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' 101 Année. — M* 81 Dimanche 85 Mai 1930 * 2 CS1N.TIAIES LTBÜÜ JOURNAL DE L ’A R R O N p i S S E M E N T DE SENLIS FV-VHtSS*®* Otmmryctw □s o isr :isr ^ m a ' On s’abonne aux Bureaux du Journal et dans tou* les bureaux de poste. — ï/abonneraent est payable d’avance et continue de plein droit jusqu’à r&eption d’avit. contraire. F «os Burtaux K Poste ün iB.iiMiiniMiîîf), U 11 SiS MOllmiiiii jittiiH S Jf I jS j AbOiHiements parteat du ds cliaquc mois BUREAUX, RfiDACT^r & ADMINISTRATION SE N L IS 11» F*laoe H ç n ri-iV , 11 SETSTI^TS téléphone n <> « BlrecUar Commercial « *< VfONGK Ï^TÉStSS: m ïss AnsoatM lAfnlM.............. | fr. 35 ]( ugnfi Auduu«w ToluuUIre»..., | fr. 28 U llgn*. Le* manuscrits, insérés ~ Tr-n.:- I H S T C P 4 T I 0 H 8 RAolames *• ou 8* p*t«............... ou non, ne sont pas renaus 9 tf. la Ufa«, Florence et Lyon. Deux Discours soin, A 11 moment même où M. Briand lance son mémoran dum en faveur d’une Fédéra tion Européenne, dont le be- , - sous une forme ou sous une autre, — se fait journellement sentir, le discours de Florence donne un étrange son de cloche. Décidément la perfection n’est pas de ce monde ; Si nous en avions jamais douté, M. Mus solini vient de nous en administrer, disons mieux, de nous en asséner une preuve éclatante. Ce n’est pas que nous ayons jamais considéré ni le Fas cisme, ni M. Mussolini lui-même com me des perfections. Tant s’en faut. Mais, comme le remarque le Neio- York Telegram, « il fut un temps où des hommes d'affaires éminents éprou vaient une certaine sympathie pour M. Mussolini ». On ne pouvait se dé fendre d’admirer quelques-unes de ses réalisations. Le discours qu’il vient de prononcer à Florence nous en ôte au jourd’hui l’envie et nous amène à dou ter plus que jamais de l’homme et de la méthode. Qu’est-ce que huit ans de succès dans la vie d’une nation ? Ce qui est violent ne dure pas, dit un vieux proverbe. Si M. Mussolini con tinue de ce train, il se pourrait que l’Italie en fasse bientôt l’expérience. Pour le moment le Duce a tout l’air de vouloir reprendre la succession de Guillaume TI, en nous parlant de ca nons, de mitrailleuses, de cuirassés, etc... « plus beaux que des mots », dit-il, mais qui, en attendant, lui fournissent l’occasion de paroles re tentissantes. * ** Avec ces Italiens qui sont des ar tistes on ne voit jamais bien. Il est possible que Mussolini ait voulu tout simplement donner de l’originalité à son discours en parlant d’armement à outrance alors qu’il n’est question que du désarmement universel et qu’il ait trouvé piquant d ’e x a l t e r les vertus guerrières alors que la mode est plus que jamais aux déclarations de paix... Possible aussi qu’il ait voulu prendre sa revanche de la Conférence de Lon dres qui, somme toute, fut un échec pour les prétentions navales de l’Ita lie. Toutes ces raisons sont plausibles. On s’accorde généralement à dire que Mussolini ne nourrit point d’hostilité personnelle contre la France. Il est assez vraisemblable qu’il ait voulu par son discours hausser ou maintenir élevé le ton des énergies nationales dans son pays. Ceci nous paraît être le propre et aussi le danger de ces ré gimes forts qui ne sont, au fond, que des régimes de violence. Ils ont besoin pour se maintenir de galvaniser à tout moment et à tout prix les énergies et de les tendre vers un ennemi exté rieur toujours possible. Ils cultivent l’horreur sacrée en vue de produire artificiellement l’union sacrée dont ils ont besoin pour vivre. Seulement ce procédé est éminemment dangereux pour la paix du monde surtout quand il s’accompagne de flirt et de collu sions sentimentales avec certains élé ments germaniques dont nous ne con naissons que trop les sentiments bellicistes. *** Tout cela ne facilite pas le rappro chement des Puissances Latines qui demeure cependant une nécessité. Plus nous plaît assurément le dis cours de Lyon que celui qu’entendit « la très fasciste Florence ». M. Jean Piot, dans la Volonté, compare ces deux discours. « Un homme d’Etat, écrit-il, a parlé à Florence à de futurs combattants. Un antre homme d’Etat a parlé à Lyon à des anciens combat tants qui ne veulent plus faire appel qu’aux armes de la paix. D’un côté, l'idéal fasciste. De l’autre l’idéal répu blicain français ». L’originalité du discours d’André Tardieu, ancien combattant lui-même s’adressant aux camarades anciens combattants, est son carctère réaliste et hautement moralisateur. Tardieu im aussi cherche à grouper des forces mais ce sont des forces morales éfc’est pour « l’œuvre imense de paix » qui est devant nous à l’heure présente. « Paix intérieure et paix extérieure ; organisation, pour les hommes et pour les peuples, du droit qui est la force ordonnée ; justice sociale et justice internationale ; aménagement et déve loppement de la sécurité et de la ri chesse françaises... » Ce n’est pas là un programme ma térialiste, car il s’agit avant tout de mobiliser des forces morales. « Il nous faudra nous libérer de notre esprit, tant de fois constaté depuis dix ans, d’indolence et d’abandon pour ce qui regarde la chose publique et cesser de nous dénigrer nous-mêmes. » — « H y a des vérités communes, qui s’imposent en pleine mêlée des partis, pour le bien général. C’est au service de ces vérités, non seulement comme critiques vigilants, mais com- me, animateurs de l’opinion », qu’An- dré I ardieu voudrait voir désormais tous les camarades anciens combat tants. Il faut que les Anciens Combattants qui portent « dans leur chair les le çons de l’histoire » et qui ont « tant de fois hésité sur leur orientation » deviennent « les garants «le ce «[.«;, au- dessus des batailles politiques, cons titue l’exigence permanente de la na tion. » « Les morts ont tout donné. Que les vivants donnent ce qui est en eux. Contre les puissances de décadence, de désordre, de routine ou d’inertie, il y a, aussi bien au dedans qu’au dehors, une bataille à gagner, sur les routes d’une paix digne, fière et fra ternelle à la fois. Camarades, élevez vos cœurs. Une fois de plus, la France a besoin de vous ». Soyons assez intelligents pour com prendre qu’il n’y a dans ces paroles, nul fascisme, nul impérialisme ainsi que l’osent prétendre, au mépris de la plus élémentaire bonne foi, les augures du Populaire et de VHumanité, mais seulement claire conscience du devoir présent, et souhaitons que ces conseils d’énergie donnés d’une façon si lu cide, si calme, si française soit enten dus de toute cette « génération du feu » qui est sortie de la guerre. Qu’el le ait si chèrement racheté le passé, « cela vaut qu’elle « en mette un coup « pour assurer l’avenir.. Il n’ÿ a pas, dit André Tardieu, de débat de détail qui prime cette vérité premiè re. » Il a raison. A. C henet . DÉPARTEMENT Fédération des S. A. G. de l’Oise. Par suite du Concours de Tir de Sé lection qui aura lieu à Amiens le 6 juillet prochain, la, Fête Fédérale des S. A. G. de l’Oise est remise au 27 juil let à Margny-les-Compiègne. Des circulaires seront adressées très prochainement aux Sociétés affiliées qui ont envoyé leur adhésion pour cette Fête. Union des Syndicats d’initiatives «ESSI». Dans le but, de faire connaître les sites les plus intéressants de la Forêt de Compiègne, le Syndicat d’initiative « Essi » organise, pour le dimanche 15 juin prochain, sous le patronage de l’Automobile-Glub de l’Ile-de-France, un Rallye- Automobile sur le parcours du « Circuit de la Forêt » qu’il a créé l’année dernière. Tous renseignements complémentai res seront donnés ultérieurement. R etraites O uvrières et Paysannes. Les assurés de la loi des Retraites Ouvrières et Paysannes doivent con server leur carte en cours. Elle demeu rera valable jusqu’au t"r juillet pro chain. Ceux dont la carte ne contient pas assez de cases libres pour l’appo sition des timbres jusqu’au 1" juillet, recevront sur leur demande adressée à la Préfecture un feuillet intercalaire. Le renvoi à la Préfecture des cartes et des feuillets se fera pour tous les in téressés après le 1" juillet et donnera lieu avant cette date à un nouveau fiomrotltUaué. Au sujet du rétablissement du poste de Directeur des Services vétérinaires de l'Oise. M. Noël, sénateur, président du Con seil Général a reçu de M. le Sous-Se crétaire d’Etat à l’Agriculture, la lettre suivante concernant le rétablissement du poste de Directeur des Services Vé térinaires du département de l’Oise. « Paris, le 12 mai 1930. « Monsieur le Sénateur, « Vous avez bien voulu appeler mon attention, d’une façon toute particu lière, sur la nécessité de rétablir le poste de vétérinaire départemental de l’Oise. « J’ai l’honneur de vous faire con naître que pe me propose de soumet tre à l’approbation du Parlement un projet de loi abrogeant les dispositions du décret du 29 octobre 1926, portant suppression de 37 emplois de vétéri naires départementaux. « Le texte de ce projet a été adressé à M. le Ministre des Finances, et je ne doute pas qu’il en approuve les termes et les motifs. « J’envisage donc, dès qu’il sera pos sible, le retour progressif du régime prévu par la Loi du 12 janvier 1909, tel qu’il fonctionnait jusqu’en 1926. « Je puis vous donner l’assurance que tous mes efforts tendront à hâter la mise à l’ordre du jour et la discus sion du projet de loi, et que, le mo ment venu, la situation dans l’Oise se ra examinée avec le plus vif inté rêt. « Agréez, Monsieur le Sénateur, l’as surance de ma haute considération. » . Le Sous-Secrétaire d’Etat A l'Agriculture, Signé. J ïb Se RUT, V 'IL L E IDE SBJSTLXS SCRUTIN DE BALLOTTAGE d u 2 5 M A I 1 3 3 0 Mes Chers Concitoyens, Je tiens tout d’abord à remercier cor dialement tous ceux d’entre vous qui ont accueilli ma candidature et. qui m ’ont, donné leurs voix. Cette marque de confiance m ’autorise à rester candidat au siège qui reste, à pourvoir et m ’en fait même un devoir, d’autant que M. Marcel Leroy, dans un geste d’amitié, veut bien se retirer.? Je n’ai pas à vous rappeler mon pro gramme, vous le connaissez. A-poh t iv < nr urttqu^rnrrU f i s. ipl/> vêts do Sentis et le bien-être de sês habitants ; continuer une gestion sage mais animée d’un esprit de progrès constant, c’est là ma seule volonté ! C’est dans cet esprit que je sollicite à, nouveau vos suffrages. J’aurai à cœur de rester digne de vo tre confiance et je vous assure de mon dévouement le plus entier à notre ville. Vive Senlis ! Henry ESÇAVY Avocat, Docteur en Droit, Croix de Guerre. Elections flïunieipales Le scrutin de dimanche dernier pour l’élection de deux conseillers munici paux n’a donné qu’un seul résultat. Inscrits : 1.504 Votants : 1.095 Blancs ou nuls : 17 Majorité absolue : 540 Ont obtenu : M. W arusfel ............................... 670 voix M. IU-my lUsrnVy ...... .. vois M. Marcel Leroy ..................... 440 voix M. Thiébaut, dit. Gigot............. 54 voix M. Lepetit, (non candidat).. 27 voix M. Demoinet (non candidat). 20 voix etc. M. Warusfel ayant réuni au premier tour, la majorité absolue, a été. pro clamé élu conseiller municipal. Demain, aura lieu le scrutin de bal- ottage. M. Henry Eseavy qui a obtenu di manche dernier, le plus grand nombre de voix après l’élu, se représente à ce scrutin. Nous ne reviendrons pas sur la can didature de M. H. Escfivy. Les électeurs ont reçu — ou auraient dû recevoir —• la semaine dernière, la profession de foi de MM. Leroy et Es- cavy que nous avons publiée dans no tre dernier numéro. Aujourd’hui, M. Eseavy sollicite à nouveau les suffrages des électeurs, par 1 a, déclaration que nous publions plus haut. Ce n’est, pas une raison, parce qu’il n’y a qu’un seul conseiller à élire qu’il faut se dire : çe n’est pas la peine de se déranger. Quoique cette élection ait lieu à la majorité relative, il importe cependant! que l’élu de demain le soit avec un nombre de voix imposant afin de lui donner une certaine autorité dans T’as semblée communale. Noussommes persuadés que les élec teurs, enverront demain, par leurs bul letins de vote, un nouvel élu au Con seil municipal en la personne de M Henry Eseavy qui saura apporter tou te son activité, tout son dévouement et toute sa jeunesse à l’œuvre entreprise depuis dix ans par nos Conseillers mu nicipaux. électeurs ! A in AV«« »• Votez pour* Wl. H enry ESCAVY Amcat, Docteur en Droit * Croix de Guerre Lettre de IM . ESCAVY à M. BASCHER, président de l’Union Commerciale Senlis, le 22 mai 1930. Monsieur le Président, f*n m’a fait observer que mon pro gramme paraissait oublier le Commer ce Senlisien. •le tiens à m’en excuser et à vous dire toute ma pensée en m’adressant à vous et en vous priant d’être mon interprète auprès de tous les membres de votre Groupement. Tous les Commerçants de Senlis peu vent compter sur mon dévouement le plus absolu. Les Commerçants de tous ordres sont un des éléments essentiels de la pros périté d’une ville. J’estime que : dé fendre, aider, stimuler le commerce lo cal c’est servir les intérêts les plus es- * ■^KSl“seffi \7iif sera d’aJI leurs dè sui- vrë l’exemple de mon regretté père dont vous n’avez pas oublié la sympathie agissante pour tout ce qui touchait le commerce local. Veuillez agréer, Monsieur le Prési dent, l’assurance de mes sentiments distingués et dévoués. Henrv E sgavy. Remerciements Mes Chers Concitoyens. Je remercie les 440 électeurs qui, di manche dernier, m’ont accordé leurs suffrages. Un seul candidat restant à élire, je me retire en demandant à tous ceux qui ont, affirmé sur mon nom les senti ments exprimés dans notre profession de foi commune, de reporter cette sym pathie en votant demain pour : IM . Henry ESCAVY qui avait accepté d’être mon eo-lis- tier. Veuillez croire, mes Ghers Conci toyens, à mes sentiments dévoués. Marcel L eroy. ELECTEURS ! FAITES VOTRE DEVOIR ! N’OUBLIEZ PAS DE VOTER AU SCRUTIN I)E BALLOTTAGE ! Cours d’Assises de l’Oise. LISTE DU JURY Voici la liste des jurés appelés à sié ger aux prochaines assises de l’Oise, qui s’ouvriront ainsi que nous .l’avons indiqué, le lundi 23 juin prochain, «à midi, au Palais de Justice de Beau- vais, sous la présidence de M. Chris tophe, conseiller à la Cour d ’A p p e l d’Amiens, assisté de MM. Petit et Four-; nier, juges au Tribunal de l’Oise, sec-l tion de Beauvais. Jurés titulaires MM. Béthous Ernest, propriétaire à Cam- peaux. Sainte-Beuve Louis-Alexandre, rentier à Noyers-Saint-Martin. Lacourie Georges-Henri, débitant à Courcelles-Epayelles. Raton Jules-Alfred, marchand de bœul's à Notre-Dame-du-Thil. ^ Hérouart Auguste, propriétaire à Mqn- tataire. Longavenne Honoré-Edouard, mar chand de cuir à Beauvais. Gellée Henri-Gharles, propriétaire à Blargies. Geliou Julien-François, boucher à No- gent-sur-Oise. Poisson René-Etienne, propriétaire a Lormaison. Gayet Pierre, commerçant au Coudray- St-Germer. Piar Glovis, cultivateur à Chevincpurt. Pillebout Louis-Jules, ancien notaire à Grépy-en-Valois. Pinette Georges-Dominique, ingénieur à Saint-Aubin-en-Bray. Plet Constant-Arsène, épicier a Me- ru. De Ribes Jean-Edouard, propriétaire à Belle-Eglise, Thuilieux Edgard, retraite à ctouv»e,J* Thuillier Paul-Isidore, propriétaire à Laboissière. Guilleminot René, industriel à Chan tilly. Gueudet- Georges, propriétaire à Bien- ville. Daquet Auguste-César, économe à l’asi le de, Clermont. Darode de Tailly Jacques, ingénieur à Thourotte. Dauchy René, industriel à Saint-,Just- des-Marais. Debeauvais Augustin, rentier à Saint- Vaast-les-Mello. De Valicourt Charles-André, cultiva teur au Crocq. Bourion Louis, cultivateur à Catigny. Bourguignon Camille-Eugène, proprié taire à Bury, Langlet Daniel-Lucien, rentier à Ro- thois. | Lécoeur Gaston-Léonce, directeur de banque à Clermont. Al/ef Paul-Gabriel, fabricant de bou- , tons à Méru. ^«Cfier Pierre-Alfred, propriétaire à La bruyère. Lecomte Maurice, industriel à Hardi- villers. Lame Henri-Emile, agriculteur à Jaul- zv. Copollet Jules-Emile ancien entrepre- neur à Ville. Coquel Gustave-Hubert, propriétaire à Laint-Just-des-Marais. Colin Henri, propriétaire à Gouvieux. Cogordau Louis-Alexis, maréchal-fer- raiît à Ormoy-le-Davien. Juges suppléants MM. Foulon Louis-Pierre, horloger à Beau vais Létévé Léonce-Frumence, chef de comptabilité à Beauvais. Uejouany Alexandre-Adolphe, dentiste a Beauvais, Coss&rt Georgaç, pâtissiçr A Beauva»$4 lïarcel DEflT et Jean IffiSSMi à Pont-Ste-Maxence. Un contre-temps m’a empêché de faire paraître la semaine dernière le compte rendu de la réunion organisée à Pont, le 8 mai par la Section S. F. I. 0. ; je m’en excuse. Voici ce compte rendu : Il est avéré que le citoyen VASSAL n’ose plus se risquer dans une réunion contradictoire sans être solidement étayé par un orateur chargé de répon dre pour lui aux questions les plus simples qui pourraient lui être posées sur son programme. A la suite de l’incident de la dernière réunion socialiste de Pont, annoncée tout d’abord publique, puis ensuite dé clarée privée par suite d’une contra diction possible, le citoyen Vassal s’é- Gif J ICLli^. i:"- ... . VI nu cinéma Poupàrt, une réunion pu blique et contradictoire. Il s’était fait accompagner d’un des meilleurs leaders de son parti, le ci toyen DEAT. A la faveur d’une telle protection, le citoyen Vassal donna un compte rendu sommaire de son man dat législatif où apparut très nette ment son rôle négatif à la Chambre ; il conclut ensuite en faisant un pres sant appel à la continuation de l’union des Radicaux et des Socialistes. Le citoyen DEAT fit, bien entendu, une offensive de grand style contre le cabinet TARDIEU, tant au point de vue de la politique extérieure que de la po litique intérieure, sans omettre les in sinuations malveillantes sur les accoin tances des membres du cabinet Tar dieu. Notre conférencier, M. NAUD, eut donc à répondre aux citoyens VASSAL et DEAT. Il le fit avec esprit et logique et avec succès, s’adressant notamment au citoyen VASSAL, auquel il fit re marquer que, dans son appel à l’union des Radicaux et des Socialistes, il avait omis d’ajouter « pour que continue le triomphe des Socialistes au détriment des Radicaux ». , Au citoyen DEAT qui, reprochait à la lu h i s ~dh~n s Gà "poli n qVi c”‘ex fcT ireir o" " il 1 fi î remarquer que si les accords de LA HAYE consacrent la politique d’aban don à l’égard de l’Allemagne, l’attitude du Parti Socialiste depuis 10 ans, de mandant le renoncement total, a per mis à nos débiteurs d’entrevoir des ap puis en France pour se libérer à bon compte de leurs dettes. Par cette attitu de néfaste, le parti socialiste a rendu ainsi la tâche des négociateurs fran çais plus difficile et plus ingrate. Le Colonel BIGOT fit remarquer aux citoyens DEAT et VASSAL que leur programme était inspiré par la HAINE DES CLASSES et sa réalisation envi sagée par la REVOLUTION avec tou tes ses conséquences tragiques, alors que DEVOLUTION seule doit être pré conisée. Si le citoyen DEAT est bon dans l’at taque, il l’est, moins dans la riposte, où il manque d’argumentation. Il eut vou lu éviter de parler devant certains é- lecteurs de la REVOLUTION SOCIA LE, pour ne pas trop les effrayer. Tant il est vrai que si le citoyen BLUM, malgré son régime sec, a été obligé, pour plaire à ses électeurs de Narbonne, de mettre du vin dans son eau, le citoyen Vassal, pour piper les bulletins de vote, dans l’Oise, est tenu de mettre beaucoup d’eau dans son vin. Un Electeur de Pont. * A ce compte rendu, je tiens à ajouter quelques lignes, en réponse au compte rendu de cette réunion, version S. F. 1. 0 . Je suis quelque peu mal à l’aise pour en parler, car son modeste rédacteur ne signe que par ses initiales ; or, ce sont justement les miennes. Pourvu qu’on ne m’accuse pas d’en être aussi l’auteur. Du compte rendu de mon homo ..... (comment dirai-je ?)... de mon homo- initiale, il y aurait bien des choses à dire. Tout y prouve que son auteur n’a vu la réunion qu’avec des œillères bien serrées, et munies de loupes grossissan tes, mais dans un sens seulement (le sens S. F. I. O., bien entendu). Pour ne pas être trop long, je ne relèverai que deux points : Vous proclamez bien haut, M. P. B. le geste galant du secrétaire de la Section de Pont, qui m ’a avisé de la date de la réunion (geste auquel j’ai été très sen sible) et vous voudriez faire croire à vos amis que toujours les socialistes agissent ainsi. Vous oubliez que sou vent les choses se sont passées autre ment. Vous oubliez qu’à Acy-en-Mul- fien, l’année dernière, et cette année à Nanteuil, à Vaumoise, à Gillocourt, à Pont (première réunion), à Verneuil, et j’en oublie, votre chef Vassal a eu bien soin de n’annoncer ses réunions PU BLIQUES que quelques heures d’avan ce, afin d’avoir la paix (c’est pousser un peu loin l’Amour de la Paix). Tranquillisez-vous, Mr P. B., quand je jugerai opportun d’organiser des réunions publiques, elles seront tou jours annoncées contradictoires, sans aucun équivoque. Je n’irai pas jusqu’à y convier individuellement M. Vassal, car il pourrait, à juste titre, trouver que cela ressemble quelque peu à une som mation, mais nos réunions seront tou jours annoncées plusieurs jours d’a vance. BONNE FOI et LOYAUTE sont fnes deux guides sûrs, et si, dans mes actes, vous relevez jamais quoi que ce soit qui s’en écàrte, je vous prie instam ment de me crier bien vite casse-cou. Par ailleurs, vous trouvez étrange' que le Colonel BIGOT ait reconnu qu’il y a quelque chose de bon dans le pro gramme socialiste (cela ne veut pas dire, loin de là, que tout y soit bon). Là, voyez vous, se trouve l’abîme qui' séparé nos deux conceptions de la Po litique. Vous, vous dites : Dans notre doctri ne, tout est bon ; chez nos adversaires tout est mauvais. Vous faites comme certains amateur 'auto qui disent : « Retroen, ça ne vaut absolument rien ; ah, parle-moi d’une Cinault, çà, c’est merveilleux... »; ou réciproquement. Nous disons, nous : « Je ne dis pas’ que Cinault est un clou, mais Retroen me semble bien meilleur,.,;», ou réri- Nous disons, en somme : Notre pro gramme n’est peut-être pas parfait, mais il nous semble raisonnable et réa lisable. Dans la doctrine socialiste, il y a quelques bonnes idées, qui se rappro chent beaucoup des nôtres, mais elles sont mêlées de trop de conceptions né fastes ou utopiques et de. trop de ger mes de haine et de misère. Je ne suis pas encore bien vieux dans la vie, mais il me semble, de plus en plus, que la. Vérité et la Sagesse se trouvent souvent dans un juste milieu, et non dans des conceptions extrêmes et intransigeantes. P. B illaux . Les fêtes de Jeanne d’flrc à Compiègne. Compiègne vient de fêter Jeanne d’Arc ! Que de choses en ces simples mots ! Sur l’initiative de M. Fournier Sar~: lovèze, voici, que renaît la tradition créée par lui en 1909, continuée en 191L et en 1913, puis interrompue par la plus formidable des guerres. „ „ RA p©s opuy.q! L,(T une splendeur dépassant tout ce qui s’était vu, comme tout ce que l’on pou vait imaginer. C’e,st_ q u e d ’u n cœur fervent, tout Compiègne a voulu s’associer à son maire, pour fêter l’héroïne et la sainte à laquelle vont notre reconnaissance et notre amour. Tout compiègnois aime Jeanne d’Arc, car tout compiègnois est ardemment patriote : Aussi, pour fêter Jeanne et pour fê ter la France, Compiègne avait revêtu! ses plus chatoyants atours. La cité s’é tait entièrement transformée. On ne s’était pas contenté d’un pavoisement banal,^ mais on avait rivalisé d’ingé niosité, d’art et de goût pour donner à nos places et à nos rues le plus déli cieux aspect. Des maisons modernes s’çtaient transformées, comme par ma-, gie, en logis moyenâgeux, garnis de tapisseries, de tentures, de drapeaux et de fleurs. C’était, par toute la ville en liesse, une symphonie d’azur et d’or. Jamais on ne vit se réaliser pareil effort pour présenter une ville sous un joui- séduisant. La place nous fait défaut dans ce journal hebdomadaire pour relater mê me superficiellement les différentes phases de ces belles fêtes auxquelles M. le Président de la République, le Gouvernement, l’Armée, les Représen tants diplomatiques, le Clergé, les Sé nateurs et Députés, le Préfet de l’Oise, le Sous-Préfet de Compiègne, les Ad joints au maire d’Orléans, de Rouen, de Senlis, étaient représentés ou assis taient en personne. Le samedi, ce fut la remise des éten dards, le magnifique cortège avec la' gracieuse Jeanne d’Arc compiégnoise Mlle Nelly Wîlhelem, dans son armu-’ re blanche, à cheval, et sa compagne! Jeanne Hachette de Beauvais en la per sonne de Mlle Catoire. Défilé vraiment imposant. Dimanche, défilé des 4.000 scouts, Messe solennelle pontificale en l’église Saint-Jacques, le panégyri-i que de la Pucelle d’Orléans, l’après-mi di, le cortège historique, le magnifique Tournoi si bien préparé. Dans un cadre de faste inouï, Com piègne a célébré Jeanne d’Arc dans une véritable apothéose d’enthousiasme. Compiègne a répondu avec allégresse à l’appel de son dévoué maire et dé^ puté, M. Fournier Sarlovèze. Dimanche 25 mai Pèlerinage à Compiègne de 350 mem bres de la Jeunesse Catholique de Rou-« baix et de Tourcoing et de 150 anciens combattants du 14“ arrondissement de P«aris. A 9 heures 30. Inauguration d’une plaque commémorative à Remplace ment de l’ancien château de Mar- gny. A 9 heures 45, Messe à l’église SainU Jacques. A 10 heures 15, Messe à l’église Jean ne d’Arc, de Margny. A 11 heures, Inauguration de la cha pelle Saint-Nicolas et Messe des « Bons Compagnons du Tournoi de Gompiè- gne ». A 13 heures 30, Cortège historique. Tournoi, route de Soissons. A Le Cortège historique et le Tournoi se renouvelleront le jeudi 29 mai (As cension),

