MAGANAC No. 11

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Le Magazine de l‘ANAC MAGANAC No. 11 – Mars/Avril 2013 L’aérien, filière anticrise Orientation estudiantine :

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No. 11 (mars/avril 2013) du magazine MAGANAC

Transcript of MAGANAC No. 11

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Le Magazine de l‘ANACMAGANAC

Agence Nationale de l’Aviation Civile

No.

11

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Avri

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L’aérien, fi lière anticriseOrientation estudiantine :

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Dans ce numéro

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MAGANACMagazine bimestriel del’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC)BP 2212, Libreville / GabonTél. : + 241 01 44 54 00Fax : + 241 01 44 54 01Site: www.anacgabon.orgEmail: [email protected]

Directeur de la publication :Dominique Oyinamono

Directrice de la Rédaction et Rédactrice en Chef: Ingrid Aouane

Comité de rédaction : Dominique Oyinamono, Arthur Delaunay, Edmond Hocke N’Guema

Ont collaboré à ce numéro (par ordre alphabétique) :Ingrid Aouane (ia), Reine Stella Mengue (rsm), Dominique Oyinamono

Maquette/Mise en pages :Agence Schaffenskraftwww.schaffenskraft.de

Correspondant Afrique australe : Markus Schönherr, Le Cap

Traductions de l’Anglais : Sidonie Patricia Leyama, Laurette Dona Souamy Houndayi

Commercialisation espaces publicitaires :YENORE Consulting, Tél.: +241 01 44 19 27 [email protected]

Imprimé en Allemagne

Les droits d’auteur et tous les autres droits liés aux textes, illustrations, photographies et autres données du magazine sont sa propriété exclu-sive ou celle des détenteurs expressément cités. Toute reproduction est subordonnée à l’autori-sation écrite préalable du détenteur des droits.

Nous remercions « republicoftogo.com », « Air Journal » et « afrik.com » de nous avoir autori-sés à reproduire certaines de leurs informations.

Mentions légales Dans ce numéro :

A la une : Sensibilisation aux métiers de l’aérien ................................................. 5 - 7

ANAC interne : La Direction des Affaires fi nancières .................................................... 8 / 9

Gabon : Hommage à Paul Chiaramonti ........................................................ 10 - 11

Air France devient quotidienne .............................................................. 12

Le vol inaugural de Turkish Airlines en images ....................................... 13

Publireportage : Afric Aviation ............................................................... 14

Afrique : La Belgique à la rescousse de l’aviation civile congolaise ......................... 15

Air Mauritius recherche un partenaire stratégique .................................... 15

Renforcement de la sécurité aéroportuaire au Burundi ........................... 16

Les destinations africaines les plus prisées en 2012 ................................ 16

International :Airbus vs Boeing : les modèles concurrents ........................................... 17

Actualités en bref : .............................................................. 18 / 19

Insolite : .................................................................................... 20 / 21

Questions/Réponses :Confi dences et conseils de pilotes ................................................... 23 / 23

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toujours plus ouvert !Agir pour un ciel

Chères lectrices,chers lecteurs,

Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), la hausse du trafic passagers en 2012 s’est établie à +5,3 % par rapport à 2011. Le trafic interna-tional porte en premier cette croissance (+6%), contre 4% au trafic domestique. Et la bonne nouvelle : les compagnies d’Afrique connaissent elles aussi une belle croissance à l’international (+7,5%) dépassant la moyenne mondiale.

L’année 2012 aura donc encore été une bonne année pour le secteur aérien passagers, au-dessus de la moyenne annuelle sur les vingt dernières années. Signe d’une offre qui s’adapte de plus en plus à la demande, les taux de remplissage s’élèvent à 79,1 %.

La base et l’élément crucial de ce progrès : les négocia-tions bilatérales des accords aériens. Et le Gabon sur ce chapitre n’y est nullement à la traîne ! Conscients du fait que l’évolution des transports aériens contri-bue beaucoup à la croissance économique d’un pays, nous négocions constamment des accords aériens avec d’autres pays pour simplifier les règles administra-tives et les règlements entre les pays pour permettre d’accroître la circulation des biens et des personnes à l’échelle internationale.

L’accord bilatéral classique repose sur la négociation détaillée des droits de trafic, de la capacité et des routes aériennes, à quoi viennent s’ajouter diverses disposi-tions spécifiques non moins importantes relatives à la sécurité, la sûreté, les redevances, les taxes, etc.

A travers ces négociations d’accords sur les transports aériens, le Gabon vise à fournir un cadre qui favorise

la concurrence et la mise en place de nouveaux services aériens élargis à l’échelle mondiale dont bénéficieront les voyageurs, les expéditeurs de marchandises et les secteurs du tourisme et des affaires. Les résultats ne se font pas attendre: comme vous lirez dans ce numéro à la page 11, la compagnie nationale française, après avoir obtenu les 7 fréquences hebdomadaires sur Libre-ville, a révisé ses prix, et Turkish Airlines, pays avec le-quel nous avons conclu un accord aérien en septembre 2012, propose maintenant des vols aller & retour entre le Gabon et l’Europe à des prix extraordinaires !

Au total, en 2012, nous avons conclu ou élargi trois accords aériens avec la Turquie, le Luxembourg et la France.

Cette année, nous poursuivrons nos efforts pour élargir le réseau des destinations internationales accessibles en négociant des accords aériens bilatéraux avec des pays tiers. Plusieurs pays sont en ligne de mire en 2013 dont l’Allemagne, l’Ethiopie, le Kénya, le Liban, le Qatar.

Même s’ils ne sont pas encore pleinement exploités du côté du Gabon, situation qui pour l’instant profite aux compagnies aériennes étrangères, la signature des accords aériens avec les autres pays présente de nom-breux avantages dont le développement des échanges, le renforcement de la compétitivité et l’amélioration des coûts de transport et du niveau de la sûreté et de la sécurité aériennes.

Editorial

M. Dominique OyinaMOnODirecteur Général de l’anaC

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A la une

Alors que régulièrement, une grande panoplie de postes est à pourvoir au sein du secteur aérien, les postulants font sou-vent défaut. Manque d’information ? Pro-blème d’image ? Il est donc crucial d’informer les jeunes sur ces potentiels débouchés et la réalité de ces métiers. Une tâche que l’ANAC prend très au sérieux : Pour la deuxième fois, après la pre-mière édition d’une journée de sensibilisation en mars 2010 auprès des étudiants de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), différents acteurs de l’aviation civile gabonaise s’y sont à nou-veau rendus le 9 mars 2013 sous la conduite de l’ANAC pour présenter aux étudiants les op-portunités du secteur.

Après les mots de bienvenue du vice recteur de l’USTM et du DG de l’Ecole Polytechnique, le DG de l’ANAC, M. Dominique Oyinamono, a dans son dis-cours souligné que le secteur de l’aviation a besoin de col-laborateurs hautement quali-fi és dans tous les domaines et qu’il recrute en permanence. Il a appelé les jeunes à sai-

sir cette opportunité qui leur est offerte, en souhaitant que des vocations se créeront, car «Notre vœu est de vous avoir parmi nous», a-t-il conclu. Par ailleurs, l’ANAC n’a ménagé aucun effort pour informer les étudiants de manière effi cace : une brochure intitulée « LES METIERS DE L’AERIEN : Une vraie perspective d’avenir «a été éditée pour l’occasion, faisant état de toutes les pos-sibilités qui s’offrent pour se construire un parcours à la carte. Cette brochure est dispo-nible au siège de l’ANAC à Li-breville ou téléchargeable sur notre site : www.anacgabon.org/fr/images/pdf/brochureme-tiers.pdf.

Les exposés ont porté sur une présentation générale de l’ANAC, les sous-secteurs de la navigation aérienne, de la

sûreté, gestion aéroportuaire, fret aérien, opérations au sol ainsi que le métier de pilote de ligne, complétés par une information détaillée sur le concours d’entrée à l’Ecole Africaine et Malgache de l’Aviation Civile (EAMAC) au Niger dont le Responsable formation, M. Baba Ouattara, avait fait le déplacement de Niamey.

Après tant de théorie, il ne manquait qu’une chose : des exemples pratiques ! C’est ain-si qu’Eric Thibaut Moussoua-mi Moussirou, issu de l’EAMAC et aujourd’hui inspecteur en

navigabilité à l’ANAC, et La-rissa Pamela Dianga Nzengue (dont vous découvrirez le cur-sus en tournant la page) sont entrés en scène pour livrer leurs témoignages.

A quel point les étudiants ont été impressionnés par ces pré-sentations s’est démontré au cours du débat questions-ré-ponses qui s’en est suivi : une multitude de questions a été posée, portant (entre autres) sur les lieux des concours, les possibilités de stages et de for-mation, les profi ls précis exi-gés à l’ANAC, passant par les spécialités telles que les mar-chandises dangereuses, pour en arriver aux grilles salariales etc.

