par des instruments de mesure

analogiques. Nous tenterons aussi de voir si l’expérience des thérapeutes a une influence sur

les résultats.

3.2. La description des sujets

3.2.1. Généralités

Tous les participants furent recrutés par courriel ou directement par des appels

téléphoniques. Nous avons aussi remis en personne un avis de recrutement (annexes 44 et 45)

à quelques thérapeutes et patients. Bien que lors du recrutement, la possibilité d’une forme de

rémunération fut envisagée, en pratique tous les participants à cette étude y ont contribué sur

une base bénévole.

Thérapeutes (personne assises à la tête du lit, avec les capteurs de force installés aux

doigts durant l’exécution de la technique ostéopathique): Vingt-neuf (29) étudiants en

ostéopathie en rédaction de thèse ou inscrits au clinicat (ayant complété avec succès les

« Ainsi, le progrès n'est plus dans l'homme, il est dans latechnique, dans le perfectionnement des méthodescapables de permettre une utilisation chaque jour plusefficace du matériel humain. » (Bernanos, 1944)

Page 39: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

14

examens finaux théoriques et pratiques de 5e année) au CEO. Il s’agit de finissants en

ostéopathie (FO) qui ont été formés selon la méthodologie du CEO mais ayant un nombre

d’année d’expérience plutôt limité. Vingt-sept (27) ostéopathes de divers niveaux

d’expérience clinique, mais ayant tous gradué au CEO. Pour tous les thérapeutes, le nombre

d’année (s) d’expérience fut calculé en soustrayant la date du jour de l’expérimentation, de la

date de passation de l’examen final de 5e année au CEO. Ceci donna lieu à une catégorisation

du nombre d’année d’expérience. Ces catégories sont définies à l’annexe 49.3 (facteur intra-

sujet).

Patients (personnes couchées sur le lit, recevant la technique ostéopathique et sur

lesquelles on mesure deux paramètres physiologiques) : Adultes représentant aléatoirement

une population variée sans problématique de santé (voir critères 3.3.1 et 3.3.2).

Pour le pairage en binôme (thérapeute/patient), chaque binôme réalisa deux sous-

expériences soit une première sous-expérience d’écoute sensorielle de la SSB, puis une

seconde sous-expérience d’induction mécanique de la SSB. Chaque expérience dura au moins

5 minutes. Lorsque deux thérapeutes étaient disponibles simultanément, le jumelage permit

aux thérapeutes d’alterner à tour de rôle pour être ensuite le patient couché sur la table de

traitement. Lorsque plus de deux thérapeutes étaient disponibles en même temps, nous avons

réalisé les expériences selon le pairage suivant : par exemple pour les trois thérapeutes

nommés A, B et C ; nous avons réalisé l’expérience #1 avec le binôme A-B, l’expérience #2

avec le binôme C-A, l’expérience #3 avec le binôme B-C. Notons que ce type de pairage

n’avait pas d’importance pour la recherche, mais visait surtout à assurer une meilleure

planification et un déroulement plus fluide des expériences dans le temps, selon la

disponibilité des participants.

Page 40: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

15

3.2.2. Échantillonnage

Un total de 56 expériences fut réalisé, soit 13 expériences durant les pré-études, puis 43

expériences pour l’étude. Voir chapitre 3.7 pour la description des deux pré-études réalisées.

En cours d’étude, nous avons dû exclure deux ostéopathes. Le premier à cause d’une

atteinte au niveau d’un nerf périphérique avec une atteinte motrice de l’éminence thénar à une

main. Le second parce que nous avons appris par la suite qu’il avait gradué dans une autre

école que le CEO.

3.3. Définition des variables indépendantes et dépendantes

3.3.1. Critères d’inclusion

Thérapeutes groupe 1 : Étudiants en ostéopathie gradués et en rédaction de thèse ou au

clinicat au CEO.

Thérapeute groupe 2 : Ostéopathes gradués au CEO.

Patient groupe homogène: Homme ou femme âgée entre 18 et 65 ans ne présentant pas

de problème actif de santé sur le plan neurologique ou musculo-squelettique, depuis au

moins 3 mois. Médication stable depuis au moins 3 mois. Ce groupe comprend aussi

des ostéopathes s’ils sont disponibles au moment de l’expérimentation.

3.3.2. Critères d’exclusion

Thérapeute groupe 1 et 2: Ostéopathes ou étudiants en ostéopathie n’ayant pas gradué

au CEO ou présentant des problèmes actifs ou chroniques sur le plan neurologique,

musculo-squelettique ou sensoriel (la palpation est un acte sensori-moteur). Ayant des

Page 41: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

16

problèmes mécaniques ou fonctionnels particuliers aux coudes, poignets, doigts ou à la

pulpe des doigts.

Patients : Pour restreindre les variables confondantes, seront exclus les personnes

présentant des problèmes actifs ou chroniques sur le plan neurologique ou musculo-

squelettique, cardiopathie (diagnostiqué par un médecin), femme enceinte de plus de 6

mois, traumatisme crânien de moins de 3 mois, pathologie lourde (vasculaire,

neurologique, tumorale ou organique), médication (ex.: bétabloquants) pouvant

influencer la pression artérielle et la pulsation cardiaque, affection mentale (burnout,

névrose, psychose), les personnes mineures ou inaptes, les personnes ne pouvant

demeurer en position allongée sur le dos pour une période de 15 minutes.

Furent aussi exclus les patients ou thérapeutes avec pacemaker ou avec composante de

métallique implantée dans le corps (instruments de mesure comportent des champs

électriques).

3.3.3. Variables dépendantes

Une variable dépendante est un paramètre (ex. : axe des x sur un graphique) qui varie

sous l'influence (ou l’effet) de la ou des variable(s) indépendante(s) dans l’expérience

(Chevalier, 2013).

Pression mesurée sous la pulpe des doigts du thérapeute avec laboratoire d’acquisition

de donnée LabVIEW (voir glossaire). Pulsation cardiaque du patient et température

superficielle (de surface) au frontal du patient mesurées avec le laboratoire d’acquisition de

données Logger Pro.

Page 42: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

17

3.3.4. Variables indépendantes

Une variable indépendante est un paramètre (ex. : axe des x sur un graphique) qui varie

sans être influencé par les autres paramètres dans l’expérience. C’est une variable qui ne

dépend pas du résultat, mais dont la variation peut influencer le résultat (Chevalier, 2013).

Le temps durant laquelle durera la technique ostéopathique elle-même. Lors de

l’expérimentation, il fut demandé au thérapeute de réaliser deux techniques ostéopathiques

crâniennes différentes. Chaque technique fut réalisée durant au moins 5 minutes et séparée par

une courte pause :

Première expérience : Technique d’écoute sensorielle de la SSB en protocole 1 en

position classique à 4 doigts (termes définis au glossaire). L’annexe 30 présente en

détail le déroulement de la première expérience.

Seconde expérience : Technique d’induction mécanique de la SSB en protocole 1 en

position classique à 4 doigts. (termes définis au glossaire) L’annexe 31 présente en

détail le déroulement de la seconde expérience.

3.3.5. Variables indépendantes confondantes

Les variables indépendantes confondantes (facteur de confusion, facteur tiers) sont des

variables pouvant influencer (perturber, biaiser) les variables dépendantes lors de l’analyse des

résultats (Chevalier, 2013). Pour cette raison, nous avons mis en place une procédure pour

standardiser chaque expérience et la façon dont les variables indépendantes seraient notées.

Il s’agit des « étapes » mécaniques (induites) et sensorielles (ressenties) des techniques

ostéopathiques telles que verbalisées par le thérapeute durant chaque expérimentation.

Page 43: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

18

Pour simplifier et standardiser la procédure durant chaque expérience (meilleure

condition de reproductivité) et pour encadrer le thérapeute, nous avons établi une liste

d’étapes « possibles » à laquelle il devait se limiter durant les deux expériences. Pour

chaque expérience, ces étapes étaient affichées sur un grand panneau cartonné (11x16

pouces) avec texte inscrit en gros caractères (voir ce panneau à l’annexe 34), disposé

sur un lutrin-trépied à proximité de la table de traitement. Au lieu de nommer chaque

étape, nous avons demandé au thérapeute de nommer le « CUE » (phonétique plus

rapide à verbaliser) avec un numéro correspondant. En fait, c’est au début de chaque

expérience que le thérapeute devait préalablement écouter un fichier audio standardisé

où des instructions claires lui étaient transmises concernant la nature de l’expérience et

les étapes de la technique ostéopathique, de même que la façon dont verbalement il

devrait informer le technicien à chaque fois qu’il commençait à ressentir (1re

expérience) ou à chaque fois qu’il commençait à induire (2e expérience) tel ou tel

mouvement à la SSB. L’annexe 20 présente le verbatim du protocole audio utilisé et

l’annexe 21 présente comment ces fichiers audio furent conçus.

Les diagnostics médicaux principaux et secondaires. Informations recueillies dans le

questionnaire sur la santé (annexe 47), complété par chaque participant avant de

participer à cette recherche.

Les médications.

Page 44: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

19

3.4. Matériel et instruments de mesure

3.4.1 Une équipe de consultants pour le développement d’un instrument de mesure

Désireux d’utiliser un instrument qui permettrait de documenter au besoin tous les

doigts des deux mains, une équipe multidisciplinaire fut recrutée progressivement pour aider à

concevoir et réaliser ce genre d’instrument de mesure suffisamment précis pour permettre

l’acquisition de données sur la physiologie humaine durant l’exécution d’une technique

ostéopathique crânienne.

Acceptant de relever le défi de concevoir un instrument de mesure qui permettrait de

réaliser la recherche au CEO, une pré-étude fut débutée, de mars à décembre 2009, visant à

concevoir et adapter les équipements nécessaires pour réaliser l’expérimentation. L’objectif

étant de concevoir, avant le dépôt du protocole, au moins un prototype partiel de laboratoire

d’acquisition de données physiologiques portatif qui pourrait non seulement documenter la

force appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute mais aussi certains paramètres relatifs à

la physiologie de base chez le patient. Durant cette période, réalisant que l’aspect électronique

du projet dépassait ses compétences, le chercheur a choisi d’agir comme coordonnateur pour

faciliter les échanges et recueillir les informations nécessaires en mettant en commun

l’expertise des membres de l’équipe multidisciplinaire (voir la liste à l’annexe 2). Des

recherches ainsi que des échanges avec les différents consultants de notre équipe ont permis de

mieux comprendre les exigences et caractéristiques de base d’un système d’acquisition de

données. Ceci a permis au fur et à mesure de réaliser que l’exercice de « concevoir » et de

« réaliser » l’outil de mesure, bien que plus complexe, nous amènerait par la suite à

personnaliser davantage ces instruments en fonction des besoins réels de l’ostéopathie.

Page 45: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

20

3.4.2 Composantes d’un système d’acquisition de données

Les départements de recherche spécialisés en physiologie de l’exercice ont

habituellement à leur disposition des systèmes d’acquisition de données (SAD) qui

comprennent différentes sortes de capteurs analogiques (Smit, 2003) qui permettent de

recueillir des données sur la physiologie humaine ou sur l’environnement, des circuits de

conversion électronique, des interfaces qui convertissent les informations reçues vers le micro-

ordinateur et finalement des logiciels d’acquisition de données (Chengwei, 2005; Dan, 2008;

Keleshis, 2008; Topal, 2008).

Le chercheur présente une vue simplifiée des SAD utilisés à l’annexe 10 (avec

illustrations) et à l’annexe 11 (sous forme d’organigramme). Pour une meilleure

compréhension du lecteur, nous avons fragmenté un SAD en cinq sections :

Les 10 capteurs analogiques (8 capteurs de force, 1 émetteur/récepteur du moniteur

cardiaque, 1 thermomètre de surface). Des vues plus détaillées des capteurs retenus

sont illustrées aux annexes 12 et 13.

Les deux circuits de conversion électriques. Le premier circuit est celui proposé par

Tekscan. Nous avons réalisé un premier prototype en 2009 (illustré aux annexes 14 et

15), puis un second prototype amélioré en 2011 (illustré à l’annexe 16). Ce circuit fut

finalement assemblé dans une valise pour le protéger, mais surtout pour qu’il demeure

transportable au domicile du patient. Il est compatible avec les capteurs de pression

Tekscan Flexiforce A-201 et le logiciel d’acquisition de données programmable

LabVIEW. Le second circuit de conversion est le système commercial de Vernier

intégré à l’interface du module portatif LabQuest Pro (illustré à l’annexe 17),

Page 46: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

21

compatible avec les capteurs (cardiofréquencemètre et thermomètre de surface) et le

logiciel Logger Pro de Vernier.

Les deux modules interfaces pour brancher les circuits de conversion au port USB du

micro-ordinateur durant les deux expériences. Pour la section Tekscan (prototype

maison), nous avons inclus le module Labjack U3-LV et pour la section Vernier, c’est

le module LabQuest Pro vendu par Vernier. Ces modules sont illustrés à l’annexe 17.

Les deux logiciels d’acquisition de données, soit le logiciel LabVIEW qui traite les

données des capteurs de pression Tekscan A-201 et logiciel Logger Pro qui traite les

données des capteurs de Vernier. Quelques captures d’écran de ces logiciels sont

illustrées à l’annexe 18.

Les données numériques recueillies par les deux logiciels sont ensuite sauvegardées

dans le micro-ordinateur sous un format compatible avec un logiciel de

chiffrier/tableur électronique (ex. : MSExcell). Pour rendre ces données exploitables

par le statisticien, nous avons élaboré une procédure d’épuration des données. Cette

procédure est décrite en détail à l’annexe 19.

3.4.3 Le choix des capteurs de pression

Les capteurs sont présents un peu partout dans notre vie et permettent à l’homme

d’interagir avec les appareils électroniques qui l’entourent. Depuis plusieurs années, la plupart

des télécommandes domestiques, les claviers de téléphone ou les claviers de micro-ordinateur

intègrent des capteurs ou des senseurs plus ou moins sophistiqués selon le besoin. Par

exemple, un bouton sur un four à micro-onde enregistre une simple fonction on/off sous la

pression du doigt et il coûte probablement une fraction d’un sous à produire. Par contre,

Page 47: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

22

l’écran tactile d’un téléphone cellulaire ou d’un ordinateur portable permet maintenant de

détecter avec quelle force et quelle vitesse le doigt parcourt la surface de l’écran tactile.

Ainsi, nos recherches nous ont rapidement permis de réaliser que le coût de cette

technologie augmentait rapidement avec la diversité de ses caractéristiques. Par exemple, le

capteur « I-Scan System » développé et vendu par la compagnie Tekscan permet de détecter

de façon très détaillée et très sensible les forces appliquées localement à plusieurs endroits

différents, alors qu’une main complète se dépose sur la surface plane d’un grand capteur de

pression (voir illustrations à l’annexe 6). Mais ici, encore une fois, il s’agit d’informations

gérées en deux dimensions seulement.

Depuis déjà plusieurs années, on tente de concevoir des capteurs (Beeve, 1998) qui se

rapprochent des caractéristiques du doigt humain (sensibles au changement de force et de

direction). Un système de capteur très sophistiqué fut aussi réalisé mais dans un but tout autre

(Lenois, 2002). Il s'agit d'un système monté dans un gant (gant de capture) pour l’acquisition

des mouvements de la main humaine dans des domaines tels que la réalité virtuelle (jeu vidéo,

cinéma, la chirurgie à distance).

Une innovation en termes de capteurs, est la création, avec la collaboration de

l’Université de Tokyo (Sekitani, 2008), d’un tissu élastique composé de fibre organique

sensible à l’étirement.

Page 48: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

23

Donc, les capteurs plus ou moins sophistiqués permettent de recueillir des données sur

l’humain et la machine (chaîne de montage, bras robotisé). Une foule de capteurs sont

disponibles dans l’industrie pour recueillir différents types d’informations sur toute sorte de

machine, mais beaucoup plus rarement on retrouvera des capteurs entre la main d’un

thérapeute et un patient.

Après une recherche sur les différents capteurs de pression disponibles (voir liste avec

illustrations à l’annexe 5) pour notre premier prototype en 2009, nous avons choisi d’utiliser

les capteurs « Standard 402 FSR » de la compagnie « Interlink Electronics ». Ce modèle de

capteur est souple, mince et sensible à la déformation et à la pression tactile. Il permet de

détecter une variation de pression tactile entre 0 et 5 kilogrammes. La façon dont il fut décidé

de fixer le capteur à la pulpe du doigt fit l’objet de plusieurs essais/erreurs durant la première

pré-étude. Nous devions, de façon la plus standardisée possible dans le cadre de notre

expérimentation, assurer confort et précision durant l’exécution de la technique ostéopathique

crânienne. Pour le maintien des capteurs de pression ultraminces sur la pulpe des doigts, avec

le moins d’artéfact possible entre la tête du patient et les mains du thérapeute, il fut choisi

d’utiliser une fine pellicule de plastique autocollante hypoallergène et sans latex; soit le

modèle de ruban à deux faces T10 (microfilm tape) à usage médical ; fabriqué exclusivement

par la compagnie Biometrics (www.biometricsltd.com) en Angleterre. Ce ruban est utilisé

pour assurer le maintien de ce genre de capteur (électrogoniomètre, torsiomètre, électrodes)

sur le corps humain. En utilisant de petits carrés de ruban d’environ 8x8mm pré-apposés sur

Page 49: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

24

les capteurs de pression, cela nous permit le maintien en place des capteurs de pression et la

réalisation des expériences sans l’ajout de gants de latex aux mains des thérapeutes.

Lors de la mise à jour du second prototype en 2011, nous avons choisi d’utiliser des

capteurs de pression plus sensibles de la compagnie Tekscan, soit le modèle Flexiforce A-201.

Ce modèle de capteur est souple, mince et sensible à la déformation et à la pression tactile. Il

permet de détecter une variation de pression tactile fine soit entre 0 et 453 grammes, avec une

marge d’erreur de ±3% (±13.5 grammes). Les spécifications techniques détaillées de ce

capteur de pression sont présentées à l’annexe 9.

Parmi les difficultés rencontrées lors de la conception du prototype, notons que pour

l’assemblage des capteurs A-201 (aux mains du thérapeute) vers le circuit de conversion (dans

la valise), nous devions réunir 24 fils dans une sorte de gros câble souple d’au moins 12 pieds

de long. Le devis pour ce câble est présenté à l’annexe 39. Un autre détail qui nécessita au

moins trois mois de recherche fut la façon dont les capteurs de pression A-201 seraient

assemblés au câble (fils téléphoniques souples). La soudure à l’étain, même avec un fer à

souder de petit calibre, est incompatible avec ce type de composante. Nous avons réussi à

importer des récepteurs de contact qui s’assemblent sans soudure. Le terme technique pour

cette composante est « contact receptacle crimp snap-in micro mate-n-lock ™ ». Ces

connecteurs, fabriqués par la compagnie TE Connectivity, permettent l’assemblage par

pression des connecteurs du capteur de pression A-201 sur un fil multibrin souple. Cette

composante est illustrée en vue schématique 3D à l’annexe 40 et aussi en photos à la troisième

page de l’annexe 14.

Page 50: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

25

Durant la deuxième pré-étude, le mode de fixation le plus fiable de ces capteurs à la

pulpe des doigts est demeuré le fameux ruban microfilm Biometrics à double face. Ces

capteurs installés sur une main sont présentés à l’annexe 13. Sauf pour quelques thérapeutes

qui présentaient un niveau de sudation exceptionnel durant l’expérience, l’installation des

capteurs A-201 à la pulpe des doigts s’est avérée très stable et résistante à tous les

mouvements des doigts durant les expérimentations. Nous avons dû reprendre des expériences

avec deux ostéopathes qui présentaient un niveau de sudation élevé durant l’expérience, de

même qu’avec un autre ostéopathe qui avait, 30 minutes avant l’expérience, apposé une crème

hydratante sur ses mains. Dans ces conditions, nous avons dû stopper l’expérience et

demander aux thérapeutes d’aller laver et assécher leurs mains correctement. Les annexes 28

et 29 présentent en détail la procédure pour la préparation des capteurs et leur installation

(ainsi que le retrait) sur le thérapeute et le patient.

3.4.4 La conception et la fabrication du circuit de conversion électrique Tekscan

Un circuit électronique est une suite de conducteurs électriques reliés entre eux et

traversés par un courant ou une résistance. Ici, un circuit spécifique aux types de capteurs

utilisés a permis de convertir les variations de résistance générées par les capteurs (lors de la

déformation de celui-ci pour le capteur de pression) en variations de voltage transmises au

circuit. De façon simplifiée, un capteur transmet une variation de résistance, converti ensuite

en variation de voltage, convertit ensuite en variation de données numériques compréhensibles

par un micro-ordinateur. Les informations produites par ce circuit sont enregistrées

numériquement par une interface spécialisée (annexe 17) qui elle, est branchée au port USB

du micro-ordinateur. En 2009, le chercheur a fait certains tests et réalisé le circuit proposé par

notre ingénieur électrique (voir annexe 14). Les résultats des premières expérimentations

Page 51: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

26

réalisées en décembre 2009 furent conformes aux attentes et démontrent que le circuit de

conversion assemblé et le capteur de pression choisi (Interlink Standard 402 FSR) étaient

compatibles avec le logiciel DAQ Factory fourni par la compagnie LabJack.

Lors de tests préliminaires réalisés en 2009,

nous avons tenté d’estimer la pression minimale et

maximale sous les doigts d’une thérapeute durant une

technique crânienne. Pour ce faire, nous avons utilisé

les instruments de mesure suivants: un pincemètre

analogique JBL, un pincemètre numérique Vernier, une

balance numérique Pelouze, et des capteurs de pression

Interlink (Standard 402 FSR). À ce moment, nous estimions qu’une pression au-delà de 2kg

appliquée par la pulpe d’un doigt sur la voûte crânienne devenait rapidement inconfortable

pour le patient. C’est pourquoi, après quelques expériences en 2011, un nouveau membre de

l’équipe (étudiant en génie électrique) fut mandaté pour travailler activement sur ce segment

du projet pour améliorer le circuit de conversion, pour qu’il fonctionne avec huit capteurs de

pression actifs (8 doigts) sur un logiciel d’acquisition de données beaucoup plus complet.

C’est le logiciel NI-LabVIEW. Nous avons eu la chance que ce spécialiste possède déjà une

base solide en programmation avec le logiciel LabVIEW et l’interface Labjack-U3.

Au fils des expériences, le chercheur a réalisé que, durant une technique d’écoute ou

d’induction de la SSB en prise classique à 4 doigts, la pression sous les doigts du thérapeute

est nettement inférieure à 400 grammes.

Figure 13 - Pincemètre analogique JBL

Page 52: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

27

Entre 2011 et 2013, quelques expériences (pré-étude) supplémentaires furent réalisées,

mais durant cette période les efforts furent surtout investis dans le perfectionnement du circuit

de conversion (version 2011 illustrée à l’annexe 16) et le développement de l’interface

utilisateur de LabVIEW. Dans ce logiciel de développement professionnel, le programmeur a

construit une table d’interpolation (avec équation polynomiale spécifique) selon les valeurs

exprimées par les capteurs de pression durant la pré-étude. La valeur du voltage produit par le

système d’acquisition de données est convertie de façon la plus fiable possible en grammes

dans le graphique illustrant la force (axe Y) appliquée en fonction du temps (axe X), dans le

logiciel LabVIEW. C’est aussi durant cette période qu’il fut décidé d’adopter le circuit de

conversion et les capteurs de pression de la compagnie Tekscan.

Bien qu’a l’origine, durant nos expériences, nous ayons utilisé 8 capteurs de pression

(écoute en prise classique à 4 doigts), et entendu que dix doigts pouvaient potentiellement être

utilisés dans des techniques ostéopathiques, le circuit de conversion final fut conçu pour

pouvoir gérer 10 capteurs de pression Flexiforce Tekscan A-201 (fiche technique à l’annexe

9). Ainsi le plan pour la conception de ce circuit comprend 10 capteurs de pression, mais deux

capteurs furent cachés dans le gros câble pour notre expérience.

Parmi les difficultés d’élaboration du prototype, nous avons dû faire des recherches

pour mettre en place une source de tension faible pour ce circuit. Le circuit de conversion

finale développé (2e prototype) en 2011 gère les capteurs de force A-201 et il requiert 3.6

volts DC. En effet, le module LabJack U3 reçoit les signaux du circuit de conversion pour les

transmettre au micro-ordinateur via son port USB (5 volts DC et 500 mA). Nos recherches

pour trouver une source de courant DC la plus stable possible ont abouti à l'installation d'un

bloc d'alimentation de micro-ordinateur. Ce module fait passer le courant domestique de 115

Page 53: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

28

volts AC (60Hz) à +/- 12 volts DC. Par la suite, nous avons dû réaliser un petit circuit diviseur

de tension (à l'aide de plusieurs résistances assemblées en série) ce qui a fait passer le voltage

de +/- 12 volts DC à +/- 3.6 volts. Il s'agit du voltage de fonctionnement requis pour être

compatible avec le module LabJack U3-LV. Déjà en 2009, des résistances à couche de

carbone sur un support de céramique furent utilisées pour le circuit diviseur de tension, selon

les recommandations de notre ingénieur électrique. Une agglomération de résistance fut

assemblée, puis fixée fermement au transformateur d'origine pour assurer un assemblage

compact dans la valise de transport. Les formules pour le calcul de ce diviseur de tension sont

décrites brièvement à l’annexe 15.

Dans la valise de transport du prototype, on compte donc les modules suivants fixés

fermement à la paroi intérieure: la source d’alimentation électrique avec un diviseur de

tension, le circuit de conversion des capteurs Tekscan et l’interface LabJack U3 pour la

compatibilité du circuit vers le port USB du micro-ordinateur. L’annexe 16 illustre bien ces

composantes.

Dans la valise, le circuit de conversion fut donc assemblé sur un module expérimental

sans soudure Breadboard (BB-01B Experiment Solderless Breadboard). Le circuit fut

assemblé sur ce type de planchette, selon les recommandations de notre ingénieur électrique

(2009) et par la suite perfectionné selon les recommandations de notre technicien en génie

électrique, devenu étudiant en génie électrique à l’École Polytenique de Montréal (2011). Ce

genre de planchette a permis l'assemblage des composantes suivantes pour en faire un module

d'expérimentation électronique.

Page 54: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

29

5 amplificateurs opérationnels MCP6002 pour gérer deux circuits (2 capteurs de

pression) simultanément. Le module MCP6002 est un amplificateur opérationnel

(double) à basse puissance, offrant des connecteurs d'entrée et de sortie sur la plage de

fonctionnement de 1,8 à 6 volts. Cet amplificateur a une courbe (GBWP) typique de 1

MHz avec un courant de repos typique de 100 micro-ampères. Les spécifications

techniques détaillées de cette composante sont décrites à l'annexe 37.

10 potentiomètres multi tour Cermet ET3296. Notre ingénieur électrique nous avait

déjà suggéré d'utiliser en 2009, pour chaque circuit, des potentiomètres multi tour

(Cermet Trimming Potentiometer ET3296) fabriqués par la compagnie Elecsound

Electronics. Ces composantes furent choisies pour leur qualité. L'usage d'un tournevis

miniature est requis pour modifier la position du curseur, donc la valeur ohmique. Ces

potentiomètres permettent un réglage très précis (requis pour la calibration du circuit).

Les spécifications techniques détaillées de cette composante sont décrites à l'annexe

38.

5 condensateurs électrolytiques de 50 volts admissibles et 1 microfarad de tolérance.

3.4.5 La calibration du circuit de conversion électrique et du logiciel LabVIEW

Après la première pré-étude (2 expériences) et par la suite durant ce qui fut déclaré par

la suite comme la seconde pré-étude (13 expériences), notre préoccupation était d’arriver à

avoir avec un prototype amélioré, c'est-à-dire avec un niveau de précision et de sensibilité plus

important avec ces capteurs de pression. Pour cette raison, en 2011, les capteurs de pression

furent changés et le circuit de conversions connut quelques mises à jour électroniques (2011,

2013).

Page 55: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

30

En 2009, lors de l’élaboration du protocole, nous avions estimé à tort qu’un niveau de

sensibilité entre 0 à 2000 grammes serait adéquat pour monitorer la pression sous les doigts

durant les expériences. Par la suite, en 2011, nous avons corrigé certaines composantes pour

améliorer le circuit pour qu’il fonctionne et détecte avec précision des pressions de doigt entre

0 et 400 grammes. À ce stade, la recalibration du circuit fut réalisée avec le spécialiste en

génie électrique pour mieux respecter le protocole de calibration de Tekscan (décrit à l’annexe

24). Toujours dans cette démarche de calibration standardisée des capteurs de pression A-201,

pour favoriser une meilleure fidélité des mesures selon un ensemble de conditions de

répétabilité et de reproductibilité, nous avons dû concevoir ce que nous nommerons ici un

« modèle mécanique de Roberval » qui reproduit dans une maquette la pression de la pulpe

d’un doigt sur une tempe. Ce modèle combine l’utilisation de poids unitaires standardisés qui

agissent comme des étalons de référence (billes de plomb dans de petits contenants qui pèsent

25, 50, 75, 100, 125, 150, 175, 200, 250 grammes) appliqués sur un système de levier qui

imposent une pression constante sur une balance numérique Pelouze. Pour concevoir ce

système, nous nous sommes inspirés du modèle de la balance Roberval (Robens, 2014, p.179;

Larousse, 2015) avec un fléau horizontal à trois couteaux, mais qui dans ce cas supporte un

plateau à une seule extrémité du fléau. Une structure verticale sous le plateau est munie d’une

pointe qui a la forme et la densité de la pulpe d’un doigt. Au repos, cette structure demeure en

appui nul (0 gramme) sur une balance numérique Pelouze. À cet endroit sur la balance, une

pièce de caoutchouc très ferme est déposée (texture d’une tempe crânienne) avec un capteur de

pression A-201. Durant la procédure de calibration, alors que le programmeur LabVIEW

ajuste les potentiomètres (Cermet Trimming Potentiometer ET3296) de chaque circuit, une

autre personne place sur demande sur le plateau (de façon répétée et progressive) les

contenants étalons de référence de plus en plus pesants. Le résultat est alors doublement

Page 56: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

31

validé, soit par le logiciel LabVIEW et par la balance numérique Pelouze. Ce modèle de

calibration a permis d'exercer une force toujours dirigée verticalement vers le bas (sans

vecteur horizontal). Ce système conçu en 2011 est bien illustré par des photos à l’annexe 22. Il

a permis de calibrer le circuit de conversion et le logiciel LabVIEW avec plus de rigueur.

Puisqu’une balance numérique Pelouze fut aussi utilisée pour réaliser cette calibration, nous

avons joint les données techniques de cet appareil à l’annexe 41.

Toutefois par la suite, après plusieurs autres expérimentations, nous avons réalisé que

les ostéopathes fonctionnaient plutôt entre 0 et 120 grammes de pression lors des expériences

d’écoute sensorielle et d’induction mécanique de la SSB. Pour cette raison, en 2013, nous

avons pris une décision importante, celle de recalibrer encore une fois le circuit de conversion

Tekscan pour augmenter au maximum le niveau de sensibilité des capteurs de pression et du

circuit de conversion. En octobre 2013, alors que le recrutement pour des participants était

laborieux et que 13 expériences avaient été complétées avec succès, nous avons décidé de

suspendre les expériences et le recrutement. Nous avons déclaré comme une seconde pré-

étude les expériences précédentes et sommes retournés voir notre spécialiste en génie

électrique pour lui demander de recalibrer à nouveau le circuit de conversion. À ce moment, la

formule de calcul dans le logiciel LabVIEW fut aussi corrigée. Durant cette révision, pour

retester la répétabilité des capteurs de pression et vérifier le niveau de linéarité des capteurs,

nous avons troqué notre modèle mécanique de Roberval pour un modèle mécanique plus

simple et plus direct (illustré à l’annexe 23). Ce nouveau concept exerce sur le capteur une

pression mécanique constante, verticale et très localisée, alors qu’un contenant étalon est guidé

sur un tube de plastique fixé verticalement sur une planchette de bois. La planchette est

Page 57: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

32

préalablement placée sur la balance qui est ensuite remise à zéro. Le résultat est ainsi encore

une fois doublement validé, par le logiciel LabVIEW et par la balance numérique Pelouze.

Cette démarche permit d’ajuster le circuit de conversion et le logiciel pour qu’ils

détectent de façon plus fiable entre 0 et 120 grammes de pression sous la pulpe des doigts, ce

qui se rapproche des valeurs observées durant les expériences des pré-études.

3.4.6 Interfaces pour brancher le circuit de conversion au micro-ordinateur

Pour ce projet, il fut décidé d’acheter l’interface matérielle LabJack U3-LV qui permet

le branchement de 8 à 16 capteurs (selon le circuit de conversion choisi) de pression aux

doigts de l’ostéopathe durant l’expérimentation. Une interface matérielle est nécessaire pour le

branchement de tous les circuits de conversion (autant qu’il y aura de capteurs branchés aux

doigts) vers le port USB du micro-ordinateur.

Pour le suivi en continu de la pulsation cardiaque et de la température superficielle de

la peau proche des mains du thérapeute, l’interface commerciale LabQuest vendue par la

compagnie Vernier fut achetée. Les deux interfaces sont illustrées à l’annexe 17.

3.4.7 Les logiciels d’acquisition de données

L’utilisation des logiciels, pour analyser et compiler les données reçues, permet la

traduction des informations numériques en tableaux, en graphiques et en données statistiques

analysables par le chercheur et le statisticien. Dans ce protocole de recherche, il fut aussi

choisi de filmer (audio/vidéo) toutes les séances d’expérimentation pour enregistrer en continu

les données verbales transmises par le thérapeute.

