Magazine Arts Martiaux Budo International 312 – 2 Mai 2016

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Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 312 – 2 Mai - Année XXV

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Le Pukulan, Pencak Silat Serak est un système basé enmême temps sur les armes et les mains vides. Il intègre

de nombreuses armes de dernière génération, desépées, des couteaux, des kerambits

circulaires, des barres, des bâtons dedifférentes longueurs et d'autres

armes spécifiques. Même dansles méthodes d’entrainementavec les mains vides, nousnous confrontons àl'adversaire qui attaqueavec des armes dans lesdeux mains et à plusieursopposants en mêmetemps. Cet entrainementnous rend plusconscient de tout ce quise passe dans unealtercation, quoi faire etquoi ne pas faire quandon fait face à desattaques avec des armescontre un ou plusieursadversaires. Dans ce

deuxième DVD, Maha GuruHoracio Rodrigues, héritier de

la lignée de Pendekar Pak VictorDe Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, aborde la forme particulièredont on utilise l’armement et comment on

entraine avec lui en établissant les bases pour defuturs plans d'étude plus avancés et l'application de latechnique. Cette vidéo comprend des principes de travail,des angulations, des Sambuts, des Jurus et des exercicesavec l'épée courte « Pedang », couteau court « Pissau »,bâton court « Tonkat Matjan », Sarong et des applicationsde self-défense à mains vides.

Budo international.comCOMMANDES :

e poursuis ce numéro en déployant ces petitesréflexions épistolaires, inspirées par la lecturedes textes que Shidoshi Jordan publie chaquejour sur son compte Facebook. Sans aucuneautre intention que celle de jeter un coup d'œil àun problème qu’il a abordé dans son texte et de

fournit aux lecteurs de cette façon des réflexions sur desquestions éternelles. Je ne prétends pas étaler mascience, ni avoir le dernier mot ; toutefois, dans un mondeoù la réflexion est une espèce en voie d'extinction, j’espèreque ces dîmes de sagesse servent à qui correspond et àqui veuille les lire, si nécessaire les utiliser, et pourquoi pasles faire siens.

L'évolution personnelle.Quel grand mystère est l'évolution personnelle ; Nous

changeons tout sans rien changer de notre essence, parceque ce que nous changeons, essentiellement, c’est la dentelle. Cependant, tout petits changements de l’intérieursont des changements énormes sur la périphérie (l'archeren pointant), la pensée, l’émotion et surtout l'esprit, plus ilssont au centre (et plus nous serons identifiés, avec levéritable centre), plus grand sera l'effet.

La masse essentielle de notre personnalité marque ladifférence de notre transformation, à une plus grandemasse, plus grand sera le changement (tension de l'arc).Donc si nous sommes « intenses de naissance » noustournerons apparemment des millimètres et le mondetremblera (pour le meil leur ou pour le pire), d'oùl'importance et la responsabilité chaque fois plus grandede la sobriété, du temple, de la réflexion... et en mêmetemps... rien n’importe... parce que nous ne sommes pasresponsables d’avoir des masses critiques... seulement dece que nous faisons avec elles, parce que les premiers etderniers bénéficiaires et punis, nous serons nous-mêmes...par nous-mêmes... le reste est seulement un miroir quireflète notre image, un mur qui rebondit… Quel grandmystère est l'évolution personnelle... !

Nous sommes… ce que nous sommes...C'est la vérité ! Nous sommes ce que nous sommes !C'est la vérité ! Le mouvement est produit seulement par

les difficultés... mais certains nous bloquent aussi nouslorsque nous ne pouvons pas les affronter... et qui n'a pasété vaincu qu’il lève la main !

C'est vrai... et cependant, la facil ité conduitinexorablement à la difficulté. Un équilibre que nousdevons gérer avec sagesse ; le brave, en se mesurant àson intrépidité ... Le lâche, à sa peur... La vague, à saparesse... Beaucoup "de tout" Même la joie ! provoque dela douleur... ne pas bouger c’est se pourrir, mais si vousbougez trop, tôt ou tard, vous perdrez l’équilibre.

Est-il nécessaire de souffrir autant ? La rivière arrivetoujours à la mer calme... La vieillesse a aussi sesavantages !

Accélération.L'un des aspects plus intéressants et moins considérés

de l'accélération réelle de l'être humain est de démasquerses astuces. Si nous partons de l'idée d’être humain (enlatin masque de l'acteur), ils tombent à pleine vitesse,poussés par les vents de l'accélération. La hâte esttoujours une mauvaise conseillère ; comme dit le proverbe,attribué par Galdós à Fernando VII lorsque son valet dechambre nerveux n’arrivait pas à l’habiller correctement, « Habilles-moi lentement, je suis pressé ». Le recueil deproverbes est plein de charmantes citations à cet égard : « l’empressement c’est pour les voleurs et pour lesmauvais toreros ».

La parcimonie, le temple, nécessitent une gestion del'accélération qui nous envahit et nous entoure. Le mondecourt, et qui est incapable d'échapper à un tel rythme,tombe invariablement esclave des circonstances.

La hâte, lorsqu'il n’existe pas le juste équilibre, fait sortirde notre intérieur notre nature fondamentale, parce qu'ellene laisse pas de temps à se cacher ou à l’imposture. Maispour tout le monde i l y a un seuil de pressiond'accélération (qui sont les deux faces d'une monnaie) oùla force nous vainc, alors la seule arme est d’avoir travaillénotre conscience profondément.

Crise et changement.Crise du grec κρίσις : signifie décision ; elle définit un

moment de culmination ou de rupture d'un processus quidéfinit les choses, on peut aussi le traduire comme « jugement ».

L'accumulation d'énergie autour d'un axe central, quigravite autour d’un scénario spécifique, qui suit des règlesqui ne sont jamais aléatoires ou qui se libèrent par lemanque de force de l'axe central et ne sont rien ou secondensent pour augmenter leur force et se précipitentvers quelque chose. En tout cas, tout ce qui commence,se termine. C'est pourquoi pour les savants cette vertu estimportante, la vertu du détachement.

Le revers de l'intelligence c’est l'arrogance.Il existe un mécanisme spécifique à l’être humain, une

manière dont s’organise la pensée et une façon dont lecerveau travaille, c'est l'analogie.

Avec beaucoup de succès, l'analogie nous a amené àtriompher en tant qu’espèce, bien que nous ne sommes pasréellement un exemple de vertus, ni de talents physiques.

Avec l’analogie, nous pouvons, à partir de quelquechose de connu, faire des déductions par des conclusions

J

similaires, pour répondre à l'inconnu. Ensuite, nous utilisons la raisonpour vérifier ce que nous avons découvert et nous le passons à laprochaine génération. Un grand système. Toutefois, cet aspect positif denotre façon particulière d'être des animaux pensants, a un fond caché, unterrible revers qui est la racine même de l'arrogance.

Forcés par le besoin impérieux de la nécessité, ce tel processus de savoir ceque nous ignorons en comparant et de devoir nous positionnercontinuellement devant l'inconnu à travers les défis, cette terribletendance à croire détenir la vérité c'est-à-dire, à nous sentir en finde compte maitres d’un trône qui ne nous correspond pas, cartoujours ce que nous ignorons sera beaucoup plus vaste,que ce que nous savons.

Au fur et à mesure que les défis réels sont inférieursaux imaginaires, il est facile d'inverser le côté positifde cette procédure et de tomber dans sonhomologue obscur. C’est pourquoi les générationsplus protégées, moins contrastées, avec lesdifficultés accusent beaucoup plus ce défaut.Pour cette raison également, la certitude et lasécurité dans l'histoire personnelle, sontsouvent des points forts d’un caractère oùl'arrogance s’est installée.

Seulement qui est tombé, connaît seslimites, mesure sa petitesse ; Bien que rien nesoit un meilleur antidote pour l'arrogance quela déroute, quelque chose de très différentest d'apprendre d’elle.

Ceux d’entre nous qui avons tendance àl'arrogance nous percevons le changementlorsque les années nous font mûrir, parceque nous devenons tempérées, (pas tièdes) et nous regardons le mondeet nos réactions avec perspective. La tolérance est le premiersymptôme, la compréhension unencore meilleur et la compassionle définitif. Ce sont les signesindubitables de que quelquechose a changé en modulantnotre nature, mais sans oublierque chacun est ce qu’il est.

Le loup même nourrit nepense...

« Quel grand mystère estl'évolution personnelle ;

Nous changeons tout sans rienchanger de notre essence,

parce que ce que nouschangeons, essentiellement,

c’est la dentelle. »

https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

Le 24 décembre dernier,le film "lp Man 3" est sortien Asie, plus tard, enjanvier, il le fit dans lessalles des États-Unis defaçon limitée. A nouveau etcomme les précédentesversions, il a été réalisé parWilson Yip Wai-Shun et jouépar Donnie Yen. Laproduction a été entouréed’une excel lente équiped’acteurs et d’experts,comme le renommé MikeTyson, qui s'est fracturé undoigt lors du tournage ;Danny Chan, quiinterprétait à Bruce Lee, un

qÉñíÉ=W=mÉÇêç=`çåÇÉ=C=j~ãÉå=`~¥~Ç~ë=oìÑçKmÜçíçë=W=«=_ìÇç~êÅÜáîÉë=«=hÉáíÜ=hÉêåëéÉÅÜí

ous son aspectcaractéristique de vieillardaffable, toujours souriant,haut, mince et chauve, secache un hommeextraordinaire dont la

biographie légendaire a fait de lui l’undes « immortels » des arts martiaux. Lamajorité des gens le connaissentcomme « le maître de Bruce Lee », maisYip Man fut bien plus que cela. Il fut un excellent expert martial,

maître de maîtres et, indiscutablementcelui qui a fait connaître le Wing Chu àniveau mondial.La figure de Yip Man (Ip Man et Ye

Wen) est indiscutable. Il ne jouirait pasde la projection internationale qu’ilpossède actuellement s’il n’avait pasété le maître et le mentor de Bruce Lee.Malgré ce que l’on a écrit et diffusé,

Bruce Lee ne fut qu’un élève de plus deYip Man. Le Petit Dragon n’a jamaisatteint un niveau supérieur dans le style.Quand Bruce Lee est parti en Amérique,il y avait dans l’école de nombreuxélèves bien plus avancés que lui. Enoutre, et contre ce qu’on a toujours

rôle qui lui est familier car ila donné vie au roi des artsmartiaux dans la série « LaLégende de Bruce Lee »(2008) et il l’imita aussidans « Shaolin Soccer » ;Liang Chia-Jen, bien connudes amateurs du cinéma deHong Kong avec 139 filmsdans sa filmographie ; KentCheng avec 132 films etMax Zheng ("TheGrandmaster") entreautres. La chorégraphie aété réalisé probablementpar le meilleur chorégraphede Hong Kong, Yuen WooPing, qui rendit célèbre àJackie CHAN avec « Leserpent à l'ombre de l'aigle» et « Le maitre ivre sousl’œil du tigre » et reconnumondialement pour sontravai l dans la saga de"Matrix" et "T igre etdragon".Compte tenu de l'intérêt

que suscite le film et labiographie du grand maîtreIp Man, Ceinture Noirevous apporte ce mois-ci unarticle biographique du Sifu.

S

Grands Maîtres

raconté, Bruce Lee connut à peine YipMan et ne s’entraîna pas avec lui. LeSifu était très traditionaliste, i lenseignait suivant la coutume chinoise.Comme patriarche de l’école, il nes’entraînait directement qu’avec lesélèves les plus avancés (les « grands frères ») et ceux-cienseignaient à leur tour aux autresélèves. Ceci explique pourquoi BruceLee apprit la plus grande partie duWing Chu avec d’autres élèves commeWilliam Cheung ou Wong Shun Leung.Le contact entre Bruce Lee et Yip Manfut donc éphémère et très sporadique.La vie de Yip Man possède

cependant les ingrédients nécessairespour devenir une légende par elle-même. Mais avant d’aller plus avantdans le récit de ses expériencesvécues, il convient de connaître lesantécédents de son art et de sesmaîtres.La légende raconte que le Wing

Chun fut créé vers le XIVe siècle parune nonne bouddhiste appelée Ng Muiqui conçut un système de combataussi particulier après avoir observécomme se battait une grue et unrenard. L’art martial fut transmissecrètement au cours des sièclescomme l’exigeait la tradition. Au débutdu XIXe siècle, le cinquième gardiendu style était Leung Jee, un herboristepassionné d’arts martiaux. Celui-civivait à Fatshan, une ville située dansla province de Kawantung, au sud dela Chine. Ce paisible herboriste étaitconnu dans toute la province pour sonefficacité au combat inhabituelle. Ceuxqui osèrent le défier (et il y en eutbeaucoup) terminèrent invariablementbattus par sa manière endiablée de semouvoir et par sa technique favorite,la paume de fer. Leung Jee était enréalité très pacifique, mais à mesureque sa réputation augmentait, lescombattants qui le défiaientaugmentaient, désireux de découvrirses secrets.Chan Wah Sun, un autre excellent

maître et combattant de l’époque,désirait ardemment apprendre sous ladirection de Leung Jee, mais cedernier, f idèle à l’hermétismecaractéristique des arts martiaux del’époque, refusa de partager sesconnaissances avec Wah. Leungréservait ses enseignements les plusprécieux pour son fils Leung Bik quiétait destiné à devenir le 6e gardien dustyle. Arrivé à un âge avancé, il décidad’enseigner son art à Bik à huis clos.Tous les soirs, ils se réunissaient dansl’herboristerie pour s’entraîner. ChanWah Sun décida de déménager sonlocal de change (c’est ainsi qu’i lgagnait sa vie) à un local adjacent àl’herboristerie de Leung pour ainsipouvoir épier le maître et apprendreses secrets. C’est ainsi que, nuit aprèsnuit, Wah, caché dans l’obscurité,

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assimila tous les enseignements deLeung. Ce dernier, bien qu’âgé, n’avaitpas perdu un pouce de lucidité et netarda pas à constater la présence de cespectateur inopportun, mais il feint nepas l’avoir découvert et commença àenseigner tous les concepts et lesdéplacements de manière erronée pourtromper Wah. Ensuite, le jour, pendantque Wah travaillait, il se consacrait àrectifier ses enseignements pour queson fils apprenne le véritable Wing Chu.Wah étudia donc une version incorrecte,totalement adultérée, sansdéplacements à peine et remplis deconcepts erronés. Malgré cela, Chan Wah Sun, étant

quelqu’un de très éveil lé etparticulièrement doué pour le combat,progressa tant bien que mal, modifiantce qu’il apprenait et l’adaptant à laréalité du combat. Le résultat, c’est qu’iln’apprit pas le Wing Chu authentique,mais il modifia les mouvements sanssens que lui « enseignait » Leung Jee aupoint de les rendre réellement efficacedans le combat. Preuve en est, qu’à lamort de Leung Jee, Wah défia Leung Bikà mettre en jeu la succession du gardiendu style dans un duel et gagna lecombat. Wah était convaincu qu’il avaitgagné grâce aux techniques de WingChu apprises en secret alors qu’enréalité, il gagna malgré celles-ci. LeungBik était indiscutablement encore tropinexpert pour affronter avec succès uncombattant comme Chan Wah Sun, quis’était forgé au cours de mille batailles.Bik, l’honneur bafoué et l’âme mortifiée,disparut de la région et Wah devint lenouveau chef du style Wing Chu, un artqu’en réalité, il ne connaissait pas ! Ilpoursuivit en outre, pour son proprecompte, ses investigations d’autres artsmartiaux.La victoire de Wah et sa nouvelle

condition de gardien du style lui valurentune telle réputation qu’il put enfin ouvrirune école d’arts martiaux etabandonner son bureau de cambistequ’il détestait tant. Il enterra le surnomde « Wah le cambiste » et commença àêtre connu comme « l’homme de bois »,à la suite d’une démonstration qu’ilréalisa où il détruisit avec ses poings un solide mannequin de boisd’entraînement. Le « commerce » desarts martiaux n’était cependant pas trèslucratif à l’époque car on formait desgroupes de disciples très réduits. ChanWah Sun chercha donc la protection demécènes qui cédairent gratuitement unepartie de leur maison pour ouvrir uneécole. Et c’est précisément la familleYip, l’une des plus riches de la ville deFatshan, qui le reçut chez elle. Lepatriarche des Yip, Yip Oi Dom, décidad’héberger un expert martial aussiréputé pour assurer la protection de samaison et de ses propriétés.L’un des enfants de la famille Yip était

un jeune délicat et maladif appelé Yip

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« En 1968, Yip Man,

âgé de 70 ans, fut opéré d’un

cancer de l’estomacà la suite de quoi ilannonça qu’il se

retirait del’enseignement.