L’objectif de cette rencontre était clair : donner aux étu-diants des informations pré-cises sur ces métiers de façon que leur choix de carrière se fasse en faveur de l’aérien. Et le destin a voulu qu’une fois de plus, c’est une jeune femme, Béatrice Lassegue, qui a dé-claré le jour-même : «Je suis décidée à sortir des sentiers battus pour suivre le chemin de l’aéronautique «!

Ingrid Aouane

Découverte des métiers de l’aérien :

«Notre vœu est de vous avoir parmi nous»

Décidée: Béatrice Lassegue

M. Oyinamono, DG de l’anaC, souhaite que des vocations se créent

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Vue partielle des intervenants

Larissa, vedette des média Eric livrant son témoignage

Les premiers venus consultant la brochure

M. Baba Ouattara de l’EaMaC Les questions se poursuivent même après la clôture

A la une

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A la une

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A la fi n de la Journée de l’Aviation à l’USTM en mars 2010, j’avais interrogé Larissa, qui s’était fait remarquer par des ques-tions très pointues lors de la présentation. «C’est impressionnant déjà de voir des entreprises qui se déplacent pour nous, les étudiants. Cela démontre qu’il y en a qui se soucient de nous et de notre devenir. Maintenant, je vois plus large par rapport à la formation que j’ai reçue, aux emplois sur lesquels j’étais carrée selon ma for-mation. Ca m’a permis de voir qu’avec ce que j’ai appris, je peux faire autre chose, et le faire bien aussi. Bref, ça me tente beaucoup!» En effet, la tentation a pris le dessus : aujourd’hui, Larissa se retrouve à l’ANAC, comme inspecteur stagiaire à la Direction des Aéroports et des Equipe-ments Aéronautiques.

Larissa, en 2010, le DG de l’ANAC a déclaré à l’UTSM - je cite - : « A la sortie, l’emploi est assuré». Est-ce cette promesse qui t’a motivée ?

Oui. En 2010, après la journée de l’aviation Civile à l’USTM, j’ai ressenti le désir de mieux connaitre le milieu de l’aviation civile. La promesse du DG a été une vraie source de motivation.

Quels étaient les emplois auxquels tu aspi-rais auparavant, selon ta formation ?

après la formation que j’ai reçue, plusieurs choix se présentaient à moi. Selon les trois fonctions d’un ingénieur, fonction de conception, fonction de méthode et fonction d’exécution des travaux, je pouvais travailler dans les domaines tels que le bâtiment, les ponts et chaussées, la géotechnique, les grands ouvrages …

J’ai d’ailleurs une expérience de plus d’un an sur les travaux de construction d’un barrage hydroélectrique ; expérience ac-quise au sein du bureau d’étude allemand « Gauff Engineering » pour le barrage hy-droélectrique Grand Poubara, dans le Haut-Ogooué. Cette expérience m’a permis de contrôler les travaux dans plusieurs do-maines du génie civil.

Après notre passage à l’USTM, tu as réorganisé tes études ou comment as-tu procédé ? Décris un peu ton chemin pour expliquer aux autres qui voudront peut-être emboîter le pas …

autant vous décrire mon parcours complet :après l’obtention de mon BaC scientifi que C en 2004, j’ai suivi des études à la Faculté des Sciences (FS) de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) où j’ai obte-nu, en août 2007, un Diplôme Universitaire d’Etude Scientifi que (DUES) option Maths-Physiques. J’intègre ensuite l’Ecole Polytech-nique de Masuku (EPM) par voie de concours et je sors en janvier 2011 avec un diplôme d’ingénieur Génie Civil. J’ai effectué trois stages dans des entreprises de BTP, et comme je le disais tout à l’heure, j’ai eu ma première expérience professionnelle dans le bureau d’études précité. Réorganiser mes études n’a pas été nécessaire, car la formation que nous suivons est complète et adaptée aux besoins de plusieurs entreprises. C’est donc tout naturellement, et avec beaucoup de détermi-nation quand même que j’en suis arrivée là !

Décris-nous le travail que tu effectues ac-tuellement à l’ANAC …

actuellement, je suis inspecteur stagiaire à la Direction des aéroports et des Equipements aéronautiques. En tant que cadre dans cette

direction, et dans le souci de remplir les missions de celle-ci, mon travail consiste à participer, en équipe, à l’élaboration et la mise en œuvre de la réglementation nationale relative à la conception et à l’exploitation technique des aérodromes et des hélis-

tations. Plus pratiquement, je participe, dans le cadre de mes fonctions d’inspecteur, aux inspections, aux audits, à la surveillance continue et au contrôle de la mise en œuvre de la réglementation sur la sécurité aéropor-tuaire.

Une jeune femme dans l’aviation; toujours pas évident, même de nos jours. Est-ce qu’on t’a fait des remarques à ce sujet ?

(Rires). Mon parcours scolaire, universitaire et mon expérience professionnelle m’ont tou-jours emmenée à être dans des milieux très masculins. avec le temps, j’ai pris mes repères. aussi, je me suis facilement intégrée dans le milieu de l’aviation civile. Je dois aussi avouer avoir intégré une direction dont l’équipe est très ouverte ! Malgré le fait que je sois la seule femme inspecteur au sein de cette direction, je n’ai pas eu de diffi cultés à m’intégrer.

Un dernier mot, un conseil à donner aux étudiants?

L’aviation civile est un milieu évolutif et très complexe qui offre de véritables possibilités de découverte, d’évolution, et de développement professionnel. La fourchette de métiers qui s’offre à nous à la sortie de nos études est tellement variée et diversifi ée que nous ne devons pas uniquement nous limiter aux schémas classiques. L’aviation civile gabonaise est en pleine expansion, et nous avons besoin de vous !

Faites confi ance à vos capacités, suivez mon exemple, postulez !

ia

Larissa Pamela Dianga Nzengue :

Un exemple à suivre !

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ANAC interne

Mme Danielle Priscillia ANGUE ABESSOLO nous a fait le plaisir de nous accorder un entretien un lundi matin. En effet, pour cette bouillonnante et char-mante jeune dame qui occupe la lourde charge de directeur administratif et financier de l’ANAC, il n’est pas toujours évident d’avoir du temps libre - fallait s’y prendre tôt !

Mme le directeur administratif et financier, merci de nous pré-senter votre parcours person-nel et professionnel …

apres l’obtention de mon Bac-calauréat STT à Lille en France, j’ai intégré l’université de droit de Lille 2 où j’ai eu un diplôme d’études universitaires générales (DEUG) en administration éco-nomique et sociale, puis une Licence, ensuite un Master 1 en Banque Finance, et enfin j’ai terminé avec un MBa en Banque Finance à L’école supérieure de gestion à Paris.Pour ce qui est du parcours professionnel, après quelques mois de stage à Citibank, j’ai été nommée en Conseil des Mi-nistres en tant que directeur administratif et financier (DaF) de l’agence nationale de l’avia-tion Civile (anaC).

Quelles sont les responsabilités exactes du directeur adminis-tratif et financier de l’ANAC ?

La DaF de l’anaC supervise, coordonne, organise les ser-vices administratif, comptable et financier. Elle décrit et met en œuvre la politique de ges-tion des ressources humaines en collaboration avec les autres directions. D’autres responsa-bilités viennent compléter ses missions telles que : assurer la gestion administrative du per-sonnel, mettre en œuvre l’orga-nigramme et proposer des modi-fications éventuelles à soumettre à l’approbation du conseil d’ad-ministration, assurer la bonne gestion et l’entretien du patri-moine affecté à l’anaC, veiller à la continuité des financements nécessaires aux activités de

l’anaC, coordonner les études d’investissement dans le cadre des procédures de l’anaC. a ce titre, la DaF est chargée de pré-parer le budget, les états finan-ciers à l’attention du directeur général, d’exécuter le budget dans les limites fixées par le conseil d’administration et de veiller à la bonne tenue de la comptabilité.

Quel rôle joue l’agence comp-table par rapport à la direction administrative et financière ?

L’agence comptable recouvre les recettes et paye les dépenses de l’anaC, tandis que la DaF engage et ordonne les dépenses.

N’y a-t-il pas de similitudes entre les deux ?

En gros pour faire simple, l’agence comptable c’est le tré-sorier, la personne qui prend les encaissements et les décaisse. Ef-fectivement l’agence comptable peut attirer notre attention, si la DaF en tant qu’ordon-nateur délégué, et le directeur général ordonnateur principal, ordonnent une dépense, sachant qu’au niveau de la caisse le montant est inferieur à celui demandé.