Page 58: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

33

Pour faciliter l’interprétation de ces données, la configuration du logiciel d’acquisition

de données est probablement la portion du projet de recherche où notre programmeur (étudiant

en génie électrique) a mis le plus de temps et d’énergie. En 2009, après avoir expérimenté

avec les logiciels DAQ Factory (LabJack) et Logger Pro (Vernier), il fut choisi d’engager ce

spécialiste afin de permettre l’utilisation d’un logiciel beaucoup plus puissant et reconnu dans

le domaine (Ni 2003, Chengwei 2005; Dan 2008; Keleshis 2008; Topal 2008). Il s’agit du

logiciel LabVIEW, distribué par la compagnie National Instruments Corporation.

Durant l’expérimentation et simultanément, le logiciel Logger Pro (Vernier) reçoit les

données numériques produites par le patient sur l’interface d’acquisition LabQuest et le

logiciel LabVIEW reçoit les données produites par les mains du thérapeute avec l’interface

d’acquisition LabJack U3.

Les données sont enregistrées en continu durant cette recherche. Le SAD comprend :

Deux circuits de conversion (Tekscan, Vernier) qui transmettent simultanément aux

deux logiciels des informations numériques sur 10 canaux (8 capteurs aux doigts, 1

capteur pour pulsation cardiaque, 1 capteur de température de surface).

Dans le logiciel LabVIEW, dix (10) canaux supplémentaires sont aussi utilisés pour

l’enregistrement des « CUEs » (marqueurs des différentes étapes de la technique

ostéopathique lorsque verbalisées par le thérapeute) Les 10 CUES correspondent aux

touches de fonction F1 à F10 au clavier du micro-ordinateur. C’est le technicien qui

appuie sur ces touches de fonction pour enregistrer les CUES à chaque fois que le

thérapeute verbalise un CUE durant l’expérience. Les CUES 1 à 5 sont réservés pour

l’expérience d’écoute sensorielle. Les CUES 6 à 9 sont réservés pour l’expérience

Page 59: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

34

d’induction mécanique. Le CUE 10 est réservé pour le technicien comme marqueur

officiel du début et de la fin de chaque expérience. Voir l’annexe 25 qui présente une

vue simplifiée (organigramme) d’une expérience typique. Voir aussi les annexes 30 et

31 qui présentent en détail le déroulement des deux expériences.

Sur chaque canal, les SAD enregistrent pour chaque ostéopathe 4 mesures à la seconde

durant les deux expériences.

L’annexe 18 illustre quelques captures d’écran de ces deux logiciels en action durant

les expériences. Aussi, les annexes 30 et 31 présentent le déroulement détaillé des deux

expériences, et certaines étapes importantes en lien avec l’utilisation des deux logiciels y sont

décrites.

3.4.8 Une expérimentation typique avec les SAD complets

À l’annexe 25, nous proposons une vue simplifiée (organigramme) d’une expérience

typique telle qu’elle se déroule dans le présent projet de recherche. Il est entendu que les deux

systèmes d’acquisition de données proposent ensemble le suivi en continu des données

suivantes durant l’exécution de deux techniques ostéopathiques crâniennes:

Forces appliqués sous la pulpe des doigts du praticien (8 capteurs de pression).

Pulsation cardiaque du patient (capteur de fréquence cardiaque).

Température à la surface de la peau du patient à proximité de la zone traitée (capteur

thermomètre de surface).

Page 60: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

35

Moments (hh :min :sec) où le thérapeute énonce verbalement le début des étapes

ressenties (1re expérience) et le début des étapes induites (2e expérience). Dans ce

projet, nous avons nommé ces étapes ciblées, les « CUE ». L’annexe 34 est un tableau

simplifié qui présente la liste des CUES pour les deux expériences. Compte tenu du

fait que nous avons choisi de diviser l’expérimentation en deux sous-expériences, les

CUES sont différents pour chaque expérience.

o Première expérience : Technique d’écoute sensorielle de la SSB en protocole 1

en position classique à 4 doigts. L’annexe 30 présente en détail le déroulement

de la première expérience. Voici la liste des CUES disponibles pour le

thérapeute pour cette expérience : CUE 1 – Inspire SSB, CUE 2 – Expire SSB,

CUE 3 – Point balance SSB, CUE 4 – Point neutre SSB, CUE 5 – Relâchement

SSB. Ces termes sont définis au glossaire.

o Seconde expérience : Technique d’induction mécanique de la SSB en protocole

1 en position classique à 4 doigts. (termes définis au glossaire) L’annexe 31

présente en détail le déroulement de la seconde expérience. Voici la liste des

CUES disponibles pour le thérapeute pour cette expérience : CUE 6 – Inspire

SSB (flexion), CUE 7 – Expire SSB (extension), CUE 8 – Torsion droite SSB,

CUE 9 – Torsion gauche SSB. Ces mouvements de la SSB sont définis

partiellement au glossaire et aussi décrits plus en détail avec des illustrations,

aux annexes 35 et 36.

Page 61: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

36

3.4.9 Liste complète du matériel et équipements requis pour l’expérimentation

Voici la liste des équipements requis pour réaliser les expériences. Tous ces

équipements furent la plupart du temps transportés par le chercheur au domicile du thérapeute

ou du patient. Le kit complet et assemblé sur le chariot de transport (illustré à l’annexe 26)

pèse 36 kg. Plusieurs expériences furent réalisées dans la région du grand Montréal, alors que

l’espace de stationnement disponible était souvent placé à quelques coins de rue de la salle

d’intervention. À quelques reprises, nous avons dû hisser ce kit portatif à force de bras au 2e

ou 3e étage d’un bureau ou d’un appartement privé, dans un escalier en colimaçon.

Appareil photo numérique Nikon Coolpix P310 avec 2 cartes mémoire de 8 Go et un

mode vidéo 1080p (1920x1080 pixels). Deux batteries rechargeables supplémentaires.

Valise de transport (dimension 18 x 13 x 5 po.) du SAD LabVIEW: Le système

d’acquisition de données LabVIEW est assemblé (fixé) dans cette valise avec le circuit

de conversion Tekscan, l’interface LabJack U3, la source de voltage DC, le câblage

USB de 60 pouces de long. Fixés au bord externe de cette valise, on retrouve trois

câbles unifiés en un seul (24 fils) totalisant 16 pieds de long. Ce câble est branché à

l’intérieur de la valise et à son autre extrémité se trouve les 8 capteurs de pression

Tekscan numérotés pour chaque doigt et étalés (sangles de velcro) en deux groupes

(pour chaque main). Une ceinture avec boucle ajustable, quatre sangles de velcro et

deux pinces sont incluses pour favoriser l’installation adéquate de câbles et des

capteurs de pression adéquatement à la taille, aux deux bras, aux poignets, puis aux

mains du thérapeute. Cette valise est illustrée à l’annexe 26.

Page 62: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

37

Dans une seconde valise de transport: Deux rouleaux de serviette (5 po. de diamètre)

pour placer sous les genoux du patient au besoin, une couverture thermale, des ciseaux,

des rouleaux de tape microfilm à deux faces rangés dans un sac zip-lock, des tampons

alcoolisés saturés d’alcool isopropylique à 70% pour nettoyer les doigts et capteurs

après l’expérimentation. Cette valise contient une petite pancarte plastifiée avec une

cordelette et mention : Ne pas déranger -Expérimentation en cours. Elle contient aussi

l’interface portable LabQuest avec chargeur DC, une extension de câble USB

supplémentaire pour se rendre jusqu’au Pc, le capteur Vernier (émetteur et récepteur)

du cardiofréquencemètre, ceinturon thoracique ajustable et bouteille de gel conducteur

hydrosoluble ainsi que le thermomètre de surface avec ruban à pansement hypo

allergène pour le fixer sur la peau du patient. Cette valise est illustrée à l’annexe 26.

Une petite table pliante 20 x 30 po.

Un trépied de support pour l’appareil photo/caméra et un bras articulé Manfrotto

Magic Arm #143, pour ajuster convenablement l’appareil dans la salle

d’expérimentation.

Un lutrin ajustable pour installer le protocole d’administration sommaire (liste des

CUES) sur le côté de la table de traitement dans le champ de vision immédiat de

l’ostéopathe.

Une troisième valise contient le micro-ordinateur portable et son chargeur. Ce micro-

ordinateur fonctionne sous Windows 7, avec les logiciels d’acquisition de données :

LabVIEW v.2011 et Logger Pro v.3.8.6.1 installés. Cette valise contient aussi une

barre de tension multiprise, une extension électrique de ±20 pieds, tous les documents

Page 63: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

38

officiels à faire compléter par les participants (communiqué de recrutement,

questionnaire médical et formulaire de consentement). Ces formulaires sont détaillés

aux annexes 46 et 47.

Un diable convertible pour le transport de tous ces équipements.

3.5. Méthode de collecte de données

Il s’agit d’une collecte de donnés en continu durant toute l’exécution des deux

expérimentations.

Collecte de données audio/vidéo grâce à l’appareil photo. Cette caméra enregistre

toutes les étapes (les CUES) de la technique ostéopathique telles que verbalisées par

l’ostéopathe selon un protocole d'’administration qui fut remis préalablement transmis

oralement au thérapeute. Le verbatim du protocole audio standardisé est présenté à

l’annexe 20. Le technicien enregistre aussi le moment où chaque CUE est exprimé, par

un appui rapide sur une des clés fonction (CUE1 à CUE 9 = F1 à F9) au clavier du

micro-ordinateur.

Collecte de données numériques grâce au capteur de pulsation cardiaque et au capteur

de température superficielle branchés sur l’interface LabQuest et le logiciel

d’acquisition de données Logger Pro v.3 fonctionnant sur un micro-ordinateur

portable.

Collecte de données numériques grâce aux capteurs de pression Tekscan branchés sur

l’interface LabJack U3 et le logiciel d’acquisition de données NI-LabVIEW

fonctionnant sur un micro-ordinateur portable.

Page 64: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

39

3.6. Déroulement de l’expérimentation

Durant les deux expériences, la démarche consiste à filmer et à recueillir des données

quantitatives (système d’acquisition de données, les étapes verbalisées) durant l’administration

d’une technique ostéopathique. Ici, la démarche doit être planifiée selon les critères

d’inclusion et réalisée de façon rigoureuse et la plus standardisée possible.

Lieux : Dans une pièce fermée avec le moins possible de stimulation visuelle et

auditive.

Personnes présentes dans la salle d’expérimentation : On retrouvera ensemble le

clinicien, le patient et l’appariteur (le chercheur). Durant toute la phase

d’expérimentation proprement dite, les interactions entre l’appariteur (technicien) et les

deux autres personnes sont nulles.

Une vue simplifiée (organigramme) d’une expérience typique est présentée à l’annexe

25. Le déroulement en détail (étape par étape) des deux expériences est présenté aux annexes

30 et 31. Les annexes 32 et 33 présentent aussi une vue schématique et une vue en photos de

l’environnement d’une expérience typique.

3.6.1 Préparation initiale de la salle pour l’expérimentation

Il y a usage de 2 salles connexes, soit :

Un bureau fermé qui contient les équipements nécessaires pour réaliser

l’expérimentation.

Page 65: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

40

Un autre bureau fermé où le patient attendra en position assise que l’on vienne le

chercher lorsque la salle d’expérimentation sera prête et l’ostéopathe branché et prêt à

débuter.

La salle d’expérimentation est une salle de traitement conventionnelle avec un petit

bureau (sinon une table pliante), deux chaises et une table de traitement ajustable en hauteur et

munie d’une tirette. Si la table n’était pas ajustable en hauteur, minimalement nous avons tenté

d’avoir un banc pour le thérapeute qui était ajustable en hauteur pour permettre minimalement

l’ajustement de l’appui des coudes sur le lit. La préparation de cette salle est réalisée par le

technicien environ 30 minutes avant le début des expériences. Celui-ci voit au transport et à

l’installation de tous les équipements pour qu’ils soient disposés de façon standardisée.

L’annexe 27 présente de façon détaillée toutes les étapes pour la préparation de la salle

d’expérimentation et des équipements. Une vue schématique d’une salle d’expérimentation

typique est présentée à l’annexe 32. Quelques photos avec vue d’ensemble d’une salle

d’expérimentation sont présentées à l’annexe 33.

Selon la disposition des meubles et des équipements de mesure, l’appariteur est placé

en retrait avec son micro-ordinateur portable sur une petite table portative. Un lutrin fut ajouté

à proximité de la table de traitement et permettra au thérapeute de consulter en tout temps,

durant l’expérimentation, le protocole d’administration écrit du test (dont il aura déjà pris

connaissance préalablement). Pour faciliter sa relecture, ce protocole est imprimé en police

Arial 14 et ne dépasse pas une page en format légal.

Un appareil photo (enregistrement audio et vidéo) numérique est monté sur un trépied

fixe et englobe le plus possible toutes les composantes (incluant l’écran de l’ordinateur

Page 66: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

41

portable, l’appariteur assis à son poste de contrôle, le thérapeute et le patient). La caméra

enregistre aussi toute irrégularité ou déviance au protocole, durant le déroulement de

l’expérimentation.

3.6.2 Formulaires à compléter par le praticien en ostéopathie

Dans une pièce autre que celle où aura lieu l’expérimentation, l’appariteur rencontrera

le praticien en ostéopathie en privé (un peu avant l’expérimentation) pour recevoir et réviser

avec lui les formulaires qu’il a déjà complétés préalablement.

Il s’agit ici du formulaire de consentement (annexe 46) et du questionnaire de santé

(annexe 47). À ce stade, le chercheur répond verbalement si nécessaire aux questions en lien

avec ces formulaires et l’expérimentation imminente. Mais dans la mesure du possible, ses

réponses révèlent le moins possible la nature et les objectifs du projet de recherche.

Finalement, le chercheur signe et date lui aussi le formulaire de consentement, inscrit au bas

de ce formulaire un numéro de suivi pour cette expérimentation, puis classe tous ces

documents confidentiels dans une enveloppe marquée du même numéro.

3.6.3 Formulaires à compléter par le patient

Dans une pièce autre que celle où aura lieu l’expérimentation, l’appariteur rencontrera

le patient en privé (un peu avant l’expérimentation) pour recevoir et réviser avec lui les

formulaires qu’il a déjà complétés préalablement.

Il s’agit ici du formulaire de consentement (annexe 46) et du questionnaire de santé

(annexe 47). À ce stade, le chercheur répond verbalement si nécessaire aux questions en lien

avec ces formulaires et l’expérimentation imminente. Finalement, le chercheur signe et date

lui aussi le formulaire de consentement, inscrit au bas de ce formulaire un numéro de suivi

Page 67: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

42

pour cette expérimentation, puis classe tous ces documents confidentiels dans une enveloppe

marquée du même numéro.

3.6.4 Installation des capteurs sur le corps du patient

Au moins 15 minutes avant le début de l’expérimentation, dans la pièce autre que celle

où l’expérimentation est prévue, l’appariteur recevra le patient pour l’aider à installer deux

capteurs. Il s’agit du transmetteur pour la lecture des pulsations cardiaques

(cardiofréquencemètre) sous forme de ceinture thoracique placée sous les seins. Ce capteur est

installé en position assise. Il s’agit aussi du capteur de température de surface (appliqué à

l’aide d’un ruban adhésif) qui est installé lorsque le patient est couché sur la table de

traitement. À ceci s’ajoutera le branchement de l’interface LabQuest qui sera testé

immédiatement avec ces deux capteurs pour s’assurer que tout est opérationnel. Le patient

s’assiéra ensuite dans cette pièce équipée d’une lumière tamisée et à une température ambiante

entre 22 et 23 degrés Celsius. Il attendra que l’on vienne le chercher environ 5 minutes avant

le début de l’expérimentation. Cet isolement du patient est souhaitable pour demeurer calme et

il n’assiste pas à l’installation de tous les autres équipements, micro-ordinateur et capteurs (sur

l’ostéopathe) dans la salle d’expérimentation principale. Ainsi, le patient intègrera la salle

d’expérimentation seulement quelques minutes avant le début de l’expérimentation alors que

l’ostéopathe pourra le mettre en confiance. En entrant dans la salle principale, le patient sera

immédiatement invité à se coucher sur la table. Des coussins seront placés sous ses genoux et

il sera recouvert jusqu’au épaules d’une couverture thermale. La lumière tamisée rendra cette

pièce chaleureuse, tout le contraire d’un laboratoire d’acquisition de données. L’annexe 29

présente en détail les étapes pour la préparation des capteurs sur le patient.

Page 68: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

43

3.6.5 Installation des capteurs aux mains de l’ostéopathe

Dans la pièce où l’expérimentation est prévue, l’appariteur recevra l’ostéopathe pour

lui installer les capteurs de pression qui sont numérotés pour chaque doigt ciblé. Ensuite, les

câbles des capteurs seront stabilisés par des sangles en velcro aux poignets, aux bras et à la

ceinture du thérapeute. Ces câbles permettent la communication avec le système d’acquisition

de données. Ceci doit être complété environ 10 minutes avant le début de l’expérimentation

pour laisser le temps à la pulpe des doigts d’atteindre une chaleur stable par rapport aux

capteurs de pression. Ce bureau doit contenir une lumière plutôt tamisée et la température dans

cette pièce doit se trouver entre 22 et 23 degrés Celsius, ceci pour assurer une zone de confort

pour le thérapeute et le patient. Le thérapeute ainsi appareillé doit ensuite demeurer calme

(assis ou debout selon son choix) près de la table de traitement, en attente du début de

l’expérimentation. L’annexe 28 présente en détail les étapes pour la préparation des capteurs

sur le thérapeute.

3.6.6 Description de la séance d’expérimentation

Lorsque toutes les étapes précédentes furent complétées avec succès, l’appariteur

vérifie une dernière fois que tous les équipements sont opérationnels. Ceci inclut la fermeture

des téléphones cellulaires, de la sonnerie du téléphone du bureau et l’ajout d’une carte

plastifiée à la poignée extérieure de la porte du bureau indiquant en lettre capitale : « NE PAS

DÉRANGER – EXPÉRIMENTATION EN COURS ».

L’appariteur demande au patient de venir le rejoindre dans le bureau où sont installés

tous les équipements et l’ostéopathe. L’ostéopathe se présente au patient et lui demande de se

coucher sur la table de traitement.

Page 69: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

44

C’est le moment où l’appariteur doit s’assurer que le thérapeute et le patient sont

installés confortablement (coussins, oreillers, couverture couvrant le patient). Il connecte

ensuite les capteurs du patient au système d’acquisition de données Vernier, puis va s’asseoir à

sa place à son poste informatique. Finalement, après avoir constaté que tous les appareils sont

opérationnels, l’appariteur informe les deux participants que l’expérimentation va débuter

dans quelques secondes. L’appariteur démarre alors l’enregistrement avec la ciné-caméra, puis

entame la procédure de démarrage du logiciel d’acquisition de données.

Durant l’expérimentation, voici le rôle de chaque personne :

L’appariteur surveille les équipements, mais n’intervient pas du tout auprès du

thérapeute ou du patient durant toute l’exécution de la technique ostéopathique. Durant

l’expérience, outre la gestion des logiciels d’acquisition de données, l’appariteur devra

enregistrer au clavier du micro-ordinateur (appuie sur une des clés fonction de F1 à F9)

chaque CUE verbalisé par le thérapeute. Une fois l’expérimentation terminée, les

données seront sauvegardées sur le disque dur du micro-ordinateur pour compilation

ultérieure. Advenant un problème durant l’expérience (ex. : décollement d’un capteur

sur un doigt, inconfort d’un des participants, mauvaise compréhension du protocole

audio, thérapeute qui commence à traiter le patient, thérapeute qui ne demeure pas en

protocole 1, thérapeute qui identifie une lésion de compaction ou LNPSRA à la SSB),

l’appariteur peut au besoin stopper l’expérience, corriger la situation puis suggérer de

faire l’expérience à nouveau.

L’ostéopathe procède à l’exécution de la technique ostéopathique selon le protocole

établi. Durant l’expérimentation, il doit indiquer verbalement le début de chaque étape

Page 70: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

45

ressentie (1re expérience) ou induite (2e expérience). Il s’agit de la verbalisation des

CUEs.

Le patient demeure en décubitus dorsal sur la table de traitement, jambes allongées,

bras le long du corps, yeux fermés. Il demeure à l’écoute des instructions verbales du

thérapeute, au besoin.

Les annexes 30, 31, 32 et 33 présentent en détails les étapes des séances

d’expérimentation typiques ainsi que l’environnement de la salle d’expérimentation.

3.7. Le choix de la technique ostéopathique pour cette expérimentation (pré-étude)

Une première pré-étude fut réalisée, où plusieurs techniques ostéopathiques crâniennes

furent expérimentées par le chercheur avec le premier prototype fonctionnel (2011). Compte

tenu que ce projet comporte un modèle original (prototype) qui n’a jamais été validé

auparavant en ostéopathie, il fut choisi d’utiliser une technique ostéopathique simple et connue

de tous les ostéopathes en général. La position à 4 doigts à la SSB (décrite au glossaire) nous a

semblé un bon choix pour favoriser une présence optimale et relativement constante sous la

pulpe des doigts.

Pour limiter le nombre de variables indépendantes confondantes durant l’expérience,

nous avons choisi d’encadrer le thérapeute en limitant les étapes possibles qu’il pourrait

verbaliser. Il fut aussi décidé de diviser le projet en deux sous-expériences. Il s’agit des

« étapes » mécaniques (induites) et sensorielles (ressenties) des techniques ostéopathiques

telles que verbalisées par le thérapeute durant chaque expérimentation. Pour simplifier et

standardiser la procédure durant chaque expérience et pour favoriser les meilleures conditions

de répétabilité et de reproductibilité, nous avons établi une liste d’étapes « possibles » auquel

Page 71: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

46

il devait se limiter durant les deux expériences. Pour chaque expérience, ces étapes étaient

affichées sur un grand panneau cartonné (voir annexe 34), disposé sur un lutrin-trépied à

proximité de la table de traitement.

La première expérience consiste, en position d’écoute classique à 4 doigts, en une

technique d’écoute sensorielle de la SSB (inspire, expire, point de balance, point neutre,

relâchement) et la seconde expérience, en position d’écoute classique à 4 doigts, est un

technique d’induction mécanique de la SSB (flexion, extension, torsion droite, torsion

gauche).

Une seconde pré-étude fut réalisée (2013) avec la technique retenue (position d’écoute

classique à la SSB), avec un groupe réduit de 5 sujets. Les résultats de ces expérimentations

furent transmis au statisticien pour lui permettre de déterminer la taille de l’échantillonnage de

données pour cette recherche. Il fut établi que nous devions réaliser un minimum de 30

expériences pour ce projet de recherche.

3.8. Biais

Pour évaluer la validité des résultats, il faut être capable apprécier l'importance des

biais (ou erreurs) qui pourraient potentiellement affecter les résultats (Loannidis, 2005) d’un

projet de recherche. Ainsi, durant cette recherche :

Il fut établi qu’un minimum de 30 sujets serait suffisant pour favoriser la véracité des

résultats. En pratique, 43 sujets ont participé à l’étude et préalablement 13 sujets ont

participé à la pré-étude.

Page 72: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

47

L’utilisation des équipements électriques produit des interférences électromagnétiques.

Celles-ci, dans la mesure du possible, ont été réduites au minimum dans la salle

d’expérimentation. Les SAD (circuits de conversion, micro-ordinateur) furent placés le

plus loin possible des participants durant les expérimentations.

Le fait que l’expérimentation comporte une panoplie de capteurs, de fils et de

machines induit clairement un stress supplémentaire sur le patient et le thérapeute. Une

attention particulière fut portée à la mise en scène en tentant de normaliser le plus

possible l’expérimentation pour le praticien et le patient.

Durant les expérimentations, lors de l’enregistrement des données, le chercheur est

demeuré en retrait et, à moins de conditions particulière, n’est pas intervenu

(physiquement et verbalement). L’impartialité du chercher fut observée sur les

enregistrements audio-vidéo, de façon à éviter tous biais de l’expérimentateur (Myers,

2003).

Dans tous ses contacts avec les praticiens et les patients, le chercheur a fait preuve de

rigueur, de sérieux et de minutie. Il est demeuré neutre et impartial.

La sélection de la population cible fut faite en tentant de réduire au minimum la

fluctuation de l’échantillonnage.

La variabilité dans les états de santé des sujets peut être un biais. Voir questionnaire de

santé (annexe 47).

Page 73: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

48

3.9. Considérations éthiques

Les inconvénients de participer à ce projet furent clairement présentés au patient et au

praticien (déplacements, durée, frais, anxiété, le fait que ce n’est pas un traitement).

Le chercheur s’est assuré de la capacité des patients et des thérapeutes à comprendre la

démarche et la nature du projet de recherche. D’ailleurs, l’ajout d’un protocole

d’administration audio, préalable à chaque expérimentation, a permis de standardiser la

procédure.

Le formulaire de consentement a été lu, révisé et signé avec chaque participant.

Les patients étaient habillés en tenue décontractée (pas de vêtements serrés, ni bijoux).

La salle d’expérimentation était un bureau bien isolé pour le respect de l’intimité.

Des mesures furent prises pour assurer la confidentialité des données recueillies auprès

des praticiens et des patients, tant durant les séances d’expérimentation que dans la

façon dont les données ont été compilées dans notre mémoire.

Les participants furent informés que les résultats de la recherche seraient disponibles

sur simple demande de leur part.

La possibilité d’une compensation financière fut exposée aux participants qui se

questionnaient sur le sujet. Mais en pratique, toutes les participations à ce projet de

recherche ont été réalisées sur une base bénévole. Notons par contre que cinq des

participants ont reçu un traitement ostéopathique gratuit de 30 minutes

(immédiatement après leur participation).

Page 74: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

49

Aucun intérêt financier n’a prévalu pour assurer la véracité et l’objectivité dans la

démarche d’expérimentation et l’analyse des résultats de ce projet.

Page 75: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
Page 76: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 4 : ANALYSE

L’analyse des statistiques fut réalisée par un statisticien (annexe 54) indépendant et

rémunéré.

Une première pré-étude (2 expériences) permit, avec le premier prototype de circuit de

conversion, de choisir une technique ostéopathique crânienne où la pulpe des doigts serait

utilisée de façon plus significative. Une seconde pré-étude fut réalisée (5 expériences) et les

résultats furent transmis au statisticien. Celui-ci détermina que, pour atteindre la puissance

statistique souhaitée, la recherche devait compter au moins 30 expérimentations (30

thérapeutes différents). Toutefois, après la 11e expérience, nous avons choisi de réaliser

certains changements majeurs sur le circuit de conversion et dans les paramètres de calibration

des capteurs de force (voir chapitre 3.3.4 et annexes 14, 16). Pour cette raison, les 13

premières expériences furent déclarées comme faisant partie de la pré-étude et ne purent être

compilées avec les résultats de l’étude principale. Ainsi pour la recherche principale, les

données de 43 expérimentations furent réalisées (43 thérapeutes différents).

4.1 Description des données brutes générales recueillies au questionnaire de santé

Des données brutes générales furent extraites des questionnaires médicaux qui furent

complétés par chaque professionnel.

« Ainsi apparaissent sous nos mains la justesse et labeauté de la Nature qui se dévoile à l'aune de l'expériencede vie comme sujet; l'expérience s'avère donc subjective,relié à ma propre histoire de vie. » (Ducoux, 2011)

Page 77: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

52

Les deux tableaux qui suivent présentent, pour les pré-études et pour l’étude, la

répartition des participants selon le sexe, l’âge, le statut professionnel et le nombre d’année(s)

d’expérience. Ce dernier paramètre correspond, pour chaque thérapeute, au nombre de mois

(converti ensuite en année) d’expérience qui succède la date de l’examen final de 5e année au

CEO.

Table 1 - Statistiques générales sur les cliniciens ayant participé au projet

Statistiques sur les cliniciens pour les pré-étudesNombre total participants: 13 Âge moyen des participants: 41,01

Nombre de DO: 6 Le plus jeune participant: 31,25

Nombre de FO: 7 Le plus vieux participant: 60,83

Nombre d'hommes: 4 Nb moyen d'années d'expérience: 3,25

Nombre de femmes: 9 Le moins expérimenté (années): 2,25

Le plus expérimenté (années): 6,33

Statistiques sur les cliniciens de l'étude

Nombre total de participants: 43 Âge moyen des participants: 38,93

Nombre de DO: 20 Le plus jeune participant: 27,50

Nombre de FO: 23 Le plus vieux participant: 58,17

Nombre d'hommes: 14 Nb moyen d'années d'expérience: 4,61

Nombre de femmes: 29 Le moins expérimenté (années): 0,33

Le plus expérimenté (années): 20,33

Parmi les données recueillies par le questionnaire de santé qui fut complété par chaque

thérapeute, une des questions posées était : Quel est le pourcentage (%) moyen de techniques

crâniennes que vous réalisez hebdomadairement dans son cabinet? En d’autres termes, le

clinicien devait choisir, parmi 5 catégories, la tranche de temps passée à réaliser des

techniques crâniennes dans sa pratique hebdomadaire. Pour tous les professionnels rencontrés

Page 78: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

53

(2e pré-étude + étude), 24 sur 54 estiment réaliser des techniques crâniennes dans leur bureau

de 21 à 40% du temps. Dans le rapport du statisticien il classa les thérapeutes rangs 1 à 5 (et

non en catégorie).

Table 2 - Pourcentage moyen de technique crânienne dans le cabinet

% moyen de technique crânienne hebdomadaireTotal DO FO

Catégorie #1 (0-20%) 7 4 3

Catégorie #2 (21-40%) 24 9 15

Catégorie #3 (41-60%) 13 6 7

Catégorie #4 (61-80%) 7 6 1

Catégorie #5 (81-100%) 5 2 3

Nb total de participants 56 27 29

4.2 Description des données brutes recueillies par les SAD

Une immense quantité de données brutes furent compilées durant cette recherche.

Entendu que :

Le circuit de conversion Tekscan/LabJack transmet au logiciel LabVIEW les

informations numériques sur 8 canaux. Il s’agit, une fois convertie, de la pression

(grammes) mesurée sous la pulpe des doigts du thérapeute, soit à l’index (G1), au

majeur (G2), à l’annulaire (G3) et à l’auriculaire (G4) de la main gauche. Les mêmes

doigts sont aussi monitorés à la main droite (D1 à D4).

Le circuit de conversion Vernier/LabQuest transmet au logiciel Logger Pro les

informations numériques sur 2 canaux. Il s’agit de la fréquence cardiaque (bpm) et de

la température (°C) superficielle (de surface) au frontal du patient.

Page 79: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

54

Le logiciel LabVIEW, lors de l’appui des touches F1 à F10 par le technicien, gère

aussi dix (10) canaux supplémentaires utilisés pour l’enregistrement des « CUEs ».

Pour les expériences d’écoute sensorielle de la SSB, les CUES 1 à 5 furent enregistrés.

Pour les expériences d’induction mécanique de la SSB, les CUES 6 à 9 furent

enregistrés. Le CUE 10 était réservé comme marqueur, au début et à la fin de chaque

expérience. Rappelons que les CUEs sont des marqueurs qui correspondent aux «

étapes » mécaniques (induites) et sensorielles (ressenties) des techniques

ostéopathiques telles que verbalisées par le thérapeute durant les deux expériences.

Voir l’annexe 34 qui présente une vue simplifiée de ces étapes qui sont aussi décrites

plus amplement au glossaire.

Sur chaque canal, les SAD enregistrent pour chaque ostéopathe quatre mesures à la

seconde durant les deux expériences. Ceci correspond, durant 600 secondes minimum

d’enregistrement (2 fois 5 minutes = 600 secondes), à un total de 2 400 mesures par

canal.

Un total d’au moins 48 000 données numériques (20 canaux x 2 400 mesures) fut donc

enregistré dans un tableur électronique (chiffrier MSExcell) unique pour chaque

ostéopathe. Nous avons dû par la suite faire un travail laborieux d’intégration et

d’épuration des données pour que celles-ci soient rassemblées dans un seul gros

chiffrier à transmettre au statisticien. La procédure détaillée pour l’épuration de ces

données est décrite à l’annexe 19.

Si l’on ne compte que les données numériques recueillies par les deux SAD durant les

quarante-trois (43) expériences qui furent réalisées pour cette étude, nous avons

Page 80: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

55

transmis à notre statisticien un seul chiffrier électronique qui contenait plus de

« 2 064 000 » données numériques (43 x 48 000) à analyser.

Avant de commencer à répondre aux hypothèses, le statisticien a préparé les données

dans un fichier EXCEL qui contient trois onglets:

Premier onglet : Sélection des sujets qui ont participé à la recherche, numérotés de 12 à

54. Par la suite, il a sélectionné les temps dans lesquels les thérapeutes ont prononcé un

CUE parmi les CUE1, CUE2, CUE3, CUE4 et CUE5 prédéfinis dans l’expérience. Sur

la même feuille fut créée la colonne CUE qui égale à 1 si le sujet prononce CUE1, 2 si

le sujet prononce CUE2…etc. Ensuite, fut créé la colonne « rang professionnel » qui

égale à 1 si le nombre de mois d’expérience est inférieur à 20 mois, 2 si le nombre de

mois d’expérience se situe entre 20 et 100 mois et 3 si le nombre de mois d’expérience

est supérieur à 100 mois. Finalement, pour la durée de chaque expérience, fut créée la

colonne « phases » qui égale à 1 si le temps est inférieur à 150 secondes, 2 si le temps

se situe entre 150 et 300 secondes et 3 si le temps est supérieur à 300 secondes.

Deuxième onglet : Calcul de la pression moyenne sous la pulpe des doigts et le nombre

de CUE prononcés par rapport à chaque sujet.

Troisième onglet : Calcul des pressions moyennes et le nombre de CUE prononcés

dans les trois phases de l’expérience par rapport à chaque sujet.

Dans cette recherche, nous avons une première hypothèse divisée en deux sections et

une deuxième hypothèse. Pour le besoin de l’analyse, nous détaillerons donc trois sections

Page 81: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

56

distinctes pour l’expérience d’écoute sensorielle et trois pour l’expérience d’induction

mécanique.