Cette décision futun coup dur pour lacommunauté duWing Chu car

Yip Man se retiraitsans avoir enseignétous les secrets de son art. »

Man, qui naquit le 14 octobre 1893.Depuis sa plus tendre enfance, il suivitl’éducation traditionnelle que l’on réservaità tout fils de la haute bourgeoisie chinoise :étude de la philosophie, de la littérature etde la poésie classique chinoise etoccidentale, ainsi que certains arts noblescomme la calligraphie et la peinture. Ledestin de Yip Man paraissait déjà établi :étudier ensuite le commerce et s’occuperd’une partie des affaires de la famille. Ilsne tinrent cependant pas compte du faitque leur fils fragile jouissait d’une volontépropre et très forte, par-dessus le marché.Depuis très jeune, il s’échappait dès qu’ilpouvait de la vigilance de ses tuteurs pouraller voir comment s’entraînaient lesdisciples du « protégé » de son père etcela lui paraissait fascinant.À l’âge de 9 ans, il se décida enfin à

aller parler avec le vieux maître Wah (quiavait 60 ans) et lui demanda de l’accepterdans ses cours. Wah ne prit pas laproposition trop au sérieux. Il ne s’agissaitque d’un enfant et en plus d’origine aisée,le maître pensait qu’il serait capricieux etinconstant. La situation n’était vraimentpas simple. D’un côté, Wah n’aurait euaucun inconvénient à l’accepter, mais ilavait déjà de sérieux problèmes d’espaceavec les 16 disciples qu’il avait déjà. Del’autre, il ne pouvait refuser Yip Man à lalégère car il s’agissait de l’un des fils deson « protecteur », de la personne qui luioffrait son logement. Pour sortir de cettesituation délicate, Wah décida d’accepterYip Man à une condition, en échange de300 monnaies d’argent. Cela représentaitune somme très élevée et le maîtrepensait que Yip Man, âge de 9 ansseulement, ne serait pas capable de laréunir avant des années. Wah croyait avoirrésolu son dilemme quand le jour suivantYip Man se présenta avec la sommedemandée. Cela faisait des années qu’iléconomisait chaque somme que luidonnaient ses parents. Le mieux maîtren’eut donc pas d’autres remède que del’accepter comme élève, sans accepter lasomme, bien sûr.En ce qui concerne le père de Yip Man,

celui-ci ne voyait pas d’un très bon œilque son fils se mette à pratiquer le WingChu. L’avenir qu’il lui réservait était trèsdifférent et, en outre, les arts martiauxn’étaient pas très bien vus auprès desclasses bourgeoises chinoises depuis larébellion des boxers. Mais Yip Oi Docommit la même erreur que Chan WahSun, il pensa qu’il ne s’agissait que d’uncaprice soudain de son f i ls et que,lorsqu’il souffrirait dans ses chairs lesdurs entraînements, il abandonnerait sesprétentions martiales. D’un autre côté, ilconsidéra l ’extraordinaire bénéficephysique que les arts martiaux pourraientapporter à son fils malingre. De cettefaçon, sous le scepticisme de tous ceuxqui l’entouraient, Yip Man s’introduisitdès l’âge de 9 ans dans le monde duWing Chu.

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Si quelque chose caractérisait le jeune Man, c’étaitbien son extraordinaire volonté et sa persévérance.Wah, qui au début ne le prenait pas du tout au sérieux,imposa au jeune bourgeois une disciplined’entraînement extrêmement rigoureuse pour ledécourager. Mais plus les choses étaient difficiles pourYip Man, plus il s’adonnait à l’entraînement. Aprèsquelques mois de travail très durs, le maître, étonné dela détermination exceptionnelle de son plus jeune élève,décida de l’accepter comme benjamin de sa famille duWing Chu. Avec les années, Yip Man obtint le respectde son maître et de ses « grands frères » à tel point queWah en vint à considérer sérieusement l’idée de leformer pour qu’i l devienne, dans le futur, sonsuccesseur.En 1911, Chan Wah Sun, le maître de Yip Man,

décéda subitement. Yip Man n’avait que 13 ans et 4 ansde pratique du Wing Chu. Il continua de s’entraînerpendant 3 ans sous la direction des élèves avantagésde l’école, les « grands frères ». Quand il eut accompli l’âge de 16 ans, son père

l’envoya comme interne au St Stephen College, uneinstitution catholique située à Hong Kong pourapprendre l’anglais et ajouter les connaissancesoccidentales à son éducation. Là, la vie dure de l’internatet la compétitivité de ses camarades forgèrent chez YipMan un caractère de fer et lui permirent de mettre pourla première fois à l’épreuve ses habiletés martiales dansles nombreux combats entre élèves. Son efficacité aucombat atteint un tel niveau qu’il se retrouva soudainsans adversaire dans l’école et dans le voisinage.Mais l’impulsif Yip Man cherchait constamment des

affrontements afin d’améliorer son efficacité martiale.Un de ses amis lui parla d’un excentrique pratiquant deGung Fu qui travaillait dans une usine de soie du port etqui avait la réputation d’être invincible au combat. Unaprès-midi, Yip Man se rendit au port à la recherche dela barque de pêche où on lui avait dit que vivait etdormait le célèbre lutteur. Quand enfin il la trouva, il ledéfia en criant depuis l’embarcadère. Ne recevant pasde réponse, outragé, il lança une pierre contre labarque. Une vois profonde lui demanda alorstranquil lement ce qu’i l avait perdu. Yip Man répondit d’un ton sec et défiant : « On raconte que tu es invincible au combat. J’aimeraisme battre avec toi. » Un homme qui avoisinait lacinquantaine apparut par le bord,regarde Man de haut en bas et lui dit : « Tu es très jeune et très maigre. Jen’aime pas perdre mon temps, mais jevais te donner une chance : exécuter unTao (forme ou kata de Gung Fu) et nousverrons si tu vaux la peine. » Yip Man nese laissa pas intimidr par l’orgueilleuxdédain du combattant et exécuta avecagilité et vigueur le Sil Lum Tao, uneforme de Wing Chu. « D’accord, lui ditl’homme avec un sourire, je vais tedonner une opportunité, mais le combataura lieu sur ma barque… » Yip Mansauta dans l’embarcation et tous deuxse mirent en garde. Soudain, Man selança sur son adversaire, lançant unefulgurante succession de coups depoing. L’homme cependant bloqua tousles coups avec un naturel stupéfiant etenvoya le jeune homme à l’eau. Mannagea jusqu’à la barque, grimpa à bordet attaqua de nouveau son adversaireavec une furie redoublée. Celui-ci annula de nouveau toutes ses

attaques avec une facilité endiablée et Man fut replongédans les eaux froides du port.Yip Man comprit alors qu’il se trouvait devant un

maître de Gung Fu exceptionnel et, trempé jusqu’auxos, il lui demanda humblement de l’accepter commeélève. L’homme, sans dire un mot, lui tourna le dos etcommença à préparer le repas. À partir de ce moment,Yip Man commença à aller tous les soirs à la barque dumaître avec des offrandes et des présents, il avaitmême coutume de laver ses vêtements et de luipréparer son dîner. Malgré cela, l ’homme ne lui adressait pas la parole.Mais au bout de plus de deux mois et devant

l’insistance respectueuse du jeune Man, le maître enfindécolla les lèvres pour lui demander : « Qui t’a enseignéles arts martiaux ? ». « Le maître Chan Wah Sun, dustyle Wing Chu ». Devant la réponse, les traits paisiblesdu maître trahirent une intense émotion que Yip Man neparvint pas à interpréter. L’énigmatique combattantresta longtemps à contempler l’horizon et quand il seretourna, il regarda Man directement dans les yeux et luidit : « D’accord, je vais t’enseigner mon art. Je vaist’enseigner le véritable art du Wing Chu ». Yip Man restapétrifié, que signifiait cela ? Il croyait qu’il n’existaitqu’un seul style de Wing Chu, celui qu’i l avaitdirectement appris avec le gardien du style. Devantl’expression de stupéfaction du jeune homme, le maîtrepoursuivit : « Je m’appelle Leung Bik et je suis le fils decelui qui enseigna à ton maître. Je suis en outre le 6egardien du style et le seul pratiquant vivant du véritableWing Chu. » Bik expliqua à Yip Man pourquoi et comment son

père trompa Wah de telle sorte que celui-ci n’appritjamais le Wing Chu original.

Yip Man n’avait jusqu’alors que pratiqué unamalgame particulier de Wing Chu totalement adultéréet mêlé à une multitude d’autres arts martiaux que ChanWah Sun avait étudié au cours de son existence agitée.Bien que cet hybride était indiscutablement efficacedans le combat, il ne s’agissait pas du Wing Chuoriginal. Celui-ci n’avait survécu que dans la personnede Leung Bik qui ne l’avait jamais enseigné à personneet n’avait pas l’intention de le faire. En ce sens, on peutaffirmer que le véritable Wing Chu aurait été perdu pourtoujours à la mort de Leung Bik si la fortune n’avait pasvoulu qu’un jeune têtu appelé Yip Man croise son

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chemin et devienne le dépositaire de cet extraordinaireart martial.Yip Man devint ainsi le disciple de Bik et apprit

intégralement le Wing Chi authentique, c’est-à-dire avecles techniques secrètes incluses. Leung Bik décédaquelques années plus tard, mais elles furent suffisantespour que Yip Man, de manière déterminée et dévouée,apprenne tout ce que savait son Sifu. Yip Man revint àFatshan, sa ville natale, comme successeur officiel duWing Chu original. Il commença à donner cours à 4 ou 5 élèves dans les années 40. Il ne stagna pas dans sonétude des arts martiaux et continua d’échanger destechniques et des connaissances avec ses ancienscamarades de pratique, les élèves de Chan Wah Sun.C’était alors un homme jeune, qui n’aimait donc pas

la hiérarchie rigide qui caractérisait les écoles de GungFu de l’époque. Dès le début, il établit comme norme devéritables relations d’amitié avec ses élèves. Il ne voulaitpas que ceux-ci l’appellent « patriarche », il préférait lesurnom de « Man-Sok » autrement dit « oncle Man ».Plus tard, avec les années, Yip Man deviendracependant beaucoup plus rigide et traditionaliste,implantant petit à petit dans son école le schématypique : patriarche, grands frères, débutants. Dans lesannées 40, il établit cependant une autre norme qu’àdifférence de la première, il ne brisera jamais jusqu’à lafin de ses jours : il ne fit jamais payer ses cours, ilenseigna par pur plaisir et ne voulait pas que les affairesd’argent troublent son école.À cette époque, il commença à travailler, par pur

plaisir comme chef de la police de Fasthan. Saréputation commença rapidement à le précéder et toutle monde connaissait son extraordinaire habileté àréduire et arrêter les hors-la-loi. Ses exploits devinrentcélèbres dans la région. Parmi eux, faisons remarquer lefait d’avoir réduit, tout seul, une bande de huitdangereux délinquants. I l affronta également denombreux experts en Gung Fu dont certains étaient desfauteurs de troubles.Quand en 1949, triompha la révolution populaire de

Chine et Yip Man s’enfuit à Macao. Mais il ne parvintpas à « prendre racines » dans cette ville. Peu de tempsaprès, il s’en alla vivre à Hong Kong, où il s’établit pourle reste de sa vie. Dès qu’i l arriva à la coloniebritannique, Lee Man, secrétaire du syndicat destravailleurs de restaurants, lui permit d’utiliser lesinstallations pour transmettre sesenseignements. Dans ce local, YipMan commença à entraîner sonpremier groupe d’élèves. Sesenseignements commencèrent enjuillet 1950. Il devint rapidement le plusgrand représentant de Wing Chud’Hong Kong. Il était considéré commeun maître extraordinaire, bien qu’unpeu excentrique. Ce dernier se devaitau fait qu’il ne faisait aucune publicitépour son école (malgré quoi il était trèsconnu), il ne faisait pas payer sescours et n’acceptait jamais un élève àla légère. Yip Man avait coutume del’investiguer pendant des mois avantde l’accepter définitivement. Si pourune raison quelconque, il rejetait unprétendant ou expulsait un élève, rienne pouvait lui faire changer d’avis.Dans les années 50, toute une série

d’extraordinaires pratiquants martiauxde son école commencèrent à se faireremarquer. Des noms comme TsuiSheung Tin, Ho Kam Ming ou WongShun Leung sont écrits en lettres

dorées dans l’histoire du Wing Chu et des arts martiaux.Ils se formèrent tous sous la direction du « Sifu souriant». Le plus connu d’entre eux, Wong Shun Leung arrivapour la première fois à l’école de Man un après-midi de1954, demandant à ce qu’on lui prouve l’efficacité duWing Chu face à la Boxe, une discipline dont il était unvéritable expert. La preuve fut si convaincante quedepuis ce jour, il s’est complètement intégré à la « famille » de Yip Man. Peu après, il devint l’un desélèves les plus remarquables de l’école, connu par lespratiquants d’autres styles de Gung Fu comme « le querelleur » car n’importe quelle excuse était bonnepour défier presque tous les experts martiaux éminentsde Hong Kong. De fait, la réputation qu’acquirentrapidement les pratiquants de Wing Chu en général futcelle de véritables « rude boys » (rudes, querelleurs) quine cessaient de défier et de se battre pour vérifier etperfectionner leurs habiletés et faire connaître le style et l'école.En 1955, celle-ci comptait déjà près de 30 élèves,

bien que la majorité abandonnât les cours quand YipMan déplaça le Kwoon (dojo) de la rue Lee Tat auKwonloon. Le nouvel emplacement se situait en pleindans les bas quartiers de Hong Kong et Yip Man dutrefuser l’accès à de nombreux aspirants un peuinquiétants et suspects. Mais il accueillit certainesperles de la taille de William Cheung ou Bruce Lee.C’était deux véritables canailles des bas quartiers quidémontrèrent cependant beaucoup plus de passions etd’enthousiasmes que beaucoup de vétérans. Bruce, quià cette époque était un véritable petit coq irrévérencieux

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«En 1955, celle-cicomptait déjà près de

30 élèves, bien que la majoritéabandonnât les coursquand Yip Man déplaça

le Kwoon, »

et indomptable, faisait preuve cependant d’unextraordinaire respect envers Yip Man, comme s’ensouvient Jesse Glover, premier élève de Bruce Lee :« Bruce parlait toujours de Yip Man avec beaucoupde respect et je crois qu’il était très fier d’être l’unde ses élèves. Je me souviens qu’il avait coutumede raconter que Yip Man, bien que ne pesant mêmepas 50 kg, avait une puissance de frappe trèssupérieure à n’importe quel élève, supérieure mêmeà celle de William Cheung qui mesurait 1m75 etpesait plus de 80 kg. Il racontait en outre que YipMan, à 65 ans, conservait encore tel lementd’habileté au combat que personne ne pouvait letoucher. »Bruce Lee venait de commencer les cours quand

on lui raconta que Yip Man avait tué récemmentd’un seul coup un autre maître de Gung Fu parceque ce dernier avait refusé de sortir de l’école aprèsavoir insulté le Wing Chu et le Sifu lui-même. BruceLee crut que l’histoire était vraie car il connaissaitl’efficacité extraordinaire de son maître. Le Petit Dragon était une figure prometteuse dans

l’école, mais il l’abandonna prématurément pourémigrer aux États-Unis. Au cours des premièresannées de son aventure américaine, Bruce continuad’échanger des lettres périodiquement avec YipMan, lui commentant ses progrès et lui expliquantqu’il donnait cours de Wing Chu à plusieurs élèvesaméricains. Il lui demanda de fait d’accepter dans lafamille du Wing Chu son élève le plus avancé, l’afro-américain Jesse Glover. Il semblerait que Yip Manse fâcha énormément car, à cette époque, il pensaitque le Wing Chun ne devait être enseigné qu’à desgens de race chinoise. C’était comme avoir unavantage sur les Occidentaux. Mais en 1965, ilchangea radicalement d’idée et admit publiquementque le Wing Chu devait être enseigné sansdistinction de race ni de nationalité.En 1968, Yip Man, âgé de 70 ans, fut opéré d’un

cancer de l’estomac à la suite de quoi il annonçaqu’il se retirait de l’enseignement. Cette décision futun coup dur pour la communauté du Wing Chu carYip Man se retirait sans avoir enseigné tous lessecrets de son art. Pour cette raison, un de sesélèves appelé Kwok Keung s’en alla le voir alorsqu’il était encore convalescent pour le convaincred’enseigner à huis clos à un de sesélèves très prometteurs appelé LeungTing. De manière inattendue, Manaccepta et, passant au-dessus detoutes les règles de la hiérarchie(beaucoup de grands frères et sespropres enfants auraient dû avoir étéprioritaires dans la succession), ilenseigna intégralement le Wing Chuque lui seul connaissait au jeuneLeung Ting. Yip Man décéda le 1e décembre 1972, à l’âge de 79

ans. Leung Ting devint le plus hautreprésentant du Wing Chu et lesuccesseur du Sifu souriant.Actuellement, le Wing Chu est l’un desarts martiaux les plus pratiqués dansle monde et Yip Man est devenu deplein droit l’un des maîtres les plusemblématiques des arts martiaux, àtel point que sa vie a été transposéeau cinéma.