Combien de services comprend la direction administrative et financière?

a ce jour, nous comptons trois services : le service administratif et des moyens généraux, le ser-vice des ressources humaines, le service comptable et financier. au total, la direction adminis-trative et financière comporte 11 personnes.

Dans l’éditorial n°09 de MAGA-NAC, le directeur général de l’ANAC, M. Dominique OYINA-MONO, déclare, je cite : « (…) consciente du fait que la per-formance de notre agence dé-pend largement de sa capacité à développer son capital imma-tériel, c’est-à dire ses compé-tences et son expertise, l’ANAC accordera en 2013 un degré de priorité encore plus élevé au

perfectionnement et au déve-loppement de son personnel. » Tout le personnel de l’ANAC aura-t-il droit à une formation cette année ?

Depuis la mise en route de l’anaC début 2009 jusqu’à ce jour, l’anaC a toujours formé son personnel. nous avons des plans de formation annuels qui sont exécutés. Je n’affirmerai pas que cette année tout le personnel de l’anaC bénéficiera d’une for-mation, mais nous suivons un plan de formation avec lequel nous travaillons. Dans tous les cas, le personnel de l’anaC est formé et sera formé. Ceux qui ne sont pas allés en formation depuis leur embauche, iront en formation car c’est un suivi.

Quel est ce plan de formation ?

il y a un plan de formation que nous suivons, élaboré par la direction générale et l’ensemble des directions et des services et suivi par la DaF. Lorsque nous élaborons le budget an-nuel, en prélude à ce budget, nous demandons toujours les besoins en formation de chaque direction, pour chaque agent. Et tout ceci est mis en œuvre par la direction administrative et financière. Donc j’affirme que tout le personnel de l’anaC sera formé mais pas nécessairement cette année.

En tant que responsable de la direction qui s’occupe de la gestion des ressources hu-

A la découverte de la DAF :

Un poste «à deux casquettes»

Danielle Priscillia anGUE aBESSOLO,

DaF de l’anaC

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ANAC interne

maines, quelle est votre poli-tique de gestion des carrières pour votre personnel ? Peut-on dire que l’ANAC offre une car-rière à tous ses agents ?

Oui l’anaC offre une carrière à tous ses agents dont la politique de gestion des carrières est en cours d’élaboration.

Parlez-moi de l’une de vos jour-nées de travail type …

Peut-on dire qu’un DaF a une journée de travail type ? Sa-chant que j’ai deux casquettes, celle de directeur administratif

et financier et celle de directeur des ressources humaines, je peux avoir un programme tracé en arrivant le matin, mais il suffit par exemple que je reçoive deux agents venant soumettre leurs problèmes pour que tout soit bouleversé. Mais étant organi-sée et ordonnée, j’établis chaque début de semaine un mémo où je décline selon mes différents postes (administratif, ressources humaines et finances) mon tra-vail à faire dans la semaine et quelquefois le samedi et le di-manche. Et j’essaie de respecter ce canevas qui peut être boule-versé par le personnel, les presta-

taires, les rendez-vous. Mais dire que la DaF a une journée de tra-vail type, non. Ça va et ça vient. Et ça change. Dans un premier temps, quand la DaF arrive, elle veut savoir si ses finances sont en forme et si son personnel se porte bien.

Que pensez-vous de la parité hommes-femmes ? En effet, vous occupez un poste clef, qui souvent est attribué aux hommes.

Je dirai que l’anaC offre une chance à tout le monde, homme ou femme. il faut juste avoir les compétences requises.

Selon vous, quelles sont les qualités pour être un bon di-recteur administratif et finan-cier ?

La rigueur, être pragmatique, avoir une capacité d’analyse et de synthèse très rapide, parce que nous avons des dossiers au quotidien, le sens de l’anticipa-tion, être opérationnel, avoir un self control qui est très demandé lorsqu’on gère des hommes et être honnête.

Vous êtes à la direction finan-cière d’une agence qui suscite beaucoup de convoitises et d’envies, n’est ce pas une fonc-tion un peu lourde à porter ?

au bout de la 4e année, non. Mais au début oui, en se réfé-rant à mon parcours, en sortant à peine d’une banque pour arri-

ver dans une structure comme l’anaC. au début c’était lourd à porter, mais à ce jour j’arrive au bureau sereinement, je me suis entourée de collaborateurs prompts, professionnels. Mais je peux aussi dire que la lourdeur n’est pas finie car chaque année l’anaC embauche. Et au fur à mesure que mon personnel s’ac-croit, il y a cette petite lourdeur qui reste.

Vous est-il arrivé de craquer et de vouloir tout abandonner ?

Comme tout le monde, oui. Toute personne qui travaille, du directeur général à la techni-cienne de surface en passant par l’assistante, à un moment donné risque de craquer. En ef-fet, lorsqu’il y a des challenges, des objectifs fixés, on est tou-jours amené à se surmonter, et quelquefois le résultat n’est pas celui qu’on attend. On se sent donc abandonné. L’Homme en général peut aussi faire craquer. Et donc oui, il m’est arrivé des moments où j’aurais voulu cra-quer et abandonner. Mais j’ai des objectifs bien clairs et fixés pour l’anaC et ma carrière per-sonnelle, et c’est pour cela que je n’abandonne pas.

Reine Stella Mengue

Une partie de l’équipe de cette direction

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Gabon

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Un hommage posthume a été rendu le 25 janvier 2013 par l’avia-tion civile gabonaise au défunt Paul Chiaramonti, «Cara» comme l’appelaient ses amis - décédé le 13 janvier dernier à l’âge de 88 ans à Montpellier (France). Nous le connaissions tous, c’était un spectacle familier pour nous d’apercevoir cet homme mince en short blanc avec sa chemise blanche toujours éclaboussés d’huile, dans la zone aéroportuaire. Pour honorer la mémoire et l’action de cet homme, des amis, anciens patrons et collègues du défunt, souvent en larmes, ont apporté leurs témoignages, aussi émouvants les uns que les autres, rappelant le parcours et évoquant les souvenirs de celui que seul la mort a pu arracher à sa passion pour l’aviation et notre continent.

Le plus touchant fût le discours que son fi ls Francis, venu à Libre-ville pour la circonstance, aurait dû prononcer. La gorge trop serrée, il a passé le micro à son ami Laurent Marion, pour lire ce qui n’était pas un discours, mais le mot d’adieu que le défunt lui-même avait fait rédiger à Francis. Un message plein de vie, d’émotion, d’humour et d’amour pour notre pays et l’aviation que nous tenons à partager dans son intégralité avec tous ceux qui ont connu Paul et qui n’ont pu assister à la cérémonie.

Hommage à Paul Chiaramonti :

Une vie marquée par l’amour pour l’aviation et l’Afrique

amis de longue date (photo prise en juin 1999)

Chers frères et sœurs d’afrique,

J’ai chargé mon fi ls Francis d’écrire ces quelques mots pour

vous mes frères et sœurs d’afrique. aujourd’hui je ne suis plus

et vous me manquez énormément. Vous me manquez parce

que vous avez été ma vie d’africain blanc. L’afrique, je l’ai

rencontrée à l’âge de 6 mois. Elle m’a adoptée, vous m’avez

adopté, et je ne vous ai plus quittés jusqu’à mes 88 ans.

La vie a été très bonne avec moi car elle m’a permis de vous

rencontrer, de collaborer, créer, rigoler et même m’énerver avec

vous. Je sais, je sais… « L’ancien », « le Vieux », « Paul Chiara

», « Cara » avait un caractère impulsif et bien trempé… j’en

profi te donc pour m’excuser si parfois j’ai pu blesser l’un

d’entre vous dans mes propos. Mais je sais aussi que ceux à

qui est adressée cette lettre me connaissaient parfaitement et

savaient bien que je grognais mais ne mordais pas.

aujourd’hui il n’y a plus de patron, de boss, de collègues ou

d’ouvriers… il n’y a plus que mes frères et sœurs africains,

anciens d’air afrique, d’air France, d’air Gabon, du Fret, de

l’aéroport tout entier et surtout maintenant de Sky Gabon.

Sky Gabon, une aventure que j’aurai tellement voulu emme-

ner plus loin, avec vous. La vie en a voulu autrement… mais

attention ! Je surveille quand-même !!! Le matériel de piste,

c’est moi !

Je le sais, je suis un peu tyrannique et c’est comme cela que

vous m’avez connu, sans que le temps ne m’assagisse. Gardez

en souvenir de moi celui qui a voulu participer du mieux

possible à notre aventure, sans retenues et aussi dans l’effort

partagé. Gardez en souvenir de moi le Blanc du tarmac tou-

jours vêtu d’un short et d’une chemise tapissés de gasoil et de

graisse.

