Maganac 23

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No. 23 Juillet/Août 2015 Le Magazine de l‘ANAC MAGANAC GABON : VOIE LIBRE AUX ULM 47e AG de l’AFRAA : L’Open Sky sujet prédominant

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Le No. 23 de MAGANAC, le magazine de l'ANAC GABON

Transcript of Maganac 23

  • No.

    23

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    2015

    Le Magazine de lANACMAGANAC

    GABON : VOIE LIBRE AUX ULM

    47e AG de lAFRAA :

    LOpen Sky sujet prdominant

  • 2 Rubrik Maganac 22

  • 3Rubrik Maganac 22

    DANS CE NUMRO

    05 47e AG de lAFRAA Brazzaville A LA UNE

    09 Projet rgional de rduction du CO2ANAC INTERNE

    21 Whos who ? ANAC INTERNE

    12 Voie libre aux ULM GABON

    17 ATA-AC : 4me runion du Comit de pilotage AFRIQUE

    20 6me runion de CAPSCA-Afrique AFRIQUE

    Mentions lgales

    Les plus longs vols directs 23QUESTIONS RPONSES

    24ACTUALITS EN BREF

    26INSOLITE

  • Lenjeu est capital : lhorizon 2050, le secteur aronautique devra rduire de 50% ses missions de

    CO2. Lindustrie doit y mettre du sien, mais les progrs laissent dsirer. En particulier, les avions sont encore trop gourmands en carburant comme le rvle une tude rcente publie par lInternational Council on Clean Transportation, une organisation qui soccupe de la promotion des transports propres. Depuis 2010, lamlioration du rendement en matire de consommation moyenne na ainsi progress que de 1,1% par an au lieu des 2% prvus par le plan daction de lOACI. Selon les projections de lassociation transport & envi-ronment (T&E), les constructeurs aronautiques auraient ainsi prs de 12 ans de retard sur le calendrier tabli. La situation est dautant plus proccupante que OHWUDFDpULHQFRQQDvWXQHIRUWHcroissance, prs de 4,1 % par an, selon lIATA, et que dici 2050, les missions de CO2 du trans-port arien devraient tripler.

    Pourtant en 2008, lors du sommet mondial sur le climat, le secteur de ODYLDWLRQpWDLWOHSUHPLHUj[HUGHVobjectifs mondiaux pour grer de faon proactive son impact sur le changement climatique. Lindustrie vise stabiliser ses missions de CO2 nettes partir de 2020 grce un concept nomm la croissance

    CHRES lectrices,chers lecteurs,

    neutre en carbone, selon lequel le WUDFFRQWLQXHUDGHFURvWUHDQGHUp-pondre aux demandes de la socit et de lconomie, mais la croissance des missions sera compense grce une mesure mondiale fonde sur le march.

    Les domaines cls de laction climatique dans le secteur incluent le dveloppement de carburants DOWHUQDWLIVOHVHFDFLWpVRSpUDWLRQ-nelles, comme lutilisation de matriel plus lger bord, le dveloppement de nouvelles technologies, tant de nouveaux aronefs que de nouvelles FRPSRVDQWHVHWGHVPRGLFDWLRQVsystmatiques de lespace arien et de la navigation.

    Toutefois, il faut admettre que lindustrie de laviation a engag un SURJUDPPHV\VWpPDWLTXHGHFD-cit nergtique. Des installations solaires dans des centaines daro-ports du monde entier, des nouvelles conceptions daronefs aux vols utilisant des combustibles alternatifs, aux ordinateurs tablettes pour les pilotes etc. Le Groupe daction du transport arien, une coalition mon-diale de partenaires aronautiques vient de publier Aviation Climate Solutions , un rapport ddi ce sujet. Les tudes de cas montrent un large ventail dactions climatiques lchelle du secteur. Des mesures ont t prises aux quatre coins du monde : les projets de rduction des missions de plus de 400 organisa-tions de 65 pays en font partie.

    Ce rapport montre galement la manire dont lindustrie travaille

    DQGDWWHLQGUHOHVEXWVTXHOOHVHVW[pVVHORQOHFDGUHGDFWLRQFOLPD-tique annonc en 2008. Grce linvestissement dans de nouvelles WHFKQRORJLHVSRXUXQHHFDFLWpaccrue au niveau de lexploitation daronefs et le dveloppement de meilleures infrastructures, le secteur a dpass son objectif : une amlio-UDWLRQGHGHOHFDFLWppQHUJp-WLTXHGHVFDUEXUDQWVSDUDQDUPHle rapport. Cest bien beau, mais on cache le fait quil ne sagit que des FDUEXUDQWVHWTXHFHFKLUHVHVLWXHen-dessous des objectifs de lOACI. Pour une compagnie arienne, la consommation de carburant est lun des plus grands postes de dpenses, ce qui fait que chaque constructeur cherche la rduire pour diminuer les FRWV/HQYLURQQHPHQWHQEpQpFLHsimplement par la mme occasion.De ce fait, mme si plus de 100 a-roports du monde entier ont investi GDQVOpQHUJLHVRODLUHDQGHFRXYULUune partie de leurs besoins nerg-tiques ; plus de 2000 vols commer-ciaux ont dj utilis des carburants alternatifs durables, la diminution du poids, y compris lutilisation de nouveaux siges purs, de chariots GHVHUYLFHDOLPHQWDLUHHQEUHGHcarbone et de conteneurs cargai-son et bagage plus robustes, mais plus lgers conomisent des millions de tonnes de CO2 chaque anne, le secteur a encore du pain sur la planche et ne doit pas se dfausser de sa responsabilit sociale, quitte investir de grosses sommes dans la recherche.

    Dominique OYINAMONODirecteur Gnral de lANAC

    Laviation et la problmatique du climat :

    que fait lindustrie ?

    4 editorial Maganac 23

  • 5A LA UNE Maganac 23

    Louverture du ciel africain est incontournable

    GXFRQWLQHQWDQGHGpYHORSSHUune inter-connectivit de nature asseoir un maximum de liaisons intra-africaines. Depuis 1999, les Etats africains se sont engags mettre en uvre la Dcision de Yamous-soukro (DY) dont le but est le plein H[HUFLFHGHORSHQVN\HWODUpDU-mation des normes internationales de scurit. Cependant, seulement 11 Etats africains dont la Rpublique du Congo ont fermement dcid dappli-quer la DY ds janvier 2017. Dans la SUDWLTXHFHODVLJQLHTXXQHFRPSD-gnie originaire dun pays peut oprer entre deux pays tiers. Par exemple, une compagnie congolaise pourra tre base au Sngal et faire des vols sur la Mauritanie. Ceci est dj possible en Europe mais pas encore en Afrique, car il existe encore des r-sistances, entre autres, la volont de protger la compagnie nationale fait que dautres compagnies hsitent emboiter le pas.

    Lun des grands mrites de votre association est davoir compris

    Sous le patronage du prsident de la Rpu-blique congolaise Denis Sassou NGuesso, les reprsentants de 35

    FRPSDJQLHVDIULFDLQHVPHPEUHVGHODVVRFLDWLRQDIULFDLQHGHVFRPSD-gnies ariennes (AFRAA), se sont runis du 8 au 10 novembre 2015, Brazzaville loccasion de sa 47me assemble annuelle, comp-tant au total trois cents participants et quinze exposants ainsi quun grand nombre de mdias nationaux et internationaux dont MAGANAC. Places sous le thme : Cieux ou-verts : croissance par la comptition et la collaboration , ces assises taient essentiellement tournes YHUVODOLEpUDOLVDWLRQGXFLHODIULFDLQ

    Cre en 1964, lAFRAA a pour mission dencourager et daccom-pagner les compagnies africaines dans le dveloppement de leurs services de transport arien. Elle a galement pour objectif de favoriser la coopration entre les compagnies

    que lunion fait la force et que dans votre secteur dactivits, le salut rside dans la ncessaire solidarit, dans lindispensable mutualisation et lincontournable synergie. Votre association poursuit des ambitions et des objectifs qui sont en parfaite harmonie avec lUnion africaine , a soulign le chef de ltat congolais ouvrant les travaux. Il a encourag et H[KRUWpO$)5$$jVDUPHUGDYDQ-tage comme une vritable force de proposition en direction des tats DQGHUHQGUHSRVVLEOHODPLVHHQuvre de la dcision de Yamous-soukro ainsi que la volont politique clairement exprime par les chefs dEtat de lUnion africaine . Selon le Chef de ltat congolais, lAFRAA devra oprer des choix stratgiques HWHFDFHVUHSRVDQWHQWUHDXWUHVsur la ncessit de se pencher sur des modles de dveloppement qui SHUPHWWHQWGDURQWHUOHPDUFKpGXtransport arien avec ce quil com-porte comme contraintes en termes de capacits et datouts ingaux, dinnover et de se lever au rang

    47E SOMMET DE LAFRAA AU CONGO :

  • 6des rapprochements qui conduiront des espces de groupes africains DWHOOHGpFODUp3RXUTXDQWLHUcertains de ces avantages, lIATA a rcemment exhort des conomistes indpendants tudier lincidence de lapplication de la DY dans 12 pays africains. Dans leur cas, les rsultats ont t surprenants: la libralisation intra-africaine entre les 12 marchs mnera 155.000 emplois suppl-mentaires ainsi qu une croissance d1,3 milliards de dollars du PIB annuel. En plus, cinq millions de pas-sagers potentiels supplmentaires par an auraient loccasion de voyager.

    Au cours de la rencontre, les partici-SDQWVRQWDLQVLH[DPLQpOHVGpVTXLse posent lindustrie aronautique et dbattu des moyens mettre en uvre pour favoriser la croissance du transport arien dans le continent. Lassemble a galement demand aux gouvernements reprsents aux assises de Brazzaville daider les compagnies baisser les prix des SUHVWDWLRQVDpULHQQHVDQGHOHXUpermettre dtre comptitives, car quand on est dans un environne-PHQWRWRXWFRWHFKHULOHVWGLFLOHpour les compagnies ariennes de GpJDJHUGHVEpQpFHVDVRXOLJQp0PH0RXVVD(QHHWFRPSDUpHV la moyenne mondiale, les com-pagnies africaines connaissent des GLFXOWpVGHFKDUJHVDpURSRUWXDLUHVet le handling, le catering ainsi que le

    des concurrents, de crer la valeur ajoute aux tches quotidiennes, tout en veillant partager les lourdes charges dexploitation.

    Tony Tyler, CEO de lIATA, a dans son discours admis que la libralisation du ciel africain nest pas une tche facile. La mise en uvre de la DY a t lente, et les avantages nont pas t raliss pleinement , a-t-il dit. Par ailleurs, lors dune discussion entre les compagnies prsentes, le nouveau directeur gnral dEgypt Airlines, nomm il y a juste deux mois, a expliqu ce phnomne : Depuis que je suis en poste, jai de-mand deux reprises une socit de consulting danalyser la DY. Et chaque fois, on me rpond ensuite que ce nest pas la peine de lappli-quer, cela ne nous apportera aucun avantage. Mais je nabandonne pas, je vais commander une troisime expertise . Dautres, comme Fatima Beyina-Moussa, patronne de la compagnie congolaise ECAir, ont dj bien assimil les avantages : 'LPPHQVHVRSSRUWXQLWpVVRUHQWjlindustrie du transport arien sur le continent africain, pour peu que les compagnies saccordent mutuali-VHUOHXUVHRUWVHWTXHOHVQDWLRQVafricaines sengagent ouvrir leurs espaces ariens. Ce sont les com-pagnies ariennes africaines locales RXUpJLRQDOHVTXLYRQWHQEpQpFLHUAvec le temps, il y aura certainement

    fuel cotent excessivement cher en Afrique.

    Le secrtaire gnral de lAFRAA, le Dr. Elijah Chingosho, a nomm dautres problmes que rencontre lAfrique pour attirer les voyageurs. Le braconnage qui menace la biodi-versit, les actes terroristes, notam-ment ceux de la secte Boko Haram ainsi que les pidmies. Il a appel les compagnies soutenir tous les HRUWVTXLVHIRQWSRXUOXWWHUFRQWUHces menaces. Et, selon lui, une baisse des prix du carburant serait le meil-leur moyen de rattraper le reste du monde en termes de tarifs de billets.