Grands Maîtres

«La légende raconte que le Wing Chun fut créé vers le XIVesiècle par une nonne bouddhisteappelée Ng Mui qui conçut unsystème de combat aussi

particulier après avoir observécomme se battait

une grue et un renard. »

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/KMRED-2REF.: • DVD/KMRED-2

Nous sommes heureux de vous présenter le 2èmeDVD du Groupe KMRED. Cette vidéo qui porte le nom

« CONCEPT et PEDGOGIE » a pour objectif devous faire découvrir une partie du concept

Krav Maga Recherche Evolution etDéveloppement ainsi que lapédagogie qui est développée ausein de notre Groupe.

Les différents exercices quevous découvrirez dedans,n’ont pas pour but de vousen mettre « plein la vue » etne servent pas à vousdémontrer nos aptitudescombatives car notrepriorité ici, est d’expliquercomment nous préparonsnos élèves à devenir des« guerriers » capables de« s’adapter » audifférentes évolutions d’un

combat de rue.

Budo international.comCOMMANDES :

e monde d'aujourd'hui estplein d’idées innovantes,de systèmes, de formes,d'exemples qui, dans lestemps anciens, auraient fait

la différence sur les champs debataille. Ensuite, l’idée de temps, latradition, la conservation, etc., seréfèrent à la notion de « art ». Un telconcept ne peut être mesuré que par

l’esprit qui le contemple, qui sentl’appel des images qui lui sonttransmises... Se perdre dans lescomparaisons est la même chosequ'aller voir une œuvre théâtrale deShakespeare et la comparer avec lefilm Matrix !Cependant, le conflit est normal

pour ceux qui sont habitués à unevision simple et moderne des arts

martiaux en général. Le conflit est,sans aucun doute, la contradiction : lacontradiction dans les sentiments,dans les pensées et dans lecomportement. Il y a contradictionlorsque nous voulons faire quelquechose et nous sommes obligés de lefaire au contraire.Pour la majorité d'entre nous,

lorsqu’il y a de l’admiration, il y a

Le traditionnel et le représentatif !...

"L’importance de l’éducation est la connaissance,mais non pas de faits, mais des valeurs. »

(Doyen William R. Inge)

Il serait stupide, de vouloir comparer les besoins qui ont incité les arts martiauxd’une période Sengoku, à une évolution et à un développement de ses formes,avec les besoins réels de nos jours. Le sens commun, que suggère une visionhistorique des parties qui sont illustrées toujours par les « Katas », ou lesformes établies précédemment, ont une recherche spéciale ; Toutefois, dans lestemps modernes, il se peut - et cela dépend de chacun - que la vision superficiellepuisse mettre en évidence le manque de connaissance de ceux qui établissent unecomparaison crue et nue

L

aussi de la jalousie, de la haine ; et c’est aussi une contradiction. Dans l'affection, il y ade l'angoisse et de la douleur, par conséquent, contradiction, conflit. L’observation, au-delà des possibilités du oui et de non, de la vérité et du mensonge, est, sans aucundoute, une façon saine d'arriver au fond des choses.Nous pourrions dire que dans l’étiquette habituelle, la posture est essentielle ; le dos

droit, le menton soulevé, mais le sens commun est la meilleure façon pour ne pascommettre d’exagérations. Il est désagréable, que quelqu'un qui assiste à unedémonstration, essaie de parler de son maître, qu'il montre ses impressions en public,de parler de son école, et des choses ainsi... La plupart du temps, nous sommes dansun certain endroit pour admirer et non pas pour vanter une autre personne.Les arts traditionnels possèdent un facteur historique d’une valeur inestimable.

Valeur qui détermine ceux qui sont et ceux qui ne le sont pas. Comme dit Louis Bonald: "la culture forme les sages ; l'éducation forme les hommes". Je m'explique :Différents schémas mentaux, ou qui sait, les habitudes quotidiennes, se révèlent

dans certains cas, comme des plaisirs fictifs qui soustraient la possibilité destagnation. La culture, sans aucun doute, est l’un de ces merveilleux points qui permetà l’homme de s’insérer dans d’autres mondes créés par d’autres personnes.Cette forme de vision, analysée attentivement, usurpe, dans différents modèles, ce

qui alimente l’ignorance. C’est simple, le fait minimum permet que l’idée d’un autrepénètre et capture mon attention, ou qu’elle enflamme mon « regard », c’est uneexpansion de nos efforts individuels d’observation. Compte tenu du fait que la vie quenous observons sur une scène extérieure réagit et se développe de la manière quenous voulons, l’esprit, en communion avec le facteur « intégration », sans aucun doute,explore de nouveaux univers dans les versions plus utilitaires – soit à niveau spirituelou matériel.Quand j’étais un étudiant à l’Université Catholique, j’ai réalisé, grâce à mon cher

maître, que les raisons que nous utilisons à des moments différents, ne sont quecertaines projections déterminées des vérités ensemencées avant. Dans les

Bugei

« Apprendre, vouloir apprendre, donne de l’espace à lafacilite pour se « réinventer » grâce à un « Facebook »,

réseaux sociaux, etc...Il n’y a pas de retour en arrière !

Nous sommes destinés à respecter la loiinexorablement, au coût du moindre dommages et avecle plus grand avantage, s’il est encore possible... »

nombreuses perspectives que j’ai découvert grâce àl’habitude de la lecture (et j’espère que les outils fournispour garder cette habitude comme les livres, les magazines,les journaux, etc., continuent dans le futur, pour alterner « l’ego » qui nous consomme et la réalité qui nous fatigueavec nos tâches quotidiennes), l’une d’entre elles m’afrappée : le JE et l’autre JE !Comment établir une sorte de mesure d’observation,

lorsque dans notre réalité interne, il existe déjà desproportions acquises grâce à d’autres expériences ? Ce quise passe ou va se passer dans l’esprit de chacun d'entrenous, lorsque, par exemple, nous écoutons Bach ? Je mesouviens d’un petit garçon qui lorsqu’il écouta une œuvrede Bach, sa réaction fut : ... C’est horrible ! La génération demaintenant, plus technologique, transite dans des rythmeset des sons adjacents aux tribus qui divisent un ensemblede la société mutante - au grand désespoir de nombreux «dinosaures » des temps anciens.Même ainsi et grande vitesse, organisons-nous dans un

nouveau processus d’adaptation, qui recherche de façonnormale, styliser nos idées, même si elles sont d’avantgarde. Peut-être, dans le cas de ce petit garçon, sapremière impression fut un cri pour ses oreilles affinées,avec le “Tum..." Tum... Tum...", qui est un vestige del’époque de la "Disco", des nombreux sons des "clubs"comme le style "House", ou même le Hip Hop ... » La réalité

Bugei

est que, dans tous les esprits il y a une sorte de culture, quis’identifient avec une sorte de panorama extérieur.Si nous le regardons en profondeur, nous verrons que

c’est l’être qui doit lui-même, trouver son sens et sasublimation ; C’est être qui définit lui-même, la mesure d’un« J’aime » ou pas de ce que la société lui présente. Enrevanche, comme tout passe et tout se transforme, je suisd’accord avec François La Rochefoucauld, quand il dit que :

« L’absence efface les petites passions et renforce lesgrandes. »Un élève me demanda :“... « Mais et si la réflexion était seulement imagination-

illusion ? »Nous faisons partie d’une réalité qui obéit à des principes

qui ne résistent pas à l’ascension. Blaise Pascal dit :"L’imagination a tous les pouvoirs : elle offre la beauté, la

justice et le bonheur, qui sont les grands pouvoir du monde".Nous sommes tous dans un moment de passage, des

changements internes et externes. La technologie sembleoffrir un panneau de réalités virtuelles qui, « supposent » quedans très peu d’années, nous ne serons rien de plus qu’uneimage construite à partir de nos traumatismes et complexes.Apprendre, vouloir apprendre, donne de l’espace à la facilitepour se « réinventer » grâce à un « Facebook », réseauxsociaux, etc...Il n’y a pas de retour en arrière ! Nous sommes destinés à

respecter la loi inexorablement, au coût du moindredommages et avec le plus grand avantage, s’il est encorepossible...

Bugei

« Le monde d'aujourd'hui est plein d’idées innovantes,de systèmes, de formes, d'exemples qui,

dans les temps anciens,auraient fait la différence

dans les champs de bataille. »

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/KYUSHO 24REF.: • DVD/KYUSHO 24

Les Philippines possèdent une longue histoire encombats à vie ou à mort. Depuis l'antiquité jusqu'autemps modernes, les arts de la lutte de l'archipelphilippin ont démontré maintes fois être des formescompétentes , efficaces et extrêmement letales encombat. Une infinité de systèmes d'arts martiaux

philippins s'étendent sur les milliers d'îles decette région. Beaucoup d'entre eux sontdes arts 《 familiaux 》 et aucun 《étranger 》 puisse probablementarriver à les apprendre, maisheureusement, beaucoupd'autres se sont mis àdisposition de tout le monde.Depuis la perspective duKyusho, l'étude commenceavec l'apprentissage de laréanimation et de larestauration, mais après ildéveloppe une focalisationd'objectifs móviles avec lebras comme fondamentMartial. Quand on analyseune attaque, à part les coupsde pied, toutes les autresattaques commencent avec lesbras et c'est parce que les brassont la partie plus rapide du corps,

avec plus de mouvement et capacitéd'attaque directionnel. Par conséquent

c'est une partie très difficile del'entraînement qui devrait s'intégrer dans

chaque session, avec de nombreuses variations. Il y ad'autres façon de faciliter ce niveau et l'une d'entreelles réside dans l'habileté du 《Arm Trapping 》, oucapture de bras. Un travail de colaboración entre leMaître de Kali Raffi Derderian et Maître Evan Pantazi.

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LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DES COUPS DE PIED

Par le Grand Maître John Pellegrini

I l y a quelques mois j 'ai eul'occasion de passer un peu detemps avec mon bon ami, leGrand Maître Bill « Superfoot »Wallace. J'ai rencontré Bill il y apresque 30 ans. Nous sommesdevenus amis après qu’il se soit assiscomme membre du jury de qualificationde mon examen de passage du 6e Dande Chang MOO Kwan Taekwondo (il amême signé mon certificat !). Aucours des années, nous avonseffectué beaucoup de stages et decamps d’entrainement ensemble.Nous avons même voyagé en Irlandeet en Finlande ensemble. Egalementnous avons été des invités VIP dans denombreux événements d'Arts Martiaux etaux Salons de la Gloire. En 2006, Billrejoint le conseil d'administration del'Association de Taekwondo Indépendante,une organisation que j'ai fondée il y a plusde 25 ans.Donc quand je l’ai vu récemment faire

un stage sur les coups de pied, jen’aurais pas dû être étonné par sacapacité de lancer des coups de pieddans la tête sans aucun effort et avecune aveuglante vitesse. Je l’avais vufaire cela des milliers de fois. Mais cequi me mena à réfléchir cette fois-cisur sa capacité exceptionnelle, cefut le fait que, juste 2 moisavant, j’avais appelé Bill pour luisouhaiter un joyeuxanniversaire. « Superfoot »fêtait ses 70 ans !

Combat Hapkido

Même lorsque j'étais dans ma meilleure forme physiqueen Taekwondo, (il y a environ 25 ans) je n’ai jamaisréussi à être aussi bon en lançant des coups de pied

comme l’était Bill (Qui l’était ?) ....

me lorsque j'étais dans ma meilleureforme physique en Taekwondo, (il y aenviron 25 ans) je n’ai jamais réussi àêtre aussi bon en lançant des coupsde pied comme l’était Bill (Qui l’était

?). Cependant, j’étais quelqu’un de respecté par monexcellente technique de coups de pied etsystématiquement je pouvais atteindre un élève moyendans la tête, casser plusieurs planches avec depuissants coups de pied en sautant et lancer des coupsde pied précis et très rapides, avec des coups de piedhauts et circulaires. Par conséquent, maintenant il estpossible que je veuille savoir si je peux encore le faire etla réponse est... non Au cours des 10 dernières années,j'ai perdu beaucoup de ma souplesse et mes articulations(genoux et hanches) se sont durcies avec des faiblesdouleurs d'arthrite. Une des raisons est aussi le fait que jene fais plus 2 heures quotidiennes d'étirements commej’avais l’habitude de le faire lorsque je donnais 15 classes dutaekwondo par semaine. Une fois que l'orientation de macarrière d'arts martiaux changea pour la self-défenseréaliste, j'ai senti que l’habilité de donner des coupsde pied dans la tête n'était pas nécessaire etque, même si on était capable de donnerces coups de pied dans un combat derue, en réalité se serait une tactiquedangereuse. C'est pourquoi,quand j'ai commencé àstructurer le programme demon système de CombatHapkido, j'ai décidéd'inclure un arsenal limitémais puissant de coupsde pied, qui seraiteff icace dans unesituation réelle delégitime défense, le

M

plus important, quelques coups de pied que la plupart des gens, hommes et femmes de tous âges, seraientcapable d'effectuer assez facilement. Après des mois de recherche et d'expérimentation, j'ai sélectionné unedouzaine de coups de pied pour faire partie de nos exigences techniques. Je pense que les coups de pied quenous avons sélectionné pour notre système sont plus que suffisants pour faire face à la plupart des situations

Alors, comment parvenons-nous à la base de notre philosophie de coups de pied au Combat Hapkido ?Tout d'abord, nous avons dû examiner certaines des réalités de la vie quotidienne :• Les gens portent des vêtements et des chaussures normales, non conçus pour des coups de pied

acrobatiques (contrairement à la plupart des Arts Martiaux ou des sports de combat).• La plupart des gens ne sont pas très souples par nature et ne commencent pas leur journée avec des

exercices d'étirement avant de sortir de chez eux.• Le terrain où une attaque peut survenir pourrait être glissant par la glace ou par la pluie, inégale, rocheux,

boueux etc.... Ce n'est pas idéal pour des coups de pied voyants.• Les coups de pied hauts prennent plus de temps pour atteindre leur destination et sont plus faciles à bloquer

ou à esquiver.• Les coups de pied hauts exposent le corps et le rendent plus vulnérable aux contre-attaques.• Le coups de pied hauts et les coups de pied circulaires font que le corps perde l'équilibre.• Les personnes d'âge moyen, les personnes âgées et les personnes ayant des limitations physiques (séquelles

de blessure, chirurgie, maladie, accident, etc.), ne sont pas capables de lancer des coups de pied hauts.