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soin ,

A11 m o m en t m êm e où M. B ria n d lance son m ém o ra n ­d u m en fav eu r d ’une F édéra­tion E u ro p éen n e , d o n t le be-

, - sous u n e fo rm e ou sous une a u tre , — se fa it jo u rn e lle m e n t sen tir , le d isco u rs de F lo ren ce donne u n é tran g e son de cloche. D écidém en t la p e rfec tio n n ’est p as de ce m onde ; Si n o u s en av ions ja m a is dou té , M. M us­so lin i v ien t de nous en a d m in is tre r , d iso n s m ieux , de n o u s en a ssén er une p reu v e éc la tan te . Ce n ’est p a s que n o u s ayons ja m a is co n sid éré n i le F a s ­cism e, n i M. M ussolin i lu i-m êm e com ­m e des p e rfec tio n s . T a n t s’en fa u t. M ais, com m e le re m a rq u e le Neio- Y o r k T e le g ra m , « i l f u t u n t e m p s o ù des h o m m es d 'a ffa ire s ém in en ts é p ro u ­v a ie n t u n e ce rta in e sy m p a th ie p o u r M. M usso lin i ». O n ne p o u v a it se dé­fe n d re d ’a d m ire r q u e lq u es-u n es de ses ré a lisa tio n s . Le d isco u rs q u ’il v ien t de p ro n o n c e r à F lo ren ce n o u s en ôte a u ­jo u r d ’hu i l’envie et n o u s am ène à d o u ­te r p lu s que ja m a is de l ’hom m e e t de la m éthode. Q u ’est-ce que h u it an s de succès d an s la vie d ’une n a tio n ? Ce qu i est v io len t ne d u re pas, d it u n v ieux p roverbe . Si M. M ussolin i con­tin u e de ce tra in , il se p o u r ra i t que l ’Ita lie en fasse b ie n tô t l ’expérience.

P o u r le m o m en t le D uce a to u t l ’a ir de vo u lo ir re p re n d re la succession de G u illaum e TI, en n o u s p a r la n t de ca­n o n s , de m itra illeu se s , de cu irassés , etc... « p lu s b ea u x que des m o ts », d it-il, m a is qu i, en a tte n d a n t, lu i fo u rn is se n t l ’occasion de p a ro les re ­te n tis sa n te s .

***Avec ces I ta lien s qu i son t des a r ­

tis te s on n e vo it ja m a is b ien . Il est possib le que M ussolin i a it vou lu to u t s im p lem en t d o n n e r de l ’o rig in a lité à son d isco u rs en p a r la n t d ’a rm e m e n t à o u tra n c e a lo rs q u ’il n ’est q u es tio n que d u d ésa rm em en t un iv erse l et q u ’il a it t ro u v é p iq u a n t d ’e x a l t e r le s v e rtu s g u e rriè re s a lo rs que la m ode est p lu s q u e ja m a is aux d éc la ra tio n s de paix ... P o ssib le a u ss i q u ’il a it vou lu p re n d re sa rev an ch e de la C onférence de L on­d re s qu i, som m e to u te , fu t u n échec p o u r les p ré te n tio n s n av a les de l’I ta ­lie . T o u tes ces ra iso n s so n t p lausib les. O n s ’accorde g én éra lem en t à d ire que M usso lin i ne n o u r r i t p o in t d ’h o s tilité p e rso n n e lle co n tre la F ra n c e . Il est assez v ra isem b lab le q u ’il a it vou lu

p a r son d isco u rs h a u sse r ou m a in te n ir élevé le to n des énerg ies n a tio n a le s d a n s son pays. Ceci n o u s p a ra î t ê tre le p ro p re et a u ss i le d an g e r de ces ré ­g im es fo rts q u i ne sont, au fond , que des rég im es de v iolence. Ils on t beso in p o u r se m a in te n ir de g a lv an ise r à to u t m o m en t e t à to u t p rix les énerg ies et de les te n d re vers u n en n em i ex té­r ie u r to u jo u rs possib le. Ils cu ltiv en t l ’h o rre u r sacrée en vue de p ro d u ire a rtific ie llem en t l ’u n io n sacrée don t ils o n t beso in p o u r v ivre. S eu lem en t ce p rocédé est ém in em m en t d an g ereu x p o u r la pa ix du m onde s u r to u t q u an d il s’accom pagne de f l ir t e t de co llu ­sions sen tim e n ta le s avec c e rta in s élé­m e n ts g e rm an iq u es d o n t n o u s ne con­n a isso n s que tro p les sen tim en ts b e llic istes.

***

T o u t cela ne fac ilite p a s le r a p p ro ­c h em en t des P u issan ces L a tin e s qu i d em eu re c e p e n d a n t u n e nécessité .

P lu s n o u s p la î t a s su ré m e n t le d is­co u rs de L yon que celu i q u ’e n te n d it « la trè s fasc is te F lo ren ce ». M. J e a n P io t, d an s la V olon té , co m p are ces deux d isco u rs . « U n h o m m e d ’E ta t, éc rit-il, a p a r lé à F lo ren ce à de fu tu rs co m b a tta n ts . U n a n tre hom m e d ’E ta t a p a rlé à L yon à des an c ien s com bat­ta n ts qu i ne veu len t p lu s fa ire appel q u ’au x a rm es de la paix . D ’u n côté, l'idéa l fasc is te . De l’a u tre l’idéal ré p u ­b lica in fra n ç a is ».

L ’o rig in a lité du d isco u rs d ’A ndré T a rd ieu , an c ien c o m b a tta n t lu i-m êm e s’a d re s sa n t au x ca m a ra d es an c ien s co m b a tta n ts , e s t son ca rc tè re réa lis te e t h a u te m e n t m o ra lisa te u r . T a rd ie u im a u s s i c h e r c h e à g r o u p e r d e s fo r c e s m ais ce son t des fo rces m ora les é f c ’estp o u r « l ’œ u v r e im e n s e d e p a ix » q u i est d e v a n t n o u s à l ’h e u re p résen te . « P a ix in té r ie u re et p a ix ex té rieu re ; o rg an isa tio n , p o u r les hom m es et p o u r les peup les, du d ro it qu i est la force o rd o n n ée ; ju s tic e sociale e t ju stice in te rn a tio n a le ; am én ag em en t e t déve­lo p p em en t de la sécu rité e t de la r i ­chesse fran ça ises ... »

Ce n ’es t p as là u n p ro g ram m e m a­té ria lis te , ca r il s ’ag it a v a n t to u t de m ob iliser des fo rces m o ra les . « Il n o u s fa u d ra n o u s lib é re r de n o tre e sp rit, ta n t de fo is co n sta té d ep u is d ix ans, d ’indo lence et d ’ab an d o n p o u r ce qu i reg a rd e la chose p u b liq u e et cesser de n o u s d én ig re r nous-m êm es. »

— « H y a des v é rité s com m unes, qu i s ’im p o sen t en p le ine m êlée des p a r tis , p o u r le b ien g én éra l. C’est au service de ces vérités , n o n seu lem en t com m e c ritiq u e s v ig ilan ts , m a is com - me, a n im a te u rs de l ’o p in ion », q u ’An- d ré I a rd ieu v o u d ra it v o ir d éso rm ais tous les c am arad es an c ien s com bat­ta n ts .

Il fa u t que les A nciens C o m b a ttan ts q u i p o r te n t « d a n s le u r c h a ir les le­çons de l ’h is to ire » e t qu i o n t « ta n t de fois h és ité su r le u r o r ie n ta tio n » d e v ie n n e n t « le s g a r a n t s «le ce «[.«;, a u - d essu s des b a ta ille s po litiq u es, co n s­titu e l’exigence p e rm a n e n te de la n a ­tion . »

« L es m o rts o n t to u t d onné . Q ue les v ivan ts d o n n e n t ce qu i es t en eux. C ontre les p u issan ces de décadence, de d éso rd re , de ro u tin e ou d ’in ertie , il y a, au ss i b ien au d ed an s q u ’au deh o rs , u n e b a ta ille à gagner, su r les ro u te s d ’une p a ix d igne, fière et f r a ­te rn e lle à la fois.

C am arades, élevez vos cœ u rs . U ne fois de p lu s , la F ra n c e a besoin de vous ».

Soyons assez in te llig en ts p o u r com ­p re n d re q u ’il n ’y a d a n s ces paro les, n u l fasc ism e, n u l im p é ria lism e a in si que l ’o sen t p ré te n d re , au m ép ris de la p lu s é lém en ta ire bonne foi, les au g u res d u P opu la ire e t de V H um anité , m ais seu lem en t c la ire conscience du devoir p ré sen t, et so u h a ito n s que ces conseils d ’énerg ie don n és d ’u n e façon si lu ­cide, si calm e, si fra n ç a ise so it e n te n ­d us de to u te ce tte « g én é ra tio n du feu » qu i e s t so rtie de la g u erre . Q u’el­le a it si c h è re m e n t ra c h e té le passé, « cela v a u t q u ’elle « en m ette u n coup « p o u r a s su re r l ’av en ir.. Il n ’ÿ a p as , d it A ndré T a rd ie u , de d éb a t de d é ta il q u i p rim e ce tte v é rité p rem iè ­re. » Il a ra iso n .

A. C h e n e t .

DÉPARTEMENTFédération des S. A. G. de l’Oise.

P a r su ite du C oncours de T ir de S é­lection qui a u ra lieu à A m iens le 6 ju ille t p ro ch a in , la, Fête F édéra le des S. A. G. de l ’Oise est rem ise au 27 ju i l ­le t à M argny-les-C om piègne.

Des c ircu la ires seron t ad ressées très p ro ch a in em en t au x Sociétés affiliées qui ont envoyé leu r adhésion pour cette Fête.

Union des Syndicatsd’initiatives «ESSI» .

D ans le but, de fa ire co n n aître les sites les p lu s in té re ssan ts de la Forêt de Com piègne, le S yndicat d ’in itia tiv e « E ssi » o rgan ise , pour le d im anche 15 ju in p rocha in , sous le pa tro n ag e de l ’A utom obile-G lub de l’Ile -de-F rance , u n R a l ly e -A utom obile su r le p a rco u rs du « C ircuit de la F o rê t » q u ’il a créé l ’année dern ière .

T ous ren se ig n em en ts co m p lém en ta i­re s seron t donnés u lté rieu rem en t.

R e t r a i t e s O u v r i è r e s e t P a y s a n n e s .

Les a ssu ré s de la loi des R etraites O uvrières et P a y sa n n e s doivent con­server leu r carte en cours. Elle dem eu ­re ra valab le ju s q u ’au t"r ju ille t p ro ­chain . Ceux dont la carte ne contient pas assez de cases lib res po u r l’appo ­sition des tim b res ju s q u ’au 1" ju ille t, recev ron t su r leu r dem ande adressée à la P ré fec tu re un feu ille t in te rca la ire . Le renvoi à la P ré fec tu re des cartes et des feu ille ts se fe ra po u r tous les in ­té ressés a p rè s le 1" ju ille t et donnera lieu a v an t cette date à un nouveau fiomrotltUaué.

Au su jet du rétab lissem en t du poste de D irecteur des

Services vétérinaires de l'Oise.M. Noël, sén a teu r, p rés id en t du Con­

seil G énéral a reçu de M. le S ous-S e­cré ta ire d ’E tat à l’A gricu ltu re , la lettre su ivan te co n cern an t le ré tab lissem en t du poste de D irecteur des Services V é­té rin a ire s du d ép artem en t de l’Oise.

« P a ris , le 12 m ai 1930.« M onsieur le S énateur,

« V ous avez bien voulu ap p e le r m on a tten tion , d ’une façon toute p a rtic u ­lière, su r la nécessité de ré ta b lir le poste de vé té rin a ire d ép artem en ta l de l ’Oise.

« J ’ai l ’h o n n eu r de vous fa ire con­n a ître que pe m e propose de soum et­tre à l’app roba tion du P a rle m e n t un p ro je t de loi ab ro g ean t les d ispositions du décret du 29 octobre 1926, portan t sup p ressio n de 37 em plo is de vétéri­n a ires d ép artem en tau x .

« Le texte de ce p ro je t a été adressé à M. le M in istre des F in an ces, et je ne doute pas q u ’il en app rouve les te rm es et les m otifs.

« J ’envisage donc, dès q u ’il sera pos sible, le re to u r p ro g re ss if du rég im e prévu p a r la Loi du 12 ja n v ie r 1909, tel q u ’il fo nc tionna it ju s q u ’en 1926.

« Je p u is vous d onner l’a ssu ran ce que tous m es efforts tend ron t à hâter la m ise à l ’o rdre du jo u r et la d iscus­sion du p ro je t de loi, et que, le m o­m en t venu, la s itua tion d an s l’Oise se­ra exam inée avec le p lu s v if in té ­rêt.

« A gréez, M onsieur le S énateur, l ’a s ­su rance de m a h au te considéra tion . »

. Le Sous-Secrétaire d ’Etat A l'A griculture,

Signé. J ïb Se RUT,

V ' I L L E I D E S B J S T L X S

SCRUTIN DE BALLOTTAGEd u 2 5 M A I 1 3 3 0

Mes Chers Concitoyens,Je tiens tout d ’abord à rem erc ier cor­

d ialem ent tous ceux d ’en tre vous qui ont accueilli m a can d id a tu re et. qui m ’ont, donné leu rs voix.

Cette m arq u e de confiance m ’autorise à re s te r c an d id a t au siège qui reste, à pourvo ir et m ’en fa it m êm e un devoir, d ’a u ta n t que M. M arcel Leroy, dans un geste d ’am itié , veu t b ien se r e t i r e r .?

Je n ’ai p as à vous ra p p e le r m o n pro­g ra m m e, vous le connaissez.

A - p o h t iv < n r u r t t q u ^ r n r r U f i s. i p l / > vêts do S e n tis et le b ien-être de sês hab itan ts ; con tinuer une gestion sage m a is a n im ée d’u n esprit de progrès constant, c’est là m a seu le volonté !

C’est d an s cet e sp rit que je sollicite à, nouveau vos suffrages.

J ’a u ra i à cœ ur de re ste r digne de vo­tre confiance et je vous assu re de mon dévouem ent le p lu s en tie r à notre ville.

V ive S e n lis !H enry ESÇAVY

A vocat, Docteur en Droit, C roix de Guerre.

Elections flïunieipalesLe sc ru tin de d im anche d e rn ie r pour

l’élection de deux conseillers m u n ic i­p a u x n ’a donné q u ’un seul résu lta t.

In sc rits : 1.504 V otan ts : 1.095

B lancs ou nu ls : 17 M ajorité absolue : 540

Ont obtenu :M. W a r u s f e l ............................... 670 vo ixM. IU-my lUsrnVy . . . . . . . . vo isM. M arcel L e r o y ..................... 440 voixM. T h iébau t, dit. Gigot............. 54 voixM. Lepetit, (non c a n d id a t) .. 27 voixM. D em oinet (non cand idat). 20 voix

etc.M. W a ru s fe l ay an t ré u n i au p rem ie r

tour, la m a jo rité absolue, a été. p ro ­c lam é élu conseiller m u n ic ipa l.

D em ain, au ra lieu le sc ru tin de b a l- ottage.

M. H enry E seavy qui a obtenu d i­m an ch e dern ie r, le p lu s g ran d nom bre de voix ap rès l’élu, se rep résen te à ce scru tin .

Nous ne rev ien d ro n s p as su r la ca n ­d idatu re de M. H. Escfivy.

Les é lecteurs ont reçu — ou au ra ien t dû recevoir —• la sem aine dern ière , la p ro fession de foi de MM. Leroy et Es- cavy que nous avons publiée dan s no­tre dern ie r num éro .

A u jo u rd ’hui, M. Eseavy sollicite à nouveau les su ffrages des électeurs, p a r 1a, d éclara tion que nous publions p lus hau t.

Ce n ’est, p as une ra ison , parce qu’il n ’y a q u ’un seu l conseiller à élire qu ’il fau t se d ire : çe n ’est pas la peine de se déranger.

Q uoique cette élection a it lieu à la m a jo rité re la tive, il im porte cependan t! que l’élu de dem ain le soit avec un nom bre de voix im p o san t afin de lui d onner une certa ine au to rité dan s T’as­sem blée com m unale .

N oussom m es p e rsu ad és que les élec­teurs, enverront dem ain , p a r leu rs bu l­le tins de vote, un nouvel élu au Con­seil m unicipal en la p ersonne de M H enry Eseavy qui s a u ra ap p o rte r tou­te son activité, tout son dévouem ent et toute sa jeu n esse à l ’œ uvre en trep rise depu is dix ans p a r nos C onseillers m u ­nicipaux.

électeurs !A in AV«« »•

Votez pour*

Wl. H e n r y E S C A V YA m c a t, Docteur en Droit

* C roix de Guerre

Lettre de IM. ESCAVY à M. BASCHER, président de

l’Union CommercialeSenlis, le 22 m ai 1930.

M onsieur le P résiden t,f*n m ’a fa it observer que m on p ro ­

gram m e p ara issa it oub lier le C om m er­ce Senlisien.

•le tiens à m ’en excuser et à vous dire toute m a pensée en m ’a d re ssa n t à vous et en vous p ria n t d ’être m on in te rp rè te aup rès de tous les m em b res de votre G roupem ent.

Tous les C om m erçants de Senlis p eu ­vent com pter su r m on dévouem ent le p lus absolu.