4.3 Expérience d’écoute sensorielle (EES)

4.3.1 EES Première hypothèse (section 1)

L’hypothèse : Il y a une corrélation statistiquement significative entre certaines étapes

de la technique et la variation de la pression mesurée en continu et appliquée sous la pulpe des

doigts du thérapeute.

4.3.1.a EES Présentation des résultats

Les variables qui sont significatives avec la prononciation du CUE1 (flexion SSB) sont

les doigts suivants : l’index droit (D1) avec une valeur-p de 0.0039, le majeur droit (D2) avec

une valeur-p de 0.0103 et l’index gauche (G1) avec une valeur-p de 0.034. En d’autres termes,

quand la thérapeute exerce une forte pression sous la pulpe des doigts D1, D2 et G1, la

probabilité de prononcer CUE1 est très élevée. Notons que, pour les doigts D1 et D2 en

relation avec le CUE1, il y a une très forte présomption contre l’hypothèse nulle. Le tableau

suivant illustre ces résultats.

Table 3 - Écoute sensorielle CUE1 / Hypoth. 1A / Doigts D1-D2-G1 Significatifs

Solutions for Fixed Effects CUE1

Effect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|Intercept 1.0972 0.09443 41 11.62 <.0001

D1 -0.04478 0.01508 81 -2.97 0.0039D2 0.005261 0.002003 81 2.63 0.0103G1 0.05888 0.0273 81 2.16 0.034

Page 82: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

57

Les variables qui sont significatives avec la prononciation du CUE2 (extension SSB)

sont les doigts suivants : l’index droit (D1) avec une valeur-p de 0.0013, le majeur droit (D2)

avec une valeur-p de 0.0487 et l’index gauche (G1) avec une valeur-p de 0.0145. En d’autres

termes, quand la thérapeute exerce une forte pression sous la pulpe des doigts D1, D2 et G1, la

probabilité de prononcer CUE2 est très élevée. Notons que, pour les doigts D1 et G1 en

relation avec le CUE2, il y a une très forte présomption contre l’hypothèse nulle. Le tableau

suivant illustre ces résultats.

Table 4 - Écoute sensorielle CUE2 / Hypoth. 1A / Doigts D1-D2-G1 Significatifs

Solutions for Fixed Effects CUE2

Effect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|Intercept 0.791 0.1299 41 6.09 <.0001

D1 -0.05293 0.01592 79 -3.32 0.0013D2 0.004216 0.002106 79 2 0.0487G1 0.07313 0.02927 79 2.5 0.0145

La variable qui est significative avec la prononciation du CUE3 (point de balance SSB)

est l’auriculaire gauche (G4) avec une valeur-p de 0.0031. Le terme au carré est utilisé ici

pour maximiser la précision et l'adéquation de l'équation. Dans ce cas, la relation est aussi

quadratique et pas seulement linéaire. Notons que, pour le doigt G4 en relation avec le CUE3,

il y a une très forte présomption contre l’hypothèse nulle. En d’autres termes, quand la

thérapeute exerce une forte pression sous la pulpe de G4, la probabilité de prononcer CUE3 est

très élevée. Le tableau suivant illustre ces résultats.

Page 83: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

58

Table 5 - Écoute sensorielle CUE3 / Hypoth. 1A / Doigt G4 Significatif

Solutions for Fixed Effects CUE3Effect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|

Intercept -0.1465 0.09975 41 -1.47 0.1494G4 -0.01137 0.003738 82 -3.04 0.0031G42 0.000115 0.000043 82 2.7 0.0085

La variable qui est significative avec la prononciation du CUE4 (point neutre SSB) est

l’auriculaire gauche (G4) avec une valeur-p de 0.0009. Notons que, pour le doigt G4 en

relation avec le CUE4, il y a une très forte présomption contre l’hypothèse nulle. En d’autres

termes, quand la thérapeute exerce une forte pression sous la pulpe de G4, la probabilité de

prononcer CUE4 est très élevée. Le tableau suivant illustre ces résultats.

Table 6 - Écoute sensorielle CUE4 / Hypth. 1A / Doigt G4 Significatif

Solutions for Fixed Effects CU4

Effect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|Intercept -0.07493 0.09492 41 -0.79 0.4344

G4 -0.01673 0.004844 83 -3.45 0.0009

La variable qui est significative avec la prononciation du CUE5 (relâchement SSB) est

l’auriculaire gauche (G4) avec une valeur-p de 0.0001. Notons que, pour le doigt G4 en

relation avec le CUE5, il y a une très forte présomption contre l’hypothèse nulle. En d’autres

termes, quand la thérapeute exerce une forte pression sous la pulpe de G4, la probabilité de

prononcer CUE5 est très élevée. Le tableau suivant illustre ces résultats.

Page 84: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

59

Table 7 - Écoute sensorielle CUE5 / Hypoth. 1A / Doigt G4 Significatifs

Solutions for Fixed Effects CUE5

Effect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|Intercept -0.3349 0.1857 41 -1.8 0.0788

G4 -0.01988 0.004946 81 -4.02 0.0001

Les annexes 51, 52 et 53 illustrent les résultats de cette expérience d’écoute sensorielle

de la SSB, en ce qui a trait à la pression sous les doigts du thérapeute.

4.3.1.b EES Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

4.3.1.c EES Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

4.3.1.d EES Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Pour tester cette hypothèse, le statisticien a utilisé l’analyse des corrélations canoniques

et les modèles linéaires généralisés à effet aléatoire avec la régression de Poisson. Ces

procédés sont décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.1). On remarque clairement que les

résultats trouvés par l’analyse des corrélations canoniques concordent avec les résultats de la

régression de Poisson, surtout pour les doigts D2 et G1 en rapport avec le CUE1 et CUE2.

Page 85: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

60

4.3.1.e EES Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Il n’y a pas de données émergentes.

4.3.2 EES Première hypothèse (section 2)

L’hypothèse : Il y a une corrélation statistiquement significative entre certaines étapes

de la technique et la variation de certains paramètres physiologiques du patient.

4.3.2.a EES Présentation des résultats

Les résultats ne sont pas significatifs. Ce qui veut dire qu’il n’y a aucune relation

significative entre les CUE (1 à 5) prononcés par les thérapeutes et les températures moyennes

des clients. De plus, le facteur phase n’a aucun effet significatif lui aussi. Même scénario pour

le rythme cardiaque des clients.

Par exemple voici aux deux pages suivantes, quatre graphiques qui illustrent le nombre

de CUE prononcé en fonction de la température moyenne par rapport aux trois phases de

l’expérience pour visualiser s’il y a une relation entre eux.

Page 86: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

61

Figure 14 - Écoute sensorielle CUE1 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex

Figure 15 - Écoute sensorielle CUE2 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex

Page 87: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

62

Figure 16 - Écoute sensorielle CUE3 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex

Figure 17 - Écoute sensorielle CUE4 / Nb de CUE prononcé fonction de la températurex

Page 88: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

63

On remarque depuis les quatre graphiques précédent que les températures moyennes

des clients restent inchangées durant les trois phases et aussi par rapport au nombre de CUE

prononcé par le thérapeute. Clairement la température des clients n’a aucun effet sur la

prononciation de CUE.

Pour confirmer ce résultat le statisticien a aussi testé cette hypothèse avec les cinq

modèles (5 équations) de la régression Poisson. Le tableau qui suit illustre (pour le CUE1)

comment le résultat n’est pas significatif. Ce qui veut dire qu’il n’y a aucune relation

significative entre le nombre de CUE1 prononcé par les thérapeutes les températures

moyennes des clients.

Table 8 - Écoute sensorielle CUE1 / Nb de CUE prononcé fonction de la température (Poisson)

Solutions for Fixed EffectsEffect Estimate Standard Error DF t Value Pr > |t|

Intercept 2.5595 5.1096 41 0.5 0.6191Température -0.04445 0.1483 81 -0.3 0.7652

Phases 1 0.05906 0.1249 81 0.47 0.6375Phases 2 0.09539 0.1238 81 0.77 0.4432Phases 3 0 . . . .

4.3.2.b EES Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

P4.3.2.c EES Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

Page 89: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

64

4.3.2.d EES Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Pour tester cette hypothèse, le statisticien a utilisé un modèle linéaire généralisé à effets

aléatoires avec la régression de Poisson (facteur temps est catégorisé). Ces procédés sont

décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.2).

L’équation qui modélise le nombre de CUE prononcé par les thérapeutes, avec effet

aléatoire en fonction de la température et le rythme cardiaque des clients, est de la forme

suivante :

= + + + + + +Pour tous = 1,2,3,4,5.Où

= | , = | ,==

4.3.2.e Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Il n’y a pas de données émergentes.

4.3.3 EES Deuxième hypothèse

L’hypothèse : La pression appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute sera

influencée de façon statistiquement significative par le nombre d’années d’expérience du

thérapeute.

Page 90: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

65

4.3.3.a EES Présentation des résultats

Dans cette hypothèse, nous testerons si les pressions moyennes sous la pulpe des doigts

chez les trois catégories de thérapeutes (débutants, professionnels et experts) sont

significativement différentes. Il fut aussi vérifié si l’interaction entre les trois phases de

l’expérience et le rang professionnel est significative. Le nombre d’année d’expérience

catégorisé (facteur inter-sujet) et le temps que dure chaque expérience, aussi catégorisé en

trois segments (facteur intra-sujet); sont définis à l’annexe A49.3.

L’équation mathématique correspondante s’écrit comme suit :

= + + + ( ) + ( ) + ( ) ( ) +Où

est l’effet du rang professionnel = 1,2,3,4,5est l’effet de la phase = 1,2,3

Pour les définitions des autres paramètres, voir le paragraphe A-3. Pour tester s’il y a

une différence entre les rangs professionnels, nous utiliserons le test d’hypothèse suivant :

: = = : ≠ ≠ ≠Pour tester s’il y a une interaction entre les rangs professionnels et les trois phases de

l’expérience, nous utiliserons le test d’hypothèse suivant :

: ( ) = ( ) = ⋯ = ( ) : é

Page 91: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

66

Clairement, les rangs professionnels n’ont aucun effet sur les pressions moyennes sous

la pulpe des doigts sauf dans le doigt G4 où la pression moyenne chez les thérapeutes experts

(rang 3) est nettement plus élevée par rapport aux thérapeutes professionnels (rang 2) et aux

thérapeutes débutants (rang 1). Le graphique qui suit illustre cette affirmation.

Les résultats dans le tableau qui suit confirment que, dans le doigt G4, la pression moyenne

chez les thérapeutes experts est significativement plus élevée (valeur-p 0.0189) que celle des

professionnels et les débutants.

Figure 18 - Écoute sensorielle / Hypoth. 2 / Nb. années exp thérapeutes / G4 Significatif

Page 92: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

67

Table 9 - Écoute sensorielle / Hypoth.2 / Nb. années exp thérapeutes / G4 Significatif (suite)

G4Effect Estimate Standard Error DF t Value p-value

Rang Professionnel 1 5.6865 5.6455 39 1.01 0.32Rang Professionnel 2 3.3074 3.7448 39 0.88 0.3825Rang Professionnel 3 18.7162 7.6441 39 2.45 0.0189

4.3.3.b EES Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

4.3.3.c EES Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

4.3.3.d EES Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Pour tester cette hypothèse, le statisticien a utilisé le modèle d’analyse de variance avec

mesures répétées mixte ainsi que la comparaison multiples (Bonferoni test). Ces procédés sont

décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.3).

4.3.3.e EES Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Analyse de la variance et Test t de Student.

Page 93: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

68

4.4 Expérience d’induction mécanique (EIM)

4.4.1 EIM Première hypothèse (section 1)

L’hypothèse : Il y a une corrélation statistiquement significative entre certaines étapes

de la technique et la variation de la pression mesurée en continu et appliquée sous la pulpe des

doigts du thérapeute.

4.4.1.a EIM Présentation des résultats

Tous les tests d’hypothèse conduits dans cette expérience ne sont pas significatifs. Par

exemple, la corrélation canonique entre les deux variables canoniques U1 et V1 vaut 0.618

mais cette corrélation n’est pas significative.

En introduisant le facteur phase (régression de Poisson), pour tenir compte de la

corrélation intra-phase entre les pressions moyennes sous la pulpe des doigts et aussi l’effet

aléatoire non observable qui mesure la différence entre les sujets, on trouve que les résultats

sont non significatifs. Par contre, le facteur phase dans cette expérience est fortement

significatif. En d’autres termes, le nombre de CUE prononcés par les thérapeutes dépend

significativement du temps, mais il ne dépend pas des pressions moyennes sous la pulpe des

doigts.

Les quatre tableaux qui suivent illustrent ces résultats pour les CUE6 (flexion SSB),

CU7 (extension SSB), CU8 (torsion droite SSB), CU9 (torsion gauche SSB) de l’expérience

d’induction mécanique.

Page 94: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

69

Table 10 - Induction mécanique CUE6 / Hypoth. 1A / Non significatif

CUE6Effect Num DF Den DF F Value p-value

D1 1 73 0.6 0.4428D2 1 73 0.7 0.4051D3 1 73 1.2 0.2779D4 1 73 0.66 0.419G1 1 73 0 0.9618G2 1 73 0.19 0.6647G3 1 73 1.26 0.2652G4 1 73 1.38 0.2443

Phases 2 73 6.19 0.0033

Table 11- Induction mécanique CUE7 / Hypoth. 1A / Non significatif

CUE7Effect Num DF Den DF F Value p-value

D1 1 73 0 0.9611D2 1 73 1.3 0.2584D3 1 73 0.37 0.5468D4 1 73 0.15 0.7041G1 1 73 0.4 0.5287G2 1 73 0.09 0.7618G3 1 73 0.23 0.6301G4 1 73 0.75 0.3893

Phases 2 73 3.18 0.0476

Table 12 - Induction mécanique CUE8 / Hypoth. 1A / Non significatif

CUE8Effect Num DF Den DF F Value p-value

D1 1 73 0.08 0.7722D2 1 73 0.23 0.6345D3 1 73 0.01 0.9306D4 1 73 0.68 0.4121G1 1 73 0.01 0.9123G2 1 73 0.03 0.8712G3 1 73 1.17 0.2823G4 1 73 0 0.9996

Phases 2 73 21.02 0.0001

Page 95: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

70

Table 13 - Induction mécanique CUE9 / Hypoth. 1A / Non significatif

CUE9Effect Num DF Den DF F Value p-value

D1 1 73 0.79 0.3756D2 1 73 0.79 0.3785D3 1 73 0.01 0.9178D4 1 73 0.7 0.4054G1 1 73 1 0.3195G2 1 73 0.48 0.4887G3 1 73 0.28 0.5969G4 1 73 0.18 0.6701

Phases 2 73 28.12 0.0001

Depuis ces résultats, l’équation qui modélise le nombre de CUE prononcés est de la

forme :

= + + + + +Pour tous = 6,7,8,9.Où

= | , = | ,==

4.4.1.b Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

Page 96: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

71

4.4.1.c Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

4.4.1.d EIM Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Les procédés utilisés sont l’analyse des corrélations canoniques et les modèles linéaires

généralisés à effets aléatoires avec la régression de Poisson (facteur temps est catégorisé). Ces

procédés sont décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.1).

4.4.1.e EIM Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Il n’y a pas de données émergentes.

4.4.2 EIM Première hypothèse (section 2)

L’hypothèse : Il y a une corrélation statistiquement significative entre certaines étapes

de la technique et la variation de certains paramètres physiologiques du patient.

4.4.2.a EIM Présentation des résultats

Les résultats sont fortement non significatifs, c’est-à-dire que les paramètres

physiologiques des clients n’ont aucune relation avec le nombre de CUE prononcés par les

thérapeutes durant l’expérience d’induction mécanique de la SSB.

4.4.2.b EIM Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

Page 97: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

72

4.4.2.c EIM Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

4.4.2.d EIM Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Pour tester cette hypothèse, le statisticien a utilisé un modèle linéaire généralisé à effets

aléatoires avec la régression de Poisson (facteur temps est catégorisé). Ces procédés sont

décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.2).

4.4.2.e EIM Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Il n’y a pas de données émergentes.

4.4.3 EIM Deuxième hypothèse

L’hypothèse : La pression appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute sera

influencée de façon statistiquement significative par le nombre d’années d’expérience du

thérapeute.

4.4.3.a EIM Présentation des résultats

Les résultats sont fortement non significatifs cette fois aussi, ce qui veut dire qu’il n’y

a pas de différence entre les pressions moyennes sous la pulpe des doigts des thérapeutes

débutants, professionnels et experts, pour l’expérience d’induction mécanique de la SSB. De

plus, les interactions entre le facteur phase et les rangs professionnels sont non significatives

par rapport à chaque doigt.

Page 98: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

73

4.4.3.b EIM Présentation des procédés statistiques

Les procédés statistiques utilisés sont des tests paramétriques. Les données sont issues

d’une distribution paramétrée.

4.4.3.c EIM Les statistiques descriptives

Pour caractériser la distribution le statisticien a utilisé: la moyenne, l'écart-type, la

variance, les fréquences et les pourcentages.

4.4.3.d EIM Les statistiques d’inférence pour les variables à l’étude

Pour tester cette hypothèse, le statisticien a utilisés un modèle d’analyse de la variance

avec mesures répétées mixtes ainsi que les comparaisons multiples (Bonferroni test). Ces

procédés sont décrits de façon détaillée à l’annexe 49 (A49.3).

4.4.3.e EIM Les statistiques d’inférence pour les autres données (émergences)

Analyse de la variance et Test t de Student.

Page 99: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
Page 100: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 5 : DISCUSSION

5.1. Les sens des résultats

5.1.1 Le développement d’un prototype de SAD Tekscan / LabJack / Labview

Avant de tenter de donner un sens aux résultats probants liés directement aux

hypothèses de cette recherche, nous tenterons ici, d’entrée de jeu, de faire valoir que la

réalisation d’un prototype de système d’acquisition de données (SAD), qui mesure en continu

le pression (0 à 450 grammes) sous la pulpe de 8 doigts durant une technique ostéopathique

crânienne, est en soit un résultat.

Durant l’élaboration de ce projet échelonné sur 4 ans, malgré l’utilisation d’une équipe

de professionnels qui est intervenue de façon ponctuelle pour apporter son expertise, il n’en

demeure pas moins que le résultat :

est un outil de mesure développé par un étudiant en ostéopathie pour faire de la

recherche expérimentale en ostéopathie.

fait ressortir le besoin du chercheur de tenter d’objectiver ce qui se passe sous les

mains du thérapeute durant l’exécution d’une technique ostéopathique.

« Les niveaux de palpation peuvent se décliner à l'infini enfonction de la qualité et de la précision du thérapeute. »(Ducoux, 2011)

Page 101: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

76

offre une solution fonctionnelle (capteurs, circuit de conversion, interface USB,

logiciel d’acquisition) pour pousser plus loin ce genre de recherche expérimentale en

ostéopathie.

aurait tout intérêt à être amélioré pour compenser les faiblesses identifiées dans cette

recherche.

Les outils de mesure développés pour notre profession ne font pas légion. Ils sont

encore moins disponibles pour le faible budget des étudiants en ostéopathie qui désirent

réaliser une recherche quantitative et expérimentale. Nous souhaitons que la réalisation d’un

tel prototype permette à d’autres étudiants du CEO de poursuivre notre réflexion avec les

mêmes techniques (écoute et d’induction de la SSB) et aussi possiblement avec d’autres

techniques ostéopathiques totalement différentes. Puisque les résultats, bien que fragmentaires,

sont significatifs si l’outil est utilisé avec rigueur et avec une méthode scientifique; nous

sommes d’avis qu’il est digne d’une certaine confiance.

5.1.2 L’utilisation d’un système d’acquisition de données commercial (Vernier)

Le SAD portatif (LabQuest) et le logiciel Logger Pro de la compagnie Vernier furent

utilisés de façon complémentaire dans cette recherche pour mesurer certains paramètres

physiologiques du client. Malgré le fait qu’il n’a pas été démontré de lien significatif entre les

CUES et les deux paramètres physiologiques mesurés, nous croyons que ce genre

d’instrument présente un excellent potentiel pour des recherches ultérieures en ostéopathie ,

surtout en y adjoignant des capteurs supplémentaires maintenant disponibles chez ce

fabriquant. À ce jour, la compagnie Vernier a développé 60 capteurs différents tous

compatibles avec ce SAD LabQuest. En 2009, à peine la moitié de ces capteurs étaient

Page 102: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

77

disponibles avec cet appareil. Ce SAD commercial est relativement économique et ne requiert

aucun développement de la part d’une équipe élaborée, comme ce fut le cas dans notre projet

de recherche. Toutefois, encore aujourd’hui, aucun capteur de pression mince pouvant être

installé entre la pulpe d’un doigt et le client, n’est disponible ou compatible avec l’interface

d’acquisition de données Vernier. Par contre, un capteur accéléromètre (3D-BTA) de Vernier

est maintenant disponible et il détecterait de façon très précise tous mouvements « du corps de

la main » dans trois axes.

5.1.3 Les résultats liés aux hypothèses de la recherche

Lors du dépôt du protocole en 2009, au moment de préciser les hypothèses de cette

recherche, le choix du SAD était encore très hypothétique. L’élaboration du prototype prit

beaucoup de place dans ce projet de recherche, au point qu’entre 2009 et 2011, le choix de la

technique ostéopathique qui serait utilisée n’était même pas encore arrêté. Pour cette raison,

lorsque le prototype fut optimal en 2013, nous avons restreint la durée et la nature des

expériences à réaliser pour d’abord préciser si le prototype serait valide et fiable pour des

expériences en ostéopathie.

Aux annexes 50 à 53, nous présentons d’une manière plus illustrée, les résultats de la

première hypothèse pour aider le lecteur à comprendre la position et le rôle des doigts pour

chaque main, dans l’exécution d’une technique d’écoute sensorielle en position à 4 doigts à la

SSB.

Dans le tableau, à la page suivante, est illustrée la synthèse des résultats considérés

comme significatifs pour cette recherche. Notons la présence de valeurs p ≤ .05 (forte

Page 103: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

78

présomption contre l'hypothèse nulle), mais aussi la présence de valeurs p ≤ .01 (très forte

présomption contre l'hypothèse nulle).

Table 14 - Synthèse des résultats significatifs (valeur-p ≤ .05 ) de la recherche

Première hypothèse (section 1) / valeur-p ≤ .05Écoute sensorielle SSB Induction mécanique SSB

CUE 1 2 3 4 5 6 7 8 9

D1 .0039 .0013

D2 .0103 .0487

D3D4G1 .034 .0145

G2G3G4 .0031 .0009 .0001

Première hypothèse (section 2) / valeur-p ≤ .05Écoute sensorielle SSB Induction mécanique SSB

CUE 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Puls. card.Temp. C°

Deuxième hypothèse / valeur-p ≤ .05Écoute sensorielle SSB Induction mécanique SSB

DO Début.DO Profes.DO Expert G4 .0189

Outre les doigts D1, D2 et G1 qui, de façon indiscutable, occupent une place

prépondérante (en terme de pression mesurée) pour les étapes CUE1 et CUE2, il est aussi

important de mentionner que le doigt G4 (auriculaire gauche), pour les étapes CUE3, CUE4 et

CUE5, demeure le plus présent.

Durant plusieurs expériences, alors que nous avions une place de choix comme

spectateur-appariteur, nous avons remarqué que la plupart des thérapeutes avait au moins un

Page 104: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

79

doigt qui était plus en contact que les autres durant presque toute l’expérience (illustré par le

logiciel LabVIEW à l’annexe 18). C’est ce que nous avons appelé le doigt paratonnerre ou « le

doigt de mise à terre ». Alors que le thérapeute procède à une écoute volumétrique, sensible et

fine des mouvements de la SSB, il semblerait qu’il ressente le besoin, tout en enveloppant la

voute avec douceur, de garder malgré tout un contact plus significatif avec le crâne par au

moins un doigt. Cette observation que nous avions faite à plusieurs reprises à l’écran du PC

(logiciel LabVIEW), durant les expérimentations qui furent corroborées par les vidéos des

expériences, est aujourd’hui validée par les résultats compilés par le statisticien. L’auriculaire

gauche serait-il pour la plupart des thérapeutes, le doigt de mise à terre requis pour garder un

contact structurel avec le client? Le doigt G4 est utilisé de façon plus significative par tous les

thérapeutes pour les CUE3, CUE4, CUE5. Est-ce que ces étapes ne sont-elles pas

habituellement ressentir avec moins d’aisance par un thérapeute novice ?

En réponse à la deuxième hypothèse de cette recherche, les résultats confirment que ce

doigt (G4) est utilisé de façon plus significative selon le nombre d’années d’expérience de

l’ostéopathe.

5.2. Les facteurs d’influence sur les résultats

5.2.1 La pression moyenne sous les doigts selon la technique ostéopathique choisie

La technique ostéopathique choisie a clairement une influence sur les résultats. En

2009, lors de l’élaboration du protocole, nous avions estimé à tort qu’un niveau de sensibilité

entre 0 à 2000 grammes serait adéquat pour monitorer la pression sous les doigts durant les

expériences. Par la suite, en 2011, nous avons corrigé certaines composantes pour améliorer le

circuit pour qu’il fonctionne et détecte avec précision, des pressions aux doigts entre 0 et 400

Page 105: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

80

grammes. Les résultats recueillis confirment que les ostéopathes d’expérience fonctionnent

plutôt avec une pression sous la pulpe des doigts entre 0 et 60 grammes pour une technique

d’écoute sensorielle de la SSB en protocole 1. Donc, selon la technique ostéopathique choisie,

la précision des capteurs de pression et du SAD complet aura un impact certain sur les

résultats.

5.2.2 La précision d’un capteur de pression

Cette recherche et la conception du SAD Tekscan/LabJack/LabVIEW nous ont permis

de mieux comprendre et de développer une certaine expertise sur les qualités métrologiques

d'un instrument de mesure. Celles-ci dépendent étroitement du niveau de sensibilité et de

précision du circuit de conversion et des capteurs de pression. D’ailleurs, entre la première et

la seconde pré-étude, c’est pour cette raison que nous avons changé les capteurs de pression

Interlink Standard 402 FSR pour des capteurs Tekscan Flexiforce A-201. Au moment de ce

changement en 2011, nous espérions que, durant cette recherche, la pression varierait sur une

plage de 0 à environ 250 grammes durant les techniques ostéopathiques choisies.

Malheureusement, les résultats démontrent aujourd’hui que la plupart des ostéopathes

d’expérience interviennent plutôt avec une pression entre 0 et 60 grammes sous la pulpe des

doigts durant une technique d’écoute sensorielle à la SSB. Nous avons pu observer qu’en

général les praticiens de quelques mois d’expérience (finissants en ostéopathie, gradués en

rédaction de thèse) exercent une pression qui peut aller jusqu'à 80 et 100 grammes sous la

pulpe des doigts. Toutefois, pour les ostéopathes qui ont plusieurs années d’expérience et qui,

plus est, ont suivi des formations post-graduées, ils auront plutôt tendance à fonctionner avec

des pressions entre 0 et 60 grammes sous la pulpe de leurs doigts. D’ailleurs, certains

ostéopathes d’expérience ont mentionné, après l’expérience, avoir eu de la difficulté à

Page 106: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

81

demeurer en protocole 1. Après plusieurs années d’expérience, un ostéopathe a une palpation

beaucoup plus douce et plus volumétrique pour réaliser des techniques crâniennes. Il quittera

rapidement le protocole 1 vers le protocole 2 (liquidien) ou vers des protocoles qui requièrent

des niveaux palpatoires encore plus subtils (spasmes endocrânien, modèle biodynamique).

Selon Ducoux (2011), « Les niveaux de palpation peuvent se décliner à l'infini… »

Voici quelques données techniques à surveiller pour évaluer le choix d'un capteur

(Tekscan, 2015; Interlink Electronics, 2015; Futek, 2015; Adafruit 2015):

Étendue de mesure : Valeurs extrêmes (dont la capacité maximale) pouvant être

mesurées par le capteur.

Résolution : Plus petite variation de grandeur mesurable par le capteur.

Sensibilité : Variation du signal de sortie par rapport à la variation du signal d'entrée.

Précision : Aptitude du capteur à donner une mesure proche de la valeur vraie.

Rapidité : Temps de réaction du capteur. La rapidité est liée à la bande passante.

Linéarité : Écart de sensibilité sur l'étendue de mesure.

La linéarité d'un capteur est un indice de son niveau de précision. Elle représente l'écart

de sensibilité du capteur sur l'étendue de mesure disponible. En d'autres termes, la linéarité

réfère à la réponse du capteur (valeur à la sortie numérique) à la charge appliquée, sur toute la

plage disponible pour un modèle de capteur en particulier. Cette réponse devrait idéalement

être linéaire. Selon le type de capteur choisi, un certain pourcentage (%) de non-linéarité

Page 107: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

82

(intrinsèque) est accepté en fonction de la plage utilisée. Le calibrage du circuit de conversion

permet de « linéariser » les performances d’un capteur autant que possible.

Prenons par exemple la balance numérique commerciale comme le modèle Pelouze

PE5 que nous avons utilisé pour faire certains tests avec les capteurs de pression et aussi pour

fabriquer les poids étalons lors de la procédure de calibration du circuit de conversion. Une

balance numérique est un instrument de mesure qui fonctionne aussi avec des capteurs de

pression dans son socle. Les données techniques (voir à l'annexe 41) de la balance Pelouze

PE5 nous indiquent qu'elle a une capacité maximale disponible (étendue de mesure

disponible) de 2200 grammes avec une précision de 2 grammes. Ceci correspond pour cet

appareil à une marge d'erreur de non-linéarité de 0.1%, ce qui est excellent. En d'autres termes,

il sera impossible avec cet instrument à pesage de faire la différence de façon fiable entre une

lettre de 30 grammes et une autre lettre de 31 grammes. Le problème sera le même pour faire

la différence entre un colis de 1500 grammes et un colis de 1501 grammes. Toutefois, il est

normal que l’utilisateur d’une balance postale n’ait pas besoin d’autant de précision pour un

colis plus lourd. Ceci illustre comment un instrument de mesure a ses limites. Lorsqu'il est

question de peser une enveloppe postale standard (30 g), l'instrument a une marge d’erreur

acceptable pour cette tâche, mais pour peser avec précision une pièce de monnaie, cette

balance ne sera pas assez précise. À titre informatif, à l'annexe 42, nous présentons sous forme

d'un graphique en barres, le poids en grammes de différents objets usuels pour aider le lecteur

à mieux assimiler la différence entre une pression de ±10 grammes par rapport à une pression

de ±30 ou ±60 grammes sous la pulpe des doigts.

Selon le fabriquant (Tekscan), le capteur de pression FlexiForce A-201 est linéaire

jusqu'à +/- 3% de sa plage disponible. Le capteur A-201 choisi pour notre projet de recherche

Page 108: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

83

a une plage disponible de 0 à 453 grammes. En d'autres termes, « malheureusement », ce

capteur ne peut pas mesurer de façon fiable et reproductible une pression de moins de 13.59

grammes.

Donc si ces capteurs manquaient de précision, comment fut-il possible d’avoir des

résultats significatifs alors que les ostéopathes exerçaient des pressions de seulement 0 à 60

grammes ? Pour répondre à cette question, il faut se rappeler que notre hypothèse de recherche

ne tentait pas de documenter le niveau de pression appliquée sous les doigts, mais plutôt de

faire valoir qu’il y aurait une corrélation dans le temps, entre cette pression et les CUEs. Ainsi

le statisticien a identifié les variations de pressions sous les doigts. Il n’a pas vérifié si la même

pression était toujours présente pour le même CUE.

Nous avons réalisé un tableau comparatif à l’annexe 43 qui présente le % de non-

linéarité de différents capteurs de pression disponibles sur le marché, de même que les coûts

associés.

Il s’avère que les capteurs les plus sensibles identifiés (Futek, 2015) soient les modèles

Futek LBS200 (annexe 8). Ils seraient peut être capables de détecter les mouvements fins du

sphénoïde, du frontal et de l’occiput durant les étapes sensorielles d’une écoute de la SSB,

mais le format de ces capteurs de force n’est pas adapté à la pulpe des doigts comme les

capteurs de pression A-201. Ainsi, au moment de réaliser nos expériences en 2013 et 2014,

selon le genre de technique ostéopathique retenu, le capteur A-201 représentait encore le

capteur avec les meilleures caractéristiques. Toutefois, la technologie progresse vite et une

nouvelle revue de la littérature réalisée en 2015 permit de découvrir que les capteurs du

système « Finger TPS » avaient beaucoup gagné en précision entre 2011 (annexe 7) et 2015

Page 109: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

84

(annexe 43). Ces capteurs installés sous la pulpe des doigts ont aujourd’hui la capacité de

détecter une pression entre 0 et 2000 grammes avec une marge d’erreur de seulement 0,1 %.

C'est-à-dire que chaque capteur pourra en théorie détecter une variation aussi infime que 2

grammes sous la pulpe des doigts du thérapeute. Il serait intéressant (avec un budget

supplémentaire de $12,000.00) de réaliser la même recherche avec le SAD de Finger TPS pour

comparer les résultats. Il y a de fortes chances que tous les doigts présenteraient des résultats

significatifs pour détecter les mouvements de déformation de la voute crânienne secondaires

aux étapes d’une écoute sensorielle de la SSB.

5.3. Autocritique du travail et de la démarche

5.3.1 Changement dans les procédés statistiques en cours d’expérimentation

Un changement inhabituel est survenu durant cette recherche en lien avec le choix des

procédés statistiques à utiliser. Ceci est dû en partie au fait que nous avons dû changer de

statisticien.

