Magazine Arts Martiaux Budo International 301 – 1 Décembre 2015

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Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 301 – 1 Décembre - Année XXIV

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/FEH-1 REF.: • DVD/FEH-1

José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par laWorld Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board)Conseil d'Administration de la FHH, DirecteurInternational pour l'Europe de l'Ouest et Président de laFédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans

son premier DVD un traité complet sur lestechniques qui permettent de rendre grand

ce véritable art martial traditionnelcoréen, grâce á l'héritage que lui atransmis directement le GrandMaître Kwang Sik Myung 10èmeDan de Hapkido. L'Hapkido estl'Art de la Défense PersonnelleDynamique par excellence,alliant vitesse et fluidité,ainsi que la préparationphysique, la technique, larespiration, la méditation etla culture de l'énergieinterne. Un art quicomprend une grandevariété de techniques avecet sans armes, ellecombine les défenses et lesattaques, entre lesquellessont inclues des techniquesde la jambe, du genou, du

poing, du coude, desprojections, des étranglements et

surtout des techniques de luxation.

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omme dit un de mes amis, il y a des douleurs avecqui on ne peut pas négocier. Le mal de dents estsans doute l'une d'elles …récemment, j’ai vécu ánouveau cette transe et comme a quelque chosemalheur est bon, la douleur est quelque chosed’essentiel dans la notion d’existence (et bien sûr

dans notre thème Martial), j’ai pensé, que ce serait approprié dephilosopher à ce sujet dans ce forum.

Il y a peu de sujets si inspirants comme celui qui nous touche,parce qu'elle sait se faire présente sans nous laisser aucuneoption de l'ignorer ; étant donne que je n’avais aucune manièrede sortir de cette transe. Pourquoi ne pas essayer d’en tirerquelque chose de positif de tout cela ? Mais… c’est l'enfer ! Quepeut il y avoir de positif dans la douleur ?

Loin de moi l’idée de faire passer l'expérience de la douleurcomme quelque chose de positif. Il n'y a aucun doute que c'estune sale affaire et que personne ne l'aime. Même lesmasochistes qui utilisent la douleur comme un outil d'excitation,le font dans des paramètres mesurables. Je pense que le mal dedents ne peut satisfaire à personne, mais il est vrai que la douleurest la façon la plus rapide de savoir que nous sommes vivants.Devant ce doute, nous nous pinçons, parce que la douleur nousamène à l'ici et au maintenant et se fout de toute spéculation ouréclamation concernant nos points de vue sur la vie. La douleurnous rend humble, parce que par la force on pend et parcequ'elle nous rappelle que nous sommes tellement fragiles.

La douleur physique est un seuil de pression ; sans aucunepression, il peut y avoir de douleur. C'est cette pression continuequi accélère les molécules qui se frottent de plus en plusrapidement et qui produisent de la chaleur. C’est pourquoi lescenario de la douleur est accompagné d'une inflammation : Infiama (en flammes), du Latin « inflammatio », l'inflammation, est àson tour une voix qui vient du grec empyresis (de en, á l’intérieuret Pyros, feu).

La douleur provient de la pression ou de l'accélération qui sontfinalement similaires à la chaleur dans le corps. Après avoir croiséun certain seuil, les nerfs sont ceux qui transportent l'informationdans tout le corps, ils envoient un message au cerveau, une miseen garde : quelque chose « se mijote » ! Le corps envoie à sonéquipe de pompiers avec de l'eau pour éteindre le « feu » et c’estcomme cela que se produit l’œdème qui souvent accompagneles inflammations.

La répétition ou l'intensité sont ses deux principales armes.L'intensité pour des raisons évidentes (le traumatisme), mais larépétition n'est pas moins importante. La réitération d'uneposture ou d’un mouvement chargent de pression une superficiede telle sorte que la douleur finit par apparaître. Une caresse est-elle agréable, si répétée des milliers de fois elle provoquel'inflammation et la douleur.

La première chose qui fait la douleur c’est de nous stopper net.Son obligation, comme bonne messagère qu’elle est, c’est detout reporter pour régler le problème. La douleur estessentiellement un mécanisme d'alerte rapide, une première lignede défense, par conséquent l’ignorer n'est pas bonne idée.Impitoyable et effective, elle nous montrera le problème, donctuer la messagère, n’est pas une solution intelligente. Nousdevons comprendre ce qui l’a causé et y remédier une foisaccomplie cette mission, la traiter en conséquence. Cependant,la souffrir sans plus une fois qu’elle a rempli sa fonction, est unechose d’imbéciles.

L'humanité a sélectionné et élaboré avec succès certainessubstances de nature plus fortes et puissantes pour la supprimer.

Les opioïdes sont parmi les rois de ces substances, ce quim'amène à me souvenir d'un commentaire d'un ami (ex drogué),qui m’a avoué une fois :

-L'essentiel du « cheval » Alfredo, c’est qu'il simplifie ta vie.Tout se résume á se shooter ou ne pas se shooter …le reste necompte pas - (sic).

Curieusement la douleur, son contraire complémentaire, Agit-elle de la même façon ! Simplifie-t-elle la vie ! Cela serésume à une seule question... Être capable d'arrêter de l'avoir.La douleur, quand elle est suffisamment intense, reporte tout etperturbe toute liste de priorités.

Un ami des services d'intelligence (je ne dirai pas de quel pays,nombreux sont ceux qui visitent ces pages) m'a avoué que sousla torture il n’y a pas héros ... cela n'arrive qu’au cinéma ; leproblème est que l’informations que l’on obtient de là n'est pastoujours fiable, parce qu'on est capable d'avouer si nécessairequ’on a tué á Jimmy Hoffa et même á Jésus-Christ pendant unemême session.

Il y a autres douleurs, émotionnelles, spirituelles, morales...mais bien qu’elles soient induites par l'absence ou la présence,par l’excès ou le manque, toutes sans exception trouvent, demême la douleur physique, leur cause première et dernière dansla pression. Pression exercée ou induite, présente ouimpromptue, la pression nous conduit au jardin de la douleur.Fruit d’auto-exigences, de frustrations, d'urgences ou de touteautre raison, passé un certain seuil, la douleur est présente.Parvenir á la paix est un travail difficile, parce que les douleurs del'âme sont difficiles à traiter, mais pas impossibles.

Si le « corps » de l'humanité sont les pays du tiers-monde, là-bas les dominants seront les Douleurs physiques. C'estnormal... une fois résolu l'essentiel, l'estomac plein et pourvuesles fonctions de base, on s'inquiète d'autres choses. Parconséquent, pour les pays qui composent la « tête » del'humanité, les douleurs psychologiques ou morales sont sonplus grand fléau.

En général en Occident, les problèmes de santé mentale sontune épidémie qui croît. Les chiffres sont étonnants, jetez uncoup d’œil sur les statistiques de suicide dans votre pays et jepeux vous garantir que vous en resterez muet. En partant del'Alzheimer, de la dépression ou de la schizophrénie,jusqu’aux mélancolies multiples, dans leurs différentesnuances et intensités, les douleurs de l'âme et del'esprit, sont la peste du XXIe siècle. Il n'y a pas desolutions ou de remèdes faciles pour ce problème.La douleur ici, comme la douleur physique, estun symptôme qui doit être abordé, unmécanisme d'alerte rapide, en tuant lamessagère rien ne se résoudra. Lessubstances psychotropes dans ce cas jouentle rôle des opioïdes dans le corps, mais ellesne peuvent pas être un remède, sinon desinhibiteurs d’un message.

L'homme a changé c’est sûr, mais sur le planbiologique, nous ne sommes pas si différents despremiers homos sapiens. Ce qui a vraiment changéc’est son environnement. Vivre dehors et de dos à lanature, niché dans les scénarios artificiels de la sociétémoderne, ont changé les cartes et les règles du jeu.L'augmentation de la pression d'un environnementexigeant ; créés ou induits, les besoins, réels ou imaginaires,se multiplient, et nous devons faire face à l’énorme pressionde tonnes d'informations tous les jours ; sans avoir le temps de

"La douleur, quand elle ne devient pasbourreau, est une grande maîtresse."

Concepción Arenal

« Il y a des douleurs qui tuent : mais il y en a de plus cruelles, celles qui nous laissent la vie sans jamais nous permettre d'en profiter. »

Antonie L. Apollinarie Fée

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réfléchir, nous avons même des faiseursd'opinion, des bergeries á fréquenter, descrèches où manger et surtout, des « offres »partout... face á peu d’options réelles... «sanstemps » et sans direction, dans ce labyrinthe,la pression vit á sa guise et lentement elledétruit des milliers d'âmes.

La douleur n'est pas l'ennemi, elle est lamessagère. Je ne dis pas de l’embrasseravec amour, parce que tout est une questionde degrés et croyez-moi, moi je ne peux pasgérer la douleur de dents, mais il est vrai quevous obtenez assez de lucidité, pour apprendreà le considérer comme tel. Résoudre plus tard lescauses de son apparition, c’est le travail desmédecins dans l'art de vivre ; aujourd'hui plus quejamais, les vrais prêtres doivent être érudits dansde nombreux domaines, médecins des âmes etdes corps, pour donner abri à l'infinie diversitédes situations, pareille à celle des personnes. Unancien proverbe dit, qu'il n'y a pas de maladies...mais des malades. Soignons-nous… nous-mêmeset si nous n'arrivons pas, demandons de l'aide,parce qu'il n'y a aucun préjudice á le faire.

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Alfredo Tucci est Directeur Général deBUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO.Courier: [email protected]

https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

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n ce temps-là, Pendekar Victor De Thouars, était un maître très strict etdiscipliné et il exigeait un dévouement exclusif à plein temps. La formationétait difficile et épuisante. Je me souviens de la différence dans l'intensitédes classes, dans les changements de niveau avec les jurus et lankas aufur et á mesure que je progressais dans le programme d'apprentissage.

Une de mes histoires préférées avec Pak Victor est qu’une fois pendant le festivaldu dragon nous étions sur un sol en marbre et nous avions commencé à entraineravec de vraies armes pour montrer l'efficacité de l’art pratiqué avec de véritablescouteaux. Les attaques étaient réelles, nous nous défendions avec des vraies armesdans un événement en chair et en os, sans essais, sans aucune séquence demouvements, ni d’exercices préétablis, tout était réel et dynamique. Aussi je mesouviens qu'une fois, dans une exposition de l'Eurasie, Pak Victor a décidé que 10étudiants m’attaquent, l'un après l'autre, et je me suis défendu en ripostant sans leurcauser de lésions, mais en le faisant bien.Pak Victor t’enseignait toujours, en t’entrainant, en te testant, en mettant á preuve

tes limites et en te redressant. Et le défi était chaque fois plus grand et pouvait

Pukulan Pencak(Pentjak) Silat Serak

Mon nom est Maha Gourou Horacio Rodrigues, je suisl'héritier ou le responsable de la lignée de PendekarPak Victor De Thouars en Pukulan Pencak(Pentjak)Silat Serak. La lignée, me fut décernée par Pendekar(Grand Maître) Pak Vic il y a environ sept ans quand ilprit sa retraite. Pendekar Victor de Thouars et sonfrère amenèrent cet art de l'Indonésie vers les États-Unis en 1960.J'ai commencé à apprendre le Pukulan Pencak Silat

Serak avec Pendekar Victor De Thouars à l'époque oùl'art était enseigné à la manière traditionnelle, c'est-à-dire d'une manière très dure, exigeante, brutalepour les canons actuels. La structure de chaqueindividu était réellement percée jusqu'à ce qu'elle soitentièrement entendue et qu’elle fasse partie de lui- même.Notre formation à des niveaux supérieurs se fait avec

de vraies armes blanches et pas avec des armesd'aluminium utilisées dans les entrainements pourcréer le sentiment d'une vraie bagarre au couteau.

Pencak Silat

E

« Mon objectif entant que Maha

Gourou et titulairede la lignée

Pukulan PencakSilat Serak demême que

Pendekar VictorDe Thouars estd'être en mesurede diffuser l'artdans le monde

entier. »

« J'enseigneactuellement

notre ligne d'artPukulan PencakSilat Serak átravers les États-Unis’Europe,

et maintenant enAsie. »

«. L’art pour moi est comme un grandpuzzle avec une infinité de pièces.

Les plates-formes, lankas, jurus, armes,exercices latihan et le programme

d’études s’unifient dans une seule machineincroyable de combat. »

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Arts d'Indonésie

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devenir écrasant. Peu importait les vêtements que nous portions, ni où nous étions,ou si nous avions terminé de manger et nous avions l'estomac plein. Il essayaittoujours de vous faire aller au-delà de nos limites et que nous nous développions.Occasionnellement il sortait une arme et il tombait sur nous pour prouver noscompétences. Il était un professeur très sérieux et il était déterminé à faire que sesétudiants furent aussi bons comme possible, que nous ne soyons jamais satisfaitsau point où nous étions et que nous essayons toujours d'améliorer.Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système complet, avec un programme

d'apprentissage de 10 phases d'entrainement pour nous avons étudié pour nousformer, et sur lequel nous nous basons pour ensuite continuer á enseigner l'art. Nousdivisons l'art et nous l'enseignons en dans trois parties différentes. Les phases 1 à 5sont dédiées à Mas Djoet, qui a été le premier étudiant de Pak Serak. Mas Djoet aété spécialement connu pour être aimable et défensif. Il était un peu plus âgé et ilessayait de ne blesser personne sauf s’il devait le faire. Donc cette première partiese concentre davantage sur la défensive de la technique, l’apprentissage desjurus de main, armes, jurus lanka tiga, pantjar, sekurums et tendjekan. Nousavons aussi commencé à enseigner les sambuts basics défensifs, lestechniques de finalisations et les buangs ou abattements et les clés desaisies, les principes et les applications de chaque section.Après avoir terminé les étapes 1 à 5 des structures défensives, le

praticien passe aux phases 6 et 7, dédiées à Mas Roen, deuxièmeélève de Pak Serak. Mas Roen étais plus jeune, plus agressif et ildéveloppa son idée pour finir les choses rapidement. Ce niveau deformation est donc strictement d’attaque, ou ce que nous appelonsserengan. Les jurus sont exprimés différemment et sont utilisés etappliqués de manière offensive. Les lankas et panjars, á nouveaules structures de main, les techniques de finalisation, les sambuts,sont très destructifs notamment les armes, les lankas ou leskudas et le mouvement. Le Gerankan est complètement offensifet il est conçu pour intercepter les adversaires, en attaquant lecentre de la colonne vertébrale et les points vitaux en sedéplaçant ou en se défendant de l'adversaire contre l'attaque ;l'idée ici est l’élimination totale ou la destruction. Cela inclutégalement beaucoup d’armes : pissau, (couteau), pantjang,(bâton), pendang (épée), tonkat (bâton court), karambit etbeaucoup d'autres armes blanches.Une fois que l'élève a bien compris les phases offensives,

6 et 7 de Mas Roens, nous commençons avecl'enseignement des phrases 8 à 10 phases, qui sontconsacrées à l'auteur de l'art de Pak Serak. C'est la façondont il jouerait avec ses jurus, lankas, perang, pantjar etpantjar de guerre. Ce sont les plus hauts niveaux et ilsparlent ce qu'il voulait transmettre quand il a créél'art. Comment a-t-il fait pour surmonter seshandicaps physiques, en ayant unedifformité du pied et un bras plus courtque l'autre. C’est là où s’est concentrétout son art pour créer quelque chosecapable de vaincre les autres arts quiétaient très populaires à ce moment-làdans son environnement. Il a créé un artdévastateur qui utilise et applique les leviersde la physique du corps, la base, les angles, leslignes de la force, la projection, l’anatomie du corps,les chakras, les points vitaux et les armes.Maintenant, à propos de moi, je dois dire que depuis 17 ans j’étudie

profondément le Pukulan, Pencak Silat Serak. Les 7 premières années j'étais unélève interne. J’arrivais à l'école vers 9h ou 10h du matin et je partais aux alentoursde 21h ou 22h le soir, pendant 5 ou 6 jours par semaine, sous la tutelle de PendekarPak Victor De Thouars. Je suis très reconnaissant envers lui pour tout ce qu’il aouvertement partagé avec moi. Mon Hormat pour lui pour ses enseignements etpour m'avoir aidé à comprendre l'art. Au Serak tout consiste en la compréhensionet en l'ouverture de l'art à sa capacité maximale d'application.