J’espère avoir rempli mon contrat avec vous, à savoir vous

aider, vous guider avec mon expérience, pour que ce foutu

matériel de piste fonctionne jour et nuit !!!

il est temps pour moi de vous laisser entre de très bonnes

mains. Faites confi ance en votre leader, c’est un homme bien

et bon, et avant tout, mon ami, c’est dire. Un caractère pas

facile non plus, mais au moins on sait où on va et comment

on y va.

Mon fi ls est mon trésor, vous êtes ma richesse. Je vous aime. -

Paul Chiaramonti

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Gabon

11

Visiblement émus: un ex-collègue, Samuel Ezinebe, et Laurent Marion

M. le Directeur Général, on peut dire que vous et Paul Chiaramonti étiez des amis … ?Oui, nous l’étions !

Quel est le souvenir le plus frappant que vous gardez de lui?Je garde de Paul trois souvenirs qui consti-tuaient pour lui des valeurs : le travail, le respect de la hiérarchie et l’observation des règles établies de façon continue et pérenne. a propos du travail, il disait toujours le tra-vail, le travail, le travail. On se fait respecter par son travail, on se fait admettre par son travail, c’est en travaillant et en montrant l’exemple que l’on se réalise et on convainc autour de soi.

Pour ce qui est de l’observation des lois et règlements, j’ai une anecdote : nous avons mis en place une procédure de suivi des com-mandes des matériels des équipements de maintenance de traitement des avions au sol, il avait toujours plaisir à me rappeler 10 ans après que je sois parti des fonctions que j’occu-pais lorsqu’on collaborait, qu’il appliquait toujours la même procédure, alors qu’on avait changé de chef d’escale et que tant qu’on ne lui avait pas demandé d’arrêter, il continue-rait toujours à l’appliquer.

Et pour ce qui est du respect de la hiérarchie, quand j’ai été recruté à air Gabon en tant que jeune cadre à l’âge de 26 ans, lui en avait je crois 61, j’étais hiérarchiquement son chef, et il me montrait toujours avec plaisir que tout en étant plus âgé que moi, il exécutait mes ordres sur le plan professionnel sans réchigner.

Quel était son métier ?il était tout. il disait toujours qu’il n’avait pas fait d’études, mais il a commencé à travailler très tôt. il n’avait pas de diplôme mais il avait des mains d’or, une mémoire phénoménale et savait tout faire : mécanicien, électricien, pneumaticien, hydraulicien, soudeur, char-pentier. a lui seul, ce monsieur représentait en termes de personnel au bas mot, six à dix per-sonnes. aussi bien en termes de qualifi cation qu’en termes de disponibilité. C’était aussi quelque chose qui lui était particulièrement caractéristique. a cause du métier qu’il faisait de travailler sous les avions, il habitait à coté de la zone aéroportuaire pour être disponible. Et chaque fois qu’une machine avait par exemple un problème à 3h du matin, il suffi -sait qu’on l’appelle et on était sûr que dans le quart d’heure il était là, et 5 mn après la ma-chine était dépannée. Voila ce qu’était Paul. il savait tout faire et il faisait bien son travail. il n’avait pas été à la grande école, lui-même l’affi rmait d’ailleurs. Mais il avait tout appris et il savait mieux que tous les ingénieurs qua-lifi és du monde et surtout il était disponible. Et … râleur un peu de temps en temps ...

M. Yembi Yembi, en tant qu’ancien employeur de M. Chiaramonti

comme chef d’atelier chez Sky Gabon, que représentait-il pour vous ?Paul représentait un monument. Pas seulement pour Sky Gabon, mais pour la plateforme aéroportuaire de Libreville. Je ne sais pas s’il y aura un deuxième Paul Chiaramonti ici chez nous …

Pourriez-vous nous tracer son parcours en Afrique ?il a commencé à travailler très jeune, à l’âge de 12 ans en Côte d’ivoire, au Burkina Faso (Haute Volta à l’époque), au Sénégal, au niger, avant de se retrouver au Gabon en 1973 qu’il n’a plus quitté. Et c’est pour cela que je parle de monument. Je ne connais pas de Gabonais, ou de Français ou autre expatrié qui pouvait être comme Paul, disponible

H24 sur la plateforme. Les témoignages des personnels de Servair ou d’air France ont confi rmé mes propos. Et arriver à son âge n’est pas donné à tout le monde. il disait qu’il avait su profi ter de sa vie, et n’avait jamais voulu prendre sa retraite. Mais il faut reconnaitre que la longévité est une affaire de famille chez eux. J’ai eu l’opportunité de rencontrer son grand frère qui avait 93 ans à ce moment, et sa sœur ainée est décédée récemment à 93 ans. En dehors des gènes, Paul avait une hygiène de vie qui l’a conservé pour arriver à cet âge.

avant son dernier voyage en France, nous sommes restés plus de deux heures et demie à parler de l’avenir de Sky Gabon. Et c’est à cette occasion que nous avons pris la décision de recruter quelqu’un qui le remplace. Donc il savait très bien qu’il allait mourir. Le témoignage fait par Samuel confi rme que l’esprit de Dieu l’a conduit pour faire passer un message. Malheureusement, Dieu n’a pas voulu qu’il meure au Gabon comme il l’aurait sans doute souhaité.

M. Yembi Yembi, en tant qu’ancien employeur de M. Chiaramonti

«Paul était un monument»

« Mieux que tous les ingénieurs qualifi és du monde …» (Dominique Oyinamono, DG de l’ANAC)

Visiblement, Paul Chiaramonti laisse un grand vide, mais beaucoup de traces ...ingrid aouane

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Gabon

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M’bolo Samba Paris ! Tel est le slogan de la campagne de la compagnie Air France pour présenter son passage à une fré-quence de 7/7j contre 5 vols par semaine jusque-là. C’est le Directeur Général Afrique Centrale de la compagnie, Eric Chatard, qui a présenté cette bonne nou-velle fin janvier à la presse, en insistant particulièrement sur l’excellente coopéra-tion avec les autorités gabonaises.

Afin de répondre à la demande de ses clients, l’offre de vols entre le Gabon et l’Europe sera progressivement portée de cinq à sept vols par semaine. Une étape est déjà franchie depuis: En effet, depuis le 11 mars 2013, Air France a ajouté un sixième vol le lundi Libreville - Paris Charles de Gaulle, et à compter du 3 avril, la desserte deviendra quotidienne.

Et cela ne s’arrête pas là : Pour accompa-gner son développement de trafic vers

Paris, Air France réduit significativement ses tarifs et lance le nouveau tarif spécial « M’Bolo Samba» en cabine Economy à 590.000 Fcfa TTC (avec néanmoins le petit * qui signifie que ce prix est soumis à des conditions particulières), soit une réduction de 200.000 Fcfa par rapport au tarif le plus bas actuel.

Selon Eric Chatard, cette nouvelle fré-quence répond aux besoins de la de-mande, qui augmente chaque année de

22 %. Ces vols supplémen-taires représenteront une croissance de 35% de sièges de plus au départ de Libre-ville. «L’Afrique Centrale est pour nous - et pas seulement pour nous - un marché qui se développe d’une manière très forte», a-t-il souligné, tout en exprimant sa reconnaissance aux autorités gabonaises d’avoir donné leur accord

pour le renforcement des dessertes.

Air France annonce aussi qu’en accord avec les autorités gouvernementales ga-bonaises, la compagnie éditera prochai-nement un numéro de son magazine de bord qui sera entièrement consacré au Gabon. Disponible sur tout le réseau mondial d’Air France, il fera la promo-tion touristique de la destination Gabon.Rappelons qu’Air France dessert le Ga-bon depuis plus de 65 ans et exploite aujourd’hui la ligne Paris – Libreville en vol direct en B777-300 ou B777-200, selon les jours. Le Groupe Air France emploie au Gabon une centaine de personnes en direct (44 Air France + Servair) et plus de 300 en indirect. L’activité des équipes se répartit entre l’escale, les fonctions com-merciales et administratives.

L’ensemble des équipes opère sous la responsabilité d’une délégation régio-nale Air France basée à Libreville, qui re-groupe 7 pays (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Répu-blique du Congo, Tchad).

ia.

air France emploie 44 personnes en direct au Gabon

Un des fleurons de la flotte air France desservant LBV : le Boeing 777-300ER

Libreville :

Air France quotidienne début avril

Eric Chatard présentant les nouveautés air France

Page 13: MAGANAC No. 11

Les premiers passagers foulant le sol gabonais

Les offi ciels gabonais

ahmet R. Demirer, ambassadeur de Turquie au Gabon,

Mevlüt Kayar, Vice-président Marketing et Ventes (afrique)

et ali Bulut, Directeur de Turkish airlines à Lagos (dgàdr.)