Lors de la rédaction du protocole en 2009, il fut demandé au statisticien de cette

époque de vérifier l’hypothèse de recherche dans sa partie objective et de préciser le modèle

mathématique qui serait utilisé pour l’analyse des résultats. Ce statisticien confirma que,

durant son analyse, il vérifierait si les moyennes des variables de pression, de température et

de fréquence cardiaque varient significativement entre les différentes étapes de l’évaluation

ostéopathique. Il était prévu à ce moment que la comparaison de moyennes pourrait être faite

entre les différentes étapes de l’évaluation ostéopathique à l’aide d’une analyse de variance à

un facteur avec mesures répétées. En présence d’un résultat significatif pour cette analyse, des

comparaisons par paires seraient effectuées à l’aide de tests « t de Student » pour données

Page 110: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

85

appariées avec correction de Bonferroni afin d’identifier entre quelles étapes se situent les

différences.

En 2014, nous avons dû nous trouver un nouveau statisticien, le premier ayant pris sa

retraite. Bien qu’initialement, lors de la première pré-étude, le premier statisticien prévoyait

utiliser un modèle avec des mesures répétées dans lesquelles le temps est fixe, il fut ensuite

identifié par le nouveau statisticien que le modèle statistique proposé par notre premier

statisticien était inapproprié (faux) parce ce que les temps (les CUEs) dans lesquels les

mesures de la pression sont enregistrées sont aléatoires et variables d’un sujet à l’autre. Les

procédés statistiques choisis pour l’analyse des résultats furent donc redéfinis.

5.3.2 L’effet Hawthorne

Un biais (démarche ou procédé qui engendrent des erreurs dans les résultats d'une

étude) que nous avons identifié serait l'effet Hawthorne (Aulas, 2002; Kazandjian, 1999).

Celui-ci décrit la situation dans laquelle les résultats d'une expérience ne sont pas uniquement

liés aux facteurs expérimentaux, mais aussi au fait que les sujets ont conscience de participer à

une expérience dans laquelle ils sont testés, ce qui peut générer une plus grande motivation de

leur part. Donc le simple fait de participer à une expérience peut stimuler leur motivation. Le

fait d'être l'objet d'une attention privilégié de la part du chercheur (le fait d'avoir été choisi)

peut contribuer à augmenter l’estime de soi du participant. Ainsi encouragés par l’intérêt

qu’on leur accorde, les participants s’investissent différemment et davantage dans certaines

étapes de l’expérience.

Page 111: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

86

5.3.3 L’effet Placebo

Selon Lemoine (1996), l’effet placebo agit sur les signes ressentis et il est aussi

mesurable par des paramètres objectifs. Les attentes du chercheur, de l’appariteur, des

participants qui sont branchés sur un SAD, alors que celui-ci prétend mesurer de façon précise

et élaborer la pression sous les doigts du thérapeute, stimulent un effet placebo et la façon dont

les participants agissent durant l’expérimentation. Parmi les facteurs associés (Coste, 2001) à

l’effet placebo on retrouvera :

Le conditionnement général réalisé par la mise en scène de tout cet appareillage

qui prétend mesurer et enregistrer une foule de données en continu.

La réceptivité du patient et du thérapeute. La personnalité des individus, leurs

attentes, leur niveau de suggestibilité, de crédulité. Leur état psychologique au

moment de l’expérimentation. Par exemple un thérapeute nous a reçu dans son

bureau alors qu’il devait quitter pour prendre l’avion 2 heures plus tard. Ceci a

probablement eu un impact sur les résultats.

Les conditions d’administration de l’expérience. Un produit réputé nouveau et

innovateur, présenté dans un contexte scientifique, n’aura pas le même impact

qu’un produit banal et routinier. D’ailleurs c’est en présentant cette recherche

comme innovante que le chercheur a réussi à recruter certains ostéopathes

d’expérience pour y participer.

Page 112: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

87

5.3.4 Le niveau de stress des thérapeutes peut avoir un impact sur les résultats

Parmi les biais potentiels, le niveau de stress du thérapeute, son niveau de cohérence

cardiaque, sa pression artérielle, son rythme respiratoire; sont par exemple des paramètres

physiologiques qui ne furent pas évalués durant nos expériences. Ces paramètres pourraient-ils

avoir une incidence sur les résultats des expériences réalisées avec des capteurs de pression à

la pulpe des doigts ? Par exemple il aurait été intéressant d’ajouter les données d’un capteur de

pouls au lobe d’une oreille combiné à un logiciel de cohérence cardiaque, pour préciser le

niveau d’équilibre sympathique / parasympathique des thérapeutes durant chaque expérience.

Nos observations comme appariteur nous laissent croire que plusieurs thérapeutes

vivaient un niveau de stress inhabituel avant et durant les expériences. Malgré un protocole

d'administration audio standardisé, nos tentatives pour détendre l’atmosphère, des échanges

verbaux et commentaires décontractés avant chaque séance pour rassurer les participants sur la

nature et les objectifs de cette recherche, devant le déballage de tous nos appareils de mesures,

il était souvent évident que les thérapeutes se sentaient facilement évalués et testés. Se voyant

brancher, entourés de fils, filmés et surtout incités à verbaliser plus formellement les étapes

(induites ou ressentie), plusieurs thérapeutes vivaient probablement un niveau de stress

inhabituel. Ce niveau de stress ne fut pas documenté.

Pour des recherches ultérieures avec un protocole semblable, nous suggérons l’ajout

d’une feuille descriptive avec des instructions simples qui rappelle à l’ostéopathe comment les

mouvements de flexion, d’extension, de torsion droite et gauche devraient théoriquement être

ressentis et induits à la SSB. Une autre feuille descriptive pourrait présenter simplement et

brièvement ce qu’est un point de balance, un point neutre et un relâchement tissulaire.

Page 113: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

88

Étant donné que les thérapeutes semblaient de plus en plus confortables avec le port

des capteurs de pression au fil du temps, durant les expérimentations, il serait aussi intéressant

de voir les résultats d’une expérience semblable plus longue (8 à 10 minutes) réalisée par le

même thérapeute, mais avec des clients différents. Par exemple, un thérapeute qui réalise la

même expérience avec 5 clients différents durant un total d’environ 60 minutes.

Il serait aussi intéressant de répéter cette recherche avec deux groupes de thérapeutes.

Le groupe 1 se verrait présenter l’expérience comme un outil très spécialisé qui mesure avec

exactitude les qualités de ses habiletés palpatoires. Le groupe 2 se verrait présenter

l’expérience comme une façon de se détendre et de devenir beaucoup plus performant au

niveau palpatoire avec ses mains. Ici chaque thérapeute dans ce groupe aurait à faire un

exercice respiratoire de cohérence cardiaque (équilibration sympathique et parasympathique),

durant 10 minutes, juste avant le début de l’expérience (après l’écoute du protocole audio).

5.3.5 Le niveau d’expérience palpatoire des étudiants ne fut pas documenté

Parmi les biais potentiels, nous avons réalisé qu’il aurait été pertinent au questionnaire

de santé de questionner les thérapeutes sur leur expérience antérieure avant leur étude en

ostéopathie. Ceci nous aurait permis d’estimer avec plus de précision le niveau d’expérience

palpatoire des thérapeutes. En effet par exemple deux finissants en ostéopathie qui ont plus ou

moins le même nombre de mois d’expérience, pourraient avoir un niveau d’expérience

palpatoire très différent, ce qui pourrait avoir un impact sur les résultats. Un étudiant qui était

auparavant thérapeute en réadaptation physique ou massothérapeute depuis plusieurs années

aura probablement une expérience palpatoire beaucoup plus élaborée qu’un étudiant qui avait

auparavant une formation en biochimie ou en kinésiologie.

Page 114: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

89

5.3.6 La préférence manuelle (dominance) des thérapeutes ne fut pas documentée

En compilant les résultats de cette recherche, nous avons réalisé qu’il aurait été

pertinent au questionnaire de santé de questionner les thérapeutes sur leur préférence

manuelle. Des tests gestuels rapides sont aussi disponibles sur le site

« www.lesgauchers.com » pour différencier un gaucher d’un droitier. Étant donné que la

préférence manuelle se traduit par une dextérité fine et grossière plus grande de l’une ou

l’autre des mains, cette variable ajoutée aurait permis au statisticien de comparer les résultats

par sexe, mais aussi en ajoutant la variable du thérapeute gaucher et droitier.

Selon le Larousse (2015), un droitier se dit d'une personne qui se sert de préférence de

la main droite dans l'exécution de la majorité des tâches. Gaucher se dit d'une personne qui se

sert ordinairement de la main gauche. La très grande majorité (85 à 90%) des humains seraient

droitiers (Raymond & Pontier, 2004; Porac & Coren, 1981). Selon Hopkins (2006), chez les

grands primates la latéralité existe aussi. Les chimpanzés et les singes bonobos auraient une

très nette prédominance droite. Selon Steele (1995), une étude faite en examinant 122

squelettes d’adulte (en Europe du moyen âge à la période moderne) démontra la prédominance

manuelle (16% des adultes étaient gaucher) en mesurant la longueur de l’humérus ou du

radius. Cette étude fut réalisée selon le principe établi que la prédominance gauche est révélée

par un léger rallongement des os dans le bras dominant. La différence est généralement de

quelques millimètres autant pour les hommes que pour les femmes. Alors que le cerveau est

divisé en deux hémisphères, droit et gauche, la dominance serait une spécialisation de

l'hémisphère controlatéral (latéralisation) pour la motricité et de certains aspects du langage

(Knecht, 2000; Bresson, 2015).

Page 115: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

90

À la lumière de nos résultats, étant donné que la majorité des gens sont droitiers, il

n'est pas surprenant que les deux doigts dominants de la main dominante (G1-D2) soient

significatifs ainsi que le doigt dominant de la main non dominante (G1). Il serait toutefois

intéressant de répéter cette recherche et de comparer les résultats entre 30 thérapeutes droitiers

et 30 thérapeutes gauchers.

5.3.7 Le chercheur était aussi l’appariteur durant les expériences

Un biais dans ce projet de recherche est que durant les expérimentations c’est le

chercheur qui était aussi le technicien-appariteur, donc la personne qui marquait les CUES au

clavier du micro-ordinateur lorsqu’ils étaient verbalisés par le thérapeute. Idéalement le

chercheur n’aurait pas dû être présent dans la pièce durant chaque expérience.

Un autre biais est que c’est le chercheur qui a procédé à la tâche fastidieuse d’épuration

des données (procédure décrite en détail à l’annexe 19) pour les transmettent ensuite au

statisticien. Idéalement ces données n’auraient pas dû passer entre les mains du chercheur

avant d’être transmise au statisticien.

5.3.8 Les capteurs sont des artéfacts entre la main du thérapeute et le corps du patient

Des biais importants durant ces expériences sont la présence des capteurs de pressions

Tekscan A-201 sous la pulpe des doigts du thérapeute de même que toute une série de fils

avec sangles stabilisatrices (poignets, coudes, tailles) sur le corps du thérapeute. Ceci est bien

illustré aux annexes 13 et 33.

Toutefois, notons que plusieurs thérapeutes exprimant un certain inconfort durant les

premières minutes suite à l’installation sur leur corps, ont mentionné qu’après plus de 5

Page 116: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

91

minutes avec les capteurs aux doigts, ils finissaient par oublier complètement les fameux

capteurs pour se concentrer sur l’expérience comme telle. Ainsi on pourrait imaginer que pour

augmenter les chances de réussite de cette expérience que le thérapeute pourrait d’abord

réaliser une période de réchauffement de plus ou moins 5 minutes avec les capteurs aux doigts

et mains en position à la voute crânienne, pour ensuite réaliser la véritable expérience.

Une autre solution pour éliminer complètement la présence de capteur de pression sous

les doigts du thérapeute, serait d’utiliser un capteur accéléromètre 3D-BTA (Vernier), fixé

d’une façon le plus stable possible sur un matériel antidérapant au dos de chaque main. Ce

genre de capteur laisserait les doigts libres et détecterait de façon très précise tous

mouvements « du corps de la main » dans trois axes.

Nous sommes d’avis que ce genre de capteur aurait tout intérêt à être testé davantage

pour des projets de recherche ultérieure avec des techniques ostéopathiques crâniennes.

5.3.9 Les instruments de mesure sont des sources de champs électromagnétiques

Des biais durant ces expériences sont la présence dans la même pièce à moins de 6

pieds des participants, de plusieurs appareils qui émettent des champs électriques et des

Figure 19 - Essai d'un capteur 3D-BTA au dos d'une main

Page 117: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

92

champs magnétiques. Au Canada, aucune norme ne régit l’exposition aux champs

électromagnétiques. Malgré tout selon CAA-Québec (2015), c’est au Québec que les gens sont

les plus exposés aux champs électromagnétiques émis par le courant électrique. Le Centre

international de recherche sur le cancer, qui relève de l’Organisation mondiale de la santé,

considère que certaines fréquences de champs magnétiques (50 à 60 Hertz) peuvent présenter

des risques pour la santé. Notons tout de même que l’Institut national de santé publique du

Québec (INSPQ, 2015) recommande que la population soit informée sur les sources des

champs électromagnétiques et les façons de réduire l’exposition à ceux-ci. Sans prétendre ici

que ces expériences présentent un risque pour la santé des participants, nous tenons

simplement à mentionner qu’il est possible que l’exposition aux champs électromagnétiques

ait un certain effet sur les résultats.

5.3.10 Protocole d’administration standardisé pour chaque expérience

Durant les pré-études, il nous a semblé que le fait de donner aux thérapeutes des

instructions claires (verbalement ou par écrit) sur la nature de la recherche et les expériences

n’était pas suffisant pour assurer l’uniformité du déroulement d’une thérapeute à l’autre. Pour

réduire l’importance de ce biais, nous avons créé un protocole d’administration sur fichiers

audio (verbatim disponible à l’annexe 20) qui fut administré de façon plus standardisée durant

chaque expérience.

5.3.11 Perfectionnement du circuit de conversion

Durant ce projet de recherche, le prototype Tekscan/LabJack/LabVIEW a connu

plusieurs mises à jour, car son niveau de précision était un biais en soi. Ce SAD fut construit et

calibré avec l’aide d’un spécialiste en génie électrique qui avait déjà une bonne base en

Page 118: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

93

programmation LabVIEW et avait par le passé réalisé un projet de fin d’études avec l’interface

LabJack. Nous sommes d’avis qu’outre les capteurs de pression qui pourraient éventuellement

être remplacés par des modèles plus coûteux (meilleur niveau de précision), le reste des

composantes de ce SAD est tout à fait au point et fonctionne au meilleur de ses capacités.

5.3.12 Spécificité de l’interface utilisateur fabriquée avec le logiciel LabVIEW

Il est important de rappeler que le logiciel sur mesure qui fut développé pour ce projet

de recherche (interface utilisateur LabVIEW / (fichier ??.vi) permet non seulement

aujourd’hui d’enregistrer les données numériques sur les canaux du module LabJack (capteurs

de pression Tekscan), mais il permet aussi simultanément d’enregistrer les CUE (actions

ciblées par le technicien) lorsque le thérapeute verbalise des étapes précises d’une technique

ostéopathique. Ceci est innovateur et permet d’enregistrer de façon simultanée les étapes

d’une technique ostéopathique verbalisées par le thérapeute avec d’autres logiciels ou caméra

qui fonctionnent simultanément durant l’expérience. Ainsi, que l’expérience comporte ou non

des capteurs de pression, l’interface LabVIEW réalisée transmet en temps réel les résultats

dans un chiffrier MSExcell unique pour chaque expérience. Ce chiffrier (ficher personnalisé

de l’expérience) doit ensuite être sauvegardé par le technicien appariteur.

5.3.13 Le manque de validité de l’instrument de mesure

Malgré le fait que nous ayons réussi à démontrer un niveau acceptable de fidélité à ces

instruments lorsque les pressions sous les doigts des thérapeutes atteignaient jusqu'à 120

grammes, en pratique durant les expériences, les thérapeutes d'expériences mettaient beaucoup

de pression sous leurs doigts. Le manque de sensibilité (voir section 5.2.2) de ces capteurs A-

201 est un élément important qui entrave la validité du SAD, donc la validité des résultats.

Page 119: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

94

5.4. Les trouvailles fortuites

5.4.1 Les CUE1 et CUE2 sont prononcés plus fréquemment

Durant l’expérience d’écoute sensorielle, le CUE1 est de loin le CUE le plus prononcé,

en moyenne 9.6 fois, suivi de CUE2 prononcé 8.31 fois. Au final, on trouve le CUE5 qui n’est

prononcé que 2 fois, en moyenne. Nous suspectons ici qu’il est habituellement plus facile pour

un thérapeute de détecter les mouvements de flexion et d’extension de la SSB, plutôt que les

étapes de point de balance, point neutre et de relâchement dans cette même expérience. Ceci

expliquerait pourquoi les CUE1 et CUE2 seraient prononcés (détectés) plus fréquemment. Le

tableau qui suit illustre ces résultats.

Table 15 - Écoute sensorielle / CUE1 CUE2 prononcés plus fréquemment

Variable Moyenne Écart-type

CUE1 9.60 5.06CUE2 8.31 4.36CUE3 2.62 1.67CUE4 2.64 1.66CUE5 2.00 1.67

5.4.2 Une plus grande variation de pressions de certains doigts

Durant l’expérience d’écoute sensorielle, les écarts-types sont très grands pour les

doigts D2 (majeur), D3 (annulaire), D4 et G4 (auriculaires), ce qui veut dire qu’il y a une

grande variation entre les pressions dans ces doigts. Pour ces doigts, l’écart-type (mesure de la

dispersion) est toujours plus grand que la moyenne. Comme l’illustre le tableau suivant, il y a

donc une très grande variation de pression avec ces doigts.

Page 120: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

95

Table 16 - Écoute sensorielle / Plus grande variabilité D2, D3, D4, G4

Variable Moyenne Écart-type

D1 3.74 4.80D2 20.65 33.69D3 9.34 11.68D4 3.49 13.05G1 0.72 2.29G2 0.70 2.93G3 1.04 4.49G4 6.21 18.92

5.4.3 Plus de CUES sont prononcés à la phase 2 de l’expérience

Durant l’expérience d’écoute sensorielle, en ce qui concerne le nombre de CUE

prononcé, on remarque qu’il y a une différence entre les trois phases de l’expérience. Ce

nombre augmente dans la 2e phase (150 et 300 secondes) par rapport à la 1re phase (0 à 150

secondes), puis il diminue dans la 3e phase (300 secondes et plus) par rapport à la 2e phase.

Le graphique en barres qui suit illustre cette affirmation, de même que le fait que les

CUE1 et CUE2 sont plus fréquemment prononcés.

Page 121: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

96

5.4.4 La pression moyenne sous les doigts diminue avec le temps

Durant l’expérience d’écoute sensorielle, en général les pressions moyennes sous la

pulpe de tous les doigts diminuent dans le temps. C’est un peu comme si, plus le temps avance

durant l’expérience, plus le toucher du thérapeute devient fin et léger. Voir les moyennes de

pression au tableau suivant.

Figure 20 - Écoute sensorielle / Nb. de CUE varie en fonction des 3 phases

Page 122: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

97

Table 17 - Écoute sensorielle / Pressions moyennes diminuent avec le temps

Phases1 2 3

Moyenne Écart type Moyenne Écart type Moyenne Écart typeD1 4.142 5.824 3.917 6.569 3.644 4.384D2 24.119 38.914 19.678 37.964 17.236 25.986D3 10.435 15.947 8.768 12.433 8.498 9.570D4 5.831 16.439 3.318 14.509 1.208 9.039G1 1.338 3.409 0.551 2.407 0.287 1.783G2 0.889 2.611 0.773 4.984 0.590 3.073G3 2.448 5.052 1.358 4.239 0.478 5.065G4 9.522 20.993 4.615 23.551 4.258 16.224

5.4.5 La pression moyenne à D2 est nettement plus élevé chez les femmes

Durant l’expérience d’écoute sensorielle, pour le majeur droit (D2), la pression

moyenne sous les doigts des femmes est nettement plus élevée (30.271 grammes) par rapport

à celle mesurée chez les hommes (7.097 grammes). Voir le tableau suivant pour les détails.

Table 18 - Écoute sensorielle / Pression D2 très supérieure chez les thérapeutes féminins

MoyenneD1 D2 D3 D4 G1 G2 G3 G4

Code

1 2.133 22.602 1.092 1.289 .465 .804 1.074 32.8672 2.607 21.377 8.695 4.389 1.208 1.264 .668 7.0473 7.064 34.614 12.218 9.120 .093 .736 4.416 -5.0674 3.666 3.194 18.441 3.361 1.059 .033 .138 3.2475 1.570 38.025 2.270 1.242 .450 .392 1.359 7.670

Titre FO 3.125 25.980 9.329 5.354 1.021 .933 .964 3.401DO 3.719 19.941 9.100 1.601 .631 .800 1.276 7.494

SexeFemme 3.167 30.271 9.055 3.834 .713 1.012 2.149 5.974Homme 3.855 7.097 9.311 3.723 1.164 .440 1.905 4.339

Page 123: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

98

5.4.6 Le nombre de CUE prononcés est plus élevé chez les femmes

Pour ce qui est du nombre de CUE prononcés durant les deux types d’expériences, le

nombre et la dispersion (variabilité et l’étendue des valeurs) sont nettement plus élevés chez

les femmes.

La figure 21 et le tableau 19 qui suivent illustrent ces résultats.

Figure 21 - Nb et dispersion des CUES plus élevés chez les thérapeutes féminins

Page 124: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

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Table 19 - Nb et dispersion des CUES plus élevés chez les thérapeutes féminins

Nombre de CUE prononcéCUE1 CUE2 CUE3 CUE4 CUE5

Code

CUE1 38 35 9 10 5CUE2 213 179 49 51 36CUE3 68 61 23 21 17CUE4 48 44 15 15 13CUE5 36 30 14 14 13

TitreFO 220 184 60 66 46DO 183 165 50 45 38

Sexe Femme 292 243 83 83 57Homme 108 104 25 25 24

5.4.7 Le nombre de CUE est plus élevé chez les thérapeutes professionnels

Lorsque l’on compare le nombre d’années d’expérience avec le nombre de CUE

prononcés durant les deux types d’expériences, on remarque que les thérapeutes

professionnels (20 à 100 mois d’expérience) ont des résultats nettement plus élevés que les

thérapeutes experts (plus de 100 mois).

Le graphique qui suit illustre ces résultats.

Page 125: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

100

5.4.7 Le nombre de CUE est relativement semblable entre les ostéopathes et les

finissant en ostéopathie

Lorsque l’on divise les thérapeutes en deux catégories, soit d’un côté les ostéopathes et

de l’autre les finissants en ostéopathie (non diplômés), le nombre de CUE prononcés durant

les deux types d’expérience, est relativement symétrique.

Le graphique qui suit illustre cette affirmation.

Figure 22 - Nb. et % des CUES plus élevés chez thérapeutes professionnels

Page 126: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

101

5.4.8 Le % de technique crânienne dans le cabinet et le doigt G4

Encore une fois pour l’auriculaire gauche (G4), l’interaction entre le % moyen de

technique crânienne dans le cabinet et les phases de l’expérience est significative avec une

valeur-p égal à 0.026. Les professionnels qui estiment passer 60 à 80% du temps dans leur

cabinet à réaliser des techniques crânienne, utilisent de façon plus significative le doigt G4

dans la troisième phase de l’expérience d’écoute sensorielle à la SSB.

Le tableau qui suit illustre ces résultats.

Figure 23 - Symétrie en le nb et % de CUE prononcés par titre

Page 127: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

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Table 20 - Écoute sensorielle / % technique crânienne dans le cabinet / G4 Significatif

Type 3 Tests of Fixed EffectsEffect Num DF Den DF F Value p-value

D1Rang Professionnel 2 39 0.43 0.6555Phases 2 39 0.31 0.7321Rang Professi*Phases 4 39 0.51 0.732

D2Rang Professionnel 2 39 0.32 0.7276Phases 2 39 3.84 0.03Rang Professi*Phases 4 39 1.58 0.1991

D3Rang Professionnel 2 39 0.42 0.6621Phases 2 39 0.34 0.7162Rang Professi*Phases 4 39 1.14 0.3528

D4Rang Professionnel 2 39 0.37 0.6943Phases 2 39 2.73 0.0774Rang Professi*Phases 4 39 0.29 0.8838

G1Rang Professionnel 2 39 0.34 0.7163Phases 2 39 2.67 0.0819Rang Professi*Phases 4 39 0.71 0.5872

G2Rang Professionnel 2 39 0.24 0.7916Phases 2 39 0.6 0.5526Rang Professi*Phases 4 39 0.19 0.9415

G3Rang Professionnel 2 39 0.28 0.7586Phases 2 39 7.83 0.0014Rang Professi*Phases 4 39 0.14 0.9646

G4Rang Professionnel 2 39 1.64 0.2066Phases 2 39 3.86 0.0295Rang Professi*Phases 4 39 3.11 0.026

Page 128: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

CHAPITRE 6 : CONCLUSION

L’originalité de ce projet est qu’il comprend la conception d’un instrument de mesure

utilisé pour objectiver, en lecture continue, certaines étapes mécaniques et sensorielles

habituellement présentes durant l’exécution de certaines techniques ostéopathiques. Pour

l’avancement de la recherche en ostéopathie, des outils de mesure précis sont nécessaires pour

rendre plus objectivable et plus quantifiable ce que déjà, depuis plusieurs décennies, les

ostéopathes d’expérience sentent (ou allèguent sentir) sous leurs mains.

Le chercheur est d’avis que ce projet est une ébauche pour recueillir des données

probantes pour ensuite les comparer d’un thérapeute à l’autre, ce qui ouvrira les portes

d’interprétations plus détaillées quant au déroulement et éventuellement au succès du

processus thérapeutique. Comme l’ont démontré d’autres auteurs (Jean, 2008; Kuchera, 2007),

ce genre d’outil utilisant des capteurs de pression aux mains pourrait aussi être utilisé

éventuellement comme instrument pédagogique pour amener l’étudiant à mieux doser sa

palpation, à devenir plus efficace et sécuritaire durant certaines techniques ostéopathiques.

Durant la formation générale en ostéopathie au CEO, il est enseigné que « l'anatomie

est le fondement de la connaissance pratique du corps humain : la pertinence de l'examen

clinique, de la palpation et la compréhension fonctionnelle et pathologique en découlent »

(Dufour, 2007). Cette recherche ne vise pas à simplifier l’anatomie et les fonctions de la main

et encore moins à simplifier l’activité de palpation de l’ostéopathe. Nous demeurons d’avis

« My thinking, feeling, seeing, knowing fingers are guidedintelligently by the Master Mechanic Who designed thismechanism.. » (Becker, 1997 p.24)

Page 129: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

104

que la palpation est avant tout un exercice volumétrique où la pulpe des doigts agit de moins

en moins au fil des années alors que l’ostéopathe prend de plus en plus d’expérience. Nos

observations durant les expérimentations corroborent cette affirmation.

Cette recherche tente de saisir et d’objectiver une partie de plus de cette merveille

d’ingénierie qu’est la main humaine. Alors que la main transmet et reçoit l’information en

trois dimensions, en combinant plusieurs axes de mouvement, les capteurs de pression

n’enregistrent qu’une seule de ces composantes (dans un seul axe) et ceci d’une façon

relativement limitée. La main humaine avec tous ses capteurs intrinsèques possède

suffisamment de dextérité et de sensibilité pour réussir à nouer des lacets de chaussure les

yeux fermés. Elle peut manier un instant une masse de forgeron avec force et puissance, alors

que dans d’autres circonstances un doigt sera suffisamment sensible et délicat pour ressentir la

présence d’un seul cheveu sur une surface lisse et le saisir.

Malgré tout, les informations recueillies par ce genre de SAD sont relativement

précises et le fait que plusieurs capteurs interviennent simultanément permet une analyse

d’ensemble sur le geste posé. Nos résultats proposent que durant l’exécution d’une technique

ostéopathique crânienne, il y une corrélation statistiquement significative lors des étapes de

flexion et d’extension de la SSB et la variation de pression sous la pulpe de l’index droit, du

majeur droit et de l’index gauche. Il y a aussi corrélation statistiquement significative entre la

variation de pression sous l’auriculaire gauche des thérapeutes lors des étapes de point de

balance, de point neutre et de relâchement à la SSB. Parmi les autres résultats intéressants, il

fut démontré que durant ce même type de technique, la pression appliquée sous la pulpe de

l’auriculaire gauche est influencée de façon statistiquement significative par le nombre

Page 130: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

105

d’années d’expérience du thérapeute, un peu comme si le thérapeute gardait une sorte de

« mise à terre » avec le crâne du client.

Malgré ces résultats, nous sommes d’avis que l’utilisation de capteurs plus sensibles à

des niveaux de pression entre 0 et 100 grammes aurait été beaucoup plus appropriée et aurait

probablement donné des résultats significatifs pour plus de doigts et probablement aussi pour

l’expérience d’induction mécanique à la SSB. Parmi les avenues à explorer avec des capteurs

de pressions (ou de mouvement) plus précis, il serait aussi intéressant de réaliser une

expérience en demandant au thérapeute de ne plus faire d’exercice académique de nommer des

CUE, mais plutôt de devenir un observateur. Les résultats pourraient être surprenants. Ce

serait une expérience tout à fait différente, par exemple à la découverte du « Stillness »

(Becker, 1965; Bérubé, 2011; Ridley, 2013; Stand Sutherland, 1962; Tricot, 2009).

Le chercheur espère que l’outil de mesure développé dans le cadre de ce projet aidera

la profession à trouver des avenues objectivables, jusque dans les gestes complexes qui sont

impliqués avec le principal outil de travail de l’ostéopathe: sa main. On peut avoir

l’impression qu’il n’y a pas de limite à ce que peut sentir l’ostéopathe par ses mains, mais une

approche scientifique doit analyser avec rigueur les actes posés, pour arriver à mieux

comprendre et optimiser le processus thérapeutique.

Page 131: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
Page 132: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

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Page 141: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
Page 142: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

GLOSSAIRE

Amplificateur

opérationnel

Un amplificateur opérationnel (ampli-op) est un amplificateur dans un circuit

électronique qui amplifie une différence de potentiel électrique présente à ses

entrées (Kardi, 1998).

Bloc

d’alimentation

Le bloc d’alimentation (power supply unit en anglais) d'un appareil

électrique transforme le courant alternatif (AC) domestique en courant

continu (DC) requis pour plusieurs sous composantes. Ce module

(transformateur) est un système de conversion qui permet de modifier la

tension et l'intensité d'un courant électrique en un courant électrique de

tension et d'intensité différentes à sa sortie (Charpentier, 2007).

Capteur Dans un système d'acquisition de données (SAD), la mesure d'un phénomène

physique (ex.: température, source de lumière, une force appliquée, un

mouvement, un battement cardiaque, etc…) commence d'abord avec un

capteur analogique ou numérique. Un capteur, appelé aussi transducteur (en

anglais: Sensor), convertit un phénomène physique en signal électrique

mesurable. Selon Larousse (2015), un transducteur est « un dispositif qui

assure une conversion ou un transfert de signaux et dans lequel un signal au

moins est de nature électrique ». Un transducteur est un dispositif

convertissant un signal physique en un autre. Selon le type de capteur, la

sortie électrique peut être une tension, un courant, ou une résistance qui varie

en fonction du temps. Un capteur requiert souvent une source de courant et

un circuit de conversion complémentaire pour produire un signal qui peut

ensuite être lu par un matériel d'acquisition de données (micro-ordinateur

avec un logiciel dédié).

Condensateur Un condensateur est un composant électronique qui permet de stabiliser

Page 143: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxviii

(électronique) l'alimentation électrique d'un circuit (il se décharge lors des baisses de

tension et se charge lors des hausses de tension). Selon De Villers (1992), le

condensateur permet « d’emmagasiner l’énergie électrique ». Pour le module

de conversion, notre technicien a choisi d'utiliser pour chaque circuit un

condensateur électrolytique de 50 volts de tension de service limite

admissible et 1 microfarad (uF) de tolérance.

Conditions de

répétabilité

« Condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent

la même procédure opératoire, les mêmes opérateurs, le même système de

mesure, les mêmes conditions de fonctionnement et le même lieu, ainsi que

des mesurages répétés sur le même objet ou des objets similaires pendant

une courte période de temps » (JCGM, 2012).

Conditions de

réproductibilité

« Condition de mesurage dans un ensemble de conditions qui comprennent

des lieux, des opérateurs et des systèmes de mesure différents, ainsi que des

mesurages répétés sur le même objet ou des objets similaires » (JCGM,

2012).

Corrélation Dépendance réciproque de deux phénomènes qui varient simultanément, qui

sont fonction l'un de l'autre, qui évoquent ou manifestent un lien de cause à

effet (Larousse, 2015).

Courant

alternatif

Un courant alternatif (AC pour alternating current en anglais) est un courant

électrique où les électrons circulent alternativement dans un sens puis dans

l'autre à intervalles réguliers (60 cycles/sec ou 60 Hz au Canada et aux États-

Unis). Le courant passant dans les lignes électriques urbaines est du courant

alternatif, tout comme l'électricité des prises de courant murales

domestiques.

Courant

continu

Un courant continu (DC pour direct current en anglais) est un courant

électrique où le flux circule de façon continue, mais dans une seule direction.

Page 144: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxix

Le courant qui alimente une lampe de poche ou tout autre appareil

fonctionnant sur piles est un courant continu.

Fidélité de

mesure

« Étroitesse de l'accord entre les indications ou les valeurs mesurées

obtenues par des mesurages répétés du même objet ou d'objets similaires

dans des conditions spécifiées » (JCGM, 2012).

LabVIEW LabVIEW (Laboratory Virtual Instrument Engineering WorkBench) est un

logiciel de développement d’applications pour les laboratoires d'acquisition

de données. Il utilise un langage de programmation surtout graphique et

dédié au contrôle, à l'acquisition et la présentation de données. LabVIEW est

au SAD, ce que le logiciel Microsoft Access est au système de gestion de

base de données relationnelle. Le langage de LabVIEW comporte des lignes

de texte comme le langage C ou le langage Basic. La programmation en

LabVIEW consiste à concevoir le traitement de l'information, puis à relier

les variables avec les fonctions. Avec LabVIEW, le programmeur construit

graphiquement des modules logiciels appelés des « VI » (Visual

Instruments) au lieu d'écrire des codes dans un langage informatique textuel.