Ainsi, après examiner et évaluer ces facteurs et d’autres observations pertinentes, nous avons prisquelques décisions techniques simples, pour notre système :

• Enlever tous les coups de pied avec saut (et acrobatiques).• Nous avons éliminé tous les coups de pied circulaires.

Combat Hapkido

• Tous les coups de pied se dirigent à la partie inférieure du corps (au-dessousdu nombril).

Maintenant, vous pouvez vous demander : tout cela est bon pour le CombatHapkido, un Art qui se concentre exclusivement sur l'autodéfense, mais et l'ITA,votre organisation de taekwondo, applique la même philosophie sur les coups depied ? La réponse est non.

Le taekwondo est un Art essentiellement basé sur les coups de pied et vous nepouvez pas réaliser ou modifier le 80 % de ses coups de pied et continuer àl'appeler encore Taekwondo ! Il attire un grand nombre d'enfants (qui sontbeaucoup plus souples !) Et c'est un élément important dans le sport des ArtsMartiaux. Des coups de pied, des coups de pied hauts, des coups de piedcirculaires, avec saut, des coups de pied acrobatiques, qui défient la gravité, quifont partie du spectacle, de l’émotion et de l'attrait de ce bel Art. Et c'est pour celaque mon ami Bill est encore si demandé et on l’appelé pour organiser des stagesavec an d'avance ! Mais moi aussi... seulement avec un public différent.

Et nos stages conjoints ont toujours eu du succès puisqu'ils réunissent les deuxgroupes, les élèves et les instructeurs, ceux qui cherchent des grandes techniquesde coups de pied et ceux qui sont intéressés par la pratique de la self-défense.Nous nous complétons l’un à l'autre.

Et pour ceux d'entre vous qui croient que je suis jaloux des habilités deSuperfoot pour les coups de pied et du fait qu’il ne semble pas changer avec l'âge,je vais dire tout simplement : vous avez raison ! Et même après toutes ces années,j’essaye encore de me convaincre que tout se résume à.… la génétique.

Hauts ou bas... continuez à lancer des coups de pied !

Combat Hapkido

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/LARRY4REF.: • DVD/LARRY4

En particulier certaines de ses « favorites » commeFlashing Mace (massue clignotante), Parting Wings (ailes

déployées), Entwined Lance (lance entrelacée) ...Magistralement exécutées et basées sur

l'expérience du mouvement. Le G.M.Tatum incorpore ses connaissances

innovantes dans ces techniques quivous aideront à ajouter et à

compléter votre formation dansle système du Kenpo. En outre,

il nous offre la meilleureoption pour nous défendre,en prenant comme base lapensée logique et pratique,en la positionnant sur lechemin de lacompréhension de l'Art duKenpo. Ce sont dessystèmes de défense et delutte des temps modernes

que nous vivons. Conçus desorte que nous obtenions

tous les avantages que nousrecevons d'une formation de

ces techniques. Dans ce DVDcollabore Maître Adolfo Luelmo

(9e Dan) qui continue avec une sériede techniques de manière fluide et

énergique devant des situations d'agressionextrême. Il nous montre les différents états du

mouvement, en le faisant de manière logique et efficace.Pour terminer, Maître Asís Camacho (8e Dan), déploieune technique qui allie la force des bras et son habilitéavec les jambes.

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Le JKD est-il encore important ?

Ces dernières années, j’ai lu en différentsendroits que le JKD n’était plus important. J’aientendu dire qu’apprendre le JKD c’était commeconduire une voiture de 40 ans d’âge quand vouspourriez en conduire une neuve. Ce qui estétrange, c’est que les techniques qu’ils disent qu’ilfaut apprendre, comme le Silat, la Boxe thaï ou untype de Jiu-Jitsu, sont bien beaucoup plusanciennes que le JKD. I ls disent que cestechniques approfondissent le « No Hold Barred »,un type de combat de ring, que vous devezpratiquer aussi bien les techniques debout quecelles qui se basent sur les saisies et le sol. Dansquelle mesure cela est-il vrai ? Connaissent-ilssuffisamment le JKD ? Je dois admettre que si vous projetez de vous

battre à l’UFC et que vous n’avez que desconnaissances de JKD, ce ne sera probablementpas suffisant pour affronter ce type de combat. LeJKD est un art martial qui se pratique debout et sans

règles. Je crois que c’est l’un des arts martiaux lesplus efficaces pour combattre debout, peut-êtremême le plus efficace. Il existe toujours lapossibilité, lorsque votre adversaire charge etessaye de vous renverser, d’intercepter sonmouvement avec un coup de poing direct précis etde le renverser, mais il est également possible quevotre distance et votre coordination ne soient pascorrectes et que vous terminiez au sol avant d’avoireu le temps de vous en rendre compte. Pourapprendre à survivre sur le ring, vous devezégalement apprendre à survivre au sol. Bien que le jeu debout, le coup en mouvement

et les coups de pied puissent vous sortir debeaucoup de problèmes, il se peut que cela nefonctionne pas toujours. Quand vous voyez uncombat de l’UFC, vous vous rendez compte dunombre de fois que le combattant envoie descoups de poing seulement pour trouver uneouverture pour faire une clé et renverserl’adversaire. Il semble logique qu’un combattantqui combat debout et veuille monter sur un ringdoive apprendre comment renverser son

Grand penseur de Jeet Kune Do, une référence extraordinaire et unprofesseur indispensable, Tim Tackett a écrit ce livre, un modèle deréflexions intelligentes sur la révolution que le petit Dragon a ouvert eta laissé sans fermer dans son court passage dans ce monde. Uneœuvre essentielle pour comprendre cet héritage. Aujourd'hui, nousvous proposons un résumé de ce travail, qui est maintenant accessibleen téléchargement à un prix réduit. A ne pas rater.

Alfredo Tucci

adversaire. Il doit également apprendre àfrapper et à se déplacer au sol, àtravailler pour soumettre l’adversaire oupour se remettre debout s’il est couchésur le dos. Si vous voulez vous battre surun ring, vous devez savoir que le JKD nesera pas suffisant et que vous devrezavoir un autre type d’entraînement. Que se passe-t-il dans la rue ? J’ai

entendu de nombreux pratiquants deJKD dire que personne ne pouvait lesjeter par terre. Je ne suis pas sûr que cesoit très correct. Bien qu’il soit plus faciled’utiliser le JKD dans la rue, il existetoujours une possibilité de terminer ausol. Un avantage du JKD dans la rue,c’est qu’il n’a pas de règles. Deux desoutils les plus importants du JKD ne sontpas permis sur le ring : les doigts dansles yeux et le coup de pied latéral augenou ou au tibia. Je n’ai jamais vupersonne se battre après qu’on lui ait misles doigts dans les yeux. Le JKD estégalement un art martial où l’on utilise leschaussures. Beaucoup de nos coups depied sont conçus pour être donnés avecdes chaussures. Un coup de pied latéralau genou n’est pas très efficace quandvous vous battez déchaussés sur un ring.Alors que dans la rue, si vous portez deschaussures, vous pouvez en finir avecn’importe quel combat si vous savezcomment donner le coup de pied. Bienque 90% des combats ne se terminentpas au sol, il suffit que l’un ou l’autre lefasse pour qu’i l soit nécessaired’apprendre ce qu’il faut faire au sol.Pour apprendre à survivre dans la rue,vous devez vous entraîner à d’autreschoses. Vous devez entraîner les saisies,mais lorsqu’elles ne sont pas conçuespour se battre sur le ring avec des règles,la manière de considérer les saisies estdifférente. Vous devez apprendre ce que

Jeet Kune Do

« Si nous laposions à dix

élèves différentsde Bruce Lee,

il est très probableque nous

obtiendrions dixréponses

différentes, bien que

similaires. »

Lloyd Kennedy appelle les saisies de rue. L’idée des saisies de rue, c’est que

vous ne voulez pas saisir. Être au sol cen’est peut-être pas si mal que ça si vousêtes sur le ring, mais ça peut être mortel sivous êtes dans la rue. Rouler au sol avecun tueur tandis que ses amis essayent devous donner des coups de pied à la tête,ce n’est pas une bonne stratégie poursurvivre. Bert Poe nous disait toujoursque si vous vous retrouviez au sol avecquelqu’un qui voulait vous faire du mal, ilfallait lui casser quelque chose et vousremettre debout.Notre idée de l’entraînement complet,

c’est de travail ler votre JKD pour,lorsque vous vous retrouvez au sol, quevotre adversaire soit atteint par votrecoup de pied latéral, puis par votreobstruction de jambe, puis par votreattaque aux yeux, plutôt que d’entrer ensaisie. Il y a donc beaucoup de coupsde poing, de genou et de coude. S’il sedéfend de tout cela, il y a peut-être unepossibilité de terminer au sol.C’est là que l’entraînement complet

entre en jeu. Comme il n’y a pas derègles dans la rue, la majorité de nostechniques proviennent de LloydKennedy et de Bert Poe. Noustravaillons pour ne pas finir au sol, maissi nous y terminons, nous essayeronsde « casser quelque chose et de nousremettre debout » le plus vite possible.

Quel Jeet Kune Do pratiquez-vous ?

Depuis la mort tragique etprématurée de Bruce Lee, ce qu’estexactement le Jeet Kune Do est une

question qui a été très controversée. Sinous la posions à dix élèves différentsde Bruce Lee, il est très probable quenous obtiendrions dix réponsesdifférentes, bien que similaires. Celacrée une grande confusion autour duJeet Kune Do et il est facile de setromper avec autant de versions duJKD. Pour arriver à comprendrevraiment le JKD, nous devonscomprendre d’abord son évolution.Avant la mort prématurée de Bruce

Lee, peu de gens avaient entenduparler du Jeet Kune Do. I l n’étaitenseigné qu’à une minorité choisie.Après la mort de Bruce Lee, il n’y euaucune intention de commercialiser leJKD. On ne pensa pas à organiser desstages de JKD, ni à écrire des ouvragessur le sujet. Et pourtant, peu de tempsaprès commencèrent à surgir denombreuses écoles de Jeet Kune Dodans le monde entier. Bruce Lee étaitdevenu célèbre et beaucoup de genssans scrupule étaient en train deprofiter de sa réputation dans des butscommerciaux. La seule chose que cesfausses écoles avaient en communétait que ce qu’elles enseignaient étaitplus proche des techniques que BruceLee montrait dans ses films que duvéritable JKD. Bien qu’il y ait deséléments de JKD dans les films deBruce, ce que l’on y montre est trèsdifférent de ce que Bruce enseignait. L’une des principales raisons de

commencer à organiser des stages deJKD était de montrer au public cequ’était le véritable Jeet Kune Do.Ainsi, bien que cela en finit avec lemalentendu entre le JKD des films et leJKD réel, une certaine confusion se

maintient, parce que certains de ceuxqui donnaient le stage appelaient JeetKune Do ou concepts du Jeet Kune Doce qui était enseigné tandis qued’autres préféraient l’appeler Jun FanGung Fu.Pour cette raison, de nombreuses et

différentes questions sur le JKD sontrestées sans réponses. Par exemple:Qu’est-ce que le Jeet Kune Do ? Était-ce simplement l’expression personnellede Bruce Lee dans le combat ? Est-ce un style ? Est-ce un système ?

Est-ce un processus ? Ou un produit ?Ça peut s’enseigner ? Est-ce un simplemélange d’autres techniques d’artsmartiaux.Quand j’étudiais avec Dan Inosanto

au début des années 70, une telleconfusion n’existait pas. Bruce Leeétait à Hong Kong en train de faire sonpremier film. À cette époque, nousn’étions que 12 élèves qui seréunissaient deux fois par semainedans la cour de Sifu Inosanto. Ce quenous avons appris dans la cour decette école s’appelait Jeet Kune Do. Le nom de l’école était Institut Jun

Fan Gung Fu. Jun Fan était une partiedu nom chinois de Bruce. Le nomsignifiait « l’école de Bruce Lee ». À cette époque, c’était l’un des rares

endroits dans le monde où vouspouviez apprendre le Jeet Kune Do.Nous sentions donc que c’était un artspécial et qu’il ne fallait pas l’enseignerà quiconque passait par là. Ils nousdirent que comme la connaissance étaitun pouvoir, nous devions faire attentionà qui nous la transmettions. Il y avaitcertaines choses que nous ne pouvionspartager avec personne d’autre.

Jeet Kune Do

« Après avoir travailléet observé toutes lespersonnes qui ont éténommées professeurs

de JKD, il fut clair pour moiqu’aucun instructeurn’était en possession

de tout l’art de Bruce Lee. »

Il semblait que la majorité des instructeurs deJKD sentaient qu’ils étaient en train d’enseigner le

véritable Jeet Kune Do. Après avoir travaillé etobservé toutes les personnes qui ont éténommées professeurs de JKD, il fut clairpour moi qu’aucun instructeur n’était enpossession de tout l’art de Bruce Lee.Tout ce qu’ils ont, c’est une pièce dupuzzle. Certains ont des pièces plusgrandes que d’autres, mais personne neles a toutes, parce que Bruce Leeenseigna des choses différentes à despersonnes différentes, à des momentsdifférents et dans des endroitsdifférents.Nous pouvons diviser le JKD que l’on

enseigne en deux catégories élémentairesdifférentes.

On les appelle habituellement lesconcepts du Jeet Kune Do et le Jeet KuneDo original. Les concepts du Jeet KuneDo commencèrent avec Dan Inostanto.Il promit à Bruce Lee qu’il n’enseigneraitpas le JKD à tout le monde. QuandBruce s’en alla à Hong Kong pourtourner le film « Big Boss », l’école deChinatown ferma et Dan Inosantosélectionna un groupe d’élèves pourorganiser un cours réduit de JKD dansson jardin. Quand Bruce mourut, Dancommença à recevoir des invitationspour donner cours dans des campsd’été. Comme Dan ne voulait quepersonne n’obtienne dans ces campsdes diplômes où apparaisse écrit leterme de Jeet Kune Do, il insista sur lefait que les élèves y prenant partreçoivent des diplômes de participationde Jun Fan Gung Fu. Dan pensait qu’onne pouvait pas vraiment apprendre le JKDen une semaine et ne voulait quepersonne ne quitte ce camp en croyantqu’il pouvait enseigner le JKD. Mais bien

que Dan Inosanto ne voulait pas que lesparticipants s’en aillent en disant qu’ils allaientenseigner le Jeet Kune Do, ceux-ci insistèrent àutiliser le Jeet Kune Do pour leur propre publicité.Dan commença alors à dire qu’il n’enseignait pas leJeet Kune Do à proprement parler, mais desconcepts du Jeet Kune Do. Il le définit commel’usage de principes du JKD dans sonenseignement, mais jamais il ne définit en quoiconsistaient ses principes.La majorité des gens qui pratiquent les concepts

du JKD ne considèrent pas le Jeet Kune Do commeun système ou un style. Ils le considèrent plutôtcomme un point de vue philosophique où chaqueélève développe une expression personnelle de l’artde Lee. Ils voient le JKD comme un simple point dedépart pour leur interprétation individuelle ducombat. Ils utilisent une citation de Bruce Lee qui dit que

chacun devrait « commencer par acquérir uneexpérience propre, absorber ce que est utile, rejeterce qui ne sert pas et ajouter quoi que ce soit de lapropre production ». Les suiveurs de ces conceptsencouragent les pratiquants d’arts martiaux àobserver tous les arts martiaux qu’ils peuvent et àchoisir parmi eux ce qui leur va bien. En utilisant cepoint de vue des concepts, un élève peutapprendre à se défendre d’une attaque avec unmouvement de Kali, poursuivre avec un de Silat etterminer avec un mouvement de Jiu-Jitsu.Les défenseurs de ce que l’on appelle le JKD

original pensent quant à eux que les défenseurs desconcepts du JKD ont provoqué chez le public uneconfusion quant aux aspects du JKD qui sontutilisés. Ils croient que le JKD c’est plus que «pratiquer le propre art martial ». Pour les défenseursdu JKD original, il y a une structure définie qui doitêtre enseignée et utilisée comme JKD « réel », maismême ainsi il y a confusion car, comme nous l’avonsdit, Bruce Lee a enseigné des choses différentes, àdes gens différents, à des moments différents.Nous pouvons diviser l’art martial de Bruce en

quatre moments fondamentaux.