Les C om m erçants de tous o rd res sont u n des é lém ents essen tie ls de la p ro s­périté d ’une ville. J ’estim e que : dé­fendre, a ider, s tim u le r le com m erce lo­cal c’est serv ir les in té rê ts les p lu s es- * ■^KSl“seffi \7 iif se ra d’aJI leu rs dè su i- vrë l’exem ple de m on reg re tté père dont vous n ’avez p as oublié la sym path ie ag issan te po u r tout ce qui touch a it le com m erce local.

Veuillez agréer, M onsieur le P ré s i­dent, l ’a ssu ran ce de m es sen tim en ts d istingués et dévoués.

H enrv E sgavy.

RemerciementsM es Chers Concitoyens.

Je rem ercie les 440 électeurs qui, d i­m anche dern ie r, m ’ont accordé leu rs suffrages.

Un seul can d id a t re s ta n t à élire, je m e re tire en d em an d an t à tous ceux qui ont, affirm é su r m on nom les sen ti­m en ts ex p rim és d ans no tre p rofession de foi com m une, de rep o rte r cette sy m ­path ie en vo tan t dem ain po u r :

IM. Henry ESCAVYqui avait accepté d ’être m on eo-lis- tier.

V euillez croire, m es Ghers Conci­toyens, à m es sen tim en ts dévoués.

M arcel Leroy.

E L E C T E U R S !F A IT E S V O TR E D EVO IR ! N ’O U BLIEZ P A S DE VO TER

A U S C R U T IN I)E B A L L O T T A G E !

Cours d’Assises de l’Oise.L IST E DU JU RY

Voici la liste des ju ré s appelés à sié­ger aux p rocha ines assises de l’Oise, qui s ’o uv riron t a in si que nous .l’avons ind iqué, le lu n d i 23 ju in p rochain , «à m idi, au P a la is de Ju stice de Beau- vais, sous la p résidence de M. C hris­tophe, conseiller à la Cour d’A ppel d ’A m iens, a ssisté de MM. P etit et F o u r - ; n ier, ju g es au T rib u n a l de l ’Oise, sec-l tion de B eauvais.

Ju rés titu la iresMM.

B éthous E rnest, p ro p rié ta ire à C am - peaux.

S ain te-B euve L ouis-A lexandre, ren tie rà N oyers-S ain t-M artin .

L acourie G eorges-H enri, déb itan t à C ourcelles-E payelles.

Raton Ju les-A lfred , m arch an d de bœul's à N otre-D am e-du-T hil. ^

H érouart A uguste, p ro p rié ta ire à Mqn- ta ta ire .

L ongavenne H onoré-E douard , m ar­chand de cu ir à B eauvais.

Gellée H enri-G harles, p rop rié ta ire à B largies.

Geliou Ju lien -F ran ço is , boucher à No- gen t-su r-O ise .

P oisson R ené-E tienne, p rop rié ta ire a L orm aison .

G ayet P ie rre , com m erçan t au Coudray- St-G erm er.

P ia r Glovis, cu ltiv a teu r à C h e v i n c p u r t . P illeb o u t L ou is-Ju les, anc ien notaire à

G répy-en-V alois.P ine tte G eorges-D om inique, ingénieur

à S ain t-A u b in -en -B ray .P le t C onstan t-A rsène, ép icier a Me-

ru .De R ibes Jean -E d o u ard , p roprié ta ire à

Belle-Eglise,T h u ilieu x E dgard , re tra ite à ctouv»e,J*

T h u illie r P au l-Is id o re , p ro p rié ta ire à Laboissière.

G uillem inot René, in d u strie l à C han­tilly.

Gueudet- Georges, p ro p rié ta ire à B ien- ville.

D aquet A uguste-C ésar, économ e à l ’a s i­le de, C lerm ont.

D arode de T ailly Jacq u es, in g én ieu r à Thourotte.

D auchy René, industrie l à Saint-,Just- des-M arais.

D ebeauvais A ugustin , ren tie r à S a in t- V aast-les-M ello.

De V alicourt C harles-A ndré, cu ltiva­teu r au Crocq.

Bourion Louis, cu ltiva teu r à Catigny.B ourguignon C am ille-E ugène, p ro p rié ­

taire à Bury,Langlet D aniel-Lucien, ren tie r à Ro-

thois. |Lécoeur G aston-Léonce, d irec teu r de

banque à C lerm ont.Al/ef Pau l-G abrie l, fa b ric a n t de bou-, tons à M éru.^ « C f ie r P ie rre -A lfred , p ro p rié ta ire à

La bruyère .Lecomte M aurice, in d u strie l à H ard i-

villers.Lam e H enri-E m ile , a g ricu lteu r à Ja u l-

zv.Copollet Ju les-E m ile anc ien en trep re-

neur à Ville.Coquel G ustave-H ubert, p ro p rié ta ire à

L a in t-Just-des-M ara is .Colin Henri, p ro p rié ta ire à G ouvieux.Cogordau Louis-A lexis, m aréch a l-fe r-

ra iît à O rm oy-le-D avien.Ju g es sup p léa n ts

MM.Foulon L ouis-P ierre , horloger à B eau­

vaisLétévé L éonce-F rum ence, chef de

com ptabilité à B eauvais.U ejouany A lexandre-A dolphe, den tiste

a Beauvais,Coss&rt Georgaç, pâtissiçr A Beauva»$4

lïarcel DEflT et Jean IffiSSMià Pont-Ste-M axence.

U n co n tre -tem p s m ’a em pêché de fa ire p a ra ître la sem aine dern iè re le com pte ren d u de la réu n io n organ isée à Pont, le 8 m ai p a r la Section S. F. I.0 . ; je m ’en excuse. Voici ce com pte ren d u :

Il est avéré que le citoyen V A SSAL n ’ose p lu s se r isq u e r d an s une réun ion con trad icto ire san s être so lidem ent étayé p a r un o ra teu r chargé de rép o n ­dre p ou r lu i au x questions les p lu s sim p les qui p o u rra ien t lu i être posées su r son p rog ram m e.

A la suite de l ’in c iden t de la dern ière réu n io n socialiste de Pont, annoncée tout d ’abord pub lique , p u is ensu ite dé­clarée p rivée p a r su ite d ’une co n tra ­diction possib le, le citoyen V assal s ’é-G if J IC Lli^. i:"- ... . VI •nu c iném a P o u p àrt, une réun ion pu­b lique et contrad icto ire.

Il s’é ta it fa it acco m p ag n er d ’un des m eilleu rs lead ers de son p arti, le c i­toyen DEAT. A la fav eu r d ’une telle protection , le citoyen V assal donna un com pte ren d u so m m aire de son m a n ­dat lég is la tif où a p p a ru t trè s ne tte­m ent son rôle n ég a tif à la C ham bre ; il conclut ensu ite en fa isa n t un p res­san t appel à la con tinuation de l’union des R ad icau x et des Socialistes.

Le citoyen DEAT fit, b ien en tendu , u n e offensive de g ran d style contre le cab inet TA RD IEU , tan t au po in t de vue de la po litique ex térieu re que de la po­litique in té rieu re , san s om ettre les in ­s in u a tio n s m alv e illan tes su r les acco in ­tances des m em b res du cab inet T a r ­dieu.

N otre con férencier, M. NAUD, eut donc à rép o n d re au x citoyens V A SSAL et DEAT. Il le fit avec e sp rit et logique et avec succès, s ’a d re ssa n t no tam m en t au citoyen VASSAL, auquel il fit re ­m a rq u e r que, d an s son appel à l ’union des R ad icaux et des Socialistes, il avait om is d ’a jo u te r « pour que con tinue le triom phe des S ocialistes au dé trim en t des R ad icau x ». ,

A u citoyen DEAT qui, rep ro ch a it à la lu h i s ~d h~n s G à "poli n qVi c”‘ex fcT ireir o" " i l1 fi î rem a rq u e r que si les accords de LA HAYE co n sac ren t la politique d’a b a n ­don à l’égard de l’A llem agne, l ’a ttitude du P a rti Socialiste depu is 10 an s, de­m a n d a n t le ren o n cem en t total, a p e r­m is à nos déb iteu rs d ’en trevo ir des a p ­p u is en F ran ce p o u r se lib ére r à bon com pte de leu rs dettes. P a r cette a ttitu ­de néfaste , le p a r ti socialiste a ren d u a in s i la tâche des négocia teu rs f ra n ­çais p lu s difficile et p lu s ing ra te .

Le Colonel BIGOT fit re m a rq u e r au x citoyens DEAT et V A SSA L que leu r p ro g ram m e é ta it in sp iré p a r la HAINE DES CLASSES et sa réa lisa tio n en v i­sagée p a r la REVOLUTION avec to u ­tes ses conséquences trag iq u es, a lors que DEVOLUTION seule doit être p ré ­conisée.

Si le citoyen DEAT est bon dan s l’a t­taque , il l’est, m oins d an s la riposte , où il m an q u e d ’a rg u m en ta tio n . Il eu t vou­lu év iter de p a r le r devan t ce rta in s é- lec teu rs de la REVOLUTION SOCIA­LE, p o u r ne p as trop les effrayer.

T an t il es t v ra i que si le citoyen BLUM, m alg ré son rég im e sec, a été obligé, p o u r p la ire à ses é lec teu rs de N arbonne, de m ettre du v in d an s son eau, le citoyen V assal, po u r p ip e r les bu lle tin s de vote, d an s l’Oise, est tenu de m ettre beaucoup d ’eau d an s son vin.

U n E lecteur de Pont.*

A ce com pte ren d u , je tiens à a jo u te r quelques lignes, en réponse au com pte ren d u de cette réun ion , version S. F.1. 0 .

Je su is quelque peu m a l à l’aise po u r en pa rle r, ca r son m odeste réd ac teu r ne signe que p a r ses in itia le s ; or, ce son t ju s te m e n t les m iennes. P ourvu q u ’on ne m ’accuse p as d’en être au ssi l’au teur.

Du com pte re n d u de m on hom o.....(com m ent d ira i- je ?)... de m on hom o- in itia le , il y a u ra it b ien des choses à dire. T out y prouve que son a u te u r n ’a vu la réu n io n q u ’avec des œ illères bien serrées, et m u n ies de loupes g ro ss issan ­tes, m ais d a n s un sens seu lem en t (le sens S. F. I. O., bien en tendu). P o u r ne p as être trop long, je ne relèverai que deux po in ts :

V ous p roclam ez bien hau t, M. P. B. le geste g a lan t du secré ta ire de la Section de P on t, qui m ’a avisé de la date de la réu n io n (geste auquel j ’ai été très sen ­sible) et vous voudriez fa ire cro ire à vos am is que to u jo u rs les socialistes ag issen t a in si. V ous oubliez que sou­vent les choses se sont passées a u tre ­m ent. Vous oubliez q u ’à A cy-en-M ul- fien, l ’année d ern ière , et cette an n ée à N anteu il, à V aum oise, à G illocourt, à P o n t (p rem ière réun ion ), à V erneuil, et j ’en oublie, votre chef V assa l a eu b ien soin de n ’a n n o n ce r ses réu n io n s P U ­BLIQUES que quelques h eu res d ’av a n ­ce, afin d ’avoir la p a ix (c’est pousser un peu loin l’A m our de la P aix ).

T ran q u illisez-v o u s, Mr P. B., q u an d je ju g e ra i o p portun d ’o rg an ise r des réu n io n s pub liques, elles seront to u ­jo u rs annoncées contrad ic to ires, san s au cu n équivoque. Je n ’ira i p as ju s q u ’à y convier in d iv iduellem en t M. V assal, ca r il p o u rra it, à ju s te titre , trouver que cela ressem ble quelque peu à une so m ­m ation , m ais nos réu n io n s seron t to u ­jo u rs annoncées p lu s ieu rs jo u rs d ’a ­vance.

BONNE FO I et LOYAUTE sont fnes

deux gu ides sû rs, et si, d an s m es actes, vous relevez ja m a is quoi que ce soit qui s ’en écàrte, je vous p rie in s ta m ­m en t de m e c rie r b ien vite casse-cou .

P a r a illeu rs , vous trouvez étrange' que le Colonel BIGOT a it reconnu q u ’il y a quelque chose de bon dan s le p ro ­g ram m e socialiste (cela ne veut pas dire, loin de là, que tout y soit bon).

Là, voyez vous, se trouve l’ab îm e qui' séparé nos deux conceptions de la P o ­litique.

V ous, vous dites : D ans no tre doc tri­ne, tout est bon ; chez nos adv ersa ires tou t est m auvais.

V ous fa ites com m e ce rta in s a m a te u r 'auto qui d isen t : « R etroen, ça ne

v au t ab so lu m en t rien ; ah, p arle -m o i d ’une C inault, çà, c ’est m erveilleux... »; ou réc ip roquem en t.

Nous disons, nous : « Je ne d is pas’ que C inau lt est un clou, m a is R etroen m e sem ble b ien m eilleu r,.,;», ou ré r i-

N ous disons, en som m e : N otre p r o ­gram m e n ’est peu t-ê tre p as p a rfa it, m a is il nous sem ble ra iso n n ab le et ré a ­lisable. D ans la doctrine socialiste , il y a quelques bonnes idées, qui se ra p p ro ­chen t beaucoup des nô tres, m a is elles sont m êlées de trop de conceptions n é ­fastes ou u top iques et de. tro p de g e r­m es de ha in e et de m isère.

Je ne su is pas encore b ien v ieux d ans la vie, m a is il m e sem ble, de p lu s en p lus, que la. V érité e t la Sagesse se trouven t souvent d ans un ju s te m ilieu , et non d ans des conceptions ex trêm es et in tran s ig ean tes .

P . B il l a u x .

Les fêtes de Jeanne d’flrc à Compiègne.

C om piègne v ien t de fê ter Jea n n e d ’A rc !

Que de choses en ces sim p les m ots ! S u r l ’in itia tive de M. F o u rn ie r Sar~:

lovèze, voici, que re n a ît la tra d itio n créée p a r lu i en 1909, con tinuée en 191L et en 1913, p u is in te rro m p u e p a r la p lu s fo rm idab le des guerres.„ „ RA p©s opuy.q! L, (T une sp len d eu r d ép assan t tou t ce qu i s ’é ta it vu, com m e tou t ce que l ’on pou­vait im ag iner.

C’e,st_ que d ’un cœ ur fervent, tout Com piègne a voulu s ’associer à son m aire , pour fê ter l ’héro ïne et la sa in te à laquelle vont no tre reco n n a issan ce et no tre am our. T out com piègnois a im e Je a n n e d ’Arc, ca r tout com piègnois est a rd em m en t patrio te :

A ussi, po u r fê ter Je a n n e et po u r fê ­te r la F rance , C om piègne avait revêtu! ses p lu s chatoyan ts a tours. La cité s ’é­ta it en tiè rem en t tran sfo rm ée . On ne s ’é ta it p as contenté d ’un pavo isem en t banal,^ m a is on ava it riv a lisé d ’in g é ­niosité, d ’a rt et de goût po u r d o n n er à nos p laces et à nos ru e s le p lu s déli­c ieux aspect. Des m a iso n s m odernes s ’ç ta ien t tran sfo rm ées, com m e p a r ma-, gie, en logis m oyenâgeux , g a rn is de tap isseries, de ten tu res, de d ra p e a u x et de fleurs. C’était, p a r toute la ville en liesse, une sym phon ie d ’azu r et d ’or. J a m a is on ne v it se réa lise r p a re il effort p o u r p ré sen te r une ville sous u n joui- séd u isan t.

L a p lace nous fa it d é fau t dan s ce jo u rn a l hebdom adaire po u r re la te r m ê ­m e superfic ie llem en t les d ifféren tes p hases de ces belles fêtes auxquelles M. le P ré s id en t de la R épublique, le G ouvernem ent, l ’A rm ée, les R ep résen ­ta n ts d ip lom atiques, le Clergé, les S é­n a te u rs et D éputés, le P ré fe t de l’Oise, le S o u s-P ré fe t de Com piègne, les Ad­jo in ts au m aire d ’O rléans, de Rouen, de S enlis, é ta ien t rep résen tés ou a ss is ­ta ie n t en personne.

Le sam edi, ce fu t la rem ise des é ten ­dards, le m agn ifique cortège avec la' g rac ieu se J e a n n e d ’A rc com piégnoise M lle N elly W îlh e lem , d an s son arm u-’ re b lanche, à cheval, et sa compagne! Je a n n e H achette de B eauvais en la p e r­sonne de M lle Catoire. Défilé v ra im en t im p o san t. D im anche, défilé des 4.000 scouts, M esse so lennelle pontificale en l ’église S a in t-Jacq u es , le panégyri-i que de la Pucelle d ’O rléans, l ’a p rè s -m i­di, le cortège h isto rique, le m agnifique T ourno i si b ien p rép aré .

D ans u n cadre de faste inouï, Com­piègne a célébré Jea n n e d ’A rc d a n s une véritab le apothéose d ’en th o u siasm e. C om piègne a rép o n d u avec allég resse à l’ap p e l de son dévoué m aire et dé^ puté, M. F o u rn ie r Sarlovèze.

D im anche 25 m aiP è le rin ag e à C om piègne de 350 m em ­

bres de la Jeu n esse C atholique de Rou-« b a ix et de T ourco ing et de 150 an c ien s co m b attan ts du 14“ a rro n d issem en t de P«aris.

A 9 heu res 30. In au g u ra tio n d ’une p laq u e com m ém orative à R em place­m en t de l ’anc ien château de M ar- gny.

A 9 h eu res 45, M esse à l ’église S ainU Jacq u es.

A 10 h eu res 15, M esse à l ’église J e a n ­ne d ’A rc, de M argny.

A 11 heures, In au g u ra tio n de la ch a ­pelle Sain t-N ico las et M esse des « Bons C om pagnons du T ourno i de Gom piè- gne ».

A 13 heu res 30, Cortège h is to rique . T ournoi, rou te de Soissons.

ALe Cortège h isto rique et le T ourn o i

se renouvelleron t le je u d i 29 m ai (A s­cension),

Page 2: m téléphone n j BlrecUar Commercial « *< VfONGK Florence ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_05_25_MRC.pdf · détail qui prime cette vérité premi ... d u 2 5 M

LJS C O U K K IK R D E L ’O ISE

Office départem ental de p lacem ent de l ’Oise,

ASSOCIATIONdes S ecrétaires, Employés de

mairie, Agents e t Ouvriers communaux du départem ent

de l’Oise.

Sport Vélocipédique Senlisien.D im anche p ro ch a in 25 m e t

G rande réu n io n de courses cyclistes o rg an isées au V élodrom e de S en lis p a r le Com ité Oise U. V. F . et le S po rt V é- locipédique S en lis ien , avec le concours de la m aison « Gàbbs ».

I æ p ro g ram m e co m p o rte ra 3 courses d é p a rte m e n ta le s et u n g ra n d match, o m n iu m avec u n e équ ip e de P a ris , ces courses se ro n t a in s i ré p a rtie s et do­tées.

L a Course de la M édaille (3e épreu-, ve). V itesse 1.000 m ètres.

Le C ham p io n n a t de l’Oise V itesse,1.000 m ètres en séries, repêchage, 1 /2 finales et finale.

1" 80 f ra n c s ; 2. 60 fra n c s ; 3. 40 fr.A ux deuxièm es des 1 /2 fina les ch a ­

c u n 15 fran cs. T en an t du titre : C an- d e lie r .

Le P r ix de la Buvette, ind iv iduelle d épartem en ta le , 30 tours.

1 " 60 fra n c s ; 2. 40 fra n c s ; 3. 30 fr. ; 4. 20 f ra n c s ; 5. 15 fran cs .

U n g ra n d m atch o m n iu m en tro is m an ch es. V itesse, P o u rsu ite , In d iv i­duelle en tre : D u h am el-S an y n , V. G. N euilly ; G alla rd -B ern ard , S. V. S en ­tis ; T erro ine-G o ttrand , S. V. S en lis ; C andelier-M étiv ier, S. V. S en lis ; L ion- n e t-F ay a rd , S. V. S enlis, et le p r ix du Com ité U. V. F. Oise, am érica in e 100 tours.

1er 150 fra n c s ; 2, 120, fra n c s ; 3. 100 fra n c s ; 4. 80 f ra n c s ; 5. 60 fran cs .

Cette réu n io n nous p ro m et d ’ê tre in ­té ressan te a u p lu s h a u t p o in t ca r to u ­tes les équ ipes S en lis ien n es sont en fo r­m e, et nous d o n n ero n t u n e jo lie lu tte dan s le m a tch O m nium .

N ous osons esp érer que le tem p s se m ettre a u beau po u r fav o rise r cette belle réu n io n , o rgan isée de concert avec le Comité Oise U. V. F .

A travers Senlis.L a Société In d u str ie lle 'de l’E st, ré u ­n ie le 8 m a i 1930 sous la p résidence de M. B ru n , a en tendu une C onférence de M. Ch. D rouard , D élégué du B ureau de la C ham bre de C om m erce F ran co - S arro ise .

E n ra iso n des négocia tions fran co - 'a llem andes engagées le 21 novem bre d e rn ie r au su je t de la S a rre , les con­c lusions p résen tées p a r le co n fé ren ­c ier sont d ’u n e im p o rtan ce p a rtic u liè ­re.

L ors du tra n s fe r t de 1% p ro p rié té des M ines D om an ia les de la S a rre à l ’E tat F ra n ç a is en 1920, elles devaien t êtreestim ées. M ais les experts ne p u re n t à cette époque se m ettre d ’accord etu n e som m e de 300 m illio n s de m a rk s fu t portée au C rédit de l’A llem agne dan s le com pte des R ép ara tio n s. M ais ce n ’est là q u ’u n accom pte et ce fa it é ta it ju s q u ’à p ré se n t tro p p eu con­nu .

Le p rix de rach a t, s’il doit être fixé, doit donc être su p é rie u r à 300 m illions de m a rk s , soit p lu s de 1 m illia rd 800 m illions et te n ir en ou tre com pte des am élio ra tio n s et tra v a u x n e u fs im p o r­ta n ts réa lisé s en d ix an s p a r l’A dm i­n is tra tio n fran ça ise .

I l est in té re ssa n t de savo ir que les m in es fra n ç a ise s de la S a rre dé tien ­n e n t le reco rd m o n d ia l de la ra re té des acc iden ts m in ie rs et q u ’elles on t fo u rn i en 1929 à no tre pays, déficitaire en charbon , 5 m illions de to n n es de houille re p ré se n ta n t 20 % de ses ach a ts à l ’E- tran g e r.