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Arts d'Indonésie

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C'est ce que j'ai fait au cours des dix dernières années dans mes études de BelajarPukulan Pencak Silat Serak. L’art pour moi est comme un grand puzzle avec uneinfinité de pièces. Les plates-formes, lankas, jurus, armes, exercices latihan et leprogramme d’études s’unifient dans une seule machine incroyable de combat. Serakest tellement unique qu’il amplifie vraiment tous les styles d'Arts Martiaux ou lesystème qu’on pratique, il complète les autres arts, mais seul, il est incroyable. J’aimeet je respecte tous les styles et les systèmes d'Arts Martiaux.Mon objectif en tant que Maha Gourou et titulaire de la lignée Pukulan Pencak Silat

Serak de même que Pendekar Victor De Thouars est d'être en mesure dediffuser l'art dans le monde entier. Mon intention est de partager ouvertementce que j'ai reçu et ma propre croissance personnelle de 17 ans d’étudesapprofondies et d’établir les conclusions nécessaires. J'enseigne toutle programme et la façon de l’utiliser et de l’appliquer dansl'enseignement et au combat. C’est ce que je faire pourcontinuer à répandre l'art aux gens qui sont capablesd'honorer et d’aimer l'art comme je le fais moi même et quim’aident à continuer cette mission, en étudiant et endevenant eux-mêmes des enseignants. Il existe troisniveaux de gourous dans notre art : Maha Gourou est ungrand maître. Gourou Muda est un gourou qui seprépare pour devenir un Maha Gourou et se situeautour de la phase 7. Le niveau Pembantu Gourou estatteint après l'achèvement de la phase 5 et oncommence à travailler dans les phases Mas Roen.J'enseigne de façon complètement transparente

et je ne caché rien á mes élèves. Hormat(l’honneur) et adab (le respect) sont la clé de ceque je cherche dans un étudiant pour qu’ilsuive le chemin des études et la continuitéde la lignée. J'enseigne partout dans lemonde dans l'espoir d’accomplir ma part,comme j'ai promis à mon professeur, dediffuser l'art et de continuer la ligne quifut amenée jusqu’ici par sa famille deThouars. Je n'ai aucun intérêt pourla politique et je respecte tout lemonde pour me faire respecter.J'espère que ceci donne unevue claire de mon PukulanPencak Silat Serak, demon enseignement et demon amour pour l'art.

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J'enseigne actuellement notre ligne d'art Pukulan Pencak Silat Serakà travers les Etats-Unis, l’Europe, et maintenant en Asie. J'ail'intention de rendre cet art accessible aux personnes dans lemonde entier. Nous offrons un programme d’études complet,avec des DVDs d'entraînement, et nous sommes en trainde développer des futures classes via Skype. Pour ceuxqui sont intéressés, j’invite toute les personnes qui ont lavolonté d'apprendre, qui ont un bon fond et qui sont debonnes personnes á faire partie de notre famille.

La série de vidéos en deux parties que nousprésentons parlent de plates-formes, coups, desentrées en frappant, des clés de finalisation ,desangles défensifs contre plusieurs adversaires, des

sambuts, des projections, de défense contre lesattaques en masse, des champs d'action,comment utiliser le kuda et le kuda, le changementde jeu de jambes sans perdre de l’espace, despoints de connexion garissan, réorientation, base-angle - levier, façon d'occuper l'espace ,commentgarder une pression constante sur la ligne pourarriver à dominer et contrôler le résultat. Projeterune pression vers l'avant pour soustraire ouéviter une attaque. Nous montrons aussicertaines positions du Lanka Tigan.

Le second DVD couvre les mêmesprincipes avec des armes.

Le Pukulan Pencak Silat Serak ® est unsystème d'étude de l'Art Martial originairede l’Indonésie amené aux États-Unisd'Amérique par Pak Victor De Thouars en1960 avec son frère Paul.

Arts d'Indonésie

« Il y a de nombreusesannées que Maha

Gourou Pak Victor DeThouars a décidé

d'ouvrir le systèmeet a passé la lignée àson héritier, MahaGourou HoracioRodrigues. »

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Arts d'Indonésie

« Le Pukulan PencakSilat Serak ® est unsystème d'étude de

l'Art Martialoriginaire de

l’Indonésie amené auxÉtats-Unis d'Amériquepar Pak Victor DeThouars en 1960

avec son frère Paul ».

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Serak fut fondé par Pak Sera, un membre de l’ancienne et énigmatique tribu sharmanic du Baduy. Notrefondateur non seulement mesurait moins de 1,50 m, mais aussi il avait un pied déformé et un bras plus court quel'autre. Cependant, malgré ses multiples limitations physiques, Pak Sera est devenu l'un des artistes plus completsdu début du XIXe siècle dans les arts martiaux.Cette puissante et sophistiquée science a été transmise en secret oralement pendant de

nombreuses années, en l’enseignant uniquement á des élèves sélectionnés qui ont consacrébeaucoup d’années d'études à un sous-système. Dans cette lignée nous trouvons deremarquables artistes martiaux comme Sijo Bruce Lee et Gourou Dan Inosanto. Il y a denombreuses années que Maha Gourou Pak Victor De Thouars a décidé d'ouvrir lesystème et a passé la lignée à son héritier, Maha Gourou Horacio Rodrigues.Aujourd'hui, l’authentique système du Pukulan Pencak Silat Serak est enseigné á

tous les étudiants sincères à l’Académie International Serak, 4634 Gage Ave Bell,Californie 90201 et dans les tjabangs (filiales) de l'Académie dans tout le pays.Vous pouvez me contacter à l'adresse e-mail : [email protected] plus d'informations, visitez notre site web www.serak.org

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« Pour ceux qui sontintéressés, j’invite touteles personnes qui ont lavolonté d'apprendre,

qui ont un bon fond et quisont de bonnes personnes

á faire partie de notre famille. »

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/YANTI-1REF.: • DVD/YANTI-1

Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34ºgénération du Temple de Shaolin de Songshan etdisciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dansce premier travail pour Budo International, i l

présente Luohan Shibashou, une des plusanciennes et représentatives formes

fondamentales de main vide duTemple Shaolin.

Selon le livre "Shaolin QuanPu', de la dynastie Sui, lesmoines guerriers deShaolin ont développéune série demouvements simplesélus conformément au"18 statues deLuohan", d'où le nomde Luohan Shi BaShou (les18 mains deLuohan). Ce styleTaolu est distinctif etdans ses mouvementscontinus, nousapprécions clairementdes combinaisons de

mouvements réels etl'irréels, de défense et de

contre-attaque et une grandevariété de mouvements cachés.

Les principales techniques de maindans le Taolu sont celles de la paume de

la main, et son apprentissage nécessite unebonne agilité et coordination, ainsi que la maitrisedes positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsique de ses caractéristiques.

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Kyusho réel : « Coup au foie »

Un coup dur au foie est un coup de poing, de coup de pied ou de genousur le côté droit de la cage thoracique qui traumatise ou endommage lefoie. La force brutale sur le foie peut être très douloureuse et un coupparticulièrement pénétrant ou entrainé neutraliserait un adversairefacilement.Dans des situations de combat, les coups au foie finissent souvent par

des KOs techniques (TKOs), non seulement en raison de la grandeintensité de la douleur, mais aussi des ramifications plus profondes surl'organe et d’autres structures et fonctions physiologiques.Un coup au foie peut être exécuté avec n’importe quelle main, avec une

arme et la trajectoire correcte. Le traumatisme est grave et interfèreavec la circulation normale du sang, ainsi qu’avec la fonctionnalité dupoumon comme nous allons voir dans la vidéo.

Evan Pantazi

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Kyusho Real

" Au cours de l'impactinitial sur le foie, on

expérimente des petitesréactions chimiques

avec chaque impulsionsélectrique nerveuse.Avec un traumatismecrânien important,

les réactions chimiques sedéséquilibrent, et le chocse déplace le long de la

paroi du nerf vague."

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ans la célèbre série « Notes de Hôhan Soken »,on indique :Conséquence : Fatale –

Si le coup est reçu sur lecôté droit, dû á la

stimulation des poumons par le graveimpact sur le foie et les nerfs, on peutperdre les deux organes. Si au contraire ilest reçu sur le côté gauche, la stimulationdu cœur et des poumons due au shocksévère reçu sur l'estomac et les organesentraîne une possible perte.Jetons un coup d'œil sur la façon de le

faire et discutons des conséquences decette attaque :Le « Coup » se donne généralement en

bas, sur la partie de devant près de laneuvième et dixième côtes avec unetrajectoire ascendante vers la base del'omoplate. Le coup attaque et pénètredans le foie, provoquant un choc dans lefoie, la plus grande glande/organe et unimportant centre de la circulation sanguine.Ceci peut provoquer que le récepteurperde la conscience et la fonctionnalitémotrice et provoquer une sensationd'étouffement de la victime, car çacontraint, ce qui répercute sur la membrane(cool hein ?). Ce coup s’exécute mieuxlorsque l'organisme est exposé ; l'attaquantpeut donner un coup, faire un crochet aufoie, ce qui laissera normalement lerécepteur hors combat d’un coup. Celapeut également se produire sur le côté oul'arrière du corps, même si le meilleurimpact est celui sur la zone frontale.

Nous écouterons ce queressent le récepteur :"De tous les coups sur le corps,

probablement le coup au foie soit le plusefficace et le plus nuisible. Le foie estl'organe/glandule plus grand du corps, etquand on le frappe avec précision c’est

extrêmement débilitant. La douleur estimmédiate, on ne peut pas respirer, et onsent que notre corps nous abandonne,bien que mentalement nous veuillionstoujours nous battre. L'effet d'un coupbrutal sur le corps est rapide et sévère,mais différent d'un coup à la tête.Ce qui arrive avec les coups à la tête,

c'est qu'ils ne font pas mal. Franchement,quand on nous frappe sur la tête, on voitles étoiles et on ne digère pas toujours ladouleur. La tête n'est pas bien et nepense pas clairement. La tête ne fait malque plus tard, avec le sac de glace sur lefront. Parler d'être frappé sur le corps et àla tête me rappelle quand je suis tombémalade à cause du tabac à mâcher lorsde mon huitième niveau. Mon esprit étaitclair, mais mon corps était complètementet totalement déconnecté. Lorsque on esten état d'ébriété on ne ressent pasvraiment la douleur que notre corpssouffre. Être frappé à la tête c’est commeça. C'est pourquoi compter jusqu’à huit àla boxe en se maintenant debout est sicontroversé. Les boxeurs ne connaissentpas la douleur et ils ne savent pas s’ilsdoivent ou s’ils peuvent continuer.C'est pourquoi on peut donner un coup

sur le corps pour que la douleur soitefficace et invalidante, mais rien de plusefficace que d'attaquer le foie. Le coup aufoie consiste à frapper directement sur lefoie, qui se trouve sur le côté droit ducorps près de la neuvième et dixièmecôtes (flottante). Normalement, cela sefait avec un coup légèrement incliné versle haut. Les effets sont rapides et brutaux,causant une fatigue immédiate, unedouleur et une perte de souffle. »

Donc, que ce passe-t-ilréellement ? :Les lésions au niveau du foie ou de la

rate peuvent produire une déchirure, une

coupure ou une ecchymose à l'organe.Ces lésions peuvent provoquer unehémorragie interne due à la ruptured’organes (explosion) ou de problèmes auniveau des vaisseaux sanguins. En outre,si l'attaque est assez grave, le nerf vaguepourrait être affecté ce qui paralyserait lecorps. Les symptômes de ce type dechoc sont ; pouls rapide (fréquencecardiaque), hypotension artérielle, sueursfroides, nausées et pâleur de la peau.C’est extrêmement douloureux, et celapeut causer aussi l’arrêt de la respiration,une fatigue immédiate, la sensation d’uneparalysie ou même une perte complète dela conscience.Le nerf de vague (qui signifie "errant")

en fait sont deux nerfs crâniens quis'étendent depuis le tronc de cerveau, lelong de la poitrine et de la régionabdominale. Ils sont reliés aux organes etau système immunitaire de l'intestin. Lesnerfs vagues envoient et reçoivent dessignaux du corps vers le cerveau, surl'état des organes du corps pourrépondre par des réflexes à unestimulation ou à un traumatisme.Au cours de l'impact initial sur le foie,

on expérimente des petites réactionschimiques avec chaque impulsionsélectrique nerveuse. Avec un traumatismecrânien important, les réactions chimiquesse déséquilibrent, et le choc se déplace lelong de la paroi du nerf vague. Dans uncas plus sévère, le nerf vague peutprovoquer une réponse cardio-inhibitriceet vaso-depressive simultanément. C'estune chute rapide de la fréquencecardiaque et de la pression artérielle,habituellement avec une réaction mitigéedes deux, causant finalement desmalaises et la perte de conscience.Des dommages graves tels que

l'écrasement des vaisseaux sanguins, leslacérations du foie ou les déchirures,peuvent provoquer une hémorragie

Evan Pantazi

D

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Kyusho Real

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interne. Le choc traumatique du nerf vague peut entraîner desdysfonctionnements à long terme, tels qu’une fréquencecardiaque irrégulière, des troubles de déglutition, une respirationet une digestion difficiles.Les fractures des côtes sont également un sujet de

préoccupation car les nerfs peuvent provoquer une déchirure ouune perforation qui doit être immédiatement traitée. Lesdommages internes peuvent conduire à de nombreux problèmesde santé même à la mort. En résumé, les notes de HôhanSokens étaient tout à fait correctes et parlaient d’une attaqueDim Mak, mais aussi d’Kyusho.

Localisation :« Coup au foie » peut se donner à la base des côtes ou

au-dessous celles-ci. Pour de meilleurs résultats, enfoncer versle haut la côte flottante dans foie avant le coup. Attention carcela peut provoquer des perforations, des déchirures ou larupture du foie.