Voilà Turkish sur le tarmac librevillois !

Coupure symbolique du ruban par M. le Ministre Biyé et M. Mevlüt Kayar

Un précieux cadeau pour le DG de l’anaC

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Gabon

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Turkish Airlines :

« Gabon Hosgeldiniz - Bienvenue au Gabon !»

Les détails du vol inaugu-ral de Turkish Airlines du 1er février 2013, nos lecteurs attentifs les connaissent, puisque nous en avons déjà

parlé sur notre site, par contre, il nous reste à par-tager les meilleures photos avec vous.

Page 14: MAGANAC No. 11

1414

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Afrique

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La Belgique et la République Démocratique du Congo ont si-gné début février, un accord aé-rien bilatéral à travers lequel le gouvernement belge s’engage notamment à aider les entre-prises aériennes congolaises à

desservir à nouveau l’espace aérien européen.

Le document a été signé par le secrétaire d’Etat belge à la Mobilité, Mel-choir Wathelet, et le ministre congolais des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, a précisé la radio congolaise Radio Okapi, parrainée par l’ONU. Selon le ministre congolais, cet accord bilatéral n’est en fait qu’une «actuali-sation» d’un précédent accord datant de 1965. «L’accord que nous venons de signer est un signal extrêmement fort. Le secteur aérien est plein de dé-fis, nous sommes restés au bas de l’échelle et donc, par cet ac-cord nous matérialisons notre volonté, notre dévouement à faire avancer le secteur et à le placer au niveau du stan-dard international», a déclaré M. Kalumba, qui d’ailleurs, un mois après avoir pris ses fonc-tions en avril 2012, avait cloué 29 aéronefs congolais au sol.

Toutes les compagnies congo-laises sont, en raison de manquements à la sécurité, reprises sur la liste noire des entreprises aériennes faisant l’objet d’une interdiction totale d’exploitation dans l’Union européenne. Cette liste est régulièrement mise

à jour par la Commission eu-ropéenne et compte actuelle-ment 287 compagnies de vingt pays.

Le secrétaire d’Etat belge a pour sa part indiqué que

la RDC pouvait désormais compter sur la Belgique «qui va se faire porte-parole» de la RDC dans le cadre de ses

relations avec l’Organisation de l’Aviation civile interna-tionale (OACI) et avec l’Union européenne. «Nous voulons collaborer afin de remettre le Congo sur la plaque mon-diale, sur la carte mondiale en terme aérien, je crois que c’est ça notre objectif à tous», a affirmé M. Wathelet, assurant que la signature de cet accord est une étape pour atteindre cet objectif. «On va aller plus loin pour faire en sorte que le

Selon le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoo-lam, la compa-gnie d’aviation nationale mauri-cienne, Air Mau-ritius, est à la recherche d’un partenaire straté-gique afin de pou-voir poursuivre son développe-ment.

S’adressant aux médias à l’is-sue d’une visite à Le Morne, dans le sud-ouest de l’île, M. Ramgoolam a dit avoir parlé aussi bien au président fran-çais, François Hollande, qu’au président d’Air France, en vue d’une alliance stratégique entre Air Mauritius et Air France.

«Nous avons besoin d’équité et de nouveaux avions, mais les Français nous ont dit qu’ils

ne peuvent pas nous les don-ner pour l’instant, peut-être

plus tard. Nous ne pouvons attendre», a-t-il dit.

Air Mauritius passe ces der-nières années par des difficul-tés financières énormes en accusant des pertes tous les ans, d’où la démarche de trou-ver un partenaire stratégique pour cette compagnie d’avia-tion nationale. (pana, photo: Air Mauritius)

Congo retrouve la place qu’il mérite et la place qui lui re-vient sur la scène mondiale au niveau aérien», a-t-il pour-suivi. Un accord de partenariat existe déjà depuis août 2010 entre l’Autorité de l’aviation civile congolaise (AAC) et son homologue belge, la Direction générale du Transport aérien (DGTA). Mais le nouvel accord qui vient d’être signé permet également à des compagnies belges de desservir Kinshasa tous les jours de la semaine.

Actuellement, Brussels Air-lines qui possède une filiale en RDC, Korongo Airlines, dispose

des droits de trafic pour assu-rer cinq liaisons par semaine et loue deux autres fréquences à la défunte compagnie congo-laise LAC (Lignes aériennes congolaises), qui a cessé ses ac-tivités. Mais Jetairfly, la compa-gnie du voyagiste Jetair, a elle aussi demandé à bénéficier de droits de trafic vers Kinshasa.

Par contre, «La décision d’oc-troi des sept fréquences heb-domadaires n’a pas encore été prise», a assuré la porte-parole de M. Wathelet, Isabel Caste-leyn, à l’agence BELGA.

RDC :

La Belgique à la res-cousse de l’aviation civile

Air Mauritius :

Recherche d’un parte-naire stratégique

Un Boeing 737-300 de Korongo airlines

Page 16: MAGANAC No. 11

Afrique

16

Selon un communiqué de presse du bureau local du Programme des Nations unies

pour le développement (PNUD), des travaux de balisage et d’éclairage de la piste de l’aé-roport international de Bujum-bura ont été effectués ces der-niers temps pour garantir au trafic aérien un maximum de sécurité. Le projet a été exécuté par le PNUD, sur un financement de la Belgique, selon la même source qui ne précise toutefois pas le coût global des travaux.

L’aéroport international de Bujumbura utilisait, jusqu’au mois de novembre 2012, les équipements de balisage et de distribution d’électricité fabri-qués dans les années 1980, ce qui ne garantissait plus la sécurité du trafic aérien du fait de la vétusté de l’outil principal d’accueil des avions, selon la même source.

Grâce aux récents travaux, «aujourd’hui, le système de balisage a été renouvelé avec un équipement fiable et

robuste, y compris le pupitre de télécommande du bali-sage au niveau de la tour de

contrôle», peut-on lire en subs-tance dans le texte du commu-niqué.

Les feux de piste, de seuil, d’ap-proche, de bord et d’extrémité, dont l’harmonie des lumières n’était plus assurée à cause de l’âge avancé du système de balisage, ont été également mis à neuf dans le cadre de cette opération, rassure encore le communiqué du PNUD.

Les seuls cas d’insécurité notable qui sont connus de l’aéroport international de Bu-jumbura ont trait aux années passées de guerre civile.

D’autres cas connus sont ceux des oiseaux et autres animaux sauvages qui ont eu à s’inter-caler, mais sans grands dom-mages connus, entre les ailes des avions ou sur la piste d’at-terrissage aménagée au milieu d’une savane herbeuse dense et aux abords du lac Tanga-nyika.

pana.

Le site Bourse des vols, un des vendeurs majeurs de billet d’avion pas cher du net franco-phone, a publié le classement des destinations d’Afrique hors Maghreb vers lesquelles il a vendu le plus de vols secs en 2012.

Première destination du conti-nent noir hors Maghreb, et de loin, puisqu’elle représente près d’un tiers des ventes de

vols secs vers l’Afrique, Dakar au Sénégal a recueilli de larges suffrages (32 %). Pourtant, l’année 2012 aura connu une nette chute des ventes de 12 %, plaçant la capitale du Sénégal en tête des plus fortes baisses en volume de l’année 2012 par rapport à 2011, probablement en rapport avec les troubles de début d’année.

La seconde destination la plus courue est Le Caire dans ce classement Bourse des vols (qui l’a placée dans les destina-tions hors Maghreb) en hausse de 9,1 % par rapport à 2011, mais il faut relever que 2011

avait été une année en berne pour le tourisme égyptien en raison des troubles du Prin-temps arabe. C’est donc un début de rattrapage en 2012.

Troisième destination la plus courue auprès de Bourse des vols : Bamako, qui perd 23 % de ses passagers (deuxième plus forte baisse en volume). Là en-core, l’explication est à trouver dans les troubles politiques et

l’insurrection du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) au Nord-Mali.

La quatrième place du clas-sement est occupée par Abi-djan, en Côte d’Ivoire (qui perd trois places par rapport à 2011, devant Ougadougou, capitale du Burkina Faso, Douala au Cameroun, Johannesburg et Yaounde (les deux villes d’Afrique ayant enregistré une belle progression des ventes avec respectivement + 71 % et + 59 %).

A noter que Lomé, capitale du Togo sort du Top 10 en perdant sa dixième place de l’année dernière (12è en 2012) alors que Praia, capitale du Cap-Vert, s’est effondré (sixième au classement 2011 et 15ème en 2012 avec une chute de près de 50 % de ses ventes).

Les passagers ont sollicité à parts égales (12 % chacune) les compagnies Air France, Royal Maroc et Brussels Airlines.

aj.