Les cap itau x fra n ç a is in v estis en S a rre , au m o n tan t g lobal de 350 m il­lio n s de fra n c s or, soit 1 m ilia rd 750 m illions, ont ren d u a u x économ ies fra n ç a ise et sa rro ise des serv ices con­sid érab les en p a rtic u lie r en ré g la n t les ra p p o rts des in d u s tr ie s concu rren tes . I ls ne devron t ê tre en au cu n cas com ­p ro m is, n i d an s leu r p ro p rié té ni dan s

Les ventes f ra n ç a ise s en S arre s’é­lèven t à 2.200 m illio n s de fra n c s p a r an , in té re ssa n t p lu s de 20,000 en tre ­p rise s f ran ça ise s et fon t v ivre p lu s de50.000 ouvrie rs so it donc p lu s de 150 m illes p erso n n es fra n ç a ise s des ré ­g ions les p lu s d iverses de no tre pays.

Le T ra ité de P a ix n o u s a donné ce débouché ju s q u ’en 1935 et les e n tre p r i­ses f ran ça ise s qu i on t engagé des f ra is considérab les p o u r y écouler leu rs p ro ­du its on t u n d ro it im p resc rip tib le à le conserver in tég ra lem en t.

Seul le m a in tien in tég ra l de la f ro n ­tiè re d ouan ière sa rro -a llem an d e peu t nous d o n n er sa tisfac tion .

M ais ce la ne su ffit p as. Le rem p lace ­m en t du fra n c fran ça is , ac tu e llem en t seule m o n n a ie légale , p a r le m a rk a l­lem and , la m odification du rég im e sa r- ro is, des im pô ts ou des tax es a n té r ie u ­re s se ra ien t p ré ju d ic iab le s à no tre com ­m erce. L a d isp a ritio n ou la d im in u ­tion de l ’in fluence f ra n ç a ise d an s les m in es et les en trep rise s de S a rre , a in si que le ré tab lissem en t de l ’a d m in is tra ­tion a llem an d e e n tra în e ra ie n t u n e di- n u tio n des ach a ts de la S a rre en F ra n ­ce, m êm e si, à qu a lité égale, les p ro ­d u its fra n ç a is re s ta ie n t m e illeu r m a r­ché.in té g ra l de la f ro n tiè re ' douanière," que les m ilieu x économ iques a llem an d s sem blen t accep ter, tou te une série de m esu re s destin ées à lim ite r ju s q u ’en 1935 la d im in u tio n inév itab le de notre com m erce en S arre .

E n com pensation de ce recu l certa in e t des concessions éventuelles fa ite s à l ’A llem agne su r d’au tres te rra in s , nous som m es en d ro it d ’a tten d re que les C onditions de nos ven tes en S arre ap rès 1935 so ien t dès m a in te n a n t définies p lu s fav o rab lem en t q u ’elles ne l’eu s­sen t été si nous av ions a tten d u tou t s im p lem en t cette échéance.

D ans ce d e rn ie r cas, la S a rre n ’a u ­ra i t c e rta in em en t p as eu in té rê t à ro m ­p re b ru ta lem en t les lien s économ iques qu i P un isse à la F ran ce . Il se ra it donc in d iq u é de fixer dès m a in te n a n t ce que nous au rio n s a lo rs obtenu d ’elle, p o u r se ren d re un com pte exact de la v a leu r des p ropositions q u ’on va nous fa ire m a in ten an t.

On dev ra en to u t é ta t de cause, en ­v isag er p ou r la S a rre au de là de 1935 u n e série de tran s itio n s , don t u n sy s­tèm e de con tingen ts su r la fron tiè re fran co -sa rro ise se ra it de beau co u p la p lu s m au v a ise et ne p o u rra it p a r con­séquen t in te rv e n ir q u ’en d e rn ie r lieu.

E n te rm in an t, l ’o ra teu r a ex p rim é l ’op in ion que si, en vue d ’u n e fu tu re U nion D ouan ière E u ropéenne, la F ra n ­ce et l ’A llem agne devaien t se ra p p ro ­ch er économ iquem ent, il fa lla it év iter de sé p a re r m a in te n a n t ou b ien tô t la S a rre de la F ran ce et de l’in co rp o rer com plètem ent d an s le systèm e doua­n ie r a llem an d p o u r la ra m e n e r ensu ite , en u n e oscilla tion de p lus, vers la F ran ce .

Il fa u d ra it au co n tra ire lu i m én ag er dès à p ré se n t une voie in d ép en d an te qu i convergerait, sa n s re to u r en a r ­rière , vers le rap p ro ch em en t économ i­que fran co -a llem an d et qu i sau v eg a r­d e ra it p o u r u n e longue période aussi bien les in té rê ts de la F ra n c e en S arre que les in té rê ts de la S a rre e lle -m ê­m e.

P b i r m u le o u v e rte i

dimanche 25 M ai : M. Bardou, rue de rA pport' au ' Pain-

iyi pAULVE, sous-préfet, e s t mis à la disposition du Ministre

de l’Intérieurjj'o ffic ie l, au m om en t ou nous m e t­

tions sous p resse no tre d e rn ie r n u m é- r0 publia it les lignes su ivan tes :

TJ ie P ré s id en t de la R épub lique F ra n - aise,S u r la p roposition du P ré s id e n t du

Conseil, M inistre de l ’In té rieu r,Décrète :M. Paulvé, so u s-p ré fe t de Senlis, est

nom m é secrétaire gén éra l de la Seine- In fé rieu re , en rem p lacem en t de M. P a u l Dupuy, nom m é secrétaire g énéra l du P as-de-C alais.

M. G eorges Lacroix, sous-p réfe t de Sain t-G audens, est nom m é secréta ire généra l de la S e in e-In fé rieu re , en re m ­placem ent de M. P au lvé, m is, sur sa de­m ande, à la d isposition du m in istre de l’In térieur.

M. Je a n R oussillon , sous-p réfe t de V ervins, es t nom m é sous-p réfe t de Senlis, en rem p lacem en t de M. Paulvé, nom m é secré ta ire g én éra l de la Seine- In férieu re et m is su r sa dem ande, à la disposition du m in is tre de l ’In térieu r.

M. Pau lvé s ’é ta it fa it u n an im em en t estim er dan s no tre a rro n d issem en t où il avait conquis de réelles sym path ies.

A d m in is tra teu r rem arq u ab le , très bon orateur, co n n a issan t à fond toutes les questions ad m in is tra tiv es , d ’un très grand dévouem ent p o u r toutes les œ u­vres d’hyg iène et de p révoyance socia­le, am i de tou tes les sociétés sen lis ien ­nes en particu lie r, il la isse à tous ceux qui ont eu l ’occasion de l’ap p ro ch er lesouvenir d ’un hom m e ch arm an t, et dé- . on.'. :

A n o tr e a n c ie n s o u s - p r ê f o t , à s a charm an te épouse, M m e P au lvé, qui tou jours, firen t p reuve de s im p lic ité et d’am abilité p o u r tous, nous ad ressons nos p lus respec tueuses sym path ies.

Elections municipales com plém entaires

U ne nouvelle can d id a tu re v ien t de su rg ir po u r le sc ru tin de dem ain , celle de M. L ucien L epetit.

M a in -d ’œ uvre agricoleet forestière Roum aine

Le M in istère de l’A gricu ltu re signale que com m e suite à la conclusion de la C onvention F ran co -R o u m ain e de tra ­vail et d ’im m ig ra tio n il est devenu po=û sible de re c ru te r des trav a illeu rs agri­coles en R oum anie.

Les d ispon ib ilités sem b len t y être assez im p o rtan tes et toutes dispositions u tiles on t été p rise s p o u r que les re­c ru tem en ts et la sélection profession­nelle so ien t effectués d ans les m e illeu ­res conditions.

L ’Office d ép artem en ta l de placem ent de l’Oise, 3, ru e F eu trie r, à Beauvais >' ru e du P a rc à Creil et p lace de l ’H<̂ el de Ville, à C om piègne, fou rn ira êv&~ tu item en t au x ag ricu lteu rs et entrcpre" n e u rs fo restie rs les contrats type du m odèle officiel p révu p ar la conven­tion.

Il s ig n a le que les conditions de re ­c ru tem en t et les fo rm alités soflt p re s ­que iden tiques à celles qui ont déjà été portées récem m ent p a r la voir de la p resse à la connaissance dis em ­ployeurs pour le recrutem en* de la m a in -d ’œ uvre agricole tchécoslovaque. Ce recru tem en t est égalem ent a ssu ré p a r des o rgan ism es ro u m ain s sous le contrôle des au to rités roum aines cl du Délégué du M inistère français de l’A gricu lture .

En période no rm ale u n déiai de 5 sem aines est nécessa ire entre la date d ’arrivée des con tra ts au service de la m a in -d ’œ uvre e t de l'im m igration a- g rico le et l'a rriv ée des ouvriers en F ran ce . P o u r le rec ru tem en t de trav a il­leu rs fem m es isolées, ce délai est sou­v en t p lu s long que pour les hommes.

Les fra is de rec ru tem en t e t de tr a n s ­p o rt ju s q u ’au , dépôt des travailleu rs é tran g e rs de T oul son t les suivants :

Ucb 1 fies m u n is d ’un co n tra t (homme! ou fem m e) 395 fra n c s : *

M em bres de fam ille :E n fa n ts ju s q u ’à 3 an s : 10 francsE n fa n ts de 3 à 10 a n s : 265 francs-E n fa n ts de 10 à 15 an s : 355 francsF em m es non m u n ie s d ’un contrat

v en an t re jo in d re leu r m a ri en France • 375 fran cs.

Les f ra is son t à ad re sse r comme polir les tchécoslovaques à la Maison W o rm s et G‘\ 43, boulevard H aus- sm an n , à P a ris .

L es sa la ire s de base sont identiques au x sa la ire s accordes au x ouvriers tchécoslovaques.

Les fo rm alités de visa, transm ission de pièces, etc., son t assu rées p a r l’Of­fice d ép artem en ta l de p lacem ent, 3 , rue F eu trie r, à B eauvais et ses succursales de Creil, ru e du P a rc et de Compiègne, p lace de la M a ir ie -sa n s aucun frais! Les seu ls f ra is à acq u itte r sont ceux de rec ru tem en t et de tra n sp o rt fixés ci-des­sus p a r le M inistère de l’A griculture et les ira is de Toul à p ied -d ’œuvre ind i­qués p a r té lég ram m e dès l’arrivée des trav a illeu rs au D épôt des travailleu rs de Toul p a r le Chef de dépôt.

Le D irecteur de l’O ffice.

L ’A ssociation des S ecré ta ires et E m ­ployés de M airie, ag en ts et ouvriers co m m u n au x du d ép a rtem en t de l’Oise a ten u son assem blée gén éra l à P o n t- S ain te-M axencè, le d im an ch e 27 avril.

La réu n io n fu t p récédée de la v isite du nouvel H ôtel de V ille don t le sym ­pa th iq u e collègue R oisin fit les hon- neu rs.

T ous les socié ta ires on t été v ivem ent in té ressés p a r le ca rac tère m oderne la com m odité et la p a rfa ite d is tribu tion de cet im m eub le dont la réa lisa tio n fa it le p lu s g ra n d h o n n eu r au x a d m in is ­tra te u rs de la coquette cité en p le in dé­veloppem ent.

A 11 heu res , le p ré s id en t C hailîier ouvre la séan ce en rem erc ian t le col-

i lègue R oisin de sa cord iale récep tion ! et en a d re ssa n t ses fé lic ita tions au x c am arad es qu i on t b ien voulu rép o n -

j d re à son appel.A u cours de l ’exercice 1929-1930, d ix

adhésio n s nouvelles son t en reg istrées, il y a lieu de se fé lic ite r de cette p ro ­gression .

j S u r la p roposition du P résid en t, une ad resse de sym p ath ie et des vœ ux de

1 p ro m p t ré tab lissem en t seron t tra n sm is a u P ré s id e n t d ’h o n n eu r Lévêque, se­c ré ta ire g én éra l de la M airie de B eau ­vais, re ten u p a r une longue m alad ie et qu i n ’av a it encore m an q u é à aucune réu n io n .

M. Decroze, conseille r g én éra l et m a i­re de P on t-S a in te -M ax en ce a b ien vou­lu a p p o rte r le sa lu t de la ville q u ’il ad ­m in is tre .„ Fm quelq u es p h ra se s s im p les m ais“b llltc icb j u uin tout) vp-«. ndes fo n c t io n n a i r e s c o m m u n a u x e t f a i t le p lu s g ra n d éloge de son dévoué se­c ré ta ire R oisin ; le P ré s id e n t le re m e r­cie de ses a im ab les p a ro les et le fé li­cite de l ’exécution de g ran d s p ro je ts qu i ten d en t à fa ire de P o n t-S a in te -M a­xence une ville de p lu s en p lu s floris­san te .

Le p rocès-v erb al de la dern iè re ré u ­nion et le com pte re n d u financ ie r sont adop tés sa n s observations e t des re ­m erc iem en ts ad ressés a u x m u n ic ip a li­tés qu i ont b ien voulu accorder à l’a s ­sociation leu r ap p u i financier.

A l’u n an im ité , 2 subven tions de 50 fra n c s sont votées, l ’une au bénéfice de la ca isse de secours des an c ien s secré ta ires et em ployés de M airie, l ’a u ­tre en fav eu r des em ployés com m u­n a u x v ic tim es des inond a tio n s du Sud- Ouest.

D epuis l ’assem blée de 1929 u n vaste m ouvem en t a été déclanché d an s le b u t de fa ire abo u tir les revend ica tions en in stan ce devan t le p arlem en t. U ne pétition adressée à M. T ard ieu , p ré s i­d en t du Conseil et M in istre de l 'In té ­r ie u r a eu po u r ré su lta t le vote de la loi su r la s tab ilité des em plo is com m u­n a u x ; q u a n t à la question des re tra i­tes. elle es t to u jo u rs p en d an te devantra ie du Sénat.

T ou tefo is il re sso rt des d éclara tions fa ite s lors de la d iscussion du budget de l ’In té r ie u r que le ra p p o rt déposé p a r M. S a ri au nom de la C om m ission p ré ­citée ne ta rd e ra p as à ven ir en d iscus­sion.

Le C ongrès de l’A. G. devan t se te ­n ir cette an n ée à B iarritz , les 21, 22 et 23 ju in , les collègues _ T rouvé, secré­ta ire g én éra l de la M airie de_ C om piè- gne, p ré s id en t de l ’A. G. et D ischgand, secré ta ire g én éra l de la M airie de S en ­lis, son t désignés po u r y rep ré sen te r l ’associa tion de l’Oise. Il est décidé qu ’une in d em n ité le u r se ra accordée p o u r fa ire face à leu rs f ra is de déplo- cem ent.

M. C hailîier a y an t m an ife s té l’in ten ­tion de ré s ig n e r ses fonctions de p ré ­s iden t et sa décision , m a lg ré les in s ta n ­ces u n an im es é ta n t irrévocable, il est n om m é p a r acc lam atio n s P rés id en t d ’honneur.

A près ren o u v e llem en t p o u r une p é ­riode de 3 an s des pouvoirs de T rouvé (C om piègne), P e tit (Creil), L eulieux (Noyon), les collègues D ischgand (S en­lis) et V ila in (Noyon) sont nom m és m em b res du Conseil d ’ad m in is tra tio n .

Le b u reau est a in s i constitué :P résiden ts d’honneur : MM. Lévêque,

secré ta ire g én é ra l [de la M airie de B e a u v a is ; C hailîier, secré ta ire de la M airie de N ogent-sur-O ise .

P résiden t : M. L eullieux, secré ta ire g én éra l à Noyon.

V ice-P résident : M. T rouvé, secré ta i­re gén éra l à Com piègne.

Secréta ire : M. V illa in , em ployé de M airie à Noyon.

Trésorier : M. R ivoire, em ployé de M airie à N ogent-sur-O ise.

A d m in is tra teu rs : MM. H ouillé, se­c ré ta ire -ad jo in t à la M airie de B eau ­vais ; P etit, secré ta ire g én éra l à C reil; D ischgand ,’secré ta ire gén éra l à S en lis ; M erlier, à C lerm ont et F loury .

A ucune p roposition n ’é tan t à l’ordre du jo u r, le P ré s id e n t lève la séance à m id i 45.

U n d é je u n e r am ica l trè s bien servi et au cours duque l la p lu s en tière ca ­m arad e rie ne cessa de rég n e r, réu n it à nouveau les congressistes à l ’Hôtel S irm ain .

L a v isite des divers serv ices m u n ic i­p a u x et p a rtic u liè rem en t du nouvel hô­p ita l Georges Decroze, com pléta cette jo u rn ée .

P ro ch a in e assem blée gén éra le en 1931 à Creil.

La M aternité de l'HôpitalL a lettre des M édecins de l’H ôpita l

que nous avons reproduite dans notre d ern ier num éro , a provoqué de la part de M. W a ru s fe l, une réponse parue dans la « G azette » et contre laquelle les signata ires de la pro testa tion ci- dessous ont cru devoir s’élever.

M onsieur,V otre a rtic le p a ru dan s la G azette

du 21 m ai, en rép o n se à la le ttre que nous avons c ru devoir vous ad resse r au su je t de la M atern ité de l ’H ôpital, nous m e t d an s l’ob ligation de vous écrire une seconde fo is — non p a s p o u r é tu ­d ier votre éven tuel et fo rt d iscu tab le p ro je t ou p o u r vous fa ire re m a rq u e r que vous avez oublié de m en tio n n er q u ’il existe à S en lis une C onsultation de N ourrissons, subven tionnée p a r le D épartem en t e t p a r la Ville, fo nc tion ­n a n t h eb d o m ad airem en t, ru e de M eaux, d an s les locau x et avec l’aide de la Croix-Rouge,.

M ais p o u r p ro teste r contre u n e im ­p u ta tio n dom m ageab le au b o n renom de notre h ô p ita l e,t capab le d ’éca rte r les m ères qu i v ien n en t s ’y fa ire so igner.

V ous écrivez, en effet, d ’une ç lu m e v ra im e n t légère, q u ’à la M atern ité de l ’H ôpital ;« la m orta lité est im p o rta n ­te ».

P renez , p o u r vous détrom per, le soin d ’a lle r consu lte r les reg is tre s h o sp ita ­lie rs et vous verrez que p o u r le b ilan de l ’année 1929, b ilan se to ta lisan t, com m e nous vous le d isions l ’au tre jo u r, p a r l 'h o sp ita lisa tio n de q u a tre - v in g t - u n e fem m es, il n ’y a eu a u cu n décès, m a lg r é d e s in t e r v e n t io n s im ­p o r ta n te s , te l le s q u e , o p é r a t io n s c é s a ­rien n es e t au tres. V ous voyez, M on­sieur, et ceci p o u r le seu l souci du b ien p u b lic et sa n s p réoccupa tions p e rso n ­nelles, com bien nous som m es fondés à nous élever contre votre a ffirm ation .

N ous vous p rio n s donc de b ien vou­lo ir rep ro d u ire cette p ro testa tion dans sa te n e u r in tég ra le et, p u isq u e vous voulez b ien re lever no tre m o ra l en nous a ssu ra n t que «■ l’espoir fa it v i­vre », nous croyons vous ren d re se r­vice à no tre to u r en o b serv an t que, si d an s la vie, il fau t savo ir e spérer, il convient au ss i d ’être docum enté avan t d ’a ffirm er et de g a rd er, en toute oc­casion , le sen s de ses resp o n sab ilités , p o u r ne p as r isq u e r d ’ég are r fâch eu se ­m en t l ’opin ion .

E t ceci ne nous em p êch era p as , s’il su rv ien t u n jo u r où S en lis p u isse se p riv e r à la fo is de son avocat et de ses m édecins, de fa ire avec vous le ch a r­m an t voyage que sera it u n p è le rinage à la M atern ité de vos rêves. N ous p rie ­ro n s à d é je u n e r votre am i le docteur M atry , m a ire de F o n ta in eb leau , m ais si vous voulez b ien nous ne le tra ite ­ro n s pas,., à sa goutte de la it.

D o c te u r s D e rn a i t re , B c r r y , C h a s te l ,Corpechot, Pellet.

M m e M irishy .

L es p lus beaux cadeaux de

Médaille de l’U. IM. CN ous a p p ren o n s que le dévoué tré so ­

r ie r de la Section do l ’U. N. C., M. H en­r i V iolet, v ien t d ’ob ten ir le d ip lôm e de la m édaille du m érite de l ’U. N. G.

N o u s s o m m e s h e u r e u x d e n o u s j o i n ­d re à s e s n o m b r e u x a m i s p o u r J’e n f é l ic i te r b ie n c o rd ia le m e n t .

Société d’horticulture de Senlis.S ec tion des Ja rd in s O uvriers

L a réu n io n de la Section des J a rd in s O uvriers de S en lis, a u ra lieu le d im a n ­che 1" ju in 1930, à 2 h eu res , en la salle du ' J a rd in d ’H orticu ltu re .

O rdre du J o u r :1° C oncours an n u e l.2° C oncours d épartem en ta l.3° D em ande de location de te rra in . 4 “ Q uestions diverses,P résen ce in d isp en sab le .

L e Secrétaire, G. P r é v o s t .

A ce su je t, le D ém ocrate de l’A isn e , écrit :

M. P au lvé, anc ien so u s-p ré fe t de V er- vins, que M. R oussillon rem p lace à Senl’is, est nom m é so u s-p ré fe t ho rs- classe avec une m issio n de confiance. Nous l ’en félic itons v ivem ent, ce rta in s au su rp lu s d ’être les in te rp rè te s des très nom breux am is que, sous-p réfe t de g rande v a leu r et de ca rac tère a tta ­chant, il a la issé d an s no tre région.

Gomme on l’a vu p lu s hau t, M. Je a n Roussillon est nom m é so u s-p ré fe t de Senlis. B ien que V erv ins soit au ss i une sous-p réfec tu re de p rem iè re classe, cet­te nom ination constitue u n av an ce­m en t d’au tan t p lu s re m arq u ab le que M. R oussillon est l ’u n des p lu s je u n e s sous-préfets de sa classe.

Notre con frère V erv ino is écrit à ce suj et ;

: -. - — _---- ow pfliilom oTil fiui’il'é ta it à V erv ins. Son am ab ilité , son tact, sa d istinction lu i av a ien t vite conquis de vives sym path ies. Il se ra trè s s in ­cèrem ent regretté . Ces reg re ts n ’em p ê­chen t que, nous re n d a n t com pte de l'im po ssib ilité po u r un h a u t fonction­n a ire destiné à de p lu s h au ts som m ets d’achever sa ca rriè re dan s no tre a r ­rond issem en t, nous l’assu rio n s de nos ch a leu reuses fé lic ita tions.

N o u s.p résen to n s à M. Je a n R oussil­lon, no tre nouveau sous-préfet*, qui, com m e son p réd écesseu r est u n am i dés an c ien s co m b attan ts et un hom m e charm an t, nos sin cères com plim ents de bienvenue.