Jeet Kune Do

« Bruce était intéressépar l’expérimentation

constante, mais il n’expérimentait

pas n’importe comment. »

L’une des principales raisons del’apparition de ce que l’on appelle laFondation Éducative Bruce Lee fut depromouvoir l’unité et la camaraderieentre les personnes appartenant auxquatre époques de l’évolution de l’art martial de Bruce Lee.Malheureusement, i l n’en fut pastoujours ainsi. Une raison possible de cela, c’est le

manque de compréhension de ce queBruce essaya de faire du point de vuede son évolution personnelle. Bruceétait intéressé par l’expérimentationconstante, mais il n’expérimentait pasn’importe comment. L’étude intense deBruce dans d’autres arts martiaux etl’analyse passionnée de plusieursméthodes d’entraînement moderneavaient un seul but : progresser en tantque pratiquant d’art martial. Avec cet objectif en tête, Bruce Lee

uti l isa ses écoles comme deslaboratoires, où il pouvait tester unetechnique nouvelle pendant uneséance d’entraînement, par exemple, etanalyser ensuite son efficacité.Les différents instructeurs qui

s’associèrent pour former ce que l’onappelle le « Nucleus » décidèrentd’appeler l’art martial de Bruce le JunFan Jeet Kune Do. Ce nom définiraitl’art de Bruce seulement à partir dece qu’il enseigna au cours de savie. Beaucoup d’élèves de Bruceapprirent de lui avant que ne soitcréé le Jeet Kune Do. Certainsd’entre eux ont appelé cet art JunFan. D’autres l’appellent le WingChung Do et d’autres encorel’appellent Core JKD. Ainsi, mêmeentre ses élèves « originaux », nousrencontrons une certaine confusion.

Le séminaire annuel JFJKD donnaaux participants l’occasiond’expérimenter les quatre étapes del’art martial de Bruce. Comme ledéclara James Demile dans uneinterview à propos de feu Ed Hart, ledeuxième élève de Bruce, il fut trèsgratifiant pour les gens de pouvoirobserver ces quatre étapes, car il étaitimportant de se rendre compte que Adevenait B, que B se transformait en Cet C devenait D. Comme on a pu le voirdans le séminaire de Seattle, il estévident qu’i l existe d’énormesdifférences entre ces quatre périodes.Je crois que James Demile l’expliqua

mieux au cours de son interventiondans le troisième séminaire de Seattle(Washington). Faisant allusion auxdifférences qu’il avait observées entrela première étape, dans laquelle il futune figure importante, et la quatrièmeétape (Chinatown), il commenta quec’était comme s’i l avait eu desprofesseurs différents. À première vue,il semblerait que la première et ladernière étape soient deux artsmartiaux totalement différents, unisseulement par la personne qui lesenseignait, Bruce Lee. Mais si nousobservons brièvement la trajectoireévolutive de l’art martial de Bruce Lee,nous verrons qu’au l ieu de lesconsidérer comme quatre arts martiauxséparés, nous devrions les considérercomme de simples étapes du désird’un homme extraordinaire de devenirle meilleur expert martial du monde.Il ne faut pas oublier que quand

Bruce Lee s’en alla aux États-Unis en1959, il n’avait que 18 ans. L’art martialqu’il pratiquait le plus était le WingChun qu’il avait étudié depuis qu’il

avait 13 ans. Son premier élève futJesse Glover, qui al lait avec lui àl’Institut Edison à Seattle. Grâce àJesse, Bruce commença à entraînerson deuxième élève, Ed Hart. Plus tard,il commença également à donner coursà James Demile et à Taky Kimura. Àcette époque, Bruce Lee enseignaitsurtout une version modifiée de WingChun, avec certaines techniquesd’autres systèmes de Gung Fu. Aprèsun an, fatigué de travailler commemarmiton dans le restaurant de RubyChow, il ouvrit une école avec Takycomme assistant. Jesse Glover, EdHart et James Demile, qui ne voulaientpas recommencer de nouveau,abandonnèrent.En 1962, Bruce commença à donner

cours à James Lee et à Alan Jo. En 1963, i l déménagea avec sa

famille à Oakland, laissant l’école deSeattle en de bonnes mains, sous lasupervision de Taky Kimura. À Oakland,Bruce commença à se défaire decertaines des techniques anciennes etajouta de nouveaux éléments à son artmartial personnel. Il mit plus l’accentsur la préparation physique. Il ajoutaégalement le travail des pieds de laBoxe occidentale, pour donner de lamobilité à son art martial et les poingsde la Boxe occidentale pour ajouter àson répertoire de coups de poing plusd’angles et plus de variété. À cemoment-là, le Jun Fan Gung Fu,comme Bruce Lee appela son art, secomposait des saisies du Wing Chung,des coups de poing directs avecblocages et coups simultanés aux « quatre coins », d’un mélange detechniques de coups de pied du nordet du sud de la Chine, ainsi que des

angles des coups de poing et des techniques de pied de laBoxe.En 1964, Bruce déménagea à Los Angeles pour participer

au programme de télévision « The Green Hornet » (Le Frelonvert) et laissa James Lee en tant que responsable de l’écoled’Oakland. Alors qu’il était à Los Angeles, il fit de nombreuxvoyages à Oakland et à Seattle pour travailler avec James etavec Taky.En 1967, il ouvrit l’école de Chinatown avec Dan Inosanto

comme instructeur principal. À cette époque, Brucecommença à ajouter la théorie de l’Escrime à son art martial.Le coup avec le doigt de la main était utilisé d’une manièresimilaire au fleuret de l’Escrime occidentale. Il adapta lestechniques de l’Escrime aux cinq types d’attaque. Mais, cequi est important, il adopta la technique de défense la plus

efficace qui consiste à intercepter l’attaquede l’adversaire avec un coup sec. Bruce Leepensait qu’être capable d’intercepter avecun coup une attaque était si important qu’ilappela son art Jeet Kune Do, ce qui veut dire« La Voie du poing qui intercepte ».Compte tenu tout ce que nous avons dit

jusqu’à présent, comment quelqu’un del’époque de Taky pourrait considérer –pour donner unexemple– une technique de l’époque de Chinatown, quiparaît contredire les enseignements de Bruce Lee à l’époquede Taky ? Premièrement, nous devons laisser le côté l’idéede ce qui est bien et de ce qui est mal. D’après moi, lestechniques de chaque époque ont leur valeur et sontcorrectes à leur manière. Nous ne devons pas non plus

Jeet Kune Do

oublier que les quatre époques ne sont pas totalementséparées, car les unes débouchent sur les autres. Ayantétudié avec plusieurs élèves de Bruce Lee de l’époque deChinatown, je peux affirmer en toute sécurité que même là, ilexiste même des variantes dans la manière dont Bruce Leeenseignait une technique en particulier. Une étude détailléedes notes de Bruce de l’époque de Chinatown montre que,bien qu’il semblât qu’il enseignait les mêmes choses àdifférentes personnes, dans le fond, i l dir igeait leurentraînement de manière à ce qu’il soit le plus favorablepossible en fonction de la constitution physique de chacun.Après avoir travaillé avec plusieurs élèves de Chinatown, ilest clair que Bruce Lee adapta ses enseignements demanière individualisée pour chacun d’eux. Ce pouvait êtresimplement une petite nuance dans le coup avec le poing,en diagonal, au lieu de vertical, ou de grandes variantescomme le coup de pied statique et sa séquence la plushabituelle. Il enseignait aux personnes plus petites à faire uncoup de pied latéral genou-tibia, suivi d’un coup de doigt.Aux personnes de plus grande taille, comme Bob Bremen,pour qui il est plus efficace de rompre la ligne, il enseignaune interception de jambe, suivie d’un coup de poingdiagonal brusque. Dans ce cas, aucune des techniques n’estcorrecte ou incorrecte. Simplement elles sont différentes.Une chose que je peux dire en toute certitude, c’est que

Bruce Lee ne cherchait pas une manière imparfaite de faireles choses. L’idée qu’unetechnique de l’époque deChinatown est inférieure à unetechnique d’une époque antérieurecontredirait tout ce que noussavons de Bruce Lee. Après tout, ilavait le courage d’écrira dans unmagazine un article invitantquiconque le lisant à passer parl’école de Chinatown et à pratiquerle Full Contact. Bob Bremer meraconta que plus d’un se présentalà-bas pour s’entraîner, observa

l’entraînement pendant un moment et ensuite changead’opinion et s’en alla.

Un exemple pour illustrer le changement entre la premièreépoque de Bruce Lee et l’école de Chinatown est le « Straight Blast » (attaque droite). Bruce dit à Bob Bremenqu’en réalité, il y avait deux « Straight Blast ». Il lui ditd’utiliser l’attaque carrée d’épaule du Wing Chung quandl’adversaire se trouvait juste devant pour l’éloigner etl’étourdir. Cela permet d’obtenir la distance adéquate poureffectuer le coup de poing d’un pouce. Une fois qu’on aatteint une distance suffisante, on achève l’adversaire avecun « Straight Blast » qui se sert du poids du corps pourimprimer de la force aux poings depuis les épaules et lereste du corps. C’est ce que Bruce Lee appellerait une « non-crispy attack » (attaque forte) où on peut égalementutiliser des crochets de la Boxe et des coups de poingdroits. Mais, on ne devrait utiliser cette technique quelorsque l’adversaire est blessé et ne peut contre-attaquer demanière efficace. On peut en voir un exemple dans une vidéodans la cour de Bruce Lee, où il donne des coups de poingau sac avec de puissants crochets. Évidemment, il n’auraitjamais attaqué de cette manière s’il n’avait pas été sûr de lefaire. Si vous voulez voir ce type de « Straight Blast » pour devrai, regardez l’attaque de Jack Dempsey sur Jess Willarddans son combat vedette. D’après ce que je sais, Bruce Leene l’a pas vu.Je crois que tous les élèves de Bruce devraient faire un

effort pour apprendre le plus possible ou, en tout cas, pourexpérimenter les techniques et les enseignements de chaquephase des arts martiaux de Bruce Lee. Nous devrionsessayer de comprendre pourquoi Bruce élimina certaineschoses, pour quoi il en modifia d’autres et pourquoi enajouta d’autres. Nous devrions savoir par exemple si le faitde ne pas se centrer sur les mannequins de bois àChinatown se devait au fait qu’il en avait déjà tiré tout le partipossible ou s’il trouva d’autres méthodes d’entraînementplus productives. Nous ne pouvons pas le savoir, seulementle déduire.Si miraculeusement Bruce Lee pourrait revenir quelques

instants, je lui demanderai : « Sifu, de toutes les techniquesque vous avez apprises, de tous les entraînements que vousavez faits, de tous les exercices que vous avez réalisés,quels furent les plus importants ? Quels sont ceux,

croyez-vous, qui furent une perte de temps ? Et quels sontceux qui furent fondamentaux pour devenir le grand expertmartial que vous êtes devenu ? ». Bien que nous nepuissions pas connaître la réponse, je crois que les élèves detoutes les époques de la vie de Bruce Lee devraient s’unir àl’esprit de coopération et de passion pour l’héritage qu’ilnous laissa et essayer de toutes les manières possibles, derépondre à ces questions. Je sais que nous pourrions tousarriver à devenir de meilleurs experts martiaux et demeilleurs maîtres si nous pouvions le faire. Si nous ne lefaisons pas, personne ne « saura » réellement ce qu’est leJeet Kune Do et dans dix ans, si nous demandons à dixmaîtres de JKD différents : « Quel JKD pratiquez-vous ? »,nous obtiendrons dix réponses différentes.

Après tout, nous ne pouvons pas savoir avec certitudecomme serait le JKD si Bruce Lee était encore ici ,étudiant la manière la plus efficace d’utiliser le corpshumain dans le combat. Si un élève de Bruce Lee avait vuce que nous faisions en 1973, il aurait probablement ditque c’éta i t comme s i nous avions eu des maît resdifférents. Ce que nous devons faire, c’est déterminer unprogramme élémentaire et l’utiliser comme guide pournotre propre recherche de la manière la plus efficaced’utiliser le corps humain dans le combat. Je crois qu’enétant fidèles aux principes de combat de Bruce Lee, touten apprenant et en développant notre propre JKD, noushonorerons la mémoire de Bruce Lee d’une manière dontil se sentirait fier.

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SYSWEITZEL1REF.: • DVD/SYSWEITZEL1

Dans ce premier travail d'instruction, Andreas Weitzel,fondateur et chef instructeur de l'Académie SYSTEMAWeitzel (Augsbourg, Allemagne) et l'un des principauxinstructeurs de SYSTEMA en Europe, explique lesfondements principaux de combat. Tout d'abord il définit

clairement la façon naturelle de marcher, en seconcentrant sur la correcte exécution despas, pour montrer ensuite commentutiliser ce travail dans desapplications de combat. Unevariété de différents sujets sontexpliqués dans ce DVD, ycompris : Commentdéséquilibrer un attaquant ;Comment faire pour frapperet donner des coups depied correctement ;Comment se défendrecontre les saisies, contreamener au sol ou contredes coups de poing et descoups de pied. Lesexplications de cette vidéosont simples mais claires,afin de faciliter lacompréhension etl'apprentissage pour tous. Aucours de son explication,Andreas toujours inclut et met

l'accent sur les principes et lesfondements principaux du SYSTEMA,

en montrant comment les différentesquestions sont étroitement liées les unes aux

autres. Aussi des exercices libres et spontanéssont également expliqués contre différentes attaques àmains vides et avec des armes, dans des conditionsréalistes et à une vitesse maximale d'exécution. Danscette vidéo, Andreas est secondé par MichaelHazenbeller (Rastatt) et Thomas Gossler (Augsbourg),deux instructeurs expérimentés de Systèma.

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Que se passe-t-il quand 2 personnes pratiquent Chi-Sao, quel est le sens de leur pratique et quels sontleurs objectifs ? Dans ce 3ème DVD, "Chi Sao depuis labase jusqu'au niveau avancé", Sifu Salvador Sánchezdiscute l’aspect, peut-être, plus important du système

Wing Chun, le Chi-Sao, l'âme propre dusystème, qui le dote de caractéristiques

complètement différentes des autreset offre de grandes vertus au

praticien. Ce document traite decertains aspects très basiques

en principe, mais qu’au fur età mesure que nousapprofondirons sur eux,nous verrons qu’ils sontincroyables. C'est un traittrès clair de la culturetraditionnelle chinoise, cequi très évident àpremière vue enferme unedeuxième ou troisièmelecture, qui va sûrementchanger votre point de vue,

votre pratique et votrecompréhension. Nous

analyserons commentpratiquer le Chi Sao grâce à

nos exercices de routine etcomment appliquer ces exercices,

nos capacités en un combat, enreliant certains concepts, peut-être pas

tellement liés au Kung Fu traditionnel, telsque la biomécanique, les structures, les

connaissances de la physique, etc., afin d'obtenir lesmeilleurs résultats dans la pratique.