Burundi :

Renforcement de la sécu-rité aéroportuaire

Vols Afrique 2012 :

Les destinations les plus prisées hors Maghreb

Dakar, la destination la plus prisée en 2012

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Page 17: MAGANAC No. 11

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International

Dans le monde entier, le nombre de vols augmente non seulement entre les grandes villes. Avec le «Dreamliner» 787, Boeing a misé sur un poids léger, un petit avion long-courrier pour relier des petits aéroports également. Pour rester en tête dans ce segment, cet avionneur a, après des années de retard, poussé fort sur le rythme de développement. La récente série de mésaventures du 787 était probablement une conséquence de cette précipitation ia.

Airbus vs Boeing :

Les modèles concurrents des constructeurs

Un Airbus A340

Airbus, de son côté, est à la traîne dans le développement d’avions long-cour-rier comparables. Jusqu’à présent, les Européens couvrent ce marché avec les modèles A330/A340 - mais qui ont maintenant plus de 20 ans.

Un Airbus A350

Dans le domaine des avions long-courrier d’environ 300 places, Airbus avec ses modèles A330 et A340 a du faire face à la dure concurrence d’abord des Boeing 777 et plus tard, des 787. Airbus y a répondu en développant l’A350 XWB, très léger et consommant 25 % de carburant en moins. Mais la livraison de l’A350 a été retardée à plusieurs reprises : 124 mio. € de perte.

Pas une véritable nouveauté: le Boeing 747 Intercontinental

La concurrence par rapport aux gros engins se présente de la même manière : Boeing a trop longtemps misé sur le bon vieux «Jumbo» 747 - pas d’évolution majeure depuis les années 1960. Même le nouveau modèle Boeing 747-8 Intercontinental n’est pas une véritable nouveauté, il s’appuie plutôt sur le «Jumbo».

L’Airbus A380, le plus grand avion passager au monde

Airbus, cependant, a mis au point avec l’A 380, le plus grand avion passager au monde, avec lequel ils ont largué le 747. Mais les problèmes de fi ssures d’ailes ont nui à la réputation de cet avion. Ici également, le rythme de production semble être allé au détriment de la qualité.

Un «vieux» Boeing 737

Bien que les géants attirent beaucoup l’attention, les avionneurs gagnent le plus d’argent avec la série standard, les moyen-courrier. Pour Boeing, c’est la famille des 737 qui a été le plus vendue. Construite depuis les années 60, les modèles ont été plusieurs fois modernisés.

Vedette chez Airbus: la série A 320

Chez Airbus, la vedette est la famille A320. Cet avion moyen-courrier est construit depuis les années 1980. Avec l’évolution de ce modèle, l’A320neo, Airbus a arraché une grande partie du marché à Boeing, ce qui fait que les Américains étaient contraints de développer leur 737.

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Les compagnies aériennes Kenya Airways et Rwandair ont annoncé leur intention de for-mer une alliance stratégique, qui devrait déboucher sur un accord de partage de codes.Dans un communiqué conjoint, les deux trans-porteurs africains précisent que leur alliance portera d’abord sur le fret, la main-tenance et l’entraînement des pilotes, avant d’être étendue à des « synergies sur les horaires ou la gestion des passagers ». A terme, Kenya Airways et Rwandair devraient partager leurs codes et leurs programmes de fidélité, mais aucune date n’a été fixée, la relation devant se développer graduellement.

Côté passagers, la liaison entre les aéroports de Nairobi et Kiga-li devrait être la première à pro-fiter de l’alliance. Kenya Airways la propose jusqu’à quatre fois par jour, et Rwandair trois fois (plus trois rotations par semaine vers Mombasa).

Pour le PDG de la compagnie na-tionale kenyane Titus Naikuni,

cet accord entre dans la straté-gie « d’exploiter le potentiel éco-nomique ignoré du continent africain », tandis que son homo-

logue John Mirengue annonçait dès novembre 2012 son ambi-tion de faire passer la flotte de Rwandair de 8 à 17 appareils d’ici cinq ans, afin de lancer de nouvelles liaisons vers l’Europe et la Chine (et avant cela vers le Cameroun, la Zambie ou le Soudan du Sud). Aucun détail de l’alliance n’a pour l’instant été finalisé.

Des analystes voient dans cette alliance une réponse à l’émer-gence de la low cost FastJet, qui a lancé ses opérations en Tanzanie et s’apprête à se déve-lopper en Afrique du Sud (avec le rachat de 1Times), au Kenya, en Angola et au Ghana. aj.

Le directeur général de l’Agence nationale de l’Avia-tion civile et de la Météorolo-gie du Sénégal (ANACIM), Papa Atoumane Fall, a appelé à Da-kar les autorités sénégalaises à lutter efficacement contre les occupations anarchiques et illégales des périmètres aé-roportuaires.

S’exprimant à l’occasion d’une opération de lutte contre les dépôts des ordures aux abords de l’aéroport inter-national Léopold Sédar Sen-ghor de Dakar, il a estimé qu’il est impératif de lutter contre cet acte d’incivisme.

M. Fall a souligné la néces-sité d’une campagne d’infor-mation et de sensibilisation contre cette mauvaise pra-tique qui pourrait nuire à la sécurité de l’Aviation civile sé-

négalaise. Selon lui, il faut des actions pérennes qui doivent impliquer les populations ri-veraines, sans cela il serait dif-ficile de mener une action de sécurisation des périmètres de l’aéroport.

Il a affirmé que les dépôts des ordures aux abords des aéro-ports pourraient attirer les oi-seaux qui constitueraient un danger pour les avions. De son côté, le directeur général des Aéroports du Sénégal (ADS), Papa Maël Diop, a prôné des mesures sévères pour une bonne gestion des abords de l’aéroport Léopold Sédar Sen-

ghor. Il a affirmé que l’insti-tution qu’il dirige ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité et la surveillance des abords des aéroports. M. Diop a indiqué que la gestion de la salubrité de l’aéroport de Da-kar coûte aux ADS une somme de sept millions de francs CFA par mois. Selon lui, les nou-velles autorités ont donné des instructions fermes pour une gestion rationnelle et équi-table et pour lutter contre les dépôts des ordures aux abords des aéroports.

pana.

Abords des aéroports :

Le Sénégal appelé à lutter contre les occupations anarchiques

Kenya / Rwanda :

Alliance entre Kenya Airways et Rwandair

Fin janvier, Royal Air Maroc a lancé l’enregistrement en ligne avant les vols. Le client peut ainsi accéder à la rubrique «web check-in « sur le site de la compagnie pour confirmer sa réservation, s’enregistrer et imprimer la carte d’embarque-ment de 24 heures à 2 heures

avant l’heure du vol, selon un communiqué de la compagnie, citant entre autres avantages de ce service la possibilité pour le passager de choisir son siège et le cas échéant de le modifier.

En outre, la RAM met à la dis-position de ses passagers des bornes libre-service installées aux aéroports leur permettant de s’enregistrer sans passer par les comptoirs d’enregistre-

ment et d’accéder rapidement aux salles d’embarquement. Ce service est, pour le mo-ment, disponible à l’aéroport Mohammed V de Casablanca et la compagnie s’emploie à le déployer prochainement dans d’autres aéroports du Royaume.

Cependant, l’enregistrement par Internet de la RAM reste à perfectionner : il est dispo-nible pour les vols program-més à partir du Maroc vers beaucoup de pays, mais il y a aussi de grandes exceptions, telles l’Espagne, les Etats Unis, l’Italie, l’Allemagne, le Canada et l’Angleterre.

ia.

Royal Air Maroc :

Web check-in lancé, mais …

Actualités

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Papa atoumane Fall : « il faut des actions pérennes «

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Les autorités de l’avia-tion nigériane ont an-noncé un plan pour la mise sur pied à Abuja d’un laboratoire d’en-quêtes d’un coût global de 5,5 millions de dol-lars américains pour élucider les nombreux crashs d’avion dans le pays.

Le directeur général du Bu-reau d’enquêtes sur les acci-dents (Accident Investigation Bureau, AIB), Mukhtar Usman, a annoncé le plan aux journa-listes à Lagos, la capitale éco-nomique du pays. «Le bureau est sur le point de lancer son propre laboratoire d’enregis-trement numérique de don-nées de vol (Flight Data Recor-der, FDR) et de voix dans le cockpit (Cockpit Voice Recor-der, CVR) avec l’assistance de CAE / FlightScape Incorpora-tion du Canada, qui va nous permettre également de télé-charger rapidement tous les enregistrements lors des vols lors des enquêtes’’, a ajouté le directeur.

«Le Nigeria envoie à l’étranger les FDR et les CVR recueillis sur les lieux de l’accident pour leur téléchargement parce que cette opération ne peut être effectuée dans le pays.Ceci explique, en partie, notre inca-pacité à conclure des enquêtes sur la série de crashs mortels survenus dans le pays lors de la décennie écoulée», poursuit le directeur.