Aux fu tu rs soldats.P riè re à Ia> c lasse 29, 2” con tingen t

c lasse 30, 1" con tingen t, a sp ira n ts des p rocha ines c lasses et a jo u rn é s des c las­ses an té rieu res de se ré u n ir le 27 m ai co u ran t à 8 h eu res 30, eafê V incent, ru e de B eauvais, p o u r o rg an isa tio n d’une fête des C onscrits. A perçu du p ro g ra m ­m e : gerbes a u m o n u m en t, c im etière , m esse, p rom enade , b an q u e t et bal.

U n groupe de Conscrits.En voyan t accouplé ces deux m ots,

cyclo et tourism e, beaucoup de gens ont pensé avec ra iso n q u ’il s ’ag issa it du tou rism e à bicyclette. M ais où ils son t d an s l’e rre u r c’est lo rsq u ’ils supposent que ce tou rism e se fa it en groupes com ­pacts, sous la conduite de cap ita ines de route, ce qui enlève tout le charm e à la ! p ro m en ad e en lu i donn an t l ’a ir d ’une sortie de collégiens.

Il en est tou t au trem en t. Les seules obligations im posées au x co n cu rren ts1 sont :

1“ L e d ép art à u n p o in t donné à une certa ine heure.

2° Le passag e dan s un ou p lu sieu rs contrôles.

3° L ’arrivée à un po in t final d ans un délai ind iqué.

L’a llu re et l ’itin é ra ire sont com plè­tem en t lib res : les p a rtic ip an ts voya­g en t in d iv idue llem en t ou p a r petits

g roupes sy m p a th iq u es à leu r conve­nance.

Le délai é tan t calcu lé su r une vitesse m oyenne de 12 k ilom ètres à l ’heure, il n ’y a p as de cyclistes hom m es ou da­m es, ou m êm e en fan ts , qui ne pu issen t^ le faire.

Il fa u t su rto u t ne p as confondre cy-j c lo -tourism e avec courses cyclistes.' A lors qye celles-ci son t l ’apanage de je u n e s gen s constitués et en tra în és spé­c ia lem ent, le cyclotourism e peut être p ra tiq u é p a r des gens valides de tout âge et tou t sexe sach an t seulem ent m on ter à vélo. E t les cyclistes ne m an -, quen t p a s d an s l’Oise qui est un des d ép artem en ts a y an t un fo rt pourcenta-* ge de bicyclettes.

S es avantages1° U n exercice hyg ién ique au g rand

a ir, trè s profitable à la santé. Il fau t voir les cyclo touristes au re tour d ’une prom enade, la figure réjouie, le te in t fra is , n ’a y an t pas du tout l ’a ir an ém i­que.

2° U ne d istrac tion agréable, peu coû­teuse, b ien p ré férab le à d ’au tres, dans l’a tm osphère viciée et em puan te des cafés.

3° L a découverte de certa ins sites et coins tou ris tiq u es ignorés du public et qu i son t souvent peu éloignés.

4° E t ce qui ne gâte rien , la rép a rti­tion p a r voie de tirag e au sort de p r i­m es et lots offerts p a r de généreux do- * n a teu rs.

On a volé rue Vieiüe-de-Paris.U n vol qu i révèle u n e certa ine au d a ­

ce a été com m is d im an ch e soir, au do­m icile de no tre concitoyen, M. E rn est Violet, em ployé à la Caisse d’E pargne, d em eu ran t au 2* étage du n° 41, de la ru e V ieille de P a ris .

A près avo ir été l ’ap rè s-m id i avec sa fam ille au bois, ch erch er du m uguet, toute la fam ille s ’é tait ren d u e a în e r chez des am is, chem in la té ra l. V ers 6 h . 30, le je u n e V iolet é ta it venu fa ire une course et à ce m om ent, r ien encore n ’ava it été com m is.

V ers 8 h eu res 30, une p erso n n e am ie v in t po u r re n d re v isite à la fam ille V io­let, m a is fu t étonnée de vo ir que la porte d ’en trée du logem ent n ’é ta it p as ferm ée à clé, le ch ien qu i é ta it resté à l ’in té rieu r aboyan t, cette personne se ren d it chez une voisine à laquelle elle n a r ra sa constata tion .

M alheu reusem en t, u n cam brio lage venait d ’avoir eu lieu, et la fam ille Vio­let é tan t arrivée, re m a rq u a que tous les m eub les et tiro irs av a ien t été fou illés e t visités, q u ’un coffret av a it été sous- ra it, et q u ’on lui ava it dérobé u n p o r te ­feu ille co n ten an t 150 fran cs , une bague de fiançailles en or, u n b race le t d ’en ­fa n t en or, tro is to u rs do cou en or, u n brace le t de dam e en or, un cachet a r ­gen t au x in itia les E. V., une m o n tre en m éta l a rgen té , liv re t de fam ille , liv rets de caisse d ’épargne , etc.

L a g en d arm erie in fo rm ée s ’est re n ­due im m éd ia tem en t su r les lieux et a ouvert une enquête.

P o u r p én é tre r chez M. Violet., le ou les cam b rio leu rs on t fa it une p ression su r le verrou de sû re té à l ’aide d ’un ou­til v ra isem b lab lem en t u n e p in ce -m o n ­se igneu r, ils ava ien t dû su rv e ille r le dé­p a r t des locata ires du 1" étage, de m a ­n ière à pouvoir o pérer avec p lus de tran q u illité , et su rto u t ils devaien t être au co u ran t de l’absence des époux Vio­let.

S ouhaitons que les recherches de la ju s tic e abou tissen t à l ’a rres ta tio n du ou des coupables.

(P a u l JU L IE N )

20* Rue Rougemaille* SENLIS

Christs, M issels, Chapelets Souvenirs, etc.Au 4 e Spahis m arocains.

M. P ie rre Dry, sous-officier au 4e rég im ent de S p ah is m aro ca in s, est nom m é a d ju d a n t et m a in ten u au corps (ancienneté).

Société d’histoire e t d ’archéologie.La réu n io n de m a i a été ten u e au

siège de la Société le je u d i 15, sous la présidence de M. M açon, p résiden t.

M. le P ré s id e n t a donné quelques .ren se ig n em en ts su r l ’assem blée géné­ra le des .Sociétés S av an tes de' P a r is et l’Ile -d e -F ran ce qui s ’est réu n ie à M on- tereau le 8 m ai, p u is su r la fête en l’honneur du cinqu ièm e cen ten a ire du passage de J e a n n e d ’A rc à S en lis qui a eu lieu lo 4 m ai, cérém onie vé ritab le ­m ent h istorique, pu isq u e c’est la tro i­sièm e fois p rob ab lem en t d an s l’h isto ire de Senlis que le re p ré se n ta n t officiel du pape est reçu d an s ses m u rs et v é rita ­b lem ent réu ssie ; le d iscours de M. Louât, p rem ie r ad jo in t p rononcé à l ’hô­tel de ville a été u n a n im e m e n t a p p ré ­cié.

M. le P rés id en t donne ensu ite la se­conde p artie de sa con férence su r les cam pagnes du duc d ’A um ale en A lgé­rie.

A près un sé jo u r en F ran ce dan s l ’été de 1843, le p rince rev in t en novem bre en A lgérie com m e lieu ten an t-g én éra l, chargé du com m andem en t de la p ro ­v ince de C onstan tine, poste q u ’il con­serva u n an . Il p r it p a r t à p lu sieu rs com bats dan s cette région encore peu sûre.

M arié le 25 novem bre 1844 à sa cou­sine, M arie-C aroline de B ourbon Sicile, il re tourne en A lgérie en 1846 où il p rit le com m andem ent de la tu rb u len te p ro ­vince de T itteri, p u is en sep tem bre 1847 fU L are tra itç du m aréch a l B ugeaud, il

g o u v e r n e u r g é n é r a l d e l ’A l- te ; il a v a i t s o u s s e s o r d r e s : C h a n -

g arn ie r à A lger, L am oricière à O ran, Bedeau à C onstan tine.

G’est lu i qui reçu t la soum ission d’A bd-el-K ader, cap tu ré p a r L am ori- eière : 24 décem bre 1847.

La Révolution de 1848 l’obligea à quitter son poste d an s lequel il fu t rem placé p a r le g én éra l C avaignac.

Cette conférence qui v ien t à son h eu ­re au m o m en t des fêtes du cen tenaire de’ l ’A lgérie est v ivem ent app laud ie .

Le M in istère des P ostes rap p e lle que les tax es ap p licab les en F ran ce , au x le ttres ,ca rtes posta les et p a p ie rs d ’a f ­fa ire s à d estina tion du C anada ont été réd u ite s au x ta u x su iv an ts :

L ettresO fr . 75 j u s q u ’à. 20 g r a m m e s et a u -

'd e ss tis 50 c e n t im e s p o u r 20 g r a m m e s ou frac tion de 20 g ram m es excédant.

Cartes postales50 cen tim es p o u r la ca rte s im p le et

p o u r chaque p a rtie de la carte avec ré ­ponse payée.

P ap iers d’a ffa ire s0 fr. 30 p a r 50 g ram m es ou frac tion

de 50 g ram m es avec m in im a de p e r­ception de 0 fr. 75.

T ous les au tre s d ro its e t tax es sont p e rçu s su r la base du ta r if in te rn a tio ­nal généra l.

A p a r tir du 15 m a i cou ran t, les taxes des té lég ram m es de p resse échangés avec le C anada sont réd u ite s , su iv an t la p rov ince de destina tion , de 1 fr. 25 ou de i fr, 50 p a r mot.

Une résurrection.L a Fête du F aubourg -S a in t-M a rtin

R ue de P aris et R ues avo isinan tes

C’est avec p la is ir que les S en lisiens a p p ren d ro n t q u ’un Com ité, com posé de C om m erçan ts et p e rso n n a lité s des q u a rtie rs in téressés, a décidé de fa ire rev iv re cette gen tille fête de quartie r, qu i n ’ava it p as eu lieu depu is la g u erre p a r suite de la destruction partie lle du F au b o u rg -S a in t-M artin .

Le p ro g ram m e élaboré d o n n era sa ­tisfac tion à tous.

N ous ferons co n n aître p ro ch a in e ­m en t la date fixée p a r le Comité et n u l doute q u ’à cette occasion une g ran d e an im atio n succède au calm e hab itue l du F aubourg .

C y c lis te s p r é p a r e z - v o u s d o n c rO urîa p r e m iè r e é p re u v e de c y c lo to u r is m e de l ’année qui a u ra lieu ie 9 ju in , lundi de fâ Pentecôte en forêt de L a Neuville. en-H ez et dont le p ro g ram m e sera don­né sous peu.

De n o m breux lots seront tirés au sort à l ’issue de l’épreuve dont une bicyclet­te, boyaux, etc...

Le C hef C onsid de l’U. V. F P résid en t de la C om m ission de cyclo tourism e de l’Oise

L. V ic a rt.

U n concours su r titre s a u ra lieu le vendred i 20 ju in 1930, à T ours, po u r l ’em ploi d ’in sp e c te u r d ép artem en ta l d ’H ygiène d ’In d re-e t-L o ire .

Ce concours est réservé au x docteurs en m édecine hyg ién is tes ex e rçan t ou a y a n t exercé des fonctions san ita ire s pub liques.

Les ren se ig n em en ts su r les cond i­tions du concours et su r les p ièces à p ro d u ire se ron t fo u rn is au x in té ressés su r dem ande adressée, avan t le p rem ier ju in , à M. le P ré fe t d ’In d re-e t-L o ire , à [Tours.

Le Comité ad resse ses rem erc iem en ts à MM. les M em bres du Conseil M uni­c ipa l et au x p e rso n n es qu i on t b ien voulu lu i p rê te r leu r concours.

. c A. G.

POLIT1CARevue mensuelle d'initiationà lavie poi

io, ruo Chardin, P a r i» (XVIq cAbonnement : i an, ao francs

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Association am icale des Anciers Elèves de l’Ecole publique

des Garçons de SenlisD im anche dern ie r, m a lg ré les fêtes

en v iro n n an tes , l ’A m icale a exécuté ses tir s h ab itu e ls au s tan d du M ontauban .

De n o m b reu x tire u rs se p résen tè ren t au p as de t i r p o u r s ’e n tra în e r en vue des d ifféren tes m an ife s ta tio n s qu i a u ­ro n t lieu le m ois p rocha in .

V oici le c la ssem en t de cette jo u r­née :

A rm e de guerre A d u l t e s

R a v e rd e l M a rc e l, 43 p o in ts .F a s q u e l le A n d ré , 35 p o in ts .F leu ry M arcel, 28 points.D espatin B aptiste , 27 points.L efèvre A lfred , 24 points.

J e m n e s s e

Sim on M aurice, 36 po in ts.D agoneau M aurice , 25 points.Couty Serge, 22 points.

CarabineA d u l t e s

L iefqu in M aurice , 45 points.Doublet M arcel, 45 po in ts.F asq u e lle A ndré, 45 points.F lam and M aurice, 44 poin ts.L u zu rie r C harles, 42 points.

J em n e s s e

Couty Serge, 30 points.B arbé E ugène, 35 points.S im on M aurice, 34 points.F asq u e lle L ucien , 33 points.B ern a rd A ndré, 31 points.D im anche p ro ch a in 25 m ai, de 8 h eu ­

res à 10 h eu res 30, co n tinua tion des séan ces d ’en tra în em en t.

L ’A m icale p re n a n t p a r t au concours ' de la F éd éra tio n des S. A. G. de l’Oise, à Creil, le 1" ju in , et a u concours dé­p a r tem en ta l de l ’In s tru c tio n physique, à G lerm ont, le 15 du m êm e mois," les ti­re u rs dev an t y p ren d re p a r t se ro n t d é ­signés à l ’issue de cette réun ion .

Enfant m altraitée.D epuis un certa in tem p s, la fem m e

Poirée A lbertine, épouse B aillet, 34 ans, m énagère , et sa be lle-sœ ur B aille t L u ­cienne, épouse Poirée, 25 ans, m é n a ­gère égalem ent, v ivan t en com m un d an s un fou r à chaux , ava ien t p ris en g rip p e la petite Poirée L ucienne, âgée de 2 an s et dem i seu lem ent, fdle et n iè­ce des susnom m ées et la ro u a ien t de coups, san s au cu n m otif légitim e.

L’enquête à laquelle M. K astn e r, com ­m issa ire de police, a fa it p rocéder, p a r l’agen t R enard , a p e rm is d ’é tab lir que cette e n fa n t é ta it p resq u e jo u rn e lle ­m en t frap p ée p a r les deux fem m es in ­d ignes, à coups de p ieds, et à coups de bâton et flagellée, à vif, avec des orties fra îches.

L a petite m arty re a été trouvée dans u n é ta t de m a lp ro p re té repoussan te , couverte de verm ine et de croûtes p u ­ru len tes. Son corps p o rta it des écorchu­res et des ecchym oses m u ltip les , con­sécutives au x coups reçus.

M. le C om m issaire de police l’a fa it p lacer im m éd ia tem en t à l'h ô p ita l gé­néra l, au q u a rtie r des e n fa n ts assistés et a sa is i M. le P ro c u re u r de la R épu­blique de ces fa its de c ru au té exercés à l ’égard d ’un e n fa n t en b as-âge et san s défense.

C’est au T rib u n a l q u ’il a p p a rtie n t m a in te n a n t de p ren d re telle décision q u ’il a p p a rtie n d ra ta n t à l ’égard de l’en l'an t m a ltra itée q u 'à celui des p a ­ren ts ind ignes.

P. S. — Les décorations de guerre et insignes de l ’U. N. C. devront être p o r­tées très visiblem ent les 21 et 22 juin.

P riè re d ’adresser toute la correspon­dance, les réponses, les vœux et les lots, au Secrétaire-général du Congrès, notre cam arade Débrayé, 14, rue du Connéta ble, à Chantilly.

PROGRAMMEDES JOURNÉES DES SAMEDI 21

e t D i m a n c h e 2 2 J u i n , a C h a n t i l l y Sam edi 21 Juin

Inauguration de la Statue d u Maréchal Joffre.

14 h . 30, R é u n io n d e s S e c tio n s d e PU‘ Y ;„e t d e t o u t e s l e s S o c i é t é s A lu M a i r i e d e C ttian-tilly,14 b. 45, départ du Cortège pour lu

lieu de la Cérémonie.15 h. 30, Cérém onie d ’inauguration

sous la présidence de M. le P résident de la République.

Dimanche 22 juinJournée d’hommage des Anciens Com­

battants au Maréchal Joffre. Congrès du groupe départem ental de l’Oise et de l’Union Nationale des Combattants.

8 h. 30, Cérémonie religieuse à l’Eglise paroissiale et au Temple à la Mémoire des Anciens Com battants m orts au Champ d’Honneur.

9 îieures, Discussion, établissement d é ­finitif et vote des vœux émis p ar les Sections de l ’U. N. C. du départem ent.

11 heures, Assemblée plénière p ré s i­dée par ML le M aréchal Joffre et M. le M inistre des Pensions.

12 h. 30, Grand Banquet présidé p ar les mêmes personnalités.

14 h. 30, Défilé dans les rues de la Ville et dépôt d ’une palm e au pied du Monument aux Morts.

15 heures, Grande Fête et Kermesse au profit des Caisses de Secours du Groupe départem ental et des Sections de l ’Oise,

Dans la soirée, Feu d ’artifice.Rallye-Ballon du 1" juin

N ous ra p p e lo n s q u e les en g ag em en ts p o u r c e tte é p re u v e so n t re ç u s p a r M. Hé-q u e t t e , 1 5 , a v e n u e A u m o n t , j u s q u ’a u l* -’juin. Les droits d’engagements sont ti xés à 10 francs pour les automobilistes et à 5 francs pour les motocyclistes.

Nous donnerons dans notre num éro de samedi les derniers détails sur cette intéressante m anifestation de l’Automo- bile-Club de l’Ile-de-France.

VolDans la nu it du 17 au 18 mai, le c la­

p ie r de M. Ribière, au Mont de Pô, a reçu une visite intéressée. 8 lapins y ont été volés. La gendarm erie enquête.

Braves gens, ouvrez l’œil !Ne doublez pas en ville !

Des arrêtés m unicipaux in terd isan t aux autom obilistes de se doubler eu ville. Les chauffeurs qui traversen t Chan­tilly et Lam orlaye les ignorent dans don - te puisque la gendarm erie vient de r e ­lever plusieurs contraventions à leur en­droit. Le m épris dans lequel certains a u ­tom obilistes tiennent les règlemenîs n ’est pas pour peu dans l’augm entation du nombre des accidents de la c ircu la ­tion. Aussi ne blâmerons-nous jamais les gendarm es de les fa ire strictem ent ob­server.

Ces Dames aux Chapeaux vertsAccueillie triom phalem ent partout oit

elle a été représentée l’exquise comédie sa réputation.

Ce succès considérable, comme le m arque si b ien M. Charles Méré, la pièce le doit à sa valeur p ropre et à sa p ro ­preté morale. D’elle émane le parfum que l ’on découvre dans les arm oires à linge des vieilles demeures provinciales. Elle sent bon.

Le sujet où abondent les fines ré p a r­ties, les mots amusants, les scènes bien observées, finement attendries ou d’u t drôlerie délicate nous a été conté d’une façon charm ante et spirituelle.

Telcitte, Maria, Rosalie et Jeanne, les 4 sœ urs tin ren t leur rôle avec beaucoup d’intelligence. Telcitte en particu lier nous donna de la vieille demoiselle re ­vêche et bonne à la fois un inoubliable portrait. La scène du IV0 acte où elle nous parle des vieilles filles et de leur jeunesse, ne laissa pas d’être ém otionnan­te.

Maria — la fiancée tardive — jou i avec beaucoup de nuances un rôle dii- ficile.

Ariette, véritable petit diable, sût met tre comme il fallait le feu aux poudres et accom plir la révolution.

Quant au doux Ulysse, il eut gagné à être un peu plus professeur et un peu plus soigné. Ceci ne l’empêcha d’ailleurs point d ’être drôle et de faire r ire et me- m e b ie n r i re .

Tous les autres in terprètes : Jacques, le Doyen, M. de Fleurville, la vieille cui­sinière furent bon. Aucun trou.

Le public — qui a bon goût — appré­cia la p ièce comme elle m érita it du l’être. Ce genre-là lui plaît parce que très français. Souhaitons que la trad ition subsiste de ces comédies finement bros­sées et — ce qui ne gâte rien — que tout le monde peut entendre.

R E M E R C JE M E N TSM . e t M m e B o u c h e r , N I. A .n d i - é

B oucher, trè s touchés des nom breuses m arq u es de sy m p ath ie q u ’ils ont reçues à l ’occasion du décès de Mlle S uzanne- M arguerite Boucher, ad ressen t leu rs rem erc iem en ts au x p erso n n es qui ont ass is té au x obsèques ou qu i leu r ont ex p rim é des reg re ts , et s ’excusen t a u ­p rès de celles qui p a r u n oubli invo­lon taire , n ’a u ra ie n t p a s reçu de fa ire p art. ' 4 i 7 i

» •É T A T CIV IL DE S E N L I S

du 16 au 23 m ai N aissances

17. M ax-G eorges-L ouis Jab in , 1, fa u ­bourg S a in t-M artin .

21 . M arie -Jean n e B aillet, 1, fau b o u rg S a in t-M artin .

P ublica tions de M ariages21 . E n tre M. M arcel-Jérôm e Le Bris,

em ployé de banque, dom icilié à P a ris , 238, ru e de la G roix-N ivert, et M lle M a- rie -L o u ise -P au lin e D ary, san s p ro fe s­sion, d em eu ran t à Senlis, 8, rue des Cordeliers.

21 . E n tre M. Léonce-L ouis L adenière em ployé des Postes, d em eu ran t à Bon- neville (Som m e), et M lle M arie-L ouise M ialhe, em ployée des Postes, dom ici­liée à Senlis.

Décès17. J e a n - N o ë l - Ë d m o n d L e ro y , 1 a n

et dem i, 4, rue T hom as Couture.•19. M arguerite G arpentier, veuve

G andon, 45 ans, dom iciliée à M ontatai-re, décédée 1, fau b o u rg S t-M artin .

19. Z énon-L ouis C hevalier, 55 ans, m enu isie r, ru e du M oulin St-Pueul.

20 . M arceau-E ugène L audigeois, 22 ans, m an o u v rie r, dom icilié à E rm en o n ­ville, décédé 1, fau b o u rg S t-M artin .