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Ce qui se passe réellement

Dans la théorie de l'Art de combat du Kyusho Jitsu (lutte contre les objectifs vitaux) et l'utilisation de la récupération(réanimation) des structures vitales qui ont été attaquées dans le corps humain, il est important de comprendre ce qui sepasse dans le corps lors d’une attaque sur une structure vitale pour comprendre ce processus, il est important de teniren compte l'Anatomie, la Kinésiologie et la Biomécanique pour voir le processus des réactions qui se produisent dans lecorps et ce qui se passe dans chaque structure. Tout d'abord, le cerveau est divisé en une fonction consciente dusystème / crânienne et périphérique du nerf ; Cela permet au cerveau de contrôler à travers de la pensée le 20 % de lafonction du corps. Le système subconscient ; nerf crânien et autonome contrôle 80 % du cerveau et de la fonctioninvolontaire du corps. Le cerveau envoie un signal bioélectrique, enregistré comme signal électrique 0,05 qui a son tourse registre comme un volt électrique 0,05 depuis le cerveau au corps et du corps à nouveau vers le cerveau. Ces sontces 0,05 volts que les orientaux considèrent comme l'énergie interne (Chi) qui s’exécute à travers du corps humain. Unestructure vitale est un point névralgique de multiples réactions qui provoquent une multitude de réactions dans le corpsau moment de l'attaque. Nous allons jeter un coup d’œil aux réactions et aux effets pour réaliser une structure vitaledans le corps humain.

Peau (c'est la première couche)* Structure et récepteurs.A. Les cheveux (terminaisons nerveuses stimulées par le mouvement des cheveux)B. La glande sudoripare (sens du toucher de la surface de la peau)

L’Authentique KyushoRécupération et réanimation

Le Kyusho International a toujours étudié les mécanismes plus profonds du Kyusho,nous n'étions pas satisfaits avec la théorie (maintenant on a démontré que ce n'estpas lié) des points de pression et des aspects de l'acupuncture comme un modèlepratique.

Il s’agit de ne pas exclure l'acupuncture comme un programme liés à la santéviable, mais simplement de démontrer qu’il n'est pas lié au Kyusho. Le fait que denombreux « points de pression » se chevauchent aux objectifs réels anatomiques plusprofonds du Kyusho, est seulement une coïncidence, puisqu’ils ne se chevauchent pastoujours, ni couvrent pas toute la structure subjacente viable.

Notre recherche ne s’est pas arrêtée sur les corrélations scientifiques etmédicales, bien que nous ne divulguions pas facilement au public nos résultats. Ils'agit d'une brève description de la mécanique derrière les récupérations du Kyusho(réanimations est le terme plus populaire utilisé par beaucoup, mais ce n'est pas uneexplication tout à fait correcte).

Evan Pantazi

Ces deux récepteurs sont lespremiers du système sensorielcorporel de contact initial. Ils sont lesens immédiat de la sensation dutoucher.Épiderme (c'est la seconde couche)A.Une couche cornée, c'est là que

la glande sudoripare s'étend depuis lederme, à travers de l'épiderme etatteint la surface de la peau. Il s'agitdu deuxième moniteur sensoriel justeaprès que les cheveux aient priscontact.Derme (c’est la troisième couche)A. Des terminaisons nerveuses

libres (méridiens, structure vitale /nerfs / périphérique et une structureextraordinaire) Les nerfs autonomes(structure fondamentale) sensibles autoucher et à la douleur.B. Corpuscule de Krause –

terminaison nerveuse sensible au froid.

C. Corpuscule de Pacini - terminaison nerveuse très sensible.Elle réagit avec les terminaisonsnerveuses libres.D. Corpuscule de Ruffini -

terminaisons nerveuses qui sontsensibles à la chaleur.E. Disques de Merkle -qui se

trouvent dans le derme et constituentla gaine qui entoure un disquebiconvexe connecté à uneterminaison nerveuse, i ls sontsensibles à la stimulation tacti lecontinue.F. Corpuscule de Meissner - qui se

trouve à la surface externe du dermeet se compose d'un ensemble determinaisons nerveuses renferméespar une gaine et sensibles au toucher.

Toutes ces fibres nerveusessensitives et réceptrices partent de la

surface de la peau ; elles passent parla moelle épinière et arrivent au tronccérébral en grappes. Elles se croisentà travers du thalamus et finissentdans le cortex cérébral. Ces signauxproduisent un mouvement réflexeextenseur en croisant en moins d'uneseconde la moelle épinière avant quele cerveau perçoive la sensation dedouleur.Quand on frappe la surface d'une

structure vitale (représentée dans denombreux tableaux anciens,manuscrits et écrits) toutes lesstructures mentionnées ci-dessussont impliquées. Par exemple, si onfrappe l'avant-bras supérieureintérieure, là il y a une branche del'artère radiale et de la veine. Le nerfradial est une zone des fibresmusculaires, à contraction lentes(nerfs périphériques), cela affecte au

Kyusho Jitsu

contrôle qu’une personne aurait consciemment, uncinquième de seconde plus tard ça affecte les fibresmusculaires à contraction rapides. Alors les nerfsautonomes du cerveau sont affectés et cela provoque quele récepteur perde le contrôle des articulations et desmuscles et ne supporte pas son poids et donc tombe parterre. L’action croisée de l’extenseur réflexe provoque quela personne pivote à 45 degrés de distance, le brasopposé s'étend derrière eux et la tête se tourne endirection de ce même bras. Le fait de tourner la têterapidement, affecte le cerveau avec l'interruption du signaldes nerfs et le contact du cerveau avec l'intérieur ducrâne. Tourner la tête stimule l’artère cervicale supérieure,

le nerf grand auriculaire, le nerf cutané, le 3 ª nerf occipitalet les nerfs accessoires, cela se passe sur le côté du couentre la 3ème et la 4ème vertèbre cervicale, et c’est là quele côté droit ou le côté gauche du cerveau se croisent encommunication vers le côté opposé du corps. Cet effet surle nerf provoque un ko d'une structure vitale.Cet état d'inconscience est causé par un manque de

communication électrique depuis le cerveau jusqu’aucorps et du corps au cerveau, qui maintenant doit êtreréanimé et récupéré. Les fibres musculaires à contractionrapides et les fibres lentes se verront affectées dans lacontraction musculaire, ce qui fera que le nerf n’a plus deflux bioélectrique normal. L'utilisation de la structure

Evan Pantazi

fondamentale de réanimation estnécessaire pour qu’une personnereprenne conscience. Il est nécessairede l’appliquer pour réactiver la tête, lecœur et la structure du poumon.Pour la réanimation de la tête, on

utilise le nerf accessoire spinal, cenerf est situé dans le creux du coudes deux côtés de la colonnevertébrale. Il est impliqué dans lesfibres musculaires à contractionrapides de système nerveuxautonome et des nerfs somatiques ducerveau. Massant doucement cesnerfs, on réanime la têteinvolontairement et consciemment(restaure également la normalité de lafonction bioélectrique). Il s’agit desmêmes nerfs qu’on masse avec de laglace chez les boxeurs entre lesrounds.Pour la constriction de la poitrine, le

nerf rachidien associé au poumon estimpliqué,Le troisième nerf thoracique

(certains aiment le désigner commeBL-13) et le quatrième nerf spinal

thoracique / nerf péricarde associé(appelé par certains comme BL-14),et le cinquième nerf thoraciquespinal, associé au cœur (appelé BL-15). Ces structures sont touchées parla constriction des muscles associésavec les nerfs du dermatome dudiaphragme. Le diaphragme et laconstriction des nerfs thoraciquesdoivent être l ibérés pour laréanimation. Lorsqu’on frappe cestrois nerfs on répare le court-circuitdu signal électrique avec le muscle àcontraction rapides et on desserre lesmuscles à contraction lentes qui sesont contractés, cela permettra quele diaphragme se l ibère de saconstriction. Aussi on rétablit lacommunication volontaire etinvolontaire du cerveau et les nerfsassociés restaurent les récepteursposit i fs (transferts decommunication). Le système nerveuxautonome, pole négatif (ouinconscient) réinitialise le système derécepteurs négatifs. Ces nerfsconscients ou inconscients

Kyusho Jitsu

« Dans la théorie del'Art de combat du

Kyusho Jitsu contre les objectifs

vitaux) et l'utilisation

de la récupération(réanimation)

des structuresvitales qui

ont été attaquéesdans le corps

humain »

reconnectent le signal électrique des organes, à nouveauvers le cerveau. Alors, le cerveau se connecte à nouveauau corps et ensuite le cerveau et le corps rétablissent lacommunication électrique et restaurent la fonction del'organe atteint.Une autre zone vitale est située autour de la zone que

les acupuncteurs appellent SP-17 (à 2 centimètres dechaque mamelon et à plus de 2 vers le côté du corps),c’est en fait le cinquième nerf intercostal. Il est utilisé pourla récupération / réanimation pulmonaire. Cette zone vitalese trouve dans les fibres musculaires à contraction rapideset causera une constriction qui fait que le diaphragme desgens respire normalement. En frappant cette structureavec les mains ouvertes et sur les côtés du torse(simultanément), on libèrera la constriction du muscle dutorse. Le signal entre le cerveau volontaire et involontaire

se connectera à nouveau et le signal électrique du cerveauau corps se rétablira et vice-versa. Cela restaurera larespiration normale et restaurera aussi les récepteurs quicontrôlent la chaleur et le froid. Il s'agit d'une brèveexplication de comment en frappant une zone vitale onaffecte le corps et le cerveau. Aussi la récupération /réanimation d’une zone vitale réparera l'interruptionélectrique du corps et mènera le corps à une fonctionnormale.Cette étude a été menée par une équipe de

professionnels de la santé, qui sont les suivantes. Dr JoeSheppard, Prof., Gary Rooks 9ª Dan de Kyusho Jitsu,Kyusho International, La Doctoresse Jessica M. S. Kestleret Jeff Wyatt, Écrit et présenté conjointement avec EvanPantazi fondateur de Kyusho International etwww.kyusho.com.

Evan Pantazi

« Peut-être l'une des meilleures représentations au Théâtre des thèmes Martiaux" »

Magnifique représentation au théâtre de La Rambleta « Les Shizen Le village de Tengu », un spectacle audiovisuelprécisément encadré dans l'année dual Espagne-Japon, une importante initiative de l'ambassade du Japon en Espagnequi célèbre l'établissement des relations entre les deux pays. Le spectacle créé pour l'occasion, faisait partie de lacérémonie publique de la remise des diplômes, à l’école Kaze no Ryu, de 6 nouveaux Shidoshi, Joho comme on dit enShizengo. On est en train de produire un documentaire sur cette représentation, avec son making off, back stage,interviews, etc. et qui inclura une grande partie du spectacle, afin que tous les intéressés sur la culture Shizen du mondeentier et qui n’ont pas pu y assister, puissent en profiter. Le village de Tengu, fut proposé pour présenter la tradition deShizen au public, en l’encadrant historiquement et culturellement et en mettant en évidence ses deux aspects plusintéressant, d'une part sa tradition Martiale, le Bugei, et sa culture spirituelle, le e-bunto.

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"La magie, le charme, le goût pour les vraies choses.La force d'une culture et d’un peuplemis en scène d’après ses coutumes"

6. Les nouveaux Shidoshi fêtèrent l'obtention de leur diplôme selon la tradition Shizen, avec toutes ses cérémonies,ses rituels, ses danses anciennes autour du feu, le tir cérémoniel, tout en compagnie de leurs êtres chers ; avecgénérosité et abondance, ils célébrèrent et honorent tous les mondes visibles et invisibles, selon l’ancienne tradition dugrand peuple de Tengu dans une nuit magique et inoubliable... qui a dit qu'il ne restait plus de choses authentiques ?

La cérémonie de la remise des diplômes des nouveaux Joho (Shidoshi) de la lignée de Kawa, école Kaze no RyuOgawa Ha, fut dirigée par Shidoshi Jordan Augusto Oliveira.

Pendant les derniers mois nousavons étudié les divers exercicesphysiques précédents aux coupsde pied qui se développent dansles arts martiaux en général. Apartir de maintenant, nousallons commencer à réaliser uneétude et une recherche au sujetdu COMBAT. Pour faire cela,avant tout je dois soulignerquelles sont les modal itésétudiées en Fu-Shih Kenpo.

La Chronique de Raúl Gutiérrez

out d'abord, i l y a leCombat TraditionnelKenpo, dans lequel il estpermis d'uti l iser despoings sous tous sesangles et modalités, ainsi

que les coups avec la main ouverte ;tels que : Seiken Tsuki, Uraken TettsuiTätte Tsuki, Shuto, Teisho, Haito, etc...Et aussi l'utilisation de différents coupsde pied ; frontal, latéral, circulaire, enrond, vers le bas, vers l'arrière (Mae-Geri, Yoko Geri, Mawashi Geri, NameAshi Geri, Ura Mikazuki Geri, UshiroGeri et d’autres manœuvres). Aussisont permis les Low Kicks et plusieursbalayages et même des projections.Le Combat Traditionnel de Fu-Shih

Kenpo, est à poids et à grades libres. Ilest également de contact et sontseulement interdits les coups auxpoints vitaux à savoir : Yeux, Oreilles,Cloison Nasale, Colonne Vertébrale,Articulations et Organes Génitaux.

Cela se fait également sansprotections sur les mains et les pieds.Etant une rencontre très dangereuse,seulement elle se pratique dans lepropre Dojo, avec une réduction et uncontrôle sur l’excès de contact. Elleest spectaculaire et par conséquentelle nécessite un haut niveau dans lapréparation physique, psychologiqueet technique des deux concurrents.Et en parlant de l'entraînement

physique, tous les éléments queprécédemment je vous ai offert dansma chronique mensuelle, devraientêtre étudiés et réalisés régulièrement,puisqu’il est essentiel la préparationphysique générale pour ensuite avoir latechnique et la stratégie adéquatesdans les possibles confortements dansla rue, les tournois, les championnatset même jusque dans les passages degrades ou les démonstrations.En d'autres termes, nous devons

porter une attention particulière et

consacrer du temps à notrepréparation physique en général, entenant en compte du fait que les artsmartiaux sont des sports considérésdes plus complets et que c'est trèsfacile à comprendre. Tous les autressports, bien qu'ils exigent beaucoupd'efforts et de persévérance, ne nousexigent jamais de couvrir autantd'éléments et de les exécuter avecsuccès. Les arts martiaux, nousexigent Force, Coordination, Vitesse,Esthétique, Equilibre, etc... Ensuite,chaque technique doit être accompliedes deux côtés (droit/gauche). Pourcette raison, i ls sont appelés desARTS. Je les compare souvent avecl'art musical, parce que dans lamusique nous devons ressentir etexprimer chaque note, puis viennentles accords, la mélodie, etc.… etchaque élément doit être à sa place, àson temps et durée. Sans tout cela, iln'y a pas tout simplement de musique

La Chronique de Raúl Gutiérrez

T

Kenpo

"Le Combat Traditionnelde Fu-Shih Kenpo, est à

poids et à grades libres. Ilest également de contact

et sont seulement interditsles coups aux points vitauxà savoir : Yeux, Oreilles,Cloison Nasale, Colonne

Vertébrale, Articulations etOrganes Génitaux »

qui sonne juste. De même, un artistemartial doit sentir le mouvement réaliséavec élégance, force, vitesse etprécision. Dans le cas contraire il nesera pas en mesure de communiquerson style ou son art.