Le rôle d'un fichier VI est d'acquérir des données issues par exemple de

fichiers, du clavier ou encore de circuit de conversion électronique; pour

ensuite les analyser, puis les présenter au travers d'interfaces hommes-

machines (NI, 2003; Wikibooks, 2015; LAVA, 2015; OQLF 2015).

Logger Pro Le logiciel de Logger Pro v.3.8 de la compagnie « Vernier Software &

Technology », est une manière peu coûteuse pour rassembler et analyser des

données transmises ensuite au micro-ordinateur. Ce programme fonctionne

en combinaison avec l'interface portative LabQuest de Vernier. Le chercheur

peut facilement avec l’ajout de différents capteurs (sensors) mesurer

température, pH, pression, lumière, l'oxygène dissous, l'humidité relative,

mouvement, la vitesse, etc. Plusieurs capteurs peuvent être utilisés

simultanément. Les données sont ensuite transférables dans un logiciel de

Page 145: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxx

chiffrier électronique pour analyse plus détaillée.

Logiciel

d’acquisition

de données

Les logiciels d'acquisition de données sont des programmes qui permettent

de collecter et analyser les données produites par le matériel d'acquisition et

les capteurs. Le logiciel LabVIEW v.2011 est vendu par la compagnie

National Intruments (www.ni.com) et le logiciel Logger Pro v.3.8 est vendu

par la compagnie Vernier Software and Technology (www.vernier.com).

Matériel

d’acquisition

de données

Le matériel d'acquisition de données agit comme une « interface » entre un

ordinateur et les signaux qui originent des capteurs. Dans notre recherche,

ceci comprend les circuits de conversion électrique et les interfaces

(commerciale et prototype) qui connectent les circuits au micro-ordinateur.

La fonction principale d’un circuit de conversion de données consiste à

numériser les signaux analogiques entrants (variation de voltage) pour les

transmettre numériquement à un ordinateur pour qu’il puisse les interpréter.

Méthodologie

du CEO

Lors d'un traitement ostéopathique, cette méthodologie enseignée au CEO,

propose un ordre de priorité dans le traitement des lésions, visant à

maximiser l'aide apportée au patient. Selon Philipe Druelle, DO, il est

suggéré de traiter les lésions ostéopathiques par priorité (1 = lésion plus

grave, 7 = lésion moins grave) soit: 1- Lésions de vitalité systémique, 2-

Lésions de compaction, lésions intra-osseuses et intra-parenchymateuses, 3-

Cicatrices et adhérences, 4- Lésions non physiologiques sans respect des

axes (LNPSRA), 5- Lésions non physiologiques avec respect des axes

(LNPARA), 6- Lésions physiologiques (LP), 7- Restrictions.

MRP Le mouvement respiratoire primaire (mrp) est un concept essentiel de

l’ostéopathie crânienne ou « Osteopathy in the Cranial Field » (OCF) tel que

décrit par Sutherland (1948). Toujours selon cet auteur, le mrp s'applique à

tout le corps en tant qu'une « unité de fonction physiologique ». Selon

Caporossi (1992 p.39) ce système « est présent dans tout le corps et doit être

Page 146: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxi

considéré par l’ostéopathe comme une véritable unité physiologique du

corps humain ». Busquet (1999) le traduit ainsi : Cranial rythmic

impulse (CRI). Ce système possède « sa propre activité rythmique

physiologique » (Upledger, 1995). Selon Bel (2013) le mrp est présenté

selon une phase d’inspire et une phase d’expire, alors que les deux phases

définissent un cycle complet. Selon les études d’Upledger (1995), un cycle

complet s’effectue en plus ou moins 6 secondes et il s’exprime à un rythme

de 6 à 12 cycles par minute. Cet auteur affirme aussi que c’est la contraction

et l’expansion rythmique des ventricules du cerveau qui seraient à l’origine

du mrp crânien. Selon Frymann (1971), le rythme du mrp serait plutôt de 10

à 14 cycles à la minute. Selon plusieurs auteurs (Magoun, 1994; Ferguson,

2003; Bel, 2013) ce mécanisme inclut cinq éléments, soit : la mobilité

inhérente du cerveau et de la moelle, la fluctuation du liquide céphalo-

rachidien, la mobilité des membranes intracrâniennes et intramédullaires, la

mobilité articulaire des os du crâne et la mobilité involontaire du sacrum

entre les iliaques. À ces éléments, pour l’expression du mrp, s’ajoute le

mouvement d’expansion / rétraction (vitalité) de tous les fascias (Canarelli,

2011) du corps humain. Le mrp permet donc de connaître la vitalité du

patient. Selon Magoun (1966), le mrp persisterait jusqu'à 15 minutes après la

mort clinique.

Point de

balance

Selon Busquet (1999, p.88), dans la normalité, les ligaments d’une

articulation sont habituellement « dans un état de tensions équilibrées ».

L’équilibre de ces tensions définit un point de balance, c’est à dire un point

d’équilibre physiologique de l’articulation. Toujours selon cet auteur, dans

une lésion ostéopathique, il y aura un décentrage du point de balance par

rapport au point d’équilibre physiologique. Selon Potvin (2008), un point de

balance est comme « un point lumineux que cherche l'ostéopathe dans la

lésion ou par rapport à la lésion », pour que le corps s’équilibre autour de ce

point. Selon Druelle (2004), le point de balance se situe au centre de la zone

de l'effet ressort. L'ostéopathe ressent une sensation de flottement au niveau

Page 147: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxii

des tissus traités dans leur direction préférentielle et «il s'agit d'un point

d'équilibration réciproque ». Ce point deviendra un fulcrum à partir du

moment où l'organisme décidera de l'utiliser comme point d'appui (Druelle,

2004 p.19). Selon Upledger (1995, tome 2, p.219) un point de balance est un

point d’équilibre dynamique des tensions et l’on doit s’abstenir de bouger

avec lui. Selon Solano (1986, p.293), « la notion de dosage autorisant la

recherche de la tension équilibrée, est aussi appelée la recherche du point de

balance ». Selon Busquet (1999, p.91), dans plusieurs techniques crâniennes

directes, une fois le point de balance atteint, on tente de le maintenir en

douceur « afin que le MRP fasse son travail de normalisation ». Selon

Caporossi (1992, p.466), l’atteinte du point de balance permettra par la suite

aux « forces auto-correctrices » des membranes de tensions réciproques

(M.T.R.) de s’exprimer.

Point neutre C'est autour du point de balance que se crée un point neutre (Potvin, 2008).

Le point neutre (Beaulieu, 2005; Beaulieu, 2007; Colford, 2007; Druelle,

2007; Evans, 2007; Muzzi, 2007; Robinson, 2007) est le point où le

mécanisme se met au ralenti (Sutherland, 1998 p.218). C'est un moment où

tous les fluides du corps ont un échange mutuel. Selon Ducoux (2009), le

point neutre serait le point de réceptivité optimale, une forme de

réappropriation. Selon Druelle (2004), durant le point neutre (still point), un

silence (sans mouvement apparent) témoigne que tous les tissus et aux

alentours sont interactifs et concernés. « L'ensemble des tissus concentre leur

action biologique et biodynamique sur le site du point d'équilibre réciproque

durant le still point » (Druelle, 2004). Selon Ridley (2013), c’est dans le

Stillpoint que la puissance s’accumule, ce qui facilite un changement dans

l’équilibre dynamique des tensions.

Position à 4

doigts à la SSB

Selon Gehin (1981, p.30), Caporossi (1992, p.319) et Busquet (1999, p.107);

il s’agit de la position pour une « approche par la voute » crânienne. Alors

que le sujet est en décubitus dorsal, le thérapeute est assis à la tête du lit, ses

Page 148: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxiii

avant-bras reposant sur la table réglée à bonne hauteur. Sergueef (1986)

décrit cette position comme « la prise à 4 doigts », où les deux pouces

reposent l’un sur l’autre, les mains écartées épousent les faces latérales du

crâne. Dans cette position, la pulpe de l’extrémité de chaque doigt (II-III-IV-

V) est en contact avec le crâne du patient pour apprécier, écouter, induire et

même corriger certains mouvements de la SSB. Selon Gehin (1981), dans

cette position : l’auriculaire reçoit le squame de l’occiput, l’annulaire est

derrière chaque oreille au niveau de l’astérion (mastoïde), le majeur est

devant l’oreille (selon la morphologie thérapeute/patient) en contact avec

l’angle antéro-inférieur du pariétal au niveau du ptérion et finalement l’index

est sur la surface externe de la grande aile du sphénoïde. Selon Busquet

(1999), la position d’approche par la voûte crânienne est utilisée pour tester

la SSB. Cette position implique chaque main aux faces latérales du crâne

avec l’index sur la grande aile du sphénoïde, le majeur en avant des oreilles,

l’annulaire en arrière des oreilles et l’auriculaire sur l’écaille de l’occiput.

Selon Druelle (1983), il s’agit de la position « classique à 4 doigts ». Selon

Beaulieu (2005, p.6), il s’agit de la position d’écoute sphéno-basilaire.

Potentiomètre

(électronique)

Appelé « résistance variable » ou parfois « rhéostat » (Larousse, 2015) un

potentiomètre peut être considéré comme une résistance dont on peut faire

varier la valeur ohmique entre deux points précis. Il est fabriqué d'une piste

résistive et d’un curseur mobile, qui peut se déplacer d'une extrémité à l'autre

de la piste (OQLF, 2015; Larousse, 2015; Wikipedia, 2015).

Procotole 1 Protocole palpatoire définit par Philippe Druelle, D.O. (Boisvert, 2008), où

l’ostéopathe entre en contact directement à travers la résilience, le ressort des

tissus (Druelle, 2004). Il s’agit d’un travail spécifique avec la vie dans la

matière. Cette définition est présentée par analogie avec le niveau palpatoire

du « Protocole 2 » (protocole liquidien) où le contact est plus superficiel,

plus fin, plus délicat, en surface.

Page 149: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxiv

Répétabilité Fidélité de mesure selon un ensemble de conditions de répétabilité (JCGM,

2012). « Qualité d’une mesure qui donne le même résultat si on la répète

dans des conditions identiques et dans un court intervalle de temps »

(Larousse, 2015).

Résistance

(électronique)

Dans un circuit électrique, une résistance est un composant dont la

caractéristique est d'opposer une plus ou moins grande résistance (mesurée

en ohms Ω) à la circulation du courant électrique (OQLF, 2015; Wikipedia,

2015; Larousse, 2015). Pour notre diviseur de tension, nous avons utilisé des

résistances de faible puissance donc des résistances dipôles à couche de

carbone sur un support de céramique.

Relâchement L’étape du relâchement (Beaulieu, 2005; Beaulieu, 2007; Colford, 2007;

Druelle, 2007; Evans, 2007; Muzzi, 2007; Robinson, 2007) tissulaire de la

zone bloquée est une étape qui suit habituellement le point neutre, avec le

retour du mrp et parfois un dégagement de chaleur ressenti (Potvin, 2008).

SAD Un système d'acquisition de données (SAD) est traduit en anglais par "Data

Asquisition Systems" (DAS ou DAQ). Il s'agit d'un laboratoire d'acquisition

de données qui mesure un ou plusieurs phénomènes électriques ou physiques

comme par exemple le courant, la température, la vitesse, la vibration, la

pression ou le son avec un micro-ordinateur. Un SAD est habituellement

constitué de capteurs analogiques (en anglais: Sensors), de matériel de

mesure pour acquisition de données (DAQ / Data Acquisition) soit des

circuits de conversion électriques avec une interface pour brancher le circuit

à un micro-ordinateur qui opère simultanément un logiciel programmable

(interface utilisateur) d'acquisition de données. Contrairement aux systèmes

de mesure traditionnels, les SAD tirent profit des capacités de puissance de

traitement des ordinateurs. Les données numériques recueillies sont ensuite

facilement transférables vers des tableurs (programme informatique qui

permet de manipuler des feuilles de calcul) pour effectuer des tâches

Page 150: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxv

d'analyses statistiques.

SSB La symphyse ou synchondrose sphéno-basilaire (ssb) est le complexe qui

comprend à la fois l’os sphénoïde et l’apophyse basilaire. Cette articulation

est constituée du sphénoïde qui gouverne la sphère antérieure et qui

s’articule avec douze os; et l’occiput qui gouverne la sphère postérieure et

qui s’articule avec six os (Bérubé, 2008; Magoun, 1994). Selon Caporossi

(1992), le cartilage persistant au niveau des synchondroses « assure la

protection des berges osseuses articulaires et prouve le besoin capital de

mobilité » à ce niveau. Selon Upledger (1995, p.9), il est plus exact de

conceptualiser les distorsions de cette synchondrose comme des phénomènes

de tensions anormaux de la membrane duremérienne.

Stillness Selon Bérubé (2011), le Stillness serait un état plus profond et plus complet

que le Stillpoint (point neutre). Un point d'où émerge la force biodynamique.

C'est un concept qui utilise l'immobilité du geste et de l'intention et sa

puissance potentielle (Strand Sutherland, 1962). Il ne s’agit pas seulement de

l’immobilité physique, mais de l’immobilité reliée à l’état d’être (Becker,

1965). A un certain point, cette immobilité devient dynamique (Ridley,

2013).

Technique

d’écoute

sensorielle

Voici ce que nous avons défini dans notre recherche comme une technique

ou une expérience d’écoute sensorielle. Lors d'une écoute sensorielle, en

position classique à 4 doigts à la SSB, nous avons demandé au thérapeute

d’être principalement à l’écoute de la mobilité articulaire des os du crâne

(une composante du mrp) en protocole 1; dont par exemple le mouvement de

flexion et d’extension de la SSB (Magoun, 1994, p.50). Nous avons aussi

demandé au thérapeute de verbaliser le ressenti d’autres étapes comme un

point de balance (Druelle, 2004), un point neutre (Sutherland, 1998) et un

relâchement (Potvin, 2008) de la SSB. Selon Sergueef (1986, p. 53), un test

d’écoute crânien renseigne le thérapeute « par l’appréciation du mouvement

spontané de tout élément ». Selon Upledger (1995, p.102), en termes de

Page 151: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

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palpation crânienne, le thérapeute « devra toujours commencer par poser ses

mains à plat, se mettre à l'écoute et capter le mouvement propre » du patient.

Toujours selon cet auteur durant une écoute crânienne, « le toucher doit être

léger afin de ne pas induire de réponse perceptible du corps » (Upledger,

1995 p.244). Selon Solano (1986, p.32) « L'observation et l'écoute palpatoire

restent le véritable maître sens de l'ostéopathe. ». Toujours selon cet auteur

« La sensation d’écoute donne un diagnostic de mobilité ou de restriction de

la suture crânienne » (p.255) et « la main qui écoute se met à l’unisson du

rythme » (p.257). Selon Caporossi (1992, p.424), un test d’écoute consiste à

« se synchroniser au rythme du M.R.P. et apprécier le mouvement tissulaire

». Selon De Villers (1992), le terme écoute signifie « être attentif à ce qui se

dit, se passe ». Selon Larousse (2015), le terme sensoriel se rapporte « aux

organes des sens, aux structures nerveuses qu’ils mettent en jeu et aux

messages qu’ils véhiculent. »

Technique

d’induction

mécanique

Voici ce que nous avons défini dans notre recherche comme une technique

ou une expérience d’induction mécanique. En position classique à 4 doigts à

la SSB, nous avons demandé au thérapeute d’induire par exemple le

mouvement de flexion et d’extension de la SSB (Magoun, 1994, p.50), ainsi

que le mouvement de torsion droite et torsion gauche de la SSB (Beaulieu,

2005; van Vliet, 2005; Busquet, 1999). Ces mouvements sont aussi décrits

plus en détail avec des illustrations, aux annexes 35 et 36. Selon Sergueef

(1986, p.53), durant un test de mobilité crânienne, le thérapeute « mobilise la

structure pour l'étudier dans les différents paramètres » de mobilité. Selon le

dictionnaire TV5.org (2015), le terme "induction" correspond au

déclenchement d'un phénomène biologique qui apparaît avec un certain

décalage par rapport au moment où la cause s'exerce. Selon Larousse (2015),

le terme induction signifie « conduire dans » et le terme « mécanique »

réfère à une combinaison d'organes propres à produire ou à transmettre des

mouvements. Selon De Villiers (1992), le terme induire fait référence à

« entraîner, occasionner ».

Page 152: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxvii

Validation « Vérification, où les exigences spécifiées sont adéquates pour un usage

déterminé » (JCGM, 2012).

Vitalité La vitalité représente (avec la motilité) l’un des deux modes d’expression du

mrp, tels que décrits par W. G Sutherland (Canarelli, 2011).

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Page 154: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 1. Chapitre de la méthodologie de recherche

1.A Stratégie de recherche

Il s’agit d’une recherche quantitative de type expérimentale et fondamentale. Elle vise

à documenter les phénomènes qui se déroulent sous les doigts du thérapeute durant l’exécution

d’une technique ostéopathique. Ces phénomènes ainsi que certains paramètres physiologiques

recueillis sur le patient seront objectivés en continu par des instruments de mesure

analogiques.

1.B Les sujets

1.B.1 Généralités

Thérapeute : Des ostéopathes de divers niveau d’expérience clinique.

Patient : Adulte représentant aléatoirement une population varié sans problématique de

santé. Voir critères 1.C.1 et 1.C.2

1.B.2 Échantillonnage

Le nombre de patient requis pour chaque groupe sera validé par une pré-étude où

minimalement 5 étudiants GRT et 5 ostéopathes réaliseront une fois l’expérimentation avec la

même technique ostéopathique. Les résultats seront ensuite transmit au statisticien qui

déterminera si des expérimentations supplémentaires sont nécessaires pour atteindre la

Page 155: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxii

puissance statistique souhaitée. Au besoin d’autres séances d’expérimentation seront planifiés

par la suite.

1.C Définition des variables indépendantes et dépendantes

1.C.1 Critères d’inclusions

Thérapeute groupe 1 : Étudiants en ostéopathie gradués et en rédaction de thèse au

CEO (GRT). Il s’agit de thérapeutes qui ont été formé selon la méthodologie du CEO,

mais ayant un nombre d’année d’expérience plutôt limité.

Thérapeute groupe 2 : Ostéopathes gradués au CEO, mais ayant plus de une année

d’expérience en clinique. Il s’agit de thérapeutes qui ont été formé selon la

méthodologie du CEO, mais ayant un nombre d’année d’expérience le plus élevé

possible.

Patient groupe homogène: Homme ou Femme âgée entre 18 et 55 ans ne présentant pas

de problème actif de santé sur le plan neurologique ou musculo-squelettique, depuis au

moins 3 mois. Médication stable depuis au moins 3 mois. Notre statisticien calculera le

niveau d’homogénéité nécessaire dans ce groupe.

1.C.2 Recrutement

Recrutement des patients : Il sera réalisé par téléphone et par une visite régionale et la

transmission par courriel ainsi que l’affichage d’un communiqué écrit (annexe 13), sur

les babillards de certaines cliniques privées ou milieux publics susceptibles d’être

fréquenté par la clientèle cible.

Page 156: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxiii

Recrutement des thérapeutes : Il sera réalisé par téléphone et par courriel ainsi que par

la transmission d’un communiqué écrit (annexe 14). Ce communiqué sera aussi affiché

au babillard du CEO et sur le site internet de l’AECEO.

1.C.3 Critères d’exclusions

Thérapeute groupe 1 et 2: Ostéopathes ou étudiants en ostéopathie n’ayant pas gradué

au CEO ou présentant des problèmes actifs ou chroniques sur le plan neurologique,

musculo-squelettique ou sensoriel (la palpation est un acte sensori-moteur). Ayant des

problèmes mécaniques ou fonctionnels particuliers aux coudes, poignets, doigts ou à la

pulpe des doigts.

Patients : Pour restreindre les variables confondantes, seront exclus les personnes

présentant des problèmes actifs ou chroniques sur le plan neurologique ou musculo-

squelettique, cardiopathie (diagnostiqué par un médecin), femme enceinte (changement

physiologique durant la grossesse), traumatisme crânien de moins de 3 mois,

pathologie lourde (vasculaire, neurologique, tumorale ou organique), médication (ex.:

betabloquants) pouvant influencer la pression artérielle et la pulsation cardiaque,

affection mentale (burn-out, névrose, psychose), les personnes mineures ou inaptes, les

personnes ne pouvant demeurer en position allongée sur le dos pour une période de 30

minutes.

Seront aussi exclu les patients ou thérapeutes avec pace maker ou avec composante de

métallique implantée dans son corps (instruments de mesure comporte des champs

électriques).

Page 157: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxiv

1.C.4 Variables dépendantes

Pression mesurée sous la pulpe des doigts du thérapeute, pulsation cardiaque du

patient, température superficielle du patient.

1.C.5 Variables indépendantes

Le temps durant laquelle durera la technique. La technique ostéopathique elle-même

qui sera réalisée. Elle demeure à préciser lors de la pré-étude (voir section II.G).

1.C.6 Variable indépendantes confondantes

Les variables confondantes sont des variables pouvant influencer les variables

dépendantes lors de l’analyse des résultats :

Les étapes mécaniques et sensorielles de la technique ostéopathique telles que

verbalisé par le thérapeute. Ces étapes sont des données subjectives et difficilement

mesurables. Voir section II.D.7 et l’annexe 17 l’annexe 30-31 (protocole

d’administration pour le thérapeute).

Les diagnostics médicaux principaux et secondaires (voir annexe 16 annexe 47 –

Questionnaire de santé).

Les médications.

Les habitudes de vie : alimentation, alcool, caféine (café, thé, chocolat, boissons

gazeuses), niveau d’activité physique, sommeil. Voir section II.F.3 annexe 47 pour les

questionnaires qui seront complété par le sujet.

Page 158: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxv

1.D Matériels et instruments de mesures

1.D.1 Équipe de consultants pour le développement d’un instrument de mesure

N’ayant pas un budget de recherche suffisant pour faire l’acquisition d’instrument de

mesure commercialement disponible sur le marché et étant désireux d’utiliser un instrument de

mesure qui permettrait de documenter au besoin tous les doigts des deux mains; une équipe

multidisciplinaires fut recruté progressivement pour aider à concevoir et réaliser ce genre

d’instrument de mesure suffisamment précis pour permettre l’acquisition de données sur la

physiologie humaine durant l’exécution d’une technique ostéopathique crânienne.

Acceptant de relever le défi de concevoir un instrument de mesure qui permettrait de

réaliser notre recherche au CEO, une sorte de pré-étude fut débutée de mars à décembre 2009,

visant à concevoir et adapter les équipements nécessaires pour réaliser l’expérimentation.

L’objectif étant de concevoir avant le dépôt du protocole, au moins un prototype partiel de

laboratoire d’acquisition de données physiologiques portatif, qui pourrait non seulement

documenter la force appliquée sous la pulpe des doigts du thérapeute, mais aussi certains

paramètres relatif à la physiologie de base chez le patient.

Réalisant durant cette période (été et automne 2009) que l’aspect électronique du projet

dépassait nos compétences, le chercheur a choisis d’agir comme coordonnateur pour faciliter

les échanges et recueillir les informations nécessaires en mettant en commun l’expertise des

membres d’une l’équipe multidisciplinaires (annexe 1 annexe 2) nouvellement formée. Des

recherches ainsi que les échanges avec les différents consultant de notre équipe ont permis de

Page 159: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxvi

mieux comprendre les exigences et caractéristiques de base d’un système d’acquisition de

données. Ceci a permis au fur et à mesure de réaliser que l’exercice de « concevoir » et de

réaliser l’outil de mesure bien que plus complexe, amènerait par la suite à personnaliser

davantage ces instruments en fonction des besoins réel de l’ostéopathie.

1.D.2 Composantes d’un système d’acquisition de données

Les départements de recherche spécialisés en physiologie de l’exercice ont

habituellement à leur disposition des systèmes d’acquisition de donnée qui comprennent

différentes sortes de capteurs analogiques (Smit, 2003) qui permettent de recueillir des

données sur la physiologie humaine ou sur l’environnement, des circuits de conversion

électronique, des interfaces qui convertisse les information reçu vers le micro-ordinateur et

finalement des logiciels d’acquisition de données (Chengwei, 2005; Dan, 2008; Keleshis,

2008; Topal, 2008). Le chercheur présente une vue simplifié du système actuellement en

développement à l’annexe 4 l’annexe 14 et 15 du présent protocole.

1.D.3 Le choix des capteurs de pression

Les capteurs sont présents un peu partout dans notre vie et permettent à l’homme

d’interagir avec les appareils électroniques qui l’entourent. Depuis plusieurs années la plupart

des télécommandes domestiques, les claviers de téléphone ou de micro-ordinateur intègrent

des capteurs ou des senseurs plus ou moins sophistiqués selon le besoin. Par exemple un

bouton sur un four à micro-onde enregistre une simple fonction on/off sur la pression du doigt

et il coute probablement une fraction d’un sous à produire. Par contre l’écran tactile d’un

téléphone cellulaire ou d’un ordinateur portable permet maintenant de détecter avec quelle

force et quelle vitesse le doigt parcours la surface de l’écran tactile.

Page 160: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxvii

Ainsi nos recherches nous ont rapidement permit de réalisé que le coût de cette

technologie augmentait rapidement avec la diversité de ses caractéristiques. Par exemple un

capteur (I-Scan System) développé et vendu par la compagnie Tekscan permet de détecter de

façon très détaillé et très sensible les forces appliquées localement à plusieurs endroits

différents, alors qu’une main complète se dépose sur la surface plane d’un grand capteur de

pression (voir illustrations à l’annexe 5 l’annexe 6). Mais ici encore une fois il s’agit

d’information géré en deux dimensions seulement. Verra ton le jour où la main d’un

ostéopathe pourra utiliser ce genre de capteur pour « monitorer » une technique de correction

d’un rein sur un abdomen ?

Depuis déjà plusieurs années on tente de concevoir des capteurs (Beeve, 1998) qui se

rapproche des caractéristique du doigt humain (sensible au changement de force et de

direction). Un système de capteur très sophistiqué fut aussi réalisé, mais dans un but tout autre

(Lenois, 2002). Il s'agit d'un système monté dans un gant (gant de capture) pour l’acquisition

des mouvements de la main humaine dans des domaines tels que la réalité virtuelle (jeu vidéo,

cinéma, la chirurgie à distance).

Une innovation récente (Sekitani, 2008) en termes de capteur, est la création avec la

collaboration de l’université de Tokyo, d’un tissu élastique composé de fibre organique

sensible à l’étirement. Cette sorte de peau artificielle et partiellement élastique pourra t’il agir

dans un avenir rapproché comme une forme d’épiderme sur la carapace d’un robot. En fait ce

tissu pourra fort probablement agir de façon beaucoup plus efficace et sensible pour mieux

comprendre ce qui se passe dans la main d’un ostéopathe lors d’une technique de correction

viscérale sur l’abdomen du patient. Ceci sera probablement possible d’ici quelques années

avec une bourse pour financer un tel projet.

Page 161: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxviii

Donc les capteurs plus ou moins sophistiqué permettent de recueillir des données sur

l’humain et la machine (chaine de montage, bras robotisé). Une foule de capteurs sont

disponibles dans l’industrie pour recueillir différent type d’information sur toute sorte de

machines, mais beaucoup plus rarement on retrouvera des capteurs entre la main d’un

thérapeute et un patient.

Après une recherche sur les différents capteurs de pression disponibles (voir annexe 5)

pour notre projet, il fut choisi d’utiliser des capteurs de pression de la compagnie Interlink

Electronic (Standard 402 FSR). Ce modèle de capteur est souple, mince et sensible à la

déformation et à la pression tactile. Il permet de détecter une variation de pression tactile entre

0 et 5 kilogrammes. La façon dont le capteur sera fixé à la pulpe du doigt devra aussi être

standardisée dans le cadre de notre expérimentation pour assurer confort et précision durant

l’exécution de la technique ostéopathique. Il fut choisi d’utiliser une fine pellicule de plastique

autocollante pour assurer le maintien du capteur en place, ainsi que l’ajout d’un gant de latex

pour recouvrir chaque doigt.

1.D.4 Le circuit de conversion et la calibration des capteurs

Un circuit électronique est une suite de conducteurs électriques reliés entre eux et

traversé par un courant ou une résistance. Ici un circuit spécifique (annexe 8 annexe 14) au

type de capteur utilisé permettra de convertir les variations de résistance générées par les

capteurs (lors de la déformation de celui-ci), en variation de voltages transmit au circuit. Les

informations produites par ce circuit sont ensuite enregistré numériquement par une interface

spécialisée (annexe 10 annexe 17) qui est-elle branché au port USB du micro-ordinateur. En

octobre et novembre 2009, le chercheur a fait certains tests et réalisé le circuit proposé par

Page 162: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxix

Tekscan (voir annexe 8 annexe 14). Les résultats de cette première expérimentation réalisé en

décembre 2009 furent conformes aux attentes et démontre que le circuit de conversion

assemblé et le capteur de pression choisit (Standard 402 FSR) sont compatibles avec le

logiciel DAQ Factory fournit par la compagnie LabJack. Mais ceci n’est pas l’interface

logiciel finale qui devra être utilisé et elle demeure encore incomplète. Un nouveau membre

de l’équipe travaille activement sur ce segment du projet pour convertir le tout avec huit

capteurs de pression actifs sur un logiciel d’acquisition de données plus complet (logiciel NI-

LabVIEW).

Selon le niveau de sensibilité et la force maximale nécessaire qui sera appliqué durant

la technique ostéopathique choisie, certains ajustements (valeurs de résistance) devront être

réalisés sur les circuits de conversion pour chaque capteur. Ainsi la version de ce circuit n’est

pas encore finale, puisque le choix de la technique ostéopathique finale n’est pas encore

réalisé (pré-étude à faire). Après avoir fait ce choix, il devra y avoir une calibration des

capteurs, pour ensuite finaliser le circuit de conversion.

Le chercheur a réalisé quatre tests préliminaires différents en décembre 2009, soit

avec les instruments de mesure suivant:

un pincemètre analogique JBL.

un pincemètre numérique Vernier.

(illustré à l’annexe 11).

une balance numérique (2 g x 2200 g)

des capteurs de pression Interlink (Standard 402 FSR). Test illustré à l’annexe 9.

Page 163: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxx

Les tests confirment qu’une pression au-delà de 2kg appliquée par la pulpe d’un doigt

sur la voûte crânienne devient rapidement inconfortable pour le patient. Ainsi on peut

s’attendre à ce que la calibration des capteurs nécessite certains tests avec différents poids

standardisés entre 0 et 5 kg. maximum.

Ensuite sera réalisé l’intégration dans le logiciel LabVIEW d'une table d’interpolation

ou d'une équation polynomiale spécifique selon les valeurs exprimées par le capteur de

pression durant la pré-étude. La valeur du voltage produit par le système d’acquisition de

donnée pour être convertie de façon plus fiable en kilogramme dans le graphique illustrant la

force (axe Y) appliquée en fonction du temps (axe X), dans le logiciel LabVIEW.

1.D.5 Interfaces matériels branchées au port USB du micro-ordinateur

Pour notre projet, il fut décidé d’acheter l’interface matérielle LabJack U3-LV qui

permet le branchement de 8 à 16 capteurs (selon le circuit de conversion choisi) de pression

aux doigts de l’ostéopathe durant l’expérimentation.

Une interface matérielle est nécessaire pour le branchement de tous les circuits de

conversion (autant qu’il y aura de capteur branché aux doigts) vers le port USB du micro-

ordinateur. Certaine interface sont branché en tout temps sur le micro-ordinateur (PC),

d’autres permettes une utilisation autonome pour l’acquisition des données brutes, pour

ensuite permettre le transfert des données au PC lors de leur branchement en différé sur le port

USB du micro-ordinateur.

Pour le suivit en continu de la pulsation cardiaque et de la température superficielle de

la peau proche des mains du thérapeute, l’interface LabQuest vendu par la compagnie Vernier

Page 164: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxi

fut achetée. . Les deux interfaces sont illustrées à l’annexe 10. Les capteurs supplémentaires

disponibles pour l’interface LabQuest sont illustrés à l’annexe 11.

1.D.6 Les logiciels d’acquisition de données

Durant l’expérimentation et simultanément, le logiciel Logger Pro recevra les données

numériques produites par le patient sur l’interface d’acquisition LabQuest et le logiciel

LabVIEW recevra les données produites par les mains du thérapeute avec l’interface

d’acquisition LabJack U3.

L’utilisation d’un logiciel pour analyser et compiler les données reçus permet la

traduction des informations numériques en tableaux, en graphiques et en données statistiques

analysables par le chercheur et le statisticien. Dans ce protocole de recherche il fut aussi

choisit de filmer les séances d’expérimentation pour enregistrer en continu, les données

verbales transmises par le thérapeute.

Une fois le prototype pour l’instrument de mesure complété, l’acquisition d’une

immense quantité de données sera possible. Pour faciliter l’interprétation de ces données, la

configuration du logiciel d’acquisition de données est probablement la portion du projet de

recherche où il faudra mettre le plus d’énergie. Après avoir expérimenté avec les logiciels

DAQ Factory (LabJack) et Logger Pro (Vernier), il fut choisir d’engager un spécialiste afin de

permettre l’utilisation d’un logiciel beaucoup plus puissant et reconnu dans le domaine

(Chengwei, 2005; Dan, 2008; Keleshis, 2008; Topal, 2008). Il s’agit du logiciel LabVIEW,

distribué par la compagnie National Instruments Corporation.

1.D.7 Expérimentation avec le système d’acquisition de données complet

Page 165: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxii

Une fois que le système d’acquisition de données sera fonctionnel, le chercheur

propose le suivit en continu des données suivantes durant une technique ostéopathique:

Forces appliqués sous la pulpe des doigts du thérapeute (capteurs FSR).