Une pocharde.L und i dern ie r, 19 courant, vers 21

h eu res 30, l ’a tten tion de l ’agen t de po­lice B oyenval, de service en ville, était a ttirée p a r un rassem b lem en t de p e r­sonnes devant le débit de la veuve Gayla, 16, rue V ieille de P aris, où une ivrognesse, la nom m ée Roussel Elise, veuve V itard , 71 ans, y causait du sc a n ­dale et du tapage.

E lle fut app réhendée et déposée, pour la nuit, au violon du C om m issaria t de police, et le len d em ain m atin , à 8 heu­res, elle fu t rem ise en liberté après avoir été gratifiée d ’un double procès- verbal, pour ivresse pub lique et tapage nocturne.

Petites nouvelles.Dimanche dern ier, les b rig ad es de

gendarm erie de l’a rrond issem en t, et en particulier celles de Sen lis ont d res­sé un certain nom bre de con traven ­tions contre des conducteurs d ’au to ­m obiles ou m otocyclistes qui n ’obser­vaien t pas les p rescrip tions du Code de la Route, no tam m ent po u r des dé­passem ents au risque de p rovoquer une collision, ou d an s un to u rn an t d ange­reux.

— M. Célestin Roscouet, 27 ans, chauffeur, rue de P a ris à Louvres, qui n ’avait p as annoncé son approche dans un carrefour à La G hapelle-en-S er- val, conduisant un cam ion , et qui, à Senlis avait la issé ledit cam ion devan t la gendarm erie en trav an t la c ircu la ­tion, a bénéficié de deux con traven ­tions.

— Devant la g rande porte de la So­ciété Générale, une vo iture T albot s ta ­tionnait, em pêchant la sortie d ’une a u ­to de la propriété, M m e Cécile M artin , 32 ans, sans p ro fession , 49, ru e du M a­réchal Foch, à V ersailles, n ’a p as vou­lu reconnaître la contravention , a g g ra ­v a n t son cas p a r cette réflexion, q u ’elle -*■ ••-a-.-aAder cette contravention .

Contraventions pour iv resse ont été dressées è A lfred N obécourt, 48 ans, et a son am ie Céline Lebon, 51 ans, jo u r­nalière, dem eu ran t à V illevert.

Possesseur d ’u n b riq u e t non es- tampillé, M. A ndré C hevalier, 28 ans, avenue des A rènes s ’est vu d resse r con­travention par la gendarm erie .

Barème des prix normaux des viandes au détail

M odifications au 15 mai 1930 sur les viandes de veau et de porc applicables à partir du 20 mai 1930 ;

VIANDE DE VEAUsu r la base du prix de 16 fr. 70

le kilo de viande ne tPRIX AU KILO,

Enfant mordu p a r un chien.M ercred i dern ier, le je u n e Didelet

M arius, âgé de 10 ans, d em eu ran t chez ses p a ren ts au n° 12 de la ru e du H aut de V illevert, so rta it de chez lui, lo rs ­que le ch ien de M. L ag ran g e V ictor le m ord it à la m a in gauche, san s aucune provocation ou taq u in e rie de sa p art. L ’e n fan t a été au ssitô t p an sé p a r le doc­t e u r Pellet. S a b lessu re ne p résen te au cu n e g rav ité .

S u r p la in te , M. le C om m issaire de police a dressé p rocès-verbal à la ch a r­ge du p ro p rié ta ire in c rim in é pour avoir la issé d ivaguer sur la voie p u b lique son ch ien m a lfa isa n t.

Il a égalem en t m is ce p ro p rié ta ire en dem eure, d ’avo ir à fa ire ex am in er d ’u r­gence son ch ien p a r un v étérina ire , p u is à le g a rd e r en observation et à l’a ttache p en d an t un délai de 10 jo u rs , ap rè s quoi, l ’an im al sera de nouveau ex am in é p a r le v é té rin a ire qui é tab lira tout certificat utile.

Qualité

Automobile-Club de l’Ile-de-France.Le Com ité de S en lis de l’A. C. I. F.

in fo rm e les au tom ob ilis tes e t m otocy­clistes de son ray o n d ’action et p a r t i­cu liè rem en t les m em b res de l’A. C. I. F. que d ifféren tes m an ife s ta tio n s sont o rg an isées p ro ch a in em en t en leu r h o n ­n eu r, et les inv ite in s ta m m e n t à y p re n ­d re p art, savo ir :

1° A C hantilly , le 1" ju in 1930, à 14 h eu re s , su r la pelouse, R allye-B allon .

2 ° A M eaux, le p re m ie r " ju in 1930, G rande Fête avec le concours du jo u r ­n a l L e M atin , co m p ren an t : à 9 h eu res d u m atin , R allye-C ocarde ; à 12 h e u ­res, D é jeu n er à l ’Hôtel M oderne ; à 15 h eu res, G ym kana.

3° A S enlis, le 13 ju ille t 1930, à 14 h eu res, G y m k an a an n u e l.

P o u r tous ren se ig n em en ts s ’ad re s­s e r :

1° P o u r les ren se ig n em en ts généraux , •à M. G ervais, secré ta ire du Comité de S en lis , 8 , ru e du M oulin S ain t-R ieu l, à S en lis .

2° E n ce qu i concerne le R allye-B al­lo n de C hantilly , à M. H équette, 15, ave­n u e A um ont, à C hantilly qu i reçoit les •engagem ents tixés à 10 f ra n c s po u r les 'voitures et 5 fra n c s p o u r les m otos.

3° E t en ce qu i concerne la fête de M eaux , à M. S a tin , 21, ru e de Chage, à M eaux, qu i reçoit les eng ag em en ts fi­x é s à 5 fran cs .

Les d ro its d ’eng ag em en ts sont ré ­du its de m oitié pour les m em bres de .l’A. C. I. F.

C H A N T I L L YUn chauffard sans gêne.

S u r ra p p o rt des ag en ts de police B oyenval et D agbert, de service à la c ir­cu la tion sam ed i d ern ie r, au x c a rre ­fou rs de la ru e de M eaux et de la rue Bollon, M. K astn e r, com m issa ire de police, a d ressé p rocès-v erb al à la charge d ’un au tom obiliste qu i trav e r­sa it la ru e de la R épublique à une v i­tesse de 80 k ilom ètres à l’heure, alors que la c ircu la tion é ta it d é jà très in te n ­se du fa it du passag e des nom breuses au tos se re n d a n t à G om piègne p o u r les fêtes de Je a n n e d ’Arc.

Inv ité à s ’a rrê te r, ce chauffeur ne da i­g n a p as ob tem pérer au x o rd res des ag en ts de service, et les ou tragea p a r gestes.

Le num éro de l ’auto q u ’il condu isa it a été identifié, ce qui su ffira à fa ire re ­tro u v er le chau ffeu r qu i a été incu lpé d ’ou trages p a r gestes à ag en ts de la force pub lique d an s l’exercice de leu rs fonctions, d ’excès de v itesse dan s la conduite d ’autom obile, de double dou­b lem en t à gauche, de d é fau t de ra le n ­tissem en t à deux c a rre fo u rs d ifférents, de d é fau t d ’av ertissem en t sonore à l’a p ­p roche de deux ca rre fo u rs d ifféren ts et d ’un double re fu s de s’a rrê te r au x som ­m atio n s léga lem en t faites.

Les p ro cès-v e rb au x de cette affaire on t été tra n sm is au P arq u e t.

Sam edi 21 juin, Inauguration de la Statue du Maréchal Joffre :

J ’insiste auprès de tous les cam arades, pour que, malgré leurs occupations que je sais impérieuses, ils se trouvent en grand nom bre autour de leurs drapeaux à 14 h. 30 très précises à la Mairie de Chantilly. Notre cam arade Marie d’Avi- gneau, secrétaire général de la Fédéra­tion interalliée des Anciens Gomlbatjants, a déjà des adhésions de nom breux adhé­ren ts qui se prom ettent de venir de tous les coins de l’Europe.

Il nous appartient, n ’est-il pas vrai, tre présence,“ notre"respecFiïètfsé'Tdm î- ration, pour celui qui restera toujours pour nous « Grand-Père ». Des places d’honneur seront réservées aux drapeaux et aux Anciens Combattants porteurs de leurs insignes, ainsi qu’aux Pupilles de la Nation.

Dimanche 22 juin, Congrès annuel du Groupe Départemental. — Cette fois, ce n ’est pas au plus grand nombre possible que je fais appel, mais à tous. 11 faut que les Camarades se rendent bien compte, que ce Congrès, présidé par M. le Mi­nistre des Pensions, et M. le M aréchal Joffre, constitue pour l’U. N. C. une oc­casion de m ontrer aux Représentants des Pouvoirs Publics ce qu’est l’U. N. C. dans l’Oise, et la puissance qu’elle re ­présente.

Souscription à lots. — Une souscrip­tion à lots, autorisée p ar M. le Préfet, en date du 23 avril, doit p rocu rer des béné­fices intéressants aux Caisses de Secours du Groupe et des Sections. Les billets' sont de 1 fr. dont 0 fr. 25 pour les Sec­tions et 0 fr. 75 pour le Groupe. Des bil­lets vont vous être adressés sous peu. P rière d’envoyer le plus grand nombre possible de lots gratuits.

Kermesse. •— Une Kermesse au profit exclusif des sections est organisée, Cha­cune d’entre elles pourra avoir, sur sa demande, un emplacement approprié à l’attraction choisie. A vous, mes chers Camarades, de faire preuve d ’ingénio­sité et vous n ’en m anquerez certainem ent pas pour rem plir votre Caisse, P rière d’inform er avant le 1" juin, .du choix fait p a r votre section, et de la superficie demandée.

Banquet du 22 juin. — Le p rix du Ban­quet qui sera présidé par M. le Ministre des Pensions et M. le M aréchal Joffre est fixé entre 20 et 25 francs.

P rière d’inform er avant le 5 juin, le Secrétaire-général du Congrès, du nom­bre de convives de votre section.

Afin de faciliter la partic ipation au banquet du plus grand nom bre possible de Camarades, les Sections pourraien t rem bourser à certains d’entre eux, soit la totalité, soit une p artie du prix.

Vœux. — Le Conseil d’adm inistration du groupe attache une très grosse im por­tance aux vœux émis par chacune des sections, vous ne devrez pas craindre de transm ettre toutes les suggestions des ca- mjarades qui ont tous, non seulement le droit, m ais même le devoir de donner leur avis. P ou r faciliter ce travail, les Camarades pourront s’insp irer des nu­méros de la Voix du Combattant du 19 avril qui ont été envoyés aux Sections, à propos du Congrès National de l’U. N. C. à Lyon.

Tous les vœux devront être adressés avant le 5 juin.

Recommandation. — Je ne saurais trop vous conseiller de réun ir votre sec­tion en Assemblée générale ex traord i­naire, pour donner connaissance aux Ca­m arades, des dispositions contenues dans cette lettre circulaire.

Vous voudrez bien ensuite :1° Faire désigner la délégation du 21

juin et le nom bre de convives au banquet du 22 juin.

2° P rend re une décision pour la Ker­messe.

3° Faire rechercher des lots gratuits.Le Bureau du Groupe compte sur l’ac­

tivité et le dévouement des Comités des Sections, pour que les deux journées des 21 et 22 juin soient un triom phe pourru . n . c.

Veuillez agréer, je vous prie, mes chers Camarades, l ’expression de mes senti­m ents très cordialem ent dévoués.

A. de P ontalba ,

fa u sse a lerte!

l’Hôtel de Norm andieEST TOUJOURS OUVERT]

AVIS-M. le D irecteur du S ec teu r E lec tri­

q u e a l ’h o n n e u r de p rév en ir ses abon­n és , que le co u ran t é lec trique se ra in ­te rro m p u p o u r ré p a ra tio n s et e n tre ­tie n du ré se a u les lund i, 26, m a rd i 27, m e rc re d i 28, je u d i 29, de 5 h eu res à 6 h e u re s 30 du m atin .

4177

P etits fa its de policeM ercredi 21 couran t, dan s la m a ti­

née, M. le C om m issaire de police a p ro ­cédé à l’a rresta tio n du nom m é Decoux Jean -B art, 30 ans, o rig in a ire de Lens (Pas-de-C ala is) san s dom icile fixe, ni p ro fession définie, n i m oyens d’ex is­tence avouables et trouvé, à Senlis, en fla g ra n t délit de vagabondage en ré­cidive.

Cet ind iv idu a été condu it p a r la g en ­darm erie locale, au P a rq u e t de Com piè- gne.

Echos de la Correctionnelle.Les affaires d’excita lion de m in eu res

à la débauche et d ’en tretien de .fem m es de débauphe dans d eu x débits de la ville, que M. K astner, com m issa ire de police ava it relevé en fin m a rs d er­n ier, à la charge de deux déb itan tes de S enlis, M m e veuve Cayla et M m e De- laporte , Café des B ains, toutes deux é- tablies V ieille ru e de P a ris , ont été a p ­pelées devan t le T rib u n a l C orrectionnel de C om piègne, je u d i dern ier, 15 cou­ra n t.

Les débats se so in t dérou lés de 4 h eu ­res à 7 h eu res du soir, en aud ience p u ­b lique et devan t une salle com ble. De n o m b reu x tém oins ont défilé à la b a r­re, et ont re tracé toutes les scènes de débauche scan d aleu se dont ces deux débits é ta ien t le th éâ tre depu is long ­tem ps.

M 8 W a ru s fe l, avocat à Senlis, avait la tâche délicate de d éfend re ces deux v ila ines affaires. I l s ’en acq u itta très h ab ilem en t et trè s b rillam m en t.

Le M inistère public , en la personne de M. Béteil, su b stitu t du P ro c u re u r de la R épub lique, par u n réquisito ire très sévère, dem a n d a au Tribujnal de pro­noncer fe r m e une condam na tion à la p riso n et requit, en outre, ce q u i est im ­portan t pour la sa lubrité p u b liq u e et l ’épuration de la V ille, la fe rm e tu re dé­f in it iv e de ces trop su spec ts é tab lisse­m en ts .

Ces d eux affaires ont été m ises en dé­libéré.

Les ju g e m e n ts se ron t ren d u s en a u ­dience pub lique, le 27 m ai p rocha in .

N ous tien d ro n s nos lec teu rs au cou­ra n t de l ’ép ilogue de ce double soan- d&le de mœurs,

v e O < & ( * * a h

Rendons à Saint-Sébastien la place qui lui revient.

Le tab leau d éco ra tif re p ré se n ta n t S t- : Sébastien , p a tro n des a rch ers , se tro u ­v a it p lacé p a rm i la belle décoration de la ru e R ougem aille .

D’au tre p a rt, on n o u s signale que le m atin , u n e délégation des a rch ers Me N oroy-sur-O urcq , av a it déposé une g erbe de fleurs au m o n u m en t au x .m orts.

P assag e de Courses.D’ap rès des ren se ig n em en ts d é jà p a r-

avenus au C om m issaria t de police, le p assag e des courses su iv an tes est p ré ­vu à S en lis :

1° P o u r la nu it du 7 au 8 ju in p ro ­c h a in , p assag e et contrôle au Café du C om m erce, p lace de la Halle, du R al- lye-C yclo-touriste de P a ris à H am (du 7 ju in 14 h eu res 30 au 8 ju in , 5 h e u ­re s 30).

2° P o u r le 15 ju in p rocha in , p assage vers 10 h eu res, de la course cycliste o r­g an isée p a r le Cyclo-Club C reillois, 80 co n cu rren ts .

Le service d’ordre sera assuré par la police et la Gendarmerie locales, ‘

H A U T - P A R L E U R .

PHILIPSDémonstrations et Renseignements sur deitiin e

A. MORVAN12, P lace de la H alle, S E N L IS - Tél. 19

6 , R ue des Vendredis, PO N T-Ste-M A X EN C E -, Tél. 59

96, R ue du Connétable, C H A N T IL L Y Tél. 188

Page 4: m téléphone n j BlrecUar Commercial « *< VfONGK Florence ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_05_25_MRC.pdf · détail qui prime cette vérité premi ... d u 2 5 M

SportsFott-Ball. — V. C. Beauvais (1) contre

C. S. L iancourt (1) à 14 h. 30, au stade des Bourgognes. Match de harrage pour l’accession en prem ière division.

U. S. C.IL’Assemblée générale est fixée au m er­

cred i 28 mai, salle des Fêtes.Elysée-Cinéma

Le cadeau de la semaine dernière : un serre-livres (Les deux Pigeons) en faïence craquelée a été attribué au N° 2.989. Billet de prem ière. S’adresser à l’Elysée.

Les SpectaclesElysée. — Un m ari en vacances et

RAPSOD1E HONGROISE (Lil Dagover, \V. F ritsch).

Ciné-Théâtre. — Le Jardin de l’Eden et S. O. S. (Gina Manès et André Nox).

Ciné de la Gare. — Le Rayon dans la nuit et MAINDEFER (superproduction).

Amicale des Anciens du PatronageNous donnons ci-dessous le p ro g ram ­

me de la Fête donné en leur honneur demain dimanche.

A 10 heures, G rand’Messe en musique (rassem blem ent au Patronage et défilé clique en tête du Patronage à l’Eglise).

A 11 h. 15, Assemblée générale du Patronage.

A 12 heures, Banquet à l’Hôtel d’An­gleterre.

E n m atinée à 14 heures et en soirée à 20 heures, séances récréatives avec le concours d ’artistes parisiens.

AU PROGRAMME

Grinyoire, pièce en 1 acte p a r Théo­dore de Banville.

L ’Eté de la Saint-Martin, comédie en 1 acte de Meilhac et Halévy.

Le Prétexte, comédie en 2 actes de Daniel Riche.

MariageNous apprenons avec p laisir, les p ro­

chains m ariages de MM. Roland et Ma- rius Guétin, fils du sym pathique huis­sier et de Mme Guétin, avec Mlles Moni­que et Marthe Galichon, filles de M. et Mme Michel Galichon, de Neuilly-sur- Seine.

La bénédiction nuptiale leur sera don­née le samedi 31 m ai courant, à m idi précis, en l’église 'Saint-Jean-Baptiste de Neuilly (avenue de Neuilly).

Nous adressons nos m eilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et p résen­tons nos plus sym pathiques com plim ents à leurs honorables familles.

ACY-EN-MULTIENHonorariat. — M. T hirouin, ancien no­

taire à la résidence d’Acy, vient de se voir décerner l’honoraria t p ar décret présidentiel.

BARONUne auto renversée. — M. Jean Met-

zinger, architecte et Mme Metzinger, de­m eurant à Paris, rue des Pereham ps, étaient venus en automobile à Versigny où ils on t une petite maison.

Ils s’en retournèren t ‘en automobile ayant avec eux, M. E douard Traverse, 30 ans, employé de banque, qui condui­sait et sa femme, dem eurant à Paris, 34, rue du Laos, M. Louis Leblond, 33 ans, et sa femme, dem eurant aussi à Paris, 8, rue Rouvet.

L ’auto se trouvait à 6 k ilom ètres de d ’un dérapage, elle alla 'm ônfeF 'suf* 'ù‘ii talus ce qui provoqua son renversem ent M. Leblond et Mme Metzinger furent vio­lem m ent projetés dehors p ar la portière qui s’était ouverte, m alheureusem ent cet­te dernière fut grièvem ent blessée à la tête et eut un œ il arraché. M. Traverse qui conduisait, a eu toutes les dents de devant arrachés, et une grave blessure à l’arcade sourcilière.

Les deux blessés ont été transportés à l’hôpital général de Senlis, p ar les soins de M. Labasque, rue Bellon à Senlis, qui passait à ce moment en auto avec d’au­tres personnes.

M. Traverse a p u regagner P aris de­puis, tan t qu’à M. Metzinger, son état est toujours grave.

BONNEUIL-EN-VALOISUn ouvrier enseveli. — V endredi dans

l’après-m idi, un pénible accident est ve­nu m ettre en émoi la population d’Hara- mont.

Un ouvrier, M. Frém ont Marcel, né le 5 -février 1908 à Bonneuil-en-Valois et dem eurant dans cette localité, travaillait dans une ca rriè re à H aram ont, quand un éboulement se produisit, ensevelis­sant le m alheureux.

La briqueterie de Bonneuil-en-Valois exploite les carrières de glaise et p ro ­cède actuellem ent à des terrassem ents ayant pour bu t d’assurer, p ar une tran ­chée, un raccourcis au pe tit tra in qui transporte la glaise à l’usine et les b r i­ques à la gare.

La tranchée, de 1 m ètre de large et 1 m ètre de profondeur est creusée dans du sable et tro is hommes étaient occu­pés à charger un w agonnet quand un éboulement se p roduisit sur 5 m ètres de long et 0 m. 80 de largeur, en tra înan t des blocs de sable durcis pesant jusque plus de 100 kilos.

M. Frém ont fut serré entre ces blocs et le w agonnet. A ses côtés se trouvaient M. André Desenlis, 27 ans, qui eut les jambes prises, m ais pu t être dégagé et M. M aillard Lucien, 24 ans, qui pu t se sauver et couru t chercher du secours.

Du chantier voisin, M. Gillet Emile accourut avec son équipe et procéda aux travaux de sauvetage, m ais quand le m alheureux Frém ont put être dégagé, la m ort p a r asphyxie avait fait son œuvre.

Prévenu de cet accident, M. Jules Gausset, chef p rinc ipa l de l’entreprise Flacy-Augy, de Noyon, se ren d it sur les lieux et fit m ander le docteur Assémat qui constata le décès. Le corps fut recon­duit p ar M. Gausset, au domicile du défunt, à Bonneuil-en-Valois, M. Frém ont était célibataire." N o u s p r é s e n to n s à s a f a m i l le , n o s b ie n

sincères condoléances.

BETHIS Y-SAI NT- MARTI N "Mariage. — Nous apprenons le p ro ­

chain m ariage de Mlle Suzanne Morel, secrétaire de la section des Jeunes de Béthisy-Saint-M artin, fille de Mme et M. Adrien Morel, avec M. René Messelet, employé à la Com>pagnie des Wagons- Lits à Saint-Denis (Seine), fils de Mme et M. Messelet, dem eurant rue Pasteur à Béthisy-Saint-Martin.

Nous présentons en cette heureuse c ir­constance, aux jeunes fiancés et à leurs familles, l ’assurance de nos vives sym ­pathies.

COURTEUILUn drame au village. — Dimanche

vers la fin de l’après-m idi, un dram e s’est déroulé dans ce petit village.

A la suite d’une rencontre m alheu­reuse, un sujet polonais du nom de Paul Sicezkowski, âgé de 28 ans, dem eurant en garni dans un café de la rue Jean- Jaurès, a tiré plusieurs coups de revol­ver sur un ouvrier agricole du nom de Alfred Delanchy, dem eurant à Cour- teuil.