Activation :Coup : I l pointe directement vers les côtes sous un

ang l e a scendan t . Ce l a peu t c ause r des co l i ques

sévères, causer le manque de contrô le des musclesdans l a pa r t i e i n f é r i eu re du co rps , p rovoque r desnausées, de spasmes du diaphragme et causer aussides malaises.

Réaction :Lorsque vous recevez un coup correctement, ce coup a de

nombreux effets physiques sur le récepteur :• Tout le corps s’affaiblit• Dégagement rapide• Douleur intense (quand on utilise les articulations des

doigts)• Perte de la fonction physique motricité.• Perte de la capacité de respirer• Perte de la pensée cohérente• Nausées• Vomissements• Troubles intestinaux et digestifs• Peut causer une perte de conscience (coup très fort)• Hémorragie interne• MortIl provoque une perte temporaire de la pensée et de la

motricité.

Evan Pantazi

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Kyusho Real

" De tous les coups sur le corps,probablement le coup au foiesoit le plus efficace et le plus

nuisible. Le foie estl'organe/glandule plus grand ducorps, et quand on le frappe

avec précision c’estextrêmement débilitant. La douleur est immédiate,

on ne peut pas respirer,et on sent quenotre corps nous

abandonne, bien que

mentalementnous

veuillionstoujours

nousbattre. »

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Le Hwa Rang Do ® et les enfants

(MISSION DE L'ÉNONCÉ DE LA MISSION DE L'ASSOCIATION MONDIALE DU HWA RANG DO ®) :Un héritage de loyauté, de Recherche inlassable de la vérité, de Renforcement de la vie, au Service à l'Humanité.

Nous savons que les enfants sont notre avenir. Ils sont capables d'apprendretoutes sortes de thème rapidement et efficacement. Ils aiment toutexplorer et ils adorent avoir et faire de belles choses. La plupartdu temps ils pensent aux Arts Martiaux comme un exerciceamusement et quand ils rencontrent un très bon Maître ilspeuvent faire de leur pratique martiale, un élémentessentiel pour leur croissance.

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l y a beaucoup d'étudiants très jeune Hwa Rang Do ® dans notreAssociation. L'Enseignement du Hwa Rang Do ® est basé sur unediscipline sévère, mais malgré cela les classes de Hwa Rang Do ®sont toujours amusantes pour les enfants. A travers du Hwa RangDo ®, ils peuvent apprendre à conquérir leurs objectifs par eux-

mêmes. Surtout, les rangs des ceintures. Personne ne peut réussir pourcela, ils doivent réussir les preuves de la ceinture eux-mêmes, sans aide.Les preuves de ceinture du Hwa Rang Do ® sont très difficiles pour tousles âges et pour tous les grades : il y a un examen écrit, un oral et unpratique. L’âge n'est pas important pour le Hwa Rang Do ®, nouscommençons à étudier l'art à l'âge de 2 ans, comme l'ont fait Joo Nim(Dr Joo Bang Lee 10 ° Dan) et son fils Do Sa Nim (Taejoon Lee 8 ° Dan).Tout le monde est en mesure d'obtenir des résultats importants. Lachose la plus importante c’est de faire de son mieux.Le point principal du Hwa Rang Do ® pour les enfants est l'idée de

faire des sacrifices pour atteindre de beaux buts. C'est aussi la clé dusuccès du ® Hwa Rang Do avec de très jeunes élèves Martiaux.

A propos de l'Auteur : Chef Instructeur de Hwa Rang Do ®,Lieutenant-Colonel de police militaire italienne (Carabinieri)et Ingénieur.Marco Mattiucci est le chef de la filiale italienne de l'Association Mondialede Hwa Rang Do ® et l'un des principaux disciples du Grand MaîtreTaejoon Lee.

I

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"La chose la plusimportante, c'est defaire de son mieux.Le point principal duHwa Rang Do ® pourles enfants est l'idée

de faire dessacrifices pour

atteindre de beauxbuts. C'est aussi laclé du succès du

® Hwa Rang Do avecde très jeunes élèves

Martiaux. »

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SERAK-1REF.: • DVD/SERAK-1

Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée dePendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, un système amené d’Indonésie vers lesÉtats-Unis par les frères De Thouars en 1960.

Cette puissante et sophistiquée sciencefut transmise verbalement en secret

pendant de nombreuses années,s’enseignant uniquement à des

étudiants sélectionnés (desartistes martiaux remarquablescomme par exemple SijoBruce Lee et Guru DanInosanto). Le Pukulan,Pencak Silat Serak est unsystème complet, avec unp r o g r a m m ed ' a p p r e n t i s s a g ecomprenant 10 phasesd'entraînement. Ce premierDVD de la série enseignedes positions de Lanka

Tiga, les Sambuts de base 1à 15, des techniques de

finalisation, les Buangs ou unamenè au sol et les clés de

saisie, Tendjekan, défense contreles attaques en masse, champ

d'action, changer le jeu de jambessans perdre de l’espace, les points de

connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper

l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ouéviter une attaque et comment maintenir la pression constantepour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

Budo international.comCOMMANDES :

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Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • KMISS-1REF.: • KMISS-1

En exclusive le DVD du Maître Marco Morabito surl'autodéfense à mains nues, et la présentation du systèmeKrav Maga Israeli Survial System. Les techniques et laméthode qui forment le système, sont illustrées secrets,

d'une manière claire, transparente et facilementcompréhensible. Une occasion unique de se

rapprocher du cœur de la défenseisraélienne et d'améliorer vosconnaissances sur le sujet.Morabito développe unerecherche continue, sans arrêt,dans la poursuite à acquérirde nouvelles connaissanceset de ne jamais arrêter deposer des questions. KravMaga Israeli SurvialSystem n�est pas unediscipline ou un ensemblede règles rigides, maisune méthode, unprocessus d'évolutioncontinu et constant. Celale rend adaptable à toutesituation et circonstance,perméable aux changements,et lui offre la possibilité de

faire le point sur les erreurs etde prendre son expérience

comme une opportunité pouraméliorer.

Budo international.comCOMMANDES :

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Pourquoi le Kyokushinkai

"Il n'est pas difficile de comprendre qu'un karatéka de80 Kilos, est plus fort qu'un de 60 Kilos, de même unkaratéka de 100 kilos est plus fort qu’un de 80 kiloset un lutteur de Sumo est plus fort qu'un karatéka. Enoutre, un taureau est plus fort qu'un homme, et unéléphant est plus fort qu'un taureau... « Mais l'hommepeut tuer un éléphant parce qu'il est plus intelligentque lui. »

"Si un homme faible domine un autre plus fort grâceà son pouvoir du mental et son intelligence, celadémontre la force et l'esprit du Kyokushin, et que leKyokushin est pour tout le monde.

Shihan Kenji Midori (72 Kilos) a gagné le V duChampionnat du monde de Kyokushin en 1991.

RAISONS

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CINQ RAISONS DE CHOISIR LEKYOKUSHINKAI1er- LE KARATÉ KYOKUSHINKAI est

considéré comme le plus « fort » karaté, donc,si nous cherchons la plus grande réalité dansl'exécution des techniques, le Kyokushinkai aune étude approfondie de combat de contact,avec des techniques de jambe dans l'ensembledu corps et de la tête, à l'exception des pointsvitaux comme les parties génitales ou de lacolonne vertébrale et des techniques de poingdans tout le corps, sauf la tête.Quelqu'un dit : « mais on ne frappe pas le

visage avec les poings, » le Maître Oyama arévolutionné les années 50 avec le full combatsur tout le corps, y compris le visage, mais ilétait totalement impossible qu'il n'y ait aucunelésion grave, donc comme Masutatsu Oyamavoulait un full contact total, on a supprimé lescoups sur le visage, mais pas le reste detechniques, toujours sans protections, ce quimarque la différence.Ainsi, une raison de choisir le Kyokushinkai,

comme dit que sa traduction est LARECHERCHE DE LA VERITÉ.

2e- SECURITÉ PHYSIQUE ET MENTALE,physique non seulement dans tous lescomposants que peuvent nous donner les Arts

Martiaux : Amélioration des qualitésfondamentales telles que la Coordination, laSouplesse, la Psychomotricité, etc… tout pourl’amélioration de la Santé et de la ConditionPhysique, aussi comme la self défense,indéniable depuis que le Kyokushinkai est ArtsMartiaux de full contact, on en déduit que laréponse est parfaite pour notre propre défense.L'aspect Physique est très important en

Kyokushinkai, i l est très fameux pour sesentraînements jusqu'à l'épuisement, tout cecipour une mise à point de ce combat de fullcontact et ces entrainements sont ceux qui sontliés à la partie MENTALE, loué par tous lespraticiens qui voient comme dans une classe onessaye de faire toujours « un peu plus », uneflexion de plus, un peu plus de temps enfrappant le sac avec des techniques de pied oude poing .Quand vous voyez que vous nepouvez plus suivre quand vous faites un combatet votre partenaire vous s'exclame : continue, tupeux, continue, bref SE DEPASSERLe maître Oyama nous a laissé un slogan «

OSU NO SEISHIN » l’Esprit de la Persévérance,OSU, signifie « résister à la pression », cela

implique la force de la volonté nécessaire pourrésister à la limite, c’est comme un appel del'intérieur de chacun pour tenir, pour combattre etpour vaincre de cette façon les faiblesses humaines.

Karate

RAISONS

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Ainsi, l'une des raisons de choisir le Kyokushinkai et pour SECONNAITRE SOI -MÊME ET SE SURPASSER.

3e- DE SI NOMBREUX PRATICIENS DANS LE MONDE NEPEUVENT PAS SE TROMPER, le Kyokushinkai, est pratiqué parplus de 20 millions de personnes dans 140 pays. Lorsque MaîtreOyama vivait, elle fut l'Organisation plus grande dans les cinqcontinents, créée par une seule personne, Matsutatsu Oyama :lorsqu'il ouvrit son premier Dojo à l'air libre en Meijiro en 1956, aucours du premier mois il avait déjà 300 étudiants, deux ans plustard, il ouvrit le Dojo Oyama dans un studio de ballet derrièrel’Université Rikkyo á Ikebukuro - Tokyo près de l'actuel Honbu. Ilest enseigné de la même façon aux différentes classes sociales,depuis la pureté de la couleur blanche d'un Karategi ,quelle quesoit la race, sexe, religion, etc., jusqu’aux couches sociales plusinférieures et même á des Rois, en passant par une grande galeriede personnages importants : Sean Connery, Ronald Reagan,Nelsón Mandela, Jean Claude Vandamme, Dolph Lundgren,Vladimir Putin, mettant en évidence dans notre pays à notre RoiJuan Carlos I , qui dans sa jeunesse, se forma de façon « réelle »jusqu’au grade de deuxième Dan, lui ayant été reconnu le 6e Danhonoraire de l'International Karate Organisation Kyokushinkaikan,dont il fut membre , pendant de nombreuses années, du Comitéde Conseillers Mondiaux, à côté d'autres grandes personnalités.Une des raisons de choisir le Kyokushinkai, c'est parce que

c’est un PRODUIT (Art Martial) QUI EST PROUVÉ ETCONSACRÉ.

4e- LA CAMARADERIE, il est sûr que dans de nombreusesactivités, cela surgit, comme dans des petits cercles sociaux quenous formons avec nos collègues de travail, de sports, de loisirs,avec la famille, etc.,Ici c’est pareil, mais avec une grande charge martiale, avec des

traits de discipline, abnégation, sacrifice, etc., comme un étudiantme dirait, « pur marketing expérientiel ».Il est basé sur ce qui nousamène à l’expérience merveilleuse et unique d’entrainer dur, ainsique l’excellente relation avec nos collègues, « expérience decontact », avec lesquels nous expérimentons l'évolution de ladureté, ce sentiment avec le temps diminue peu à peu, de tellesorte que, malgré cette dureté, il peut être pratiqué par n'importequi, mon cher étudiant Santiago l’appelé « marketing d'attraction ».

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Heureusement les temps ou les Gymnases d’Arts Martiaux étaient seulement pour les jeunesgens sont finis, aujourd'hui on commence avec n'importe quel âge, en cherchant quelque chosed’introuvable dans d'autres activités.Ainsi, une raison de choisir le Kyokushinkai, est de TROUVER UN ENVIRONNEMENT SOCIAL

ADÈQUAT.

5e- KUMITE, l'âme de Kyokushinkai. Le Maître Oyama a déclaré : "il ne peut y avoir aucunepreuve, sans un combat réel, sans preuve, il n'y pas de confiance, sans confiance il n'y a aucun

Karate

RAISONS

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respect". Le Kyokushinkai est l'un des derniers styles de karaté,bien que pratiqué au préalable, il est mis en place officiellementen 1964 Aujourd'hui, au XXIe siècle, il est plus vivant que jamaiset c’est grâce à sa vision du combat car il peut être suivi par desmillions de personnes à travers les réseaux sociaux, ce quiaugmente encore plus sa popularité.Aujourd'hui il y a des grands professionnels dans notre style

qui donnent des classes à plus de 20 000 pratiquants de KaratéKyokushinkai dans toute l'Espagne, formant de grandsconcurrents pour les différentes Compétit ions Locales,Régionales, Nationales, Internationales et Mondiales.Actuellement le Kyokushinkai est immergé dans un MouvementOlympique, pour que le Karaté puisse poser sa candidature auxprochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020.Une raison de choisir le Kyokushinkai est donc son

DÉVELOPPEMENT COMPÉTITIF AU PLUS HAUT NIVEAU.

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Raison n ° 1 ; Lutteur completTous les arts Martiaux sont parfaits pour se

former et chacun apporte ses avantages.Cependant, chacun d'eux séparément ne vous rendpas meilleur combattant et beaucoup moins unlutteur complet.

5 RAISONS DE CHOISIR ET DEPRATIQUER LES MMA

À moins que vous ayez étéembourbé dans un coma profondpendant 20 ans, il est impossibleque vous n'ayez pas entendu parlerdu Vale Tudo (nom ancien et originel)ou des MMA (arts martiaux mixtes,nom actuel évolué), parmi d'autresraisons, car c'est le système á lamode et le sport qui a le plus évoluemondialement.

Que moi-même, introducteur de cesport dans mon pays, ex-combattantet actuellement instructeur de cesport, désire informer des raisonspour lesquelles pratiquer ce sport,me semble, au mieux, un peusoupçonneux. Mais devant cettesituation j’exposerai quelques raisonslégitimes et objectives au-delà de toutsoupçons, concernant l’initiation dansla pratique de ce système.

MMA

RAISONS

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Les Arts de frappe vous apprennent à frapper et á vousprotéger, mais ne vous enseignent pas à combattre au sol oumettre au sol, de même les arts de saisies vous apprennent àvous battre avec des mises au sol et des techniques desaisie et de soumission, mais on ne vous montre pas commefrapper et comment vous protéger des coups.Evidement je fais référence aux arts sous leur forme pure

et originale non dilués avec des techniques et desconcepts extrapolés d’autres arts.

Raison 2 ; Honneur, respect et disciplineLes MMA requièrent une grande discipline ; et je ne parle

pas de l'ornementation sur l'ordre d'entrée dans le dojo oule salut si commun avant et après les cours des artstraditionnels.