Le directeur Mukhtar Usman a également annoncé que le ma-tériel pour la mise sur pied de ce laboratoire est arrivé dans le pays et que les travaux d’in–stallation vont débuter bien-tôt.

aj.

Nigeria :

Un laboratoire pour enquêter sur les accidents d’avion

Actualités

19

Un programme de formation de deux semaines s’est ré-cemment déroulé à Yaoundé sous la houlette de la Fede-ral Aviation Administration (FAA) des Etats-Unis, rapporte le magazine camerounais La Nouvelle Expression. Cette formation calquée sur le sys-tème de formation des inspec-teurs de la FAA a permis aux responsables de l’aviation de mieux outiller les inspecteurs des opérations et navigabi-lité ayant la charge de veiller au respect des normes de la sécurité de l’organisation de l’aviation civile internatio-nale (OACI).

Également, il a été question de rendre les participants mieux à même de dispen-ser sur le tas une formation appropriée aux inspecteurs de la sécurité aérienne. Les participants à ce programme ont été au nombre de dix-neuf, venant des pays de

l’Afrique de l’ouest et cen-trale, notamment le Came-roun, la République Centra-fricaine et La Mauritanie. Selon le quotidien, cette for-mation était une étape vers la réalisation de l’un des princi-paux objectifs de l’initiative africaine pour des espaces aériens plus sûrs. Initiative mise en place en 1998 par le président Clinton, visant à augmenter le nombre de pays d’Afrique Subsaharienne qui répondent aux normes de l’OACI en matière de sécurité aérienne.

L’impact ici est le développe-ment économique, et aussi l’intégration sous-régionale en faisant que les personnes et les marchandises circulent entre les pays d’Afrique en toute sécurité.

Les compagnies aériennes South African Airways et US Airways ont si-gné un accord de partage de codes, concernant douze routes aux Etats-Unis et neuf au départ de Johannes-burg.

Maintenant, la compagnie natio-nale d’Afrique du Sud peut appli-quer son code SA sur les vols opérés par US Airways entre d’une part sa base à l’aéroport de Charlotte et Denver, Las Vegas, Los Angeles, New York – JFK, San Diego et San Francisco ; et d’autre part entre Philadelphie et Londres – Heathrow ainsi qu’entre sa base de Phoenix et Las Vegas, Los Angeles, New York – JFK, San Diego et San Francisco. En échange, les passagers de la compagnie américaine peuvent voyager sous code US sur les vols de South African Airways

reliant Johannesburg à New York – JFK et Washington – Dulles (via Dakar), ainsi qu’à Londres – Heathrow, Francfort ou Munich et en Afrique du Sud au Cap, à Durban, à East London et à Port Elizabeth.

Les deux compagnies faisant partie de Star Alliance, l’accu-mulation ou la rédemption des miles est bien sûr valable sur les vols opérés en partage de codes, via leurs programmes de fi délité respectifs Dividend Miles et SAA Voyager. Hors al-liance, South African Airways partage déjà ses codes avec Air India, Air Mauritius, Emirates Airlines, la low cost JetBlue Airways, LAM Mozambique Air-lines, Qantas Airways ou Vir-gin Atlantic entre autres. US Airways en fait de même avec Bahamas Air, Bulgaria Air, Qa-tar Airways, Royal Jordanian

Airlines et Virgin Atlantic entre autres. aj.

Afrique du Sud / USA :

South African Airways partage ses codes avec US Airways

Cameroun :

L’aviation civile formée à l’américaine

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Un passager devant se rendre de Guangzhou à Nairobi a trouvé une idée parfaitement légale pour éviter de payer une surcharge bagages : il a embarqué après avoir enfi lé 61 tee-shirts et chemises et neuf pantalons.

L’anecdote s’est déroulée le 10 décembre 2012 à l’aéro-port de Guangzhou – Baiyun, quand un passager « ressem-blant à un lutteur de sumo » s’est présenté à la sécurité. Pas de chance pour lui selon le Guangzhou Daily qui raconte l’histoire, son passage sous le portique a déclenché une alarme. Les agents ont alors découvert des piles, clés USB et autres gadgets métalliques dans les poches de ses neuf pantalons, enfi lés l’un au-des-sus de l’autre – tout comme 61 tee-shirts et chemises. Le quotidien ne précise pas com-bien de temps ont duré le dés-habillage puis le rhabillage, mais explique que le passager avait décidé de procéder ainsi après avoir découvert combien il devrait payer en excédent de bagage. Il a pu embarquer sans autre problème, mais l’histoire ne dit pas si l’avion a décollé à l’heure.

aj.

Une jeune femme panaméenne a été interpellée avec 1,4 kg de cocaïne implantée dans ses seins. Elle provenait d’un vol Avianca arrivant de Bogota en Colombie, bien connue pour être une plaque tournante dans la contrebande de cocaïne.

En outre, son histoire ne tournait pas rond, concernant les véritables raisons de son arrivée à Barcelone, rapporte CNN. Les agents de la douane l’ont alors soupçonnée de détenir sur elle ou dans ses bagages de la drogue. Mais lors d’une fouille à la main, un agent féminin de l’aéroport

de Barcelone El Prat découvre que la jeune femme a une bandelette de gaze avec du sang sur sa poitrine. Pour

expliquer la cicatrice sur son sein et la gaze en sang, la femme explique alors qu’elle a récemment reçu des implants

mammaires, mais sans convaincre les agents.

Une recherche plus conséquente à l’hôpital de Barcelone permettra par la suite de découvrir que la jeune femme n’avait pas subi de chirurgie récente pour augmenter le volume de sa poitrine, mais bien pour y cacher de la drogue, un sac pour chacun de ses seins. La police a donc saisi 1,4 kg de cocaïne représentant une somme à la revente de 120 000 euros environ. La jeune femme est aujourd’hui en prison.

aj.

Interpellée à Barcelone Airport :

1,4 kg de cocaïne implantée dans ses seins

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Insolite

Chine :

Portez 70 vêtements pour éviter les taxes !

Un Boeing 737 de British Airways, en provenance de Londres et à destination de Tunis, a dû faire un atterrissage d’urgence à Lyon, après que deux passagères britanniques saoûles se sont déchaînées à bord, rapporte The Sun.

Les deux femmes étaient ivres. Agées de 43 et 50 ans, elles ont enfi lé à la queue leu-leu, toute une liste de comporte-ments asociaux qui ont mis en rage les hôtesses de l’air et stewards : des jurons en face d’enfants, des refus de retour-ner à leurs sièges, tentative de prise d’assaut du cockpit pour, selon un passager, « rencon-trer le commandant de bord. C’était vraiment effrayant ,… »,s’enfermant dans les toilettes du Boeing pour fumer, et se-lon de nouveau un passager, proférant des menaces à l’at-tention de la famille d’une hôtesse de British Airways. Le commandant de bord a

choisi de se dérouter sur Lyon pour un atterrissage d’ur-gence, où la police française a accueilli les deux furies, les plaçant en cellule de dégri-

sement pour la nuit. Elles ont ensuite été replacées sur un vol retour vers Londres Gatwick, l’aéroport de départ. British Airways étudierait la possibilité de les bannir à vie à bord de ses vols. La compa-gnie britannique a commenté l’affaire en mettant l’accent sur la sécurité des vols :« Nous ne tolérons pas de com-portement perturbateur à bord de nos vols. » aj.

Femmes anglaises déchaînées :

Atterrissage d’urgence à Lyon

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Des membres d’une délégation du parti islamiste au pouvoir au Maroc ont refusé la diffu-sion d’un film jugé « trop osé », menaçant même d’un « atter-rissage sur l’aéroport le plus proche » s’il n’était pas retiré.

A bord d’un vol d’Egyptair entre Le Caire et Casablanca, une délégation du parti islamiste au pouvoir au Maroc, de retour d’un voyage officiel dans la bande de Gaza destiné à exprimer leur solidarité envers les Palestiniens, a exigé le retrait d’une vidéo avec des scènes jugées trop « osées », indique le quotidien arabophone Akhbar al-Youm. Selon Abdelaziz Aftat, député du Parti Justice et Développement (PJD), il comportait « des scènes portant atteinte à la pudeur, et nous avons protesté, ainsi que d’autres voyageurs, pour en changer ». Mais l’équipage d’Egyptair a refusé, leur demandant de « déposer une plainte ». « Mais nous avons fait pression et, en fin de compte, le film a été interrompu »,

poursuit le député. Il semble que la tension soit montée à l’intérieur de la cabine quand

les islamistes ont réclamé l’atterrissage sur l’aéroport le plus proche s’il n’était pas mis fin à la diffusion du film, ce qui évidemment n’a pas plu au reste des passagers, bien décidés à arriver sans retard à Casablanca. On ne connaît pas le nom du film, ni quelles ont été les scènes décriées, mais le député reproche notamment le fait de ne pouvoir changer de film à la demande. « Dans ce cas précis, on nous imposait à tous de regarder ce programme », a lancé le député du PJD. aj.