    En conclusions des travaux, les membres de lAFRAA ont rsolu de faire de la coopration entre com-SDJQLHVDIULFDLQHVXQHSULRULWpDQquen se rapprochant et en travaillant ensemble, des alliances se crent. Le ciel ouvert africain nest peut-tre pas pour demain, mais on y avance pas pas.

    $ODQGHODUpXQLRQ0(GPXQGMakona, Directeur gnral dAir Zim-babwe, a t nomm pour succder Mme Fatima Beyina-Moussa la tte de lAFRAA. De ce fait, Air Zimbabwe organisera la 48me assemble gnrale de lAFRAA du 20 au 22 novembre 2016 Victoria Falls, au Zimbabwe.

    A LA UNE Maganac 23

    Le prsident Sassou Nguesso ouvrant les travaux Fatima Beyina-Moussa, adepte du ciel ouvert

  • 7Oui, justement on na pas vu beaucoup de directeurs daviations civiles

    Un seul directeur a fait le dplace-ment de Brazza, mais en tant que vice-prsident de la CAFAC. On na pas vu de directeurs rgionaux, donc je pense quil faut amliorer cet aspect. Surtout le forum qui suit lassemble gnrale est un v-nement important qui devra attirer beaucoup dautres personnes. Il ny a pas que lassemble, il faut un mix des choses. Aujourdhui aprs lAG, on a dbattu sur des questions lies au futur de laviation, les infrastruc-tures, la sret, la scurit Il faut quil y ait une stratgie pour attirer lattention des directeurs rgionaux, des acteurs trs importants par rapport aux marchs qui existent, l o il y a des problmes daccs, l o les compagnies expriment les GLFXOWpVTXHOOHVUHQFRQWUHQWLOIDXWquelles invitent les DGs venir, en facilitant leur participation ce qui les encouragera. Je pense aussi qu ODQLOIDXWYRLUFRPPHQWFDQDOLVHUles outputs travers les institutions et organismes qui existent pour la mise en uvre du programme li au secteur de laviation : la CAFAC, lOACI, les communauts cono-miques et rgionales et toutes les

    Les participants ont-ils t satis-IDLWVGHVUpVXOWDWVGHODVVHPEOpHgnerale ? MAGANAC a question-n deux dentre eux, M. Mam Sait Jallow, Directeur rgional du bureau GHO2$&,SRXUO$IULTXHGHO2XHVWet du Centre, et M. Dokisime Gnama Latta, DG de lANAC Togo.

    M. Jallow, la runion de lAFRAA est termine, je voudrais savoir quelles taient vos attentes en arrivant ici, est-ce que vos attentes se sont ra-OLVpHVHVWFHTXHYRXVrWHVVDWLVIDLWou pas, avez-vous des choses critiquer ou pas ?

    Je pense que la plupart des ob-jectifs a t atteinte. Ce qui ma impressionn, cest la consistance de tout ce qui a t fait. La collabo-ration existe, mais je souhaiterais voir une collaboration plus largie. Pour le moment, elle se limite aux compagnies et aux fabricants du secteur. Mais il faudra aussi inclure les rgulateurs, parce quon parle daccs au march et ce sont les tats travers leur autorit de laviation civile qui grent a. Donc il faut un dialogue entre les opra-teurs, les fournisseurs de service, les rgulateurs et toute autre partie prenante. Ici, il y avait des parties cl qui taient absentes.

    autres entits. Il ne faut pas garder les choses entre collgues et amis GHO$)5$$LOIDXWHVVD\HUGLQXHQcer les activits et programmes des autres organismes dans le secteur. Ceci est trs important.

    Qui se chargera de cela, vous ?Non, a veut dire que chaque fois quil y a des vnements auxquels lAFRAA est invite, elle doit assurer ce rle de promouvoir et de vulgari-ser tous les outputs pour que linfor-mation coule et qu tous ceux qui doivent avoir les informations lies aux dbats, conclusions et rsolu-tions prises par lAFRAA, elles soient GLXVpHVHWFRQQXHVSRXUHVVD\HUde voir comment les autres peuvent intgrer et prendre en considration ces outputs dans leur programma-tion des choses.

    Revenons Yamoussoukro, vous avez lespoir quun jour a va se raliser ?

    Oui, mais il faut quon change la dmarche. Il y a certains qui pensent que ctait dcid, cest la dcision des chefs dtats, cest sign, il faut la mettre en uvre, et maintenant, a ne se fait pas. Dautres disent que a va arriver. On a fait 28 ans mainte-nant, un jour on va voir la lumire au bout du tunnel. Mais je pense quil faut quon change certaines ides, parce quon a entendu dire que des fois ce sont les compagnies elles-mmes qui encouragent les tats ne pas accorder de liberts aux

    A LA UNE Maganac 23

    G. dr.: MM. Dokisime Gnama Latta, Mam Sait Jallow et Englebert Zoa-Etundi (Repr-

    sentant permanent du Cameroun auprs de lOACI)

    Mam Sait Jallow : Un jour on va voir la lumire au bout du tunnel .

  • 8sur la compagnie B. Donc, il faut cooprer pour que les avantages soient mutuellement partags.

    (VWFHTXHOH7RJRIDLWSDUWLHGHVpays qui appliquent la Dcision de Yamoussoukro ?

    Absolument, je suis pilote de ligne, et vous le savez bien. Nous avons t les premiers tre dans cette logique. Et je suis en train den-courager mes collgues directeurs gnraux de libraliser. Vous pensez que vous voulez protger votre compagnie en freinant les autres darriver ? Cest une erreur ! Parce que celles qui arrivent payent les taxes de redevance et cest de largent qui rentre et qui contribue au dveloppement.

    Mais pourquoi votre avis ce nest pas encore ralis, quand-mme depuis 1999, cest terrible

    Je vous assure que jen suis trs pein. Les gens ont une approche errone en pensant que sils em-pchent les autres compagnies de venir, cest leur compagnie nationale

    M. le Directeur gnral, vous tes venu lassemble gnrale de lAFRAA, quelles taient vos at-tentes par rapport cette runion ?

    Je suis venu dans le but de ne pas avoir une runion de plus, cest--dire faire des runions pour des runions. Je suis intervenu pour dire qu lissue de cette runion, llment majeur est louverture du ciel et surtout la libralisation totale selon la Dcision de Yamous-soukro. De nos jours, il y a des pays qui continuent faire latermoie-ment qui freine le dveloppement, parce que le transport arien, cest de pouvoir venir et aller o lon veut. Et deuxime chose, il faut que nos compagnies africaines comprennent une fois pour toutes quelles doivent tre ensemble pour tre fortes, par des alliances, des ac-cords, etc. Par exemple, prenez les compagnies ariennes Air France et KLM, deux grosses compagnies qui se retrouvent ensemble pour tre dans Skyteam. Et en Afrique, vous ne pouvez pas prendre un billet dune compagnie A pour voyager

    qui va voluer. Cest entirement une fausse route. Ouvrez, ouvrez, moi jai tout ouvert et beaucoup de compagnies arrivent et de largent rentre pour le dveloppement de laroport.

    Vous tes un bon exemple alors (WOHVHHWVVHIRQWVHQWLUGpMj2Qa une nouvelle arogare moderne, DPEDQWQHXYHSDUFHTXHMDLOLEp-ralis le ciel. Tout le monde vient, et il y a cinq compagnies qui san-noncent encore.

    Donc vous gardez lespoir que les autres vont vous rejoindre ?

    Oui, je le crois parce que quand jtais Prsident de lAAMAC, javais demand de faire des approches communautaires, davoir un meil-leur rglement et des centres de formation. Aujourdhui cest une ralit, alors quau dpart ctait dur. Mais avec le temps les gens comprennent.

    Last but not least, un grand MA-TONDO MINGI (merci en Lingala) la compagnie ECAir qui na mnag DXFXQHRUWSRXUIDFLOLWHUODSDUWLFLSD-tion des mdias cet vnement !

    Ingrid Aouane

    dispositions existant maintenant ne permettent pas dimposer des restrictions bases sur tel aspect et essayer de convaincre les autres qui nont pas vu lavantage li au EpQpFHGXQHOLEpUDOLVDWLRQ0DLVLOfaut respecter les normes interna-tionales par rapport la sret et la scurit. En 1999, combien de pays africains avaient-ils atteint un niveau de sret et de scurit conforme aux normes ? Mme aujourdhui, la moyenne africaine est de 41% de conformit, tandis que la mondiale est de 62%. Donc il y a toujours un cart, si on libralise rapidement en permettant aux compagnies de faire des vols partout.

    /HUHSUpVHQWDQWGXQSD\VDIULFDLQma dit quil a dj tout libralis

    Ce nest pas tout. La libralisation

    autres tats ou compagnies, dans le but dune protection.

    Mais l, une seule runion de O$)5$$SDUDQQHVHUDSDVVX-sante

    Non, je pense quil faudra organiser des ateliers qui runiront les rgu-lateurs, les compagnies ariennes, les fournisseurs de services, axes uniquement sur cette question dac-cs au march, comme on fait avec lICAN, l o les tats ngocient des accords bilatraux. Sil y a deux tats qui ont un problme, ils sasseyent ensemble pour prsenter toutes les questions et les discuter, et les organismes comme la CAFAC ou lAFRAA, IATA vont servir de facilita-teurs pour aider les pays concerns arriver un consensus respectant la dcision pour montrer que les

    VLJQLHDXVVLTXLOIDXWYpULHUTXHces compagnies sont technique-ment conformes. Si on applique la dcision de Yamoussoukro, peu de FRPSDJQLHVVHURQWTXDOLpHVjODcause de la clause de conformit, ou bien on dit douvrir le ciel et le risque daccidents va augmenter. Donc tre l permettra aux compagnies de rehausser leur niveau. Cest pour-quoi quand le nouveau Secrtaire gnral de lOACI a rendu visite lUnion africaine, le Prsident de la Commission a demand le soutien de lOACI pour assurer la conformit avec les normes pour les 11 tats qui ont dclar leur engagement dans la mise en uvre, parce quils savent que cest une chose de dclarer lengagement, mais il faut galement remplir les conditions, donc il faut que nous leur facilitions les choses. Ainsi, lOACI sest engage les aider.

    A LA UNE Maganac 23

    Dokisime Gnama Latta: Protger une compagnie en freinant les autres darriver est une erreur !

  • 9Gabon / ANAC interne Maganac 23

    Mme Braun et M. Nguema SRLQWIRFDOprts pour les

    rencontres

    Les tats parties organisent leurs activits

    mondial. LOACI a donc fait de ce SUREOqPHXQGpPDMHXUGDQVOHdveloppement durable de laviation internationale.

    Le Projet OACI-UE Renforcement des capacits pour la rduction des missions de CO2 issues de lavia-tion internationale comporte trois objectifs majeurs : llaboration des plans dactions nationaux, linstal-lation dans chaque Etat partie dun systme de suivi des missions de CO2 et la mise en uvre des plans dactions. Cest dans le cadre du deu-xime objectif que Mme Christelle BRAUN, consultante technique du SURMHWDHHFWXpGHVPLVVLRQVGDQVcertains Etats parties, notamment au Gabon o elle a rcemment sjourn. Mme Braun est venue installer un systme environnemental de lavia-tion (AES) lANAC, qui est un outil de suivi des missions de Co2.

    Dans le monde de laviation, plusieurs mesures sont prises concrtement par les avionneurs et les compagnies ariennes pour rduire les missions de CO2 des avions, en remplaant

    Lors de la 37me session de lAssemble gnrale de lOACI dans sa rsolution A37-19, lOACI a exhort les Etats attnuer leurs missions de CO2 issues du trans-port arien. Cest dans ce contexte que le projet OACI-UE dnomm 5HQIRUFHPHQWGHVFDSDFLWpVSRXUla rduction des missions de CO2 issues de laviation internationale est n. Il a pour but daider les tats tablir un plan daction pour la rduction des missions de CO2 issues de laviation internationale. Quatorze Etats sont concerns, les dix Etats membres de la Commu-naut Economique des Etats de O$IULTXH&HQWUDOH&(($&GRQWOH*DERQGHX[DXWUHV(WDWVDIULFDLQVet deux des Carabes.