Si vous voulez avoir un bon niveau en MMA, vous devezapprendre á unir la discipline du corps et de l’esprit. Vousdevrez apprendre à bien manger, bien dormir et entrainerdur, ça parait facile, mais il faut effectivement une grandemaîtrise de soi.Malgré les apparences la plupart d’athlètes des MMA ne

sont pas intéressés par les conflits violents hors de leursport, nous préférons une résolution pacifique, mais c’estd'un dénominateur commun dans n'importe quel artmartial sérieux.Uniquement lorsque nous connaissons et nous souffrons á

nos dépens des situations insupportables auxquelles unlutteur doit faire face à ses séances d'entraînementquotidiennes et qu’il est conscient du mal qu’il peut faire ouon peut lui faire, on choisit toujours la solution plus pacifique

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MMA

RAISONS

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Aussi, soyez surs, qu’après un entraînement si intense, votrestress ou votre colère accumulée s’envolera par la fenêtre.

Raison 3 : Entrainement physique et mental.Apprendre les MMA est certainement un excellent

exercice physique. La lutte, la boxe, le Jiu-Jitsu, sont sansdoute des niveaux brutaux de cardio. Vous devezdévelopper une condition physique maximale pour ne pasvous fatiguez pendant le combat, ce qui signifie beaucoupd’endurance, de souplesse et de force... Je pense que jepeux dire qu'aujourd'hui le combattant des MMA estl'athlète le mieux préparé. A des niveaux supérieurs nousavons besoin d’une performance physique égale àn'importe quel athlète olympique.Aussi votre esprit se renforcera pour développer des

capacités élevées de concentration, action et réaction.Cela poussera votre corps à la limite.

Raison de 4 : Lutte sportiveLes MMA vous offriront l’option idéale de les pratiquer

comme une méthode de conditionnement physique ou

aussi de combattre légalement dans un environnementcontrôlé et de vous charger de valeurs telles que ladétermination et le courage.

Raison 5 : Défense personnellePourquoi pas ? Certains ne partageront pas une telle

aff i rmat ion venant d'un sport de contact , maisn'oublions pas ses origines, la lutte sans règles, qu’ilsoit devenu un sport est dû à la survie de cet art commetel le faisant plus civilisé, ceci est arrivé auparavantavec le jiu jitsu japonais qui fut converti en judo pourdevenir un sport. En bref le rendre plus commercial,comme c’est un sport , p lus de gens peuvent lepratiquer donc plus de praticiens est par conséquentplus d'argent.Cherchez un instructeur qui connaisse ses origines et

ses techniques plus anciennes, ceux que l'on appelle oldschool, ils vous apprendront sans doute à vous défendredans les rues dangereuses du monde.Bonne chance avec l'élection, une pensée à tous à mon

retour à la maison qui m’a découvert. OSS

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Krav Maga est un Art Martial israélien d'auto-défense, créé par Mr. Imi Lichtenfeld á la fin desannées 1960. De notre point de vue commeauteurs, le problème n’est pas de présenter cinqraisons de choisir le Krav-Maga comme ArtMartial. La difficulté est de choisir cinq atoutsseulement parmi les centaines, tous aussi impor-tants, que le Krav-Maga offre á ses praticiens.

Raison n ° 1 : Quand, en 1971, Imi présenta son Art Martial aumonde pour la première fois, le Krav Maga était (et reste) la disciplinemartiale entièrement dédiée à la self-défense, sans compétitions, nimouvements chorégraphiés, ni équipement de protection, etc...Seulement quand nous apprendrons et que nous connaîtrons lesystème d’Imi, nous serons en mesure de comprendre la différenceentre un Art Martial et un Art Martial d'auto-défense.

Raison n ° 2 : Le krav-maga est le seul Art Martial qui donne dessolutions à toutes les situations possibles de la violence dans la rue.Peu importe si l'agresseur s’approche á nous avec les mains vides ouarmé d'un bâton, avec un couteau, une arme à feu ou avec tout autred'arme du même style. Il ne faut pas oublier qu’Imi fut l'Instructeur enChef de la Défense Personnelle de l'armée israélienne pendant 20 anset il utilisa toute cette expérience quand il créa le Krav-Maga.

Raison n ° 3 : La méthode d'enseignement de la défensepersonnelle d’Imi est basée sur le principe que nous devons d'abordapprendre comment appliquer une attaque déterminée de la façonplus rapide, plus efficace et létale, et seulement après, nousapprendrons à nous défendre contre cette agression si létale. Ce n’estpas facile, cependant pour faire face à la violence réelle de la rue, où iln'y a pas de règles, nous devons l’apprendre de cette façon.

RAISONS

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RAISONS

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Raison n ° 4 : Le Krav-Maga est un Art Martial au sensstrict et traditionnel du terme. Dans ce bref article, bien sûr, ilest impossible d'expliquer en profondeur le chemin d’'Imi ;pour comprendre le Krav-Maga, il est nécessaire de lepratiquer avec un bon professeur. Mais étant un Art Martialcomplet et non pas seulement une collection aléatoire demouvements de mains et de jambes, le Krav-Maga estadapté pour tous ceux qui veulent connaître, sentir etcomprendre ce que signifie réellement l'Art Martial. Nouspouvons pratiquer le Krav-Maga pour améliorer nos capacitésphysiques et intellectuelles sans mettre l’accent sur la partiede la défense personnelle, ou nous pouvons apprendre enmême temps un Art Martial et profiter de l'avantageadditionnel d’avoir une connaissance complète de l’autodéfense.

Raison n ° 5 : En 1977, Imi et son élève Yaron Lichtensteinfondèrent une Ecole de Krav-Maga, à Bukan ("Hall DuGuerrier"). L’objectif de l'Ecole depuis le début était demaintenir, préserver et enseigner la façon originale d’Imi.L'école compte aujourd'hui avec des centaines d’instructeursde toute l'Europe, avec des milliers d'étudiants dévoués etadeptes de cet Art Martial merveilleux. L'école est la garantieque les étudiants apprennent la forme originale du Krav-Maga, exactement comme on l’enseignait en Israël. Letrès haut niveau de formation et le professionnalisme del'école Bukan sont en eux-mêmes des raisons pour y aller etapprendre le Krav Maga.

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Cine y Artes Marciales

Don Wilson « LeDragon » a participé àce jour à près de 33 films d’action, en

commençant par lelégendaire « Bloodfist » en1989, jusqu'à son film le plusrécent qui n’est pas encore sortien Europe et qui s’ intitule « La Dernière Sentinelle ».Les f i lms de Wilson,

comparés à ceux d’autresvedettes des arts martiauxcomme Chuck Norris etJean-Claude VanDamme, se fonte s s e n t i e l l e m e n tremarquer pour leurphilosophie de petitbudget, une raisonpour laquelle àHollywood, « LeDragon » estconnu comme «le roi des filmsd’action desérie B ».

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Films et Arts Martiaux

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La majorité des films deWilson ont été tournés endeux mois à peine, avec budgetqui tourne autour de deux outrois millions de dollars, ce qui,pour l ’ industrie du cinéma nord-américaine, n’est pratiquement rien.Malgré le fait qu’aucun des

fi lms de Wilson ne soitspectaculaire, l ’ industried’Hollywood l ’adore etcontinue de financer « LeDragon » pour la simpleraison que tous ses filmsont produit aux États-Unisun bénéfice d’entre quatre etsix millions de dollars.Bien qu’en Occident, les

f i lms de Wilson neparviennent que rarement àse faire remarquer sur legrand écran, ils ont beaucoupde succès dans le marchédes clubs vidéos où lesfilms du « Dragon » se situentgénéralement parmi les cinqpremiers, ce qui explique sespresque 20 ans de succès.

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es fi lms de Don Wilson peuvent,grosso modo, se diviser en troiscatégories : ceux qui ont un fi lconducteur centré sur le Kickboxing(les séries « Bloodfist », « Anneau defeu », etc.) ; les films de science-fiction

futuriste (« Future Kick », « Cyber Tracker »,« Sci-Fighter », etc.) ; et les filmsd’action en général, la majorité avec

une histoire policière ou de l’armée (« Mission suicide », « Attaque

suicide », « À la Limite de la loi », « Crooked », etc.).

Il est vrai que Don Wilson n’est pas lemeilleur acteur du monde et, de fait, ses

rôles ne sont presque jamaisconvaincants ni réellement crédibles. De

mon point de vie, Don Wilson a été, aucours de toute sa carrière, un professionnel

de Kickboxing que j’admire énormément etun acteur amateur. Mais tout cela importe

peu si les coups de pied du « Dragon » sur legrand écran continuent d’émouvoir ses

admirateurs.La passion de Don fut et est toujours le

Kickboxing. Au cours de toute sa carrière, il n’a

jamais laissé de côté la lutte, ce qui fut évidentles deux fois où il est revenu sur le quadrilatère.

La première fois, ce fut le 14 mai 1999, àBoston, au cours d’une soirée de combatappelée « Destruction massive » où il battit DickyKimber par KO dans le combat pour le titremondial de l’ISKA. À cette même rencontre,assistait le champion du monde australien, lelégendaire Stan Longinidis, « L’Homme », et le roidu Full Contact, Rick Roufus.

La deuxième fois, ce fut au MGM Grand à LasVegas, le 17 mars 2000, dans un grand spectacleoù Don battit Dewey Cooper, obtenant denouveau le titre de l’ISKA. Parmi les autresgrands présents ce jour-là, il y avait JeromeLebanner, Perry Ubeda, Sa Kmongkol et Mourad Sari.

En 2004, le bruit courut que Don était en trainde se préparer pour revenir sur le quadrilatère àKiev, en Ukraine, pour un grand gala de l’ISKA,mais cela ne se produisit pas.

Contrairement au reste des vedettes des filmsd’arts martiaux (excepté Chuck Norris), DonWilson était déjà mondialement connu sur lesrings du Kickboxing avant de devenir acteur.Pour ceux qui ne connaissent pas la carrière

Films et Arts Martiaux

L

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météorique de Don dans le combat, jedirai simplement qu’¡ l a gagné 11 titres mondiaux dans troiscatégories de poids et dans sixorganismes différents.

Jetons un œil sur les plus grandssuccès de Don sur le quadrilatère. « Le Dragon » monta pour la premièrefois sur un ring en décembre 1974lorsque le Kickboxing (appelé ensuiteFull Contact) en Occident faisait sespremiers pas. En 1979, i l devintchampion des États-Unis, à lapremière rencontre de Kickboxingtélévisée par le canal des sportsESPN. En 1980, invaincu, Don devintchampion du monde de la WKA, lafédération leader de Kickboxing del’époque.

Toujours à la recherche denouveaux défis et dépassantconstamment ses limites, Wilson

(tout comme le fameux BennyUrquidez) fut le premier combattantde Kickboxing qui osa affronter lesgrandes figures d’Orient avec leurpropre jeu sur leur propre territoire. En

1981, Don gagna par KO dans ungrand combat à Tokyo et devint dujour au lendemain un phénomène auJapon (peut-être également en partiepour son aspect et ses origines, lamère de Don est en effet japonaise).Les années qui suivirent, Don affrontaet battit toutes les personnalités quise présentèrent en Orient. Il devintainsi la vedette du ring au Japon et àHong Kong où il battit, entre autres, lechampion du Lumpini, Panja Sornoi. Ilosa se jeter dans la gueule du loup etaffronta et battit, à Bangkok, Samart,le champion de Thaï.

Pour se mettre dans le contexte,nous ne devons pas oublier que nousparlons du début des années 80, uneépoque où le reste de la communautédu Kickboxing aux États-Unis, enEurope et en Australie pratiquaituniquement le Full Contact (avec descoups de pied seulement au-dessusde la ceinture). Par conséquent, àcette époque, certains des momentsles plus spectaculaires de Don sur lequadrilatère eurent lieu dans des

combats suivant le règlement du FullContact comme la bataille épique qu’illivra contre le champion du mondeDennos Alexio en mars 1984 où Dongagna aux points. Une autre bataillehistorique fut le combat de Wilson endécembre 1984 contre le légendaire « Homme de Glace », Jean-YvesThériault. La rencontre qui se célébradans la ville canadienne de Montréaltermina en match nul après 12 roundsd’une intensité trépidante. Pourtant,beaucoup des spectateurs impartiauxprésents affirment que Wilson auraitdû gagner ce combat. En 1987, aucours d’un combat suivant lerèglement du Kickboxing, Don mit KOBranco Cikatic (le premier vainqueurdu Grand Prix K-1 en 1993) et gagnala somme record de 60.000 dollars, leprix le plus élevé obtenu enKickboxing jusqu’alors. Très peu degens savent que Don est un pionnierdu MMA. Il affronta Art Jimmerson, unboxeur professionnel à la 11e placeen 1987 et au bout de quelques

« Très peu de gens savent que Don est un pionnier duMMA. Il affronta Art Jimmerson, un boxeur professionnel à la 11e place en 1987 et au bout de quelques rounds,

avec certains coups de pied bas infaillibles, il le laissa KO. »

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rounds, avec certains coups de pied bas infaillibles, il le laissa KO.

Poussé par ses engagements cinématographiques,Wilson déposa les gants pour la première fois en 1991,battant un record professionnel de 69 combats avecseulement cinq défaites et 46 victoires par KO. C’est sonami Chuck Norris qui lui suggéra en 1988 d’aller vivre àHollywood et de tenter sa chance comme acteur. Suivantle conseil de Chuck, Don ne tarda pas à trouver un agent

et il fit rapidement de petits boulots cinématographiques,mais on ne lui offrait r ien de plus et sa carrièrecinématographique paraissait vouée à l’échec. Alors qu’ilétait sur le point de jeter l’éponge, la chance de Donchangea quand le célèbre producteur de films de série Bd’Hollywood, Roger Corman, lut quelque chose sur « LeDragon » dans un magazine d’arts martiaux.

Le film de Jean Claude Van Damme « Bloody Contact »venait de sortir, il avait beaucoup de succès et Corman

cherchait la manière de faire un film similaireintitulé « Bloodfist ». Impressionné par laréputation de Wilson, le producteur luidemanda de faire un test d’image et lui fitimmédiatement signer un contrat pour fairetrois films. Le reste de l’histoire, c’est que « Bloodfist » fut tourné en 15 jours seulement,avec un budget total de 300.000 dollars, ycompris le cachet de Wilson de 30.000dollars. La première année, rien qu’aux États-Unis, le film obtint près de 2 millions de dollarset dans le monde entier, il réussit à faire desentrées pour plus de 10 millions de dollars.Bien que « Bloodfist » ne puisse êtreconsidéré comme un joyau du cinéma, unenouvelle vedette était née et les sponsorsd’Hollywood donnèrent le feu vert à la carrièrecinématographique de Don Wilson.

Dans l’histoire réduite de « Bloodfist », Donjoue le rôle du champion de Kickboxing retiré,Jake Rye, qui se rend aux Philippines où sonfrère participe à un tournoi international de

Films et Arts Martiaux

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Kickboxing. Jack découvre très vite que les combats sontillégaux et, ce qui est pire, que son frère a été assassinépendant le tournoi. Décidé à venger la mort de son frère età faire justice pour les criminels, Rye participe au tournoisuivant. L’un des points forts du film est la participation dulégendaire champion du monde hollandais, Bob Kaman, etdu dernier « Mr Taeboo/Bootcamp », Billy Blanks, commeadversaires de Wilson.