Vol Egyptair :

Menaces islamistes pour un film jugé choquant

Un avion de la compagnie aérienne low cost Ryanair se préparait à décoller de Pise quand un passager a été pris d’une crise de panique, a ouvert la porte de secours et sauté hors de l’avion.

Le Boeing 737-800 de la spécialiste irlandaise de vol pas cher avait lancé les moteurs pour un vol entre l’aéroport de Pise et celui de Trapani en Ita-lie, prévu pour décoller à 9h05. L’agitation extrême de l’homme âgé de 20 ans, accompagné de son frère, a attiré l’attention d’un médecin qui a prévenu le personnel de cabine. Une hôtesse de l’air a alors demandé aux deux passagers d’abandonner leur place près d’une issue de secours, mais le jeune homme a soudaine-ment ouvert la porte, est passé sur l’aile et a sauté sur le tar-mac trois mètres plus bas. Il a bien tenté de s’enfuir mais a été rattrapé par la sécurité de l’aéroport dans le parking, puis

hospitalisé. Les médecins ont découvert une fracture du pied, et conseillé un traitement psy-

chologique au vu de la crise de panique, le passager souffrant en outre de dépression. L’appa-reil a finalement décollé avec 90 minutes de retard, avec trois passagers en moins – les deux frères évidemment, plus un autre passager apparemment secoué par l’incident. aj

Ryanair :

Un passager paniqué saute de l’avion

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Insolite

Les douaniers de l’aéroport de Chicago ont confisqué 18 têtes humaines arrivées d’Italie par un vol cargo de la compagnie aérienne Lufthansa, pour documentation insuffisante.

Les 18 têtes découvertes peu avant Noël 2012 à l’aéroport O’Hare provenaient d’un éta-blissement scientifique ita-lien, qui les avait renvoyées à un crematorium local après les avoir utilisées pour la re-cherche médicale. Les « spé-cimens anatomiques étaient correctement préservés, em-ballés et étiquetés » dans trois

conteneurs dûment scel-lés, avec « le nom de leur propriétaire et la cause de la mort », a précisé un officiel le 15 janvier 2013. Leur passage aux rayons X à l’arrivée à Chicago a peut-être fait sursauter les douaniers, mais ce sont des raisons très adminis-tratives qui les ont pous-sés à confisquer le tout – jusqu’à ce que les papiers idoines soient fournis. « Ce n’est pas un problème si la documentation est correcte, des transports médicaux de ce genre ont

déjà été vus à plusieurs re-prises », a précisé le porte-parole du Department of Homeland Security Brian Bell, interrogé par la presse locale qui espérait peut-être un acte terroriste ou la der-nière cruauté en date des car-tels de la drogue mexicain. Même si leur « légitimité » a désormais été établie, les 18 têtes se trouvent toujours à la morgue de Chicago.

aj.

Chicago :

18 têtes humaines coincées à l’aéroport

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«Est-ce vrai que souvent, les pilotes sont trop fatigués»? Une question que nos lecteurs nous posent fréquemment. Le magazine américain Reader’s Digest qui a appris certains faits inquiétants de la part de pilotes américains, nous livre la réponse à cette question et bien d’autres révélations. En effet, piloter est stressant, confie un capitaine et rajoute: «La vérité est que nous sommes toujours très fatigués. Nos heures de travail peuvent al-ler jusqu’à 16 heures par jour, sans interruption. Un chauf-feur de camion par exemple n’a pas le droit de rester aussi longtemps au volant. Et nous, nous ne pouvons même pas nous arrêter pour une pause de quelques minutes au cas où nos yeux se ferment».

Quatre pilotes de Ryanair ont récemment dénoncé dans une émission de la chaîne néerlan-daise KRO les conditions de travail et de vol sur la compa-

gnie aérienne low cost irlan-daise. Ils ont expliqué notam-ment les pressions, voire «la dictature» qu’ils subissent de la part du management, ainsi que le fait que, pour des rai-sons d’économie, la compa-gnie leur demande de voler régulièrement avec moins de carburant qu’ils ne le souhai-teraient. Un pilote américain confirme cette pratique : «Je suis obligé de prendre moins de carburant que je voudrais. La raison: Toutes les compa-gnies aériennes cherchent à économiser de l’argent. Plus il y a de carburant dans le réser-voir, plus je consomme aus-si en raison du poids. En cas d’orage ou d’autres retards, il arrive que le contenu du réservoir ne soit pas suffisant, ce qui nous oblige à chercher à atterrir rapidement, ce qui n’est pas sans danger «.

Jack Stephan, pilote à US Airways se plaint de certains règlements qu’il trouve

absurdes, comme par exemple le fait que le personnel de bord peut se promener à 10.000 mètres de hauteur et à une vi-tesse de plus de 600 kilomètres par heure et verser du café chaud aux passagers, mais que ceux-ci doivent rester attachés quand l’avion roule à 30 km/h sur la piste.

Quant aux turbulences, l’ancien capitaine John Greaves explique : «Si on vous dit d’attacher vos ceintures puisqu’il y aura des turbulences, ce n’est rien de grave. Mais dès qu’on demande également au personnel de s’asseoir et de boucler leur ceinture, là, vous pouvez vous attendre à de sérieuses turbulences». Cependant Patrick Smith, pilote de ligne et auteur du site askthepilot.com ne comprend pas pourquoi tant de passagers ont peur des turbulences. «Une turbulence ne causera jamais un accident d’avion. Nous ne cherchons pas à les éviter parce que nous craignons qu’elles puissent briser une aile, mais parce qu’elles nous énervent tout simplement».Par contre, Patrick Smith, avertit clairement: «Il est

déconseillé d’avoir un enfant ou un ordinateur portable sur les genoux. Lors d’un mouvement violent ou d’une descente un peu rapide, ils vous glissent des mains. A une vitesse moyenne de 800 kilomètres par heure, votre enfant ou l’ordinateur se transformeront en un vrai projectile qui peut vous blesser vous-même et d’autres passagers. Mais généralement, les compagnies aériennes n’en parlent pas, car elles craignent que les passagers se déplaceront par d’autres moyens s’ils doivent payer encore un siège supplémentaire pour leur enfant».

Une vrai menace est rarement indiquée clairement. Les pas-sagers n’entendront donc ja-mais : «Nous nous approchons d’un orage», mais plutôt «Nous volons dans le voisinage de nuages orageux».

Tout aussi rarement, les passagers sont informés d’un moteur défaillant. Normalement, le capitaine garde le silence pour ne pas provoquer de panique. La plupart des avions peuvent RT

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es/F

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Questions/Réponses

Fatigue, turbulences, compliments :

Confidences et conseils de pilotes

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voler sans problèmes avec un seul moteur.

Et vous n’entendrez jamais à bord: «Chers passagers, comme vous voyez vous-mêmes, la visibilité est quasiment nulle.» Au lieu de cela, on formule comme suit: «Il y a un peu de brouillard dans la région de Washington.»Pilote Joe D’Eon met un vieux mythe au placard: «Aucun pilote ne met sa casquette au cours du vol. Quand nous

voyons dans un film un pilote qui porte son casque sur la tête, cela nous fait toujours rire. «

Ceux qui tiennent à être assis le plus tranquillement pos-sible devront suivre le conseil de Patrick Smith: «La place la plus tranquille se trouve à côté des ailes. La partie arrière de l’avion est la plus agitée, car un aéronef, c’est comme une bascule. Qui se trouve au milieu bouge le moins «.

Jerry Johnson, un pilote de Los Angeles, a la recomman-dation suivante pour les pas-sagers nerveux: «Réservez un vol tôt. La chaleur de la journée réchauffe les couches de l’atmosphère, donc il y a moins de risque de turbu-lences le matin. Et les orages sont plus fréquents dans l’après-midi - surtout dans les régions chaudes.»

Par ailleurs, les pilotes aiment les compliments. L’ancien ca-

pitaine John Greaves déclare : «Comme l’atterrissage en dit long sur les compétences du pilote, nous apprécions qu’en quittant l’avion, le passager nous lance un petit «Merci, excellent atterrissage»!

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Agence Nationale de l’Aviation Civile

AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILEBP 2212

Libreville, Gabon

Tel.: + 241 01 44 54 00Fax: + 241 01 44 54 01

Site: www.anacgabon.orgEmail: [email protected]

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