    La lutte contre le changement clima-WLTXHHVWXQGpPDMHXUSRXUO2$&,et ses Etats membres. Les missions de CO2 de laviation causent un impact important sur le climat. Si rien nest fait pour limiter leur croissance, cet impact devrait augmenter rapide-PHQWSXLVTXHOHWUDFDpULHQVDF-FURvWjSUqVGHSDUDQDXQLYHDX

    le krosne par du biocarburant. Cest le krosne vert. South African Airways (SAA), Boeing et la socit nerlandaise SkyNRG ont labor le projet de faire voler leurs avions avec du tabac. La culture de plants de tabac sans nicotine serait utilise en vue de fabriquer de lagro-carburant pour remplacer le krosne. Il sagit du projet Solaris.

    Les biocarburants, comme le nom lindique sont dorigine vgtale. Du grec bios, la vie, le vivant ; et du latin carbo, cest--dire charbon. Ces carburants ne sont donc pas dorigine fossile puisquils viennent de la biomasse. On utilise la masse biologique disponible pour fabriquer des carburants partir de mat-riaux organiques. Les biocarburants connaissent une forte croissance, ce sont des nergies renouvelables, propres en termes de CO2, qui ne constitue quune des solutions pour rduire la dpendance aux hydrocar-EXUHVHWOHVpPLVVLRQVGHJD]jHHWde serre.

    AVIATION / PROJET RGIONAL DE RDUCTION DES MISSIONS DE CO2 :

  • 10

    MAGANAC a saisi lopportunit du sjour de lexperte

    technique de lOACI, charge de llaboration de ce projet

    pour lui tendre son micro

    plan daction. Et jai t aussi bien accueillie par les partenaires, on voit que les parties prenantes sont engages. Bien sr il y a parfois des rticences, mais en fait on se rend compte quen discutant avec les personnes, les rticences sont peut-tre une mconnaissance ou une mauvaise comprhension du projet ou alors la peur davoir une charge de travail additionnelle. Ce qui est tout fait comprhensible. Donc il sagit plutt de communi-TXHUGDYDQWDJHVXUOHVEpQpFHVdu projet, sur ce quil vise faire, et savoir que ce sont des initiatives volontaires. Dailleurs cest lobjectif des comits nationaux qui sont mis en place dans chaque pays. Jai pu assister quelques comits notamment ici au Gabon, et l aussi on voit que a se passe bien, les participants ragissent et posent des questions, et donc on voit quil y a vraiment un change. Le but est de crer un lien peut tre pour que justement le projet runisse toutes les parties prenantes.

    Vous avez prvu une stratgie de communication pour sa mise en XYUHHFDFH"

    Mme Christelle BRAUN, vous tes consultante technique de lOACI. Expliquez-nous la raison de votre prsence au Gabon.

    Je suis au Gabon pour une mission dune semaine dans le cadre du SURMHWQDQFpSDUO8QLRQHXUR-penne et mis en uvre par lOACI pour la rduction des missions de Co2 dans laviation internationale dans 14 pays dont le Gabon.

    Combien de pays avez-vous visit dans le cadre de ce projet, et quelles VRQWOHVGLFXOWpVUHQFRQWUpHV"3RXUOLQVWDQWMDLHHFWXpGHX[grandes missions de 4 semaines avec un tat par semaine. Au cours de ma premire mission, jai visit le Burkina Faso, le Cameroun, le Kenya et le Tchad. Et cette fois-ci jai encore visit le Burkina Faso, ensuite Sao Tom, lAngola et le Gabon. Cela me fait 7 pays en tout. Cela dit, jai t agrablement surprise dans tous les pays. Je nai pas eu de mauvaises surprises. Globalement les points focaux ont bien compris lobjectif du projet. Ils RQWGpMjDYDQFpGDQVOHVGLp-rentes tapes qui sont mettre en uvre notamment pour rdiger le

    2XLRQDHHFWLYHPHQWFRPPHQFp communiquer sur le projet, mais on na pas encore vraiment de communication rgulire, on le fait au coup par coup en fonction des sminaires ou des choses qui sont organises. L on communique auprs des tats participants et on constate quen interne, les tats commencent communiquer sur le projet, donc cest trs positif. Mais cest un point quon va davantage dvelopper au cours des prochains mois, puisque que les derniers mois ont t focaliss sur les activits prioritaires et que la communication a tendance passer plutt aprs, mais il faut quon y travaille.

    LOACI a dcid dassister 14 Etats G$IULTXHHWGHV&DUDwEHVGRQWOHV10 Etats membres de la CEEAC. Concrtement, quest-ce que le *DERQDIDLWSRXUODUpGXFWLRQGHVmissions de Co2, et il occupe quelle position par rapport aux autres Etats ?

    Les 14 tats ont t choisis car ils ont fait une demande dassistance lOACI dans le cadre du programme global de rduction des missions de Co2. En fait la demande est

    Gabon / ANAC interne Maganac 23

    Les explications de Mme Braun captent lintrt

  • 11

    pour proposer de nouvelles me-sures qui rentreront dans leur plan daction. Pour linstant, le comit a dj fourni des donnes historiques qui ont permis de faire le scnario de rfrence et la prochaine tape est de choisir des mesures. Et a cest au comit national de le dcider.

    Donc on ne peut pas parler dtat en pointe par rapport dautres ?

    Non, en fait tout ce quon constate FHVWTXHHFWLYHPHQWLO\DGHVtats qui se distinguent en termes GHWUDFSDUUDSSRUWjGDXWUHVHWLO\en a aussi qui ont des compagnies nationales, dautres qui nen ont pas ou plus, cest un secteur trs dynamique en constante volution. 0DLVHHFWLYHPHQWRQQHSHXWSDVdistinguer, il ne sagit pas de classer les pays. Cest vraiment essayer de jouer sur les particularits, chacun GHX[DGHVDWRXWVHWGHVGpVHWil sagit de voir comment chaque pays peut avancer puisque les objectifs du projet sont lassistance et le renforcement des capacits. Nous voulons mener tous les tats atteindre leurs objectifs et a, cest possible avec du travail et laccompagnement quon peut leur apporter.

    /pWDWGHODRWWHGHQRVFRPSD-gnies locales ne ralentit-il pas votre combat ?

    Les technologies daronefs sont une catgorie de mesures parmi les sept mesures possibles clas-ses par lOACI. Et on voit quil y a beaucoup dautres domaines dans lesquels des mesures peuvent tre prises pour rduire les missions de Co2. Donc cest un aspect quil faut prendre en compte mais il y en a beaucoup dautres quil faut envisa-ger aussi bien entre les compagnies ariennes que les autres acteurs.

    Au terme de votre mission, quelles conclusions tirez-vous de votre ren-contre avec les parties prenantes ?

    Cest vraiment positif puisque les points focaux avaient organis la mission de telle sorte que je puisse rencontrer toutes les parties

    venue par le groupe des tats de la CEEAC, il y a eu une demande de ces dix tats, plus les quatre tats supplmentaires, le Burkina Faso, le Kenya, la Rpublique Dominicaine, Trinidad et Tobago. Cest vraiment une approche rgionale quadopte le projet mme si les activits sont faites au sein de chaque tat. On essaie de faire en sorte quil y ait un change dexpriences notamment par le biais des sminaires chaque anne qui regroupent tous les points focaux du projet.Lobjectif nest pas de comparer les pays entre eux puisquils sont trs GLpUHQWV0rPHVLOVDSSDUWLHQQHQW un mme groupe de 10 tats, il ny a pas un pays qui ressemble vraiment lautre, ni en termes de WUDFQLHQWHUPHVGRUJDQLVDWLRQau sein des tats. Par exemple il y a 7 tats du projet qui sont des tats membres de lASECNA, donc a recoupe la fois certains tats de la CEEAC, il y a aussi le Burkina Faso qui est en dehors mais qui est un tat ASECNA. Disons que cest un paysage assez complexe et on tient compte des particularits de chaque tat. Et cest le rle des points focaux dajouter a. Cest eux dapporter cette comprhen-sion de leur pays quon ne peut pas avoir en venant de lextrieur. Au Gabon, pour linstant on remarque quil y a des initiatives qui ont t mises en uvre. Souvent elles ne sont pas vraiment motives par des objectifs purement environ-nementaux, puisque la rduction de la consommation de carburant des avions par exemple a aussi un intrt conomique en premier lieu pour les compagnies ariennes. Gnralement, les initiatives prises ont plutt t motives par un intrt conomique qui a un impact positif sur lenvironnement. Donc le projet peut sappuyer sur ces premires initiatives pour essayer de voir comment on peut aller plus loin dans les missions rduites, impliquer dautres partenaires, faire dautres mesures etc. Ici, il y a aussi quelques premires initiatives et les points focaux par leur comit vont MXVWHPHQWUppFKLUHQFRPPXQ

    prenantes impliques, les compa-gnies ariennes, les services au sol, le gestionnaire daroport, les deux ASECNA (articles 2 et 10). Jai vraimentpu voir tous les acteurs et a ma donn une trs bonne image puisque ma mission premire tait de mettre en place un systme de collectes des donnes qui seront ncessaires pour suivre la trajec-toire des missions de Co2. Et en IDLWRQDSXLGHQWLHUTXHOOHHQWLWpcollectait telle information et com-ment elle pouvait la transmettre lANAC. Donc ctait vraiment le but des rencontres avec les partenaires et ce que jai pu constater, cest que toutes les parties prenantes ont dj des systmes de collecte des suivis qui sont plus ou moins avancs mais qui en tout cas peuvent apporter des choses lANAC. Maintenant comme cest un paysage assez complexe, il y a quatre compagnies qui font des vols internationaux, il y a tout un large spectre dacteurs et cest lANAC dorganiser en termes de FROOHFWHVGHVGRQQpHV&HVWXQGppour lANAC.

    Par rapport au Gabon, en quoi consisteront les prochaines tapes ?

    La prochaine tape qui est trs importante, concerne la slection des mesures de rduction parmi toute la liste qui est propose par lOACI qui a encore une fois, un rle daccompagnement par rapport au projet. Mais ce nest pas lOACI qui va recommander telle ou telle mesure. Elle dcrit celles qui existent et cest lEtat de choisir par le biais du comit national celles qui semblent a priori le plus adap-tes la situation du pays. Ensuite OHVSRLQWVIRFDX[IRQWTXDQWLHUces missions pour essayer de voir quels rsultats sont attendus, et DSUqVFHODSHUPHWWUDGHQDOLVHUOHplan dactions soumettre lOACI. dDFHVHUDSRXUODQGHODSUHPLqUHphase qui tait llaboration du plan dactions, aprs on passera celle de mise en uvre du plan, cest--dire voir comment faire en sorte que les premires mesures

    Gabon / ANAC interne Maganac 23

  • un calendrier de mise en uvre. Et progressivement ce ne sera peut-tre pas forcment respect pour des raisons x ou y, les pays ne pourront peut-tre pas suivre ce plan comme prvu, auquel cas il faudra procder des rvisions du plan et voir sil reste en cohrence avec ce qui se passe sur le terrain.

    et aussi Mme Pamla Larissa NZENGUE-DIANGA, deuxime SRLQWIRFDOQDWLRQDO

    Expliquez-nous le rle des points IRFDX[GDQVODPLVHHQXYUHGXplan daction national dans le cadre du projet OACI-UE.

    Les points focaux ont la responsa-bilit de dvelopper le Plan dAc-tions et de le soumettre lOACI par lintermdiaire du site internet APER (ce site facilite llaboration et la soumission du Plan daction national pour la rduction des missions de CO2 dans laviation internationale). Ils accomplissent OHVGLpUHQWHVDFWLYLWpVSUpYXHVdans le cadre du projet et super-visent les travaux du Comit charg de llaboration du Plan daction.