Étant donné le succès économique de Bloodfist, on fitrapidement une deuxième partie qui sortit en octobre 1990sous le titre de « Bloodfist II ». Bloodfist II, nettementmeilleur que le premier, reçut de bonnes critiques de « Variety », le magazine américain d’actualitéscinématographiques. Le fi lm raconte l’histoire ducombattant de Kickboxing, Jake Rye, qui tueaccidentellement son adversaire sur le quadrilatère aucours d’un combat. Pris de remords et tourmenté par laculpabilité, Rye décide de déposer les gants. Mais les

choses changent quand il découvre que ce n’est pas lui leresponsable de la mort de son adversaire, mais sonassistant qui l’avait drogué avec un puissant narcotique.Après une série de situations, Jake finit sur une île où leterrible « Su » organise un tournoi avec des combats àmort (voir « Opération Dragon »). « Su » est la penséecriminelle qui se cache derrière le puissant narcotique qu’iladministre à ses combattants, mais comme on peut s’yattendre, Jake Rye profite de l’occasion et en finit avectous les méchants. Le fameux champion du mondeMaurice Smith (adversaire de Wilson sur le quadrilatère auJapon à une occasion) joua dans le film, ainsi que l’ex-boxeur professionnel et champion du monde JamesWaring.

Au cours des années qui suivirent, Don tourna huit filmsde plus, bien qu’aucun n’ait obtenu le succès de « Bloodfist II » qui est, pour certains, l’un des meilleursfilms de Wilson.

« La passion de Don fut et est toujours le Kickboxing.Au cours de toute sa carrière, il n’a jamais laissé decôté la lutte, ce qui fut évident les deux fois où il est

revenu sur le quadrilatère. »

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En 1991, il tourne son premier film de science-fictionappelé « Future Kick », un genre que « le Dragon »utilisera ensuite souvent. L’histoire se passe à LosAngeles version futuriste et il est évident qu’elle copiel’atmosphère de « Blade Runner ». Wilson fait la chassede criminels génétiquement altérés.

Cette année-là, poussé par Corman à se consacrer à100% au cinéma, Don accepte –bien que doutant– dedéposer les gants. Pourtant, « Le Dragon » tourne enmême temps un nouveau film sur le jeu du combatappelé « Anneau de Feu », consolidant ainsi des milliersde fans du Kickboxing qui furent très déçus par saretraite. Le film se passe dans le quartier de Chinatownde Los Angeles, où les équipes rivales de Kickboxingchinois et américain s’affrontent. Don Wilson, commed’habitude, est un champion de Kickboxing retiré qui,pour des circonstances familiales, est obligé deretourner sur le quadrilatère. L’un des combattants dansce film est le champion du monde australien StanLonginidis, « L’Homme », qui vivait à cette époque auxÉtats-Unis et s’entraînait avec Benny Urquidez.

Après voir obtenu trois films à succès à son palmarès,les producteurs d’Hollywood proposèrent d’augmenterle cachet de Wilson à 300.000 dollars par film. Mais « LeDragon » avait d’autres projets et s’offrit à son tourcomme coproducteur de ses films, assumant le risqueéconomique que cela comportait, mais s’assurant laparticipation dans les décisions des films qu’il ferait àpartir de ce moment.

En 1992, Don commence une série de films d’artsmartiaux purs, comme « Bloodfist 3 », « Black Belt » et « Bloodfist 4 », où est évident le lien étroit qui l’unitencore à la communauté du Kickboxing. Les rôles

secondaires de ces fi lms sont joués par descombattants d’élite de cette époque comme lechampion du monde des poids lourds de l’ISKA, BradHefton, le champion du monde des poids légers de laWKA, Gary Blanck, et le champion de Karaté Shotokan,Tim Baker.

Au cours de sa carrière cinématographique, Wilsoncontinuera d’avoir des camarades des arts martiauxdans ses films et à plusieurs reprises le champion dumonde Pete Cunnigham, « Pied de Sucre ».

L’année suivante, en 1993, le champion deKickboxing retiré, Johnny Wu, revient avec « Anneau deFeu 2 » où une bande commet l’erreur de kidnapper safiancée et sort également en salles « Soif de Sang », lepremier film d’action de Wilson qui n’est pas basé surles arts martiaux où il joue le rôle d’un avocat pacifiquequi devient violent pour venger l’assassinat de safemme par des trafiquants de drogue.

En 1994, Don tourne le film qui semble être son favori :« Anneau Feu 3 » (également appelée « Le Coup duLion ») dont il participe au scénario et où travailleégalement son fils Jonathan.

Les autres classiques célèbres de Wilson, à part lesséries « Bloodfist » et « Anneau de Feu » sont : « LeToucher de la mort (1993) ; « Cybertracker » (1994) avecRichard Norton; le film de terreur « Chasseur nocturne »(1995) ; « Mission suicide » (1997) avec Fred Williamson ;« Attaque suicide » (1998) ; « À La Limite de la loi »(2002), où Don partage le rôle principal avec RichardNorton et Cyntia Rothrock ; « Sci-Fighter » (2004)également avec Cynthia Rothrock ; « Crooked » (2005)avec Oliver Grunner et Fred Williamson ; et enfin « La Dernière Sentinelle » (2007).

Films et Arts Martiaux

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Dans les ateliers de la WTU, nous travaillonsavec les outils suivants :

13 + 1 Des mouvements en solitaire, qui sont divisés engroupes :

WTU FIGHT :Siu Nim Tao (SNT) - Neuf façonsCHUM Kiu (CK) - Quatre vaguesMannequin de bois - Doubles vaguesBIU Tse (BT) - TwisterBâton long - Travaux des pointsCouteau double - Double Twister

WTU GUILD (Corporation) :

Blade- Forme d'une arme2 Axes et 2 Marteaux - Marchant avec 2 armesLe Personnel et la lance - Vagues d’armesEpée - Armes Twister4 techniques d'armes - Double vague et doubles Twister avec

armes

WTU HEALTH (santé) :Serpent de feu - VaguesEagle (ailes d’Aigle) -SpiraleBARAKA - Travail CHI

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Nous enseignons aussi travailler avec un autre partenaire, il est divisé enséquences.

Dans cette section, nous enseignons :a) Qualités 7 + 2Par l'harmonisation des qualités nous pouvons former directement à chaque

personne en nous basant sur son anatomie et ses tendances naturelles.b.) 3 principes d'action + 4 interactionsVoici les « coordonnées » qui explorent cette nouvelle structure naturelle.c.) 2, concepts du combatGrâce à eux, nous avons commencé à découvrir les fonctions inhérentes de

notre nature.Nous encourageons les gens !Salve !

WT Universe

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Le Weng Chun Kung Fu depuis sa création

À Hong Kong, le Weng Chun Kung Fuest devenu particulièrement connu grâce àl'Académie de la recherche de Duk Lan Dai,fondée par mon maître, le Grand MaîtreWai Yan. Tous les Grands Maîtres deWeng Chun avaient l’habitude de se réunirla -bas ou ils s'entraînaient ensemble afinde préserver et de transmettre cet art.Toutefois, i ls ne maintenaient aucunerelation avec la Chine Continentale, d’où étaitoriginaire le Weng Chun et où il s’étaitrépandu sur la ville de Fatshan en ChineMéridionale. Toutefois, l'interdiction du Kung Fupendant la révolution culturelle en Chine après la

seconde guerre mondiale faisaitimpossible le contact entre lesfamilles de Weng Chun à HongKong et celles de la Chine.

À Hong Kung, lesmaîtres de WengChun craignaientégalement unepossible poursuitepar les autorités,et pour cetteraison, l'aspectextérieur du DaiDuk Lan pendantde nombreusesannées a étérien de plusqu'un bruyantmarché bondéd’aliments.

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ar conséquent, visiter les familles de Weng Chun de la Chine Continentalesignifiait quelque chose de très spécial pour moi, de pouvoir apprendreplus sur cet art directement à sa source. Depuis les années 80, je voyagerégulièrement de Hong Kong au voisin Canton et de là je poursuis monvoyage à Fatshan. En ce moment, le Grand Maître Pang Nam était lereprésentant plus connu de Weng Chun là-bas et lorsque je l'ai visité, lui et

sa famille, j’ai été très impressionné par son énorme cordialité, car jusque-là, j'avaisressenti seulement quelque chose de similaire avec les yogis et les bouddhistes lamasDéjà à l’entrée de sa maison, je me suis trouvé avec un mannequin de bois pour

s’entrainer au milieu du couloir. Le Grand Maître Nam de Pang reconnu instantanémentqu’il était un maniaque du Kung Fu comme moi et instantanément m'a expliquécomment le construire. Contrastant avec les mannequins de murs utilisés par nosMaîtres à Hong Kong, les mannequins ici étaient cloués ausol, ce qui permet au praticien de se former et de resterderrière le dos

d'un adversaire,qui est un concept

très important dans leWeng Chun.

Instantanément, j'ai voulupratiquer avec le mannequin

et poser des questions,cependant, tout d'abord il m'a invité à

son salon un étage au –dessous, oùm’attendaient, ses enfants et ses élèves, ainsi qu’und'autre mannequin de bois au le centre de la pièce.Tous ses enfants me montrèrent successivement leurforme de mannequin de bois, et il m’expliqua lesapplications individuelles de combat et commentdévelopper les différents potentiels. Le Grand MaîtrePang avait appris initialement Shaolin Hung Gar duSud entre 1934 et 1947 et, par la suite, le WingChun du Grand Maître Chiu Chau, ainsi que WengChun du Grand Maître Lai Hip Chi, et cesinfluences étaient clairement reconnaissablessous la forme du mannequin de bois.

Weng Chun

P

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A ce moment-là, le Maître élève du Grand Maître Nam Pagm'invita à faire un peu de combat Chi Sao avec lui. Il fut surprisde rencontrer un praticien du Kung Fu de Hong Kong, qui futcapable de résister ses attaques de poussée, de claquage deChi Sao. D’habitude c’était pour moi facile de vaincre lespraticiens de Hong Kong, qui généralement se ne souciaientpas assez de leur équilibre et ne pensaient qu’á frapper. Commej'étais bien préparé et nous avons bien profite d’un bon combatavec le Maître élève du Grand Maître Nam Pang. Plus tard, leGrand Maître lui-même parla de la structure de son programmede Chi Sao. Je trouvai son « At Yiu Chi Sau » particulièrementémouvant. « At Yiu » peut être traduit comme « en faisantpression sur la hanche » et "Chi Sau" comme "bras" collant.Dans cette forme particulière de Chi Sao, les deux praticienss’accrochent des bras, pour apprendre à détecter et àdévelopper les différents effets de la force, comme tirer, pousseret tourner dans des directions différentes, ainsi que lancerl'adversaire et lui faire perdre l’équilibre en même temps. Aprèsil m'a expliqué ses stratégies de combat appelées Chi (se frapper), Mo (au toucher), Dong (se balancer) et Lip (écraser).En réponse à ma question : comment il combat dans une

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longue distance, il m'a préparé un autre combat de sparringavec le tres habile Wong Ah Keung. Je l’ai attaqué avecplusieurs coups de pied et de poing, pendant que jeréfléchissais de façon intelligente sur la distance decombat. Il réduisait la distance en utilisant le jeu dejambes rapide, le combat corps à corps et un poinginversé couvert puis il attaquait alors il a essayé deme déséquil ibrer avec des coups rapidesenchaines. Cela m'a beaucoup rappelé notreprogramme de Weng Chun et j’ai reçu denombreux conseils du Maître élève, quireprésentait aussi le Grand Maître Pang Nam etsa famille dans les compétitions.Soudain, le fils aîné du Grand Maître Nam Pang

sortit les doubles couteaux de mur et à haute voix ilrentra dans notre échange de Weng Chun. I ldémontra la belle Wu Dip Do, la forme du doublecouteau de Weng Chun, qui vint faire partie aussi de mapropre formation depuis lors. I l me montra chaquemouvement de cette forme, ainsi que son application aucombat. Cette forme est facile d’apprendre, en mêmetemps elle fournit une base solide pour l'utilisationde couteaux et des épées. Puis nous avonsparlé des principes et de l'histoire du WengChun, le Grand Maître Pang Nam avaitappris du Grand Maître Lai Hip Chi.La l ignée du Weng Chun seremonte au Grand Maître LaiHip Chi, au neveu du GrandMaître Lok Lan Goon et àLok Lan Goon lui-même etauparavant à notreancêtre du Weng ChunSan Gam, qui estégalement connu sousle nom de Dai Fa MinKam. Aussi, en suivantla l ignée, notre artf inalement dérive duTemple Shaolin et selonla tradition i l a ététransmis par le moineShaolin Yi Chum à Tan SauNg, qui à son tour l’aenseigné aux membres duJonc Rouge.Pour f inir, j 'ai invité le

Grand Maître Pang Nam avecsa famille et ses élèves à unrestaurant voisin, où l’on acontinué l'instruction. Puis ce fut ungrand honneur pour moi que le Maîtreélève Wong Ah Keung m’invita chez lui,où nous avons entraîné jusqu'à tard dansla nuit.Partout en Chine, j'ai senti le sincère

sentiment de chaleur humaine etd’enthousiasme des Maîtres et despratiquants de Kung Fu, et je suis très heureuxque l'Art du Kung Fu ait survécu à la révolutionculturelle en Chine et il ait trouvé sa placeaujourd’hui. De nos jours, le Kung Futraditionnel est officiellement approuvé enChine et reconnu comme un patrimoineculturel.

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Weng Chun

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KEYSI ET LA VALEUR DE NOS FAUX-PAS

« L’expérience n'est pas ce qui nous arrive, l'expérience est ceque nous faisons avec ce qui nous arrive »

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KEYSI EST UNE MÉTHODE EXTRAORDINAIRE

La méthode Keysi provient d'un mot mal dit, pour répondre à ma mèrequand j'étais gamin et lui dire « que si » je répondais « quisi » mamère a essayé de m'aider et m'a dit que je devais répondre « que et si » alors ma réponse fut simple et bien sûr erronée,depuis ma réponse fut « queysi », et ainsi d’un mot mal ditet né le nom « keysi ».

Keysi signif ie donc une affirmation de lapersonnalité, la confiance en soi, l’auto estime,s'exprimer à la première personne, assumer ceque vous pensez, sentez, avez besoin et voulez.Une méthode structurée et réalisée pour desgens extraordinaires, la raison est très simple, jecrois sincèrement que dans les mains de gens quine sont pas disposés à apprendre et à grandirtout au long de leur vie sans le moindreintérêt de prendre soin d’eux-mêmes etde se mettre en valeur, la méthodeest inutile et inefficace.