Pulsation cardiaque du patient.

Température à la surface de la peau du patient à proximité de la zone traitée (capteur

de température Vernier).

Moments (hh :min :sec) où le thérapeute énoncera verbalement les étapes suivantes:

o Étape #1 – ÉCOUTE : Le début de l’évaluation où il procèdera d’abord à une

écoute

o Étape #2 – INDUCTION : Puis il procèdera à des tests par l’induction de

plusieurs mouvements sur les structures évaluées. Le thérapeute devra nommer

chaque mouvement induit au moment où il l’induit.

o Étape #3 : DIAGNOSTIC : Verbalisation d’un diagnostic ostéopathique ou

présence de la normalité pour ce patient.

o Étape #4 – NOMMER LA TECHNIQUE : Durant le traitement : Dialogue avec

les tissus puis annonce de la technique qui sera utilisé si nécessaire. Ici c’est le

D.O. qui décide le type de technique utilisée (correction, exagération de lésion,

Hoover, MET 50/50).

o Étape #5 – POINT DE BALANCE : Atteinte du point de balance (verbalisation

à son début).

o Étape #6 – POINT NEUTRE : Atteinte du point neutre (verbalisation à son

début).

Page 166: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxiii

o Étape #7 – RELÂCHEMENT : Atteinte de la période de relâchement

(verbalisation à son début).

o Étape #8 – RETOUR DU MRP : Verbalisation de l’état d’inspire puis de l’état

d’expire des structures sur quelques cycles.

o Étape #9 – RÉÉVALUATION : Début de la réévaluation par le thérapeute où il

procèdera à nouveau aux tests par l’induction de plusieurs mouvements sur les

structures évaluées. Le thérapeute devra nommer chaque mouvement induit au

moment où il l’induit.

o Étape #10 – DIAGNOSTIC : Énoncé d’un diagnostic ou présence de la

normalisé pour ce patient.

o Étape #11 – FIN DE LA TECHNIQUE : Annonce de la fin de la technique

avec demande d’une inspiration profonde par le patient.

o Le thérapeute retire ses mains. Par la suite l’appariteur stoppe l’enregistrement

des données et la caméra.

1.D.8 Liste complète du matériel requis pour l’expérimentation

Micro-ordinateur portable sous Window Vista, avec les logiciels d’acquisition de

données : LabVIEW v.11 et Logger Pro v.3, installés.

Ciné-caméra Sony Handi cam avec batterie supplémentaire.

Un appareil photo numérique.

Deux barres de tension multiprises et une extension électrique de ±20 pieds.

Dans une valise : LE Système d’acquisition de donnée assemblé dans une valise

(interface LabJack U3, source de voltage DC, circuits de conversion, câblage USB.

Page 167: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxiv

Dans une autre valise : Série de capteurs de pression avec câblage de 12 pieds pour

chaque capteur. Sangles en velcro, gants de latex, tape microfilm double face pour

capteur. Bouteille de solvant pour nettoyer les doigts après l’expérimentation.

Interface LabQuest avec chargeur, une extension de câble USB supplémentaire pour se

rendre jusqu’au Pc.

Les deux capteurs Verniers : Émetteur et récepteur du cardiofréquencemètre avec

bouteille de gel. Thermomètre de surface avec ruban autocollant à pansement pour le

fixer sur la peau du patient.

Un thermomètre numérique portatif pour mesurer la température ambiante de la pièce

sera entre 22 et 23 degrés C..

Une petite table pliante 24x36 po.

Un trépied pour la caméra.

Un lutrin pour installer le protocole d’administration sommaire de l’ostéopathe.

Une pancarte plastifiée avec une cordelette et mention : Ne pas déranger,

expérimentation en cours.

Valise avec tous les documents officiels à faire signer ou à recevoir des participants et

une grande enveloppe numérotée pour chaque participant.

Deux coussins (serviettes roulées pour placer sous les genoux)

Une couverture thermale pour couvrir le patient jusqu’au épaules, lorsqu’il sera couché

sur la table durant l’expérimentation.

Diable pour le transport des équipements.

1.E Méthode de collecte de données

Page 168: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxv

Il s’agit d’une collecte de donné en continu durant toute l’exécution de la technique

ostéopathique.

Collecte de données audio/vidéo grâce à la ciné-caméra. Cette caméra enregistre toutes

les étapes de la technique ostéopathique telle que verbalisés par l’ostéopathe selon un

protocole d'’administration écrit qui fut remis préalablement au thérapeute.

Collecte de données numériques grâces aux capteurs de pulsation cardiaque et au

capteur de température superficielle branchés sur l’interface LabQuest et le logiciel

d’acquisition de données Logger Pro v.3 fonctionnant sur un micro-ordinateur

portable..

Collecte de données numériques grâces aux capteurs de pression branchés sur

l’interface LabJack U3 et le logiciels d’acquisition de données NI-LabVIEW v.8 v.11

fonctionnant sur un micro-ordinateur portable.

1.F Déroulement de l’expérimentation

Il s’agit d’observer (filmer) et de recueillir des données quantitatives (système

d’acquisition de données) durant l’administration d’une technique ostéopathique. Ici la

démarche doit être planifié selon les critères d’inclusions et réalisé de façon rigoureuse et la

plus standardisée possible.

Lieux : Dans une pièce fermée avec le moins possible de stimulation visuelle et

auditive.

Personnes présente dans la salle d’expérimentation : On retrouvera ensemble le

clinicien, le patient et l’appariteur (le chercheur). Durant toute la phase

Page 169: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxvi

d’expérimentation proprement dite, les interactions entre l’appariteur et les deux autres

personnes seront nulles.

1.F.1 Préparation initiale de la salle pour l’expérimentation

Il y aura usage de 2 salles connexes, soit :

Un bureau fermé qui contiendra les équipements nécessaires pour réaliser

l’expérimentation.

Un autre bureau fermé où le patient attendra en position assis que l’on vienne le

chercher lorsque la salle d’expérimentation et l’ostéopathe sera branché et prêt à

débuter.

La salle d’expérimentation est une salle de traitement conventionnelle avec un petit

bureau, deux chaises et une table de traitement ajustable en hauteur et munie d’une tirette. La

préparation de cette salle sera réalisée par l’appariteur qui verra au transport et à l’installation

tous les équipements (tests et mise en marche) pour qu’ils soient disposés de façon

standardisé (voir le plan à l’annexe 12 l’annexe 32) pour réaliser l’expérimentation.

Selon la disposition des meubles et des équipements de mesure, il est prévu que

l’appariteur sera placé en retrait avec son micro-ordinateur portable sur une petite table

portative. Un lutrin sera ajouté à proximité de la table de traitement et permettra au thérapeute

de consulter en tout temps durant l’expérimentation le protocole d’administration écrit du test

(dont il aura déjà pris connaissance préalablement). Pour faciliter sa relecture, ce protocole est

imprimé en police Arial 14 et ne dépasse pas une page en format légal. Les étapes de

l’expérimentation numérotées de #1 à #11 seront clairement indiquées sur ce protocole.

Page 170: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxvii

Une ciné-caméra (enregistrement audio et vidéo) sera monté sur un trépied fixe et

englobera le plus possible toutes les composantes (incluant l’écran de l’ordinateur portable,

l’appariteur assis à son poste de contrôle, le thérapeute et le patient). Ainsi la synchronisation

entre la voie du thérapeute et les données numériques recueillies sera maximale. La caméra

pourra aussi enregistrer toute irrégularité ou déviance au protocole, durant le déroulement de

l’expérimentation.

1.F.2 Formulaires à compléter par le thérapeute en ostéopathie

Dans une pièce autre que celle où aura lieu l’expérimentation, l’appariteur rencontrera

le thérapeute en ostéopathie en privé (un peu avant l’expérimentation) pour recevoir et réviser

avec lui la série de formulaires qu’il a déjà complété préalablement. Ces formulaires avait été

remis au moins 48 heures plutôt au thérapeute pour qu’il puisse en prendre connaissance, les

lires et les compléter calmement et sans hâte.

Il s’agit ici du formulaire de consentement (annexe 15 annexe 46), du questionnaire de

santé (annexe 47) et du protocole d’administration sommaire (annexe 17 annexe 34) de la

technique ostéopathique qui sera réalisé. Ce protocole résume par écrit les directives claires

sur la façon dont le thérapeute devra réaliser la technique ostéopathique et aussi comment

communiquer verbalement et simplement avec la caméra durant l’expérimentation.

À ce stade le chercheur répond verbalement si nécessaire aux questions en lien avec le

formulaire de consentement et au protocole écrit qui fut remis au thérapeute. Mais dans la

mesure du possible, ces réponses révèlent le moins possible la nature et les objectifs du projet

de recherche. Finalement le chercheur signe et date lui aussi le formulaire de consentement du

Page 171: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxviii

thérapeute, inscrit au bas de ce formulaire un numéro de suivit pour cette expérimentation,

puis classe tout ces documents dans une enveloppe marqué du même numéro.

1.F.3 Formulaires à compléter par le patient

Dans une pièce autre que celle où aura lieu l’expérimentation, l’appariteur rencontrera

le patient en privé (un peu avant l’expérimentation) pour recevoir et réviser avec lui la série de

formulaires qu’il a déjà complété préalablement. Ces formulaires avait été remis au moins 48

heures plutôt au patient pour qu’il puisse en prendre connaissance, les lires et les compléter

calmement et sans hâte.

Il s’agit ici du formulaire de consentement (annexe 15 annexe 46), du questionnaire de

santé (annexe 16 annexe 47), du questionnaire standardisé d’évaluation des habitudes de vie et

du questionnaire Q-AAP sur l’aptitude à l’activité physique (SCPE, 2001).

À ce stade l’appariteur répond verbalement si nécessaire aux questions en lien avec le

formulaire de consentement et l’expérimentation imminente. Dans la mesure du possible ces

réponses révèlent le moins possible la nature et les objectifs du projet de recherche.

Finalement le chercheur signe et date lui aussi le formulaire de consentement du patient,

inscrit au bas de ce formulaire un numéro de suivit pour cette expérimentation, puis classe tous

ces documents dans une enveloppe marqué du même numéro.

1.F.4 Installation des capteurs sur le corps du patient

Au moins 15 minutes avant le début de l’expérimentation, dans la pièce autre que celle

où l’expérimentation est prévue, l’appariteur recevra le patient pour l’aider à installer deux

capteurs. Il s’agit du transmetteur pour la lecture de pulsation cardiaque

Page 172: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xxxix

(cardiofréquencemètre) sous forme de ceinture thoracique placé sous les seins et du capteur de

température de surface (appliqué à l’aide d’un ruban adhésif). À ceci s’ajoutera le

branchement de l’interface LabQuest qui sera testé immédiatement avec ces deux capteurs

pour s’assurer que tout est opérationnel. Le patient s’assiéra ensuite dans cette pièce équipé

d’une lumière tamisé et à une température ambiante entre 22 et 23 degrés Celsius. Il attendra

que l’on vienne le chercher environ 5 minutes avant le début de l’expérimentation. Cet

isolement du patient est requis pour qu’il n’assiste pas à l’installation de tous les autres

équipements, micro-ordinateur et capteurs (sur l’ostéopathe) dans la salle d’expérimentation

principale. Ainsi le patient intègrera la salle d’expérimentation seulement quelques minutes

avant le début de l’expérimentation alors que l’ostéopathe pourra le mettre en confiance. En

entrant dans la salle principale le patient sera immédiatement invité à se coucher sur la table.

Des coussins seront placés sous ses genoux et il sera recouvert jusqu’au épaule d’une

couverture thermale. La lumière tamisée rendra cette pièce chaleureuse, tout le contraire d’un

laboratoire d’acquisition de données.

1.F.5 Installation des capteurs aux mains de l’ostéopathe

Dans la pièce où l’expérimentation est prévue, l’appariteur recevra l’ostéopathe pour

lui installer les capteurs de pression qui sont numérotés pour chaque doigt ciblé. Ensuite les

câbles des ces capteurs seront stabilisés par des sangles en velcro aux poignets et à la ceinture

du thérapeute. Ces câbles permettent la communication avec le système d’acquisition de

données. Ceci doit être complété environ 10 minutes avant le début de l’expérimentation pour

laisser le temps à la pulpe des doigts d’atteindre une chaleur stable par rapport au capteur de

pression. Ce bureau doit contenir une lumière plutôt tamisé et la température dans cette pièce

doit se trouver entre 22 et 23 degrés Celsius, ceci pour assurer une zone de confort pour le

Page 173: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xl

thérapeute et le patient. Le thérapeute ainsi appareillé doit ensuite demeurer calme (assis ou

debout selon son choix) près de la table de traitement, en attente du début de

l’expérimentation.

1.F.6 Description de la séance d’expérimentation

Lorsque toutes les étapes précédentes furent complétées avec succès, l’appariteur

vérifie une dernière fois que tous les équipements sont opérationnels. Ceci inclus la fermeture

des téléphones cellulaires, de la sonnerie du téléphone du bureau et l’ajout d’une carte plastifié

à la poignée extérieur de la porte du bureau indiquant en lettre capitale : « NE PAS

DÉRANGER – EXPÉRIMENTATION EN COURS ».

L’appariteur demande au patient de venir le rejoindre dans le bureau où sont installés

tous les équipements et l’ostéopathe. L’ostéopathe se présente au patient et lui demande de se

coucher sur la table de traitement.

C’est le moment où l’appariteur doit s’assurer que le thérapeute et le patient sont

installés confortablement (coussins, oreillers, couverture couvrant le patient). Il connecte

ensuite les capteurs du patient au système d’acquisition de données Vernier, puis va s’assoir à

sa place à son poste informatique. Il demande au thérapeute de prendre position avec ses

mains sur la tête du patient, puis il informe qu’un premier test de connectivité est actuellement

en cours de réalisation (moins de 30 secondes).

Finalement après avoir constaté que tous les appareils sont opérationnels, l’appariteur

informe le patient et le thérapeute que l’expérimentation va débuter dans quelques secondes.

Page 174: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xli

L’appariteur démarre alors l’enregistrement avec la ciné-caméra, puis entame la

procédure de démarre du logiciel d’acquisition de donnée. Il mentionne verbalement la date,

l’heure (hr:min:sec tel que lu sur le pc) et numéro de l’expérimentation. Finalement il signifie

à l’ostéopathe qu’il peut débuter le protocole d’administration prévu.

Durant l’expérimentation voici le rôle de chaque personne :

L’appariteur surveille les équipements, mais n’intervient pas dutout auprès du

thérapeute ou du patient (verbalement ou physiquement) durant toute l’exécution de la

technique ostéopathique. Une fois l’expérimentation terminée, les données seront

sauvegardé sur le disque dur du micro-ordinateur pour compilation ultérieure.

L’ostéopathe procède à l’exécution de la technique ostéopathique selon le protocole

établit. Durant l’expérimentation, il doit indiquer verbalement le début de chaque étape

(voir section II.D.7).

Le patient demeure en décubitus dorsal sur la table de traitement, jambes allongées,

bras le long du corps, yeux fermés Il demeure à l’écoute des instructions verbales du

thérapeute au besoin.

1.G Pré-études pour le choix de la technique et pour déterminer la taille de

l’échantillonnage

1.G.1 Première pré-étude pour le choix de la technique

Une première pré-étude sera réalisé, où plusieurs techniques ostéopathiques seront

expérimentés par le chercheur sur des patients répondants aux critères (sections 1.C.1 et

1.C.3). Selon les résultats, une seule technique ostéopathique sera choisi en fonction de la

Page 175: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xlii

localisation jugée optimale sous la pulpe des doigts (localisation des capteurs). C’est

seulement suite à ces quelques expérimentations avec différente techniques ostéopathiques,

que sera choisi la technique qui présente le meilleur potentiel pour la réalisation des objectifs

et finalement le choix du capteur de force de la bonne dimension. Il y a de bonne chance qu’il

s’agisse d’une technique ostéopathique crânienne où la présence de la pulpe des doigts sera

davantage en contact avec les structures osseuses (voir annexe 7 pour quelques techniques

proposés) du client..

1.G.2 Seconde pré-étude avec groupe réduit

Une seconde pré-étude sera ensuite réalisée avec une seule technique choisie et selon le

protocole établie (section II.F), avec un groupe réduit d’au moins 5 sujets. Les résultats de ces

expérimentations seront transmis au statisticien (partie III) pour lui permettre de déterminer la

taille de l’échantillonnage de données pour cette recherche. Ceci permettra de préciser le

nombre minimum de patient requis pour réaliser cette recherche.

1.H Biais

Pour évaluer la validité des résultats, il faut être capable apprécier l'importance des

biais (ou erreurs) qui pourraient potentiellement affecter ces résultats (Loannidis, 2005) d’un

projet de recherche. Ainsi durant cette recherche :

Le nombre de sujet devra être suffisant pour favoriser la véracité des résultats.

L’utilisation des équipements électriques produits des interférences

électromagnétiques. Celles-ci devront dans la mesure du possible être réduites au

minimum dans la salle d’expérimentation.

Page 176: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xliii

Le fait que l’expérimentation comporte une panoplie de capteurs, de fils et de

machines peut induire un stress supplémentaire sur le patient et le thérapeute. Une

attention particulière devra être portée à la mise en scène en tentant de normaliser le

plus possible l’expérimentation pour le thérapeute et le patient.

Durant l’expérimentation lorsque l’enregistrement des données, le chercher doit

demeurer en retrait et ne pas intervenir du tout (physiquement et verbalement).

L’impartialité du chercher devrait ici être observé sur les enregistrements audio-vidéo.

Dans tous ses contacts avec les thérapeutes et les patients, le chercheur doit faire

preuve de rigueur, de sérieux et de minutie. Il devra demeurer neutre et impartial.

La sélection de la population cible devra se faire en tentant de réduire au minimum la

fluctuation de l’échantillonnage. Ceci est réalisé sur recommandation du statisticien en

augmentant au besoin le nombre des expérimentations.

La variabilité dans les états de santé des sujets peut être un biais. Voir questionnaire de

santé (annexe 16 annexe 47).

1.I Considérations éthiques

Les inconvénients (déplacements, durée, frais, anxiété, ce n’est pas un traitement) de

participer à ce projet devront être clairement présentés au patient et au thérapeute.

La description des risques encourus par les participants (s’il y a lieu) devra être

clairement expliquée.

Le chercheur doit s’assurer de la capacité des patients et des ostéopathes à comprendre

la démarche et la nature du projet de recherche. Le formulaire de consentement sera lu,

révisé et signé avec chaque participant.

Les patients seront habillés en tenu décontracte (pas de vêtements serrés, n’y bijoux).

La salle d’expérimentation est un bureau bien isolé pour le respect de l’intimité.

Page 177: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xliv

Des mesures seront prises pour assurer la confidentialité des données recueillies auprès

des thérapeutes et de patients.

Les participants seront informés que les résultats de la recherche seront disponibles sur

simple demande de leurs parts.

La possibilité d’une compensation financière sera discutée avec les participants.

Aucun intérêt financier ne devra prévaloir pour assurer la véracité et l’objectivité dans

la démarche d’expérimentation et l’analyse des résultats de ce projet.

Page 178: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 2. Une équipe multidisciplinaire

Voici les membres de l’équipe qui ont contribué par leurs expertises à la réalisation de

ce projet de recherche :

Conception d’un instrument de mesure nécessaire pour la réalisation de ce projet de

recherche :

Jean-Roch Auger, ergothérapeute et ergonome. Coordonnateur du projet. Recherche,

conception, montage, assemblage et expérimentation avec les instruments de mesure.

Responsable des séances d’expérimentation avec les ostéopathes.

David Langlois, ingénieur électrique à l’institut de Cardiologie de Montréal. Validation

du circuit de conversion initial. Intégration des composantes du système d’acquisition

de donnée.

Jonathan Borduas, Étudiant à la maitrise en génie électrique. Choix et validation du

circuit de conversion. Expert en programmation avec le logiciel d’acquisition de

données LabVIEW. Procédure de calibration des capteurs de pression.

Claude Mally, programmeur analyste. Deuxième vérification de la programmation

avec le logiciel LabVIEW.

Sylvain Simpson, consultant en informatique et technicien en électronique. Montage et

tests sur le circuit de conversion.

Page 179: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xlvi

Autres personnes contribuant à ce projet de recherche :

Yanick Lacoste, D.O. directrice de mémoire.

Yves Lepage, statisticien. Département de statistique de l’Université de Montréal.

(Protocole en 2009)

Adil Arqib, statisticien. Maitrise en statistique à l’université de Laval. Puisque

monsieur Y. Lepage avait pris sa retraite en 2014, nous avons dû trouver un autre

statisticien.

Nathalie Binette, Bsc. Enseignement (correction orthographe et grammaire).

Page 180: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 3. Liste des laboratoires de recherches consultés

Ayant une formation connexe comme ergothérapeute et ergonome, notre premier

réflexe comme étudiant en ostéopathie fut de tenter des approches auprès de plusieurs de ces

laboratoires de recherche ou établissements d’enseignement.

Voici la liste des entreprises que nous avons consultées :

École polytechnique de Montréal (www.polymtl.ca). Département de mathématiques

et de génie industriel. Responsable : Daniel Imbeau, directeur.

École polytechnique de Montréal (www.polymtl.ca). Microprogramme

complémentaire en musculo-squelettique. Responsable : Hubert Labelle, professeur

titulaire à l'Institut de génie biomédical.

Association des étudiants de Polytechnique de Montréal (www.aep.polymtl.ca)

Institut Teccart (www.teccart.qc.ca).

l'Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail

(www.irsst.qc.ca).

Cegep André-Laurendeau. Département de technologie du génie physique. Alain

Desjarlais, responsables du département de génie physique.

(www.technologiephysique.com)

Page 181: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xlviii

Université du Québec à Montréal. École de technologie supérieure. 1100, rue Notre-

Dame Ouest. Montréal (Qc) H3C 1K3. Louis-A. Dessaint, directeur département génie

électrique.

Page 182: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 4. Liste de fabricants et distributeurs consultés

Nous avons découvert que les fabricants étaient beaucoup plus réceptifs à échanger

avec nous étant donné qu’ils avaient comme objectifs de nous vendre matériaux et

équipements.

Voici la liste des fabricants et distributeurs consultés (par ordre alphabétique) :

Active Électronique (www.active123.com). 6080 boulevard Métropolitain, Saint-

Léonard, Montréal (Qc.) H1S 1A9. Tél. : (514) 256-7538.

Addison Électronique Ltée. (www.addison-electronique.com). 8018 20e ave. Montréal

(Qc.) H1Z 3S7. Tél. : 514- (514) 376-5533.

Cole-Parmer Instrument Company (www.coleparmer.com). 625 East Bunker Court,

Vernon Hills, Illinois 60061 Tél.: (800)323-4340, courriel: [email protected]

Dickson Company (www.dicksonweb.com). 930 S. Westwood Ave., Addison, Illinois

60101-4917 Tél.: 800-757-3747

Digi-key Corporation electronics (www.digikey.com, www.digikey.ca). 701 Brooks

Avenue South, Thief River Falls, MN 56701 USA Tél.:800-344-4539.

Extech (www.extech.com). 285 Bear Hill Road, Waltham, MA 02451-1064. Tél.:

(781) 890-7440, courriel: [email protected]

Page 183: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

l

EyeThink Corporation (www.eyethinkcorp.com). 115 Rowena PL, Lafayette, CO

80026. Tél. : 303-541-1007 . Logiciel EyeThink 9.4

Fourier Systems Inc. (www.fourier-sys.com). 9611 West 165th St., Suite 11b, Orland

Park, IL 60467, US Customer Support: 877.266.4066. Technical Support:

866.771.NOVA courriel : [email protected]

Futek Advanced Sensor Technology inc. / Reseller : A-Kast Measurements & Control,

LTD. 1136-3 Centre St. Suite. 299, Thornhill, ON L4J 3M8, Canada. Tech support:

Alex Friedmann, Tel: (416) 667-0918. courriel: [email protected], website: www.a-

kast.ca

Hanna Instruments (www.hannainst.com). 584 Park East Drive, Woonsocket, RI

02895. Tél.: 800-426-6287, courriel: [email protected] Hanna Canada, 3158 boul.

Industriel, Laval, Qc. H7L4P7 Tél.: 800-842-6629

Hoggan Health Industries inc. (www.hogganhealth.com). 8020 South 1300 West, P.O.

Box 488. West Jordan. USA, UT 84088. Tél.: (800) 678-7888. West Jordan, rep.

Produit: Ergo PAK (Portable Analysis Kit) Force Sensing Resistor (FSR).

Hoskin Scientifique (www.hoskin.qc.ca), 300 Stinson, Saint-Laurent, PQ., Canada,

H4N 2S7. Gaetan Labrie, représentant, courriel : [email protected]. Tél.: 514-735-

5267. Distributeur de: Tekscan à Montréal. Capteurs : Economical Load & Force ELF.

Grip System: Une seule main, 45 sensor. 18000,00$US

Interlink Electronics Inc. (www.interlinkelectronics.com). 546 Flynn Road, Camarillo,

CA 93012, USA Tél. : 805-484-8855 Sales and products support:

Page 184: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

li

[email protected]. Gail Shaw, [email protected] ext.: 155.

Produits: Standard FSR solutions and Patented Force Sensing Resistor:

Keithley Instruments Inc. (www.keithley.com). 28775 Aurora Road, Cleveland, Ohio

44139. Tél.: (800) 552-1115, courriel: [email protected]

Labjack Corporation (www.labjack.com). 3232 S Vance St STE 100 Lakewood, CO

80227 Tél.: (303)942-0228. Toby, LabJack Support, [email protected]. Produit:

http://labjack.com/u3

Loadstar Sensors. (www.loadstarsensors.com).48089 Fremont Blvd, Fremont, CA

94538. Tél.: 510.623.9600. Jesús Salcedo Jr, courriel: [email protected].

Produits: IloadFlex sensor (capacitive force sensing tech) with the CI-2000 Capacitive

interface.

Mad Electronique, 95 boul. Labelle, Ste-Thérèse (Québec) J7E2X6. Tél. : 450-434-

8989. Keaven [email protected] tél. : 450-492-2954

Merlan Scientific Ltd (www.merlan.ca). 6050 Tomken Rd, Mississauga, ON

CANADA L5T 1X8. Tél. : (800) 387-2474. Maged Azouz, [email protected],

[email protected]. Montréal Merlan Regional Sales Manager Tél.: 514-739-9726

Cel.: 514-232-2752 (distributeur des produits Venier au Canada)

Mouvement Santé (www.mouvementsante.com). Jean Bédard, courriel :

[email protected]. Produits : Électrodes pour force de préhension isolant la

force pour un doigt. Limgym http://limbgym.com/fr/index.html

Page 185: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

lii

National Instruments Canada. 1000 Avenue Saint-Charles, Suite 812, Vaudreuil-

Dorion, Quebec Canada J7V 8P5 http://www.ni.com/academic

National Instruments Corporation (www.ni.com). 11500 N Mopac Expwy, Austin, TX

78759-3504 Tél.: (800) 531-5066. Distrubuteur du logiciel NI LabVIEW

professionnal. Canada Français: http://www.ni.com/fr. Service client Tél. : (800) 433

3488.

Omega Canada (www.omega.ca).976 Bergar, Laval (Quebec) H7L 5A1 Canada. Tel.:

514-856-6928 ou 800-826-6342, courriel : [email protected]

Omega Engineering, Inc. (www.omega.com) One Omega Drive, Stamford,

Connecticut 06907-0047. Tél.: (203)-359-1660, courriel: [email protected]

Pasco Scientific (www.pasco.com). 10101 Foothills Blvd., Roseville, California,

95747-7100 USA. Tél. : 916-786-3800 (outside US)

Pressure Profiles Systems inc. (www.pressureprofile.com). 5757 Century Boulevard,

Suite 600, Los Angeles, CA 90045, USA. Tél. : 888.249.2464. courriel :

[email protected]. Huan Tran, ing.: [email protected]. Produits :

FingerTPS kit, http://www.pressureprofile.com/products-fingertps 4995,00$US (inclus

2 sensors, logiciel, caméra), +595 pour 2 capteurs additionnels.

Tekscan Inc. (www.tekscan.com). 307 West First Street. South Boston, MA. 02127-

1309, USA. tel: 800.248.3669 courriel : [email protected]. Michael H. Ozog,

FlexiForce(r) Sales Engineer, [email protected] Tel: 800.248.3669 x350 Fax:

617.464.4266

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liii

Vernier Software & Technology (www.vernier.com) et Vernier Engineering :

http://engineering.vernier.com. Tél.: 888.837.6437. Jake Hopkins, courriel :

[email protected]

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Page 188: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 5. Capteurs de pressions disponibles

Tekscan FlexiForce®: The Smart Load Sensing

Solution for Grip Applications. A-201 (Standard model).

(= capteurs retenus pour l’étude).

Tekscan OEM Trimmable sensor:

Tekscan OEM Large sensing area:

Tekscan OEM Multipoint sensor:

Tekscan OEM Grip pressure sensor:

Interlink Standard 402 FSR (rond)

Interlink Standard 406 FSR (carré)

(= capteurs retenus pour la pré-étude).

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lvi

Capteurs de pressions disponibles (suite)

Pressure Profiles Systems

capacitive base pressure sensor

Loadstar Sensors

Loadstar capacitive interface

Hoggan Health Insdustries

Ergo PAK (Portable Analysis Kit)

Force Sensing Resistor (FSR) 6000$ USD

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ANNEXE 6. Le système I-Scan de Tekscan

Figure 24 - Système I-Scan de Tekscan

The I-Scan system par la compagnie Tekscan est un « Tactile Force and Pressure

measurement system » au cout de 18000,00$ USD.

Malgré le détail de cette surface d’acquisition de pression, elle n’épouse pas encore une

forme en trois dimensions (traitement viscéral en ostéopathie ?).

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ANNEXE 7. Spécifications capteurs Finger TPS (2011)

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ANNEXE 8. Spécifications capteurs Futek LSB200

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lxii

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ANNEXE 9. Spécifications capteurs Flexi-force A-201

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ANNEXE 10. Vue simplifiée des SAD retenus (illustrations)

Capteurs (sensors) analogiques:Tekscan Flexiforce Sensors A-201 (0-1 lb.)

Circuit de conversion électrique:Fabrication maison proposéepar Tekscan inc.Circuit intégré au LabQuestPro de Vernier.

Interface pour brancher le circuit auport USB du PC au :D.O. : LabJack U3-LV (droite)Patient: LabQuest Pro (gauche)

Deux logicielsd’acquisition dedonnées(NI-LabVIEWet LabQuest) etune caméra:

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ANNEXE 11. Vue simplifiée des SAD retenus (organigramme)

Capteur de pression aux doigts Teskan A-201.Cardiofréquencemètre Vernier au thorax etthermomètre de surface Vernier au frontal.

Circuit de conversion Tekscan(prototype maison).Circuit de conversion Vernier intégréau Labquest Pro.

Module Labjack U3 pour les capteursde pression Teskan branché au D.O.Module LabQuest de Vernier pour lethermomètre et le cardiofréquencemètrebranchés au patient.

Pour le D.O. : Logiciel NI-LabVIEW avecinterface graphique réalisée sur mesure au PC.

Pour le patient : Logiciel LoggerPro de Vernier.

Transferts des données numériques dansMSExcell (chiffrier tableur)

Capteursanalogiques

(voir annexes 12 et 13)

Circuits deconversionélectrique

(voir annexes 14, 15 et 16)

Interface pourbrancher le

circuit au PC(voir annexe 17)

Logicielsd’acquisition de

données(voir annexe 18)

Donnéesrecueillies dans

un chiffrier(voir annexe 19)

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ANNEXE 12. Vue détaillée du SAD – Trois types de capteurs analogiques utilisés

Hand-Grip Heart Rate Monitor (Vernier):Heart Rate Receiver : 69,00$Hand Grip Transmitter : 128,00$Chest belt Transmitter: 75,00$

Surface Temperature Sensor (Vernier):23,00$

Tekscan Flexiforce Sensors A-201 (0-1 lb. / 0-453 g.)8 po. de long (marge d’erreur = 3% = 13.6 g.)264,00$ (2 paquets de 8 = 16 capteurs)

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ANNEXE 13. Vue détaillée du SAD - Capteurs Flexiforce A-201 installés sur une main

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ANNEXE 14. Vue détaillée du SAD v.2009 – Circuit de conversion

Voici le minimontage (circuit pour le diviseur de tension) recommandé par notrepremier ingénieur électrique (David Langlois - 2009/12/06). Le circuit visait à solutionner leproblème de tension pour convertir le voltage sur un transformateur +12V -12V DC vers+3.6V et -3.6V DC.

Les formules à connaître sont :

Vout = Vin * (R2 / (R1 + R2))

Vout = R2 * I

Vin = (R1 + R2) * I

Le montage consiste à fixer la valeur d’une des deux résistances et on calcule l’autre. Ilfut suggéré de fixer R1 à 1000 ohms. On obtient pour R2 une valeur de 428,6 ohms pourobtenir +3.6 ou -3.6V au voltage de sortie (Vout). Si l’on veut une valeur un Vout très précis,on ajoute une résistance pour chaque circuit, une résistance variable multi-tour pour R2. Celapermettra ensuite d’ajuster manuellement (potentiomètre variable) une valeur précise de Vout,

R2

R1

GND

Vin (+12V ou -12V)

Vout (+3.6V ou -3.6V)

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lxxiv

ce qui corrigera du même coup l’imprécision de R1 (1000 ohms ± 5%) et la tension de sortiedu transfo (jamais 12V exactement). Dans ce cas-ci, une résistance variable de R2 entre 800 et1000 ohms ferait l’affaire et devra être ajustée pour obtenir le bon Vout. Concernant ladissipation de chaleur des résistances, R1 aura 70 milliwatts de chaleur à dissiper, alors queR2 aura 30 milliwatts de chaleur à dissiper. Nous pourrons sans crainte choisir des résistancesde ¼ de watt (250 milliwatt) pour ce montage. Concernant le courant du transfo, celui-ci devrafournir uniquement pour les deux (2) circuits diviseur de tension, 16,8 milliampères. Untransfo de 100 milliampères serait plus que suffisant pour ton montage entier. Si un transfo unpeu plus gros est disponible, peut-être le considérer étant donné que tu auras 8-10 circuits decapteurs de force à ajouter.