    4XHVWFHTXLOIDXWFRPPHGRQQpHVpour le calcul des missions de CO2 ?

    Plusieurs mtriques sont utilises pour tudier lvolution des mis-sions de CO2 issues de laviation internationale. Les deux principales mtriques utilises sont la quan-tit nette de CO2 mise dduite directement du volume de carbu-rant consomm, et le rendement nergtique du carburant (RTK - fuel

    puissent tre ralises en fonction GHODSODQLFDWLRQTXLDpWpIDLWHdans le plan.

    Combien dtapes y a-t-il ?En fait dans le plan daction, il y a le plan du scnario de rfrence qui a t fait, ensuite on choisit les me-sures, cest une des tapes impor-tantes et assez complexe puisque a demande de discuter avec tous OHVDFWHXUVDSUqVLO\DODTXDQWL-cation et a donne le plan daction. Une fois que celui-ci est soumis lOACI, on cherche raliser ce plan. Cest l que viendront les actions concrtes dtude de faisabilit ou GDXWUHVpWDSHVQpFHVVDLUHVSRXU-nalement amorcer la mise en uvre des mesures.

    /HSURMHWSUHQGQTXDQG",OSUHQGQHQMXLQ

    Vous tes sre qu cette date toutes les tapes seront remplies ?

    Ce quon espre cest que les plans dactions seront soumis par tous les tats du projet en esprant quils respectent lchance qui est QDSUqVODPLVHHQXYUHdes mesures. Ce nest pas quelque chose qui pourra tre termine pendant le projet puisque quen fait ce plan, il stend sur 10 ou 20 ans en fonction du choix du pays. Donc cest un horizon moyen, voire long terme. Et le projet a uniquement pour but daider enclencher ce plan et de commencer mettre en uvre les mesures qui auront t prvues sur le court terme, puisque TXLO\DXUDDXVVLXQHSODQLFDWLRQ

    HFLHQF\HQDQJODLVTXLFRUUHV-pond au volume de carburant utilis par tonne facture transporte par kilomtre. Soit le volume de carbu-rant consomm divis par le RTK.

    Est-ce que la collecte des donnes a dbut et si oui, quelles sont vos premires conclusions ?

    Oui. Ces donnes ont t collec-tes auprs des 4 compagnies nationales assurant des vols inter-nationaux : SKY GABON, SOLEN-TA, AFRIJET, et AFRIC AVIATION. Le comit a retenu lanne 2013 comme anne de rfrence pour le calcul de la baseline. La baseline - ou niveau de rfrence - donne la consommation de carburant et le WUDFTXLDXUDLHQWOLHXHQODEVHQFHde toute action. Elle se calcule en faisant lhypothse que lvolution observe des missions au cours des dernires annes va se pour-suivre de manire analogue dans le futur en labsence dintervention YLVDQWjPRGLHUFHWWHWUDMHFWRLUHElle est une donne essentielle pour le dveloppement du Plan daction.

    Ya-t-il eu des obstacles cette collecte des donnes ?

    Le calcul de la baseline peut tre HHFWXpSRXUGHVGRQQpHVFROOHF-tes sur une priode de cinq deux ans ou une anne. En considrant les deux premires priodes, les rsultats se sont avrs inexploi-tables. Car nous avons rencontr des problmes lis la qualit des informations fournies par les compagnies. Nous avions des vols HHFWXpVVDQVFRQVRPPDWLRQGHcarburant ! Certains aronefs d-passaient largement leur autonomie de vol ! Certaines informations manquaient, comme la capacit maximale des aronefs et leur type. Les units de mesures ntaient toujours pas cohrentes. Mais nous DYRQVSXVXUPRQWHUFHVGLFXOWpVavec laide du point focal du projet bas Yaound et des experts de lOACI Montral.

    rsm

    12 GABON / ANAC INTERNE Maganac 23

    Mme Pamla Larissa NZENGUE-DIANGA

  • Le rve dune piste devant la maisonDG, M. Edmond HOCKE NGUEMA BITEGHE (EH), responsable qualit et Mme. Ingrid AOUANE (IA), chef division communication que M. SE-GONDS (CS) a rvl ses ides. Pour garder lauthenticit vu lampleur des sujets abords, MAGANAC vous suggre de suivre la discussion en direct

    Tout dabord, M. Segonds est revenu sur la situation actuelle au Gabon par rapport aux ULM. Il ny a plus daviation de loisir au Gabon, un ou deux privs ont quelques appareils mais le taux est trs faible et laro-club nexiste plus. Cela est tonnant lorsquon compare le Gabon avec ce qui se passe au Congo-Brazzaville et au Cameroun, o il y a plus de 30 appareils par aroport. Le Gabon qui a tout, les pistes, les infrastructures, une structure de laviation civile $1$&HWFFHODHVWVXVDQWSRXUfaire avancer les choses. LULM, cest une aviation de loisir non commer-ciale, ultra lgre moins dune tonne, qui peut se poser partout, et cest lobjectif de ces appareils. Mon rve cest davoir une piste devant la porte de ma maison. Cette aviation se dveloppe partout dans le monde.

    Fin juillet 2015, le Ministre des Transports a sign un nouvel arrt portant rglementation des ULM (Ultra Lgers Motoriss)

    au Gabon, qui remplace larrt n0661 portant rglementation de ODFLUFXODWLRQDpULHQQHGHVDpURQHIVUltra Legers Motoriss du 14 aot 1972*. Cet arrt vient soutenir la vision dun passionn de ces appa-reils, M. Cyril Segonds, DG de CFAO quipements Libreville qui avait particip son laboration. Quelques jours avant son adoption, il est venu rencontrer lANAC pour nous dvoiler ses projets.

    Un ULM est un aronef muni dun moteur, rpondant des critres de masse ou de puissance maximales GpQLVSDUOHVMXULGLFWLRQVQDWLRQDOHVet autorisant son utilisation dans des conditions de navigabilit simpli-pHVSDUUDSSRUWjFHOOHVGXQDYLRQlger et avec une licence de pilotage VSpFLTXH

    Cest autour dune table ronde compose du DG, Mr. Dominique OYINAMONO (DG), M. Jean Paul MATSOUNGOU (JPM), conseiller du

    Laviation gnrale a des cots de fonctionnement et dexploitation qui font quaujourdhui pour le commun des mortels, il est impossible de faire de laviation gnrale. Do le dve-loppement de cette aviation lgre qui est une aviation conomique et qui permet de voler.

    Pour vous donner une ide, le cot de fonctionnement dun appareil se situe entre 20.000 et 40.000 CFA lheure. Laviation lgre a cette parti-cularit de rester bas cot, et relve de la responsabilit individuelle. Le taux daccidentologie entre lavia-tion lgre et lULM est au mme niveau. La base de laviation lgre est la faible vitesse de dcochage, de distance de dcollage et dat-terrissage trs faible. a veut dire quaujourdhui, en cas dincident ou daccident, que vous vous posiez sur la route ou sur la plage, la scurit humaine est assure et beaucoup dULM sont mme quips de para-chutes. Les risques sont de plus en plus limits. LULM en termes de vols, de rglementation arienne doit tre dclare pour les questions de scu-rit. On respecte les rglementations ariennes.

    AVIATION ULTRA LGRE, OU :

    13Gabon Maganac 23

    Le passionn survolant le Gabon

  • 14

    des pistes spares, soit davoir un hangar. Voil, je suis un passionn et il y a beaucoup de demandeurs, et je pense que pour le Gabon ce sera une valeur ajoute , conclut-il.

    DG : Tout cela me parait intres-sant et rentre dans le champ de mission de laviation civile. Si votre dmarche est de souhaiter un accompagnement de laviation civile dans cette dmarche, notre rponse est oui. Notre accompagnement dans un premier temps concernera les aspects rglementaires, mettre en place le cadre rglementaire et nous apprcierons. Nous dplorons normment labsence dun aroclub. Jai un brevet de pilote, mais cause du cot, je nai jamais pu placer une heure de vol depuis que je suis rentr au Gabon. A titre personnel je serais bien intress. Rcemment, il y a eu un groupe de personnes qui ont eu des vellits de ractiver laroclub .

    CS : Tout fait, jai travaill avec eux, et avec lhpital de Bongolo . DG : Je ne sais pas si lhpital de Bongolo tait impliqu dans ce projet de relance. Mais jai encourag ceux avec qui jai parl. Nous serons tout fait disposs soutenir ce projet, a contribue au dveloppement du pays, la qualit de vie parce que le plaisir en fait partie. Maintenant prati-quement, quest-ce quil est possible de faire ?

    Nouvel aroclub ?

    Jai beaucoup travaill avec vos quipes sur larrt ULM parce que je ne vois pas comment on peut red-marrer laviation gnrale sans com-mencer par les choses qui ne cotent pas cher, celles qui sont accessibles. Remonter un aroclub au Gabon me parait impossible parce que cest trop excessif en prix et quil ny a pas de passionns pour le faire, donc il faut crer une passion, en commenant par des choses accessibles, avec des moyens atteignables par tout le monde. Ma dmarche na aucun EXWQDQFLHURXTXRLTXHFHVRLWLobjet de ma dmarche est de vous H[SOLTXHUOHVGLpUHQWVVXMHWVHWGHvous dire jusquo on peut aller dans le dveloppement. Aujourdhui nous avons des instructeurs au Gabon, on peut former des pilotes gabonais sur les ULM, nous avons tout ce quil faut, nous avons intrt le faire, et une fois que nous avons dvelopp lactivit ultra lgre motorise, nous savons quil faudra passer laro-club.

    Lautre sujet est la possibilit de monter et de faire la construction dappareils ultra lgers au Gabon pour toute lAfrique. Le champ de recherche est assez vaste. Nous avons mont une piste prive Ntoum qui peut servir viter dem-bouteiller laroport de Libreville. Jai aussi contact ADL pour savoir si terme il serait possible de faire soit

    CS : Pour la problmatique des ULM jusqu prsent, il y avait une r-glementation qui ntait pas adapte. Il sagissait de fdrer les ULM dans un cadre et faire en sorte que nous puissions travailler dans les rgles de lart. Pour rsumer, il y avait quasi-ment peu prs 7 immatriculations en attente et des gens qui avaient peur dimmatriculer leur ULM. Jai essay dtre mthodique, ds que larrt sera sign, cest partir de ce moment quon pourra dvelopper les choses. Dans le cadre de larrt, on a essay de traiter tous les soucis lis la rglementation pour mettre des fondamentaux et mettre en FRQDQFHWRXWHVOHVSHUVRQQHVTXLveulent voler .

    DG :0DLVOjWHOTXHFHODVHSUROHLOy a des formateurs qui sont dispo-nibles, et la formation risque de se faire localement et l on ne sera plus en situation dquivalence, il faut l-gifrer sur les aspects de dlivrance et dquivalence et de validation dhabilitation des instructeurs et des formateurs.

    IA : Je voudrais savoir si ce sont des brevets spciaux, disons plus faciles ? .

    CS : Cest plus facile parce que le risque nest pas le mme et a nengage que la responsabilit per-sonnelle, et ce sont des appareils qui QHIRQWSDVGH,)5LQVWUXPHQWLJKWrules), pas de vols intercontinentaux,

    Gabon / ANAC interne Maganac 23

    8QSDVVLRQQpXQIXWXU passionn potentiel

    Un ULM peut monter jusqu 9000 pieds

  • DG : Cette association sera cre formellement quand, quelles sont les prvisions ?