QUE SIGNIFIE ÊTRE UNE PERSONNEEXTRAORDINARE

Être une personne extraordinaire ne signifie pas avoir desqualités exceptionnelles, ni faire tout bien, les gens extraordinairessont honnêtes avec eux-mêmes, car ils seront seulement alorshonnêtes avec les autres, bien que souvent ils se perdent dansles formes, mais honnêtes sans des demi-vérités, ce sont desgens qui veulent bien faire bien que parfois ils n’y arrivent pas,des personnes humbles qui assument de manière naturellequ'elles ont tort, qui reconnaissent leurs propres difficultés et quin’endossent pas la responsabilité de leurs erreurs à d'autres, celanait avec la nécessité de contribuer au bien commun á partir del'amélioration et du développement personnel.

COMMENT ON EST EXTRAORDINARENotre relation entre Instructeur et élèves repose sur ce principe, la

nécessité de prendre soin de nous-mêmes et de nous protéger les uns auxautres avec la volonté de générer de la confiance et de la proximité, seulementainsi nous obtiendrons la transmission et la ferme volonté de développementmutuel, cela ne signifie pas de l'égoïsme ou de l'égocentrisme, en fait ça ne se limitepas á parler des avantages de keysi comme une méthode de self-défense , mais aucontraire cela implique écouter et connaitre les sentiments qu'un Instructeur déclenchechez les élèves avec ses paroles et ses actions, aussi les sentiments que les étudiantsdéclenchent chez l'instructeur.

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Keysi

« La méthode Keysi provient d'unmot mal dit, pour répondre à ma

mère quand j'étais gamin et lui dire « que si » je répondais « quisi » ma mère

a essayé de m'aider et m'a dit que jedevais répondre « que et si » alors ma

réponse fut simple et bien sûrerronée, depuis ma

réponse fut « queysi »,

et ainsi d’un motmal dit et né lenom « keysi. »

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KEYSI EST UNE TECHNIQUEEXTRAORDINAIRE DE L’AUTO DÉFENSE

La Self-défense n'est pas une formule qui nous pouvons appliquermécaniquement, elle peut être utilisée comme une technique pour exprimerdes situations simples, difficiles ou complexes et s’en tirer, mais latechnique n'est pas la réponse, la réponse est dans l’attitude accompagnéed'un profond sentiment profond éthique des valeurs, avec ces ingrédientscomme base nous pourront comprendre la technique comme un moyen etnon comme une fin. Lorsque la méthode est bien formulée et qu’elle nes'applique pas comme une simple technique , elle devient un chemind'accès à ces valeurs et cela exige une formation et un dévouement de lapart de l'Instructeur et de l'élève, seulement ainsi nous comprendrons quedans une situation de risque les émotions, le stress, la peur et la panique sedéclenchent et cela se passe de manière consciente ou inconsciente, toutcela nous domine et nous enlève notre capacité de penser ou d'agir dans lecalme et la sérénité, le plus difficile n’est pas d'apprendre des milliers detechniques ou ses pratiques, mais de nous connaitre nous-mêmes, passeulement physiquement mais aussi émotionnellement, cela nous aidera,non á contrôler ces émotions, mais á les reconnaître, ne pas les voircomme un ennemi mais comme un ami qui est là pour nous aider.

QU’EXIGE CETTE MÉTHODE POUR QUE QUELQU'UN SOIT EXTRAORDINARE

La méthode keysi requiert et en même temps présuppose, le respect desoi même et des autres, cela signifie la prise en compte de soi-même etdes autres, symboliquement c'est une fleur que nous cultivons avec soin etde laquelle nous offrons aux autres ses graines pour améliorer leur vie.Comme tout art, il exige une connaissance de certains principes et undéveloppement des techniques qui avec la compréhension de lamécanique de notre corps nous aidera à comprennent et á améliorer nosoutils corporels et émotionnels, de telle sorte que nous pouvons obtenirune auto-expression personnelle adaptée à notre potentiel, seulement decette façon nous serons en mesure de percevoir l'extraordinaire qui secache derrière d’une action, même si elle n'est pas parfaite dans sonexécution, cela nous permet de nous regarder d’un œil bienveillant et d’êtreplus cléments avec les erreurs que nous commettons même si nous lesfaisons avec les meilleures intentions. Le Keysi a toujours quelque chosed'extraordinaire, même s’il reste à mi-chemin de son objectif, la situation, etce n'est pas un problème, est que l'extraordinaire est séparé de l'ordinairepar une ligne très mince qui peut seulement être vue si nous sommesdisposés à regarder vers notre intérieur avec des yeux différents, peut-êtrec’est la ligne de démarcation entre l'ordinaire et l'extraordinaire en keysi etpeut-être celle qui fait du keysi une méthode extraordinaire.

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Keysi

« Le plus difficile n’est pasd'apprendre des milliers de

techniques ou ses pratiques, mais denous connaitre nous-mêmes,

pas seulement physiquement maisaussi émotionnellement, cela nous

aidera, non á contrôler cesémotions, mais á les reconnaître,

ne pas les voir comme unennemi mais comme un

ami qui est là pournous aider. »

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L’Élite du Kung Fude la Suisse,invitée en Asie

Chronique des expériencesde Peter Gasser & Alexander Klug

« Bonjour Sifu », saluèrent les deuxinstructeurs de Kung Fu, Alexander Kluget Peter Gasser, tôt dans la matinée, áleur Maître (Sifu), le Grand maîtreDr. Martin Sewer, à l'aéroportde Zurich. Aux troisexperts suissesd'arts martiaux,les attendait unv o y a g ed'aventure àKuching, enMalaisie !L ' I n te r na t iona lMartial ArtsResearch InstituteOf Malaysia,organisait chaqueannée un desévénements plus grandset plus importants de lascène des arts martiaux.Pour cet événement deplusieurs jours, f igurait entreautres, un tournoi de la catégorie deMaîtres, le Blackbelt Hall of Fame etbeaucoup plus d’autres encore. C’était lapremière fois que Martin Sewer, expertrenommé dans ce domaine, voyageait àKuching, ainsi que deux de ses élèves, en leuroffrant la possibil ité d'être connus sur lepanorama international.

Kuching et Kuala Lumpur, MalaisieAprès un long voyage à travers le monde, de perdre et

de trouver leurs bagages par la compagnie d'aviation,nous avons réussi à arriver à Kuching, le lieu de

Kung Fu

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l'aventure. Tôt dans la matinée, selonl'heure locale, nous faisons le check-in à l'hôtel et nous nous réjouissonsde la proposition d'une alimentationsaine et des installations de fitness ànotre disposition au Jetlag Paroli,puisque juste cet après-midi nousdémarrons ! Après nous avoir installénotre Sifu nous montre les meilleurscoins et cafés du quartier.Une petite pause très agréable,

puisque les prochains jours, commenotre Maître nous a fait savoir, serontremplis d'activités sans repos. Êtes-vous nerveux ? nous demande-t-ilquand le service nous sert le thé.Nous ne disons rien, nous haussonsles épaules et nous pensons que :"en fait... non".Comment peut-on être nerveux

quand on ne sait pas encore ce quiva se passer ? I l aurait étéautrement, si vraiment on aurait su cequi allait arriver ! Dans la soirée, lacérémonie d'ouverture commença.Le l ieu de célébration de cettecérémonie, était une grande salle àl' intérieur d'un centre culturelrenommé. Au centre, une zone librepour les offrandes.Beaucoup de chaises placées en

file á droite et á gauche pour lesspectateurs, environ 300 chaises. Aucentre, directement en face de lazone l ibre du centre, une scènesurélevée construite avec deuxrangées de chaises. Celle de derrièreavec de très belles chaises en bois,celle de devant avec des fauteuilsluxueux. Il est clair que c’était là oùs’assiéraient les Maîtres et les GrandsMaîtres invités. Alors la premièresurprise arriva : alors que notre Sifucherchait un sujet de conversationavec les autres Maîtres, une jeune,mince, étudiante de l’école de KungFu de Kuching vint vers nous et nousdit « s'il vous plaît, puis je prendre

une chaise ? » en indiquant le lieu oùles Maîtres allaient s’assoir. « Non,non, nous sommes des instructeurs,pas des Maîtres ! », avons-nous dit.Le Sifu, qui avait suivi la conversationavec une ouïe, se tourna et enfronçant les sourcils dit : « Habituez-vous. Ici ils sont informés de l'art etdes compétences de notre école."Vous vous assoirez en haut avec lesMaîtres". Surpris et anxieux, maisavec fierté, nous primes place surnos sièges sur la deuxième rangéederrière les Grands Maîtres.A peine assis, la cérémonie

d’ouverture commença avec desdiscours festifs de la part des invitésd'honneur présents. Parmi eux il yavait un représentant dugouvernement, qui avait voyagéexpressément pour l'occasion.Ensuite, place á des représentationsspectaculaires de l'école de Kung Fu,de Kuching, la traditionnelle Danse duLion et des shows avec destambours.Pour finir, tous les invités d'honneur

coupèrent un ruban rouge pourinaugurer la cérémonie. Notre Maître,Martin Sewer, nous avait déjà parléde ces évènements traditionnels.Malgré cela, nous restâmes perplexesdevant la grandeur, le bruit et lepompeux de toute la cérémonie.Une chose attira notre attention :

notre Maître était á tout momentappelé á parler et tous voulaient luiserrer la main ! Comme s’il était lastar cachée de cet événement ! Ill’était sans aucun doute ! Fiers decette réalité, peu à peu nous étionsde plus en plus nerveux, prêt à toutmoment, á être obligés également de sortir et de prouver nosconnaissances.Pour notre grand soulagement,

cela n’arriva que le lendemain. Aprèsun dîner réconfortant, beaucoup de

sommeil et un power-Start pourcommencer la journée, arrive enfinpour nous le démarrage définitif. Letournoi commence ! Une fois que lesplus jeunes participants et les enfantsprésentèrent leurs connaissances deleur mieux, devant le groupe dejuges-arbitres, arriva enfin leprogramme pour la catégorie desMaitres. L'un après l'autre, tous cequi étaient assis en haut sur la scène,aujourd'hui en tenue de Kung Fu,firent un pas en avant et nousmontrèrent leurs connaissances.Il ne fallut pas longtemps pour

qu’on nous appela aussi par notrenom. Contaminés par le trac, nousreprésentâmes nos Formes de Poinget de Bâton. Au cours de notredémonstration, nous fûmes surpris,car soudainement de nombreuxinvités et même certains arbitres,prirent leur portable ou leur camerapour prendre des photos et nousfilmer.En sueur et un peu épuisés, mais

fiers d'avoir représenté avec dignité àMARTIN SEWER SCHULE de KUNGFU et á la Suisse, nous nous assîmessur nos chaises dans la tribune desinvités d'honneur. Après nous, ce futle tour de notre Maître. Le silencerégnait dans la salle. On respirait latension dans l’air. Chaque geste étaitattentivement suivi par lesspectateurs et enregistré avec lescaméscopes et les portables ! Parfoison entendait de la bouche d’unenfant une exclamation enthousiaste« wow », « oooh ». Nous suivions lareprésentation de notreSifu super concentrés, car il y a

toujours quelque chose de nouveau à apprendre. Notre Maître f init sa démonstration sous lesapplaudissements enthousiastes etretourna á sa place. Les invitésétaient émotionnellement

Kung Fu

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impressionnés de ses qualités. A peine s’était-il assisquand il fut appelé á nouveau.Tous les Grands Maîtres devaient démontrer leurs

compétences á nouveau devant les invités, dans un coursde 45 min. de durée. Nous pourrions soutenir notre Sifu

activement. On offrait une image spéciale. Des suissesenseignant le Kung-Fu á des asiatiques ? Pour nous, c'était

une situation familière, parce que notre Maître avait déjàenseigné en Chine et à Hong Kong. La franchise et la cordialitéde nos fans asiatiques nous avaient touché.

Nous avons d'abord nous pensâmes que c'était purecuriosité en ce qui concernait les "étrangers", mais tout desuite une autre image se montra. C'était une véritableadmiration ce qu’ils sentaient pour notre Kung Fu et lepouvoir d'enthousiasmer les gens. Des heures plustard, on pouvait voir des enfants qui copiaient etpratiquaient les techniques qu’avaient transmis notre

Sifu. Le troisième et dernier jour, nousfûmes surpris une fois encore : le lieudu spectacle avait changé de placedans la ville. Pour la cérémonie declôture et les hommages, on trouvaet on décora richement un localencore plus grand, puisqu'il étaitprévu qu'avec les participants, il yaurait beaucoup plus de public e td’ invités, entre autres, desreprésentants du Gouvernement.La fête commença très

traditionnellement avec des tambourset des danses du Dragon et du Lion.On servit aux invités d'honneur un « lunch ». Nous savions que nousdevrions à nouveau mettre à l'épreuvenos capacités. En plus d'être nominés

parmi les participants du tournoi, noussavions aussi que nous étions aussi nomines

pour « Instructeur Of The Year 2015". Sifu setourna vers nous pendant le repas et nous dit :"et vous ? Que voulez-vous représenter après lerepas ? "." Alors nous sûmes que c'était notreopportunité de tout donner à nouveau. Nouslaissâmes d'un seul coup la salle pour échauffer ettout de suite on nous appela pour notre

démonstration.Cette fois, nous montrâmes les formes du Sabre et du

Poing. Nous avons tout donné ce dont nous étions capable.

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Progressivement, le Festival arriva á safin et atteint l'apogée du spectacle, lesdécorations des participants dutournoi et les nominations des invitésd'honneur. Dans notre esprit sedessinèrent les possibilités que nousavions. On avait vu les autresparticipants, nos concurrents et nousavions conclu, que nous ne l’avionspas fait si mal. Mais, c’était suffisant ?Quand nous écoutâmes nos noms

nous fumes visiblement surpris. Lesdeux nous fumes honorés avec ladistinction « Instructeur Of The Year2015” ! un peu incrédules et fiers,nous nous assîmes pour d'êtreappelés à nouveau. Les deux nous avions remporté le tournoi « Instructeur Trophy » ! Nous étionsémus. C'était la récompense d’unepréparation intensive, de beaucoupd’entrainement et d’un dur travail denos capacitésMaintenant, c'était le tour de notre

mentor, Martin Sewer. Le premier prix’il reçut fut très spécial : le « SilverLifetime Achievent Award » ! Ce prix est décerné seulement á ceux qui consacrent leur vie aux artsmartiaux. En outre, i l fut honorécomme le vainqueur du tournoi dans la catégorie de Grand Maître comme le « Granmaster Trophy ». Et enfin il fut accueilli comme « AsssociateProfessor » au "Blackbelt Hall Of Fame ».En tant que ses élèves, nous en

étions fiers. Après d'interminablesséances de photos avec la presselocale, le public et les participants(nous étions littéralement assiégés),nous avons dit au revoiraffectueusement aux organisateurs.Mais notre voyage n'était pas encorearrivé à sa fin ! Après ce weekendépuisant, quelques jours de reposnous attendaient dans la grande villede Kuala Lumpur. Naturellement nous

profitâmes de notre temps avec notreMaître, pour en savoir plus sur l'art duShaolin Hung Gar Kung Fu originel.Parfois très calmement en prenant

un café et un thé, d'autres avecbeaucoup de sueur et des leçonsmatinales de Kung Fu. Précisémentdans ces leçons avec notre Maître,nous sûmes que lui aussi á sonépoque, l’avait appris. Un petitmouvement, qui était très simple, nousprenait des heures. Ce qui au début

paraissait si facile, se révélait, plein depetites nuances et de détailsimportants, sans lesquels la techniquene fonctionnait pas comme il se doit.Nous travaillions dur, souvent aussi

sans la supervision de notre Maître etétape par étape nous atteignions le butdésiré. Une autre technique trèsefficace se développa pour notrerépertoire.La chose la plus importante fut que

le Grand Maître Martin Sewer ne nousappris pas « n’importe » quelletechnique, qui nous aurions puapprendre au cours des années, mais ilnous enseigna un principe, une idéequi eut une importance vitale dansnotre système. Notre art n'est pasbasé sur des techniques, mais sur desprincipes. C'est pourquoi, de nos jourson n’apprend pas seulement unetechnique minutieusement, sinon quenous recevons une « clé » qui ouvre etaméliore nos connaissances sur lestechniques, que nous croyonsconnaitre.Une étape très motivante, dont une

attention croissante et une activationde la réflexion, récompense le résultatde ce que l’on a appris. En raison del’expansion de notre école, nousavions rarement l’occasiond'apprendre si intensément de notreMaître.Ici, nous vîmes clairement que nous

devions continuer à travailler dans cesens durement et de manière continuenos compétences si nous voulionsrépéter le succès de ce week-end àKuching. Nous ne connaissions pasl’expression «se reposer sur noslauriers », et fut la raison de notresuccès à Kuching, et aussi le succèsde notre Sifu et de son école. Commeon dit, le chemin est le but ou » lechemin se fait en marchant », c’estainsi dans MARTIN SEWER SCHULEde KUNG FU.