L’actuelle modalité deCombat Fu-Shih Kenpo,

peut ressembler au Kick-Boxing, où étant unstyle de Contactdans toutes sesmanifestations,préconise doncla victoire quise base sur larecherche du

Knock Out(K.O.) de

l'adversaire. Et pourprotéger les uns des

autres on uti l ise desprotections sur les pieds, les

mains et les organes génitaux etparfois aussi sur la tête. Alors lestechniques de poings fermés serontautorisées, les coups de pied, les low-kicks et les balayages.En honneur au Grand Maître de

Kenpo Choki Motobu (1923), au Fu-Shih Kenpo nous cherchons à nousapprocher le plus près que possible dela « réalité » du combat et, parconséquent, on poursuit l'efficacité.Mon propre père RIP, fut un boxeur etdès mon jeune âge, il m’initia avec desgants. Mais en même temps je me suistoujours senti très attiré par lestechniques spectaculaires des jambes,de sorte que tout au long de macarrière déjà démontrée et inscritedans les annales de l'histoire des artsmartiaux, j’ai toujours été proche deces grands maîtres, spécialistes ouprofessionnels que j'ai trouvé sur monchemin.Mon prestigieux ami et collègue

martial Maitre de Karaté et Kobudo,Sergio Hernández Beltrán, dit à

l'époque ce qui suit : Personnellement,mon premier contact avec le Kenpo,par l' intermédiaire de Maître RaúlGutiérrez en 1986, m'introduit dansune vision très différente de la défensepersonnelle et bien sûr du combat.Maitre Raúl Gutiérrez, autant dans

ses démonstrations sur les techniquesd'auto-défense de son style, commeau combat, envisage le "contact" réelavec un certain degré de contrôle,mais sans éviter de démontrer leréalisme de la technique.Dû à son bagage traditionnel dans le

système du Kenpo, i l fut un despremiers à aborder le sport alorsnaissant de combat qui était le Full-Contact à la fin des années 70 enEspagne.Se mettre des gants et mener le

combat à une situation de contactplus proche à la réalité, a toujours étépour Maître Gutiérrez quelque chosede très naturel le, un domaineimportant pour étudier. Ainsi Gutierreza entrainé le contact avec des Maîtresde la taille de Dominique Valera, BillWallace, Joe Lewis, James Sisco,Tony Palmore, Johan Vos, Jan Plas,Benny Urquidez, José VicenteEguzkiza, Danny Lane, Chuck Norris,Pepe Legra, Evangélista, etc...Du point de vue sportif, le dernier «

boom » des systèmes de sports decontact, surtout le Kick Boxing etl'approche au combat de contact de lapart d’un système « traditionnel », pourla première fois connu en Espagne,comme le Koshiki Karate-Dol’amenèrent à être le fondateur et leprésident de la « World Karaté Koshikiand Kick Boxing Assn », WKA et« l'Association Espagnole de Koshiki »,AEKO.En 1987, Raúl Gutiérrez voyagea à

Irvine, en Californie pour participeravec sa Sélection Espagnole pour lapremière fois dans les Championnatsdu Monde de Karaté Koshiki,

organisés par le regretté Grand MaîtreRobert A. Trias et Masayuki KukanHisataka. Dans cet évènementGutierrez et son équipe remportèrentdifférents titres individuels, Championsen Amateur et Troisièmes enProfessionnel.En 1994, le 3 et le 9 novembre, eut

l ieu le 9th World Koshiki KarateChampionship au Japon, où unereprésentation dirigée par Maestro

Gutiérrez, participa avec de très bons résultatségalement. La rencontre entre le Président et leFondateur du système de combat KoshikiMaître Masayuki Kukan Hisataka 9e Dan etMaître Raúl Gutiérrez, aboutit à lareconnaissance de ce dernier comme 6e Dande Koshiki Karaté-do, remis publiquement àTokyo même, pendant le Championnat duMonde. On lui assigna également de hautesresponsabil ités au sein de la FédérationMondiale. (Membre du Comité International etReprésentant de l'Espagne avec Luis PérezSantiago, élève direct (espagnol) de Isataka).Tactiquement et stratégiquement, après nous

assurer une bonne préparation physique ettechnique, les aspects qui commencent à êtreimportants, sont : la danse face à l'adversaire,pour casser et pour gagner des anglesd'attaque ou d'évasion. Les distances, l'arsenaltechnique que nous avons. L’analyse ducomportement de l'adversaire devant nosfeintes, esquives ou attaques réelles. Du tempsd'étude surtout lors du premier round. Découvrirquel type de concurrent il est, de pression,circulaire, fort, agile, tenace, etc...L'objectif, après ces considérations est être

efficace. Et ceci doit se réaliser avec un travailqui permette le progrès sans causer de gravesblessures. Un bon concurrent sera honnête etprudent. Il ne perdra pas le contrôle à sonpropre bénéfice et contrôlera la protection aussià son propre adversaire. Les différentsexercices doivent fournir au concurrent unmaximum de ressources techniques, tactiqueset de sensations appropriées qui lui permettront

de contrôler la distance de l’objectif et lamobilité de celui-ci. Sans agressivité apparente,il doit déposer sa force sur chaque impact avecune technique efficace et si possible définitive. Ildoit être capable de combiner son arsenaltechnique de façon adéquate, avec froideur etsérénité apparente. Cela impressionne à sonadversaire. Il doit également essayer de menerson propre jeu ou stratégie vers l’avant et nepas se laisser entraîner par son adversaire.Exclure dans une rencontre toutes ces

techniques qui ne sont pas suffisammentfiables. Celles qui nous font gaspiller tropd'énergie ou lancer des coups de poingbêtement. Essayer de dissimuler la possiblefatigue, la nervosité ou la douleur des impactsreçus. Apprendre à frapper avec desenchainements à deux ou plusieurs niveauxavec des techniques simultanées.Essayer de ne pas « télégraphier » l'attaque,

en faisant qu’elle soit plus rapide que l'œilhumain, ce qui empêchera sa défense. Travailleren toute simplicité, agilité et lancer les impactsplus directement possibles.Tenez en compte que nous avons devant

nous un adversaire aussi formé que nous oupeut-être plus. Et il tentera également deremporter la victoire dans cette rencontre.Il existe différentes modalités et règles de

Combat, telles que : Karaté Sportif, Light-Contact, Semi-Contact, Full-Contact, Kick-Boxing, Muay Thai, MMA, Tae-Kwon-Do, Tae-Kwon-Do Traditionnel, etc... Toutes exigentune préparation physique et technique élevée.Mais il est également vital d'avoir une pleine

La Chronique de Raúl Gutiérrez

connaissance et maîtrise des règles qui régissent le tournoiou l'événement en question. Connaître les règles etcombattre en profitant pleinement de la combinaison destechniques, tactiques et valeurs de la ponctuation peuventéviter beaucoup d'ennuis ou de déceptions.Il y a des concurrents qui se limitent à effectuer leurs

techniques et leurs tactiques préférées, pour s’assurer lesuccès. Et cela peut résulter peu voyant ou spectaculaire,mais pour lui, c’est ne pas risquer avec d'autres techniques

moins sûres. Quand le Full-Contact est né, il était obligatoired'exécuter un minimum de coups de pied dans chaqueround, parce que sinon, les concurrents se limitaient à «Boxer » et même plusieurs méchamment. L'utilisation descoups de pied bien qu'ils soient plus efficaces en fonctiondu poids et de la force, fatiguent beaucoup plus auconcurrent.Dans d’autres tournois, où est permis le Low-Kick, bon

nombre d'entre eux se centrent sur ce coup de pied efficace

La Chronique de Raúl Gutiérrez

du tibia à la cuisse. Donc les tournois s’adonnent beaucoupsur le spectacle et deviennent même ennuyeux.Mais il existe aussi de grands professionnels avec une

technique de haute de gamme, du caractère, du spectacle,de l’exécution dans toutes ses manœuvres. Dans leKyokushinkai karaté, K1, Sabaki Karaté par exemple j’ai puprofiter d’excellentes rencontres sportives qui vous mettentla chair de poule. Deux professionnels face à face vous

offrent un spectacle surprenant, et malgré l’apparenterudesse, leur haut niveau de préparation fait que lesblessures soient moins importantes, parce qu'ils sontsuffisamment formés pour donner et recevoir avec éléganceet esthétique.Dans le prochain chapitre, nous approfondirons sur

l’entrainement des poings et d'autres concepts d'unegrande importance pour le COMBAT.

Kenpo

LES GENS QUAND ARRIVE LEDÉCLIN DE LEUR VIE.

《Il ne se lamente pas de ne pas avoiraccomplit ses rêves, il se lamente de ne pas

avec eu le courage de lutter pour lesaccomplir. 》

CN: C'est quoi l'Instict ?L'Instict est notre héritage de mil l iers

d'années d'évolution, c'est notre passé animal,un long voyage pour arriver à ce qu'aujourd'huinous appelons l'humanité, une humanitéintellectuelle, toute la science, les affaires, lesmétiers, tout ce qui arrive dans le monde, lapolitique, la religion, la philosophie se basentsur l'intellect, l'Instict est quelque chose deplus ancien, c'est la racine de l'évolution, c'estl'avant, le pendant et l'après de l'humanité.

CN: Comment fonctionne le cerveau ?Comprendre le fonctionnement basique du

cerveau est essentiel pour nous connaître nous-mêmes et pour comprendre nos réactions etnotre comportement devant certains stimuluset situations, et je n'ai pas l'intention de vousennuyer avec des explications compliquées.Notre instinct est l'héritage de milliers d'annéesd'évolution et nous avons eu besoin de tout cetemps pour qu'il se développe et puisse êtrece qu'il est aujourd'hui, en quelques motsquelque chose d'extrêmement merveilleux et àla fois incompréhensible. Au début notrecerveau se développa dans son état plusprimitif comme celui d'un reptile, il s'occupaitdes fonctions basiques qui nous maintenaienten vie. Quand l'être humain évolua, le cerveaureptilien évolua aussi au système limbique quirégit les émotions, les souvenirs, l'instinctrapide, il réagit immédiatement face au dangeret il agit sans effort.

Mais le grand pas, celui qui nous distinguedes animaux fut le développement de l'ecorce

Keysi

cérébrale (le neo cortex préfrontal ), cettetroisième partie est celle qui nous distinguedes animaux. Grâce à elle nous pouvonsparler, c'est notre cerveau rationnel, il estbeaucoup plus lent, il est logique, calculateuret conscient.

CN: L'être humain peut-il vivre sansInstinct ?

Non, ni une seule minute nous pourrionsdépendre de nous -mêmes sans notreinstinct. Cette expérience de milliers d'annéesest primitive mais infaillible, elle ne commetpas d'erreurs et elle produit chez les humainsdes miracles que ni la science ni l'intellect dumonde entier n'arrivera jamais à comprendre.Faire que tout ce que nous mangeons (et jene parle pas seulement de nourriture naturellecar de nos jours ce serait un véritable miracle) se transforme en sang ... comment est- ilpossible que n'importe quoi que nousmangions nous le transformons en sang?comment il sépare l'oxygène de l'azote ?comment il distribue à chaque partie du corpsce dont il a besoin ? comment le corps peutsavoir la quantité d'oxygène dont a besoin lecerveau en même temps qu'il élimine tous lesdéchets que nous introduisons dans notreorganisme? Et bien tout cela est dû au travailde l'(Instinct).

CN: L'Instict et la méditation ?

Keysi

Les grandes découvertes de l'histoire sonttoujours fruit de la méditation, non pas del'intellect, depuis Archimède jusqu'à AlbertEinstein. La relaxation est la base de laméditation. Albert Einstein passait des heuresdans sa baignoire à méditer en jouant avec lespompes de savon. Quand vous vous relaxez,vous abandonnez toutes les tensions, laméditation consiste à vous concentrer sur leprésent, en oubliant le passé et le futur. Elleconsiste à pratiquer l'attention pour être plusconscient de nos sentiments.

CN: Le Keysi La technique et l'Instict. L'Instict ne pourra jamais être éradiqué.

C'est grâce à l'Instict que l'être humain Survie

Keysi

et Évolue. Le stress humain fait que notreesprit soit Limité et que nous cherchionsdans la Limitation nos références . Enanalysant la technique j'ai pu observerqu'elle nous permet de développer uneaction plus rapidement et enéconomisant le plus d'énergie possibleen faisant plus efficace le mouvement,mais j'ai aussi pu observer aussi que latechnique c'est l'extérieur, ce que nousmontrons physiquement et que celaappliqué à une situation réelle ce n'estpas fonctionnel. C'est là où dispparaît leterme 《 concept technique 》 etapparaissent les《principes》 pour moile plus important,l'Instict. Grâce à latechnique on peut développer unegrande habilité. On peut enseigner latechnique, l'Instict non. Il naît avecchaque personne et il faut réveillerdans chaque personne l'astuceprimaire. On a besoin de la technique etdu savoir pour maîtriser vraiment notrephysique, mais pour avoir une réponseimmédiate dans une situation réellenous avons besoin d'avoir uneperception directe de la réalité sansqu'il n'y ait aucune interférence despréjudices et de l' idéologie de lapensée. Au Keysi nous travaillons pourréveiller et pour reconnaître cet etat.C'est un 《savoir qui transcende lalogique 》en créant des scènes oùgrâce à la méditation et à l'action noustranscedons les limites de la logique etde l'analyse pour répondre d'une façonInstinctive et créative aux situationschangeantes et spontanées de chaquesituation.

Si la technique, le Savoir et la Théorieconsistent à savoir quelque chose,l'Instict consiste à le faire. L'Instictpermet de réaliser les choses quandd'autres se demandent encore si çasera possible de le faire. Quand onréussit, on le sait et on le sent.

Keysi

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/VIET6REF.: • DVD/VIET6

Le Vovinam Intégral est simplement retourner au véritableVovinam du fondateur. L'objectif du Fondateur était déclaréclairement et ouvertement : « Récolter des techniquesefficaces, assimiler l’essence de ces techniques et lestransformer en techniques de Vovinam », et il faut dire que

ce concept reste encore en vigueur et qu’il estobligatoire pour tous les maitres de Vovinam du

monde. Le Vovinam est donc un conceptde recherche pour atteindre un style

super efficace. Cependant,aujourd'hui 90 % des maitres deVovinam l’oublient et se plientdevant un programme tropchargé, trop fixé, tropesthétique et, parfois,totalement inefficace pourde nombreuses techniques.Le Vovinam Intégral, estsimplement de retrouverl'essence originale de l'artdu Maître Nguyen Loc.Pour cela, nous avons lesprincipes, les techniquesde base et nous n’avonsqu'à travailler la formeefficace de chaquetechnique, ainsi qued’appliquer le principe

fondateur. Dans ce DVD, nousallons étudier les fondements du

Vovinam Intégral de la main duMaître Patrick Levet, les menaces et

les attaques avec couteau, les contre-attaques intégrales et la défense contre Dam

Thang (poing direct), Dam Moc (crochet), Dam Lao(punch javelot), ainsi que les clés basiques de jambes.