    CS : Cest un peu lobjet de ma visite. Si on parle de laroclub, on ny croit pas, cest trop compliqu, je vais crer une association qui va rester quelque chose dultra lger, si on dit que la logique est bonne, il y aura des gens qui vont aller automatique-ment vers laroclub et dans ce cas, on peut aller dans un panel plus loin, avec linstructorat, la formation de pilotes en local, la rparation, la main-tenance et la construction dappareils. Cest pas du tout la mme dimen-sion dassociation. Cest de se dire comment vous acteurs principaux de larien au Gabon vous voyez a, sachant quil y a un peu de monde, il y a celui des avions commerciaux et celui des avions de loisir qui na strictement rien voir. A laroport de Pointe Noire par exemple, vous avez la piste principale et laroclub qui est DXERXWSRXUQHSDVJrQHUOHWUDFCest un peu cette logique que jai-merais apprhender. Je suis content dtre arriv cet arrt. Ici beaucoup de pistes ont disparu parce quil ny a SDVGHWUDFMayumba, Ombou sont des a-URGURPHVPDJQLTXHVLOVRQWGHVinfrastructures et lactivit des ULM peut sy dvelopper facilement. Avec 10 ou 15 appareils qui tournent au Gabon, cela va faire vivre les choses. Il y a une vie touristique qui peut se crer partir de ces sites. Cest un patrimoine qui se dtruit par manque de prsence .

    DG : Pour vous rassurer, le projet sur larodrome de Mayumba est en cours et devrait aboutir et envisage daccueillir le 737 .

    CS : Cest l quil faut faire les choses et je me bats pour a. Quon interdise une piste en aroport com-mercial etc. pour des porteurs, des jets parce quil y a du gravier etc.

    DG : Mais en ULM je crois quon peut se poser Bitam aujourdhui

    CS : Exactement, il ny a aucun

    leur domaine de vol est le VFR (visual LJKWUXOHVVRXPLVDX[FRQGLWLRQVmto, encore plus que les autres avions. On est en condition de vol vue en permanence .

    DG : Un ULM vole au maximum quelle hauteur ?

    CS : Si le temps est dgag, il peut monter 8.000 ou 9.000 pieds. Do lobligation davoir une radio et de faire de lauto information. Il y a deux exigences trs importantes, la radio et la balise de dtresse parce que des problmes techniques peuvent survenir. Il y a des para-mtres qui sont adapts pour que la scurit soit maximalise dans la logique de cette aviation de loisir. Le brevet est beaucoup plus facile. En trois semaines de formation, vous pouvez avoir un brevet ULM. Le cot se situe entre 1 et 1,2 millions de CFA, et il faut entre 20 et 35 heures de vol .

    IA : Et quand vous dites on a, nous avons , cest qui ?

    CS : Il y a eu plusieurs tapes dans lhistoire des ULM. Il y en a eu qui ont vol hors rglementation parce quil ny avait pas de cadre rglementaire et parce que laroclub avait dispa-ru. Aujourdhui, lassociation que je souhaite faire veut soumettre tout a dans le cadre rglementaire pour le bien de tout le monde, donc nous , cest la future association .

    souci, lgalement il ny a aucune interdiction de le faire puisque lULM peut se poser dans les champs etc ... Ce nest pas le problme, cest juste dans la philosophie de la chose. Je sais ce qui va se passer. Il y a des gens qui vont faire de lULM, aprs il va y avoir une aviation aroclub, un avion et on va dire pourquoi nous on peut se poser l, ce sont donc des choses tudier. On a des pistes forestires quon a retapes et qui sont devenues exploitables. Ce sont toutes ces notions o il faut faire ODGLpUHQFHHQWUHWURLVFDWpJRULHVlaviation commerciale (votre fonds de commerce), laviation gnrale qui peut servir former des pilotes et aprs qui a un autre cot, et laviation ultra lgre. Aujourdhui il y a ces trois niveaux dvelopper. Mais il faut commencer par le moins cher pour que a se dveloppe .

    Soutien de lANAC

    DG : Cest certain, laviation com-merciale on y est, et comme vous lavez soulign, cest notre fonds de commerce, donc celle-l on y travaille, cest celle qui nous occupe. Aprs entre laviation lgre et lavia-tion ultra lgre, cest sr que si on doit dvelopper un nouveau crneau aujourdhui, il vaut mieux sattaquer celui qui a le moins besoin din-frastructure, donc qui a le moins EHVRLQGHQJDJHPHQWQDQFLHUsachant quune fois que cest lanc, avec lhabitude a peut entrainer dvelopper ce crneau intermdiaire. Je voulais vous rassurer de notre disponibilit aller dans ce sens. On vient de noter les pans qui nous restent dvelopper, sils ne sont pas pris en compte dans larrt qui est en signature, je propose que nous restions en contact sil y a dautres choses, pour faire avancer le projet .

    EH : Dans certains pays, on met souvent des consignes de navigabi-lit lies aux ULM, comment proc-dez-vous sil ny a pas de contrle etc .

    CS : Je pense que si ce sont les consignes des constructeurs, il faut

    15Afrique Maganac 23

    Dcouvrir notre belle nature vue doiseau

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    constructeur. Nous appliquons toutes les consignes qui viennent des Etats constructeurs sur le type davion quils construisent. Et si demain on passe le palier o nous allons tre un Etat monteur ou constructeur, a fait partie du dveloppement de notre aviation et cest une bonne chose quon ait cela dans notre focus en tenant compte du calendrier que vous nous donnerez quand votre association sera cre .

    CS : Cest pour a que je vous donne la stratgie daxe globale. Il y a des choses faire. Je trouve que le pays est un des plus beaux que jai vus pour laviation. On a la scurit lie aux pistes, on a des infrastruc-tures, mme sil y a des zones inhos-pitalires. Mais la rglementation est claire. Je ne vois pas pourquoi a ne se dvelopperait pas, simplement il faut lorganiser. Donc cest pour a quil faut commencer par laviation lgre, la formation dinstructeurs ga-bonais, et la construction ne sera que la consquence de tout a, parce que dans les pays limitrophes jusquen Afrique du Sud, il y a du potentiel jusquaux appareils de surveillance des ctes .

    JPM : Est-ce que vous avez connaissance de la piste qui est utilise par la marine ?

    CS : Oui, la piste de Kiliba, mais cette piste je ne my poserai pas et je ny dcollerai pas. Une fois de plus, lULM nest pas un sport de casse-cou ou un sport risque. Cest juste le plaisir de piloter cots raisonnables. Lorsque vous aurez loccasion de venir voir la piste que jai faite Ntoum, elle na rien voir, elle fait 500m et 30m de large, elle est dgage de part et dautre, la scurit est la priorit des choses. Ce nest pas parce que lon peut se poser nimporte o quil faut prendre des risques chaque dcollage et atterrissage .

    DG : 30 m de large, l vous tes au standard des pistes classiques .

    CS : Cest une piste prive, si jamais

    les appliquer, nous de faire la GLpUHQFHHWGHVDVVXUHUGXVXLYLGHces choses-l. Maintenant en ULM en gnral, comme ce nest pas de ODYLDWLRQFHUWLpHFHVRQWVRXYHQWdes consignes, des conseils qui sont donns, on vous prvient quil y a ceci ou cela faire. Mais il ny a pas dobligation juridique de le faire parce TXHFHQHVWSDVGHODYLDWLRQFHUWLpHMoi je les fais toutes, car je tiens beaucoup la scurit .

    EH : Vous avez parl des pistes de Lambarn, Ombou , est-ce que vous payez des redevances datter-rissage ?

    CS : Pour tout ce qui est fabriqu en Europe et au stade de moins dune tonne, il ny a pas de redevance. Elle HVWIDLWHORUVTXRQDEvPHODSLVWHYXOHpoids de lappareil. On fait 300 kilos. Il ny a pas de problmatique ce niveau .

    DG : Et quest-ce quADL vous a dit par rapport un ventuel bout dherbe ct de la piste ?

    CS : Jai eu le rendez-vous il y a une semaine. Ce quil y a de sr, je pense que si on exprime un projet bien FHOpDYHFODFRQVWUXFWLRQODPLVHen place dappareils au Gabon, le redmarrage dun aroclub, je pense quon aura du soutien au plus haut niveau .

    DG : Pour ce qui est de laroport de Libreville par exemple, le dveloppe-ment dun bout de piste en terre ou en herbe, il y a un acteur important en matire de la circulation arienne, cest lASECNA. On a quand mme plus de 100 mouvements par jour, tout avion confondu, mais cest parfaitement faisable, il faut seule-ment harmoniser avec lASECNA. Par contre il y a un autre volet que vous avez voqu, cest la construction ou le montage dappareils, a va nous emmener revoir notre rglementa-tion puisquaujourdhui en termes de rglementation, on na pas un seul volet construction, parce quen ma-tire daviation, le Gabon sest dclar au niveau de lOACI comme Etat non

    il y a un cas durgence, pour un appareil de taille capable de se poser en 500m ou 600m, pour un avion de larme, il ne faut pas hsiter se poser sur cette piste-l. Et comme elle est en latrite, en cas durgence il ny a pas les mmes risques .

    IA : Le cot approximatif dun tel appareil ?

    CS : a varie entre 8 10 millions pour une occasion dun petit ap-pareil, et a peut aller jusqu 50 60 millions pour un appareil avec des performances tout fait hono-rables. Dans le monde de laviation, ce nest vraiment pas cher. Il faut rendre serein la chose, parce quil y a des dossiers dimmatriculation qui sont en attente depuis 7 ou 8 mois, les gens se posent beaucoup de questions. Une fois de plus, il faut souligner laspect scurit. Un ULM a se pose 70 km, cest - dire que si vous avez un accident, il est 70 km au sol. Et comme je dis toujours, jai plus peur quand je fais Libreville/Lambarn en voiture parce que je suis 120 km/h et que les gens en face de moi roulent nimporte com-ment, que lorsque je suis avec mon ULM et que je fais Libreville/Lamba-rn, cest moins dangereux et me prend juste 1 heure dailleurs.

    Je suis trs satisfait de cette runion parce que si vous tes daccord et je ferai mon maximum pour a, je vous invite venir rapidement voler tous, on vous fera dcouvrir un monde, mme pour le dveloppement du tourisme au Gabon !

    Vous avez chop la vrole ULM ? Contactez M. Segonds ([email protected]) et envolez-vous alors vers ces nouveaux horizons !

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    *Larrt peut tre consult sur notre site sur le lien suivant :KWWSZZZDQDFJDERQRUJIULPDJHVSGIDUUHWHXOPSGI

    Afrique Maganac 23

  • 17Afrique Maganac 23

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    4me runion du Comit de pilotage Brazzaville

    RTROSPECTIVE

    Avant de rentrer dans les dtails de cette runion, rappelons dabord le contexte dans lequel est n ce projet.

    Le transport arien occupe une place prpondrante en Afrique centrale dans les changes commerciaux et dans les mouvements des per-sonnes. Chaque pays de cette zone dispose dun ou plusieurs aroports internationaux, capables daccueillir des avions gros porteurs. Cependant, plusieurs facteurs font obstacle la promotion du transport DpULHQVURUGRQQpHWHFDFH/HSOXVLPSRUWDQWHVWOLQVXVDQFHHQmatire de scurit. La plupart des Etats dAfrique centrale ont un taux lev de non-conformit aux normes de lOACI. La mise en uvre de ces normes et pratiques recommandes dcoulant de la convention de Chica-go incombe principalement aux Etats membres. Toutefois, la commission de la CEMAC, en tant que moteur de lintgration, ainsi que la CEEAC, uvrent pour lharmonisation des

    A Sur invitation de la Rpublique du Congo, et sous le pilotage de lAgence Euro-penne de la Scurit

    Arienne (EASA), la 4me runion du Comit de pilotage du projet dAmlioration du Transport Arien HQ$IULTXH&HQWUDOH$7$$&-nanc par lUnion europenne dans OHFDGUHGX3URJUDPPH,QGLFDWLIRgional (PIR)/Xme FED, et mis en uvre par lEASA sest tenue du 5 au 6 octobre 2015 Brazzaville.

    A lexception du Burundi, cette rencontre a vu la participation des Directeurs gnraux ou des repr-sentants des Autorits de lAviation civile de tous les pays membres de la CEEAC, ainsi que des reprsen-tants de la CEMAC, de la CEEAC, de lEASA et de lASSA-AC.