Kung Fu

« Notre art n'estpas basé sur destechniques, maissur des principes.Par conséquent,de nos jours nousn’apprenons passeulement une

techniqueminutieusement,sinon que nous

recevons une "clé"qui ouvre etaméliore nos

connaissances surles techniques,

que nous croyonsconnaître. »

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GM Martin Sewer

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Kung Fu

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n effet, on peut, même en occupant le centre, se déplacer autour de l'adversaire sanspour autant perdre du terrain et donc prouver notre esprit combattif.D'autre part, se déplacer permet d'éviter de nombreuses frappes ; ainsi en compétition

ou lors d'une agression cela permet d'éviter le Knock Out, voir pire dans la rue.Souvent lorsqu'une personne est touchée sévèrement, elle commence soit à se

déplacer soit à se mettre en position recroquevillée.Il est certain que se déplacer est plus bénéfique que de rester sur place et recevoir une avalanche

de frappes qui finiront par avoir raison de cette personne.Néanmoins, si les déplacements n'interviennent que lorsqu'un combattant ou une personne

agressée a été touchée ou blessée, alors l'adversaire ou l'agresseur comprendra que ses coupsont porté.Il commencera à s'acharner en cherchant l'abandon de son adversaire lors d'une compétition, ou à

achever sa victime dans la rue.

L'importance des déplacements

Savoir se déplacer dans les arts martiaux et les sports de combatest indispensable.Pourtant, on assiste de plus en plus à une négligence importante du

travail des déplacements dans les cours.Cela vient pour une part, de la nécessité en compétition dans

certaines disciplines, de l'obligation d'occuper le centre du ring, del'octogone ou du tatami afin de marquer des points et de montrerl'esprit guerrier et combatif.En effet, rester au centre permet de prouver à l'adversaire, aux juges

et au public que le combattant est volontaire, courageux et vaillant.Un combattant doit ne jamais céder de terrain afin de gagner son

combat physique et psychologique contre son adversaire.Un combattant qui recule va permettre à son adversaire d'avancer

et de mettre la pression.Visuellement c'est très impressionnant et se sera récompensé par

les juges et le public qui soutiendront ce combattant.Néanmoins, les déplacements restent une arme absolument

nécessaire lors d'un combat.

Jeet Kune Do

E

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Il est donc absolument indispensable de se déplacer enpermanence et non pas en cas de coup dur, tel queblessure, ou pour reprendre son souffle.En effet, les déplacements vont permettre de récupérer en

s'éloignant et aussi permettre d'observer les ouvertures del'adversaire afin de pouvoir le toucher sévèrement pourprovoquer une réaction.Il faut bien entendu nuancer, car les déplacements

demandent bien entendu de l'énergie et donc peuventaccentuer la fatigue des muscles.C'est pour cette raison que certains ont pris le parti de se

déplacer très peu et juste contrer l'adversaire lors de cesattaques, afin de ne pas se fatiguer inutilement.Mais, si les déplacements sont travaillés intelligemment et

fréquemment, les résultats seront spectaculaires.On arrivera alors à récupérer, observer, éviter les coups et

même à frapper sans perdre d'énergie.La répétition permet de s'habituer et de ne plus gaspiller

des forces inutilement.En effet, le corps sera habitué à travailler en mouvement

et de ce fait, peu d'énergie sera dépensée.En travaillant dur et régulièrement, on réussi à transformer

de la résistance musculaire en endurance.Ainsi, on limite la perte de notre vitalité.Cela provient bien entendu d'un travail acharné et

rigoureux.Au début il faut être humble et juste commencer par se

déplacer sans garde en développant notre équilibre, notreaisance à bouger dans toutes les directions, en étantcapable de surprendre l'adversaire par ces changementsbrutaux de direction.On doit se désaxer en évitant de prendre des habitudes

répétit ives tel les que toujours uti l iser les mêmesdéplacements, les mêmes angles, le même écart desjambes, la même répartition du poids du corps sur lesjambes…En cas de routine et de TIC, l'adversaire observateur

sanctionnera ces erreurs immédiatement.Ensuite on commencera à monter la garde afin de pouvoir

se protéger lors des déplacements en cas d'attaquesimprévues.

La garde devra être mobile et non figée car, notammentdans la rue, les frappes arrivent de toutes parts et deplusieurs adversaires.On doit donc pouvoir couvrir, à l'aide des déplacements,

nos zones vitales.En effet, en cas d'agression, il est indispensable de se

déplacer pour ne pas prendre trop de coups et aussipouvoir observer les issues possibles (comment fuir), lenombre d'assaillants, les ouvertures, l'environnement (s'il ya un risque de glisser, un trottoir, des voitures ou autresdangers).La garde mobile permettra donc, en faisant les choix

adéquats, de protéger les zones vitales.Il faut garder à l'esprit qu'en cas d'agression, on recevra

des frappes, et qu'il est donc primordial de ne pas êtretouché aux yeux, au cerveau, à la colonne vertébrale et auxartères.Sinon il sera impossible de fuir et la mort pourra survenir

suite aux coups reçus.En effet, si une zone vitale est atteinte, on perd la capacité

à se défendre, se déplacer, riposter…On doit ensuite inclure les frappes et les esquives dans

nos déplacements.Cela va permettre d'éviter des frappes tout en frappant et

en s'éloignant du danger.Les exercices de travail face à une multitude

d'adversaires qui frappent dans toutes les directions surnotre corps, vont permettre d'appliquer les déplacementsen esquivant, frappant et se protégeant.On se rendra compte alors, qu'il est impossible de tout

bloquer et esquiver et l'importance de ne pas resterstatique.Beaucoup de gens prétendent connaître les

déplacements en Jun Fan Gung /Jeet Kune Do Concepts ouen arts Philippins, mais connaître ne signifie pas savoirappliquer ou être capable de les faire sous pression.Il est indispensable de travailler en permanence les

déplacements afin que cela devienne automatique.Il est amusant de voir les gens et plus particulièrement

certains élèves avancés ou instructeurs, agacés lorsqu'onleur demande de travailler les déplacements.

Jeet Kune Do

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Leur réponse est très souvent : « on l'a déjà fait, jeconnais et je veux voir autre chose que je n'ai pas encoreappris »Bien entendu, ils sont incapables de les faire sous

pression mais prétendent savoir les appliquer car dans levide et sans pression , ils connaissent ces déplacements.Mais dès qu'on accélère le rythme des déplacements, ils

ne suivent plus, perdent l'équilibre, n'ont plus la capacité àfrapper efficacement et avec précision les zones vitales ; ils sont à bout de souffle car incapables de respirer…

Le p i re son t l e s é l èves e t i n s t r uc teu r s qu iprétendent que se déplacer n'est pas important faceà une arme.En cas d'agression avec une arme, l'esquive ne sera pas

suffisante. Il sera absolument indispensable de se déplacer(courir est même la première option ; bien entendu, si on estaccompagné, les réponses seront différentes, en fonctionde l'environnement).Je vois des vidéos où les gens esquivent des attaques au

couteau en restant sur place.

David Delannoy

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Ils doivent être très forts car pour mapart, face à un couteau, je me déplaceet esquive en frappant mais je neresterai jamais sur place pour me fairedécouper.Dans le Panantukan(boxe

Philippine), on assiste à un phénomènetrès alarmant.En effet, je vois de nombreuses

vidéos dans lesquelles les enseignants

montrent des exercices de destruction,de projection au sol…mais la personnequi les attaque ne porte aucun coup.Il est donc aisé de tout détruire car

les coups de poings n'atteignent pasleur cible.J'ai fait un test lors d'un stage en

demandant aux élèves de se toucherau menton sans appuyer et sansgants.

Le résultat a été spectaculaire, ilsétaient touchés très fréquemment.Cela venait du fait qu'ils connaissent

des centaines de variations ettechniques spectaculaires mais sanscontact.Pourtant ils pratiquent avec des

gants de boxe mais s'arrêtent à 10 cmdu visage (donc pas de pression, pasde danger) et on se rassure en se

prétendant « expert » enPanantukan.La première chose à faire,

c'est d'apprendre à boxer sansse mettre en « boule » si on estdébordé ou touché, etapprendre à se protégercorrectement.S'ils avaient utilisé les

déplacements, ils auraient puréussir leurs destructions, leursprojections et leurs contrôles au sol.En restant statique cela ne

permet pas de détruire etprovoquer le déséquilibre del'adversaire.Pour déséquilibrer quelqu'un,

il faut perturber son centre degravité.Le déplacement va permettre

de « casser » les appuis del'assaillant.A mon humble avis, les

déplacements font partie dupuzzle du combat.Chaque pièce du puzzle est

indispensable : i l faut êtrecapable de les assembler etmême de les modifier afin de lesadapter toutes entre elles etrépondre ainsi aux différentessituations.

Jeet Kune Do

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Le DVD «Krav Maga Recherche etDéveloppement» est né de la volonté de 4spécialistes du Krav Maga et des sports decombats, Christian Wilmouth et FaustinoHernandez, Dan Zahdour et Jérôme

Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à latête de plusieurs clubs et d’un

groupe d’une vingtained’instructeurs et moniteursmulti-disciplines allant duKrav Maga au MMA. CeDVD n’a pas pour but demettre en avant, ni unenouvelle méthode ni uncourant spécifique deKrav Maga. Il s’agitjuste là, de présenterun programme de KravMaga axé surl’importance du«contenu» et le partagede nos expériences.

REF.: • KMRED1REF.: • KMRED1

Tous les DVDs produits par BudoInternational sont scellés au moyend’une étiquette holographiquedistinctive et sont réalisés sur supportDVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ousimilaires). De même, l’impression desjaquettes ainsi que les sérigraphiessuivent les plus strictes exigences dequalité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou lasérigraphie ne coïncide pas avec celleque nous vous montrons ici, il s’agitd’une copie pirate.

Budo international. netCOMMANDES :

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BATON OPERATIONNEL POLICE

Pour le Capitaine Jacques Levinet, fondateurde la méthode du Bâton Opérationnel Police ouBOP, l'usage du bâton dans les arts martiauxou la self défense n'a rien à voir avec laméthode professionnelle qu'il a mise au point.En premier lieu le matériau du BOP qui n'estpas en bois mais en métal rétractable. Ensecond l ieu le BOP est uti l isé seul,contrairement aux autres méthodes classiquesqui se servent de deux bâtons dans leurdiscipline, comme le kali ou l'escrima. Entroisième lieu la spécificité de l'usage du BOPpour les forces de l'ordre prend en compte lesparamètres Police de la méthode du ROS (RealOperational System), autre méthode fondée parle Capitaine.A partir des années 2000, fort de sa triple

expérience de Capitaine de Police, de GrandMaître d'arts martiaux et d'expert internationaldes forces de l'ordre, le spécialiste de la selfdéfense et des tactiques de police JacquesLevinet, après avoir mené sa propre réflexionen la matière, a développé une méthoderévolutionnaire du 21e siècle pour tirer toute lasubstantifique moelle de cette arme. Ainsi doncest né le Bâton Opérationnel Police ou BOP quiest, non pas une nouvelle désignation, mais unprocédé inédit et performant, en faveur desforces de l'ordre, pour un usage intermédiaireet complémentaire avec l'arme de poing et lesmenottes. Le BOP se différencie nettement dela méthode américaine ASP (ArmamentSystems and Procedures) et suscite désormaisun intérêt grandissant dans le monde entier.

Police Self Defense

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ORIGINES DU BOP

Elles reposent sur les autres inventions dont le Capitaineest à l'origine.• Le SELF PRO KRAV ou SPK - Cette self défense, qui

jouit d'un succès retentissant dans de nombreux pays, adonné au BOP son originalité par ses applicationsconcrètes de terrain. Les défenses du SPK sont autant dequi ont permis au BOP d'affirmer sa réussite. L'absence defioritures et la pédagogie sont devenues les clés du succèsde ces deux méthodes qui donnent, tant aux civils qu'auxprofessionnels, les moyens de faire face à aux agressionsde la rue. • Le Real Operational System ou Police ROS - Il y a un

lien interactif d'existence entre le Real Operational System,méthode complète pour les forces de l'ordre, et le TOP(Tonfa Opérationnel Police) qui en est un des modules aumême titre que le BOP (Bâton Opérationnel Police), lesGTPI (Gestes et Techniques Police d'Intervention). Le ROSévolue en fonction de ses mises en application de terrain etdu « feedback » réalisé régulièrement par le staff AJL(Académie Jacques Levinet). Comme ce sont les difficultésde la rue qui priment dans le BOP, la technique passe ausecond plan et la démonstration narcissique n'a pas cours.La réalité s'impose au détriment de la fantaisie pour laisserplace à l'opérationnel.• INADAPATION DES FORMATIONS - Les

entraînements au bâton télescopique sont souventinadaptés, soit par manque de temps, soit parmanque de compétence, soit par absence de plan deformation sans oublier également le manque devolonté politique de se donner les moyens de réussir.La dotation d'un bâton télescopique ne suffit pas àrendre le policier opérationnel, encore faut il le serviceaprès vente. Autrement dit une formation initiale enamont et continue en aval avec des recyclages et des« feedback » réguliers. Raison pour laquelle lecapitaine Levinet a voulu tout remette à plat. Les

formations au BOP sont bien plus longues que dans lamajorité des cas avec des coupes sombres sur lestechniques qui ne marchent pas dans la réalité. Un plan deformation a été structuré tant sur le plan technique quejuridique. Absence d'agressions stéréotypées, d'attaquesprédéfinies, de défenses sécurisées avec le bâton mousse,de saisies de main armée infaisables sur le terrain. Aucunepassivité ni aucun entraînement ludique mais place à ladure loi de la rue. Les résultats ne se sont pas fait attendre,la modification et l'évolution des techniques se sontavérées vitales et le BOP est devenu vraiment opérationnelau plein sens du terme. • A L'INVERSE DE LA METHODE ASP- Les formations

habituelles au bâton télescopique suivent la méthodeaméricaine ASP, souvent pour des raisons commercialesparce que la méthode est vendue en pack avec le bâton dumême nom. Cette méthode ne prend en considération quela frappe sous tous les angles, ce qui est en contradictionavec notre législation sur la légitime défense. A l'inverse laméthode BOP prend en compte le fait que l'agent doitd'abord savoir bloquer une attaque et se protéger avant depouvoir riposter. Si la méthode ASP ne fait que peu de casdes clés de neutralisation, celle du BOP dispose d'unéchantillon de clés de maitrise, de conduite, de mise au sol,de dégagement seul et en équipe afin de remplir

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Police Self Defense

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pleinement les missions Police dans le respect des loisrépublicaines en matière de légitime défense. Dans laméthode ASP on emploie graduellement soit le bâton soitles menottes soit l'arme de poing. Dans le BOP tout estutilisable en même temps selon la situation. De plus ladifférence de longueur du bâton dans la méthode ASP (21pouces) et du BOP (26 pouces) est primordiale. Enfin leBOP s'utilise en bâton replié en corps à corps ou endiscrétion. Nous parlerons plus longuement de tous cespoints (longueur, complémentarité et discrétion). Bref laméthode ASP, spécifique aux Etats Unis, n'est pas adaptéeà la législation et au code de déontologie de la plupart despays européens.