Après avoir reçu dans la po itrine et p rès de la gorge, tro is balles, ce dernier eut encore le courage, malgré le sang qui s’échappait de ses blessures, de saisir deux fortes p ierres et de les lancer sur son agresseur qui s’apprêtait à fuir avec une bicyclette. Le choc le fit tom ber à terre, mais voyant qu’il pouvait ainsi se faire p rendre , il réussit à s’enfuir à travers champs.

La gendarm erie de Senlis prévenue a r­riva it rapidem ent sur les lieux, se liv rait à une m inutieuse enquête qui lui perm it d’identifier l’auteur de cette agression. Son signalem ent était im m édiatem ent lancé à la brigade de C reil qui, à 23 heures, a rrê ta it le m eurtrier au moment où il pénétrait dans le couloir de son logement. Dans ses poches, on, découvrit son revolver qui contenait plusieurs p ro ­jectiles et une dizaine de cartouches.

L’agresseur a été écroué à Compiègne, tandis que le blessé a été dirigé sur l’hô­pital général de Senlis où son état a été jugé assez grave.

La gendarm erie de Senlis continue son enquête à l’effet de déterm iner les cau­ses qui ont motivé cette affaire qui sem­ble due à une rivalité envers une jeune polonaise.

CHAMANTVol de pavés. — M. Dubon, dem eurant

au Poteau-Ghamant, avait dans sa p ro ­p rié té de la rue de Bon-Secours, 1.200 pavés de grès d ’une valeur de 1.200 fr.

C es p a v é e s o n t d i s p a r u .XÙCt gCRVttU mci xu viv m vw ■ v* v ---enquête.

CHAMBLYInsigne de la Reconnaissance diocé­

saine. — M onseigneur l’Evêque a accor­dé l’insigne de la Reconnaissance dio­césaine à M. Léon Provost, chantre à l ’église de Chambly depuis 26 ans.

Nos félicitations.

CREPY-EN-VALOIS

Le Docteur P ie rre DHAUSSY, ancien externe des Hôpitaux de Paris, a l’hon­neur d’inform er la population de Crépy et celle des environs qu’il a ouvert un cabinet m édical le lundi 19 mai.

I l reçoit provisoirem ent 4, avenue Beauséjour, de 1 h. 30 à 3 heures.

Téléphone 1724172

MAROLLESDémissions acceptées. — M. le Préfet

de l’Oise a accepté la double démission de M. Georges de Backer de ses fonc­tions de conseiller m unicipal et de sous- lieutenant des sapeurs-pom piers.

LE MESNIL-EN-THELLEInsigne de la Reconnaissance diocé­

saine. — M onseigneur l’Evêque a accor­dé l’insigne de la Reconnaissance dio­césaine à :

M. OPihiléas G o d e f ro y , c h a n t r e à l ’é ­g l is e d u M e s n il-e n -T h e lle , d e p u is 50 a n s ,

Mme Godefroy, chargée du service de l ’église du Mesnil-en-Thelle, depuis 25 ans.

Nos félicitations.

NANTEUIL-LE-HAUDOUINSouscription pour les inondés du Sud-

Ouest. — Sommes recueillies p a r les en ­fants des écoles : |

N anteuil, 1.033 fr. 40, dont 500 fr. S

versés à la perception. Silly-le-Lona 655 fr. Lagny-le-Sec, 555 fr. 80. B aron^gar- Ç°ns), 56 fr. (filles) 44 fr. 65. Montafnv l'r. Fresnoy-ledm at, 113 fr . 80. Eve 35 Sainte-Félicité, 70 fr. Péroy-les-Gnm bries, 35 fr. Fontaine et Montloguon fr. Ver, 30 fr. Ermenonville, 37 fr ’ 7n Loisy, 80 fr. Borest, 92 fr. Plessis-Belle' ville, 60 fr. Ognes, 20 fr. 60. Chèvreville 87 fr. 65. Sennevières, 57 fr. 75. Bni««vl Fresnoy, 68 fr. 60. Rosières, 25 fr ,

ORRY-L A-VILLEClub des Mui-cheurs d’Orry-la-Vilie __

I l est avéré désormais qu’un esprit spor­tif anime nos populations. L’expérience en est faite et la date du 4 mai restera gravée dans les annales de notre -com­mune, car, de m ém oire •d’hommW-- n’a jam ais vu une m anifestatiori'sp® ^

- - ]e futtive fêtée avec autant d’éclat que l’organisation du C. M. O. V. par ce Pre ' m ier dim anche de mai.

Déjà de tous côtés, des jeuiffs 8ens viennent s’inscrire à notre club pendant que d’autre p a rt nous enregistrons de nom breux membres honoraires.

Mesdames et Messieurs, jeunes et vieux, riches ou pauvres aidez-nous dans notre œuvre : apportez votre con­cours au relèvement sportif de notre ré ­gion... et vous parents qui hésitez en­core à nous confier vos jeunes gens — traînem ent — faites-nous confiance ; p a r crain te sans doute des excès d ’en- orientez votre jeunesse vers les couleurs du C. M. O. V., car n ’oubliez pas que l’entraînem ent progressif est sévèrement contrôlé par les dirigeants de notre or­ganisation.

Jeunes gens de La Chapelle-en-Serval,, de Pontarm é, de Thiers, de Coye-la-Fo- rê t et des alentours, adhérez à notre club, et si un jour vous êtes en nombre pour form er dans vos villages respectifs des clubs de l’Union Française de Mar­che, nous vous y aiderons fraternelle­ment. Ne vous laissez pas décourager du fait de votre isolement, l ’initiative d’un; seul fait souvent des adeptes.

Jeunes gens d ’Orry-la-Ville, des pessif mistes doutaient encore h ier de votre, am)our du sport, vous avez eu vcitrg / e- vanche, vous avez eu votre succès.’*

L’autre nuit, j ’ai vu en rêve, un hom­me penché sur le cadastre traçant quel­ques mots d’une écriture renversée très caractéristique. Indiscret, je regardai et lus :

« Terrain Sportif d ’Orry-la-Ville », P a u l P réau .

Président du C. M. O. V.P. S. — Les adhésions seront reçues

chez M. Jacob, secrétaire, rue d’Héri- vaux, 011 au siège du C. M. O. V. au Coq H ardi, à Orry-la-Ville.

Mariage. — Le 24 avril dernier a eu lieu le m ariage de Mlle Yaudier avec M. H enri Courtillé, une élégante assistance accom pagnait les futurs.

Une quête faite à la Mairie au profit de la Caisse des Ecoles a produit la sommé de 52 francs.

Le Maire, en adressant ses vœux de bonheur aux jeunes époux, leur adresse ses rem erciem ents ainsi qu’aux invités, au nom de la Caisse des Ecoles, pour leur générosité envers nos petits.

OGNONMariage. — Nous apprenons avec plai­

sir le p rochain m ariage de Mlle Ga- brielle Leclerc, la charm ante fille de M. M. Georges L arg e ,’’fiYs '‘(lF'':\Vin'èWJ*t-aÿf6i Large, de Paris.

La bénédiction nuptiale leur sera don­née dans l’intim ité, le lundi 26 mai cou­rant, à onze heures, en l’Eglise d’Ognon.

Nous prions les futurs époux d’agréer nos m eilleurs souhaits de bonheur et adressons à leurs honorables familles nos plus sym pathique scompliments.

PONT-SA1NTE-MAXENC3Fanfare Municipale. — Dans les décla­

rations d’associations au Journal Officiel du 6 courant, nous relevons celle de la Fanfare m unicipale de (Pont-Sainte-Ma- xence. But : Société d’éducation popu­laire, enseignement public et gratuit, in­dividuel et collectif de la musique. Siè­ge : Hôtel de Ville.

SERY-MAGNEVALScrutin de ballottage. — Dimanche

dernier, M. Eugène Vanduyse a été élu conseiller m unicipal.

ROSOY-EN-MULTIENGarde-particulier. — M. René Martin

est agréé garde-particulier de M.- Fer- nand de Belloy.

VERSIGNYGarde-chasse. — M. A lbert Courtin est

agréé en qualité de garde-chasse d» M- Bacot.

VERBERIEAttention au Code de la route. — Pro­

cès-verbal pour dépassement au risque de collision a été dressé à l’encontre de M. Noël Bacqueville, étudiant, 41, avenue Bosquet à Paris, venant de la direction de Senlis.

Semblable procès a été dressé contre M. Henri Filliasse, rue Gambetta à Van- ves, qui rue de Paris, avait effectué un

dépassement, dans un tournant dange­reux, avec une auto.

Procès-verbaux ont été dressés contre M. Joseph Galloy, adm inistrateur du journal l’Ere Nouvelle, pour dépassement en plein carrefour, défaut de présenta­tion de carte grise, défaut de perm is de circulation et outrage aux gendarmes dans l’exercice de leurs fonctions.

Société des Agriculteurs de l’Oise.Le Conseil d ’ad m in is tra tio n de la So­

ciété des A g ricu lteu rs de l’Oise s’est réun i le sam edi 10 m ai 1930, à 10 heu­res 30, d an s une salle de l’Hôtel de Ville, à Com piègne, sous la p résidence de M. A lexandre Gtoré, p résid en t, a ss is ­té de MM. L anglois, D elaunay, Douin et Vasseux, v ice-p résiden ts ; et de MM. Bollemère, Borrée, Bullot, de Roberval, Deblois, D uvivier, B oulanger, Fauvelle, F leury , G arn ier, H am elin , Lefèvre (Abel), Lenglen, M oullé, R eynen, F a- roux et Dubois, m em bres.

A ssista ien t égalem ent à la séance MM. B arbut, Leleu, Kerel, Lecointe (Eugène), P a tin et Bouton.

A bsents excusés : MM. H. G irard, Lefèvre (René), M aufrov, Steiner, Gri- zel et Lecointe (H e n r i) /

A pproba tion du procès-verbal de la dernière séance

Le p rocès-verbal de la séance du 11 avril est adopté ap rè s lecture.

C orrespondanceM. Bouton donne lec tu re de la cor-

restondance qu i com prend notam - merd :

1“ Les le ttres de rem erc iem en ts de la Société des J a rd in s O uvriers de l’Oise, de l’A ssociation gén éra le des P ro d u c­teurs de Blé, de l ’A ssociation gén éra le : des P ro d u cteu rs de V iande, de la Con­fédération gén éra le des P lan teu rs de Betteraves et de la C onfédération gé­n éra le des P ro d u c teu rs de la it po u r la subvention que leu r a ad ressé la So­ciété p o u r l ’an n ée 1930.

2° Une lettre de la F édéra tion des Caisses agrico les d ’allocations fa m ilia ­les (8, ru e d ’A thènes, à P a ris ) , d em an ­dan t à M. le P ré s id e n t de vouloir bien a ss is te r ou se fa ire rep ré sen te r au X” Congrès n a tio n a l des A llocations fa ­m ilia les qu i a u ra lieu le 20 m ai, à Lille.

L a Société désigne M. A. G irard po u r la rep ré sen te r à ce congrès.

E change de vuessu r la crise agricole

M. le sén a teu r L anglo is ren d com pte de ses énerg iques in terven tions, n o tam ­m en t en ce qu i concerne l’avoine, in ­terventions su r lesquelles nous nous é- tendrons beaucoup p lu s longuem en t dans le p rocha in B ulle tin .

E n ce qui concerne le blé, la Société estim e que l’annonce de stocks im p o r­tan ts qui se ra ien t encore ac tuellem ent en possession de la cu ltu re , est de n a tu ­re à en tre ten ir et m êm e, accen tu er la ba isse des cours de cette céréale.

Elle pense donc q u ’il se ra it de la p lu s g rande utilité d ’être fixée le p lu s ra p i­dem ent possib le à ce su je t et, d ans ce but, elle décide, avec-M . B arbu t, d irec­teur des Services agricoles, q u ’un q ues­tionna ire se ra envoyé au x m aires do+ 1 ricl e n m m u n q s r lo l ’O ifiG .

Elle pro teste en ou tre énerg iquem en t contre le p r ix actuel du p a in qui n ’est p lu s du tou t en ra p p o r t avec celu i du blé.

E n vue de rem éd ie r à cette s ituation , elle ad resse le vœ u su iv an t à M. le P ré ­fet de Police de la V ille de P a r is et la lettre ci-dossous à M. le P ré fe t de i ’Uise : - Ÿ

V œ u à M . le P ré fe t de Police de la , V ille de Paris

L a Société des-A gricu lteurs de l ’Oise,V io lem m ent ém ue de consta ter que

m algré la b a isse des cours du blé, b a is ­se qui m et l’ag ricu ltu re fran ça ise dan s une s itua tion critique , le p rix du pain ne d im inue p as et ne co rrespond p lus

: du tout au p r ix de cette céréale ;C onsidéran t q u ’il doit y être apporté

rem ède de toute u rgence ;C onsidéran t q u ’elle -est convaincue

que la tax a tio n des fa rin es , qui existe to u jo u rs à P a r is et qu i n ’a p lu s sa r a i ­son d ’être en période no rm ale en est une des causes les p lu s évidentes p u is ­q u ’elle se rt de base à toute la province, p o u r l ’é tab lissem en t des p rix du p a in ;

D em ande in s ta m m e n t à M. le P réfe t de police de la Ville de P a r is de vouloir b ien su p p rim e r la taxa tio n des fa rin es dans la Capitale.

Lettre à M. le P ré fe t de l’Oise M onsieur le P ré fe t,

D ans sa séance du sam ed i 10 m ai 1930, la Société des A g ricu lteu rs de l’Üise a ex am in é encore u n e fois le p roblèm e de la crise agrico le et en p a r­ticu lie r l ’e ffondrem ent des cours du b lé et elle a constaté à nouveau que m alg ré cette b a isse d ésastreuse pour les p roducteu rs, le p rix du pa in ne d im i-

J.

“vaJESU-*'

Q u’est-ce qu’un “K odak” ?C ’est un appareil qui fixe tout ce que vous aimez en de belles photographies que vous apipxé-i clerez d ’autant plus que les années passeront.N e seriez-vous pas heureux de revoir vos enfants, vos parents, vos amis, tels qu’ils étaient il y a dix ans ? N e seriez-vous pas heureux de revoir vos sorties, vos pfqpriétés, vos animaux*

quand tout est vendu, transformé ou fini?Prenez des photos “ Kodak” : plus tard, voüs revivrez tous vos heureux moments. E t c’est vous qui aurez été l’auteur de tout cela, sans peine, à peu de frais et sans connaissances spé­ciales. Vous n’avez qu’à appuyer sur un bouton, c’est tout.

Fixez l’histoire de votre famille en photos

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SenlisToussaint-Béquillard, 18, Rue de

l’Apport-au-Pain.

BeauvaisGatelet, 5, Rue Malherbe. Gosselin, 19, Rue Manufacture; Bertrand, 7, Rue Saint-Pierre.

Crépy-en-Valois Loisier E„ 23, Rue Nationale;

ChantillyBernard, 81, Rue du Connétable; Mme Privaf-Hairradence, 39, Rue

du Connétable.Gibault, 69, Rue du Connétable.

CreilRichard, 12, Rue Jean-jautès;

Beaumcnt Lavigne, 12 bis, Rue de Paris;

liancourt Charpin, 4, Rue Victor-Hugo; /

3e FOIRE - EXPOSITIONd e S a m t - Q u e i i i i n e t d e H â r a t e - P I e a i * d i e

7 - 2 2 JUIN 1 9 3 0S E M A I N E DE LA V O I T U R E A U T O M O B I L E S E M A I N E DE LA M A C H I N E A G R I C O L E -

- 7 AU 1 4 J UI N 1 5 A U 2 2 J U I N

m ian t p as ou ne d im in u a it que d ’une façon in sign ifian te .

11 n ’y a p lus, à l ’heu re .ac tu elle , co r­ré la tion en tre le p r ix du blé et celui du pa in .

Elle est convaincue q u ’u n rem ède e f­ficace à cette s itua tion sera it la su p ­p ression de la tax a tio n des fa rin e s à P a ris , dont la rép à rcu ss io n en p ro v in ­ce est évidente, et de la cotation des fa rin e s dan s les départem en ts.

L a Société des A g ricu lteu rs de l’Oi­se a, p a r un vœ u ém is à cette m êm e séance, dem andé à M. le P ré fe t de P o ­lice de la V ille de P a ris de su p p rim er la taxation . E lle se perm et d ’in te rv en ir au p rè s de vous en fav eu r de la su p ­p ressio n de toute pub lica tio n du p r ix du p a in dan s l’Oise, de façon à p e r­m ettre un peu n o rm al de îa co n cu r­rence.

C onvaincu que vous '.reconnaîtrez le b ien fondé de cette in te rven tion que vous vous em presserez de sa tisfa ire , je vous p rie d ’agréer, M onsieur le P ré ­fet, avec m es rem erc iem en ts , l ’a ssu ­ran ce de m a considéra tion la p lu s d is­tinguée . Le P résiden t, A. G o ré .

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V E N T ESUR BAISSE DE MISES A PRIX

aux plus offrants et derniers enchérisseurs

En l'audience des criées du Tribunal civil

de prem ière instance du D épartem ent de la Seine

sréa n t a u V a la i s d e J u s t i c e ù. P a r i s S a l l e o r d in a ir e d e s d i t e s a u d i e n c e s

a deux heu res de relevée

EN TROIS LOTS (avec faculté de réunion

des premier et deuxième lots)

1° UNE

B E L L E

P R O P R IÉ T É B’à B R É M E N Ts ise à

La C M p llf i-e n -S e ra l (Oise)63, R oute Nationale

2» UNE

MAISON D’HABITATIONs ise à

La C to p U e-G n -S em l (Oise)■- 65, Route Nationale

Trois Ares de Terreà La C M p lle -e n -S e m l (Oise)

.Chem in d ’Orry

L ’adjudication au ra lieu le M er­credi 4 Ju in 1930, à 2 heures de relevée.

On fa it savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

(Ju’en exécution :1° De deux jugem ents rendus

-par la Chambre du Conseil de la deuxième Chambre du Tribunal ci- v i l d e l a S e in e , l e s 1 8 o c t o b r e 1 9 2 9 e t 3 0 n o v e m b r e 1 9 2 9 , e n r e g i s t r é !

2° E t d’un jugem ent de la Cham­bre d u Conseil de la deuxième Chambre .du T ribunal civil de la Seine, en date du 16 mai 1930, ordonnant la vente su r baisse de mise à prix;

E t aux requête , poursuite et di­ligence de :

1° M. A lexandre-G eorges Ré- mond, industriel, dem eurant à P a ­ris, boulevard Henri-IV, ci-devant e t ac tuellem ent 34, ru e Jouffroy;

2° M. P au l-Jacques Rémond, dem eurant à Paris , 9, rue Moncey, ay an t pour avoué M* Jacq u ss- Louis Berton, dem eurant à Paris,; 2, rue de P en th ièv re .'

En présence de Mme Geneviève Galliard, sans profession, épouse divorcée en prem ières noces et

mon rem ariée de M. René-André Rémond, décédé, dem eurant à P a ­ris, 7.9, rue d ’A msterdam.

Prise au nom et comme tutrice

natu re lle légale de : 1° Nicole Ré­mond, née à Paris, su r la 16e a r ­rondissem ent, le 29 février 1920 ; 2° Jean-C laude Rémond, né à P a ­ris, s u r le 1.6* arrondissem ent, le 12 ju in 19.23 ; ses deux enfants m i­neu rs issus de son union avec M. R ené-A ndré Rémond, en son vi­van t industriel, dem eurant à Sen­lis (O ise), décédé à .P a r is , où il se trouvait m om entaném ent, habi­les à se dire e t po rte r héritiers pour 1 /6 chacun dans la succes­sion de Mme Thérèee-G aroline Dreux, veuve de M. A lfred Ré­mond, en son vivant sans p ro fes­sion, dem euran t à Paris , 34, rue Jouffroy.

Ayant pour avoué Me Emile- H e n r i - I s i d o r e Grolous, dem eurant à (P a r is , 3 , r u e cle P e n t h i è v r e .

E t encore en présence ou eux dûm ent appelés de :

1° M. Jean Engelm ann, comm is­sa ire-p riseu r, dem euran t à P aris, 3, rue des M athurins, pris en sa qualité de su b ro g é -tu teu r ad hoc des m ineurs Rémond fonction à la ­quelle il a été nommé e t qu ’il a acceptée aux term es d ’une délibé­ration du conseil de" famille des- dit.s m ineurs, tenue sous la p ré ­sidence de M. le Juge de Paix du 8e arrondissem ent de; P aris, le 20 ju in 1929;

2° M. François-H enri-M arie-A - dolphe Delimoges, ancien comm is­saire-p riseu r, propriéta ire , dem eu­ran t à Senlis (O ise), avenue du M aréchal-Foch, pris au nom e t comme conseil spécial de Mme Ge­neviève Galliard, tu trice des mi­neu rs Rémond, désigné à cette fonction par M. René-A ndré R é­mond, père desdite, su ivan t testa-.

ment olographe en date du 3 no­vembre 1923, dépjosé judiciaire­ment au rang des m inutes de M“ Langlois, notaire à Senlis. (Oise), le- 22 décem bre 1926.

h sera, le 4 Juin 1930, à 2 heu­res de relevée, en l ’audience des criées du Tribunal civil de ,1a Sei­ne, au Palai8 de Justice, à Paris, salle ordinaire des dites audiences, procédé à. ia vente su r licitation, aux plus offrants et derniers en­chérisseurs, en trois lots, des im ­meubles dont la désignation suit :

DESIGNATIONPrem ier lo t

Une Belle Propriété d’aqrémentsise à la G hapelle-en-Sery^. üj- s e ) , rou te Nationale, n° sulT*»- q u e l l e l a p r o p r ié t é a aCCèfi p a l’ UCOg r a n d e grille à deux vantaux et une porte bâtarde à côté la dite propriété com prenant à gauche de ia grille d ’entrée une grande mai­son d habitation s u r rue composée

f(F n rez-de-chaussée, cuisine aveco ff ee et pièces de débarras, grandef t - n m,an£ er’ Snmd salon! salle de billard, deux au tres pièces cl

d é b a r ra s !11116 ^DA\un Pre“ ie r étage auquel on

accède par deux escaliers, compre­nant dix cham bres, deux entrées,

r r i * ta <te “ “ «■ a » » « -

n s s , * * * •■Dans le jard in e t à gauch- :

hangar avec cave voûtée e t en face 1 entrée, puits aveo m oteur a-

la11 maison.Un ré6e" 0lr placé {,ans

A droite de l ’entrée : loge de concierge élevée s u r oave d ’un rez-de-chaussée- e t d ’un prem ier étage.

Dans le ja rd in e t à droita : com­m uns avec cour com prenant deux rem ises, écurie pour trois chevaux, bûcher, rem ise à outils e t pièce de débarras avec gren ier s u r le tout, olapiar, hangar e t w ater-clQ sets.