    Lobjectif principal de la runion tait dexaminer les activits ralises depuis la troisime session tenue Malabo en fvrier 2015 et celles prvues pour les 6 mois venir.

    politiques sectorielles et pour la mu-tualisation des moyens humains et techniques. Ainsi, la CEMAC a-t-elle cr une agence de supervision de la scurit arienne en Afrique centrale (ASSA-AC) dont les missions sont similaires celles de lEASA pour lUnion europenne. Cet organisme doit ainsi uvrer amliorer le niveau de scurit de la rgion en troite collaboration avec les autori-ts comptentes de laviation civile des Etats de lAfrique centrale. Malgr limportance du rle que joue le transport arien dans la rgion, le YROXPHGXWUDFUHVWHWRXWHIRLVDVVH]IDLEOHPDLVFRQQDvWXQHFURLVVDQFHsoutenue ces dernires annes. &HWWHVLWXDWLRQUHQGGLFLOHOpWDEOLV-VHPHQWGXQV\VWqPHHFDFHGHVX-pervision de la scurit par les Etats, car le volume dactivit ne fournit pas XQHDVVLVHVXVDQWHSRXUIRXUQLUOHVrevenus ncessaires ni pour mainte-nir le niveau de comptence que les DXWRULWpVGRLYHQWJDUGHUSRXUHHF-WXHUOHXUWUDYDLODYHFHFDFLWp/HVUp-sultats des audits de lOACI illustrent FHWWHGLFXOWpGHV(WDWVGHODUpJLRQ faire face leurs obligations.

    En plus, la situation des principaux aroports est caractrise par des infrastructures ayant besoin pour la plupart dtre remises en conformit avec les normes internationales. Ces

    PROJET ATA-AC :3KRWRGHIDPLOOHGHVSDUWLFLSDQWV

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    principaux aroports de lAfrique centrale.

    COMPTE-RENDU DE LA RUNION

    Les principaux points lordre du jour :- Prsentation des travaux du Projet ATA-AC- Rapport dactivit des comits tech-niques sur la rglementation- Point davancement de lASSA-AC- Divers

    Aprs examen de ces points, le comit de pilotage est parvenu aux conclusions suivantes :

    Prsentation des travaux du Projet ATA-ACLe chef du projet ATA-AC, M. Yves KONING, a prsent les activits menes au cours du premier se-mestre de lanne 2015 et celles pro-grammes dans les 6 mois venir, VHORQVHVGLpUHQWHVFRPSRVDQWHV

    a) Appui lASSA-AC :- LEASA a particip aux premires runions statutaires de lASSA-AC tenues Libreville du 27 au 29 avril 2015, mais na pas pu prendre part aux deuximes qui se sont tenues Malabo du 29 septembre au 2 octobre 2015. - Trois runions des comits tech-niques en charge de llaboration de la rglementation ont eu lieu Douala, Pointe-Noire et Sao Tom. - initialement prvu pour le 1er semestre 2015, le dploiement du logiciel SOFIA commencera au cours du second semestre 2015 au sige de lASSA-AC.

    b) Formations et sminaires :- Une srie de formations thoriques a eu lieu : arodromes (Gabon), facteurs humains (Congo). Quelques formations supplmentaires sont prvues : ECCAIRS (7-11 dcembre 2015, Allemagne) et Enqute acci-dent (Congo).- Une formation pratique dinspecteur OPS a lieu actuellement Toulouse. Sept Etats de la sous-rgion en sont EpQpFLDLUHV'HX[DXWUHVIRUPDWLRQVpratiques sont prvues. lnspecteur

    infrastructures ncessitent des am-nagements consquents et certaines dentre elles doivent tre rhabilites.

    En conclusion, ltat actuel du secteur des transports ariens constitue un srieux handicap la circulation des personnes et des biens dans la rgion, lexploitation des impor-tantes potentialits que lAfrique centrale recle au plan conomique DLQVLTXjODSURPRWLRQGHVDDLUHVHWde lentreprise prive.

    Cest dans cette optique quun contrat de subvention entre la d-lgation de lUnion europenne en Rpublique Centrafricaine et lEASA relative lamlioration du transport arien en Afrique centrale (ATA-AC) a t sign le 21 aot 2013. La dure du contrat est de 36 mois. La zone gographique couvrir dans le cadre de ce projet comprend lensemble des pays membres de la CEEAC. /HVJURXSHVFLEOHVVRQWOHVEpQp-ciaires directs de lassistance fournie comme lASSA-AC, les autorits de laviation civile des Etats membres et les organismes nationaux de gestion des aroports internationaux non concds. En mme temps, il y a OHVEpQpFLDLUHVLQGLUHFWVFRPPHODfuture Agence Rgionale de lAvia-tion Civile en Afrique Centrale, les exploitants dans le transport arien (compagnies ariennes, prestataires de services aroportuaires et de la navigation arienne).

    Le projet sinscrit dans le cadre du Programme dAppui au Commerce et lIntgration Economique (PACIE) qui a pour objectif gnral de contri-buer amliorer lintgration des conomies des Etats de lAfrique Centrale, faciliter leur insertion dans lconomie mondiale et favoriser ODFURLVVDQFHpFRQRPLTXHDQGHrduire la pauvret. Dans ce cadre, le projet a pour objectif de contribuer la prvention et la rduction des in-cidents et accidents dans le domaine du transport arien, en appuyant la mise en place de lASSA-AC, en for-mant les cadres de lAfrique centrale en scurit arienne et en laborant un plan daction de rhabilitation des

    navigabilit (30 novembre au 10 dcembre 2015, RDC) et SAFA (14 au 18 dcembre 2015, Angola)./DVRXVUpJLRQEpQpFLHUDGHGHX[sminaires organiss dans le cadre GXSURMHW6,$6$&HUWLFDWLRQGHVcentres de formation aronautique (21 et 22 octobre 2015, Ethiopie) et Navigabilit (11 et 12 novembre 2015, Cte dlvoire).

    c) Etude aroportuaire :- Huit formulaires de dsignation des arodromes ont t reus. La RDC se propose de designer un autre aro-port international en remplacement de laroport de Mbujimayi. Reste encore la dsignation dun aroport pour lAngola et la Centrafrique./($6$DSUpVHQWpOHVGLFXOWpVGHmise en place du contrat avec lACI.- Laroport de NDjamena (Tchad) qui avait entrepris les dmarches auprs G$&,DSXEpQpFLHUHQGHKRUVGXcadre du projet ATA-AC, dune visite APEX in Safety en aot 2015.- Les prrequis toutes missions APEX in Safety ont t rappels par le chef de projet. II conviendra que ceux-ci soient respects avant lor-ganisation de toute mission, savoir : lexploitant de larodrome dsign doit tre membre dACI ; la demande dune visite APEX in Safety doit tre faite par lexploitant auprs dACI ; et laccord crit de remise du rapport ACI lEASA doit tre obtenu. Si larodrome nest pas membre dACI, lEASA enverra une mission sur place pour valuer la conformit lannexe 14 de lOACI.

    Poursuivant son expos, le chef de projet a attir lattention des membres du comit de pilotage sur OHVGLFXOWpVHWULVTXHVSRXYDQWentraver latteinte des objectifs du projet, savoir le fait que lASSA-AC nait pas encore dmarr ses activits ainsi que la situation scuritaire dans OHVSD\VEpQpFLDLUHVYRLUHQFDGUp

    /DVLWXDWLRQQDQFLqUHGXSURMHWDpWpSUpVHQWpH(QQXQHLQIRUPDWLRQDt donne sur le projet SIASA et il a t indiqu que 3 Etats dAfrique Centrale (Congo, Gabon et Tchad) b-QpFLHQWGXQHDVVLVWDQFHWHFKQLTXH

    Afrique Maganac 23

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  • 19

    naut.$FHWHHWla runion a UpDUPpOHprincipe de lapproche communau-taire.

    Conclusions :- La poursuite des runions des comits de rdaction, avec la prsence dexperts mandats par lEASA lors de la 5me runion.- La mise en place dun comit compos de juristes des Etats et organismes suivants : RCA, Gabon, Cameroun, Tchad, Congo, CEMAC, CEEAC et EASA. LEASA contactera ces Etats/organismes pour la dsi-gnation des juristes. Ce comit sera appuy par une expertise technique et devra rendre ses conclusions au plus tard le 31 dcembre 2015.

    Rapport dactivits de lAS-SA-ACLe Directeur gnral de lAS-SA-AC a donn lecture du com-PXQLTXpQDOGHODSUHPLqUHsession extraordinaire du comit des ministres de lASSA-AC qui sest tenue Malabo le 2 octobre 2015. Sen est suivie une priode de questions/rponses qui a port principalement sur OpWDWQDQFLHUGHODJHQFHOHbudget 2016, le recrutement du personnel, le sige de lagence ainsi que sur ladhsion des Etats non-membres de la CEMAC lagence.

    Divers Les prochaines runions du comit de pilotage se tiendront respectivement Luanda en Angola et Libreville au Gabon. Le Comit a dcid de tenir sa dernire runion du comit de pilotage NDjamena au Tchad, sige de lASSA-AC. ia

    Conclusions :Apres changes, le Comit de pilotage est revenu sur sa dcision de tenir une runion dexperts pralablement celle du comit de pilotage. Le projet prendra en charge deux per-sonnes par runion et par Etat.- Les prochaines formations auront lieu dans lordre suivant : RDC (inspecteur AIR), Angola (SAFA), Congo (Enqute acci-dent), Allemagne (ECCAIRS), Guine Equatoriale (Technique daudit)- La liste des personnes ayant EpQpFLpGXQHIRUPDWLRQVHUDcommunique lensemble des membres du comit de pilotage.- Le comit de pilotage du projet a dcid de retenir le nom de domaine suivant pour son site web : www.assa-ac.org.- Le comit a exprim son dsir de voir lEASA conclure trs rapidement laccord contractuel DYHF,$&,DQGHUpDOLVHUDYDQWle 31/12/2015 les missions tech-niques prvues pour le 2eme semestre 2015.

    - Le reprsentant de la CEMAC et le chef de projet ATA-AC sont chargs dapprocher la Dlga-WLRQGHO8(j%DQJXLDQGREWH-nir un avenant au contrat en vue dintgrer le budget additionnel accord dans le cadre du projet PACIE et ainsi permettre la mise en uvre de ces activits sup-plmentaires.

    Rapport dactivit du groupe de travail sur la rglementationLe rapporteur des comits tech-niques a prsent les rsultats GHVWUDYDX[HHFWXpVORUVGHVtrois dernires runions. Tou-WHIRLVLODUHOHYpOHVGLFXOWpVconstates, notamment :

    - la transposition du schma europen dans le contexte de lAfrique centrale (texte cha-peau),- le processus dadoption des textes au niveau de la commu-

    Afrique Maganac 23

    M. Koning, vous avez attir lattention des

    membres du Comit de pilotage sur certaines dif-

    FXOWpVHWULVTXHVSRXYDQWHQWUDYHUODWWHLQWHGHVobjectifs du projet, savoir le fait que lASSA-AC

    nait pas encore dmarr ses activits ; ainsi que

    ODVLWXDWLRQVpFXULWDLUHGDQVOHVSD\VEpQpFLDLUHVPouvez-vous me prciser ces points ?

    Lors des deux dernires runions du Comit

    de pilotage, des inquitudes ont t exprimes

    VXUODOHQWHXUGXGpPDUUDJHHHFWLIGHO$JHQFHASSA-AC et les consquences ngatives que

    cela pouvait avoir sur le projet. Les premires

    runions statutaires de lASSA-AC ont eu lieu

    Libreville les 27 et 28 avril 2015, puis Malabo du

    29 septembre au 2 octobre 2015. Le Comit des

    Ministres a adopt le Statut et Rglement Intrieur

    du personnel de lAgence, ainsi que lOrgani-

    gramme et autoris le recrutement en particulier

    dun Directeur Technique et dun Directeur de la

    Formation. La prise de fonction des directeurs et

    le recrutement des experts qui devraient avoir lieu

    prochainement sont des bonnes nouvelles. Mais

    cela arrive trs tardivement dans le droulement

    du projet ATA-AC dont lun des objectifs tait de

    soutenir loprationnalisation de lASSA-AC et

    fournir une formation cible ses experts. Cet ob-

    jectif ne sera au mieux que partiellement atteint.