SPECIFICITES Le BOP jouit d'un cadre d'emploi afin que chaque

professionnel comprenne son utilité, quelque soit sonservice d'emploi et sa dotation matérielle. L'influence desGTPI (Gestes Techniques Police d'Intervention) a été unfacteur important car les forces de l'ordre sont, dansplupart du temps, censées intervenir en équipe.• La longueur du BOP - Contrairement à la plupart des

bâtons télescopique utilisés dans les forces de l'ordre quisont de 21 pouces, le BOP dispose d'une longueur de 26pouces pour permettre une meilleure protection, desripostes plus sécurisées et des clés de neutralisation et deconduite redoutables d'efficacité. Cette différence vient dufait que la méthode du bâton ASP est exclusivement axéesur la frappe à courte distance sans penser à la protectionde l'agent ni à la neutralisation et à la conduite, sansviolence, de l'agresseur.• La complémentarité - Le travail du BOP n'est jamais

considéré isolément mais prend en compte la totalité dumatériel de coercition mis à la disposition de sesutilisateurs. Une intervention peut débuter à mains nues,nécessiter l'usage du bâton, des menottes et, dans certainscas, de l'arme à feu par dissuasion ou par riposte. Lepolicier doit s'adapter car il ne sait jamais quand etcomment se termine un danger. Avec le BOP la clé, lemenottage et la mise en joug peuvent être concomitantsdans un ordre aléatoire selon le risque. Certains paramètressont incontournables comme dégainer le bâton avantl'arme de poing et inversement rengainer l'arme à feu avantle bâton sauf cas de tir de riposte immédiat. Danscette optique, le changement de main utilisatrice dubâton est indispensable pour se servir de sa mainforte et saisir les menottes ou l'arme de poing.• Les points clés - Sous forme de réponses

concrètes, pour les agents seuls ou en équipe, etnon pas d'un enseignement purement théorique.• La distance - Elle est tributaire de la réaction face

au danger. Soit on le voit venir, et dans ce cas, ladéfense sera à distance et anticipée. On privilégie lesblocages indirects aux parades directes, avec lalongueur du bâton, grâce aux tenues en balancier àdeux mains ou en épée à une main. Soit notre

vigilance ne nous a pas permis de voir venir l'attaque et ladéfense sera inattendue et très proche. Dans cettehypothèse on favorise le réflexe conditionné et les blocagesindirects avec le corps du bâton, grâce aux tenuesrenforcées de bras ou d'avant-bras en tenue normale ouinversée. La distance conditionne donc la techniquenaturelle, innée et réflexive.• Les tenues - Le BOP ne se limite pas aux tenues

banales. Il les adapte par rapport aux missions ce qui ouvreun champ d'action important dans les interventions enmilieu réduit ou fermé. La tenue fétiche du BOP est le «GRIP» ou saisie de la poignée du bâton qui offrel'opportunité de changer de main forte facilement,d'accrocher et de repousser mais aussi de verrouiller uneclé avec une mise en joug de protection. Les autres tenuesdu BOP (balancier, épée, renforcée, inversée, bâton replié)protègent contre toute attaque remontante oudescendante. La tenue en V du BOP facilite la conduite, lamise au sol et le retournement. Le bâton replié du BOP nesert pas uniquement à le tenir mais à riposter, crocheter,verrouiller et exercer des points de pression en toutediscrétion car le bâton est moins visible que déplié.• Libération des mains - Les techniques du BOP

autorisent les changements de main pour un menottage ouune mise en joug. Il faut posséder un temps d'avance surl'évolution de la situation. Soit la riposte suffit, soit il fautneutraliser, conduire debout, amener au sol, utiliserconjointement un menottage, une palpation, un relevage,une mise en joug de dégagement avec une entrave dubâton aux menottes. Bref le BOP ne se lâche jamais dudébut à la fin de l'intervention. Les clés de twist et israelisont une aide remarquable en la matière car elles libèrentles deux mains.

PEDAGOGIE PROFESSIONNELLELe plan de formation du BOP exige que les instructeurs

labellisés AJL dispensent la pédagogie officielle avec lesréférences déontologiques et législatives inhérentes àchacun des pays concernés par l'entraînement.• Explications juridiques - Au BOP, pas d'ânonnement

d'articles de loi sur la légitime défense. Le policier ou lemilitaire explique la technique utilisée dans l'action afinqu'elle soit conforme à la loi de son pays. Non pas un

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simple raisonnement mais unedémonstration façon reconstitutionjudiciaire. Elle doit assurer, auprèsd'un juge ou d'un supérieurhiérarchique, le bien fondé del'intervention. La pédagogie du BOPdonne tous les atouts légaux pour yparvenir à l'instar des ripostes piquéesau corps en tenue poignet pointe,coude vers le haut, pour éviter toutepercussion malencontreuse au visage.Pareillement la mise en joug n'est passynonyme de tir de riposte mais ausside dégagement d'un milieu hostile ou

de protection pour l'agent et l'individu.• Terminologie spécifique - Au BOP,

les paroles sont un moyen d'atténuerla responsabilité. On n'emploie jamaisle terme de « frappes », synonymed'agression, mais celui de « ripostes »,équivalent à une défense. On parle àhaute et intelligible voix dans un cadreprofessionnel. Le contrôle des médiaset la curiosité des spectateurs, munisde leurs téléphones portables photoset vidéos, nous obligent à un minimumde prudence. L'intervention all iesécurité, protection et intervention

dans le plus strict respect de la loi dupays concerné.• Formation adaptée - Les critères

juridiques de l'intervention au BOP sontajustés au pays demandeur. Parexemple aux USA, l'utilisation de l'armeà feu est moins contraignante que dansles pays européens, d'où moins detechnicité de BOP. Du fait del'utilisation habituelle de l'arme à feu eninjonction et en utilisation dans certainspays, le bâton n'est utilisé que pour lafrappe à courte distance sans souci dese protéger. Par contre en France et

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dans la plupart des pays européens lesagents sont régis par des lois précisesen matière de légitime défense limitantl'usage de l'arme à feu. De ce fait ilsdoivent apprendre à se protéger et àmaitriser avec le bâton télescopique.D'où l'intérêt du BOP pour la protection,les clés de coercition avec mise en jougde dégagement.• Mises en situation réalistes - Le

BOP privilégie le travail en équipe pardes exercices de PLI (Protection,Liaison, Intervention) avec le bâtontélescopique de 26 pouces déplié oureplié selon la situation. Pas de bâtonen mousse à l'entrainement mais leréel pour acquérir le bon geste

réaliste. A quoi bon un entraînementsécurisé, avec de la mousse, quin'aura pas cours dans la rue.

CURSUS LABELLISELe BOP jouit d'une aura significative

grâce aux points suivants.• Programmes multilingues - Les

formateurs BOP de l'AJL sont, pour laplupart, multi l ingues (anglais,allemand, italien, espagnol, portugais)pour dispenser une formation directeet compréhensible par tous.

• Label ROS - BOP - Le cursus, leplan de formation, le recyclage, le feedback, l'attestation renouvelablechaque année, font du labelinstructeur ROS - BOP un critère dequalité très prisé.• Formation à la demande - Le

Capitaine dispense son savoir-faire,par des formations init iales etcontinues, auprès des unitésgénéralistes ainsi que des unitésspécialisées de la police et de l'armée(swat, groupes d'intervention) partouten France et dans le monde. Desinstructeurs sont également formésselon un cursus graduel vers unequalification d'instructeur ROS - BOP

• Reconnaissances internationales -Les démonstrations et séminairesBOP du fondateur Jacques Levinet,aux quatre coins du monde, ontsuscité l'enthousiasme par les plusgrands experts internationaux desforces de l'ordre.Le Bâton Opérationnel Police ou

BOP n'est pas un accessoire dedémonstration, façon nunchaku, maisla meilleure arme non létale, dont lecapitaine Jacques Levinet a su tirertoute l'eff icacité professionnellejusque-là inégalée.

http://www.academielevinet.com/baton-police

[email protected]

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La première du film « Le Garçon des Arts Martiaux » dans les salles aux États-Unis

Mon premier arrêt pour la première du film fut en Californie le 18 septembre 2015 avecune réponse phénoménale du public en général pour "Le Garçon des Arts Martiaux, Méfiez-vous des voyous ", film qui a été produit pour le plaisir de toute la famille. Il parle d'unenfant (Robbie Oakes), qui, pour une raison quelconque, rentre en conflit avec des petitsvoyous dans une école publique en Floride. Du á une tragédie familiale, il déménage deCleveland à Cocoa Beach, en Floride, pour vivre avec des parents proches qui s’avèrent êtredes légendes et des champions d'Arts Martiaux. Sans connaître l'histoire de sa famille,Robbie, (Jansen Panettiere) découvre grâce à un incident avec les petits voyous que sa tante,Cindy jouée par Cynthia "Lady Dragon"Rothrok connaît ¨quelque¨ chose sur les ArtsMartiaux, quand elle est forcée d’assommer l'un d’eux pour défendre á Robbie avec une sériede coups maître.

Films d'Arts Martiaux Critique du film : parGM Maurice Elmalem

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obbie impressionné, veut ensavoir plus á propos del’expérience de sa tante et ildécouvre qu'elle est mariéeavec l'oncle Glen, joué par lelégendaire Don « The Dragon »Wilson, 11 fois champion du

monde de Kickboxing, un honnête hommetrès respecté. Après avoir visité l'école del’oncle Glen, Robbie décide d'apprendre laphilosophie des Arts Martiaux, le respect,l’entraînement intensif, le dévouement et lagloire. Cela fait de Robbie un vainqueur quinon seulement apprend l'auto-défense, maiségalement il enseigne au voyou Bo (MateoZiff) que lorsqu'on maîtrise l'art de la self-défense à son plus haut niveau et que

l’on a reçu l’éducation nécessairepour être le meilleur, on peutaussi être bon à l'école etprofiter d'un bel avenir de façonplaisante. Robbie tombeamoureux de la petite amie duvoyou Rina (Kathryn Newton).Elle se rend compte alors queRina la traite de façonirrespectueuse et casse aveclui pour commencer une jolie

et meil leure relation avecRobbie et les Arts Martiaux. Ce film a causé un grand

impact sur moi et sur mes racines car j'ai dû faire face àl'intimidation toute ma vie. En tant qu’enfant qui a grandi auMaroc et en tant qu’'adulte, j'ai dû faire au harcèlementconstant. Je me souviens que les gens nous jetaient despierres chaque jour sur le chemin de l'école ce qui finalementm'a amené á participer dans des combats de rue á fin de meprotéger. Quand je suis parti vivre en Israël, je n’ai senti

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aucune différence, parce que j'ai dû faire face á l'intimidation de garçons plus âgés que moi qui me poussaient dans desmanifestations sportives. Finalement lorsque je travaillais pour la société de production du Golan et Globus, à Tel Aviv, Israël,en tant qu'Artiste, j'ai été choisi pour la promotion des films de Bruce Lee « Furie Orientale » et « Karaté à mort à Bangkok ».J'ai invité de grands champions du monde comme Gédéon Kadari pour faire des démonstrations d’Arts Martiaux en direct surla scène avant la sortie de chaque film. Après avoir vu les films de Bruce Lee plus de 20 fois, j'ai déliré. J'étais trèsimpressionné par les films et les techniques d'Arts Martiaux, puis j'ai pensé d'apprendre les Arts Martiaux non seulement pourme défendre, mais aussi pour mener une belle vie saine et me défense contre le stress. Ce qui m'amena à accomplir desexploits remarquables jamais faits. Les Arts Martiaux font sortir le meilleur de nous-mêmes, nous devons faire ce que nousdicte notre esprit pour profiter pleinement de la vie. « Être le meilleur et rien d’autre, "est l'un des nombreux messages positifset thèmes sur l'amitié, présentés dans le film comme un moyen d'éliminer la peur chez les jeunes et chez les adultes et enoutre, promouvoir les valeurs familiales et préserver l'essence de lavie. La première dans les salles fut un succès pendant le premierweek-end en Californie et à New York. La séance de vendredi étaitpleine. En Californie, je fus très touché quand je fus honoré auMusée de l'Histoire des Arts Martiaux le 20 septembre 2015. Ce futune journée mémorable pour le reste de ma vie. Merci à MichaelMatsuda pour sa grande hospitalité et pour cette journée deMaurice Elmalem au Musée d'Histoire des Arts Martiaux. Enfin, lefilm « Le Garçon des Arts Martiaux » gagna sept prix au Festival deCinéma dans les catégories de Meilleur second rôle masculin,Meilleur second rôle féminin international etc., je recommande devoir ce film á toute la famille. James Wilson (producteur), MichaelBaumgarten (scénariste et réalisateur) et toute l'équipe deproduction et de casting ont fait un excellent travail. Pour plusd'informations visitez : www.martialartskidsmovie.com

GM Maurice Elmalem7 fois champion du monde,Détenteur 8 fois du record mondial GuinnessAuteur, Artiste, Producteur, Promoteur etRédacteur en Chef du Magazine Budo.www.mauricepromartial arts.com

Films d'Arts Martiaux

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Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculairedes Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde devéritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face àl'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective.

Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère desMiryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensémentconsacré.

Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin duguerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, quipeuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre parlaquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force etde grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et nepartage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord.

Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force etl'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons,d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour lesgrandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieuxet scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.