Budo international.comCOMMANDES :

L'Héritage Yip Man

J'ai pratiqué les ArtsMartiaux presque pendanttoute ma vie. J'ai commencéà l'âge de 5 ans et je n'aijamais laissé de pratiquerjusqu'à aujourd'hui. Les 20dernières années je les aidédiées à l 'étude et à lapratique du style Wing TsunKuen. Je peux affirmer sanspeur à me tromper que lejour où j'ai connu mon maîtrede Wing Tsun ma vie achangé ( profession, passion,amis, études, temps libre ).Qu'on le regarde sous unangle ou sous un autre, d'unefaçon ou d'une autre, tout setermine: la passion pour leWing Tsun et pour les ArtsMartiaux. Outre mon travail comme

professionnel del 'enseignement et de lapromotion des ArtsMartiaux, le Wing Tsun ettout ce qui entoure cefantastique style de kung-fu,a transformé mon point devue, pour comprendre et

Wing Tsun

pour avancer dans la vie.Pendant toutes cesannées et comme vous pouvez l'imaginer, j'ai connuà des milliers de pratiquants de Wing Chun dans lemonde entier. Spécialement ces dernières annéesoù j'occupe le poste de Directeur Technique duDépartement de Wing Tsun de la FédérationEspagnole de Luttes Olympiques et DisciplinesAssociées et où j'ai eu l'occasion de coexister avecde nombreux maîtres de différentes familles etlignées. Beaucoup d'entre eux de vrais inconnuspour moi et à qui aujourd'hui j'appelLe mes AMIS.C'est mon 《témoignage 》, mon expérience, maisje suis sûr que beaucoup de ceux qui lisent cetarticle ou qui suivent notre activité ces mots leurseront familiers. Nous pourrions changer le nomde celui qui raconte son expérience et sûrement ceserait similaire. Vous allez me permettre de lancercette réflexion personnelle pour vous introduiredans l'article de ce mois que nous intitulons :« ...L'Héritage de Yip Man...》Pour ceux qui n'ont pas eu le privilège de

pratiquer ce système, peut-être i ls sedemanderont : pourquoi ? qu'à ce système (et lesstyles de kung-fu chinois en général ) qui changecomplètement la vie des gens ? pourquoi un petitbonhomme qui est mort il y a plus de 40 anscontinue d'être une figure si importante dans lamémoire collective du pratiquant de Wing Chun?Nous allons voir ça. ..Peut-être cela servira à

que certaines personnes de changer leur vie et detrouver la meilleure version d'eux même. Sûrementun jour ils compredront la grandeur de L'Héritagedu Grand Maître Yip Man.

Wing Tsun

Pourquoi Wing Tsun ?

Premier : Une progression pédagogiqueperfectament conçue, pas à pas, pour que n'importe qui puisse arriver au sommet s'i lpersévère et travaille. Je crois que c'est le pointplus attractif de ce système. Comme unemachine parfaitement synchronisée, chaqueexercice développe une capacité jusqu'à uncertain point et à un autre grade, les nouveauxexercices (spécialement les correspondants auxsections de Chine Sao), vous amènent à un autreniveau, pas à pas, étape à étape. C'est difficilede l'expliquer avec des mots et nous avonsbesoin d'années de pratique et de progrèsjusqu'aux grades techniques pour l'apprécier.Personnellement plus j'étudie, je pratique etj'enseigne, plus d'admiration je ressens pour lafabuleuse structure des divers grades jusqu'au3°Grade Technique. Des capacités comme : la relaxation, l'entraînement, apprendre à céder, lapuissance, l'énergie élastique, l'adaptation, etbeaucoup bien d'autres habilement développésde manière graduée et tous ceux qui suiventl'apprentissage arrivent à obtenir des résultats.

Cette structure intelligente attire l'attention desélèves qui ont pratiqué d'autres stylesspécialement les internes, parce qu'ils trouventdes instructions claires et très précises et desrésultats rapides et vérifiables.

Second : Une méthode saine et avec un trèspetit risque de lésions. Dans l'entraînement desAAMM les lésions peuvent se produire à causede ces trois facteurs :

1.- Accidentellement. Une chute, un faux-pas,un glissement, etc...Ce type de lésions sontfortuites et arrivent autant dedans comme endehors de la salle d'entraînement.

2.- Par des traumatismes au combat libre .C'est à dire à cause d'un coup ou d'une cléréalisés lors d'une libre échange (par full contact,semi contact, etc...) Normalement c'est des yeuxau beurre noir, le nez cassé, des pièces dentairescassées, des fissures aux côtes, des contusionset des luxations.

Wing Tsun

Chronique

Au WT, ce type de lésions sont peu fréquentes (sauf si lesélèves entraînent seuls sans direction ni contrôle ) parcequ'onne pratique pas de libre combat jusqu'à un certain niveau. Lagrande distance entre le travail technique et le libre combatest solutionné d'une façon assez intelligente et logique, enutilisant une étape intermédiaire que nous appelons Da LatSao, ou nous essayons d'appliquer notre arsenal technique,déplacements, annulations, etc...sur des adversaires qui nebougent pas ni ne collaborent pas « en excès ».

Si on fait du Chi Sao Libre, grâce au contrôle des coupsque proportionne cet exercice les traumatismes sont trèsrares.

Très probablement, les détracteurs de notre systèmepenseront qu'on ne peut pas faire un combat si on ne

pratique pas la frappe à full contact., mais ce n'est pasainsi. Mon expérience dans le monde des AAMM me dit quec'est précisément cette forme 《 douce » et f lexibled'entraîner qui attire à la plupart des pratiquants et surtoutque c'est pratiquants se 《 perpétuent » dans leurentraînement personnel. A la fin, l'efficacité , avec unentraînement correct, apparaît comme conséquence de lapratique et bizarrement, dans les niveaux avancés, il existedes pratiquants avec un très haut niveau de combat et depuissance de frappe bien qu'ils n'aient pas pratiqué desfrappes full contact dans un libre combat pendant leurapprentissage. C'est une autre des grandes vertus que cesystème de formation a acquis avec les années et avec saconstante évolution.

Wing Tsun

Chronique

« Si on fait du Chi Sao Libre, grâce au contrôledes coups que proportionne cet exercice les

traumatismes sont très rares. »

Troisième : Un style profond quienthousiasme et passione.

Une chose que j'ai pu constater c'estque le WT créé de vrais supporters,pour ne pas dire《 addicts ». Beaucoupde gens commencent par hasard et aufur et à mesure que le temps passe ilssont plus intéressés et cela devient unaspect principal de leur vie.

Pour moi c'est un aspectfondamental. Le WT enthousiasme desgens qui m'avaient jamais pensé dédierplus de deux heures par semaine à uneactivité comme celle ci et les a convertien de vrais Artistes Martiaux quicherchent la maîtrise et l'étude de cestyle passionnant.

Quatrième : Le WT à beaucoupd'éléments à aborder : l'art martial , laphilosophie (confucianisme,bouddhisme,taoïsme ),l'enseignement, les applications

pour la santé, la psychologie, la culturechinoise, etc...

Une seule vie paraît courte pour toutmaîtriser, mais cela ne nous afflige pas,au contraire. De toute façon, cetenthousiasme peut-être conflictuel.Notre famil le sans doute ne lecomprendra pas et nous devrons biennous organiser et être intelligent et pourne pas négliger d'autres aspects denotre vie ( famille, travail, amitiés,etc...)et surtout, pour ne pas devenir un « wingtsunier » fatiguant, qui parle àtoutes les heures du sujet ou qui n'aaucun autre intérêt.

Cinquième : Une activité noncompétitive qui favorise la collaborationentre les gens. Au WT aider notrepartenaire à améliorer nous aide àprogresser. Plus son niveau sera avancéplus le notre le sera aussi. Cette

interdépendance est très bénéfique, ellepermet éliminer la compétence et créeun climat d'aide mutuelle et de bonnehumeur , bien que cela n'empêche pasde se poser la question de qui estmeilleur. Cette question est neutraliséepar la volonté de progresser. Au lieu desavoir qui est le numéro 1 nouscherchons toujours à progresser. Lavanité n'encaisse pas bien avec notreprogression en WT, tout du moinspendant l'entraînement.

Six ième : Une habi l i té qui semaint ient longtemps même si onarrête l'entraînement. C'est un aspectcur ieux et séduisant. J'a i pu leconstater sur des élèves qui pour desraisons personnelles, professionnellesou géographiques ont abandonnél'entraînement pendant 4 ou 5 ans etlorsque j'ai commencé à pratiquer à

Wing Tsun

nouveau avec eux, j 'a i observé qu' i ls n'avaientprat iquement pas perdu leurs capacités apprisesantérieurement.

Certains l'ont comparé avec l'habileté de faire du vélo.Même si ça fait longtemps qu'on n'a pas pris un vélo, dèsqu'on monte dessus, on est capable de pédaler sans tomber.Peut-être c'est une espèce de mémoire neuro-musculaire,mais je ne sais pas. En fait c'est très motivant de savoir que

ce qu'on acquiert on ne le perd pas, à différence d'autressports ou activités.

Septième : Une capacité qui peut s'appliquerinconsciemment.

Une autre chose c'est que quand on a un haut niveau auWT on a l' impression que ça peut fonctionnerinconsciemment. Quelqu'un vous pousse ou vous accroche

Wing Tsun

Chronique

« Si on fait du Chi Sao Libre, grâce au contrôle des coups que proportionne cet exercice les

traumatismes sont très rares. »

« Un style profond qui enthousiasme et passione. »

même en jouant et votre corps réagit en cherchant le trou avant que vous soyez conscient de ce qui arrive. Jeconnais des partenaires que quand ils dorment, si vous leur bougez les bras ils réagissent comme s'ilsfaisaient du Chi Sao. C'est une habilité très importante face au combat réel où il n'y a pas de temps pourpenser ou pour se préparer.

Huitième : Le Wing Tsun est un outil intéressant pour comprendre la culture chinoise. Avec une histoire deplus de 300 ans, le WT s'est développé pendant l'une des périodes plus difficile et décisive de l'histoire deChine : l'invasion Manche, la naissance des Triades, la Révolte Tai Ping, la pression des puissancesétrangères, la fin de l'Empire ,la République,l'Invasion Japonaise, la II Guerre Mondiale, l'arrivée au pouvoir deMao, le communisme et la postérieure ouverture.

En étudiant le WT nous jetons un regard oblique auchemin suivi par la civilisation chinoise. Le cinémaégalement s'est fait écho de la lignée des maîtres duWT. Ainsi nous trouvons des films où les vedettessont: Ng Mui, Yim Wing Tsun, Wong Wah Bo, LeungYee Tai , Leung Jan, Bruce Lee et récemment on a faitplusieurs fi lms sur Yip Man (avec de notablesexagérations).

Le Wing Tsun est aussi une excellente voie pouraccéder à la culture chinoise traditionnelle en trouvantdes éléments taoïstes, bouddhistes et confuciusistesdans sa théorie et dans sa terminologie, dans lesrelations familières de disciples et maîtres, dans lesstratégies et les principes techniques, etc...

C'est une coïncidence intéressante : je pense queles bonnes choses et les autres « pas si bonnes » duWing Tsun sont les mêmes que celles de la culturechinoise. Autrement dit, nous pouvons voirabsolument reflétée l'idiosyncrasie du peuple et de laculture chinoise dans le Wing Tsun et viceversa. Nousavons parlé antérieurement des défauts de notresystème, mais personnellement, j'aimerais rester surles vertus : le respect, la patience, l'humilité et lapersévérance.

Je crois que le Kung Fu es le meilleur instrumentpour connaître la culture chinoise. Une culture qui estappelée à être leader mondial du XXI siècle pour sarichesse, son influence, sa population et sa vigueur.

Et après tout cela, je crois que ce sera très facile decomprendre l'importance de l'Héritage du Grand

Wing Tsun

Maître Yip Man. Peut-être vous n'avez pas pensé àcela, mais vous, cher lecteur, vous êtes maintenanten train de lire cette chronique de Wing Tsun duMagazine Budo International parce-que une passionvous pousse. La même qu'a moi et à beaucoupd'autres personnes dans le monde entier : Wing Tsun/Ving Tsun /Wing Chun (écrivez le comme vouspréférez ).

Pour prendre conscience de l'importance del'Héritage de Yip Man il faut regarder en arrière et voirque depuis l'arrivée de Yip Man à Hong Kong et del'enseignement aux élèves ( jusqu'alors il n'y avaitque l'école de son maître Cham Wa Saumur àFotShan ) le développement du système dans lemonde entier est simplement spectaculaire. Noussommes passés de 20 pratiquants au milieu du XXsiècle à plus de 500.000 dans le monde entier enquelques années.

Si nous pouvons juger une personne pour ce qu'ellea laissé à ses successeurs, à ceux qui ont 《 hérité »sa succession, nous pouvons alors affirmer que YipMan est l'une des personnes plus importantes del'histoire des Arts Martiaux. Depuis cette chronique jevoudrais reconnaître sa GRANDEUR et réclamer lemaximum de RESPECT pour sa figure et pour ce queson oeuvre a supposé dans nos vies.

Aujourd'hui j'ai des amis dans tous les continents.Des gens qui vivent et qui pratiquent le noble art duWing Tsun Kuen et à ceux qui, sans doute ,je n'auraisjamais connu si ça n'avait pas été grâce à cepassionnant style de kung-fu.

Vous êtes d'accord ?

Sifu Salvador SánchezTAOWS Academy Fundador

Chronique

« Je crois que le KungFu est l'un des meilleursoutils,sinon le meilleur,

pour connaître laculture chinoise. »

« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part ilcache un puits d'eau. »

Antoine de Saint-Exupery

« Ce que nous savons est une goutte d'eau ;Ce que nous ignorons, un océan. »

Isaac Newton

« Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) commedit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regrettéMaître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cetteannée.

Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités etentravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt.

Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisseaucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « unmuseau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphorede la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de laforme, sans transformer l'essence.

Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer àrien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation etdu non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature,elle contourne tous les obstacles et elle nous apprendcomment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sansperdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur sonchemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle sefiltre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rienn’arrête son chemin ni sa destination.

Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages cestextes, que je partage maintenant sous forme delivre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tousles auteurs sont confus, parce que noussommes tous débiteurs de ceux qui nous ontprécédés, de ceux qui nous ont inspiré et nousinspirent, des nuages flottants de l’inconscientcollectif et même …qui sait ! des esprits etdes consciences qui nous entourent.

Je n'ai rien à enseigner, parce que je nesais rien, mais tout ceux qui veulent écoutermes vers, je leur laisse ici mes réflexionssincères, bien senties, chaque jour plussincères et moins pensées, parce quel'esprit est un engin trompeur qui voit cequ'il veut voir et duquel j'ai appris à meméfier.

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/SERAK-1REF.: • DVD/SERAK-1

Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée dePendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, un système amené d’Indonésie vers lesÉtats-Unis par les frères De Thouars en 1960.

Cette puissante et sophistiquée sciencefut transmise verbalement en secret

pendant de nombreuses années,s’enseignant uniquement à des

étudiants sélectionnés (desartistes martiaux remarquablescomme par exemple SijoBruce Lee et Guru DanInosanto). Le Pukulan,Pencak Silat Serak est unsystème complet, avec unp r o g r a m m ed ' a p p r e n t i s s a g ecomprenant 10 phasesd'entraînement. Ce premierDVD de la série enseignedes positions de Lanka

Tiga, les Sambuts de base 1à 15, des techniques de

finalisation, les Buangs ou unamenè au sol et les clés de

saisie, Tendjekan, défense contreles attaques en masse, champ

d'action, changer le jeu de jambessans perdre de l’espace, les points de

connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper

l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ouéviter une attaque et comment maintenir la pression constantepour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

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REF.: • DVD/FEH-1 REF.: • DVD/FEH-1

José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par laWorld Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board)Conseil d'Administration de la FHH, DirecteurInternational pour l'Europe de l'Ouest et Président de laFédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans

son premier DVD un traité complet sur lestechniques qui permettent de rendre grand

ce véritable art martial traditionnelcoréen, grâce á l'héritage que lui atransmis directement le GrandMaître Kwang Sik Myung 10èmeDan de Hapkido. L'Hapkido estl'Art de la Défense PersonnelleDynamique par excellence,alliant vitesse et fluidité,ainsi que la préparationphysique, la technique, larespiration, la méditation etla culture de l'énergieinterne. Un art quicomprend une grandevariété de techniques avecet sans armes, ellecombine les défenses et lesattaques, entre lesquellessont inclues des techniquesde la jambe, du genou, du

poing, du coude, desprojections, des étranglements et

surtout des techniques de luxation.

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