    Quant la situation scuritaire, il faut tenir compte

    du fait que cette anne 2015 et lanne prochaine,

    de nombreux pays de la zone CEEAC passent par

    des lections prsidentielles et/ ou lgislatives.

    Les vnements qui se sont passs au Burundi

    ou en Rpublique Centrafricaine prsentent des

    risques pour le bon droulement de certaines

    activits. Dernirement, les participants centra-

    fricains ont eu du mal rentrer chez eux suite

    des runions organises dans le cadre du projet.

    Les prochaines lections pourront galement

    engendrer des troubles quil conviendra dvaluer

    DXPRPHQWGHORUJDQLVDWLRQGHVGLpUHQWHVactivits. Mais il nest pas exclu que certaines

    dentre elles doivent tre reportes, dplaces ou

    annules.

    Quel est votre bilan personnel de cette runion ?

    Le Comit de pilotage a pris acte des avances

    ralises dans le cadre du projet. Certains retards

    dans la mise en uvre de certaines actions ont

    t discuts. Je me rjouis du fait que la rgion ait

    dcid dallouer des sommes supplmentaires au

    projet pour en particulier mener des valuations

    dune dizaine daroports additionnels. Il convien-

    dra dintgrer cette dcision dans le contrat.

    MAGANAC a contact le Chef de Projet, M. Yves KONING, pour en savoir plus sur les rserves exprimes dans son expos :

  • 20 International Maganac 2320

    La CAA sud-africaine prte partager son exprience

    secteur de laviation civile. Il a inform lassistance de la mise en place par lOMS dun comit durgence charg de la prise rapide de dcisions en cas GpSLGpPLHGpFODUpH&HFLDQGHUp-pondre aux critiques selon lesquelles lOMS a tard dclarer lpidmie de la MVE survenue en Afrique de lOuest comme une urgence de sant publique de porte in-ternationale. Par ailleurs, lOMS a dcid de mettre en place une procdure GHFHUWLFDWLRQGHVaroports, valuant leur capacit lutter contre les maladies transmis-sibles par les voyageurs ariens.

    Le meeting de Jo-hannesburg a vu aussi la participation du CDC des Etats Unis dAmrique. Les experts de ce centre spcialis dans la lutte contre les ma-ODGLHVFRQWDJLHXVHVRQWpGLpODVVLV-tance sur lorganisation pratique sur le terrain, sur les moyens logistiques et humains dploys dans la lutte contre la MVE en Afrique de lOuest. Moyens sans lesquels lpidmie aurait caus plus de morts.

    En marge de la runion, les respon-sables de CAPSCA, en collabora-tion avec lOMS, ambitionnaient aussi de continuer la formation des conseillers techniques daroports (CTA), commence lors des runions de Bamako en mars 2011, Abidjan en mai 2012, Nairobi en juin 2012 et Ouagadougou en dcembre 2013. Les conseillers techniques daroports, une fois la formation termine, vont assister les 33 Etats membres de CAPSCA-Afrique dans OHVSURFpGXUHVGHFHUWLFDWLRQGHleurs aroports. Chaque autorit de laviation civile doit ds prsent

    /DQQpHDPDQLIHVWHPHQWt orchestre par la Maladie Virus Ebola (MVE) dans le secteur GHODYLDWLRQFLYLOHHQ$IULTXHHWGDQVOHPRQGH$SUqVODIRUPDWLRQorganise Dakar en mars 2015 sur cette pidmie, au moment o WRXVOHVSULQFLSDX[IR\HUVGpFOD-UpVHQ$IULTXHGHO2XHVWpWDLHQWHQFRUHDFWLIV/LEpULD*XLQpH6LHUUDLone), lOACI, par le truchement du programme de lArrangement de Collaboration pour la Prvention et la Gestion des Evnements de Sant Publique dans le Secteur GHO$YLDWLRQ&LYLOHHQ$IULTXH&$36&$$IULTXHYLHQWGDSSX\HUtechniquement lautorit de lavia-WLRQFLYLOHGHO$IULTXHGX6XG&$$dans lorganisation de la 6me ru-QLRQGH&$36&$$IULTXHTXLVHVWtenue du 12 au 16 octobre 2015. Le Gabon y tait reprsent par le Docteur Cyrille MOUYOPA, cardio-logue - spcialiste de mdecine DpURQDXWLTXHHWVSDWLDOHFKHIGHODsection mdecine aronautique lANAC GABON.

    La crmonie douverture a t prsi-de par la Vice-Ministre sud-africaine des transports qui a relev lopportu-QLWpTXRUH&$36&$$IULTXHjVRQpays, au moment o la MVE volue toujours en Afrique de lOuest, dvaluer le dispositif mis en place laroport international O.R TAMBO de Johannesburg, mais aussi dassu-rer la formation continue de tous ses compatriotes engags dans la lutte contre les maladies transmissibles par les voyageurs ariens.

    Le reprsentant de lOMS a prsent la vision de son administration et insist sur la promotion de la colla-boration troite entre les autorits des aviations civiles et celles de la sant publique dans la lutte contre les maladies transmissibles dans le

    dsigner les personnes ressources devant poursuivre cette formation au cours des prochaines runions CAPSCA. La formation des CTA sest acheve par la visite de la-roport international O.R TAMBO de Johannesburg. Cet aroport moderne rpond parfaitement aux exigences dans la lutte contre les maladies transmissibles par les voyageurs ariens. Les quipes mdicales en place sur les circuits dpart et dans la zone internationale, en collaboration avec le service des ambulances de lair, spcialis dans les vacuations sanitaires, sont outilles pour prendre en charge toutes les situations durgences des passagers en temps

    normal et en cas dpidmie dcla-re.

    Lautorit de laviation civile de lAfrique du sud est prte recevoir tous les pays membres de CAPSCA dsireux de senrichir de leur ex-prience. Cest loccasion dinciter tous les pays nayant pas encore sollicit une visite dassistance de leurs aroports de le faire. Le Gabon, devant ces exigences de lOACI et GHO206GDQVODFHUWLFDWLRQGHVaroports et en prvision de lorga-nisation prochaine (janvier 2017) de la Coupe dAfrique des Nations de Football doit urgemment remettre sur la table de travail, le cahier de charge &$36&$DQGHVROOLFLWHUXQHDV-sistance des aroports de Libreville, Port-Gentil et Franceville.

    Docteur Cyrille MOUYOPA

    6ME RUNION CAPSCA-AFRIQUE JOBURG :

    Le Dr Cyrille MOUYOPA a reprsent le

    Gabon

  • 21

    Davy Ralph ASSEKO OBIANG,

    cadre statisticien la Direction juridique

    Arnaud ABAA OLLOMO,

    agent AIM la Direction de lexploitation

    Aicha IBRAHIM MPOUH, inspecteur la Direction de la

    Sret et de la Facilitation

    Lewis NGADI, technicien arodrome la Direction des

    arodromes et des quipe-ments aronautiques

    Gregue NGUELE, cadre rglementation arienne la

    Direction juridique

    -XQLRU2%,66$2.266$DJHQWDGPLQLVWUDWLIHQressources humaines et moyens

    Childrick NZENGUE NZENGUE, agent de liaison lANAC

    /HHFWLIGHO$1$&VDJUDQGLWGHQRXYHOOHVSHUVRQQHV et la rubrique Whos who vous laisse les dcouvrir

  • 22 Questions Rponses Maganac 22

  • 23Questions-Rponses Maganac 23

    Emirates dtrnera Qantasconnexion Rome-Buenos Aires dure 13 heures et 55 minutes, seulement 5 minutes de moins que le vol Luf-thansa au dpart de Francfort et destination de la capitale argentine. Cet itinraire est galement desservi par British Airways depuis Londres : la distance de 11.140 km entre les deux villes est couverte en 13 heures et 45 minutes.

    Dans la majorit des cas, lAm-rique du Sud semble tre une GHVWLQDWLRQSULVpH(QHHWOHVSOXVlongs vols directs concernent cette

    La compagnie arienne Emirates a rcemment annonc louverture en 2016 dune ligne directe Duba-Panama dune

    dure de 17 heures et 35 minutes !

    A partir du 1er fvrier 2016, cette liaison dEmirates surpassera le plus long vol actuel, exploit par Qantas Airways et reliant Dallas Sydney en un peu moins de 17 heures, selon un classement des vols directs les plus longs publi par le comparateur de billets Kayak.fr.

    Le site a dress une liste des plus longs vols en partance dEurope et G$VLH3DFLTXH/DFRQQH[LRQ$LUFrance entre Paris et Santiago du Chili est le vol le plus long au dpart la fois de France et dEurope. Il faut 14 heures et 40 minutes la compa-gnie franaise pour relier ces deux villes.

    En Espagne, cest galement un vol vers Santiago qui remporte la palme : les passagers du vol Iberia au dpart de Madrid passeront 13 heures et 30 minutes dans lavion avant datterrir dans la capitale chilienne. La compa-gnie Alitalia exploite quant elle le plus long vol en partance dItalie : la

    rgion du globe. Il y a deux raisons principales : la premire est bien entendu gographique, la seconde est conomique. Les compagnies ariennes privilgient louverture et la maintenance de ces lignes en r-ponse la forte demande , explique John-Lee Saez, Directeur Rgional de Kayak.fr pour la France, lEspagne et lAutriche. Les avances constantes en matire de technologie arienne permettent galement de plus en plus de voyageurs de rejoindre des destinations lointaines.

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    LES PLUS LONGS VOLS DIRECTS :

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    Une bonne demi-heure de plus

    Dornavant le No. 2

  • 24 Brves Maganac 23

    AFRIQUE / OACI :

    Les zones ariennes faisant lobjet dalertes

    CAMEROUN :

    33 milliards de FCFA paralysent Camair-Co

    MAROC :

    La zone Europe domine le trafic arien

    Aprs le crash de lavion de Metro-MHWHQeJ\SWH/XIWKDQVD(PLUDWHVet Air France renoncent survoler la zone. Mais lgypte nest pas le seul tat africain concern : la liste de lOACI met galement en lumire dautres avertissements, notamment pour le Soudan du Sud, la Somalie, le Soudan, ou la Libye dont le survol est dj trs fortement dconseill voir interdit pour certaines compagnies. Le Mali est galement vis, en raison GXFRQLWGDQVOHQRUGGXSD\V(Qfvrier dernier, les tats-Unis dcon-seillaient ainsi de survoler le pays moins de 26.000 pieds, soit un peu moins de 8.000 mtres. En cause,

    Edgar Alain Mebe Ngoo, le nouveau ministre camerounais des transports, a eu une sance de travail avec le patron de la compagnie nationale arienne pour IDLUHOHSRLQWGHODVLWXD-WLRQGLFLOHGHFHOOHFL

    Selon le magazine La Nouvelle Expression (Lne), la date de la prise de fonctions du Directeur gnral M. Nana Sandjo en juin 2014, lentreprise avait une dette fournisseur denviron 24.5 milliards Fcfa. Les recettes que nous produisons sont denviron 2.5 milliards la moyenne mensuelle, contre les charges denviron 4 PLOOLDUGVFHTXLFUpHXQGpFLW$Xdpart il tait plus important, mais a baisse au fur et mesure quon avance , a expliqu Nana Sandjo. Outre la dette colossale, Camairco

    explique la FAA, la prsence dartille-rie lourde comme des roquettes, des mortiers, due une activit insur-rectionnelle .

    doit galement faire face la pauvre-t de son parc avion. Le DG a rsum les problmes de la compagnie en plusieurs points: faire aboutir le partenariat avec Boeing pour un meil-leur point de relance des activits, immatriculer et mettre en circulation les MA60 et notamment rgler cette dette de plus de 30 milliards.

    La zone Europe dtient 70,44% GXWRWDOGXWUDFDpULHQFRPPHU-cial des aroports marocains, en septembre dernier, indiquent de UpFHQWHVVWDWLVWLTXHVGHO2FHnational des aroports (ONDA).