Voici une photo du premier prototype réalisé en 2009 lors de l’élaboration duprotocole. Pour la 1re pré-étude, nous avons utilisé des capteurs de force Interlink Standard402 FSR. À ce moment, nous anticipions qu’un capteur de force avec une sensibilité à lapression sous la pulpe des doigts de 0 à 400 grammes, serait parfait pour réaliser uneexpérience avec une technique ostéopathique crânienne.

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lxxv

Vue détaillée du SAD – Circuit de conversion v. 2009 (Suite)

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Page 210: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 15. Vue détaillée du SAD v.2009 - Diviseur de tension

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Page 212: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 16. Vue détaillée du SAD v.2011 - Circuit de conversion

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Quelques photos du circuit de conversion v. 2011 (valise portable)

Page 214: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 17. Vue détaillée du SAD v.2011 - Interfaces pour brancher le circuit au PC

Interface LabJack U3-LV branché sur l’ostéopathe :

http://labjack.com/u3

16 12-bit Analog Inputs(0-2.4 V or 0-3.6 V, SE or Diff.)108,00$ USD

+ Labjack CB15 Terminal Board29,00$ USD

Interface LabQuest (Vernier) branché sur le patient:

4 ports analogique, 2 ports digital.http://engineering.vernier.com/biomedical/interfaces/labq

Spécifications détaillées:http://www.vernier.com/labquest/techspecs.html

449,00$ CAN

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ANNEXE 18. Les logiciels des SAD (captures d’écran et installation initiale)

Interface sur mesure

Logiciel LabVIEW 2008, puis 2011

durant la calibration des capteurs

Version étudiant : 106,00$US

Logiciel LabVIEW

durant l’enregistrement

des données.

Données de LabVIEW

transférées vers MS Excell

Interface du logiciel

Vernier Logger Pro 3

339,00$

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lxxxiv

La préparation du micro-ordinateur qui fut utilisé pour les expériences requiert l’installation

préalable des composantes logiciels et pilotes suivants :

Logiciel LabVIEW 2011 (v.11) pour micro-ordinateur 64 bits, compatible avec le

système d’exploitation de Microsoft Windows 7 édition familiale Premium (SP1). Des

cours d’initiation au logiciel LabVIEW sont disponible gratuitement sur le net sous les

noms suivant : « cours_initiation_labview.pdf », « LabVIEW - Principes de base de

LavView 374029b_0114.pdf », « Labview guide - UdM Polytechnique.pdf ». Pour

démarrer le logiciel LabVIEW, faite le uniquement à partir du raccourcie suivant :

« C:\Mémoire ostéo JRA (sauvegardés local)\gant ost v5.5 0-60gr aff\MAIN2.vi ».

Une fois exécuté ce scripte avec LabVIEW, il doit être démarré par l’option au menu :

Operate/RUN. Pour stopper le scripte, utiliser l’option au menu : Operate/STOP, sinon

les icones correspondants au coin supérieur gauche de l’écran.

Logiciel Logger Pro v.3.3, puis mise à jour v.3.8.6.1 pour micro-ordinateur 64 bits,

compatible avec le système d’exploitation de Microsoft Windows 7 édition familiale

Premium (SP1). Le manuel de l’utilisateur de ce logiciel est disponible pour

téléchargement sous le nom: « LP3QuickRefManual.pdf ». Lors du branchement des

capteurs avec l’interface LabQuest, le logiciel Logger Pro doit être configuré (bouton

paramètres) pour enregistrer : des mesures en fonctions du temps, la mesure continue

des données, fréquence d’échantillonnage à 4 échantillons par secondes, sur-

échantillonnage activé. Pour la synchronisation, le déclanchement est effectué par le

clavier. Le capteur de température (thermomètre) doit être branché sur le canal 1

(CH1) et le moniteur cardiaque sur le canal 2 (CH2) dans l’interface LabQuest. Le

fichier exemple du logiciel LabQuest (E0ab.cmbl) doit être démarré après que les

Page 218: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

lxxxv

capteurs soient branchés et l’interface mise sous tension. Le fichier E0ab.cmbl

comprend tous les paramètres correctement ajustés. Pour une meilleure stabilité du

circuit, utiliser l’interface LabQuest branchée uniquement sous tension murale (110

volts AC avec transformateur).

L’interface LabJack requiert un kit de pilotes fournit par le fabricant, pour être

compatible avec le système d’exploitation de Microsoft Windows 7 édition familiale

Premium (SP1) et le logiciel LabVIEW. Ce kit comprend initialement le fichier

« LabJack-2013.6.04.exe » (UD Driver version 3.35) et il installera aussi « NI

LabView Run-Time Engine 7.1 ». Le fabricant www.LabJack.com fournit les mises à

jour pour ce produit.

Microsoft Office 2003 (pour être compatible avec MSExcell 2003). Le SAD ne fut pas

testé pour l’instant avec des versions plus récentes de LabVIEW et de MS Office. Une

mise à jour serait requise (requiert le programmeur LabVIEW) pour être compatible

avec des versions plus récente de ces logiciels.

Ce SAD ne fut pas testé avec des versions plus récentes du système d’exploitation (MS

Windows 8), des versions plus récentes de LabVIEW ou de Microsoft Excell. Ceci pourrait

être réalisé après corrections de certaines lignes de programmation par le spécialiste en

programmation LabVIEW.

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ANNEXE 19. Procédure d’épuration des données brutes

Procédure d'épuration des données brutes produites par les logiciels LabVIEW etLoggerPro

Durant chaque expérimentation : Le logiciel LabVIEW produit un rapport de données directement dans un fichier

chiffrier MSExcell. Immédiatement après chaque expérience (écoute sensorielle etinduction mécanique), un fichier chiffrier de données brutes est ensuite sauvegardé(format E??a.xls et E??b.xls) par le technicien dans un sous répertoire spécifique sur ledisque dur du PC.

Le logiciel LoggerPro produit un rapport de données brutes intégré à son formatpropre. Un fichier Logger Pro (format E??a.cmbl et E??b.cmbl) est ensuite sauvegardépar le technicien pour chaque expérience (écoute sensorielle et induction mécanique)dans un sous répertoire spécifique sur le disque dur du PC.

Nous expliquons ici, étape par étape, la procédure pour l'épuration des données brutesproduites par les logiciels LabVIEW et LoggerPro. Globalement, cette procédure consiste àeffacer les colonnes de données brutes superflues dans les fichiers produits par les logicielsLabVIEW et LoggerPro et les séries de lignes enregistrées avant le début et après la fin« officielle » de chaque expérience.

Une fois les données épurées, le chercheur devra les transférer dans un chiffrier (MSExcell)unique qui contient un onglet distinct pour chaque expérience. Cette intégration des donnéesdans un seul chiffrier facilitera leur analyse par le statisticien. Un total de 54 expériences futcomplété (pré-étude + étude). Une fois la procédure décrite ici bien rodée, l’épuration desdonnées dura environ 17 minutes par expérience. L’épuration de toutes les données et leurcompilation dans un chiffrier unique nous prit donc environ 15 heures de travail.

A- Instructions pour l'épuration des données extraites du chiffrier MSExcell produit par lelogiciel LabVIEW.

A.1- Dans le chiffrier unique de données épurées, dupliquer un onglet à partir del'onglet "E0 Exemple Vide", puis donner à ce nouvel onglet le # de la nouvelleexpérience. Chaque onglet contiendra les deux expériences d’environ 5 minuteschacune (écoute sensorielle et induction mécanique) réalisées avec chaque clinicien.

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lxxxviii

A.2- Ouvrir ensuite dans une autre fenêtre, le chiffrier de données brutes (crééautomatiquement par LabVIEW), pour chaque expérience.A.3- Copier/coller du chiffrier de données brutes vers le chiffrier de données épurées(onglet correspondant à chaque expérience), les lignes de données d'informationsgénérales (fiche en-tête) que vous désirez conserver pour chaque expérience. Certainesdes informations devront être obtenues en consultant le « Questionnaire de santé »complété préalablement par les participants. Par exemple, l’âge du thérapeute et sonnombre de mois d’expérience à partir de la réalisation de l’examen final de 5e année auCEO.A.4- Dans le chiffrier de données brutes, pour chaque expérience, sélectionner(sélection verticale complète) puis effacer les colonnes superflues. Il s’agit descolonnes : D1, G1, TEMP, RPC, pour laquelles les équipements n’ont recueilli aucunedonnée. Les capteurs de pression pour les pouces (D1, G1) ne furent pas utilisés durantnos expériences.A.5- Trouver la première ligne officielle marquant le début de l'expérience soit lepremier CUE 10 = 1, puis marquer cette ligne en la colorant en rouge.A.6- Trouver la dernière ligne officielle marquant la fin de l'expérience soit le dernierCUE 10 = 1, puis marquer cette ligne en la colorant en rouge.A.7 - Effacer toutes les lignes de données recueillies au-dessus de la première lignerouge (entre les informations d'en-tête de la fiche et cette ligne). Ces données sontsuperflues. Elles correspondent aux informations recueillies par l’appareil, après lacalibration des capteurs de pression, alors que le thérapeute plaçait ses mains à la têtedu patient, avant le signal verbal du départ de l’expérience donnée par le technicien (lepremier CUE 10 =1).A.8- Effacer toutes les lignes de données recueillies après la deuxième ligne rouge. Cesdonnées sont superflues. Elles correspondent aux informations recueillies parl’appareil, après le signal de fin de l’expérience.A.9- Pour chaque expérience dans le chiffrier de donnée brutes, sélectionner la zonecomplète de données recueillies pour cette expérience soit du coin supérieur gauchejusqu'au coin inférieur droit (incluant d'une ligne rouge à l'autre), puis copier cette zonedans le presse-papier de MSWindow.A.10- Pour chaque expérience, dans le chiffrier de données épurées, coller (provenantdu presse-papier) toutes les données dans l'onglet correspondant à la bonne expérience.Ainsi, seulement les données à analyser entre les deux marqueurs (CUE10) seronttransmises au statisticien (données épurées).

B- Instruction pour l'épuration des données extraites du logiciel Logger Pro.

B.1- Pour chaque expérience, dans le rapport d'expérience produit par le logicielLoggerPro (format E??a.cmbl et E??b.cmbl), cliquer sur la section chiffrier de celogiciel (à gauche de l’écran), puis faire l’option "sélectionnez tout" ou CTRL+A pour

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lxxxix

sélectionner toutes les données de l'expérience, puis faire CTRL+C (copier les donnéesdans le presse-papier).B.2- Dans le chiffrier de données épurées de MS Excell (onglet : Instructions –Données transits), placer le curseur au bas (sous la ligne verte) dans la colonne Temps(sec), puis faire CTRL+V (coller du presse-papier).B.3- Entendu que pour chaque expérience: Logger Pro fut démarré exactement 15secondes après LabVIEW, il y a un décalage planifié de 15 secondes entre les deuxlogiciels. Si par exemple dans le chiffrier de LabVIEW, le CUE 10 (signal de départ)fut donné à 32 secondes, ceci correspond à un signal de départ officiel à 17 secondes(32 – 15 = 17) dans le logiciel Logger Pro.B.4- Dans le présent onglet ici-bas (onglet : Instructions – Données transits) sous laligne verte, marquer la première ligne officielle de l'expérience (soit à 17 sec) en lacolorant en rouge.B.5- Effacer toutes les lignes de données recueillies au-dessus de la ligne rouge (leslignes entre la ligne rouge et la ligne verte). Ces données sont superflues.B.6- Maintenant sous la ligne verte, sélectionner, puis copier (dans le chiffrier dedonnées épurées de l'expérience correspondante): la zone complète de donnéesrecueillies du coin supérieur gauche jusqu'au coin inférieur droit, mais seulement pourles colonnes suivantes : Temp (C°), Signal(v) et RC (bpm); excluant la colonne Temps(s).B.7- Dans le chiffrier de données épurées, coller ces données dans l'ongletcorrespondant à la bonne expérience, vis à vis les colonnes suivantes : Temp (C°),Signal(v), RC (bpm). Ceci permet, pour chaque expérience, d’intégrer en un seulonglet les données recuillies par LoggerPro et les données recueillies par LabVIEW.B.8- Dans le chiffrier de données épurées pour cette expérience, effacer les donnéessuperflues, sous la ligne rouge (fin de l'expérience).B.9- Dans le présent onglet (onglet : Instructions – Données transits), sous la ligneverte, effacer toutes les lignes de données pour remettre cette section de la page vierge.

Répéter les étapes A et B précédentes pour toutes les expériences réalisées.

Rappelons que c’est le chiffrier unique (MSExcell) qui compile les données épurées qui furenttransmises au statisticien. Dans ce chiffrier, on retrouvera sous un onglet distinct pour chaquethérapeute:

En en-tête la fiche des informations générales de l’expérience soit : le # del’expérience, le sexe du clinicien (M/F), l’âge (mois) du clinicien au moment del’expérience, noms des participants (seules les initiales seront conservées par mesurede confidentialité), le titre du clinicien (DO/FO), le nombre total de mois d’expériencedu clinicien (après son examen de 5e), estimation du % moyen de techniquehebdomadaire (1 à 5), le sexe du patient (M/F), l’âge (mois) du patient au moment de

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xc

l’expérience, si l’expérience fut déclarée valide (O/N) par le chercheur, descommentaires divers, la date de l’expérimentation (aaaa-mm-jj), l’heure de départ(hh:mm:ss) de l’expérience d’écoute sensorielle, l’heure de départ (hh:mm:ss) del’expérience d’induction mécanique.

Les données épurées recueillies pour l’expérience d’écoute sensorielle de la SSB enprotocole 1 soit : la pression (grammes) sous la pulpe des doigts II-III-IV-V des deuxmains, les marqueurs CUE 1 à 5 tels qu’exprimés par le clinicien, le marqueur CUE 10noté par le technicien (début et fin de l’expérience), la fréquence cardiaque au repos(voltages et bpm), la température superficielle (C°) cutanée au frontal du patient (deuxpouces au-dessus du nasion).

Les données épurées recueillies pour l’expérience d’induction mécanique de la SSB enprotocole 1 soit : la pression (grammes) sous la pulpe des doigts II-III-IV-V des deuxmains, les marqueurs CUE 6 à 9 tels qu’exprimés par le clinicien, le CUE 10 noté parle technicien (début et fin de l’expérience), la fréquence cardiaque au repos (voltages etbpm), la température superficielle (C°) cutanée au frontal du patient (un pouce au-dessus du nasion).

Figure 26 - Épuration données B

Figure 25 - Épuration données A

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ANNEXE 20. Verbatim du protocole audio standardisé

Verbatim du protocole audio, tel que présenté au thérapeute durant l’expérience :

(4 fichiers audio mp3)

--- Fichier #1- Instruction pour le patient (lorsqu’il sera aussi thérapeute) - fichier audio29 sec ---

Le présent message s’adresse à la personne qui est couchée sur le lit. Nous vous demandonsde faire abstraction des instructions qui seront sous peu données au thérapeute. Commecobaye couché sur la table, détendez-vous confortablement et durant toute l’expérience,respirez profondément. Donc ne portez pas attention aux instructions qui seront données authérapeute, ni à la façon qu’il posera ses mains sur votre tête.

--- Fichier #2 - Instruction pour le thérapeute - fichier audio 29 sec ---

Bonjour et merci de votre disponibilité pour participer à cette étude. Cette séance sedéroulera en deux parties d’environ 5 minutes chacune et vous aurez une courte pause entreles deux expérimentations. Vous recevrez des instructions distinctes pour chaqueexpérimentation.

Durant toute la durée de chaque expérience, nous vous demandons de demeurer en protocole1, en position d'écoute classique à la Symphyse Sphéno-Basilaire.

--- Fichier #3- Présentation de la 1re expérience - fichier audio 111 sec ---

Durant la première partie, nous vous demandons, avec les mains placées en position d'écouteclassique à la SSB, de faire une écoute passive et sensorielle de la SSB. Durant cette partie,vous n'induirez pas de mouvement. Vous serez à l'écoute des mouvements crâniens, mais plusprécisément des mouvements de la SSB.

Sur le trépied placé à votre côté, 5 étapes sensorielles vous sont proposées. Ainsi, à chaquefois que vous ressentirez une des 5 étapes inscrites sur ce tableau, nous vous demandons denommer verbalement le numéro correspondent à cette étape sans hésiter et dès que vous laressentirez présente dans vos mains. Par exemple, dès que vos mains détecterons unmouvement d'inspiration crânienne, verbalement dites simplement "CUE 1". Demeurez àl'écoute et dès que vous percevrez une autre de ces 5 étapes, alors verbalement dites CUE et le

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xcii

numéro correspondant. Notez qu'il est possible qu'une même étape soit nommée deux foisconsécutives.

Cette expérimentation durera 5 minutes. Si vous avez des questions, posez-les au technicienavant de débuter. Lorsque vous êtes prêt, prenez une inspiration et une expiration profonde,puis regardez le technicien et dites-lui je suis prêt. Le technicien vous indiquera verbalementle début et la fin de l'expérience.

--- Fichier #4- Présentation de la 2e expérience - fichier audio 58 sec ---

Durant la deuxième partie de cette expérience nous vous demandons, toujours avec les mainsplacées en position d'écoute classique, de réaliser des mouvements d'induction mécanique dela SSB.

Sur le trépied placé à votre côté, 4 mouvements à induire, vous sont proposés. Ainsi, à chaquefois que vous induirez un de ces 4 mouvements, nous vous demandons de nommer verbalementle numéro correspondant à ce mouvement dès son début. Par exemple, dès que vos mainscommencerons à induire un mouvement d'inspire crânien ou de flexion de la SSB, verbalementdites simplement "CUE 6". Durant les 5 minutes que durera cette expérience, nous vousdemandons d'induire à quelques reprises et de façon naturelle, les 4 mouvements proposés.

Si vous avez des questions, posez-les au technicien avant de débuter. Lorsque vous êtes prêt,prenez une inspiration et une expiration profonde, puis regardez le technicien et dites-lui jesuis prêt. Il vous indiquera verbalement le début et la fin de l'expérience.

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ANNEXE 21. Procédure pour la réalisation des fichiers audios

L'enregistrement des fichiers audio fut réalisé avec un casque (écouteurs stéréo) et son

microphone intégré, modèle "Logitech Headset M/N A-0374A" branché via le port USB dans

un micro-ordinateur. Le logiciel utilisé pour numériser et corriger ces échantillons sonores est

"Audacity v.2.0.3".

Durant l'enregistrement, le fichier est traité en mode stéréo (44100 Hz, 32 bits flottant).

Une fois enregistré, chaque fichier est traité de la façon suivante: adoucissement des bruits de

fond et raccourcissement des périodes de silence, ajustement (augmenter au maximum) du

niveau d'enveloppe maximal et finalement, le fichier est traité globalement pour amplifier le

signal (effet/amplification) de +4dB.

Une fois son édition terminée, le fichier est ensuite converti (exporté) en format mp3

(mode de débit constant à 256kbps, canaux stéréo joints). Ceci permet au fichier résultant

d'être compatible avec tous les médiums d'écoute disponibles.

Juste avant le début de chaque expérience, les fichiers étaient présentés aux

participants à l'aide du logiciel "Window Media Player".

Figure 27 - Logiciel Audacity

Page 227: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)
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ANNEXE 22. Procédure de calibration des capteurs Flexiforce A-201 (2011)

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ANNEXE 23. Procédure de calibration des capteurs Flexiforce A-201 (2013)

Voici quelques illustrations qui présentent la procédure pour la calibration du système

d’acquisition de données et les capteurs de force Flexiforce dans le cadre de cette recherche.

Page 231: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

xcviii

Procédure de calibration des capteurs Flexiforce A-201 – 2013 (suite)

Page 232: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 24. Données techniques pour la calibration des capteurs Flexiforce A-201

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ANNEXE 25. Vue simplifiée d’une expérience type (organigramme)

Préparation salle etéquipements(voir annexe 27)

Questionnairesmédicaux et

consentements écrit(voir annexes 46 et 47)

Écoute procédureaudio - Réponses

aux questions(voir annexe 20)

Procédure decalibration

personnalisée(voir annexes 30 et 31)

Installation descapteurs sur

thérapeute et patient(voir annexes 28 et 29)

Démarrage etsynchronisation des

2 logiciels(voir annexes 30 et 31)

> Expérimentation <Au moins5 minutes

(voir annexes 30 et 31)

Retrait des capteurssur thérapeute et

patient(voir annexes 28 et 29)

Arrêt des logiciels etsauvegarde des

données. Pause 2 min.(voir annexes 30 et 31)

Rangement salle etéquipements

Transport deséquipements envéhicule routier

(voir annexe 26)

Plusieursthérapeutes

Un seulthérapeute =

2 expér.

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ANNEXE 26. Transport des équipements (système portatif) au domicile

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ANNEXE 27. Préparation de la salle d’expérimentation et des équipements

À l’arrivée sur les lieux de l’expérimentation, le chercheur demande 30 minutes seul

pour préparer la salle. Durant ce temps, le clinicien et le patient peuvent, dans une pièce

adjacente, compléter le questionnaire médical et le formulaire de consentement. Si le

technicien n’est pas seul pour la préparation de sa salle, un ou plusieurs curieux lui poseront

des questions, ce qui pourrait augmenter sensiblement le temps pour la préparation de la salle.

Il est recommandé de répondre aux questions des participants à la fin de l’expérience pour ne

pas interférer (biais) avec leur perception et leur compréhension de celle-ci.

Si la salle ne contient pas de table de traitement, le chercheur devra y installer une table

de traitement portative, ainsi qu’un petit banc roulant et ajustable en hauteur pour le

thérapeute. Si la table de traitement n’est pas ajustable en hauteur, l’ajustement en hauteur du

banc de travail est nécessaire pour un appui confortable des coudes sur la tirette de la table de

traitement. Dans le pire scénario, prévoir deux oreillers sous les coudes (sur les genoux) du

thérapeute pour une meilleure stabilité des avant-bras.

Voici les étapes pour la préparation de la salle d’expérimentation et des équipements :

À l’arrivée dans la salle, identifier les prises de courant sur les murs et les sources

d’éclairage. Fermer les stores des fenêtres et mettre sur la porte du bureau une petite

pancarte « Ne pas déranger - Expérience en cours ». Planifier comment vous

disposerez la table de traitement, les chaises et les équipements, de façon à permettre

Page 239: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cvi

une vue latérale et panoramique (enregistrement audio-vidéo) de la tête du lit de

traitement. Au besoin déplacer la table de traitement avec la permission du thérapeute.

Démonter les éléments qui sont tous attachés ensemble sur le diable ou le chariot de

transport, soit la petite table pliante, les trois valises, le trépied pour appareil photo et le

trépied avec lutrin.

Ouverture et assemblage de la petite table pliante (19 x 30 pouces de surface) qui

recevra la valise qui contient le circuit d’acquisition de données LabVIEW et par-

dessus, le micro-ordinateur portable. Dans la valise fermée, on retrouve : le système

d’acquisition de données assemblé, soit l’interface LabJack U3, une source de voltage

DC, le circuit de conversion et le câblage USB.

Une fois la valise sur la table, déroulement du câble de 12 pieds qui origine de la valise

et compte à son extrémité les 10 capteurs de pression avec des sangles en velcro pour

les poignets et une ceinture pour la taille du thérapeute. Dépôt délicatement des

capteurs sur la table de traitement. Sur cette valise fermée, déposer le micro-ordinateur

portable.

La petite table pliante avec le micro-ordinateur sera placée à environ 4 à 5 pieds de la

table de traitement et orientée vers la tête du lit. Prévoir un petit banc ou une chaise

derrière cette table pliante pour le technicien.

Installation d’une extension électrique et d’une barre à prises multiples à proximité de

la table pliante. Branchement de l’extension USB du circuit de la valise au micro-

ordinateur. Activation du circuit électrique de la valise et du micro-ordinateur portable;

Page 240: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cvii

à la barre à prises multiples. Branchement de la souris (avec pad de souris) sur la table

à droite du micro-ordinateur.

Selon l’éclairage ambiant, fixation d’une petite lampe LED orientée vers le clavier

pour permettre au technicien une meilleure visibilité de son aire de travail. Certaines

salles de traitement ont un éclairage vraiment tamisé.

Démarrage initial du micro-ordinateur portable.

Installation et branchement USB (ajout d’une extension USB de 6 pieds) vers le

Laptop et la barre à prises multiples du système d’acquisition de données LabQuest

Pro de Vernier. Branchement sur l’interface des deux capteurs Vernier (émetteur et

récepteur du cardiofréquencemètre et thermomètre de surface). Démarrage (activation)

du système LabQuest qui demeurera au sol sous la table de traitement, plus ou moins

vis-à-vis le thorax du patient.

Sur l’écran du laptop, démarrage des logiciels d’acquisition de données (LabVIEW

v.11 et Logger Pro v.3), de l’horloge avec trotteuse en premier plan (coin inférieur

droit) et du logiciel pour l’écoute des fichiers audio (protocole audio qui sera présenté

au clinicien).

Installation d’un appareil photo numérique Nikon P310 monté sur un trépied avec un

bras articulé déporté, au-dessus de l’épaule droite du chercheur. Cadrage de l’appareil

pour avoir une vue qui englobe l’expérience incluant l’écran du micro-ordinateur et la

tête de la table de traitement. Ajout d’un kit de batterie supplémentaire pour l’appareil

photo numérique.

Page 241: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cviii

À proximité de la table de traitement sera conservée une valise supplémentaire qui

contient : une bouteille de gel (ceinturon émetteur du cardiofréquencemètre), une

serviette, une paire de ciseau, les rouleaux de tape microfilm Biometrics double face

(pour fixation des capteurs à la pulpe des doigts), des tampons antiseptique à l’alcool

isopropylique pour faciliter le nettoyage des capteurs après le retrait du tape microfilm

à la fin de l’expérimentation et un rouleau de tape à pansement 3M micropore, pour le

fixer le thermomètre au front du patient.

Installation d’un lutrin sur pied ajustable, à côté de la table de traitement, dans le

champ de vision du thérapeute. Ce lutrin recevra une grande feuille cartonnée où est

affiché, pour les deux expériences, le protocole d’administration sommaire (CUE 1 à

CUE 9) comme aide-mémoire pour l’ostéopathe.

Installation d’une petite pancarte plastifiée avec une cordelette sur la poignée de la

porte de la salle d’expérimentation. Sur cette pancarte est inscrite la mention : Ne pas

déranger - Expérimentation en cours.

Valise pour classer les documents officiels à faire signer ou à recevoir des participants

(questionnaire médical et formulaire de consentement).

Deux serviettes roulées (optionnelles) pour placer sous les genoux du patient. Une

couverture thermale pour couvrir (au besoin) le patient jusqu’aus épaules, lorsqu’il sera

couché sur la table durant l’expérimentation.

Rangement du diable pour le transport des équipements.

Page 242: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

ANNEXE 28. Préparation des capteurs sur le thérapeute

Voici les étapes pour la préparation du thérapeute, avant de débuter les expériences:

Il est demandé au thérapeute avant de commencer, de fermer son téléphone cellulaire

et d’aller à la toilette (facultatif). Il devra aussi aller nettoyer à l’eau courante ses deux

mains puis les assécher minutieusement. Ceci est requis pour éviter de réduire

l’adhérence des capteurs de pression à la pulpe des doigts.

Le chercheur présente sommairement le questionnaire médical et le formulaire de

consentement écrit au participant. Ensuite le thérapeute devra compléter ces

formulaires individuellement et dans une pièce fermée. Une fois les documents

complétés, le technicien les révises très rapidement pour s’assurer qu’ils sont complet,

signé et daté.

Inviter le clinicien à venir dans la salle d’expérimentation alors que le patient n’y est

pas. Alors que le clinicien est assis sur un banc à la tête de la table de traitement,

s’assurer que la hauteur de la table par rapport au siège combine une position de repos

confortable pour l’appui des avant-bras du clinicien lors d’une écoute classique de la

SSB. Durant l’installation des capteurs de pression, il est demandé au thérapeute de ne

pas bouger ses deux mains et de garder les deux mains à plat, paume vers le lit et

doigts légèrement écartés. Ceci est plus facile pour le technicien, car chaque capteur

est numéroté et est assigné à un doigt précis. Le technicien installera au clinicien les 8

capteurs de force à la pulpe des doigts II-III-IV et V aux deux mains grâce à des petits

Page 243: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cx

carrés (± 8 x 8 mm) de ruban microfilm Biomometrics à deux faces, apposés

préalablement sur les extrémités des capteurs A-201. Notez que ce ruban autocollant

est très efficace, mais que les rouleaux doivent être conservés dans un sac de plastique

étanche pour éviter la dégradation des propriétés élastiques et adhésives du ruban.

Donc, pour la procédure d’installation à chaque doigt, le petit carré de ruban est

d’abord fixé sur le centre du capteur de pression. Ensuite, le technicien découvre la

deuxième portion du ruban autocollant, puis il appose lentement, mais avec une

pression assez ferme, la portion centrale de chaque capteur sur le centre de la pulpe de

chaque doigt (portion centrale de l’empreinte digitale). Les expériences réalisées en

pré-études ont permis de déterminer que les capteurs de force doivent être fixés en

torsade à environ 45 degrés par rapport à l’axe longitudinal de chaque doigt. Ceci

donne un maximum de liberté à la main sans déplacer le capteur sur la pulpe des

doigts. Voir l’annexe 13 qui présente plusieurs photos des capteurs sur une main.

Le technicien ajustera ensuite la position des fils à la face dorsale des poignets, les

sangles en velcro aux poignets, puis une ceinture à boucle ajustable à la taille du

clinicien pour un encombrement minimal des plus gros câbles. Au-dessus de la taille

du clinicien, le surplus de câble sera ensuite ajusté, puis attaché avec une petite pince

dans le dos (± entre les omoplates) du clinicien pour limiter le poids des câbles en

direction de ses bras. L’objectif est le confort du thérapeute.

Une fois appareillé, le clinicien demeure assis et attend le patient qui entrera bientôt

dans la pièce pour venir se coucher sur la table de traitement. Avant le signal du début

de l’expérience, il est demandé au clinicien de garder le plus possible les avant-bras au

repos à la tête du lit et les mains, paumes vers le lit et pulpes des doigts en appui léger

Page 244: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxi

sur le lit. Cette consigne est une mesure de sécurité pour éviter un bris dans le matériel.

Par exemple il nous est arrivé avant le début d’une expérience qu’un(e) thérapeute, tout

en discutant activement avec le patient couché sur le lit, gesticule abondamment avec

ses deux mains et tente durant quelques secondes de replacer la serviette sous la tête du

patient. À ce moment, l’index droit de cette personne accrocha la serviette et la main

droite du patient. Le capteur demeura à la pulpe de l’index, mais il y eu rupture d’un

des fils (contact scellé) du capteur à l’index. Suite à cet accident, l’expérience dut être

suspendue durant environ 30 minutes pour permettre au technicien de réparer le fil de

ce capteur. Cet accident confirme que les capteurs A-201 doivent en tout temps être

manipulés avec précaution.

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ANNEXE 29. Préparation des capteurs sur le patient

Voici les étapes pour la préparation du patient avant de débuter les expériences:

Le chercheur présente sommairement le questionnaire médical et le formulaire de

consentement écrit au participant. Ensuite le patient devra compléter ces formulaires

individuellement et dans une pièce fermée. Une fois les documents complétés, le

technicien les révises très rapidement pour s’assurer qu’ils sont complet, signé et daté.

Si patient est aussi un ostéopathe, il n’a pas à compléter deux fois ces questionnaires.

Aider le patient à installer le ceinturon du cardiofréquencemètre autour du thorax avec

le récepteur centré sous le niveau des seins. Appliquer préalablement un peu de gel

conducteur sur l’émetteur. Ajuster le ceinturon au volume du thorax du patient. Pour

les personnes de très petite taille, ajouter une petite pince pour raccourcir la sangle

élastique du ceinturon.

Faire asseoir le patient dans une aire privée, puis aller le chercher lorsque le clinicien

sera appareillé et assis à la tête de la table de traitement.

Une fois le clinicien appareillé, inviter le patient à passer dans la salle

d’expérimentation. Si ce n’est déjà fait, faire sommairement les présentations entre le

clinicien et le patient. Demander au patient de se coucher sur le lit avec une serviette

compact repliée de quelques plies pour soulever légèrement l’occiput (facultatif). Ne

pas utilisez d’oreiller enveloppant sous la tête du patient. Offrir au patient s’il le désire

deux petits coussins (serviettes roulées) sous les genoux. Si le patient en ressent le

Page 247: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxiv

besoin, lui offrir une couverture douce pour le couvrir. Durant toute l’installation du

patient sur le lit, le thérapeute doit demeurer avec les avant-bras au repos à la tête du lit

et les mains, paumes vers le lit, pulpes des doigts en appui léger sur le lit de chaque

côté de la tête du patient.

À l’aide de deux petites pinces à clip, fixer le câble du récepteur du

cardiofréquencemètre Vernier sur la couverture pour que le capteur demeure localisé ±

au niveau de l’émetteur (l’apophyse xiphoïde du sternum).

Installer l’extrémité du thermomètre souple de surface horizontalement au

centre du front du patient (environ 2 pouces au-dessus du nasion). Une fois le

thermomètre fixé (bande d’environ trois pouces de long de tape à pansement 3M

micropore), faire passer le fil devant l’oreille en direction de l’épaule homolatérale du

patient. À l’aide d’une petite pince à clip, fixer le câble du thermomètre sur le tissu à la

face antérieure de l’épaule du patient. Ainsi, le câble du thermomètre n’interfèrera pas

avec les doigts du clinicien.