G rand jard in avec pelouses, bos­q u e ts et partie boisée, deux po ta­gers, tennis.

Le tout -d ’une superficie de 17.791 m ètres carrés, tien t par d e ­vant à la rou te nationala num éro 17 de Parie à Lille, par derrière au chemin de Senlis à Fosses, su r lequel existent deux portes de so r- D e ; d ’un côté nord, fa isan t p lu-sieury liacliee à la m aison du lo t s u i v a n t , à M . F -a v r ie r e t à M . P e r - rie r; d’au tre oôté, fa isan t coudes, à M lles R auscher e t à M. D uru, et, par hache so rtan te , à M. Motel.

C adastré section A, num éros S 37, 38 p., 49, 50, 51, 52 e t 54 p.

Deuxième lo tUne Maison sise à La Chapelle-

en-Ssrval (O ise), rou te nationale, num éro 65, s u r laquelle ex istent deux p o rte s d ’accès d on t une pour voiture.

Ladite maison, élevée su r caves, composée de

Au rez-de-chaussée , -cuisine, vestibule avec débarras e t esca­lier conduisant à l ’étage, salle à m anger e t salon.

Au prem ier é tage : q u a tre cham ­bres, cabinet de to ile tte e t w a te r- closets.

Au deuxième é tag s : deux cham ­bres m ansardées, salie de b illard et grenier .j . •< j

A la suite de la m aison : des­cente de puits, b û ch e r e t écurie avec g ren ier au -d essu s; en re tour, courette avec chenil e t w ate r-c lo - sets.

D evant la maison, ja rd in d’ag ré­m ent avec grande rem ise au fond dudit jardin.

Le to u t d ’une superficie de 557 m ètres carrés, tien t : p ar devant, à la route N ationale num éro 17, de Paria à Lille; pa r derrière et d’un bout, fa isan t haches, à la p ropriété form ant le troisièm e lo t ; e t d ’au ­tre bou t nord, à M. Favrier.

C adastré section A, num éros 51 e t 52 p.

Troisièm e lo tTreize a res de te rre au chemin

d ’O r r y , t e r r o ir d e L a C h a p e l l e - e n - S e r v a l ( O i s e ) , ten an t : d’un cô té aux héritie rs Ribon o u rep résen ­ta n ts ; d’au tre côté, p resque en pointe, à M. H am et; d ’un bout, au chemin de d errière les ja rd in s ; d ’au tre bout, au chem in d ’Orry à La Chapelle.

C adastré section A, num éro 36 partie du cadastre e t 52 du b o r­nage.

MISES A PRIXO utre le s eharges , c lauses « t

conditions énoncées au cahier des charges, les enchères se ro n t r e ­çues s u r le3 m ises à p rix fixées par le jugem en t du 16 mai 1930, sa ­voir ;

P rem ier lo t 80.000 fr.Deuxième lo t 25,000 fr.Troisièm e lo t ......... 2 .500 fr.

Tt $ ' . B!s?: 107.500 fp.

F ait e t rédigé ,à P aris , le 22 mai 1930, par l ’avoué poursuivant soussigné.

Signé . ; Jacques BERTON.

E nreg istré à P aris , le 22 mai 1930, folio 45 ; case 12. Reçu 11 fr. 20. Signé : Illisiblem ent.

S ’adresser pour les renseigne­ments à :

1° M° Jacques BERTON, avoué à P aris , rue de Penth ièvre, dépo­sitaire d ’une copie de l ’enchère ;

2° M® GROLOUS, avoué à Paris, 3, rue de P en th ièv re ;

3» M* ILOUDAItT, notaire à Pa- r i s , 6 9 , b o u l e v a r d H a u s s m a n n ;

4» M* R . d e M A RN A C, n o ta ire : à P aris, 3, ru e Laffitte ;

5° Au Greffe des C riées du T ri­bunal civil de la Seine, où e s t dé­posé le cah ie r des charges ;

6° S ur le6 lieux pour visiter.4187

A r t . 2.

Société AnonymeDES

A teliers B U R T O NA NOGENT-SUR-OISE

PROROGATION DE LA DUREE

Aux term ae d ’une délibération en date du 26 avril 1930 dont une

copie, a é té déposée au rang des .m inutes de M8. D elahoutrè, notaire à C lerm ont (O ise), su ivant acto reçu par lui, io 14 mai 1930, l ’as-, sem blée générale extraordinaire de la Société des A teliers B urton, so-, eîété anonyme dont le siège est à N ogent-sur-O ise, a adop té ' à l ’u-. nanim ité la résolu tion suivante,

RESOLUTION

L’Assem blée générale proroge p o u r 99 années la durée de la So-. -cîété qui devait expirer le 5 luin 193,0. . .

En" oonséquence, elle modifia ainsi qu ’il, su it l’article 5 des à ta j tu ts :

« L-a durée de la Sœié.té, for-i « méé originairem ent po u r 30 a in « nées p renan t fin le 5 ju in 1931),; « expirera le 5 ju in de l’annéai « 2u29, sau r les cas de d isso lu i « tion ou de prorogation prévua « aux p résen ts s ta tu ts ».

' P o u r ex tra it :

Signé : Eug. DELAHOUTRE,

•Expédition d e l’ac te d e dépôt du 14 mai 1930 e t de la délibéti ration de l ’Asaémblée" généralo

- ex traordinaire des actionnaires a été déposée à chacun des greffes du T ribunal de Commer-, ce de S en lis .e t d e la Ju stice de P aix de Creil, le 23 mai 1930.

. P o u r m ention

Signé .; Eug. DELAHOUTRE,4170

Page 5: m téléphone n j BlrecUar Commercial « *< VfONGK Florence ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1929-1930/bms_js_1930_05_25_MRC.pdf · détail qui prime cette vérité premi ... d u 2 5 M

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A r t . 3.

E tudes de feu M8 ESCAVY, avoué à Senlig, 7, ru e de Y iU w erl,

adm inistrée p a r M“ M0RANP, avoué

e t de »* GUILLEMETTE, notaire à Villere-Gat-terêts.

Vente s u p Licitationaux plus offrant et dernier

enchérisseur

PE : 1°

L’Emplacement d’une Maisondétruite par faits, de guerre

sis à V I O L A I N ECommune de Louâtre (Aisne)

lieudi.t ta rue de Longpont Terrain devant, Jardin derrière

d ’une contenance de 22 ares 73 centiares

plue am plem ent désigné ci-après2» : UNE

INDEMNITÉ DE DOMMAGES DE BUERRE

com prise en un certificat de créance n° 1.616.212

(immeubles remploi)Inscrit au compte Aisne n° 230.589

au Crédit National du m ontant to ta l de 89.287 francs

L’adjudication au ra lieu le Jeudi 19 Juin 1930, à 14 h. 30, en l ’E­tude e t par le m inistère de M GUILLEMETTE, no taire à Viliere- C otterêts (A isne), commis à. cet effet.

indem nité de dommages de guerre ci-après désignés :

DESIGNATIONP rem ier lo t

Commune de Louâtre (Aisne) L’Emplacement d’une Maison

détru ite par faits de guerre., sis à Violaine, commune de Louâtre (A isne), lieudit La Rue de Long- pont, cave, te rra in par devant, j a r ­din par derrière, contenant 22 ares 73 centiares, tenan t d’un côté aux rep résen tan ts Rouy-,Tudas, d’au ­tres aux rep résen tan ts Barré, par devant à la rue de Longpont e( par derrière à une sente.

C adastrés section A, n “8 242, 243, 243 bis.

Mise à prix : 500 francs

Deuxième lo t

Indemnité de dommages de guerreLes indem nités de dommages de

guerre allouées par le Tribunal des dom m ages de guerre de Laon, su ivan t jugem ent rendu le 16 no­vem bre 1926, à raison de la d es­truction par faits de guerre de la maison qui é ta it constru ite pur l ’immeublo sus-dêsigné s ’élevant, actuellem ent, savoir :

En p erte subie à la gomme de douze mille six cent quatre-v ipg t-troie f r a n o s ........................ 12.683

En fra is supplém entai­re s à celle de soixante- neuf mille six cen t soi­x an te -sep t francs ............. 69.667

E t en dépréciation pour vétusté à celle de six mil­le neuf oent tren te -sep t sept f ra n rs ........................... 6.937

En v ertu d’un jugem en t -rendu su r requête par le Tribunal civil départem ental de l’Oise, section de Compiègne, en date du 18 décem b re 1929, enregistré, à la requête de :

1° Mme Marie-Appolipe Giry, épouse assistée e t autorisée de M Jules-,P ierre Pivost., déb itan t de boissons avec lequel elle dem eure à Baron « e t ce dernier tan t en son nom personnel que p o u r assis­te r e t au to riser Ja dame son épqu se sus-nom m ée e t la validité de la procédure. »

g” Mme Eugénie-Glara Ciry veuve de M. G lovis-Pierre D arti- net, po rteuse de journaux, dem eu­ra n t à Baron (O ise).

3° M. Ju les-E ugène Ciry, em ­ployé de chemin de fer, dem eurant à Herblay (S ,- e t-0 ,) , 11, rue de Paris, « agissan t tan t en son nom personnel que comme adm inistra­te u r provisoire des biens et affai re s de M. A lphonse-Louis Ciry, son père, nommé à cette fonction par jugem en t du Tribunal civil de pre mfère instance de Senlis, en date du 13 novem bre 1923, enregis tré . »

Ayant pour avoué M» Esoavy Il se ra le Jeudi 19 Juin 1930,

à 14 heure? 30, en l’Étude et par le m inistère de M8 Guillem ette, na taire à V illers-C otterêts (Aisne) prççédé à la vente aux enchères publiques, au p lu s offrant et der n ier enchérisseur des im meuble et

Fait e t rédigé à Sénlia, le .13 mai 1930.

Signé : MORAND,A dm inistrateur.

S ’adresser pour les renseigne­ments :

E tudes de feu M8 Louis ESCA­VY, avoué à Senlis, 7, rue de Vil- levert, poursuivant la v en te ; e.

M8 GUILLEMETTE, notaire hV illers-C otterêts (A isne), rédacteu r et dépositaire du cahier des Char­ges-

Soit au to ta l à la som ­me de qua tre -v ing t-neu f mille deux cen t quatre-ving t-sep t franos ............. 89,287comprises en un certificat de créan ­ce num éro 1.616.212 (im m eubles rem ploi) in scrit au compte « Ais ne num éro 230.589 » au C rédit National, im m atriculé de la m aniè­re suivante : « Ciry (Alphonse Louis) présum é absent, ayant pour adm in istra teu r provisoire de ses biens Ju les Ciry, nommé à cette fonction « p a r jugem ent du tr ib u ­nal civil de Senlis (O ise), le 13 novembre 1923. r

Mise à prix : 2 0 0 0 0 fr .Les dits dommages sont en coo?

pérative.

O utre les charges, clauses et conditions insérées au cahier d-ae charges dressé par M8 Guillemette notaire à Viller.s-Oolte.rêts e t dé­posé en son E tude ou tou te per sonne p eu t en prendre connais saqpa, les d its immeuble e t in demnité se ro n t mis en vente sur les mises à prix sus-énoncées 11 xées p a r le jugem en t précité.

Purge d’hypothèqnes légalesIl est ici déclaré que tous ceux

du ohef desquels il pourrait être pris inscription pour raüfqp d ’hy pothèque légale su r l ’imrneubl' C)-de§su8 désigné devront requé rir cette inscription avan t la trans cription du procès-verbal d’adju dicatiop.

Ar t . 4.

Etude de M« Gaston LOIR, avouéà Senlis,

43, rue de la République.

mais autorisée à résider et rési­dant de fait à Paris,(Hôtel Oavour, 86, rue Lafayette, ladite dame actuellem ent sans domicile ni résidence connus.

Demanderesse au principal, défenderesse reconventionnelle, ayant pour avoué M* Loir.

Et : Monsieur Alfred CORNET­TE, manouvrier, demeurant & V iüers-sous-Saint-Leu,

Défendeur au principal, deman­deur reconventionnel, ayant pour avoué Me Chastaing.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Cornette-Rous- sel, aux torts et griefs réciproques de chacun des époux.

Pour extrait : (Signé) CHASTAING.

Et enregistré. 4179Assistance Judiciaire

A dm ission du 26 Octobre 1929

D’un jugem ent rendu par défaut par le 'T ribunal civil de l’Oise, section de Comniègne, en date du neuf avril 1930, enregistré.

Entre Madame Julia LEMAIRE, épouse de M. Marcel - Eugène LECAILLON, avec lequel elle de meure de droit, mais autorisée à résider et résidant de fait à Sal laumines (Pas-de-C alais), chez Mme Tailliez, Route Nationale (Epinettes).

E t Monsieur Marcel - Eugène LECAILLON, maçon-plâtrier, de mourant à Crépy-en-Valois, rue des Tournelles. ci-devant et ac­tuellem ent à Paris, 36, rue de Patay, Maison Costes.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les dits époux Léeaillon Lemaire, à la requête et au profit de la femme.

Pour extrait publié conformé­ment à l’article 247 du Code civil, en vertu d’une ordonnance de M. le Magistrat délégué du trib u nal civil de l’Oise, section de Com piègne, en date à Senlis du 20 mai 1930, enregistrée, pour faire courir les délais d’opposition

égard de Monsieur Léeaillon, le dit jugem ent n’ayant pu être si gnifié à sa personne.4185 (Signé) G. LOIR.

A nv. S.

Etude de L. CHASTAINGavoué à Senlis.

Assistance Judiciaire.Décision du Bureau de Senlis

du 26 M ai 1928.

Extrait de Jugement de Divorce

D’un jugem ent rendu par le T rib u n a l c iv il départemental l’Oise, sec tio n de Compiègne, six novembre 1929 enregistré.

E ntre: Madame Yvonne ROIJS SEL- femjne de chambre, époust de Monsieur Alfred CÔRNETtE, avec lequel elle demeure de droit]

A rt . 6.

Etude de IW* L. CHASTAING, avoué à Senlis.

A ssistance Judicia ireDécision du Bureau de S en lis

du 31 M ars 1928.

Extrait de Jugement de DivorceD’un jugem ent rendu par le

Tribunal civil départemental de l’Oise, section de Compiègne, le seize octobre 1929, enregistré.

Au profit de Monsieur MAS- SIEUX Pierre-N icolas, ouvrier d'usine, demeurant à Saintines, Grande Rue.

E t par défaut contre Madame Marie-Honorine- Lucienne FAU- BLOT, épouse de Monsieur Ma S- S1EUX, sus-nommé, avec lequel elle est domiciliée de droit, mais résidant de fait à Amiens, 40, bou­levard du Port, ci-devant et ac­tuellement même ville, 16, rue Mondain.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

de piano d’entre les époux Mas- sieux-Faublot, au profit du mari et aux torts et griefs de la femme.

Pour extrait :Signé : CHASTAING.

Et enregistré. 4180

d’Eve à Montagny cl. s u r le chemin vicinal n° 3 d’Eve â M ontagny.

(Vu le plan des lieux;Vu, en date des 16, 24 e t 25.

avril 1930, les rapport e t avia de MM. les Ingénieurs du Service vi­cinal.

Vu la circulaire m inistérielle du 9 avril 1904;

ArrêtonsArticle l 8r. _ Le -dossier de la

demande ci-dessus visée sera sou ­mis dans les communes d’Erm e­nonville et Eve, à une enquête sur la forme déterm inée par la circulaire m inistérielle du 9 avril 1904.

A cet effet, les dossiers Seront déposés aux m airies d’Erm enon­ville et Eve pendant vingt jou rs du 22 mai au 14 ju in 1930 pour que chaque habitant puisse en prendra connaissance; les in téressés pour­ront consigner leurs réclam ations sur un registre fourni, à ce t effel par la Fabrique centrale de sucre de Meaux.

Le p résen t a rrê té devra être p u ­blié et affiché, dans les comm unes d’Ermenonville e t Eve. Il devra, en outre, être inséré dans un journal de l ’arrondissem ent par les soins eb_aux frais de la Fabrique Cen­trale de sucre de Meaux.

Article 2. — A l’expiration du délai ci-dessus fixé les Conseils municipaux se ro n t appelés à dé li­bérer s u r le p ro je t ainsi que su r les réclam ations qui pourraient être form ulées au cours de l ’en­quête e t à fixer le m ontant de la redevance à im poser pour occupa­tion du domaine public.

Article 3. — M. le S ous-P réfe t de Senlis et M essieurs les M aires d’Ermenonville et Eve son t char-

s, chacun en ce qui le concerne, «t’assu rer l’exécution du présen t arrêté.

Beauvaid, le i2 Mai 1930, Le P réfe t,

Signé : G. LE BEAU. P o u r copie conforme,Le Secrétaire général,

Signé : Illisible.4168

A r t . 7 .

REPUBLIQUE FRANÇAISE

PREFECTURE DU DEPARTEMENT DE L’OI6E

Nous, P ré fe t fie l ’Oise,Chevalier de la Légion d’hon­

n eu r;Vu la demande présentée par la

Fabrique C entrale de sucre de M saux (S .-etiM .) à l’effet d’obte­n ir l’autorisation d’établir une voie ferrée en travers du chemin de grande coitimunieatipn n? 131, sur le territo ire de la commune d’E r­menonville, su r Je cfiemih rural

A**. 8 .

Etude de M' LANGLOIS, notaire à Senlis,

PREMIERE INSERTION

Suivant acte reçu par Me Lan uloi», notaire à Seulis, le 16 mai •if*réenregistré à Senlis, le 49 ma: 1930, volume 387 a, folio 22, cage U4, m. Turenne-Louis RO­BERT. marchand de vins, et Mme Marie-Léontine THIERRY, son épouse, demeurant ensemble à La Roue qui Tourne, commune d’O gnon, ont vendu à M. Eugène- R,aphaël BRICE directeur d’hôtel, f* Madame Adrienne-Lucie-Char- lotte ROUYER, son épouse, de- ®fP,ranf ensemble à Anizy-le- Chateau (Aisne), le fonds de com ­merce de marchand de vins avec licence pour la vente des

mu ,et, sPll’Bueux, qu’ils ex­ploitaient à L,a Roue qui Tourne, commune d’Ognon. — Entrée en jouissance le 1G mai 1930.

Les oppositions, s ’il y a lieu, seront reçues jusqu’au dixième our qui suivra la deuxième inser­

tion, à Senlis, en l’Etude de M« Langlois, notaire.

Pour prem ière insertion : 4175 LANGLOIS.

Art . 9.

Etude de M® CAILLAT, huissier à Senlis.

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte sous signatures privées en date à Senlis du 20 avril 1930, enregistré à Senlis, le six mai suivant, volume 26, folio 67, case 17, Monsieur Raymond COR- DIER et Madame Georgette LE- FEBVRE, son épouse, demeurant ensemble à Senlis, rue du Long- Filet, n° 4, ont vendu à Monsieur Corentin CARO, employé de che­min de fer, e t Madame Lucie DEGOUY, son épouse, demeurant ensemble à I.iancourt, 69, rue Pasteur, le fonds de com m erce d'entrepositaire de bière, ex­ploité à Senlis, rue du Long-Filet, n» 4.

L’insertion au Bulletin Officiel a eu lieu dans le n* du 14 mai 1930.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues dans les dix jours delà présente insertion, à Senlis, en l’Etude de M’ Caillat, huissier.

Pour deuxième insertion : 4119 Signé : E. CAILLAT.

A r t . 10.

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DEUXIÈM E PUBLICATION

Suivant acte sous signatures privées en date du l*r avril 1930, enregistré à Senlis, le 6 mai 1930, folio 67, case 13,Mademoiselle Albertine MOREL,

dem eurant à Senlis, 1, rue de l'Apport-au-Pain,

A vendu à : 1° Monsieur E rnest LAVANDIER, chapelier, demeu­rant à Asnières (Seine), 1, rue des Jardins, et 2' à Mlle Yvonne LA­VANDIER, dem eurant 1, rue de l’Apport-au-Pain, à Senlis,

Le fonds de com m erce de chapellerie sis à Senlis (Oise), 1, rue de l’Apport-au-Pain.

Domicile élu chez Monsieur La- vandier, dem eurant à Senlis, 1 rue de l’Apport-au-Pain, où les oppositions seront reçues jusqu'au dixième jour après la présente publication.

Pour extrait :4124 BROIHIER.

A r t . 11.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

C O N C O R D A T

Les créanciers delà dame veuve G A N T O I S , débitante, rue du C onnétable, à C hantilly , sont invités à se trouver le Vendredi 30 M ai 1930, à dix heures et demie du matin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint- Pierre, à l’effet de délibérer sur un concordat à la suite des pro­f i t i o n s qui pourraient faites par a débitrice.

4197Le Greffier,

GAVENC.

A r t . 12.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

C lôture V ér lîica tlo n fies CréancesLes créanciers de la faillite

SURVILLE, marchand boulangerCy.vergnon, sont invités à se

trouver le Vendredi 30 Mai 1930, à d ix heures et d em ie du m atin , au Greffe du Tribunal de Com­merce de Senlis, place Saint- Pierre, pour la clôture des vérifi­cations et affirmation des créan­ces. Cette réunion sera la dernière qui aura lieu à cet effet.

4196Le Greffier,

GAVENC.

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En cas d’ineuccès de l’adjudica tion et de son concours consécutif, clos le 6 juin, à midi, une réadju- diealion aurait lieu le Lundi 16 Juin à 14 heures, suivie, le cas échéant, d’un concours consécutif qui sera clos le Vendredi 20 Juin, à 12 heu­res.

Les personnes de la ville ou étrangères à la ville ayant l’inten­tion de soumissionner devront en informer par écrit le Président de la dite Commission avant le 26 Mai. Elles seront avisées 24 heures au moins avant le jour fixé pour l’adjudication de l’admission de leurs offres.

Le cahier des charges indiquant les conditions du marché et les obligations imposées à l’adjudica­taire est déposé au Bureau de la Commission des Ordinaires, au Quartier Ordener, où on pourra en prendre connaissance.

n sera procédé le Mardi 10 Juin 1930, à 14 heures, 30, au Bureau des Ordinaires au Quartier Orde­ner à Senlis à l’adjudication, sous pli cachetée, pour

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1 9 3 0Ces fournitures seront adjugées

aux moins offrants, en tenant tou­tefois lieu d’un prix maximum fixé à l’avancie par les soins du Colonel Commandant le 4» Spahis Maro­cains.

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Le cahier des chargea indiquant les conditions du marché et les obligations imposées h l ’adjudica­taire est déposé au Bureau de la Commission des Ordinaires, au Quartier Ordener, où on pourra en prendre connaissance.

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