    Les passagers en provenance de lensemble des pays de cette zone RQWHQHHWDWWHLQWSOXVGHPLO-lion en septembre 2015, contre 1,127 million la mme priode de lanne dernire. La mme tendance a t

    enregistre sur la zone Afrique o OHWUDFDFRQQXGXUDQWVHSWHPEUHune hausse de 6,23% avec 109.533 passagers, contre 103.113 passagers la mme priode de lanne 2014. Le march domestique, dAmrique du Nord, du Moyen Orient et dAmrique du Sud ont enregistr, en septembre dernier, des hausses respectives de 3,10% (29.057 passagers contre 28.183 passagers en 2014), de 13,70% (134.331 passagers contre 118.140 en septembre 2014) et de 29,51% (3.435 passagers en septembre dernier contre 2.653 passagers la mme priode 2014). Sagissant de la zone du Maghreb, il a t constat une baisse de 1,03% (58.217 passagers en septembre dernier contre 58.820 passagers la mme priode 2014).

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    Laroport Mohamed VI de Casablanca

  • 25brves Maganac 23

    TUNISIE :

    Hub africain pour le cargo ds 2016

    GHANA :

    Brussels Airlines atterrit Accra

    LEthiopie compte investir 4 milliards de dollars dans la construction dun nouvel aroport international qui devrait accueil-lir annuellement 120 millions de passagers. Pourtant actuellement, lEthiopie est sur un autre chantier dextension de lactuel aroport in-ternational de Bole Addis-Abeba. Celui-ci devrait porter sa capacit, au terme des travaux, de 6 millions 22 millions de passagers par an lhorizon 2018. Son cot est estim 350 millions de dollars.Le nouvel aroport international sera situ dans une banlieue loigne de la capitale. Sa construction stalera sur dix ans et il comprendra plusieurs terminaux passagers, quatre pistes datterrissage et une cit aropor-tuaire.

    Dj, rien quavec son nouveau projet, le pays concurrencera consi-

    Express Logistic et UPS consolident leur partenariat avec la cration dune compagnie arienne de cargo EXPRESS AIR CARGO. Ainsi, partir du 1er trimestre 2016, des vols quotidiens destination de 51 pays HQ$IULTXHVHURQWODQFpVjSDUWLUGHODpURSRUWLQWHUQDWLRQDOG(Q-dha-Hammamet. Avec des liaisons GLUHFWHVSRXUOH1LJHULDO$IULTXHGX6XG*KDQDODpURSRUWG(Q-GKDVHUDOHSUHPLHU+XEDIULFDLQGHtransport cargo en Tunisie.(QHHWOH[SpULHQFHUpXVVLHGXFKRL[du leader mondial de la logistique, UPS, de sinstaller en Tunisie et dex-ploiter un avion-cargo partir du 12 Janvier 2015, reliant la Tunisie partir GHO$pURSRUWLQWHUQDWLRQDOG(QGKDau hub europen dUPS Cologne en Allemagne, a encourag linves-tisseur Amricain et le promoteur tunisien dvelopper leur activit sur le continent africain. La Cration de

    drablement lEgypte ou encore lAfrique du Sud. Pour le ministre thiopien des transports, Workneh Gebeyehu, ce projet fera dAddis Abeba le carrefour de laviation en Afrique . La capitale thiopienne a HQHHWGHVDWRXWVSRXU\DUULYHU(OOHaccueille le sige de lUnion africaine et plusieurs reprsentations onu-siennes. Sa position gographique lui est aussi favorable, puisque situe au carrefour de lEurope, de lAfrique et de lAsie.

    la Compagnie cargo EXPRESS AIR &$5*2DXUDXQHHWGHOHYLHUGLUHFWsur la Tunisie. Elle permet de drainer un investissement de 46 millions de dinars sur 3 ans, de crer 800 emplois directs et 400 indirects, en plus de relier quotidiennement 51 capitales en Afrique ds 2016. Elle RUHDXVVLXQDFFqVGLUHFWSRXUOHVexportateurs tunisiens aux marchs africains, et un positionnement stra-tgique de la Tunisie sur le continent africain. ups

    La compagnie arienne Brussels Airlines a inaugur sa nouvelle liaison entre Bruxelles et Accra au Ghana, sa 19e destination sur OHFRQWLQHQWDIULFDLQ'HSXLVOH26 octobre 2015, la compagnie nationale belge propose quatre vols par semaine entre sa base Bruxelles-Zaventem et laroport dAccra-Kokota avec prolongation vers Lom-Tokoin au Togo.

    Brussels Airlines est sans concur-rence sur laxe Bruxelles Accra, la capitale ghanenne tant galement

    relie lEurope par British Airways, Iberia, KLM, Lufthansa, TAP Portugal, Turkish Airlines et Vueling. En re-vanche entre Accra et Lom, elle est face ASKY Airlines. Cette nouvelle route entraine la disparition des deux rotations hebdomadaires vers Lom via Abidjan. Bernard Gustin, CEO de ODOLDOHGXJURXSH/XIWKDQVDDGLWdans un communiqu : Le Ghana est la fois dun point de vue co-nomique mais aussi touristique, lun des pays africains avec une crois-sance des plus rapides. Accra mrite plus que jamais une place dans le rseau croissant de Brussels Airlines. Avec nos vols directs, nous rpon-dons galement la demande de la diaspora ghanenne en Belgique, aux Pays-Bas, en lAllemagne, au Royaume-Uni et aux tats-Unis . Le Ghana est la 16me destination de Brussels Airlines en Afrique de lOuest.

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    ETHIOPIE :

    4 Millards de $ pour un nouvel aroport

  • 26 insolite Maganac 23

    AER LINGUS :

    800 grammes de cocane, une morsure et la mort

    FRANCFORT :

    Un pilote dtourne un avion pour sauver un chien

    Lors dun vol de la compagnie nationale irlandaise le 18 octobre 2015 entre laroport de Lisbonne et Dublin, le Brsilien de 24 ans John Kennedy dos Santos Gurjao avait t pris dune crise de rage, poussant des hurlements avant de sen prendre aux passagers. Il avait mordu un voisin avant dtre maitri-s par les membres dquipage, les pilotes dcidant alors de poser leur Airbus A320 en urgence Cork. 8QPpGHFLQHWGHX[LQUPLqUHVprsents bord ont tent des mas-sages cardiaques aprs quil a perdu connaissance, mais les services de secours appels sur place laro-port de Cork nont pu que constater son dcs. Une autopsie a constat selon le quotidien Irish Times que le jeune homme avait aval environ 800 grammes de cocane, rpartis en 80 sachets et qui auraient une

    Le pilote est res-ponsable de toutes les vies bord : Air Canada ne plaisante pas avec ses missions. Alors quun boule-GRJXHIUDQoDLVDFFRP-SDJQDLWVRQPDvWUHde Tel Aviv Toronto sur cette compagnie arienne, une panne GHFKDXDJHGDQVOHVsoutes de lavion a IDLOOLPHWWUHVDYLHHQpril.Ctait sans compter sur la ractivit GXSLORWH(QHHWDYHFGHVWHP-pratures extrieures pouvant aller jusqu - 50 degrs, le problme technique allait tre fatal pour Simba, g de sept ans. Le vol a donc t drout et a atterri laroport in-ternational Rhein-Main de Francfort,

    valeur marchande de 56.000 euros. La rupture dun des sachets aurait provoqu le drame. Gurjao, originaire du nord du Brsil, voyageait avec une femme de 40 ans propritaire dun passeport portugais. Les autorits ont dcouvert dans les bagages de cette dernire 1,8 kilo de poudre blanche qui sest rvle tre du bi-carbonate de soude. Souponne de WUDFGHVWXSpDQWVHOOHDpWpDUUrWpH

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    en Allemagne. Cot de lopration: 10.000 dollars, prs de deux heures de retard. Le chien et son propritaire ont t redirigs vers un autre vol HQWRXWHVpFXULWp6RXODJpOHPDvWUHreconnaissant a dclar : Cest mon chien, cest comme mon enfant. Il est tout pour moi. aj

    AMERICAN AIRLINES :

    1.000 clandos retardent le d-collage dun avion

    Environ 1.000 passagers sans billet ont rcemment tent de monter bord dun vol de la compagnie arienne American Airlines Dallas au Texas (Etats-Unis), provoquant une agitation gnrale dans la cabine de lappareil. De quoi retar-der de plus dune heure le dcollage lavion de ligne.

    Ici, point de surbooking ou de doubles rservations de siges. Les voyageurs indsirables taient en ralit des abeilles. A lorigine de cet incident pas banal, la reine des abeilles, qui est alle voler dans laile de lavion , a racont le pilote de lappareil, qui attendait alors que la tour de contrle lui accorde lauto-risation de dcoller. La cour a alors suivi sa reine. Pour dloger le royal intrus et sa cour, une quipe sp-ciale a t dpche et une heure plus tard, lavion et ses passagers ont pu partir.

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  • 27insolite Maganac 23

    DELTA AIRLINE :

    Une tarentule schappe, lavion clou au solUn McDonnell-Douglas MD90 de 'HOWD$LU/LQHVTXLGHYDLWHHFWXHUun vol vers Atlanta a t vacu de tous ses passagers sur laroport de Baltimore/Was-hington. Raison : une tarentule stait chappe dans la soute de lavion.

    Delta Air Lines a ex-pliqu quune taren-tule stait chappe de son container qui avait t plac en soute. Lorsque les bagagistes sen sont aperus, ils ont immdiatement prvenu la scurit. Les passagers ont t dbarqus et transfrs sur un autre avion. Le McDonnell-Douglas MD90 est rest

    Un drame incomprhensible sest produit rcemment au sein de laroport Atatrk en Turquie. Une touriste britannique en provenance GH/RQGUHVIDLVDLWHVFDOHj,VWDQEXOet devait se rendre Erbil, en Irak. Malheureusement, elle est arrive trop tard la porte dembarquement et a rat son avion.Daprs le journal Hurriyet Daily

    au sol toute la nuit et laraigne la morsure douloureuse retrouve. Brian Kruse, porte-parole de Delta Air /LQHVDDUPpTXHODWDUHQWXOHDYDLW

    pWpFRQQpHGDQVODVRXWHHWTXjaucun moment, elle ntait alle en cabine. Aucune autre araigne na t retrouve non plus. aj

    News, la quinquagnaire tait ca-tastrophe car elle navait pas assez dargent pour se racheter un autre billet. Elle sest alors rendue dans les toilettes de laroport et sest pendue avec les lacets de ses chaussures. Une enqute a t ouverte pour comprendre ce qui a pu pousser la Britannique se donner la mort.

    Hurriyet

    880.000 euros en 2 ans :

    Une htesse vend ses charmes dans les avions 880.000 euros! Cest la somme quaurait gagn en deux ans une htesse de lair dune compagnie arienne de la pninsule arabique

    en se prostituant en vol, raconte le quotidien saoudien Al-Saada.Lhtesse se prostituait rgulirement sur des vols long-courriers, principa-lement entre la pninsule arabique et les Etats-unis. Elle ciblait des clients SDUPLOHVSDVVDJHUVHQFODVVH$DLUHVet Premire, fournissait ses services dans les toilettes et facturait jusqu 2000 euros par passe. Prise dans les faits dans les toilettes dun avion, elle a t licencie immdiatement par la compagnie qui lemployait. Le quotidien saoudien Al-Saada ne rvle ni la nationalit de lhtesse ni le nom de la compagnie arienne, indiquant seulement quil sagit dune compagnie de la pninsule arabique. La prostitution de PNC nest pas si rare dans la pninsule arabique. En 2011, Djeddah, la police saoudienne avait dmantel un vaste rseau de prostitution impliquant au moins une vingtaine dhtesses de lair de compagnie ariennes du Golfe. Elles gagnaient environ 800 dollars pour chaque nuit passe monnayer leur charme, dont une partie tait reverse au chef du rseau.

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    AVION RAT ISTANBUL :

    Une Britannique se pend laroport

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  • Agence Nationale de lAviation Civile

    AGENCE NATIONALE DE LAVIATION CIVILEBP 2212

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