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ANNEXE 30. Déroulement en détail de la première expérience

Voici les étapes pour le déroulement de la première expérience :

Il est entendu que le patient est en position de décubitus dorsal sur la table, avec

l’émetteur du cardiofréquencemètre installé au niveau du thorax et le thermomètre de

surface installé horizontalement au centre du front.

Il est entendu que le clinicien est assis sur un banc ajustable en hauteur, à la tête de la

table de traitement et que les capteurs de force sont installés aux pulpes des doigts II-

III-IV et V aux deux mains. Ses mains ne sont pas encore déposées sur la tête du

patient.

Le technicien est assis sur un petit banc derrière la petite table pliante où est installé le

micro-ordinateur portable. Les logiciels LabVIEW et LoggerPro ne sont pas encore à

l’écoute, mais sont prêts à démarrer.

Le technicien démarre l’enregistrement vidéo sur la caméra Nikon. Ensuite, il fait

écouter au clinicien le fichier audio (introduction) d’une durée de 29 secondes. Ensuite,

il fait écouter au clinicien le fichier audio qui présente la 1re expérience. Ce fichier est

d’une durée de 111 secondes. Durant ce temps, le technicien démarre le scripte de

LabVIEW (Menu : Operate/Run ou l’icon de la flèche en haut à gauche de l’écran).

Ceci démarre le scripte. Ensuite dans l’écran principal de LabVIEW, il complète l’en-

tête de la fiche de cette expérience dans l’écran du logiciel LabVIEW (# de

l’expérience, # du patient, # du clinicien). Une fois l’écoute du fichier audio terminée,

Page 249: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxvi

le technicien demande aux participants s’ils ont des questions particulières en lien avec

la procédure présentée.

Lorsque le clinicien signifie qu’il est prêt à débuter, le technicien lui demande

verbalement de soulever légèrement ses mains pour que les doigts ne touchent plus à la

table. Ensuite, le technicien démarre la procédure de calibration des capteurs aux

doigts dans le logiciel LabVIEW (appui sur le bouton « Calibration »). Ensuite au

moins 5 secondes plus tard, à l’écran, le technicien appuie sur le bouton « Enregistrer

les offsets », il attend encore au moins 2 ou 3 secondes et il appuie sur le bouton «

Sauvegarder la configuration ». La calibration des capteurs est terminée. Ensuite, le

technicien indique au thérapeute qu’il doit placer ses mains en position d’écoute

classique à la SSB du patient. Le clinicien peut prendre le temps de placer

correctement tous ses doigts. Notons ici que l’expérience n’a pas encore «

officiellement » débuté.

La prochaine étape consiste à démarrer les deux logiciels d’acquisition de données

(phase d’enregistrement des données) de façon synchrone, mais avec un décalage

d’exactement 15 secondes. Le clinicien surveille l’horloge au coin inférieur droit de

l’écran, puis il démarre l’interface d’enregistrement des données du logiciel LabVIEW

avec le bouton « PLAY ». Ensuite, le technicien affiche à l’avant-plan le logiciel

Logger Pro. Il surveille l’horloge (avec trotteuse) au coin inférieur droit de l’écran et

exactement 15 secondes après le démarrage de l’enregistrement de LabVIEW, il

démarre l’enregistrement des données dans le logiciel Logger Pro. À ce moment, les

deux logiciels fonctionnent simultanément, mais avec un décalage planifié de 15

secondes. Ils recueillent les informations en temps réel provenant des capteurs. Le

Page 250: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxvii

clinicien affiche maintenant en avant-plan la fenêtre du logiciel LabVIEW. Dans

LabVIEW, il appuie deux fois sur la touche F10 (marqueur du départ de l’expérience)

et indique verbalement au clinicien que l’expérience commence.

Durant cette expérience d’écoute sensorielle de la SSB en protocole 1, le technicien

note les CUE 1 à 5 (appuie au clavier sur les touches F1 à F5), à chaque fois qu’il sont

verbalisés par le clinicien, puis après un peu plus de 5 minutes (300 sec.), il stoppe

l’enregistrement dans le logiciel Logger Pro, puis stoppe l’enregistrement (bouton

STOP) dans le logiciel LabVIEW. Ensuite il stoppe le scripte dans LabVIEW (Menu :

Operate/Stop ou l’icon du bouton rouge en haut à gauche de l’écran). Il annonce

ensuite verbalement la fin de cette expérience et demande au clinicien de retirer ses

mains sur un expire crânien. Il suggère au clinicien de détendre ses épaules et de

déposer les deux mains paumes à plat au repos sur le lit, de chaque côté de la tête du

patient. Ici la pulpe des doigts peut être déposée sur le lit.

Le technicien procède ensuite à la sauvegarde des données (Logger Pro et LabVIEW),

dans des fichiers distincts. Il sauvegarde les fichiers correspondants (avec le bon no.

d’expérience) sur le disque dur. Pour le logiciel Logger Pro, il s’agit du format natif de

la compagnie Vernier (E??a.cmbl et E??b.cmbl) et pour le logiciel LabVIEW, il s’agit

du format de fichiers exporté automatiquement vers MS Excell 2003 (E??a.xls et

E??b.xls). Le technicien sauvegard ainsi un fichier E??.cmbl et un fichier E??.xls.

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ANNEXE 31. Déroulement en détail de la seconde expérience

Voici les étapes pour le déroulement de la seconde expérience :

Il est entendu que le patient et le clinicien sont dans les mêmes positions de départ que

la première expérience. Les capteurs demeurent installés.

Le technicien est demeuré assis sur un petit banc derrière la petite table pliante où est

installé le micro-ordinateur portable. Les logiciels LabVIEW et LoggerPro ne sont pas

encore à l’écoute, mais sont prêts à démarrer.

L’enregistrement vidéo est réalisé en continu. Ne pas oublier de changer la batterie de

l’appareil. Prévoir plusieurs batteries rechargeables de rechange.

Le technicien fait écouter au clinicien le fichier audio qui présente de la 2e expérience.

Ce fichier audio est d’une durée de 58 secondes. Une fois l’écoute du fichier audio

terminée, le technicien demande aux participants s’ils ont des questions particulières en

lien avec la procédure présentée.

Lorsque le clinicien indique qu’il est prêt à débuter, la procédure de l’expérience

précédente est répétée de nouveau (démarrage du scripte LabVIEW, calibration dans

LabVIEW mains soulevées, démarrage synchrone des deux logiciels avec décalage

d’exactement 15 secondes, signal verbal officiel du démarrage de l’expérience).

Durant cette expérience d’induction mécanique de la SSB en protocole 1, le technicien

note les CUE 6 à 9 (appuie au clavier sur les touches F6 à F9), à chaque fois qu’ils sont

Page 253: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxx

verbalisés par le clinicien, puis après un peu plus de 5 minutes (300 sec.), il annonce la

fin de cette expérience et répète la procédure pour l’arrêt des logiciels et la sauvegarde

des données.

Finalement, le technicien annonce aux participants que l’expérimentation est terminée.

Le thérapeute peut retirer ses mains du patient, mais il doit garder les mains calmes et

plutôt immobiles à la tête du lit (ceci pour éviter d’accrocher les capteurs de pression et

les câbles). Le technicien demande aux participants de demeurer en place encore pour

un moment. Ceci semble implicite, mais les participants pourraient avoir le réflexe de

se lever étant donné que l’on vient de leur annoncer que l’expérimentation est

terminée.

Le technicien retire d’abord le ruban adhésif et le thermomètre de surface au front du

patient, ainsi que le récepteur du cardiofréquencemètre. Il demande au patient d’aller

retirer puis de rincer à l’eau courante le ceinturon émetteur du cardiofréquencemètre.

Le technicien procède ensuite au retrait des capteurs aux doigts du thérapeute. Le

retrait des capteurs à la pulpe des huit doigts est réalisé délicatement et lentement alors

que le thérapeute garde les mains immobiles, paumes vers le bas, en appui sur le lit. Le

technicien soulève un doigt de la main du thérapeute à la fois et il retire délicatement le

capteur souple. D’une main, il maintient l’extrémité du doigt et de l’autre main, il

décolle lentement l’extrémité du capteur de pression A-201. Une fois l’extrémité du

capteur décollée de la pulpe d’un doigt du thérapeute, le technicien tourne le capteur

souple librement, le met à plat sur le lit (côté du ruban collant vers le haut) et il retire

lentement le ruban collant du capteur par un mouvement ferme de grattage et de

Page 254: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

cxxi

cisaillement. L’autre main du technicien maintient la portion proximale du capteur

fermement immobile sur le lit. Le ruban collant à deux faces doit être retiré

complètement avant de passer au capteur suivant. Le technicien nettoie le capteur et la

pulpe du doigt avec un tampon alcoolisé isopropylique. Chaque capteur est retiré un à

la fois de cette façon. Le retrait précipité des capteurs de pression aux mains du

thérapeute pourrait occasionner un bris dans le système d’attache de chaque capteur

aux câbles de branchement. Une fois tous les capteurs de pression retirés et nettoyés, le

technicien retire les sangles de velcro aux poignets et bras, ainsi que la ceinture

stabilisatrice à la taille du thérapeute. Il enroule soigneusement les câbles et les deux

paquets de capteurs en sécurité sur le lit. Cette procédure pour le retrait des capteurs fut

élaborée après quelques échecs (bris matériels) durant la pré-étude.

Tous les équipements sont ensuite démontés et rangés minutieusement dans chaque

valise. Le technicien voit lui-même à l’assemblage (attaches élastiques avec crochets)

des éléments qui seront transportés pour le retour sur le diable ou le charriot de

transport, soit la petite table pliante, les trois valises, le trépied pour appareil photo et le

trépied avec lutrin.

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SALLE D’EXPÉRIMENTATION

LIT DE TRAITEMENT

Bureau

ANNEXE 32. Environnement d’une expérience typique (vue schématique)

Voici le plan schématique proposant la disposition des équipements dans une salle de

traitement typique où se déroulera l’expérimentation. Il est important de préciser que les

expériences furent réalisées dans des cliniques privées, au domicile des patients ou des

thérapeutes. Ceci implique le transport des tous les équipements (un véritable déménagement)

sur place, dans des locaux très souvent exigus et très souvent accessible uniquement par

plusieurs escaliers. Sur l’ile de Montréal il est arrivé à plusieurs reprises de devoir stationner

notre véhicule à 3 ou 4 coins de rues de l’appartement où aurait lieu l’expérimentation.

Notez sur le schéma ici-bas que la caméra est placée derrière l’appariteur pour capter

dans son champ de vision : l’écran du micro-ordinateur, la tête du patient et le thérapeute qui

réalise la technique ostéopathique crânienne.

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ANNEXE 33. Environnement d’une expérience typique (photos)

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ANNEXE 34. Tableau présenté au D.O. Var. indépendantes confondantes (CUES)

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ANNEXE 35. Description mouvements de flexion et d’extension à la SSB

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ANNEXE 36. Description mouvements de torsion à la SSB

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ANNEXE 37. Amplificateur opérationnel de basse puissance MCP6002

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cxxxiv

Amplificateur opérationnel de basse puissance MCP6002 (suite)

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cxxxv

Amplificateur opérationnel de basse puissance MCP6002 (suite)

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cxxxvi

Amplificateur opérationnel de basse puissance MCP6002 (suite)

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ANNEXE 38. Potentiomètre multi tours Cermet ET3296

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ANNEXE 39. Plan des fils entre les capteurs A-201 et le circuit de conversion

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ANNEXE 40. Réceptacle de fixation sans soudure des bornes de capteurs A-201

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ANNEXE 41. Balance numérique Pelouze PE5

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ANNEXE 42. Comparaison du poids de différents objets usuels

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ANNEXE 43. Calcul du niveau de précision de différents capteurs de pression

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ANNEXE 44. Communiqué pour le recrutement des patients

> > > > > RECHERCHÉE < < < < <Un projet de recherche en ostéopathie recrute actuellement des hommes et desfemmes âgées entre 18 et 55 ans pour une participation à une expérimentationclinique.

Critères d’admissibilités : D’accord pour vivre une expérience douce de moins de 15 minutes en ostéopathie.

Comptez environ 60 minutes totales pour la démarche complète d’expérimentation. Désireux de participer à une recherche visant à mesurer en continu des paramètres

physiologiques (force appliquée sous les doigts du thérapeute, pulsation cardiaque,température de l’épiderme) présents durant l’exécution d’une technique ostéopathique.

Condition de santé et médication stable depuis au moins 3 mois. Ne présentant pas de problème actif sur le plan neurologique ou musculo-squelettique

au-dessus du niveau de la taille, depuis au moins 3 mois. Vous devrai préalablement compléter : un questionnaire de santé, le questionnaire

canadien sur l’aptitude à l’activité physique (1 page) et sur vos habitudes de vie (1 page),un formulaire de consentement (1 page).

Bénéfices pour les participants :

Un traitement d’une heure gratuit en ostéopathie sera offert à chaque participant (plus dedeux mois après sa participation à cette recherche).

Qu’est ce que l’ostéopathie ?

L’ostéopathie est une approche douce basée sur des actes palpatoires précis et sécuritaires;adaptés à votre condition de santé. Le but général de cette approche est de restaurerl’équilibre et les mécanismes de la santé, par l’application de techniques crâniennes,structurelles, myofasciales et viscérales. La recherche a permis à l’ostéopathie depuis plusde 100 ans de travailler avec et pour l’expression de la vie dans les tissus.

Présentation du chercheur :

Jean-Roch Auger est gradué du Collège d’Études Ostéopathique de Montréal après 5 années deformation en ostéopathie. Il est aussi gradué de l’Université de Montréal à la faculté de médecine (Bsc.en ergothérapie) et travaille depuis 1981 en ergothérapie et en ergonomie, dans le réseau public etprivé; auprès d’une clientèle présentant diverse problèmes musculo-squelettiques. Les outils demesures de la recherche sont connus des professionnels de la santé et serviront à valider unetechnique ostéopathique spécifique durant cette étude expérimentale.

Pour information : Jean-Roch Auger, erg., Tél. : 450-622-0343, courriel : [email protected]

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ANNEXE 45. Communiqué pour le recrutement des praticiens

> > > > > RECHERCHÉE < < < < <Un projet de recherche en ostéopathie recrute actuellement desétudiants en ostéopathie (gradués en rédaction de thèse) et desostéopathes (avec plus de 1 an d’expérience) ayant gradué au CEO,pour une participation à une expérimentation clinique.

Critères d’admissibilités :Désireux de participer à une recherche visant à mesurer en continu des paramètresphysiologiques (force appliquée sous les doigts du thérapeute, pulsation cardiaque,température de l’épiderme) présents durant l’exécution d’une technique ostéopathique.

Ne présentant pas des problèmes actifs ou chroniques de santé sur le plan neurologique,musculo-squelettique ou sensoriel et médication stable, depuis au moins 3 mois. Ne pasavoir de problèmes mécaniques ou fonctionnels particuliers aux coudes, poignets, doigtsou à la pulpe des doigts.

Vous devrai préalablement compléter : un questionnaire de santé, un questionnairegénéral sur votre expérience en ostéopathie, un formulaire de consentement (1 page).

Vous recevrai un protocole écrit pour l’administration de cette technique ostéopathique etle déroulement de cette expérimentation.

Pour l’expérimentation, seule votre disponibilité est demandée. Celle-ci pourra avoir lieu àl’endroit de votre choix. Une seule technique durant moins de 15 minutes sera exécutée,mais certains équipements devront être préalablement mis en place dans la salle fermée oùaura lieu l’expérimentation. Durant l’expérimentation un micro-ordinateur et des capteursanalogiques devront aussi être installés sous la pulpe de vos doigts de même que sur lecorps du patient. Prévoir environ 60 minutes totales pour cette expérimentation.

Compensations financières : À discuter.

Présentation du chercheur :

Jean-Roch Auger est gradué du Collège d’Études Ostéopathique de Montréal après 5années de formation en ostéopathie. Il est aussi gradué de l’Université de Montréal à lafaculté de médecine (Bsc. en ergothérapie) et travaille depuis 1981 en ergothérapie et energonomie, dans le réseau public et privé; auprès d’une clientèle présentant diverseproblèmes musculo-squelettiques. Les outils de mesures de la recherche sont connus desprofessionnels de la santé et serviront à valider une technique ostéopathique spécifiquedurant cette étude expérimentale.

Pour information: Jean-Roch Auger, erg., Tél. : 450-622-0343, courriel : [email protected]

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ANNEXE 46. Formulaire de consentement

> > FORMULAIRE DE CONSENTEMENT < <Après avoir reçu et compris les informations (communiqué de recrutement

>>RECHERCHÉ<<) écrites et verbales de la part du chercheur; relatives à ma

participation au projet de recherche et suite à la lecture du présent formulaire.

Je (participant) soussigné(e), ____________________________________ consens(Nom et Prénom en lettres moulées)

librement et volontairement à y participer.

______________________________________ _________________

Signature du participant ( ) patient ( ) praticien Date (aaaa/mm/jj)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Je (chercheur) certifie avoir expliqué au participant la nature du projet de recherche

ainsi que le contenu du présent formulaire, avoir répondu à ses interrogations et lui

avoir expliqué qu’il demeure, à tout moment, libre de mettre un terme à sa

participation. S’il le désire, je lui remettrai une copie signée du présent formulaire de

consentement.

Autres commentaires relatif à cette expérimentation avec ce participant:

___________________________________________________________________

___________________________________________________________________

___________________________________________________________________

Sign. du chercheur : _____________ _________________ #réf. :____Jean-Roch Auger Date de l’expérimentation (aaaa/mm/jj)

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ANNEXE 47. Questionnaire de santé

Questionnaire de santé (projet de recherche en ostéopathie)

patient participant à l’expérimentation praticien en ostéopathie

Pour nous assurer que vous répondez aux critères de cette recherche nous vousdemandons de remplir ce questionnaire de santé. Toutes les informations recueilliesdans le cadre de cette recherche seront classées à votre dossier et demeurerontstrictement confidentielles. Si vous avez besoin d’aide, pour répondre à certainequestion, vous pourrai questionner le chercheur juste au moment de lui remettre cedocuments, le jour de l’expérimentation.

Nom, Prénom: _________________ Date naissance (aaaa/mm/jj): _____________

# téléphone: (_____) _________ Courriel (facultatif): ______________________

( )D.O. ( )F.O. Année de graduation DO : ______ Année examen 5e : ______

% moyen technique crânienne hebdomad.: ( )0-20% ( )21-40% ( )41-60% ( )61-80% ( )81-100%

1) Êtes-vous suivi régulièrement (cochez si au moins 1 x / année) par un desprofessionnels suivants? (inscrire le nombre de x par année si applicable)

Médecin généraliste: _________________ Psychologue : ______________

Md spécialiste: ______________________ Chiropraticien : _____________

Physiothérapeute: ___________________ Dentiste : __________________

Ergothérapeute : ____________________ Massothérapeute : ___________

Ostéopathe : _______________________ Autres: ____________________

Acupuncture : ______________________

2) S.V.P. énumérez les chirurgies ou autres causes pour lesquelles vous avezété hospitalisé par le passé ?

Date Type de chirurgie / cause de l’hospitalisation_______________________________________________________________

_______________________________________________________________Questionnaire de santé, page 1 de 4

Sectionréservée

thérapeute

Page 289: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

clvi

3) Lesquels de ces médicaments sans ordonnance avez-vous pris durant ledernier mois ?

Aspirine Décongestionnant Antiacide

Tylenol, Atasol Laxatif Vitamines : ________________

Advil / Motrin Antihistaminique Suppléments : _____________

Autre : _______________________________________________________

4) S.V.P. énumérez tous les médicaments que vous prenez actuellement et quiont été prescrits par un médecin:

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

5) Dans le passé, avez-vous déjà été traité pour une fracture, entorse, luxation,hernie discale, tendinite, bursite, blessure musculaire ?

Date Type de problème

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

_______________________________________________________________

Questionnaire de santé, page 2 de 4

Page 290: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

clvii

Questionnaire de santé, page 3 de 4

6) Si vous ressentez de la douleur à une partie quelconque de votre corps(dans le moment présent) veuillez l’indiquer clairement sur le dessin ici-bas ?

Précisions :

__________________________

__________________________

__________________________

__________________________

__________________________

Sur schéma à droite sur cettepage, veuillez marquer de la façonla plus précise possible le(s)endroit(s) où vous souffrez d’unedouleur quelconque dans lemoment présent.

7) En quoi consiste votre travail ?

Position assise : ____ % quotidien. Utilisation d’un ordinateur : ____ % quotidien.

Position debout :____ % quotidien. Mouvement répétitifs : ____ % quotidien.

Marche : ____ % quotidien. Positions contraignantes : ____ % quotidien.

Soulèvement de charges : moins de 10 kg : ____ % plus de 10 kg : ____ % quotidien.

Poids de la charge maximale soulevée dans une journée type de travail : _____ kg.

8) Évaluer votre niveau de fonctionnement pour chacune des sphèressuivantes ? ( 0% = problème grave, 100% = aucun problème )

0% 25% 50% 75% 100%Travail professionnel (emploi)…………………………….… Activités d’hygiène personnelle (laver, raser, coiffer…)…... Alimentation (faire les repas, manger)…………..………….. Travaux domestiques (aspirateur, pelletage, gazon, etc…) Mobilité dans les déplacements (marche)………………….. Sommeil……………………………………………………...… Loisirs…………………………………………………………… Socio-affectif (famille, humeur)………………………………. Niveau d’énergie général, fatigabilité……………………….. Autres : _____________________________________......

Gauche DroiteDroite

Page 291: Mémoire Jean-Roch Auger, ostéopathe (mai 2015)

clviii

Questionnaire de santé, page 4 de 4

9) Est-ce qu'une ou plusieurs des conditions suivantes s'applique à vous ?

Vous personnellement Membre de votre familleOui Non Oui Non Description du problème…..........................................Problèmes cardiaques.…..........................................( ) Haute ( ) Basse pression artérielle.…..........................................Allergie(s) : _____________________…..........................................Asthme / Emphysème / bronchite.…..........................................Maux de tête, céphalée, migraine.…..........................................Vertige, étourdissements.…..........................................Problèmes thyroïdiens.…..........................................Diabète.…..........................................Sclérose en plaques, Parkinson.…..........................................Arthrite rhumatoïde.…..........................................Dépression ou États dépressifs.…..........................................Hépatite, VIH.…..........................................Tuberculose.…....…..................................Accident cérébro-vasculaire (ACV).…..........................................Maladie rénale.…..........................................Anémie.…..........................................Épilepsie.…..........................................Cancer, type : __________________…..........................................Thrombose, Phlébite.…..........................................Maladie de peau.…..........................................Fibrome.…..........................................Hémophilie.….........Êtes-vous fumeur ? précisez le nombre de cigarettes/jour ( )….........Avez-vous un stimulateur cardiaque ?….........Êtes-vous enceinte ? si oui combien de semaines: _____….........Avez-vous implant(s) métallique(s) (plaque(s), vis, prothèse(s).….........( ) augm. ou ( ) dim. poids depuis moins de 6 mois: _____ kg.….........Autre : ___________________________________________

Je sous signé, confirme que les renseignements que j’ai fournis dans cequestionnaire de santé sont véridiques.

_______________________ __________________

Signature du participant au projet Date (aaaa/mm/jj)

Cochez ici si vous désirez recevoir par courriel une copie des résultats de cetterecherche lorsqu’ils seront disponibles.

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ANNEXE 48. Spécifications capteurs Finger TPS (2015)

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ANNEXE 49. Procédés statistiques utilisés dans cette recherche

A49.1 Analyse des corrélations canoniques

Le modèle d’analyse inférentiel décrit ici fait partie de la grande famille des analyses

de la variance multivariée (Myers, 2003). Le but de l'analyse des corrélations canoniques est

de résumer, le plus adéquatement possible, les relations linéaires entre les groupes de

variables. Selon Fortin (2006), ce modèle « décrit la relation entre un ensemble de deux

variables indépendantes ou plus et un ensemble de deux variables dépendantes ou plus ».

Dans ce projet de recherche, nous avons deux groupes de variables. Le premier groupe

contient les pressions des doigts sous la pulpe D1 à G4 (variables dépendantes) et le 2e groupe

contient les CUE1 à CUE5 (variables indépendantes). L'analyse des corrélations canoniques

est utilisée spécialement pour décrire et comprendre les relations entre deux groupes de

variables dont les rôles sont symétriques. Il s’agit donc d’une régression multinomiale avec

effet aléatoire du temps et du sujet. Chaque thérapeute est différent de l’autre (aléatoire) et le

temps varie. On cherche la probabilité maximale qui va être prédite par la combinaison

linéaire des doigts. On cherche la combinaison des 8 doigts qui va maximiser un CUE.

L’analyse recherche une combinaison linéaire des variables du premier groupe ( ) et

une autre combinaison linéaire des variables du deuxième groupe ( ). Ces deux nouvelles

variables, appelées variables canoniques, sont construites en imposant une variance unitaire

c’est-à-dire corrélation maximale entre et . Puis, une deuxième combinaison linéaire est

calculée sur chacun des groupes de variables qui a la deuxième plus grande corrélation. Les

nouvelles variables trouvées, et , doivent être indépendantes des premières. La démarche

se poursuit jusqu'à ce que = min(5,8) = 5 combinaisons linéaires seront trouvées qui seront

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associées à cinq variables canoniques et à cinq coefficients de corrélation, appelés coefficients

de corrélation canonique.

Ainsi furent trouvé cinq paires de combinaisons linéaires sur D1 à G4 et CUE1 à

CUE5 (pour la 1re expérience). La première paire ( , ) est de corrélation maximale, la 2e

paire ( , ) à une corrélation moins élevée que celle de ( , )…ect. En d’autre terme si( , ) = et ( , ) = alors > . Au final on trouve cinq coefficients

de corrélations canoniques vérifiant la relation suivante : > > > > .

Après le calcul des on commence par le test multivarié qui test l’hypothèse

suivante :

: = = = = = 0 :Dans le cas où le test multivarié est significatif en test séquentiellement des s’ils

sont nulles ou non c’est-à-dire :

: ≠ 0 : = = = = 0: ≠ 0 : = = = 0: ≠ 0 : = = 0: ≠ 0 : = 0La prochaine étape est l’interprétation des résultats qui sera basée sur les graphiques

BIPLOT, les poids de chaque variable originale sur les variables canoniques et aussi les intra –

corrélations et les inter-corrélations. De plus, le carré du coefficient inter-corrélation présente

la proportion de la variance d'une variable originale qui est expliquée par la variable canonique

de l'autre groupe.

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Avant de commencer l’analyse, il faut aussi que certains postulats soient valides. Ces

postulats sont :

1- La normalité des données, c’est-à-dire que les données soient distribuéesnormalement.

2- L’homogénéité entre chaque paire de variables.3- La linéarité entre chaque paire de variables.4- Absence des valeurs extrêmes.

A49.2 Les modèles linéaires généralisés mixtes

Les modèles linéaires généralisés à effets mixtes font partie de la grande famille des

modèles dont la variable réponse est discrète. Dans cette recherche, puisque la fréquence des

CUES n’est pas fixe (non prévisible ou aléatoire), le modèle de la régression de Poisson

(Droesbeke, 2005) fut utilisé.

Il arrive à l’occasion qu’une théorie (parfois simple, parfois complexe) déjà établie

puisse expliquer la relation entre plusieurs variables de façon fonctionnelle. Par exemple, en

physique, des lois décrivent les relations fonctionnelles entre plusieurs facteurs (F = ma, E =

mc2, etc). Cependant, dans plusieurs situations, certains paramètres de la relation fonctionnelle

sont manquants, l’existence ou la forme même de la relation entre les variables est inconnue.

Le but d’une analyse de régression est d’étudier les relations qui existent entre certaines

variables mesurables à l’aide d’observations (données).

C’est ce qui fut réalisé dans cette recherche. Nous avons pour chaque sujets k, nk

observations d’une variable endogène (dans notre cas le CUE). Et nk observations pour p

variables exogènes (dans notre cas D1 à G4). Notre but sera de construire un modèle de la

forme suivante :

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= , , , … ; + fl éPour tout = 1,… ,Dans notre situation la variable joue le rôle de , les variables D1 à G4 jouent le

rôle de jusqu’à et l’indice joue le rôle des sujets (les thérapeutes) , l’indice joue le

rôle du temps.

est un vecteur de paramètres à estimer à partir des données.

(. ) et (. ) Ce sont des fonctions de liaison connues.Exemples

1è ( = 1) 1è ℎé ( = 1)2é ( = 2) 1è ℎé ( = 1)

⋮é ( = ) 1è ℎé ( = 1)

etc.

Quand les observations de la variable dépendante sont mesurées dans le temps sur le

même sujet, il y forcément une corrélation entre les observations de chaque sujet, mais par

contre, les sujets sont indépendants les uns des autres. D’autre part, les temps où les mesures

sont prisées diffèrent d’un sujet à un autre, dans ce cas le temps est imbriqué dans les sujets.

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Dans une situation telle que décrite ci-dessus, l’équation correspondante est de la

forme suivante :

( ) = + +Où

est la matrice qui contient les variables indépendantes c’est-à-dire les variablesà .

est un vecteur qui contient les paramètres des effets fixes qui sont observés.

est un vecteur qui contient les paramètres des effets aléatoires qui ne sont pas

observés.

est une matrice schéma connue.

est un vecteur des fluctuations aléatoires non observées.

est une fonction de lien connue.

Les hypothèses du modèle sont les suivantes :

( ) = 0( ) = 0( ) =( ) =

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= 00En combinant l’équation avec les cinq hypothèses, on obtient que la moyenne

marginale égale à

( | ) = ( ( + )| )La variance marginale égale à

( | ) = ( + ) + ( ( ) × × ( + )| )Où est l’inverse de la fonction lien.

( ) est un paramètre qui dépend de la variance de

Dans le cas où la variable est nominale (catégorielle) on parle de la régression

multinomiale. Par exemple dans la première expérience (écoute sensorielle) la variable CUE

est nominale avec cinq catégories.

= ⎩⎪⎨⎪⎧ 1 1 é2 2 é3 3 é4 4 é5 5 éDe même dans la deuxième expérience (induction mécanique).

Dans le cas où la variable est la fréquence on parle de la régression Poisson. Par

exemple dans la première expérience (écoute sensorielle) la variable CUE1 est le nombre de

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CUE1 prononcés pendant une période de temps. De même pour CUE2 à CUE5 et aussi dans

la deuxième expérience pour les CUE6 à CUE9.

A49.3 Analyse de la variance avec mesures répétées

Selon Girden (1992), l'analyse de la variance (en anglais ANOVA pour analysis of

variance) est un test statistique permettant de vérifier que plusieurs échantillons sont issus

d'une même population. C’est aussi une procédure statistique pour évaluer les différences

entre deux ou plusieurs moyennes de traitement (Myers, 2003).

L’analyse de variance permet de tester s’il y a une différence entre plusieurs groupes

(facteurs inter-sujets) composés des sujets indépendants entre eux par rapport à chaque

groupe, mais ils sont corrélés entre eux à l’intérieur de chaque groupe. S’il y a des mesures

répétées dans le temps sur chaque sujet (facteur intra-sujet), dans ce cas les mesures prises

sur le même sujet sont corrélées entre elles. Dans une telle situation, le modèle approprié

s’écrit.

= + + + ( ) + ( ) + ( ) ( ) +Où

- est l’indice du groupe, est l’indice du temps (la phase) et est l’indice de sujets(thérapeute).

- est la pression moyenne sous la pulpe d’un doigt quelconque (D1 à G4) dans le égroupe dans la é phase du é sujet.

- est le grand moyen de toutes les mesures.- est l’effet du é groupe avec ∑ = 0.- est l’effet du é temps avec ∑ = 0.- ( ) est l’effet aléatoire non observé du é sujet imbriqué dans le é groupe

avec ( )~ 0, .- ( ) est l’interaction entre le é groupe et le é temps avec∑ ( ) = ∑ ( ) =0.

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- ( ) ( ) est l’interaction aléatoire entre le é sujet imbriqué dans le é groupe et leé temps avec des conditions trop compliquées.- ce sont des fluctuations aléatoires non observées du é groupe dans le é temps

du é sujet avec ~ (0, ).Voici un tableau qu’illustre visuellement cette d’expérience (Treatments joue le rôle du

temps).

Retournant à notre situation, par exemple dans la première expérience (écoute

sensorielle), nous voulons tester si la pression sous la pulpe des doigts sera influencée par le

nombre d’années d’expérience. Le facteur inter-sujet est le nombre d’années d’expérience

catégorisé en trois groupes où un thérapeute est considéré soit comme « débutant » (0 à 20

mois d’expérience), professionnel (20 à 100 mois d’expérience) et expert (plus de 100 mois).

Le facteur intra-sujet est le temps catégorisé entre trois phases, soit : 1ere phase (entre le départ

de l’expérience et la 150e seconde), la 2e phase (entre la 150e seconde et la 300e seconde) et la

3e phase (après la 300e seconde). Cette catégorisation est prise après plusieurs analyses des

données et des graphiques.

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Dans le cas général, c’est-à-dire modèle avec plusieurs variables dépendantes au lieu

d’un seul variable dépendante. L’équation devient

= + + + ( ) + ( ) + ( ) ( ) +Les paramètres de l’équation ce sont les mêmes, où l’indice ℎ indique la variable

dépendante.

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ANNEXE 50. Positions des doigts approche par la voûte / Écoute à 4 doigts de la SSB

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ANNEXE 51. Résultats significatifs 3 doigts durant le CUE1 (Écoute flexion SSB)

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ANNEXE 52. Résultats significatifs 3 doigts durant le CUE2 (Écoute extension SSB)

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ANNEXE 53. Résultats significatifs 1 doigt durant les CUE 3-4-5 (Écoute SSB)

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ANNEXE 54. Lettre du statisticien